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Événements contenant la ou les locutions cherchées



15 événements affichés, le premier en 1620 - le dernier en 1698



Mariage d'Honoré d'Albert d'Ailly avec Claire Charlotte Eugénie d'Ailly

Honoré d'Albert épouse la riche héritière de la maison d'Ailly, à la condition que lui et sa postérité prendront le nom, les armes et le cri de la maison d'Ailly.

Honoré d'Albert d'Ailly épouse le 13 ou le 14 janvier 1620 Claire Charlotte Eugénie d'Ailly (vers 1600-1681), Comtesse de Chaulnes. Leurs enfants sont :



Naissance de Charles d'Albert d'Ailly

Charles d'Albert d'Ailly naît en 1625, fils d'Honoré d'Albert d'Ailly et de Claire Charlotte Eugénie d'Ailly.



Mort d'Henri Louis d'Albert d'Ailly

Charles d'Albert d'Ailly Duc de Chaulnes

Henri Louis d'Albert d'Ailly meurt en 1653.

Charles d'Albert d'Ailly, son frère, devient Duc de Chaulnes.



Charles d'Albert d'Ailly Lieutenant général des armées

Charles d'Albert d'Ailly devient Lieutenant général des armées en 1655.



Charles d'Albert d'Ailly Chevalier des ordres du Roi

Charles d'Albert d'Ailly est nommé chevalier des ordres du Roi en 1661.



Charles d'Albert d'Ailly Lieutenant de la compagnie des chevau-légers de la garde du roi

Charles d'Albert d'Ailly est Lieutenant de la compagnie des chevau-légers de la garde du roi en 1664.


Clément IX

Mort d'Alexandre VII

Clément IX Pape

Charles d'Albert d'Ailly Ambassadeur à Rome

Alexandre VII meurt le 22 mai 1667.

Alexandre VII entérine la condamnation du jansénisme prononcée par Innocent X et met les Provinciales de Pascal à l'Index.

Alexandre VII cherche à contenir l'expansion du protestantisme en Italie et en Angleterre.

Alexandre VII crée le vicariat apostolique de la Nouvelle-France.

Alexandre VII termine les travaux de la place Saint-Pierre avec la colonnade du Bernin.

Jean-François Paul de Gondi prend part au conclave qui dure de 18 jours.

Rinaldo d'Este participe à ce conclave.

Giulio Rospigliosi est élu pape à l'unanimité le 20 ou le 26 juin 1667 sous le nom de Clément IX (en latin Clemens IX, en italien Clemente IX).

Rien de remarquable ne se produisit sous son court pontificat si ce n'est l'apaisement temporaire de la querelle entre le Saint-Siège et les prélats de l'Église de France qui avaient refusé de participer à la condamnation des écrits de Jansénius.

Charles d'Albert d'Ailly est ambassadeur à Rome pour l'élection du pape Clément IX.


Charles d'Albert d'Ailly par Robert Nanteuil - 1676

Charles d'Albert d'Ailly Gouverneur de Bretagne

Charles d'Albert d'Ailly est nommé Gouverneur de Bretagne en 1670.


Clément X

Clément X Pape

Charles d'Albert d'Ailly Ambassadeur à Rome

Jean-François Paul de Gondi prend part au conclave.

Rinaldo d'Este participe à ce conclave.

Emilio Altieri est élu Pape le 29 avril 1670 sous le nom de Clément X, en latin Clemens X, en italien Clemente X.

Il est intronisé le 11 mai 1670.

Charles d'Albert d'Ailly retourne à Rome pour l'élection du pape Clément X.



Charles d'Albert d'Ailly Ministre plénipotentiaire de Louis XIV

Charles d'Albert d'Ailly est envoyé comme ministre plénipotentiaire de Louis XIV à Cologne en 1675.



Révolte du Papier timbré et des Bonnets rouges

Charles d'Albert d'Ailly, commandant en chef en Bretagne, ne peut endiguer la révolte du Papier timbré et des Bonnets rouges en 1675.

Charles d'Albert d'Ailly demande l'intervention des armées du roi et la punition des factieux.

La violence des armées lui aliène ses derniers alliés nobles bretons et lui vaut le surnom de "gros cochon" qui lui était donné publiquement par le petit peuple.


Alexandre VIII

Alexandre VIII Pape

Charles d'Albert d'Ailly Ambassadeur à Rome

Presque octogénaire, Pierre Ottoboni est élu pape le 6 octobre 1689 sous le nom d'Alexandre VIII, en latin Alexander VIII en italien Alessandro VIII.

Louis XIV contribue à le faire élire.

Il est intronisé le 16 octobre 1689.

Charles d'Albert d'Ailly se rend la troisième fois, comme ambassadeur à Rome pour l'élection d'Alexandre VIII.

Guillaume-Egon de Fürstenberg participe à ce conclave.


Coupe du brûlot anglais lancé sur Saint-Malo

Raid sur Saint-Malo

Le 26 novembre 1693, une flotte anglo-hollandaise de 30 à 40 voiles apparaît au large du cap Fréhel.

Après avoir bombardé le fort La Latte et l'archipel des Ébihens, elle vient mouiller devant Saint-Malo.

Cette flotte comprend :

Cette flotte est commandée par :

Le 27 novembre 1693, les Anglais paraissent à la pointe du jour et s'emparent du fort de la Conchée, encore inachevé.

Ils font prisonniers 30 ou 40 maçons qui travaillent alors sur l'édifice et brûlent une remise dans laquelle ces derniers rangent leurs outils.

Des bombes sont tirées par les Français depuis le fort Royal et la ville, empêchant la flotte de s'approcher comme elle avait pu le faire la veille.

Un des boulets coupe le mât d'une galiote alors qu'un autre fracasse la proue d'une seconde.

Les tirs anglais reprennent à 21 h (seules 22 bombes sont tirées).

Les tirs anglais reprennent à nouveau à 5 h le 28 novembre 1693.

Les dégâts causés par ces bombardements sont minimes… sur les 50 à 60 bombes tirées au petit matin, seule une vingtaine atteint la ville.

Une maison est touchée, sans prendre feu, quelques toitures sont endommagées et des vitres brisées.

Le 28 novembre 1693 au matin, le navire corsaire malouin Le Maupertuis, paraît à la pointe du cap Fréhel avec une prise hollandaise L'Isabelle, de 300 tonneaux et 21 canons.

L'escadre anglaise tente, en arborant le pavillon blanc, couleur du pavillon français, d'arraisonner le malouin qui parvient à s'échapper en abandonnant malgré tout sa prise, qui est moins bonne marcheuse.

Le 28 novembre 1693, Charles d'Albert d'Ailly, gouverneur de Bretagne, et M. l'Intendant arrivent à Saint-Malo accompagnés de plusieurs membres de la noblesse afin d'organiser la défense de la ville.

Deux chefs d'escadre, Alain Emmanuel de Coëtlogon et le marquis d'Infreville, qui se trouvent à proximité de Saint-Malo se rendent également sur place accompagnés d'une vingtaine d'officiers, la plupart capitaines de vaisseau.

Un grand nombre de canonniers et d'officiers d'artillerie sont également appelés en renfort par Charles d'Albert d'Ailly.

Le 28 novembre 1693, les Anglais débarquent sur l'île de Cézembre sur laquelle il ne reste, dans le monastère, qu'un père et deux frères récollets, les autres s'étant réfugiés à Saint-Servan.

Le soir, Charles Henri de Sainte-Maure est envoyé en reconnaissance à bord d'une chaloupe et s'approche très près de la flotte ennemie.

Pendant la nuit du 28 novembre 1693, plusieurs chaloupes anglaises viennent reconnaître les rochers entourant la ville.

Le 29 novembre 1693, vers 6 h, commence un bombardement inoffensif pour la cité.

Les Anglais bombardent le Fort Royal.

À la nuit tombée, ils lancent la machine infernale, laquelle doit aller se cramponner au mur de la ville, près du château, et renverser, incendier par son explosion toute la cité.

L'objectif défini par Guillaume III d'Orange-Nassau est la Tour Bidouane qui sert alors de poudrière à Saint-Malo.

Ce navire arrive sans obstacle jusqu'à cinquante pas de la muraille, sans que personne ne le voit ni n'essaye de l'arrêter.

Mais tandis qu'il longe la ligne des roches qui va du Fort Royal au Fort de la Reine, un violent coup de vent d'ouest s'abat sur le navire et le précipite sur un écueil, nommé par la suite les roches aux Anglais ou le Rocher de Gros Malo à l'ouest de la ville fortifiée, et s'ouvre par le fond.

Pressé par la circonstance, l'ingénieur y met le feu.

L'effet est loin d'être complet, parce que les poudres ont commencé à se mouiller, et que, le brûlot est incliné vers le large, les carcasses ne tombent pas sur la ville.

Le feu mis avec précipitation produit une explosion épouvantable, les maisons en sont secouées à 2 lieues à la ronde, tout le ciel pendant quelques minutes flambe comme une monstrueuse fournaise.

Une pluie de projectiles tombe sur la ville.

Les dégâts matériels sont importants, toutes les vitres de la ville volent en éclats et les ardoises de 300 maisons sont arrachées, mais pas un mur n'est renversé, et pas un homme tué.

Seul le cabestan, pesant 2 milliers, est lancé dans la place, et écrase une maison.

Les seules victimes sur terre sont un chat et deux chiens.

Une rue est appelée Rue du Chat qui Danse dans la vieille ville de Saint-Malo en référence à cet épisode et à l'unique chat qui aurait reçu une braise sur la queue après l'explosion du brûlot.

Les Anglais ont 5 ou 6 morts à déplorer : les hommes chargés de conduire la machine infernale, qui n'ont pu s'enfuir à temps et dont la chaloupe a sombré sous les montagnes d'eau soulevées par l'explosion.

Malgré l'échec du plan initial, des dommages considérables sont infligés et les forces commandées par John Benbow s'emparent du fort de La Conchée, emportant l'artillerie et les prisonniers à Guernesey.

John Benbow, insatisfait du résultat de la campagne, fait passer le capitaine Henry Tourville en cour martiale, l'accusant de couardise pour n'avoir pas amené ses navires plus près de Saint-Malo.

Ce dernier n'est cependant pas condamné, et il s'avère que ses mortiers étaient défectueux.



Louis-Alexandre de Bourbon Gouverneur de Bretagne

Charles d'Albert d'Ailly Gouverneur de Guyenne

Charles d'Albert d'Ailly et Louis-Alexandre de Bourbon échangent le gouvernement de Guyenne contre celui de Bretagne en mars 1695.



Mort de Charles d'Albert d'Ailly

Charles d'Albert d'Ailly meurt le 4 septembre 1698.


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