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Événements contenant la ou les locutions cherchées



6 événements affichés, le premier en 1170 - le dernier en 1217



Mariage de Louis Ier de Melun avec Gisle

Louis Ier de Melun épouse en 1170 Gisèle ou Gisle.

Leur enfant est :



Naissance d'Adam II de Melun

Adam II de Melun naît en 1172, fils de Louis Ier de Melun et de Gisle.



Mariage d'Adam II de Melun avec Aremburge

Adam II de Melun épouse en 1189 Aremburge. Leurs enfants sont :



Naissance de Guillaume II de Melun

Guillaume II de Melun naît en 1190, fils d'Adam II de Melun et d'Aremburge.


Bataille de Bouvines - par Horace Vernet Bataille de Bouvines Mathilde II de Dammartin Philippe Auguste ramenant Ferrand de Flandre et Renaud de Dammartin - faits prisonnier à la bataille de Bouvines. Grandes Chroniques de France - Bibliothèque Nationale de France - Département des manuscrits

Bataille de Bouvines

Ferrand de Flandre, Renaud de Dammartin, Thiébaud Ier de Lorraine prisonniers

Mort de Guillaume III de Tancarville Seigneur de Tancarville

Prise de contrôle du Boulonnais par Philippe II Auguste

Mathilde II de Dammartin Comtesse de Dammartin, de Boulogne et d'Aumale

À la nouvelle de la victoire de la Roche-aux-Moines, Philippe II Auguste décide de prendre l'initiative sur le front nord avec le reste de son armée, avant que les renforts lorrains et allemands ne rejoignent les troupes de l'empereur.

Othon IV de Brunswick, avec son armée, arrive le 12 juillet 1214 à Nivelle et se dirige vers Valenciennes où il plante son camp.

Henri Ier de Brabant se rapproche à nouveau d'Othon IV de Brunswick,

Othon IV de Brunswick combat aux côtés d'Othon IV de Brunswick où il manque de peu d'être capturé.

Le 23 juillet 1214, Philippe II Auguste convoque ses vassaux, ses arrière-vassaux et les milices communales du nord de la France qu'il arme pour cette campagne.

17 des 39 communes répondent à l'appel :

Philippe II Auguste et son armée, forte de 20 000 cavaliers et 39 000 piétons, quitte Péronne pour Douai.

Philippe II Auguste entend couper ses ennemis des renforts en provenance d'Allemagne et tente de surprendre Othon IV de Brunswick par le Nord-Est. Il plante l'oriflamme de Saint-Denis à Tournai le 26 juillet 1214.

Othon IV de Brunswick a vent de la manœuvre de Philippe II Auguste et se déplace à Mortagne à quelques lieues de l'armée royale.

Après avoir observé l'armée d'Othon IV de Brunswick à 2 lieues de distance, Philippe II Auguste propose à ses généraux d'attaquer.

Les barons, conscients de leur infériorité numérique, le lui déconseillent.

Philippe II Auguste décide de se replier sur Lille.

Othon IV de Brunswick qui pense que Philippe II Auguste veut éviter la bataille et fuit, scinde alors son armée :

Ils suivent l'armée française qui se replie.

Le dimanche 27 juillet 1214 l'armée française doit traverser la Marque et emprunter le pont de Bouvines situé entre Cisoing et Sanghin.

Le site forme un véritable entonnoir avec un étang d'un coté et un bois de l'autre; on ne peut se battre ni dans l'un, ni dans l'autre.

Othon IV de Brunswick s'étonne d'avoir rattrapé Philippe II Auguste qui l'a sans doute attiré dans ce piège.

Bien que l'Église l'interdise, Othon IV de Brunswick, déjà excommunié, décide de lancer l'attaque sur l'arrière-garde française.

L'armée de Philippe II Auguste se retourne brusquement et se déploie en ligne entre l'étang et le bois.

Guillaume le Breton, chapelain de Philippe II Auguste, présent à Bouvines, dit que les lignes de combattants se tiennent dans un espace de 40 000 pas, ce qui ne laisse pas beaucoup de dégagement et prédispose au corps à corps.

Sur cette ligne, l'infériorité numérique est effacée.

L'armée d'Othon IV de Brunswick n'a plus l'espace nécessaire pour déployer ses effectifs.

Trop nombreuse elle est obligée de se gêner puis de se piétiner.

L'armée d'Othon IV de Brunswick comporte :

Othon IV de Brunswick est entouré de :

Robert III de Brenne participe à cette bataille.

Raoul Ier de Lusignan combat avec les Anglais.

L'armée de Philippe II Auguste comporte :

Geoffroy V de Châteaudun participe à cette bataille.

Jean Ier d'Amboise participe à cette bataille.

Amaury Ier de Craon participe à cette bataille,

Guillaume III de Tancarville meurt le 27 juillet 1214.

Le pont de Bouvines, unique moyen de retraite à travers les marécages, est gardé par 150 sergents d'armes du roi (R) qui forment la seule réserve des troupes française.

Eudes III de Bourgogne a pour lieutenants :

Les principaux chevaliers placés au centre autour de Philippe II Auguste sont :

Participent aussi à cette bataille :

Guillaume Ier de Joigny est mobilisé dans le contingent champenois de la comtesse Blanche de Navarre par Philippe II Auguste.

Le premier choc oppose Eudes III de Bourgogne à Ferrand de Flandre.

Les chevaliers chargent vigoureusement.

Guillaume Ier de Sancerre est signalé parmi un groupe de chevaliers :

chargeant les troupes de Ferrand de Flandre après l'épisode des insultes lancées par Eustache de Maquilin.

L'affrontement au centre est en revanche initialement dominé par l'infanterie d'Othon IV de Brunswick. L'objectif de tuer Philippe II Auguste.

Une partie des troupes de l'aile gauche d'Othon IV de Brunswick se déportent pour soutenir l'effort de capture du roi de France.

Enguerrand III de Coucy charge Othon IV de Brunswick lance baissée et le désarçonne.

Au même moment Philippe II Auguste est à la merci des soldats allemands et ne doit son salut qu'à l'intervention in extremis de ses chevaliers qui abandonnent Othon IV de Brunswick et agitent l'oriflamme pour rassurer les combattants français, et notamment Pierre Tristan, son chambellan qui lui fait un rempart de son corps.

Par contrecoup une faille apparait sur l'aile gauche d'Othon IV de Brunswick.

Cela facilite une percée de l'aile droite française.

Pris à revers, Ferrand de Flandre est surpris et se rend, consacrant la déroute du flanc gauche d'Othon IV de Brunswick.

Jeanne de Constantinople règne alors seule sur la Flandre.

Au centre et à gauche, les gens d'armes d'Othon IV de Brunswick s'empilent systématiquement sur les blessés et les morts qui sont en ligne de front, et sur lesquels trébuchent ceux qui essaient de reculer sous la charge des français. Ceux qui sont à l'arrière ne comprennent pas ce qui se passe devant. Ils commencent à voir des fuyards. C'est le début de la débandade sur une partie du front.

Quelques instants plus tard, Othon IV de Brunswick manque à son tour de se faire occire par Guillaume Des Barres et Girard Scophe, des chevaliers français.

Othon IV de Brunswick ne doit son salut qu'à sa fuite du champ de bataille.

Les troupes de Robert II de Dreux sont tout d'abord enfoncées par les hommes conduits par Guillaume Longue-Épée et Renaud de Dammartin et sont obligées de défendre le pont de Bouvines pied à pied.

Guillaume Longue-Épée finit par être capturé et ses soldats anglais prennent la fuite.

Mathieu II de Montmorency s'empare lui-même de 12 bannières ennemies.

La légende rapporte que Philippe II Auguste l'autorise pour cela à rajouter 12 alérions au blason des Montmorency, au lieu de 4 auparavant.

Renaud de Dammartin, le dernier à résister farouchement sur le champ de bataille, finit par se rendre à la vue de la débandade générale de ses alliés. Il refuse de se soumettre à Philippe II Auguste.

Il est fait prisonnier. Philippe II Auguste prend le contrôle du Boulonnais qu'il administre alors directement.

Mathilde II de Dammartin devient Comtesse de Dammartin, de Boulogne et d'Aumale sous le nom de Mathilde II.

Henri Ier de Brabant manque de peu d'être capturé.

Simon II de Dammartin s'enfuit et s'exile. Philippe II Auguste s'empare de ses biens.

Thiébaud Ier de Lorraine est aussi fait prisonnier, mais est rapidement libéré.

Othon IV de Brunswick s'enfuit déguisé et perd sa couronne. Il ne conserve que le Brunswick. Son influence décroit considérablement.

La victoire de Philippe II Auguste est totale, ses pertes en hommes minimes et une bonne partie des seigneurs coalisés est entre ses mains.

Par cette victoire, Philippe II Auguste assure sa tranquillité au nord et à l'est, et supprime tout appui continental à Jean-Sans-Terre qui doit reconnaître de fait les conquêtes de son rival.

Philippe II Auguste est désormais l'arbitre incontesté au-dessus de ses barons.

Le retour de Philippe II Auguste à Paris est triomphal.

Les festivités qui durent 6 jours seront exploitées par la monarchie pour en faire, non sans abus, l'une des premières manifestations de l'unité nationale :

Philippe II Auguste écrit à l'Université de Paris : " Louez Dieu !, car nous venons d'échapper au plus grave danger qui nous ait pu menacer... ".

Raoul Ier de Lusignan se fait confisquer ses terres par Philippe II Auguste.



Mort d'Adam II de Melun Vicomte de Melun

Adam II de Melun meurt en Grande-Bretagne le 22 septembre 1217.


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