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Événements contenant la ou les locutions cherchées



48 événements affichés, le premier en 1044 - le dernier en 1205



Mariage de Thibault III de Blois avec Gersende du Maine

Thibault III de Blois épouse en 1044 Gersent ou Gersende du Maine du Mans, fille d'Herbert Ier Éveille-chien, Comte du Maine, et de Paule de Preuilly. Leurs enfants sont :



Naissance de Étienne-Henri de Blois

Étienne-Henry ou Étienne-Henri de Blois naît en 1045 ou en 1047, fils de Thibault III de Blois et de Gersende du Maine.

D'abord prénommé Henri il y ajoutera celui d'Étienne issu de la famille Carolingienne de Vermandois.



Mariage de Guillaume le Conquérant avec Mathilde de Flandre

Guillaume a du mal à conquérir les faveurs d'une bien-aimée cousine, Mathilde de Flandre, qui hésite à convoler avec un bâtard. Il use de violence pour s'emparer de la jeune fille et il semble que celle-ci ne lui en tient pas longtemps rigueur...

Guillaume Ier le Conquérant épouse en 1053 Mathilde de Flandre. Leurs enfants sont :

Mais ce mariage fait apparaître Guillaume le Conquérant trop puissant aux yeux d'Henri Ier de France qui inverse son alliance et prend le parti :

et des barons normands rebelles à Guillaume le Conquérant.



Étienne-Henri de Blois Comte de Blois, de Châteaudun et de Chartres

Dès 1074, Thibault III de Blois, son père, laisse le pouvoir à Étienne-Henri de Blois à Blois, Châteaudun et Chartres, sous le nom d'Étienne II



Mariage d'Étienne-Henri de Blois avec Adèle de Normandie

Étienne-Henri de Blois épouse à la cathédrale de Chartres en 1080 ou 1081 Adèle de Normandie, fille de Guillaume le Conquérant et de Mathilde de Flandre. Leurs enfants sont :

Étienne-Henri se trouve ainsi de plein pied partie prenante des affaires du Royaume d'Angleterre.

Adèle de Normandie est 15 ans plus jeune que lui.



Naissance de Guillaume de Blois

Guillaume de Blois naît en 1080 ou 1084, fils d'Étienne-Henri de Blois et d'Adèle de Normandie.



Naissance d'Agnès de Blois

Agnès de Blois naît en 1086, fille d'Étienne-Henri de Blois (1045-1102) et d'Adèle de Normandie (vers 1066-1137).


Forteresse de Fréteval

Mort de Foucher de Fréteval seigneur de Meslay

Nivelon II de Fréteval Seigneur de Meslay

Foucher de Fréteval meurt en 1087.

Nivelon II de Fréteval devient Seigneur de Meslay.

De 1087 à 1097, Nivelon II de Fréteval fait construire à Fréteval, avec l'aide d'Étienne-Henri de Blois, un donjon circulaire en pierre pour surveiller la rive gauche du Loir.

Il s'agirait du premier donjon circulaire...

Il fait face au château de Vendôme qui est sous la suzeraineté du comte d'Anjou et garde le Dunois du reste de la vallée du Loir.

Le siège administratif de la seigneurie reste implanté à Meslay-le-Vidame, près de Chartres,



Mort de Thibault III de Blois Comte de Champagne

Étienne-Henri Comte de Blois, de Meaux et de Champagne

Eudes III de Troyes Comte de Troyes

Thibault III de Blois meurt à Épernay le 29 ou le 30 septembre 1089. Il est inhumé dans l'église de l'abbaye de Saint-Martin d'Épernay.

Thibault III de Blois est un des premiers grands Seigneurs à adopter la réforme Grégorienne : les puissances laïques ne doivent plus intervenir dans l'investiture des dignités Ecclésiastiques.

Il soutient également le retour de l'Église vers l'idéal monastique et protège les monastères contre les abus de pouvoirs des Seigneurs et accorde aux moines exemptions et avantages. Il permet à l'Abbaye de Cluny de s'implanter sur le territoire de Reims en dépit de l'hostilité des Archevêques.

Fidèle à la tradition familiale, il multiplie les donations pieuses envers l'abbaye tourangelle Saint-Martin de Marmoutier dont la pénétration dans le diocèse de Meaux remonte à cette période.

La Champagne est éclatée :



Naissance de Thibault IV de Blois

Thibault IV de Blois, dit le Grand, naît le 2 avril 1090 ou en 1093, fils d'Étienne-Henri de Blois et d'Adèle de Normandie.



Naissance de Lithuise de Blois

Adélaïde ou Adèle ou Lithuise de Blois ou de Troyes naît en 1092, fille d'Étienne-Henri de Blois et d'Adèle de Normandie.



Naissance d'Henri de Blois

Henri de Blois naît vers 1096 ou vers 1100, fils d'Étienne-Henri de Blois et d'Adèle de Normandie.

Il naît :



Première Croisade

L'engouement est grand, relayé par des prédicateurs comme Pierre l'Ermite. Les armées partent au cri de "Dieu le veut!".

De 1096 à 1099, se déroule la première croisade qui est composée:

Les principaux chefs de la Croisade des Barons sont :

Sont également croisés :

Hugues II de Campdavaine et Enguerrand, son fils, accompagnent Robert II Courteheuse.



Départ de Robert II Courteheuse pour la Croisade

Prise de la Normandie par Guillaume II le Roux

En septembre 1096 Robert II Courteheuse part pour la Terre sainte dans la première croisade.

Au moment de son départ, il est si pauvre qu'il doit rester dans son lit par manque de vêtements.

Afin de lever de l'argent pour la croisade, Robert II Courteheuse hypothèque son duché à son frère Guillaume II le Roux pour la somme de 10.000 marcs.

Guillaume II le Roux gouverne la Normandie et fait la paix avec Élie Ier de Beaugency.

Robert II Courteheuse et Étienne-Henri de Blois dirige le contingent français.

Étienne-Henri de Blois est en charge des fonds de la première croisade.



Naissance d'Étienne de Blois

Stephen ou Étienne de Blois naît à Blois en 1096 ou 1097, fils d'Étienne-Henri de Blois et d'Adèle de Normandie.


Godefroy reçu par Alexis Comnène Alexis Comnène et Hugues Ier de Vermandois - Guillaume de Tyr - Historia BNF Mss.Fr.68 folio 83v

Godefroy et les barons reçus par l'empereur Alexis Ier Comnène

Alexis Ier Comnène demande aux croisés de prêter le serment de lui rendre tous les territoires conquis sur les Turcs en échange de leur traversée du Bosphore.

Ils négocient longuement et acceptent finalement ces conditions sans aucune intention de tenir parole.

Tancrède de Hauteville refuse de jurer.

Raymond VI de Toulouse se contente de promettre de protéger l'empereur et de ne pas lutter contre ses intérêts.

Étienne-Henri de Blois arrive à Constantinople le 14 mai 1097.


Siège de Nicée

Siège de Nicée

Mort de Guillaume III de Forez Comte de Lyon et de Forez

En mai 1097, Tancrède de Hauteville, Godefroy de Bouillon, Robert II de Flandre, Hugues Ier de Vermandois, Étienne-Henri de Blois, Thomas de Marle mènent le siège de Nicée.

Les chroniques mentionnent la présence de Gaston IV de Béarn pour la première fois à Nicée.

Albert d'Aix nomme Guillaume III de Forez parmi ceux qui prennent part à ce siège.

Roger de Choiseul participe à ce siège.

Hugues II d'Amboise participe à ce siège,

Guillaume III de Forez meurt à Nicée en juin 1097.

Le 29juin 1097, la ville se rend à l'armée d'Alexis Ier Comnène après des négociations secrètes avec les Turcs Seldjoukides.

Les drapeaux sont immédiatement hissés sur les remparts et les croisés sont très déçus de ne pas pouvoir piller la ville.

Cela provoque une défiance de Tancrède de Hauteville à l'égard des Byzantins.



Défaite de Ridwan d'Alep

Mort de Thoros d'Édesse

Baudouin de Boulogne Comte d'Édesse

Mariage de Baudouin de Boulogne avec Arda

Expédition de secours de Kerbogha

Retour de Étienne-Henri de Blois et d'Hugues Ier de Vermandois en France

Siège d'Édesse

Yâghî Siyân, émir d'Antioche, demande l'aide de Ridwan d'Alep, qui est vaincu le 9 février 1098.

Thoros d'Édesse meurt le 9 mars 1098, au cours d'une émeute, peut-être avec la complicité de Baudouin de Boulogne qui devient alors Comte d'Édesse.

Baudouin de Boulogne est veuf de Godehilde de Tosny.

Baudouin de Boulogne épouse Arda, une arménienne. Cela le fait mieux accepter par la population arménienne d'autant plus qu'il en repousse efficacement les Turcs, agrandissant ses domaines jusqu'aux rives de l'Euphrate.

Baudouin de Bourcq se rend à Édesse auprès de Baudouin de Boulogne.

Yâghî Siyân demande alors l'aide du sultan Barkiyârûk, qui demande à Kerbogha d'organiser une expédition de secours.

En avril 1098, Kerbogha rassemble à Mossoul une armée de 30 000 hommes.

Découragé par les rigueurs et les difficultés du siège d'Antioche et inquiet de l'arrivée de l'armée de secours conduite par Kerbogha, Étienne-Henri de Blois et Hugues Ier de Vermandois quittent, avec 4 000 vassaux et soldats, le siège d'Antioche au début mai 1098 pour revenir en France.

Mais Kerbogha ne se rend pas directement à Antioche, distante de 2 semaines de marche, car il veut reprendre Édesse à Baudouin de Boulogne. Il craint que ce dernier ne l'attaque ensuite sur ses arrières. Malgré le conseil de ses officiers qui estiment que Baudouin de Boulogne ne dispose pas de troupes suffisantes, Kerbogha assiège Édesse du 4 mai au 25 mai 1098.



Siège d'Antioche par les turcs

Mort d'Héracle II de Polignac

Kerbogha, rejoint par les renforts de Duqâq de Damas, Soqman ibn Ortoq et Janah al Dawla, émir d'Alep, n'atteint Antioche que le 4 ou 5 juin 1098.

Seule résiste encore la citadelle, commandée par Shams al-Dawla, qui est contraint de la remettre à Kerbogha.

Il tente de prendre la ville à partir de la citadelle, mais sans succès, et doit se résoudre à assiéger la ville.

Kerbogha ne regrettera jamais assez d'avoir perdu 3 semaines au siège d'Édesse.

D'assiégeants, les francs deviennent assiégés.

Mais au sein des assiégeants, les dissensions commencent à diviser l'armée de Kerbogha.

L'exigence de Kerbogha de se faire remettre la citadelle soulève les inquiétudes des émirs syriens qui craignent qu'il n'en profite pour s'implanter en Syrie et ne la domine.

Ridwan d'Alep n'a pas rejoint la grande armée seldjoukide, au contraire de son frère et ennemi Duqâq de Damas.

Ridwan d'Alep craint que Duqâq de Damas ne complote avec Kerbogha.

Ridwan d'Alep attise les rivalités au sein de l'armée.

Chez les croisés, la situation est critique et le moral est bas.

Durant les 2 jours qui séparent la prise de la ville de l'arrivée de Kerbogha, les Croisés n'ont pas pu reconstituer les réserves de vivres de la ville.

Les désertions se multiplient.

Hugues Ier de Vermandois, découragé, abandonne les croisés et revient en France sans avoir accomplit son vœu.

Étienne-Henri de Blois affirme à Alexis Ier Comnène que la ville est déjà tombée et que tous les croisés sont morts et le dissuade de continuer vers Antioche.

La situation semble désespérée lorsqu'un moine Pierre Barthélémy prétend, grâce à une vision et la révélation de saint André, avoir découvert la Sainte Lance qui perça le flanc de Jésus-Christ (malgré que la soi-disante vraie lance se trouvait déjà à Byzance !).

Cela redonne un moral d'acier à l'armée chrétienne.

Fort de leur assurance retrouvée, Pierre l'Ermite et un certain Herluin qui parle turc, sont envoyés comme émissaires par les princes chrétiens afin de rencontrer Kerbogha pour proposer une entente entre les parties. Kerbogha, qui pense avoir le dessus, refuse la proposition.

La bataille a lieu le 28 juin 1098.

Les chefs chrétiens qui sourient entre eux s'emparent de la relique.

L'armée des francs sort de la ville pour affronter l'ennemi.

Kerbogha, malgré les avis des émirs, attend la sortie de toute l'armée croisée, au lieu de les attaquer au fur et à mesure de leur sortie.

Il craint que les survivants ne se replient dans la ville et sent que son armée se désagrège, ce qui ne lui permettrait pas la poursuite du siège.

Gaston IV de Béarn reçoit son premier commandement important et conduit les nobles de Gascogne et du Poitou, avec à ses côtés le légat pontifical à la recherche de Raymond de Saint-Gilles, malade.

Les turcs font preuve d'un manque total de cohésion entre leurs positions. Alors que les émirs commencent à déserter le champ de bataille, les chrétiens chargent l'armée musulmane et la mettent en déroute.

Déconsidéré et brisé, Kerbogha doit battre en retraite et rentrer à Mossoul.

Bohémond Ier de Hauteville conserve la ville, malgré les véhémentes protestations de Raymond VI de Toulouse.

Bohémond Ier de Hauteville fait de la ville le centre d'une principauté et devient Bohémond Ier d'Antioche.

Ses descendants indirects gouverneront tant bien que mal durant plus de deux siècles.

Voyant que les autres chefs de la croisade s'attardent dans la ville, Raymond VI de Toulouse organise une mise en scène pour relancer l'armée croisée vers Jérusalem.

Raymond VI de Toulouse se joint aux pèlerins non combattants, pieds nus et portant une robe de pèlerins, et part avec eux devant les soldats croisés.

Ceux-ci se décident alors à marcher vers Jérusalem, entraînant derrière eux les chefs croisés.

Héracle II de Polignac est blessé sous les murs d'Antioche le 28 juin 1098.

Héracle II de Polignac meurt le 9 juillet 1098.



Naissance d'Alice de Blois

Alice de Blois naît en 1100, fille d'Étienne-Henri de Blois et d'Adèle de Normandie.



Nouveau départ en croisade d'Étienne-Henri de Blois et d'Hugues Ier de Vermandois

La prise de Jérusalem couvre Hugues Ier de Vermandois de honte et, pour réparer son manquement, Hugues Ier de Vermandois repart vers la Palestine.

De retour à Blois, Étienne-Henri de Blois est fraîchement accueilli par Adèle de Normandie, sa femme qui se dit offusquée. Elle, fille de Guillaume le Conquérant, est mariée à un lâche. Après une campagne de harcèlement moral, elle le persuade de penser à sa réputation, et de retourner en Terre sainte.

Étienne-Henri de Blois rejoint la seconde vague de participants à la première croisade qui part au printemps 1101. La chevauchée est terrible. Étienne-Henri de Blois ne rejoint Baudouin de Boulogne, Roi de Jérusalem, qu'avec une poignée d'hommes.

Hugues VI de Lusignan participe également à la croisade de secours en 1101

Welf IV Welf joint la croisade de 1101.


Thibault IV de Blois - Comte de Champagne - de Blois - de Chartres - de Meaux -de Châteaudun - de Troyes

Deuxième bataille de Rama

Mort de Étienne-Henri de Blois

Thibault IV de Blois Comte de Blois, de Chartres, de Meaux, de Châteaudun et de Sancerre

Thibault IV de Blois Seigneur d'Amboise

En mai 1102, une armée égyptienne de près de 20 000 hommes, commandée par Charaf, le fils du vizir al-Afdal, arrive en Palestine et parvient à surprendre les troupes de Baudouin de Boulogne à Rama, près du port de Jaffa.

Le roi de Jérusalem n'échappe à la capture qu'en se cachant parmi les roseaux.

La plupart des chevaliers sont tués ou capturés.

Albert d'Aix rapporte qu'Étienne-Henri de Blois aurait été capturé puis décapité. Étienne-Henri meurt le 19 mai ou le 13 juillet 1102 à Rama en Héraclée.

Charaf peut reprendre Jérusalem, mais par son indécision laisse des renforts Francs arriver par mer.

Hugues de Saint-Omer se porte secours de Baudouin de Boulogne retiré à Joppé.

Charaf doit retourner en Égypte.

Guillaume de Blois est déshérité probablement pour des problèmes mentaux

Thibault IV de Blois hérite en 1102 des domaines de son père Étienne-Henri de Blois.

Il devient ainsi Comte de Meaux sous le nom de Thibault II, Comte de Blois et Seigneur de Sancerre.

Adèle de Normandie assure la direction du Comté pendant la minorité de ses enfants.

Elle s'entoure de conseillers comme Yves de Chartres, Évêque de Chartres.

Elle constitue une Chancellerie et fait régner la paix dans ses états.

Sous le règne de Thibault IV de Blois les mentions des foires de Champagne se multiplient.

À l'origine, il y a la volonté délibérée du comte de provoquer sur son territoire la rencontre entre Flamands et Italiens.



Mariage d'Hugues III du Puiset avec Agnès de Blois

Hugues III du Puiset, Comte de Corbeil, épouse avant 1104 Agnès de Blois, fille d'Étienne-Henri de Blois et d'Adèle de Normandie. Leurs enfants sont :



Henri de Blois Moine à Cluny

Dès son plus jeune âge, Henri de Blois part au monastère de, le plus important de son temps, où il devient moine.

Il est possible qu'il ait été ensuite brièvement prieur du petit prieuré clunisien de Montacute dans le Somerset.



Mariage de Guy Ier de Joigny avec Alice de Blois

Guy Ier de Joigny épouse vers 1115 Alice de Blois, fille d'Étienne-Henri de Blois et d'Adèle de Normandie.

Leur enfant est :



Mariage de Raoul Ier de Vermandois avec Éléonore de Blois

Raoul Ier de Vermandois épouse vers 1120 Éléonore de Blois, fille d'Étienne-Henri de Blois et d'Adèle de Normandie.

Leur enfant est :

Certaines généalogies attribuent à cette union, un fils Hugues II qui serait devenu moine sous le nom de Félix de Valois, mais cette affirmation semble être un canular du XVIe siècle.



Pons de Melgueil Cardinal.

Démission de Pons de Melgueil comme Abbé de Cluny

Hugues II de Cluny Abbé de Cluny

Mort d'Hugues II de Cluny

Pierre le Vénérable Abbé de Cluny

Pons de Melgueil, lointainement apparenté à l'empereur Henri V de Franconie, rompt avec la traditionnelle neutralité de l'ordre clunisien et prend le parti du pape dans l'interminable querelle des Investitures.

Pons de Melgueil prépare ainsi le concordat de Worms.

En remerciement, Calixte II nomme Pons de Melgueil cardinal.

En mars 1122, Pons de Melgueil est convoqué à Rome par Calixte II, qui a reçu des plaintes de ses moines.

La raison de cette brusque convocation est traditionnellement attribue au rejet par Pons de Melgueil du privilège de l'exemption, qui relève l'abbaye de l'autorité épiscopale.

C'est plutôt une manœuvre des traditionalistes clunisiens, s'opposant à sa volonté de réforme disciplinaire.

Pons de Melgueil démissionne ou est déposé par le pape.

Pons de Melgueil redevenu simple moine gagne le Mont-Cassin, puis la Terre Sainte.

Selon Orderic Vital, il est accueilli à Jérusalem comme un saint et se voit confier la Sainte Lance lors d'une sortie contre les Sarrasins.

Parallèlement, le pape se hâte de lui faire élire un successeur, l'ordre de Cluny n'étant alors pas en état de rester sans chef.

Hugues II de Cluny lui succède donc en avril 1122.

Mais, déjà âgé, Hugues II de Cluny meurt au bout de 3 mois et est remplacé par le traditionaliste Pierre de Montboissier, que la postérité appellera Pierre le Vénérable.

Pierre le Vénérable, considéré à juste titre comme le dernier des grands abbés de Cluny, est le neuvième abbé de Cluny.

Pierre le Vénérable réforme l'abbaye de Cluny, en proie à des difficultés financières.

Il réforme le domaine seigneurial pour assurer le train de vie des moines (Dispositio rei familiaris).

Les inventaires qui sont constitués (Constitutio expense cluniaci) constituent une précieuse source pour les historiens, avec des données sur les rendements, les semences, les techniques agricoles… Henri de Blois, Évêque de Winchester, joue un rôle essentiel dans cet ouvrage.



Henri de Blois Abbé de Glastonbury

En 1126, Henri de Blois est nommé Abbé de Glastonbury grâce à l'appui de son oncle Henri Ier Beauclerc.

Il y est particulièrement actif, notamment dans la lutte pour récupérer les terres de l'abbaye usurpées par des propriétaires voisins.



Henri de Blois Évêque de Winchester

En 1129, Henri de Blois devient évêque de Winchester, un des plus hauts postes de l'Angleterre médiévale.

Il est consacré le 17 novembre 1129. Il conserve l'abbatiat de Glastonbury, qu'il refuse de rendre au grand dam des ordres réformateurs, et restera son abbé jusqu'à sa mort.



Renouvellement du serment d'allégeance à Mathilde l'Emperesse

Henri Ier Beauclerc fait renouveler le serment d'allégeance à Mathilde l'Emperesse par ses barons le 8 septembre 1131.

Henri de Blois, souvent présent à la cour royale, fait partie des ecclésiastiques qui font serment de d'accepter Mathilde l'Emperesse, la fille du roi, comme son successeur au trône d'Angleterre.



Mort d'Henri Ier Beauclerc Roi d'Angleterre

Étienne de Blois Roi d'Angleterre

Étienne de Blois Duc de Normandie

Guerre civile nommée L'Anarchie

Construction du château de Devizes

Henri Ier Beauclerc meurt le 1er décembre 1135 à Lyons-la-Forêt (Saint-Denis-en-Lyons) près de Gisors, d'une indigestion de lamproies.

Il est inhumé l'abbaye de Reading dans le Berkshire.

Guillaume II de Warenne, Galérand IV de Beaumont-le-Roger et Robert II de Beaumont-le-Roger sont présents à son chevet.

Guillaume II de Warenne est l'un des 5 barons qui escortent son corps jusqu'à Rouen pour qu'il soit embaumé.

Henri Ier Beauclerc est connu comme Lion de Justice.

Son règne est connu pour les limitations des pouvoirs de la couronne, ses améliorations dans les rouages du gouvernement, sa réunification des territoires de son père.

Henri Ier Beauclerc est le roi anglais ayant eu le plus grand nombre d'enfants bâtards reconnus, 35 au total.

Dans un premier temps un conseil de régence est établi.

Mathilde l'Emperesse est absente du royaume.

Ses frasques sexuelles et son remariage avec l'angevin, Geoffroy V Plantagenêt, un ennemi des Normands, ne plaident pas en sa faveur.

Bien que les barons aient juré allégeance à Mathilde l'Emperesse comme héritière, elle est écartée du trône.

Thibault IV de Blois fait partie des successeurs possibles.

Étienne de Blois, son frère, Comte de Mortain et de Boulogne, Seigneur de Bellême, agit avec rapidité et détermination.

Il traverse la Manche dès qu'il apprend la nouvelle de la mort du roi et réclame le trône avec le support populaire.

S'il est rejeté à Douvres et à Canterbury; Étienne de Blois est reconnu par les Londoniens.

Thibault IV de Blois se rallie à ce choix et finit par assister son frère.

Henri de Blois, Évêque Winchester, est un acteur capital dans l'obtention du trône anglais pour son frère.

Henri de Blois rallie l'opinion publique à Étienne de Blois et obtient l'approbation :

Guillaume de Pont-de-l'Arche lui livre le château avec le trésor royal.

Étienne de Blois devient Roi d'Angleterre et Duc de Normandie sous le nom d'Étienne Ier d'Angleterre.

Guillaume de Corbeil, archevêque de Canterbury, sacre Étienne de Blois le 22 décembre 1135 à l'abbaye de Westminster à Londres..

Le clergé ne tarde pas à dénoncer la validité du mariage de Mathilde l'Emperesse et de Geoffroy V Plantagenêt.

La lutte entre Mathilde l'Emperesse et Étienne de Blois provoque une longue guerre civile connue comme l'Anarchie.

Robert Ier de Dreux participe à cette guerre civile contre les Anglais.

Étienne de Blois trouve le soutien des grands prélats :

Roger de Salisbury emmène avec lui le trésor royal et le système administratif en 1135.

Étienne de Blois déclare que si Roger de Salisbury exige la moitié du royaume, il doit l'avoir.

Roger de Salisbury fait construire le château le plus splendide de la chrétienté à Devizes dans le Wiltshire.

Roger de Salisbury et ses neveux semblent avoir construit un certain nombre de châteaux hors de leurs propres diocèses.



Charte des libertés d'Oxford

Henri de Blois parvient alors à obtenir d'Étienne de Blois, son frère, des garanties pour l'autonomie de l'Église, dans la charte des libertés d'Oxford en 1136.

Étienne de Blois promet d'être un souverain modèle envers l'Église.



Robert de Lewes Évêque de Bath

Dès 1136, Henri de Blois obtient la nomination de l'un de ses anciens administrateurs de Glastonbury, Robert de Lewes, à l'évêché de Bath.



Mort de Guillaume de Corbeil

Guillaume de Corbeil meurt en août 1136. Henri de Blois reçoit la garde de l'archevêché de Cantorbéry.



Siège d'Exeter

En 1136, l'un des premiers partisans de Mathilde l'Emperesse menacé en Angleterre est Baudoin de Reviers, qui est assiégé pendant 3 mois dans sa place d'Exeter avant de se rendre. Il ne tarde pas à se réfugier dans l'île de Wight d'où il rançonne les ports de Portsmouth et de Southampton. Tous ses biens anglais sont alors confisqués.

Guillaume II de Warenne, Henri de Blois sont au siège d'Exeter avec Étienne de Blois.

Après la reddition de la garnison, Étienne de Blois confie à Henri de Blois la garde du château d'Exeter et de la région environnante.



Thibaut en Angleterre

Thibaut du Bec Archevêque de Cantorbéry

Henri de Blois Légat papal d'Angleterre

Thibaut du Bec voyage en Angleterre pour de surveiller les terres et les biens de l'abbaye du Bec qui s'y trouvent.

Henri de Blois espère bien le poste d'Archevêque de Cantorbéry.

Robert de Beaumont et Galérand IV de Beaumont-le-Roger, utilisent leur influence pour faire élire Thibaut du Bec.

Étienne de Blois choisit Thibaut du Bec.

L'élection par un concile eut lieu le 24 décembre 1138.

Étienne de Blois et Albéric d'Ostie, légat du pape, sont présents, ainsi qu'un petit groupe de barons et d'évêques. Henri de Blois est absent.

La plupart des historiens estiment qu'Étienne de Blois a choisi le jour de l'élection en fonction d'une absence d'Henri de Blois, son frère.

Pour Edmund King, il est très probable que la nomination de Thibaut du Bec à l'archevêché fait partie d'un accord passé en Angleterre avec Albéric d'Ostie.

Thibaut du Bec jure fidélité à Étienne de Blois et le reconnait comme roi d'Angleterre.



Henri de Blois Légat pontifical

Peu après le retour d'Albéric d'Ostie à Rome, le pape Innocent II nomme Henri de Blois légat papal de toute l'Angleterre le 1er mars 1139, avec autorité sur Thibaut du Bec, archevêque de Cantorbéry.

Il a alors le pouvoir de convoquer le conseil de l'église d'Angleterre.



Concile de Winchester

Au concile de Winchester, le 22 août 1139, Henri de Blois convoque Étienne de Blois, son frère, devant la cour qu'il tient en tant que légat papal, et exige le rétablissement de Roger de Salisbury.

Le roi est accusé d'avoir enfreint sa promesse sur les libertés cléricales et doit répondre de cette accusation. Étienne de Blois arrive à écarter les charges qui pèsent sur lui.

Le seul point positif pour Henri de Blois est que son frère ait reconnu l'autorité de sa cour.



Débarquement de Mathilde l'Emperesse en Angleterre

Le 30 août 1139, Mathilde l'Emperesse débarque en Angleterre pour venir y contester le trône à Étienne de Blois.

Mathilde l'Emperesse accepte de rencontrer son adversaire au château d'Arundel le 30 septembre ou le 1er octobre. C'est un échec.

Dans la guerre civile qui s'ensuit, Henri de Blois poursuit une politique indépendante grâce à sa position très favorable de légat.

En octobre 1139, les partisans de Mathilde l'Emperesse, provenant surtout de l'ouest de l'Angleterre et de l'Est-anglie, débarquent sur la côte sud près de Wareham.

En octobre 1139, Robert de Gloucester attaque Worcester, détruisant une partie de la ville et emportant un large butin.

Henri de Blois convainc Étienne de Blois, son frère, qu'il est mieux de contenir ses ennemis en un seul endroit du royaume.

Henri de Blois sert de médiateur entre Robert de Gloucester et Étienne de Blois pour obtenir un sauf-conduit à Mathilde l'Emperesse, puis il l'escorte jusqu'à Bristol.

Mathilde l'Emperesse parvient à rejoindre son demi-frère Robert de Gloucester à Bristol.

Le 13 novembre 1139, Galérand IV de Beaumont-le-Roger reprend Worcester faisant de nombreux prisonniers. Il combat avec énergie dans le Worcestershire et le Gloucestershire, là où les combats sont les plus féroces.



Rencontre à Bath

Henri de Blois œuvre en vain pour la paix en réunissant les partis d'Étienne de Blois et de Mathilde l'Emperesse à Bath à l'été 1140.



Concile de Winchester

Mathilde l'Emperesse Dame d'Angleterre et de Normandie

La capture d'Étienne de Blois contraint Henri de Blois à s'entendre avec Mathilde l'Emperesse.

Le 8 avril 1141, au concile de Winchester :

Elle s'attache les partisans d'Étienne de Blois tels que Geoffroy de Mandeville dans le Bessin, dont elle reconnaît les titres et accroît les possessions.

Se souvenant du sort fait à Roger de Salisbury, le clergé s'empresse de se déclarer pour Mathilde l'Emperesse.

Thibaut du Bec n'assure pas aussitôt de sa fidélité à Mathilde l'Emperesse, affirmant qu'il a besoin de parler à Étienne de Blois.

Après s'être concerté avec lui, Thibaut du Bec finit par rejoindre Henri de Blois.

Henri de Blois reçoit Mathilde l'Emperesse lors d'une cérémonie dans sa cathédrale où elle est accompagnée par une procession d'évêques et d'abbés.

Toutefois, Mathilde l'Emperesse ne réussit pas à gagner suffisamment de partisans pour s'emparer de la couronne.



Mathilde l'Emperesse à Londres

Henri de Blois se prépare à la couronner à Westminster, mais son refus de faire définitivement la paix avec Étienne de Blois et Eustache IV de Boulogne, son fils, pousse Henri de Blois à s'éloigner d'elle.

En juin 1141, Mathilde l'Emperesse part à Londres se faire sacrer alors même que les Londoniens viennent lui demander d'intercéder pour Étienne de Blois.

Entrée dans la ville le 24 juin 1141 elle décide de les châtier pour leur intervention, refuse de reconnaître leurs franchises et exige d'eux d'énormes taxes.

Le soir, alors qu'elle banquette à Westminster, le tocsin sonne, la ville s'arme contre la Dame d'Angleterre. Mathilde l'Emperesse prend la fuite en catastrophe.

Henri de Blois, l'évêque de Winchester, change à nouveau de camp.



Siège de Winchester

Fin juillet 1141, Mathilde l'Emperesse prend la décision de marcher sur Winchester pour forcer Henri de Blois à la couronner.

Elle vient l'assiéger dans son château.

Une armée menée par Mathilde de Boulogne, l'épouse d'Étienne de Blois, vient à son secours et défait les partisans de Mathilde l'Emperesse.



Libération d'Étienne de Blois et de Robert de Gloucester

Un échange de prisonnier est négocié par Henri de Blois et Thibaut du Bec, entre les deux camps en novembre 1141.

Un traité est négocié, assurant :

Les revirements d'Henri de Blois durant 1141 lui attirent les foudres des 2 camps.

Brian FitzCount lui envoie une lettre en forme de réprimande cinglante sur les vertus de la constance.

Selon lui, l'évêque est responsable, par ses actions, du prolongement de la guerre civile.

Il le défie d'ailleurs en duel.

Henri de Blois change à nouveau de camp à nouveau et tient un autre conseil de légat à Westminster, qui reconnait à nouveau Étienne de Blois comme roi.

Thibaut du Bec couronne solennellement Étienne de Blois comme roi à Cantorbéry aux environs de Noël 1141.



Guillaume FitzHerbert Archevêque d'York

Thibaut du Bec s'oppose à la nomination de Guillaume FitzHerbert, comme archevêque d'York mais Henri de Blois use de son pouvoir pour confirmer Guillaume FitzHerbert, comme archevêque d'York en 1143.



Perte de la mission de légat d'Angleterre d'Henri de Blois

Célestin II est opposé à Étienne d'Angleterre et n'est donc pas favorable à son frère Henri de Blois.

Henri de Blois perd sa mission de légat.

Henri de Blois essaie alors, sans succès de la faire renouveler ou de faire transformer son évêché de Winchester en archevêché.



Conquête des territoires attribués

Sous l'influence de Baudouin VI de Hainaut et des francs, la civilisation latine est introduite dans tous les territoires formant l'Empire latin, par l'application des coutumes féodales et des cours d'Occident.

L'histoire de l'Empire latin n'est qu'expéditions, sièges ou défenses des places fortes en pays insoumis.

Henri Ier de Constantinople s'empare en novembre 1204 des villes d'Abyde et de Nicomédie.

Renier de Trit s'empare de de Philippopoli en novembre 1204.

Début novembre 1204, Henri de Blois envoie des troupes à Pèges ou Piga dans l'intention de s'emparer de Nicée.

Ayant défait à Pémanène, le 6 décembre 1204, Théodore Ier Lascaris, Henri de Blois se rend maître de toute la Bithynie, sauf de Pruse.

En Achaïe, Léon Sgonros, gendre d'Alexis II, se maintient quelque temps contre Guillaume de Champlitte.



Luttes pour la possession de la Bithynie

Théodore Ier Lascaris vainc Davis Comnène, frère de l'empereur de Trébizonde, et l'empêche d'occuper Nicomédie en 1205.

En juillet 1205, Henri de Blois est expulsé de Bithynie par Théodore Ier Lascaris et ne conserve que la place de Pèges.


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