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Événements contenant la ou les locutions cherchées



25 événements affichés, le premier en 1494 - le dernier en 1967



Achats à Chenonceau par Thomas Bohier

Thomas Bohier convoite le domaine de Chenonceau et surveille la ruine de la famille Marques.

Thomas Bohier fait acheter en sous-mains par Jacques de Beaune, plusieurs dépendances de Chenonceau et diverses rentes constituées sur cette terre afin de contraindre Pierre Marques, en exigeant la régularité des versements, à vendre un jour son domaine principal.

Jacques de Beaune achète en décembre 1494 :



Ruine de Pierre Marques

Le 27 avril 1496, Jacques de Beaune fait une déclaration de command et démasque Thomas Bohier qui prend aussitôt possession des Houdes et construit un château.

Thomas Bohier exige le versement des rentes (352 livres et 1 muid de froment).

Pierre Marques se trouve dans l'impossibilité de payer doit vendre Chenonceau.



Saisie de la seigneurie de Chenonceau

En 1506, la seigneurie de Chenonceau est saisie et est adjugée à Aymar de Prie.

Thomas Bohier, déçu de n'avoir pu acquérir ce domaine, demande au parlement de casser cette décision.

Le fief de Coulommiers dans la paroisse de Francueil est saisi sur Damoiselle Claire de Clermont et est adjugée à Thomas Bohier pour 1 450 livres



Achat du fief d'Argy

En 1510, Thomas Bohier acquiert le vaste fief d'Argy qui s'étend sur Civray, la Croix, Bléré, Francueil, Luzillé, Saint-Georges, Chissay, Chisseaux et Chenonceau pour 1 311 livres et 10 sols.



Adjudication de Chenonceau

En 1512, la terre de Chenonceau est de nouveau saisie et remise aux enchères.

Elle est adjugée à Thomas Bohier pour 15 641 livres.

Aymar de Prie avait avancé 18 000 livres mais s'est désisté au dernier moment peut-être contre une compensation financière de la part de Thomas Bohier.


Château de Chenonceau

Construction du château de Chenonceau

Le 8 février 1513, avec un dernier versement de 12 500 livres, Thomas Bohier devient l'unique propriétaire de Chenonceau et fait construire le château de Chenonceau.

Le château est édifié dans le lit du Cher, sur les piliers d'un pont devenu un moulin fortifié vers 1230 puis un château fort construit par la famille des Marques.

Le vieux château-fort est rasé à l'exception du donjon et du puits qui le jouxte.

Le donjon (la tour des Marques) est adapté en style Renaissance.

Le corps de logis carré qui constitue le château originel, est construit de 1513 à 1521.

Katherine Briçonnet, son épouse, supervise la construction.

Elle a une influence déterminante sur le style et la conception du château.

Alors que son mari combat lors des guerres d'Italie, elle prend les décisions architecturales :



Création de la châtellenie de Chenonceau

En février 1514, les 7 fiefs achetés par Thomas Bohier sont réunis en châtellenie par lettres patentes de Louis XII.

Ce nouveau statut donne des obligations féodales ainsi que le paiement annuel d'une rente de 25 livres.

Pour satisfaire à cette obligation, Thomas Bohier achète à l'évêque de Meaux une rente de 26 livres qu'il perçoit sur la recepte de Chinon.



Achats complémentaires à Chenonceau

En 1515, Thomas Bohier achète dans le bourg de Chenonceau, 2 maisons qu'il fait démolir afin d'y bâtir le palais ou auditoire de la châtellenie et une halle pour y tenir les foires et marchés.

Thomas Bohier achète :



Thomas Bohier Lieutenant-général du Roi et Trésorier général des guerres en Italie

Mort de Thomas Bohier

Thomas Bohier est Baron de Saint-Ciergues, Seigneur de Chenaie, de Chenonceau, de la Tour-Bohier, de Nazelles, du Coudray.

Thomas Bohier devient Lieutenant-général du Roi et Trésorier général des guerres en Italie.

Lors d'une expédition en Italie, Thomas Bohier meurt au camp de Vigelli dans le Milanais le 24 mars 1524.

Son corps est ramené en Touraine et est inhumé dans l'église Saint-Saturnin à Tours.



Confiscation du domaine de Chenonceau

Àprès la mort de Thomas Bohier, un contrôle des comptes publics met en évidence des malversations.

François Ier de France impose alors une forte amende à ses héritiers.

Le roi réclame à Antoine Bohier, fils de Thomas, près de 190 000 livres tournois et confisque le domaine de Chenonceau en 1535.



Cadeaux à Diane de Poitiers

Diane de Poitiers reçoit d'Henri II de France 100 000 écus de bijoux en 1547.

Le 14 avril 1547, Henri II de France offre à Diane de Poitiers les revenus des seigneuries de Fougères, Bazouges, Rimoux et Antrain .

En juin 1547, Henri II de France offre à Diane de Poitiers :

En septembre 1547, Henri II de France offre à Diane de Poitiers la baronnie d'Ivry.

À Chenonceau, Diane de Poitiers fait aménager sur la rive droite du Cher, par Pacello da Mercoliano le jardin qui porte son nom.

Elle confie à Philibert Delorme, son architecte ordinaire le soin de construire un pont reliant le château à la rive gauche afin d'y créer de nouveaux jardins et d'accéder à de plus grandes chasses. Ce pont faisait partie des plans originels des Bohier.

Philibert de l'Orme ou Delorme donnera son nom à un célèbre type de charpente.



Diane de Poitiers Duchesse d'Étampes

Diane de Poitiers est faite Duchesse d'Étampes en 1553. Elle s'entoure d'une cour brillante mais néanmoins plus austère que celle de François Ier.

Henri II de France lui fait cadeau de bijoux de la couronne et de la propriété royale de Chenonceau sur laquelle elle charge Philibert Delorme, son architecte, de bâtir un des plus beaux ouvrages de l'époque.

Jusqu'à la mort d'Henri II de France, Diane de Poitiers exerce une grande influence sur lui qu'elle veille à préserver.



Antoine Bohier dédommagé pour la confiscation du domaine de Chenonceau

Le 21 mars 1555, Antoine Bohier est dédommagé par 50 000 livres pour la confiscation du domaine de Chenonceau.



Disgrâce de Diane de Poitiers

Catherine de Médicis renvoie Diane de Poitiers et l'oblige à restituer le château de Chenonceau et à accepter en échange le château de Chaumont-sur-Loire, dominant la Loire, entre Blois et Amboise. Diane de Poitiers se retire à Anet.

Diane restitue également les bijoux de la couronne. Marie Ire Stuart apparaît aux fêtes du sacre de son époux François II de France avec les bijoux arrachés à Diane de Poitiers.

Catherine de Médicis fera édifier au château de Chenonceau sur le pont de Diane deux galeries superposées formant un espace de réception unique au monde, et donnant ainsi au château son aspect actuel.

Réfugiée à Anet, loin de la cour, humiliée mais non écrasée, Diane de Poitiers se consacre à l'administration de ses nombreux domaines.

Jean IV de Brosse peut regagner le duché d'Étampes.


Chambre de Louise de Lorraine-Vaudémont à Chenonceau

Retraite de Louise de Lorraine-Vaudémont

Louise de Lorraine-Vaudémont, désespérée, prend un deuil qu'elle ne quittera pas, le deuil en blanc des reines d'où son surnom de Reine Blanche.

Louise de Lorraine-Vaudémont est titrée duchesse de Berry.

Elle s'emploie dès lors à réhabiliter la mémoire d'Henri III de France, son mari, excommunié par le pape.

Dès le 6 septembre 1589, un mois à peine après la mort du roi, elle demande justice à Henri IV de France.

Le 1er octobre 1589, elle entreprend des démarches à Rome afin de réhabiliter Henri III de France.

Louise de Lorraine-Vaudémont habitera pendant 11 ans le château de Chenonceau, qu'elle a reçu en héritage de sa belle-mère Catherine de Médicis.

Elle installe sa chambre au deuxième étage, dont elle fait peindre les murs de noir avec les attributs ordinairement réservés au deuil : croix, pelles et pioches de l'inhumation, cornes d'abondance déversant des larmes. Ce décor noir et argent était reproduit sur les tentures du lit et des fenêtres.

Très pieuse elle installe auprès d'elle un couvent de sœurs cloitrées dans les combles du château, un système de porte à pont levis séparant la partie couvent de la partie château.



Mort de Louise de Lorraine-Vaudémont

Louise de Lorraine-Vaudémont meurt à Moulins le 29 janvier 1601.

Tous ses biens sont distribués ou servent à payer ses dettes.

Le château de Chenonceau étant couvert de créances et Louise de Lorraine-Vaudémont n'ayant pas une énorme pension, elle le lègue à Françoise de Lorraine-Mercœur, sa nièce.



Évasion de François de Vendôme

En 1648, François de Vendôme s'évade du château de Vincennes.

Mme de Motteville raconte cette évasion rocambolesque dans ses mémoires.

François de Vendôme réussit à introduire un complice.

Il est gardé par La Ramée, un officier, et par 7 ou 8 gardes qui couchent dans sa chambre.

Le jour de la Pentecôte, à l'heure où les gardes dînent, François de Vendôme demande à La Ramée de se promener sur le chemin de ronde de l'enceinte du donjon où il a quelquefois permission d'aller.

La Ramée le suit et demeure seul avec lui.

Son complice fait semblant d'aller dîner avec les autres garde mais, faignant d'être malade, il sort de la chambre en enfermant les gardes.

Il rejoint le prisonnier et ferme les portes du chemin de ronde.

Avec François de Vendôme, ils empêchent La Ramée de crier, le bâillonnent, le lient par les pieds et par les mains.

Ils attachent une corde à la fenêtre, et se laissent tous deux couler jusque dans le fossé.

Leur corde est trop courte.

Ils se laissent choir.

François de Vendôme s'évanouit.

Étant revenu à lui, 4 ou 5 de ses hommes, de l'autre côté du fossé, lui jettent une autre corde qu'il s'attache autour du corps.

Ils le tirent jusqu'à eux.

Outre qu'il s'est blessé en tombant, la corde qu'il a liée autour de son corps lui a pressé l'estomac.

Ayant repris quelques forces, il se lève, et rejoint 50 hommes à cheval qui l'attendent dans le bois proche.

Il se cache au château de Chenonceau puis dans le Vendômois.



Visite de Louis XIV au château de Chenonceau

Louis XIV, en visite au château de Chenonceau, offre un grand portrait d'apparat qui est exposé dans le salon Louis XIV le 14 juillet 1650.


Château de Vincennes

Abandon de Vincennes comme résidence royale

A la mort de Louis XIV en 1715, Vincennes est abandonné comme résidence royale. On lui préfère Versailles ou encore les résidences du Val de Loire comme Chambord ou Chenonceau.



Cession du château de Chenonceau

Claude Dupin, fermier général, achète le château de Chenonceau en 1733 à Louis IV Henri de Bourbon-Condé.

Sa seconde femme, Louise Dupin, y tient salon et y reçoit notamment François-Marie Arouet de Voltaire, Fontenelle, Marivaux, Montesquieu, Georges-Louis Leclerc et Rousseau.

C'est à Louise Dupin que l'on attribue la différence d'orthographe entre le nom de la ville, Chenonceaux, et celui du château.

Propriétaire du château pendant la Révolution française et grande amie des villageois, Louise Dupin sauve la chapelle en la laissant être transformée en resserre à bois.



Achat du château de Chenonceau

Pour Hellène Thyra Seillière, son épouse, Henri Émile Anatole Menier acquiert judiciairement des héritiers de Francisco Terry le domaine et le château de Chenonceau pour 1.361.660 francs le 5 avril 1913.



Mort d'Henri Émile Anatole Menier

Gaston Menier Maire de Noisiel

Henri Émile Anatole Menier meurt dans sa résidence de campagne à Vauréal dans le Val-d'Oise le 6 ou le 7 septembre 1913 d'une crise de diabète.

Gaston Menier succède à Henri Émile Anatole Menier à la mairie de Noisiel.

Le domaine et le château de Chenonceau lui sont transmis.

Les descendants l'ont conservé et entretenu jusqu'à nos jours.

Entre 1914 et 1924, le château de Vauréal est acquis par Henri Daydé (1847-1924) , fondateur de l'entreprise de construction métallique Daydé..



Bernard Voisin Directeur du domaine de Chenonceau

Au cour de l'été 1951, Hubert Menier embauche Bernard Voisin, un jeune universitaire agronome.

Il assure la direction du domaine et du château de Chenonceau et la responsabilité des vignes.



Création de la société civile immobilière Chenonceau-Rentilly

En 1955, le domaine et le château de Rentilly entre dans la société civile immobilière Chenonceau-Rentilly créée par Hubert Menier.



Mort d'Antoine Menier

Antoine Menier meurt à Paris le 12 août 1967.

Antoine aura été le dernier des Menier à diriger la firme.

Le testament d'Antoine lègue le château de Chenonceau à la "Demeure historique" 57 quai de la Tournelle à Paris.

Après un procès cette donation est annulée et le château de Chenonceau revient à Renée Vigne, veuve d'Antoine, qui le vendra par la suite à Odette Gazay, épouse d'Hubert Menier.


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