Listes | Recherche par nom de personne, de lieu,... | Recherche par Année | Carte |
---|---|---|---|
|
|
|
Événements contenant la ou les locutions cherchées
16 événements affichés, le premier en 1168 - le dernier en 1242
Mariage d'Henri III Welf le Lion avec Mathilde Plantagenêt
Henri III Welf le Lion épouse à la Cathédrale de Minden en Saxe le 1er février 1168 Mathilde Plantagenêt, fille d'Henri II Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine.
Leurs enfants sont :
Mariage de Raoul Ier de Coucy avec Alix de Dreux
Raoul Ier de Coucy est veuf d'Agnès de Hainaut.
Raoul Ier de Coucy est désireux d'enfant mâle.
Alix de Dreux est sa parente au quatrième degré.
Raoul Ier de Coucy épouse en 1174 Alix de Dreux, fille de Robert Ier de Dreux et d'Agnès de Baudement. Leurs enfants sont :
Naissance d'Enguerrand III de Coucy
Enguerrand III de Coucy, dit le bâtisseur, naît au château de Coucy, 1174 ou en 1182, fils de Raoul Ier de Coucy et d'Alix de Dreux.
Mariage d'Enguerrand III de Coucy avec Béatrice de Vignory
Béatrice de Vignory est veuve de Jean Ier de Roucy, Comte de Roucy.
Enguerrand III de Coucy épouse Béatrice de Vignory.
Mariage d'Enguerrand III de Coucy avec Mahaut Welf de Saxe
Mahaut Welf de Saxe est veuve de Geoffroy III du Perche, Comte du Perche.
Enguerrand III de Coucy épouse Mahaut Welf de Saxe, fille d'Henri III Welf le Lion et de Mathilde Plantagenêt.
Mariage d'Enguerrand III de Coucy avec Marie d'Oisy
Enguerrand III de Coucy est veuf de Mahaut Welf de Saxe.
Enguerrand III de Coucy épouse Marie d'Oisy, fille de Jean de Montmirail, Seigneur de Montmirail et de Condé. Leurs enfants sont :
Naissance de Marie de Coucy
Marie de Coucy naît en 1214, fille de d'Enguerrand III de Coucy et de Marie d'Oisy.
Bataille de Bouvines
Ferrand de Flandre, Renaud de Dammartin, Thiébaud Ier de Lorraine prisonniers
Mort de Guillaume III de Tancarville Seigneur de Tancarville
Prise de contrôle du Boulonnais par Philippe II Auguste
Mathilde II de Dammartin Comtesse de Dammartin, de Boulogne et d'Aumale
À la nouvelle de la victoire de la Roche-aux-Moines, Philippe II Auguste décide de prendre l'initiative sur le front nord avec le reste de son armée, avant que les renforts lorrains et allemands ne rejoignent les troupes de l'empereur.
Othon IV de Brunswick, avec son armée, arrive le 12 juillet 1214 à Nivelle et se dirige vers Valenciennes où il plante son camp.
Henri Ier de Brabant se rapproche à nouveau d'Othon IV de Brunswick,
Othon IV de Brunswick combat aux côtés d'Othon IV de Brunswick où il manque de peu d'être capturé.
Le 23 juillet 1214, Philippe II Auguste convoque ses vassaux, ses arrière-vassaux et les milices communales du nord de la France qu'il arme pour cette campagne.
17 des 39 communes répondent à l'appel :
Philippe II Auguste et son armée, forte de 20 000 cavaliers et 39 000 piétons, quitte Péronne pour Douai.
Philippe II Auguste entend couper ses ennemis des renforts en provenance d'Allemagne et tente de surprendre Othon IV de Brunswick par le Nord-Est. Il plante l'oriflamme de Saint-Denis à Tournai le 26 juillet 1214.
Othon IV de Brunswick a vent de la manœuvre de Philippe II Auguste et se déplace à Mortagne à quelques lieues de l'armée royale.
Après avoir observé l'armée d'Othon IV de Brunswick à 2 lieues de distance, Philippe II Auguste propose à ses généraux d'attaquer.
Les barons, conscients de leur infériorité numérique, le lui déconseillent.
Philippe II Auguste décide de se replier sur Lille.
Othon IV de Brunswick qui pense que Philippe II Auguste veut éviter la bataille et fuit, scinde alors son armée :
Ils suivent l'armée française qui se replie.
Le dimanche 27 juillet 1214 l'armée française doit traverser la Marque et emprunter le pont de Bouvines situé entre Cisoing et Sanghin.
Le site forme un véritable entonnoir avec un étang d'un coté et un bois de l'autre; on ne peut se battre ni dans l'un, ni dans l'autre.
Othon IV de Brunswick s'étonne d'avoir rattrapé Philippe II Auguste qui l'a sans doute attiré dans ce piège.
Bien que l'Église l'interdise, Othon IV de Brunswick, déjà excommunié, décide de lancer l'attaque sur l'arrière-garde française.
L'armée de Philippe II Auguste se retourne brusquement et se déploie en ligne entre l'étang et le bois.
Guillaume le Breton, chapelain de Philippe II Auguste, présent à Bouvines, dit que les lignes de combattants se tiennent dans un espace de 40 000 pas, ce qui ne laisse pas beaucoup de dégagement et prédispose au corps à corps.
Sur cette ligne, l'infériorité numérique est effacée.
L'armée d'Othon IV de Brunswick n'a plus l'espace nécessaire pour déployer ses effectifs.
Trop nombreuse elle est obligée de se gêner puis de se piétiner.
L'armée d'Othon IV de Brunswick comporte :
Othon IV de Brunswick est entouré de :
Robert III de Brenne participe à cette bataille.
Raoul Ier de Lusignan combat avec les Anglais.
L'armée de Philippe II Auguste comporte :
Geoffroy V de Châteaudun participe à cette bataille.
Jean Ier d'Amboise participe à cette bataille.
Amaury Ier de Craon participe à cette bataille,
Guillaume III de Tancarville meurt le 27 juillet 1214.
Le pont de Bouvines, unique moyen de retraite à travers les marécages, est gardé par 150 sergents d'armes du roi (R) qui forment la seule réserve des troupes française.
Eudes III de Bourgogne a pour lieutenants :
Les principaux chevaliers placés au centre autour de Philippe II Auguste sont :
Participent aussi à cette bataille :
Guillaume Ier de Joigny est mobilisé dans le contingent champenois de la comtesse Blanche de Navarre par Philippe II Auguste.
Le premier choc oppose Eudes III de Bourgogne à Ferrand de Flandre.
Les chevaliers chargent vigoureusement.
Guillaume Ier de Sancerre est signalé parmi un groupe de chevaliers :
chargeant les troupes de Ferrand de Flandre après l'épisode des insultes lancées par Eustache de Maquilin.
L'affrontement au centre est en revanche initialement dominé par l'infanterie d'Othon IV de Brunswick. L'objectif de tuer Philippe II Auguste.
Une partie des troupes de l'aile gauche d'Othon IV de Brunswick se déportent pour soutenir l'effort de capture du roi de France.
Enguerrand III de Coucy charge Othon IV de Brunswick lance baissée et le désarçonne.
Au même moment Philippe II Auguste est à la merci des soldats allemands et ne doit son salut qu'à l'intervention in extremis de ses chevaliers qui abandonnent Othon IV de Brunswick et agitent l'oriflamme pour rassurer les combattants français, et notamment Pierre Tristan, son chambellan qui lui fait un rempart de son corps.
Par contrecoup une faille apparait sur l'aile gauche d'Othon IV de Brunswick.
Cela facilite une percée de l'aile droite française.
Pris à revers, Ferrand de Flandre est surpris et se rend, consacrant la déroute du flanc gauche d'Othon IV de Brunswick.
Jeanne de Constantinople règne alors seule sur la Flandre.
Au centre et à gauche, les gens d'armes d'Othon IV de Brunswick s'empilent systématiquement sur les blessés et les morts qui sont en ligne de front, et sur lesquels trébuchent ceux qui essaient de reculer sous la charge des français. Ceux qui sont à l'arrière ne comprennent pas ce qui se passe devant. Ils commencent à voir des fuyards. C'est le début de la débandade sur une partie du front.
Quelques instants plus tard, Othon IV de Brunswick manque à son tour de se faire occire par Guillaume Des Barres et Girard Scophe, des chevaliers français.
Othon IV de Brunswick ne doit son salut qu'à sa fuite du champ de bataille.
Les troupes de Robert II de Dreux sont tout d'abord enfoncées par les hommes conduits par Guillaume Longue-Épée et Renaud de Dammartin et sont obligées de défendre le pont de Bouvines pied à pied.
Guillaume Longue-Épée finit par être capturé et ses soldats anglais prennent la fuite.
Mathieu II de Montmorency s'empare lui-même de 12 bannières ennemies.
La légende rapporte que Philippe II Auguste l'autorise pour cela à rajouter 12 alérions au blason des Montmorency, au lieu de 4 auparavant.
Renaud de Dammartin, le dernier à résister farouchement sur le champ de bataille, finit par se rendre à la vue de la débandade générale de ses alliés. Il refuse de se soumettre à Philippe II Auguste.
Il est fait prisonnier. Philippe II Auguste prend le contrôle du Boulonnais qu'il administre alors directement.
Mathilde II de Dammartin devient Comtesse de Dammartin, de Boulogne et d'Aumale sous le nom de Mathilde II.
Henri Ier de Brabant manque de peu d'être capturé.
Simon II de Dammartin s'enfuit et s'exile. Philippe II Auguste s'empare de ses biens.
Thiébaud Ier de Lorraine est aussi fait prisonnier, mais est rapidement libéré.
Othon IV de Brunswick s'enfuit déguisé et perd sa couronne. Il ne conserve que le Brunswick. Son influence décroit considérablement.
La victoire de Philippe II Auguste est totale, ses pertes en hommes minimes et une bonne partie des seigneurs coalisés est entre ses mains.
Par cette victoire, Philippe II Auguste assure sa tranquillité au nord et à l'est, et supprime tout appui continental à Jean-Sans-Terre qui doit reconnaître de fait les conquêtes de son rival.
Philippe II Auguste est désormais l'arbitre incontesté au-dessus de ses barons.
Le retour de Philippe II Auguste à Paris est triomphal.
Les festivités qui durent 6 jours seront exploitées par la monarchie pour en faire, non sans abus, l'une des premières manifestations de l'unité nationale :
Philippe II Auguste écrit à l'Université de Paris : " Louez Dieu !, car nous venons d'échapper au plus grave danger qui nous ait pu menacer... ".
Raoul Ier de Lusignan se fait confisquer ses terres par Philippe II Auguste.
Naissance de Raoul II de Coucy
Raoul II de Coucy naît vers 1215, fils d'Enguerrand III de Coucy et de Marie d'Oisy.
Transfert du corps de Thomas de Marle
Le 3 avril 1219, le corps de Thomas de Marle est transféré dans l'église que son petit-fils Enguerrand III de Coucy a fait construire.
Construction des châteaux de Coucy, de Marle, d'Assis-sur-Serre, de Saint-Gobain et de Folembray
Aux alentours de 1223, pour montrer sa puissance et rivaliser avec les rois de France, Enguerrand III de Coucy dépense une fortune pour la construction de nombreux châteaux forts dont les châteaux :
Sur un éperon rocheux calcaire dominant les vallées de l'Oise et de l'Ailette, il bâtit le château de Coucy dont les ruines sont encore visibles actuellement.
Situé à l'extrémité ouest de Coucy-le-Château-Auffrique dans l'Aisne, le château est partiellement entouré de douves. On y accède par la basse-cour puis par un pont-levis. On franchit la porte de maître Odon.
Il a pour base un énorme quadrilatère irrégulier, flanqué de 4 tours colossales reliées par le rempart et couronné d'un donjon.
Les dimensions du donjon sont :
Il dépasse de 20 mètres celui du château du Louvre.
Viollet-le-Duc dira du donjon:
Auprès de ce géant, les plus grosses tours connues, soit en France, soit en Italie, ou en Allemagne, ne sont que des fuseaux.
Le site actuel se compose de :
Mort de Louis VIII le Lion Roi de France
Saint-Louis Roi de France
Régence de Blanche de Castille
Révolte des grands vassaux contre la régente Blanche de Castille
À l'approche d'une mort prématurée, Louis VIII le Lion, plein de confiance dans les talents et la fidélité de Matthieu II de Montmorency, lui recommande instamment Saint-Louis, son fils encore en bas âge. Matthieu II de Montmorency jure de soutenir l'enfant de son roi et de verser pour lui s'il le fallait, jusqu'à la dernière goutte de son sang.
Louis VIII le Lion malade, sans doute d'une dysenterie contractée pendant la croisade, prend le chemin du retour par le Massif central. Il meurt à Montpensier-en-Auvergne le 8 novembre 1226.
Thibault IV de Champagne est accusé de l'avoir empoisonné.
Le bref règne de Louis VIII le Lion, 3 ans, affermit la monarchie et consolide le royaume qu'il laisse à un enfant, le futur Saint-Louis.
Saint-Louis est sacré Roi de France le 8 ou le 29 novembre 1226 à Reims, âgé seulement de 11 ans.
Saint-Louis et Alphonse II de France sont placés sous la régence de sa mère Blanche de Castille
Elle ferme les portes de Reims à Thibault IV de Champagne lors du sacre de Saint-Louis.
Richard d'Harcourt est invité à assister au sacre de Saint-Louis.
Maurice du Mans prêté serment à Saint-Louis.
Les grands vassaux de la couronne croient pouvoir profiter de la minorité de Saint-Louis pour recouvrer des privilèges et acquérir des avantages matériels.
Thibault IV de Champagne rassemble autour de lui quelques "Barons" formant une ligue contre le royaume. Thibault IV de Champagne entraine Henri II de Bar dans cette révolte. Hugues IV de Bourgogne, Duc de Bourgogne, compte également parmi ces opposants.
Sur l'incitation d'Isabelle d'Angoulême, son épouse, Hugues X de Lusignan fait partie de la Ligue qui essaie d'ôter le gouvernement à Blanche de Castille
Enguerrand III de Coucy se fait leur porte-parole.
Mais Blanche de Castille est aidée des conseils, du légat du pape et surtout de l'épée de Matthieu II de Montmorency.
Elle détache Thibault IV de Champagne de leur parti. Thibault, trahissant, se rend rapidement auprès du roi et se soumet. Il est haï de toute la noblesse à cause de ses trahisons. Sa défection amène la soumission de Jean Ier le Roux, Duc de Bretagne, et la cessation de l'hostilité des autres vassaux.
Blanche de Castille réduit ainsi les grands vassaux à l'obéissance et conserve dans toute son intégrité le pouvoir de son fils.
Tentative d'enlèvement de Saint-Louis
Enguerrand III de Coucy réussit à convaincre de grands seigneurs de l'aider à enlever le jeune Saint-Louis pour ceindre la couronne royale à sa place.
Le complot échoue grâce à l'action de Blanche de Castille.
Naissance d'Enguerrand IV de Coucy
Enguerrand IV de Coucy naît en 1228, fils d'Enguerrand III de Coucy et de Marie d'Oisy.
Mariage d'Alexandre II le Pacifique avec Marie de Coucy
Alexandre II le Pacifique est de veuf de Jeanne d'Angleterre.
Alexandre II le Pacifique épouse à Roxburgh le 15 mai 1239 Marie de Coucy, fille d'Enguerrand III de Coucy et de Marie d'Oisy. Leur enfant est :
Mort d'Enguerrand III de Coucy Seigneur de Coucy, de Condé, de La Fère, de Marle, de Crépy et de Vervins
Enguerrand III de Coucy meurt en 1242 ou 1243 transpercé par sa propre épée à la suite d'une chute de cheval.
Enguerrand III est le plus ambitieux des seigneurs de Coucy et symbolise la lutte opiniâtre que les grands féodaux mènent contre la couronne pour préserver leur indépendance.
Je ne suis roy, ne prince, ne comte aussy.
Je suis le sire de Coucy
Il laisse à sa descendance un domaine considérable, hérissé de la plus gigantesque forteresse jamais construite.
Au cours de son principat long d'une cinquantaine d'années, il accorde des chartes de franchises à plusieurs communes relevant de son autorité.
Si, dans le résultat d'une recherche, un nom de personne ou de lieu ou une date vous interpelle, sélectionnez-le et faites un clique droit pour lancer une nouvelle recherche. Si ce site vous est utile, placez le dans vos favoris ou marques-pages ! |