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Événements contenant la ou les locutions cherchées
29 événements affichés, le premier en 450 - le dernier en 575
Naissance de Gondebaud de Burgondie
Gondebaud de Burgondie naît vers 450, fils de Gondioc.
Mort de Gondioc Roi des Burgondes
Chilpéric Ier Roi des Burgondes
Gondioc meurt en 463. Gondioc laisse 4 fils :
Mais c'est son frère cadet Chilpéric Ier de Burgondie qui devient seul Roi des Burgondes.
Prise de Rome par Ricimer
Mort d'Anthemius
Olybrius Empereur romain d'Occident
En 472, Ricimer décide de reprendre le pouvoir. Ricimer demande de l'aide à Chilpéric Ier de Burgondie. Gondebaud de Burgondie, fils aîné de Gondioc, et neveu de Ricimer, part à la tête d'une troupe de Burgondes. La ville est prise.
Pour éviter une nouvelle guerre civile, Saint Épiphane, l'évêque de Pavie, tente de réconcilier les adversaires.
Mais Ricimer fonce sur Rome avec une imposante armée composée de Burgondes et de Suèves. Rome est assiégée, prise, pillée.
Anthemius est tué sur son trône le 11 juillet 472.
Anicius Olybrius dit Olybrius est l'époux de Galla Placidia la Jeune, la plus jeune fille de Valentinien III. Olybrius, sénateur, devient empereur romain d'Occident le 11 juillet 472, soutenu ouvertement par Genséric, le roi des vandales, et par l'Empereur d'Orient Léon Ier.
Ricimer abandonne Rome à l'Empereur et se retire, menaçant, à Milan.
Mort de Ricimer
Gondebaud Maître des milices de la Gaule
En août 472, après le siège de Rome, Ricimer meurt de maladie.
Gondebaud de Burgondie succède à Ricimer à la tête des armées romaines, en 472, nommé Maître des milices de la Gaule" par Richomer, un autre de ses oncles.
Glycerius Empereur romain d'Occident
En 473, après la mort de Ricimer et d'Olybrius, Gondebaud de Burgondie, roi des Burgondes, qui avait du pouvoir en Italie, fait proclamer Empereur romain d'Occident un de ses soldats, Flavius Glycerius dit Glycerius.
Chilpéric II de Burgondie Co Roi des Burgondes à Genève
Gondemar Ier Co Roides Burgondes à Vienne
Godegisile Co Roi des Burgondes à Besançon
Gondebaud Co Roides Burgondes à Lyon
En 473 :
Soumission de Glycerius à Nepos
Renvoi de Gondebaud de Burgondie par Julius Nepos
Glycerius Évêque de Salone
Zénon donne le titre de César à Julius Nepos et une flotte pour traverser l'Adriatique et renverser Glycerius du trône de l'empire d'Occident. Soutenu par Byzance, Nepos s'installe à Rome.
Gondebaud de Burgondie est renvoyé par l'empereur Julien Népos en Savoie, où était établi son peuple, en 474, abandonnant l'Empereur Glycerius.
Glycerius décide de se soumettre. En compensation, il reçoit l'évêché de Salone.
Mort de Chilpéric II de Burgondie
Mort de Carétène
Chilpéric II de Burgondie meurt en 476 certainement assassiné par son frère Gondebaud de Burgondie.
Il laisse deux filles, Clotilde de Burgondie et Crona, qui sont emmenées dans la demeure de Gondebaud.
Carétène, épouse de Chilpéric II de Burgondie, meurt assassinée en 476.
Mort de Chilpéric Ier de Burgondie
Gondebaud Co Roi des Burgondes à Lyon, à Besançon et à Vienne
Godégisèle Co Roi des Burgonde à Genève
Chilpéric Ier de Burgondie meurt en 480, n'ayant pas de fils. Le royaume est partagé entre les deux fils vivants de son frère Gondioc. Gondebaud de Burgondie et Godégisèle sont couronnés Co Roi de Bourgogne en 480 :
Les deux frères de confession arienne ont épousé des princesses franques ripuaires de confession catholique. Ces alliances leur permettent de s'appuyer sur le clergé et notamment l'épiscopat gaulois.
Mariage de Gondebaud de Burgondie avec Carétène
Gondebaud épouse Caretène, une catholique. Leurs enfants sont :
Naissance de Sigismond II de Burgondie
Sigismond II de Burgondie naît en 486, fils de Gondebaud de Burgondie et de Carétène.
Campagne de Gondebaud de Burgondie en Italie
De son côté, Gondebaud de Burgondie profite du conflit en Italie entre Odoacre Ier des Hérules, roi d'Italie, et Théodoric Ier d'Ostrogothie, roi des Ostrogoths, pour en 490, envahir la Ligurie et l'Émilie, et ramène des milliers d'esclaves qui vont travailler dans les champs burgondes.
Fiançailles de Clovis Ier avec Clotilde de Burgondie
En 491, afin d'asseoir son pouvoir, Clovis Ier cherche à obtenir une l'alliance avec Gondebaud de Burgondie, Roi des Burgondes.
Il lui demande la main de sa nièce Clotilde de Burgondie.
L'accord est passé.
Négociations entre Théodoric Ier d'Ostrogothie et Gondebaud de Burgondie
Théodoric Ier d'Ostrogothie sorti vainqueur du conflit italien, envoie vers 493 une ambassade à Gondebaud de Burgondie pour lui réclamer le retour des prisonniers.
Un accord est trouvé, une partie des Liguriens est rachetée, et l'autre partie est échangée par le mariage de la fille de Théodoric avec le fils de Gondebaud.
Campagne contre la Burgondie
En 497, Clovis Ier lance une campagne contre Gondebaud de Burgondie, Roi burgonde, qu'il vainc et poursuit jusqu'à Avignon.
Clovis, cependant, ne pousse pas son avantage et scelle une nouvelle alliance avec Gondebaud lui assurant définitivement sa neutralité.
Nouvelle campagne contre la Burgondie
Bataille de l'Ouche
Incorporation de l'Auxerrois et du Nivernais au Royaume des Francs
En 500, Godégisèle trahit Gondebaud de Burgondie, en passant un accord secret avec Clovis Ier, en lui demandant de l'aider à conquérir la totalité du royaume Burgonde et en contrepartie se reconnaît son tributaire.
Clovis Ier déclare la guerre aux Burgondes, les deux armées se rencontrent près de Dijon, aux bords de l'Ouche.
Gondebaud découvre la trahison de son frère, quant ce dernier change de camp avec ses hommes.
Gondebaud, vainc, se réfugie à Avignon, Clovis Ier le poursuit mais il ne peut pas forcer l'entrée de la ville.
Godégisèle doit payer un tribut à Clovis, il lui donne l'Auxerrois et le Nivernais qui sont incorporés dans le royaume des Francs.
Prise de Vienne par Gondebaud de Burgondie
Mort de Godégisèle
Gondebaud de Burgondie seul Roi des Burgondes
Godégisèle s'installe à Vienne, mais vers la fin 500, Gondebaud de Burgondie qui a reçu des renforts des Wisigoths se présente devant Vienne.
Il réussit à s'emparer de la ville.
Godégisèle se réfugie dans l'église, mais il est massacré par Gondebaud de Burgondie, son frère.
Ses enfants et son épouse subissent le même sort à leur tour, seule sa petite-fille Guntheuca de Burgondie, trop jeune échappe au massacre.
Gondebaud de Burgondie devient le seul roi de la Burgondie unifiée.
Sigismond II de Burgondie Co Roi des Brugondes
En 501 ou 505, Gondebaud de Burgondie attribue à son fils aîné Sigismond II de Burgondie un royaume sur les terres ayant appartenues à Godégisèle.
Cette action est contraire aux coutumes burgondes, en effet la succession sur le royaume s'effectue à la mort du roi et entre tous ses fils.
Or Gondebaud de Burgondie est encore vivant, et son fils cadet, Godomar III est exclut de cette transmission.
Gondebaud de Burgondie fait hisser son fils sur le pavois et le fait applaudir par l'armée pour entériner sa décision.
La scène se déroule près de Genève.
Promulgation de la loi Gombette
Organisation de royaume des Burgondes
Gondebaud de Burgondie sait se concilier à la fois le soutien des Romains de son royaume et de l'ensemble des Burgondes.
Il promulgue le 29 mars 502 l'œuvre majeure de son règne : la loi Gombette (lex romana burgundionum).
Cette loi, initialement composée de 88 titres, relève avant tout du droit territorial Romain : elle n'est pas seulement une loi personnelle germanique.
Enfin, elle met l'accent sur l'égalité entre Gallo-romains et Burgondes.
Il conserve aux uns et aux autres les juges de leur nation et certaines de leurs lois que la loi Gombette n'abrogeait pas.
Voici quelques-uns uns des articles de cette loi :
Outre la codification des lois, Gondebaud de Burgondie organise son royaume.
Il favorise la fusion des habitants gaulois et burgondes, qui se sentent unis autour d'un même roi et d'une même entité.
Les mariages entre les 2 peuples se réalisent dans toutes les couches sociales, et donnent naissance à une nouvelle société.
C'est aussi à cette époque que des clercs fabriquent le mythe du cycle de Bourgogne, en rattachant artificiellement les saints bourguignons du IIe et IIIe siècles dans une même logique d'union.
Or tous ces personnages, avaient un seul point commun, la transmission de leur foi, mais pas de contact entre-eux.
Le roi provoque aussi des débats théologiques entre les prêtres ariens et catholiques.
Il inspire à se convertir mais ne le fera jamais.
Gondebaud de Burgondie soutient son épouse Carétène qui fait construire une église dédiée à saint-Michel à Lyon.
Nouvelle campagne contre les Wisigoths
Bataille de Vouillé
Mort d'Alaric II de Wisigothie
Conquête de l'Aquitaine par les Francs
Destruction de la première cathédrale d'Angoulême
Théodoric Ier d'Ostrogothie tuteur d'Amalaric Ier de Wisigothie
Gésalic Roi des Wisigoths
En 507, appelé par les évêques de Novempopulanie, Clovis Ier est accueillit comme un libérateur par les Aquitains qui ne supportent plus ces germains ariens.
C'est la guerre pour la conquête de la Gaule qui va opposer Francs et Burgondes chrétiens catholiques, contre Wisigoths et Ostrogoths.
Clovis Ier et son cousin par alliance Sigismond II de Burgondie concluent une entente contre Alaric II, le Wisigoth.
Les deux cousins qui viennent de se convertir, expliquent leurs gestes par une croisade contre les Ariens, mais en fait, les Francs veulent s'installer au sud de la Loire et les Burgondes en Provence.
Clovis Ier est soutenu par l'empereur d'Orient Anastase, alors en guerre contre les Ostrogoths de Théodoric Ier d'Ostrogothie, Clovis Ier profite de l'impossibilité des Ostrogoths à venir en aide aux Wisigoths pour attaquer le royaume d'Alaric II.
Clovis Ier est aidé par Sigebert de Cologne, Roi des Francs rhénans de Cologne,
Sigismond II de Burgondie rejoint Clovis à Vouillé entre Poitiers et Tours, la coalition franco-burgonde sort vainqueur.
Alaric II de Wisigothie est tué des propres mains de Clovis Ier durant la bataille, ses troupes se dispersent..
Clovis Ier repousse les Wisigoths jusqu'au Pyrénées et annexe le sud de la Gaule.
La Novempopulanie passe sous contrôle franc.
Bordeaux, Toulouse et Narbonne tombent aux mains des vainqueurs de Vouillé, aidés par Gondebaud de Burgondie qui les a rejoint.
Clovis domine désormais toute la partie occidentale de l'ancien empire romain :
Les Wisigoths ne conservent que la Narbonnaise ou Septimanie.
Le royaume Wisigoth sur le Sud-Ouest aura duré un siècle.
Des noms comme :
La première cathédrale d'Angoulême disparaît au moment de la prise d'Angoulême par Clovis Ier, lorsque celui-ci chasse les Wisigoths, après la victoire de Vouillé, en 507.
Théodoric Ier d'Ostrogothie, beau-père d'Alaric II, devient le tuteur de son petit-fils Amalaric Ier de Wisigothie, alors âgé de 6 ans.
Geisalic ou Gésalic devient Roi des Wisigoths en 507.
Siège d'Arles
En 507, Clovis Ier, Sigismond II de Burgondie et Gondebaud de Burgondie retournent dans leur royaume, mais une partie de leur troupe tente de s'emparer de la Provence.
Les Burgondes aidés des Francs s'emparent de la basse Durance et viennent faire le siège d'Arles.
Mais la ville ne cède pas.
Mais, libéré de la menace d'un débarquement byzantin, Théodoric Ier d'Ostrogothie, Roi des Ostrogoths, prenant sous sa protection la nation gothique tout entière, envoie une expédition commandée par le général Ibbas afin de secourir ses cousins.
Paix entre Gondebaud de Burgondie et Théodoric Ier d'Ostrogothie
Gondebaud de Burgondie et Sigismond II de Burgondie doivent signer une paix humiliante avec Théodoric Ier d'Ostrogothie pour arrêter la conquête ostrogothe, en 509.
Récupération d'Avignon et de Viviers par les Burgondes
En 510, Gondebaud de Burgondie se voir restituer Avignon et reprend Viviers.
Mariage de Clodomir Ier avec Guntheuca de Burgondie
Clodomir Ier épouse Gundiuque ou Gondioque ou Guntheuca de Burgondie (vers 495-vers 532), petite-fille de Godégisèle. Leurs enfants sont :
Mais ce mariage au lieu de rapprocher les deux familles royales, va les déchirer.
Guntheuca de Burgondie, arrive à convaincre Clodomir Ier, son époux, de venger la mort de ses parents, tués par Gondebaud de Burgondie, père de Sigismond II de Burgondie.
Mort de Gondebaud de Burgondie
Sigismond II de Burgondie seul Roi des Burgondes
Gondebaud de Burgondie meurt en 516.
Sigismond II de Burgondie est dans une position confortable, il est :
Il a converti au catholicisme ses deux enfants : Suavegothe de Burgondie et Sigéric de Burgondie
À son avènement, Sigismond II de Burgondie envoie une ambassade à l'empereur d'Orient Anastase Ier.
Anastase Ier le confirme dans les dignités exercées par son père, dont peut-être celle de Magister militum per Gallias.
Lui-même se considère dans ses lettres comme le miles (soldat) de l'empereur.
Expédition des Francs en Burgondie
Guerre de Burgondie
Défaite de Sigismond II de Burgondie et de Godomar III de Burgondie
Sigismond II de Burgondie Prisonnier de Clodomir
Clotilde de Burgondie s'est alliée avec Clodomir Ier, roi d'Orléans, le seul de ses enfants dont le royaume est limitrophe du territoire burgonde, pour engager une action militaire.
Dans le coeur de la vieille reine, c'est l'occasion idéale de venger enfin le meurtre de ses parents, Chilpéric II de Burgondie et Carétène assassinés par Gondebaud de Burgondie, le père de Sigismond II de Burgondie.
En 523, les 3 fils de Clovis Ier et de Clotilde de Burgondie :
se joignent dans une expédition contre les Burgondes.
Thierry Ier de Francie refuse de participer à l'attaque arguant du fait qu'il était le gendre de Sigismond II de Burgondie.
Théodoric Ier d'Ostrogothie ne veut pas perdre ses forces militaires dans un combat qui lui est inutile.
Aussi il ordonne au Duc Tuluin d'avancer le plus lentement possible, à moins que la victoire des Francs n'ait été confirmée.
Après d'âpres combats, les Francs parviennent à écraser Sigismond II de Burgondie et son frère Godomar III.
Sigismond II de Burgondie fuit en direction du monastère de Saint Agaune, poursuivit par Clodomir Ier.
Sigismond II de Burgondie décide de se tonsurer et d'entrer définitivement au monastère, mais il est trahit et livré par les siens à Clodomir Ier ainsi que Constance, son épouse, et ses deux fils, Gisald et Gondebaud.
Godomar III, le frère cadet de Sigismond, se réfugie entre Isère et Durance.
La majeure partie du royaume burgonde est répartie entre les 2 vainqueurs et les Ostrogoths s'acquittent d'une amende pour compenser leur absence lors des combats.
Une fois l'expédition accomplie les rois francs retournent dans leurs royaumes en laissant une garnison sur place.
Clodomir Ier emmène ses prisonniers dans son royaume d'Orléans.
Mort de Sigismond II de Burgondie
Mort de Constance
Mort de Gisald
Mort de Gondebaud
Clodomir Ier qui était reparti à Orléans, capitale de son royaume, fait alors décapiter Sigismond II de Burgondie, Constance et leurs deux fils : Gisald et Gondebaud, le 1er mai 524.
Derrière ce geste, on peut voir la main de Guntheuca de Burgondie, petite-fille de Godégisèle qui parachève sa vengeance.
Clodomir Ier fait jeter leur corps dans un puits dans un lieu nommé Columna (Coulmier) dans le Loiret, au sud de Patay près d'Orléans.
L'église de ce village est construite sur ce puits dont l'eau était réputée guérir des fièvres.
Des pèlerinages y étaient organisés encore dans la première partie du XXe siècle.
Aujourd'hui encore, selon la tradition populaire locale, les femmes de Coulemelle (hameau de la commune voisine de Saint-Péravy-la-Colombe) auraient aidé à jeter Sigismond II de Burgondie dans le fameux puits.
Un proverbe local dit que les filles de Coulemelle ne seront jamais ni bonnes ni belles parce qu'elles ont jeté saint Sigismond dans le puits.
Clotilde de Burgondie, la mère de Clodomir Ier, assiste impuissante à la mort de son cousin Sigismond II de Burgondie.
Mort d'Avit de Vienne
Avit de Vienne meurt 5 février vers 525.
Avit est fait Saint-Avit par les Églises catholiques et orthodoxes.
Excellent évêque, théologien et poète, il se soucie des pauvres de Vienne, mais aussi de la vie de l'ensemble de l'Église.
Métropolitain d'une province située en royaume burgonde, le premier but d'Avit est d'y combattre l'arianisme.
Si son influence sur les rois Chilpéric II de Burgondie et Gondebaud de Burgondie n'est pas assez forte pour les convertir au catholicisme, elle est décisive auprès des fils de ce dernier, Sigismond II de Burgondie et Godomar III de Burgondie, et de la fille de Chilpéric II de Burgondie, Clotilde de Burgondie.
Excellent diplomate, bon orateur, écrivain fécond, Avit a laissé plusieurs traités de théologie, des homélies et des poèmes.
Mort de Sigebert Ier
Chilpéric Ier de Francie à nouveau Roi de Neustrie et de Soissons
Childebert II d'Austrasie Roi d'Austrasie
Chilpéric Ier de Francie et sa femme Frédégonde d'Ardennes sont encerclés dans Tournai, et ne peuvent s'échapper.
En 575, Sigebert Ier se fait proclamer Roi de Soissons par les sujets de Chilpéric Ier de Francie.
Deux scélérats envoyés par l'implacable Frédégonde d'Ardennes poignardent Sigebert Ier à Vitry-en-Artois, où il s'est rendu pour recevoir les hommages des Neustriens.
Chilpéric Ier de Francie recouvre alors son royaume de Neustrie et de Soissons, occupe la plus grande partie des États de Caribert et notamment Paris, et relègue Brunehaut à Rouen.
Après l'assassinat de Sigebert, Brunehaut et le jeune Childebert II sont arrêtés par ordre de Frédégonde d'Ardennes.
C'est sous le règne de Sigebert Ier qu'il est parlé pour la première fois de la dignité de maire du palais, qui fut par la suite si funeste à la puissance royale.
Mais, Gondebaud, un seigneur austrasien, a l'adresse de libérer Childebert II, de le mener en Austrasie et enmené à Matz.
Les grands l'élèvent sur le trône, et balaye ainsi les projets formés par Chilpéric Ier de Francie et Frédégonde d'Ardennes, d'unir ce royaume à leur couronne.
Childebert II d'Austrasie succède à Sigebert Ier, son père, et est proclamé Roi d'Austrasie le 25 décembre 575 n'étant âgé que de 5 ans.
Childebert II d'Austrasie gouverne sous la tutelle de sa mère, Brunehaut qui est exilée à Rouen.
Pendant la captivité de Brunehaut, les seigneurs austrasiens exercent la régence, et s'accoutument si bien au pouvoir, qu'à l'époque où elle est libérée, elle est réduite à essayer de reprendre par des intrigues une autorité qu'elle croyait devoir lui appartenir, comme mère du roi mineur.
Chilpéric Ier de Francie et Frédégonde d'Ardennes, malgré leurs crimes, réussissent à se maintenir sur le trône et gouvernent même leur royaume avec assez d'habileté.
En 575, Marseille revient à Childebert II d'Austrasie, fils de Sigebert Ier, mais Gontran Ier, oncle de ce dernier, tout en s'instituant son tuteur, s'attribue la moitié de la ville : la ville basse.
Childebert II d'Austrasie, outré de ce procédé, rompt avec son oncle.
Théodore, évêque de Marseille, épouse la cause de Childebert II d'Austrasie et a à soutenir une lutte des plus vives contre Dynamius ou Dyname ou Diname, recteur de la Provence pour le compte de Gontran Ier de 575 à 587.
Théodore et Dyname ont des partisans déterminés.
Cette querelle amène des troubles sérieux dans Marseille.
Dès le début, Dyname est appelé à une entrevue qui doit avoir lieu hors des murs de la ville, à l'église de Saint-Étienne (aujourd'hui Notre-Dame du Mont).
Dyname est séparé de ses gardes et mis dans l'obligation de laisser pénétrer les soldats de Childebert II dans la ville.
Dyname se venge bien par la suite : il fait emprisonner à plusieurs reprises Théodore.
L'évêque subit en dernier lieu une assez longue détention, mais Childebert II et Gontran Ier s'étant réconciliés, il peut reprendre la direction de son diocèse et tout rentre dans l'ordre.
La ville devient une indivision sous l'autorité des deux souverains, représentés par un seul fonctionnaire appelé rector et nommé par le roi austrasien.
La région d'Arles, de son côté, semble dépendre de ducs aux pouvoirs territoriaux plus étendus.
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