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Événements contenant la ou les locutions cherchées
9 événements affichés, le premier en -540 - le dernier en -489
Naissance de Miltiade le Jeune
Miltiade le Jeune naît à Athènes en 540 avant Jésus-Christ, fils de Cimon de la famille des Philaïdes, sans doute originaire d'Égine.
Il est le neveu de Miltiade l'Ancien, lui-même fils de Cypsélos, qui a fondé la colonie de Chersonèse de Thrace au temps de Pisistrate.
Miltiade le Jeune Archonte d'Athènes
Miltiade le Jeune est archonte d'Athènes en 524 avant Jésus-Christ.
Miltiade le Jeune Tyran de Chersonèse de Thrace.
En 518 avant Jésus-Christ, Miltiade le Jeune succède à son frère Stésagoras, et est chargé de l'administration de Chersonèse par Hippias.
À ce titre, Miltiade le Jeune subit la domination des Perses.
Expédition contre Les Scythes
Soumission de la Thrace, des Gètes et de la Macédoine
Les Scythes ont fondé un puissant empire en Russie méridionale. Leurs relations commerciales avec les Grecs sont fructueuses et actives.
En 513 avant Jésus-Christ, Darius Ier prend en personne la tête d'une expédition vers la Scythie, avec l'aide de contingents grecs ioniens.
Il y a sans doute la volonté de contrôler la route du commerce de l'or, extrait des monts Oural ou de Sibérie, dont les Scythes font grand commerce.
Selon Hérodote, elle rassemble 700 000 hommes, accompagnés de 600 navires, les effectifs étant principalement fournis par les cités de l'Hellespont.
La flotte se dirige vers le Danube, tandis que Darius Ier soumet une partie de la Thrace et les Gètes.
Rejoignant la flotte à l'embouchure du Danube, l'armée s'enfonce en territoire scythe,.
Miltiade le Jeune est laissé à la garde du pont sur le Danube, avec les autres Grecs.
Les populations locales, très diverses, résistent toutes en refusant l'affrontement ouvert, appliquant la technique de la terre brûlée.
Darius Ier est finalement obligé de battre en retraite.
Darius Ier ne s'étant pas présenté au jour fixé, Miltiade le Jeune propose aux Scythes et aux Ioniens de couper le pont et d'abandonner le Grand Roi à son sort, mais les Ioniens refusent et l'armée perse échappe au désastre et à l'encerclement grâce à la loyauté du contingent grec.
Le Danube marque la frontière définitive de l'empire perse.
Sur le chemin du retour, la conquête de la Thrace est achevée. La Thrace devient une satrapie. La mer Noire est un lac perse.
Devant la menace, Amyntas Ier Roi de Macédoine reconnaît la souveraineté de la Perse en 513 avant Jésus-Christ.
La Macédoine se soumet sans combat et devient un protectorat.
De cette campagne, Darius Ier tire la conclusion qu'il peut compter sur la fidélité des Grecs ioniens.
Ceux-ci par contre estiment qu'ils peuvent sans risques excessifs se révolter contre la domination perse car l'expédition a montré que l'empire achéménide n'est pas invulnérable.
Prise de Lemnos et d'Imbros
En 499 avant Jésus-Christ, profitant de la révolte de l'Ionie, Miltiade le Jeune s'empare de Lemnos et d'Imbros.
Retour de Miltiade le Jeune à Athènes
En 492 avant Jésus-Christ, la position de Miltiade le Jeune devient intenable. Il doit s'enfuir à Athènes, échappant de peu à la flotte perse.
Thémistocle Stratège d'Athènes
Thémistocle devient stratège d'Athènes en 490 avant Jésus-Christ.
Devenu l'un des dirigeants du parti oligarchique, avec le soutien d'Aristide le Juste, Miltiade le Jeune est élu stratège et exerce une influence déterminante sur ses 9 autres collègues.
Bataille de Marathon
Au début septembre 490 avant Jésus-Christ, l'armée perse débarque, sur les conseils d'Hippias, l'ancien tyran d'Athènes, sur la plage de 4 kilomètres environ qui borde la plaine de Marathon à 40 kilomètres d'Athènes.
Les Athéniens n'attendent pas l'ennemi derrière leurs remparts. Conduits par Miltiade le Jeune, résolu et énergique, les hoplites athéniens et platéens, environ 10 000 hommes, se rendent à la rencontre des Perses.
Aristide le Juste est aussi stratège lors de cette bataille.
Les Perses décident d'attaquer Athènes par terre et par mer.
La bataille est essentiellement connue par le récit qu'en a fait Hérodote qui donne une date dans le calendrier luni-solaire dont chaque cité grecque utilisaient une variante. Des calculs astronomiques permettent d'obtenir une date dans le calendrier julien proleptique. Mais il est possible que le calendrier spartiate ait eu un mois d'avance sur le calendrier athénien, auquel cas il faudrait retenir la date du 12 août.
Le 12 septembre en 490 avant Jésus-Christ est la date communément admise.
Une partie des troupes perses, y compris de la cavalerie, rembarque, avec pour objectif de débarquer à Phalère afin d'atteindre rapidement l'Acropole.
Les troupes restantes, à peu près 21 000 soldats, franchissent alors le Charadra, le petit ruisseau qui traverse la plaine de Marathon avant de se perdre dans des marais littoraux, afin d'empêcher le retour des troupes athéniennes vers la cité.
Les athéniens et les platéens occupent deux petites hauteurs, le Pentélique et le Parnès, et attendent en vain les renforts promis par Sparte.
Les renforts spartiates, du fait de la fête des Karneia, arriveront trop tard.
Devant l'évolution de la situation, les Athéniens doivent battre les Perses dans la plaine de Marathon puis devancer les navires ennemis et regagner Athènes pour la protéger.
Miltiade le Jeune connaît la faiblesse de l'armée perse pour avoir combattu avec eux lors de l'offensive contre les Scythes.
Cette armée est composée de soldats d'origines différentes, ne parlant pas les mêmes langues et n'ayant pas l'habitude de combattre ensemble. L'armement perse, avec des boucliers en osier et des piques courtes, rend les troupes perses vulnérables dans les combats au corps à corps.
Au contraire, l'armement des hoplites Grecs est celui d'une infanterie lourde. Ils sont protégés par un casque, un bouclier, une cuirasse, des jambières et des brassards en airain. Ils sont armés d'une épée, d'une longue lance et d'un bouclier de peau et de lames de métal.
Les hoplites combattent en rangs serrés, selon la formation de la phalange, leurs boucliers formant devant eux une muraille.
Miltiade le Jeune décide Callimaque le Polémarque à étendre la ligne des soldats grecs, afin de ne pas être submergé par le nombre, et de renforcer les ailes au détriment du centre.
Les Perses disposent leurs meilleures troupes au centre. Il s'agit donc de les envelopper.
Les Athéniens chargent donc dès qu'ils arrivent à portée de flèche, environ 200m.
Il est improbable, au vu de la lourdeur de l'équipement des hoplites, que ceux-ci effectuent une charge de plus de 1500 mètres comme l'affirment les historiens de l'époque.
Comme prévu, les ailes de l'armée perse, composées de troupes éparses levées dans l'empire ou d'Ioniens peu motivés, se débandent et remontent dans la panique à bord des navires.
Mais le centre des Grecs est enfoncé et cède.
Les troupes grecques disposées sur les ailes renoncent à poursuivre les troupes perses en déroute et se rabattent sur le centre de l'armée perse en une parfaite manœuvre de tenaille. Celui-ci s'effondre à son tour.
Au total environ 6 400 Perses sont tués, la plupart noyés en s'enfuyant, et 7 navires sont détruits, tandis que les Athéniens perdent environ 200 citoyens.
Une telle différence n'a rien d'extraordinaire, même si le chiffre des pertes perses est sans doute exagéré. En effet on constate fréquemment, dans les diverses batailles les opposant aux peuples d'Asie, que les Grecs de l'époque ont 1 tué pour 20 à 30 morts dans les armées orientales.
Il est alors nécessaire de prévenir la seconde offensive des meilleurs éléments de l'armée perse qui ont rembarqué avant la bataille. La flotte perse a besoin d'une dizaine d'heures pour doubler le cap Sounion et atteindre Phalère.
Par une marche forcée de 7 ou 8 heures, avec une bataille dans les jambes, les hoplites grecs arrivent à Athènes environ une heure avant la flotte ennemie.
Les Perses, voyant l'échec de la manœuvre, renoncent à débarquer. Ainsi s'achève la première guerre médique.
Cette victoire stratégique devint symbolique pour les Grecs et confère un grand prestige à Athènes.
En fait, pour les Perses il s'agit surtout d'un débarquement manqué et d'un échec mineur.
Leur expédition a réussi à soumettre un grand nombre des îles de la mer Égée au pouvoir de Darius Ier.
Le peu d'insistance des Perses montre que l'objectif principal de cette expédition est bien la mer Égée et non l'invasion de la Grèce continentale.
L'empire perse a alors atteint son extension maximale.
Selon la tradition, un messager au nom de Phidippidès court annoncer la victoire aux habitants d'Athènes. En arrivant sur l'Agora, au pied de l'Acropole, après 4 heures de course, il a tout juste le temps de prononcer une phrase "Nous avons gagné" avant de mourir d'épuisement.
Cette histoire est à l'origine de la course du marathon, introduite dès 1896 dans les épreuves des Jeux olympiques modernes.
Expédition contre Paros
Mort de Miltiade le Jeune
En 489 avant Jésus-Christ, Miltiade le Jeune, profitant du prestige gagné à Marathon, lance une expédition contre Paros pour son compte personnel.
Les Athéniens lui confient une flotte de 70 trières sans qu'il eût dévoilé ses projets.
Mais il échoue devant la cité, où il est blessé.
Les adversaires démocrates de Miltiade le Jeune, en particulier Xanthippe, le père de Périclès, trouvent là un prétexte pour l'accuser de trahison.
Miltiade le Jeune est condamné à une amende de 50 talents.
Miltiade le Jeune meurt à Athènes en 489 avant Jésus-Christ.
Incapable de payer, Miltiade le Jeune meurt en prison des suites de ses blessures.
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