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Événements contenant la ou les locutions cherchées



313 événements affichés, le premier en 1200 - le dernier en 1946


Aliénor d'Aquitaine amenant sa petite fille Blanche à Louis VIII le Lion pour les marier - Fresque de la chapelle Sainte-Radegonde à Chinon. Blanche de Castille

Traité du Goulet

Mariage de Louis VIII le Lion avec Blanche de Castille

Aliénor d'Aquitaine est choquée de la conduite scandaleuse de son dernier fils Jean-Sans-Terre. En 1200, elle décidé malgré ses 78 ans de traverser les Pyrénées malgré un hiver très rigoureux pour amener sa petite fille Blanche au fils aîné de Philippe II Auguste afin de les marier.

Au carême 1200, Aliénor d'Angleterre accueille sa mère.

Par le traité du Goulet le 22 mai 1200, Philippe II Auguste reconnaît à Jean-Sans-Terre le titre de Roi d'Angleterre moyennant :

Jean-sans-Terre désigne Robert II d'Harcourt comme pleige et otage dans ce traité. Il fait partie des 9 barons qui, de part et d'autre, se portent garants du traité et jurent d'abandonner celui des deux princes qui le violerait.

Louis VIII le Lion épouse à Port-Mort en Normandie le 23 mai 1200 Blanche de Castille. Leurs enfants sont :



Naissance de Martin IV

Simon de Brion, futur Martin IV, naît entre 1210 et 1220, sans doute en Touraine (plutôt qu'en Brie), peut-être à Seuilly ou à Reignac, issu d'une famille de petite noblesse.

Un Guillaume de Brion qu'on trouve parmi les conseillers de Saint-Louis est peut-être son frère, en tout cas un membre de sa famille.

Après un court passage à Rouen où il exerce les fonctions d'archidiacre, Martin IV obtient un canonicat à Saint-Martin de Tours et devient trésorier du chapitre.



Naissance de Saint-Louis

Louis IX, dit Saint-Louis, naît au château de Poissy près de Saint-Germain-en-Laye le 25 avril 1214, fils de Louis VIII le Lion et de Blanche de Castille.

Il est baptisé le 1er mai 1214.



Mariage de Raymond-Bérenger V de Provence avec Béatrice de Savoie

Raymond-Bérenger V le Grand Comte de Forcalquier

Raymond-Bérenger V de Provence épouse à Sens le 5 juin 1219 ou 1220 Béatrice de Savoie. Leurs enfants sont :

Raymond-Bérenger V de Provence devient Comte de Forcalquier.



Répudiation de Gertrude de Nordgau

Mariage de Thibault IV de Champagne avec Agnès de Beaujeu

Thibault IV de Champagne répudie Gertrude de Nordgau pour cause de stérilité en 1222.

Thibault IV de Champagne épouse en 1222 ou 1223 Agnès de Beaujeu, fille de Guichard IV de Beaujeu et de Sybille de Hainaut. Leur enfant est :

Agnès de Beaujeu est la cousine de Saint-Louis qui est sa compagne de jeux à la cour de France.


Louis VIII le Lion Couronnement de Louis VIII le Lion - Grandes Chroniques de France - enluminées par Jean Fouquet Louis VIII le Lion par Henri Lehmann - musée national du Château Versailles

Mort de Philippe II Auguste

Louis VIII Roi de France

Sacre de Louis VIII le Lion

Philippe II Auguste meurt à Mantes-la-Jolie le 14 juillet 1223. Il est inhumé le 15 juillet à l'abbaye de Saint-Denis.

Philippe II Auguste a régné 43 ans, presque autant que son père Louis VII le Jeune et que son petit-fils Saint-Louis.

À sa mort, Philippe II Auguste est de loin le plus grand seigneur du royaume.

Il a agrandi le domaine royal de 7 provinces : Normandie, Maine, Anjou, Touraine, Poitou, Valois et Vermandois. Il met en place des méthodes nouvelles de gouvernement rendues nécessaires par l'extension du domaine. Il divise la France en bailliages et prévôtés et établit une administration directe par la couronne. Les baillis, officiers nommés et révoqués par le roi, le représentent dans toutes ses fonctions.

Les impôts restent exceptionnels (dîme saladine), mais la collecte plus soigneuse des revenus domaniaux et la vente de privilèges aux communes et aux métiers accroissent considérablement la trésorerie royale confiée aux Templiers.

Ces ressources permettent de rétribuer des mercenaires et d'élever de puissants châteaux (Dourdan, Issoudun, Gisors) : l'art de la guerre féodale en est transformé.

De même, le gouvernement central évolue : les sessions de la cour se spécialisent dans les affaires judiciaires et financières, préfigurant ainsi le Parlement et la Cour des comptes.

Les deux offices les plus importants : sénéchal et chancelier, sont supprimés, et d'une façon générale les grands féodaux laissent la place à des hommes d'extraction plus modeste, reconnus pour leurs compétences.

Ses rapports avec l'Église ont été souvent compliqués, comme ceux de plusieurs rois capétiens, à cause d'affaires de divorce.

Il adoucit les mœurs violentes du temps, en instituant la trêve appelée quarantaine-le-roi, en vertu de laquelle on ne pouvait tirer vengeance d'une injure avant quarante jours écoulés.

Philippe II Auguste embellit Paris, dont il bâtit les premiers remparts, bâtit l'Hôtel-Dieu et acheva Notre-Dame.

Pour la première fois depuis l'avènement des Capétiens, le prince royal n'a pas été associé au trône durant le vivant de son père.

Louis VIII le Lion a déjà 36 ans quand il se fait sacrer sans difficulté Roi à Reims avec sa femme Blanche de Castille, le 6 août 1223.

Cela contribue à asseoir définitivement l'autorité royale.

La cérémonie est aussi fastueuse que l'accueil des époux à Paris, où l'on festoie pendant une semaine.

Maurice du Mans est le premier à prêter serment à Louis VIII le Lion le 23 novembre 1223.

Fort différent de son père, Louis est un être chétif, froid, mais un père prolifique (douze enfants) et un guerrier intrépide.

Il doit d'ailleurs son surnom à la bravoure et à la cruauté, dont il a fait preuve à la guerre :



Naissance de Louis Ier de Brienne

Louis Ier de Brienne ou de Beaumont-Brienne dit d'Acre naît en 1225, fils de Jean Ier de Brienne et de Bérengère de León.

Louis Ier de Brienne, Alphonse de Brienne et Jean II d'Acre sont envoyés en France par Jean Ier de Brienne, leur père.

Jean Ier de Brienne prie Saint-Louis et Blanche de Castille, sa mère de daigner les regarder et les recevoir comme leurs clients.

Saint-Louis, les recevant avec honneur et bonté, leur porte une grande affection, et élève très haut leur fortune.


Siège d'Avignon et Mort de Louis VIII le Lion à Montpensier-en-Auvergne Sacre de Saint-Louis par Charles Amédée Philippe Van Loo (1719-1795) Saint-Louis Saint-Louis - par Le Greco - musée du Louvre

Mort de Louis VIII le Lion Roi de France

Saint-Louis Roi de France

Régence de Blanche de Castille

Révolte des grands vassaux contre la régente Blanche de Castille

À l'approche d'une mort prématurée, Louis VIII le Lion, plein de confiance dans les talents et la fidélité de Matthieu II de Montmorency, lui recommande instamment Saint-Louis, son fils encore en bas âge. Matthieu II de Montmorency jure de soutenir l'enfant de son roi et de verser pour lui s'il le fallait, jusqu'à la dernière goutte de son sang.

Louis VIII le Lion malade, sans doute d'une dysenterie contractée pendant la croisade, prend le chemin du retour par le Massif central. Il meurt à Montpensier-en-Auvergne le 8 novembre 1226.

Thibault IV de Champagne est accusé de l'avoir empoisonné.

Le bref règne de Louis VIII le Lion, 3 ans, affermit la monarchie et consolide le royaume qu'il laisse à un enfant, le futur Saint-Louis.

Saint-Louis est sacré Roi de France le 8 ou le 29 novembre 1226 à Reims, âgé seulement de 11 ans.

Saint-Louis et Alphonse II de France sont placés sous la régence de sa mère Blanche de Castille

Elle ferme les portes de Reims à Thibault IV de Champagne lors du sacre de Saint-Louis.

Richard d'Harcourt est invité à assister au sacre de Saint-Louis.

Maurice du Mans prêté serment à Saint-Louis.

Les grands vassaux de la couronne croient pouvoir profiter de la minorité de Saint-Louis pour recouvrer des privilèges et acquérir des avantages matériels.

Thibault IV de Champagne rassemble autour de lui quelques "Barons" formant une ligue contre le royaume. Thibault IV de Champagne entraine Henri II de Bar dans cette révolte. Hugues IV de Bourgogne, Duc de Bourgogne, compte également parmi ces opposants.

Sur l'incitation d'Isabelle d'Angoulême, son épouse, Hugues X de Lusignan fait partie de la Ligue qui essaie d'ôter le gouvernement à Blanche de Castille

Enguerrand III de Coucy se fait leur porte-parole.

Mais Blanche de Castille est aidée des conseils, du légat du pape et surtout de l'épée de Matthieu II de Montmorency.

Elle détache Thibault IV de Champagne de leur parti. Thibault, trahissant, se rend rapidement auprès du roi et se soumet. Il est haï de toute la noblesse à cause de ses trahisons. Sa défection amène la soumission de Jean Ier le Roux, Duc de Bretagne, et la cessation de l'hostilité des autres vassaux.

Blanche de Castille réduit ainsi les grands vassaux à l'obéissance et conserve dans toute son intégrité le pouvoir de son fils.



Tentative d'enlèvement de Saint-Louis

Enguerrand III de Coucy réussit à convaincre de grands seigneurs de l'aider à enlever le jeune Saint-Louis pour ceindre la couronne royale à sa place.

Le complot échoue grâce à l'action de Blanche de Castille.



Libération de Ferrand de Flandre

La promesse est tenue par Blanche de Castille et Saint-Louis : Ferrand de Flandre est libéré le 6 janvier 1226 ou 1227.



Naissance de Charles Ier d'Anjou

Charles Ier d'Anjou et de Maine naît en mars 1227, fils de Louis VIII le Lion et de Blanche de Castille. Charles, le dernier-né est l'enfant gâté, tandis que son frère, le dauphin Saint-Louis a été élevé sévèrement et préparé à ses fonctions.



Traité de Vendôme

Fiançailles de Hugues XI de Lusignan avec Isabelle de France

En 1227, Blanche de Castille, régente pour Saint-Louis, signe un traité à Vendome qui met fin à une révolte de grands seigneurs féodaux.

Par le traité de Vendôme, Hugues XI de Lusignan est fiancé avec Isabelle de France, fille de Louis VIII le Lion et Blanche de Castille.

Ce projet restera sans exécution.



Hommage de Jeanne des Roches à Saint-Louis

En 1227, Jeanne des Roches rend hommage à Saint-Louis.



Traité de Meaux

Traité de Paris

Naissance de l'Université de Toulouse

Thibault IV de Champagne joue les médiateurs entre la monarchie et son cousin Raymond IX de Toulouse.

En janvier 1229, Raymond IX et Blanche de Castille signe le traité de Meaux.

Raymond IX de Toulouse abandonne toutes ses possessions en Bas-Languedoc et en Provence dont le duché de Narbonne.

Il s'engage à marier Jeanne de Toulouse à Alphonse II de France frère de Saint-Louis.

Raymond IX de Toulouse et les faidits non hérétiques retrouvent les terres concédées aux Montfort.

Carcassonne devient une sénéchaussée royale

Mais toutes les terres de Raymond IX de Toulouse reviendront naturellement au domaine royal à la mort de Jeanne de Toulouse.

La Gascogne est ainsi rattachée à l'Aquitaine.

Le comté d'Armagnac est alors le plus puissant de Gascogne.

Raymond IX de Toulouse s'engage à combattre l'hérésie sur ses terres et à faire pèlerinage en Terre sainte, ce qu'il ne fera jamais.

Les fortifications de 30 villes doivent être démantelées parmi lesquelles :

Une clause spéciale concerne le Château de Penne, nid d'aigle des gorges de l'Aveyron.

Le Château Narbonnais résidence de Raymond IX doit être occupé par une garnison royale.

Des conditions financières exorbitantes sont imposées à Raymond IX, l'empêchant de réorganiser une armée.

Jeanne de Toulouse n'a que 9 ans lorsque le traité la destine à épouser Alphonse II de France. Elle est élevée à la Cour de France et ne bénéficie pas de la culture occitane, ce qui fait qu'elle n'a aucune sympathie vis à vis du catharisme.

Par le traité de Paris d'avril 1229, Raymond IX signe une capitulation totale.

Il cède au roi de France la moitié des états qui allaient en gros d'Agen à Valence (territoires actuels du Gard, de l'Hérault, de la Drôme, du Vaucluse, de l'Aude).

La vicomté de Carcassonne est définitivement annexée à la couronne de France qui y instaure une sénéchaussée.

Le comte de Toulouse ne conserve qu'une partie actuelle de la haute Garonne, de l'Aveyron, du Tarn et du Tarn-et-Garonne).

Le jeudi saint 12 avril 1229, Raymond IX fait serment de respecter ce traité devant le portail de Notre Dame, en présence de Saint-Louis, de Blanche de Castille des pouvoirs civils et religieux français et méridionaux.

Le 25 avril 1229, pratiquement prisonnier au Louvre, il écrit à Roger-Bernard II de Foix afin de lui conseiller d'accepter la paix.

Le Traité de Paris confirme à Guy Ier de Lévis l'ensemble de ses possessions. L'article 15 prévoit que la Terre du Maréchal lui est laissée.

Guy Ier de Lévis se voit ainsi attribuer à nouveau la terre de Mirepoix et le pays d'Olmes pris sur le domaine du comté de Foix. S'appuyant sur cet acte, la maison de Lévis restera dans la région durant 7 siècles.

Une des clauses du traité de Paris prévoit la création de l'Université de Toulouse et l'entretien pendant 10 ans de 14 professeurs : théologiens, canonistes et dialecticiens. C'est une bulle du pape Grégoire IX qui consacre quelques années plus tard le studium de Toulouse à égalité avec celui de Paris.



Remise au de l'hommage chapitre de Saint-Martin de Tours

En 1230, à la prière de Saint-Louis, Geoffroy Ier de Brenne fait remise au chapitre de Saint-Martin, de Tours, de l'hommage qui lui est dû pour les dîmes de Saint-Pater.



Demande de pardon d'Hugues X de Lusignan

Hugues X de Lusignan demande son pardon à Saint-Louis en 1230.



Visites de Saint-Louis à Chantoceaux

Saint-Louis réside une première fois, à Chantoceaux en 1230, accompagné de sa mère, Blanche de Castille.



Mort de Matthieu II de Montmorency Seigneur de Montmorency, de Marly, d'Écouen, de Deuil, de Conflans et d'Hérouville,

Matthieu II de Montmorency n'a pas le temps de voir se consolider son ouvrage. Matthieu II de Montmorency meurt le 24 novembre 1230, au retour d'un voyage en Bretagne, justement regretté de son maître Saint-Louis. Il est inhumé dans l'abbaye du Val de Mériel.

Matthieu II de Montmorency mérita le surnom de Grand par son courage, par son habileté dans les affaires et plus encore par ses vertus.

Ce connétable était grand-oncle, oncle, beau-frère, neveu, petit-fils de 2 empereurs, de 6 rois, et allié de tous les souverains de l'Europe.

Un trait de ce personnage est peut-être plus intéressant que ses victoires : moyennant une légère redevance, il affranchit tous ses vassaux des corvées, des tailles, et des impositions que les barons étaient alors en possession d'exiger : bienfait immense, car plus de 600 fiefs dépendaient de la seule baronnie de Montmorency.

Guy VII de Montmorency-Laval succéde en 1230, à Matthieu II de Montmorency, son père, dans une partie indéterminée de ses terres.



Prise de Fougères

Pierre Ier Mauclerc est en révolte ouverte contre le roi.

Raoul III de Fougères fait hommage de Fougères à Saint-Louis.

Pierre Ier Mauclerc s'empare par surprise de Fougères en 1231.

Saint-Louis en personne arrive bientôt sous les murs de Fougères, déterminé à en finir avec le duc félon, retranché à Saint Aubin du Cormier.

L'armée du roi de France reprend Fougères.



Amaury VI de Montfort Connétable de France

Amaury VI de Montfort, Comte de Montfort-l'Amaury, est fait Connétable de France en 1231 par Saint-Louis.



Soumission de Pierre Ier Mauclerc à Saint-Louis

Pierre Ier Mauclerc se soumet à Saint-Louis roi de France le 4 novembre 1234.

Cette période est marquée en Bretagne par la construction de couvents des deux grands ordres mendiants :



Mariage de Saint-Louis avec Marguerite de Provence

Saint-Louis épouse le 27 mai 1234 à Sens, le 3 juin à Paris, Marguerite de Provence, fille de Raymond-Bérenger V de Provence et de Béatrice de Savoie. Leurs enfants sont :



Visites de Saint-Louis à Chantoceaux

Saint-Louis réside une seconde fois, à Chantoceaux en 1234, accompagné de Blanche de Castille et de Marguerite de Provence.



Refus des prélats de comparaître devant la justice royale pour les affaires temporelles

En septembre 1235, Richard d'Harcourt est convoqué par Saint-Louis à Saint-Denis avec les 30 principaux seigneurs et barons de France afin de s'opposer au refus des prélats de comparaître devant la justice royale pour les affaires temporelles.

Richard d'Harcourt souscrit à la requête adressée au pape Grégoire IX à ce sujet aux côtés, notamment, d'Hugues IV de Bourgogne et du Comte de Bretagne.



Jean de La Cour d'Aubergenville Garde des sceaux

Jean de La Cour d'Aubergenville devient proche conseiller de Saint-Louis.

Jean de La Cour d'Aubergenville est doyen de Saint-Martin de Tours, charge réservée aux plus fidèles serviteurs du roi.

Jean de La Cour d'Aubergenville devient Garde des sceaux de 1236 à 1244, pendant la vacance de la chancellerie.



Majorité de Saint-Louis

Saint-Louis prend le pouvoir en 1236. Thibault IV de Champagne se soumet définitivement à la couronne de France.



Rachat de la vicomté d'Avranches par Saint-Louis

En 1236, Saint-Louis rachète la vicomté d'Avranches



Négociation pour l'achat par Saint-Louis de reliques de la Passion

L'empereur Baudouin II de Courtenay ne régnant plus que sur sa capitale a un urgent besoin d'argent : il met en gage, auprès des Vénitiens, la plus précieuse des reliques, la Couronne d'Épines.

Baudouin II de Courtenay entreprend un voyage en Europe dans l'espoir de trouver des secours et, peut-être, de promouvoir une nouvelle croisade.

En 1237 Baudouin II de Courtenay rencontre le roi Saint-Louis.

Ce dernier peu favorable à une expédition est prêt à acquérir les reliques mises en gage à Venise.

En effet le roi tient à s'assurer de l'authenticité des reliques.


Thomas II de Savoie de Savoie et Jeanne de Constantinople

Mariage de Thomas II de Savoie avec Jeanne de Constantinople

Thomas II de Savoie Comte de Flandre et de Hainaut

Saint-Louis permet à Thomas II de Savoie d'épouser Jeanne de Constantinople.

Jeanne de Constantinople est veuve de Ferrand de Flandre.

Thomas II de Savoie épouse à Gand le 2 avril ou le 4 octobre 1237 Jeanne de Constantinople, Comtesse de Hainaut, de Mons, de Valenciennes et d'Ostrevant, fille de Baudouin VI de Hainaut et Marie de Champagne.

Thomas II de Savoie devient par mariage comte de Flandre et de Hainaut.

Thomas II de Savoie demeure à Gand 7 années pour gouverner ses nouveaux États.

Thomas II de Savoie séjourne presque en permanence en Flandre et dans le Hainaut.

Thomas II de Savoie doit soutenir des luttes sérieuses contre Henri II de Brabant.



Robert Ier de France Comte d'Artois

En 1237, le Comté d'Artois est donné en apanage à Robert Ier de France, frère de Saint-Louis.

Le comté de Boulogne devient vassal du comté d'Artois.



Cession du comté de Mâcon

Sans descendance, Jean de Dreux et Alix de Bourgogne vendent le comté de Mâcon à Saint-Louis pour 10 000 livres en capital et 1 000 livres de rente en février 1239.



Gauthier III de Villebéon Page du Roi

Gauthier III de Villebéon devient Page de Saint-Louis en 1239.



Mort de Jean de Dreux

Cession des comtés de Mâcon et de Vienne à la couronne

Jean de Dreux meurt en 1239.

Alix de Mâcon, sa veuve, vend ses comtés de Mâcon et de Vienne à Saint-Louis puis entre dans les ordres.



Mariage de Jean Ier d'Harcourt avec Alix de Beaumont-en-Gâtinais

Jean Ier d'Harcourt épouse en 1239 Alix de Beaumont-en-Gâtinais, fille de Jean Ier de Beaumont-en-Gâtinais, chambellan de Saint-Louis, et d'Alix de Mauvoisin. Leurs enfants sont :



Arrivée des reliques de la Passion à Paris

Moyennant la somme de 135 000 livres, la sainte Couronne prend la route de France en 1239.

Le 18 août 1239, elle arrive à Paris accompagnée de Saint-Louis, de son frère Robert Ier d'Artois et de leur mère Blanche de Castille. La Couronne est déposée dans la chapelle Saint-Nicolas de la Cité.



Humbert V de Beaujeu Connétable de France

Humbert V de Beaujeu, Seigneur de Beaujeu, est fait Connétable de France en 1240 ou 1248 par Saint-Louis.

Cette dignité est la récompense de tous les services qu'il a rendus à la maison royale.



Prise de Trinquetaille par Raymond IX de Toulouse

À l'été 1240, Raymond IX de Toulouse, résolu à mettre Arles sous sa coupe, vient, accompagné d'une armée, en Camargue et s'empare de Trinquetaille, un quartier d'Arles, qu'il acquiert sans doute avec l'accord contraint de Barral Ier des Baux, puisque ce domaine lui appartenait et que les deux hommes étaient amis.

Saint-Louis intervient en faveur de Barral Ier des Baux et lui fait reprendre possession de ses biens.

Favorable au comte de Toulouse, la population arlésienne se révolte et s'empare de Trinquetaille et de plusieurs places.

L'archevêque d'Arles confisque les revenus des terres saisies qui auraient dû revenir à Barral Ier des Baux.


Château de Peyrepertuse

Tentative de reconquête de Raymond II Trencavel

Réfugié en Aragon, Raymond II Trençavel veut reprendre ses terres confisquées.

En 1240, Raymond II Trencavel, qui posséde encore de nombreux contacts dans le pays, décide de reprendre son dû : la cité de Carcassonne, avec l'aide d'Olivier de Termes.

Bénéficiant du soutien de la population, il lève en Catalogne une armée de faydits dont Olivier de Termes, Pierre Fenouillet et Chabert de Barbaira.

Son armée comporte un fort contingent d'Almogavares, routiers catalan ayant une réputation de fiers combattants.

Raymond II Trencavel traverse les Corbières et s'empare de Limoux, Montolieu, Montréal et Saissac.

Raymond II Trencavel arrive à Carcassonne, défendu par le sénéchal Guillaume des Ormes, qu'il assiège du 17 septembre au 11 octobre 1240.

Les combats dureront 25 jours et seront sans merci.

Alors que la cité allait tomber aux mains de Raymond II Trencavel, l'armée royale conduite par Jean de Beaumont arrive pour secourir la cité le 11 octobre1240.

Raymond II Trencavel fuit et s'enferme dans Montréal.

Raymond II Trencavel est poursuivi et assiégé à son tour.

Jean de Beaumont va alors se lancer à sa poursuite et reprendre toutes les Corbières.

L'armée royale prend quelque place comme Laroque-de-Fa défendu par Olivier de Termes.

Peyrepertuse capitule après 3 jours de siège le 16 novembre 1240.

Saint-Louis l'érige en bastion redoutable de la frontière sud du royaume de France.

La répression est féroce.

Les habitants des châteaux qui résistent sont brûlés, ceux qui se rendent sont épargnés ou emprisonnés.

Après des tractations, Raymond II Trencavel se réfugie à nouveau en Aragon.

C'en est véritablement fini des espoirs des cathares.



Serment de Jean Ier le Roux à Saint-Louis.

De retour de croisade dès mars 1240, Dreux V de Mello assiste au serment que Jean Ier le Roux, Duc de Bretagne fait à Saint-Louis.



Ferry Pasté Maréchal de France

Ferry Pasté, Seigneur de Challeranges, est fait Maréchal de France en 1240 par Saint-Louis.



Refuse de la couronne d'Allemagne

Saint-Louis refuse pour un de ses frères la couronne d'Allemagne en 1240.



Entrevu entre Saint-Louis et Raymond IX de Toulouse

Siège de Montségur

Raymond IX n'a ni aidé Trencavel ni collaboré avec l'armée royale. Saint-Louis le convoque à Montargis le 14 mars 1241 et lui rappelle ses engagements.

Raymond IX de Toulouse va alors assiéger Montségur sans conviction ni résultat.



Décision de Construire de la Sainte-Chapelle

En 1241, Beaudouin II de Courtenay vend au roi de France de nouvelles reliques de la Passion, en particulier, une partie de la vraie Croix. Saint-Louis trouve que la chapelle Saint-Nicolas n'est plus adaptée à recevoir toutes ces reliques et décide alors la construction d'un monument digne de les recevoir : La Sainte-Chapelle qui sera construite dans l'enceinte de l'ancien palais royal de l'île de la Cité.

À partir de cette date, Saint-Louis prépare la croisade et, veut frapper au cœur la puissance musulmane.



Naissance d'Isabelle de France

Isabelle de France naît en 1241, fille de Saint-Louis et de Marguerite de Provence.



Mort de Roger-Bernard II de Foix

Roger IV de Foix Comte de Foix

Roger-Bernard II de Foix meurt le 26 mai 1241.

Roger IV de Foix devient Comte de Foix en 1241.

Roger IV de Foix prête hommage au comte Raymond IX de Toulouse le 27 juin 1241 et à Saint-Louis à Orléans peu après.



Jean de Joinville à la cour de Saint-Louis

En 1241, Jean de Joinville accompagne son seigneur, Thibault IV de Champagne, à la cour du roi de France, Saint-Louis.


Bataille de Taillebourg gagnée par Saint-Louis - Eugène Delacroix - Galerie des Batailles- Château de Versailles

Guerre Saintonge

Bataille de Taillebourg

Bataille de Saintes

Hugues X de Lusignan Seigneur de Jarnac et Châteauneuf

Trêve de Pons

Immédiatement, la famille capétienne réagit.

Le 5 janvier 1242, Alphonse II de France réunit les nobles Poitevin à Chinon pour Pâques.

Les seigneurs fidèles répondent à l'appel, dont Geoffrey IV de Rancon, Duc de Gençay.

Saint-Louis décide d'aller à l'aide de son frère et arrive à Chinon le 28 avril 1242.

Saint-Louis est à Poitiers le 4 mai 1242, avec une armée de 30.000 hommes composée de chevaliers, de fantassins et de machines de siège.

Le 9 mai 1242, Saint-Louis marche contre le château de Montreuil-Bonnin, la forteresse de Lusignan.

Jean Ier de Dreux suit Saint-Louis lors de cette bataille.

Après avoir saisi les tours de Béruges, de Moncontour, de Vouvant et de Fontenay-le-Comte, il se dirige vers Saintes.

Isabelle d'Angoulême demande à Henri III Plantagenêt, son fils, de venir au secours d'Hugues X de Lusignan, son mari.

Henri III Plantagenêt souhaite reprendre les domaines français enlevés à Jean-Sans-Terre et débarque à Royan le 20 mai 1242 pour de rejoindre Hugues X de Lusignan, et Raymond IX de Toulouse.

Il est accompagné par Richard de Cornouaille, son frère, comte de Poitiers en titre.

Saint-Louis s'installe dans le Château de Taillebourg, qui domine le pont sur la Charente.

Ce pont est le passage stratégique entre :

Le 19 juillet 1242, les deux armées s'affrontent sur le pont.

Le 22 juillet 1242, la bataille se termine par une charge massive des chevaliers français, qui sortent du château.

Leurs adversaires sont contraints de fuir vers Saintes.

Henri III Plantagenêt retourne en Gascogne.

Les Franco-Poitevins exploitent leur avantage.

Sur le 23 juillet 1242, les Anglo-Poitevins battent de façon définitive leurs adversaires à Saintes.

Henri III Plantagenêt n'est plus à ce moment.

Ces deux batailles constituent la guerre Saintonge.

Thibault IV de Champagne participe au coté de Saint-Louis aux batailles de Taillebourg et de Saintes.

Ces victoires marquent la fin de la lutte des grands vassaux contre la Couronne.

Saint-Louis fait accepter le principe que les seigneurs possédant des fiefs en France et en Angleterre doivent désormais choisir celui des deux suzerains auquel ils entendent s'attacher.

Bien qu'ayant l'avantage, Saint-Louis préfère une paix qui satisfasse son sens de la justice et ménage le pieu Henri III Plantagenêt qu'il estime.

Henri III Plantagenêt signe une trêve de 5 ans, à Pons, le 1er août 1242.

Henri III Plantagenêt renonce à ses droits sur les châtellenies de Jarnac, Châteauneuf, Cognac, Merpins et Archiac, en décembre 1242 au profit d'Isabelle d'Angoulême, sa mère.

Hugues X de Lusignan se soumet au roi de France.

Au cours de la rencontre, Isabelle d'Angoulême, qui veut toujours porter le titre de reine, aurait tenté de faire empoisonner sans succès Saint-Louis.

Hugues X de Lusignan devient Seigneur de Jarnac et Châteauneuf.

Les châteaux Poitevin d'Hugues X de Lusignan sont confisqués.

Réarmés, ils seront vendus par Alphonse II de Poitiers.



Prise de Saverdun

Roger IV de Foix Vassal direct de la Couronne

Roger IV de Foix est attaqué par Raymond IX de Toulouse qui lui prend Saverdun.

Roger IV de Foix se rend à Montargis en janvier 1243 pour demander l'aide militaire de Saint-Louis et obtient de devenir vassal direct de la couronne.


Blason des Comtes de Flandre

Mort de Jeanne de Constantinople

Marguerite de Constantinople Comtesse de Flandre et de Hainaut

Jeanne de Constantinople meurt à Marquette-lez-Lille le 5 décembre 1244.

Succédant à sa sœur, Marguerite de Constantinople devient comtesse de Flandre et de Hainaut sous le nom de Marguerite II de Flandre.

Jeanne restera dans l'histoire, comme une femme volontaire et pieuse.

Sous son impulsion beaucoup de couvents et abbayes se sont créés.

Elle a soutenu les hôpitaux et les léproseries et en a fondé de nouveaux (entre autres l'Hospice Comtesse à Lille), les abbayes de Flines-lez-Raches et de Marquette.

Elle sera inhumée dans cette dernière.

Sous son gouvernement le pouvoir et la prospérité économique des villes flamandes se sont considérablement accrus.

Sa statue orne les jardins du béguinage de Courtrai.

Marguerite de Constantinople désigne Guillaume III de Dampierre comme son héritier.

Finalement, l'arbitrage de Saint-Louis accorde :

Devenu veuf en 1244, Thomas II de Savoie cède ses droits sur la Flandre à Guillaume III de Dampierre, son neveu par alliance, et revient en Savoie.


Innocent IV et Saint-Louis à Cluny, enluminure

Décision d'entreprendre la septième croisade

Décision de Jean de Joinville de partie en croisade

En 1244, quand Saint-Louis de France décide d'entreprendre une septième croisade, Innocent IV l'encourage, mais se désintéresse par la suite du cours des événements.

Jean Joinville décide de se joindre aux chevaliers chrétiens tout comme son père l'avait fait 35 ans plus tôt contre les Albigeois.



Saint-Louis à Cluny

Jean de La Cour d'Aubergenville et Adam de Chambly font partie en 1245 de l'escorte de Saint-Louis, de Blanche de Castille et d'Innocent IV à Cluny.



Naissance de Philippe III Le Hardi

Philippe III Le Hardi naît en 1245, fils de Saint-Louis et de Marguerite de Provence.


Jean de Joinville

Départ à la septième croisade de Jean de Joinville

En 1245, lorsque la croisade est publiée, Jean de Joinville engage ses biens, laisse à sa mère Béatrix, à son épouse et à deux petits enfants, à peine 1200 livres de rente, et part ayant à sa solde 10 chevaliers.

Arrivé à l'île de Chypre, rendez-vous général des croisés, il n'a plus d'argent pour payer ses chevaliers, et il est obligé de prier Saint-Louis de les prendre à sa solde.

Lors de la croisade, Joinville se met au service du roi et devient son conseiller et son confident.

À partir de ce moment, Joinville s'unit d'une grande amitié intime avec le roi.


Blason des Comtes d'Anjou et de Provence

Mariage de Charles Ier d'Anjou avec Béatrice de Provence

Charles Ier d'Anjou Comte de Provence et de Forcalquier

Seconde dynastie angevine

Charles Ier d'Anjou Comte d'Anjou et du Maine

Charles Ier d'Anjou et de Maine épouse à Aix le 31 janvier 1246 Béatrice de Provence. Leurs enfants sont :

Par ce mariage, Charles Ier devient lui-même Comte de Provence et de Forcalquier.

À l'occasion de ce mariage, Saint-Louis, son frère, crée en apanage Charles Ier d'Anjou Comte d'Anjou et du Maine, créant de ce fait la seconde dynastie angevine.

Charles Ier d'Anjou fait revivre les prétentions du comté de Forcalquier sur les comtés de Gap et d'Embrun et est sur le point d'en venir à une guerre ouverte avec Guigues VII de Viennois.



Reconnaissance de la légitimé de Jean Ier d'Avesnes et de Baudouin Ier d'Avesnes

La légitimé de Jean Ier d'Avesnes et Baudouin Ier d'Avesnes est reconnue par Saint-Louis en 1246.



Mort de Gautier IV de Brienne

Jean II de Brienne Comte de Jaffa et d'Ascalon en Palestine

En 1246, Gautier IV de Brienne, prisonnier au Caire, joue aux échecs avec un émir, ce dernier le frappe à la joue.

À défaut d'armes pour se venger, Gautier IV de Brienne saisit l'échiquier et tue son agresseur.

Il est alors aussitôt renversé et étranglé par les arabes qui l'entourent.

Jean II de Brienne, son fils, devient Comte de Jaffa et d'Ascalon en Palestine.

Sachant que Saint-Louis désire donner aux nobles restes de Gautier IV de Brienne une sépulture chrétienne, Jean de Valenciennes obtient du sultan d'Égypte les ossements de Gautier IV de Brienne qu'il ramène à Acre.



Conflit pour la succession des comtés de Flandre et de Hainaut

Arbitrage de Saint-Louis

La jeunesse de Guy III de Dampierre-sur-Aube est marquée par la lutte fratricide entre les Dampierre (lui et ses frères germains) et les Avesnes (ses frères utérins, aînés) pour la possession des comtés de Flandre et de Hainaut.

Après 10 ans de guerre, en 1246, Saint-Louis, arbitrant les droits de succession, propose un compromis donnant :



Cession des droits de Raymond II Trencavel à Saint-Louis

Raymond II Trencavel abandonne définitivement ses droits à la couronne de France en 1246.


La Sainte-Chapelle

Construction de la Sainte-Chapelle à Paris

Entre 1246 et 1248, Pierre de Montereau bâtit son chef-d'œuvre, la Sainte-Chapelle, sur la demande de Saint-Louis.

Située sur l'Île de la Cité, elle représente un modèle de l'art gothique, privilégiant les ouvertures et les vitraux, et réduisant les murs à un minimum.



Enquête de Saint-Louis sur les torts de ses officiers

Saint-Louis fait faire une enquête en 1247 sur les torts de ses officiers.

Guy VII de Montmorency-Laval y est mentionné deux fois.



Saint-Louis au Château de Courcelles-le-Roy

Saint-Louis réside au Château de Courcelles-le-Roy en 1247.


Sceau de Trencavel-Vicomte de Bezins (Archives nationales)

Soumission de Raymond II Trencavel devant Saint-Louis

En 1247, Raymond II Trencavel brise son sceau En 1247, Raymond II Trencavel brise son sceau de vicomte de Béziers et Carcassonne en gage de soumission à Saint-Louis.

Saint-Louis autorise la création de la bastide sur la rive de l'Aude.



Mariage de Guillaume d'Aubergenville avec

Don du manoir et la terre de Pinterville

Guillaume d'Aubergenville est le neveu de Jean de La Cour d'Aubergenville, évêque d'Évreux.

En 1248, Guillaume d'Aubergenville épouse Lucie Poucin.

Par égard aux bons services de Jean de La Cour d'Aubergenville rendus à Saint-Louis et à Blanche de Castille, Saint-Louis donne à Guillaume d'Aubergenville, lors de ce mariage la terre et le manoir de Pinterville.



Mariage d'Eudes de Bourgogne avec Mathilde II de Bourbon

Mariage de Jean de Bourgogne avec Agnès de Bourbon

Eudes de Bourgogne est héritier du duché de Bourgogne.

Mathilde II de Bourbon est héritière des comtés de Nevers, d'Auxerre et de Tonnerre.

Agnès de Bourbon est héritière du Bourbonnais.

À l'initiative d'Hugues IV de Bourgogne a lieu un double mariage.

Eudes de Bourgogne épouse en février 1248 Mathilde II de Bourbon. Leurs enfants sont :

Ce mariage a pour but le rattachement des comtés de Nevers, d'Auxerre et de Tonnerre au duché de Bourgogne.

Mais Eudes de Bourgogne mourra avant Hugues IV de Bourgogne en ne laissant que des filles, et les destinées des 3 comtés resteront distincts de celle du duché.

Jean de Bourgogne épouse en février 1248 Agnès de Bourbon. Leur enfant est :



Gilles II de Trasignies Connétable de France

Gilles II de Trasignies, dit le Brun, Seigneur de Trasignies et de Silly, est fait Connétable de France en 1248 par Saint-Louis.



Septième Croisade

Régence de Blanche de Castille

Mort d'Hugues Ier de Châtillon-Saint-Pol Seigneur de Châtillon-sur-Marne, de Troissy, de Melun et de Crécy Comte de Saint-Pol et de Blois, Bouteiller de Champagne

Guy II de Châtillon-Saint-Pol Comte de Saint-Pol et de Blois

Saint-Louis est prévenu que les musulmans ont repris la Palestine, et menacent l'Empire latin de Constantinople, qui est en pleine décadence.

Saint-Louis au cours d'une grave maladie, fait le vœu d'entreprendre une croisade, s'il en guérissait.

Blanche de Castille assure la Régence.

participent à la Septième Croisade.

Hugues X de Lusignan est obligé de partir en croisade.

Au passage à Avignon, le 9 avril 1248, une rixe a lieu entre les Croisés et les habitants de la ville, Hugues Ier de Châtillon-Saint-Pol y est tué.

Il est inhumé dans le chœur de l'abbaye de Pont-aux-Dames en Seine-et-Marne.

Les 50 Chevaliers qui l'accompagnent arrêtent pour la plupart leur Croisade et rentrent dans leur domaine.

Guy II de Châtillon-Saint-Pol devient Comte de Saint-Pol et de Blois sous le nom de Guy Ier de Blois.

Saint-Louis s'embarque à Aigues-Mortes le 28 août 1248 pour l'Égypte avec son frère Charles Ier d'Anjou.

Il emmène sa femme Marguerite de Provence.

Les armes de Jean Ier d'Aumont figurent à la salle des Croisades au palais de Versailles

Après leur soumission à Saint-Louis, beaucoup de seigneurs méridionaux essaient de se racheter, à l'exemple, d'Olivier de Termes et Raymond II Trencavel, en accompagnant le roi de France en Terre Sainte.

Les croisés abordent à Chypre en août 1248.

Henri Ier de Chypre accueille Saint-Louis et la septième croisade, qui hivernera à Chypre jusqu'à mai 1249.



Mort de Guillaume III d'Auvergne

Totalement en accord avec Saint-Louis dont il est le conseiller et le confesseur, Guillaume III d'Auvergne gouverne pieusement son diocèse, confie la direction spirituelle du monastère de Port-Royal à Saint Thibault de Marly et protège toute sa vie les ordres mendiants.

Guillaume III d'Auvergne meurt en 1249.



Mort de Raymond IX de Toulouse Comte de Toulouse

Jeanne de Toulouse Comtesse de Toulouse et Marquise de Provence

Alphonse II de France Comte de Toulouse et Marquis de Provence

Raymond IX de Toulouse cherche à se remarier pour avoir un héritier.

Il participe à un pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle.

Il fait périr 80 Cathares sur le bûcher à Agen.

Saint-Louis parti en croisade, accompagné d'une grande partie de son ost, Raymond IX de Toulouse est resté en France, espérant profiter de son absence pour reconquérir ses domaines.

Raymond IX de Toulouse meurt à Millau le 27 septembre 1249 alors qu'il s'apprête à partir en terre sainte.

Il est enterré à Fontevraud.

La dynastie des Saint-Gilles s'éteint.

Jeanne de Toulouse, fille de Raymond IX et de Sancie d'Aragon, devient Comtesse de Toulouse en 1249.

Alphonse II de France son mari hérite du comté de Toulouse et du marquisat de Provence.

Blanche de Castille, mère d'Alphonse II de France et régente du royaume, envoie un sénéchal à Toulouse.



Mort de Pierre Ier Charlot

Ayant accompagné Saint-Louis à l'occasion de la septième croisade en Terre sainte, Pierre Ier Charlot meurt le 9 octobre 1249 lors d'un naufrage vers Damiette.

Il est inhumé dans le chœur de la cathédrale de Noyon.



Achat des seigneuries de Loches et de Chatillon-sur-Indre

En 1249, Saint-Louis achète les seigneuries de Loches et de Chatillon-sur-Indre pour 600 livres.

Elles sont intégrées définitivement au Domaine royal.



Dénomination des Cordeliers

En 1250, Saint-Louis remarque l'ardeur au combat de certains religieux contre les sarrasins.

Ils portent un froc gris de laine agrémenté d'une ceinture de corde et d'un capuchon court et arrondi.

On les désigne comme religieux de corde liée car ils portent une corde autour des reins retombant sur les pieds en souvenir de Saint-François d'Assise, leur saint patron.



Première bataille de Mansourah

Mort de Robert Ier d'Artois

Mort de Mathieu de Montmorency

Mort d'André III de Vitré

Mort d'Henri de Brienne

Mort de Pierre Ier de Courtenay-Champignelles

Mort de Raoul II de Coucy

Enguerrand IV de Coucy Seigneur de Coucy, de Marle, de La Fère, de Crépy et de Vervins

Saint-Louis est vainqueur dans la première bataille de Mansourah en Égypte.

Humbert V de Beaujeu tente en vain de sauver Robert Ier d'Artois, frère de Saint-Louis, qui meurt à Mansourah en Égypte le 8 ou le 9 février 1250 dans un assaut inconsidéré, mal entouré par les autres seigneurs....

Mathieu de Montmorency meurt le 8 février 1250 à Mansourah.

Henri de Brienne meurt lors de cette bataille.

André III de Vitré meurt à Mansourah en Égypte le 8 février 1250.

Il laisse un fils nommé André de Vitré comme lui.

Pierre Ier Mauclerc est blessé.

Pierre Ier de Courtenay-Champignelles meurt lors de cette bataille.

Il sera inhumé à Barletta dans les Pouilles en 1273.

Raoul II de Coucy meurt près de Robert Ier d'Artois, qu'il défend au prix de son sang

Le domaine de Coucy revient alors à Enguerrand IV de Coucy, son frère.



Seconde bataille de Mansourah

Bataille de Fariskur

Mort d'Hugues XI de Lusignan

Saint-Louis prisonnier

Charles Ier d'Anjou prisonnier

Hugues IV de Bourgogne prisonnier

Dans la seconde bataille de Mansourah, Saint-Louis est battu le 5 avril 1250.

Le 6 avril 1250, Saint-Louis est fait prisonnier à Fariskur avec Charles Ier d'Anjou et un grand nombre de ses compagnons dont Henri Ier de Chypre, Hugues IV de Bourgogne, Duc de Bourgogne.

Hugues XI de Lusignan meurt lors de la bataille de Fariskur.

Saint-Louis est traité avec égards par les musulmans.

Hugues XII de Lusignan devient Seigneur de Lusignan en 1250.



Naissance de Jean-Tristan de Damiette

Réorganisation de l'Orient latin

Relations diplomatiques avec Qubilaï

Damiette est menacée par les Égyptiens.

Marguerite de Provence, enceinte, déclare à un chevalier qu'elle préfère qu'on les tue, elle et son enfant, plutôt que tomber aux mains des musulmans.

Jean, surnommé Jean-Tristan de Damiette, naît à Damiette le 8 avril 1250, fils de Saint-Louis et de Marguerite de Provence.

Marguerite de Provence ajoute Tristan au prénom de son fils en raison des circonstances dramatiques.

Jean de Joinville qui a combattu les infidèles avec un courage remarquable, est parmi les captifs.

Jean de Joinville partage en Égypte la captivité de son maître et participe aux négociations et à la collecte de la rançon.

Peu après, le sultan égyptien est renversé et son successeur négocie la liberté Saint-Louis contre la ville de Damiette.

Saint-Louis peut racheter ses compagnons en payant, selon les sources, une rançon de 400 000 besants ou un million de besants.

Saint-Louis gagne alors la Syrie franque ou Jean de Joinville le suit.

Les maladies et la famine déciment ses troupes.

Jean de Joinville se rapproche probablement encore du roi dans les moments difficiles qui suivent l'échec de la croisade.

Jean de Joinville conseille au roi de rester en Terre sainte au lieu de rentrer immédiatement en France comme l'y pousse les autres seigneurs.

Le roi suit l'avis de Joinville.

Jean de Joinville est le conseiller très écouté du roi.

Celui-ci s'amuse des emportements, de la naïveté et des faiblesses de Joinville, et il le reprend parfois, mais il sait qu'il peut compter sur son absolu dévouement et sur sa franchise.

Saint-Louis met à profit son séjour de 4 ans en Palestine pour parcourir ce pays réorganiser l'administration et le système défensif, et fortifier les dernières places qu'y possèdent encore les chrétiens et assure ainsi quelques décennies de survie à l'Orient latin.

Il laisse parmi les musulmans la réputation d'un prince brave, généreux et vertueux.

Dans le même temps, parce qu'il croyait à l'intérêt d'une alliance pouvant prendre l'Islam à revers, Saint-Louis noue des relations diplomatiques assez illusoires avec le successeur de Gengis khan, Qubilaï.

Raoul III de Fougères, armé chevalier par Saint-Louis, devient son familier et son compagnon d'armes lors de la septième croisade, en Égypte.



Jean Guillaume de Beaumont Maréchal de France

Jean Guillaume de Beaumont est fait Maréchal de France en 1250 par Saint-Louis.



Hostilité de Frédéric II de Hohenstaufen envers Innocent IV

Saint-Louis tente de mettre fin à l'hostilité de Frédéric II de Hohenstaufen envers Innocent IV.

Saint-Louis fait céder plusieurs fois Frédéric II et protège le Pape sans adhérer pour autant à la politique guelfe.



Bataille de Damiette

Mort de Hugues X de Lusignan

Philippe Ier de Montfort-Castres rejoint à Damiette la septième croisade de Saint-Louis.

Saint-Louis débarque en 1251 à Damiette et s'empare de cette ville après avoir livré bataille.

Hugues X de Lusignan meurt le 5 juin 1251 devant Damiette.



Naissance de Pierre Ier d'Alençon

Pierre de France ou Pierre Ier d'Alençon naît en Terre Sainte en 1251, fils de Saint-Louis et de Marguerite de Provence.

À sa naissance, Saint-Louis qui dirige la septième croisade, a déjà négocié la paix avec le nouveau sultan d'Égypte et s'occupe de réorganiser le Royaume de Jérusalem.



Mort de Bohémond V d'Antioche

Bohémond V d'Antioche meurt en 1252.

Lucienne de Segni devient Régente d'Antioche et de Tripoli.

Elle séjourne plus souvent à Tripoli et délaisse Antioche, qui devient le lieu de luttes religieuses et ethniques entre les populations latines, grecques et arméniennes.

Très autoritaire, elle garde son fils Bohémond VI d'Antioche sous une étroite tutelle.

Profitant d'une visite que Lucienne de Segni et Bohémond VI d'Antioche font à Saint-Louis, qui se trouve alors à Jaffa en Syrie, Bohémond VI d'Antioche demande aide au roi.

Impressionné par la valeur du prince, Saint-Louis arme lui-même Bohémond VI d'Antioche chevalier.

Saint-Louis oblige Lucienne de Segni à mettre fin à la régence, afin que Bohémond VI d'Antioche puisse redresser la situation à Antioche et gouverner les deux états.



Refus de la couronne de Sicile

Saint-Louis refuse pour un de ses frères la couronne de Sicile en 1253.



Naissance de Blanche de France

Blanche de France naît en 1252 ou en 1253, fille de Saint-Louis et de Marguerite de Provence



Fondation de la Sorbonne

Robert de Sorbon, qui est maître en théologie au cloître Notre Dame et Chapelain de Saint-Louis, fonde en 1253 le collège qui porte son nom pour concurrencer entre autres l'influence des Dominicains et des Franciscains à Paris.

Robert de Sorbon agit sur l'ordre du roi.



Retour de Guillaume III de Joigny

Guillaume III de Joigny revient des Lieux saints en 1254.

Selon le sire de Joinville, Saint-Louis témoigne son amitié à Guillaume III de Joigny, et lui aurait remis une épine de la Sainte Couronne.

Elle est pieusement conservée, dans l'église Saint-Jean, jusqu'à la Révolution durant laquelle elle disparait.



Revendication du Hainaut par Charles Ier d'Anjou

En 1254, Marguerite de Constantinople veut vendre le Hainaut à Charles Ier d'Anjou.

Charles Ier d'Anjou organise une expédition en Hainaut.

Guy VIII de Montmorency-Laval participe en 1254 à la chevauchée de Charles Ier d'Anjou, frère de Saint-Louis, parti pour revendiquer le Hainaut.



Naissance de Marguerite de France

Marguerite de France naît en 1254 ou 1255, fille de Saint-Louis et de Marguerite de Provence.



Retour de croisade de Saint-Louis

Saint-Louis se rembarque avec son armée et rentre en France en 1254.

En partant Saint-Louis confie le royaume de Jérusalem à Geoffroy de Sargines, un sénéchal, venu en Terre Sainte avec lui.

Saint-Louis est en état d'intervenir efficacement dans les conflits qui opposent les grands barons, voire les princes étrangers.

Il rapporte de la croisade une véritable auréole.

De retour en France, Jean de Joinville eut toute la confiance du roi.

Depuis 1255 jusqu'à la deuxième croisade de Saint-Louis, Jean de Joinville vit tour à tour à Paris et en Champagne.

Saint-Louis l'admet à sa table, le charge de recevoir les requêtes à la porte du palais, et le fait asseoir souvent près de lui lorsqu'il rend justice à ses vassaux sous les arbres du bois de Vincennes.



Enguerrand IV de Coucy Prisonnier

Homme rustre et violent, Enguerrand IV de Coucy fait pendre sans jugement 3 gentilshommes flamands qui chassent clandestinement sur ses terres.

Il est emprisonné au Louvre, puis jugé en 1256 par Saint-Louis en personne.

Il est reconnu coupable d'exécutions arbitraires

Le Roi lui retire ses droits de haute justice et le condamne :



Naissance de Robert de Clermont-en-Beauvaisis

Robert de Clermont-en-Beauvaisis Comte de Clermont-en-Beauvaisis

Robert de Clermont-en-Beauvaisis ou de France naît à Paris en 1256, fils de Saint-Louis et de Marguerite de Provence.

Robert de Clermont-en-Beauvaisis est apanagé par Saint-Louis, son père, Comte de Clermont-en Beauvaisis.

Il est l'ancêtre d'Henri IV de France et de la branche capétienne des Bourbons.



Transfert des restes de Fursy

Les reliques de Fursy sont transférées le 17 septembre 1256, en présence de Saint-Louis.



Issu du conflit concernant la succession des comtés de Flandre et de Hainaut

Dit" de Péronne

Guy III de Dampierre-sur-Aube est libéré.

Le compromis proposé par Saint-Louis en 1246 est finalement approuvé par le "dit" de Péronne le 24 septembre 1256.

Saint-Louis s'entremet entre Navarre et Bretagne, entre Bourgogne et Chalon, entre Bar et Lorraine, entre Savoie et Dauphiné.



Reconnaissance de la Sorbonne par Saint-Louis

Saint-Louis reconnaît solennellement la Sorbonne en 1257.



Gauthier III de Villebéon Maréchal de France

Gauthier III de Villebéon est qualifié de Maréchal de France, dans un titre du Trésor des Chartes en 1257, fait par Saint-Louis.



Traité de Corbeil

Jacques Ier d'Aragon signe avec le futur Saint-Louis le traité de Corbeil de 1258, qui fixe la frontière entre le royaume de France et la couronne d'Aragon aux Corbières.



Bataille au pied du Mont Carydi

Guy Ier de la Roche-sur-l'Ognon entre en conflit avec Guillaume II de Villehardouin lors de l'intervention de ce dernier en Eubée.

Au printemps 1258, Guillaume II de Villehardouin marche sur Thèbes et Guy Ier de la Roche-sur-l'Ognon est défait dans une bataille au pied du Mont Carydi.

Assiégé dans Thèbes, Guy Ier de la Roche-sur-l'Ognon doit se rendre et faire hommage à Nikli, mais les barons de la principauté, n'étant pas ses pairs, l'envoient en France pour y être jugé par Saint-Louis.

La cour de France ne le reconnaut pas coupable de félonie et ne le prive pas de son fief, sa seule punition étant son voyage.

La chronique de Morée affirme que c'est à cette occasion que la seigneurie d'Athènes est élevée au rang de duché, mais l'épisode est probablement apocryphe.



Traité de Paris

Au traité de Paris en 1258 et en 1259, Saint-Louis rend à Henri III Plantagenêt le littoral de Gascogne : du Limousin et du Quercy à la Saintonge, dont il n'était pas assuré que la conquête ait été légitimement fondée.

Par de telles concessions, auxquelles les barons de son entourage s'opposent en vain, Saint-Louis pense avoir assuré la paix, la fidélité de son royal vassal et l'appartenance définitive à la couronne de France de l'essentiel de l'héritage des Plantagenêts : Normandie, Anjou, Touraine, Maine et Poitou.



Mort de Mathilde II de Dammartin Comtesse de Boulogne

Mathilde II de Dammartin meurt en janvier 1259.

D'une manière générale, le règne de la comtesse Mahaut est considéré pour le Boulonnais comme une période de paix et de prospérité, si bien que les chroniques et les chartes se réfèrent aux actes du temps de la comtesse Mahaut.

Sa succession est âprement disputé par :



Le château de Fontainebleau une des résidences de Saint-Louis

Le château de Fontainebleau est une des résidences préférées de Saint-Louis qui l'appelait ses déserts.

Saint-Louis agrandit le château fort et y installe des religieux trinitaires en 1259.

Saint-Louis fonde à proximité du château le couvent de l'ordre de la Sainte Trinité : les Trinitaires.



Condamnation de la Révolte de Besançon par le Pape

En 1259, le Pape Alexandre IV condamne la Révolte de Besançon et demande l'intervention de Saint-Louis, Roi de France, et d'Hugues IV de Bourgogne.



Traité de Paris

Une paix plus durable est conclue à Paris entre Saint-Louis et Henri III Plantagenêt, le 4 décembre 1259.

Saint-Louis rend à Henri III Plantagenêt les terres dont la conquête ne peut être considéré comme tout à fait légitime : Quercy, Limousin et Saintonge, à condition qu'il renonce à ses prétentions sur toutes autres provinces qui lui ont été précédemment enlevées.

Saint-Louis pense que ce noble geste lui assurera un temps de paix avec l'Angleterre et la possession du Poitou, du Maine, de l'Anjou et de la Normandie.



Don de Domfront à Robert II d'Artois

En 1259, Saint-Louis donne Domfront à Robert II d'Artois comme douaire de sa femme.



Cession de la terre de Pinterville

En février 1260, Pierre de Meulan, fils de Roger de Meulan et échanson du roi Saint-Louis, vend la terre de Pinterville, provenant de Ligarde, son épouse, à Eudes Rigaud, archevêque de Rouen, pour 3 200 livres tournois.

Le manoir de Pinterville devient la résidence des archevêques de Rouen.



Construction de l'hospice des Quinze-Vingts

Saint-Louis, touché par la détresse des aveugles de Paris, bâtit en 1260 un hospice destiné à héberger 15 fois 20, soit 300 aveugles.

Y sont d'abord logé ceux qui ont eu les yeux crevés par les musulmans en Égypte durant la croisade.



Naissance d'Agnès de France

Agnès de France naît en 1260, fille de Saint-Louis et de Marguerite de Provence.



Martin IV Garde des sceaux

En 1260, le futur Martin IV est appelé par Saint-Louis à la charge de garde des sceaux, une fonction plutôt honorifique qu'il ne paraît pas avoir réellement exercée.


Urbain IV Pape Urbain IV Pape

Mort d'Alexandre IV pape

Urbain IV Pape

Rome devenant trop proche du parti Gibelin, le pape se rabat à Viterbe.

Alexandre IV meurt le 25 mai 1261.

Son pontificat est marqué par :

Jacques Pantaléon est élu pape le 29 août 1261 sous le nom d'Urbain IV.

Il est le premier pape français depuis Sylvestre II et Urbain II.

Empêché de gagner Rome par les gibelins de Manfred Ier de Hohenstaufen, Urbain IV prend délibérément le parti guelfe et offre la Couronne de Sicile à Saint-Louis, qui refuse.



Clément IV Cardinal évêque de Sabine

Conseiller de Saint-Louis, en un temps garde du sceau, conseiller du pape Urbain IV, Clément IV est créé cardinal évêque de Sabine en 1261.



Mise ou Dit d'Amiens

En 1261, Henri III Plantagenêt rappelle des conseillés étrangers.

Saint-Louis (sollicité comme arbitre) réaffirme, par la "mise" ou "sentence" d'Amiens les prérogatives souveraines et condamne les Provisions d'Oxford.

Les Provisions d'Oxford, qu'Henri III Plantagenêt avait juré de maintenir, sont cassées sur ordre du Pape en 1261.



Décimes levés sur le clergé

Avec le consentement des papes, notamment des Français Urbain IV et Clément IV, Saint-Louis lève des décimes sur le clergé qu'il a précédemment défendu contre les exactions de la fiscalité pontificale et les collations de bénéfices français à des clercs italiens.



Henri II Clément Maréchal de France

Henri II Clément, Seigneur du Mez et d'Argentan, est fait Maréchal de France en 1262 par Saint-Louis.



Réforme de la monnaie royale en France

Pour clarifier, unifier et faire reconnaître partout la prééminence royale, Saint-Louis décrète (1263-1266) que sa monnaie, au contraire de celle des barons, a cours dans tout le royaume.

Il crée une grosse monnaie d'argent, le "gros tournois" valant douze deniers, assurant ainsi le succès de l'entreprise.

Le roi tente même, de façon d'ailleurs prématurée, de réintroduire en France le bimétallisme avec un écu d'or, qui circule peu.



Révolte des barons contre Henri III Plantagenêt

Bataille de Lewes

Mort de Guy de Lusignan

Les barons anglais n'acceptent pas le "Dit" d'Amiens et en appellent derechef à l'arbitrage de Saint-Louis.

Simon V de Montfort est le meneur de la révolte contre Henri III Plantagenêt.

Guillaume de Lusignan prend part à cette bataille aux côtés du Roi.

Roger Mortimer soutient d'abord le mouvement baronnial, mais plus tard devient un familier d'Henri III Plantagenêt et son fervent supporter.

Les troupes de Simon V de Montfort vainquent les forces royales lors de la bataille de Lewes en 1264.

Elles capturent Édouard Ier d'Angleterre, le fils du roi.

Roger Mortimer parvient à le faire s'échapper.

Roger Mortimer est presque tué à la bataille de Lewes.

Guy de Lusignan meurt lors de cette bataille.

Simon V de Montfort contrôle le gouvernement.

Henri III Plantagenêt doit confirmer la Grande Charte.

Guillaume de Lusignan se réfugie à Pembroke.



Bonnes relations de la France avec l'Aragon et de la France avec la Castille

Saint-Louis assainit les relations de la France et de l'Aragon sans abandonner l'alliance castillane et il favorise en définitive les ambitions de Charles Ier d'Anjou.



Charles Ier d'Anjou Capitaine général de Milan

Urbain IV était le soutien d'Otton Visconti.

En novembre 1264, Pelavicino doit céder sa place de capitaine général de Milan à Charles Ier d'Anjou, frère de Saint-Louis.

De dépit, Pelavicino change pour le camp gibelin et devint l'ennemi des della Torre.



Mort de Roger IV de Foix

Roger-Bernard III de Foix Comte de Foix, Vicomte de Castelbon et Seigneur d'Andorre

Hommage de Roger-Bernard III de Foix à Saint-Louis

Roger IV de Foix meurt le 24 février 1265.

Roger-Bernard III de Foix devient Comte de Foix, Vicomte de Castelbon et Seigneur d'Andorre.

Roger-Bernard III de Foix rend hommage à Saint-Louis à Paris en juillet ou août 1265.



Excommunication de Manfred Ier de Hohenstaufen

Charles Ier d'Anjou Roi de Sicile

En 1265, Clément IV, pour qui l'alliance avec les sarrasins est une offense grave, déclare l'annulation du couronnement de Manfred Ier de Sicile et l'excommunie.

Clément IV fait publier une croisade contre Manfred Ier de Hohenstaufen.

Le pape trouve Charles Ier d'Anjou, un nouveau prétendant à faire valoir pour abattre la race de vipères que représente pour le pouvoir pontifical la famille de Hohenstaufen.

La conjonction des manœuvres d'Urbain IV et des ambitions de Charles Ier d'Anjou conduit Saint-Louis à accepter que son frère reçoive la couronne de Sicile le 28 juin 1265.

Sur le plan miliaire et extérieur, Michel VIII Paléologue doit faire face à cette menace des Angevins.

Guy VII de Montmorency-Laval, Henri Ier de Vaudémont et Renaud de Vaudémont, son fils, accompagnent Charles Ier d'Anjou à la conquête du royaume de Sicile.

Renaud de Vaudémont se rend ensuite en Grèce, rendre visite à sa famille maternelle, les ducs d'Athènes.



Héric de Beaujeu Maréchal de France

Héric de Beaujeu est fait Maréchal de France en 1265 par Saint-Louis.



Renaud de Précigny Maréchal de France

Renaud de Précigny est fait Maréchal de France en 1265 par Saint-Louis.



Mariage de Jean-Tristan de Damiette avec Yolande de Bourgogne

Jean-Tristan de Damiette Comte consort de Nevers

À l'instigation de Saint-Louis, son père, Jean-Tristan de Damiette épouse en juin 1265 ou 1266 Yolande de Bourgogne, Comtesse de Nevers.

Jean-Tristan de Damiette devient Comte consort de Nevers.



Mort de Jean Ier de Chalon

Othon IV de Bourgogne Comte " titulaire " de Chalon

Jean Ier de Chalon meurt le 20 septembre 1267.

Il est inhumé dans le chapitre de l'abbaye de La Charité à côté d'Étienne III d'Auxonne, son Père.

Adélaïde de Méranie, sa belle-fille, dirige alors le comté de Bourgogne.

Elle se retrouve alors seule face à l'empereur Rodolphe Ier de Habsbourg qui veut restaurer la vassalité du comté de Bourgogne au saint empire Allemand

Othon IV de Bourgogne devient Comte titulaire de Chalon en 1267.

Saint-Louis doit intervenir comme médiateur dans de nombreuses querelles de succession familiale.



Appel de Saint-Louis à la croisade

Saint-Louis est préoccupé par les événements en Syrie, où le Sultan mamelouk Baybars attaque les restes des États latins d'Orient.

Saint-Louis appelle à former une nouvelle croisade en 1267, mais les réponses à l'appel sont peu nombreuses.

Jean de Joinville, malade, refuse de repartir indiquant que ses vassaux ont trop souffert de la première expédition

Raoul II de Clermont-Nesle se croise.



Henri V de Luxembourg à nouveau en possession de Ligny-en-Barrois

Le 8 septembre 1268, avec un arbitrage de Saint-Louis, Henri V de Luxembourg rentre en possession de Ligny-en-Barrois, sous la suzeraineté du Barrois.



Mariage de Ferdinand de la Cerda avec Blanche de France

Ferdinand de la Cerda épouse à Burgos en 1268 Blanche de France, fille de Saint-Louis et de Marguerite de Provence. Leurs enfants sont :



Jean-Tristan de Damiette Comte de Valois

Saint-Louis donne à Jean-Tristan de Damiette en apanage le comté de Valois en 1268.


Conradin de Hohenstaufen s'adonnant à la fauconnerie - tiré du codex Manesse

Bataille de Tagliacozzo

Conradin de Hohenstaufen Prisonnier

Mort de Conradin de Hohenstaufen

Charles Ier d'Anjou Sénateur de Rome

Hugues III de Chypre Roi de Jérusalem

Marie d'Antioche Prétendante au trône de Jérusalem

Les barons du royaume de Sicile, ainsi que les gibelins, font alors appel au jeune Conradin de Hohenstaufen, dorénavant assez âgé pour faire valoir ses droits, qui entreprend une expédition contre Charles Ier d'Anjou en 1268.

Il a alors 16 ans.

Après avoir rejoint Vérone puis Pise, Conradin, à la tête d'une armée faite de soldats allemands et italiens, arrive à Rome où il reçoit l'appui du sénateur de Rome Don Henri de Castille.

Faisant fi de l'excommunication du pape, Conradin de Hohenstaufen se dirige ensuite vers l'Italie du sud, passant par les Abruzzes où les armées de Charles Ier d'Anjou le rejoignent.

Les deux armées se font face le 23 août 1268 dans la plaine de Tagliacozzo, près de l'Aquila.

A l'issue d'une bataille, où s'illustrent les chevaliers français Allard de Valéry et Guillaume de l'Étendard, les armées gibelines sont défaites et Conradin de Hohenstaufen est contraint de prendre la fuite.

Après avoir rejoint Asturi, sur le littoral romain, pensant pouvoir embarquer incognito, Conradin de Hohenstaufen est reconnu par un gentilhomme romain de la famille des Frangipani qui, dans l'espoir d'une récompense, le ramène à Naples et le livre aux hommes de Charles Ier d'Anjou.

Charles Ier d'Anjou fait voter son exécution pour trahison.

Conradin de Hohenstaufen meurt sur la Piazza del Mercato à Naples le 29 octobre 1268, décapité provoquant l'indignation générale qui finit même par gagner le parti pro-angevin.

Une statue de Conradin de Hohenstaufen existe dans l'Église Santa Maria del Carmine sur le lieu du supplice.

Conradin de Hohenstaufen est le dernier représentant légitime de la maison de Hohenstaufen.

Le duché de Souabe se désintègre en plusieurs comtés et en villes et abbayes libres.

Clément IV accorde à Charles Ier d'Anjou pour 10 ans la dignité de "sénateur" de Rome et le vicariat de Toscane.

Clément IV se voit alors contraint de s'opposer aux ambitions de Charles Ier d'Anjou.

Charles Ier d'Anjou rend son gouvernement odieux aux Siciliens,

La lignée des rois de Jérusalem issue de Marie de Montferrat s'éteint.

Hugues III de Chypre revendique la succession du royaume de Jérusalem, en tant qu'aîné des descendants d'Isabelle Ire d'Anjou.

Cette succession est contestée par Marie d'Antioche, en tant que plus proche parente de Conradin de Hohenstaufen.

Marie d'Antioche est la fille de Bohémond IV d'Antioche et de Mélisende de Lusignan et la demi-sœur du père d'Hugues III de Chypre.

Quelques filles d'Érard Ier de Brienne et de Philippine de Champagne-Jérusalem, qui vivent en Champagne, ne souhaitent pas revendiquer le trône.

La Haute Cour d'Acre examine les deux prétentions et tranche en faveur d'Hugues III de Chypre qui devient Roi de Jérusalem.

Hugues III de Chypre reçoit l'hommage de Geoffroy de Sargines, sénéchal du royaume et représentant de Saint-Louis.

Marie d'Antioche ne renoncera pas et continuera à porter le titre de reine de Jérusalem.

Cela fait 35 ans que les barons du royaume se sont passés de roi.

La noblesse chypriote ne se sent tenue de rejoindre l'ost royal que pour défendre le royaume de Chypre et ne se considère pas comme obligée de suivre le roi dans le royaume de Jérusalem.

Margaret de Hohenstaufen, en tant que proche parent légitime de Conradin de Hohenstaufen, devient la reine légitime de la Sicile et l'héritière générale des revendications de Hohenstaufen sur le duché de Souabe et le royaume de Jérusalem.



Renouvellement de la trêve

En mai 1269, à Paris, Saint-Louis s'entremet entre l'Angleterre et la Navarre.

Jean Ier de Grailly signe, au nom d'Henri III Plantagenêt, un renouvellement de la trêve de 1266.

Édouard Ier d'Angleterre emprunte à Saint-Louis 70 000 livres que Jean Ier de Grailly cautionne pour 3 000.



Mariage de Jean Ier de Brabant avec Marguerite de France,

Jean Ier de Brabant se rapproche du royaume de France.

Jean Ier de Brabant épouse en février 1269 Marguerite de France, fille de Saint-Louis et de Marguerite de Provence.

Leur enfant est :

Le tournoi de Cambrai célèbre ce mariage le 27 mai 1269.

Étienne II de Sancerre est le sixième chevalier à s'élancer.



Pierre Ier d'Alençon Comte d'Alençon

De retour de Terre Sainte en France, Pierre Ier d'Alençon vit à Paris.

En 1269, Saint-Louis, son père, lui donne en apanage le comté d'Alençon.



Rédaction de la Pragmatique Sanction

Les conflits de Grégoire IX avec le roi de France Saint-Louis auraient poussé le roi à écrire en 1269 la Pragmatique Sanction : garanties assurées au Clergé (mais on estime que ce texte serait bien plus tardif ou qu'il serait même en fait un faux du XIVe siècle).



Création du port d'Aigues-Mortes

Florent de Varenne Amiral de France

Sur la Méditerranée, la France n'a aucun port.

Il crée le port d'Aigues-Mortes.

En 1269, Saint-Louis nomme le premier amiral de France, Florent de Varenne.

Le titre d'Amiral conféré, dit-on, en Sicile sous Roger II de Hauteville dès 1142, est emprunté aux Arabes par les Européens du nom d'émir : homme revêtu d'un commandement.



Mort d'Héric de Beaujeu

Raoul II Sores Maréchal de France

Héric de Beaujeu meurt en 1270 au siège de Tunis.

Raoul II Sores, dit d'Estrées, est fait Maréchal de France en 1270 par Saint-Louis.



Lancelot de Saint-Maard Maréchal de France

Lancelot de Saint-Maard est fait Maréchal de France en 1270 par Saint-Louis.


Saint-Louis et sa flotte Philippe III à Saint-Denis - image d'un roi vigoureux, ne correspond pas au portrait que tracent ses biographes : pieux, peu lettré, il aurait été le jouet de son entourage

Huitième Croisade

Simon II de Clermont-Nesle Régent du Royaume de France

Débarquement devant Carthage

Mort de Mathieu III de Montmorency

Mort de Saint-Louis

Mort d'Hervé IV de Vierzon Seigneur de Rochecorbon

Mort de Jean-Tristan de Damiette

Mort de Bouchard V de Vendôme

Mort d'Alphonse de Brienne

Mort de Philippe II de Montfort-Castres

Mort de Jean Ier de Courtenay-Champignelles Archevêque de Reims, Duc et pair de France

Philippe III le Hardi Roi de France

Abandon du siège de Tunis

Saint-Louis qui prépare une nouvelle croisade, est mal conseillé, semble-t-il, par son frère Charles Ier d'Anjou.

Il ignore lui-même la situation interne de l'Islam et est peu secondé par des barons qui n'aspirent guère qu'au repos.

Charles Ier d'Anjou, comme Roi de Sicile, souhaite garantir les relations économiques entre la Sicile et Tunis.

Le sultan de Tunis a des connexions avec l'Espagne chrétienne et est considéré un possible candidat à la conversion.

Saint-Louis prend la décision d'attaquer Tunis afin d'avoir une base solide pour attaquer l'Égypte.

Prennent part à la croisade :

Raoul II Sores accompagne Saint Louis avec 6 chevaliers à sa suite, à raison de 1 600 livres tournois pour ses gages.

Jean Ier de Courtenay-Champignelles touche 4 000 livres et Guy de Genève 3 000 mille livres.

Ils sont nourris à l'hôtel du Roi.

On leur donne un navire tout appareillé pour le transport.

Simon II de Clermont-Nesle est régent du Royaume de France.

Pour la croisade, Saint-Louis doit emprunter ou louer des vaisseaux à la république de Venise ou aux Gênois.

Saint-Louis part en croisade en mars 1270.

Le 2 juillet 1270, Florent de Varenne prend la tête de la flotte.

A bord de la haute nef la Montjoie, Saint-Louis ouvre la voie du canal vieil d'Aigues Mortes à 70 navires la plupart génois ou vénitiens.

Une escadre venant de Marseille le retrouve à Cagliari.

L'armée débarque sur la côte africaine.

Le 18 juillet 1270, à une période particulièrement défavorable puis s'empare du château de Carthage.

L'aide de Charles Ier d'Anjou, trop occupé en Italie, fait cruellement défaut pour attaquer Tunis.

La peste ou une épidémie de typhus met dans son armé et décime les seigneurs.

La pollution de l'eau et la chaleur excessive n'arrangent rien.

Saint-Louis, lui-même, est frappé du fléau.

Mathieu III de Montmorency meurt à Tunis en juillet 1270.

Hervé IV de Vierzon meurt à Tunis en 1270.

Jean-Tristan de Damiette meurt le 3 août 1270 de dysenterie.

Il est inhumé à Saint-Denis.

Le Comté de Valois, l'apanage de Jean-Tristan de Damiette, retourne à la Couronne.

Florent de Varennes est au nombre des victimes.

Jean Ier de Courtenay-Champignelles meurt le 20 ou le 23 août 1270.

Bouchard V de Vendôme meurt à Tunis le 23 août 1270 de la peste.

Il est inhumé en la collégiale Saint Georges à Vendôme.

Guy III de Dampierre et Guillaume IV de Dampierre se rendent au chevet de Saint-Louis à Tunis.

Saint-Louis meurt le 25 août 1270, un jour après l'arrivée de Charles Ier d'Anjou.

Alphonse de Brienne, grand chambrier de France, meurt à Tunis le premier septembre 1270.

Il est inhumé en mai 1271 dans la basilique de Saint-Denis.

Jean II de Brienne hérite du comté de Brienne

Philippe II de Montfort-Castres meurt à Tunis le 25 septembre 1270.

La force d'âme du roi mourant, dans un camp ravagé par la peste, fait plus pour sa renommée que n'eût fait une éphémère victoire.


Règne de Saint-Louis

Peu d'hommes ont été aussi bien observés et sont aussi célèbres que Saint-Louis, et cependant la personnalité de ce souverain est mal connue.

L'homme est complexe, son caractère a beaucoup évolué.

Son action est souvent paradoxale, sa réputation ambiguë.

Il y a le saint, l'homme dont la foi ardente et la piété parfois excessive déroutent ses contemporains, le roi croisé, l'adversaire implacable des derniers cathares parce qu'ils sont rebelles à la foi et rebelles à leur roi, l'arbitre de l'Europe.

Bref, l'une des hautes figures de l'histoire de France telle que l'ont vue Joinville et tant d'autres, et une œuvre spectaculaire qu'a retenue l'imagerie.

Mais il y a aussi l'œuvre en profondeur, que les contemporains ont moins nettement perçue et que souligne moins facilement l'anecdote.

C'est celle d'un souverain énergique et scrupuleux qui joue dans la construction de la monarchie française un rôle décisif et qui, s'il n'était le vainqueur de Taillebourg et le constructeur de la Sainte-Chapelle, n'en serait pas moins, entre son grand-père Philippe II Auguste et son petit-fils Philippe IV le Bel, l'un des "grands Capétiens", peut-être le plus grand.


Consolidation du pouvoir royal

Le prestige que valent à Saint-Louis ses vertus s'ajoute à celui qu'il tire d'une succession héréditaire jusque-là sans faille, d'un sacre qui fait de la royauté une sorte de sacerdoce, et d'une puissance solidement établie par l'énergique Philippe II Auguste, son grand-père.

Il en profite pour placer plus catégoriquement la monarchie hors de la pyramide des droits féodaux – et non plus seulement au sommet de celle-ci – et pour assainir la situation politique du royaume.

Les actions les plus spectaculaires sont celles qu'il mena pour mettre un terme aux conflits qui venaient de déchirer la France : conquête du Midi languedocien par les croisés septentrionaux, lutte des Capétiens contre les Plantagenêts.

La grâce de quelques grands feudataires et l'écrasement des derniers cathares, l'action des sénéchaux royaux et celle des inquisiteurs dominicains assurèrent l'œuvre.

Déjà mâtés par la régente, les autres grands barons se le tinrent pour dit.

Le domaine royal est sensiblement amoindri par les apanages qu'a prévu Louis VIII en faveur de ses fils.

Force était donc de clarifier la gestion et d'exploiter au mieux les revenus seigneuriaux et régaliens : ce fut l'objet d'une rationalisation des structures administratives, de l'établissement des baillis dans des circonscriptions fixes, de la spécialisation des membres de la cour royale (une section judiciaire, le Parlement, et une section financière, les "gens des comptes").

Afin d'assainir les rapports avec les administrés, Saint-Louis multiplie les enquêteurs chargés d'entendre sur place les plaintes et de réformer les abus.

L'intérêt politique rejoignait là le souci constant du roi de voir les droits de chacun respectés, et en premier lieu par les officiers royaux eux-mêmes.

Une certaine tendance à l'unification manifestait déjà l'emprise du souverain sur tout le royaume.

Il fait reconnaître son droit à légiférer, pourvu que ce soit dans l'intérêt commun, et à faire valoir ses ordonnances dans les grands fiefs, hors de son domaine.


Établissements de Saint-Louis

Il use d'ailleurs modérément de cette prérogative, et c'est à tort qu'on lui attribue la paternité des Établissements de Saint-Louis , qui sont une compilation privée, et celle d'une ordonnance prohibant le duel judiciaire et la guerre entre nobles, qui n'est que de circonstance et d'intérêt local.

Plus efficace dans la pratique est l'action unificatrice qui résulte de l'application à tout le royaume d'une justice d'appel.

Exploitant au maximum son droit à exiger des roturiers de son domaine et des communes soit un service en armes, soit le rachat de celui-ci, il peut lever plusieurs "tailles".

Saint-Louis étend sa protection sur tous les groupes sociaux capables de faire contrepoids aux puissances qui concurrençaient la sienne.

S'il soutient les évêques contre les féodaux et même contre le Pape, il donne son appui aux universitaires et aux ordres mendiants, Dominicains et Franciscains, contre l'épiscopat et le clergé séculier.

Il protège l'indépendance des villes contre leurs seigneurs, mais n'hésite pas à faire intervenir ses officiers dont la gestion interne des municipalités pour limiter les abus financiers des oligarchies urbaines ; cette attitude était rien moins que désintéressée, car la richesse et la bonne gestion des villes garantissent une part importante des revenus du roi.

L'équilibre ainsi assuré entre les divers pouvoirs, Saint-Louis peut placer la monarchie hors du droit commun : il faisait reconnaître par les juristes qu'aucune raison ne justifiait la rébellion d'un vassal contre son roi, et par les canonistes qu'aucun évêque ne pouvait excommunier la personne royale ; il se mettait ainsi à l'abri des déboires éprouvés, sur l'un et l'autre plan, par Philippe II Auguste.


Le roi de France et la chrétienté

Dès le début de son règne personnel, Saint-Louis manifeste une fermeté et une sagesse qui le font respecter en Europe, au point que ses refus et ses échecs eux-mêmes servirent sa réputation.

Deux fois croisé, Saint-Louis aboutit à deux échecs flagrants.

Et, pourtant, il reste pour la postérité le roi croisé.

Il fit régner en France l'ordre et la sécurité ; d'excellentes institutions fortifièrent la monarchie

Philippe III le Hardi est proclamé roi devant Tunis en 1270, par Charles Ier d'Anjou.

En fait, les progrès de l'État sont tels que le roi a besoin de conseillers d'une autre trempe que ceux dont s'accommodait la royauté patriarcale.

Leur activité fait douter du pouvoir réel du roi.

Des noms sortent de l'ombre :

Édouard Ier d'Angleterre part en croisade en octobre 1970 et débarque à Carthage.

Les Anglais se rendent alors à Trapani en Sicile où Jean Ier de Grailly est chargé de faire tous les préparatifs pour le printemps suivant.

Charles Ier d'Anjou prend la tête de la croisade en raison du jeune âge du nouveau roi.

Le reste de l'armée se distingue encore par quelques faits d'armes.

Le siège de Tunis est abandonné le 30 octobre 1270.

Charles Ier d'Anjou signe un traité avec le sultan le 30 octobre 1270.

Les chrétiens gagnent dans cet accord un libre échange avec Tunis, et le droit pour les moines et prêtres d'y résider.

Philippe III le Hardi rembarque le 11 novembre 1270.



Inhumation de Saint-Louis

Philippe III le Hardi ramène la dépouille de Saint-Louis en France.

Il est inhumé le 22 mai 1271 à Saint-Denis.



Mariage de Robert II de Bourgogne avec Agnès de France

Robert II de Bourgogne épouse en 1273 Agnès de France, fille de Saint-Louis. Leurs enfants sont :


Jean Ier de Hainaut

Mort de Marguerite de Constantinople

Jean Ier de Hainaut Comte de Hainaut

Comté de Hainaut frappé d'Interdit

Marguerite de Constantinople meurt à Gand le 10 février 1279 ou en 1280.

Conformément à l'arbitrage de 1246 rendu par Saint-Louis :

Favorisant, comme ses prédécesseurs, l'industrie drapière flamande et le commerce vital de la laine avec l'Angleterre, en tentant de contrôler les finances locales, Guy III de Dampierre-sur-Aube se heurte au bourgeois, qui se font appuyer de façon de plus en plus directe par les rois de France Philippe III le Hardi. Par ricochet, le commun des villes se montre un allié fidèle à Guy III de Dampierre-sur-Aube et à sa dynastie.

Jean Ier de Hainaut entreprend d'acquérir des domaines et de les réunir à son comté et pressure ses vassaux pour en obtenir les ressources nécessaires. Ceux-ci se dédommagent sur les abbayes, et le comté est frappé d'Interdit, prononcé par Guillaume d'Avesnes Évêque de Cambrai.



Reconstruction de la Cathédrale Sainte-Croix d'Orléans

Mort de Gilles Pathay

Pierre de Mornay Évêque d'Orléans

Contraint de suivre Saint-Louis en Terre Sainte, Robert de Courtenay lègue le soin de poursuivre et d'achever les travaux à son ami Gilles Pathay ou Pasté, Évêque d'Orléans, son successeur.

Gilles Pathay pose la première pierre de la reprise des travaux le 11 septembre 1288.

Gilles Pathay meurt cette même année 1288,

Pierre de Mornay devient Évêque d'Orléans.

Il achève les travaux.

Comme le veut l'usage, c'est par le chœur que les travaux commenceront, pour finir par la nef.

Les anciennes tours romanes de la façade occidentale, ainsi que les travées de la nef non ruinées, seront conservées.

A son achèvement, la nouvelle cathédrale comportait un chœur gothique soutenu par de magnifiques arcs-boutants.

Ce chœur sera complété par des chapelles absidiales à la fin du XIIIe siècle et par des chapelles latérales au cours du XIVe siècle.



Mort de Marguerite de Provence

Marguerite de Provence meurt à Saint-Marcel en 1295, veuve de Saint-Louis.



Mort de Louis d'Anjou

Se rendant à Rome pour la canonisation de Saint-Louis, il s'arrête dans sa ville natale de Brignoles.

Épuisé par la tuberculose, Louis d'Anjou meurt à Brignoles dans le Var le 19 août 1297 d'une fièvre, peut-être de la typhoïde.

Ses reliques sont transférées dans l'église des franciscains ou des Cordeliers de Marseille,

Les reliques de Louis d'Anjou seront volées par les troupes d'Alphonse V le Grand et déposées dans la cathédrale de Valencia en Espagne.



Canonisation de Saint-Louis

À partir de 1271, la papauté mena une longue enquête au sujet de Saint-Louis.

Comme Jean de Joinville avait été l'intime du roi, son conseiller et son confident, son témoignage est très précieux pour les enquêteurs ecclésiastiques.

Philippe IV Le Bel obtient du Pape Boniface VIII la canonisation de son grand-père Saint-Louis en 1297.



Écriture de l'histoire de Louis IX

En 1305, Jeanne Ire de Navarre, petite-fille de Saint-Louis et épouse de Philippe IV le Bel, demande à Jean de Joinville d'écrire la vie du saint roi.

Il se met alors à rédiger le "Livre des saintes paroles et des bons faiz de nostre saint roy Looÿs", aujourd'hui désigné comme la "Vie de Saint-Louis".



Publication de l'histoire de Saint-Louis

Jean de Joinville publie la "Vie de Saint-Louis" en 1309 le dédiant à Louis X le Hutin, fils de Jeanne Ire de Navarre, sa commanditaire.


Philippe V le Long Philippe V le Long

Philippe V le Long Roi de France

Philippe V le Long Roi de Navarre

Sacre de Philippe V le Long et Jeanne II de Bourgogne

Jeanne II de France privée de la couronne de France

Philippe V le Long est couronné Roi de France après les États généraux de 1317 où il réussit à faire interpréter en sa faveur la coutume.

Philippe V le Long est aussi Roi de Navarre sous le nom de Philippe II de Navarre.

Lettré, il a le sens du pouvoir.

Son esprit de décision l'emporte sur les oppositions qu'il rencontre.

Jeanne II de Bourgogne a été mêlée à la triste histoire des belles-filles de Philippe IV le Bel en 1314 mais lorsque son époux monte sur le trône de France, tout est oublié.

Acquittée par arrêt du Parlement, Jeanne II de Bourgogne reprend sa place à la cour et devient reine de France.

L'influence de Mahaut d'Artois, sa mère, est certainement pour beaucoup dans son retour en faveur.

Philippe V le Long et Jeanne II de Bourgogne sont sacrés et couronné en la cathédrale Notre-Dame de Reims par l'archevêque Robert de Courtenay (qui était un capétien) à Reims, le 6 ou le 9 janvier 1317.

Gaucher V de Châtillon-sur-Marne assiste au sacre.

Il fait fermer les portes de la ville et surveiller les rues par de nombreux corps de gardes.

Philippe V le Long réunit le 2 février 1317 une assemblée de grands et de nobles, de prélats, de bourgeois de Paris qui déclare qu'il est mieux placé que sa nièce Jeanne II de France car séparé de Saint-Louis par 2 générations contre 3 pour Jeanne sa nièce, affirmant que "femme ne succède pas au royaume de France".

Jeanne II de France est privée de ses droits à la couronne de France (droits discutés) et à la couronne de Navarre (indiscutables).

Mais, pour mener à bien sa tâche, Philippe V le Long doit compter avec les ambitions des grands et l'avis des assemblées d'états.

24 grands seigneurs siègent en priorité au Conseil où ils contrôlent la nomination des baillis et des sénéchaux, les donations et les mouvements de fonds.

Aucun progrès de l'État n'est possible sans l'accord des assemblées :

En 1317, elles, déclarent que les femmes ne succèdent pas à la couronne de France.

C'est au cours de leurs discussions que naît l'idée de réformer le royaume.

Passéiste, leur idéal est celui d'un retour à l'âge d'or du "bon roi Saint-Louis".

Ainsi s'amorcent les principales revendications politiques du XIVe siècle.



Mort de Jean de Joinville

Jean de Joinville meurt le 24 décembre 1317, près de 50 ans après Saint-Louis.

Il est inhumé dans la chapelle Saint-Joseph de l'église Saint-Laurent du château de Joinville, aujourd'hui détruit.


Philippe VI de Valois Philippe VI de Valois

Les Valois directs

Philippe VI de Valois Roi de France

Jeanne II de France Reine de Navarre

Philippe III le Bon Roi consort de Navarre

Incorporation au domaine royal des comtés de Champagne et de Brie

Jeanne II de France Comtesse d'Angoulême et de Mortain

Plusieurs prétendants ont des droits équivalents à la couronne :

Le père de Philippe VI de Valois, Charles Ier de Valois, est le frère cadet de Philippe IV le Bel.

Ferry IV de Lorraine se rallie au Comte de Valois.

Édouard III descend en ligne directe de Philippe IV le Bel par sa mère, Isabelle de France, sœur des précédents rois.

Il est encouragé par Robert III d'Artois, et appuyé par les ducs de Bourgogne.

Charles II le Mauvais descend en ligne directe de Saint-Louis et de Philippe III le Hardi.

Après moult délibérations, les Grands du royaume, dont Gaucher V de Châtillon-sur-Marne, se décident à laisser la couronne au régent Philippe VI de Valois en 1328.

Philippe, qui plus est, s'il est Valois, descend de Philippe III le Hardi, puisque c'est celui-ci qui donne à Charles, son fils puîné, le comté de Valois en apanage.

Aux yeux des féodaux et des juristes qui les assistent, Philippe VI de Valois a pour principal avantage de n'être ni Anglais ni Navarrais!

Beaucoup plus tard, les juristes tenteront de justifier l'élection de Philippe VI de Valois en invoquant une prétendue "loi salique" qui prohibe la transmission de la couronne par les femmes dans la tribu des Francs Saliens dont sont issus Clovis et ses descendants.

En fait de "loi salique", ils exhibent un vieux document où il est simplement dit à propos de contrats de droit privé : "femme ne peut servir de pont et de planche" !

Un accord intervient en 1328 entre Philippe VI de Valois et Philippe III d'Évreux, époux de Jeanne II de France, l'héritière de Navarre.

Après la mort de ses deux oncles Philippe V le Long et Charles IV le Bel, les droits de Jeanne à la couronne de Navarre sont reconnus en échange de la renonciation aux droits sur la couronne de France et de l'abandon au domaine royal de France des comtés de Champagne et de Brie.

Jeanne II de France devient reine de Navarre.

Philippe d'Évreux devient Roi de Navarre à titre consort sous le nom de Philippe III de Navarre.

Jeanne II de France reçoit également le comté d'Angoulême et le comté de Mortain.

Poursuivant ses tractations Jeanne II de France obtient Longueville dans le Cotentin.

Enfin Jeanne II de France ne tarde pas à échanger le comté d'Angoulême contre des places dans le Vexin : Pontoise, Beaumont-sur-Oise et Asnières-sur-Oise.

En 1328, William Montacute participe à une campagne diplomatique auprès du roi de France et du Pape.

Toujours partisan de l'exclusion des femmes du trône de France, Louis Ier de Bourbon se rallie à Philippe VI de Valois.

Louis Ier de Bourbon est fait pair de France par le nouveau souverain.



Marie de Bourbon-Clermont 2e prieure du monastère de Saint-Louis de Poissy

Marie de Bourbon-Clermont, Religieuse dominicaine, devient 2e prieure du monastère de Saint-Louis de Poissy sous la tutelle de Mathée de La Roche en 1334.



Pernelle Pelletot Prieure de Saint-Louis de Poissy

Pernelle Pelletot devient prieure de Saint-Louis de Poissy en 1344.



Catherine Guignard Prieure de Saint-Louis de Poissy

Catherine Guignard dite La Guyenarde devient Prieure de Saint-Louis de Poissy en 1351.

Catherine Guignard doit se réfugier à Paris avec ses religieuses à cause des guerres en Île-de-France.


Catherine de Bourbon

Mariage de Jean VI d'Harcourt avec Catherine de Bourbon

Jean VI d'Harcourt épouse au château du Louvre à Paris le 14 octobre 1359 Catherine de Bourbon, Dame de Mortemer-sur-Eaune, fille de Pierre Ier de Bourbon et d'Isabelle de Valois. Leurs enfants sont :



Mort de Marie de Bourbon-Clermont

À la fin de sa vie, devenue aveugle, Marie de Bourbon-Clermont se démet.

Religieuse durant 73 ans, Marie de Bourbon-Clermont meurt à Paris le 17 mars 1372.

Elle est inhumée en 1372 à droite de l'entrée du chœur des religieuses dans la nef de l'église Saint-Louis de Poissy.


Très Riches heures du duc de Berry - mois de décembre - scène de chasse près du au château de Vincennes

Mort de Jean Ier de Berry

Marie de Berry Duchesse d'Auvergne et Comtesse de Montpensier

Jean de Bourgogne Comte d'Étampes

Jean Ier de Berry meurt à Paris le 15 juin 1416.

Jean Ier de Berry et ses deux frères Louis Ier d'Anjou et Philippe II le Hardi, sont un soutien indéfectible de Charles V le Sage et de sa politique audacieuse contre l'ennemi anglais.

Jean Ier de Berry se sent plus proche de Charles V le Sage que de ses autres frères : en effet, comme lui, il aime les arts, la littérature, les beaux objets. Cependant, contrairement à Charles V le Sage, Jean Ier de Berry est plus un collectionneur qu'un créateur.

Mécène fastueux, Jean Ier de Berry protège les arts et les lettres et possède les plus beaux manuscrits de l'époque (Psautier).

Il commande les Très Riches heures du duc de Berry aux frères Paul, Jean et Herman de Limbourg qui ne l'achèveront que bien après sa mort.

Ce manuscrit est composé d'une collection de textes illustrés, calendriers, psaumes, messes pour chaque heure liturgique de la journée. Il permet de suivre le rituel de la piété quotidienne établi par l'église. Il est conservé au musée Condé à Chantilly.

Jean Ier de Berry fait également exécuter les Petites Heures de Jean de Berry

Jean Ier de Berry se fait construire plusieurs palais :

À Poitiers, il fait de plus réaménager le donjon comtal en tour de résidence.

L'architecte de la plupart de ces constructions était Guy de Dammartin.

Sur le modèle de la Sainte-Chapelle de Paris, Jean Ier de Berry fait, comme ses frères, édifier une chapelle dans ses domaines, pour bien montrer sa filiation avec le roi Saint-Louis.

Marie de Berry devient Duchesse d'Auvergne et Comtesse de Montpensier en 1416.

Robert Ier d'Estampes est exécuteur testamentaire de Jean Ier de Berry.

Jean Ier de Bourbon, prisonnier à Londres, devient Duc d'Auvergne en 1416 sous le nom de Jean II.

D'abord, Comte de Clermont, Charles Ier de Bourbon a à gérer les domaines de Jean Ier de Bourbon, son père.

Charles Ier de Bourbon préside le conseil de régence.

Étant fils cadet, Jean IV de Bourgogne ne peut prétendre à recevoir un gros héritage.

Son arrière grand-père Jean Ier de Berry lui lègue le comté d'Étampes.

Jean IV de Bourgogne devient Comte d'Étampes.



Mariage de Guillaume de Pisseleu avec Jeanne Sanguin

Guillaume de Pisseleu est veuf d'Isabeau le Josne de Contay.

Guillaume de Pisseleu épouse vers 1499 Anne ou Jeanne Sanguin (vers 1479-vers 1518). Leurs enfants sont :


Henri II de France - Atelier de François Clouet vers 1550 Après le Couronnement d'Henri II de France - à Corbeny - Charles Ier Cardinal de Lorraine - en tenue de cardinal, sur la droite - Livre d'heures de Henri II -de France - BnF

Mort de François Ier de France

Henri II de France Roi de France

Éviction du pouvoir d'Anne de Pisseleu et de ses amis

Malade, sans doute atteint de la syphilis, François Ier est affaibli.

Il se prépare à la mort, demandant l'extrême onction le 29 mars 1547.

François Ier de France meurt le 30 ou le 31 mars 1547.

La messe de funérailles est célébrée par Louis de Bourbon-Vendôme le 22 ou le 23 mai 1547.

Le 24 mai 1547, les corps de François Ier de France, de Charles II d'Orléans et de François III de Bretagne sont inhumés à la basilique Saint-Denis sur ordre d'Henri II de France.

Claude d'Annebault porte le coffret contenant le cœur, puis mène le cortège jusqu'à Saint-Denis.

Éléonore d'Autriche, sa veuve, va se réfugier avec sa suite dans les Pays-Bas espagnols, chez sa sœur, Marie de Habsbourg.

L'antipathie de Diane de Poitiers oblige Jean IV de Brosse à se retirer en Bretagne,

François Ier de France, le plus fastueux de la dynastie des Valois, a prouvé tout au long de son règne son remarquable sens politique en renforçant l'autorité royale et en posant les bases d'un État centralisé.

Son règne de 32 ans marque profondément le XVIe siècle français, transformant à l'extérieur les guerres d'Italie en un affrontement avec les Habsbourg, donnant, à l'intérieur, une impulsion décisive à la pratique d'une "monarchie absolue".

Ses portraits, que ce soit celui plus décoratif de Clouet ou celui plus psychologique du Titien, nous montrent un cavalier rieur, tout à la fois athlétique et élégant, type accompli de l'homme de la Renaissance, aimable et séducteur, dénué de scrupules s'il est nécessaire.

Mais François Ier de France est en même temps fantasque, sujet aux emballements, d'une intelligence un peu superficielle.

Prince de la Renaissance, il est amateur de femmes et de belles choses ; ouvert aux nouveautés de l'époque, il est mécène et lui-même quelque peu artiste.

Face à l'échec français des ambitions italiennes, la puissance de Charles Quint dissimule l'invraisemblable tour de force que constitue le maintien de la disparate puissance habsbourgeoise progressivement recentrée des Flandres à l'Espagne.

À l'intérieur de la France, la croissance des besoins financiers, n'aboutit pas à la mise en place d'un système fiscal cohérent.

D'emprunts en vénalité des offices, d'inflation involontaire en maniements des monnaies se dégage un certain style financier français, qui durera jusqu'en 1789.

Si le mot absolutisme a un sens, sa progression est incontestable.

Signe des temps : l'emblème des Valois est déjà le soleil (à côté de la salamandre), l'expression "Sa Majesté" devient obligatoire et c'est François Ier de France qui a forgé la formule "Car tel est notre bon plaisir."

Ainsi, qu'il s'agisse de la situation extérieure ou intérieure, le règne de François Ier de France se termine sans apporter rien de décisif.

L'Espagne reste virtuellement très dangereuse, la question protestante est en suspens, le problème financier n'est pas résolu.

Finalement, la grande réussite du monarque se situe sur le plan intellectuel et artistique.

Il a aussi fait appel aux grands artistes italiens tels que Léonard de Vinci, Benvenuto Cellini, le Primatice.

Son règne s'auréole du prestige de l'école de Fontainebleau.

François Ier de France ne valait peut-être pas, sur le plan personnel, son adversaire Charles Quint.

Pourtant, sans la conquête de l'Amérique, il l'eût probablement emporté sur lui.

C'est l'Amérique qui, par le poids de ses richesses, a fondé la puissance habsbourgeoise et, paradoxalement, ce sont les découvreurs et les conquistadores espagnols et italiens qui ont empêché, jusqu'au XVIIe siècle, cette suprématie française sur l'Europe occidentale qui se dessinait déjà au temps de Saint-Louis.

Face à cette situation nouvelle, dont on ne peut reprocher à François Ier de France d'avoir mal mesuré l'importance, le mérite du Roi a été de maintenir, tant bien que mal, l'équilibre.

Parallèlement à ses activités internationales, François Ier de France poursuit l'unification de la France, jusque là constituée de différentes régions plus ou moins indépendantes.

François Ier de France a réussi à conserver le domaine royal.

Ses rêves italiens n'ont pu se réaliser, engloutissant beaucoup d'argent et coûtant de nombreuses vies.

A l'intérieur du pays, il réussit à asseoir son autorité face au parlement, la noblesse ou le peuple quand ce dernier se révolte suite aux pressions fiscales.

Le bilan culturel est lui très important.

François Ier de France encourage également les lettres en favorisant la traduction des écrits grecs et latins.

François Ier de France soutient les artistes de la Renaissance.

Il fait appel aux architectes italiens comme Sébastiano Serlio, aux peintres comme Giovanni Battista Rosso ou Lucas Penni, à l'ébéniste Francisque Scibec de Carpi.

La France entre dans la modernité.

François Ier de France assoit son pouvoir sur trois plans : religieux, féodal et juridique.

Son pouvoir paraît absolu et véhiculé par les images qu'il y associe.

Il se fait peindre en 1526 par Jean Clouet et en 1530 par François Clouet, fils du précédent peintre.

Il veut donner l'image d'un bon cavalier, d'un courageux chevalier et d'un séducteur.

L'administration est composée de personnes détenant ce qui est appelé un office. Illimitée dans le temps, cet office peut être acquis.

Cela intéresse la bourgeoisie qui souhaite s'élever dans la société et permet à François Ier de France de récupérer de l'argent.

Les officiers les plus proches du Roi sont des nobles, principalement d'épée.

Mais l'ascension des bourgeois formant la noblesse de robe est importante durant le règne de François Ier de France.

En 1547, Henri II de France devient Roi.

Il hérite du plus puissant et du plus riche royaume européen, dont la cohésion contraste avec l'hétérogénéité de l'Empire des Habsbourg et la multiplicité de petits États.

Mais il doit faire face à la coalition antifrançaise d'une partie de l'Europe occidentale.

Henri II de France est physiquement un homme mince, aux épaules larges, au visage agréable. Il est devenu hypocondriaque à cause de son emprisonnement en Espagne, en compagnie de son frère, de l'âge de 7 à 10 ans. Peu curieux intellectuellement, on le dit moyennement intelligent. Il préfère les exercices physiques, notamment le jeu de paume dans lequel il excelle. Il rétablit les tournois.

Du temps de François Ier de France, Diane de Poitiers partage toute l'influence à la cour avec Anne de Pisseleu. Chacune d'elles a son parti, et leur rivalité occasionne plusieurs scènes scandaleuses.

Anne de Pisseleu reste la favorite en titre de Francois Ier jusqu'à sa mort. Mais après, Anne de Pisseleu doit restituer les bijoux que Francois Ier lui avait offerts. Elle subit un procès en haute trahison pour ses relations avec Charles Quint. Puis elle est bannie de la cour. Ses amis sont évincés du pouvoir.

Anne de Pisseleu est poursuivie impitoyablement par la jalousie de Diane de Poitiers, qui a subi ses années de pouvoir.

Henri II de France confie les postes clés à ses amis et à ceux de Diane de Poitiers.

Claude d'Annebault est disgracié.

Cependant, sa charge d'amiral lui permet de continuer à servir le roi.

Henri II de France rappelle Anne de Montmorency de l'exil où l'avait confiné François Ier de France.

Henri II de France admire beaucoup le connétable qu'il appelle son compère, et lui rend sa puissance, partagée toutefois avec les Guise.

Il met en place une police expéditive qui fait naître ce proverbe :

Dieu nous garde des patenôtres de Monsieur le connétable.

François Olivier est le seul ministre de François Ier de France conservé par Henri II de France.

Il doit faire face à l'inimitié de Diane de Poitiers qui lui reproche une trop grande intransigeance envers les prodigalités de la cour.



Assemblée des notables à Paris

Le 5 janvier 1558, Claude II de L'Aubespine assiste à l'ouverture de l'assemblée des notables à Paris dans la salle de Saint-Louis, au Palais de Justice.



États-généraux de 1558

La bataille de Saint-Quentin, gagnée par les Espagnols, a jeté l'alarme dans la capitale.

Henri II de France, pour obtenir des subsides, convoque les États-généraux, dans la chambre de Saint-Louis au palais.

Henri II de France préside en personne, sur un trône dressé exprès :

Les autres ordres sont plus bas, chacun selon le rang qu'il doit tenir.

Jusqu'alors le parlement et les autres officiers de judicature ont été compris dans le tiers-état.

Cette fois le roi les en sépare, et en fait un quatrième ordre au-dessus de celui du peuple.

Le roi ouvre lui-même la première séance par un discours qui tend à obtenir de prompts secours d'argent pour les pressants besoins de l'État.

Les États accordent 3 000 000 d'écus d'or, dont la répartition se fait par provinces.

Certains historiens prétendent que ce ne fut qu'une assemblée de notables.

Jean de Bertrand assiste à ces États Généraux.


Jacques Amyot

Mort de Philibert Babou de La Bourdaisière

Jacques Amyot Évêque d'Auxerre

Philibert Babou de La Bourdaisière meurt à Rome le 25 ou le 26 janvier 1570 subitement.

Il est inhumé en l'église Saint-Louis-des-Français de Rome.

Sa mort est annoncée au chapitre d'Auxerre le 20 février 1570.

Pie V nomme Jacques Amyot Évêque d'Auxerre.

Jean Amyot, son frère cadet, est désigné comme son procureur le 6 février 1570.

Jean Amyot prend possession de l'évêché pour Jacques Amyot le 6 mars 1570.

Jacques Amyot développe des actions en faveur des populations de son diocèse mais conserve ses fonctions à la cour auprès de Charles IX de France.



Mort de François d'Alençon Duc d'Alençon et d'Anjou

Henri IV de France Successeur du Roi de France

Création de la Ligue urbaine et de la Ligue nobiliaire

François d'Alençon meurt à Château-Thierry le 10 juin 1584 de la phtisie, la tuberculose.

Appartenant à la branche des Bourbons, Henri IV de France descendant de Robert de Clermont-en-Beauvaisis, le dernier fils de Saint-Louis, est le cousin d'Henri III de France au 22e degré.

Suivant l'ordre de primogéniture mâle, la loi salique, il devient le successeur naturel du roi de France.

Henri III de France se réconcilie avec Henri IV de France dont il fait son héritier, soulevant une grande vague de protestation catholique.

Charles III de Lorraine n'accepte pas qu'un protestant puisse devenir roi de France. À cette époque, François de Rosières, un archidiacre de l'évêché de Toul, fait paraître un livre dans lequel il affirme que la maison de Lorraine est issue des derniers carolingiens. Charles III estime être l'héritier du trône de France.

Les catholiques opposent à la "loi salique" une autre loi, qui leur semble tout aussi fondamentale : tous les souverains français doivent être de religion catholique.

Dès lors, les catholiques s'organisent en une ligue urbaine, centrée sur Paris, et une ligue nobiliaire.

Henri Ier de Guise en est le chef, Louis II de Lorraine et Charles II de Mayenne le soutiennent.

Les ligueurs considèrent Charles Ier de Bourbon comme l'héritier du trône de France.

Anne de Joyeuse reçoit le gouvernement du duché d'Alençon.

Henri de Joyeuse reçoit le gouvernement du duché d'Anjou.

Jean-Louis de Nogaret essaie en vain de convertir Henri IV de France afin d'éviter une guerre de succession.

Son opposition à la Ligue le fait détester d'une très grande partie de la population et une vaste campagne de propagande est entretenue contre lui : on tente même de l'assassiner.

Jean-Louis de Nogaret entreprend de fédérer les catholiques modérés et les protestants autour de l'état royal.

L'adhésion à la Ligue de Philippe-Emmanuel de Lorraine est perceptible dès 1584.

Guillaume V de Hautemer s'attache de nouveau à Henri IV de France et le suit dans toutes ses expéditions.

Claude II de La Châtre se rapproche d'Henri Ier de Guise


La Madonne de Vic - par Frans Pourbus le Jeune

Dépose de La Madonne de Vic en l'église Saint-Nicolas-des-Champs

La chapelle de la Vierge dans l'église Saint-Nicolas-des-Champs à Paris IIIe est concédée à la famille de Vic.

Dominique de Vic y dépose le tableau de La Madonne de Vic en 1617.

Un roi, sans doute Charlemagne, entouré de saints est agenouillé devant la Vierge.

L'identification des personnages est incertaine. Méry de Vic, à l'extrémité droite, et Dominique de Vic, son frère, à gauche, sont représentés.

Avec La Messe de Saint Gilles, ce tableau est l'un des deux seuls à représenter la couronne de Saint Louis.

Ce tableau est la source iconographique la plus précise en notre possession sur certains insignes royaux utilisés à l'occasion du sacre des rois de France, les Regalias.

Emblèmes du pouvoir et objets liturgiques, ils sont conservés à la basilique Saint-Denis.

On distingue :



Mariage d'Henri du Plessis-Guénégaud avec Isabeau de Choiseul

Henri du Plessis-Guénégaud épouse par contrat du 22 février 1642 Isabeau de Choiseul (vers 1610-9 août 1677), fille du maréchal Charles de Choiseul. Leurs enfants sont :

La dot s'élève à 56 000 livres tournois, et Isabeau de Choiseul renonce à tous ses droits au profit de son frère François, marquis de Praslin depuis la mort de leur père.

Henri du Plessis-Guénégaud apporte les 200 000 livres de don en avance d'hoirie de la part de Marie de La Croix, sa mère.



Fronde Parlementaire

Dés le début de son gouvernement, Jules Mazarin s'enrichit énormément en confondant les caisses de l'État avec sa caisse personnelle.

Il perçoit de nombreux pots de vin en échange de charges et profite de la faillite d'amis banquiers pour reconstituer à bon compte sa bibliothèque dispersée pendant la Fronde et enrichir sa collection d'œuvres de Titien, Caravage ou Raphaël, de statues, de médailles, de bijoux.

De cet enrichissement personnel naquirent les mazarinades, chansons créées par les ouvriers parisiens en signe de protestations.

Les difficultés financières s'aggravent, rendant les lourdes mesures fiscales de Jules Mazarin de plus en plus impopulaires.

L'une d'elles déclenche la première Fronde, la Fronde Parlementaire en 1648.

Jean-François Paul de Gondi convoite le gouvernement de Paris, détenu par Hercule de Rohan-Guémené.

Par ambition, il désir aussi obtenir le chapeau de cardinal.

Par goût naturel pour l'intrigue, il se lance dans la Fronde dès son début.

En 1648, les cours souveraines : le Parlement, la Cour des aides, le Grand Conseil et la Chambre des comptes, se réunissent en Chambre Saint-Louis.

Les magistrats proposent 27 articles qui reviennent à établir une nouvelle constitution.

Dans le long conflit qui s'ensuit entre Anne d'Autriche et le Parlement, Mathieu Molé, sans rien céder des droits de la juridiction, joue un rôle de conciliation.

Jean-François Paul de Gondi tente au départ de s'imposer comme médiateur entre Anne d'Autriche et les parlementaires.

Anne d'Autriche le congédie sans ménagement, et le jette ainsi dans le camp des Frondeurs.

Louis II de Bourbon-Condé adopte une attitude ambiguë et soutient d'abord la cour de Louis XIV et Anne d'Autriche, la reine mère.

D'abord proche des Frondeurs, Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon se rallie à Jules Mazarin et obtient le commandement des armées royales.

François VI de La Rochefoucauld défend d'abord les intérêts de la Cour.

Mais Jules Mazarin n'est guère généreux avec François VI de La Rochefoucauld.

Il lui refuse le duché à titre personnel, et le tabouret à la Cour pour sa femme.

En décembre 1648, François VI de La Rochefoucauld rejoint donc la Fronde.

Louis II de Vendôme reste attaché au parti royal pendant la Fronde.

Louis Nicolas de Clerville prend le parti du roi pendant la Fronde.


Charles III de Lorraine-Elbeuf

Mort de Charles II de Lorraine-Guise

Charles III de Lorraine-Elbeuf Duc d'Elbeuf

Charles II de Lorraine-Guise est Comte d'Harcourt, de Lillebonne et de Rieux, seigneur de Villemareuil, et baron d'Ancenis

Charles II de Lorraine-Guise meurt à Paris le 5 novembre 1657.

Ill est inhumé en la collégiale Saint-Louis de la Saussaye.

Charles III de Lorraine-Elbeuf devient Duc d'Elbeuf et pair de France.



Mariage de Luc Trouin avec Marguerite Boscher

Luc Trouin (1637-1687) épouse à Saint-Malo le 8 juin 1664 Marguerite Boscher (1635 ou 1641-1705), Dame de La Flourie-Saint-Servan. Parmi 11 enfants citons :



Création de Sète

Pierre-Paul Riquet cherche un débouché sur la Méditerranée pour le Canal du Midi.

Louis XIV charge Jean-Baptiste Colbert de trouver une rade pour les galères royales et d'y créer un port d'exportation des produits du Languedoc.

Jean-Baptiste Colbert confie cette tâche à Louis Nicolas de Clerville.

Louis Nicolas de Clerville fixe le site le plus approprié pour la création du port au Cap de Sète, à l'époque appelé Cette.

Ce site est proche de la mer alors que le projet initial prévoyait un port lagunaire.

Louis Nicolas de Clerville délègue la surveillance des travaux à Alexis de La Feuille de Merville.

Les premiers enrochements de la jetée et le creusement de la plage pour relier mer et étang commencent le 29 juillet 1666.

Le môle Saint-Louis est ainsi édifié.

Cette jetée longue de 650 mètres protège l'entrée du vieux port et offre un abri aux bateaux depuis le XVIIe siècle.

Les populations des villages avoisinants :

viennent travailler à Sète.

Peu à peu la vie s'organise pour les premières nécessités avec la création de divers commerces.



Mariage de Denis II Feydeau avec Marie-Anne Voisin

Denis II Feydeau épouse le 13 avril 1671 Marie-Anne Voisin (1651-1721). Leurs enfants sont :



Bataille de Salzbach

Mort d'Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon Maréchal de France

Louis II de Bourbon-Condé passe en Alsace

Louis XIV donne de nouveau à Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon le commandement de la campagne de 1675, où il se trouve de nouveau face à un vieil adversaire, Raimondo Montecuccoli.

Pendant 2 mois, tous deux déploient leurs plus beaux dons de manœuvriers.

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon est sur le point d'amener son adversaire sur les positions qu'il juge souhaitables pour une bataille décisive.

Juste avant cette ultime bataille, s'adressant à sa jument "Carcasse", Turenne lui aurait dit, selon le mot légendaire: "Tu trembles, Carcasse ? Si tu savais où tu vas, tu tremblerais bien davantage".

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon, Turenne, meurt à la Bataille de Salzbach le 27 juillet 1675 tué par un boulet de canon.

Raimondo Montecuccoli, se serait alors écrié : Il est mort aujourd'hui un homme qui faisait honneur à l'homme !

Le boulet ayant tué Turenne est exposé au Musée de l'Armée à Paris et également au musée Turenne à Sasbach (Allemagne) !

Louis XIV accorde à Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon l'honneur posthume d'être enseveli à la basilique Saint-Denis, avec les rois de France.

Le tombeau sera profané pendant la Terreur (Révolution), en octobre 1793.

Napoléon Ier fera transférer sa dépouille à l'église Saint-Louis des Invalides, nécropole des gloires militaires de la France.

L'armée française bat en retraite et repasse le Rhin.

Louis XIV nomme Louis II de Bourbon-Condé pour remplacer Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon.

Louis II de Bourbon-Condé passe en Alsace pour défendre cette province contre Raimondo Montecuccoli dont il parvient à stopper l'avance.

Louis II de Bourbon-Condé fait lever les sièges d'Haguenau et de Saverne.

Alexis Bidal commande sa compagnie de dragons lors des secours d'Haguenau et de Saverne.

Tourmenté par la goutte, Louis II de Bourbon-Condé se retire à Chantilly pour prendre sa retraite.

Louis XIV reçoit Louis II de Bourbon-Condé en grande pompe en haut du grand escalier de marbre au milieu de toute la cour.

Condé, perclus de rhumatismes, a de la peine à monter et fait un peu attendre Louis XIV.

Alors qu'il présente des excuses, le roi lui dit avec politesse : Mon cousin, quand on est chargé de lauriers comme vous, on ne peut marcher que difficilement.



Construction L'hôtel de ville d'Arles et du Pavillon de Manse à Chantilly

En 1676, Jules Hardouin-Mansart construit l'hôtel de ville d'Arles.

De 1676 à 1680, Jules Hardouin-Mansart construit le Pavillon de Manse à Chantilly

De 1676 à 1706, Jules Hardouin-Mansart construit une partie de l'hôtel des Invalides à Paris, en particulier l'église du Dôme et l'église Saint-Louis-des-Invalides.



Envoi de renforts en Nouvelle-France

A la suite des pressions répétées de l'intendant de Meulles et de Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre, Louis XIV finit par envoyer des renforts en Nouvelle-France, en 1683.

Mais le roi recommande à Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre de régler le conflit avec les Indiens par les voies diplomatiques et de ne se décider à les attaquer que s'il avait la certitude morale de pouvoir les vaincre rapidement.

Malgré ses apparentes résolutions de faire la guerre aux Iroquois, Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre s'occupe surtout d'organiser son propre commerce avec eux.

Au printemps de 1683, Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre charge Olivier Morel de La Durantaye et Louis-Henri de Baugy, d'aller dans la région des Grands Lacs et des Illinois réprimer les abus des coureurs de bois qui font la traite sans congés.

Ils doivent inviter les Indiens à venir trafiquer leurs fourrures à Montréal et rencontrer le nouveau gouverneur.

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre entreprend une véritable campagne de diffamation contre René Robert Cavelier de La Salle, écrivant au ministre que ses explorations ne sont que des fables.

René Robert Cavelier de La Salle désire voir les Iroquois faire la paix avec les Hurons, les Algonquins et les Outaouais.

René Robert Cavelier de La Salle semble ignorer les agissements de Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre car il lui écrit des lettres, le 2 avril 1683 et le 4 juin 1683, pour lui demander sa protection.

Le fort Frontenac (Cataracoui), qui appartient à René Robert Cavelier de La Salle, nuit au trafic des marchands de Montréal car il intercepte la traite avec les Indiens.

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre fait une alliance économique avec les marchands Aubert de La Chesnaye et Le Ber.

Il les envoie s'emparer du fort Frontenac et de toutes les marchandises de René Robert Cavelier de La Salle.

Le prétexte de cette saisie est que René Robert Cavelier de La Salle n'a pas rempli les conditions moyennant lesquelles il a reçu la propriété du fort.

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre feint de croire à la bonne foi des Iroquois qui, sur les instances de Charles Le Moyne de Longueuil, promettent d'envoyer des députés à Montréal.

Mais dès mai 1683, les Iroquois attaquent les alliés des Français.

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre tente naïvement de négocier une entente avec le gouverneur de New York, le colonel Thomas Dongan, qui fait commerce avec les Iroquois en leur vendant des marchandises moins chères que celles des Français.

Le roi d'Angleterre donne ordre à Dongan de s'entendre avec Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre, mais le gouverneur de New York continue à soutenir les Iroquois et à les exciter contre les Français.

Toutefois Charles Le Moyne de Longueuil réussit à emmener à Montréal 13 Tsonnontouans le 20 juillet 1683 auprès de Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre.

Cette ambassade prépare et annonce celle de 43 chefs iroquois, le 14 août 1683, qui demandent l'expulsion de Cavelier de La Salle du fort Saint-Louis et promettent de transmettre à leurs nations les demandes de Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre.

Les députés quittent Montréal satisfaits, en promettant d'envoyer au printemps suivant leurs guerriers pour ratifier l'accord.

À la fin de l'été 1683, sur les ordres de Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre, le chevalier de Baugy s'empare du fort Saint-Louis, sur la rivière des Illinois, où commande Henri de Tonti au nom de René Robert Cavelier de La Salle.



Attaquent du fort Saint-Louis

Paix dictée par les Iroquois

Le 21 mars 1684, les Iroquois attaquent le fort Saint-Louis.

Henri de Tonti et le chevalier de Baugy les repoussent.

Cette attaque décide Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre à aller les attaquer chez eux.

Mais le véritable motif est plutôt de sauver le commerce de castors de 5 ou 6 marchands, comme l'écrira l'intendant de Meulles au ministre le 8 juillet 1684.

Les bureaux de la Marine approuvent d'abord cette action contre les Iroquois.

Le 30 juillet 1684, Louis XIV écrit au gouverneur qu'il approuve cette attaquer contre les Iroquois.

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre a un grief tout personnel contre les Iroquois.

En haine de René Robert Cavelier de La Salle, Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre a l'imprudence d'autoriser les Iroquois à attaquer et piller les canots dont les possesseurs ne peuvent exhiber de congé de traite signé par lui.

Les Iroquois, forts de cette permission officielle, se mettent à attaquer tous les-canots indistinctement, même ceux qui portaient des marchandises appartenant à Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre.

Les notables et les ecclésiastiques de Québec ne s'opposent pas à la guerre, mais ils ne veulent pas l'entreprendre avant d'avoir fait venir de France de nouvelles troupes et d'avoir épuisé toutes les ressources de la diplomatie.

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre néglige ces avis.

Plein de présomption, il n'a à sa disposition que les miliciens et quelques compagnies de troupes régulières.

Parti de Montréal le 30 juillet 1684 avec 700 Canadiens, 150 réguliers et 400 indiens alliés, Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre s'achemine jusqu'au fort Frontenanc.

Il entreprend des pourparlers avec les Iroquois et les rejoint, le 29 août 1684, au nord-est d'Oswego, sur le lac Ontario, dans un lieu qui portait le nom malheureux d'anse de La Famine.

Il s'établit dans un mauvais endroit, marécageux, difficile à défendre.

La fièvre fait des ravages dans ses troupes, les vivres manquent.

Les Onontagués, les Onneiouts et les Goyogouins, sous la direction de Otreouti (Grand Gueule) et Garakontié, consentent à entrer en négociation par le truchement de Le Moyne de Longueuil.

Mais les Agniers et les Tsonnontouans, par crainte de Dongan, ne daignent pas envoyer d'ambassadeur, et seul Teganissorens, prisonnier de Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre, représente ces derniers.

Le 5 septembre 1684, les chefs Onontagués font entendre au gouverneur que c'est à eux et non à lui à dicter la paix.

Soutenant, entre autres, que le pillage dont les Tsonnontouans sont coupables, ne constitue pas un motif suffisant de guerre, les Indiens, toutefois, promettent que les Français seront indemnisés.

On demande à Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre de retourner à Québec avec son armée, et d'accepter que l'on substituât La Famine à Montréal ou Cataracoui, comme lieu des délibérations suivantes.

Les Cinq-Nations veulent bien faire la paix, ne plus attaquer les Miamis, mais elles refusent de cesser les hostilités contre les Illinois.

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre rentre piteusement à Montréal avec ses troupes décimées par la maladie, sans avoir intimidé les Iroquois et en abandonnant entre leurs mains les Illinois, alliés de la France.

L'intendant de Meulles écrit perfidement au ministre, le 10 octobre 1684: M. le général va à la tête d'un petit corps d'armée pour faire la guerre aux Iroquois et bien loin de cela, il leur accorde tout ce qu'ils demandent.

Ce traité mécontente fortement, non seulement la cour, mais aussi toute la colonie.

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre revenu à Québec, 300 soldats envoyés par le roi y arrivent presqu'en même temps mais trop tard.


René Robert Cavelier de La Salle La flotte de Cavelier de La Salle en 1684 - peint en 1844 par Théodore Gudin - La Belle sur la gauche, Le Joly au centre et L'Aimable échoué à droite

René Robert Cavelier de La Salle Gouverneur de la Louisiane

René Robert Cavelier de La Salle se rend en France et y rétablit complètement son crédit auprès de Jean-Baptiste Antoine Colbert et du roi.

Il est remis en possession du fort Frontenac et du fort Saint-Louis.

Louis XIV apporte son soutien à René Robert Cavelier de La Salle pour monter une expédition afin de s'assurer une meilleure maîtrise de la France sur l'Amérique du Nord et également de surveiller les mines d'argent du Mexique qui alimentent les caisses de Charles II d'Espagne.

Avec le titre de gouverneur de la Louisiane, René Robert Cavelier de La Salle quitte donc le port de La Rochelle le 24 juillet 1684 à la tête d'une grande expédition.

Le Roi-Soleil lui accorde le navire de guerre le Joly et la barque longue La Belle.

Pour transporter les quelque 300 colons, soldats et hommes d'équipage, René Robert Cavelier de La Salle doit louer deux autres navires : la frégate L'Aimable et le ketch Le Saint-François.

Le Saint-François tombe aux mains de corsaires espagnols aux Indes occidentales, au large d'Hispaniola.

Les navires dépassent l'embouchure du Mississippi et continuent pendant 2 semaines de longer la côte vers l'ouest.

Arrivée près de la baie de Matagorda, au Texas, René Robert Cavelier de La Salle se rend compte de son erreur et décide de faire relâche dans la baie.

Lors de la manœuvre L'Aimable s'échoue sur un banc de sable, et coule.

La quasi totalité de sa cargaison est perdue.



Fondation de la Maison Royale de Saint-Louis

Le 15 août 1684, en Grand Conseil, Louis XIV décrète la fondation d'une maison et communauté où un nombre considérable de jeunes filles, issues de familles nobles et particulièrement des pères morts dans le service (…) soient entretenues gratuitement (…) et reçoivent toutes les instructions qui peuvent convenir à leur naissance et à leur sexe (…) en sorte qu'après avoir été élevées dans cette communauté, celles qui en sortiront puissent porter dans toutes les provinces de notre royaume des exemples de modestie et de vertu (…).



Retour en France du Joly

Le commandant Tanguy Le Gallois de Beaujeu, capitaine de la marine royale en charge sur le Joly, en conflit avec René Robert Cavelier de La Salle, décide de rentrer en mars 1685.

Il fait débarquer le chargement du Joly et retourne vers la France avec à son bord nombre de rebus et de défecteurs.

L'expédition ne compte alors plus qu'un navire, La Belle, et 180 personnes qui sont finalement contraint d'établir un fort, le fort Saint-Louis, près de Victoria au Texas.



Construction de la place des Victoires à Paris

En 1686, Jules Hardouin-Mansart construit la place des Victoires à Paris.

En 1686, Jules Hardouin-Mansart construit l'Orangerie du château de Sceaux.

En 1686, Jules Hardouin-Mansart construit la Maison Royale de Saint-Louis à Saint-Cyr-l'École.



Perte de La Belle

Du fort Saint-Louis, René Robert Cavelier de La Salle mène des recherches vers l'Est pour essayer de retrouver le Mississippi dont il est à plus de 600 km.

Et ses tentatives se heurtent à des indiens hostiles, aux désertions, à la malnutrition, et aux morts accidentelles.

En février 1686, son dernier bateau, La Belle, est pris dans une tempête et s'échoue dans la baie de Matagorda.

Son épave sera redécouverte en 1995.

Les restes de l'épave et du matériel à bord sont présentés sur différents sites au Texas au titre d'un prêt de 99 ans effectué par la France.


Maison royale de Saint-Louis

Fondation de la Maison royale de Saint-Louis à Saint-Cyr

En 1685, Louis XIV ordonne de grands travaux sur le domaine de Saint-Cyr en bordure de Versailles.

Les travaux sont dirigés par Jules Hardouin-Mansart.

En juin 1686, après 15 mois de travaux, Louis XIV fait don du domaine de Saint-Cyr à la Maison Royale de Saint-Louis, les lettres patentes des 18 et 26 juin 1686 confirmant la fondation de l'établissement.

Du 26 juillet au 1er août 1686, les pensionnaires, appelées Demoiselles de Saint-Cyr, font leur entrée dans l'établissement, en grande pompe grâce à Louis XIV qui prête ses carrosses et ses gardes suisses.

Madame de Brinon est nommée supérieure à vie, et Françoise d'Aubigné reçoit le titre d'Institutrice de la Maison Royale de Saint-Louis qui lui accorde toute autorité sur la Maison.

Louis XIV lui accorde également la jouissance à vie d'un appartement à Saint-Cyr où elle pourra se rendre quand elle le désirera.

La chapelle de l'école est consacrée à Notre-Dame le 2 août 1686 et les reliques de Sainte Candide, auparavant conservées à la chapelle de Noisy-le-Roi, y sont transférées.

Louis XIV fait sa première visite à Saint-Cyr en septembre 1686, où il est accueilli en grande cérémonie par les dames et les pensionnaires.



Querelle du quartier

En 1687, le Marquis de Lavardin, nouvel ambassadeur français, refuse de renoncer à son privilège d'exterritorialité des ambassades à Rome et prend possession de son poste par les armes, malgré l'opposition pontificale.

En réponse, Innocent XI fulmine la bulle In cœna Domini et place sous interdit l'église Saint-Louis-des-Français, paroisse des Français de Rome.



Bernardin Gigault Chevalier des Ordres du Roi

François de Neufville Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit

Guy Aldonce II de Durfort Chevalier de l'ordre du Saint-Esprit et chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis

Jacques-Henri Ier de Durfort Chevalier du Saint-Esprit

François III d'Aubusson Chevalier des ordres du roi

Bernardin Gigault est fait Chevalier des Ordres du Roi le 31 décembre 1688.

François de Neufville est fait Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit le 31 décembre 1688.

Le 31 décembre 1688, à Versailles, Guy Aldonce II de Durfort est fait chevalier de l'ordre du Saint-Esprit, dans la onzième promotion du règne de Louis XIV.

Guy Aldonce II de Durfort est également chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis.

Jacques-Henri Ier de Durfort est fait Chevalier du Saint-Esprit le 31 décembre 1688.

François III d'Aubusson est fait Chevalier des ordres du roi le 31 décembre 1688.



Anne Jules de Noailles Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis

Anne Jules de Noailles chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis en 1693.



Bernardin Gigault Commandeur de l'ordre de Saint-Louis

Bernardin Gigault est fait Commandeur de l'ordre de Saint-Louis en avril 1693.


Henri de Briqueville de La Luzerne

Henri de Briqueville de La Luzerne Évêque de Cahors

Henri de Briqueville de La Luzerne est nommé Évêque de Cahors le 26 septembre 1693.

Henri de Briqueville de La Luzerne est sacré le 18 octobre 1693 en l'église Saint-Louis à Paris

Il a pour vicaire général l'orthodoxe et zélé Baudus.



Henri d'Harcourt-Beuvron Chevalier de Saint-Louis

Henri d'Harcourt-Beuvron est nommé chevalier de Saint-Louis en 1694.



François de Neufville Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis

François de Neufville est fait chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis en avril 1694.



Mariage d'Henri François d'Aguesseau avec Anne Françoise Lefèvre d'Ormesson

Henri François d'Aguesseau épouse en l'Église Saint-André des Arts à Paris le 4 octobre 1694 Anne Françoise Lefèvre d'Ormesson (1678-1735). Leurs enfants sont :

Anne Françoise Lefèvre d'Ormesson est issue d'une grande famille de robe.

Selon un contemporain, Achille de Harlay, ce mariage représente, l'alliance du mérite et de la vertu.



Reconstruction de l'église Saint-Louis à Poissy

De 1695 à 1708, Jules Hardouin-Mansart reconstruit en style gothique de l'église Saint-Louis à Poissy, frappée par la foudre.



Philippe Ier Le Valois de Villette Commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis

Le 1er avril 1697, Philippe Ier Le Valois de Villette reçoit la croix de commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, et une pension de 4 000 livres.



Mariage de François de Bricqueville avec Marguerite Poyer de Drumare

François de Bricqueville épouse en 1701 Marguerite Poyer de Drumare. Leurs enfants sont :



Louis Nicolas VI de Neufville de Villeroy Chevalier de l'Ordre de Saint-Louis

Louis Nicolas VI de Neufville de Villeroy est fait Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis en 1701.



Construction de l'église Saint-Louis-en-l'Île à Paris

Le 7 septembre 1702, Louis Antoine de Noailles pose la première pierre de l'église Saint-Louis-en-l'Île.



Mariage de Simon Mercier avec Marie-Madeleine Bocquet

Simon Mercier épouse Marie-Madeleine Bocquet (1681-1750). Leurs enfants sont :



Antoine-Clériadus de Choiseul-Beaupré

Antoine-Clériadus de Choiseul-Beaupré devient Chevalier de Saint-Louis en 1705.



Duguay-Trouin Chevalier de l'ordre de Saint-Louis

Duguay-Trouin devient chevalier de l'ordre de Saint-Louis en 1707,



Débarquement des Anglais à Sète

Mort d'Abraham Mazel Chef Camisard

Mort de Claris Chef Camisard

Abraham Mazel, secondé par Claris, tente d'organiser un débarquement de troupes anglaises.

À l'aube du 25 juillet 1710, les sètois aperçoivent une flotte anglaise qui s'apprête à fondre sur la ville.

Affolée, la population prend la fuite à travers l'étang de Thau.

La ville de Sète est anglaise pendant quelques heures.

Adrien Maurice de Noailles et ses troupes engage le combat sur la plage et remporte la victoire, chassant les anglais le 29 juillet 1710.

Dénoncé, Abraham Mazel est tué près d'Uzès le 14 octobre 1710.

Claris meurt en octobre 1710.

Cette attaque révèle une faille dans le système défensif du port de Sète.

L'armement du fort Saint-Louis est doublé.

De fin 1710 à 1711, les forts Saint-Pierre et Butte-Ronde sont bâties.


Louis XV par Hyacinthe Rigaud - 1730 Philippe II d'Orléans et Louis XV

Retraite de Françoise d'Aubigné

Mort de Louis XIV

Louis XV Roi de France

Annulation du Testament de Louis XIV

Philippe II d'Orléans Régent du royaume

Louis IV Henri de Bourbon-Condé Chef du Conseil de Régence

Renvoie de Nicolas Desmarets

Trois jours avant la mort de Louis XIV, Françoise d'Aubigné se retire dans la Maison royale de Saint-Louis qu'elle a fondée.

Louis XIV donne ses derniers avis à Louis XV principalement contre la guerre, la ruine des peuples.

Sur son lit de mort, Louis XIV déclare :

Je m'en vais, mais l'État demeurera toujours.

Après avoir agonisé pendant 2 à 3 jours, Louis XIV meurt à Versailles le 1er septembre 1715 de la gangrène sénile à la jambe, entouré de ses courtisans.

La dépouille du roi est exposée au salon de Mercure.

Louis XIV a régné duré 72 ans et 100 jours.

Il est le chef d'État qui a gouverné le plus longtemps la France et le souverain qui est parvenu à l'âge le plus avancé.

Il est aussi le monarque qui a régné le plus longtemps en Europe.

Son arrière-petit-fils officiel et le petit-fils du Grand dauphin, le Duc d'Anjou, âgé de 5 ans, devient roi sous le nom de Louis XV.

Le 2 septembre 1715, pour proclamer la Régence, conformément à l'usage, se tient une séance solennelle dans la grande chambre du Parlement de Paris, réunissant les cours souveraines, les princes du sang et les ducs et pairs.

Il est donné lecture du testament de Louis XIV et de l'édit d'août 1714 relatif au droit de succession des bâtards.

Selon ces documents, Louis-Auguste de Bourbon doit:

Philippe II d'Orléans, neveu du feu roi, adulte de la famille royale plus proche parent de Louis XIV s'efforce de faire casser le testament qui le prive de prérogatives qu'il juge dues à sa naissance.

Il se fait proclamer régent par les officiers du ministère public.

L'admission de Louis IV Henri de Bourbon-Condé au Conseil n'aurait dû intervenir qu'à ses 24 ans.

Il n'a alors que 23 ans. Philippe II d'Orléans réclame l'admission immédiate de Louis IV Henri de Bourbon-Condé au Conseil.

Louis IV Henri de Bourbon-Condé, en qualité de Grand maître de France, refuse d'être subordonné à Louis-Auguste de Bourbon et réclame que le commandement des troupes soit confié à Philippe II d'Orléans.

Les gens du roi accordent l'entrée de Louis IV Henri de Bourbon-Condé dans le Conseil de Régence comme chef.

Quand on reparle du commandement des troupes, les choses se gâtent.

Louis-Auguste de Bourbon et Philippe II d'Orléans s'échauffent et quittent la grande chambre pour discuter ailleurs.

Ils sont rejoints par quelques pairs, des princes et les capitaines de la Maison du roi.

La séance est suspendue.

À la reprise, les gens du roi accordent à Philippe II d'Orléans le commandement des troupes et laissent à Louis IV Henri de Bourbon-Condé le droit de nomination à toutes les charges de la maison.

Louis-Auguste de Bourbon n'a d'autre solution que d'abandonner la garde de Louis XV, conservant la surintendance de l'éducation du roi son neveu qui lui témoigne beaucoup d'affection et à qui il sert de père.

Cependant, Louis-Auguste de Bourbon siège au conseil de régence où il fait montre d'une grande intelligence et de son sens du devoir.

Nicolas Desmarets a remporte des succès dans sa mission.

Mais la noblesse l'associe à l'impopularité de l'impôt du dixième.

Cela lui vaut d'être renvoyé par Philippe II d'Orléans dès le 2 septembre 1715.

Nicolas Desmarets rédige pour se défendre un Mémoire sur l'administration des finances entre 1708 et 1715, adressé au Régent.

Le 9 septembre 1715, le corps du roi est amené à la basilique Saint-Denis ou il est inhumé.



Gaspard de Clermont-Tonnerre Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis

En 1717, Gaspard de Clermont-Tonnerre est fait chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis.



Mariage de Charles François d'Arsac de Ternay avec Louise Le Febvre de Laubrière

Charles François d'Arsac de Ternay épouse à Angers le 27 novembre 1717 Louise Le Febvre de Laubrière, fille de François Le Febvre de Laubrière (mort en 1717) et de Louise Le Chat (morte en 1717). Leurs enfants sont :



Claude de Beauharnais Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis

Claude de Beauharnais est fait Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis en 1718.



Charles Henri de Sainte-Maure Grand'croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis

Charles Henri de Sainte-Maure est fait Grand'croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, le 3 avril 1718.



Mariage d'Henri François de Ségur avec Philippa Angélique de Froissy

Henri François de Ségur épouse au château de Maison Blanche à Gagny le 13 septembre 1718 Philippa Angélique de Froissy, fille naturelle de Philippe II d'Orléans et de Christine Charlotte Desmares. Leurs enfants sont :

La Danse habite le village de Froissy dans la région du Beauvaisis. Cette famille a élevé secrètement Philippa Angélique de Froissy.

Après ce mariage, le titre de Froissy est transféré à la famille Danse.



Mort de Françoise d'Aubigné

Françoise d'Aubigné meurt à Saint-Cyr-l'École le 15 avril 1719.

Elle est inhumée dans l'allée centrale de l'église de la Maison Royale de Saint-Louis.



Gaspard de Clermont-Tonnerre Commandeur de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis

Gaspard de Clermont-Tonnerre est fait Commandeur de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis en 1720.



Cérice François de Vogüé Chevalier de Saint-Louis

Cérice François de Vogüé reçoit la Croix de Chevalier de Saint-Louis en 1723.



François de Bricqueville Commandeur de l'Ordre de Saint-Louis

François de Bricqueville est nommé commandeur de l'Ordre de Saint-Louis, le 13 mars 1728.



Charles de Rohan-Rochefort Chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis

En 1730, Charles de Rohan-Rochefort devient Chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis



Louis François Anne de Neufville de Villeroy Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis

Louis François Anne de Neufville de Villeroy est fait Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis en mars 1730.



Hubert de Brienne Chevalier de l'ordre de Saint-Louis

Le 25 juillet 1732, Hubert de Brienne est fait chevalier de l'ordre de Saint-Louis.



Mariage de Jean-Aymard II de Nicolaï avec Madeleine-Charlotte de Vintimille

Jean-Aymard II de Nicolaï épouse le 16 mars 1733 Madeleine-Charlotte de Vintimille, fille de Gaspard Magdelon Hubert de Vintimille et de Marie Charlotte de Refuge.

Leurs enfants sont :



Mort de Louis-Gabriel Tardieu Baron d'Esclavelles

Louis-Gabriel Tardieu est nommé Commandeur de l'ordre de Saint-Louis par Louis XV.

Louis-Gabriel Tardieu meurt au château de La Briche à Épinay-sur-Seine le 7 décembre 1736.



Noël Jourda de Vaux Capitaine

Noël Jourda de Vaux chevalier de l'Ordre de Saint-Louis

Noël Jourda de Vaux Commandement de la place de Corte

De janvier 1738 à avril 1741, Noël Jourda de Vaux sert en Corse comme capitaine sous les ordres de Jean-Baptiste François Desmarets.

Noël Jourda de Vaux se distingue à la défense de Ghisoni.

Nommé chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, Noël Jourda de Vaux reçoit le commandement de la place de Corte.



Augustin-Joseph de Mailly Croix de Saint-Louis

Les exploits d'Augustin-Joseph de Mailly lui valent la croix de Saint-Louis en 1740.



Louis Philippe Marc Antoine de Noailles Brigadier

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles devient Brigadier le 20 février 1743.

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles devient chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le 11 avril 1743.



Victor Riqueti de Mirabeau décoré de la croix de l'ordre de Saint-Louis

Victor Riqueti de Mirabeau, brigadier des armées du roi, est blessé 27 fois.

Infirme des deux bras, il refuse pour cette raison la charge de lieutenant-général pour le roi en Dauphiné.

Victor Riqueti de Mirabeau décoré de la croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis en 1743.

Comme il ne peut acheter un régiment, Victor Riqueti de Mirabeau quitte l'armée.

Il est le premier de sa famille à délaisser la carrière militaire pour se diriger vers celle des lettres.



Mariage de Victor Riqueti de Mirabeau avec Marie Geneviève de Vassan

Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues, son cousin, et Lefranc de Pompignan, un poète, ses deux amis, semblent pousser Victor Riqueti de Mirabeau à faire un riche mariage pour payer ses dettes qui s'accumulent et continuer à faire la fête.

Marie Geneviève de Vassan est veuve de Jean François de Ferrières, Marquis de Sauvebœuf, Grand sénéchal d'Auvergne, Capitaine au Régiment Royal Infanterie, Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.

Le contrat de mariage est signé le 11 avril 1743.

Victor Riqueti de Mirabeau (1715-1789) épouse à Aigueperse à Saint-Bonnet-Briance en Haute-Vienne le 21 avril 1743 Marie Geneviève de Vassan, fille de de Charles de Vassan et d'Anne Thérèse de Ferrières de Sauvebœuf. Leurs enfants sont :

Selon les contemporains, la mariée est fort riche, mais point belle.

Victor Riqueti de Mirabeau se marie sans avoir rencontré précédemment son épouse.

Victor Riqueti de Mirabeau va tester sur les terres de son épouse ses théories agronomiques.



Mariage de François Antoine avec Elisabeth Longy

François Antoine épouse en la cathédrale Saint-Louis de Versailles le 1er mai 1744 Élisabeth Longy, fille de Jean Baptiste Longy, Receveur des octrois de Châlons, et de Marie Anne Balote. Leurs enfants sont :



Pension d'Hubert de Brienne

Le 1er janvier 1745, Hubert de Brienne reçoit une pension de 1 000 livres sur le budget de l'Ordre de Saint-Louis.



Louis Guillouet d'Orvilliers Chevalier de Saint-Louis

Louis Guillouet d'Orvilliers est fait Chevalier de Saint-Louis dès 1746.

Louis Guillouet d'Orvilliers est attaché au port de Rochefort, comme lieutenant de la compagnie des gardes de la marine.



Marc-René de Montalembert Chevalier de Saint-Louis

Marc-René de Montalembert devient chevalier de Saint-Louis le 15 avril 1746.

Marc-René de Montalembert fait la campagne de Flandre en 1746.



Marc-René de Montalembert Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis

Marc-René de Montalembert devient Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis en 1747.



François-Marie Arouet de Voltaire et Mme du Châtelet au château d'Anet

En 1747, François-Marie Arouet de Voltaire et Mme du Châtelet reparaissent au château d'Anet et composent une comédie pour la fête de la Saint-Louis.



François Gaston de Lévis Chevalier de Saint-Louis

En 1748, Louis XV confère à François Gaston de Lévis le titre de chevalier de Saint-Louis.



Mariage d'Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux avec Adrienne Marie-Madeleine Ulphe d'Hallencourt de Boullainvilliers

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux est veuf de Madeleine Grimoard de Beauvoir du Roure.

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux épouse en septembre 1748 Adrienne Marie-Madeleine Ulphe d'Hallencourt de Boullainvilliers (1725-1781), fille de Louis Joseph Maximilien d'Hallencourt, Seigneur de Boulainvilliers, Vraignes, et de Marie Adrienne Picquet. Leurs enfants sont :



Mariage de Pierre-François de Rougé avec Marie Claude Jeanne Julie de Coëtmen

Pierre-François de Rougé épouse en la paroisse Saint-Louis de Brest dans le Finistère le 7 juin 1749 Marie Claude Jeanne Julie de Coëtmen (1731-1761).

Leurs enfants sont :

Les témoins sont :

Dernière de sa maison, Marie Claude Jeanne Julie de Coëtmen apporte la baronnie de Coëtmen dans la maison de Rougé.



Mariage de Jean-Baptiste Berthier avec Marie-Françoise Lhuillier de La Serre

Jean-Baptiste Berthier épouse en la paroisse Saint-Louis à Versailles le 23 septembre 1749 Marie-Françoise Lhuillier de La Serre.

Parmi leurs enfants citons :



Construction du Fort Rouillé

En 1750, poursuivant la politique établie par son prédécesseur, il fait édifier le Fort Rouillé, situé à l'emplacement de la ville actuelle de Toronto, et le nomme ainsi en l'honneur d'Antoine Louis Rouillé, ministre de la Marine.

Jacques-Pierre de Taffanel est mêlé à certaines spéculations de l'intendant François Bigot.

Pour récompenser ses services Louis XV le fait Marquis et Grand Croix de Saint-Louis.



Reconstruction du château Château de Neuilly-sur-Seine

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy Grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis

En 1751, Marc-Pierre de Voyer de Paulmy fait rebâtir le château de Neuilly-sur-Seine sur les plans de l'architecte Jean-Sylvain Cartaud.

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy reçoit la grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.



Ladislas Ignace de Bercheny Grand-Croix de Saint-Louis

Ladislas Ignace de Bercheny obtient la Grand-Croix de Saint-Louis en 1753.



Entrée de Dugommier dans la compagnie des cadets-gentilshommes des colonies

Dugommier entre au service vers 1753 dans la compagnie des cadets-gentilshommes des colonies à Rochefort.

Dugommier y obtient quelque avancement et mérite la croix de Saint-Louis.



Mort de Louis-Henri de La Tour d'Auvergne Comte d'Évreux et de Tancarville

Louis-Henri de La Tour d'Auvergne meurt à Paris le 3 août 1753.

Il est inhumé avec Marie-Anne Crozat, son épouse, dans l'Église Saint-Paul-Saint-Louis, dans le IVe arrondissement de Paris, sous la chapelle de Saint Jérôme.



François Antoine Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis

François Antoine reçoit la croix de Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le 1er février 1755.



Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès Chevalier de Saint-Louis

Le 3 janvier 1757, Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès est fait chevalier de Saint-Louis.



Armand-Joseph de Béthune Chevalier de Saint-Louis

Armand-Joseph de Béthune est fait chevalier de Saint-Louis le 3 janvier 1757.



Naissance de Charles X de France

Charles-Philippe ou Charles X de France naît au château de Versailles le 9 octobre 1757, fils de Louis-Ferdinand de France et de Marie-Josèphe de Saxe.

Il est titré Petit-fils de France et Comte d'Artois, en mémoire de Robert de Clermont-en-Beauvaisis, Comte d'Artois, frère de Saint-Louis.



Guy XXVI de Laval Chevalier de Saint-Louis

Guy XXVI de Laval devient chevalier de l'ordre Royal et Militaire de Saint-Louis en 1758.



Melchior-Cérice François de Vogüé Croix de Saint-Louis

Melchior-Cérice François de Vogüé reçoit en 1760 la Croix de Saint-Louis



François Jacques de Damas d'Antigny Croix de Saint-Louis

François Jacques de Damas d'Antigny gagne la croix de Saint-Louis, le 5 avril 1760.



Jean Louis François Paul de Noailles Chevalier de l'Ordre de Saint-Louis

Jean Louis François Paul de Noailles devient Chevalier de l'Ordre de Saint-Louis en 1762.



Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord Au collège d'Harcourt

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord est envoyé au collège d'Harcourt (futur lycée Saint-Louis) de 1762 à 1769.



Anne-Pierre de Montesquiou Chevalier de l'ordre de Saint-Louis

Anne-Pierre de Montesquiou est nommé Chevalier de l'ordre de Saint-Louis en 1763.



Jean-Claude-Louis de Quélen Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis

Jean-Claude-Louis de Quélen Commandeur de l'Ordre royal de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem

En 1763, Jean-Claude-Louis de Quélen est fait :



Mariage de François Joseph Paul de Grasse avec Antoinette Rosalie Accaron

François Joseph Paul de Grasse (1722-1788) épouse en l'église Saint-Louis à Versailles le 28 janvier 1764 Antoinette Rosalie Accaron (1743-1773). Leurs enfants sont :

Les témoins sont :



Mort de Gilbert Guillouet d'Orvilliers Chevalier de l'Ordre de Saint-Louis

Gilbert Guillouet d'Orvilliers meurt à Rochefort-sur-mer le 11 mai 1764.



Naissance de Louis César Gabriel Berthier

Louis César Gabriel Berthier naît au 3 rue de l'Indépendance américaine dans la paroisse Saint-Louis de Versailles le 4 ou le 9 novembre 1765, fils de Jean-Baptiste Berthier et de Marie-Françoise Lhuillier de La Serre.

Il est baptisé le 20 novembre 1765 par le prêtre aumônier de l'hôtel de la guerre, toujours à Versailles.


Château de Filières

Construction du château de Filières

Louise-Françoise-Catherine Chardon de Filières, hérite du domaine de Filières, situé sur la commune de Gommerville, en Seine-Maritime à 2 km de Saint-Romain-de-Colbosc et à une quinzaine de kilomètres du Havre.

Alexandre-Charles-François Eudes de Catteville, fils Louise-Françoise-Catherine Chardon de Filières, décident d'abattre le château du moment pour édifier le château de Filières, une demeure en pierre blanche, d'après les plans de Victor Louis, plus digne de son rang.

Le marquis de Mirville est Chevalier de Saint-Louis et maréchal de camp des armées du roi dans la Gendarmerie royale.

Dès la passation des travaux en 1767 avec l'entrepreneur Aubrée de Saint-Romain de Colbosc, le pavillon gauche du château Henri IV doit être conservé.

Les travaux sont réalisés en 1768.

Le château est entouré par des douves du XVe siècle.


Antoinette Marie Adélaïde Hocquart

Mariage de Jean-Claude-Louis de Quélen avec Antoinette Marie Adélaïde Hocquart

Jean-Claude-Louis de Quélen épouse par contrat du 24 décembre 1769 Antoinette-Marie-Adélaïde Hocquart, fille de Louis-Jacques-Charles Hocquart, chevalier, seigneur de Coeuilly et autres lieux, et de Marie-Suzanne-Éléonore Bergert. Leurs enfants sont :



Jean-Baptiste Berthier Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis

Jean-Baptiste Berthier devient Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le 17 juin 1770.



Naissance de Victor Léopold Berthier

Victor Léopold Berthier naît à Versailles le 22 mai 1770, fils de Jean-Baptiste Berthier (1721-1804) et de Marie-Françoise Lhuillier de La Serre (vers 1731-1783).

Il est baptisé à Saint-Louis à Versailles le 23 mai 1770.

Une fiche du site Leonore LH/211/65 le dit né le 22 mai 1764.



René Thomé Chevalier de Saint-Louis

René Thomé est nommé Chevalier de Saint-Louis le 17 juin 1770.



Claude Quentin La Chiche Chevalier de Saint-Louis

Claude Quentin La Chiche est fait Chevalier de Saint-Louis le 12 novembre 1770.



Jean Henri Becays Ferrand Croix de chevalier de Saint-Louis

Jean Henri Becays Ferrand est décoré croix de chevalier de Saint-Louis le 16 avril 1771.



Mort de Louis de Bourbon-Condé Comte de Clermont-en-Argonne

Louis de Bourbon-Condé meurt à 5 heures du soir à Paris le 16 juin 1771.

Selon ses désirs, il est inhumé à Enghien le 19 juin 1771.

Son cœur est déposé à l'église Saint-Paul et Saint-Louis à Paris, rue Saint-Antoine.

Son successeur à la tête de l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés ne s'intéresse pas au château de Berny.



Mort de Simon Mercier

Simon Mercier meurt à Rueil-Malmaison le 29 septembre 1771.

Il est inhumé en la paroisse Saint-Paul-Saint-Louis de Rueil-Malmaison.



Naissance de Joséphine Jeanne Marguerite d'Aiguillon

Joséphine Desbance ou Joséphine Jeanne Marguerite d'Aiguillon ou Daiguillon naît à Versailles le 24 décembre 1771, fille de James Robert Joseph d'Aiguillon (1719-1802) et de Catherine Gillette Bourdin (vers 1746-1776).

Jean-Joseph-Robert Desbance d'Aiguillon, son père, est gendarme de la Maison du Roi.

Elle est baptisée à Saint-Louis à Versailles le 25 décembre 1771.

Son parrain est Jean Bourdin.

Sa marraine est Marie Marguerite de Bourla.


Thomas de Mahy - Estampe

Thomas de Mahy Chevalier de l'ordre de Saint-Louis

Thomas de Mahy Premier lieutenant de la garde de Louis XVIII

En 1772, Thomas de Mahy est fait Chevalier de l'ordre de Saint-Louis.

Thomas de Mahy acquiert la charge de premier lieutenant des Suisses de la garde de Louis XVIII, ce qui équivaut à un grade de colonel.



Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux Gouverneur de l'Île-de-France

En 1775, Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux est lieutenant pour le roi et Gouverneur d'Île de France et grand-maître des cérémonies de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis.



Don de l'Hôtel de Conti

Mort de Louise-Élisabeth de Bourbon-Condé

Peu avant sa mort, Louise Élisabeth de Bourbon-Condé fait don de l'hôtel de Conti à son petit-fils, Louis François Joseph de Bourbon-Conti.

Louise-Élisabeth de Bourbon-Condé meurt dans son hôtel à Paris le 27 mai 1775.

Elle est inhumée en la chapelle Saint-Louis de l'église Saint-Sulpice de Paris le 30 mai 1775.



Aimery-Louis-Roger de Rochechouart Chevalier de Saint-Louis

Aimery-Louis-Roger de Rochechouart est fait Chevalier de Saint-Louis, en 1777.



Mariage de Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt avec Marie-Eugénie Rouillé du Coudray

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt épouse à Paris le 28 juillet 1777 Marie-Eugénie Rouillé du Coudray (1759-1815), fille de Hilaire Rouillé, Marquis du Coudray, Maréchal des Camps et Armées du Roi, et de Marie d'Abbadie. Leurs enfants sont :

Le contrat est passé le 28 juillet 1777 devant Legras, notaire à Paris IVe.

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt est mineur, mais émancipé d'âge et capitaine au régiment des cuirassiers du roi.

Le mariage a lieu en présence de Louis XVI qui signe le contrat de mariage.

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt avec Marie-Eugénie Rouillé du Coudray habitent fréquemment leur château du Plessis-aux-Bois, près de Meaux.

Marie-Eugénie Rouillé du Coudray reçoit de Hilaire Rouillé, son père, 40 000 livres de dot, et 160 000 de Marie d'Abbadie, sa mère, et de nombreuses rentes de son oncle de Borda.

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt posséde en indivision avec son frère, les terres de d'Aillecourt, près de Chaumont, (3 125 livres de rente), de Meuvy en Bourgogne, la finance d'une compagnie de cavalerie.



Alexandre César de La Panouse Marin

Alexandre César de La Panouse entre dans la marine royale en 1778.

Alexandre César de La Panouse obtient le grade de capitaine de vaisseau et est décoré de l'ordre de Saint-Louis.

Alexandre César de La Panouse prend part à la guerre d'indépendance américaine.



Claude Constant Esprit Jouvenel de Harville des Ursins Commandeur de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis

Claude Constant Esprit Jouvenel de Harville des Ursins est nommé Commandeur de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis le 25 août 1779.


Marie Blanche Félicité de Narbonne-Pelet - par Élisabeth Louise Vigée Le Brun - 1785

Mariage d'Augustin-Joseph de Mailly avec Marie Blanche Félicité de Narbonne-Pelet

Augustin-Joseph de Mailly est veuf de Michelle de Séricourt.

Voyant qu'il n'a pas de postérité mâle, Augustin-Joseph de Mailly épouse le 6 avril 1780 Marie Blanche Félicité de Narbonne-Pelet (1763-1840), fille d'un brigadier des armées du Roi. Leur enfant est :



Mariage de Louis-Antoine de Bougainville avec Marie Flore de Montendre

Louis-Antoine de Bougainville épouse en la paroisse Saint-Louis à Brest le 25 janvier 1781 Marie Flore de Montendre (1759-1806). Leurs enfants sont :

Le contrat de mariage est signé le 21 décembre.1780 pardevant Rousseau, notaire à Paris.



Claude Constant Esprit Jouvenel de Harville des Ursins Grand Croix de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis

Claude Constant Esprit Jouvenel de Harville des Ursins est nommé Grand Croix de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis en 1781.



Marc-Antoine II de Lévis Maréchal de camp

Marc-Antoine II de Lévis est promu au grade de Maréchal de camp en 1781.

Marc-Antoine II de Lévis est décoré de l'ordre de Saint-Louis.



Édit de Ségur

Dans le contexte de guerre d'indépendance américaine et de l'émulation des idéaux des Lumières, la noblesse française entame une réaction nobiliaire et raffermit son monopole sur l'armée française.

L'Édit de Ségur du 22 mai 1781 impose à tous les candidats à une sous-lieutenance dans l'infanterie, la cavalerie et les dragons :

L'édit de Ségur bloque l'avancement militaire des roturiers et des anoblis récents.

Catherine-Dominique de Pérignon démissionne de ses fonctions et retourne sur ses terres.



Jean Baptiste Louis Philippe de Félix d'Ollières Chevalier de Saint-Louis

Jean Baptiste Louis Philippe de Félix d'Ollières reçoit la croix de chevalier de Saint-Louis le 2 avril 1782.



Mariage de Jérôme Pétion de Villeneuve avec Louise Anne Suzanne Lefebvre

Jérôme III Pétion de Villeneuve est fils de Jérôme II Pétion de Villeneuve (1725-1800), Avocat et de Élisabeth le Tellier (né en 1730)

Jérôme III Pétion de Villeneuve (1756-1794) épouse à Saint-André-des-Arts à Paris le 19 juillet 1782 Louise Anne Suzanne Lefebvre. Leur enfant est :

Jérôme III Pétion de Villeneuve est Maire de Paris.



Mariage de Pierre François Michel avec Sophie de Besné

Pierre François Michel épouse Sophie de Besné. Leurs enfants sont :



Honneur accordé à Aymard-Pierre-Georges de Nicolaï

Aymard-Pierre-Georges de Nicolaï est Chevalier de Saint-Louis, Colonel du régiment d'Angoumois.

En 1785, Aymard-Pierre-Georges de Nicolaï a l'honneur de monter dans les carrosses de louis XVI.



Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt commandant ldu régiment de Dauphin dragons

Parvenu au grade de mestre de camp en 1788, Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt commande le régiment de Dauphin dragons.

En 1788, Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt reçoit la croix de Saint-Louis.



Jacques Philippe de Choiseul-Stainville Gouverneur général de l'Alsace

Jacques Philippe de Choiseul-Stainville est fait gouverneur général de l'Alsace en 1788.

Jacques Philippe de Choiseul-Stainville fait constuire la porte Saint-Louis à Nancy, à la mémoire des Nancéiens morts pour l'indépendance américaine, durant la bataille de Yorktown.



Claude de La Châtre Député de la noblesse

Claude de La Châtre est Capitaine au régiment de Cambrésis-infanterie.

Claude de La Châtre est nommé gouverneur de Châtillon-sur-Indre et Chevalier de l'ordre de Saint-Louis.

Le 27 mars 1789, Claude de La Châtre est élu député de la noblesse aux États- généraux par la sénéchaussée du Poitou.

Claude de La Châtre vote avec la minorité de l'Assemblée



Création de l'Assemblée nationale

Le 11 juin 1789 une motion est déposée par l'abbé Emmanuel-Joseph Sieyès qui invite Noblesse et Clergé à rejoindre les députés des Communes.

Le 13 juin 1789, 3 curés du Poitou rejoignent les Communes.

Le 16 juin 1789, 19 ecclésiastiques rejoignent les Communes qui deviennent :

L'abbé Sieyès est l'auteur de Qu'est-ce que le Tiers État ?

Membre d'une loge maçonnique, Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau défend les droits de liberté de la presse avec la publication de son Courrier de Provence.

Honoré-Gabriel Riqueti participe à la rédaction de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen et soutient la réquisition des biens du clergé.

Partisan d'une monarchie constitutionnelle, il essaye de concilier ses théories avec les principes révolutionnaires.

Devant l'absence de réaction de la majeure partie des privilégiés, les députés du tiers se constituent d'eux-mêmes en assemblée délibérante, et considérant qu'ils représentent les 96 centièmes au moins de la nation ils prennent le nom d'Assemblée nationale, appellation proposée par le député Legrand le 17 juin 1789.

Louis XVI constatant que les États- généraux sont en train de lui échapper complètement, décide d'ajourner les travaux et fait fermer la salle où ils se réunissent à Versailles.

Le 20 juin 1789, devant les portes closes, des représentants du clergé proposent qu'on se réunisse à l'église Saint-Louis à Versailles. 149 représentants du clergé et 2 représentants de la noblesse se joignent aux députés du tiers état.

Jacques Necker refuse d'assister à la séance royale du 23 juin 1789 dans laquelle Louis XVI fixe les limites des concessions qu'il est prêt à accorder aux députés du tiers état.

Lors de cette séance royale, Henri-Évrard, marquis de Dreux-Brézé, grand maître des cérémonies, vient apporter l'ordre de dissolution de l'Assemblée constituante signé par le roi Louis XVI.

Honoré-Gabriel Riqueti prend à parti l'officier du roi. Le Moniteur rapporte son discours 2 jours plus tard :

…Oui, Monsieur, nous avons entendu les intentions qu'on a suggérées au Roy. Vous qui ne sauriez être son organe auprès des États-Généraux, vous qui n'avez ici ni place ni voix, ni droit de parler, vous n'êtes pas fait pour nous rappeler son discours. Cependant, pour éviter toute équivoque et tout délai, je vous déclare que si l'on vous a chargé de nous faire sortir d'ici, vous devez demander des ordres pour employer la force, car nous ne quitterons nos places que par la puissance des baïonnettes.

La tradition le ramène à :

Allez dire à ceux qui vous envoient que nous sommes ici par la volonté du peuple et nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes!


Hyacinthe Richaud tente de s'interposer - par Jules de Rigo - au Musée Lambinet à Versailles Socle de pierre noire au cimetière de Versailles

Mort de Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac Baron de Lamotte-Saint-Jean et de Pregny

Le 29 mai 1792 l'Assemblée décrète la dissolution de la Garde constitutionnelle de Louis XVI soupçonné d'opinions excessivement royalistes.

Son commandant, Louis François Perrin se retire dans le Brionnais.

L'assemblée accuse Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac, son chef, d'y faire régner un esprit contre-révolutionnaire et d'avoir fait prêter à ses hommes le serment d'accompagner le roi partout où il se rendrait.

Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac est décrété d'accusation par un acte de l'Assemblée législative du 30 mai 1792.

L'hôtel de la rue de Grenelle habité par Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac au moment de son arrestation est dit porter tantôt le n 82, tantôt le n 92.

Le 31 mai 1792, Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac est transféré à Orléans et écroué aux Minimes de cette ville, pour être jugé par la haute cour nationale.

Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac est extrait de cette prison le 4 septembre 1792, en vertu de la loi du 2 septembre, qui ordonne la translation à Saumur des prisonniers d'Orléans.

Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac arrive à Versailles le 9 septembre 1792

Les prisonniers sont séparés de leur escorte et livrés à une bande d'égorgeurs qui les réclament.

Hyacinthe Richaud, Maire de Versailles de 1791 à 1792, s'interpose sans succès entre les victimes et leurs assassins pour tenter d'éviter le pire.

Homme de grande force et de grand courage, Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac résiste longtemps à ses assassins et reçoit plusieurs blessures.

Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac meurt abattu par un coup de sabre.

Son cadavre est mutilé et dépecé.

Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac est inhumé au cimetière Saint-Louis de Versailles.

Le 9 septembre 1792, la tête de Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac est coupée et portée à Jeanne Bécu, sa maîtresse.

Jeanne Bécu fait inhumer la tête de Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac dans le parc de son château de Louveciennes où elle sera retrouvée par hasard en 1901.

Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac s'est toujours distingué par son dévouement à Louis XVI, et il répond à quelqu'un qui lui témoigne beaucoup d'admiration pour sa conduite :

Je ne fais que ce que je dois à ses ancêtres et aux miens.

Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac est un homme d'esprit, à la fois bibliophile et amateur d'art.

La collection de son hôtel parisien contient nombre de tableaux de maîtres hollandais qui sont maintenant au musée du Louvre.

Au cimetière de Versailles un socle de pierre noire indique :

Hic jacent quadraginta quatuor corpora eorum quos aurelianensie carcere versalia abductos advenoe sicarii municipum frustra reluctante manu mactaverunt die nefanto 9 sept.

Ici reposent les 44 corps de ceux-là, amenés de la prison d'Orléans à Versailles, que des assassins étrangers (à la ville), massacrèrent, malgré l'opposition des autorités locales, au jour néfaste du 9 septembre 1792.


Éxecution de Louis XVI

Condamnation à mort de Louis XVI

Mort de Louis XVI

Louis XVII Roi de France

Le 15 janvier 1793, lors d'un premier vote, Louis XVI est déclaré coupable par 707 voix pour 718 votants.

La Convention nationale se réunit au manège du château des Tuileries, en séance permanente les mercredi 16 et jeudi 17 janvier 1793.

La Convention nationale procède à un scrutin rectificatif le 18 janvier 1793.

Le vote nominal, suivi d'une justification des votants à la tribune, donne 387 votes pour la peine de mort, dont 26 demandant un éventuel sursis.

Charles-François Delacroix, Jean-Baptiste Robert Lindet, Pierre Joseph Cambon, Antoine Christophe Saliceti, Alexandre Paul Guérin de Chateauneuf-Randon et Lazare Nicolas Marguerite Carnot vote la mort de Louis XVI.

Jean-Jacques Régis de Cambacérès ne vote pas la mort, mais demande que Louis XVI soit gardé en otage jusqu'à la paix, et qu'en cas d'invasion du territoire, il soit exécuté.

Joseph Fouché voter la mort de Louis XVI et bascule vers les bancs des Montagnards.

La majorité requise étant de 361 voix, Louis XVI le roi est condamné à mort pour un unique vote.

Ce scrutin ne souffre cependant pas de contestations du fait de sa nature nominale.

On commence à le surnommer Louis le dernier.

Marie-Thérèse Charlotte de France commence à écrire ses mémoires peu avant l'exécution de son père.

Louis XVI meurt le 21 janvier 1793, guillotiné à Paris sur la place de la Révolution, ancienne place Louis XV, aujourd'hui place de la Concorde.

Les bourreaux veulent dépouiller Louis XVI de ses habits. Il les repousse fièrement, se déshabille lui-même et défait le col de sa chemise.

Ils veulent lui lier les mains. Cette dernière humiliation le révolte : Que prétendez-vous ?, demande-t-il. " Vous lier ", lui est-il répondu. Louis XVI reprend : Me lier ? Non, je n'y consentirai jamais. Faites ce qui vous est commandé, mais vous ne me lierez pas ; renoncez à ce projet. Avec un mouchoir, Sire demande le bourreau Sanson avec respect, montrant un morceau de soie.

Louis XVI, qui n'avait plus été appelé Sire depuis bien longtemps, accuse le coup. Il hésite quand il se tourne vers son confesseur. Les bourreaux vont l'empoigner quand l'abbé Henri Edgeworth de Firmont lui dit : Sire, dans ce nouvel outrage je ne vois qu'un dernier trait de ressemblance entre Votre Majesté et le Dieu qui va être votre récompense.

Louis XVI lève les yeux au ciel : Assurément, dit-il, il ne faut rien de moins que son exemple pour que je me soumette à un tel affront. Et se tournant vers les bourreaux : Faites ce que vous voudrez, je boirai le calice jusqu'à la lie. Il se laisse dès lors lier les mains et couper les cheveux. S'appuyant sur l'abbé Henri Edgeworth de Firmont il monte calmement les marches qui conduisent à l'échafaud. L'abbé Henri Edgeworth de Firmont craint que le courage commence à lui manquer, et il ajoute, ému : Fils de Saint-Louis, montez au Ciel !

Mais, parvenu au pied de la guillotine, Louis XVI, placide, considère un instant les instruments de son supplice et demande si les tambours s'arrêteront de battre. Il s'avance pour dire : Je meurs innocent des crimes qu'on m'impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez verser ne retombe pas sur la France.

Il veut poursuivre mais les tambours couvrent ses dernières paroles. On crie aux bourreaux de faire leur office. Le roi déchu redevint silencieux, et n'oppose plus aucune résistance à l'exécution.

Le couperet siffle à 10 heures 22, sous les yeux de 5 ministres du conseil exécutif provisoire et de quelques autres personnes, invitées par le ministre de la Marine dans son bureau, pour assister à l'exécution.

Il est inhumé au cimetière de la Madeleine, rue d'Anjou-Saint-Honoré.

Louis XVII est séparé de Louis XVI, le matin du 21 janvier 1793.

En vertu du principe selon lequel la continuité dynastique est automatique en France, Louis XVII succède à son père et devient Roi de France.

Il est reconnu comme tel par Louis XVIII alors émigré à Hamm, près de Düsseldorf en Westphalie.

Les Vendéens et les Chouans, mais aussi de fidèles royalistes dans d'autres provinces, se battront et mourront en son nom. Leurs étendards portent l'inscription : Vive Louis XVII.

Le jeune Louis XVII est confié à sa mère, également emprisonnée au Temple.



La Maison royale de Saint-Louis à Saint-Cyr Hôpital militaire

En 1793, la Maison royale de Saint-Louis à Saint-Cyr devient un hôpital militaire.



Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé décoré de la Croix de Saint-Louis

Le 2 février 1794, Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé reçoit la Croix de Saint-Louis pour son comportement valeureux dans l'armée de Condé.


Élisabeth Philippine de France

Mort de Élisabeth Philippine de France

Mort de Louis Marie Athanase de Loménie de Brienne Marquis de Moÿ, Seigneur de Vendeuil

Mort de François Alexandre Antoine de Loménie de Brienne

Élisabeth Philippine de France, sœur du roi, meurt le 21 floréal an II soit le samedi le 10 mai 1794 guillotinée.

Louis Marie Athanase de Loménie de Brienne meurt guillotiné.

Louis-Marie-Athanase de Loménie et 4 autres membres de sa famille :

Un convoi de plusieurs personnes sont guillotinées en même temps :



Pension accordée à François Gamain

Le 8 floréal an II soit le 27 avril 1794, le représentant Musset, curé constitutionnel de Falleron en Vendée, monte à la tribune de la Convention et y lit la pétition de François de Gamain.

…Capet lui a ordonna de pratiquer une armoire dans l'épaisseur d'un des murs de son appartement, et de la fermer d'une porte de fer, opération achevée le 22 mai 1792. Gamain fait le travail en présence du Roi. Aussitôt l'ouvrage fini, Capet apporte lui-même, au citoyen Gamain, un grand verre de vin, qu'il l'engage à boire, parce qu'effectivement il avait très chaud.

Quelques heures après, il fut atteint d'une colique violente, qui ne se calma qu'après qu'il eut pris une ou deux cuillerées d'élixir, qui lui firent rendre tout ce qu'il avait mangé ou bu dans la journée.

Il s'en est suivi une maladie terrible qui a duré quatorze mois … et ne lui laisse aucun espoir que sa santé se rétablisse assez.

Je vous observe en outre que quoiqu'il ignorât entièrement à quel usage Capet destinait cette armoire...

J'attends de vous, législateurs, que vous voudrez bien prononcer sur la pension qu'il espère, après 26 ans de service et les sacrifices qu'il a faits… le mauvais état de sa santé ne lui laisse aucun moyen de subsistance. "

Cette reflète évidemment le point de vue de François de Gamain.

Peu à peu, son histoire d'empoisonnement prendra corps. Bientôt c'est la reine qui a tenté d'empoisonner Gamain.

… Le roi lui propose de souper au château avant de rentrer à Versailles…il refuse lorsque la reine entre en tenant une assiette sur laquelle se trouvaient une brioche et un verre de vin.

Gamain boit le vin et met la brioche dans sa poche.

À peine parti il est pris d'un malaise général et tombe au pied d'un arbre.

Un Anglais survient qui le transporte dans sa voiture chez un apothicaire de la rue du Bac. On lui administre un vomitif puissant et il est bientôt rétabli.

De retour chez lui, il donna la brioche à un chien qui succomba aussitôt.

Le 28 floréal an II soit le 17 mai 1794, le représentant Peyssard, ancien garde du corps, et chevalier de Saint-Louis, lit à la tribune le rapport des comités des secours publics et de liquidation. La convention adopte le décret suivant :

François Gamain, empoisonné par Louis Capet, le 22 mai 1792, jouira d'une pension annuelle et viagère de la somme de 1 200 livres, à compter du jour de l'empoisonnement.

L'hypothèse de l'empoisonnement est bien sûr depuis l'objet d'une vive controverse.



Mort de Marie Michelle Françoise Pauline de Montmorin Saint-Hérem

Marie Michelle Françoise Pauline de Montmorin Saint-Hérem meurt à Rome le 4 novembre 1803.

Elle est inhumée en l'église Saint-Louis-des-Français à Rome.



La Maison royale de Saint-Louis à Saint-Cyr École spéciale militaire

La Maison royale de Saint-Louis à Saint-Cyr accueille de 1808 à 1940, l'École spéciale militaire de et, depuis les années 1960, le lycée militaire de Saint-Cyr.



Mort de Louis Baraguey d'Hilliers

Louis Baraguey d'Hilliers meurt à Berlin le 6 janvier 1813 de fièvre.

Il est inhumé dans la 8e alvéole de la crypte des gouverneurs dans la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides à Paris 7e.

Son nom figure sur l'Arc de Triomphe de l'Étoile à Paris.

Louis Baraguey d'Hilliers est Médaillé de Sainte-Hélène etChevalier de la Légion d'honneur.

Achille Baraguey d'Hilliers lui succède et devient comte héréditaire.



Mort de Jean-Baptiste Bessières

Quand débute la campagne de Saxe, l'Empereur confie à Jean-Baptiste Bessières toute la cavalerie de l'armée.

Jean-Baptiste Bessières meurt prés de Weissenfels le 1er mai 1813 emporté un boulet pendant la préparation de la bataille de Lützen.

Il est inhumé dans la 6e alvéole de la crypte des gouverneurs à Saint-Louis-des-Invalides à Paris VIIe.

Sont coeur est déposé dans l'église Saint Barthélemy de Prayssac.

Son nom est inscrit sur l'arc de triomphe de l'Etoile, à Paris, sur le coté est.


Armand Gaston Félix d'Andlau - par Élisabeth Louise Vigée Le Brun - 1815 - huile sur toile - 78,8 x 55,2 cm - collection particulière

Armand Gaston Félix d'Andlau Colonel des cuirassiers d'Angoulême

Armand Gaston Félix d'Andlau se rallie à la Restauration.

Armand Gaston Félix d'Andlau est fait chevalier de Saint-Louis et colonel des cuirassiers d'Angoulême, puis maréchal de camp.



Jean-Baptiste de Tholozan Chevalier de Saint-Louis

Jean-Baptiste de Tholozan est Colonel le 1er juillet 1814 et est nommé chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.



Boson-Jacques de Talleyrand-Périgord Maréchal de camp

Boson-Jacques de Talleyrand-Périgord Commandeur de l'ordre de Saint-Louis

Louis XVIII nomme Boson-Jacques de Talleyrand-Périgord, le 6 juillet 1814, Maréchal de camp.

Boson-Jacques de Talleyrand-Périgord est fait commandeur de l'ordre de Saint-Louis, le 23 août 1814.



Joseph de Puniet de Monfort chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis

Louis XVIII fait Joseph de Puniet de Monfort Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le 8 juillet 1814.



Philippe Paul de Ségur Chevalier de Saint-Louis

Lors de la première restauration, Philippe Paul de Ségur est fait Chevalier de Saint-Louis le 19 juillet 1814.



Alexandre-Edmond de Talleyrand-Périgord Commandeur de la Légion d'honneur

Alexandre-Edmond de Talleyrand-Périgord Chevalier de l'ordre de Saint-Louis

Alexandre-Edmond de Talleyrand-Périgord est fait commandeur de la Légion d'honneur, le 29 juillet 1814.

Alexandre-Edmond de Talleyrand-Périgord est nommé Chevalier de l'ordre de Saint-Louis, en 1814.



Charles Antoine Louis Alexis Morand Chevalier de Saint-Louis

De retour à Noisy-le-Grand, Charles Antoine Louis Alexis Morand est nommé chevalier de Saint-Louis 31 juillet 1814.



Nicolas-Charles-Victor Oudinot Chevalier de l'ordre de Saint-Louis

Nicolas-Charles-Victor Oudinot est fait Chevalier de Saint-Louis le 13 août 1814.



Joseph Mathurin Fidèle Lesuire Croix de Saint-Louis

Joseph Mathurin Fidèle Lesuire reçoit la Croix de Saint-Louis le 20 août 1814.



Marc Nicolas Louis Pécheux Chevalier de Saint-Louis

Marc Nicolas Louis Pécheux est fait Chevalier de Saint-Louis le 20 août 1814,



Pierre Michel Nempde-Dupoyet Chevalier de Saint-Louis et Commandeur de la Légion d'honneur

Lors de la première restauration, Louis XVIII, fait Pierre Michel Nempde-Dupoyet Chevalier de Saint-Louis et Commandeur de la Légion d'honneur le 24 octobre 1814.



Jean-Mathieu Seras Chevalier de Saint-Louis

Jean-Mathieu Seras est fait chevalier de Saint-Louis le 17 janvier 1815.



Cession du Petit-Château de Bercy

En 1815, le Petit-Château de Bercy est racheté par Louis Julius Gallois, un pinardier, qui va le lotir et y percer des voies :

Au milieu de ces voies passait l'avenue du Petit Château.



Charles Antoine Louis Alexis Morand condamné à mort

En 1816, Charles Antoine Louis Alexis Morand apprend, par les gazettes étrangères, le jugement rendu contre lui par le Conseil de guerre de La Rochelle, le 20 ou le 29 août 1816, présidé par le général Gabriel Rey.

Il est condamné à la peine de mort par contumace et radié de l'ordre de la Légion d'honneur et de l'ordre royal militaire de Saint-Louis.



Jacques Jean Alexandre Bernard Law Marquis de Lauriston

En 1817, Louis XVIII accorde à Jacques Jean Alexandre Bernard Law la croix de commandeur de Saint-Louis et le titre de marquis de Lauriston.



Jean Alexandre Bernard Law Ministre de la maison du Roi

En 1820, Jacques Jean Alexandre Bernard Law :



Patrice de Mac-Mahon au Petit Séminaire des Marbres à Autun

En 1820, Patrice de Mac-Mahon entre au Petit Séminaire des Marbres à Autun.

Il achève ses études au collège Saint-Louis à Paris.



Boson-Jacques de Talleyrand-Périgord Grand'croix de l'ordre de Saint-Louis

Boson-Jacques de Talleyrand-Périgord est fait grand'croix de l'ordre de Saint-Louis, le 21 août 1822.



Victor-Guy Duperré Grand officier de la Légion d'honneur et Commandeur de l'Ordre de Saint-Louis

Victor-Guy Duperré est Commandant l'escadre de l'Atlantique en juillet 1824.

Victor-Guy Duperré est fait grand officier de la Légion d'honneur et commandeur de l'Ordre de Saint-Louis en 1824.



Nicolas-Charles-Victor Oudinot est promu Commandeur de l'ordre de Saint-Louis

Nicolas-Charles-Victor Oudinot est promu Commandeur de Saint-Louis le 20 mai 1827.



Mort de Marie-Anne du Carteron

Marie-Anne du Carteron meurt à Saint-Louis à Versailles le 15 janvier 1830.



Enterrement Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti

Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti est inhumé en la chapelle royale Saint-Louis à Dreux le 2 avril 1844.



Mort de Victor-Guy Duperré

Victor-Guy Duperré meurt à Paris Ier le 2 novembre 1846.

Il est inhumé dans la 5e alvéole de la crypte des gouverneurs à Saint-Louis-des-Invalides à Paris VIIe.

L'amiral Tupinier prononce son Éloge funèbre à la Chambre des pairs.

Son nom figure sur l'Arc de triomphe de Paris.



Mort de Louis-Philippe Ier de France

Installation d'Henri Eugène Philippe Louis d'Orléans à Orléans House

Louis Philippe Albert d'Orléans Duc d'Orléans

Louis-Philippe Ier de France meurt à Claremont House à Esher dans le Surrey le 26 août 1850.

Il est inhumé en la chapelle royale Saint-Louis de Dreux.

En 1850, Louis Philippe Albert d'Orléans succède à Louis-Philippe Ier de France comme aîné de la branche d'Orléans, avec tous les titres légaux de cette branche :

Henri Eugène Philippe Louis d'Orléans s'installe à Orléans House, près de Twickenham, grand château de style disparate plus confortable que fastueux, où son père a vécu pendant l'émigration.

Ses frères occupent aussi des appartements dans l'immense demeure.



Annexion du Cayor

Retour en métropole de Louis Léon César Faidherbe

L'annexion du Cayor de 1861 à 1865 permet de dégager la route reliant Saint-Louis à la presqu'île du Cap-Vert.

En 1861, malade, Louis Léon César Faidherbe sollicite son retour en métropole. Il est alors colonel.



Mort de Charles Rigault de Genouilly

Charles Rigault de Genouilly se retire chez lui, à Paris, où il vit ses dernières années, soigné par ses neveux.

Charles Rigault de Genouilly meurt au 4 rue d'Anjou à Paris à 16 h le 4 mai 1873.

Ses obsèques sont célébrées aux frais de l'État en l'église des Invalides à midi le vendredi 9 mai 1873

Son corps est déposé provisoirement, du 10 mai 1873 jusqu'au 30 juillet dans la chapelle des Marins de l'église Saint-Louis de Rochefort, en attendant l'achèvement du caveau,

Selon ses dernières volontés, il est inhumé au cimetière de Rochefort.



Destruction de L'Hôtel de Bretonvilliers

En 1874, suite a la construction du pont Sully et du percement du boulevard Henri IV qui mène à la place de la Bastille, l'Hôtel de Bretonvilliers est détruit ainsi que ses jardins

Sur l'emplacement des terrasses de ces derniers est crée le square Barye.

Un seul pavillon de l'Hôtel a été préservé visible à l'extrémité de la rue de Bretonvilliers, son porche ouvert à la circulation permet de relier la rue Saint-Louis-en-l'île au quai de Béthune.



Mort de Charles Louis Constant d'Agoult Comte d'Agoult

Charles Louis Constant d'Agoult est Colonel de cavalerie, Commandeur de la Légion d'honneur, Chevalier de Saint-Louis, de Saint-Lazare et de Saint-Maurice de Sardaigne, et de Saint-Ferdinand d'Espagne.

Charles Louis Constant d'Agoult a laissé d'intéressants mémoires sur la Guerre d'Espagne publiés au Mercure de France.

Charles Louis Constant d'Agoult meurt à Paris le 16 mars 1875.



Mort d'Achille Baraguey d'Hilliers

Achille Baraguey d'Hilliers est en cure à Amélie-les-Bains dans les Pyrénées-Orientales.

Constatant qu'il s'est oublié durant son sommeil et n'admettant pas qu'un maréchal de France puisse ainsi déchoir, Achille Baraguey d'Hilliers se suicide le 6 juin 1878.

Il est inhumé dans la 4e alvéole de la crypte des gouverneurs à Saint-Louis-des-Invalides à Paris 7e.



Mariage de Guy Maurice de Percin avec Marie Macha Ephrussi

Guy Maurice de Percin (à Saint-Louis du Sénégal 1850-à Paris 1916) épouse à Paris VIIe le 16 décembre 1885 Marie Macha Ephrussi. Leurs enfants sont :



Mort de Louis Philippe Albert d'Orléans

Louis Philippe Albert d'Orléans meurt à Stow House Buckinghamshire Angleterre le 8 septembre 1894.

Il est inhumé en la chapelle Saint Charles Borromée à Weybridge, puis en la chapelle royale Saint-Louis à Dreux.

Marie-Isabelle d'Orléans retourne sur les domaines d'Antoine Marie d'Orléans, son père, le duc de Galliera et de Montpensier.


Boris III de Bulgarie - environ cinq ans

Naissance de Nadège de Bulgarie

Mort de Marie-Louise de Bourbon-Parme

Nadejda ou Nadège de Bulgarie naît le 30 janvier 1899, fille de Ferdinand Ier de Bulgarie et de Marie-Louise de Bourbon-Parme.

Marie-Louise de Bourbon-Parme meurt à Sofia le 30 ou le 31 janvier 1899 en couches.

Elle est inhumée à la cathédrale Saint-Louis de Plovdiv, où une épitaphe en latin et en bulgare rappelle son souvenir.

L'éducation de Boris III de Bulgarie est alors confiée à Clémentine d'Orléans, sa grand-mère.



Dommage à la chapelle royale de Dreux

Le 15 août 1944, des obus allemands endommagent le déambulatoire de la chapelle royale de Dreux et détruisent 3 des 8 verrières sur la vie de Saint-Louis placées en 1843, ainsi que des sculptures et gisants.



Études de Roland Peugeot

Roland Peugeot est élève au lycée Janson-de-Sailly puis au lycée Saint-Louis.

Il étudie ensuite à Harvard.


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