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Événements contenant la ou les locutions cherchées
2 événements affichés, le premier en 1797 - le dernier en 1800
Bataille du Passage du Tagliamento
François Étienne Christophe Kellermann Blessé
Accords de paix préliminaires de Leoben
Napoléon Ier se dirige rapidement vers Vienne.
François Ier d'Autriche envoie Charles-Louis de Teschen avec l'élite de l'armée à la rencontre des Français avec la lourde mission d'arrêter leur progression.
La division Jean-Baptiste Jules Bernadotte arrive d'Alsace.
Le Col du Brenner est occupé par Barthélémy-Catherine Joubert, celui de Tarvis par André Masséna, tandis qu'au sud, Napoléon Ier s'approche du Tagliamento derrière lequel Charles-Louis de Teschen garde la route de Trieste.
Le 16 mars 1797, la bataille dite du Passage du Tagliamento ou combat de Valvasone oppose les troupes françaises de l'armée d'Italie commandées par Napoléon Ier à celles de l'empire d'Autriche sous les ordres de Charles-Louis de Teschen.
L'arrière-garde des forces autrichiennes est retranchée sur la rive gauche du Tagliamento.
Napoléon Ier est bloqué par le fleuve et les ponts sont inutilisables car aux mains des Autrichiens.
Mais, faute de pluies suffisantes, le niveau du fleuve est très bas et guéable à de nombreux endroits.
Napoléon Ier tire profit de cette situation et ordonne au général Guieu de passer sur la droite de l'ennemi et Jean-Baptiste Jules Bernadotte sur la gauche.
Après quelques échanges de coups de feu, Napoléon Ier feint de suspendre l'attaque et fait mettre ses troupes au repos et dresser le camp.
Les Autrichiens, persuadés que la bataille n'aura pas lieu, se rassurent et imitent les Français.
Ceux-ci se jettent alors sur leurs armes et surprennent les Autrichiens par une attaque rapide en passant dans le lit du Tagliamento, protégés par l'artillerie.
L'exécution de la manœuvre est très rapide et les Autrichiens sont incapables de repousser l'infanterie française qui les culbute.
Jean-Baptiste Jules Bernadotte pour motiver ses troupes crie Soldats de Sambre-et-Meuse, l'armée d'Italie vous regarde.
La ligne autrichienne est rompue.
Charles-Louis de Teschen envoie alors sa cavalerie contre-attaquer les hommes de Jean-Baptiste Jules Bernadotte, mais elle est rejetée par la cavalerie française commandée par Charles-François-Joseph Dugua et François Étienne Christophe Kellermann qui est blessé de plusieurs coups de sabres dans la mêlée.
Charles-François-Joseph Dugua se distingue au passage du Tagliamento, du 25 et au 28 Ventôse soit du 15 au 19 mars 1797.
Le quartier général de Charles-Louis de Teschen est pris.
Profitant de la nuit, les Autrichiens se retirent dans la montagne environnante, puis sur Palmanova, abandonnant aux vainqueurs 6 canons et une partie de leurs bagages.
La route de Trevise à Udine et à Palma la Nuova, principale place de ravitaillement des Autrichiens, est ouverte aux Français.
Gradisca est prise le 19 mars 1797.
Botzen est prise le 22 mars 1797.
Un combat a lieu à Tarvis le 24 mars 1797.
Trieste est prise le 24 mars 1797.
L'Autriche est ainsi forcé à signer des accords de paix préliminaires à Leoben les 7 et 18 avril 1797.
Attentat de la rue Saint-Nicaise ou conspiration de la machine infernale
Georges Cadoudal décide d'enlever ou de tuer Napoléon Ier.
Pour cela, il envoie à Paris :
Ce groupe enrôle François-Joseph Carbon (1756-1801), un vieux Chouan, un homme trapu avec une barbe blonde et une cicatrice au sourcil qui a combattu dans le Maine sous le commandement de Louis de Bourmont.
Lambel est un négociant en grains parisien.
Le 26 frimaire an IX soit le 17 décembre 1800, François-Joseph Carbon se présente à Lambel comme un colporteur ayant acheté une provision de sucre brun qu'il doit transporter à Laval, afin de l'échanger contre du tissu.
Pour y parvenir, il a besoin de la charrette et de la jument de Lambel qui lui vend l'une et l'autre pour 200 francs.
François-Joseph Carbon et ses compagnons les conduisent 19 rue de Paradis, près de Saint-Lazare, où ils ont loué un logement.
Là, ils passent 5 jours à fixer un grand tonneau de vin à la charrette avec 10 gros cercles en fer.
L'idée est de remplir le tonneau de poudre, afin de le transformer en machine infernale et de le faire éclater sur le passage de Napoléon Ier, quand il se rend à l'Opéra.
Le 1er nivôse an IX soit le 22 décembre 1800, Pierre Robinault de Saint-Régeant se rend sur la place du Carrousel à la recherche d'un emplacement pour la machine infernale.
Il choisit un point dans la rue Saint-Nicaise, au nord du Palais des Tuileries, près de la rue Saint-Honoré, plus ou moins en face de l'actuelle place du Théâtre-Français.
La rue de la Loi (actuelle rue de Richelieu), qui mène à l'Opéra, en est presque la continuation.
Le 3 nivôse an IX soit le 24 décembre 1800, en fin d'après-midi, François-Joseph Carbon harnache la jument à la charrette et la conduit, avec Joseph Picot de Limoëlan Porte Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris.
Dans un immeuble abandonné, les 2 hommes chargent la poudre dans le tonneau et se rendent avec leur chargement rue Saint-Nicaise.
Joseph Picot de Limoëlan traverse la place du Carrousel et rejoint son poste, d'où il pourra lancer à ses compagnons le signal convenu.
Pierre Robinault de Saint-Régeant aperçoit une fillette de 14 ans du nom de Marianne Peusol, dont la mère est marchande de 4 saisons près de la rue du Bac.
Il lui donne 12 sous pour tenir la jument quelques minutes.
À 19 heures, Napoléon Ier détendu mais fatigué se laisse convaincre par Joséphine à contrecœur, de se rendre à l'Opéra pour assister à la première représentation en France, de l'oratorio Die Schöpfung de Joseph Haydn.
Le carrosse de Napoléon Ier est précédé par une escorte de cavaliers de la Garde consulaire.
Louis Alexandre Berthier, ministre de la Guerre, Jean Lannes et Jacques Jean Alexandre Bernard Law accompagnent Napoléon Ier.
Un second carrosse emmène Joséphine de Beauharnais, sa belle-fille et sa sœur.
Il semble que Bonaparte, épuisé, se soit endormi.
À propos de ce sommeil, Napoléon Ier aurait dit avoir fait un cauchemar, revivant la bataille du Passage du Tagliamento.
Le carrosse de Napoléon Ier, conduit par son chauffeur, César, légèrement alcoolisé, passe la rue Saint-Nicaise et entre dans la rue Saint-honoré.
Joseph Picot de Limoëlan, posté sur la place du Carrousel, panique et oublie de lancer le signal à Pierre Robinault de Saint-Régeant, dans la rue Saint-Nicaise, qui perd ainsi une ou deux précieuses minutes.
Quand le chef des grenadiers de la Garde de Bonaparte passe devant lui, Pierre Robinault de Saint-Régeant allume la mèche et s'enfuit.
La machine infernale explose, pulvérisant la jeune Marianne Peusol et la jument.
Au total, l'attentat fait 22 morts et une centaine de blessés, 46 maisons de la rue Saint-Nicaise sont détruites ou rendues inhabitables.
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