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Événements contenant la ou les locutions cherchées
15 événements affichés, le premier en 1534 - le dernier en 1631
Mariage de René Ier de Rohan avec Isabeau d'Albret
Marguerite d'Angoulême a pour les enfants d'Anne de Rohan des soins maternels.
Elle marie René, son préféré, avec sa belle-sœur, Isabeau et introduit ainsi le protestantisme dans la famille de Rohan.
René Ier de Rohan épouse le 16 août 1534 Isabeau d'Albret, fille de Jean III d'Albret et de Catherine Ire de Navarre.
Leurs enfants sont :
Les jeunes époux viennent habiter le château de Blain en Bretagne qui est le rendez-vous des plus illustres personnages.
Marguerite d'Angoulême y fait plusieurs séjours.
Les enfants sont élevés dans la nouvelle religion calviniste.
Mariage de Jean IV du Quélennec avec Jeanne de Maure
Jehan ou Jean IV du Quélennec épouse en 1538 Jehanne ou Jeanne de Maure. Leurs enfants sont :
Naissance de Catherine de Parthenay
Catherine de Parthenay ou de Parthenay-L'Archevêque naît au parc-Mouchamps le 22 mars 1554, fille de Jean V de Parthenay-L'Archevêque, dit Soubise, et d'Antoinette d'Aubeterre.
Catherine de Parthenay a pour précepteur le mathématicien François Viète.
Célèbre par sa beauté, son esprit, elle cultive la poésie et écrit en latin et en grec.
Mariage de Charles II de Quélennec avec Catherine de Parthenay
Charles II de Quélennec épouse au Château du Parc àMouchamps le 20 juin 1568 Catherine de Parthenay, fille de Jean V de Parthenay-l'Archevêque et d'Antoinette d'Aubeterre.
Charles II de Quélennec relève par son mariage le nom de Parthenay-Soubise.
Il embrasse la réforme.
Par le fait qu'il relève le nom de Soubise, des historiens l'ont confondu avec feu son beau père.
La confusion se retrouve notamment dans la table de l'Histoire de France du P. Daniel et dans la table de l'Histoire de M. de Thou, édition de 1734.
Procès en annulation du mariage de Charles II de Quélennec et de Catherine de Parthenay
Enlèvement de Catherine de Parthenay par Charles II de Quélennec
En 1570, Catherine de Parthenay quitte Mouchamps dans le Poitou pour La Rochelle.
Elle retrouve Antoinette d'Aubeterre, sa mère, à qui elle confie l'impuissance de Charles II de Quélennec.
Elles accusent Charles II de Quélennec de ne pouvoir assurer la descendance des Soubise et demande le divorce.
Mis en demeure de se justifier par Jeanne III d'Albret et Théodore de Bèze, Charles II de Quélennec assure les chefs huguenots d'avoir possédé son épouse.
Peu après, Charles II de Quélennec enlève Catherine de Parthenay de la Rochelle et l'enferme dans son château du Pont.
Catherine de Parthenay entreprend alors de correspondre avec sa mère par vers latins et grecs, langues qu'ignore le baron.
Elle use même d'encre sympathique, du jus d'orange, et de citations d'Horace, de Virgile et de Martial pour demander où en est son procès.
Le procès se poursuit pendant 2 ans.
François Viète, avocat des dames Soubise, refuse de le soutenir.
Suite du siège de La Rochelle
Mort de Claude II de Lorraine
Charles Ier d'Aumale Duc d'Aumale
Charles II de Mayenne Gouverneur de Bourgogne et Grand chambellan du roi
Érection du marquisat de Mayenne en duché-pairie
Henri III de France Roi de Pologne
Henri Ier de La Tour d'Auvergne participe au siège de La Rochelle en 1573.
Albert de Gondi participe à ce siège où il est blessé.
Jean-Louis de Nogaret participe à ce siège et y rencontre Henri III de France.
Jean de Saulx suit Henri III de France à ce siège.
Catherine de Parthenay y fait jouer sa tragédie Holopherne afin de galvaniser, semble-t-il, le moral des femmes, dont certaines participent aux combats.
François d'Alençon marque son opposition à Henri III de France et se lie d'amitié avec Henri de Navarre, le futur Henri IV de France.
Charles IX de France envoie François III de la Noue, un noble protestant rallié aux Valois, afin de parlementer avec les insurgés.
Les rochelais, ulcérés par la tragédie qui vient de se jouer, refusent toute négociation.
N'oubliant pas ses convictions huguenotes, François III de la Noue devient avec l'accord du roi le chef des Rochelais et organise la défense de la ville.
Le souverain espère ainsi favoriser une solution.
Le 2 février 1573, Henri III de France, duc d'Anjou, l'incite à se rendre dans des conditions favorables, tout en exigeant une reddition sous 3 jours.
Faisant face au refus de ses coreligionnaires extrémistes, qui pour certains l'accusent de traîtrise, François III de la Noue quitte la ville pour attendre l'issue du siège de La Rochelle au camp royal, sans prendre part aux combats.
Le 11 février 1573, Henri III de France prend le commandement de l'armée royale qui compte bientôt 28 000 hommes.
Claude II de Lorraine qui accompagne le duc d'Anjou au siège de La Rochelle, y meurt le 3 mars 1573.
Charles Ier d'Aumale, son fils, devient Duc d'Aumale.
De retour dans son pays, Charles II de Mayenne remplace Claude II de Lorraine comme Gouverneur de Bourgogne et Grand chambellan du roi.
Charles IX de France érige le marquisat de Mayenne en duché-pairie.
Louis de Gonzague s'illustre lors de ce siège en tentant de bloquer l'entrée côté mer.
Henri III de France apprend alors qu'il vient d'être élu Roi de Pologne le 10 mai 1573.
Sa candidature a été soutenue auprès de la Diète par Jean de Lasseran et, en sous main, par les Turcs.
Jean de Lasseran promet aux nobles polonais s'ils élisent Henri III de Francecomme Roi :
Malheureusement pour elle, après avoir été élu, Henri retirera sa promesse.
Henri III de France met un terme à ses opérations militaires contre les réformés.
François III de la Noue signe finalement la paix le 24 juin 1573.
Le siège est levé le 6 juillet 1573.
Gilles de Souvré s'attache à Henri III de France duc d'Anjou qu'il accompagna en Pologne en 1573.
Mariage de René II de Rohan avec Catherine de Parthenay
Catherine de Parthenay est veuve de Charles II de Quélennec.
Le contrat de mariage entre René II de Rohan et Catherine de Parthenay, est signé le 15 août 1575.
René II de Rohan épouse Catherine de Parthenay. Leurs enfants sont :
Catherine de Parthenay lui apporte :
Catherine de Parthenay a une éducation supérieure à celle de toutes les femmes de son époque.
Le 26 août 1575, une transaction entre Françoise de Tournemine et René II de Rohan, touchant le douaire de cette dame et la succession de Judith de Rohan, livre le château de Blain au jeune couple.
Naissance de Catherine de Rohan
Catherine de Rohan naît en 1578, fille de René II de Rohan et de Catherine de Parthenay.
Naissance de Catherine de Rohan
Catherine de Rohan naît en 1578, fille de René II de Rohan et de Catherine de Parthenay.
Naissance d'Henri II de Rohan
Henri II de Rohan naît à Blain près de Nantes le 25 août 1579, fils de René II de Rohan, Prince de Léon et Vicomte de Porhoët, et de Catherine de Parthenay, héritière d'une puissante famille protestante du Poitou.
Henri de Rohan est le petit fils de René Ier de Rohan et d'Isabelle d'Albret, elle-même fille du roi de Navarre.
Henri appartient donc à la haute noblesse protestante et bretonne.
Il est élevé dans la religion réformée par sa grand-mère, Isabelle d'Albret et par son père René II de Rohan.
Naissance de Benjamin de Rohan-Soubise
Benjamin de Rohan-Soubise naît en 1583, fils de René II de Rohan et de Catherine de Parthenay.
Il est élevé dans la religion réformée par sa mère.
Il fait son apprentissage en tant que soldat sous les ordres de Maurice d'Orange-Nassau, aux Pays-Bas.
Siège du château de Blain
En 1591, le château de Blain est assiégé et livré aux flammes lors des combats entre Philippe-Emmanuel de Lorraine et le chevalier De Goust.
Le château de Blain sera restauré par Catherine de Parthenay, qui s'y installera avec ses enfants.
D'après Frédéric Ritter, le Mathématicien François Viète y séjournera à plusieurs reprises.
Mariage de Jean II de Deux-Ponts avec Catherine de Rohan
Jean II de Deux-Ponts épouse à Blain en Bretagne le 28 août 1604 Catherine de Rohan (1578-1607), fille de René II de Rohan et de Catherine de Parthenay. Leur enfant est :
Prise de la Rochelle
Louis de Marillac se distingue au siège de la Rochelle (où il donne son nom à l'un des forts).
Antoine d'Aumont de Rochebaron, Maximilien de Béthune, Henri de Lorraine-Hacourt et Charles II de Lorraine-Guise participent à ce siège.
Henri d'Escoubleau est intendant de l'artillerie lors de ce siège.
François Ier Goyon sert lors de ce siège.
L'âme de la résistance est le maire Jean Guitton, un armateur énergique qui sait maintenir très haut le moral des assiégés. Il a fait le serment de tuer le premier qui parlerait de se rendre : "Pourvu qu'il reste un homme pour fermer les portes, c'est assez !"
À l'Hôtel de ville de La Rochelle existe toujours le bureau de Jean Guiton où on peut encore voir la trace d'un couteau que Guiton aurait planté par colère.
Catherine de Parthenay et Anne de Rohan, mère et sœur d'Henri II de Rohan, partagent les souffrances des insurgés.
Pour empêcher le ravitaillement par mer, Richelieu fait construire, par 4 000 ouvriers, une digue longue de 1 500 mètres et haute de 20 mètres, pour fermer le port aux Anglais. Les fondations reposent sur des navires coulés et remblayés. Des canons pointés vers le large sont disposés en renfort.
Du côté de la terre, Richelieu interdit l'accès des secours par une ligne de retranchements longue de 12 kilomètres.
Les vivres commencent à s'épuiser, et les navires anglais venus en soutien sont contraints de rebrousser chemin. Les assiégés décident alors de faire sortir de la ville les "bouches inutiles". Sont ainsi expulsés femmes, enfants et vieillards. Tenus à distance par les troupes royales qui n'hésitent pas à faire feu sur eux, ils errent pendant des jours sans ressources et décèdent de privation.
Une deuxième puis troisième expédition anglaise échouent, malgré des tirs nourris. Les Rochelais sont contraints de manger ce qu'il leur reste : chevaux, chiens, chats…
Jean Guitton préfère capituler plutôt que de les voir mourir de faim. Le siège de La Rochelle, après plus de 14 mois, se termine par la capitulation inconditionnelle de la cité, le 28 octobre 1628.
Il ne reste que 5 500 survivants sur les 28 000 habitants. Louis XIII leur accorde son pardon mais ils doivent fournir un certificat de baptême.
Honorant le courage de Jean Guiton, Richelieu renonce à le faire emprisonner. Il doit cependant s'exiler.
Par la suite, Richelieu donnera à Jean Guiton un commandement dans la flotte royale et Jean Guiton combat les Espagnols.
Les murailles sont rasées.
Prisonnière de guerre, Catherine de Parthenay est transférée au château de Niort, le 2 novembre 1628.
Mort de Catherine de Parthenay
Catherine de Parthenay meurt au parc-Mouchamps ou Parc-Soubise le 26 octobre 1631.
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