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De l'année à l'année
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La région Provence est mentionnée dans la ou les cartes ci-dessous



Royaume Franc sous Charlemagne Royaume Franc sous Charlemagne

Royaume Franc sous Charlemagne

Le royaume comporte 15 millions d'habitants.


Comtés

Charlemagne gouverne son empire par l'intermédiaire d'environ 200 comtés, sous l'autorité d'un compagnon du roi (du latin, comes, comitis, dont nous avons fait Comte) à qui il délègue l'administration locale : à la fois administrateur, juge, chef militaire et percepteur des impôts et amendes. Très souvent choisis parmi les membres de sa famille, ceux-ci sont à l'origine d'une aristocratie dont les liens survivront, au travers des frontières, au morcellement de son empire.


Pagi

Il divise son royaume en 250 entités de base du nom de "pagi", d'après le mot latin pagus qui désigne une circonscription rurale (en France, beaucoup de ces pagi sont devenus à la Révolution des départements). Les habitants des pagi, surtout des travailleurs de la terre, sont désignés sous le terme pagenses, dont nous vient le mot paysan.


Missi dominici

Pour éviter les abus de pouvoir des seigneurs locaux, Charles délègue fréquemment ses proches dans les pagi. Ces représentants, ou missi dominici (en latin "envoyés du maître") vont deux par deux et se surveillent l'un l'autre ! L'un est un comte et l'autre un évêque.

Inspecteurs spéciaux, ils sont chargés de faire connaître et exécuter les décisions gouvernementales et levent en cas de besoin des troupes.

Attentif aux affaires religieuses, Charles constitue aussi une quinzaine d'archevêchés pour favoriser l'évangélisation de l'Occident.


Dénomination Charlemagne l'empereur à la barbe fleurie

Les clercs de la cour de Charles Ier prennent rapidement l'habitude de désigner l'empereur du qualificatif latin de Carolus Magnus (en français, Charles le Grand, en allemand, Karl der Grosse), devenu "Charlemagne" dans la langue populaire.

En France et en Allemagne, à la fin du Moyen Âge, les chroniqueurs tentent chacun de leur côté de "naturaliser" à leur profit l'empereur.

Ils enrichissent son hagiographie, évoquant même en termes poétiques et quelque peu curieux "l'empereur à la barbe fleurie".

En prêtant à l'empereur une barbe alors qu'il était vraisemblablement imberbe, ils veulent souligner son autorité virile. Quand au qualificatif de fleurie, il s'agit d'une mauvaise traduction de "flori", qui signifie blanc en vieux français.


Royaumes de Bourgogne

Assemblée de Lausanne

Hugues le Noir est présent en 928, à l'assemblée de Lausanne tenue par son cousin le roi Rodolphe II de Bourgogne.

Par ces événements, on voit bien agir Hugues le Noir sur cet ensemble bourguignon qui s'étend du duché aux deux royaumes de Bourgogne Transjurane et Cisjurane.


La France vers 987

Domaine du Roi de France

Le royaume sur lequel règne Hugues Capet s'étend sur la partie occidentale des régions occupées par les Francs, de la Manche à la Meuse.

Il correspond en gros au Bassin parisien.

Hugues Capet est, à la veille de son élection à la royauté, le prince le mieux pourvu du royaume :

Ces vastes domaines autour de Paris et Orléans, ses vassaux et sa brillante parentèle en font l'un des principaux seigneurs de Francie occidentale.

Il s'agit de seigneuries laïques et d'abbayes.


La France en 1030

Mort de Guillaume V d'Aquitaine Duc d'Aquitaine, Comte de Poitou

Guillaume VI le Gros Comte de Poitou

Guillaume VI le Gros Duc d'Aquitaine

Guillaume V d'Aquitaine meurt à l'abbaye de Maillezais en Vendée le 31 janvier 1030.

Guillaume V d'Aquitaine, cultivé et pieux, a un règne pacifique, mais n'a pas de qualités d'homme de guerre.

Guillaume VI le Gros, fils de Guillaume V d'Aquitaine, devient :


La France en 1030

Mort de Guillaume V d'Aquitaine Duc d'Aquitaine, Comte de Poitou

Guillaume VI le Gros Comte de Poitou

Guillaume VI le Gros Duc d'Aquitaine

Guillaume V d'Aquitaine meurt à l'abbaye de Maillezais en Vendée le 31 janvier 1030.

Guillaume V d'Aquitaine, cultivé et pieux, a un règne pacifique, mais n'a pas de qualités d'homme de guerre.

Guillaume VI le Gros, fils de Guillaume V d'Aquitaine, devient :


Partage de la Provence

Litige concernant la possession de la provence

Traité de partage de la Provence

Alphonse-Jourdain Marquis de Provence

Douce Aldonza Ire de Provence Comtesse de Provence

Un litige concernant la possession de la provence existe entre :

Arrêtés vers le sud, les comtes catalans tournent leurs ambitions vers le littoral méditerranéen, au pied des Cévennes et jusqu'au Rhône.

Les droits détenus par Alphonse Jourdain sur la Provence proviennent:

Le litige porte sur la moitié des droits indivis provenant de Guillaume Ier le Libérateur, premier fils de Boson II de Provence.

Alphonse Jourdain doit renoncer à contrôler la totalité de la Provence. Il signe le 16 septembre 1125 un traité de partage de la Provence.

Aimery II de Narbonne figure à l'acte au titre de témoin.

Aimery II de Narbonne tiendra ces possessions en fief du comte de Toulouse, et Bernard d'Anduze les tiendra en fief d'Aimery II de Narbonne.

Avignon, Pont de Sorgues, Caumont et le Thor restent indivis.

La maison d'Urgel est exclue de ce partage.


Carte du sud-ouest

Mariage de Raymond-Roger Trencavel avec Azalaïs

Raymond-Roger Trencavel épouse en 1171 Azalaïs ou Agnès de Montpellier, fille de Raymond VII Comte de Toulouse.

Raymond-Roger Trancavel est :


Carte de l'Europe en 1200

Situation vers 1200

Interdit sur le royaume de France

Naissance de Philippe Ier Hurepel de France

Cérémonie de réconciliation entre Philippe II Auguste et Ingeburge de Danemark

Souhaitant affirmer son autorité, Innocent III entend confirmer la condamnation de l'annulation du mariage de Philippe II Auguste et Ingeburge de Danemark.

Il enjoint à Philippe II Auguste de renvoyer Agnès de Méranie et de rendre sa place à Ingeburge de Danemark.

En l'absence de réaction de Philippe II Auguste, l'interdit est lancé sur le royaume de France à partir du 13 janvier 1200, entraînant la suspension de toutes les activités du clergé.

Philippe II Auguste laisse toutefois la cause en suspens, Ingeburge de Danemark reste captive, désormais dans la tour d'Étampes.

Philippe Ier Hurepel de France naît à Poissy en juillet 1200, fils de Philippe II Auguste, Roi de France, et d'Agnès de Méranie.

Philippe II Auguste finit par se soumettre et fait mine de faire revenir Ingeburge de Danemark à la cour. Il organise finalement une cérémonie de réconciliation.

Lors d'une assemblée tenue le 7 septembre 1200 au château de Saint-Léger à Nesle, il annonce que l'interdit est levé.

Mais il enferme Ingeburge de Danemark à Dourdan et reste auprès d'Agnès de Méranie.

La procédure d'annulation du mariage se poursuit, Philippe II Auguste étant désormais bigame.


Bataille de Castillon La France en 1453

Bataille de Castillon

Mort de John Talbot

Fin de la guerre de Cent Ans

Mort de Jacques Ier de Chabannes Seigneur de La Palice, Charlus, Curton, Madic, Montaigu-le-Blin, Rochefort et Châtel-Perron

Jean Ier de La Rochefoucauld Gouverneur de Bayonne

Le 27 juin 1453, Jacques Ier de Chabannes prend Chalais.

Charles VII de France vient établir son poste de commandement au château de La Rochefoucauld il y séjourne du 12 au 27 juillet 1453.

Le 17 juillet 1453, l'armée de Charles VII de France se heurte au corps expéditionnaire anglais sur les bords de la Dordogne, à quelques centaines de mètres des murailles du village de Castillon.

Les Français ne comptent pas moins de 10 000 hommes et 300 bouches à feu, sous le commandement de Jean de Dunois et des frères Bureau.

Pierre II de Dreux, Jacques Ier de Chabannes, Joachim Rouhault, Charles de Bourgogne, Jean V de Bueil, André de Montfort-Laval et Charles IV d'Anjou participent à cette campagne.

Jacques Ier de Chabannes est blessé.

Les Bretons servent à Castillon, non plus sous les ordres d'Arthur III de Bretagne mais commandés par François II de Bretagne, jeune Comte d'Étampes.

Survenant quelques semaines après la chute de Constantinople aux mains des Turcs, la bataille de Castillon passe presque inaperçue des contemporains. Elle n'en marque pas moins l'Histoire militaire par le triomphe de l'artillerie. Employée pour la première fois de façon rationnelle et systématique en rase campagne, l'artillerie assure la victoire des troupes françaises. La chevalerie n'est plus la reine des batailles !

La bataille se solde par un total de 9 000 morts, blessés et prisonniers.

John Talbot est tué par un boulet et son fils meurt aussi durant ce combat.

Le nom de Talbot provoque un sentiment de peur chez les Français. Le nom de Talbot est prononcé par les mères de famille pour effrayer les enfants indociles.

À l'inverse de son rival John Fastolf, John Talbot fut un piètre tacticien.

Selon Thomas Basin, il est un homme courageux, mais si l'on étudie sa carrière militaire on se rend compte qu'il refuse tout combat avec l'ennemi.

Les deux batailles qu'il a livré sont un désastre : la bataille de Patay et la bataille de Castillon.

Les Anglais sont obligés de rembarquer.

Ils renoncent à jamais à l'Aquitaine et aux possessions continentales de la dynastie royale des Plantagenêt.

La bataille met un terme définitif à la guerre de Cent Ans.

À 10 heures du soir, le 16 juillet 1453, parvient à Charles VII de France la nouvelle de la victoire remportée sur les anglais à Castillon qui lui rend la Guyenne.

Charles VII de France a l'habileté de confirmer les privilèges et d'empêcher toute réaction contre les anciens fidèles d'Henri VI Plantagenêt.

Rares sont ceux qui jugent opportun de fuir en Angleterre.

Le village de Castillon est depuis appelé Castillon-la-Bataille.

Jean Ier de La Rochefoucauld devient Gouverneur de Bayonne en 1453.


Le duc René II d'Anjou à la tête de ses troupes suisses devant la ville de Saint-Dié -Liber Nanceidos - Pierre de Blarru, 1519 Antoine dit le Grand Bâtard de Bourgogne La France en 1477

Bataille de Nancy

Olivier de la Marche Prisonnier

Mort de Charles le Téméraire

Mort de Claude de Dinteville Seigneur de Commarin et d'Échenay en Haute-Marne

Antoine de Bourgogne Prisonnier

Charles le Téméraire se replie sur Dijon où il commence à lever de nouvelles troupes et à équiper sa nouvelle armée.

René II d'Anjou, ne reste pas inactif. La Confédération Suisse ne souhaite pas intervenir, mais l'autorise à engager 9 000 mercenaires, ce qu'il fait, financé par Louis XI. Huit mille soldats alsaciens le rejoignent également. Le lieu de regroupement des armées est fixé à Saint-Nicolas de Port.

Un détachement bourguignon envoyé en éclaireur le 2 janvier 1477 est surpris et taillé en pièces.

Le Comte de Campobasso et ses troupes se rallient au Lorrain le 4 janvier 1477. C'est une armée de 19 à 20 000 hommes qui se rassemble.

Charles le Téméraire, apprenant l'arrivée prochaine de l'armée de René II d'Anjou, prend position sur une éminence à proximité de Jarville. Malgré la défaite de Morat, où il avait été attaqué sur son flanc, Charles le Téméraire néglige la protection de son côté droit, qui est sur la lisère du bois de Saurupt.

Avant l'aube du dimanche 5 janvier 1477, René II d'Anjou quitte Saint-Nicolas de Port. Son armée avance dans la campagne lorraine recouverte de neige.

À Laneuveville, des éclaireurs repèrent un guetteur bourguignon et le tuent.

Désormais, Charles le Téméraire ne sait rien de l'armée qui arrive.

Les capitaines et René II d'Anjou, sur les rapports des éclaireurs décident de contourner l'armée bourguignonne par le bois de Saurupt pour l'attaquer de flanc.

Pour donner le change, ils envoient un petit détachement, commandé par Vautrin Wisse, par la route de Nancy à Saint-Nicolas de Port.

L'effet de surprise est total et le sort de la bataille se joue en quelques minutes.

Josse de Lalaing reçoit le premier assaut, est grièvement blessé et meurt.

Jacques Galleotto, blessé, s'enfuit avec ses troupes le long de la Meurthe, la traverse au gué à Tomblaine et s'enfuit vers le nord.

Charles le Téméraire tente de se tourner contre l'assaillant, mais le gros de ses troupes se disloque et s'enfuit.

Campobasso tient le pont de Bouxières-aux-Dames, au nord de Nancy, et massacre l'armée bourguignonne qui tente de fuir vers Metz, se contentant de ne faire prisonnier que les seigneurs importants, dont Olivier de la Marche.

Alors qu'il pourchasse les fuyards de son armée, Charles le Téméraire trouve la mort.

Il est vraisemblablement assassiné par l'un de ses généraux, le condottiere napolitain Campobasso qu'il avait insulté auparavant.

Claude de Dinteville meurt aux côtés de Charles le Téméraire.

Les défenseurs de la ville font une sortie et pillent le camp bourguignon.

Ce n'est que le lendemain, sur les indications de Baptiste Colonna, un page du duc de Bourgogne qui l'avait vu tomber à proximité de l'étang Saint-Jean, que Charles le Téméraire est retrouvé et identifié. Son corps est défiguré et à moitié dévoré par les loups.

Une croix sera posée pour marquer le lieu de la mort du Téméraire. Ce lieu se trouve actuellement place de la Croix de Bourgogne.

Charles le Téméraire est inhumé à la collégiale Saint-Georges.

Devant le numéro 30 de la Grand-Rue à Nancy, une indication 1477 sur les pavés indique l'emplacement où le corps du Téméraire fut déposé avant son inhumation.

En souvenir de la défaite du Téméraire, la ville adopte comme emblème le chardon et comme devise non inultus premor (nul ne s'y frotte, ou qui s'y frotte s'y pique)

Antoine de Bourgogne est fait prisonnier à la bataille de Nancy.

Louis XI demande instamment à René II d'Anjou, Duc de Lorraine, de lui céder le prisonnier.

Antoine de Bourgogne prie René II d'Anjou de ne pas le livrer au plus implacable ennemi de sa maison, et lui offre une rançon considérable.

René II d'Anjou le conduit lui-même au monarque français, qui l'achète pour la somme de 10 000 écus.

Mais, à l'étonnement de toute l'Europe, il le comble d'honneurs et de biens, espérant se l'attacher.

En effet, Antoine de Bourgogne le sert avec zèle.


La France en 1477

Campagne en Artois, Boulonnais, Hainaut, Picardie

Siège de Bouchain

Mort de Tanneguy du Chastel

De janvier à juin 1477, dès l'annonce et la confirmation de la mort de Charles le Téméraire, Louis XI envahit aussitôt :

au détriment de Marie de Bourgogne, la fille de Charles le Téméraire.

Louis XI annexe le Comté d'Eu.

Le 15 janvier 1477, Louis de Bourbon, l'amiral de Bourbon, franchit la Somme et envahit l'Artois et la Picardie

Tanneguy du Chastel, passé au service du roi Louis XI, meurt en 1477 au siège de Bouchain près de Valenciennes. Louis XI le fait inhumer à Notre-Dame de Cléry.

Georges II de La Trémoïlle, Sire de Craon, envahit la Bourgogne et la Franche-Comté.

Dijon est assiégé par :

La France menace d'envahir ensuite les fiefs néerlandais.

Louis XI châtie durement les villes et les hommes qui avaient soutenu le duc de Bourgogne. Il détruit les murailles d'Arras en 1477.


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