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Événements contenant la ou les locutions cherchées



898 événements affichés, le premier en 189 - le dernier en 2012


Victor Ier Pape

Mort du Pape Éleuthère

Victor Ier Pape

Selon la tradition catholique, Éleuthère meurt le 24 mai 189. Il est fait Saint.

L'essentiel de son action apostolique se déroule en querelles avec les multiples sectes gnostiques qui se sont multipliées tels les marcionites, les valentiniens, les montanistes avec lesquels il opte pour une grande sévérité après avoir longtemps fait preuve de mansuétude. Il reçoit du roi d'Édesse, petit royaume périphérique et allié à l'empire romain, Abgar IX, une demande de missionnaires sans que l'on sache trop quelle réponse est apportée par Éleuthère.

Victor Ier devient le 14e Pape en 189. Selon le Liber Pontificalis Victor est berbère, originaire d'Afrique du Nord, un des rares papes africains du catholicisme, mais saint Jérôme en fait un authentique romain.



Affranchissement de Calixte Ier

Calixte Ier devient chrétien à l'âge adulte. Il travaille au service d'un haut fonctionnaire de l'empereur Commode, nommé Carpophore, qui était aussi chrétien. Son maître le charge d'administrer ses biens. En relation d'affaires avec la communauté juive de Rome, il fait de mauvaises opérations, s'affole, prend la fuite, est finalement rattrapé et enfermé dans un cachot. Carpophore, qui lui portait beaucoup d'estime, le fait relâcher, pensant qu'il parviendrait à récupérer l'argent perdu. Dans ce but, Calixte pénètre dans la synagogue un jour de sabbat pour réclamer l'argent qu'on lui devait. La communauté juive le met à la porte et le livre au préfet Tuscianus en le dénonçant comme chrétien. Il est condamné aux mines de soufre de Sardaigne. Il travaille donc durant 3 ans à l'extraction du minerai, faisant preuve de dévouement auprès des autres bagnards. La maîtresse de l'empereur de l'époque, Commodus (Commode), connaissait le jeune Calixte, et obtient qu'il soit libéré et affranchi vers 190.

Calixte Ier passe quelques années à Antium au sud-est de Rome en mission pour le pape Victor Ier.



Mort du Pape Victor Ier

Zéphyrin Pape

Calixte Ier archidiacre de Rome

Victor Ier meurt en 199. Il est fait Saint.

C'est à cette époque que le latin supplante le grec dans la liturgie. Victor est le premier pape de langue latine, mais il faudra attendre l'an 230 pour que la messe soit célébrée à Rome en latin et non en grec. Avec Victor Ier commence à s'affirmer la volonté des évêques de Rome d'affirmer un magister moral sur les autres Églises. Il favorise systématiquement les éléments romains au sein de l'Église. Il réussit à organiser de nombreux synodes qui vont parvenir à s'entendre sur le jour de Pâques qui sera célébré un dimanche comme à Rome. Seule la province d'Asie refuse de s'aligner sur la pratique romaine. Il agit en évêque assez intransigeant et refuse le moindre pluralisme de pensée. Il combat aussi avec acharnement les gnostiques.

Zéphyrin devient le 15e Pape en 199. Zéphyrin, dès son élection, appelle Calixte Ier à ses côtés, le faisant son secrétaire personnel ainsi qu'archidiacre de la ville.

Zéphyrin est en butte aux critiques et aux mises en garde d'Hippolyte, prêtre romain, sans doute l'écrivain chrétien le plus prestigieux dans la partie occidentale de l'empire, extrêmement cultivé, intelligent et qui possède auprès des chrétiens de Rome une grande crédibilité. Il reproche en particulier à Zéphyrin l'influence de son archidiacre Calixte "un ambitieux, un cupide, un taré" selon Hippolyte.



Naissance de Constantin Ier le Grand

Caius Flavius Valerius Aurelius Constantinus ou Constantin Ier le Grand naît à Naissus en Mésie supérieure ou en Illyrie (aujourd'hui Nic ou Niš en Serbie actuelle) le 27 février 272, fils de Constance Ier Chlore et d'Hélène.

Hélène, la mère de Constantin Ier, est une femme de basse extraction, aubergiste de son état selon Ambroise de Milan.

Plusieurs hypothèses conduisent à la détermination de son année de naissance entre 271 et 275 selon les sources qui fixent son âge lors de sa mort en 337 :

Certains historiens modernes ont avancé l'hypothèse qu'il serait né après 280.

Constantin Ier naît dans le contexte très particulier d'une restructuration d'un empire romain affaibli.



Réorganisation de la fiscalité

Dès 287, Dioclétien commence à réorganiser la fiscalité sur des bases plus précises, et donc plus sévères.


Martyre de Saint Victor

La première manifestation du christianisme à Marseille se produit sous Maximien Hercule, à l'occasion du martyre de Saint Victor qui eut lieu vers 288.



Mort de Victor de Marseille

Victor de Marseille meurt en 303 ou 304. Il sera fait saint.



Guerre contre les Wisigoths

De 367 à 369, le général Victor mène sur ordre de Valens, une guerre défensive contre les Wisigoths d'Athanaric II de Wisighotie qui menacent la frontière du Danube.

Athanaric II de Wisighotie se contente d'harceler les légions de Valens sans entrer en conflit frontal.

Les troupes sont désarçonnées par ces combattants qui pratiquent la guérilla.

La guerre engouffre des sommes astronomiques.

Valens, lassé, décide de rentrer à Constantinople, avec l'intension de recommencer année suivante.

Valens ne peut renouveler son projet pour cause d'lnondation du Danube, qui empêche les romains de passer le fleuve et donc de porter la guerre en territoire Goth.


Incursion des Huns

Invasions barbares

Incursion des Huns en Europe

Jusqu'alors, la pénétration des barbares dans le vieil empire romain s'était faite de façon surtout pacifique, des immigrants se faisant embaucher comme légionnaires ou comme travailleurs agricoles pour combler les vides causés par la diminution des naissances.

Surgis des lointaines steppes de l'Asie, les Huns s'installent en 375 dans la région du Danube en poussant devant eux les Germains.

Les Huns sont des nomades apparentés aux Mongols.

Sous leur pression, les Vandales, Alamans, Suèves et autres peuples de souche germanique se mettent à leur tour en marche vers l'ouest et pénètrent en armes dans l'empire romain sans rencontrer de résistance notable.

Mais les Huns ne font qu'une apparition dans l'empire romain à l'agonie, tandis que s'y installent définitivement les envahisseurs germains, donnant souvent le nom de leur tribu à un pays ou une province :

Ces invasions font que les riches propriétaires terriens délaissent les villes pour mieux protéger leur vaste "Villae".

De plus, insidieusement, une décadence sociale et économique s'installe, l'administration plus nombreuse instaurée par Dioclétien ne parvient pas à enrayer ce déclin.

Curieusement, c'est le christianisme qui va profiter de cette époque trouble.

L'Église se structure en fonction des découpages administratifs (province, diocèse...).

Les craintes des populations sur l'avenir trouvent une réponse satisfaisante dans la promesse d'une vie meilleure dans l'au-delà et les lieux de cultes et de baptême de masse se multiplient.

On peut s'apercevoir que plus l'état romain se dissout et plus les princes de l'Église (évêques) enrichis par les dons fonciers de riches fidèles prennent le pouvoir politique, à tel point que les évêques sont également les représentants de l'état.

C'est à cette époque qu'apparaissent aussi les premiers moines sur les îles d'Hyères et de Lérins. L'abbaye de saint Victor est fondée à Marseille.


Andrinople permet de protéger la via Egnatia des invasions venues du nord Bataille d'Andrinople - partie I Bataille d'Andrinople - partie II

Bataille d'Andrinople

Mort de Valens

Fritigern Roi des Wisigoths

Le 9 août 378, dans la plaine d'Andrinople ou d'Adrianople (aujourd'hui Edirne en Turquie européenne) s'affrontent :

Le 9 août 378 au matin, l'armée de Valens laisse les bagages et les enseignes impériales dans les environs d'Andrinople, se met en marche en direction du nord-est, et atteint le camp goth dans une plaine, vers 2 heures de l'après-midi.

Une partie des troupes des Wisigoths s'y trouve, protégée derrière les chariots vides qui servent de barricades.

Les renforts de Gratien ne sont pas encore arrivés.

Lorsqu'il réunit ses généraux, Victor et Richomer lui conseillent d'attendre Gratien, tandis que Sébastien défend l'idée d'une attaque immédiate, qui permettrait de profiter de l'effet de surprise.

Valens ne choisit aucune de ces solutions.

Les troupes romaines s'avancent en ligne :

Valens se tient derrière les troupes d'infanterie, avec sa garde personnelle.

Quand les Goths voient les Romains se rapprocher, Fritigern demande à parlementer.

Seules l'infanterie et une partie de la cavalerie se trouvent dans le campement : la plupart des cavaliers sont partis fourrager, sous le commandement des Ostrogoths Alatheus et Safrax.

Les deux armées se font face longuement et la bataille éclate spontanément à la surprise générale.

Les tribuns Cassio et Bacurius d'Ibérie donnent à leurs troupes auxiliaires l'ordre d'attaquer : elles se dirigent vers le campement wisigoth tandis que le reste de l'infanterie romaine reste sur sa position.

Le flanc gauche de la cavalerie se lance également à l'assaut, cherchant à prendre les Goths de côté tandis que ceux-ci affrontent les deux maigres divisions d'auxiliaires, qui sont repoussées sans difficulté, mises en fuite, et doivent regagner leurs positions d'origine.

Fritigern considére donc les négociations comme closes et ordonne d'attaquer, faisant sortir du camp la plupart de ses troupes pour les lancer à la rencontre de l'armée romaine.

C'est alors qu'arrive de la droite l'énorme armée de cavaliers commandée par Alatheus et Safrax, qui vient se heurter au détachement de cavalerie du flanc gauche des Romains, qui doit se replier après avoir subi de lourdes pertes.

Les Wisigoths sont déjà maîtres du terrain ; ils lancent sur les Romains leurs armes de jet, puis le corps à corps s'engagea.

Tandis que l'infanterie et le flanc droit de la cavalerie combattent les Barbares, et subissent de lourdes pertes, la cavalerie du flanc gauche revient à la charge et affronte Alatheus et Safrax, qu'une telle manœuvre prend au dépourvu.

Ils doivent reculer sous l'assaut des Romains, qui parviennent presque jusqu'aux chariots wisigoths.

La cavalerie romaine est rapidement submergée par le nombre ; elle perd pied, et ne reçoit pas de renfort, alors que les troupes wisigothes restées à l'intérieur du camp — et Fritigern lui-même — viennent renforcer leur cavalerie.

Ce qui reste de la cavalerie romaine est presque entièrement détruit, les rares survivants doivent fuir le champ de bataille.

Une fois les cavaliers romains mis en fuite, l'infanterie commandée par Fritigern vient renforcer les premières lignes de l'infanterie gothe, tandis que la cavalerie d'Alatheus et de Safrax contourne la bataille par la gauche pour prendre à revers l'armée romaine et attaquer l'arrière-garde de Trajan.

D'après Ammien Marcellin, l'arrivée de la cavalerie goth, comme surgie de nulle part, eut un effet particulièrement dévastateur sur les soldats romains.

Cela leur retira en tout cas toute possibilité de manœuvrer.

Les soldats qui ont été détachés sur le flanc gauche sont dès à présent condamnés. Ils combattent jusqu'à la mort.

Les pertes sont énormes des deux côtés.

Les troupes romaines qui le peuvent entament la retraite.

Les dernières unités de Trajan sont écrasées, tandis que Valens va se réfugier derrière ce qui reste de la cavalerie du flanc droit.

Quelques auxiliaires survivants tentent d'établir un noyau de résistance autour de l'empereur, auprès duquel se trouvent les généraux Trajan et Victor.

Concernant la mort de Valens, il existe différentes versions :

Personne ne pourra identifier le corps de Valens et il sera enterré anonymement avec ses soldats.

Les Wisigoths n'interrompent pas leur offensive une fois la bataille terminée.

Ils viennent de détruire la plus grande armée jamais vue dans les Balkans, et peuvent se considérer comme maîtres de cette région.

Les Wisigoths continuent donc leur politique de pillage et décident de commencer par Andrinople, très proche, où se trouve le trésor impérial et où se sont réfugiés 20 000 hommes de l'armée de Valens.

Prendre la ville permettrait également de contrôler les routes en direction de Constantinople.

La prise de la ville n'est pas chose facile.

Outre les milices urbaines, il faut compter avec les survivants de la bataille, même si les autorités locales ne leur ont pas permis d'entrer dans la ville : ils doivent construire une seconde ligne de fortifications à l'extérieur de la ville pour se mettre à l'abri.

La population d'Andrinople les aide afin de faire face à l'arrivée imminente des Goths.

De grands blocs de pierre sont placés derrière les portes afin d'empêcher l'ennemi d'entrer dans la ville.

Mais cela empêche également les survivants de l'armée de Valens de se replier dans la ville.

Les Wisigoths s'avancent jusqu'aux lignes de défense.

Ils doivent s'arrêter pour combattre sous les murs de la forteresse.

Les Romains peuvent leur jeter toute sorte de projectiles depuis les remparts.

Les assaillants lancent eux aussi leurs armes sur les assiégés, mais à un moment donné ces derniers se rendent compte que les Barbares relancent les lances et les flèches qu'ils ont reçues, ce qui montre que leurs armes s'épuisent.

Pour empêcher les Goths de relancer les projectiles, il est décidé de fragiliser les liens entre les pointes et le reste de la flèche ou de la lance.

De la sorte, l'arme peut servir encore une fois, mais se brise définitivement, qu'elle ait ou non atteint son but.

De plus, les pointes deviennent plus difficiles à extraire quand elles blessent les assaillants.

Pendant que le combat continue sous les murs de la ville, les assiégés mettent en ordre de bataille un onagre.

Visant le gros des troupes wisigothes, les Romains lancent un premier projectile.

Il ne fait pas beaucoup de dégâts, mais a un impact psychologique certain sur les assaillants, qui ne disposent pas d'armes de siège.

Ne sachant pas comment réagir, la cohésion de leurs forces en est considérablement altérée, facilitant la contre-attaque des Romains.

Après avoir subi de lourdes pertes, et échoué dans un nouvel assaut, les Wisigoths doivent finalement se retirer et se diriger vers le nord-est, laissant sauves les villes d'Andrinople et de Constantinople.

Une fois que la retraite des Goths leur est confirmée, les soldats survivants se rendent à Constantinople, ou trouvent refuge dans d'autres cités des alentours.

Beaucoup d'habitants d'Andrinople, craignant à tort le retour des Barbares, abandonnent leurs maisons.

La bataille a été relatée par deux contemporains de l'époque :

La bataille d'Andrinople marque l'avènement de la cavalerie.

Fritigern, victorieux, est reconnu comme roi par son peuple et les Wisigoths deviennent la principale puissance des Balkans.



Mariage de Maxime avec Hélène

Maxime épouse Hélène, fille d'Eudes. Leur enfant est :



Victor Empereur

Maxime associe son fils Victor au trône en 384.



Victor repousse les Francs

Après la mort de son père, Maxime, son fils Victor qui était associé au trône, parvint à se maintenir en Gaule. Ses généraux Nannius et Quintinus repoussèrent une invasion de Francs au niveau de la Forêt Charbonnière (à l'ouest de la Belgique).



Campagne de Théodose Ier le Grand contre Victor

Cependant Théodose Ier le Grand, ayant décidé d'en finir avec Victor, envoie en Gaule le général Franc Arbogast, accompagné de nombreux contingents romano-barbares. Victor ne peut résister à cette invasion.



Mort de Victor

Fin 388, il est tué durant les combats, quelques mois seulement après son père.



La peste en Provence

En 588, le fléau frappe de nouveau la ville et s'étend au loin, jusqu'en Italie.

L'évêque Grégoire de Tours dit que: "la ville présentait un aspect affreux et n'était qu'un vaste cercueil".

Théodore, au cours de l'épidémie, se retire au monastère de Saint-Victor dans lequel la plupart des survivants vont chercher un asile.


Consécration de la Madeleine de Vézelay

Fondation de l'abbaye de Vézelay

En 858, Girard II de Paris et Berthe de Tours fondent deux monastères en Bourgogne :

et obtiennent pour eux la protection du pape.

Ils instaurent à Vézelay le culte de Sainte-Madeleine.

Après un premier transfert des reliques de Sainte-Madeleine de l'église de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume à l'église Saint-Victor de Marseille, à la suite de troubles provoqués par les Sarrasins en Provence, Girard II fait transporter les reliques de la sainte à Vézelay.

Il fait don de ce monastère au Saint-Siège.



Mort de Zwentibold

Bataille de Susteren

Rattachement de la Lotharingie à la Germanie

Zwentibold dresse contre lui l'aristocratie du pays.

Zwentibold est surpris dans une bataille livrée près de l'abbaye de Susteren sur la Meuse, le 13 ou le 18 ou le 19 ou le 30 août 900.

Les attaquants sont :

Zwentibold y meurt avec les 2/3 de son armée.

Il est tué par Étienne d'Ardennes, fils de Sadiger d'Ardennes.

Le royaume de Lotharingie est rattaché à la Germanie de Louis IV l'Enfant.



Donation à l'abbaye de Saint-Victor de Marseille

En 970, Roubaud Ier de Provence et Guillaume Ier de Provence souscrivent une charte de donation en faveur de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille.



Mariage de Guillaume II de Provence avec Gerberge de Bourgogne-Comté

Guillaume II de Provence épouse en 1002 Gerberge de Bourgogne-Comté, fille d'Otte-Guillaume de Bourgogne et d'Ermentrude de Roucy, Comtesse de Macon et de Besançon, dite de Reims. Leurs enfants sont :



Assemblée réglant la condition de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille

Guillaume II de Provence participe en 1005 à l'assemblée présidée par sa mère la Comtesse Adélaïde d'Anjou qui règle la condition de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille.



Naissance de Victor II

Gebhard de Dollnstein-Hirschberg, futur Victor II, naît en 1018, fils du comte Hartwig de Calw et de la comtesse Baliza.

Il est de famille Gebhard en Bavière (plus exactement, il est d'origine souabe).



Siège du château de Fos

Mort de Guillaume II de Provence Comte de Provence

Guillaume IV Bertrand de Provence Co Comte de Provence

Foulques-Bertrand Ier de Provence Co Comte de Provence

Geoffroy Ier de Provence Co Comte de Provence

Révolte en Provence

La forteresse de Fos commande l'entrée :

La forteresse de Fos a été précédemment confiée à un vicomte, Pons de Fos.

Pons de Fos refuse l'hommage et la restitution au comte en 1018.

Avec l'aide du vicomte de Marseille Fulco, Guillaume II de Provence part en guerre contre Pons de Fos

Guillaume II de Provence meurt en 1018, tué dans les combats lors du siège du château de Fos.

Guillaume II est inhumé dans une crypte dans les fondements de l'église en cours de construction de l'abbaye de Montmajour qui au début du XIe siècle devient la nécropole des comtes de Provence.

Le comté de Provence est partagé en indivision entre ses 3 fils mineurs :

D'autres seigneurs se révoltent et Adélaïde d'Anjou, inquiète du sort de ses petits-fils, demande à Guillaume III Taillefer son aide.

Les 3 frères, leur mère Gerberge de Bourgogne-Comté et leur grand-mère Adélaïde d'Anjou sont cités dans une donation de 1018.

D'autres donations, le plus souvent en faveur de l'abbaye bénédictine de Saint-Victor de Marseille, montre Geoffroy Ier de Provence comme vivant le plus souvent dans la région d'Arles.



Donation à l'abbaye de Saint-Victor de Marseille

En 1024, Guillaume III Taillefer et Emma de Provence font une donation à l'abbaye de Saint-Victor de Marseille.



Naissance de Victor III

Dauferius ou Desiderius (ou Didier), futur Victor III, naît en 1027 à Bénévent, fils du prince Landolf V de Bénévent.



Mariage de Richard II de Millau avec Rixende de Narbonne

Richard II de Millau épouse vers 1029 Rixende de Narbonne, fille de Bérenger Ier de Narbonne, Vicomte de Narbonne, et de Garsinde de Bésalù. Leurs enfants sont :



Donation à l'abbaye de Saint-Victor de Marseille

En 1030, Guillaume III de Provence fait avec sa femme une donation à l'abbaye de Saint-Victor de Marseille.



Victor II Comte de Dollnstein, de Tollenstein et d'Hirschberg

Victor II Évêque d'Eichstätt

Victor II devient le comte de Dollnstein, de Tollenstein et d'Hirschberg (Dollnstein étant une ville dans le district d'Eichstätt).

C'est sur l'insistance de son oncle Gebhard III, Évêque de Ratisbonne, que Victor II est présenté, le jour de noël 1042, à Henri III le Noir pour être Évêque d'Eichstätt.

L'empereur hésite d'abord parce que Gebhard a seulement 24 ans.

Mais sur le conseil d'une délégation romaine dont font partie l'archevêque âgé Bardo de Mayence et Hildebrand, futur Grégoire VII, il consent finalement à son investiture.

Gebhard s'avère être un bon évêque et un homme d'État prudent.

En cette position, il soutient les intérêts d'Henri III.

Il devient d'ailleurs par la suite l'un de ses conseillers les plus étroits.



Donation en faveur de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille

En 1044, Geoffroy II de Provence est cité avec Foulques-Bertrand Ier de Provence, son père, et Guillaume V Bertrand de Provence dans une donation en faveur de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille.



Prise du château de Fréteval

Le Château de Fréteval, a été construit dans le Loir-et-Cher sur les ruines du village fortifié carolingien de Saint Victor.

En 1044, Geoffroy II Martel enlève le château de Fréteval à Nivelon Ier de Fréteval.



Répudiation d'Almodis de la Marche par Pons II Guillaume de Toulouse

Répudiation de Blanca de Provence par Raymond-Bérenger Ier de Barcelone

Liaison de Raymond-Bérenger Ier de Barcelone avec Almodis de la Marche

Almodis de la Marche est encore la femme de Pons II Guillaume de Toulouse en avril 1053.

Pons II Guillaume de Toulouse répudie Almodis de la Marche à l'été 1053.

Raymond-Bérenger Ier de Barcelone répudie Blanca de Provence.

Peu après, Raymond-Bérenger Ier de Barcelone enlève Almodis de la Marche à Narbonne avec l'aide d'une flotte envoyée par son allié, l'émir musulman de Tortosa.

Bien que leurs précédents conjoints soient encore vivants, Raymond-Bérenger Ier de Barcelone vit en concubinage avec Almodis de la Marche. Leurs enfants sont :

Ermessende de Carcassonne s'oppose une nouvelle fois à Raymond-Bérenger Ier de Barcelone, son petit-fils, à cause de sa liaison avec Almodis de la Marche.

Le pape Victor II mène alors une réforme sur les mariages.

Dans ce cadre, Ermessende de Carcassonne demande leur mise au ban par l'église.

Le pape Victor II excommunie Raymond-Bérenger Ier de Barcelone et Almodis de la Marche.


Victor II Pape

Victor II Pape

Gebhard de Dollnstein-Hirschberg, âge de 27 ans, est élu pape le 13 ou le 16 avril 1055 sous le nom de Victor II.

Son nom signifie en latin le gagnant.

Il s'installe à Rome à fin 1055.

Dès le début de son pontificat, Victor II se montre évidemment un partisan dévoué de la politique d'Henri III le Noir.



Raimbaud de Reillanne Légat perpétuel

En 1055, le pape Victor II nomme Raimbaud de Reillanne légat perpétuel.



Retour de Victor II en Allemagne

Appel à l'Aide contre les Normands

Dès l'automne 1056, Victor II retourne en Allemagne pour demander la protection d'Henri III le Noir contre les Normands, qu'il présente comme de nouveaux Sarrasins.



Réconcilier d'Henri III le Noir avec Godefroy II d'Ardennes

Victor II parvient à réconcilier Henri III le Noir avec Godefroy II d'Ardennes.


Henri IV de Franconie

Mort d'Henri III le Noir Empereur Germanique

Henri IV de Franconie Roi de Germanie

Henri IV de Franconie Roi des Romains

Agnès d'Aquitaine Régente du royaume de Germanie

Henri III le Noir meurt le 5 ou le 11 octobre 1056 à Bodfeld en Allemagne.

Victor II préside aux obsèques impériales le 28 octobre 1056.

Le 5 novembre 1056, Victor II est le principal artisan de l'élection comme empereur d'Henri IV de Franconie, le fils d'Henri III le Noir.

Henri IV de Franconie est couronné Roi des Romains en 1056.

Victor II met en place la régence d'Agnès d'Aquitaine, mère d'Henri IV de Franconie, qui assure cette régence pendant ce temps troublé pour la monarchie germanique, soutenue par :

Annon II de Cologne prend au début une part importante au gouvernement de l'Allemagne pendant la minorité d'Henri IV de Franconie.

Guillaume IV de Weimar demeure un loyal vassal de la régente Agnès d'Aquitaine.

Les ducs allemands profitent de ce moment de faiblesse du pouvoir pour s'émanciper.


Étienne IX Pape

Mort de Victor II Pape

Étienne IX Pape

Benoît X Antipape

Victor II meurt à Arezzo le 28 juillet 1057. Il est inhumé dans S. Maria Rotonda de Ravenne.

L'importance du rôle qu'il continue à tenir dans d'autres affaires politiques de la région, fait dire de Victor II qu'il est davantage chancelier du Saint Empire romain germanique que chef de l'Église catholique romaine.

Frédéric de Verdun, fils de Gothelon Ier de Verdun et de Barbe de Lebarten, est un bénédictin, ancien abbé du Mont-Cassin, est élu pape le 2 ou 3 août 1057 sous le nom d'Étienne IX (X), sans l'aval de l'empereur.

Jean Mincius, Comte de Tusculum est élu antipape le 3 août 1057 par une faction de l'aristocratie romaine sous le nom de Benoît X.



Bernard de Millau Abbé de Saint-Victor de Marseille

Bernat ou Bernard de Millau devient Abbé de Saint-Victor de Marseille en 1065.



Mort de Bernard de Millau

Richard de Millau Abbé de Saint-Victor de Marseille

Bernard de Millau meurt en 1079.

Richard de Millau est élu abbé de Saint-Victor de Marseille de 1079.

Il le restera jusqu'en 1106.

Richard de Millau devient le grand promoteur de la réforme épiscopale en Provence et Languedoc.

Il s'appuie sur ses pouvoirs de cardinal-légat, et sa fonction d'abbé de la plus puissance abbaye méridionale mais aussi sur sa puissante parenté.


Victor III Pape Victor III Codex Vaticanus Latinus 1202 (XIe siècle)

Victor III Pape

Didier, abbé du Mont-Cassin, est élu pape le 24 mai 1086 sous le nom de Victor III.

Les conditions de l'élection ne font pas l'unanimité parmi les fidèles de Grégoire VII, l'ancien Pape.



Concile de Bénévent

Excommunication d'Hugues de Romans

En août 1087, au concile de Bénévent, sous le pontificat de Victor III, Hugues de Romans et Richard de Millau, tombent en disgrâce et sont excommuniés.



Mort de Victor III

Retour de Clément III à Rome

Victor III meurt au Mont-Cassin le 16 septembre 1087. Léon XIII lui accordera le titre de saint sans qu'il subisse un procès de canonisation.

Clément III revient pour un an à Rome

Il poursuit l'œuvre de réforme de Grégoire VII.

Durant le règne de Victor III, Clément III a de nouveau la fonction de pape afin de négocier avec les autres dirigeants européens.



Aymon Ier de Genève Avoué de St-Victor

Aymon Ier de Genève devient Avoué de St-Victor en 1090.



Laugier d'Agoult Évêque d'Apt

Léger ou Laugerius ou Leodegarius ou Laugier d'Agoult est le fils de Rostang d'Agoult et de Gisle de Nice.

Laugier d'Agoult devient Évêque d'Apt en 1103.

Au cours de son épiscopat, Laugier d'Agoult fait d'importantes donations aux abbayes de Cluny et de Saint-Victor de Marseille.

Bienfaiteur insigne de son diocèse, auquel il attribuera une grande partie de ses biens, il dote aussi la mense de son Chapitre cathédral.



Mariage de Raymond-Bérenger III de Barcelone avec Douce Aldonza Ire de Provence

Raymond-Bérenger III de Barcelone Comte de Provence et de Gévaudan, Vicomte de Millau

Raymond-Bérenger III de Barcelone (1082-1131) épouse à Saint-Victor de Marseille le 3 février 1112 Douce Aldonza Ire de Provence, Comtesse de Provence. Leurs enfants sont :

Raymond-Bérenger III de Barcelone devient :

Le mariage semble avoir lieu à Saint-Victor de Marseille et non à la cathédrale Saint-Trophime d'Arles alors capitale du comté de Provence. Baratier écrit : Cette union a peut-être été favorisée par Richard de Millau, archevêque de Narbonne.

Plusieurs donations successives légitiment l'autorité du comte barcelonais sur la Provence.

L'abbaye de Saint-Victor a alors de nombreux domaines en Catalogne, ce qui explique probablement les contacts de l'Église avec les princes Catalans par l'intermède d'anciens abbés de ce monastère.



Échanges d'églises à Céreste, à Gargas et à Bonnieux

Entre 1117 et 1122, Laugier d'Agoult et Rodolphe, abbé de Saint-Victor, s'échangent un certain nombre d'églises à Céreste, à Gargas et à Bonnieux avec leurs terres (cultes ou incultes), leurs vignes, leurs vergers et leurs eaux.

Ils se réservent seulement les droits et les cens de celles-ci.


Abbaye Sainte-Croix de Guingamp

Fondation de la collégiale de Sainte-Croix de Guingamp

Étienne Ier de Penthièvre fonde en 1134 la collégiale de Sainte-Croix de Guingamp pour les Chanoines réguliers de saint Augustin en Bretagne.

Ces chanoines sont issus de l'abbaye Saint-Victor de Paris.

Le premier abbé est Jean de la Grille futur évêque de Saint-Malo.


Confluent de la Douze et du Midou - aujourd'hui Section des remparts près du donjon Lacataye

Fondation de Mont-de-Marsan

Pierre de Marsan fonde entre 1136 et 1140 la ville de Mont-de-Marsan, au confluent de la Douze et du Midou.

Pierre de Marsan saisit l'intérêt du lieu, chemin de passage :

à la naissance de la rivière navigable la Midouze

Le château vieux est une protection pour les navigateurs qui transportent les grains venant de l'Armagnac.

Il promulgue une charte en 1141.

Il s'adresse aux habitants des paroisses voisines de Saint-Genes-des-vallées et de Saint-Pierre pour qu'ils s'installent dans la nouvelle ville.

Il leurs promet toutes sortes d'immunités.

Ces paroisses dépendant de l'abbaye de Saint-Sever, Pierre de Marsan demande à l'abbé Ramon Sance d'autoriser les habitants à déménager.

Il promet à l'abbé de lui donner une église du lieu, une maison affranchie de tout devoir et la même juridiction qu'il avait précédemment sur ces habitants.

Ils tombèrent d'accord mais Bonhomme, l'évêque d'Aire, refusa ces conditions.

Il y eut un procès devant Guillaume, l'archevêque d'Auch et les évêques de Gascogne rassemblés en synode à Nogaro.

Au final il y eut une transaction entre les parties.

Les paroisses se vidèrent de leurs populations et disparurent.

Le castelnau ou Bourg Vieux, d'une surface de 2 hectares est délimité:

Dotée de murailles, elle compte 6 portes, nommées en fonction de la direction vers laquelle elles s'ouvrent :

Chacune d'elles est flanquée d'une haute tour.

Dès le siècle suivant le castelnau s'étend jusqu'aux rives de la Douze et du Midou et est limité à l'est par un rempart de pierre.



Mort d'Anaclet II Antipape

Victor IV antipape

Anaclet II meurt en janvier 1138.

Un antipape Victor IV est élu 15 mars 1138.



Déposition de l'Antipape Victor IV

Victor IV se soumet à Innocent II est déposé le 29 mai 1139, mettant fin au schisme.


Alexandre III Pape Alexandre III Pape Alexandre III Pape

Mort d'Adrien IV

Alexandre III Pape

Victor IV Antipape

Concile de Pavie

Adrien IV meurt le 1er septembre 1159.

Cela met fin à la crise avec Frédéric Ier Barberousse.

Il est inhumé à la basilique Saint-Pierre.

On attribue à Adrien IV la bulle Laudabiliter qui autorise Henri II d'Angleterre à envahir l'Irlande.

Cependant, l'authenticité de cette bulle est fortement contestée.

Orlando Bandinelli est élu Pape le 7 septembre 1159, sous le nom d'Alexandre III.

Une minorité de cardinaux, pro germaniques, élisent comme antipape le cardinal prêtre Octavie qui prend le nom de Victor IV.

Victor IV est reconnu lors du concile de Pavie réuni par Frédéric Ier Barberousse.

Mais la France, l'Angleterre, la Sicile, et les royaumes ibériques reconnaissent Alexandre III comme seul pape légitime.



Mort de Victor IV Antipape

Pascal III Antipape

Victor IV meurt en 1164.

Guido da Crema est élu antipape en 1164 par les évêques impériaux sous le nom de Pascal III.

Il est consacré par Henri II de Leez.

Il est soutenu par Frédéric Ier Barberousse et lutte pendant 10 ans contre Alexandre III.



Mort d'Étienne de La Chapelle

Étienne de La Chapelle se retire en l'abbaye Saint-Victor de Paris.

Étienne de La Chapelle y meurt le 13 février 1173 empoisonné.

Il y est inhumé.

Gauthier Ier de Villebéon, son frère, fondera, en l'église, un anniversaire en sa mémoire.


Tombeau de Bertrand Ier des Baux à l'abbaye de Silvacane

Mort de Bertrand Ier des Baux Prince d'Orange Seigneur de Berre et des Baux

Guillaume III des Baux Prince d'Orange

Bertrand Ier des Baux reste vassal des comtes de Toulouse et sa nouvelle puissance entraîne son assassinat, sur ordre de Raymond VII de Toulouse avec lequel il s'était brouillé le jour de Pâques 1181.

Pour d'autres, il meurt en 1183.

Il est inhumé, en habits monastiques, dans l'abbaye de Silvacane dans les Bouches-du-Rhône.

Bertrand Ier des Baux est un bienfaiteur des abbayes de Saint-Victor de Marseille, Frigolet et Montmajour.

Guillaume III des Baux devient Prince d'Orange.


Ruines de l'église d'Hérivaux - Vers 1880 - Vue de l'intérieur de la nef sur le portail - À gauche, le logis de l'abbaye jouxtait l'église

Mort d'Ascelin de Marly

Ascelin de Marly meurt en 1188.

Le rattachement de l'abbaye d'Hérivaux à l'ordre des Augustins devient effectif.

Maurice de Sully déclare le lieu institution canonique et rattache l'abbaye à la juridiction de l'abbaye de Saint-Victor.

Maurice Sully se fait mécène de l'abbaye et finance l'église et le cloître, mais il encourage aussi les seigneurs des alentours d'aider l'abbaye.



Échange de terres entre Philippe II Auguste et l'abbaye de Saint-Victor de Paris

En 1190, Philippe II Auguste fait don à l'abbaye de Saint-Victor de Paris de terres situées à Grosbois en échange de terrains situés dans le bois de Vincennes.



Mort de Maurice de Sully

Maurice de Sully est le conseiller de la famille royale.

En 1196, Maurice de Sully se retire à l'abbaye Saint-Victor à Paris où il meurt le 11 septembre 1196 en récitant le Credo.



Naissance d'Elzéar de Sabran

Elzearius (secours de Dieu en hébreu) ou Alziaire ou Auzias ou Elzéar de Sabran naît au château de Roubians, près de Cabrières-d'Aigues, dans le Luberon en 1285, fils d'Ermangaud de Sabran et de Laudune d'Albe, dite la bonne comtesse de Roquemartine.

La légende raconte que par souci de mortification, il refusait le lait de sa nourrice le vendredi.

Elzéar de Sabran fait ses études à Saint-Victor de Marseille dont l'abbé était alors son parent Guillaume de Sabran.



Carrière ecclésiastique précoce de Pierre de Castelnau-Bretenoux

Pierre de Castelnau-Bretenoux de bonne heure un des familiers du pape Jean XXII et doit à ses bonnes relations une carrière ecclésiastique des plus précoces.

Avec les dispenses nécessaires, et afin de lui permettre de continuer ses études à Paris ou de résider à Avignon, Pierre de Castelnau-Bretenoux est nommé et restera jusqu'à sa consécration :

Pierre de Castelnau-Bretenoux reçoit du pape une prébende canoniale à Rodez le 7 novembre 1316.



Construction du château de Nolibos

Le château Nolibos est restauré par Gaston III Phébus, vicomte du Marsan, en 1344 ou vers 1380, afin de renforcer les défenses de de Mont-de-Marsane du côté Est, le plus exposé car non protégé par les rivières de la ville.

Il se situe entre la Douze et l'actuelle impasse Montrevel, à l'intérieur des remparts, à l'emplacement de l'actuel n 18 de la rue Victor Hugo.



Urbain V Abbé bénédictin à Marseille

Urbain V est d'abord abbé à l'Abbaye bénédictine de Saint-Germain d'Auxerre, puis à l'Abbaye Saint-Victor de Marseille en 1361


Urbain V

Mort d'Innocent VI Pape

Urbain V Pape

Innocent VI meurt le 13 septembre 1362.

Hélie de Talleyrand-Périgord participe à ce conclave.

Le premier tour du conclave désigne le cardinal Hugues Roger de Beaufort avec une majorité de 15 voix.

Le cardinal-camerlingue en est le premier surpris et refuse cette charge.

Au second tour 11 voix se portent sur Raymond de Canillac, cardinal-évêque de Palestrina, autre illustre membre du clan des Roger de Beaufort.

C'est insuffisant.

Finalement, Guillaume d'Aigrefeuille l'Ancien, cardinal de Saragosse, cousin d'Hugues Roger de Beaufort, propose son candidat Guillaume de Grimoard, abbé de Saint-Victor de Marseille.

Guillaume de Grimoard est élu Pape à Avignon le 28 septembre 1362 sous le nom de Urbain V (Urbain du latin urbanus qui signifie la ville).

À Avignon, Urbain V étend les jardins en faisant aménager un verger en contrebas et ajoute une galerie de repos, la Roma, aujourd'hui disparue.



Pons de l'Orme Abbé de Montmajour

Pons de l'Orme, moine de Saint-Victor de Marseille, qui n'appartient pas à la communauté de Montmajour, devient abbé de l'abbaye de Montmajour en 1369.

Il le restera jusqu'en 1380.

Pons de l'Orme est la bâtisseur de la tour sur laquelle figurent ses armes.

Pons de l'Orme meurt en 1382.


Le Pape Grégoire XI Le Pape Grégoire XI

Retour du Saint-Siège à Avignon

Mort du Pape Urbain V

Grégoire XI Pape

En 1370, afin d'apaiser les guerres ravageant la France, Urbain V doit revenir à Avignon.

Urbain V meurt le 19 décembre 1370.

Enterré à la cathédrale Notre-Dame des Doms, sa dépouille est transférée selon son souhait à Saint-Victor de Marseille en 1372.

Un procès de canonisation est rapidement ouvert, mais la crise du Grand Schisme qui secoue l'église catholique eu tôt fait de le stopper.

Il est considéré comme le premier des papes humanistes et un européen de la première heure.

Durant son pontificat, Urbain V restaure les universités de Montpellier, Toulouse et Paris et œuvre à la création de plusieurs collèges universitaires (Vienne, Cracovie) et le premier évêché de Pékin. Urbain V a enrichi particulièrement la région cévenole d'édifices religieux : cathédrale de Mende, églises collégiales de Quézac et de Bédouès.

Charles V le Sage, pour le remercier, exempte la seigneurie de Grizac de tout impôt devenant ainsi une terre franche, privilège conservé jusqu'au XVIIIe siècle.

Pierre-Roger de Beaufort est élu 201e pape à l'unanimité, à Avignon, le 30 décembre 1370 sous le nom de Grégoire XI.

Dès son accession, Grégoire XI tente de réconcilier Charles V le Sage, Roi de France, et Édouard III d'Angleterre, mais échoue dans cette mission.

Hugues de la Roche reprend sa place à Avignon sous le pontificat de Grégoire XI qui le nomme Maître de son Hôtel.



Pèlerinage de Pierre Talhan sur la tombe du pape Urbain V

Le 23 novembre 1376, en mémoire de la guérison de Jean II d'Auvergne, Pierre Talhan, médecin de Jean II d'Auvergne qui est aussi chirurgien de Louis II de Bourbon, se rend en pèlerinage de Saint-Pourçain à Saint-Victor de Marseille et dépose sur la tombe du pape Urbain V une image d'argent d'un poids de 10 marcs.


Bataille d'Azincourt - miniature du XVe siècle Bataille d'Azincourt

Bataille d'Azincourt

Mort d'Antoine de Bourgogne

Mort d'Antoine Ier de Sassenage Seigneur de Saint-André en Royans, Vicomte de Tallard

Mort de Charles de Montagu

Mort de Charles Ier d'Albret, Comte de Dreux

Mort de Ferry Ier de Vaudémont

Mort de Ferry Ier de Vaudémont

Mort de Guichard V de Comborn Vicomte de Comborn Seigneur de Treignac , Chamberet et Chirac

Mort de Guillaume IV de Melun

Mort de Jacques de Créqui

Mort de Jean de Bauffremont

Mort de Jean de Bonnebault Seigneur de Bonnebault et de La Condamine

Mort de Jean de Craon

Mort de Jean de Créquy

Mort de Jean de Tilly

Mort de Jean Ier d'Alençon Duc d'Alençon

Mort de Jean Ier de Garencières Seigneur de Massy, de Croisy et de Cierray

Mort de Jean IV de Bueil Seigneur de Bueil, de Montrésor, de Saint-Calais, de Courcelles et de Sainte-Juliette et châtelain de Loches

Mort de Jean VI de Pierrepont

Mort de Philibert de Bauffremont Chambellan de Bourgogne

Mort de Philippe de Bourgogne

Mort de Philippe de Bourgogne Comte de Nevers et de Rethel

Mort de Pierre II d'Orgemont

Mort de Raoul de Créquy

Mort de Robert de Bar

Mort de Robert de Chabannes Co-seigneur de Charlus-le-Pailloux ou Saint-Exupèry-les-Roches en Corrèze

Mort de Simon III de Lalaing Seigneur de Quiévrain et d'Escaussines

Mort d'Hugues VII du Bellay Seigneur de Langey, du Bellay et de Gizeux

William de La Pole Comte de Suffolk

Jean II le Meingre Prisonnier

Jean Ier de Bourbon Prisonnier

Charles Ier d'Orléans Prisonnier

Mort d'Édouard de Norwich

Richard d'York Duc d'York

Louis Ier de Bourbon-Vendôme Prisonnier

Robert de Willughby Comte de Vendôme

Henri V de Lancastre prévoit de transformer Harfleur en colonie anglaise. Il laisse une garnison.

Henri V de Lancastre quitte Harfleur le 7 octobre 1415 avec le reste de son armée chargés de butin en vue de gagner Calais en vue de s'y retrancher en attendant de prendre l'offensive au printemps suivant avec l'aide de son allié, Jean sans Peur, Duc de Bourgogne.

Philippe de Bourgogne refuse de suivre Jean sans Peur, son frère, quand celui-ci cherche à composer avec les Anglais qui envahissent le royaume.

Henri V de Lancastre remonte par la rive gauche de la Somme, en vue de trouver un pont ou un gué mal défendu.

Entre temps, Charles VI de France, Roi de France, a convoqué le ban et l'arrière-ban de son armée, selon la vieille coutume féodale. Charles II de Lorraine ne répond pas à l'appel du roi.

Les chevaliers français groupés autour de la faction des Armagnacs dont Charles Ier d'Orléans vont à la rencontre d'Henri V de Lancastre pour lui couper la route pendant que le Roi et son fils, le Dauphin, sont restés à Rouen par prudence.

Le Connétable Charles Ier d'Albret et le Maréchal Jean II Le Meingre sont commandant en titre de l'armée française. Mais ils ne peuvent exercer un contrôle effectif des opérations face à des nobles plus puissants.

Les Français, qui ont l'avantage du nombre (50.000 combattants contre 15.000 !), dédaignent d'écouter les conseils de Jean Ier de Berry, oncle du Roi. Ils décident d'attaquer les Anglais à Azincourt, au nord de la Somme, en un lieu très étroit où il leur est impossible de se déployer. Ils passent une nuit sur le dos de leur monture, faute de pouvoir dormir sur le sol détrempé par plusieurs jours de pluie.

Le mercredi 25 octobre 1415, ils chargent les lignes de pieux derrière lesquelles sont solidement retranchés les archers anglais.

Ils ne daignent pas attendre la piétaille, en particulier les piqueurs et les arbalétriers génois.

Ils sont par ailleurs encombrés par des armures qui atteignent jusqu'à 20 kilos.

Leurs chevaux, eux-mêmes caparaçonnés de plaques de fer et de cuir bouilli, peinent à se déplacer.

Comme à Crécy, ils ont par ailleurs le soleil dans les yeux, preuve que l'expérience ne leur a pas servie.

Dans la panique face aux volées de flèches, beaucoup de chevaliers chutent de cheval.

Les archers anglais lâchent leurs grands arcs et se ruent sur les chevaliers, les frappant de leurs épées et de leurs haches.

La plupart des prisonniers (1 700 environ) sont égorgés par les archers sur ordre d'Henri V de Lancastre qui veut ainsi décapiter la faction des Armagnacs.

Il ne se soucie pas de garder vivants la fleur de la chevalerie française pour les échanger contre rançon selon l'ancienne coutume féodale.

Durant le Moyen Âge, beaucoup d'Anglais s'enrôlent de façon saisonnière, les campagnes se terminent à peu près à temps pour qu'ils puissent participer aux récoltes d'automne !

Seuls les archers et les chevaliers sont des soldats de métier, encore que les nobles voient d'un mauvais œil la présence de ce corps de roturiers, qu'ils considérent comme une atteinte à leurs privilèges de classe. Le corps des francs-archers anglais souffre de deux faiblesses :

Malgré le coût modique du longbow anglais (arc long), l'entraînement intensif des archers est en réalité extrêmement onéreux, car ces soldats de métier sont rémunérés en permanence.

Aussi aucun pays d'Europe n'a autant recours aux archers que l'Angleterre pendant le Moyen-Âge.

Les pertes, énormes du côté français, près de 10 000 hommes contre 1 600 du côté anglais, font d'Azincourt l'une des batailles les plus meurtrières du Moyen Âge occidental.

Participent à la bataille d'Azincourt :

Arrivé après le début de la bataille, mais voulant à tout prix se joindre aux combats, Antoine de Bourgogne passe une armure improvisée et utilise sa bannière comme vêtement à ses couleurs.

Jean Ier de Foix ne prend pas part à la bataille.

Meurent au combat :

Catherine de l'Isle-Bouchard hérite de tous les biens de sa famille.

Jean II le Meingre, Jean Ier de Bourbon, Charles d'Artois et Jean VII d'Harcourt sont fait prisonnier.

Jacques II d'Harcourt est fait prisonnier

Jean Ier de Rochechouart est fait Prisonnier.

Jean Ier de Bourbon restera prisonnier à Londres jusqu'à sa mort.

Charles Ier de Bourbon a à gérer les domaines de son père.

Arthur III de Bretagne, prisonnier, est incarcéré au château de Fotheringay. Il restera 5 ans en Angleterre.

Louis Ier de Bourbon-Vendôme est fait prisonnier par les Anglais à la bataille d'Azincourt en 1415.

Sa troisième captivité dure 13 ans

Jean de Lancastre attribue le comté de Vendôme à Robert de Willughby un de ses capitaines,.

Thomas Montaigu participe à la bataille, ainsi que John Fastolf, commandement de 10 hommes d'armes et de 30 archers, en qualité de capitaine d'Harfleur.

Richard Woodville porte durant le combat attaché à sa lance, l'étendard Henri V de Lancastre, une queue d'écureuil. Après la Bataille, Richard Woodville est adoubé chevalier.

Michel, frère aîné de William de La Pole, meurt lors du combat. William de La Pole devient Comte de Suffolk.

Édouard de Norwich meurt durant la bataille d'Azincourt. Richard d'York hérite de son oncle et prend le titre de Duc d'York.

Le désastre d'Azincourt relance la guerre de Cent Ans et signe la mort de la chevalerie féodale.

Pierre de Bauffremont, neveu de Jean de Bauffremont, hérite du château de Montfort.

Jean de Bauffremont meurt à Azincourt.



Naissance de Georges de Podebrady

Georges de Podebrady ou Podebrady naît au château fort de Podebrady le 23 avril 1420, fils de Victor de Kunštát (1403-1427), seigneur de Kunštát et de Podebrady, et d'Anne de Wartenberg.

Victor de Kunštát est un noble tchèque qui est à la tête de la rébellion taborite durant les guerres hussites.



Jean Ier Nicolay à Bourg-Saint-Andéol

Jean Ier Nicolay, Damoiseau, Seigneur de Boisbel, de Saint-Marcel et de Saint-Victor, fils de Ahoult Nicolay, est qualifié dans un acte du 11 octobre 1469 : Nobili viro Joanni Nicolay dominoque parerio loci Sancti Marcelli prope flumen B Ardechi.

Jean Ier Nicolay vit à Bourg-Saint-Andéol.



Naissance de Marie Gaudin

Marie Gaudin dite la belle Gaudin naît vers 1495, fille de Victor Gaudin (mort en 1498 ou 1501), Seigneur de La Bourdaisière, et d'Agnès Morin (morte en 1510), Dame des Ralluères.

Victor Gaudin est un maire de Tours, argentier de la reine.



Mariage de Jean II de Nicolaï avec Claire de Vesc

Jean II de Nicolaï ou Nicolaÿ (mort en 1527), Co-seigneur de Saint-Marcel d'Ardèche, épouse le 15 février 1502 Claire de Vesc. Leur enfant est :


Henri II de Braunschweig-Wolfenbüttel

Mariage d'Heinrich II von Braunschweig-Wolfenbüttel avec Marie de Wurtemberg

Henri II de Braunschweig-Wolfenbüttel, Duc von Braunschweig-Lüneburg, épouse le 1er janvier 1515 Marie de Wurtemberg. Leurs enfants sont :



Mariage d'Aymard Ier de Nicolaï avec Anne Baillet

Aymard Ier de Nicolaï ou Nicolaÿ (mort en 1553), Seigneur de Saint-Victor-Louvre Seigneur de Saint-Victor, épouse le 15 septembre 1519 Anne Baillet, Dame de Goussainville. Leurs enfants sont :

Ce mariage fait entrer dans sa famille, la terre de Goussainville, Seigneurie appartenant précédemment à la maison de Montmorency.



Mort de Jean II de Nicolaï Seigneur de Saint-Léger et Saint-Victor

Jean II de Nicolaï meurt à bourg Saint-Andéol en 1524 ou 1527.

II est enterré en la chapelle Saint-Jean, fondée par ses ancêtres en l'église de Saint-Andéol.

C'est à l'éclat de ses services et à l'importance des fonctions qu'il occupa sous les règnes des rois Charles VIII de France, Louis XII et François Ier, que la maison de Nicolaï doit la situation importante qu'elle a occupée jusqu'à nos jours.



Naissance d'Antoine Ier de Nicolaï

Antoine Ier de Nicolaï ou Nicolay naît en 1526, fils d'Aymard Ier de Nicolaï, Seigneur de Saint-Victor-Louvre, et d'Anne Baillet, Dame de Goussainville.



Jules Feltri de La Rovère Abbé de Saint-Victor de Marseille

Jules Feltri de La Rovère est cardinal d'Urbin.

Paul III nomme Jules Feltri de La Rovère Abbé de Saint-Victor de Marseille.

En 1548, Henri II de France nomme aussi Laurent Strozzi abbé de Saint-Victor de Marseille.



Démission de Pierre Lizet de sa fonction de Premier président du parlement de Paris

En 1550, une intrigue de cour, ourdie par Charles Ier Cardinal de Lorraine et Diane de Poitiers, force Pierre Lizet, à se démettre de sa fonction de Premier président du parlement de Paris.

Henri II de France, auquel Pierre Lizet représente son extrême pauvreté, et qui ne peut méconnaître ses services, lui donne l'abbaye de Saint-Victor, située dans un faubourg de Paris.

Pierre Lizet emploiera le reste de ses jours à étudier les Pères de l'Église et à écrire contre les protestants.

Les écrivains calvinistes se vengent de son intolérance et de ses persécutions en livrant à la risée publique ses œuvres théologiques, écrites dans un style diffus et en latin barbare.

Ils le tournent cruellement en ridicule dans une satire burlesque intitulée : Epistola magistri Benedicti Passavantii, attribuée à Théodore de Bèze.

On connaît aussi la Complainte de messire Pierre Lizet sur le trépas de son feu nez.



Laurent Strozzi Cardinal

En contrepartie de l'abbaye Saint-Victor de Marseille, Paul IV nomme Laurent Strozzi cardinal lors du consistoire tenu le 20 décembre 1555.



Mort d'Aymard Ier de Nicolaï Seigneur de Goussainville, d'Orville, de Saint-Victor-Louvre

Aymard Ier de Nicolaï meurt en 1556.



Incendie du couvent des Clarisses à Mont-de-Marsan

Le 27 décembre 1561, à Mont-de-Marsan, Jehan de Mesmes assiège et brûle le couvent des Clarisses.

Les religieuses trouvent refuge, rue Victor Hugo, dans la maison de Martin de Mesmes, grand écuyer de Jeanne III d'Albret.



Cession des terres de Grosbois

Les terres situées à Grosbois sont cédées en 1563 par l'abbaye Saint-Victor de Paris à Raoul Moreau, trésorier de l'Épargne.



Cession de la terre de Brain-sur-l'Authion

En 1564, Jean II Babou de La Bourdaisière achète à Victor Bourgouin, trésorier, la terre de Brain-sur-l'Authion, en Anjou.



Philibert Babou de La Bourdaisière à Paris

Sur demande du doyen d'Auxerre, l'évêque de Langres doit se déplacer à Auxerre le 15 février 1566 pour régler plusieurs affaires pressantes.

Philibert Babou de La Bourdaisière ne répond qu'en 1566, toujours pour justifier de son absence, et le 4 novembre 1566 Macheco présente une lettre d'approbation du Roi.

Le chapitre décide de ne plus mentionner le sujet de l'absence de l'évêque.

Pendant son épiscopat d'Auxerre, Philibert Babou de La Bourdaisière vient au moins une fois de Rome à Paris, où il se trouve le 7 juin 1566, plus précisément à l'abbaye Saint-Victor.

Il y confère un canonicat à Jean des Roches, clerc du diocèse de Tours qui a été son secrétaire à Rome.



Laurent Strozzi Abbé de Saint-Victor de Marseille

Philippe de Rodolfis Évêque d'Albi

En 1567, Laurent Strozzi permute avec son neveu Philippe de Rodolfis l'évêché d'Albi, sur lequel il retenait 17 000 livres annuelles, contre l'abbaye Saint-Victor de Marseille



Philippe de Rodolfis Évêque d'Albi

Laurent Strozzi Abbé de Saint-Victor de Marseille

Laurent Strozzi Archevêque d'Aix

Le 5 février 1568, Philippe de Rodolfis est intronisé évêque d'Albi et Laurent Strozzi est intronisé Abbé de Saint-Victor de Marseille.

Le jour même ou le suivant, Laurent Strozzi est nommé, archevêque d'Aix où il remplace Jean de Saint-Chamond révoqué pour apostasie.



Sacre de Jean de L'Aubespine Évêque de Limoge

Jean de L'Aubespine est sacré Évêque de Limoge le 1er avril 1584 dans l'église de Saint- Victor à Paris.



Mariage de Charles-Emmanuel Ier de Savoie avec Catherine-Michelle d'Espagne

Charles-Emmanuel Ier de Savoie épouse à Saragosse le 11 mars 1585 Catherine-Michelle d'Espagne, fille de Philippe II d'Espagne, et d'Élisabeth de France. Leurs enfants sont :



Naissance de Victor-Amédée Ier de Savoie

Victor-Amédée Ier de Savoie naît à Turin le 8 mai 1587, fils de Charles-Emmanuel Ier de Savoie et de Catherine-Michelle d'Espagne.



Naissance de Nicolas François Mansart

Nicolas François Mansart naît au faubourg Saint-Victor à Paris le vendredi 23 janvier 1598, fils d'Absalon Mansart (mort en 1610) et de Michelle Le Roy.

Mansart est issu d'une famille modeste et bénéficie d'un apprentissage précoce auprès de son beau-frère, sculpteur et architecte.

Nicolas François Mansart travaille ensuite avec son oncle à Toulouse.


Débarquement de Marie de Médicis à Marseille - par Pierre-Paul Rubens

Mariage d'Henri IV de France avec Marie de Médicis

Nicolas Brûlart de Sillery conclut le remariage du roi avec Marie de Médicis.

Ce mariage répond à des préoccupations dynastiques et financières.

Les Médicis, banquiers créanciers du roi de France, promettent une dot d'un montant total de 600 000 écus d'or, ce qui donne à la reine le surnom de la grosse banquière.

Le contrat de mariage d'Henri IV de France et de Marie de Médicis est signé le 25 avril 1600 à Florence.

Le mariage est célébré par procuration à Florence le 15 juillet 1600.

Lors de l'arrivée de Marie de Médicis, ayant trouvé Antoinette de Pons plus vertueuse que jamais Henri IV de France lui déclare que puisqu'elle est véritablement dame d'honneur elle sera dame d'honneur de sa femme.

Antoinette de Pons est chargée d'accueillir Marie de Médicis à Marseille où elle débarque en France avec une suite de 2 000 personnes.

Henri IV de France épouse à Lyon, le16 ou 17 décembre 1600 Marie de Médicis, fille de François Ier de Médicis et de Jeanne de Habsbourg. Leurs enfants sont :

Ils passent leur première nuit de noce à Lyon.

Marie de Médicis est une femme de belle prestance, grande, grasse, de petits yeux, froide, hautaine, fastueuse, paresseuse, jalouse, vindicative, d'humeur acariâtre.

Elle a un magnifique teint blanc, des cheveux châtains.

Marie de Médicis ne s'entend pas toujours avec Henri IV.

D'un tempérament très jaloux, elle ne supporte pas les aventures féminines de son mari, et les nombreuses indélicatesses de ce dernier à son égard.

En effet il l'oblige à côtoyer ses maîtresses, et lui refuse souvent l'argent nécessaire pour régler toutes les dépenses qu'elle entend réaliser pour manifester à tous son rang royal.

Des scènes de ménage ont lieu entre les deux époux, suivies de périodes de paix relative.

Catherine de Clèves sera dame d'honneur de Marie de Médicis.



Mort de François IV Gonzague

Ferdinand Ier de Gonzague Duc de Mantoue et de Montferrat

Démission de Ferdinand Ier de Gonzague comme Cardinal

François IV Gonzague meurt le 22 décembre 1612 à Mantoue, âgé de 26 ans, après 10 mois de règne, victime de la petite vérole (variole).

Il est resté dans l'histoire de Mantoue comme un homme de justice (et particulièrement très attentif aux droits des juifs de sa cité).

Pour faire face aux nombreuses dettes accumulées par son père prodigue, il se voit contraint de se séparer de Claudio Monteverdi bien qu'il soit un grand amateur de musique et de théâtre.

François IV Gonzague a pour seule héritière sa fille Marie de Mantoue, alors âgée de 3 ans.

Une controverse survient avec la Maison de Savoie au sujet de la succession du Montferrat.

Charles-Emmanuel Ier de Savoie envoie son fils Victor-Amédée Ier de Savoie chercher leur petite-fille et nièce, Marie, qu'ils considèrent comme l'héritière du duché de Montferrat.

La famille Gonzague leur oppose une fin de non-recevoir.

Faute de descendant masculin, Ferdinand Ier de Gonzague, frère de François IV Gonzague, lui succède et devient 6e Duc de Mantoue et 4e Duc de Montferrat.

Ferdinand Ier de Gonzague rentre à Mantoue pour prendre en charge le pouvoir.

Ferdinand Ier de Gonzague quitte la pourpre cardinalice avec une dispense particulière du pape Paul V.


Christine-Marie de France Marguerite-Yolande de Savoie - Charles-Emmanuel II de Savoie - Louise-Christine de Savoie et Christine de France - en 1640

Mariage de Victor-Amédée Ier de Savoie avec Christine-Marie de France

Charles d'Albert conseille à Louis XIII ce mariage.

Le contrat de mariage est signé le 11 janvier 1619.

Victor-Amédée Ier de Savoie épouse à Paris le 10 février 1619 Christine-Marie de France. Leurs enfants sont :

Victor-Amédée Ier de Savoie devient ainsi le beau-frère de Louis XIII de France, de Philippe IV d'Espagne et de Charles Ier Stuart.



Mariage de Christian II d'Anhalt-Bernbourg avec Éléonore-Sophie de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Plön

Christian II d'Anhalt-Bernbourg épouse le 28 février 1625, Éléonore-Sophie de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Plön (14 février 1603-5 janvier 1675), sa cousine, fille de Jean II de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Plön et d'Agnès-Hedwige d'Anhalt. Leurs enfants sont :



Mariage de Michel IV Le Tellier avec Élisabeth Turpin

Michel IV Le Tellier épouse le 12 février 1629 Élisabeth Turpin. Leurs enfants sont :


Forçage du Pas-de-Suze

Forçage du Pas de Suse

Le pas de Suse, situé à 500 mètres d'altitude, est un défilé des Alpes situé sur la frontière entre la France et le duché de Savoie.

Louis XIII veut conduire en personne le secours de Casal.

Louis XIII décide de passer les Alpes en plein hiver.

Le récit de cet événement est notamment raconté par Louis de Rouvroy, Duc de Saint-Simon, dans ses Mémoires.

Richelieu prépare la campagne en renforçant les corps permanents et en levant 6 nouveaux régiments dans le Dauphiné, la Provence et le Lyonnais.

Trois armées doivent envahir à la fois le Piémont et combiner leurs opérations dans la vallée du Pô :

23 000 hommes d'infanterie et 3 000 chevaux sont rassemblés autour de Briançon.

L'infanterie comprend :

À la cavalerie d'élite de la Maison du Roi s'ajoutent 12 compagnies de chevau-légers et les carabins d'Arnauld de Corbeville.

Mais ni artillerie, ni munitions, ni mulets de transport.

L'armée n'a pas 15 jours de vivres, bien qu'avant de partir de Paris, on eût donné 200 000 livres d'avance aux intendants des vivres pour entretenir en permanence, outre la ration journalière, un mois de vivres en magasin.

Rien n'est prêt non plus pour le ravitaillement de Casal.

Le 18 février 1629, Louis XIII arrive à Grenoble avec Richelieu et les grands seigneurs de son entourage :

Louis XIII désigne comme lieutenants-généraux :

comme maréchaux de camp :

Léon d'Albert de Luynes est présent à cette journée.

Richelieu précède Louis XIII à Embrun, pour arrêter le plan d'opérations et l'ordre de marche.

L'avant-garde, conduite par Charles Ier de Blanchefort de Créquy et François de Bassompierre, a mission de s'emparer des passages du Piémont.

Elle comprend :

L'armée suit sous le commandement de Charles de Schomberg.

Abraham de Fabert d'Esternay participe à ces combats.

Le 28 février 1629, l'avant-garde passe les Alpes à Montgenèvre et Cezanne ou Césane (en italien Cesana Torinese) et cantonne à Oulx, sur la Doria Riparia.

Le 29 février 1629, l'avant-garde trouve au fort d'Exilles, 13 vieux canons éventés, pour battre les retranchements de M. de Savoie.

Le 1er mars 1629, l'avant-garde couche à Chaumont ou Chiomionte, un bourg ouvert, à un quart de lieue de la frontière de Piémont.

On ne peut franchir cette frontière, de ce côté, que par le Pas de Suse, défilé de 600 toises qui n'a pas plus de 18 pas de largeur en certains endroits et qui est obstrué par des roches qu'aucune machine ne pourrait déplacer ; 2 hommes ont grand-peine à y passer de front.

À l'entrée, le bourg et le gros rocher de Gelasse surmonté d'un fort, qui n'est accessible que par une rampe étroite et bordée de précipices.

Des 2 côtés du défilé, se dressent des montagnes imposantes :

Le passage est fermé, du côté de Chaumont, par un grand retranchement en forme de demi-lune et, en arrière, par des barricades, flanquées, à mi-pente, par des redoutes, distantes l'une de l'autre de 200 pas.

Le défilé débouche au faubourg de Suse, dominé par un couvent de Cordeliers.

3 000 Piémontais ou Milanais gardent les ouvrages.

Charles-Emmanuel Ier de Savoie, Victor-Amédée Ier de Savoie, son fils, le lieutenant général comte de Verrua et le marquis de Ville, commandant la cavalerie, se préparent à soutenir l'attaque, bien étonnés que le Louis XIII la dirigeât en pareille saison.

Le 5 mars 1629, à 11 heures du soir, Louis XIII quitte Oulx avec la Noblesse et 2 compagnies de ses Gardes, pour faire 4 lieues, à pied, dans la neige.

En arrivant à Chaumont, 3 heures avant le jour, Louis XIII trouve Richelieu dressant l'ordre de combat avec les maréchaux.

Les Gardes françaises et suisses, ainsi que Navarre attaqueraient de front les barricades et les redoutes.

Le régiment de Sault, dont les officiers étaient du pays pour la plupart, devait partir à 3 heures du matin et suivre à droite, au-dessous du crêt de Montmoron, avec de bons guides, un sentier extravagant qui conduisait derrière les retranchements.

L'avance ainsi gagnée permettrait d'assaillir l'ennemi de tous côtés en même temps.

500 hommes d'Estissac, moitié piques, moitié mousquets, longeraient les hauteurs de gauche, sous le crêt de Montabon.

Dans le défilé, les enfants perdus se jetteraient sur les barricades par le milieu et par les flancs :

Ces 3 pelotons seraient suivis par 3 troupes de 100 hommes, fournies par les mêmes régiments.

Comme soutien, 300 gentilshommes volontaires, de qualité pour la plupart, et 500 soldats de Navarre.

Henri II de Valois-Longueville les commande.

L'artillerie vient ensuite : une coulevrine et 2 moyennes, tirées au crochet et poussées par 50 pionniers.

En arrière, un gros de 800 Gardes françaises et de 500 Suisses, sous le commandeur de Valençay.

4 000 hommes restent rangés en bataille devant Chaumont.

Ils sont destinés :

Avant de donner le signal de l'attaque, Louis XIII veut adresser à Charles-Emmanuel Ier de Savoie une dernière sommation.

Il envoie Guitaut-Comminges, capitaine aux Gardes-françaises, avec les maréchaux des logis, le lieutenant de Pontis et un trompette, demander passage, pour préparer à Suse le quartier du Roi.

A 100 pas de la barricade, le groupe s'arrête et le trompette sonne.

Un officier piémontais et 12 soldats sortent du retranchement, puis le comte de Verrua, escorté de 200 mousquetaires.

Après qu'il nous a salués fort civilement, raconte Pontis, Guitaut-Comminges lui dit :

Monsieur, le Roi mon maître m'a commandé d'aller aujourd'hui à Suse pour lui préparer son logis, parce qu'il veut, demain, y aller loger.

Le comte de Verrua lui répond avec beaucoup de civilité :

Monsieur, Son Altesse tiendrait à grand honneur de loger Sa Majesté.

Mais, puisqu'elle vient si bien accompagnée, vous, trouverez bon, s'il vous plait, que j'en avertisse auparavant Son Altesse.

Guitaut-Comminges répondit :

Nous primes alors congé et allâmes retrouver Sa Majesté.

Louis XIII attend son émissaire, à 100 pas des enfants perdus, devant le gros des Gardes-françaises.

Il trouve que le comte de Verrua a répondu en homme d'esprit et en capitaine.

Louis XIII s'approche du maréchal et lui dit, en colère :

Savez-vous bien que nous n'avons que 600 livres de plomb dans le parc de l'artillerie ?

Il est bien temps de penser à cela ! Faut-il, pour un masque qui n'est pas prêt, ne pas danser le ballet ? Laissez-nous faire, Sire, et tout ira bien !

Le signal est donné à 8 heures.

Laissons François de Bassompierre raconter le combat qu'il prétend avoir dirigé.

Nous mîmes pied à terre, Créqui et moi, pour mener les enfants perdus.

Schomberg, que la goutte empêchait de marcher, nous suivait à cheval, afin de voir la fête.

Une balle dans les reins le mit bientôt hors de combat.

En dépassant le bourg de Gelasse, évacué par l'ennemi, nous fûmes canonnés par le fort et salués de quantité de mousquetades, venant des montagnes et de la première barricade.

Nos ailes ayant gagné les éminences latérales, tirèrent au derrière de ce retranchement, pendant que nous y donnions, tête baissée, et le faisions abandonner.

Nous poursuivîmes si vivement les Savoyards, qu'ils ne purent garder les deux autres barricades, où nous entrâmes pêle-mêle avec eux.

Valençay escalada la montagne de gauche à la tête des Suisses et en chassa les gens du Valais.

Dans le défilé, le marquis de Ville eut l'épaule fracassée et se fit transporter à Suse.

Nous poussâmes si vivement notre pointe avec les Gardes-françaises que, sans la résistance que firent près d'une chapelle, le capitaine Cerbelloni et quelques soldats espagnols, le Duc et son fils auraient été pris, tant Treville, lieutenant des Mousquetaires du Roi, les serrait de près.

Un estafier fut tué à son étrier.

Mais le Duc échappa à Treville, qui dut se contenter de blesser Cerbelloni et de le faire prisonnier.

Nous marchâmes, sans nous arrêter, jusqu'au faîte du passage, d'où nous vîmes Suse.

La citadelle nous tira force canonnades.

Mais nous étions si animés au combat et si joyeux de la victoire, que nous ne nous en occupions pas.

Quelques enfants perdus entrèrent dans la ville avec les fuyards et y furent faits prisonniers.

Créqui et La Valette logèrent les Gardes dans les maisons qui bordent la descente à main gauche, tandis qu'avec l'aide de Toiras et de Tavannes, j'établissais Navarre dans les maisons de droite.

Valençay, quoique blessé au genou, descendit, avec les Suisses du colonel Salis, de l'autre côté de Suse, pour empêcher que rien n'en sortit.

Les montagnards du comte de Sault avaient trouvé le sentier extravagant mal gardé par le régiment piémontais de Marc-Antoine Belon.

Ce qu'il y eut de plus remarquable, raconte Pontis, fut que les ennemis, nous attendant de pied ferme à ce détroit qu'il nous eut été impossible de forcer, furent bien surpris de voir le comte de Sault, qui avait fait nettoyer la neige avec des pelles et grimpé sur ces hautes montagnes, fondre tout d'un coup sur eux et les investir par derrière.

Ils lâchèrent pied aussitôt et quittèrent toutes leurs fortifications ; de sorte qu'ils ne donnèrent pas le loisir à nos troupes de leur faire sentir la pesanteur du bras du roi de France, à qui ils avaient osé refuser le passage.

Il y eut néanmoins beaucoup des nôtres tués ensuite par le canon de Suse, qui fouettait et nettoyait d'une étrange sorte tout le chemin.

Créqui et François de Bassompierre établissent leur logis dans le faubourg de Suse, au couvent des Cordeliers, où le Roi leur envoie ses félicitations.

Il convient d'ajouter à ces éloges, les critiques de Richelieu, qui marche bravement sous les canonnades, à côté de Louis XIII, en avant du soutien.

L'attaque dure fort peu à cause de la furie française et parce que les ennemis, se voyant pris de tous côtés, lâchent pied après leur première décharge.

Tous firent bien en cette occasion.

Cependant tout l'ordre désirable ne peut être gardé :

Les maréchaux Créqui, Bassompierre, Schomberg et les maréchaux de camp, sont tous ensemble, mêlés aux volontaires, contre la raison qui veut qu'ils soient séparés pour donner les ordres en divers endroits.

Nous perdons fort peu de gens ; 5 ou 6 officiers sont blessés ; il n'y a pas plus de 30 morts.

Suse, mauvaise place, ne peut se défendre :

Sa Majesté l'a fort recommandé, pour ne décrier ses armes en Italie, où l'on estime les Français aussi braves que peu réglés.

Le château de Suse se rend le lendemain mais il n'en est pas de même de sa citadelle ni du fort de Gelasse.



Mariage d'Antoine d'Aumont de Rochebaron avec Catherine Scaron

Antoine d'Aumont de Rochebaron épouse le 14 mars 1629 Catherine Scarron (morte en novembre 1691), Dame de Vaures. Leurs enfants sont :

Elle est la nièce de Paul Scarron.


Victor-Amédée Ier de Savoie

Mort de Charles-Emmanuel Ier de Savoie

Victor-Amédée Ier de Savoie Duc de Savoie

Victor-Amédée Ier de Savoie Prince de Piémont

Charles-Emmanuel Ier de Savoie meurt à Savigliano le 26 juillet 1630.

Victor-Amédée Ier de Savoie devient Duc de Savoie et prince de Piémont en 1630.

Bien que beau-frère du roi de France, Victor-Amédée Ier de Savoie lui fait la guerre.



Girolamo Colonna Légat du pape

Jules Mazarin Secrétaire du Légat

Traité de Cherasco

Fin de la guerre de succession de Mantoue

Charles Ier Gonzague Duc de Mantoue et de Montferrat

Les événements d'Allemagne et l'intervention suédoise dans la guerre de Trente Ans, force Ferdinand II de Habsbourg à détourner son attention de Mantoue vers le principal théâtre d'opérations.

On envoie Girolamo Colonna dans le Montferrat en Italie, en qualité de légat du pape, pour traiter de la paix entre la France et l'Espagne.

Des deux côtés, on est prêt pour la bataille.

Girolamo Colonna obtient que Jules Mazarin soit attaché à la légation au titre de secrétaire.

Le légat apostolique négocie la paix avec grand zèle.

Jules Mazarin, comme secrétaire, va d'un camp à l'autre, pour hâter la conclusion d'un traité.

Jean de Saint-Bonnet, resté sur place, négocie pour la France.

Jules Mazarin ne met pas longtemps à s'apercevoir que le marquis de Santa-Cruz, qui représente la couronne d'Espagne, a une peur violente de perdre son armée, et un ardent désir d'arriver à un accommodement.

Comprenant tout le parti qu'il peut tirer de cette faiblesse, Jules Mazarin presse le général espagnol, lui représentant avec exagération la force des Français.

Les négociations de Jules Mazarin aboutissent le 6 avril 1631 au traité de Cherasco ou de Querasque.

Les plénipotentiaires de Ferdinand II de Habsbourg, de Louis XIII et de Victor-Amédée Ier de Savoie règlent la question italienne dans la Valteline.

Ferdinand II de Habsbourg et Victor-Amédée Ier de Savoie reconnaissent :

Ce traité met fin à la guerre de succession de Mantoue.

Maurice de Savoie est envoyé en France pour négocier auprès deLouis XIII l'éclaircissement de quelques articles.

Un autre accord du 19 juin 1631 confirme le premier et édicte en outre de nouvelles dispositions concernant le déroulement du retrait des troupes.

Toutes les troupes étrangères doivent se retirer de la région en guerre ;

Victor-Amédée Ier de Savoie renonce à ses droits sur le duché de Montferrat et, en compensation, en reçoit près de la moitié d'une valeur de 15 000 écus.

Charles Ier Gonzague est indemnisé de la perte de ses territoires par un versement de Victor-Amédée Ier de Savoie fait en une fois et équivalant aux recettes totales annuelles de ces territoires.

Charles Ier Gonzague reçoit les territoires qui lui restent à titre de fief de l'empire.

Dès lors, partagé entre ses duchés italiens et sa principauté ardennaise, Charles Ier Gonzague consacre son énergie à gérer les premiers et à poursuivre la construction de Charleville.

Louis XIII et le cardinal de Richelieu sont tellement satisfaits qu'ils ont le vif désir de le connaître personnellement Jules Mazarin.

Richelieu le mande à Paris, où il se rend avec un plaisir inexprimable.

Richelieu l'accueille avec de grandes démonstrations d'affection, l'engage par les plus belles promesses, et lui fait donner une chaîne d'or avec le portrait de Louis XIII, des bijoux et une épée d'une valeur considérable.



Mariage de François Ier Goyon avec Anne Malon de Bercy

François Ier Goyon épouse le 13 octobre 1631 Anne Malon de Bercy (vers 1610-2 avril 1688), fille de Claude Malon, Seigneur de Bercy, Maître des requêtes et président au Grand Conseil, et de Catherine Herbert de Montmort. Leurs enfants sont :

Anne Malon de Bercy apporte de grands biens à François Goyon qui augmente le patrimoine familial du fief de la Chapelle-du-Fest, de la baronnie de Guilberville, de la seigneurie de Brectouville, etc


Filles de Gabriel de Rochechouart de Mortemart - De gauche à droite : Gabrielle de Rochechouart de Mortemart - Marie-Madeleine Gabrielle Adélaïde de Rochechouart de Mortemart - Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart - tableau au Chateau du Bouchet (Indre)

Mariage de Gabriel de Rochechouart de Mortemart avec Diane de Grandseigne

Gabriel de Rochechouart de Mortemart (vers 1607-1675) épouse en 1632 Diane de Grandseigne ou de Grandsaigne (vers 1610-11 février 1666). Leurs enfants sont :

Grâce à sa position, Gabriel de Rochechouart offre à ses enfants des places de premier plan à la cour.

Les relations des époux sont marquées par des dissensions liées à leurs caractères profondément opposés :



Naissance de François-Hyacinthe de Savoie

François-Hyacinthe de Savoie naît à Turin le 14 septembre 1632, fils de Victor-Amédée Ier de Savoie et de Christine-Marie de France.



Naissance de Louis-Marie-Victor d'Aumont

Louis-Marie-Victor d'Aumont naît le 9 décembre 1632, fils d'Antoine d'Aumont de Rochebaron et de Catherine Scarron.



Naissance de Charles-Emmanuel II de Savoie

Charles-Emmanuel II de Savoie naît à Turin le 20 juin 1634, fils de Victor-Amédée Ier de Savoie et de Christine-Marie de France.



Naissance de Victor-Amédée d'Anhalt-Bernbourg

Victor-Amédée d'Anhalt-Bernbourg naît à Harzgerode le 6 octobre 1634, fils de Christian II d'Anhalt-Bernbourg et d'Éléonore-Sophie de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Plön.



Mariage de Louis II Phélypeaux de La Vrillière avec Marie Particelli

Par contrat chez Maitre Rousse, Louis II Phélypeaux de La Vrillière épouse à Saint-Eustache à Paris, le 1er août 1635 Marie Particelli (morte en 1670), fille de Michel Particelli d'Émery, surintendant des finances. Leurs enfants sont :



Naissance de Marguerite-Yolande de Savoie

Marguerite-Yolande de Savoie naît le 15 novembre 1635, fille de Victor-Amédée Ier de Savoie et de Christine-Marie de France.



Naissance d'Henriette-Adélaïde de Savoie

Henriette-Adélaïde de Savoie naît en 1636, fille de Victor-Amédée Ier de Savoie et de Christine de France.



Traité de Rivoli

Jean de Saint-Bonnet Commandant de l'armée du Duc de Savoie

Bataille de Fontaneto d'Agogna

Mort de Jean de Saint-Bonnet Maréchal de France

Bataille de Tornavento

En 1636, Victor-Amédée Ier de Savoie s'allie à la France contre l'Autriche par le traité de Rivoli.

Jean de Saint-Bonnet accepte, avec la permission du roi, le commandement de l'armée du Duc de Savoie.

Jean de Saint-Bonnet, Seigneur de Toiras, meurt le 14 juin 1636, d'une décharge d'arquebuse, lors de l'attaque de la forteresse de Fontaneto d'Agogna (en français Fontanes ou Fontanette).

Michel Baudier rapporte les scènes occasionnées par la mort de Toiras :

Après qu'il fut expiré, les soldats trempaient leurs mouchoirs dans le sang de la plaie, disant que tant qu'ils le porteraient sur eux, ils vaincront leurs ennemis à la guerre.

Le même coup qui a blessé à mort, blessa de regret tous les Italiens et tous les honnêtes gens de l'Europe car étant aimé de tous, il fut pleuré de tous, mourant à la guerre comme il l'avait désiré et dans les intérêts de sa patrie.

Son corps fut porté à Turin ou Madame sœur du Roy, duchesse de Savoie, lui fit faire des pompes funèbres digne de la valeur d'un grand homme et de la générosité d'une grande princesse.

Toute la cour y alla verser ses larmes et témoigner ses regrets.

Le sénat y fut en corps, son tombeau est aux capucins de Turin ou les restes peuvent être appelés les reliques triomphales : il est élevé sur un mont qui peut maintenant être dit le mont des triomphes.

Charles Ier de Blanchefort de Créquy défait les troupes d'Espagne au combat du Tésin en 1636.

Le 22 juin 1636, la bataille de Tornavento oppose :

L'armée française est commandée par Charles Ier de Blanchefort de Créquy, les troupes savoyardes sont aux ordres de Victor-Amédée Ier de Savoie.

L'armée espagnole comprend notamment 4 bataillons espagnols, 3 bataillons italiens et 7 compagnies allemandes, sous les ordres de Diego Felipe de Guzman, Marquis de Leganes.

Les Franco-savoyards vainquent les Espagnols.

La bataille est très meurtrière avec 3 000 à 4 000 morts.

Philippe de Clérembault part en Italie, simple capitaine d'une compagnie de chevau-légers, en août 1636.

Il participe au combat du Tessin.



Naissance d'Henriette-Adélaïde de Savoie

Henriette-Adélaïde de Savoie naît en 1636, fille de Victor-Amédée Ier de Savoie et de Christine-Marie de France.



Naissance de Louis Victor de Rochechouart

Louis Victor de Rochechouart naît Paris le 25 août 1636, fils de Gabriel de Rochechouart de Mortemart et de Diane de Grandseigne.



Naissance d'Henriette-Adélaïde de Savoie

Henriette-Adélaïde de Savoie naît en 1636 fille de Victor-Amédée Ier de Savoie et de Christine-Marie de France.



Bataille de Mombaldone

Mort de Victor-Amédée Ier de Savoie

François-Hyacinthe de Savoie Duc de Savoie

François-Hyacinthe de Savoie Prince de Piémont

Christine-Marie de France Régente du duché de Savoie

Victor-Amédée Ier de Savoie remporte sur le Marquis de Léganés la bataille de Mombaldone le 5 octobre 1637.

Victor-Amédée Ier de Savoie meurt à Vercelli le 7 octobre 1637.

François-Hyacinthe de Savoie succède à son père et devient Duc de Savoie et Prince de Piémont.

La régence du duché de Savoie est disputée à Christine-Marie de France, par Thomas-François de Savoie-Carignan et Maurice de Savoie, ses beaux-frères, alliés aux Espagnols.

Mais Christine-Marie de France obtient cette régence avec le soutien de la France.



Mariage de Frédéric de qonts avec Anne-Julienne de Nassau-Sarrebruck

Frédéric de Deux-Ponts épouse à Metz le 6 avril 1640 Anne-Julienne de Nassau-Sarrebruck (1617-1667), fille de Guillaume de Nassau-Sarrebruck. Leurs enfants sont :



Maurice de Savoie Prince d'Oneille

Mariage de Maurice de Savoie avec Louise-Christine de Savoie

Maurice de Savoie renonce au clergé en 1642.

Maurice de Savoie devient prince d'Oneille en 1642.

Maurice de Savoie épouse à Turin le 28 août 1642 Louise-Christine de Savoie, sa nièce, fille de Victor-Amédée Ier de Savoie et de Christine-Marie de France.



Mariage de François-Marie de Broglie avec Catherine Olympe de Fauria

Bataille de Lloret

Prise de Balaguier

François-Marie de Broglie épouse le 3 juillet 1645 Catherine Olympe de Fauria ou Favria (morte en 1709), fille de Jean François de Vassals, Comte de Fauria.

Leurs enfants sont :

François-Marie de Broglie part combattre les Espagnols en Catalogne.

Le 11 juillet 1645, François-Marie de Broglie franchit la Noguerre-Pallaresse, affluent de la Sègre, de nuit, avec 3 régiments, sous le feu de l'ennemi.

Le 21 juillet 1645, François-Marie de Broglie livre bataille à Lloret et participe à la prise de Balaguier.



Naissance de Victor-Maurice de Broglie

Victor-Maurice de Broglie naît à Turin le 12 mars 1646 ou 1647, fils de François-Marie de Broglie (1611-1656), Comte de Revel, et d'Olympe Catherine de Vassal de Favria (morte en 1709).



Louis d'Astarac Prisonnier

En 1647, Louis d'Astarac correspond avec Léon Bouthillier.

Victor Cousin dit à ce propos qu'il s'exprime en termes assez équivoques sur le compte de Jules Mazarin, dans l'assurance que par là il ne se brouillait point avec Léon Bouthillier.

Mais Gui Patin signale dans une de ses lettres qu'il fut embastillé selon une lettre du 22 août 1647.



Mariage de Louis Charles Ier de Mailly-Nesle avec Jeanne de Monchy-Montcavrel

Louis Charles Ier de Mailly-Nesle épouse le 4 décembre 1648 Jeanne de Monchy-Montcavrel (1628-1713). Leurs enfants sont :



Mort d'Erdmann-Gédéon d'Anhalt-Bernbourg

Erdmann-Gédéon d'Anhalt-Bernbourg meurt le 4 avril 1649.

Victor-Amédée d'Anhalt-Bernbourg, son frère, devient l'héritier du trône d'Anhalt-Bernbourg.



Mariage de Philippe de la Mothe-Houdancourt avec Louise de Prie

Philippe de la Mothe-Houdancourt épouse en 1650 Louise de Prie (1624-1709), Marquise de Toucy, gouvernante des enfants de France. Leurs enfants sont :



Mariage de Ferdinand-Marie de Bavière avec Henriette-Adélaïde de Savoie

Ferdinand-Marie de Bavière épouse en 1652 Henriette-Adélaïde de Savoie, fille de Victor-Amédée Ier de Savoie et de Christine de France. Parmi leurs 11 enfants citons :



Louis Victor de Rochechouart Capitaine au Royal-Cavalerie

Louis Victor de Rochechouart entre en tant que volontaire dans la carrière militaire en 1653 comme Capitaine au Royal-Cavalerie sous les ordres de Roger de Bussy-Rabutin.



Sébastien Le Prestre Ingénieur ordinaire du Roi

Prise de Landrecies

Sébastien Le Prestre est fait Ingénieur ordinaire du roi par brevet du 3 mai 1655

Sébastien Le Prestre participe à la prise de Landrecies en juin et juillet 1655.

Louis Victor de Rochechouart se distingue lors de ce siège.

En 1655, Landrecies est prise par les Français après un siège de courte durée.



Mariage de Louis Victor de Rochechouart avec Antoinette Louise de Mesme

Louis Victor de Rochechouart épouse le jeudi 9 septembre 1655 Antoinette Louise de Mesme, fille du président du Parlement, Henri de Mesmes.

Leurs enfants sont :



Mort de François-Marie de Broglie

Victor-Maurice de Broglie Comte de Broglie et de Revel

Victor-Maurice de Broglie Marquis de Senonches et de Brezolles

Victor-Maurice de Broglie Gouverneur de La Bassée

François-Marie de Broglie meurt le 2 juillet 1656.

François-Marie de Broglie est le fondateur d'une illustre famille aristocratiques de France.

Victor-Maurice de Broglie hérite des comtés de Revel et de Broglie et du marquisat de Senonches.

Le 14 juillet 1656, Victor-Maurice de Broglie reçoit le gouvernement de La Bassée, près de Lille.

En considération des services rendus par François-Marie de Broglie, son père, Louis XIV gratifie Victor-Maurice de Broglie de toutes les confiscations qui lui appartiennent dans le gouvernement de la Bassée tout en laissant jusqu'à sa majorité le gouvernement à son oncle Charles.


Victor-Amédée d'Anhalt-Bernbourg (1634-1718)

Mort de Christian II d'Anhalt-Bernbourg

Victor-Amédée d'Anhalt-Bernbourg Prince d'Anhalt-Bernbourg

Christian II d'Anhalt-Bernbourg meurt le 22 septembre 1656.

Victor-Amédée d'Anhalt-Bernbourg succède à Christian II d'Anhalt-Bernbourg, son père, et devient Prince d'Anhalt-Bernbourg de 1656.



Mariage d'Armand-Léon Bouthillier avec Élisabeth Bossuet

Armand-Léon Bouthillier épouse en 1658 Élisabeth Bossuet (vers 1642-1716).

Leurs enfants sont :



Louis Victor de Rochechouart dans la marine

Louis Victor de Rochechouart demande à passer dans la marine.

Louis Victor de Rochechouart est mis en 1659 à la disposition de François de Vendôme, grand maître de la navigation.


Fort Saint-Nicolas à Marseille

Construction du fort Saint-Nicolas

L'intervention de Louis XIV devient inévitable devant une telle rébellion.

De la côte basque où il vient de signer le traité des Pyrénées, Louis XIV, accompagné de Jules Mazarin, d'Anne d'Autriche et de la Cour, se rend à Toulouse, Beaucaire, Tarascon.

Louis XIV est à Arles le 13 janvier 1660.

Louis XIV est à Aix-en-Provence le 18 janvier 1660.

Le 19 janvier 1660, Louis XIV adresse une lettre à Louis II de Vendôme précisant sa décision d'envoyer des troupes sur Marseille afin d'empêcher la continuation des désordres.

Cette lettre est accompagnée d'une instruction qui prescrit à Louis II de Vendôme plusieurs obligations dont la construction d'une citadelle en l'endroit de ladite ville qui sera jugé le plus propre.

Ce projet a été suggéré à Jules Mazarin par Louis II de Vendôme et Henri de Forbin-Maynier.

Jules Mazarin envoie à Marseille Louis Nicolas de Clerville, qu'il fait venir exprès de Nancy.

Louis Nicolas de Clerville procède en premier lieu au choix de l'implantation qui doit permettre à la fois la surveillance de la ville mais également sa protection contre une attaque en provenance de la mer.

Louis Nicolas de Clerville écarte la colline Saint-Charles car trop éloignée du rivage pour permettre un ravitaillement par mer.

Louis Nicolas de Clerville retient donc l'emplacement actuel, derrière l'abbaye de Saint Victor et dont l'étendue est suffisante pour y maintenir pour jamais l'autorité du roi.

Cet emplacement est de plus doté d'une fontaine d'eau douce qui figure sur les anciennes cartes.

Jules Mazarin ne se range pas immédiatement à cet avis et envoie à Marseille César Ier de Choiseul pour avoir une autre opinion.

Celui-ci aurait préféré une implantation à l'endroit où se trouve actuellement le palais du Pharo, mais se range à l'avis de Louis Nicolas de Clerville.

La construction durera jusqu'en 1664.



Victor-Maurice de Broglie Gouverneur d'Avesnes

La Bassée est rasée après le traité des Pyrénées.

Le 22 mars 1660, Louis XIV donne à Victor-Maurice de Broglie la charge de gouverneur de la ville et place d'Avesnes, en survivance l'une de l'autre.


Marguerite-Yolande de Savoie

Mariage de Ranuce II Farnèse avec Marguerite-Yolande de Savoie

Ranuce II Farnèse épouse à Turin le 29 avril 1660 Marguerite-Yolande de Savoie (1635-1663) , fille de Victor-Amédée Ier de Savoie et de Christine-Marie de France. Leurs enfants sont :

Le couple commence à reconstruire le Palais Ducal de Colorno, la résidence principale de la famille Ducale.



Naissance de Victor Marie d'Estrées

Victor Marie d'Estrées naît à Paris le 30 novembre 1660, fils de Jean II d'Estrées.



Mariage de Louis-Marie-Victor d'Aumont avec Madeleine Fare

Louis-Marie-Victor d'Aumont, Duc d'Aumont, épouse le 21 novembre 1660 Madeleine Fare, fille de Michel IV Le Tellier. Leurs enfants sont :

Ce mariage permet à la famille Le Tellier de devenir noble.



Naissance de Marie Élisabeth de Rochechouart de Mortemart

Marie Élisabeth de Rochechouart de Mortemart naît en 1661, fille de Louis Victor de Rochechouart (1636-1688), Duc de Mortemart, et de Antoinette Louise de Mesmes (1641-1709).



Mariage de Louis-Charles d'Albert avec Anne de Rohan-Montbazon

Louis-Charles d'Albert est veuf de Louise Marie Séguier.

Louis-Charles d'Albert est le parrain d'Anne de Rohan-Montbazon.

Louis-Charles d'Albert épouse le 4 septembre 1661 Anne de Rohan-Montbazon. Leurs enfants sont :


Henriette-Anne Stuart Portrait posthume-par Samuel Cooper à la demande de Charles II Stuart-frère d'Henriette Henriette-Anne Stuart-par Mignard

Mariage de Philippe Ier d'Orléans avec Henriette-Anne Stuart

Louis XIV souhaite resserrer les liens avec Angleterre.

De retour en France, Henriette-Marie de France marie sa fille à son propre neveu Philippe Ier d'Orléans.

Hugues de Lionne conclut ce mariage.

Philippe Ier d'Orléans épouse le 31 mars 1661 Henriette-Anne Stuart, sa cousine germaine. Leurs enfants sont :

Les relations du couple ne seront jamais bonnes.

Henriette-Anne Stuart devient Madame et ne vit que de fêtes.

Elle aura plusieurs amants, dont, selon les historiens, Louis XIV lui-même, ce qui irritera Philippe Ier d'Orléans.

Mais Philippe respectera sa belle-mère Henriette-Marie de France.



Mariage de François Michel Le Tellier avec Anne de Souvré

François Michel Le Tellier (1641-1691) épouse le 19 mars 1662 Anne de Souvré (1646-1715), Marquise de Courtenvaux, de Sablé et de Messei. Leurs enfants sont :

Les témoins sont  :



Naissance de Louis Ier de Rochechouart de Mortemart

Louis Ier de Rochechouart de Mortemart naît à Paris en 1663, fils de Louis Victor de Rochechouart (1636-1688), Duc de Mortemart, et d'Antoinette Louise de Mesmes (vers 1641-1709).



Louis Victor de Rochechouart Capitaine de vaisseau et Pair de France

Capitaine de vaisseau et Pair de France en 1663, Louis Victor de Rochechouart embarque avec le Chevalier Paul.


Débarquement français à Djidjelli (alias Gigeri) - Gravure d'époque

Expédition de Djidjelli

Cette campagne d'Afrique s'inscrit dans la politique de la France en tant que membre de la ligue du Rhin.

Les flottes de commerce des nations chrétiennes sont continuellement attaquées et pillées par les corsaires en provenance d'Alger, de Tunis et de Tripoli : régences barbaresques placées sous administration et protection ottomane.

Les différentes expéditions punitives menées par les Anglais, les Hollandais, les Génois, les Chevaliers de Malte et les Français échouent.

Pour assurer le libre passage en Méditerranée, Jean-Baptiste Colbert, exaspéré par ces échecs continuels, décide de porter un grand coup.

Il monte une expédition militaire qui vise à s'emparer d'un des ports du littoral de Kabylie, de le fortifier et d'en faire un poste avancé permettant des sorties rapides contre les corsaires.

Sont proposées les villes de :

C'est Jijel (renommé Djidjelli par les Français) à mi-chemin entre Alger et Tunis qui est retenue.

L'expédition est menée par le royaume de France, avec le concours :

Le commandant suprême de l'expédition est François de Vendôme, bien que son passé frondeur n'inspire pas confiance à Louis XIV

Les forces terrestres sont dirigées par le lieutenant-général Charles-Félix de Galéan, comte de Gadagne, assisté :

tous deux maréchaux de camp.

L'artillerie est dirigée par Monsieur de Bétancourt, le génie par Louis Nicolas de Clerville.

Forte de 63 bâtiments, dont 15 vaisseaux et frégates, et près de 9.000 hommes (équipages inclus, l'expédition se réunit au port royal de Toulon en mars 1664.

La flotte, aux ordres d'Abraham Duquesne et du Chevalier Paul, appareille de Toulon le 2 juillet 1664.

Elle fait un détour par les Baléares pour récupérer des galères de Malte.

Elle entre dans le golfe de Bougie le 21 juillet 1664

Elle mouille devant Djidjelli le 22 juillet 1664 au soir.

Les troupes royales s'emparent de Djidjelli le 23 juillet 1664.

François-Louis Rousselet se distingue lors de cette expédition.

Ils s'opposent dans un premier temps aux Kabyles du royaume de Koukou et de celui des Béni Abbès.

En effet en dissidence avec la Régence d'Alger, ces Kabyles refusent son aide dans un premier temps.

N'arrivant pas à reprendre la ville, ils finiront pas accepter le passage des troupes du bey de Constantine et de la Régence d'Alger.

Le choix de la ville est un sujet de discorde entre le commandant de l'expédition, son second et l'ingénieur chargé des fortifications.

Charles-Félix de Galéan souhaite débarquer ses troupes à Bougie alors abandonné, mieux situé et plus à portée des secours que Djidjelli.

La mésentente entre François de Vendôme et Charles-Félix de Galéan est notamment documentée, par un courrier du 12 septembre 1664 adressé par Louis XIV à Charles-Félix de Galéan.

Une attaque des Turcs et des Kabyles est repoussée par les assiégés le 6 octobre 1664.

Le marquis de Martel part le 18 octobre 1664 de Toulon.

Il arrive en renfort à la tête de 4 vaisseaux dont La Lune, transportant notamment des chevaux, le 22 octobre 1664.

Un message du roi enjoint à François de Vendôme de reprendre la mer pour mener la chasse aux pirates.

Il laisse le commandement des troupes à terre à Charles-Félix de Galéan.

François de Vendôme et sa flotte quittent définitivement Djidjelli le 22 octobre 1664.

La peste aurait été amenée en Provence dans des rouleaux de soierie de Smyrne transportés par un navire marchand, le Lion.

Le 8 août 1664, Toulon connait son premier cas de peste et dès le mois de septembre l'épidémie s'est étendue, d'abord à Toulon, où une moitié de la population périt, puis vers Ollioules et Hyères puis Cuers.

L'épidémie entraîne une serrade de 6 mois. Cela consiste à enfermer chaque famille dans sa maison en lui interdisant toute communication avec l'extérieur, ce qui comporte l'obligation de fournir à chacun tout ce qui lui est nécessaire pour subvenir à ses besoins.

La peste s'étant déclarée à Toulon, l'embarquement prévu de troupes de renfort et de munitions est annulé.

Assiégée par les troupes turques et maures et jugée trop difficile à garder, l'ordre est donné le 30 octobre 1664 d'évacuer Djidjelli.

Djidjelli est démolie, les Français rembarquent dans la nuit du 30 au 31 octobre 1664.

Ils abandonnent une partie de l'artillerie (46 canons et 50 mortiers en bronze) et un millier de mousquets, faute, notamment, de disposer de mâts de charge.

La retraite se fait en utilisant les vaisseaux du marquis de Martel demeurés sur place : le Dauphin, le Soleil, la Notre Dame et la Lune, une flute et un brûlot.

Durant la retraite, Louis Henri de Pardaillan de Gondrin sauve la vie de Saint-Germain, unique témoin de son héroïsme.

Mais Saint-Germain meurt d'une charge en pleine tête peu après l'avoir remercié et lui avoir promis une récompense.

Cet épisode est relaté dans le sixième chapitre du roman de Jean Teulé intitulé Le Montespan et paru en 2008.

L'armée a perdu 2.000 hommes.

La Lune est un trois-mâts de troisième rang armé de 48 canons, construit au début des années 1640, sous Louis XIII et Richelieu.

Le vaisseau est commandé par François de Livenne, Commandeur de Verdille, chevalier de Malte, compte 350 hommes d'équipage.

Il embarque 10 compagnies du 1er Régiment de Picardie soit environ 800 hommes, ce qui porte à près de 1.200 le nombre des hommes embarqués sur un bateau de moins de 43 mètres de long à la flottaison et 10 de large et d'un tonnage de 800 tonnes.

La Lune arrive tant bien que mal à Toulon le 6 novembre 1664.

L'amirauté prend alors la décision de mettre en quarantaine à Porquerolles les vaisseaux qui rentrent de Djidjelli.

Une partie du régiment de Picardie, environ 400 hommes, est transbordé depuis le La Lune à bord du Mercœur.

Le La Lune se trouve en piteux état et mal radoubé. 2 maitres charpentiers, envoyés par l'Intendant de la Marine Testard de la Guette, déclarent le La Lune apte à naviguer sur une aussi courte distance.

Il fait eau par l'avant et ses pompes de cale peinent à contenir l'envahissement dès son départ de Toulon. Malgré les protestations de son commandant, le La Lune appareille.

Le 8 novembre 1664, un dernier coup de vent a raison de lui, au sud-ouest du Cap Carqueiranne dans la rade de Toulon, en face des îles d'Hyères.

Le vaisseau se disloque, s'ouvre en 2 et coule à pic comme un bloc de marbre.

Plus de 700 hommes périssent noyés, avec parmi eux le général de la Guillotière.

Il y aura moins d'une centaine de rescapés, récupérés par les chaloupes du Saint-Antoine qui suit la Lune.

Une centaine de rescapés parviennent à regagner le Port-Cros, mais abandonnés sur cette île déserte de 7 km carré, ils meurent tous de faim.

Se réchappent à la nage :

On n'aurait compté en tout que 24 rescapés.



Victor-Amédée d'Anhalt-Bernbourg annexe la principauté d'Anhalt-Plötzkau

En 1665, Victor-Amédée d'Anhalt-Bernbourg annexe la principauté d'Anhalt-Plötzkau, dont les souverains, Lebrecht et Emmanuel, partent régner sur la principauté d'Anhalt-Köthen.


Marie Jeanne Baptiste de Savoie-Nemours par Robert Nanteuil - 1678

Traité de Montmartre

Exil de Charles V de Lorraine auprès de l'Empereur Léopold Ier

Mariage de Charles-Emmanuel II de Savoie avec Marie Jeanne Baptiste de Savoie-Nemours

Charles V de Lorraine s'oppose au Traité de Montmartre qui cède la Lorraine et le Barrois à la France.

Charles V de Lorraine est obligé de quitter le royaume de Louis XIV et à se réfugier auprès de l'Empereur Léopold Ier.

Ses fiançailles avec Marie Jeanne Baptiste de Savoie-Nemours sont rompues.

Charles-Emmanuel II est veuf de Françoise Madeleine d'Orléans et sans enfant.

Charles-Emmanuel II de Savoie épouse à Turin le 10 ou le 20 mai 1665 Marie Jeanne Baptiste de Savoie-Nemours, sa cousine. Leur enfant est :

Charles-Emmanuel II de Savoie a également plusieurs enfants illégitimes.



Naissance de Victor-Amédée II de Savoie

Victor-Amédée II de Savoie, en italien Vittorio Amedeo II, naît à Turin le 14 mai 1666, fils de Charles-Emmanuel II de Savoie et de Marie Jeanne Baptiste de Savoie-Nemours.



Victor-Maurice de Broglie Guidon des Gens d'Armes

Le 26 juin 1666 Victor-Maurice de Broglie achète pour 300 000 francs un Guidon à la compagnie des gendarmes de la garde.

Victor-Maurice de Broglie est émancipé le 14 juillet 1666.

Monseigneur de Serroni, Évêque de Mende, est son tuteur pour les opérations immobilières



Mariage de Victor-Maurice de Broglie avec Marie de Lamoignon

Victor-Maurice de Broglie, Officier de cavalerie, épouse à Paris le 24 ou le 29 août 1666 Marie de Lamoignon, fille de Guillaume Ier de Lamoignon et de Madeleine Potier. Leurs enfants sont :



Naissance de Joseph-Hyacinthe de Broglie

Joseph-Hyacinthe de Broglie naît en 1667, fils de Victor-Maurice de Broglie et de Marie de Lamoignon.



Cession du Marquisat de Senonches

Le 19 aout 1667, Victor-Maurice de Broglie vend le Marquisat de Senonches et ses dépendances à Louis Armand Ier de Bourbon-Conti pour 1 450 000 livres.

Victor-Maurice de Broglie paie 500 000 livres de dettes,

Victor-Maurice de Broglie acquiert pour 800.000 livres les biens de la Maison de Chandenier en Auvergne.

Victor-Maurice de Broglie acquiert pour 300.000 livres de terres dans le Vexin.



Naissance de Louis d'Aumont

Louis d'Aumont naît le 19 juin 1667, fils de Louis-Marie-Victor d'Aumont et de Madeleine Fare.


Louis XIV visitant une tranchée pendant la guerre de Dévolution

Prise Binche

Prise d'Ath

Prise de Charleroi

Siège de Tournai

Siège de Douai

Déclaration de guerre de l'Espagne à la France

Siège de Lille

Prise d'Alost

Rattachement de la Flandre à la France

Charles-Paris d'Orléans-Longueville accompagne Louis XIV à la campagne de Flandre.

Louis XIV prend Binche et Ath.

Louis Victor de Rochechouart se distingue au siège d'Ath.

Henri-Louis d'Aloigny participe au siège d'Ath.

En juin 1667 après l'abandon de Charleroi par le gouverneur Castel-Rodriguo, celle-ci est prise par les Français.

Victor-Maurice de Broglie participe à ce siège.

Le roi veut alors s'emparer de Bruxelles alors qu'Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon préfère que ses troupes s'aguerrissent en assiégeant les principales villes flamandes.

Antoine d'Aumont de Rochebaron rejoint Louis XIV durant le siège de Tournai qui tombe le 25 juin 1667.

Louis Victor de Rochechouart se distingue lors de ce siège.

Henri-Louis d'Aloigny, Louis Ier de Rohan-Chabot, Nicolas Auguste de La Baume, Victor-Maurice de Broglie et Claude de Choiseul participent à ce siège.

Douai est assiégée et tombe en juillet 1667.

Un mois après le début de la campagne, la régente d'Espagne déclare la guerre à la France.

Louis XIV s'empare Audenarde.

Nicolas Auguste de La Baume participe au siège d'Audenarde.

Après 15 jours de siège, Lille capitule le 17 août 1667.

Jean-François de La Baume Le Blanc prend part à ce siège.

Louis Victor de Rochechouart se distingue lors de ce siège.

Nicolas Auguste de La Baume, Louis Ier de Rohan-Chabot, François VI de La Rochefoucauld, Claude de Choiseul et Victor-Maurice de Broglie y participent.

François VI de La Rochefoucauld met un terme à sa carrière militaire.

Jean-Gaspard-Ferdinand de Marsin commande les troupes espagnoles au nord de la France.

Jean-Gaspard-Ferdinand de Marsin est battu par le François de Blanchefort de Créquy.

Entré jeune dans l'armée, Charles-Auguste de Goyon-Matignon se distingue au siège de Lille en 1667 comme capitaine de cavalerie au régiment de Longueville.

Alost près de Bruxelles donne sa reddition à fin août 1667.

La Flandre, possession espagnole, est devenue française.

La campagne en Flandre se termine, la cour revient à Paris.

Jean-Gaspard-Ferdinand de Marsin se retire ensuite au château de Modave.

Il dépense toute sa fortune à sa restauration, qui durera 15 ans.



Naissance de Charles-Frédéric d'Anhalt-Bernbourg

Charles-Frédéric d'Anhalt-Bernbourg naît à Bernbourg le 13 juillet 1668, fils de Victor-Amédée d'Anhalt-Bernbourg et d'Élisabeth de Palatinat-Deux-Ponts.



Louis Victor de Rochechouart Duc de Vivonne

Mission de en Méditerranée

Négociation d'un traité avec le Dey d'Alger

Louis Victor de Rochechouart est duc de Vivonne en 1668.

Louis Victor de Rochechouart effectue alors , en tant que général des galères par intérim, plusieurs missions en Méditerranée.

Louis Victor de Rochechouart conduit en 1668 la négociation d'un traité avec le dey d'Alger.


Jean-Baptiste Colbert et Louis Victor de Rochechouart visitant la galère la Réale en construction à l'arsenal de Marseille

Jean-Baptiste Colbert Secrétaire d'État au Commerce et à la Marine

Louis Victor de Rochechouart Général des galères à titre définitif

Convaincu de l'importance essentielle du commerce dans l'économie, Jean-Baptiste Colbert obtient la création d'un secrétariat d'État au Commerce et à la Marine en 1669 dont il est le premier titulaire.

Entre 1660 et 1690, sous la direction des Colbert, père et fils, la marine royale passa de 18 vaisseaux et 10 galères à 125 vaisseaux et les arsenaux d'État sont complètement restructurés.

Jean-Baptiste Colbert passe commande de 276 navires de guerre triplant ainsi les capacités de la France.

Avec son fils, Jean-Baptiste Antoine Colbert, Marquis de Seignelay, il fait venir des villes hanséatiques des artisans, constructeurs, cordiers, pour installer des chantiers ou arsenaux de construction navale dans les ports principaux du royaume.

S'il veut assurer le recrutement des équipages, il n'a pas recours, comme l'Angleterre l'a adoptée, à la presse, ou enrôlement forcé des matelots de la marine marchande, mais à un nouveau procédé appelé l'inscription maritime.

Il demande aux juges de privilégier les condamnations aux galères, y compris lorsque le délit est d'être un marginal (délit de "vagabondage").

Louis Victor de Rochechouart devient Général des galères à titre définitif en mars 1669.



Expédition de Candie

Mort de François de Vendôme

Louis-Joseph de Vendôme Duc de Vendôme

Mort de Louis Chalon du Blé

Nicolas Chalon du Blé Capitaine et gouverneur de la ville et citadelle de Chalon-sur-Saône

Mort d'Armand Fortin de La Hoguette

Charles Fortin de La Hoguette Marquis de la Hoguette

En 1669, François de Vendôme, duc de Beaufort et François de Rose, marquis de Provenchère conduisent des secours aux Vénitiens contre les Turcs, et dirige les troupes françaises défendant Candie contre les troupes ottomanes.

Louis Victor de Rochechouart commande l'escadre composée de 15 bâtiments à rames.

Anne Hilarion de Costentin participe à l'expédition de Candie en 1669.

Il protège le commerce français et s'oppose aux Turcs.

Charles-Paris d'Orléans-Longueville prend la tête de 100 gentilshommes pour combattre les Turcs au siège de Candie sans parvenir à faire lever le siège.

César III Auguste de Choiseul obtient en 1669 un brevet de Maréchal de camp pour aller servir à Candie.

André de Nesmond se bat sous les ordres de François de Vendôme.

François de Vendôme meurt le 25 juin 1669, tué durant un assaut.

François de Vendôme est surnommé le Roi des Halles par les Parisiens.

Louis-Joseph de Vendôme devient:

Louis Victor de Rochechouart monte alors le vaisseau amiral et tente de poursuivre la lutte.

Louis Victor de Rochechouart est blessé lors d'un combat le 24 juillet 1669,

Charles-Auguste de Goyon-Matignon participe à cette expédition de Candie où il est blessé.

Louis Chalon du Blé meurt en août 1669 sans descendance.

Nicolas Chalon du Blé abandonne alors l'état ecclésiastique et reprend toutes les charges de son frère, capitaine et gouverneur de la ville et citadelle de Chalon-sur-Saône.

Armand Fortin de La Hoguette meurt lors de ce siège.

Charles Fortin de La Hoguette devient Marquis de la Hoguette.

Louis Victor de Rochechouart constate l'impossibilité de forcer les lignes turques et lève le siège le 21 août 1669

Louis Victor de Rochechouart ramène la flotte à Toulon le 28 octobre 1669.



Naissance de Lebrecht d'Anhalt-Zeitz-Hoym

Lebrecht d'Anhalt-Zeitz-Hoym naît à Bernbourg le 28 juin 1669, fils de Victor-Amédée d'Anhalt-Bernbourg et d'Élisabeth de Palatinat-Deux-Ponts.

Il est prince allemand de la maison d'Ascanie, issu de la lignée d'Anhalt-Bernbourg.

Lebrecht d'Anhalt-Zeitz-Hoym reçoit une éducation soignée, qui se termine par un Grand Tour.



Mariage de Louis-Marie-Victor d'Aumont avec Françoise-Angélique de La Mothe-Houdancourt

Louis-Marie-Victor d'Aumont est veuf de Madeleine Fare.

Louis-Marie-Victor d'Aumont épouse le 28 novembre 1669 Françoise-Angélique de La Mothe-Houdancourt. Leur enfant est :



Naissance de Gabrielle Victoire de Rochechouart de Mortemart

Gabrielle Victoire de Rochechouart de Mortemart naît vers 1670 ou 1671, fille de Louis Victor de Rochechouart et d'Antoinette Louise de Mesme.



Achat par Victor-Maurice de Broglie de la Compagnie des chevaux légers de Bourgogne

Victor-Maurice de Broglie achète la Compagnie des chevaux légers de Bourgogne le 24 février 1670.



Mission de Louis Victor de Rochechouart le long des côtes de Provence

En 1671, Louis Victor de Rochechouart est chargé de croiser le long des côtes de Provence à la poursuite des pirates barbaresques.



Naissance de François-Marie de Broglie

François-Marie de Broglie naît le 11 janvier 1671, fils de Victor-Maurice de Broglie et de Marie de Lamoignon.

François-Marie de Broglie est issu de la Maison de Broglie, une famille noble française d'origine piémontaise (Chieri).



Mariage d'Anne Jules de Noailles avec Marie-Françoise de Bournonville

Anne Jules de Noailles épouse le 13 août 1671 Marie-Françoise de Bournonville (vers 1656-1748) , fille d'Ambroise de Bournonville, Duc de Bournonville. Leurs enfants sont :



Charles-Paris d'Orléans Candidat au trône de Pologne

Prise d'Orsoy, Wesel, Rhinberg, Burick

Franchissement du Rhin au gué Tolhuis

Mort de Charles-Paris d'Orléans-Longueville

Occupation de Zwolle

Siège de Groenlo

Prise d'Arnheim

Mort d'Alexandre de Choiseul du Plessis-Praslin

Prise de Nimègue

Tentative de négociation des Hollandais avec Louis XIV

Charles-Paris d'Orléans est Duc de Longueville, d'Estouteville, Prince de Neufchâtel et de Valangin, Comte de Dunois et de Saint-Pol.

François de Callières travaille à faire élire Charles-Paris d'Orléans sur le trône vacant de Pologne.

Il est près de l'emporter sur son compétiteur, Michel Wiecnowiecki.

En 1672, François-Egon de Fürstenberg et Guillaume-Egon de Fürstenberg obtiennent la signature d'un traité d'alliance entre la France et Maximilien-Henri de Bavière, le prince-archevêque de Cologne, en vue de la guerre de Hollande.

En 1672, évitant les Pays-Bas espagnols, les Français entrent dans les Provinces-Unies.

Johan de Witt ne peut empêcher cette invasion.

Le 1er juin 1672, les troupes commandées par Bernhard von Galen, prince-évêque de Münster, contournent les défenses néerlandaises par le sud et envahissent l'est des Pays-Bas, assiégeant les villes d'Enschede, Almelo, Borculo et Groenlo ou Groningue, où les rejoignent les forces de France et de Cologne.

Les forces alliées comportent quelque 100 000 hommes.

Entourée de remparts et de fossés, Groenlo est bien fournie en provisions, et défendue par dix compagnies d'infanterie et une compagnie de cavalerie, soit 600 soldats commandés par le lieutenant-colonel d'infanterie Gustaff Tungel, disposant de 22 canons montés sur des nouveaux affûts.

La ville se rend le 10 juin 1672.

Les troupes de Bernhard von Galen détruisent les plus importantes fortifications de Groenlo. Elles occuperont la ville jusqu'en 1674.

Les alliés se tournent alors sur Deventer et d'autres villes.

Commencent alors ce que les néerlandais appelleront la Rampjaar, la pire année pour la République néerlandaise.

Louis XIV et Louis II de Bourbon-Condé prennent Orsoy, Wesel, la place forte de Rheinberg ou Rhinberg, Burick.

Le dimanche 12 juin 1672, ils passent le Rhin au gué de Tolhuis.

Melchior II de Vogüé participe à la bataille de Wesel et au passage du Rhin.

Lors d'un retour au camp après une soirée de plaisir passée à boire plus que de raison, Charles-Paris d'Orléans-Longueville aperçoit le bateau de Louis II de Bourbon-Condé, son oncle, s'apprêtant à traverser l'Issel.

Désespéré d'être laissé sur la rive et de ne point participer aux prochains combats, Charles-Paris d'Orléans-Longueville crie de la rive qu'on l'attende sinon il se jette à l'eau.

Louis II de Bourbon-Condé qui connait son neveu, donne l'ordre de retourner à terre et prend Charles-Paris d'Orléans-Longueville à bord.

Autre hypothèse : Charles-Paris d'Orléans passe le Rhin à la nage avec la cavalerie française.

À peine débarqué, Charles-Paris d'Orléans-Longueville se jette à bride abattue sur un corps retranché aux Pays-Bas et attaque une barrière détenue par un régiment de frisons.

Charles-Paris d'Orléans-Longueville meurt le 12 juin 1672 tombant de cheval percé de 5 à 6 coups.

Louis Victor de Rochechouart se trouve au passage du Rhin. Son cheval, appelé Jean Le Blanc, fait au milieu du fleuve un faux pas qui faillit renverser son maître dans les flots. Tout beau, Jean Le Blanc, dit tranquillement Vivonne, voudrais-tu faire mourir en eau douce un général des galères ? Au même moment, Louis Victor de Rochechouart reçoit à l'épaule gauche un coup de feu dont il ne guérira jamais, et qui le forcera toujours à porter son bras en écharpe, mais il supportra gaiement cette disgrâce.

Pendant ce temps, François-Henri de Montmorency-Bouteville occupe Zwolle.

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon prend Arnheim.

César III Auguste de Choiseul et Alexandre de Choiseul du Plessis-Praslin, son frère aîné, participent à la bataille d'Arnheim.

Alexandre de Choiseul du Plessis-Praslin meurt le 14 juin 1672 tué d'un coup de canon.

César III Auguste de Choiseul prend alors le titre de comte du Plessis-Praslin.

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon prend Nimègue.

Mais sur les conseils de François Michel Le Tellier, Louis XIV ne marche pas sur Amsterdam pourtant à portée.

Dès le 16 juin 1672, débordés, les Hollandais envoient des négociateurs qui proposent de céder les villes du Rhin, Maastricht, le Brabant et la Flandre hollandaise avec en sus une indemnité de 10 000 000 de livres.

Mais Louis XIV exige plus de terrain et le rétablissement de la liberté du culte catholique, c'est la rupture.

Le 20 juin 1672, les Hollandais rompent les écluses de Muyden et provoquent l'inondation du pays.

Les Français ne peuvent plus avancer.


Louis XIV vêtu à la romaine, couronné par la Victoire devant une vue de la ville de Maestricht - en 1673. Louis XIV devant Maastricht

Prise de Maastricht

Mort de d'Artagnan

En 1673 François-Henri de Montmorency-Bouteville protège la retraite d'Utrecht jusqu'à Maastricht avec seulement 20 000 hommes face à une armée de 70 000 hommes.

Cet exploit le place au premier rang des généraux.

Le siège de Maastricht ou Maëstricht est un des principaux épisodes du plan d'invasion des Pays-Bas de Louis XIV, en 1673, pendant la Guerre de Hollande.

Le siège de Maastricht commence le 13 juin 1673 très tôt le matin ce qui permet aux forces françaises d'avoir un certain avantage sur leurs adversaires malgré leur supériorité numérique.

Grâce à un nouveau système de combat imaginé par Sébastien Le Prestre, Louis XIV peut remporter la victoire sur une des principales places fortes hollandaises, avec un minimum de pertes et un minimum de temps.

Le 29 juin 1673, Louis XIV s'empare de Maastricht.

D'Artagnan y meurt tué d'une balle de mousquet reçue dans la gorge.

Victor-Maurice de Broglie se distingue particulièrement, à la tête de ses chevau-légers. Un cheval est tué sous lui.

Alexis Bidal sert lors de ce siège de Maëstricht

Louis Victor de Rochechouart se signale lors de ce siège.

Anne Jules de Noailles participe à ce siège.

Maastricht restera sous domination française jusqu'en 1678.

Pendant cette période, les protestants habitant de Maastricht perdent les droits qui les rendent égaux aux autres chrétiens.



Levée du régiment de Broglie Cavalerie

En 1674, Victor-Maurice de Broglie lève un régiment sous le nom de Broglie Cavalerie, qui deviendra le 27e Dragons.



Louis Victor de Rochechouart Gouverneur de Champagne

Louis Victor de Rochechouart est nommé gouverneur de Champagne en 1674.



Bataille de Seneffe

Durant la guerre de Hollande, Guillaume III d'Orange-Nassau, à la tête d'une armée austro-hispano-hollandaise, mène ses troupes à travers le sud des Pays-Bas espagnols vers le nord de la France.

L'armée française est placée sous le commandement de Louis II de Bourbon-Condé.

Pendant 5 semaines, les deux armées manœuvrent sans s'affronter.

Le 10 août 1674, Guillaume III d'Orange-Nassau se dirige vers Paris afin de forcer l'ennemi au combat.

Le 11 août 1674, Louis II de Bourbon-Condé envoie un détachement d'environ 500 cavaliers pour occuper l'avant-garde hollandaise près du village de Seneffe ou Senef, bloquant ainsi la progression de Guillaume III d'Orange-Nassau.

Avec les 45 000 hommes dont il dispose, Louis II de Bourbon-Condé tente ensuite d'encercler les 60 000 Hollandais.

Les cavaliers parviennent à distraire l'armée hollandaise mais la manœuvre d'encerclement échoue.

Henri-Louis d'Aloigny, Jacques Éléonor Rouxel et Camille d'Hostun participent à cette bataille.

Le succès des différentes charges que Victor-Maurice de Broglie fait à la tête de ses troupes lui valent les éloges de Louis II de Bourbon-Condé

Victor-Maurice de Broglie se voit octroyer une compagnie de gendarmes bourguignons comme Capitaine-Lieutenant le 24 août 1674.

Après plus de 10 heures de combat, les 2 armées se retirent, laissant sur le champ de bataille :

Les 2 parties revendiquent la victoire mais, vu les pertes lourdes, il est difficile de désigner un vainqueur.

Pensant les Français affaiblis, Don Juan Domingo Zuniga y Fonseca, Comte de Monterey et gouverneur des Pays-Bas espagnols, tente de reprendre Audenarde.

Mais Louis II de Bourbon-Condé parvient à tenir ses troupes en échec.



Prise de Belfort

Prise de Mulhouse

L'armée austro-brandebourgeoise commandée par Frédéric-Guillaume Ier de Brandebourg prend ses quartiers d'hiver à Turckheim, dans une vallée des Vosges en Alsace.

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon fait prendre des informations sur la situation de l'ennemi du côté vosgien, plusieurs semaines avant l'action.

Contrairement à tous les usages militaires du temps, Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon n'hésite pas à attaquer en plein hiver, fond sur Colmar et sur Belfort le 27 décembre 1674.

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon entre dans Mulhouse ou Mulhausen le 29 décembre 1674.

Victor-Maurice de Broglie est blessé d'un coup de pistolet dans le cou.

L'irruption des Suédois dans la Marche de Brandebourg, laissée sans défense oblige Frédéric-Guillaume Ier de Brandebourg à se replier en catastrophe vers ses États.



Victor-Maurice de Broglie Brigadier de Gendarmerie

Victor-Maurice de Broglie est promu brigadier de gendarmerie le 12 mars 1675.



Louis Victor de Rochechouart au secours de Messine

En janvier 1675, René III de Froulay est nommé pour commander la cavalerie de l'expédition de Messine.

Louis XIV envoie Louis Victor de Rochechouart au secours de Messine révoltée contre les Espagnols.

Louis Victor de Rochechouart réussit à faire parvenir des secours à la ville le 11 février 1675.


Louis Victor de Rochechouart

Louis Victor de Rochechouart Maréchal de France

Louis Victor de Rochechouart, Duc de Mortemart, est fait Maréchal de France le 2 août 1675 par Louis XIV.

Il est appelé Maréchal de Vivonne.



Marie Anne de Bourbon Duchesse de la Vallière

Projet de mariage de Marie Anne de Bourbon avec Victor-Amédée II de Savoie

Marie Anne de Bourbon devient Duchesse de la Vallière en 1675 mais continue à être connue sous le nom de Mademoiselle de Blois.

Louis XIV l'aime suffisamment pour la vouloir marier à un prince souverain et songe ouvertement à son cousin Victor-Amédée II de Savoie, Duc de Savoie alors mineur.

Mais la famille de Savoie refuse de s'allier à une bâtarde, fût elle royale.


Victor-Amédée II de Savoie

Mort de Charles-Emmanuel II de Savoie

Victor-Amédée II de Savoie Duc de Savoie et Prince de Piémont

Marie Jeanne Baptiste de Savoie-Nemours Régente du duché de Savoie

Charles-Emmanuel II de Savoie meurt à Turin le 12 juin 1675.

Victor-Amédée II de Savoie, âgé de 9 ans, succède à son père et devient Duc de Savoie et Prince de Piémont

Pendant sa minorité, Marie Jeanne Baptiste de Savoie-Nemours, sa mère, exerce la régence, veillant à conserver de bonnes relations avec son puissant voisin le roi de France.

Son règne commence par des persécutions contre les Vaudois.



Prises de Condé-sur-l'Escaut, de Bouchain

En 1676, Louis XIV continue sa lutte contre le Saint Empire, l'Espagne et la Hollande.

En avril 1676, le roi arrive en Flandre pour assister en personne à la guerre.

Le siège de Condé-sur-l'Escaut est dirigé par Sébastien Le Prestre.

Condé-sur-l'Escaut est prise le 26 avril 1676

Victor-Maurice de Broglie s'y distingue particulièrement, à la tête de ses chevau-légers.

Yves de Tourzel d'Alègre participe à ce siège.

Bouchain assiégé et prise le 12 mai 1676.

Aire tomba le 31 juillet 1676.

La ville de Maastricht est assiégée par Guillaume III d'Orange-Nassau, prince d'Orange.

Elle résiste pendant 51 jours et les Hollandais sont forcés de se retirer.

Léonor Marie du Maine participe au Siège de Maastricht.

Victor-Maurice de Broglie est chargé de secourir Maastricht.

Victor-Maurice de Broglie met l'ennemi en déroute et force Guillaume III d'Orange-Nassau à lever le siège le 27 aout 1676.



Victor Marie d'Estrées dans l'infanterie

Victor Marie d'Estrées commence sa carrière dans l'infanterie en 1676.


Bataille d'Agosta - par Ambroise Louis Garneray

Louis Victor de Rochechouart Vice-roi de Sicile

Bataille d'Agosta

Mort de Michiel Adriaenszoon de Ruyter

Bataille de Palerme

Louis Victor de Rochechouart est nommé vice-roi de Sicile.

Louis Victor de Rochechouart confie le commandement de ses navires à Abraham Duquesne et Anne Hilarion de Costentin.

Selon Gerard Brandt, le premier biographe de Michiel Adriaenszoon de Ruyter, Guillaume III d'Orange-Nassau considère Michiel Adriaenszoon de Ruyter comme son ennemi et charge le vieil amiral d'une mission quasi impossible.

Abraham Duquesne et Anne Hilarion de Costentin battent les Hollandais à la bataille d'Agosta près de Messine le 22 avril 1676.

Philippe Ier Le Valois de Villette combat sous les ordres d'Abraham Duquesne, protestant comme-lui.

Michiel Adriaenszoon de Ruyter est mortellement blessé et décèdera quelques jours plus tard.

Quand le bâtiment amiral De Eendracht, avec le corps de Ruyter, passe devant la côte française Louis XIV donne l'ordre de rendre hommage à l'amiral.

Michiel Adriaenszoon de Ruyter est inhumé dans la Nieuwe Kerk (nouvelle église) d'Amsterdam.

Les États généraux font construire un monument en marbre blanc à la place de l'autel.

L'escadre hispano-hollandaise se réfugie dans le port de Palerme.

Le plan d'attaque d'Anne Hilarion de Costentin permet la victoire de l'escadre commandée par Abraham Duquesne à Palerme sur l'escadre hispano-hollandaise le 2 juin 1676

Philippe Ier Le Valois de Villette est au combat de Palerme.

Trois vaisseaux hollandais sont détruits.

Louis Victor de Rochechouart déclare à la population locale que le Roi Soleil n'a rien de plus à cœur que le triomphe des victimes contre leurs oppresseurs et qu'il s'engage à les prendre définitivement sous sa puissante et amicale protection.



Mariage de François III d'Harcourt avec Angélique de Fabert

François III d'Harcourt épouse le 19 janvier 1677Angélique de Fabert (1649-1730), Marquise de la Mailleraye. Leurs enfants sont :



Mariage d'Henri de Guise-Lorraine avec Charlotte de Rochechouart

Henri de Guise-Lorraine épouse le 28 janvier 1677 Charlotte de Rochechouart, fille de Louis Victor de Rochechouart, Duc de Mortemart, et d'Antoinette Louise de Mesme.

Leurs enfants sont :



Victor-Maurice de Broglie Maréchal de camp

Victor-Maurice de Broglie est nommé maréchal de camp le 25 février 1677.



Bataille de Tabago

Victor Marie d'Estrées entre dans la marine dès 1677.

Victor Marie d'Estrées participe à la bataille de Tabago, contre la flotte hollandaise, le 3 mars 1677 comme commandant de vaisseau.

Philippe Ier Le Valois de Villette commande Le Henri sur lequel il prend part à cette bataille.

Victor Marie d'Estrées est ensuite chargé d'opérations en Méditerranée.

En 1677, Philippe Ier Le Valois de Villette capture un navire corsaire anglais.



Mariage de Victor-Amédée d'Anhalt-Bernbourg avec Élisabeth de Deux-Ponts

Victor-Amédée d'Anhalt-Bernbourg épouse le 16 octobre 1667 Élisabeth de Palatinat-Deux-Ponts (22 mars 1642-18 avril 1677), fille de Frédéric de Deux-Ponts. Leurs enfants sont :



Évacuation de Messine

Louis Victor de Rochechouart est fort surpris, en janvier 1678, quand Louis XIV lui ordonne d'abandonner Messine.

La population locale s'est retournée contre ses défenseurs.

On reproche à Louis Victor de Rochechouart d'avoir fermé les yeux sur les excès que commettaient les Français envers les Siciliens, entraînant un grand nombre d'assassinats contre les officiers français.

Livré à la mollesse et aux plaisirs, malgré l'état déplorable de sa santé, Louis Victor de Rochechouart semble jusqu'à un certain point avoir autorisé l'indiscipline de ses troupes.

Les Français évacuent Messine le 8 avril 1678.

Louis Victor de Rochechouart rentre alors à Paris.

De ce moment, Louis Victor de Rochechouart cessera de servir sur mer.



Louis Victor de Rochechouart Premier gentilhomme de la Chambre du Roi

Louis Victor de Rochechouart, succédant à son père, devient Premier gentilhomme de la Chambre du Roi.

Louis Victor de Rochechouart mène la vie d'un courtisan voluptueux, devenant un des plus intimes du Roi-Soleil.

M. de Vivonne a infiniment d'esprit, l'amuse sans pouvoir se faire craindre.

Le roi en fait 100 contes plaisants, rapporte Louis III de Rouvroy de Saint-Simon.

Louis Victor de Rochechouart est très lié avec :

François-Marie Arouet de Voltaire, dans Le siècle de Louis XIV, le met au nombre des hommes de la Cour qui a le plus de goût pour la lecture.

Mais à quoi sert de lire ? lui dit un jour le roi.

Louis Victor de Rochechouart, qui est toujours le premier à plaisanter de son excessif embonpoint et qui a de belles couleurs, répond : la lecture fait à l'esprit ce que vos perdrix, sire, font à mes joues.



Mariage de Michel Jean Amelot avec Catherine Le Pelletier de La Houssaye

Michel Jean Amelot (1655-1724) Marquis de Gournay, épouse le 6 juin 1679 Catherine Le Pelletier de La Houssaye. Leurs enfants sont :



Naissance de Marie-Madeleine de Broglie

Catherine ou Louise ou Marie-Madeleine de Broglie naît le 1er octobre 1683, fille de Victor-Maurice de Broglie et de Marie de Lamoignon.



Mariage de Victor-Amédée II de Savoie avec Anne Marie d'Orléans

Marie Jeanne Baptiste de Savoie-Nemours met un terme à sa régence en mariant son fils avec une nièce du roi de France.

Victor-Amédée II de Savoie épouse à Versailles le 10 avril 1684 et à Chambéry le 6 mai 1684 Anne Marie d'Orléans (1666 ou 27 août 1669-26 août 1728), fille de Philippe Ier d'Orléans et d'Henriette-Anne Stuart. Leurs enfants sont :

Anne Marie d'Orléans devient ainsi reine de Sardaigne.



Mariage de François Le Tonnelier de Breteuil avec Anne de Calonne de Courtebourne

François Le Tonnelier de Breteuil épouse à Paris le 19 décembre 1684 Anne de Calonne de Courtebourne (1646-1737).

Leurs enfants sont :



Naissance de Marie-Adélaïde de Savoie

Marie-Adélaïde de Savoie ou di Savoia naît en 1685, fille de Victor-Amédée II de Savoie et d'Anne Marie d'Orléans.



Naissance de François-Victor Le Tonnelier de Breteuil

François-Victor Le Tonnelier de Breteuil naît à Issy le 7 avril 1686, fils de François Le Tonnelier de Breteuil et d'Anne de Calonne de Courtebourne.

François-Victor Le Tonnelier de Breteuil est baptisé en l'église Saint-Jean de Grève à Paris le 8 avril 1686.



Victor-Maurice de Broglie Lieutenant général des armées du Roi

Victor-Maurice de Broglie est nommé lieutenant général des armées du Roi le 1er ou le 24 août 1688.



Naissance de Marie-Louise Gabrielle de Savoie

Marie-Louise Gabrielle de Savoie naît àTurin le 17 septembre 1688, fille de Victor-Amédée II de Savoie et d'Anne-Marie d'Orléans.



Louis Ier de Rochechouart de Mortemart Duc de Mortemart et Prince de Tonnay-Charente

Mort de Louis Ier de Rochechouart de Mortemart

Mort de Louis Victor de Rochechouart

Louis Victor de Rochechouart est parvenu au comble des richesses.

Louis Ier de Rochechouart de Mortemart devient 3e duc de Mortemart et 3e prince de Tonnay-Charente en 1688.

Louis Ier de Rochechouart de Mortemart est Général des galères de France.

Louis Ier de Rochechouart de Mortemart meurt à Paris le 3 avril 1688.

Louis Victor de Rochechouart, son père en est très affecté.

Louis Victor de Rochechouart ne tardepas à le suivre au tombeau et meurt à Chaillot le 15 septembre 1688.


Louis le Grand Dauphin devant le siège de Philipsbourg - copie d'après un original perdu - par Hyacinthe Rigaud en 1697

Siège de Philippsburg

Mort de Charles-Louis d'Orléans-Longueville Chevalier de Longueville

Le 25 septembre 1688, François-Louis de Bourbon-Conti part comme simple volontaire pour participer au siège de Philippsburg.

Victor Marie d'Estrées s'engage comme volontaire dans l'armée de terre. Victor Marie d'Estrées est blessé devant Philippsburg.

Les premières opérations militaires importantes de la Guerre de la ligue d'Augsbourg commencent le 27 septembre 1688 par l'investissement de la forteresse de Philippsburg ou Philipsbourg.

Pour défendre cette forteresse, le comte Maximilien von Starhemberg a à sa disposition :

L'approvisionnement et les munitions sont disponibles en suffisance. Il manque de vin ainsi que de soldats expérimentés et de sous-officiers. Il n'y a sur place que 8 officiers, parmi lesquels le lieutenant-colonel Reichard von Starhemberg, neveu du comte.

A contrario, Louis le Grand Dauphin qui commande l'armée française peut compter :

Le siège se déroule sous les ordres du Lieutenant-général Sébastien Le Prestre.

Le 1er octobre 1688, les Français commencent à détruire l'unique liaison, appelée le pont volant, entre la forteresse principale et la schanze du Rhin, une fortification plus petite sur l'autre rive du Rhin et munie de canons.

Maximilien von Starhemberg remarque que les Français mettent en place des boyaux et une batterie contre la schanze inoccupée. Il y place 50 hommes, ce qui lui permet d'arrêter l'ennemi pendant 6 jours.

Les Français commencent le tir le 4 octobre 1688 et ouvrent leurs boyaux, les défenseurs se mettent en sûreté de l'autre côté du Rhin sans être aperçus grâce à des embarcations.

La perte de la schanze a un inconvénient. La forteresse est assez mal défendue du côté du Rhin, les Français peuvent à présent prendre plus facilement sous le feu de leur artillerie ses ouvrages et ses bastions depuis la schanze.

Le 6 octobre 1688, Sébastien Le Prestre décide de partager les unités de défense, peu nombreuses, en lançant 3 attaques simultanées sur des points différents pour pouvoir au bout du compte conquérir plus facilement les bastions de la forteresse.

À la faveur d'une attaque de diversion, les unités de sapeurs peuvent avancer malgré le tir des impériaux, mais il n'est pas possible de commencer les travaux de l'attaque principale. Le matériel de siège nécessaire n'est pas encore arrivé sur le site.

Pendant ce temps les attaques de diversion se poursuivent jusqu'au 9 octobre 1688 et les Français avec leurs sapeurs peuvent s'approcher jusqu'aux fossés des bastions. On attend que les pièces d'artillerie soient complètement mises en place.

À l'aube du 10 octobre 1688, les tranchées prévues pour l'attaque principale sont ouvertes et un feu violent commence sur Philippsburg.

La forteresse et ses ouvrages de défense sont l'objet de tirs de mortier continuels, si bien que tous les bâtiments se retrouvent détruits, les puits eux-mêmes sont ensevelis.

Les dégâts des remparts sont tels ce jour-là que l'on ne peut plus y circuler.

Pendant les nuits, 200 hommes s'affairent à combler les trous pour qu'ils soient accessibles de nouveau le matin suivant.

Cependant, les tirs de défense causent de lourdes pertes aux Français.

Jusqu'au 12 octobre 1688, les sapeurs continuent à creuser des boyaux dont la plus grande partie arrive jusqu'aux fossés de la forteresse. Le jour suivant, ils s'emparent d'un petit ouvrage.

Le 14 octobre 1688, les défenseurs tentent une sortie, ils s'avancent contre l'attaque principale jusqu'aux tranchées ennemies et commencent à détruire les travaux de siège.

Nicolas de Catinat devient lieutenant général.

Les Français sous les ordres de Nicolas de Catinat lancent une contre-attaque et la troupe opérant la sortie doit se retirer, ayant subi trop de pertes.

Une autre sortie contre un point d'attaque secondaire a moins de succès et est repoussée avec des pertes sévères. Devant leur ampleur, les défenseurs demandent un armistice afin de recueillir des blessés et de les soigner.

Nicolas de Catinat y consent à la condition que seuls les soldats français soient utilisés pour le transport des blessés. Nicolas de Catinat fait habiller en soldats deux ingénieurs, ce qui leur permet d'inspecter discrètement l'état des ouvrages fortifiés.

Ils reviennent avec des informations importantes:

Les jours suivants, sous une pluie battante, le travail de sape continue et de nouvelles batteries sont construites.

Le 17 octobre 1688 les assiégés tentent une nouvelle sortie contre les travaux d'attaque, mais ils ne leur causent que peu de dégâts, bien que les Français subissent de grandes pertes.

La nuit suivante les Français commencent à vider le fossé des remparts de son eau.

Le 18 octobre 1688 les assiégés remportent une petite victoire, en réussissant à détruire une batterie et à faire sauter un dépôt de poudre.

Dans la nuit du 19 au 20 octobre 1688 les Français commencent à combler le fossé des remparts devant l'aile droite de l'ouvrage saillant, tout en subissant de grandes pertes en raison du feu nourri des défenseurs.

Le 20 octobre 1688, après un puissant bombardement sur cet ouvrage, les Français lancent une attaque. L'équipe de garde du saillant s'est mise à l'abri, elle ne remarque rien de l'attaque.

Les Français lancent des troupes nombreuses dans le fossé déjà asséché et tombent sur l'arrière des défenseurs.

La panique saisit alors les équipes de garde qui s'enfuient. Avec 60 hommes, le comte Archo, essaie de redresser la situation, mais malgré sa résistance, l'ouvrage est conquis. Le comte Archo meurt dans le combat. Parmi les 140 défenseurs, seul un petit nombre peut se sauver.

Le moral des défenseurs est au plus bas. Il n'y a pratiquement plus de vin et l'on n'a pour boire que de l'eau croupie. En outre, on craint une révolte générale des soldats et de la population civile à bout de forces.

Les Français continuent leur travail de sape, tout en protégeant les ouvrages et les bastions conquis.

Le 26 octobre 1688, Sébastien Le Prestre fait tirer pendant 2 jours sur le bastion médian du Kronwerk avec 18 pièces d'artillerie du plus gros calibre.

Le 28 octobre 1688, ce bastion médian n'est plus qu'une ruine, mais il est toujours défendu.

Dans la nuit de 28 au 29 octobre 1688, deux volontaires inspectent discrètement le bastion médian du Kronwerk et sa garnison. Sébastien Le Prestre considère que le Kronwerk est mûr pour un assaut.

Sébastien Le Prestre est sûr qu'une victoire ne peut être empêchée que par l'arrivée précoce de l'hiver ou si la ville est secourue.

Cependant, l'hiver serait venu avant les secours, car l'empereur n'avait pas encore les moyens de réunir une nouvelle armée pour dégager Philippsburg.

Depuis plusieurs jours, les officiers Maximilien von Starhemberg pensent tous qu'il faut capituler. Seul le comte était d'un avis contraire. Le comte Maximilien von Starhemberg réunit ses officiers pour discuter d'une capitulation. À ce moment même a lieu une violente attaque.

Les Français s'installent solidement près du Kronwerk, ce qui oblige Maximilien von Starhemberg à lancer une contre-attaque. Mais il n'arrive plus à envoyer ses gens au combat.

Sébastien Le Prestre remarque cette hésitation, il ordonne un assaut général. Après une courte résistance, les impériaux se retirent dans le Kronwerk pour ne pas être submergés par un ennemi supérieur en nombre.

À la fin de la journée, le Kronwerk est perdu et les défenseurs se limitent à défendre seulement la forteresse principale.

Antoine V de Gramont qui sert au siège de Philippsburg, reçoit les propositions de capitulation.

Le 30 octobre 1688 la forteresse capitule après 32 jours de siège. Les assiégés reçoivent le droit de se retirer à Ulm librement et en toute sûreté.

Le 1er novembre 1688 Maximilien von Starhemberg quitte la forteresse avec environ 1 500 hommes, 100 voitures et 6 pièces d'artillerie.

Les Français occupent les lieux et y trouvent, entre autres :

Les pertes des Français au cours du siège sont de 587 morts et 1 013 blessés, tandis que les impériaux ont à déplorer environ 600 hommes.

Nicolas Chalon du Blé prend part à ce siège d où il est blessé

Charles-Louis d'Orléans-Longueville meurt durant ce siège.

Le comte Maximilian von Starhemberg, arrivé à Ulm, est convoqué à Vienne où il doit se justifier devant une commission militaire pour avoir livré Philippsburg. Mais cette commission l'acquitte complètement.



Victor-Maurice de Broglie Commandant militaire du Languedoc

Victor-Maurice de Broglie est nommé commandant militaire de la province de Languedoc le 20 décembre 1688.

Il y retrouve Nicolas de Lamoignon, son beau-frère.

Avec lui Victor-Maurice de Broglie engage résolument la lutte contre les calvinistes, mis hors la loi.


Bataille de Staffarda ou Staffarde par Jean Baptiste Morret

Bataille de Staffarda

Occupation de Savigliano et Saluzzo

Louis XIV demande à Victor-Amédée II de Savoie qu'il lui cède la citadelle de Turin en signe de fidélité. Victor-Amédée II de Savoie refuse.

La bataille de Staffarda (en italien) francisé en Staffarde se déroule le 18 août 1690 près de l'abbaye de Staffarda et se conclut par une victoire française sur la Ligue d'Augsbourg.

Victor-Amédée II de Savoie attend l'arrivée des troupes impériales.

Il apprend que Nicolas de Catinat, à la tête des troupes française, ne dispose que de 18 000 hommes.

Jacques Éléonor Rouxel participe à cette bataille.

Victor-Amédée II de Savoie, n'écoutant que son enthousiasme, attaque immédiatement.

Le général Eugène-François de Savoie-Carignan, comme le marquis de Louvigny, commandant des troupes espagnoles, ne sont pas du même avis.

Le terrain est boueux et malsain. Victor-Amédée II de Savoie veut aligner ses troupes sur deux rangs, faisant passer l'aile droite sur un terrain marécageux et celle de gauche au bord du Pô.

Le centre des troupes est constitué de la fine fleur de la cavalerie espagnole et piémontaise.

Victor-Amédée II de Savoie fait occuper les fermes autour de Staffarda.

À l'inverse, Victor-Amédée II de Savoie ne juge pas nécessaire de contrôler une vieille digue, pourtant importante pour toucher le flanc français. Il laisse trop d'espace libre entre les fermes.

Cela permet à Nicolas de Catinat de pénétrer les lignes piémontaises. Il ordonne à ses dragons de traverser les troupes postées pour défendre les fermes.

Les Piémontais, impressionnés par l'avancée ennemie, se retire.

Le général de San Silvestre réussit à s'immiscer au milieu du champ de bataille, et l'issue du conflit semble irrévocable.

Victor-Amédée II de Savoie combat sans relâche pour reprendre ses positions.

Nicolas de Catinat ordonne alors à la seconde ligne d'avancer. L'impact est si dur qu'il disperse le front savoyard et Victor-Amédée II de Savoie doit ordonner la retraite.

La retraite de l'armée savoyarde est défendue par les Gardes et les carabiniers de Savoie, pendant que le gros de la troupe se replie sur Carignano et Moncalieri.

Les Piémontais et les Espagnols perdent 4 000 hommes, 1 200 sont faits prisonniers et 1 500 sont blessés. Sont pris 11 canons et beaucoup de drapeaux.

Profitant du succès, Nicolas de Catinat occupe Savigliano et Saluzzo.


Bataille du cap Béveziers Bataille du cap Béveziers

Bataille navale du cap Béveziers

Le 10 juillet 1690 et les jours suivants, pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg, Anne Hilarion de Costentin commande l'armée navale française composée de 75 vaisseaux.

L'armée navale française disperse la flotte anglo-hollandaise au Cap Béveziers à l'est de l'île de Wight (appelé Beachy Head par les Anglais).

Victor Marie d'Estrées, de retour dans la marine, commande 20 navires lors de cette bataille.

François-Louis Rousselet participe à cette bataille.

André de Nesmond participe à cette bataille comme capitaine du Souverain.

Philippe Ier Le Valois de Villette commande à bord du vaisseau Le Conquérant, 70 canons, une escadre.

François de Bricqueville articipe à cette bataille.

Cloudesley Shovell est promu Rear Admiral of the Blue et combat lors de cette bataille.

Philippe Ier Le Valois de Villette prend 9 ou 10 bâtiments hollandais et harcèle ceux qui n'ont pas eu le temps de fuir et de se réfugier dans la Tamise.

Quoique moribond, Jean-Baptiste Antoine Colbert participe également en personne à cette bataille.

Cette bataille est la victoire la plus éclatante de toute l'histoire de la marine française sur les Anglais et même la seule dans la Manche.

Anne Hilarion de Costentin fait subir de lourdes pertes aux coalisés. Il peut alors occuper la mer et protéger les côtes françaises.

Cependant, Louis XIV est déçu car Anne Hilarion de Costentin, faute de troupes de débarquement, n'exploite pas cette victoire

Selon certains historiens cette victoire sans suite détournera Louis XIV de continuer à investir beaucoup dans sa marine.



Naissance de Victor-Amédée de Savoie-Carignan

Victor-Amédée de Savoie-Carignan naît en 1690.



Liaison de Victor-Amédée II de Savoie avec Jeanne Baptiste d'Albert de Luynes

Jeanne Baptiste d'Albert de Luynes est l'épouse de Joseph Scaglia (mort en 1704), Comte de Verua.

Victor-Amédée II de Savoie a une liaison de plus d'une dizaine d'années avec Jeanne Baptiste d'Albert de Luynes. Leurs enfants sont :


Fort de Montmélian

Siège de Montmélian

Occupation du Comté de Nice

Louis XIV met le siège devant Montmélian en 1691.

Situé sur un promontoire rocheux dans la Combe de Savoie, Montmélian est un point stratégique entre la Vallée du Grésivaudan, la Cluse de Chambéry,et en aval des vallées intra-alpines de Maurienne et de Tarentaise, et au-delà l'Italie.

Louis XIV occupe le comté de Nice de 1691 à 1696.

Chargé par Louis XIV de la flotte du Levant, Victor Marie d'Estrées commande à nouveau en Méditerranée.

En mars 1691, sous les ordres de Nicolas de Catinat, Victor Marie d'Estrées participe à la prise de la ville et du comté de Nice.

Jacques Éléonor Rouxel participe à la Conquête de Saluces, Nice et Villefranche.



Invasion française de la Catalogne

La France envahit la Catalogne en 1691.

Victor Marie d'Estrées participe au bombardement de Barcelone et d'Alicante.


Bataille de Barfleur-la Hougue Bataille de la Hougue - par Richard Paton

Bataille de Barfleur

Mort du Contre-amiral Carter

Bataille de la Hougue

Pour aider Jacques II Stuart, son cousin, à retrouver son trône, Louis XIV lui propose une flotte et des hommes mis sous l'autorité d'Anne Hilarion de Costentin.

Bernardin Gigault est le commandant du corps expéditionnaire.

L'embarquement est prévu en Cotentin avec 20 000 hommes et 70 vaisseaux pour débarquer près de l'Île de Portland.

Une des conditions de la réussite de ce plan est qu'Anne Hilarion de Costentin entre en Manche avec une force navale suffisante pour tenir tête à la flotte coalisée.

L'opération est placée sous le commandement de Jacques II Stuart, de Bonrepaus et de Bellefonds, ce dernier doit commander le corps expéditionnaire.

Une flotte de protection et de transport basée à Brest doit venir à Saint-Vaast pour embarquer les troupes.

Devant l'ampleur de la tâche pour rassembler les troupes, de nombreuses difficultés surviennent notamment entre l'armée de terre et la marine.

Victor Marie d'Estrées à la tête de l'escadre du Levant appareille de Toulon le 21 mars 1692.

Le 26 mars 1692, Louis XIV adresse un courrier à Anne Hilarion de Costentin contenant les directives quant au déroulement de l'opération.

Bien qu'il commande à la flotte, Anne Hilarion de Costentin ne possède donc aucun pouvoir décisionnaire.

Il doit appareiller impérativement le 25 avril 1692 et aucun retard ne sera toléré quitte à laisser en arrières les vaisseaux non armés.

Il doit envoyer la partie de sa flotte la plus rapide au Havre prendre contact avec Bonrepaus pour le prévenir de son arrivée ensuite, il doit se rendre à la Hougue pour embarquer l'infanterie puis attendre l'arrivée des navires emportant le reste des troupes.

Par ce courrier, l'amiral apprend que le lieu du débarquement sera désigné par le roi Jacques II Stuart et qu'il lui obéira en tout point ainsi qu'à Bellefonds.

Une fois le débarquement terminé, il renverra les bâtiments de transport dans leurs ports respectifs et restera en Manche.

Toutefois, si Anne Hilarion de Costentin rencontre les anglais avant d'arriver à la Hougue, le roi lui donne l'ordre de les combattre.

Sa Majesté veut qu'il les combatte en quelque nombre qu'ils soient [...] et s'il a du désavantage, Sa Majesté se remet à lui de sauver l'armée le mieux qu'il pourra.

Victor Marie d'Estrées capture deux navires anglais le 15 avril 1692.

Alors qu'elle s'apprête à passer Gibraltar le 18 avril 1692, l'escadre du Levant traverse une violente tempête qui détruit 2 vaisseaux.

L'amiral est contraint de faire demi-tour pour s'abriter à Malaga et réparer les avaries.

En avril 1692, Jacques II Stuart, de Bonrepaus et de Bellefonds s'installent à Saint-Vaast.

Victor Marie d'Estrées apprend qu'un convoi anglais se trouve à proximité. Le 22 avril 1692, Victor Marie d'Estrées envoie 5 navires les attaquer. Pour éviter la capture, les anglais incendient leurs bateaux.

L'escadre du Levant ne franchit le détroit de Gibraltar que le 25 avril 1692.

À la date prévue du déclenchement de l'opération, manquent encore environ 2 500 hommes, les 20 navires de Chateaurenault et l'escadre du Levant.

Alors qu'initialement, Anne Hilarion de Costentin devait disposer de 70 vaisseaux, il n'en dispose que d'une quarantaine sous-armés en hommes et en équipement.

Le 12 mai 1692 sous les ordres d'Anne Hilarion de Costentin, la flotte du Ponant quitte Brest.

Les 16 navires de l'escadre du Levant mouille à Bertheaume le 29 mai 1692.

Le 29 mai 1692, la flotte du Ponant d'Anne Hilarion de Costentin se dirige vers la Hougue, pour embarquer l'armée de Jacques II Stuart. Mais on annonce la flotte anglo-hollandaise au large de Barfleur.

L'amiral n'est pas prévenu à temps que la flotte anglaise lui est supérieure :

Louis XIV ayant donné l'ordre d'attaquer quelles que soient les circonstances, Anne Hilarion de Costentin décide d'attaquer la flotte ennemie en plein centre, pendant près de 12 heures.

Anne Hilarion de Costentin fait jeu égal avec la flotte coalisée et parvient au prix de combats acharnés et de manœuvres habiles à ne perdre aucun bâtiment.

Par contre, les Anglais déplorent la mort du contre-amiral Carter et la perte de deux navires.

Philippe Ier Le Valois de Villette commande avec le grade de vice-amiral une escadre de 6 vaisseaux : L'Ambitieux, Le Courageux, La Couronne, Le Maure, Le Henri et Le Fort.

François de Bricqueville commande brillamment Le Courageux.

Philippe Ier Le Valois de Villette se distingue en protégeant le Soleil Royal, navire amiral sur lequel se trouve Anne Hilarion de Costentin, attaqué par 4 vaisseaux anglais, mais il est obligé de brûler L'Ambitieux, 92 canons, et Le Fort, 58 canons, pour éviter leur capture.

Pendant le combat, Philippe Ier Le Valois de Villette endommage lourdement le HMS Royal Sovereign, commandé par l'Admiral Delaval.

Finalement, la flotte française renonce, et tente de se mettre à l'abri, profitant de la nuit et de la brume.

Faute de fortification sur la côte normande, Anne Hilarion de Costentin tente de rejoindre Brest ou Saint-Malo. Une majorité des navires, 27 navires, parviennent à franchir le Cap de la Hague, mais 13 ne peuvent franchir des courants du raz Blanchard. Ils sont contraints de revenir vers l'ennemi et de se réfugier dans la baie de Saint-Vaast-la-Hougue.

Le 1er juin 1692, 3 navires fortement touchés s'échouent au large de Cherbourg :

L'artillerie des fortifications de la ville tient pour quelque temps l'ennemi à distance. Le stock de poudre du Soleil Royal et du Triomphant, en s'embrasant, explose et les projections provoquent de gros dégâts matériels et humains dans la ville.

La proximité des côtes françaises permet de récupérer la quasi totalité des équipages ce qui relativise la perte subit. À l'époque, il est plus aisé de remplacer un navire qu'un équipage expérimenté.

Les 2 et 3 juin 1692, les Anglais, embarqués sur des chaloupes, incendient l'un après l'autre les navires en rade de la Hougue.

Jacques II Stuart regarde sur les hauteurs de Quinéville, ce spectacle qui signifie la fin de ses ambitions.

Louis XIV ne tiendra pas rigueur à Anne Hilarion de Costentin de cette défaite.

Après la défaite de La Hougue, la marine française ne fera jamais plus jeu égal contre la marine anglaise...

Cette sévère défaite révèle la nécessité de consolider la défense de la baie, avec deux tours similaires, l'une sur le fort de la Hougue et l'autre sur Tatihou.

Elle révèle aussi amèrement l'erreur commise par les adversaires de Sébastien Le Prestre, qui ont convaincu le Roi d'arrêter les travaux du port de Cherbourg et même de détruire ses fortifications.

On impute à Louis II Phélypeaux de Pontchartrain une part de responsabilité dans ce désastre de La Hougue.

Pendant quelques décennies, les vestiges de la flotte d'Anne Hilarion de Costentin serviront de mouillage pour les marins et de ressources en bois. Peu à peu oubliées, les épaves sont redécouvertes en 1985 et présentées en partie au musée maritime de Tatihou.



Mariage de Lebrecht d'Anhalt-Zeitz-Hoym avec Charlotte Adolphe de Nassau-Schaumbourg

Lebrecht d'Anhalt-Zeitz-Hoym épouse au château de Schaumbourg le 12 avril 1692 Charlotte Adolphe de Nassau-Schaumbourg (25 septembre 1673-31 janvier 1700). Leurs enfants sont :

Lebrecht d'Anhalt-Zeitz-Hoym contracte une première union qui lui permet d'accroitre sensiblement ses possessions familiales.



Mariage de Charles-Frédéric d'Anhalt-Bernbourg avec Sophie-Albertine de Solms-Sonnenwalde

Charles-Frédéric d'Anhalt-Bernbourg épouse le 25 juin 1692 Sophie-Albertine de Solms-Sonnenwalde (2 octobre 1672-12 juin 1708), fille de Georges-Frédéric et d'Anne-Sophie d'Anhalt-Bernbourg. Leurs enfants sont :



Invasion du Dauphiné

Prise de Guillestre

Prise d'Embrun

Prise de Gap

En 1692, Victor-Amédée II de Savoie, partie prenante de la Ligue d'Augsbourg contre la France de Louis XIV, envahit la région de Gap à la tête d'une armée de 40 000 hommes.

La guerre contre la France se déroule alors surtout dans le nord de l'Europe, notamment dans les Pays-Bas espagnols où les armées françaises commandées par François-Henri de Montmorency-Bouteville remportent une série de victoires.

Il s'agit alors pour les coalisés de la Ligue d'Augsbourg d'opérer une diversion en menaçant la France sur ses arrières, du côté de Grenoble et de Lyon.

Il est alors demandé à Victor-Amédée II de Savoie d'intervenir à partir du Piémont.

Le 21 juillet 1692, l'armée de Victor-Amédée II de Savoie se met en marche contre la France.

Elle comprend des contingents piémontais, allemands, espagnols et vaudois que l'on appelle les barbets.

Aeneas Sylvius de Caprara est impliqué dans cette invasion.

L'armée comporte également un fort contingent de protestants français commandés par un de Montbrun, de la famille du célèbre capitaine huguenot Charles du Puy-Montbrun.

Trois régiments sont sous les ordres de Ménard de Schomberg, fils du huguenot Armand-Frédéric de Schomberg.

Du côté de la Ligue d'Augsbourg, on peut espérer que les huguenots français, souvent nouveaux convertis au catholicisme vont se révolter et basculer du côté des coalisés.

Les objectifs militaires de la campagne sont très imprécis. On ne sait pas :

Alors que la vallée voisine de Barcelonnette est savoyarde, Victor-Amédée II de Savoie n'a pas mis à profit cette proximité pour déployer un réseau d'espions : il se montre fort ignorant des conditions topographiques.

Les 40 000 hommes des l'armée coalisée franchissent les Alpes au col de Larche puis passent le col de Vars.

Dès le 27 juillet 1692, l'avant-garde formée de réfugiés protestants procède à des pillages et à des incendies.

Les troupes de Victor-Amédée II de Savoie tombent sur Guillestre qui est prise le 29 juillet 1692.

Le 16 août 1692, c'est-au tour d'Embrun de tomber, après un siège de 10 jours, défendue par une garnison de 2 500 hommes sous les ordres du marquis de Larrey.

Embrun est épargnée, peut-être à cause du titre de prince de l'Église dont peut s'enorgueillir Charles Brûlart de Genlis, évêque d'Embrun,

Du côté français, Nicolas de Catinat dispose de 20 500 hommes, mais il doit défendre une vaste zone incluant :

Nicolas de Catinat dispose d'une solide garnison à Aspres-lès-Corps pour défendre la route de Grenoble.

En plus des troupes régulières, Nicolas de Catinat dispose également de milices organisées dans le Diois qui peuvent tirer parti des barrières naturelles que sont la vallée du Buëch et les massifs montagneux pour barrer l'accès à la vallée du Rhône et aux Baronnies.

Nicolas de Catinat fait appel au ban et à l'arrière-ban, c'est-à-dire à tous les hommes en état de porter les armes, encadrés par la noblesse locale, mais comme il se méfie des nouveaux convertis, ses instructions stipulent de ne faire prendre les armes qu'aux anciens catholiques.

En fait, cette méfiance se révèlera injustifiée, car les non-catholiques font preuve du loyalisme le plus absolu.

Victor-Amédée II de Savoie entre dans Gap le 28 août 1692.

Gap est pillée et incendiée; sur les 953 maisons de la commune, 798 sont détruites.

Victor-Amédée II de Savoie lance des avant-gardes en direction de Lus-la-Croix-Haute, Veynes et Sisteron.

La stratégie défensive de Nicolas de Catinat se révèle d'une certaine efficacité puisqu'il semble que les armées de Victor-Amédée II de Savoie :

De nombreux villages sont détruits, notamment par Eugène-François de Savoie-Carignan qui se rendant dans le Champsaur le 29 août 1692 avec une partie de la cavalerie, détruit tout sur son passage.

Frappé par la petite vérole, Victor-Amédée II de Savoie est pris d'un violent accès de fièvre après la prise de Gap. Il est évacué sur Embrun pour y être soigné en laissant le commandement à Caprara.

Les détachements lancés en avant-garde se heurtent partout à une vive résistance.

Le 12 septembre 1692 les troupes campées autour de Gap reçoivent l'ordre de se replier vers Embrun.

Victor-Amédée II de Savoie les rejoint à Guillestre le 18 septembre 1692 au soir et repart le lendemain vers Barcelonnette et Coni par le même chemin que celui par lequel il était arrivé.

L'invasion du Dauphiné s'achève donc au bout de moins de 2 mois.


Nicolas de Catinat à la tête de ses hommes lors de la bataille de La Marsaille - par Eugène Devéria (1805–1865)

Siège de Casal

Bataille de La Marsaille

Mort de Charles Fortin de La Hoguette

Dans le cadre de la guerre de la ligue d'Augsbourg, Victor-Amédée II de Savoie poursuit les hostilités contre Louis XIV.

Victor-Amédée II de Savoie bloque Pignerol et assiège Casal en août 1693.

Nicolas de Catinat reçoit la gendarmerie en renfort et est retranché dans son camp de Fenestrelle.

La bataille de La Marsaille, ou de Marsaglia qui se déroule le 4 octobre 1693 oppose :

Nicolas de Catinat qui dispose d'une position dominante, forme son armée sur 3 lignes, l'infanterie au centre et la cavalerie aux ailes :

Jacques Éléonor Rouxel participe à cette bataille où il est blessé.

René III de Froulay soutient avec succès le siège du fort de Pignerol.

Eugène-François de Savoie-Carignan et d'autres conseillent à Victor-Amédée II de Savoie d'attendre une occasion favorable et de se replier sur Turin.

Mais Victor-Amédée II de Savoie, veut prendre sa revanche de sa défaite à Staffarde.

Il range aussi ses troupes en 3 lignes.

L'attaque a lieu sur tout le front et les troupes hispano-savoyardes sont enfoncées.

L'infanterie française renverse à la baïonnette les escadrons intercalés avec les bataillons, sans tirer.

À l'aile droite, la cavalerie déborde l'aile gauche alliée. La gendarmerie, ramène au combat les bataillons de première ligne et attaque l'infanterie ennemie par le flanc.

Les alliés fuient, laissant sur le champ de bataille 8 000 morts ou blessés, 2 000 prisonniers, leurs canons et 32 drapeaux ou étendards.

Les Français ne perdent que 1 800 hommes.

Cependant, faute de matériel et d'argent, Nicolas de Catinat ne peut assiéger Turin mais Casal est débloquée.

Charles Fortin de La Hoguette meurt le 7 octobre 1693 tué lors de la bataille de Marsaglia ou Marsaille.

René III de Froulay contribue à cette victoire.



Naissance de Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym

Victor Amédée Adolphe ou Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym naît au château de Schaumbourg près de Balduinstein le 7 septembre 1693, fils de Lebrecht d'Anhalt-Zeitz-Hoym (mort en 1727) et de Charlotte Nassau-Dillenbourg-Schaumbourg (morte en 1700).



Paix séparée de la Savoie avec la France

Traité de Turin

La France envahit les états de Victor-Amédée II de Savoie.

Entre 1693 et 1696, René III de Froulay tient avec Victor-Amédée II de Savoie des pourparlers secrets.

Ces pourparlers aboutissent au traité de Turin du 19 ou du 29 août 1696.

Le traité oblige Victor-Amédée II de Savoie et à marier Marie-Adélaïde de Savoie, sa fille, avec Louis le Petit Dauphin, duc de Bourgogne.

Victor-Amédée II de Savoie doit repasser dans le camp français et signer avec Louis XIV une paix séparée

César III Auguste de Choiseul est envoyé en otage en septembre 1696 à Turin, dans le cadre de l'exécution du traité de paix avec Victor-Amédée II de Savoie.



Mariage de Louis le Petit Dauphin avec Marie-Adélaïde de Savoie

Louis le Petit Dauphin épouse le 7 ou le 11 décembre 1697 Marie-Adélaïde de Savoie, fille de Victor-Amédée II de Savoie et d'Anne Marie d'Orléans. Leurs enfants sont :

Archidiacre de Narbonne, Armand Pierre de La Croix de Castries devient aumônier de Marie-Adélaïde de Savoie en 1697.



Mariage de Léopold Ier d'Anhalt-Dessau avec Anna Louise Föse

Léopold Ier d'Anhalt-Dessau épouse morganatiquement le 8 septembre 1698 Anna Louise Föse (1677-1745), fille d'un apothicaire de Dessau. Leurs enfants sont :

Leur vie commune est longue et heureuse.

La princesse a de l'influence sur la nature sévère de son mari.



Mariage de Victor Marie d'Estrées avec Lucie Félicité de Noailles

Victor Marie d'Estrées épouse en 1698 Lucie Félicité de Noailles, fille d'Anne Jules de Noailles et Marie-Françoise de Bournonville. Ils n'ont pas d'enfants.



Mort de Charlotte Nassau-Dillenbourg-Schaumbourg

Charlotte Nassau-Dillenbourg-Schaumbourg meurt en 1700.

Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym devient l'héritier présomptif du comté de Holzappel.



Naissance de Charles-Emmanuel III de Savoie

Charles-Emmanuel III de Savoie naît à Turin le 27 avril 1701, fils de Victor-Amédée II de Savoie et d'Anne Marie d' Orléans.



Légitimation de Victor François de Savoie et de Françoise de Savoie-Suse

Victor François de Savoie et Françoise de Savoie-Suse sont légitimés et titrés par Victor-Amédée II de Savoie le 14 mai 1701.


Louis XIV en grand costume royal - à 63 ans - par Hyacinthe Rigaud

Guerre de Succession d'Espagne

L'arrivée de Philippe V d'Espagne sur le trône d'Espagne, fait craindre à l'Angleterre une alliance entre la France et l'Espagne, créant ainsi une superpuissance qui dominerait la scène européenne.

Maximilien II Emmanuel de Bavière choisit le parti de la France et se rallie à Philippe V d'Espagne.

Se ralliement est peut-être du la rumeur qui accuse la cour de Vienne dans l'empoisonnement de Joseph-Ferdinand de Bavière, son fils.

Joseph-Clément de Bavière choisit le parti de la France.

Charles III Guillaume de Bade-Durlach participe à la guerre de succession d'Espagne, de 1701 à 1709.

Pierre II du Portugal est initialement favorable à l'avènement de Philippe V d'Espagne.

L'Angleterre prend la tête d'une coalition de nations favorables à l'établissement de Charles VI de Habsbourg sur le trône espagnol.

La guerre de Succession d'Espagne dure de 1701 à 1714.

La coalition comprend :

Léopold Ier de Habsbourg y engage l'empire d'Autriche.

Victor-Amédée II de Savoie est allié de la France au début de cette Guerre.

Eugène-François de Savoie-Carignan n'hésite pas à combattre contre la France.

Clément XI prend d'abord parti au début pour Philippe V d'Espagne et la France.

Cela lui vaut l'hostilité autrichienne et le problème de l'investiture du royaume de Naples et de Sicile lui vaut également le mécontentement de Philippe V d'Espagne.

Louis le Grand Dauphin se signale par sa bravoure au combat, notamment durant cette guerre.

Lors de la guerre de Succession d'Espagne, Louis-Alexandre de Bourbon est chargé de défendre la Sicile.

Marie-Louise Gabrielle de Savoie soutient Philippe V d'Espagne, son époux, n'hésitant pas à payer de sa personne, parcourant l'Espagne, recrutant des partisans.

Charles III Ferdinand de Gonzague opte pour le parti français et assume, pour Louis XIV, le titre, plutôt honorifique, de général des armées françaises en Italie.



Mariage de Lebrecht d'Anhalt-Zeitz-Hoym avec Eberhardine-Jacobine-Wilhelmine de Weede

Lebrecht d'Anhalt-Zeitz-Hoym va servir dans les Pays-Bas où il tombe amoureux d'Eberhardine-Jacobine-Wilhelmine de Weede, fille de Jean-Georges de Weede, gouverneur de Grave.

Lebrecht d'Anhalt-Zeitz-Hoym est veuf de Charlotte Adolphe de Nassau-Schaumbourg.

Lebrecht d'Anhalt-Zeitz-Hoym épouse à Grave le 27 juin 1702 Eberhardine-Jacobine-Wilhelmine de Weede. Leurs enfants sont :


Abbé François de Langlade du Chayla

Mort de François de Langlade du Chayla

Guerre des Cévennes ou Guerre des Camisards

Mort de Gédéon Laporte

L'abbé François de Langlade du Chayla est inspecteur des missions des Cévennes pour le compte de Nicolas de Lamoignon. Il est responsable de l'arrestation de nombreux protestants.

Le 24 juillet 1702, au Pont-de-Montvert, une soixantaine d'hommes armés menés par Abraham Mazel enfoncent la porte et pénètrent dans sa maison.

François de Langlade du Chayla meurt assassiné à coups de sabres et de faux.

Les prisonniers détenus dans sa maison sont libérés.

C'est le début de la guerre des Cévennes ou Guerre des Camisards. Elle se déroule alors que la France est engagée dans la Guerre de Succession d'Espagne

Des bandes de dizaines ou centaines d'hommes armés se forment, menés par des prophètes, appelés les inspirés.

Les insurgés commettent alors des actes de vengeance contre des prêtres et des catholiques.

Victor-Maurice de Broglie commande les troupes royales du Languedoc.

Il charge le capitaine Poul de réprimer les actes de rébellion, mais sans grand résultat.

Louis XIV croit d'abord à une révolte sans gravité.

Victor-Maurice de Broglie a beaucoup de peine à obtenir des secours insuffisants.

Gédéon Laporte, un des premiers chefs, est tué en octobre 1702.

D'autres protestants, sous l'impulsion des élites villageoises, préfèrent une attitude loyaliste et combattent les Camisards. C'est le cas des habitants de Fraissinet-de-Lozère, pourtant très proches du Pont-de-Montvert.



Mariage d'Alphonse de Blanchefort-Créquy avec Gabrielle Victoire de Rochechouart de Mortemart

Alphonse de Blanchefort-Créquy épouse le 12 septembre 1702 Gabrielle Victoire de Rochechouart de Mortemart, fille de Louis Victor de Rochechouart, Duc de Mortemart, et d'Antoinette Louise de Mesmes, Dame d'Everly.


Guerre des camisards Jean Cavalier - chef camisard- par Pierre-Antoine Labouchère - 1864

Formation des bandes de Camisards

Mort de Poul

Nicolas Auguste de La Baume à la tête des troupes royales

À partir de janvier 1703, les insurgés protestants des Cévennes, surnommés les fanatiques par les Royaux, prennent progressivement le nom de Camisards.

Ils sont généralement des paysans ou des artisans du textile, dont la moyenne d'âge se situe entre 20 et 25 ans.

Plusieurs bandes sont formées, les principaux chefs sont :

Face aux Camisards, les troupes royales commandées par Victor-Maurice de Broglie disposent dès mars 1703 de 20 000 soldats, fusiliers et dragons.

De plus, plusieurs compagnies de milice sont formées dans les paroisses catholiques. On y trouve :

Pendant les mois qui suivent, de nombreux affrontements, escarmouches, embuscades et actes de guérilla, opposent les Royaux et les Camisards.

Le capitaine Poul est tué le 12 janvier 1703.

Face aux exactions des troupes régulières et surtout des milices bourgeoises moins disciplinées, les Camisards assassinent les prêtres et incendient les églises catholiques.

Les représailles les plus sanglantes ont lieu le 21 février 1703 à Fraissinet-de-Fourques où 40 femmes et enfants de miliciens catholiques sont massacrés par les Camisards de Castanet.

Nicolas Auguste de La Baume remplace Victor-Maurice de Broglie à la tête des troupes royales en Languedoc et amène avec lui 3 000 Miquelets.

Le 25 février 1703, par ordonnance royale, Nicolas de Lamoignon et Nicolas Auguste de La Baume reçoivent tous les pouvoirs.

Les camisards pris les armes à la main seront exécutés sans jugement, par pendaison ou par le supplice de la Roue, voire le bûcher, de plus leurs maisons sont rasées et leurs biens confisqués.


Victor Marie d'Estrées par Nicolas de Largillière

Victor Marie d'Estrées Maréchal de France

Victor Marie d'Estrées est fait Maréchal de France en 1703 par Louis XIV. On le nomme alors maréchal de Cœuvres.



Alliance de la Savoie et de l'Autriche

Occupation du comté de Nice

Victor-Amédée II de Savoie se joint à l'Autriche contre la France en 1703.

Une lettre de Louis XIV à propos d'un sérieux différend avec son cousin, en septembre 1703, atteste de leurs relations tumultueuses :

Monsieur, puisque la religion, l'honneur, l'intérêt, l'alliance et votre propre signature ne sont rien entre nous, j'envoie Louis-Joseph de Vendôme, mon cousin, à la tête de mes armées pour vous expliquer mes intentions. Il ne vous laissera que 24 heures pour vous déterminer

Les états de Victor-Amédée II de Savoie sont occupés par Louis-Joseph de Vendôme.

Louis XIV occupe le comté de Nice de 1703 à 1706.



Mort de Marie-Madeleine Gabrielle Adélaïde de Rochechouart de Mortemart

Louise-Françoise de Rochechouart Abbesse de Fontevraud

Marie-Madeleine Gabrielle Adélaïde de Rochechouart de Mortemart meurt le 15 août 1704.

En apprenant la nouvelle, Louis XIV prononce lors de son souper une pensée émue pour la grande abbesse.

Louis III de Rouvroy de Saint-Simon écrit : il lui avait conservé, écrit, une estime et une amitié que ni l'éloignement de Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart, ni l'extrême faveur de Madame de Maintenon, ne purent émousser.

Elle est remplacée à la tête de l'abbaye de de Fontevraud par Louise-Françoise de Rochechouart, sa nièce, fille de Louis-Victor de Rochechouart.



Mort de Louis-Marie-Victor d'Aumont

Louis-Marie-Victor d'Aumont meurt à Paris le 19 mars 1704.


Bataille navale de Vélez-Malaga Louis-Alexandre de Bourbon - par Hyacinthe Rigaud en 1708

Bataille navale de Vélez-Malaga

Louis-Alexandre de Bourbon Chevalier de la Toison d'or

Mort de Louis Alphonse Ignace de Lorraine-Guise

Mort d'Antoine-François Phélypeaux d'Herbault

Victor Marie d'Estrées est désigné comme mentor de Louis-Alexandre de Bourbon, Amiral de France.

Le 24 août 1704, devant Vélez et Malaga, Louis-Alexandre de Bourbon inflige de très lourdes pertes à la flotte anglo-hollandaise commandée par l'amiral George Rooke.

Charles Henri de Sainte-Maure prend part à cette bataille, dans l'avant-garde de l'escadre et est blessé.

Victor Marie d'Estrées participe à cette bataille.

Edward Vernon participe à cette bataille.

Philippe Ier Le Valois de Villette commande l'avant-garde de la flotte française et affronte Cloudesley Shovell.

François de Bricqueville commande le vaisseau Le Fendant, 58 canons, dans l'escadre blanche.

Le Fier, le vaisseau de Philippe Ier Le Valois de Villette, met à mal 3 ou 4 vaisseaux anglais avant de recevoir une bombe qui fait sauter son arrière et déclenche un incendie.

Cent hommes d'équipage sont tués ou blessés, mais Philippe Ier Le Valois de Villette parvient finalement à le sauver.

C'est le dernier combat de Philippe Ier Le Valois de Villette.

Louis Alphonse Ignace de Lorraine-Guise meurt lors de cette bataille.

Le roi Philippe V d'Espagne, son neveu, nomme Louis-Alexandre de Bourbon Chevalier de la Toison d'or en 1704.

Antoine-François Phélypeaux d'Herbault meurt le 10 octobre 1704.

Mais la mort d'Antoine-François Phélypeaux d'Herbault libère la place d'intendant des armées navales.



Mariage d'Ernest-Léopold de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg avec Éléonore de Loewenstein-Wertheim

Ernest-Léopold de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg épouse le 9 novembre 1704 Éléonore de Loewenstein-Wertheim (1686-1753). Leurs enfants sont :



Siège de Nice

Le siège de Nice oppose les armées de Louis XIV et de Victor-Amédée II de Savoie, pendant la guerre de Succession d'Espagne.

Le 15 mars 1705, les armées du roi de France commandées par Louis d'Aubusson mettent le siège devant les imposants bastions et tours de la ville de Nice, place forte et débouché en Méditerranée des États de Savoie.

Après quelques semaines de siège la ville se rend mais le château résiste.

Comme une acropole, la citadelle et le château dominent la ville depuis un éperon rocheux ceinturé par une muraille qui devait avoir un périmètre de 2 300 m et par endroit huit mètres de hauteur.

À l'intérieur de cette première ligne fortifiée, une deuxième muraille encore plus massive et haute, flanquée de tours, délimite la citadelle du château.

Cependant, l'enjeu pour le Piémont comme le roi de France se trouve dans la plaine du Pô.

Une trêve est conclue pour 6 mois, pour permettre l'envoi de renforts dans le Piémont.



François-Victor Le Tonnelier de Breteuil Conseiller au parlement de Paris

François-Victor Le Tonnelier de Breteuil est conseiller au parlement de Paris et commissaire de la seconde chambre des requêtes du palais le 5 août 1705.

Le ministre lui accorde ses charges en considération des services rendus par ses pères.



Siège de Montmélian

Bataille de Cassano

Mort de Joseph de Lorraine

Mort du Prince de Wurtemberg

Eugène-François de Savoie-Carignan blessé

En 1705, l'armée de Louis-Joseph de Vendôme, qui a reçu des renforts, tente de soumettre Victor-Amédée II de Savoie, récent allié des Autrichiens.

Louis XIV met le siège devant Montmélian en 1705.

Prise, la citadelle est détruite en 1706, sur ordre du roi de France et le conseil de Sébastien Le Prestre.

La colline qui l'accueillait est aujourd'hui nue et est devenue un belvédère.

Victor-Amédée II de Savoie implore l'empereur de lui envoyer de l'aide.

Eugène-François de Savoie-Carignan, commandant ces renforts, se trouve opposé à Philippe de Vendôme, le grand prieur.

Cet homme, un dilettante, se laisse surprendre sur les rives de l'Adda par l'attaque féroce d'Eugène-François de Savoie-Carignan, mais celui-ci, plus à cause de la profondeur du fleuve qu'à cause de la résistance des Français, ne parvient pas à traverser et décide de reporter son attaque sur Cassano en Lombardie au nord de l'Italie.

Le 16 août 1705, grâce à une marche forcée, Louis-Joseph de Vendôme se trouve face à lui, ce qui ne détourne pas Eugène-François de Savoie-Carignan de son idée.

Il attaque si violemment l'armée française, que ses troupes parviennent à traverser et poussent leurs ennemis à l'eau.

Ceux-ci reviennent à la charge et obligent les Impériaux à retraverser.

Pendant une heure, malgré les efforts Louis-Joseph de Vendôme qui se met 2 fois à la tête de ses troupes pour les ramener au combat, les Français sont de nouveau repoussés avec pertes au delà de l'Adda, par la droite de l'armée impériale.

L'attaque n'est pas moins rude sur le flanc droit des Français dont plusieurs bataillons sont renversés.

Mais les Autrichiens ne parviennent pas à y soutenir leur assaut car leurs armes à feu sont mouillées après avoir traversé la rivière. Ils sont repoussés, et beaucoup périssent noyés.

Les Autrichiens ne parvenant pas à traverser le fleuve, le combat tourne donc finalement à l'avantage des Français.

Louis-Joseph de Vendôme et Jacques Éléonor Rouxel gagnent cette bataille.

Eugène-François de Savoie-Carignan qui se trouve durant l'action au plus fort du feu, ordonne le repli.

La bataille, commencée à une 13 heures, finit à 17 heures.

Les deux camps subissent de fortes pertes, mais les Français en sortent victorieux.

Gaston Jean-Baptiste de Choiseul, présent à cette bataille reçoit un coup de fusil qui lui fracasse la main, puis un coup de mousquet au travers du corps qui lui brise la hanche.

Les Impériaux qui ne sont pas poursuivis, se retirent sur Treviglio.

La nuit du combat, Eugène-François de Savoie-Carignan fait conduire les blessés à Palazzuolo, où selon un état du commissaire impérial, on en compte 4 347.

Ils laissent sur le champ de bataille 6 584 hommes et 1 942 prisonniers.

Parmi les blessés se trouvent le prince Joseph de Lorraine et le prince de Wurtemberg qui meurent de leurs blessures.

Eugène-François de Savoie-Carignan est également blessé.

La résistance française à Cassano ruine toutes les dispositions qu'avait prises Eugène-François de Savoie-Carignan pour pénétrer en Piémont et pour secourir Victor-Amédée II de Savoie, qui se trouve ainsi fort pressé.

Joachim Adolphe de Seiglière de Soyécourt est blessé à la Bataille de Cassano.

Elle contraint les Impériaux à prendre leurs quartiers d'hiver sur place.



Victor Marie d'Estrées Chevalier de l'ordre du Saint-Esprit

Victor Marie d'Estrées est fait Chevalier de l'ordre du Saint-Esprit en 1705.



Prise de la citadelle et du château Nice

Destruction du château Nice

Jacques Ier Fitz-James est envoyé pour achever le siège de Nice.

Guy-Claude-Roland de Laval-Montmorency reçoit 2 boulets.

Le château de Nice est réduit en ruine par 113 canons et mortiers.

Il capitule le 4 janvier 1706 après 54 jours de bombardements

Cette capitulation ôte à Victor-Amédée II de Savoie toute espérance de secours.

Le château de Nice est immédiatement rasé comme s'il n'avait jamais existé, selon les instructions de Louis XIV.



Occupation du Montferrat par Victor-Amédée II de Savoie

Face aux troupes impériales menées par Eugène de Savoie-Carignan, Charles III Ferdinand de Gonzague perd, en 1706, le Montferrat que Victor-Amédée II de Savoie occupe.



Conquête du Montferrat

Victor-Amédée II de Savoie en Piémont

Perte de la Savoie par Victor-Amédée II de Savoie

En 1706 et 1707, Eugène-François de Savoie-Carignan fait rentrer tout le Milanais et la Lombardie sous l'obédience de Joseph Ier de Habsbourg.

En 1706, Eugène-François de Savoie-Carignan s'empare du Montferrat, pour le compte de Victor-Amédée II de Savoie.

En 1706, par une victoire d'Eugène de Savoie près de Turin, Victor-Amédée II de Savoie peut rentrer dans le Piémont.

Mais une nouvelle défaite de Victor-Amédée II de Savoie lui fait perdre la Savoie.

Lors des campagnes difficiles de la guerre de Succession d'Espagne, Louis XIV confie à Philippe II d'Orléans l'armée d'Italie.

Philippe II d'Orléans prouve sa bravoure à Turin en 1706.



Mariage de Jean Baptiste de Rochechouart avec Anne Marie Madeleine Colbert

Jean Baptiste de Rochechouart épouse le 26 mai 1706 Anne Marie Madeleine Colbert. Leurs enfants sont :



Mort d'Élisabeth Charlotte de Holzappel-Schaumbourg

Élisabeth Charlotte de Holzappel-Schaumbourg meurt en 1707.

Victor Amédée Adolphe lui succède comme comte d'Holzappel et Schaumbourg.



Mort d'Élisabeth-Charlotte de Holzappel-Schaumbourg

Élisabeth-Charlotte de Holzappel-Schaumbourg meurt en 1707.

Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym reçoit le comté de Holzappel et le château de Schaumbourg.



Mariage de Paul-Hippolyte de Beauvilliers avec Marie-Geneviève de Montlezun

Paul-Hippolyte de Beauvilliers épouse le 20 ou le 22 janvier 1707 Marie-Geneviève de Montlezun (1691-15 octobre 1734), Dame de Besmaux, de Pomeuse et de Lumigny, fille de Jean Baptiste-Francois de Montlezun et de Marguerite-Geneviève Colbert de Villacerf. Leurs enfants sont,



Cession d'Alexandrie en Italie

En 1707, la ville d'Alexandrie en Italie est cédée par Joseph Ier de Habsbourg à Victor-Amédée II de Savoie.



Mort de Jean II d'Estrées

Victor Marie d'Estrées Vice-amiral du Ponant, Gouverneur du pays nantais, Lieutenant général de Bretagne et Vice-roi des îles d'Amérique

Victor Marie d'Estrées Membre de l'Académie des sciences

Jean II d'Estrées meurt en 1707.

Victor Marie d'Estrées, son fils, prend alors le nom de maréchal d'Estrées.

Victor Marie d'Estrées devient Vice-amiral du Ponant, Gouverneur de Nantes et pays nantais, Lieutenant général de Bretagne et Vice-roi des îles d'Amérique.

Louis XV donne à Victor Marie d'Estrées en toute propriété l'île de Sainte-Lucie, dans les Antilles.

Victor Marie d'Estrées est également co-directeur de la Compagnie des Indes, fonction qui lui permet d'amasser une très grande fortune grâce au système de Law.

En 1707, à l'occasion de son voyage à Paris, Pierre Ir de Russie rend visite à Victor Marie d'Estrées.

Victor Marie d'Estrées est élu membre de l'Académie des sciences en 1707.


Cloudesley Shovell, (1650–1707) - par Michael Dahl

Siège de Toulon

Eugène-François de Savoie-Carignan et Victor-Amédée II de Savoie traversent la Savoie et la Provence.

Eugène-François de Savoie-Carignan traverse le Var le 11 juillet 1707.

Malgré le dilettantisme de Victor-Amédée II de Savoie, Eugène-François de Savoie-Carignan atteint Fréjus le 16 juillet 1707, faisant sa jonction avec Cloudesley Shovell et la flotte anglaise.

Mais l'attentisme de Victor-Amédée II de Savoie ralentit à nouveau la progression vers l'arsenal de Méditerranée.

Cela laisse aux troupes de Jacques Ier Fitz-James, stationnées en Espagne, suffisamment de temps pour appuyer René III de Froulay avant l'arrivée des assaillants le 26 juillet 1707.

Eugène-François de Savoie-Carignan met le siège devant Toulon le 29 juillet 1707.

Le 14 août 1707, René III de Froulay reprend les hauteurs de Sainte-Catherine, que les Impériaux ont prises la semaine précédente.

Eugène de Savoie-Carignan, voyant ses arrières près d'être coupés et réalisant la distance qui reste à franchir pour assiéger Toulon, n'a plus qu'à renoncer à son offensive le 22 août 1707.

Les forces franco-espagnoles repoussent les troupes impériales le 23 août 1707.

Eugène de Savoie-Carignan repasse le Var, perdant 10 000 hommes dans cette équipée.

Le seul bénéfice de cette campagne est le sabordage de 50 vaisseaux, que les Français ont entrepris de peur que l'ennemi ne s'empare de cette flotte, ce qui met pour longtemps un terme à leur influence en Méditerranée.



Naissance de Marie-Casimire-Thérèse-Geneviève-Emmanuelle de Béthune

Marie-Casimire-Thérèse-Geneviève-Emmanuelle de Béthune naît le 14 février 1709, fille de Louis Marie Victor de Béthune (1672-1744) et d'Henriette d'Harcourt (1681-1714), Demoiselle de Beuvron.



Brouille de Victor-Amédée II de Savoie avec l'Autriche

Victor-Amédée II de Savoie se brouille avec l'Autriche en 1709.



Naissance de Louis Marie Victor Augustin d'Aumont

Louis Marie Victor Augustin d'Aumont naît à Paris le 28 août 1709, fils de Louis-Marie d'Aumont (1691-1723) et de Catherine de Guiscard (1688-1723).



Mariage de Jean Baptiste de Félix de La Reynarde avec Marguerite d'Armand de Mizon

Jean Baptiste de Félix de La Reynarde est le fils de Jean Baptiste de Félix de La Reynarde, Seigneur du Muy, et de Françoise de Valbelle.

Jean Baptiste de Félix de La Reynarde (mort en 1759), Marquis de La Reynarde, épouse Marguerite d'Armand de Mizon (vers 1685-1754). Leurs enfants sont :

Ils sont établis au château de la Reynarde près de Marseille.



Naissance de Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières

Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières appelé le chevalier du Muy naît au Muy Près d'Aix-en-Provence le 23 septembre 1711, fils de Jean-Baptiste de Félix de La Reynarde (mort en 1759), marquis de La Reynarde, et de Marguerite d'Armand de Mizon (vers 1685-1754).

Il est issu d'une famille originaire de Provence, établie au château de la Reynarde près de Marseille.



Mort de Louis de La Vergne de Montenard

Louis de La Vergne de Montenard meurt au Mans le 26 janvier 1712.

Louis de La Vergne de Montenard apporte dans le diocèse du Mans un ardent esprit de réforme et de discipline, qui lui dicte un grand nombre de règlements, pour l'approbation desquels il assemble un synode où ils sont approuvés; et par sa fermeté il parvient à les faire exécuter.

Louis de La Vergne de Montenard crée 3 séminaires dans les presbytères de Gourdaine, de Sargé et dans le prieuré de Saint-Victor, sous la direction des curés.

Ces établissements sont ensuite remplacés par le grand-séminaire de Coëffort, dirigé par les lazaristes ou Pères de la mission.

Deux chaires de théologie sont aussi fondées par ses soins au collège de l'Oratoire, pour l'instruction des jeunes gens qui se destinent à l'état ecclésiastique : l'église de ce collège est construite des fonds de cette fondation.



François-Victor Le Tonnelier de Breteuil maître des requêtes de l'hôtel du Roi

François-Victor Le Tonnelier de Breteuil est nommé maître des requêtes de l'hôtel le 27 février 1712.


Claude Louis Hector de Villars à la Bataille de Denain - Peinture de Jean Alaux (1788-1858)

Prise du Quesnoy

Bataille de Denain

Mort de Frédéric-Guillaume d'Anhalt-Zeitz-Hoym

En mai 1712, dans ce contexte calme mais fragile Claude Louis Hector de Villars décide de reprendre l'offensive.

Les alliés, hollando-anglo-saxons sont installés le long de la Scarpe entre Douai et Marchiennes, où est situé le dépôt de ravitaillement.

Ils occupent Denain et Landrecies.

Plus tard les Anglais trahiront leurs alliés austro-hollandais, se repliant soudainement sur les ordres secrets de Londres.

Les Français rassemblent une armée de 200 000 hommes sur la frontière du Nord, s'étirant d'Arras à Cambrai.

Louis III de Mailly-Nesle participe à cette bataille.

Claude Louis Hector de Villars veut ainsi contrôler toute offensive ennemie sur les places de Condé-sur-l'Escaut, Valenciennes et Le Quesnoy.

En juin 1712, Eugène-François de Savoie-Carignan, à la tête des impériaux, prend l'initiative.

Malgré la réputation flatteuse des fortifications, Eugène-François de Savoie-Carignan s'empare du Quesnoy en 6 jours.

Le gouverneur de la cité, monsieur de la Badie, est alors embastillé pour s'expliquer sur sa prétendue médiocre résistance.

M de la Badie sera rapidement libéré car la ville, aux mains des Autrichiens, assiégée par les Français Claude Louis Hector de Villars ne résistera qu'une journée de plus, soit 7 jours.

Le 17 juillet 1712, les anglais, après s'être séparés des alliés austro-hollandais, campent à Avesnes-le-Sec.

Le clocher d'Avesnes-le-Sec est incendié le 17 juillet 1712.

Pendant ce temps Eugène-François de Savoie-Carignan renforce le camp de Denain par une ceinture de fortifications.

Devant l'impatience de Versailles, Claude Louis Hector de Villars doit tenter quelque chose pour reprendre l'initiative.

Les troupes françaises sont au sud du Cateau à Mazinghien.

Après un examen minutieux du dispositif ennemi, Claude Louis Hector de Villars décide dans le plus grand secret de porter son attaque à Denain.

Des cavaliers sont envoyés tout le long de la Selle, pour prendre possession des ponts.

Ainsi un détachement arrive à Haspres et prend position dans la soirée du cours du moulin, bloquant ainsi le franchissement de la rivière.

Dans la nuit du 23 au 24 juillet 1712 les troupes se mettent en marche et prennent la direction de Landrecies où se trouve Eugène-François de Savoie-Carignan.

Cette manœuvre de diversion a pour but d'obliger les alliés à se renforcer sur ce point et ainsi alléger leur aile droite à Denain. L'ennemi mord à l'appât.

À l'aube du 24 juillet 1712, Claude Louis Hector de Villars fait pivoter le long de la Selle son armée et la dirige en 3 colonnes vers Denain.

À 5 heures du matin (7 heures actuellement, avec l'horaire d'été), Claude Louis Hector de Villars et ses principaux lieutenants établissent leur plan d'attaque à Avesnes-le-Sec. Ils choisissent le moulin comme point d'observation de la plaine environnante.

À 7h00 les fantassins français sont à Neuville-sur-Escaut.

Aussitôt l'ordre de franchir les ponts enjambant l'Escaut est donné.

À 8h00 les alliés sont étonnés de la présence française dans le secteur.

Albermarle fait prévenir Eugène-François de Savoie-Carignan. Celui-ci ne s'inquiète pas de la situation.

À 13h00 l'assaut de la palissade de Denain est donné.

Les sapeurs, la hache à la main, entrainent l'infanterie qui se rue sur l'ennemie baïonnette au canon.

Les alliés pris de panique s'enfuient et encombrent le pont du moulin, qui s'écroule sous leur poids, entraînant ainsi à la noyade des milliers de fantassins.

Eugène-François de Savoie-Carignan, parti trop tard, tente de franchir l'Escaut à Prouvy pour secourir Albermarle.

Sous le commandement de Christian-Louis de Montmorency-Luxembourg, prince de Tingry, des régiments français venus en renfort parviennent à repousser pendant plusieurs heures les assauts des Autrichiens.

La journée déclinant, les Français font sauter le pont pour empêcher qu'il ne tombe aux mains de l'ennemi.

Sur son flanc gauche, Eugène-François de Savoie-Carignan est bloqué par l'Escaut et ne peut contre-attaquer pour prendre Denain qui reste donc aux mains des Français.

Paul Édouard Colbert participe à cette bataille.

Frédéric-Guillaume d'Anhalt-Zeitz-Hoym meurt à la bataille de Denain le 24 juillet 1712.

Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym est capturé avant d'être rapidement libéré.

La victoire française, permet après plusieurs défaites, de négocier une paix favorable.


Conquêtes de Louis XIV de France sur l'Espagne et l'Empire

Traité d'Utrecht

Marie-Élisabeth de Habsbourg Régente des Pays-Bas

Victor-Amédée II de Savoie Roi de Sicile

Exil de Jacques François Édouard Stuart

Jean-Baptiste Colbert de Torcy négocie au mieux le traité d'Utrecht.

Melchior de Polignac est un négociateur français.

Nicolas Chalon du Blé représente Louis XIV lors de cette négociation.

Robert Harley et Henry Saint-John conclut le Traité d'Utrecht coté britannique.

Le Traité d'Utrecht est signé le 31 mars 1713 et met fin à la Guerre de Succession d'Espagne.

Ce traité reconnait l'installation de Philippe V d'Espagne, un Bourbon sur le trône d'Espagne. Mais les Autrichiens et les Anglais exigent des compensations territoriales au détriment de l'Espagne qui perd :

Charles VI de Habsbourg confie la régence des Pays-Bas à sa sœur Marie-Élisabeth de Habsbourg.

Philippe V d'Espagne renonce à ses droits à la succession du trône de France.

L'acquisition par la France de la principauté d'Orange est reconnue définitivement.

Terre-Neuve devient anglaise.

Jacques Ier Fitz-James convainc Louis XIV de demander l'annexion de la vallée de l'Ubaye, pour renforcer la frontière française des Alpes.

Victor-Amédée II de Savoie a gardé sa neutralité entre Autriche et France. Il récupère la Savoie, reçoit une partie du Milanais et la Sicile. Victor-Amédée II de Savoie devient Roi de Sicile en 1713.

La cession des trois escartons d'Oulx, de Val Varache et du Pragelas au royaume de Piémont-Sardaigne, par le traité d'Utrecht, fragilise considérablement la région du fait de la complémentarité économique entre les escartons de l'est et ceux de l'ouest. Les Escartons de Briançon font perdurer tant bien que mal leurs coutumes sous le pouvoir savoyard.

Le traité d'Utrecht contraint Louis XIV à refuser l'asile à Jacques François Édouard Stuart.

En février 1713, Jacques François Édouard Stuart part donc à Bar-le-Duc.

Il mène la belle vie, fréquentant, Léopold Ier de Lorraine, et ses parents, au château de Lunéville et à Commercy.

À la demande d'Anne Ire de Grande-Bretagne, Louis XIV gracie 136 galériens camisards emprisonnés pour fait de religion, ils sont relâchés et exilés en Angleterre.

Les articles 11 et 15 du traits d'Utrecht remettent les choses concernant Louis II de Melun dans l'état où elles étaient avant la guerre de Succession d'Espagne.



Mariage de François-Victor Le Tonnelier de Breteuil avec Marie-Anne-Angélique Charpentier d'Ennery

François-Victor Le Tonnelier de Breteuil épouse au château d'Ennery le 15 ou le 23 octobre 1714 Marie-Anne-Angélique Charpentier d'Ennery (1689 ou 1690-1760), fille de Jacques d'Ennery. Leurs enfants sont :



Naissance de Paul Louis Victor de Beauvilliers

Paul Louis Victor de Beauvilliers naît le 24 octobre 1714, fils de Paul-Hippolyte de Beauvilliers et de Marie-Geneviève de Montlezun.



Mariage de Victor-Amédée de Savoie-Carignan avec Françoise de Savoie-Suse

Victor-Amédée de Savoie-Carignan épouse en 1714 Françoise de Savoie-Suse, fille de Victor-Amédée II de Savoie et de Jeanne d'Albert de Luynes. Leur enfant est :


Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym

Majorité de Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym

Majorité de Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym

Mariage de Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym avec Charlotte Louise d'Isenburg-Büdingen-Birstein

En 1714, Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym prend le gouvernement d'Holzappel-Schaumbourg.

Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym épouse à Birstein le 22 novembre 1714 Charlotte Louise d'Isenburg-Büdingen-Birstein (Büdingen 31 juillet 1680-Schaumbourg 2 janvier 1739), fille de Guillaume-Maurice d'Isenburg-Büdingen-Birstein. Leurs enfants sont :

Charlotte Louise d'Isenburg-Büdingen-Birstein est âgée de 14 ans de plus que lui.


Famille de Philippe V d'Espagne - par Louis Michel van Loo - peint en 1743

Mariage de Philippe V d'Espagne avec Élisabeth Farnèse

Philippe V d'Espagne est veuf de Marie-Louise Gabrielle de Savoie.

Philippe V d'Espagne épouse à Guadalajara le 24 décembre 1714 Élisabeth Farnèse, fille d'Édouard II Farnèse et de Dorothée-Sophie de Palatinat-Neuburg, nièce du Duc de Parme. Leurs enfants sont :

Sur la toile on trouve de gauche à droite :

les deux enfants sont :

Par ce mariage, le duché de Parme passera aux mains des Bourbon.



Mariage de Charles-Frédéric d'Anhalt-Bernbourg avec Wilhelmine Charlotte Nüssler

Contre la volonté de Victor-Amédée d'Anhalt-Bernbourg, son père, Charles-Frédéric d'Anhalt-Bernbourg épouse en secret le 1er mai 1715 Wilhelmine Charlotte Nüssler.



Victor Marie d'Estrées Membre de l'Académie française

Victor Marie d'Estrées est élu membre de l'Académie française en 1715.



Naissance de Victor Riqueti de Mirabeau

Victor Riqueti de Mirabeau naît à Pertuis le 5 octobre 1715, fils de Jean-Antoine de Riqueti et de Françoise de Castellane.



Mariage de François-Marie de Broglie avec Thérèse Gillette

François-Marie de Broglie épouse à Saint-Malo le 18 février 1716 Thérèse Gillette, fille de Charles Locquet de Grandville. Leurs enfants sont :



Naissance de Marie Anne Julie Le Tonnelier de Breteuil

Marie Anne Julie Le Tonnelier de Breteuil naît le 1er octobre 1716, fille de François-Victor Le Tonnelier (1686-1743), Seigneur de Breteuil, et de Marie Anne Angélique Charpentier d'Ennery (1690-1760).


Charles-Frédéric d'Anhalt-Bernbourg

Mort de Victor-Amédée d'Anhalt-Bernbourg

Charles-Frédéric d'Anhalt-Bernbourg Prince d'Anhalt-Bernbourg

Victor-Amédée d'Anhalt-Bernbourg meurt à Bernbourg le 14 février 1718.

Charles-Frédéric d'Anhalt-Bernbourg succède Victor-Amédée d'Anhalt-Bernbourg, son père, et devient Prince d'Anhalt-Bernbourg en 1718.



François-Victor Le Tonnelier de Breteuil Intendant du Limousin, de la Marche et de l'Angoumois

François-Victor Le Tonnelier de Breteuil est intendant du Limousin, de la Marche et de l'Angoumois de 1718 à 1723.



Mariage de Pierre Paul Bombarde de Beaulieu avec Marguerite Françoise Doublet de Breuilpont

Pierre Paul Bombarde de Beaulieu épouse à Paris le jeudi 12 mai 1718 Marguerite Françoise Doublet de Breuilpont (1700-1726), fille de Louis Doublet de Breuilpont (vers 1665-1723) et de Marie Anne Legendre (1677-1771). Leurs enfants sont :


Julie Louise Gabrielle de Rohan-Soubise - par Nicolas de Largillière

Mariage d'Hercule II Mériadec de Rohan-Guémené avec Julie Louise Gabrielle de Rohan-Soubise

Hercule II Meriadec de Rohan-Guémené épouse à l'abbaye de Jouarre le 4 août 1718 Julie Louise Gabrielle de Rohan-Soubise (1704-1780), fille d'Hercule-Mériadec de Rohan-Soubise et d'Anne-Geneviève de Lévis-Ventadour, Princesse de Guémené. Leurs enfants sont :



Victor Riqueti de Mirabeau Chevalier de Malte

Victor Riqueti de Mirabeau est reçu chevalier de Malte au Grand Prieuré de Saint-Gilles, le 1er septembre 1718.



Naissance de Victor-François de Broglie

Victor-François de Broglie naît à l'hôtel de Broglie rue Saint-Dominique à Paris le 19 octobre 1718, fils de François-Marie de Broglie (1671-1745) et de Thérèse Gillette Locquet de Grandville (1692-1763).



Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières Lieutenant dans le régiment Royal des Vaisseaux

Chevalier de Malte, Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières entre au service, avec le grade de lieutenant réformé dans le régiment Royal des Vaisseaux, le 14 mai 1720.



Échange du royaume de Sardaigne contre la Sicile

Victor-Amédée II de Savoie Roi de Sardaigne

Charles VI de Habsbourg Roi de Sicile

La Sicile est trop éloignée pour que Victor-Amédée II de Savoie puisse la défendre.

Victor-Amédée II de Savoie négocie en 1720 avec l'empereur Charles VI de Habsbourg l'échange :

Victor-Amédée II de Savoie devient Roi de Sardaigne.

Charles VI de Habsbourg devient Roi de Sicile.



Mort de Charles-Frédéric d'Anhalt-Bernbourg

Victor-Frédéric d'Anhalt-Bernbourg Prince d'Anhalt-Bernbourg

Charles-Frédéric d'Anhalt-Bernbourg meurt à Ballenstedt le 22 avril 1721.

Victor-Frédéric d'Anhalt-Bernbourg, son fils succède à Charles-Frédéric d'Anhalt-Bernbourg et devient Prince d'Anhalt-Bernbourg.



François-Victor Le Tonnelier de Breteuil Commandeur de l'ordre du Saint-Esprit

François-Victor Le Tonnelier de Breteuil est nommé le 13 juillet 1721, commandeur, prévôt et Maître des Cérémonies de l'ordre du Saint-Esprit et le restera jusqu'en 1743.



Mariage de Charles-Emmanuel III de Savoie avec Anne Christine Louise de Wittelsbach

Charles-Emmanuel III de Savoie épouse à Vercelli le 15 mars 1722 Anne Christine Louise de Wittelsbach, fille de Théodore-Eustache de Wittelsbach, Duc palatin et Comte de Soulzbach ou Soulzba, et de Marie-Éléonore ou Marie-Amélie de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg. Leur enfant est :



Louis Marie Victor Augustin d'Aumont

Louis Marie Victor Augustin d'Aumont devient 5e duc d'Aumont en 1723.



Naissance de Victor-Amédée-Théodore de Savoie

Mort d'Anne Christine Louise de Wittelsbach

Victor-Amédée-Théodore de Savoie naît en 1723, fils de Charles-Emmanuel III de Savoie et d'Anne Christine Louise de Wittelsbach.

Anne Christine Louise de Wittelsbach meurt en 1723 en couches.



Naissance de Charles-Louis d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym

Charles-Louis d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym naît le 16 mai 1723, fils de Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym.


François-Victor Le Tonnelier de Breteuil

Cabale contre Claude Le Blanc et Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle

François-Victor Le Tonnelier de Breteuil Secrétaire d'État du département de la guerre

Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle souhaite se consacrer à ses affaires domestiques, notamment à la construction d'un très bel hôtel particulier à Paris qui deviendra l'hôtel de Belle Isle.

Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle est très lié à Claude Le Blanc, le trésorier de l'Extraordinaire des guerres.

En 1723, Gérard Michel de La Jonchère, un proche collaborateur de Claude le Blanc, fait banqueroute.

Il est accusé de concussion par les frères Paris, en particulier par Antoine Paris.

Louis IV Henri de Bourbon-Condé suscite une cabale et accuse Claude Le Blanc d'avoir détourné les fonds du ministère de la guerre.

Claude Le Blanc n'est pas soutenu par le Guillaume Dubois, le premier ministre, et doit démissionner le 1er juillet 1723.

Claude Le Blanc est emprisonné à la Bastille.

François-Victor Le Tonnelier de Breteuil remplace Claude Le Blanc, pendant sa détention comme secrétaire d'État du département de la guerre du 1er juillet 1723.

François-Victor Le Tonnelier de Breteuil prête serment entre les mains du roi le 4 juillet 1723 et au conseil tenu au Louvre le 13 août suivant.

Louis IV Henri de Bourbon-Condé n'aime pas Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle ni son frère.

Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle est aussi accusé d'avoir diverti une partie des fonds de la caisse et d'y avoir substitué des billets de banque dans le temps de leur discrédit.



Victor Marie d'Estrées Duc d'Estrée et Pair de France

En 1723, Victor Marie d'Estrées, Comte de Cœuvres, Seigneur de Tourpes, devient Duc d'Estrées et Pair de France.


Victor-Maurice de Broglie

Victor-Maurice de Broglie Maréchal de France

Après avoir été lieutenant général pendant 36 ans, Victor-Maurice de Broglie est fait Maréchal de France le 2 février 1724 par Louis XV.



Naissance de Joachim Casimir Léon de Béthune

Joachim Casimir Léon de Béthune naît le 20 juillet 1724, fils de Louis Marie Victor (1670-1744), Comte de Béthune, et de Marie-Françoise Potier (née en 1697).


Polyxène Christine de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg - Palais de Venaria près de Turin Enfants de Charles Emmanuel III de Savoie en 1730 - par Maria Giovanni Clémenti-de gauche à droite : Éléonore-Thérèse, Victor-Amédée III, Marie-Félicité et Marie-Louise-Gabrielle Polyxène-Christine de Hesse-Rotembourg, - par Martin van Meytens - Victor-Amédée III de Savoie en bas à droite tient la main de sa mère Polyxène-Christine de Hesse-Rheinfels-Rontembourg- sa jeune sœur Éléonore en haut à gauche pose son regard sur elle

Mariage de Charles-Emmanuel III de Savoie avec Polyxène Christine de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg

Charles-Emmanuel III de Savoie est veuf d'Anne Christine Louise de Wittelsbach.

Charles-Emmanuel III de Savoie épouse à Thonon-les-Bains le 23 juillet 1724 Polyxène Christine de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg, fille d'Ernest-Léopold de Hesse-Rheinfels-Rotenburg, Landgrave de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg, et d'Éléonore de Löwenstein-Wertheim-Rochefort. Leurs enfants sont :

Polyxène est une cousine germaine de sa première femme.



Mort de Victor-Amédée-Théodore de Savoie

Victor-Amédée-Théodore de Savoie meurt en 1725.



Victor Marie d'Estrées Membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres

Victor Marie d'Estrées est élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1726.



François-Victor Le Tonnelier de Breteuil Congédié

François-Victor Le Tonnelier de Breteuil est congédié par André Hercule de Fleury qui lui préfère Claude Le Blanc.

Il se démet de ses fonctions le 16 ou le 19 juin 1726.

Le roi lui fait une pension de retraite de 10 000 livres.



Naissance de Victor-Amédée III de Savoie

Vittorio Amedeo III di Sardegna ou Victor-Amédée III de Savoie ou de Sardaigne naît au palais royal de Turin le 26 juin 1726, fils de Charles-Emmanuel III de Savoie (1701-1773) et de Polyxène Christine de Hesse-Rheinfels-Rotembourg (1706-1735).


Louis Antoine Crozat Portrait - baron de Thiers - par Jean Marc Nattier en 1733

Mariage de Louis Antoine Crozat de Thiers avec Marie Louise Augustine de Montmorency-Laval

Louis Antoine Crozat de Thiers épouse le 19 décembre 1726 Marie Louise Augustine de Montmorency-Laval (1712-1770 ou 1776). Leurs enfants sont :



Mariage de Louis Marie Victor Augustin d'Aumont avec Victoire-Félicité de Durfort

Louis Marie Victor Augustin d'Aumont épouse le 23 avril 1727 Victoire-Félicité de Durfort (1706-1753). Leurs enfants sont :



Mort de Lebrecht d'Anhalt-Zeitz-Hoym

Lebrecht d'Anhalt-Zeitz-Hoym meurt à Ems le 17 mai 1727.

Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym hérite d'Anhalt-Zeitz-Hoym, qu'il rattache à ses premières possessions pour constituer la principauté d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym.



Mort de Victor-Maurice de Broglie

Victor-Maurice de Broglie meurt à Buhy le 4 aout 1727.



Victor Marie d'Estrées Ministre d'État

Victor Marie d'Estrées est nommé ministre d'État en 1727.

Mais son esprit est confus et il s'avère incapable d'expliquer simplement une affaire en conseil.



Mort de Claude Le Blanc

Nicolas-Prosper Bauyn d'Angervilliers Secrétaire d'état à la Guerre

Claude Le Blanc meurt au château de Versailles le 19 mai 1728.

En juillet 1728, François-Victor Le Tonnelier de Breteuil postule à nouveau pour la charge de secrétaire d'état

André Hercule de Fleury confie à Nicolas-Prosper Bauyn d'Angervilliers le portefeuille de la Guerre.

Louise Madeline le Blanc de Villers-au-Tertre reçoit en héritage les terres de Villers-au-Tertre, Bugnicourt, Monchecourt et Fressain...



Victor Riqueti de Mirabeau militaire

Victor Riqueti de Mirabeau reçoit une éducation très stricte.

Victor Riqueti de Mirabeau entre en 1728, au service comme enseigne, et devient capitaine de grenadiers dans l'ancien régiment de son père.



Mort de François Rouxel de Grancey

Mariage de Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle avec Marie-Casimire-Thérèse-Geneviève-Emmanuelle de Béthune

François Rouxel de Grancey meurt en 1729.

Marie-Casimire-Thérèse-Geneviève-Emmanuelle de Béthune est veuve de François Rouxel de Grancey.

Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle épouse à Paris le 15 octobre 1729 Marie-Casimire-Thérèse-Geneviève-Emmanuelle de Béthune (1709-1755). Leurs enfants sont :

Marie-Casimire-Thérèse-Geneviève-Emmanuelle de Béthune est le conseil et l'amie de son mari.

Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle demeure à l'Hôtel de Belle-Isle, rue Saint-Dominique dans le quartier Saint-Germain.



Mariage de Victor-Amédée II de Savoie avec Anna Canalis di Cumiana

Victor-Amédée II de Savoie est veuf d'Anne Marie d'Orléans.

Victor-Amédée II de Savoie épouse morganatiquement à Turin le 2 août 1730 Anna Canalis di Cumiana (1679-1769), fille du Comte Francesco Maurizio, Signore di Cumiana.



Abdication de Victor-Amédée II de Savoie

Charles-Emmanuel III de Savoie Roi de Sardaigne

Charles-Emmanuel III de Savoie Prince de Piémont et Duc de Savoie

Victor-Amédée II de Savoie abdique en faveur de son fils le 3 septembre 1730, se retire au château de Saint-Alban près de Chambéry.

Charles-Emmanuel III de Savoie devient Roi de Sardaigne sous le nom de Charles-Emmanuel III de Sardaigne.

Il devient Duc de Savoie, Prince de Piémont.

Charles-Emmanuel III de Savoie a des démêlés avec l'Église, car il défend que l'on ordonne des prêtres sans sa permission, et fait saisir les revenus du pape dans ses États.

Victor-Amédée II de Savoie tente de reprendre la Couronne. Son fils l'assigne à résidence au château de Moncalieri.



Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières Colonel de cavalerie

Le 22 août 1731, Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières est élevé au grade de colonel de cavalerie.



Retraite de Victor Marie d'Estrées

En 1731, Victor Marie d'Estrées se démet de sa charge de vice-amiral et se retire.



Naissance de Victor Thérèse Charpentier d'Ennery

Victor Thérèse Charpentier d'Ennery ou Carpentier naît à Paris le 24 mars 1732, fils de Jacques Thomas François Charpentier d'Ennery et de Madeleine Angélique Rioult de Curzay (1710-1733).



Mariage de Frédéric V Christian de Brandebourg-Bayreuth avec Victoria-Charlotte d'Anhalt-Zeitz-Hoym

Considéré comme le " mouton noir " de la famille, Frédéric V Christian de Brandebourg-Bayreuth sert dans l'armée danoise comme général de corps d'armée et mène une vie retirée à Wandsbeck, près de Hambourg.

Frédéric V Christian de Brandebourg-Bayreuth épouse en 1732 Victoria-Charlotte d'Anhalt-Zeitz-Hoym (1715-1792), fille de Victor Ier d'Anhalt-Bernburg-Schaumburg-Hoym.

Leurs enfants sont :



Mort de Victor-Amédée II de Savoie

Victor-Amédée II de Savoie meurt à Moncalieri le 31 octobre 1732.



Paul Louis Victor de Beauvilliers Abbé de Saint-Pierre de Lagny-sur-Marne

Paul Louis Victor de Beauvilliers devient Comte de Lagny et Abbé-de Saint-Pierre de Lagny-sur-Marne ou Lagny en Brie en 1733.


Vue générale du Siège de Philippsburg avec la mort de Jacques Ier Fitz-James - Estampe anonyme Plan français du siège de Philippsburg

Siège de Philippsburg

Mort de Jacques Ier Fitz-James

Pendant la guerre de Succession de Pologne, Jacques Ier Fitz-James remonte la vallée du Rhin à la tête d'une armée forte de 100 000 hommes pour reprendre la place de Philippsburg aux forces autrichiennes.

Au cours de l'hiver, Eugène-François de Savoie-Carignan commence à regrouper une armée impériale près d'Heilbronn pour contre-attaquer.

Mais au printemps 1734, les troupes rassemblées sont toujours très inférieures en nombre, l'armée de Jacques Ier Fitz-James est-elle forte de 70 000 hommes.

Au printemps, les préparatifs de mise en défense de Philippsburg sont presque terminés, mais la garnison manque de munitions.

Elle est formée d'éléments disparates :

Elle ne compte que peu d'artilleurs et d'ingénieurs.

Vers la fin de mai 1734, les Français commencent à encercler la place de Philippsburg.

Louis François II de Bourbon-Conti, Pierre-François de Rougé, Jules Charles Henri de Clermont-Tonnerre et Victor Riqueti de Mirabeau participent à ce siège.

Louis-Auguste d'Albert d'Ailly est lieutenant-général des armées du Roi durant ce siège.

Louis Joseph de Montcalm-Gozon participe à ce siège.

Charles Léonard de Baylenx se trouve à ce siège.

Robert François Damiens sert un militaire qu'il suit en Allemagne à ce siège.

Jacques Ier Fitz-James déploie 46 bataillons, dont 14 en position sur chaque berge du Rhin, pour couper la forteresse des routes voisines.

Parmi les forces rassemblées sur la rive droite :

Le 26 mai 1734, un corps de sapeurs de 12 000 hommes commence à creuser le fossé extérieur.

Quelque 60 000 hommes sont détachés dès le 1er juin 1734 pour investir la forteresse.

Les préparatifs de siège progressent sans encombre lorsque le 12 juin 1734, Jacques Ier Fitz-James, qui inspecte la tranchée à un poste avancé, est tué d'un coup de canon.

La direction des opérations passe aux généraux Claude François Bidal, homme rompu à la poliorcétique : l'art de mener un siège, et à Adrien Maurice de Noailles.

Le 19 juin 1734, Eugène-François de Savoie-Carignan accompagné par le prince-héritier Frédéric II de Prusse, sur ordre de l'empereur, met en branle l'armée de secours, dont l'effectif atteint à présent 70 000 hommes.

Le 27 juin 1734, cette armée atteint Bruchsal.

Claude François Bidal ordonne la construction de pontons supplémentaires pour permettre à sa cavalerie de se tourner promptement vers l'armée de secours en franchissant le Rhin.

Il affecte en outre une partie des assiégeants à l'appui de la cavalerie.

Les positions des Français se détériorent avec les pluies drues qui s'abattent le 5 juillet 1734, rendant les tranchées et mines impraticables.

Mais malgré l'adversité s'abattant sur son ennemi, Eugène-François de Savoie-Carignan ne parvient pas à saisir l'occasion.

Après quelques combats sans lendemain, Eugène-François de Savoie-Carignan entreprend un repli momentané.

Le 17 juillet 1734, les Français ouvrent une brèche et investissent la place jusqu'aux remparts de la citadelle.

Godefroi-Ernest von Wuttgenau, désespérant de rétablir la jonction avec Eugène-François de Savoie-Carignan, offre sa capitulation à Claude François Bidal au matin du 18 juillet 1734.

La garnison autrichienne peut se replier à Mayence avec les honneurs de la guerre.

Godefroi-Ernest von Wuttgenau sera promu Feldmarschalleutnant pour sa défense inspirée de Philippsburg.



Bataille de San Pietro

Mort de Claude Florimond de Mercy

Pour les Autrichiens, l'expédition de reconquête est commandée par Claude Florimond de Mercy assisté de Frédéric-Louis de Wurtemberg.

Claude Florimond de Mercy rassemble 50 000 hommes devant Mantoue pour tenter de récupérer ce qui a été perdu en Italie l'année précédente.

Les préparatifs de cette expédition sont très longs et provoquent des désaccords importants entre les 2 officiers supérieurs.

Au début du printemps 1734, les opérations militaires se déplacent de la gauche à la droite du Pô car les Autrichiens reprennent l'offensive en visant Parme.

Il appartient à Charles-Emmanuel III de Savoie et aux troupes sardes de défendre la Lombardie reconquise depuis le départ de Charles Ier de Bourbon-Anjou.

François-Marie de Broglie et François de Franquetot de Coigny assument le commandement des troupes françaises

Charles-Emmanuel III de Savoie quitte ses troupes car Polyxène Christine de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg, son épouse, est malade.

Les maréchaux français prennent l'engagement de ne pas lancer les hostilités en son absence, il sera absent de la bataille.

Entre le 1er et le 2 mai 1734, les Autrichiens, avec 2 ponts improvisés à Portole et à Monte di San Benedetto, font passer la majeure partie de leurs troupes.

Les troupes françaises réparties le long du Pô s'aperçoivent de ce franchissement seulement quand il est réalisé.

Les Français se retirent en désordre pendant que les impériaux peuvent occuper sans opposition tout le terrain jusqu'à la rivière Enza.

Les évènements qui conduisent à la bataille de Parme se résument comme suit :

Le maréchal de Mercy souffre d'apoplexie qui lui enlève pour quelque temps la vue et la parole.

Il doit donc laisser, pendant sa convalescence, le commandement à Frédéric-Louis de Wurtemberg.

Ainsi à chaque période de maladie du général en chef, correspond une période de ralentissement des opérations.

Durant le mois de juin 1734, des changements de commandement et des attaques de bourgades, qui donnent lieu a des saccages parfois freinés par des contre-offensives des franco-sardes, s'alternent.

Le 29 juin 1734 à 3 heures du matin, l'armée franco-sarde se met en marche.

Les impériaux sortent de Mantoue, marchent sur Parme et rencontrent les Français.

L'infanterie composée de 52 compagnies de grenadiers emprunte la route de Colorno à Parme, avec en tête François-Marie de Broglie.

Les cavaliers et les dragons empruntent une route étroite passant par le chemin du bois de Cornocchio.

La colonne d'infanterie arrivée sur le glacis de Parme vers 7 heures, longe les murs de la ville et prend la route de Plaisance et fait halte à l'auberge de la Crocetta.

La bataille de San Pietro est aussi appelé bataille de Parme ou bataille de la Crocetta.

Noël Jourda de Vaux assiste à cette bataille.

Victor-François de Broglie combat comme capitaine de cavalerie lors de cette bataille.

Charles Emmanuel de Crussol d'Uzès est à la tête de son régiment et au premier rang, genou en terre, suivant l'usage de l'époque.

Une balle lui fracasse la mâchoire et sort par l'épaule droite.Cette blessure le rend bossu.

Dès qu'il peut supporter le voyage, Charles Emmanuel de Crussol d'Uzès est transporté à Paris, où, grâce aux soins dont il est entouré, il revint enfin à la santé.

À mesure que le reste de l'infanterie arrive, les troupes sont rangées en ordre de bataille dans la prairie de Cornocchio sur 3 lignes, l'infanterie piémontaise formant la 4e ligne.

Claude Florimond de Mercy fait passer le canal du Taro à l'avant-garde.

Derrière les autres troupes suivent qui s'engagent par de petits chemins entre les champs.

Présent à Parme le jour de la bataille, Goldoni raconte le sentiment des habitants de la ville de Parme dans son œuvre Mémoires.

À l'arrivée des troupes autrichiennes, la population environnant Parme se réfugie dans la ville de peur des exactions que pouvent commettre les Autrichiens.

L'arrivée des troupes franco-sardes réconforte la population qui assiste à la bataille depuis les murs de l'enceinte de la ville.

Les grenadiers des impériaux qui forment l'avant-garde, se montrent vers 10 heures et font feu sur le poste avancé des 4 compagnies de grenadiers français qui se retirent à travers champs.

Le feu cesse.

Claude Florimond de Mercy ordonne à Frédéric-Louis de Wurtemberg, qui commande les premières troupes d'attaquer sans tarder.

Frédéric-Louis de Wurtemberg objecte qu'il doit d'abord aligner les troupes.

Claude Florimond de Mercy finit par se mettre lui-même à la tête de quelques troupes et il se jette dans la bataille.

À une heure de l'après-midi, les troupes françaises sont repoussées.

Claude Florimond de Mercy meurt au cours de cet engagement.

N'ayant pas eu d'enfants, son nom passe au comte d'Argenteau, son fils adoptif, d'où est issue la famille de Mercy-Argenteau.

Frédéric-Louis de Wurtemberg prend alors le commandement, rassemble les hommes et se retire en bon ordre.

Il s'ensuit une grande confusion avant que les troupes impériales ne se ressaisissent et résistent vaillamment aux troupes franco-sardes.

Le feu est acharné de part et d'autre.

Il est très vif de 12 heures jusqu'à 19 heures et fort ralenti depuis 19 heures jusqu'à 21 heures.

Les canons cessent de tirer et l'armée impériale commence à se retirer par le chemin de Valera.

De gros détachements qu'ils ont placés derrière les haies à mi-chemin entre la route de Plaisance et le chemin du Milieu entretiennent le feu jusqu'à 22 heures.

Cela permet la retraite des impériaux qui abandonnent leurs blessés et leurs morts sur le champ de bataille.

À minuit que la bataille est considérée comme terminée.

François-Marie de Broglie et François de Franquetot de Coigny manquent d'expérience et ne tirent pas parti de la victoire.

Les troupes autrichiennes se réfugient dans l'actuelle province de Reggio Emilia.

Frédéric-Louis de Wurtemberg trouve refuge dans le château de Montechiarugolo où il rédige le compte-rendu de la bataille pour Charles VI de Habsbourg.

Les Impériaux laissent 6 172 morts et blessés.

Outre Claude Florimond de Mercy, 4 généraux meurent et 5 sont blessés.

De ces 5 généraux, 2 sont faits prisonniers et meurent à Parme.

Il y a de très nombreux déserteurs qui, par bande, se présentent au camp allié.

Les Français ont 104 officiers morts, 452 officiers blessés, 1 141 soldats morts, 2 305 soldats blessés.

Louis Georges Érasme de Contades, colonel du régiment d'Auvergne, est blessé lors de cette bataille.

Les Piémontais selon un document de la bibliothèque royale de Turin ont, entre les troupes officielles et les partisans, 324 blessés et 75 morts, parmi ceux-ci 12 officiers morts et 41 blessés.



Bataille de Guastalla

Mort de Frédéric-Louis de Wurtemberg

Levée du siège de Mirandole

Dans la nuit du 14 septembre 1734, le comte de Waldeck remporte une petite victoire dans le camp de François de Franquetot de Coigny près de Quistello.

Au petit matin du 15 septembre 1734, 10 000 impériaux commandés par Frédéric-Louis de Wurtemberg pénètrent dans le camp de François-Marie de Broglie au gué de la Secchia.

Réveillé en sursaut, François-Marie de Broglie n'a que le temps d'enfiler un côté de sa culotte et de tenir l'autre avant de s'enfuir en abandonnant ses bagages et 4 000 prisonniers.

Il y gagne le surnom de général Culotte.

Cela redonne courage aux impériaux qui décident de lancer un assaut décisif sur les positions alliées à Guastalla, une petite ville bâtie au confluent du Crostolo et du Pô.

Ces deux rivières entourent presque complètement la ville.

Venant de Luzzara, von Königsegg, est à la tête de 4 000 hommes quand il se présente le 19 septembre 1734 vers 10 heures, devant les positions franco-piémontaises.

Les Français sont sur leur garde et ont reçu le renfort de 5 régiments français et de 5 régiments savoyards.

Charles-Emmanuel III de Savoie est enfin sorti de sa réserve et est présent à la tête de ses troupes.

Les forces alliées comptent 49 000 hommes.

La cavalerie française, sous les ordres de François IV d'Harcourt et d'Alexis Madeleine Rosalie de Châtillon est attaquée la première par les cuirassiers allemands qui sont repoussés dans le bois.

Pendant ce temps, l'infanterie attaque l'aile gauche des alliés.

Après 3 heures de combat, Français et Piémontais repoussent les Autrichiens.

Sans se décourager, Königsegg reforme une colonne et lance une nouvelle attaque là où eut lieu le premier choc contre la cavalerie française.

Les 3 régiments français du Dauphiné, de Soufré et de Picardie, encaissent le choc.

Après plus de 8 heures de combat, Königsegg renonce et commande la retraite.

Celle-ci se passe avec ordre, dans le calme et sans se laisser entamer.

La bataille se termine vers de 19 heures.

Parmi les 12 000 victimes se trouvent :

Après la bataille Charles-Emmanuel III de Savoie retrouve son apathie et les alliés n'exploitent pas leur succès.

Cela permet aux Autrichiens de stabiliser leurs lignes à Luzzara et de prévenir une poussée alliée sur Mantoue.

Guy XXV de Laval se distingue lors de cette bataille

Guy XXV de Laval est nommé peu de temps après brigadier des armées du roi.

Antoine-Chrétien de Nicolaï participe à la batailles de Guastalla.

Victor-François de Broglie combat comme capitaine de cavalerie lors de cette bataille.

Claude-Louis-François de Régnier est blessé lors de cette bataille.

Noël Jourda de Vaux participe à cette bataille où il reçoit 2 blessures.

Louis Emmanuel de Conflans est blessé d'un coup de fusil au col.

François-Charles de Rochechouart est blessé au bras par un coup de fusil lors de cette bataille.

Alexis Madeleine Rosalie de Châtillon est blessé à la jambe d'un coup de feu lors de cette bataille.

Il est nommé lieutenant-général et chevalier du Saint-Esprit.

Quelques jours plus tard, Königsegg force Jean-Baptiste François Desmarets à lever le siège de Mirandole.

À la mauvaise saison, le climat malsain de la plaine du Pô, les maladies font plus de victimes dans les deux camps que sous le feu de l'ennemi.



Victor-François de Broglie Colonel du régiment de Luxembourg

Victor-François de Broglie devient colonel du régiment de Luxembourg le 13 octobre 1734



Victor-François de Broglie Commandant du régiment d'infanterie de Luxembourg

Victor-François de Broglie commande le régiment d'infanterie de Luxembourg jusqu'en 1736.



Mariage de Victor-François de Broglie avec Marie Anne du Bois de Villiers

Victor-François de Broglie épouse le 2 mai 1736 Marie Anne du Bois de Villiers (1720-1751).

Leurs enfants sont :



Mort de Jean-Antoine de Riqueti

Jean-Antoine de Riqueti meurt en 1737.

Pendant 6 ans quand il n'est pas à la guerre, Victor Riqueti de Mirabeau dilapide l'héritage de son père.



Mariage de Louis François Charles de Crussol d'Uzès avec Marie Élisabeth d'Aubusson

Louis François Charles de Crussol d'Uzès épouse le 1er juin 1737 Marie Élisabeth d'Aubusson (née en 1712). Leurs enfants sont :


Charlotte-Louise de Rohan-Guémené en 1737- par Jean-Marc Nattier- conservé au Château de Versailles

Mariage de Victor-Amédée-Philippe Ferrero Fieschi avec Charlotte-Louise de Rohan-Guémené

Julie Louise Gabrielle de Rohan-Soubise présente Charlotte-Louise de Rohan-Guémené, sa fille, à Louis XV et à Marie Leszczynska le 26 octobre 1737 au château de Fontainebleau.

Victor-Amédée-Philippe Ferrero Fieschi, Prince de Masserano, ambassadeur d'Espagne à Londres, épouse le 28 octobre 1737 Charlotte-Louise de Rohan-Guémené.



Mort de Victor Marie d'Estrées

Victor Marie d'Estrées meurt à Paris le 27 décembre 1737.

Victor Marie d'Estrées consacre sa fortune à acquérir d'importantes collections d'objets d'art et de livres, qu'il accumule à l'Hôtel de Noailles, rue de l'Université et dans son château de Nanteuil-le-Haudouin.

Victor Marie d'Estrées possède également le château de Bagatelle, dans le Bois de Boulogne.

Selon Louis III de Rouvroy de Saint-Simon, Victor Marie d'Estrées a la réputation d'acheter sans bien savoir quoi, et d'entasser les objets sans les regarder ni les ranger.



Mariage de Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym avec Hedwige-Sophie Henckel von Donnersmarck

Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym est veuf de Charlotte Louise d'Isenburg-Büdingen-Birstein.

Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym épouse le 14 février 1740 Hedwige-Sophie Henckel von Donnersmarck (7 mai 1717-21 février 1795), fille de Wenzel Louis Henckel von Donnersmarck. Leurs enfants sont,



Achat du château du Bignon

Victor Riqueti de Mirabeau, dont l'orgueil nobiliaire touche à la folie, veut se rapprocher de Versailles.

En 1740, Victor Riqueti de Mirabeau quitte la Provence et achète le château du Bignon dans le Gâtinais.

Humbert de Montlaur, biographe et descendant des Mirabeau dit du château : C'est une vaste construction, bâtie à l'époque de la Renaissance, au milieu de douves, encadrée de bois, de prés et de ruisseaux… Ce panier d'herbe est si drôlement mélangé d'arbres, de bocages, d'eaux et de cultures qu'on dirait que tous les oiseaux de la contrée s'y sont donnés rendez-vous.

Victor Riqueti de Mirabeau y entreprend des travaux considérables : le château est entièrement refait, on meuble les appartements, les pacages sont mués en prairies, on change le cours d'une rivière, on plante, on creuse, on dessine un parc.

C'est dans ces lieux que se réunissaient les physiocrates.



Victor-François de Broglie Aide-major général de l'infanterie

Victor-François de Broglie est fait aide-major général de l'infanterie le 1er mars 1741.

En 1741, Victor-François de Broglie participe à la campagne de Bohême sous les ordres d'Hermann Maurice de Saxe.



Achat d'un hôtel particulier à Paris

Victor Riqueti de Mirabeau achète aussi un hôtel particulier à Paris en 1741.



Entrée de la France dans la Guerre de Succession d'Autriche

Traité d'alliance Franco-prussien

La France a accepté à mi-mot la Pragmatique Sanction, pour autant qu'elle ne lésât pas les intérêts des tiers. En l'espèce, elle lèse ceux de Charles VII Albert de Bavière.

Dans l'opinion, un fort courant se dessine pour affaiblir l'ennemi traditionnel, les Habsbourg. Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle se fait le champion de cette position. André Hercule de Fleury, devenu vieux, n'a plus la force de s'y opposer.

Louis XV succombe à la pression du parti antiautrichien de la cour.

Le 5 juin 1741, Frédéric II de Prusse signe un traité d'alliance avec Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle.

Par ce traité, Louis XV :

En contrepartie, Frédéric II de Prusse ne consent que des promesses.

Les autres alliés de la Prusse, hormis la France, sont l'Espagne et la Bavière.

La cause autrichienne est elle soutenue par la Grande-Bretagne et les Provinces-Unies, traditionnels opposants à l'hégémonie de la France. D'autres alliés les ont joints plus ou moins constamment : le royaume de Piémont-Sardaigne, et la Saxe.

Étienne-François de Choiseul s'engage dans l'armée dans le régiment de Navarre, avec lequel il participe à la campagne de Bohême en 1741.

Victor Riqueti de Mirabeau fait la campagne de Bavière en 1741 et 1742.

Louis Auguste II de Bourbon prend part à la Guerre de Succession d'Autriche.

Louis-François Ier de Bourbon-Conti sollicite un commandement mais, faute d'avoir obtenu satisfaction, il part sans autorisation rejoindre l'armée de Jean-Baptiste François Desmarets.

Louis XV, apprenant son insubordination, le fait mettre aux arrêts mais, grâce à l'intercession de Louise Élisabeth de Bourbon-Condé, sa mère, Louis-François Ier de Bourbon-Conti est libéré et peut faire la campagne de Bohême comme simple volontaire sans grade.



Mort de Victor-Amédée de Savoie-Carignan

Victor-Amédée de Savoie-Carignan meurt en 1741.



Victor-François de Broglie brigadier

Victor-François de Broglie est promu Brigadier le 26 avril 1742.


Marc-Pierre de Voyer de Paulmy - par Hyacinthe Rigaud

Mort de François-Victor Le Tonnelier de Breteuil

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy Secrétaire d'État de la Guerre

François-Victor Le Tonnelier de Breteuil est marquis de Fontenay-Trésigny, Seigneur de Villebert, de Breteuil, du Mesnil-Chassemartin, des Chapelles, de Villenevotte et de Palaiseau, Baron de Boitron et de Preuilly.

Ses relations avec André Hercule de Fleury ne sont pas si mauvaises que cela.

François-Victor Le Tonnelier de Breteuil meurt rue Vivienne à Paris chez André Hercule de Fleury à Issy le 7 janvier 1743 d'apoplexie.

Il est inhumé à Fontenay Trésigny en Brie en Seine-et-Marne.

L'avenue de Breteuil et la place de Breteuil, dans le 7e arrondissement de Paris, portent son nom.

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy lui succède et devient secrétaire d'État de la Guerre de Louis XV le janvier 1743.



Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières Brigadier

En 1743 Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières est fait Brigadier.



Victor Riqueti de Mirabeau décoré de la croix de l'ordre de Saint-Louis

Victor Riqueti de Mirabeau, brigadier des armées du roi, est blessé 27 fois.

Infirme des deux bras, il refuse pour cette raison la charge de lieutenant-général pour le roi en Dauphiné.

Victor Riqueti de Mirabeau décoré de la croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis en 1743.

Comme il ne peut acheter un régiment, Victor Riqueti de Mirabeau quitte l'armée.

Il est le premier de sa famille à délaisser la carrière militaire pour se diriger vers celle des lettres.



Mariage de Victor Riqueti de Mirabeau avec Marie Geneviève de Vassan

Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues, son cousin, et Lefranc de Pompignan, un poète, ses deux amis, semblent pousser Victor Riqueti de Mirabeau à faire un riche mariage pour payer ses dettes qui s'accumulent et continuer à faire la fête.

Marie Geneviève de Vassan est veuve de Jean François de Ferrières, Marquis de Sauvebœuf, Grand sénéchal d'Auvergne, Capitaine au Régiment Royal Infanterie, Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.

Le contrat de mariage est signé le 11 avril 1743.

Victor Riqueti de Mirabeau (1715-1789) épouse à Aigueperse à Saint-Bonnet-Briance en Haute-Vienne le 21 avril 1743 Marie Geneviève de Vassan, fille de de Charles de Vassan et d'Anne Thérèse de Ferrières de Sauvebœuf. Leurs enfants sont :

Selon les contemporains, la mariée est fort riche, mais point belle.

Victor Riqueti de Mirabeau se marie sans avoir rencontré précédemment son épouse.

Victor Riqueti de Mirabeau va tester sur les terres de son épouse ses théories agronomiques.



Noël Jourda de Vaux Colonel du régiment d'Angoumois

À la demande de Victor-François de Broglie, Noël Jourda de Vaux est nommé colonel du régiment d'Angoumois le 6 mars 1743.



Victor-François de Broglie Major général de l'infanterie

Victor-François de Broglie est nommé Major général de l'infanterie le 1er avril 1743 à la suite de 2 blessures.



Naissance de Victor-Amédée II de Savoie-Carignan

Victor-Amédée II de Savoie-Carignan naît en 1743.



Mariage de René V Nicolas-Charles-Augustin de Maupéou avec Anne Marguerite Thérèse de Roncherolles

René V Nicolas-Charles-Augustin de Maupéou épouse le 21 ou 22 janvier 1744 Anne Marguerite Thérèse de Roncherolles (1724 ou 1725-1751 ou 1752), Marquise de Bully, fille unique de Charles Michel François, Marquis de Roncherolles, et d'Angélique Marguerite de Jassaud. Leurs enfants sont :

Anne Marguerite Thérèse de Roncherolles est orpheline de père,

Jouissant immédiatement d'une grande fortune, Anne Marguerite Thérèse de Roncherolles appartient à une maison chevaleresque remontant au Xe siècle.

Pour instruire leurs fils, René V Nicolas-Charles-Augustin de Maupéou désigne Charles-François Lebrun, un jeune homme, futur troisième consul, Archi-trésorier de l'Empire et Duc de Plaisance.



Siège de Coni

Bataille de la Madonne de l'Olmo

Bataille de Cuneo

Durant la guerre de Succession d'Autriche, Coni est assiégé par les alliés franco-espagnoles commandés Louis-François Ier de Bourbon-Conti.

Louis-François Ier de Bourbon-Conti n'a plus beaucoup de réserves. Ses troupes sont fatiguées d'une longue campagne, et ses lignes de communications trop tendues.

Charles-Emmanuel III de Savoie rassemble une armée consistante.

La bataille de la Madonne de l'Olmo a lieu dans les environs de Coni ou Cuneo le 30 septembre 1744.

Les Sardes ébranlent les lignes franco-espagnoles qui ne reculent pas.

Louis-François Ier de Bourbon-Conti charge à la tête de ses troupes, culbute une colonne ennemie sur une de ses batteries et retourne ses canons contre elle.

Louis-François Ier de Bourbon-Conti a sa cuirasse percée en deux endroits et deux chevaux sont tués sous lui.

Étienne-François de Choiseul participe à cette bataille de Coni.

Charles-Emmanuel III de Savoie vaincu est repoussé.

Victor-Amédée III de Savoie combat avec son père.

Les Sardes perdent 5 000 hommes.

Les Français en perdent 1 200 et les Espagnols 900.

Mais dans la confusion de la mêlée les Sardes ont réussi à faire entrer dans la ville assiégée un renfort d'un millier d'hommes ainsi que de tout un convoi de ravitaillement.

Aussi les défenseurs de Coni continue de résister.

Les assiégeants sont eux toujours sujets aux épidémies et ont des difficultés de ravitaillement. Les montagnards dressent des embuscades au long de leurs lignes de communications trop étendues.

Louis-François Ier de Bourbon-Conti est en désaccord avec le général espagnol.

Le 22 octobre 1744, l'armée franco-espagnole lève le siège, se retirant par la vallée de la Stura di Demonte, passant par Demonte, avant de se rendre en France, sans avoir réussi à faire la jonction avec les armées espagnoles du Sud.

François-Marie Arouet de Voltaire conclut : C'est presque toujours le sort de ceux qui combattent vers les Alpes, et qui n'ont pas pour eux le maître du Piémont, de perdre leur armée, même par des victoires.

Cette victoire héroïque vaut à Louis-François Ier de Bourbon-Conti la réputation d'un héros, le roi fait chanter en son honneur un Te Deum à Notre-Dame.

Ladislas Ignace de Bercheny se distingue en protégeant la retraite de Louis-François Ier de Bourbon-Conti.

Louis-François Ier de Bourbon-Conti rentre à Versailles le 9 décembre 1744.

Louis-François Ier de Bourbon-Conti réclame à Louis XV des charges militaires de plus en plus importantes mais Louis XV n'ose pas lui confier les plus hautes fonctions dans l'armée, car par certains côtés, il craint son cousin.



Louis Marie Victor Augustin d'Aumont

Louis Marie Victor Augustin d'Aumont devient Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit en 1745.



Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières Maréchal de camp

En 1745, Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières devient Maréchal de camp.



Victor-François de Broglie Maréchal de camp

Victor-François de Broglie sert dans les armées de Bavière, de Haute-Alsace, et du Rhin,

Victor-François de Broglie est promu Maréchal de camp le 1er mai 1745.


Victor-François de Broglie

Mort de François-Marie de Broglie

Victor-François de Broglie 2e Duc de Broglie

François-Marie de Broglie meurt à Broglie dans l'Eure le 22 mai 1745 dans l'exil, victime d'intrigues de cour.

Victor-François de Broglie s'est fait appeler jusque-là Comte de Broglie.

Victor-François de Broglie, son fils, lui succède et devient 2e Duc de Broglie.



Bataille de Hohenfriedberg

Bataille de Bassignana

Siège d'Alessandria

Prise d'Asti et de Casale

Bataille de Kesselsdorf

Paix de Dresde

Vint de Madrid l'ordre de faire la jonction entre les deux armées dans le pays génois :

De fait, Gages arrive à Sarzana le 1er juin 1745, puis se porte à Pontedecimo dans le Val di Polcevera.

Frédéric II de Prusse écrase les Autrichiens à la bataille de Hohenfriedberg le 4 juin 1745.

En face, Lobkowitz quitte la région de Reggio et de Parme pour rejoindre Charles-Emmanuel III de Savoie sur une ligne commune le long du Tanaro, entre Pavone et Bassignana.

Les armées de Don Philippe de Bourbon, du Maréchal Jean-Baptiste François Desmarets et de Gages se rassemblent donc, atteignant le chiffre de 60 000 hommes, et s'approchent de la ligne du Tanaro.

Tortona, assiégée par les Français et les espagnols, tombe le 3 septembre 1745.

Envoyant de forts détachements à Pavie et Plaisance, sur le conseil de Jean-Baptiste François Desmarets, les alliés franco-hispano-napolitains séparent les Autrichiens de Charles-Emmanuel III de Savoie et menacent la Lombardie.

Augustin-Joseph de Mailly se signale à la Bataille de Pavie où, séparé de l'armée française, il la rejoint en perçant un corps considérable de cavalerie ennemi auquel il enlève 4 canons et 150 prisonniers.

Schulemberg, remplaçant de Lobkowitz à la tête des troupes autrichiennes, croit que ses ennemis visent l'invasion du Milanais, et abandonne la ligne du Tanaro pour y courir.

La disproportion des forces est en défaveur de l'armée sarde, qui ne peut aligner que 20 000 hommes face aux 60 000 de ses ennemis.

Schulemberg parti, les Piémontais sont attaqués à Bassignana ou Bassignano le 27 septembre 1745. La bataille est acharnée, mais devant le nombre, les Sardes se retirent à Valenza, puis à Casale.

Lors de cette bataille, les Miquelets, l'infanterie légère espagnole, parvient à encercler la brigade de Piémont, la Milice vaudoise, dirigée par Alexandre Guibert de Sayssac, qui n'échappe que de peu à l'anéantissement.

Leur équipement partiel en armes a canon rayé, qui rallonge sensiblement les temps de rechargement s'ajoute à leur peu d'habitude de la bataille rangée en terrain plat.

Pendant la phase finale de l'affrontement, un élément d'infanterie légère faillit complètement à sa mission, qui est de couvrir le retrait de l'aile droite sarde, qui subit de ce fait des pertes sévères.

Victor-Amédée III de Savoie combat avec son père à Bassignano.

Au lieu de poursuivre l'armée sarde, les alliés franco-hispano-napolitains mettent le siège en octobre 1745 devant Alessandria, défendue par le marquis Isnardi, qui abandonne la cité après une brève résistance, et s'enferme dans la citadelle.

Laissant là de quoi les surveiller, les alliés se dirigèrent sur Valenza, défendue par Balbiano, qui ne pouvant tenir, détruit ses canons et se retira à Casale.

Asti et Casale tombent à leur tour aux mains des alliés, qui alors se séparent :

Frédéric II de Prusse écrase les Saxons à la bataille de Kesselsdorf le 15 décembre 1745.

À l'approche de l'hiver, les opérations de guerre sont suspendues.

Louis XV cherche, pendant cette trêve forcée, à séparer Charles-Emmanuel III de Savoie de ses alliés autrichiens, lui promettant toute la Lombardie à gauche du Pô et les territoires entre ce fleuve et la Scrivia.

Charles-Emmanuel III de Savoie est sur le point de céder, mais Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg est contrainte à la paix de Dresde avec la Prusse le 25 décembre 1745.

Cette paix garantit à Frédéric II de Prusse la possession de la Silésie.

Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, libérée de la pression prussienne, expédie en Italie une armée dirigée par Maximilian Ulysses Browne devant faire jonction avec Lichtenstein qui succède à Schulemberg.

Fort de cet appui, Charles-Emmanuel III rompt les tractations avec la France et prépare la campagne suivante.



Écriture du Testament politique

Quand il est en garnison à Bordeaux, Victor Riqueti de Mirabeau fait la connaissance de Montesquieu.

Après avoir quitté l'armée il lui écrit et lui envoie son premier travail, son Testament politique en 1747.

Encore confidentiel, il préconise pour la prospérité de la France un retour aux valeurs de la noblesse française médiévale.



Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières Lieutenant-général

En 1748, Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières devient Lieutenant-général.



Mariage de Charles-Louis d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym avec Benjamine Gertrude Keiser

Charles-Louis d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym est jeune officier d'un régiment au service des Pays-Bas,

Sans le consentement de Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym, son père, Charles-Louis d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym épouse à Stevensweert le 25 mars 1748 Benjamine Gertrude Keiser. Leur enfant est :



Victor-François de Broglie Lieutenant-général

Victor-François de Broglie est nommé lieutenant-général le 10 mai 1748.


Marie Françoise Lallemant de Betz - dans son intérieur devant la cheminée - Œuvre début XIXe dans le goût du XVIIIe

Mariage de Marie Gabriel Florent de Choiseul d'Aillecourt avec Marie Françoise Lallemant de Betz

Marie Gabriel Florent de Choiseul d'Aillecourt (1728-1753), Comte de Choiseul-Beaupré, épouse le 10 février 1749 Marie Françoise Lallemant de Betz (1732-1793). Leurs enfants sont :


Marie-Françoise Lallemant de Betz - posant dans son intérieur devant la cheminée Marie Gabriel Florent de Choiseul et Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt - en Savoyards- par François Hubert Drouais - en 1758

Mariage de Marie-Gabriel-Florent de Choiseul d'Aillecourt avec Marie Françoise Lallemant de Betz

Marie-Gabriel-Florent de Choiseul d'Aillecourt épouse le 10 février 1749 Marie-Françoise Lallemant de Betz, fille de Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz, un riche Fermier général, Seigneur de Nanteau sur Lunain, et de Marie-Marguerite Maillet de Batilly.

Leurs enfants sont :

La dot est de 500 000 livres.



Naissance d'Honoré-Gabriel Riqueti

Honoré-Gabriel Riqueti, surnommé l'Orateur du peuple et la Torche de Provence, naît au château du Bignon le 9 mars 1749, fils de Victor Riqueti de Mirabeau et de Marie Geneviève de Vassan.

Il est naît avec un pied tordu, deux grandes dents et surtout une tête énorme, ce qui a fait dire qu'il était hydrocéphale.

Il a également la langue enchaînée par le filet.

Avant de présenter l'enfant à son père, la nourrice le prévient : Ne vous effrayez pas.

Et l'accoucheur ajoute : Il aura beaucoup de peine à s'exprimer.



Naissance de Marie-Louise de Savoie-Carignan

Marie-Thérèse Louise de Savoie-Carignan ou en italien Maria-Teresa di Savoia-Carignano ou Marie-Louise de Savoie-Carignan, plus connue sous le nom de Princesse de Lamballe, naît à Turin le 8 septembre 1749, fille de Louis-Victor de Savoie-Carignan et de Christine-Henriette de Hesse-Rheinfels-Rothenbourg.

Elle grandit à Turin et y mène une existence maussade et stricte, mais éloignée des complots et des intrigues de cour.



Mariage de Jean-Baptiste Berthier avec Marie-Françoise Lhuillier de La Serre

Jean-Baptiste Berthier épouse en la paroisse Saint-Louis à Versailles le 23 septembre 1749 Marie-Françoise Lhuillier de La Serre.

Parmi leurs enfants citons :


La famille de Victor-Amédée III de Savoie - d'après Giuseppe Duprà - palais royal de Turin- De gauche à droite : Marie-Josèphe-Louise de Savoie - Marie-Thérèse de Savoie - Victor-Amédée III de Savoie alors duc de Savoie - le prince de Piémont - Marie-Thérèse de Savoie - le duc d'Aoste dans les bras de Marie-Anne de Savoie

Mariage de Victor-Amédée III de Sardaigne avec Marie-Antoinette-Ferdinande d'Espagne

Victor-Amédée III de Sardaigne (26 juin 1726-16 octobre 1796) épouse le 31 mai 1750 Marie-Antoinette-Ferdinande d'Espagne (1729-1785), fille de Philippe V d'Espagne (1683-1746) et d'Élisabeth Farnèse (1692-1766). Leurs enfants sont :

Les six fils de Victor-Amédée III constituent la seconde fradlansa de la maison de Savoie, désignée ainsi par un mot piémontais signifiant fratrie.



Publication de Utilité des états provinciaux

Victor Riqueti de Mirabeau écrit l'Utilité des états provinciaux en 1750.

Il prône que les institutions provinciales s'épanouissent à partir de la province et soient organisées par elle.

Ce livre est souvent attribué à Montesquieu, qui est devenu son ami et qui partage avec lui certaines idées.


Marie Antoinette Ferdinande d'Espagne

Mariage de Victor-Amédée III de Savoie avec Marie Antoinette Ferdinande d'Espagne

Afin de consolider le traité d'Aix-la-Chapelle, Ferdinand VI d'Espagne marie sa sœur.

Victor-Amédée III de Savoie épouse à Oulx près de Turin le 31 mai 1750 Marie Antoinette Ferdinande d'Espagne (1729-1785), fille de Philippe V d'Espagne et d'Élisabeth Farnèse, Princesse de Parme. Leurs enfants sont :

Après son mariage, elle vit dans son pays adoptif et demeure au Palais royal de Turin.

C'est là que naissent la plupart de ses enfants.



Naissance de Charles-Emmanuel IV de Savoie

Charles-Emmanuel IV de Savoie naît à Turin le 24 mai 1751, fils de Victor-Amédée III de Savoie et de Marie Antoinette Ferdinande d'Espagne.


Louise Augustine Salbigothon Crozat (vers 1775) - par Jean Ranc (1674–1735)

Mariage de Victor-François de Broglie avec Louise Augustine Salbigothon Crozat de Thiers

Victor-François de Broglie est veuf de Marie Anne du Bois de Villiers.

Victor-François de Broglie épouse en la chapelle de la maison abbatiale des Vaux-de-Cernay le 11 avril 1752 Louise Augustine Salbigothon Crozat de Thiers. Leurs enfants sont :

La famille vécut dans le grand hôtel de Broglie, acheté en mai 1752 par Victor-François de Broglie à M. de Langonnay et Dame Julliet de Franconville et toujours visible au 73 de la rue de Varenne.

Son titre de duchesse ouvre à Louise Augustine Salbigothon Crozat de Thiers les portes de la Cour où elle est présentée en mai 1752.



Honoré-Gabriel Riqueti Défiguré

Vers 1752, Honoré-Gabriel Riqueti est défiguré par une petite vérole mal soignée. Son visage en gardera de profondes cicatrices.

Son enfance est marquée par la sévérité de Victor Riqueti de Mirabeau, son père, qui n'a pas d'affection pour lui.



Mariage d'Hilaire Rouillé du Coudray avec Marie d'Abbadie d'Ithorrotz

Hilaire Rouillé du Coudray épouse à Pau le 2 avril 1753 Marie d'Abbadie d'Ithorrotz (26 octobre 1738 à Ithorrotz-15 juillet 1786 au Plessis-aux-Bois). Leurs enfants sont :



Naissance de Marie-Joséphine-Louise de Savoie

Marie-Joséphine-Louise de Savoie naît à Turin le 2 septembre 1753, fille de Victor-Amédée III de Savoie et de Marie Antoinette Ferdinande d'Espagne.



Naissance de Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt naît à Paris le 10 avril 1754, fils posthume de Marie Gabriel Florent de Choiseul d'Aillecourt (1728-1753), Comte de Choiseul-Beaupré, Seigneur d'Aillecourt, et de Marie Françoise Lallemant de Betz (1732-1793).



Retour en France de Charles François de Broglie

Charles François de Broglie À l'armée d'Allemagne

Des intrigues ourdies à Versailles renversent une entreprise si laborieusement conduite.

Charles François de Broglie est rappelé en France en 1756.

Charles François de Broglie est envoyé à l'armée d'Allemagne où il sert sous les ordres de Victor-François de Broglie, son frère ainé.



Naissance de Marie-Thérèse de Sardaigne

Marie-Thérèse de Sardaigne ou de Savoie naît au Palais de Turin le 31 janvier 1756, fille de Victor-Amédée III de Savoie et de Marie Antoinette Ferdinande d'Espagne.



Rencontre de Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières et deMarie Antoinette Charlotte de Blanckart

Pendant la guerre de Sept Ans, en Allemagne, Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières fait la connaissance de Marie Antoinette de Blanckart, chanoinesse de Neuss.


Victor Riqueti de Mirabeau

Publication de l'Ami des hommes ou Traité sur la population

En 1756, Victor Riqueti de Mirabeau débute la parution de l'Ami des hommes ou Traité sur la population : l'ouvrage va contribuer à la renommée de son auteur comme économiste politique.

Il y paraphrase en partie François Quesnay (1694-1774) et ses amis de l'école des Physiocrates.

D'après lui, la vraie richesse ne consiste que dans la population. Or la population dépend de sa subsistance, et la subsistance ne se tire que de l'agriculture. Ainsi tout dépend de l'agriculture : elle reste le premier des arts. Il se range derrière l'idée que Plus vous faites rapporter à la terre et plus vous la peuplez.

Louis-Ferdinand de France qualifie l'ouvrage de Victor Riqueti de Mirabeau : l'Ami des hommes, de bréviaire des honnêtes gens et le cite sans cesse. Il veut même confier l'éducation du futur Louis XVI à Victor Riqueti de Mirabeau, mais finalement un militaire très catholique et conservateur lui est préféré.



Liaison de Victor Riqueti de Mirabeau avec Madame de Pailly

Victor Riqueti de Mirabeau a une liaison à partir de 1756 avec Madame de Pailly, une Suissesse. Il vit publiquement avec elle.



Naissance de Charles Louis Victor de Broglie

Charles Louis Victor de Broglie naît à Paris le 22 septembre 1756, fils de Victor-François de Broglie et de Louise Augustine Salbigothon Crozat de Thiers.



Naissance de Marie Anne de Savoie

Marie Anne de Savoie naît en 1757, fille de Victor-Amédée III de Savoie et de Marie Antoinette Ferdinande d'Espagne.


Ordre de bataille à Hastenbeck William Augustus de Grande-Bretagne - Portrait par Joshua Reynolds - 1758

Bataille de Hastenbeck

En juin 1757, pendant la guerre de Sept Ans, Claude Constant Esprit Jouvenel de Harville des Ursins est dans l'Armée du Rhin et participe à la prise de l'électorat de Hanovre.

William Augustus de Grande-Bretagne est chargé de défendre Hanovre.

L'armée de Hanovre (pour 60 %) et de Hesse-Cassel (25 %) et quelques troupes de Brunswick forment l'armée hanovrienne d'observation d'environ 40 000 hommes.

La Prusse étant occupée ailleurs, seuls 6 régiments d'une garnison participent à cette campagne.

William Augustus de Grande-Bretagne concentre d'abord son armée à Bielefeld, puis fait retraite à Brackwede avant de traverser la Weser au sud de Minden.

L'idée est d'utiliser la rivière comme ligne de défense mais en été elle est facilement passable à gué.

Pendant la nuit du 7 juillet 1757 un fort détachement français traverse la Weser près de la ville de Beverungen.

Elle va vers le nord et établit une tête de pont à Höxter permettant au reste de l'armée de passer.

William Augustus de Grande-Bretagne n'a d'autre choix que de déployer ses forces au sud de Hamelin et engager l'armée de Louis Charles César Le Tellier sans pouvoir compter sur l'appui de Frédéric II de Prusse

Les 2 armées se rencontrent finalement au matin du 25 juillet 1757 près du village d'Hastenbeck près de Hamelin.

Augustin-Joseph de Mailly se trouve à cette bataille.

Claude-Louis-François de Régnier se distingue lors de cette bataille.

Louis François Joseph de Bourbon-Conti, Marie-François-Henri de Franquetot et Louis-Marie Fouquet de Belle-Isle participent à cette bataille.

François de Chevert, commandant l'aile droite française, est chargé d'engager les troupes hanovriennes mais ne parvient pas à les repousser.

Louis Charles César Le Tellier décide alors de repousser la bataille au lendemain car l'aile gauche française, sous le commandement de Victor-François de Broglie est encore en train de traverser la Weser près d'Hamelin.

Yves Marie Desmarets est connu par ses démêlés avec Louis Charles César Le Tellier, à propos de cette bataille.

Le 26 juillet 1757, les Hanovriens tiennent une ligne de Hamelin jusqu'au village de Voremberg, avec leur centre au nord d'Hastenbeck et leur gauche sur l'Obensburg, une colline que William Augustus de Grande-Bretagne considère comme infranchissable et ne défend que faiblement en y déployant 3 compagnies.

À 9h du matin, François de Chevert, à la tête de 4 brigades, se lance à l'assaut de l'Obensburg et submerge rapidement ses adversaires.

William Augustus de Grande-Bretagne, voyant sa position menacée par l'arrière, fait donner :

Quand les Français donnent l'assaut sur les batteries de canons, celles-ci repoussent plusieurs attaques mais finissent par être prises faute de défenseurs.

Dans le même temps, les Hanovriens arrivent sur l'Obensburg et l'occupent à nouveau mais William Augustus de Grande-Bretagne a alors déjà commencé à battre en retraite et ils ne peuvent tenir bien longtemps leur position désormais isolée.

Cette victoire de l'armée française commandée par Louis Charles César Le Tellier débouche sur la convention de Klosterzeven et l'occupation de Hanovre.

Philippe Henri de Ségur participe à cette bataille.



Séparation de Victor Riqueti de Mirabeau et de Marie Geneviève de Vassan

Victor Riqueti de Mirabeau commence une série de procès perdus ou gagnés. Il obtient grâce à ses amis ministres 54 lettres de cachet contre les siens.

En 1757, Victor Riqueti de Mirabeau se sépare avec éclat de Marie Geneviève de Vassan, son épouse, la reléguant au fin fond de la province par une lettre de cachet.


Bataille de Rossbach Friedrich Wilhelm von Seydlitz

Bataille de Rossbach

Mort de Jacques Pelet de Beaufranchet

L'armée franco-autrichienne est devenue un danger immédiat pour Frédéric II de Prusse après sa marche sur le Thuringe.

Charles de Rohan-Soubise et Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen manœuvrent les jours précédents afin d'éviter l'affrontement avec Frédéric II de Prusse.

Le matin du 5 novembre 1757, le camp de Frédéric II de Prusse se trouve entre Rossbach sur sa gauche et Bedra sur sa droite.

Le village de Rossbach se trouve dans la commune de Braunsbedra, dans le Land de Saxe-Anhalt, en Allemagne.

Les franco-autrichiens se trouvent en face entre Branderoda sur leur droite et Mücheln sur leur gauche.

Les franco-autrichiens avec environ 42 000 hommes disposent d'une supériorité numérique de 2 contre 1.

Leurs postes avancés dépassent toutes les parties du camp de Frédéric II de Prusse.

Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen est déterminé à prendre l'offensive.

Charles de Rohan-Soubise n'ose pas prendre le risque d'un affrontement et a probablement l'intention d'engager la bataille le plus tard possible avec l'idée de gagner quelques avantages par une action partielle.

Le plan des franco-autrichiens nécessite :

Ils pensent ainsi couper les forces de Frédéric II de Prusse des villes sur la Saale.

Les franco-autrichiens s'inquiètent du risque d'intervention des Prussiens sur leur flanc.

Frédéric II de Prusse passe la matinée à observer l'ennemi depuis le toit d'une maison de Rossbach.

Les premiers mouvements convainquent Frédéric II de Prusse que les Alliés déplacent leurs vivres du sud vers le nord. À midi il part déjeuner laissant le capitaine von Gaudi au poste d'observation.

L'officier a une toute autre interprétation des intentions des Alliés parce que les colonnes, que l'on peut observer de temps à autre au travers des ondulations du terrain, semblent tourner vers l'est en direction de Zeuchfeld. Frédéric II de Prusse s'aperçoit à son tour que la cavalerie et l'infanterie ennemies se sont rapprochées de Pettstädt, il réalise les intentions réelles de ses ennemis.

Frédéric II de Prusse saisit sans hésitation l'occasion.

L'armée prussienne quitte ses quartiers et se déplace en laissant un petit contingent de troupes pour s'opposer à l'avant-garde française, le flanc protégé par la colline Schortau.

Une 1/2 heure plus tard, Frédéric II de Prusse donne l'ordre d'attaquer l'ennemi.

Les Alliés en marche se partagent en grandes colonnes:

entre la première et la deuxième colonne se trouve l'artillerie.

L'aile droite de cavalerie est en tête alors que l'aile gauche de cavalerie se trouve à la queue des deux colonnes principales.

Au début, ils observent les consignes de distances, mais après Zeuchfeld, une certaine confusion s'installe.

Une partie de l'infanterie appartenant à la réserve s'insère entre les deux colonnes principales entravant les mouvements de l'artillerie.

Une petite troupe est lancée vers Rossbach.

Les Alliés constatent que les Prussiens se déplacent vers l'est, ils pensent que ces derniers sont sur le point de se retirer pour éviter d'être attaqués sur le flanc et sur l'arrière.

Les généraux Alliés ordonnent donc d'accélérer la marche, envoyant la première ligne et la cavalerie de l'aile droite vers Reichardtswerben. Ils font appel à une partie de la cavalerie de l'aile gauche afin de participer à l'opération. Cela se révèle une erreur fatale.

Charles de Rohan-Soubise et Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen ne comprennent pas que la manœuvre de Frédéric II de Prusse a pour but une attaque avant qu'ils prennent position.

Les franco-autrichien ont pris plus de 3 heures pour démonter leur campement et il leur paraît impossible que les troupes de Frédéric II de Prusse aient pu en faire autant en 6 fois moins de temps.

Les Prussiens ne se déploient pas en ordre de bataille face à Rossbach et Nahlendorf. Frédéric II de Prusse n'a pas l'intention de se placer parallèlement à l'ennemi ni de se retirer.

Comme son armée peut se déplacer 2 fois plus rapidement que ses adversaires, il a l'intention de faire un détour, caché par les collines de Janus et Pölzen, et fondre sur eux par surprise par l'est.

Le prussien Friedrich Wilhelm von Seydlitz avec tous les escadrons disponibles, se hâte à l'est de Rossbach, derrière la colline de Janus vers celle de Pölzen

Le colonel von Moller, avec 18 canons lourds, entre en action sur la colline de Janus à 3h15 contre les colonnes de la cavalerie alliée qui avancent vers lui, et l'infanterie prussienne suit aussi rapidement que possible.

La cavalerie alliée qui se trouve au nord de Reichardtswerben et bien en avance sur l'infanterie, est sous le feu de l'artillerie de Moller et subit de grosses pertes.

Comme il est habituel d'employer des armes lourdes pour protéger une retraite, les Alliés se contentent de ne mettre que quelques batteries en action.

Ils sont surpris lorsque les 38 escadrons de Friedrich Wilhelm von Seydlitz se jettent, à une vitesse incroyable, à la tête et sur le flanc droit de leurs colonnes depuis la colline de Polzen. Le résultat reste incertain pendant un court moment.

Friedrich Wilhelm von Seydlitz lance son dernier escadron, et combat lui-même comme un simple soldat, il reçoit une grave blessure.

La mêlée se déplace rapidement vers le sud, au-delà de l'infanterie alliée, et finalement Friedrich Wilhelm von Seydlitz réaligne ses cavaliers dans un terrain creux près de Tagewerhen, prêts pour une prochaine attaque.

Ce premier épisode ne dure qu'une 1/2 heure, et pendant ce temps l'infanterie prussienne, répartie sur la gauche, descend de la colline de Janus afin d'affronter l'infanterie alliée, en pleine confusion et découragée.

Une grande partie de la cavalerie alliée a été réduite en morceaux et bon nombre de cavaliers piétinent les hommes en tentant de fuir.

L'infanterie alliée, comme avait tenté la cavalerie, essaie de déployer certains régiments à la tête de la colonne.

Les Français en particulier forment une ou deux colonnes et attaquent à la baïonnette.

Mais les canons de Moller, qui avaient avancé avec l'infanterie prussienne perforent les lignes d'attaque. Quand les Français arrivent à une distance efficace, l'attaque est anéantie par les rapides et méthodiques salves des Prussiens.

Pendant ce temps les Alliés tentent en vain de former une ligne de bataille. Les deux principales colonnes sont proches l'une de l'autre au cours de leur marche vers Pettstädt. La réserve qui est enchevêtrée entre les deux colonnes principales réussit à s'extraire seulement par morceaux, s'efforçant de se regrouper et l'artillerie de réserve essaie sans succès de faire de même.

L'infanterie prussienne encore échelonnée sur la gauche et qui a déjà repoussé les Français intervient rapidement contre cette masse désordonnée.

Quelques salves contre la tête et le flanc gauche de la colonne suffit à créer d'autres désordres, et puis depuis Tagewerben, les escadrons regroupés par Friedrich Wilhelm von Seydlitz chargent de manière inattendue l'ennemi. L'infanterie alliée rompt les rangs et s'enfuit.

Charles de Rohan-Soubise et Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen, tous deux blessés, réussissent à conserver un ou deux régiments compacts, mais le reste des troupes est dispersé dans la campagne.

La bataille a duré moins d'une heure et demie et le dernier sursaut de l'infanterie moins de 15 minutes.

Seulement 7 bataillons prussiens ont été engagés contre l'ennemi.

Friedrich Wilhelm von Seydlitz et Frédéric Henri Louis de Prusse, les commandants de la cavalerie et de l'infanterie ont été tous deux blessés.

Le total des pertes de l'armée prussienne se monte à 550 hommes contre environ 8 000 soldats hors de combat dont 5 000 prisonniers pour les Alliés.

Nicolas de Luckner montre une grande valeur lors de cette bataille.

Charles Eugène Gabriel de La Croix se distingue lors de cette bataille où il reçoit 2 blessures.

Carl Heinrich von Wedel est présent lors de cette bataille de Rossbach.

Jacques Pelet de Beaufranchet meurt lors de cette bataille.

Augustin-Joseph de Mailly est blessé à la tête d'un coup de sabre et est fait prisonnier.

Victor-François de Broglie participe à cette a bataille. Il garde ses troupes réunies et peut se retirer à Hanovre.

Augustin-Joseph de Mailly est l'ami de Frédéric II de Prusse.

Les conséquences de la bataille peuvent être qualifiées de modestes, l'adversaire principal de la Prusse reste l'Autriche et son énergique impératrice Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg.

Frédéric II de Prusse, après la bataille qu'il définit comme une promenade, est vénéré comme une idole en Angleterre et en Amérique du Nord, des rues et des auberges reçoivent son nom.

À Paris, ont lieu d'enthousiastes démonstrations de sympathie de la part de l'opposition constituée d'intellectuels autour de François-Marie Arouet de Voltaire et d'autres, parmi lesquels des représentants de l'aristocratie française, s'expriment en faveur du monarque prussien.

Blessé par cette défaite, Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen renonce à toutes affaires militaires.


Combat de Sondershausen

Combat de Sondershausen

En 1758, Charles de Rohan-Soubise reçoit le commandement d'une armée avec laquelle il espère effacer l'affront de la bataille de Rossbach.

Suite a la bataille de Krefeld, Charles de Rohan-Soubise reçoit pour instruction de reconquérir la Hesse-Cassel.

Charles de Rohan-Soubise détache de ses 20 000 hommes un corps d'armée sous les ordres de Victor-François de Broglie avec pour mission de pourchasser les Hessois et de les contraindre à livrer bataille.

Les troupes françaises comportent 5 600 fantassins et 1 200 cavaliers appuyés par 28 canons.

Anne Léon II de Montmorency-Fosseux et Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès participent au combat de Sundershausen.

Les troupes hessoises commandées par Johann Casimir von Isenburg-Birstein sont majoritairement composées de conscrits.

Les troupes hessoises comportent 4 000 hommes et 1 250 cavaliers appuyés par 10 canons.

Johann Casimir von Isenburg-Birstein décide de se retrancher derrière l'Eder prés de Fritzlar.

Le 22 juillet 1758 Johann Casimir von Isenburg-Birstein se retranche au-delà de la Fulda vers Cassel.

Le 23 juillet 1758 Victor-François de Broglie se porte à l'attaque du village de Sandershausen, près de Cassel, où les Hessois ont installé leur campement.

Vers 11 heures l'infanterie de Victor-François de Broglie franchit la Fulda suivie par la cavalerie.

Les avant-postes Hessois sont bousculés rapidement mais les français sont stoppés par le tir de 2 bouches à feu ennemies couvrant leur infanterie.

Victor-François de Broglie déploie à son tour de l'artillerie pour procéder à un tir de contre-batterie mais l'adversaire bat en retraite vers ses positions de Sondershausen.

Au son du canon les Hessois sortent de leur camp et se déploient le long de la route menant vers Hannoversch Münden :

L'artillerie est répartie sur la ligne de bataille.

Victor-François de Broglie forme son armée en 3 colonnes d'assaut, celle de droite appuyée à elle seule par 10 canons, la cavalerie couvrant les arrières.

Toute l'armée se met en marche vers 16 heures.

La colonne de droite bute sur la ferme d'Ellenbach obligeant de Victor-François de Broglie à procéder à un puissant tir d'artillerie sur celle-ci avant de faire donner ses grenadiers.

Johann Casimir von Isenburg-Birstein contre-attaque avec sa cavalerie, obligeant les Français à faire de même.

Une mêlée de cavaliers s'ensuit au cours de laquelle les Hessois sont d'abord rejetés puis les Français lorsqu'ils tentent d'exploiter leur succès.

La bataille devient confuse et seule une charge à la baïonnette de l'infanterie royale finit par submerger les Hessois sur leur gauche, emportant la décision vers 18 heures 30.

Couverts par leur cavalerie et notamment les Chasseurs qui verrouillent la vallée d'Ellenbach, les Hessois battent en retraite.

Victor-François de Broglie, constatant l'épuisement de ses troupes, s'abstient de les poursuivre.

Les pertes françaises sont de 600 morts et 1400 blessés.

Les pertes hessoises sont de 1 500 tués, blessés et prisonniers ainsi que 7 pièces d'artillerie perdues.

Les Français occupent Marbourg et Cassel et restent provisoirement maîtres de la Hesse.



Victor-François de Broglie Prince du Saint-Empire

En reconnaissance des services qu'il lui a rendus dans la guerre contre la Prusse, François III Étienne de Lorraine fait Victor-François de Broglie Prince du Saint-Empire romain germanique le 28 mai 1759, titre qui se conservera dans la famille.


Bataille de Bergen

Bataille de Bergen

Louis Georges Érasme de Contades prend la direction des opérations au début de 1759.

Le généralissime français doit s'emparer des places-fortes de Lippstadt et Münster en Westphalie.

Les troupes hanovriennes commandées par Ferdinand de Brunswick-Lunebourg comportent 35 000 hommes et barrent la route à l'armée française.

L'armée française, commandée par Victor-François de Broglie sous les ordres de Louis Georges Érasme de Contades, est forte de 28 000 hommes.

Les troupes hanovriennes sont défaites à la bataille de Bergen le 13 avril 1759.

Les Français comptent 500 morts et 1 300 blessés.

Les troupes hanovriennes ont 415 morts, 1 770 blessés et 188 disparus


Bataille de Minden - Version en couleur d'une gravure de 1785 - Les monts des Wiehengebirge sont visibles à l'arrière-plan Plan de la bataille de Minden - vers 6h30 du matin

Bataille de Minden

Les Français, amenant de nouveaux renforts, dépassent Korbach et Cassel.

Venus du sud, ils font traverser la Diemel à leurs régiments en plusieurs fois et atteignirent ainsi sans encombres Bielefeld et Herford.

Ferdinand de Brunswick-Lunebourg se replie sur Osnabrück.

Le 8 juillet 1759, Victor-François de Broglie réussit un coup de main sur la place de Minden en Rhénanie-Westphalie.

Louis Georges Érasme de Contades le rejoint avec le gros de l'armée à longues journées et fait camper les troupes au sud-ouest de la ville, dans une plaine entourée de marécages et les monts des Wiehengebirge : cette position était pratiquement inexpugnable.

Ferdinand de Brunswick-Lunebourg, prend position au nord-ouest de Minden, pour attirer les Français hors de leurs positions et les provoquer à une bataille rangée.

Melchior-Cérice François de Vogüé prend part à cette bataille où il est blessé.

Marie-François-Henri de Franquetot participe à cette bataille.

Claude Constant Esprit Jouvenel de Harville des Ursins participe à cette bataille.

Claude-Louis-François de Régnier se distingue à cette Bataille.



Naissance de Victor-Emmanuel Ier de Savoie

Victor-Emmanuel Ier de Savoie naît à Turin le 27 juillet 1759, fils de Victor-Amédée III de Savoie et de Marie Antoinette Ferdinande d'Espagne.


Victor-François - 2e duc de Broglie

Victor-François de Broglie Maréchal de France

Victor-François de Broglie, Duc de Broglie, est fait Maréchal de France le 16 décembre 1759 par Louis XV.



Mort de Jean Baptiste de Félix de La Reynarde Marquis du Muy, de Grignan et de La Reynarde

Jean Baptiste de Félix de La Reynarde meurt au Château de Versailles le 23 août 1759

Il est inhumé à Notre-Dame à Versailles le 24 août 1759.

Un procès a lieu entre ses fils :



Bataille de Bergen

Noël Jourda de Vaux quitte la Corse en janvier 1760.

Noël Jourda de Vaux rejoint en Allemagne, l'armée de Victor-François de Broglie le 1er avril 1760.

Noël Jourda de Vaux assiste à la bataille de Bergen le 13 avril 1760.

Melchior-Cérice François de Vogüé prend part à cette bataille.

Noël Jourda de Vaux assiste l'attaque du camp du général Wargenheim, le 19 septembre 1760.

Noël Jourda de Vaux défend la plaine de Gottingen de 1760 jusqu'en 1761



Bataille de Warburg

Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières commande l'armée française en Westphalie mais subit une sévère défaite à la bataille de Warburg le 31 juillet 1760.


Caroline d'Orange-Nassau

Mariage de Charles Christian de Nassau-Weilbourg avec Caroline d'Orange-Nassau

Charles Christian de Nassau-Weilbourg (16 janvier 1735-28 novembre 1788) épouse à Den Haag aux Pays-Bas le 5 mars 1760 Caroline d'Orange-Nassau (28 février 1743-6 mai 1787 ou en 1788), Princesse d'Orange, fille du stathouder des Pays-Bas Guillaume IV d'Orange-Nassau. Leurs enfants sont :


Camp de l'Armée du Roi à Corbach et celui des ennemis à Saxenhausen

Bataille de Korbach

La ville de Corbach est située sur les hauteurs de Corbach, qui s'élèvent à quelque 400 mètres au-dessus de la plaine et s'étendent à environ 2 kilomètres à l'est de la ville dans le bois de Berndorf.

La ville elle-même est le carrefour de plusieurs routes.

De nombreuses et importantes forces des 2 camps se concentrent dans la région.

Le gros des troupes françaises, aux ordres de Victor-François de Broglie, sont à Frankenberg, à environ 30 kilomètres au sud.

La force principale des armées coalisées de Brunswick, de Hesse-Cassel, de la Principauté de Brunswick-Wolfenbüttel et du royaume de Grande-Bretagne, commandée par Ferdinand de Brunswick-Lunebourg, est à Sachsenhausen 10 kilomètres à l'est.

Le 4 juillet 1760, Victor-François de Broglie ordonne à Claude-Louis-Robert de Saint-Germain, stationné à Dortmund avec l'armée du Bas-Rhin, de marcher vers Corbach pour faire sa jonction avec l'armée principale française.

Le 8 juillet 1760, informé des manœuvres de Victor-François de Broglie, Ferdinand de Brunswick-Lunebourg détache le Prince Héréditaire de Brunswick avec l'avant-garde, une force mixte composée principalement de Britanniques, Hanovriens et d'Hessois, avec l'intention d'occuper les hauteurs de Corbach et empêcher la jonction des deux armées françaises.

Plus tard, Ferdinand de Brunswick-Lunebourg les suit avec le reste de l'armée, laissant le commandement à Lord Granby à Sachsenhausen.

Corbach est pris le 9 juillet 1760 par Nicolas de Luckner, le commandant de la cavalerie légère hanovrienne.

Le même jour, le général Clausen marche sur Corbach afin d'observer les mouvements des Alliés et y trouve le corps de Nicolas de Luckner.

Victor-François de Broglie ordonne de le déloger et envoie le comte de Rooth avec une brigade d'infanterie et le marquis de Poyanne avec les carabiniers du Comte de Provence pour soutenir Clausen.

Cependant, les Français ne peuvent préparer une attaque avant la tombée de la nuit.

Victor-François de Broglie ordonne à Claude-Louis-Robert de Saint-Germain d'accélérer sa marche.

La brigade Clausen prend position au bois gauche de Corbach et Victor-François de Broglie arrive lui-même à la tête de 6 brigades.

Le Prince Héréditaire, réuni au corps de Kielmansegg, arrive sur les hauteurs de Corbach vers 9 heures du matin, tandis que l'armée principale était encore au défilé de Sachsenhausen, à 8 kilomètres en arrière.

Croyant qu'il faisait face seulement au corps de Claude-Louis-Robert de Saint-Germain, il résout d'attaquer immédiatement sans attendre le gros de l'armée.

Claude-Louis-Robert de Saint-Germain déploie 4 bataillons d'infanterie dans la ville.

Le reste de son corps, infanterie, cavalerie et artillerie, est déployé sur les hauteurs de Corbach s'étendant à l'est et au nord jusqu'au bois de Berndorf où il a déployé quelques troupes légères.

Le 10 juillet 1760, la bataille commence à 9 heures avec des escarmouches entre la cavalerie légère des 2 camps.

Le Prince Héréditaire déploie son corps en ligne de bataille et attaque immédiatement.

Toutefois, le déploiement des Français l'aurait obligé à laisser sa gauche exposée à l'arrivée des renforts français envoyés depuis Frankenberg.

Une très violente canonnade et un feu intense d'infanterie durent toute la journée.

La lutte devient particulièrement intense au centre du front sur la colline entre Corbach et le bois de Berndorf, mais les Français maintiennent fermement leur position.

Pendant ce temps ils sont renforcés par les brigades Royal-Suédois et Castella.

Les brigades Navarre et du Roi qui se déploient sur l'aile droite, avec Auvergne et Orléans en réserve.

Une batterie de 24 canons s'établit vis-à-vis de la batterie alliée.

Après ces dispositions, les Français prennent l'offensive.

La brigade Navarre se distingue par la capture d'une batterie alliée à la baïonnette.

Selon un rapport officiel de Lord Granby au maréchal Ligonier, l'arrivée des troupes françaises sur l'arrière-garde alliée convainc le Prince de la nécessité d'une retraite.

La retraite alliée commence vers 15 heures dans le désordre.

Beaucoup de confusion règne dans l'infanterie et la cavalerie allemande.

Les Français redoublent leurs tirs d'artillerie et chargent avec l'ensemble de leur cavalerie.

Le Prince Héréditaire est obligé de charger à la tête de 2 régiments de dragons britanniques : 1st King's Dragoon Guards et 2d Queen's Dragoon Guards, pour couvrir la retraite, sans pour autant pouvoir empêcher la perte de l'artillerie du flanc droit avec 18 pièces de canon.

Les Alliés perdent :

Le Prince Héréditaire est légèrement blessé à l'épaule.

Les Français perdent environ 750 hommes.

Les régiments Royal-Suédois et du Roi souffrent plus qu'aucun autre.

François-Louis-Antoine de Bourbon Busset participe à cette bataille.

Jacques Gabriel Louis Le Clerc de Juigné, brigadier, participe aux combats à la tête du régiment de Champagne.

Louis-Philippe de Durfort, colonel du régiment de Chartres, participe à cette bataille

Louis-Henri-Gabriel de Conflans d'Armentières, mestre de camp au régiment d'Orléans cavalerie sous les ordres de son père Louis de Conflans d'Armentières, participe à cette bataille

Alexandre Séraphin Joseph Magnus, comte de Sparre, colonel au régiment d'Anhalt, participe à cette bataille

François-Henri de Franquetot participe à cette bataille.

Anne Léon II de Montmorency-Fosseux participe à cette bataille.



Mariage de Fulgence Eugène Octave Augustin de Rosen-Kleinroop avec Marie Antoinette Louise Jouvenel de Harville des Ursins

Fulgence Eugène Octave Augustin de Rosen-Kleinroop (28 août 1737-avril 1775), Marquis de Bollwiller, épouse en 1760 Marie Antoinette Louise Jouvenel de Harville des Ursins (1745-1798). Leur enfant est :

Louise-Élisabeth de Bourbon-Condé, Anne Pierre d'Harcourt, Marie Thomas Auguste Goyon de Matignon, Charles de Fitz-James et Victoire Louise Josèphe Goyon de Matignon sont témoins à ce mariage.



Jacques Philippe de Choiseul-Stainville entre au service de France

En 1760, ayant remis ses titres, Jacques Philippe de Choiseul-Stainville entre au service de France.

Jacques Philippe de Choiseul-Stainville est nommé lieutenant général des armées du roi, et placé sous le commandement du Victor-François de Broglie.

Jacques Philippe de Choiseul-Stainville continue d'être employé en Allemagne jusqu'à la fin de la guerre de Sept Ans, et remplit successivement les fonctions d'inspecteur commandant du régiment des Corps des Grenadiers de France et d'inspecteur général de l'infanterie.



Suite de la publication de l'Ami des hommes

Publication de la Théorie de l'Impôt

Victor Riqueti de Mirabeau Prisonnier

Victor Riqueti de Mirabeau publie la cinquième partie de l'Ami des hommes en 1760.

La sixième partie de l'Ami des hommes contient l'explication du Tableau économique de François Quesnay, qui n'a connu jusqu'alors que de très petits tirages.

Sévèrement critiqué par Melchior Grimm, le livre est censuré, ce qui a ajouté à sa réputation.

Victor Riqueti de Mirabeau rédige de nombreux autres écrits philanthropiques, entre autres la Théorie de l'Impôt.

À l'occasion de ce dernier ouvrage en 1760, Victor Riqueti de Mirabeau est emprisonné, pendant 5 jours, à la prison du château de Vincennes, puis exilé, pendant deux mois, dans son château du Bignon.

Il s'en prend aux fermiers généraux avec une véhémence qui annonce déjà celle de son fils.


Henri Louis Marie de Rohan-Guémené et Victoire Armande Josèphe de Rohan - en Vignerons - Portrait par François Hubert Drouais - en 1757

Mariage d'Henri Louis Marie de Rohan-Guémené avec Victoire Armande Josèphe de Rohan

Henri Louis Marie de Rohan-Guémené épouse en la chapelle de l'hôtel de Soubise à Paris le 15 janvier 1761 Victoire Armande Josèphe de Rohan (1743-1807), Princesse de Maubuisson, fille de Charles de Rohan-Soubise et d'Anne-Thérèse de Savoie-Carignan. Leurs enfants sont :

Ils résident notamment dans leur hôtel de la place des Vosges, dénommé Hôtel de Rohan-Guémené.


Bataille de Villinghausen

Bataille de Villinghausen

Mort de Pierre-François de Rougé Marquis de Rougé, Baron de Coëtmen, Seigneur de La Bellière et du Tremblay

Au départ, en juillet 1761, 2 armées françaises dirigées respectivement par Victor-François de Broglie et Charles de Rohan-Soubise, se réunissent avec comme but la prise de la ville de Lippstadt.

La bataille de Villinghausen ou Fillinghausen ou Vellinghausen en Westphalie est un épisode de la guerre de Sept Ans qui se déroule les 15 et 16 juillet 1761 entre :

En face, les Alliés se sont établis le long d'une série de collines avec :

Victor-François de Broglie progresse au nord de l'Allemagne repoussant les troupes allemandes de Wutginau.

Les troupes britanniques commandées par John Manners, marquis de Granby, positionnées juste au sud de Wutginau résistent à l'assaut français et bloquent celui-ci.

À ce moment, des renforts arrivent des deux côtés et Ferdinand de Brunswick-Lunebourg décide de renforcer sa gauche au détriment de sa droite.

Le 16 juillet 1761, Victor-François de Broglie poursuit son attaque sur la gauche adverse en espérant que Charles de Rohan-Soubise attaquera à droite. Mais ce dernier se limite à de petites actions contre l'aile droite adverse.

Ce problème de commandement s'explique par le grade équivalent des 2 hommes, aucun n'ayant le droit de commandement sur l'autre.

Très vite, les renforts alliés commandés par Wolff arrivent du côté de la rivière Lippe.

Cela permet à Ferdinand de Brunswick-Lunebourg d'attaquer le flanc français et de stopper l'offensive de Victor-François de Broglie.

Assez vite, les Français sont contraints au repli.

Pierre-François de Rougé et son cousin le Duc de Croÿ-Havré sont blessés, par le même boulet, lors de cette bataille.

Pierre-François de Rougé meurt à Soest en Allemagne le 17 juillet 1761.

Victor-François de Broglie est disgracié à la suite de cette défaite.



Mariage de Gabriel-Louis Moreau avec Catherine Chapperon de L'Isle

Gabriel-Louis Moreau épouse Catherine Chapperon de L'Isle. Parmi leurs 15 enfants dont 8 survécurent, citons :

La famille est apparentée à Maupertuis (1698-1759), le célèbre savant, mathématicien, physicien et philosophe.

Gabriel-Louis Moreau, Sieur de Lizoreux et Conseiller du Roi, est un juge.

Catherine Chapperon de L'Isle est la fille d'un négociant et la petite-fille de Pierre Bernard de Basseville, un corsaire morlaisien fameux.



Naissance de Jean-Victor Marie Moreau

Jean Victor Marie ou Jean-Victor Marie Moreau naît à Morlaix le 14 février 1763, fils de Gabriel-Louis Moreau et de Catherine Chapperon de L'Isle.



Publication de Philosophie rurale ou économie générale et politique de l'agriculture

Victor Riqueti de Mirabeau publie Philosophie rurale ou économie générale et politique de l'agriculture, réduite à l'ordre immuable des lois physiques et morales qui assurent la prospérité des empires en 1763.



Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières Membre de l'Ordre du Saint-Esprit

Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières est nommé Membre de l'Ordre du Saint-Esprit en 1764.



Mort de Paul Louis Victor de Beauvilliers

Paul Louis Victor de Beauvilliers meurt après 1764.



Naissance de Marie-Caroline de Savoie

Maria Carolina Antonietta Adelaïde ou Marie-Caroline de Savoie naît au palais royal à Turin le 17 janvier 1764, fille de Victor-Amédée III de Savoie et de Marie Antoinette Ferdinande d'Espagne.



Naissance de Claude-Victor Perrin

Claude-Victor Perrin dit Victor naît à Lamarche dans les Vosges le 7 décembre 1764, fils de Charles Perrin (né en 1720) et de Marie Anne Floriot (née en 1736).

Il est baptisé à Lamarche dans les Vosges le 7 décembre 1764



Victor Thérèse Charpentier d'Ennery Gouverneur de la Martinique

Victor Thérèse Charpentier d'Ennery devient Gouverneur de la Martinique de 1765 à 1768.



Achat du journal de l'agriculture, du commerce, et finances

En 1765, Victor Riqueti de Mirabeau achète Le journal de l'agriculture, du commerce, et finances, qui devient la revue de l'école.

Léopold II d'Autriche, futur empereur, le margrave de Bade, Anne Robert Jacques Turgot, Stanislas-Auguste II de Pologne et Gustave III de Suède sont ses lecteurs et sont en partie influencés par ses idées.

Victor Riqueti de Mirabeau sera même fait grand croix de l'Ordre de Vasa.

Stanislas-Auguste II de Pologne rencontre plus tard Victor Riqueti de Mirabeau à Paris et lui parle un jour de Montesquieu.



Naissance de Charles-Félix de Savoie

Charles-Félix de Savoie naît à Turin le 6 avril 1765, fils de Victor-Amédée III de Savoie et de Marie Antoinette Ferdinande d'Espagne.



Retour en France de Jean Antoine Riquetti

Jean Antoine Riquetti, le chevalier de Mirabeau, général des galères de Malte, frère de Victor Riqueti de Mirabeau, revient en France en 1767 et prend en charge le château des Mirabeau.



Mariage d'Anne Léon II de Montmorency-Fosseux avec Charlotte Anne Françoise de Montmorency-Luxembourg

Anne Léon II de Montmorency-Fosseux Duc jure uxoris de Montmorency

Anne Léon II de Montmorency-Fosseux est veuf de Marie-Judith de Champagne.

Anne Léon II de Montmorency-Fosseux épouse à Paris le 21 septembre ou le 6 octobre 1767 Charlotte Anne Françoise de Montmorency-Luxembourg. Leurs enfants sont :

Anne Léon II de Montmorency-Fosseux devient Duc jure uxoris de Montmorency



Naissance de Victor II d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg

Victor II d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg ou Schaumburg naît à Schaumbourg le 2 novembre 1767, fils de Charles-Louis d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym et d'Amélie-Éléonore de Solms-Braunfels.

Il est prince de la maison d'Ascanie de la branche Anhalt-Bernbourg et d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym.



Mariage de Victor Thérèse Charpentier d'Ennery avec Bénédicte d'Alesso

Victor Thérèse Charpentier d'Ennery Gouverneur général des Iles sous le Vent

Victor Thérèse Charpentier d'Ennery épouse à Paris le 11 janvier 1768 Bénédicte d'Alesso (1752-1819). Leurs enfants sont :

Victor Thérèse Charpentier d'Ennery devient Gouverneur général des Iles sous le Vent de 1768 à 1771.


Château de Filières

Construction du château de Filières

Louise-Françoise-Catherine Chardon de Filières, hérite du domaine de Filières, situé sur la commune de Gommerville, en Seine-Maritime à 2 km de Saint-Romain-de-Colbosc et à une quinzaine de kilomètres du Havre.

Alexandre-Charles-François Eudes de Catteville, fils Louise-Françoise-Catherine Chardon de Filières, décident d'abattre le château du moment pour édifier le château de Filières, une demeure en pierre blanche, d'après les plans de Victor Louis, plus digne de son rang.

Le marquis de Mirville est Chevalier de Saint-Louis et maréchal de camp des armées du roi dans la Gendarmerie royale.

Dès la passation des travaux en 1767 avec l'entrepreneur Aubrée de Saint-Romain de Colbosc, le pavillon gauche du château Henri IV doit être conservé.

Les travaux sont réalisés en 1768.

Le château est entouré par des douves du XVe siècle.



Mariage de Victor-Amédée II de Savoie-Carignan avec Josée de Lorraine-Brionne

Victor-Amédée II de Savoie-Carignan épouse en 1768 Josée de Lorraine-Brionne, fille de Louis III, Duc de Lorraine-Brionne. Leur enfant est :



Honoré-Gabriel Riqueti Militaire

Honoré-Gabriel Riqueti étudie à la faculté de droit de l'université d'Aix-en-Provence où il fréquente, notamment Jean Étienne Marie Portalis, futur rédacteur du code civil.

En 1768, Honoré-Gabriel Riqueti est incorporé à un régiment mais contracte des dettes. Cela provoque la colère de Victor Riqueti de Mirabeau, son père. Honoré-Gabriel Riqueti gagne une réputation de libertinage.



Mariage de Charles-Louis d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym avec Amélie-Éléonore de Solms-Braunfels

Charles-Louis d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym épouse Amélie-Éléonore de Solms-Braunfels, fille de Frédéric-Guillaume de Solms-Braunfels. Leurs enfants sont :



Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt Lieutenant aux grenadiers de France

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt est Lieutenant aux grenadiers de France en avril 1770.



Naissance de Victor Léopold Berthier

Victor Léopold Berthier naît à Versailles le 22 mai 1770, fils de Jean-Baptiste Berthier (1721-1804) et de Marie-Françoise Lhuillier de La Serre (vers 1731-1783).

Il est baptisé à Saint-Louis à Versailles le 23 mai 1770.

Une fiche du site Leonore LH/211/65 le dit né le 22 mai 1764.



Naissance de Charles-Emmanuel de Savoie-Carignan

Charles-Emmanuel de Savoie-Carignan naît en 1770, fils de Victor-Amédée II de Savoie-Carignan et de Josée de Lorraine-Brionne.



Naissance d'Alexandre Victor François de Flavigny

Alexandre Victor François de Flavigny naît en 1770.



Naissance d'Alexandre Victor François de Flavigny

Alexandre Victor François de Flavigny naît à Aire la Ville en Suisse le 11 septembre 1770, fils de Gratien Jean-Baptiste Louis de Flavigny (1741-1783), Vicomte de Flavigny et Colonel de dragons, et de Sophie Élisabeth Huguenin (1746-1830).

Alexandre Victor François de Flavigny est page de la reine Marie-Antoinette d'Autriche.



Naissance de Pauline Louise Françoise de Paule Charpentier d'Ennery

Pauline Louise Françoise de Paule Charpentier d'Ennery naît en Martinique le 2 décembre 1770 ou le jeudi 3 janvier 1771, fille de Victor Thérèse Charpentier (1732-1776), Comte d'Ennery, et de Bénédicte d'Alesso (1752-1819).



Victor-François de Broglie Gouverneur de Metz et du Pays messin

Victor-François de Broglie devient gouverneur de Metz et du Pays messin en février 1771


Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène - atelier d'Anton von Maron - Château de Versailles

Mariage de Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine avec Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène

Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine épouse à Milan le 15 octobre 1771 Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène. Leurs enfants sont :

Ils donnent naissance à la branche de Modène (ou d'Este) de la maison impériale.

Dès ce mariage, la tutelle de François III de Modène s'achève sur Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine.



Naissance de François Joseph Philippe de Riquet de Caraman Chimay

François Joseph Philippe de Riquet de Caraman Chimay naît à l'hôtel de Caraman rue de l'Université à Paris le 20 novembre 1771, fils de Victor Maurice de Riquet (1727-1807), Comte de Caraman, et de Marie Anne Gabrielle Josèphe Xavier de Hénin-Liétard (1728-1800), Princesse de Chimay.



Charles-Louis d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym prince souverain de la principauté d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym

Charles-Louis d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym succède à Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym en 1772 comme prince souverain de la principauté d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym.



Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt Capitaine

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt est Capitaine en 1772.



Mort de Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym

Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym meurt au château de Schaumbourg le 15 avril 1772.



Procès entre Marie Geneviève de Vassan et Victor Riqueti de Mirabeau

Cession du château du Bignon

Marie Geneviève de Vassan décide d'aller à Paris en 1772, et commence à faire des procès à Victor Riqueti de Mirabeau pour obtenir la restitution de ses biens, que le marquis s'est appropriés.

Leurs enfants l'encouragent à prendre cette mesure.

Madame de Pailly, la maîtresse, n'est pas étrangère à ces procès, et aux démêlés de Victor Riqueti de Mirabeau avec Honoré-Gabriel Riqueti, son fils.

Jean Antoine Riquetti aide Victor Riqueti de Mirabeau dans ses procès désastreux.

Malgré l'appui de ses amis et admirateurs, Victor Riqueti de Mirabeau se retrouve ruiné et malade.

Victor Riqueti de Mirabeau vend son château du Bignon, et loue une vaste maison à Argenteuil, entourée de jardins à la française avec pièces d'eau où il vivra tranquillement jusqu'à sa mort.


Charles Henry Louis de Machault d'Arnouville - par Alexandre Roslin - Château de Thoiry Angélique Élisabeth Jeanne de Baussan

Mariage de Charles Henry Louis de Machault d'Arnouville avec Angélique Élisabeth Jeanne de Baussan

Précédemment, chevalier de Machault, Charles Henry Louis de Machault d'Arnouville devient Comte d'Arnouville en 1773.

Charles Henry Louis de Machault d'Arnouville épouse en l'église Saint-Paul à Paris le 2 juin 1773 Angélique Élisabeth Jeanne de Baussan (1752-1813), fille d'Alexandre de Baussan, Maître des requêtes (mort en 1755), et de Marie Françoise de Baussan. Leurs enfants sont :

Angélique Élisabeth Jeanne de Baussan est héritière du château de Thoiry.

En septembre 1773, Charles Henry Louis de Machault d'Arnouville doit quitter Angélique Élisabeth Jeanne de Baussan pour retrouver ses troupes, puisqu'il est dans le régiment de Languedoc-Dragons.

Pendant ces années où ils seront éloignés l'un de l'autre, ils vont s'écrire 1500 lettres d'amour, 6000 pages au total.

Ces pages conservées dans les archives de Thoiry sont une mine d'or où l'on trouve les petits détails de la vie quotidienne.


Victor-Amédée III de Savoie Victor-Amédée III de Savoie

Mort de Charles-Emmanuel III de Savoie

Victor-Amédée III de Savoie Roi de Sardaigne

Victor-Amédée III de Savoie Prince de Piémont et Duc de Savoie

Charles-Emmanuel IV de Savoie Prince de Piémont

Charles-Emmanuel III de Savoie meurt à Turin le 20 février 1773.

Victor-Amédée III de Savoie lui succède et est couronné Roi de Sardaigne en 1773.

Il devient Prince de Piémont et Duc de Savoie.

Marie Antoinette Ferdinande d'Espagne devient Reine consort de Sardaigne

Victor-Amédée III de Savoie consacre les premières années de son règne à l'administration intérieure de ses états :

En 1773, Charles-Emmanuel IV de Savoie devient prince héritier du royaume de Sardaigne et reçoit le titre de prince de Piémont.



Naissance de Louis Auguste Victor de Ghaisne

Louis Auguste Victor de Ghaisne naît le 2 septembre 1773, fils de Louis Marie Eugène de Ghaisne de Bourmont et de Joséphine Sophie Marie de Coutances.

Il est issu d'une famille angevine originaire des Flandres.



Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières Secrétaire d'État à la Guerre

Ancien menin de Louis-Ferdinand de France et membre du parti dévot, Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières lui reste si attaché qu'il demande à être enterré à ses pieds en la cathédrale Saint-Étienne de Sens.

Ce trait était bien fait pour plaire à Louis XVI

Jean Frédéric Phélypeaux fait nommer Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières Secrétaire d'État à la Guerre le 5 juin 1774.



Mariage de Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières avec Marie Antoinette Charlotte de Blanckart

Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières épouse le 29 septembre 1774 Marie Antoinette Charlotte de Blanckart (1731-1803).



Naissance de Victor-Guy Duperré

Victor-Guy Duperré naît à La Rochelle le 20 février 1775, fils de Jean Augustin Duperré (1727-1775) et de Marie-Gabrielle Prat-Desprez (1735-1806).

Jean Augustin Duperré est Conseiller du roi et trésorier de la guerre.

Victor-Guy Duperré naît dans une vieille famille rouennaise.

Victor-Guy Duperré est baptisé en la paroisse Notre-Dame de La Rochelle le 20 février 1775.

Chriseuil Duperré (né en 1758) est son parrain.

Marie Soulange Duperré (1759-1832) est sa marraine.



Mariage de Jean-Frédéric de La Tour-du-Pin de la Charce avec Adélaïde Marguerite Pajot de Juvisy

Jean-Frédéric de La Tour-du-Pin de la Charce épouse le 25 mars 1775 Adélaïde Marguerite Pajot de Juvisy (morte en 1837). Leurs enfants sont :

Le contrat est signé devant Me Goulet à Paris.



Achat de l'hôtel de Vassan

En 1775, Victor Riqueti de Mirabeau achète l'hôtel de Vassan, aux 6 et 8 de la rue de Seine.

Il n'y habite pas.



Mariage d'Amédée Emmanuel François Laharpe avec Charlotte d'Auvin de Burdinne

Amédée Emmanuel François Laharpe épouse le 7 juillet 1775 Charlotte d'Auvin de Burdinne (1751-1822). Parmi leurs enfants citons :


Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières, comte du Muy

Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières Maréchal de France

Mort de Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières

Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières, Comte du Muy, est élevé à la dignité de Maréchal de France le 24 mars 1775 par Louis XVI.

Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières meurt à Versailles le 10 octobre 1775 des suites d'une opération de la pierre.



Oraison funèbre de Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières

L'oraison funèbre de Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières est prononcée dans l'église de l'Hôtel royal des Invalides, par Jean-Baptiste-Charles-Marie de Beauvais, Évêque de Senez, le 24 avril 1776,.



Honoré-Gabriel Riqueti Prisonnier

Pour le soustraire à ses créanciers, Victor Riqueti de Mirabeau, son père fait plusieurs fois enfermer Honoré-Gabriel Riqueti.

Honoré-Gabriel Riqueti est condamné à mort par contumace, puis extradé et emprisonné au château de Vincennes de 1777 à 1780.

Il y écrit des lettres, publiées après sa mort sous le titre de Lettres à Sophie, chef d'œuvre de la littérature passionnée ainsi qu'un virulent libelle contre l'arbitraire de la justice de son temps : Des Lettres de cachet et des prisons d'État.



Mariage de Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt avec Marie-Eugénie Rouillé du Coudray

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt épouse à Paris le 28 juillet 1777 Marie-Eugénie Rouillé du Coudray (1759-1815), fille de Hilaire Rouillé, Marquis du Coudray, Maréchal des Camps et Armées du Roi, et de Marie d'Abbadie. Leurs enfants sont :

Le contrat est passé le 28 juillet 1777 devant Legras, notaire à Paris IVe.

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt est mineur, mais émancipé d'âge et capitaine au régiment des cuirassiers du roi.

Le mariage a lieu en présence de Louis XVI qui signe le contrat de mariage.

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt avec Marie-Eugénie Rouillé du Coudray habitent fréquemment leur château du Plessis-aux-Bois, près de Meaux.

Marie-Eugénie Rouillé du Coudray reçoit de Hilaire Rouillé, son père, 40 000 livres de dot, et 160 000 de Marie d'Abbadie, sa mère, et de nombreuses rentes de son oncle de Borda.

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt posséde en indivision avec son frère, les terres de d'Aillecourt, près de Chaumont, (3 125 livres de rente), de Meuvy en Bourgogne, la finance d'une compagnie de cavalerie.



Naissance d'Antoine Victor Louis René de la Tour-du-Pin de la Charce

Antoine Victor Louis René de la Tour-du-Pin de la Charce naît à Paris le 24 ou le 25 juin 1778, fils de Jean-Frédéric de la Tour-du-Pin de la Charce (1734-1801), Vicomte de la Charce, et d'Adélaïde Marguerite Pavot de Juvisy (vers 1755-1837).



Mariage de Charles-Henry de Feydeau avec Marie Gabrielle Olive de Lamoignon

Le contrat le 8 décembre 1778 est signé devant Le Pot d'Auteuil, notaire à Paris, signé par le roi, la reine et la famille royale, les princes et les princesses du sang.

Charles-Henry de Feydeau épouse à Saint-Sulpice à Paris le 14 décembre 1778 Marie Gabrielle Olive de Lamoignon (1761-1826). Leurs enfants sont :



Mariage de Raoul Anne Jacques de Caradeuc de La Chalotais avec Rosalie de Montbourcher

Raoul Anne Jacques de Caradeuc de La Chalotais épouse en l'église Saint-Étienne de Rennes le 9 mars 1779 Rosalie de Montbourcher (1760-1848). Parmi leurs enfants citons :



Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt Colonel en second au régiment de Guyenne

En 1779, Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt est Colonel en second au régiment de Guyenne.


Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville -en 1780 peu après son mariage - par J.-A. Houdon

Mariage d'Antoine Jean-François Mégret avec Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville

Antoine Jean-François Mégret est le tuteur et le cousin germain d'Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville.

Antoine Jean-François Mégret, Comte de Sérilly, épouse avec dispense au Château de Passy en la Paroisse de Véron au diocèse de Sens le mercredi 13 octobre 1779 Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville. Leurs enfants sont :

Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville est Comtesse de Meymont et de Tours en la Paroisse de Cunlhat en Auvergne.

Ainsi qu'elle le confiera plus tard à demi-mot à Marie Michelle Françoise Pauline de Montmorin Saint-Hérem, Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville ne semble pas avoir été très heureuse pendant son union avec un homme d'affaires de 17 ans son aîné et souffrant de crises de goutte.



Mariage de Charles Louis Victor de Broglie avec Sophie Rose de Rosen-Kleinroop

Charles Louis Victor de Broglie épouse à Paris le 3 février 1779 Sophie Rose de Rosen-Kleinroop. Leurs enfants sont :



Naissance de Gaspard Marie Victor de Choiseul d'Aillecourt

Gaspard Marie Victor de Choiseul d'Aillecourt naît à Paris le 14 décembre 1779, fils de Michel Félix Gaspard Marie Victor de Choiseul d'Aillecourt (1754-1796) et de Marie Eugénie Rouillé (1759-1815).



Mort de Victor-Amédée II de Savoie-Carignan

Victor-Amédée II de Savoie-Carignan meurt en 1780.



Victor-Emmanuel Ier de Savoie Duc d'Aoste

Victor-Emmanuel Ier de Savoie devient duc d'Aoste vers 1780.



Liaison de Louis Philippe II Joseph d'Orléans avec Marguerite Françoise Bouvier de la Mothe de Cépoy

Louis Philippe II Joseph d'Orléans a une liaison avec Marguerite Françoise Bouvier de la Mothe de Cépoy, Comtesse de Buffon, qu'il rencontre au Palais-Royal au début des années 1780. Leur enfant est :

Elle le reçoit régulièrement à Montbard dans une des dépendances de l'Hôtel de Buffon, le Petit Fontenet.



Jean-Victor Marie Moreau étudiant à l'Université de Rennes

Jean-Victor Marie Moreau passé 4 ans au Collège du Léon, à Saint-Pol-de-Léon.

Gabriel Moreau ne veut pas que Jean-Victor Marie Moreau, son fils, entre dans l'armée et lui impose d'étudier le droit à l'Université de Rennes. Jean-Victor Marie Moreau y reste 7 ans et devient le prévôt du droit, c'est-à-dire celui qui est chargé de faire régner l'ordre et la discipline.

L'école de droit de Rennes est réputée et parmi ses professeurs on trouve Jean-Denis Lanjuinais, Isaac Le Chapelier et Gohier.



Gaspard Marie Victor de Choiseul d'Aillecourt Chevalier non profès de l'ordre de Malte

Gaspard Marie Victor de Choiseul d'Aillecourt est Reçu chevalier non profès de l'ordre de Malte en 1781.



Victor Léopold Berthier Officier dans la compagnie des gardes de la porte

Victor Léopold Berthier devient Officier dans la compagnie des gardes de la porte en 1781.



Charles Louis Victor de Broglie Colonel en second du régiment d'Aunis

En 1781, Charles Louis Victor de Broglie est nommé colonel en second du régiment d'Aunis.



Naissance de Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este

Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este naît à Milan le 25 avril 1781, fils de Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine et de Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène.



Mariage de Charles Alain Gabriel de Rohan-Guémené avec Louise Aglaé de Conflans d'Armentières

Charles Alain Gabriel de Rohan-Guémené épouse à l'église Saint-Sulpice à Paris le 29 mai 1781 Louise Aglaé de Conflans d'Armentières (1763-1819). Leur enfant est :


Marie-Caroline de Savoie

Mariage d'Antoine Ier de Saxe avec Marie-Caroline de Savoie

Malgré ses supplications Marie-Caroline de Savoie se marie par procuration à la Palazzina di caccia de Stupinigi le 29 septembre 1781.

Les célébrations en Savoie ont été somptueuses avec des fêtes au Palais Royal et au Palazzo Gontieri.

Marie-Caroline de Savoie quittea sa maison à contrecœur en septembre 1781.

Sa famille l'accompagne jusqu'à Vercelli où elle doit être poussée hors de la voiture.

Elle arrive à Augsbourg le 14 octobre 1781.

Antoine Ier de Saxe épouse à Dresde le 24 octobre 1781 Marie-Caroline de Savoie, fille de Victor-Amédée III de Savoie et de Marie Antoinette Ferdinande d'Espagne.



Mort de Louis Marie Victor Augustin d'Aumont Marquis de Villequier

Louis Marie Guy d'Aumont Duc d'Aumont

Louis Marie Victor Augustin d'Aumont est Premier gentilhomme de la chambre du roi, lieutenant-général des armées du roi, gouverneur de Picardie

Louis Marie Victor Augustin d'Aumont meurt en son hôtel à Paris le 13 avril 1782.

Il est inhumé à Sainte-Marie-Madeleine-de-La-Ville-L'Évêque à Paris.

Louis Marie Guy d'Aumont devient 6e duc d'Aumont en 1782.



Naissance de Louis Eugène Augustin Hilaire de Choiseul d'Aillecourt

Louis Eugène Augustin Hilaire de Choiseul d'Aillecourt dit le Chevalier de Choiseul D'aillecourt naît dans la propriété de ses grands parents à Plessis-aux-Bois en Seine-et-Marne le 8 août 1783, fils de Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt (1754-1796) et de Marie Eugénie Rouillé (1759-1815).

Louis Eugène Augustin Hilaire de Choiseul d'Aillecourt est ondoyé avant son baptême, car en danger de mort.

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt, son père, est maître en second du régiment de Guyenne, infanterie, et absent au baptême, car en service dans son régiment.



Mort de Jean-Gilles du Coëtlosquet

Anne-Pierre de Montesquiou Membre de l'Académie française

Jean-Gilles du Coëtlosquet se retire en l'abbaye Saint-Victor à Paris.

Jean-Gilles du Coëtlosquet y meurt le 21 mars 1784.

Il est inhumé dans le cloître de l'abbaye Saint-Victor.

Anne-Pierre de Montesquiou prend le goût des lettres dans la compagnie de Monsieur.

Anne-Pierre de Montesquiou remplace Jean-Gilles du Coëtlosquet et est élu au fauteuil n 264 comme Membre de l'Académie française le 29 avril 1784.

Anne-Pierre de Montesquiou est reçu par Jean-Baptiste Antoine Suard le 15 juin 1784.

Gustave III de Suède, voyageant sous le nom de comte de Haga, assiste à sa séance de réception.

Anne-Pierre de Montesquiou laisse des poésies et des comédies de salon.



Mariage de Pierre-Marc-Gaston de Lévis avec Pauline Louise Françoise de Paule Charpentier d'Ennery

Pierre-Marc-Gaston de Lévis épouse à Paris le mardi 8 juin 1784 Pauline Louise Françoise de Paule Charpentier d'Ennery (1770-1819). Leurs enfants sont :



Victor Léopold Berthier Sous-lieutenant au régiment de la Fère

Victor Léopold Berthier devient Sous-lieutenant au régiment de la Fère en 1785.



Naissance d'Adrien Victor de Feuchères

Adrien Victor de Feuchères naît à Paris le 20 novembre 1785, fils de Jean Nicolas de Feuchères et de Jeanne Thomas.



Naissance d'Achille Léonce Victor Charles de Broglie

Achille Léonce Victor Charles de Broglie naît à Saint-Sulpice à Paris le 28 novembre 1785, fils Victor de Broglie (1756-1794), Prince de Broglie, et de Sophie de Rosen-Kleinroop (1764-1828) .


Erik Magnus de Staël-Holstein - vers 1782

Mariage d'Erik Magnus de Staël-Holstein avec Anne-Louise Germaine Necker

Erik Magnus de Staël-Holstein épouse en 1786 Anne-Louise Germaine Necker. Leurs enfants sont :

Erik Magnus de Staël-Holstein est ambassadeur de Gustave III de Suède auprès de la cour de France à Versailles.



Louis Auguste Victor de Ghaisne élève de l'école royale militaire de Sorèze

Louis Auguste Victor de Ghaisne est élève de l'école royale militaire de Sorèze de 1787 à 1790.

Louis Auguste Victor de Ghaisne y fait la connaissance d'Henri de La Rochejaquelein, d'un an son aîné.



Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt commandant ldu régiment de Dauphin dragons

Parvenu au grade de mestre de camp en 1788, Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt commande le régiment de Dauphin dragons.

En 1788, Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt reçoit la croix de Saint-Louis.



Charles Louis Victor de Broglie Colonel du régiment de Bourbonnais et Chef d'état-major du camp de Metz

Charles Louis Victor de Broglie sert aux États-Unis durant la guerre d'indépendance.

Charles Louis Victor de Broglie revient des États-Unis en 1788.

Charles Louis Victor de Broglie est nommé Colonel du régiment de Bourbonnais et Chef d'état-major du camp de Metz.



Mariage d'Anne Charles François de Montmorency avec Anne Louise Caroline de Goyon de Matignon

Anne Charles François de Montmorency épouse le 2 juin 1788 Anne Louise Caroline de Goyon de Matignon. Leurs enfants sont :



Naissance d'Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane

Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane naît à Paris le 21 mars 1788, fils de Boniface-Louis-André de Castellane (1758-1837) et d'Adélaïde de Rohan-Chabot (1761-1805).



Louis Auguste Victor de Ghaisne Enseigne au régiment des Gardes-Françaises

Le 12 octobre 1788, Louis Auguste Victor de Ghaisne entre au régiment des Gardes-Françaises avec le grade d'enseigne,



Opposition aux Édits de Étienne-Charles de Loménie en Bretagne

Retraite d'Étienne-Charles de Loménie

En 1788, le Parlement de Rennes refuse d'enregistrer les édits de Étienne-Charles de Loménie de Brienne qui bouleversent l'organisation judiciaire de la Bretagne et instituent les mêmes droits et impôts qu'ailleurs, dont les droits sur le sel (la gabelle) au mépris des clauses de l'édit d'Union.

Des troubles éclatent pour défendre les magistrats et des soldats sont envoyés pour les obliger à obéir.

Jean-Victor Marie Moreau organise les étudiants en une milice qui prend part aux échauffourées entre les jeunes nobles et le peuple.

Jean-Victor Marie Moreau devient célèbre en Bretagne, sous le nom de général du Parlement.

La lutte du parlement contre la politique d'Étienne-Charles de Loménie de Brienne prend fin le 8 mai 1788.

Étienne-Charles de Loménie de Brienne accepte sa propre démission, mais à condition que soient convoqués des États généraux pour porter remède aux désordres de l'État.

Étienne-Charles de Loménie de Brienne se trouve dès lors confronté à une opposition quasi-générale.

Étienne-Charles de Loménie de Brienne est contraint de suspendre la Cour plénière qu'il destinait à remplacer le parlement et de promettre la tenue d'États Généraux.

Mais ces concessions ne suffisent pas à le maintenir au pouvoir et, le 25 août 1788, Étienne-Charles de Loménie de Brienne doit se retirer, laissant un trésor vide.



Victor Léopold Berthier Lieutenant

Victor Léopold Berthier devient Lieutenant le 23 septembre 1788.


Jean-Louis Tourteau d'Orvilliers Jeanne-Robertine Rilliet - par Jacques Louis David - 1790 - Huile sur toile - 131 x 98 cm - Musée du Louvre

Mariage de Jean-Louis Tourteau d'Orvilliers avec Jeanne-Robertine Rilliet

Jean-Louis Tourteau d'Orvilliers épouse le 24 février 1789 Jeanne-Robertine Rilliet (4 décembre 1772-22 septembre 1862), fille d'un banquier. Leurs enfants sont :


Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt Député de la noblesse aux États- généraux du bailliage de Chaumont-en-Bassigny

Capitaine, puis colonel dans les armées royales, Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt est élu député de la noblesse du bailliage de Chaumont-en-Bassigny pour la province de Champagne aux États- généraux le 28 mars 1789.

Il ne prend pas une part très active aux délibérations.



Charles Louis Victor de Broglie député de la noblesse aux États- généraux

Le 1er avril 1789, le bailliage de Colmar et Schlestadt élit Charles Louis Victor de Broglie député de la noblesse aux États- généraux où il défend constamment la cause du peuple.



Mariage de Victor-Emmanuel Ier de Savoie avec Marie-Thérèse d'Autriche-Este

Victor-Emmanuel Ier de Savoie épouse le 25 avril 1789 Marie-Thérèse d'Autriche-Este, fille de Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine et de Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène, Leurs enfants sont :



Victor-François de Broglie Secrétaire d'État à la Guerre

Victor-François de Broglie commande les troupes que Louis XVI a rassemblées autour de Versailles au début de la Révolution.

Victor-François de Broglie devient maréchal général des camps et armées du roi.

Louis XVI nomme Victor-François de Broglie Secrétaire d'État à la Guerre le 11 juillet 1789.

Il ne le reste que quelques jours.



Limogeage de Jacques Necker

S'apprêtant à prendre des mesures de fermeté à l'égard de l'Assemblée nationale, Louis XVI congédie Jacques Necker le 11 juillet 1789 à cause de sa condescendance extrême à l'égard des États- généraux.

Jacques Necker quitte aussitôt la France et rejoint Bruxelles le 13 juillet 1789.

Lors du rappel de Jacques Necker, Victor-François de Broglie émigre le 16 juillet 1789

Jacques Necker rejoint Bâle le 20 juillet 1789.



Mort de Victor Riqueti de Mirabeau

Victor Riqueti de Mirabeau est depuis longtemps, affecté d'un catarrhe chronique pulmonaire.

Honoré-Gabriel Riqueti, son fils, le visite de temps en temps, et en est assez bien reçu. Jamais, du reste, la politique ne se mêle à leurs entretiens, assez courts d'ailleurs.

Victor Riqueti de Mirabeau se fait lire dans plusieurs journaux les relations des séances où son fils a figuré, et la transcription de ses discours.

Victor Riqueti de Mirabeau meurt à Argenteuil le 13 juillet 1789.

Honoré-Gabriel Riqueti est profondément affecté de cette perte qui, dit-il, va mettre en deuil tous les citoyens du monde.

Il se charge des cérémonies.

Mais dans l'église paroissiale des Bénédictins d'Argenteuil, une simple pierre couvre son tombeau en 1790, quand la municipalité lui rend hommage.



Émigration d'Alexandre Victor François de Flavigny

Alexandre Victor François de Flavigny, militaire de carrière français, ultra et voltairien, émigre dès le début de la Révolution à Coblence.



Retour de Louis Auguste Victor de Ghaisne au château de Bourmont

Le 31 août 1789, après le licenciement du régiment des Gardes-Françaises, Louis Auguste Victor de Ghaisne retourne au château de Bourmont.



Mariage de Nicolas Charles Marie Oudinot avec Charlotte Derlin

Nicolas Charles Marie Oudinot revient dans sa ville natale.

Nicolas Charles Marie Oudinot épouse à Bar-le-Duc le 15 septembre 1789 Charlotte Derlin. Leurs enfants sont :

Nicolas Charles Marie Oudinot reprend du service quand éclate la Révolution.



Vote en faveur de l'égalité de droits de tous les citoyens pour l'accès aux emplois de la magistrature et de l'armée

Charles Louis Victor de Broglie se réunit au tiers état et vote presque toujours avec la Gauche.

Le 24 décembre 1789, Charles Louis Victor de Broglie vote en faveur de l'égalité de droits de tous les citoyens pour l'accès aux emplois de la magistrature et de l'armée.



Charles Louis Victor de Broglie Secrétaire de l'Assemblée

Membre des comités militaire et des rapports, Charles Louis Victor de Broglie est élu secrétaire de l'Assemblée en janvier 1790.


Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples - portrait par Élisabeth Vigée-Le Brun - 1790

Mariage de François Ier d'Autriche avec Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples

Mariage de Ferdinand III de Toscane avec Louise-Marie de Bourbon-Siciles

François Ier d'Autriche est veuf d'Élisabeth-Wilhelmine de Wurtemberg.

François Ier d'Autriche épouse le 15 août 1790 Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples (1772-1807), sa double cousine, fille de Ferdinand Ier des Deux-Siciles et de Marie-Caroline d'Autriche. Leurs enfants sont :

Bien qu'ayant un caractère très différent de celui de François Ier d'Autriche, Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples forme avec l'empereur un couple uni ne serait-ce que sur le plan de la sensualité.

Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples se montre une mère froide et distante, n'accordant à ses enfants ni affection, ni soutien.

Marie-Louise d'Autriche, sa fille, est une sœur pleine d'attention avec ses frère et sœurs.

Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples s'intéresse à la politique et aura une certaine influence sur François Ier d'Autriche qu'elle incite à la guerre contre la France révolutionnaire et impériale.

Ferdinand III de Toscane épouse à Naples le 15 août 1790 Louise-Marie de Bourbon-Siciles, fille de Ferdinand Ier des Deux-Siciles et de Marie-Caroline d'Autriche. Leurs enfants sont :



Naissance d'Anne-Louis-Raoul-Victor de Montmorency

Anne-Louis-Raoul-Victor de Montmorency naît à Soleure en suisse le 14 décembre 1790, fils d'Anne Charles François de Montmorency et d'Anne Louise Caroline de Goyon de Matignon.



Émigration de Louis Auguste Victor de Ghaisne

À la fin de 1790, Louis Auguste Victor de Ghaisne émigre à Turin avec Louis Marie Eugène de Ghaisne, son père, menacé dans ses biens et dans sa vie.



Victor-GuyDuperré Mousse

Victor-Guy Duperré passe quelques années chez les Oratoriens du collège de Juilly.

En 1791, Victor-Guy Duperré s'embarque comme mousse, sur le Henri IV, un navire de commerce, en partance pour une campagne dans l'océan Indien.



Mort de Louis Marie Eugène de Ghaisne

En 1791, Louis Auguste Victor de Ghaisne sert sur le Rhin comme aide de camp de Louis V Joseph de Bourbon-Condé.

Le 21 janvier 1791, Louis Marie Eugène de Ghaisne, son père, meurt à Turin

Louis Auguste Victor de Ghaisne revient quelques mois en France auprès de Joséphine Sophie Marie de Coutances, sa mère, puis rejoint Charles X de France à Coblence.

Le régiment des gardes françaises est reformé dans cette ville sous le nom d'hommes d'armes à pied.

Louis Auguste Victor de Ghaisney est nommé sous-lieutenant.



Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt Maréchal de camp

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt Émigré

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt est promu Maréchal de camp en 1791, avant de partir pour l'émigration.



Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt Maréchal de camp

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt poursuit sa carrière et est promu Maréchal des Camps et Armées du Roi le 19 mars 1791.



Mariage de Louis Marie Céleste d'Aumont avec Fortunée Françoise de Chauvigny de Blot

Louis Marie Céleste d'Aumont épouse en la chapelle du chateau de Segrez à Saint-Sulpice de Favières dans l'Essonne le 24 mars 1791 Fortunée Françoise de Chauvigny de Blot (1761-1829).

Les témoins sont :



Charles Louis Victor de Broglie défenseur de Victor-François de Broglie

Charles Louis Victor de Broglie prend la défense de Victor-François de Broglie, son père, qui a émigré et est accusé de conspirer avec les ennemis du dehors, mais les désaveux qu'il reçoit de Victor-François de Broglie réduisent ces efforts à néant.



Troubles du Midi

Charles Louis Victor de Broglie est chargé, le 2 mai 1791, de faire un rapport sur les troubles du Midi.

Charles Louis Victor de Broglie fait licencier par décret la Légion d'Aspe, qui a provoqué une émeute à Toulouse.



Mariage de Claude-Victor Perrin avec Joséphine Muguet

Après s'être fixé à Valence, Claude-Victor Perrin se lance dans le commerce.

Claude-Victor Perrin épouse à Valence dans la Drôme le 16 mai 1791 Joséphine Muguet (1772-1826). Leurs enfants sont :



Victor Léopold Berthier Capitaine

Victor Léopold Berthier devient Capitaine le 20 mai 1791.



Charles Louis Victor de Broglie Président de l'Assemblée constituante

Charles Louis Victor de Broglie Maréchal de camp à l'armée du Rhin

Charles Louis Victor de Broglie est élu Président de l'Assemblée constituante du 13 au 31 août 1791.

À la fin de la session, Charles Louis Victor de Broglie demande, à reprendre du service actif et est envoyé avec le grade de maréchal de camp à l'armée du Rhin sous les ordres de Nicolas de Luckner.



Jean-Victor Marie Moreau Lieutenant-colonel du 1er bataillon des volontaires d'Ille-et-Vilaine

En septembre 1791, Jean-Victor Marie Moreau est élu lieutenant-colonel du 1er bataillon des volontaires d'Ille-et-Vilaine qui part immédiatement pour la frontière Est.



Naissance de Nicolas-Charles-Victor Oudinot

Nicolas-Charles-Victor Oudinot naît à Bar-le-Duc le 3 novembre 1791, fils de Nicolas Charles Marie Oudinot et de Charlotte Derlin.



Séparation de Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt et de Marie-Eugénie Rouillé du Coudray

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt et Louis Eugène Augustin Hilaire de Choiseul d'Aillecourt Émigrés en Russie

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt et Marie-Eugénie Rouillé du Coudray se séparèrent en mai 1792.

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt émigre à l'expiration de son mandat de député.

Une grande partie des biens du couple est saisie et vendu aux enchères

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt rejoint l'armée de Condé au sein de laquelle il fait la campagne de 1792.

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt et Louis Eugène Augustin Hilaire de Choiseul d'Aillecourt, son fils, émigrent en Russie en 1792.



Victor-Emmanuel Ier de Savoie Marquis de Rivoli

Victor-Emmanuel Ier de Savoie devient Marquis de Rivoli en 1792.



Naissance de Marie Béatrice de Savoie

Marie Béatrice de Savoie ou de Sardaigne naît en 1792, fille de Victor-Emmanuel Ier de Savoie et de Marie-Thérèse d'Autriche-Este.



Louis Charles Antoine Desaix Aide de camp de Victor-François de Broglie

En 1792, la majeure partie de sa famille émigre, effrayée par la révolution.

Louis Charles Antoine Desaix se refuse à la suivre et part servir contre les forces de la coalition dans l'armée du Rhin. Il y est nommé aide de camp de Victor-François de Broglie, commandant en chef.



Claude-Victor Perrin Au troisième bataillon de la Drôme

Claude-Victor Perrin est aux frontières avec le troisième bataillon de la Drôme en 1792.

Claude-Victor Perrin s'élève en peu de temps au grade de chef de bataillon.



Démission de Charles Louis Victor de Broglie

Charles Louis Victor de Broglie donne sa démission après le 10 août 1792, refusant de reconnaître le décret de déchéance porté contre Louis XVI.

Charles Louis Victor de Broglie se retire à Bourbonne-les-Bains.

Bien qu'il eût protesté de son civisme dans une lettre adressée au Président de l'Assemblée Législative Charles Louis Victor de Broglie est arrêté peu de temps après et enfermé dans les prisons de Langres.



Invasion de la France

Bataille de Fontoy

Prise de Longwy

Prise de Verdun

Prise de Stenay

Le 12 août 1792, au lever du soleil les troupes légères prussiennes pénètrent sur le territoire français.

Le 15 août 1792, l'armée prussienne vient camper entre Sierck et Luxembourg, et le général François-Sébastien de Croix, à la tête des Autrichiens, coupe la communication entre Longwy et Montmédy.

Les forces anti ou contre-révolutionnaires envahissent la France le 18 août 1792.

Une armée de 150 000 hommes formée de troupes :

sous le commandement de Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick, représentant de Frédéric Guillaume II de Prusse, s'avance contre la France, sur toute la ligne de ses frontières, entre Dunkerque et la Suisse.

S'y sont joints 20 000 émigrés.

Victor-François de Broglie commande l'armée contre-révolutionnaire de Louis V Joseph de Bourbon-Condé en 1792 qui opère en Champagne.

Louis Auguste Victor de Ghaisne participe à cette campagne.

Le 17 août 1792, Nicolas de Luckner est attaqué par 22 000 Autrichiens qu'il écrase du feu de ses batteries.

Le 19 août 1792, Nicolas de Luckner résiste courageusement à une attaque de 22 000 Autrichiens à Fontoy.

Il est néanmoins rappelé et relégué dans un commandement secondaire.

De plus, Nicolas de Luckner est appelé à la barre de la Convention pour y rendre compte de sa conduite.

Il proteste de son dévouement à la France et n'en reçoit pas moins l'ordre de ne point s'éloigner de Paris.

Le 20 août 1792, les forces prussiennes battent les troupes françaises à Verdun.

Le 23 août 1792, après un bombardement de 3 jours, Longwy se rend aux alliés qui marchent alors lentement vers la Place de Verdun indéfendable.

Le colonel Beaurepaire, commandant de la place de Verdun, indigné de la lâcheté du conseil de guerre qui veut capituler, prend un pistolet et se suicide.

Le 2 septembre 1792, Verdun, place forte réputée imprenable, capitule. La route de Paris est alors ouverte.

Le jeune Marceau, qui veut comme Beaurepaire s'ensevelir sous les ruines de la place, finit par se rendre le 3 septembre 1792.

Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick prend possession de Verdun au nom du roi de France.

L'armée d'invasion réunie à Verdun est forte de 80 000 hommes.

Dès 4 septembre 1792, Frédéric Guillaume II de Prusse donne ordre à cette armée d'avancer à travers les plaines de la Champagne et de marcher droit sur Paris.

Il s'arrête cependant à quelques lieues de Châlons-sur-Marne, arrivé au terme de son voyage qui devait être une suite de fêtes et de triomphes.

François-Sébastien de Croix entre en Champagne et s'empare de Stenay

Les troupes françaises n'ont subi que des revers depuis la déclaration de guerre. Les commandants en chef des armées françaises deviennent suspects.

Aussi, avant qu'une action sérieuse puisse être entreprise, les trois armées :

sont réparties entre les généraux Charles François du Perrier du Mouriez et François Étienne Christophe Kellermann.



Jean-Victor Marie Moreau dans l'armée du Nord

Avec les volontaires d'Ille-et-Vilaine, Jean-Victor Marie Moreau sert en 1792 à l'armée du Nord de Charles François du Perrier du Mouriez.


Victor-Guy Duperré- matelot en 1792 - par Georges Rouget -1835

Victor-Guy Duperré Dans la marine militaire

Victor-Guy Duperré entre dans la marine militaire en novembre 1792.



Prise du fort de Stephenswerth

Le 9 février 1793, Jean-Victor Marie Moreau s'empare du fort de Stephenswerth.


Combat de Neerwinden - aquarelle de Johann Nepomuk Geiger - XIXe siècle

Bataille de Neerwinden

Charles François du Perrier du Mouriez tente de déborder les Pays-Bas.

Les Autrichiens, sous les ordres de Frédéric Josias de Saxe-Cobourg, marchent depuis Maastricht vers Bruxelles.

Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen participe à cette bataille.

Ils rencontrent le 15 mars 1793 l'avant garde de l'armée française qui se réunit à la hâte à Tirlemont, et prend position entre Neerwinden et Neerlanden dans l'actuelle Belgique.

Selon Smith et Kudrna, Franz von Werneck est présent à cette bataille mais Enzenthal n'en fait pas mention.

Le 18 mars 1793, après une petite escarmouche, Frédéric Josias de Saxe-Cobourg se replie afin de réarranger son armée entre Racour et Dormael.

Il réussit à parer la tentative d'encerclement menée par les Français.

Charles François du Perrier du Mouriez est donc contraint de combattre sur plusieurs fronts en même temps.

L'enthousiasme et l'entrain des Français compensent leur manque de formation ainsi que leur indiscipline mais ils ne peuvent malgré cela rien faire contre des troupes autrichiennes aguerries et connaissant mieux les techniques de combat à découvert.

Le ratio de 11 attaquants pour 10 défenseurs au lieu de 2 contre 1 à Jemappes mène vers la défaite.

Jean-Baptiste Jourdan participe à cette bataille et se distingue notamment aux environs de Namur, lors de la retraite de l'armée.

Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier participe à cette bataille.

Maurice Étienne Gérard participe à cette bataille.

André Burthe d'Annelet se signale à cette bataille.

Jean-Victor Marie Moreau se signale lors de cette bataille.

Louis Lazare Hoche donne des preuves éclatantes de sa capacité et de sa bravoure lors de cette bataille.

Joseph de Miaczynski commande une division à la gauche de l'armée, subordonnée au général Francisco de Miranda. Joseph de Miaczynski dirige la colonne la plus à gauche du dispositif français et prend Dormaal avant d'en être chassé par plusieurs contre-attaques de Benjowski.

François-Sébastien de Croix décide du succès autrichien.

La prise de Neerwinden par Joseph Alvintzy lui vaut la croix de commandeur de l'ordre militaire de Marie-Thérèse.

Cet échec de l'armée révolutionnaire française donne le signal de sa dissolution presque complète.

Frédéric Josias de Saxe-Cobourg oblige Charles François du Perrier du Mouriez à évacuer la Belgique.

Frédéric Josias de Saxe-Cobourg commence l'invasion de la France.



Création de la médaille d'or de la valeur militaire italienne

Victor-Amédée III crée le 21 mai 1793 la médaille d'or de la valeur militaire, devenue le plus haut grade de la future médaille de la valeur militaire italienne.


Louis Lazare Hoche - peinture anonyme - école de David - vers 1793 Jean Nicolas Houchard

Siège de Dunkerque

Bataille d'Hondschoote

Florent Duquesnoy Général

Jean-Victor Marie Moreau Adjudant général

En août 1793, Frédéric-Josias de Saxe-Cobourg occupe Condé, Valenciennes, Le Cateau.

Le 24 août 1793, les britanniques commandés par Frederick Augustus d'York se joignent aux coalisés et marchent vers la France par le nord.

C'est avec une armée britanno-hanovrienne d'environ 40 000 hommes qu'ils assiègent la ville de Dunkerque.

Cette armée est protégée à l'est par deux corps commandés :

Avec le titre d'adjudant-général, Louis Lazare Hoche reçoit le commandement de Dunkerque.

Le lieutenant-colonel Joseph Souham, secondé par Louis Lazare Hoche, défend Dunkerque et résiste vaillamment au siège mené par les troupes britanniques de Frederick Augustus d'York.

Louis Lazare Hoche organise la défense de la place : après avoir résolu les problèmes d'intendance et sélectionné les meilleurs éléments autour de lui, il fait inonder la campagne autour de la ville.

Louis Lazare Hoche opère plusieurs sorties qui rendent le siège difficile à conduire pour les Britanniques.

Lazare Nicolas Marguerite Carnot charge Jean Nicolas Houchard de délivrer Dunkerque.

Pour cela, il reçoit 15 000 hommes supplémentaires de l'armée du Rhin.

Dominique-Joseph Vandamme conduit sa compagnie franche à l'armée du Nord.

Elle est amalgamée au bataillon des chasseurs du Mont-Cassel.

Dominique-Joseph Vandamme devient lieutenant-colonel commandant ce corps le 5 septembre 1793.

Ainsi, à la tête de 40 000 hommes, le 6 septembre 1793, Jean Nicolas Houchard marche sur Rexpoëde, Bambecque, Oost-Cappel et s'avance vers Dunkerque et Hondschoote.

La journée du 7 septembre 1793 Jean Nicolas Houchard reconnaît la position des alliés, solidement retranchés dans Hondschoote, occupée par les troupes de Hanovre commandées par le maréchal Freytag.

Jean Nicolas Houchard pense qu'il est imprudent de livrer la bataille de Hondschoote sans faire observer le camp de 20 000 Britanniques campés à une lieue derrière lui.

Il détache pour cela la division Landrin.

Sa précaution peut paraitre inutile à cause de la diversion qu'on peut attendre de l'artillerie de Dunkerque et d'une sortie de la garnison.

Le 8 septembre 1793 au matin, l'armée française s'ébranle pour attaquer de front le village de Hondschoote :

Jean-Baptiste Jourdan commande, aidé de Collot, de Dominique-Joseph Vandamme et du représentant du peuple Levasseur,

Charles Antoine Louis Alexis Morand se distingue à Hondschoote, sous Dominique-Joseph Vandamme,

Jean-Baptiste Éblé commande une division lors de cette la bataille.

Le corps de gendarmerie du colonel Leclerc est détaché pour se glisser le long du Lang-Moor, sur le Flanc droit de l'ennemi.

Le corps de gendarmerie à pied de Paris est composé des anciennes Gardes-françaises.

Les troupes de la coalition sont concentrées sur une ligne aux ordres du général allemand Walmoden, car Freytag blessé, est hors d'état de commander.

Ces troupes défendues par des batteries rasantes, attendent les Français.

Au début de la bataille une colonne britannique arrive sur les Français, mais elle est mise en déroute par la cavalerie que Jean Nicolas Houchard guide en personne.

Jean-Baptiste Jourdan rencontre dans un taillis les tirailleurs hanovriens couvrant Hondschoote.

Les deux partis envoient successivement le gros de leurs forces pour soutenir les corps avancés.

Les fossés, les haies, dont le pays est couvert, sont attaqués et défendus au corps à corps.

Le régiment de Brentano et une brigade hessoise sont hachés par les Français.

Arrivé à son poste depuis à peine 2 mois, Antoine Drouot prend part à cette Bataille.

En l'absence de ses supérieurs, Antoine Drouot commande seul sa batterie de canons et fait tomber une des redoutes qui défendait le village de Hondschoote près de Dunkerque.

Cela lui vaut les éloges publics des généraux Louis Lazare Hoche, Jean-Victor Marie Moreau et Jean Nicolas Houchard.

Le général Conhenhausen est mortellement blessé, la position est aux mains des Français.

Mais les redoutes qui entourent le village de Hondschoote sont encore occupées par 15 000 Britanniques ou Hanovriens qui ne cessent de foudroyer l'armée française.

Jean Nicolas Houchard, désespérant de la victoire, refuse à Jean-Baptiste Jourdan l'autorisation d'assaillir ces redoutes avec un corps de 10 000 hommes.

Mais celui-ci, voyant ses tirailleurs se retirer en désordre, sollicite et obtient du conventionnel Pierre Delbrel la permission que le général en chef lui a refusé.

Formant une colonne de 3 bataillons, Jean-Baptiste Jourdan et Pierre Delbrel s'avance vers les redoutes.

Blessé à 50 pas des redoutes, Jean-Baptiste Jourdan continue d'avancer au pas de charge.

Des soldats chantent avec gaieté le refrain vulgaire de La Carmagnole, qu'un vieux grenadier français, Georges, dont le bras venait d'être mutilé, faisait retentir d'une voix de tonnerre alors même que d'autres entonnaient La Marseillaise.

C'est alors que le colonel Leclerc, après avoir fait deux lieues au pas de course en longeant les marais de la Moere prend les retranchements à revers.

Jean-Baptiste Jourdan et Dominique-Joseph Vandamme parachèvent la victoire en prenant à la baïonnette les redoutes du centre et le village d'Hondschoote défendu par les Hanovriens.

Frederick Augustus d'York s'empresse de rejoindre Dunkerque et d'en lever le siège.

L'armée britannique s'enfuit en désordre sur Furnes, abandonnant aux vainqueurs 6 drapeaux britanniques et hanovriens, ses canons et ses bagages.

L'armée britannique n'est ralliée qu'à 10 km du champ de bataille par le général allemand Walmoden.

Walmoden introduit un peu d'ordre dans la retraite, qui s'exécute :

Walmoden fait ensuite prendre position en potence :

pour couvrir, autant qu'il était possible, la retraite du corps de siège.

Les pertes sont à peu près égale de chaque côté, les coalisés ont 4 000 hommes tués, blessés ou prisonniers.

Jean Nicolas Houchard est accueilli en triomphe à Dunkerque mais il commet l'erreur de ne pas poursuivre l'armée britannique.

Il attaque les Hollandais dans le village de Menin, il les repousse mais ses soldats sont épuisés et il décide de les laisser se reposer.

Florent Duquesnoy se signale lors de cette bataille et est nommé général.

Sous les ordres de Joseph Souham, Jean-Victor Marie Moreau se distingue dans la défense de Dunkerque et reçoit le grade de lieutenant-colonel, puis celui d'adjudant général.

Jean Pierre François Bonet est blessé à Hondschoote alors qu'il est capitaine.

Jean Pierre François Bonet y perd l'œil gauche.


L'attaque du Mont Faron tenu par les Anglais depuis quatre mois. L'artilleur Bonaparte mettra ses batteries à cet endroit et détruira les positions anglaises.

Siège de Toulon

Napoléon Ier Général

Face à la terreur, Toulon sollicite le soutien de l'Angleterre, ennemi de la République, possédant une flotte puissante.

Les notables de Toulon livre la ville aux anglais, en échange d'une protection rapprochée et durable.

Ils prennent position dans la ville, sur les avant-postes.

Une armée de la République est dépêchée à Toulon pour faire cesser la contre-révolution.

Jean-François Carteaux est désigné par la Convention pour diriger l'armée de siège de Toulon en 1793.

Jean-François Carteaux installe son quartier général dans la bastide de Montauban, à Ollioules, dont la vue domine la rade de Toulon.

Le siège s'engage le 7 septembre 1793.

Le lieutenant-colonel Elzéar-Auguste Cousin de Dommartin, son chef de l'artillerie,est blessé en septembre 1793.

Il est remplacé par Napoléon Ier que Jean-François Carteaux n'apprécie guère.

Napoléon Ier arrive à Toulon le 16 septembre 1793.

Toutes les tentatives entreprises pour percer l'édifice stratégique anglais se sont révélées infructueuses.

D'un simple coup d'œil, Napoléon Ier suggère :

Toulon ne sera prise que lorsque l'escadre ennemie, menacée d'être bombardée à boulets rouges, sera forcée d'évacuer la petite rade.

Ses chefs directs, notamment Jean-François Carteaux, campent sur leurs convictions, et ne laissent pas le capitaine canon, sobriquet donné à Napoléon Ier par ses supérieurs, mettre en pratique ses directives.

Jean-François Carteaux quitte ce commandement pour passer successivement à ceux de l'armée d'Italie et de l'armée des Alpes.

Arrive au commandement, le général Dugommier, un officier expérimenté, ancien cadet-gentilhomme du Roi, qui comprend le potentiel énorme de son artilleur. Il lui donne carte blanche.

Napoléon Ier exhorte ses troupes, couvre les régiments d'artillerie de surnoms propices à la motivation et au courage :

Jean-Mathieu Seras participe au siège de Toulon.

Jean-Mathieu Seras reçoit 4 coups de feu à la prise de la redoute dite Petit Gibraltar le 16 décembre 1793.

Le 12 novembre 1793, le fort de l'Éguillette est pris.

Le 17 novembre 1793 :

Claude-Victor Perrin se fait remarquer en gagnant les retranchements du mont Faron avec seulement 800 hommes et en parvenant à conserver la place contre 6 000 adversaires.

Claude-Victor Perrin est nommé général de brigade.

Napoléon Ier n'a plus qu'à ordonner de pilonner les positions anglaises à partir de ces forts.

Si bien que le 19 décembre 1793, les anglais du général O'Hara évacuent le port de Toulon, laissant derrière eux 4 000 morts et prisonniers, ainsi que 6 navires détruits ou capturés.

La ville capitule.

Lors de la construction d'une des premières batteries que Napoléon Ier, à son arrivée à Toulon, ordonne contre les Anglais, il demande un sergent ou caporal qui sache écrire. Jean-Andoche Junot sort des rangs et écrit sous sa dictée sur l'épaulement même.

La lettre à peine finie, un boulet la couvre de terre.

Bien ! dit-il, je n'aurai pas besoin de sable pour sécher l'encre.

Cette plaisanterie, le calme avec lequel elle est dite, fixe l'attention de Napoléon Ier et fera la fortune de Jean-Andoche Junot.

Napoléon Ier, arrivé à Toulon capitaine, en repart général.

Il a conquis 4 grades en 4 mois.



Victor-Emmanuel Ier de Savoie Marquis de Pianezza

Victor-Emmanuel Ier de Savoie devient Marquis de Pianezza en 1793.



Première bataille de Wissembourg

La bataille de Wissembourg du 13 octobre 1793 oppose la Première République française aux forces de la Première Coalition.

Dagobert Sigmund von Wurmser lance une attaque générale sur les lignes de Wissembourg.

Louis Auguste Victor de Ghaisne participe à cette bataille.

Cette bataille est une défaite française.



Jean-Victor Marie Moreau Général de brigade

À la fin de l'année 1793, Jean-Victor Marie Moreau est promu général de brigade.



Mariage de Victor II d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg avec Amélie de Nassau-Weilbourg

Victor II d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg épouse à Weilbourg le 29 octobre 1793 Amélie de Nassau-Weilbourg (Kirchheimbolanden 7 août 1776-Schaumbourg 19 février 1841), fille de Charles-Christian de Nassau-Weilbourg et de Caroline d'Orange-Nassau. Leurs enfants sont :



Combat de Bercheim

Jean-Charles Pichegru, commandant l'armée du Rhin, manœuvrant de concert avec Louis Lazare Hoche pour débloquer Landau, veut savoir qnelles sont les forces qui se trouvent à l'extrême gauche de l'armée prussienne, postée sur la Lauter.

En conséquence, le 2 décembre 1793 Jean-Charles Pichegru fait attaquer le village de Bercheim, quartier-général de Louis V Joseph de Bourbon-Condé, qui commande le corps d'émigrés français.

Bercheim est d'abord emporté par les républicains; mais les bataillons nobles qui forment l'infanterie du prince les en chassent, s'y maintiennent, et les forcent à la retraite, après leur avoir pris 7 canons.

Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé y est grièvement blessée.

Louis Auguste Victor de Ghaisne participe à ce combat dans les rangs des émigrés.



Les français dans Spire et Worms

Quelques jours plus tard, le 1er janvier 1794, Jean-Victor Marie Moreau, un lieutenant de Louis Lazare Hoche, réussit à repousser les Prussiens hors de Kaiserslautern après un combat de 3 jours.

Peu de temps après, Landau est débloqué et les français pénètrent en vainqueurs dans Spire et Worms.



Sylvain Charles de Valée Capitaine

Début 1794, Sylvain Charles de Valée reçoit le grade de Capitaine.

Sylvain Charles de Valée est envoyé à l'armée du Rhin, alors commandée par Jean-Victor Marie Moreau.

Il y passera plusieurs années.

Sylvain Charles de Valée y commande l'artillerie de Charles-Mathieu-Isidore Decaen.



Victor Léopold Berthier Chef de bataillon et ingénieur-géographe

En 1794, Victor Léopold Berthier est nommé chef de bataillon et ingénieur-géographe.



Prise de Catillon-sur-Sambre

Siège de Landrecies

Combat de Villers-en-Cauchies

Au printemps 1794, les armées de la coalition :

font face aux armées françaises du général Jean-Charles Pichegru.

Les Français entrent en campagne en mars 1794,

Les chefs militaires de la Coalition approuvent le plan de campagne à La Haye au début d'avril.

La prise de la forteresse de Landrecies est un objectif clé.

Cette opération militaire est menée ;

La forteresse de Landrecies est tenue par une garnison des troupes de la Première République française sous commandement d'Henri Victor Roulland.

Au début avril 1794, les forces de la coalition du théâtre d'opérations flamand sont prêtes à lancer leur offensive.

En 1794, Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen participe aux sièges de Landrecies.

Le 17 avril 1794, les Alliés attaquent sur un très large front.

L'armée mobile néerlandaise atteint le glacis de la forteresse de Cambrai le soir du 17 avril 1794.

Les colonnes du prince de Hesse-Darmstadt et du major-général Adam Frans Jules Armand van der Duyn prennent Catillon-sur-Sambre, près de Landrecies, ce soir-là.

L'armée mobile néerlandaise (environ 16 000 hommes) est renforcée avec de l'infanterie autrichienne et des auxiliaires sous le commandement du major-général Baillet Latour et de l'artillerie autrichienne sous le général Kollowrat (environ 4 000 hommes au total).

Le 18 avril 1794, ce corps quitte son camp près de Cambrai et marche sur Landrecies.

Le 19 avril 1794 est consacré à la préparation.

Le 20 avril 1794, 3 colonnes se lancent à l'assaut de la forteresse de Landrecies.

Deux colonnes passent par Fontaine-au-Bois et la Forêt de Mormal vers la Sambre, où elles prennent les villages de Hapegarde et Etoguis, et le camp armé de Preux-au-Bois, à portée des canons de la forteresse.

Les Gardes suisses de la brigade du comte De Gumoëns et la brigade de Hesse-Darmstadt se distinguent dans ce combat.

La colonne centrale envahit les redoutes et demi-lunes de la forteresse extérieure.

La garnison de la forteresse est contrainte de se retirer à l'intérieur de ses murs.

Les pertes néerlandaises sont pour la journée de 23 officiers et 358 hommes de troupe.

L'armée mobile commence immédiatement à investir la forteresse.

Les travaux commencent sur une ligne d'ouvrages de campagne en face de la forteresse, avec ses points de terminaison sur la Sambre, pour couper la forteresse de l'accès par voie terrestre.

Deux batteries sont placées sur les principales voies d'approche de la ville, et le travail sur un second système de tranchées parallèles est préparé.

Guillaume Ier des Pays-Bas fait du château de Bousies son quartier général.

Les auxiliaires autrichiens (Hongrois, Serbes et Croates), destinés à faire le travail de défrichage pour les retranchements, construisent un camp dans la forêt de Mormal.

Après le 20 avril 1794, les préparatifs pour le bombardement prévu progressent lentement car l'armée mobile doit fournir des troupes pour les opérations des autres forces de la coalition qui s'assurent qu'aucune force de secours ne pourra venir débloquer la forteresse.

8 000 hommes quittent le siège pour le seul 22 avril 1794.

Les forces de la coalition brisent une tentative de secours au combat de Villers-en-Cauchies.

Des sorties de la garnison gênent également les travaux d'investigation.

Le 26 avril 1794, Guillaume V d'Orange-Nassau, capitaine général de l'armée des États, effectue une visite au camp des assiégeants.

Au cours de cette visite, Guillaume Ier des Pays-Bas ordonne une démonstration de l'artillerie, bien que tous les canons ne soient pas encore en place.

Le stathouder est tellement impressionné qu'il décide de rester pour le reste du bombardement, et de faire un peu de "tourisme de siège.

Les emplacements de canons sont achevés le 28 avril 1794.

Onze batteries avec un total de 48 canons (allant de 3 livres à 24 livres) et 18 mortiers (allant de 30 à 60 livres) sont en place.

Ces canons tirent environ 14 000 projectiles pendant les 3 jours du bombardement, qui commence le 28 avril 1794.

La dévastation de la forteresse et la ville est immense.

À peine une maison reste intacte.

Le front de l'attaque a été nivelé.

Environ 2 000 personnes, militaires et civils, sont tuées.

Mais les civils prennent part à la défense, organisés comme artilleurs bourgeois et ils résistent épaule contre épaule avec les bataillons de la Meuse et Moselle qui forment la garnison.

Leurs femmes soignent les blessés et secourent les mourants.

Malgré les lourdes pertes, Henri Victor Roulland refuse d'abord les demandes répétées de se rendre, peut-être parce que les Français ont lancé le 27 avril 1794une dernière tentative désespérée pour soulager la forteresse, mais cette tentative échoue.

Le bombardement exerce son influence sur le moral des troupes.

Le 29 avril 1794, un ordre de sortie est refusé et Henri Victor Roulland convoque un conseil de guerre.

Ce conseil lui demande d'envisager une reddition.

La pression du Conseil ne cesse d'augmenter et Henri Victor Roulland cède le 30 avril 1794.

Il demande un cessez-le-feu aux Alliés.

Celui-ci lui est immédiatement accordé, et est suivi par des négociations prolongées sur les termes de la capitulation.

Les négociations sont menées par le quartier-maître général néerlandais Bentinck et le major-général autrichien Karl Freiherr Mack pour la coalition, et Henri Victor Roulland du côté français.

Elles conduisent à une capitulation avec les honneurs de la garnison française le 30 avril 1794.

La garnison est réduite à 5 000 hommes qui sont envoyés comme prisonniers de guerre dans les Provinces-Unies.

La forteresse est alors occupée par les régiments de gardes suisses et néerlandais.

Le 31 avril 1794, François Ier d'Autriche et Guillaume V d'Orange-Nassau passent en revue les troupes françaises vaincues défilant.

Guillaume V d'Orange-Nassau remet les clés de Landrecies à François Ier d'Autriche à cette occasion.

Après la chute de Landrecies les Autrichiens ne bougent pas pendant 11 jours.

Le 12 mai 1794, les opérations des forces combinées austro-néerlandaises reprennent près du Cateau-Cambrésis.

Une occasion d'isoler Jean-Charles Pichegru est cependant gâchée, en raison des hésitations de François Ier d'Autriche.

Lorsque Wenzel Anton von Kaunitz-Rietberg le déçoit par sa conduite hésitante, François Ier d'Autriche le remplace par Guillaume V d'Orange-Nassau en mai 1794, donnant le commandement au Prince de toutes les forces néerlandaises et autrichiennes près de la Sambre.

Les Français reprennent Landrecies le 17 juillet 1794 après un bref siège.

Sylvain Charles de Valée participe à ces combats.



Jean-Victor Marie Moreau Général de division

Lazare Nicolas Marguerite Carnot, qui est réputé pour avoir un œil quant aux qualités d'un chef, promeut Jean-Victor Marie Moreau général de division le 12 avril 1794 et lui donne le commandement de l'aile droite de l'armée sous Jean-Charles Pichegru dans les Flandres.



Reconquête du Roussillon

Bataille du Tech

Bataille des Albères

Prise du camp du Boulou

Prise de Port-Vendres

Reprise de Collioure

Reprise du Fort de Bellegarde

En avril 1794 Dugommier juge que tout est prêt pour une vaste offensive.

Son plan est à la fois simple et audacieux : cerner de toutes parts les Espagnols afin de les refouler derrière la frontière.

Le 28 avril 1794, Dugommier passe le Tech à Brouilla et remporte la bataille du Tech.

Ce succès est confirmé par la victoire des Albères, le 30 avril 1794, remportée conjointement avec Jean-Victor Marie Moreau, sur les Espagnols et les Hollandais.

Dugommier ordonne à ses généraux deux actions simultanées :

Au Boulou, se voyant cernés de toutes parts, les Espagnols fuient comme ils le peuvent, en désordre, non sans vouloir exploser leurs dépôts de munitions.

Héroïques, les Boulounencs vont tout faire pour éviter que la chapelle Saint-Antoine ne saute et notamment un certain Llagone sauvé in extremis au moment où il va couper la mèche malgré la menace d'un sapeur espagnol.

Fuyant comme ils peuvent sur la route de Maureillas et du col du Portell où ils livrent des combats d'arrière-garde aussi farouches que terribles, les Espagnols refluent vers chez eux en laissant à son sort une de leur garnison au fort de Bellegarde.

La victoire décisive du Boulou ou de Montesquieu, remportée sur les Espagnols de Luis Firmin de Carvajal le 1er mai 1794, assure à Dugommier la reconquête du Roussillon.

Le siège est mis devant Fort de Bellegarde le 7 mai 1794

Le général La Union a sous ses ordres les 400 nobles français de la Légion Panetier.

Port-Vendres, défendu par le général La Union, tombe courant mai 1794.

Collioure est reprise le 26 mai 1794.

Le 24 juin 1794 c'est au tour de Commissari.

Quelques combats assurent une avancée progressive :

Dugommier reprend le Fort de Bellegarde le 17 septembre 1794.

Le 22 septembre 1794, une offensive audacieuse permet à Dugommier d'enlever la redoute et le camp de Coustouges, mettant en fuite l'ennemi qui abandonne la majeure partie de son matériel.

Le 10 novembre 1794, par un dernier courrier adressé au Comité de Salut Public, Dugommier rend un vibrant hommage à Pierre Bayle (1783-1794), un garçon de 11 ans natif de Tourreilles, engagé volontaire, tambour à l'État-major de Pierre Augereau, mort au champ d'honneur en battant la diane afin que les Espagnols n'entendent pas le déplacement de l'artillerie légère française.



Naissance de Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis

Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis naît à Richmond le 10 avril 1794, fils de Pierre Marc Gaston de Lévis (1764-1830), Duc de Lévis, et de Pauline Charpentier d'Ennery (1770-1819).


Bataille de Tourcoing

Bataille de Tourcoing

Siège d'Ypres

La bataille de Tourcoing eut lieu le 29 Floréal An II soit le 18 mai 1794, dans le nord de la France, et se solde par une victoire des Français commandés par Joseph Souham et Jean-Victor Marie Moreau, sur les Britanniques commandés par Frederick Augustus d'York et les Autrichiens par Frédéric Josias de Saxe-Cobourg.

Cette victoire sur les coalisés permit de dégager la frontière de l'Escaut à la mer, effaçant la prise de Landrecies par Frédéric Josias de Saxe-Cobourg.

Les coalisés doivent reculer, permettant aux forces françaises de se réorganiser.

L'armée des Ardennes et l'armée de Moselle sont regroupées pour former l'armée de Sambre et Meuse. Elle est dirigée vers Charleroi.

L'armée française met le siège devant Ypres les 28 et 29 floréal an II soit les 17 et 18 mai 1794. Jean-Baptiste Éblé dirige l'artillerie lors de ce siège.

Joseph Souham et Jacques Philippe Bonnaud profitent de la désorganisation de l'armée ennemie et lancent une grande offensive le 19 mai 1794.



Mort de Charles Louis Victor de Broglie

Remis en liberté, Charles Louis Victor de Broglie veut rester en France.

Charles Louis Victor de Broglie est arrêté une seconde fois peu de temps après et traduit devant le Tribunal révolutionnaire, qui le condamne à mort le 26 juin 1794.

À la veille de son exécution, Charles Louis Victor de Broglie recommande à Sophie Rose de Rosen-Kleinroop, son épouse, de ne pas confondre la Révolution française avec les monstres qu'elle a produits et d'élever ses 4 enfants dans ses principes.

Charles Louis Victor de Broglie meurt à Vesoul le 27 juin 1794 guillotiné.

À Clairvaux-les-Lacs dans le Jura, dans une vieille maison sur le Drouvenant, les le Mire accueillent et cachent :



Siège de Nieuport

Siège de L'Écluse

Nieuport est tenu par une garnison composée de 2.000 Hanovriens et d'environ 500 émigrés français.

Frederick Augustus d'York se retirant de Belgique, Nieuport va fatalement être exposé à un siège français.

Le 2 juillet 1794 Frederick Augustus d'York écrit à Henry Dundas , qui a alors autorité sur la conduite de la guerre, pour lui demander ce qu'il doit faire à Nieuport , et pour attirer son attention sur le sort des émigrés qui risquent de se faire capturer.

Cette lettre croisé celle d'Henry Dundas au général Diepenbrock, commandant de Nieuport, du 3 juillet 1794, où il promet d'aider à l'évacuation mais où il précise qu'il veut autant que possible conserver le port.

Les Français rendent le débat inutile.

Jean-Victor Marie Moreau envoie une brigade aux ordres de Dominique Vandamme pour attaquer le port. Ils arrivent devant Nieuport le 4 juillet 1794.

Jean-Baptiste Éblé dirige l'artillerie au siège de Nieuport.

Il conseille de placer une batterie de 42 bouches à feu à 200 toises des glacis.

Les ravages de ces canons, dont tous les coups portent sur les quartiers les plus riches, forcent la garnison à capituler le 18 juillet 1794, après un court siège de 2 semaines.

Les Hanovriens sont faits prisonniers. Les émigrés sont emmenés dans le fossé extérieur du fort et exécutés.

Frederick Augustus d'York sera plus tard blâmé pour le sort des émigrés, bien que la décision de tenir le port soit en réalité venue Henry Dundas.

Les Français font ensuite mouvement vers l'est pour assiéger Sluys (L'Écluse).

Jean-Baptiste Éblé conduit le siège de L'Écluse.



Jean-Victor Marie Moreau Commandant en chef de l'armée du Nord

Le 3 mars 1795, Jean-Victor Marie Moreau est nommé commandant en chef de l'armée du Nord, en remplacement de Jean-Charles Pichegru.

Son principal rôle est de maintenir le bon fonctionnement de la convention passée entre la République française et la République batave (ex-République des Provinces-Unies) sans interférer dans les affaires de celle-ci.



Prise de Mannheim

L'armée du Rhin franchit audacieusement le Rhin.

La place de Mannheim tombe entre les mains de Jean-Charles Pichegru en septembre 1795.

Mais à cette époque que Jean-Charles Pichegru entretient des relations amicales avec les monarchistes.

Jean-Charles Pichegru est contacté par Louis Auguste Victor de Ghaisne.

Jean-Charles Pichegru accueille les propositions qui lui sont faites au nom du Louis V Joseph de Bourbon-Condé, chef de l'émigration.

Le parti blanc lui promet :

L'inertie de Jean-Charles Pichegru contraint Jean-Baptiste Jourdan qui marche sur Düsseldorf à repasser sur la rive gauche du Rhin.



Victor-Guy Duperré Enseigne de vaisseau auxiliaire

Victor-Guy Duperré est Enseigne de vaisseau auxiliaire en août 1795.



Mariage de Clément-Wenceslas de Metternich avec Marie-Éléonore von Kaunitz-Rietberg

Clément-Wenceslas de Metternich épouse au château d'Austerlitz à Vienne le 27 septembre 1795 Marie-Éléonore von Kaunitz-Rietberg, fille d'Ernest de Kaunitz et de Marie-Léopoldine d'Œttingen-Spielberg. Leurs enfants sont :

Marie-Éléonore von Kaunitz-Rietberg est la petite fille du comte von Kaunitz, tout puissant chancelier des 4 derniers souverains Autrichiens.

C'est un mariage de convenance, qui lui permet de mener une vie conforme à ses goûts aristocratiques.

Le couple s'installe peu après dans le palais Kaunitz, à Vienne et fréquente la Cour.

Clément-Wenceslas de Metternich est alors épris de Marie-Constance de la Force.



Décision de la campagne d'Italie

En 1795, le Directoire décide que :

L'armée d'Italie ne doit mener une offensive factice, servant de diversion pour que l'Autriche se mobilise en Italie.

Elle ne devra attendre aucun renfort.

Cette armée est un rassemblement de miséreux en haillons dont la solde n'est plus payée depuis plusieurs mois. Elle est mal équipée et mal nourrie. Les soldats désertent quotidiennement.


Prise d'une redoute par les Français lors de la bataille de Loano - les 23 et 24 novembre 1795 - par d'Hippolyte Bellangé

Bataille de Loano

Mort de Général Charlet

Barthélémy-Catherine Joubert Général de brigade

L'armée d'Italie est commandée par Barthélemy Louis Joseph Schérer.

Le centre de cette armée, aux ordres d'André Masséna, est formé par :

Une autre division, restée au col de Tende, couvre Saorge.

Toute cette armée s'élève à peine à 40 000 hommes manque de pain, d'habillement et de munitions.

Ses communications avec Gênes sont interrompues par la flotte anglaise.

L'armée austro-sarde est forte de 53 000 hommes aux ordres de Wallis et d'Eugène-Guillaume Argenteau.

Elle s'appuie à gauche sur la mer à Loano et s'adosse à droite au Piémont sur les places de Ceva, de Coni et de Mondovi.

Cette position se compose de postes inexpugnables, liés les uns aux autres par des retranchements, et défendus par 100 pièces d'artillerie.

Barthélemy Louis Joseph Schérer arrivant dans un pays qui lui est inconnu, offre au plus digne de ses généraux la direction des plans d'attaque.

André Masséna, désigné le plus habile par ses collègues, s'en occupe sur-le-champ.

Le 17 novembre 1795, le général Charlet attaque les Austro-Sardes à Campo di Pietri, les culbute, détruit leurs retranchements et prend 3 canons et fait 500 prisonniers.

Mais un brouillard épais force André Masséna à renoncer à l'attaque qu'il projette sur la droite.

André Masséna décide alors d'opérer sur le centre, de s'emparer de ses positions, de les dépasser et d'en prendre d'autres en arrière de sa ligne.

André Masséna se charge d'exécuter lui-même ce plan hardi.

Les Français comptent former 3 attaques, une fausse et deux sérieuses.

Pierre Augereau, avec l'aile droite, doit chercher à déborder la gauche de l'ennemi.

Jean Mathieu Philibert Sérurier, avec l'aile gauche, est chargé de tenir en échec l'ennemi qu'il a en présence.

André Masséna part le 22 novembre 1795 à la nuit tombante avec deux divisions pour attaquer le centre.

Au point du jour, André Masséna fait une courte harangue à ses troupes pour leur dire que la victoire est dans leurs baïonnettes. L'attaque commence aussitôt.

André Masséna s'empare au pas de course de toutes les positions jusqu'à Bardineto.

Là, les Autrichiens opposent une vive et longue résistance.

André Masséna, s'indignant de cette perte de temps, fait approcher sa réserve et le combat recommence avec fureur.

Le général Charlet, se précipitant le premier dans les retranchements, y tombe frappé d'un coup mortel.

Sa mort excite la rage des soldats, qui, les rangs serrés et la baïonnette en avant, se ruent en masse compacte sur les ennemis et les mettent dans une déroute complète.

Pendant ce temps, Pierre Augereau attaque l'aile gauche avec succès depuis Loano jusqu'aux hauteurs occupées par Eugène-Guillaume Argenteau.

Toutes les positions sont successivement emportées.

Le mamelon, dit le grand Castellaro, défendu par le général milanais Roccavina avec 1 200 hommes, oppose plus de résistance.

Pierre Augereau somme Roccavina de mettre bas les armes. Celui-ci consent à quitter la redoute avec armes et bagages. Pierre Augereau rejette cette offre avec dédain et lui donne 10 minutes pour se rendre à discrétion.

10 minutes, répond le Milanais, il ne m'en faudra pas tant pour passer par là.

Il montre la brigade Victor déployée devant lui. On croit d'abord que c'est une bravade.

Mais Roccavina, déterminé à succomber avec gloire, sort de sa redoute, tombe en furieux sur les 117e et 118e demi-brigades, les culbute, et malgré le feu du reste de la brigade, parvient à effectuer sa retraite, au grand étonnement des républicains que sa résolution pénètre d'admiration.

Cependant, les Austro-Sardes se sont ralliés sur le mont Carmelo pour arracher la victoire à un ennemi qu'ils croient épuisé par 10 heures de combat.

Barthélemy Louis Joseph Schérer, devinant leur projet, s'avance contre eux avec sa droite, mais incertain de ce qui s'est passé au centre avec André Masséna, craint de tout compromettre. Il hésite. Un message d'André Masséna vient le rassurer.

Il continue son mouvement mais tout à coup, un brouillard humide, accompagné de tourbillons de neige et de grêle cache la lumière du jour et met fin à la poursuite.

Des rangs entiers sont renversés par les rafales de la tourmente, et l'on compte sur le champ de bataille des morts et des blessés que n'ont pas frappés la main des hommes.

Les Autrichiens profitent des ténèbres pour fuir, abandonnant tentes, artillerie et caissons.

Pierre Augereau les poursuit avec ses troupes légères.

André Masséna, qui a marché malgré la tourmente, a fait occuper par Barthélémy-Catherine Joubert les défilés de Saint-Jacques.

Il ne reste aux Autrichiens que les sentiers des montagnes et la vallée de la Bormida.

Jean Mathieu Philibert Sérurier pendant les journées du 23 et du 24 novembre 1795, se borne à contenir l'aile droite austro-sarde.

Jean Mathieu Philibert Sérurier exécute dès lors sur l'armée piémontaise une attaque impétueuse, la bat complètement, lui enlève toute son artillerie et la contraint de se réunir dans le camp retranché de Ceva aux débris d'Eugène-Guillaume Argenteau.

La victoire de Loano livre aux Français d'immenses approvisionnements et leur ouvre les portes de la Péninsule italienne.

Le succès cette bataille est dû aux dispositions et à l'audace de André Masséna.

Barthélemy Louis Joseph Schérer nomme Barthélémy-Catherine Joubert général de brigade sur le champ de Bataille de Loano.



La famille de Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este en Autriche

En 1796, la famille de Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este est chassée de ses duchés par les armées révolutionnaires françaises et se réfugie en Autriche.

Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este entre à la célèbre l'académie militaire de Wiener Neustadt.



Mariage de Marc-René Marie de Voyer d'Argenson avec Sophie Rose de Rosen-Kleinroop

Sophie Rose de Rosen-Kleinroop est veuve de Charles Louis Victor de Broglie.

Marc-René Marie de Voyer d'Argenson épouse à Boulogne-Billancourt le 17 pluviôse an IV soit le 6 février 1796 Sophie Rose de Rosen-Kleinroop. Leurs enfants sont :

En plus des siens, Marc-René Marie de Voyer d'Argenson élèvera les enfants de Charles Louis Victor de Broglie.



Mariage de Victor Léopold Berthier avec Joséphine Jeanne Marguerite d'Aiguillon

Victor Léopold Berthier épouse en 1796 Joséphine Jeanne Marguerite d'Aiguillon (24 décembre 1771-8 mars 1850). Leurs enfants sont :



Victor-Guy Duperré Prisonnier

Guy-Victor Duperré sert, durant la guerre contre les Pays-Bas et le royaume de Grande-Bretagne, sur la corvette Le Maire-Guiton,

Guy-Victor Duperré sert sur la frégate Le Tartu,

Guy-Victor Duperré passe en qualité d'enseigne de vaisseau auxiliaire à bord de La Virginie.

Fait prisonnier le 23 avril 1796 par les Britanniques dans un combat de nuit, Guy-Victor Duperré est incarcéré en Angleterre,



Armistice de Cherasco

Traité de Paris

Les Français enlèvent le duché de Savoie et le comté de Nice et occupent aussi le Piémont.

En mai 1796, Victor-Amédée III est contraint de signer avec Napoléon Ier l'armistice de Cherasco, qui lui enlève plusieurs villes.

Victor-Amédée III de Savoie est contraint de signer le traité de Paris le 15 mai 1796 qui lui enlève plusieurs villes.


Charles-Louis de Teschen

Campagne d'Allemagne de 1796

La campagne d'Allemagne de 1796 oppose :

Plusieurs fois défait par Jean-Victor Marie Moreau au début de l'été, Charles-Louis de Teschen laisse face à l'armée du Rhin-et-Moselle le corps de Baillet-Latour, fort de 30 000 hommes et se retourne contre l'armée de Sambre-et-Meuse.



Prise du fort de Koenisgstein

En 1796, Maurice Étienne Gérard participa à tous les combats par lesquels l'armée de Sambre-et-Meuse se rend maîtresse de la rive gauche du Rhin et tente, mais sans succès durable, d'effectuer une percée en territoire allemand.

Charles Antoine Louis Alexis Morand participe aux opérations de Jean-Baptiste Jourdan et Jean-Victor Marie Moreau contre Charles-Louis de Teschen, forçant le fort de Koenisgstein à capituler le 26 juillet 1796.



Victor Léopold Berthier Chef de bataillon

Victor Léopold Berthier devient Chef de bataillon le 19 juillet 1796.


Bataille de Biberach - Collection Gert Nagel - 55 x 77 cm

Bataille de Biberach

Jean-Victor Marie Moreau continue sa marche sur Munich et Vienne en repoussant Baillet-Latour lorsque le 16 septembre 1796 la nouvelle de la défaite de Jean-Baptiste Jourdan lors de la bataille d'Amberg puis de la bataille de Würzbourg lui parvient.

Comprenant que Charles-Louis de Teschen, va remonter la vallée du Rhin pour tomber sur ses arrières, Jean-Victor Marie Moreau décide le 19 septembre 1796 de retraiter à travers la Forêt-Noire.

La mission de Baillet-Latour est alors de retarder le plus possible la retraite française par d'incessantes escarmouches pour permettre au corps principal des Impériaux de gagner le Rhin avant les français.

Pour mettre fin à ce harcèlement, Jean-Victor Marie Moreau décide de faire volte-face et attaque les autrichiens avec toutes ses forces le 2 octobre 1796 près de la ville de Biberach.

Les Impériaux sont sévèrement battus et laissent sur le terrain 300 morts et blessés, 4 000 prisonniers, 18 canons et 2 drapeaux.

Baillet-Latour se contentera dorénavant de suivre de loin la retraite française sans rien tenter pour l'entraver.

Laurent de Gouvion-Saint-Cyr organise la retraite de l'armée sur le Rhin.


Charles-Emmanuel IV de Savoie

Mort de Victor-Amédée III de Savoie

Charles-Emmanuel IV de Savoie Roi de Sardaigne

Charles-Emmanuel IV de Savoie Prince de Piémont et Duc de Savoie

Charles-Félix de Savoie Marquis de Suze

Charles-Félix de Savoie Vice-roi de Sardaigne

Victor-Amédée III de Sardaigne meurt au château de Moncalieri le 16 octobre 1796.

En 1796, Charles-Emmanuel IV de Savoie succède à son père devient Roi de Sardaigne, Prince de Piémont et Duc de Savoie.

Clotilde de France devient Reine de Piémont-Sardaigne.

La Révolution est perçue comme une calamité à Turin.

Charles-Emmanuel IV de Savoie multiplie les protestations d'amitié pour la République française et fait d'infructueux efforts pour comprimer dans son royaume les ferments de révolution.

Victor-Emmanuel Ier de Savoie devient Prince héritier de Sardaigne.

Charles-Félix de Savoie devient Marquis de Suze

Charles-Félix de Savoie devient vice-roi de Sardaigne.



Bataille d'Emmendingen

Charles-Louis de Teschen rattrape l'armée du Rhin et Moselle de Jean-Victor Marie Moreau en pleine retraite à Emmendingen le 19 octobre 1796.

L'avant-garde des troupes de Charles-Louis de Teschen attaque les français qui cherchent à s'ouvrir un passage vers le Rhin.

Environ 10 000 autrichiens seulement sont engagés ce jour là.

À la suite de ce combat indécis, Jean-Victor Marie Moreau laisse plusieurs centaines de prisonniers aux mains des autrichiens qui se proclament victorieux.

À Paris, le gouvernement croit pendant un moment que l'armée du Rhin et Moselle a été entièrement détruite.



Bataille de Schliengen

Après un ultime engagement contre les autrichiens à Schliengen dans l'actuel Bade-Wurtemberg le 24 octobre 1796, l'armée du Rhin et Moselle de Jean-Victor Marie Moreau franchit le Rhin et évite la destruction totale.

Français et Autrichiens revendiquent la victoire à l'époque mais les historiens militaires conviennent généralement que les Autrichiens ont gagné un avantage stratégique.



Mort de Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt est maréchal de Camp au service de France à Eckaterinoslaff, en Russie.

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt meurt à Eckaterinoslaff en Russie le 30 novembre ou en décembre 1796 ou le 1er janvier 1797.


Kehl Plan des attaques et de la défense de la tête de pont d'Huningue - depuis le 22 octobre 1796 jusqu'au 1er février 1797 - levé et dessiné par Charles Pinot

Attaques et défense de la tête de pont d'Huningue

Mort de Jean Charles Abbatucci

En 1796, Charles-Louis de Teschen repousse l'armée du Rhin au-delà du fleuve.

Après une longue campagne et l'arrivée d'un hiver rigoureux, Jean-Victor Marie Moreau propose un armistice à Charles-Louis de Teschen. Le Rhin est pris comme frontière.

Kehl et Huningue, les deux têtes de ponts, restent aux mains françaises.

Laurent de Gouvion-Saint-Cyr participe à ce siège.

Charles-Louis de Teschen entreprend le siège de Kehl et envoie le lieutenant-général Karl Aloys zu Fürstenberg assiéger Huningue avec 20 000 hommes.

La garnison française d'Huningue, forte de 3 000 hommes, est relevée tous les 10 jours.

Elle est commandée par Jean Charles Abbatucci devant les 20 000 hommes de troupe autrichienne.

La nuit du 21 au 22 novembre 1796, les Autrichiens ouvrent une tranchée sur la rive droite de la Kintzig.

Les Français passant par l'île Erhlen-Rhine attaquent en 2 colonnes :

Elles doivent revenir après une contre-attaque, l'affaire est chaude.

Louis Charles Antoine Desaix et Latour ont un cheval tué sous eux.

Les Autrichiens installent leurs batteries entre le 4 et le 12 novembre

Les Autrichiens font une série de travaux d'approche jusqu'au 24 novembre sans que l'artillerie française parvienne à les en empêcher.

Après deux bombardements massifs les 24 et 28 novembre 1796, Charles-Louis de Teschen somme les Français de se rendre, ce qu'ils refusent.

Cependant, le pont sur le Rhin est détruit et les assiégés ne sont plus ravitaillés que par barques.

Le 30 novembre 1796, après une forte canonnade, les Autrichiens donnent l'assaut avec 6 000 hommes.

Ils s'emparent d'un avant-poste français mais sont repoussés devant l'ouvrage principal.

Jean Charles Abatucci commande une contre-attaque et reprend l'avant-poste mais est mortellement blessé

Jean Charles Abbatucci meurt le 2 décembre 1796.

La place d'Huningue passe alors sous le commandement de Guillaume Henri Dufour.

Le 6 décembre 1796, les Autrichiens prennent par un coup de force :

Le village de Kehl tombe dans la nuit du 9 au 10 décembre 1796.

Après un répit, les tirs d'artillerie sur Huningue reprennent le 13 décembre 1796.

À partir du 20 décembre 1796, il y a plusieurs tentatives pour détruire le pont par des brûlots et autres machines incendiaires.

Le grand froid qui s'installe gèle le sol et rend les travaux de tranchée difficiles pendant quelques semaines.



Naissance d'Alméric Alexandre Berthier de Lasalle

Albéric ou Alméric Alexandre Berthier de Lasalle naît Borgo San Dominico dans le duché de Parme le 20 janvier 1797, fils de Victor Léopold Berthier (1770-1807) et de Joséphine Jeanne Marguerite d'Aiguillon.



Victor-François de Broglie en Russie

En 1797 Victor-François de Broglie se rend en Russie où il devient feld-maréchal.



Mariage d'Alexandre Victor François de Flavigny avec Maria Élisabeth Bethmann

Alexandre Victor François de Flavigny épouse à Coblence en 1797 Maria Élisabeth Bethmann, fille d'un banquier impérial de Francfort. Parmi leurs 3 enfants citons :



Victor Léopold Berthier Adjudant-général chef de brigade

Victor Léopold Berthier devient Adjudant-général chef de brigade le 7 septembre 1797.



Mariage d'Alexandre Victor François de Flavigny avec Maria Elisabeth Sophie von Bethmann

Alexandre Victor François de Flavigny épouse à Solothurn en Suisse le 29 septembre 1797 Maria Elisabeth Sophie von Bethmann (1772-1847), fille de Johann Philipp von Bethmann (1715-1793) et de Katharina Margaretha Schaaf (1741-1822). Leurs enfants sont :



Claude-Victor Perrin Commandement de Nantes

Après la signature du traité de Campo-Formio, Claude-Victor Perrin regagne la France.

Claude-Victor Perrin reçoit le commandement de Nantes mais demande à passer dans l'Armée d'Angleterre.

Claude-Victor Perrin écrit pour cela au Directoire :

Rester dans l'intérieur pendant que le canon républicain va se faire entendre sur la Tamise est une fonction que je ne puis exercer.



Mariage d'Alexandre Victor François de Flavigny avec Maria Élisabeth Bethmann

Alexandre Victor François de Flavigny épouse à Soleure en Suisse le 29 septembre 1797 Maria Élisabeth Bethmann. Leurs enfants sont :



Naissance d'Hermine d'Anhalt-Bernbourg-Shaumbourg

Hermine d'Anhalt-Bernbourg-Shaumbourg naît à Hoym en Allemagne le 2 décembre 1797, fille de Victor II d'Anhalt-Bernbourg-Shaumbourg (1767-1812) et d'Amélie de Nassau-Weilbourg (1776-1841).



Retour de Victor-Guy Duperré en France

Victor-Guy Duperré rentre en France à fin 1798.

Victor-Guy Duperré, Enseigne de vaisseau, est affecté au service des ports.



Victor-François de Broglie à Riga

Victor-François de Broglie se rend à Riga en 1798.


L'armée française de Jean Étienne Vachier entre à Naples Prise du fort Sant'Elmo à Malte en 1799

Prise de Capoue

République parthénopéenne au Royaume des Deux-Siciles

Capoue capitule le 10 janvier 1799.

À la suite des combats qui se déroulent les 22 et 23 janvier 1799, les troupes françaises commandée par le général Jean Étienne Vachier entrent dans Naples sous les accents d'un hymne composé par Cimarosa, résolument antimonarchiste

Jean Étienne Vachier en chassant les Britanniques et les troupes royales.

Vaincue, la famille royale embarque sur un bâtiment Britannique dirigé par Horatio Nelson et se réfugie à Palerme.

Les troupes françaises, soutenues par un groupe de jeunes Napolitains, intellectuels et gens du peuple, proclament en janvier 1799 la République parthénopéenne dans la partie continentale du royaume des Deux-Siciles.

Le terme parthénopéenne vient de Parthénope, une sirène légendaire qui a donné le surnom aux habitants de Naples, surnommés les parthénopéens ou partenopei.

La République parthénopéenne s'ajoute en Italie à la République romaine créée en 1798, ainsi qu'aux créations antérieures de Bonaparte, les républiques ligure et cisalpine, constituant un véritable glacis de républiques-sœurs.

Le nouveau gouvernement s'attache presque immédiatement à construire un nouvel ordre républicain.

Il abolit la féodalité et supprime les fiefs.

Une première loi du 21 pluviôse VII soit le 9 février 1799 divise le territoire de la nouvelle République en 11 départements, eux-mêmes divisés en cantons et municipalités.

À l'instar de ce qui s'est fait en France, la nouvelle subdivision bouleverse de fond en comble l'organisation territoriale séculaire.

Le gouvernement républicain exerce de façon diffuse son autorité sur les provinces de l'ancien royaume.

À Crotone, le dirigeant des troupes rebelles est le maire Francesco Antonio Lucifero qui sera exécuté par les sanfédistes.

Certaines retombent très vite sous la coupe d'une résistance royaliste et catholique.

Le nouvel échafaudage administratif, trop novateur, donne le flanc aux critiques et rebute.

Un projet de constitution, jamais adopté, élaboré par Francesco Mario Pagano prévoit d'aller encore plus loin avec la création de 17 départements.

Mais Abrial, le commissaire français auprès du gouvernement napolitain, pour donner une nouvelle chance au nouvel échafaudage territorial, fait adopter une nouvelle loi, le 4 mai 1799, qui divise le territoire en 13 départements, cette fois directement héritiers des anciennes provinces royales.

Il est cependant trop tard.

La flotte britannique s'empare du fort Sant'Elmo à Malte et de Minorque

Une escadre russe débarque aux îles Ioniennes, bloquant la progression de la flotte française en Méditerranée.

Les succès Jean Étienne Vachier lui suscitent de solides inimitiés qui entraînent sa destitution et son remplacement par d'Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald le 13 février 1799

Jean Étienne Vachier a un démêlé avec un commissaire du gouvernement,

Par ordre du Directoire, Jean Étienne Vachier est arrêté le 24 février 1799.

Jean Étienne Vachier est traduit devant un conseil de guerre.

Jean Étienne Vachier est jugé pour abus de pouvoir, traîné de brigade en brigade jusqu'à Grenoble, où il est incarcéré.

L'armée de Naples d'Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald, rappelé d'urgence pour soutenir Jean-Victor Marie Moreau attaqué par le général russe Souvorov dans la plaine du Pô, abandonne le sud de l'Italie en ne laissant que quelques faibles garnisons et évacue Naples le 7 mai 1799.

Après son départ, Britanniques, partisans du royaume de Naples et insurgés prennent le contrôle de tout le sud de la péninsule.

Le cardinal Ruffo, qui a organisé les troupes insurgées sanfédistes, propose un armistice généreux garantissant la vie sauve aux chefs républicains l'acceptant et les royalistes reprennent possession de la ville.

Mais Ferdinand Ier des Deux-Siciles, encouragé par Horatio Nelson, parjure son engagement, des massacres sont perpétrés, et bon nombre de partisans républicains sont exécutés.

Des documents récemment découverts dans les archives de Naples indiquent au total 120 000 personnes victimes de la répression.

Les principaux chefs de la Révolution, dont l'amiral Francesco Caracciolo et Ettore Carafa sont exécutés après des jugements hâtifs.

Le 24 juin 1799, l'éphémère république a cessé d'exister.



Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este Militaire

Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este rejoint l'armée en 1799.


Alexandre Vassiliévitch Souvorov à la bataille de Cassano - par Spiavonetti

Bataille de Magnano

Bataille de Cassano

François Ier d'Autriche demande au Paul Ier de Russie de confier le commandement des troupes austro-russes à Alexandre Vassiliévitch Souvorov, le plus réputé de ses généraux.

Lorsqu'il arrive, au printemps, Alexandre Vassiliévitch Souvorov dispose de 50 000 Autrichiens et de 30 000 Russes.

Henri-Jean de Bellegarde est investi du commandement d'un corps d'armée fort de 25 000 hommes, chargé de maintenir les communications entre Alexandre Vassiliévitch Souvorov et Charles-Louis de Teschen.

Sur tous les fronts, les Français ont 150 000 hommes mais, en Italie, Barthélemy Louis Joseph Schérer n'a sous ses ordres que 20 000 soldats qu'il a commis l'erreur de placer en un long cordon s'étendant de la Valteline jusqu'à Plaisance au-delà de l'Adda.

Il a divisé son armée en 3 fronts :

Barthélemy Louis Joseph Schérer et ses troupes sont battus le 6 avril 1799 à Magnano.

Barthélemy Louis Joseph Schérer doit évacuer l'Italie, remplacé par Jean-Victor Marie Moreau.

Barthélemy Louis Joseph Schérer est traduit devant une commission d'enquête, et acquitté.

Le Directoire, conscient des carences de Barthélemy Louis Joseph Schérer, le remplace courant d'avril 1799 par Jean-Victor Marie Moreau.

En arrivant sur le terrain, Jean-Victor Marie Moreau sait, qu'à moins d'un miracle, il ne pourra pas remporter la victoire.

Jean-Victor Marie Moreau espère l'arrivée rapide des renforts promis par le Directoire afin de lancer une offensive surprise.

De son côté, Alexandre Vassiliévitch Souvorov, qui vient d'entrer en Italie, décide de l'attaquer immédiatement.

Michael Friedrich Benedikt von Melas commande les troupes autrichiennes mais il est sous les ordres d'Alexandre Vassiliévitch Souvorov.

L'aile droite est sous les ordres du général Paul Kray, flanqué des généraux russes Pierre de Bagration et Alexandre Korsakov.

Alexandre Vassiliévitch Souvorov ordonne à Paul Kray de s'emparer de Brescia le 17 avril 1799.

Michael Friedrich Benedikt von Melas doit s'avancer vers Ciari, Frédéric Hermann Othon de Hohenzollern-Hechingen doit occuper Crémone.

Le 20 avril 1799, Peter-Carl Ott, Pierre de Bagration et Alexandre Korsakov arrivent devant Brescia, défendu par les 1 200 soldats du chef de brigade Boucret.

Après quelques heures de canonnade, la garnison française décide de se rendre.

Le 20 avril 1799, Frédéric Hermann Othon de Hohenzollern-Hechingen s'empare sans coup férir de Crémone, capturant par la même occasion 11 bateaux chargés d'artillerie et d'approvisionnements.

Les troupes françaises qui restent se retranchent derrière l'Adda.

C'est à ce moment que Barthélemy Louis Joseph Schérer rend officiellement le commandement à Jean-Victor Marie Moreau.

Le premier choc de la bataille a lieu le 25 avril 1799 lorsque l'avant-garde russe, commandée par Pierre de Bagration, tente de s'emparer du pont de Lecco, à la limite nord du front.

Les Russes sont mis en échec par Jean Mathieu Philibert Sérurier, qui tient bon malgré la supériorité numérique de l'armée ennemie.

La première journée se termine par une victoire française.

Le 26 avril 1799 au matin, Alexandre Vassiliévitch Souvorov met ses pions en place pour une attaque soutenue.

Pierre de Bagration est toujours devant le pont de Lecco, l'Autrichien Seckendorf s'est placé face aux troupes du général Laboissière à Lodi, Michael Friedrich Benedikt von Melas à Treviglio, Johann Zoph à Canonica, Wakassovitch à Brivio, Peter-Carl Ott devant le château de Trezzo.

Alexandre Vassiliévitch Souvorov lui-même s'est installé face au centre du front français à Cassano, lieu de commandement du général Jean-Victor Marie Moreau.

Les Français sont trop peu nombreux pour réussir à contenir l'attaque ennemie.

Wakassovitch s'empare de Brivio et réussit à franchir l'Adda.

Les soldats, qui tenaient la place, font retraite vers Cassano où Jean-Victor Marie Moreau cherche à concentrer ses troupes.

Plus tard, dans la journée, les Autrichiens parviennent à jeter un pont sur l'Adda près du château de Trezzo, que Peter-Carl Ott et Johann Zoph traversent aisément.

Le 26 avril 1799 se termine donc par une détérioration des positions françaises.

Le 8 floréal an VII soit le 27 avril 1799 au matin, Peter-Carl Ott et Johann Zoph attaquent un bataillon français qui se replie à Pozzo mais parvient à relancer une contre-offensive victorieuse.

Peter-Carl Ott est repoussé.

Pour les Français, ce sera cependant la seule victoire de la journée.

Ailleurs, le front est coupé en 3 parties par les troupes de Wakassovitch et Chastelet.

Le coup fatal est porté lorsque Michael Friedrich Benedikt von Melas attaque les retranchements français du canal de Retorto où ils couvrent la tête de pont de Cassano.

Ils sont refoulés mais retraitent en bon ordre et parviennent même à mettre le feu au pont afin d'arrêter la poursuite de l'ennemi.

C'est dans ces conditions que Jean-Victor Marie Moreau décide de se retirer vers Milan.

Il fait installer plusieurs batteries d'artillerie bombardant les Austro-Russes pendant la retraite de ses hommes.

Cette tactique lui permet de sauver l'armée française d'un désastre qui s'annonçait.

Les pertes françaises sont tout de même de 2 000 morts et 3 000 prisonniers.

La bataille de Cassano est gagnée par les Russes mais Jean-Victor Marie Moreau a tout de même limité les dégâts.

Jean-Victor Marie Moreau retraite vers Milan et couvre la ville afin de faire évacuer les membres du gouvernement cisalpin et tous les Milanais compromis avec les Français.

Le 29 avril 1799, Alexandre Vassiliévitch Souvorov entre dans Milan pendant que Jean-Victor Marie Moreau se retire vers Gênes et la Ligurie.


Bataille de la Trebbia - par Alexandre von Kotzebue

Bataille de la Trebbia

La bravoure de Victor Léopold Berthier à la bataille de la Trebbia lui vaut d'être nommé général de brigade à titre provisoire sur le champ de bataille le 19 juin 1799.

Antoine Drouot participe à cette Bataille en couvrant, avec ses canons, la retraite de l'armée de Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald.



Bataille à San Giuliano

Henri-Jean de Bellegarde reçoit l'ordre de tenir le blocus de Tortona.

Henri-Jean de Bellegarde est finalement battu le 20 juin 1799 à San Giuliano par Jean-Victor Marie Moreau, et doit décrocher sur la Bormida.

Le 20 juin 1799, Jean-Mathieu Seras est chef d'état-major de la division Grouchy au combat de San Giuliano.


Bataille de Novi - par Alexander Kotzebue (1815-1889)

Barthélémy-Catherine Joubert Général en chef de l'armée d'Italie

Mariage de Barthélémy-Catherine Joubert avec Félicité Françoise de Montholon-Sémonville

Bataille de Novi

Mort de Barthélémy-Catherine Joubert

Catherine-Dominique de Pérignon Prisonnier des Russes

Jean Gabriel Marchand Général de brigade

Le 30 prairial an VII soit le 18 juin 1799, Barras et Sièyes cherchent un sabre pour réaliser un coup d'État en France et jettent les yeux sur Barthélémy-Catherine Joubert pour commander dans Paris et agir au besoin contre les démocrates.

Mais comme Barthélémy-Catherine Joubert ne jouit pas d'une grande popularité, on veut lui fournir l'occasion de remporter quelque victoire importante et on le nomme à cet effet général en chef de l'armée d'Italie.

Jean-Victor Marie Moreau consent à rester pour le conseiller.

Nommé le 17 messidor an VII le 5 juillet 1799, au lieu de se rendre à son poste immédiatement, il tarde pour se marier.

Barthélémy-Catherine Joubert épouse à Granpré le 18 juillet 1799 Félicité Françoise de Montholon-Sémonville, fille adoptive de l'ambassadeur Charles-Louis Huguet de Montaran Sémonville.

Barthélémy-Catherine Joubert franchit les montagnes du Montferrat, opère sa jonction avec l'armée de Naples et se dispose à livrer bataille dans les plaines de Novi.

Le retard de Barthélémy-Catherine Joubert donne à Alexandre Vassiliévitch Souvorov le temps d'avancer en réunissant toutes ses forces.

La bataille de Novi a lieu le 28 thermidor an VII soit le 15 août 1799.

Barthélémy-Catherine Joubert fait preuve d'une fatale indécision.

Il donne aux Russes le temps d'attaquer son armée très inférieure en nombre.

Elle ne compte que 20 000 hommes contre 40 000 Austro-Russes.

Après quelques minutes de combat, Barthélémy-Catherine Joubert tombe mortellement blessé, en répétant le nom de Félicité Françoise de Montholon-Sémonville, sa jeune épouse, et en excitant ses soldats qui sont vaincus, en dépit de l'habileté de Jean-Victor Marie Moreau qui reprend la tête des troupes.

Napoléon Ier fait déposer les restes de Barthélémy-Catherine Joubert près de Toulon, dans le fort La Malgue, appelé depuis fort Joubert.

Barthélémy-Catherine Joubert est inhumé dans l'église de Pont-de-Vaux, son village natal.

Catherine-Dominique de Pérignon commande l'aile gauche lors de cette bataille.

Ses deux divisions, aux ordres des généraux Emmanuel de Grouchy et Louis Lemoine, gardent les vallées de la Bormida et du Tanaro.

Catherine-Dominique de Pérignon défend le village de Pasturana mais accablé par le nombre, il tombe couvert de blessures aux mains de l'ennemi.

Jean Gabriel Marchand participe à cette bataille

Jean Gabriel Marchand est promu peu après Général de brigade.



Bataille de San Giuliano

Henri-Jean de Bellegarde est battu le 20 juin 1799 à San Giuliano par Jean-Victor Marie Moreau, et doit décrocher sur la Bormida.


Victor Léopold Berthier - général de division en 1799 - par Louis Gauffier (1761-1801) - Châteaux de Versailles et de Trianon - présenté devant la baie de Naples - alors chef d'état-major de l'armée française à Naples

Victor Léopold Berthier Chef d'état-major de l'armée de Naples

Victor Léopold Berthier est successivement aide de camp des généraux Lamarque et Adam Philippe de Custine.

Victor Léopold Berthier devient Chef d'état-major du général Masséna à l'armée de Naples en 1799.



Marc Nicolas Louis Pécheux Chef de brigade

Barthélémy-Catherine Joubert, Jean-Victor Marie Moreau, Jean Étienne Vachier, Guillaume Marie-Anne Brune, ont plusieurs fois l'occasion de recommander au gouvernement la brillante conduite de Marc Nicolas Louis Pécheux.

De ce fait, Marc Nicolas Louis Pécheux reçoit le brevet de chef de brigade le 21 fructidor an VII soit le samedi 7 septembre 1799.



Prise de Mannheim

Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este assiste à la prise de Mannheim, le 26 septembre 1799.



Victor Léopold Berthier Général de brigade confirmé

Victor Léopold Berthier est confirmé Général de brigade le 19 octobre 1799.



Victor Léopold Berthier Affecté au département du Mont-Blanc

Victor Léopold Berthier est affecté au département du Mont-Blanc le 30 novembre 1799.



Victor Léopold Berthier Chef d'état-major des 15e et 17e divisions militaires

Victor Léopold Berthier devient Chef d'état-major des 15e et 17e divisions militaires le 4 janvier 1800.



Victor-Guy Duperré Commandant de la corvette la Pélagie

Victor-Guy Duperré commande la corvette la Pélagie chargée d'escorter des convois côtiers de 1800 à 1802.



Mariage de Louis Auguste Victor de Ghaisne avec Juliette de Becdelièvre de La Bunelaye

Louis Auguste Victor de Ghaisne épouse à Paris le 18 avril 1800 Juliette de Becdelièvre de La Bunelaye (1776-1840), fille du marquis de Becdelièvre, ancien premier président à la Chambre des comptes de Bretagne, Leurs enfants sont :

Napoléon Ier offre à Louis Auguste Victor de Ghaisne le grade de général de division.

Refusant de céder à ces sollicitations, Louis Auguste Victor de Ghaisne est déclaré suspect.



Bataille de Stockach

Du 27 avril au 2 mai 1800, l'armée française commandée par Jean-Victor Marie Moreau, forte d'environ 100 000 hommes traverse le Rhin pour se mettre en bataille entre le Danube et le lac de Constance.

En face d'elle se trouve l'armée autrichienne commandée par Paul Kray qui attend les Français à Engen.

Le 12 floréal de l'an VIII soit le 3 mai 1800, Tandis que Jean-Victor Marie Moreau est accroché à Engen, Claude-Jacques Lecourbe qui commande l'aile droite de Jean-Victor Marie Moreau, surprend l'aile gauche autrichienne commandée par Joseph-Marie de Lorraine-Brionne alors qu'il se hâte de rejoindre Paul Kray.

À 7 heures, Claude-Jacques Lecourbe manœuvre pour encercler la ville.

Les Autrichiens attendent les Français à la sortie des bois, mais une charge des dragons de la cavalerie d'Étienne Marie Antoine Champion de Nansouty les force à se replier sur la ville.

Les Français 2 fois plus nombreux rencontrent alors une vaillante résistance.

L'infanterie autrichienne, bien servie par une puissante artillerie, tient bon.

Les attaques répétées de Gabriel de Molitor sur le flanc gauche, permettent à Dominique-Joseph Vandamme de menacer la retraite des Autrichiens.

Devinant la manœuvre, ces derniers chargent alors que Joseph Hélie Désiré Perruquet de Montrichard saisit ce moment pour attaquer le centre, l'enfonce, entre dans la ville, la traverse et gagne les hauteurs.

Débordé de partout, Joseph-Marie de Lorraine-Brionne, coupé de l'armée de Paul Kray bat en retraite sur Moeskirch laissant 3 à 4 000 prisonniers, quelques canons, et d'importants magasins aux mains des Français.


Napoléon Ier franchissant le Grand-Saint-Bernard - par David Bataille de Marengo - Au cours de cette bataille, Michael Friedrich Benedikt von Melas faillit infliger une défaite aux Français, mais il fut finalement vaincu après l'arrivée des troupes du général Desaix - par Louis-François Lejeune- 1802 Mort de Desaix - par Jean Broc Napoléon Ier et Louis Alexandre Berthier - son chef d'État-major - à la bataille de Marengo - par Joseph Boze ou par Robert Lefèvre - une violente polémique les oppose sur la paternité de l'oeuvre

Bataille de Zurich

Siège de Gênes

Bataille de Marengo

Mort de Louis Charles Antoine Desaix

Alors qu'il mène un long travail de réorganisation, Napoléon Ier est menacé par une coalition formée de l'Autriche et de l'Angleterre.

Napoléon Ier dirige son armée vers les Vosges, et attaque en Suisse.

La victoire de Zurich affole les Autrichiens.

Napoléon Ier passe le col du Grand-Saint-Bernard et fond sur les autrichiens mais ne parvient pas à les écraser.

On apprend qu'André Masséna a capitulé à Gênes, en sauvant ses hommes c'est vrai, mais en perdant une place stratégique importante.

André Burthe d'Annelet reçoit 2 blessures graves au siège de Gênes, le 10 avril 1800.

Le 4 juin 1800, André Burthe d'Annelet est chargé par André Masséna de porter à Napoléon Ier les drapeaux pris à l'ennemi.

Les troupes autrichiennes se lancent à l'assaut à Marengo le 14 juin 1800, prenant en tenaille l'armée française.

Les troupes françaises qui attendent patiemment près de San Guliano, sont réveillées par le canon à 8 heures le 14 juin 1800.

Les lignes sont enfoncés, mais les français, galvanisés par un chef qui a compris l'issu de la bataille, tiennent bon.

Napoléon Ier envoie des messages à ces armées disséminées partout en Italie.

Il reprend confiance et enraye l'attaque autrichienne sur son flanc gauche.

Mais voici qu'Ott, un général autrichien, attaque une nouvelle fois avec beaucoup plus de force.

Napoléon Ier fait donner la Garde consulaire sans succès.

Nommé commandant des grenadiers à cheval de la garde consulaire, Jean-Baptiste Bessières charge.

À une 13 heures la situation se stabilise.

Mais à 15 heures, elle est critique pour les français.

Jean Lannes et Claude-Victor Perrin, à la tête d'une division de l'armée de réserve, se replie.

Claude-Victor Perrin est récompensé par un sabre d'honneur.

Michael Friedrich Benedikt von Melas, très heureux de sa victoire n'ordonne la poursuite qu'à partir de 17 heures.

Napoléon Ier s'apprête à faire sonner la retraite.

Envoyé sur ordre de Napoléon Ier à la recherche de l'armée ennemie sur la route de Gênes, Louis Charles Antoine Desaix revient sur ses pas en entendant tonner des canons sur ses arrières, à moins que ce ne soit sur réception d'un contrordre (les deux versions ont leurs partisans).

Arrivant avec environ 10 000 hommes, Louis Charles Antoine Desaix prend la tête de la 9e brigade d'infanterie légère et rentre dans la bataille.

Les hommes vaincus se redressent et reprennent le combat sans se soucier de leurs souffrances.

Le bataillon autrichien de poursuite, un flot de soldats atterrés, fuit l'artillerie de Louis Charles Antoine Desaix, le feu des enfers comme la nomme Napoléon Ier.

La troupe de Napoléon Ier a été fortement éprouvée et il est difficile de reconstituer un semblant d'armée.

Michael Friedrich Benedikt von Melas est maintenant dans une mauvaise passe.

Il envoie la colonne de Zachs contre les français.

Le combat est d'une fureur absolue.

Mais la charge de cavalerie de Kellermann (fils du futur maréchal) écrase les positions autrichiennes.

Michael Friedrich Benedikt von Melas, à son tour, fait sonner la retraite, et repasse la Bormida, avec 10 000 hommes en moins.

Louis Charles Antoine Desaix meurt pendant cette bataille mortellement blessé d'une balle en plein cœur.

Louis Alexandre Berthier reçoit une blessure à Marengo.

Pierre Yrieix Daumesnil combat à Marengo.

Eugène de Beauharnais est fait chef d'escadron sur le champ de bataille.

Napoléon Ier bien que victorieux, n'est pas fier de lui car il a commit une série d'erreurs.

Néanmoins, cette victoire met fin à la deuxième coalition.

Louis César Gabriel Berthier est l'adjudant-commandant de Joachim Murat, commandant en chef de la cavalerie.



Bataille de Höchstädt

La bataille de Höchstädt, également appelée bataille de Hochstett, a lieu le 19 juin 1800 sur la rive nord du Danube près de Höchstädt.

C'est une victoire de l'armée française commandée par Jean-Victor Marie Moreau opposée à l'armée autrichienne sous les ordres de Paul Kray.

Les Autrichiens sont contraints de se replier dans la forteresse d'Ulm, située à quelques kilomètres plus à l'ouest.

Claude-Jacques Lecourbe s'illustre encore brillamment lors de cette bataille.



Armistice de Parsdorf

L'armée de Jean-Victor Marie Moreau progresse au printemps 1800 en remontant la vallée du Danube et en livrant des combats victorieux.

Elle a pour objectif d'atteindre Vienne.

Après que Jean-Victor Marie Moreau se soit emparé d'Ulm, le maréchal Autrichien Paul Kray sollicite un armistice le 15 juillet 1800, à Parsdorf.

Jean-Victor Marie Moreau, en manque de munitions, accepte.

Mais rapidement, des désaccords éclatent entre les deux camps, rendant inévitable la reprise du conflit.



Campagne des Grisons

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald est nommé commandant en chef de l'armée des Grisons du 5 octobre 1800.

Cette armée sert de charnière entre l'armée d'Italie sous le commandement du maréchal Brune et l'Armée du Rhin sous le commandement de Jean-Victor Marie Moreau.

L'armée des Grisons passe difficilement le col du Splügen le 4 décembre 1800.


Bataille de Hohenlinden - Henri-Frédéric Schopin - vers 1835

Bataille d'Ampfing

Bataille de Hohenlinden

Le cabinet de Vienne, jugeant que Paul Kray manque de pugnacité, le relève de son commandement et le remplace par l'archiduc Jean-Baptiste d'Autriche.

La guerre reprend dès la fin novembre 1800.

Jean-Baptiste d'Autriche concentre son armée austro-bavaroise devant Munich.

Jean-Baptiste d'Autriche bat les français à Ampfing, le 1er décembre 1800.

La bataille de Hohenlinden a lieu le 12 frimaire an IX soit le 3 décembre 1800 entre les troupes françaises et les forces autrichiennes et bavaroises.

L'armée française, commandée par Jean-Victor Marie Moreau, est composée :

Philippe Paul de Ségur participe à cette bataille.

Antoine Drouot prend part à cette bataille.

Les Autrichiens, commandés par Jean-Baptiste d'Autriche, avancent dans les bois séparés en 4 colonnes distinctes qui n'ont aucunes liaisons entre elles :

L'affrontement a lieu sur un sol gelé.

Il commence le 3 décembre 1800 à 8 heures quand Kolowrath s'attaque au centre français, fermement défendu par Michel Ney et Emmanuel de Grouchy.

Au même moment, Richepanse marche sur Saint-Christophe et surprend les troupes de Riesch.

Richepanse, engage le combat et lance l'une de ses brigades à travers bois pour prendre l'ennemi à revers.

Parvenu à Mattenboet, Richepanse, soutenu par les unités de Charles-Mathieu-Isidore Decaen, laisse une de ses demi-brigades face à l'arrière-garde autrichienne et engage le reste de ses moyens sur les arrières de l'ennemi dans le défilé de Mattenboet.

Étant pris à revers, les Autrichiens accusent un certain flottement.

Au même moment, Jean-Victor Marie Moreau ordonne à Emmanuel de Grouchy et Michel Ney d'aller de l'avant dans le but d'aborder l'ennemi de front et de flanc.

Les troupes de Kolowrath se retrouvent débordées et doivent se disperser dans les bois.

Pendant ce temps, les divisions Grenier, Bastoul et Legrand, attaquées par Kienmayer et Bailloud-Latour, lâchent pied quelque temps.

Mais la situation se rétablit et, appuyées par Ney, les 3 divisions repartent à l'attaque et repoussent l'adversaire qui s'enfuit vers l'Isen dans le plus grand désordre.

Une manœuvre hardie sauve le corps d'armée de Charles-Philippe de Schwarzenberg de la capture.

Après Hohenlinden, Claude-Jacques Lecourbe mène une poursuite efficace jusqu'à la capitulation autrichienne.

La conduite de Jean Pierre François Bonet à la bataille de Hohenlinden, attire sur lui l'attention de Napoléon Ier.



Victor Léopold Berthier Chef d'état-major du corps d'observation du Midi

Victor Léopold Berthier devient Chef d'état-major du corps d'observation du Midi le 20 novembre 1800.



Victor Léopold Berthier Chef d'état-major de la 1re division militaire

Victor Léopold Berthier devient Chef d'état-major de la 1re division militaire en 1801.



Naissance de Victor Hugo

Victor Hugo naît à Besançon le 7 ventôse an X soit le 26 février 1802, fils de Joseph Léopold Sigisbert Hugo et de Sophie Trébuchet.



Naissance d'Élisabeth Bibiane Victorine Noël Berthier

Élisabeth Bibiane Victorine Noël Berthier naît à Paris le 26 février 1802, fille de Victor Léopold Berthier et de Jeanne Bonnement.



Divorce de Victor Léopold Berthier et Joséphine Jeanne Marguerite d'Aiguillon

Victor Léopold Berthier et Joséphine Jeanne Marguerite d'Aiguillon divorcent en 1802.



Victor-Guy Duperré Lieutenant de vaisseau

Victor-Guy Duperré devient Lieutenant de vaisseau en avril 1802.

Victor-Guy Duperré croise avec la Pélagie au Sénégal et aux Antilles de 1802 à 1803.



Mariage d'Antoine-Guillaume Rampon avec Marie-Louise Élisabeth Riffard de Saint-Martin

Antoine-Guillaume Rampon (1759-1842) épouse à Paris le 8 mai 1802 Marie-Louise Élisabeth Riffard de Saint-Martin. Leurs enfants sont :


Victor-Emmanuel Ier de Savoie Victor-Emmanuel Ier de Savoie

Mort de Clotilde de France

Abdication de Charles-Emmanuel IV de Savoie

Victor-Emmanuel Ier de Savoie Roi de Sardaigne

Clotilde de France meurt le 7 mars 1802.

Après la mort de sa femme, Charles-Emmanuel IV de Savoie abdique en 1802 en faveur de son frère Victor-Emmanuel Ier de Savoie qui est couronné roi de Sardaigne en 1802.

Charles-Emmanuel IV de Savoie se retire, alors, dans un cloître à Rome comme jésuite.

Charles-Félix de Savoie devient Prince héritier de nombreuses couronnes dont celles de Savoie, de Sardaigne, de Chypre et de Jérusalem.



Naissance de Marie Anne de Savoie

Marie Anne de Savoie naît en 1803, fille de Victor-Emmanuel Ier de Savoie et de Marie-Thérèse d'Autriche-Este.



Claude-Victor Perrin Capitaine général en Louisiane

Claude-Victor Perrin est nommé Capitaine général en Louisiane en 1803.



Victor Léopold Berthier Chef d'état-major du corps chargé d'occuper le Hanovre

Victor Léopold Berthier devient Chef d'état-major du corps chargé d'occuper le Hanovre le 3 mai 1803.



Mariage de Claude-Victor Perrin avec Guillemine Julienne Vosch van Avesaet

Claude-Victor Perrin (1764-1841), Duc de Bellune, épouse à Bois-le-Duc aux Pays-Bas le 26 juin 1803 Guillemine Julienne Vosch van Avesaet. Leurs enfants sont :



Victor Léopold Berthier Chef d'état-major du 1er corps de la Grande Armée

Victor Léopold Berthier devient Chef d'état-major du 1er corps de la Grande Armée du 29 août 1803 au 30 novembre 1806.



Naissance de Marie-Thérèse de Savoie

Marie-Thérèse de Savoie naît le 19 septembre 1803, fille de Victor-Emmanuel Ier de Savoie et de Marie-Thérèse d'Autriche-Este.



Mariage de Jacques Peugeot avec Suzanne Catherine Japy

Jacques Peugeot épouse à Beaucourt dans le Territoire de Belfort le 24 novembre 1803 Suzanne Catherine Japy (8 janvier 1783-7 décembre 1831), fille de Frédéric Japy (1749-1812) et de Marguerite Amstutz (1756-1811). Leurs enfants sont :



Mariage de Gaspard Marie Victor de Choiseul d'Aillecourt avec Geneviève Françoise Aglaé de Machault d'Arnouville

Gaspard Marie Victor de Choiseul d'Aillecourt épouse le 28 novembre 1803 Geneviève Françoise Aglaé de Machault d'Arnouville. Leurs enfants sont :


Joséphine Jeanne Marguerite d'Aiguillon - par Gros

Mariage d'Antoine Charles Louis de Lasalle avec Joséphine Jeanne Marguerite d'Aiguillon

Joséphine Jeanne Marguerite d'Aiguillon est divorcée de Victor Léopold Berthier.

Antoine Charles Louis de Lasalle, colonel du 10e hussard, épouse à Duravel dans le Lot le 13 frimaire an XII soit le 5 décembre 1803 Joséphine Jeanne Marguerite d'Aiguillon. Leur enfant est :

Elle est plus âgée que lui de 4 ans.

Adolphe du Prel, un jeune officier, son parent, lui sert de témoin.



Victor-Guy Duperré Lieutenant de vaisseau

Victor-Guy Duperré est nommé Lieutenant de vaisseau en 1804.

Victor-Guy Duperré devient Adjudant du préfet maritime de Boulogne-sur-Mer entre 1804 et 1806.

Victor-Guy Duperré reçoit la Légion d'honneur le 25 prairial an XII soit le 14 juin 1804.



Mariage de Victor Léopold Berthier avec Jeanne Bonnement

Jeanne Bonnement est divorcée.

Victor Léopold Berthier épouse le 5 prairial an XII soit le vendredi 25 mai 1804 Jeanne Bonnement (1777-31 janvier 1813). Leurs enfants sont :



Guy-Victor Duperre Lieutenant de vaisseau

Guy-Victor Duperre est nommé lieutenant de vaisseau en 1804.



Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane Militaire

Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane s'engage en 1804.


Achille Léonce Victor Charles de Broglie

Mort de Victor-François de Broglie

Achille Léonce Victor Charles de Broglie Duc de Broglie

Ayant refusé de retourner en France Victor-François de Broglie meurt à Münster le 30 mars 1804.

Achille Léonce Victor Charles de Broglie devient 3e duc de Broglie dès 1804.



Adrien Victor de Feuchères Sous-lieutenant au 105e Régiment de Ligne

En 1804, Adrien Victor de Feuchères entre à l'école militaire de Fontainebleau et en sort comme sous-lieutenant au 105e Régiment de Ligne.


Grâce accordée par Napoléon Bonaparte à Idalie Jeanne Lina de Neukirchen de Nyvenheim pour Armand Jules Marie Héraclius de Polignac son époux Exposition du cadavre de Pichegru dans la salle des pas perdus - Gravure parue dans Les Prisons de l'Europe de Jules Édouard Alboise du Pujol et Auguste Maquet en 1845

Procès de Charles Pichegru et de Georges Cadoudal

Jules Marie Héraclius de Polignac Condamné à mort

Mort de Jean-Charles Pichegru

Jean-Charles Pichegru débarque en Normandie en janvier 1804.

Jean-Charles Pichegru est livré par Le Blanc, un de ses anciens officiers.

Jean-Charles Pichegru est arrêté dans la nuit du 28 février 1804 et emprisonné au Temple à Paris.

Le matin du 6 avril 1804 on retrouve le corps de Jean-Charles Pichegru sans vie, une cravate noire serrée autour du cou en tourniquet à l'aide d'une cheville de bois.

La thèse officielle parle de suicide.

Transféré au greffe du tribunal, son corps est inhumé le même jour au cimetière des suppliciés, le cimetière Sainte-Catherine, situé près du cimetière de Clamart à Paris.

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul est impliqué dans la conspiration de Jean-Charles Pichegru et est à nouveau emprisonné et exilé.

Armand Jules Marie Héraclius de Polignac et Auguste Jules Armand Marie de Polignac, son frère, débarquent, secrètement en France.

Tous 2 sont compromis dans la conjuration de Jean-Charles Pichegru et de Georges Cadoudal.

Le procès pour conspiration de Charles Pichegru et de Georges Cadoudal est instruit.

Georges Cadoudal, Rivière, Lajolais et 16 complices sont condamnés à mort.

Armand Jules Marie Héraclius de Polignac est condamné à mort le 9 juin 1804.

Idalie Jeanne Lina de Neukirchen de Nyvenheim son épouse se jette aux pieds de Napoléon Ier qui commue la peine en une détention jusqu'à la paix, suivie de la déportation.

Armand Jules Marie Héraclius de Polignac et Auguste Jules Armand Marie de Polignac, son frère, sont enfermés :

Claude-Jacques Lecourbe est ami du général Jean-Victor Marie Moreau

Lors du procès, Claude-Jacques Lecourbe se déclare hautement pour Jean-Victor Marie Moreau.

Claude-Jacques Lecourbe s'attire ainsi la disgrâce de Napoléon Ier

Jean-Victor Marie Moreau est condamné à 2 ans de prison.

Napoléon Ier est furieux du verdict : Jean-Victor Marie Moreau est condamné comme un voleur de mouchoirs alors qu'une condamnation capitale lui aurait permis de le gracier Jean-Victor Marie Moreau.



Nicolas-Charles-Victor Oudinot Premier page de Napoléon Ier

En 1805, Napoléon Ier nomme Nicolas-Charles-Victor Oudinot son premier page.



Claude-Victor Perrin Ambassadeur plénipotentiaire au Danemark

Claude-Victor Perrin est nommé ambassadeur plénipotentiaire au Danemark en 1805.



Naissance de Charles Laure Hugues Théobald de Choiseul Praslin

Charles Laure Hugues Théobald de Choiseul Praslin naît à Paris le 29 juin 1805, fils de Charles Raynard Laure Félix de Choiseul-Praslin (24 mars 1778-29 juin 1841), Duc de Praslin, et de Charlotte le Tonnelier de Breteuil (1779-1861).

Théobald ne possédait pas le génie et le raffinement de la plupart de ses aïeux.

Victor Hugo laisse une description assez peu flatteuse de ce duc :

Une vilaine bouche, et un affreux sourire contraint; c'est un blond blafard, pâle, blême, l'air anglais.

Il n'est ni gras, ni maigre.

Il n'y a pas de race dans ses mains qui sont grasses et laides.

Il a toujours l'air d'être prêt à dire quelque chose qu'il ne dit pas.


Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este Reddition du général Karl Freiherr Mack à Ulm Le général Karl Freiherr Mack se rendant à Napoléon

Joseph Bonaparte Régent de l'Empire

Bataille de Gunzbourg

Bataille d'Ulm

Joseph Bonaparte assure la régence de l'Empire pendant la campagne de 1805.

La menace autrichienne s'avance vers la France.

Napoléon Ier doit quitter ses positions et rediriger son armée d'invasion de l'Angleterre, basée à Boulogne, vers la frontière opposée : la frontière autrichienne.

Les forces autrichiennes, commandée par le général Karl Freiherr Mack, traverse l'Inn et s'aventure en Souabie, près de Munich.

L'Empereur passe le Rhin et attaque le 25 septembre 1805 l'avant-garde ennemi, qu'il détruit.

Michel Ney, le 8 octobre 1805, remporte une victoire difficile à Gunzbourg.

Franz von Werneck tente de s'échapper sur la rive nord du Danube, mais Joachim Murat lance une poursuite acharnée.

Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen combat le 16 octobre à Langenau.

Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen combat le 17 octobre 1805 à Herbrechtingen.

Joachim Murat rattrape les Autrichiens et les entoure le 18 octobre 1805.

Charles-Philippe de Schwarzenberg est chargé du commandement de l'aile droite de l'armée autrichienne.

Enfermé dans Ulm, Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este est forcé de capituler devant Napoléon Ier.

Lorsque Franz von Werneck capitule, Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen refuse d'obéir à l'ordre de déposer les armes.

Au lieu de cela, Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen s'enfuit en Bohême avec Ferdinand Charles Joseph d'Autriche-Este, Charles-Philippe de Schwarzenberg en attendant les renforts de Vienne.

De violents affrontements ont lieu pendant le replie autrichien dans la ville.

Pierre Dupont de l'Étang décide lui-même, sans ordres de l'Empereur, d'harceler les lignes ennemies.

Karl Freiherr Mack est complètement déboussolé, car il ne sait quoi pensé :

En fait, Charles Schulmeister lui ment car il joue double jeu, et sert Napoléon Ier.

Karl Freiherr Mack tente une sortie vers 12 heures le 19 octobre 1805.

Les divisions françaises, qui s'attendent à cette manœuvre, chargent avec furie.

Pendant que les cavaliers et l'infanterie mitraillent les autrichiens, l'artillerie pilonne les murs de la ville pour appauvrir au maximum les défenses.

Au soir, les 27 000 autrichiens et les 50 000 habitants embrassant leur cause sont obligés de se rendre.

Le soir de la bataille, les soldats français chantent : Micmac, nous avons pris le général Karl Freiherr Mack comme une prise de tabac !

Le 20 octobre 1805 au matin, les dignitaires ennemis, avec Karl Freiherr Mack en tête, se présente devant Napoléon Ier.

Celui dit à ses officiers : Voyez, messieurs, il est comme Vercingétorix à Alésia, il vient à moi pour éviter un grand crime, c'est en ce sens qu'il est chef.

Philippe Paul de Ségur joue un rôle important dans la capitulation d'Ulm.

Henri-Jacques-Guillaume Clarke participe à la prise d'Ulm.

Ulm constitue la première grande victoire de la campagne d'Autriche de 1805, donnant une position stratégique à l'Empereur dans ce secteur.



Victor-Guy Duperré sur le Vétéran

Victor-Guy Duperré passe en octobre 1805 sur le Vétéran.


Bataille d'Austerlitz

Bataille de Wischau

Bataille d'Austerlitz

Napoléon Ier continue la poursuite des armées autrichienne et prussienne vers le plateau de Pratzen.

Il a maintenant peur du rapprochement austro-prussien et il ne dispose que de 55 000 hommes à cet instant précis, face à 85 000 austro-russes.

Les ennemis, ayant appris ce déséquilibre numérique, arrêtent de fuir et cherchent le combat.

Il y a un petit affrontement à Wischau, où Joachim Murat, pourtant bien accompagné, se laisse surprendre.

Cela redonne confiance aux autrichiens.

Le 1er décembre 1805, veille de la bataille, la situation est la suivante :

sont retranchés sur le plateau de Pratzen,

Jean-Andoche Junot, André Burthe d'Annelet et Henri Gatien Bertrand participent à cette bataille.

Victor Léopold Berthier se fait remarquer lors de cette bataille où il enfonce le centre des Russes.

Victor Léopold Berthier est fait commandeur de la Légion d'honneur.

À la tête de de la 95e demi-brigade d'infanterie, Marc Nicolas Louis Pécheux se signale lors de cette bataille.

Nicolas Louis Pécheux cause une grande perte à la cavalerie de la Garde russe, qui ne peut entamer ses carrés.

Incorporé avec son régiment dans la Grande Armée de 1805 à 1807, Martial Bardet se couvre de gloire à Austerlitz.

Face à eux, les généraux Bagration, Liechtenstein et Constantin (75 000 hommes en tout) se trouvent de l'autre côté, sur le versant.

Les derniers 10 000 hommes s'opposent au corps de Louis Nicolas Davout.

Napoléon Ier met en place un plan stratégique quasi imparable...

Napoléon Ier laisse s'approcher les austro-russes pour mieux les combattre.

Il renforce Louis Nicolas Davout pour contrer le colonel Buxhowden, et en contrepartie dégarnit le plateau.

Le 2 décembre 1805, les autrichiens, confiants, attaquent en masse avant l'arrivée du corps de Bennigsen et de l'archiduc Charles.

Charles-Philippe de Schwarzenberg fait preuve de son intrépidité habituelle.

Vu l'expérience des soldats laissés par Napoléon Ier, les ennemis, pourtant 6 fois plus nombreux, n'avance pas d'un centimètre.

C'est alors que, dans le courant de l'après-midi, le Nicolas Jean-de-Dieu Soult referme l'étau, et entoure les austro-russes.

Avec la division Saint-Hilaire, Charles Antoine Louis Alexis Morand attaque, de front, le plateau de Pratzen.

L'armée française, victorieuse, ne voit pas les positions ennemies, en raison d'un immense brouillard.

Tout d'un coup, celui-ci se dissipe, et laisse la place à un miraculeux soleil qui illumine le champ de bataille.

Bagratrion, alerté, vient à la rescousse, et bouscule les français.

Mais Napoléon Ier lance alors Michel Ney et Jean Lannes qui chargent les autrichiens avec une violence à peine imaginable.

Les autrichiens sont écrasés, les russes se débandent vers les marais gelés.

Maurice Étienne Gérard est blessé à Austerlitz en chargeant brillamment à la tête de ses escadrons contre la garde impériale russe.

Napoléon Ier aperçoit la fuite des russes au loin, rendue difficile par la glace.

Il donne l'ordre de monter son artillerie sur le plateau et de pilonner vers les étangs gelés.

La glace explose, et des dizaines de russes se noient ou meurent de froid dans l'eau libérée.

Philippe Paul de Ségur se trouve à Austerlitz.

On appellera cet affrontement la bataille des Trois Empereurs, car elle oppose simultanément :

Cette victoire met fin à la guerre de la troisième coalition.

L'Europe est désormais sous la domination complète de Napoléon.

Les États Allemands, la Norvège et l'Empire Turc cherche son appui ou même sa protection...

Une trêve est conclue le 4 décembre 1805 et les négociations commencent.

Louis François Foucher, un des meilleurs artilleurs de la grande armée, participe à cette bataille.

Thomas Robert Bugeaud est promu caporal lors cette bataille.



Naissance de Marie Catherine Sophie de Flavigny

Marie Catherine Sophie de Flavigny, connue sous le pseudonyme de Daniel Stern, naît à Francfort-sur-le-Main en Hesse le 31 décembre 1805, fille d'Alexandre Victor François de Flavigny et de Maria Élisabeth Bethmann.



Mariage d'Antoine Auguste Alexandre de Salignac-Fénelon avec Fidèle von Reinach-Steinbrunn

Antoine Auguste Alexandre de Salignac-Fénelon épouse à Ratisbonne le samedi 8 mars 1806 Fidèle von Reinach-Steinbrunn (1781-1834). Leurs enfants sont :



Naissance de Thérèse Léopoldine Berthier

Thérèse Léopoldine Berthier naît à Paris le 6 avril 1806, fille de Victor Léopold Berthier et de Jeanne Bonnement.



Victor-Guy Duperré Capitaine de frégate commandant la Sirène

En 1806, Victor-Guy Duperréfait campagne au Brésil sur Le Vétéran sous les ordres de Jérôme Bonaparte.

À son retour, Victor-Guy Duperré devient Capitaine de frégate le 28 septembre 1806, commandant la Sirène.



Claude-Victor Perrin Chef d'état-major du cinquième corps

En 1806, Claude-Victor Perrin revient à sa vraie vocation pendant la campagne de Prusse en intégrant la Grande Armée en tant que Chef d'état-major du cinquième corps.


Mort du prince Louis Ferdinand - Nouveau Palais à Potsdam Napoléon harangue ses troupes du haut de la butte d'Iéna

Bataille de Saalfeld

Mort de Louis-Ferdinand de Prusse

Bataille d'Auerstaedt

Mort de Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel Duc de Brunswick-Wolfenbüttel

Bataille d'Iéna

Presque un an après l'éclatante victoire d'Austerlitz, Napoléon a très peur que la Prusse s'engage dans la guerre.

Le problème est que ce pays a une très bonne armée, beaucoup mieux encadrée que les armées autrichienne et russe.

Sous la pression des Russes et poussé par Louise de Mecklembourg-Strelit, son épouse, Frédéric-Guillaume III de Prusse entre dans la Quatrième Coalition, décrète le réarmement en octobre 1806.

Partout en Prusse des jeunes gens s'enrôlent, les industries tournent à plein régime.

En 2 semaines à peine, l'armée est prête, toute fraîche et déterminée.

Napoléon réagit et place ses armées à tous les points stratégiques de l'Allemagne :

les français sont prêts à la contre-offensive.

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen, général d'infanterie, commande l'aile gauche des forces prussiennes s'opposant à Napoléon Ier.

Il a sous ses ordres :

ainsi que l'ensemble du contingent saxon.

Des conflits éclatent bientôt entre Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen et Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel, le commandant en chef.

Le 7 octobre 1806, Frédéric-Guillaume III de Prusse envoie un ultimatum à Napoléon Ier, le sommant de quitter la Prusse et l'ensemble des États allemands de la future Confédération du Rhin.

Napoléon Ier refuse, l'affrontement est inéluctable...

Farouche partisan de la reprise de la guerre contre la France, Louis-Ferdinand de Prusse, fraîchement nommé lieutenant-général, conduit un corps de 8 500 hommes à l'avant garde des troupes prussiennes.

Le 10 octobre 1806, Louis-Ferdinand de Prusse s'oppose au 5e corps de Jean Lannes lors de la bataille de Saalfeld.

En très nette infériorité numérique et hors d'état de résister, Louis-Ferdinand de Prusse refuse pourtant de se rendre au maréchal des logis Jean-Baptiste Guindey.

D'un coup de sabre, il taillade celui-ci au visage.

En retour, Guindey lui administre un coup de sabre au bas du crâne puis un coup mortel à la poitrine.

Eu égard à son rang et à sa vaillance, Jean Lannes fait rendre les honneurs au prince.

Son corps est déposé dans le tombeau des princes de Cobourg à Saalfeld.

La gravure reproduite ici est tirée d'un ouvrage sur la reine Louise édité à Berlin en 1896, œuvre de Richard Knötel (1857-1914), et s'inspire d'un tableau du peintre français Jean-Laurent Mosnier qui avait fui la France à la Révolution.

En plus d'être un vaillant soldat, Louis-Ferdinand de Prusse est également un élève de Beethoven qui lui dédie son Concerto pour piano nº 3.

Louis-Ferdinand de Prusse est un grand pianiste qui brille dans de nombreux salons à Berlin où il improvise au piano.

C'est aussi un compositeur talentueux.

Le 14 octobre 1806, commence la campagne de Prusse.

Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel, maréchal de camp de l'armée prussienne, commande à la bataille d'Auerstaedt.

Guillaume de Prusse combat à la tête d'une brigade de cavalerie.

Au nord, Louis Nicolas Davout détruit la moitié de l'armée prussienne à la bataille Auerstäedt le 14 octobre 1806.

Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel est mortellement blessé.

Ferdinand Baptista von Schill est blessé lors de cette Bataille.

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld participe à cette bataille.

Gebhard Leberecht von Blücher est chef d'avant-garde à Auerstaedt.

Le 3e corps, soit environ 30 000 hommes, triomphe d'une armée prussienne au moins deux fois plus forte;

À la fin de l'action, Louis Nicolas Davout dit à Charles Antoine Louis Alexis Morand, devant sa division : Général, vous avez sauvé le corps d'armée !

S'étant échappé, Ferdinand Baptista von Schill se réfugie en Poméranie, à Colberg.

La bataille d'Iéna à lieu le 14 octobre 1806.

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel participe à cette bataille.

Henri Gatien Bertrand participe à cette.

Henri-Jacques-Guillaume Clarke prend part à cette bataille, où il fait capituler les grenadiers saxons de Hundt, qui lui remettent leur drapeau et une batterie de plusieurs pièces de canon attelées et approvisionnées.

Adrien Victor de Feuchères participe à cette bataille.

Philippe Paul de Ségur se trouve à Iéna.

Louis François Foucher participe à cette bataille.

Jean Gabriel Marchand participe à cette bataille.

Nicolas Jean-de-Dieu Soult, sur la droite, avec sa puissante artillerie, pilonne les postions prussiennes les obligeant à se replier.

Michel Ney se poste en avant-garde et contient les contre-offensives allemandes.

Face à lui, le général prussien Hohenlohe, visionnaire militaire de son temps, sait que ses hommes n'ont pas été entraînés, et que la bataille va sûrement être perdue.

Messembach, son ami général, le rejoint au moment où la situation devient critique.

Les prussiens se positionnent sur le plateau d'Iéna, qui est jugé imprenable.

Mais Napoléon Ier observe un vaste champ de raisins bordant tout le plateau.

Il décide de faire passer ses hommes et le matériel à cet endroit.

Les vignes cachent les français montant la colline.

Oui mais, les canons n'avancent plus dans leur ascension, la pente devient trop raide.

Napoléon Ier joue le tout pour le tout, il décide de lancer l'assaut sans l'aide de l'artillerie.

Celui-ci débute à 6 heures du matin, sur des prussiens ébahis et mal réveillés.

Maurice Étienne Gérard charge la cavalerie prussienne à la tête du 4e régiment de hussards, la culbute et lui fit un grand nombre de prisonniers.

La victoire est totale, et les derniers régiments qui tentent de s'enfuir sont pilonnés par l'artillerie ayant finalement réussie à gravir les derniers mètres pendant la bataille.

Cette bataille entraîne la capitulation prussienne et engendre le terrible duel : France-Russie...

Napoléon Ier n'apprend la victoire Auerstäedt que le soir du 14 octobre 1806.

Les Français occupent, entre autres, de grandes parties de l'Allemagne du Nord, dont le Mecklembourg-Schwerin.

Frédéric-François Ier de Mecklembourg-Schwerin se réfugie sous la protection du Danemark à Altona près de Hambourg, dans le Schleswig-Holstein.

Poursuivi par les Français jusqu'en Prusse-Orientale, Frédéric-Guillaume III de Prusse doit alors s'exiler avec les débris de son armée chez le tsar Alexandre Ier de Russie.

Lorsque Napoléon Ier occupe Berlin en 1806, Wilhelmine de Hesse-Cassel est l'un des seuls membres de la famille royale à rester dans la capitale.

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen fait preuve de courage au cours de cette bataille mais son armée est quasiment détruite.

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen parvient à rassembler une partie de son corps d'armée près d'Erfurt.


Bataille de Lübeck

Bataille de Lübeck

Gebhard Leberecht von Blücher Prisonnier

À la tête des débris de l'armée prussienne défaite à Iéna, Gebhard Leberecht von Blücher voit sa route barrée à l'est par la cavalerie française.

Il fuit vers l'ouest, viole la neutralité de Lübeck, ville libre et hanséatique, dans laquelle se trouvent quelques unités suédoises, et s'y réfugie, le 6 novembre 1806.

Lübeck, est prise après de violents combats de rues le 7 novembre 1806 par le corps d'armée de Jean-Baptiste Jules Bernadotte.

Victor Léopold Berthier obtient les éloges de Jean-Baptiste Jules Bernadotte pour la manière distinguée avec laquelle il sert lors de cette Bataille.

Malgré son statut de neutralité, la ville est livrée à un pillage effréné.

Nicolas Jean-de-Dieu Soult et Jean-Baptiste Jules Bernadotte écrasent l'armée prussienne.

Gebhard Leberecht von Blücher parvient à s'extraire de la nasse mais poursuivit et rattrapé, il est contraint de capituler avec ses dernières forces (entre 8 et 9 000 hommes), à Schwartau, à quelques kilomètres au nord de Lübeck.

Gebhard Leberecht von Blücher est fait prisonnier.

Jean-Baptiste Jules Bernadotte a en cette occasion, les plus grands égards pour des prisonniers suédois par pure courtoisie.

Ces derniers ne l'oublieront pas.



Victor Léopold Berthier Chef d'état-major général du 1er corps de la Grande Armée

Victor Léopold Berthier devient Chef d'état-major général du 1er corps de la Grande Armée en 1807.



Mort de Victor Léopold Berthier

Lors de ses dernières campagnes, Victor Léopold Berthier contracte des fièvres putrides qui le contraignent à quitter l'armée.

Victor Léopold Berthier meurt à Paris le 13 ou le 21 mars 1807.

Il est inhumé dans la 11e division du cimetière du Père-Lachaise à Paris XXe.

Reposent aussi dans cette sépulture :

À la mort de Victor Léopold Berthier, Antoine Charles Louis de Lasalle adopte ses enfants, les élève comme les siens et en fait ses héritiers


La plus grande charge de cavalerie de l'Histoire menée par Joachim Murat à Eylau

Bataille d'Eylau

Par hasard les éclaireurs du 54ème régiment d'infanterie de Michel Ney repèrent les feux des bivouacs de l'armée russe.

Ils découvrent même que des rescapés prussiens d'Iéna et d'Auerstaëdt, 10 000 hommes, sont présents pour soutenir Bennigsen et ses troupes.

Toute cette armée est maintenant cantonnée dans la ville de Preussisch-Eylau.

Napoléon Ier se présente devant l'ennemi le 7 février 1807.

La ville est reconquise rue par rue, maison par maison.

Les fantassins russes se sacrifient pour permettre à leurs artilleurs de se replier.

Le lendemain, le 8 février 1807 seul le cimetière d'Eylau est encore sous la main russo-prussienne.

Napoléon Ier envoie la division de Pierre Augereau, qui encercle le périmètre.

Une tempête de neige éclate, et les français, aveuglés par les bourrasques, se font décimer par la mitraille russe.

Les soldats de Pierre Augereau sont obligés de battre en retraite.

A quelques kilomètres de là, le reste de l'armée assiste à la mort de leurs frères d'armes, impuissants.

Le brouillard se lève enfin, et Napoléon Ier crie à Joachim Murat : Nous laisseras-tu dévorer par ces gens-là ?

Après concertation avec le général Savary qui a remplacé Jean Lannes blessé, Joachim Murat réunit tous les cavaliers disponibles.

Pas moins de 80 escadrons, plus de 8 000 cavaliers ébranlent la ville !

L'intervention Jean-Baptiste Bessières et de Joachim Murat emportent la victoire.

C'est la plus puissante charge de cavalerie de l'Histoire.

Les ennemis sont écrasés, et battent en retraite.

Henri Gatien Bertrand est à Eylau.

Jean Baptiste Cacault sert à Eylau.

Adrien Victor de Feuchères participe à cette bataille.

Charles Antoine Louis Alexis Morand est blessé au bras.

Mais, Bennigsen fait donner la Garde Russe et attaque celle de Napoléon Ier.

Les cavaliers, épuisés par la charge folle qu'ils viennent d'effectuer, n'entendent pas les appels de l'infanterie française.

Soudain, on entend au Nord le canon tonner.

Le maréchal Michel Ney a parcourut avec ses hommes 79 kilomètres la veille et est présent sur le champ de bataille.

Bennigsen donne l'ordre de la retraite et s'enfuit à l'aube du 9 février 1807, laissant derrière 20 000 morts et disparus.

Napoléon Ier, malgré tout vainqueur, a perdu 12 000 hommes, dont 8 généraux.

Pierre Augereau est blessé durement, et sans l'intervention spéciale du chirurgien Larrey, il serait probablement décédé, suite à ses blessures.

C'est la première grande semi-victoire de l'Empire.

La bataille d'Eylau a prouvé que la Grande Armée n'est pas invincible.

Les russes se considèrent même comme les vainqueurs dans cet affrontement.



Claude-Victor Perrin à la tête du dixième corps

En 1807, Napoléon Ier place Claude-Victor Perrin à la tête du dixième corps, qui vient tout juste d'être créé.


Napoléon Ier à la bataille Friedland salue les cuirassiers du 12e régiment - Cette charge menée par le colonel Dornes est décisive Napoléon Ier à la bataille de Friedland - le 14 juin 1807 - Par James Alexander Walker - XIXe siècle

Siège et prise de Dantzig

Bataille de Friedland

Quelques mois après la sanglante et indécise bataille d'Eylau, Napoléon Ier ordonne à son armée de repasser la rivière de la Passarge.

La position acquise alors se révèle capitale pour couvrir le siège de Dantzig que l'Empereur se refuse de laisser derrière lui.

Après une résistance de quelques semaines, le port prussien se rend, offrant vivres et munitions à la Grande Armée.

Henri Gatien Bertrand au siège de Dantzig.

Jean Baptiste Cacault sert au siège de Dantzig où il est blessé.

Napoléon Ier peut maintenant prendre en main les opérations.

C'est plus de 170 000 hommes, en comptant les réserves, qui se portent à la rencontre des russes, très affaiblis depuis Eylau.

Ceux-ci se trouvent au nombre de 90 000, avec 100 pièces de canon alors que Napoléon Ier en aligne plus de 200 cents.

La domination française est donc indiscutable, mais il faut se méfier de cette armée russe motivée par des officiers fanatisés et des cosaques particulièrement redoutables.

De plus, le général Lobanov est en route avec un renfort de 25 000 soldats et 5 000 cavaliers.

Le 10 juin 1807, Napoléon Ier fait manœuvrer sur l'Alle, où Michel Ney reçoit l'ordre d'attaquer le commandant russe Bennigsen.

Le plan de Napoléon Ier est d'amener l'armée du Tsar à franchir à son tour la Passarge pour ensuite l'écraser en détails.

Bennigsen, un bon combattant, amené à être prudent, s'engage néanmoins et commence à subir les assauts destructeurs des corps de Nicolas Jean-de-Dieu Soult et Jean-Baptiste Jules Bernadotte.

Il décide alors de se replier sur Heilsberg, poursuivi par les cavaliers de Joachim Murat.

De son côté, Jean Lannes est au prise avec l'ennemi à Friedland.

Napoléon Ier envoie à son secours les carrés de Ney, Victor et Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier, faisant même donner la Garde...

Adrien Victor de Feuchères participe à cette bataille.

Le 14 juin 1807 au matin, l'offensive française est lancée.

Bennigsen, ignorant totalement le regroupement français, envisage de prendre Napoléon Ier à revers.

Il se heurte au corps d'armée de Lannes qui, éprouvé par les combats de la veille, n'a plus que 10 000 hommes sous son commandement.

Lannes donne alors l'illusion à Bennigsen que c'est le double de soldats qu'il rencontre en faisant donner son artillerie au maximum.

Ce dernier tombe dans le piège, et tarde dans sa manœuvre initiale, ce qui laisse le temps aux renforts français de se mettre en place.

La cavalerie d'Emmanuel de Grouchy s'élance avec fougue, brisant les lignes de fantassins russes, tandis que les canons français jettent des pluies d'éclairs et de feu sur les cosaques.

Pendant ce temps, Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier boucle le secteur de Königsberg.

Le plan est en place, les russes sont cernés de toute part...

A 17 heures, 3 salves tirées par la Garde indiquent le renfermement du piège.

Ney prend le village de Sortlack et fond sur les soldats de Gortchakov.

Toute la Grande Armée se met en marche.

Les russes se battent avec un courage qui forcent l'admiration, mais en vain.

Leur retraite est impossible, Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier est là.

Reste un passage par Friedland.

Bennigsen investit la ville, et entreprend la contre-offensive.

Hélas pour les russes, une contre-attaque française anéantit tout espoir.

Les fuyards se jettent dans l'Alle pour rejoindre la réserve du Tsar, située sur l'autre rive...

A la tombée de la nuit, la bataille s'achève.

La victoire est totale pour Napoléon Ier qui lave ainsi l'affront d'Eylau.

Bennigsen a perdu près de 17 000 hommes.

7 ans jour pour jour après Marengo, le génie de Napoléon Ier est toujours là.


Claude-Victor Perrin - Huile sur toile d'Antoine-Jean Gros - 1812 - château de Versailles

Claude-Victor Perrin Maréchal d'Empire

Claude-Victor Perrin Gouverneur de la Prusse

À l'issue de la bataille de Friedland, Claude-Victor Perrin est fait Maréchal d'Empire en 1807 par Napoléon Ier.

Claude-Victor Perrin reçoit du même coup le gouvernement de la Prusse.


Jérôme Bonaparte et Catherine de Wurtemberg

Mariage de Jérôme Bonaparte avec Catherine

Le mariage précédent de Jérôme Bonaparte avec Élizabeth Patterson n'est pas encore annulé.

Frédéric III de Wurtemberg marie sa fille.

Jérôme Bonaparte épouse à Paris le 22 août 1807 Catherine de Wurtemberg. Leurs enfants sont :

Camille II Borghèse est témoin à ce mariage .

Ce mariage doit permettre de tisser des liens entre les pays du sud de l'Allemagne et l'Empire Français.

En effet, Napoléon Ier veut s'attacher les souverains de ces pays et faire de leurs états des tampons entre la France et l'Autriche tout en apportant à la famille Bonaparte le sang royal qui l'impressionne, pour ne pas dire qu'il lui manque.

Catherine de Wurtemberg supportera sans se plaindre les frasques et les adultères de son mari que ses sujets surnomment König Lustig (le roi Joyeux drille).

Elle aime passionnément ce jeune homme qu'elle appelle Fifi et les moqueurs la surnomment la dinde de Westphalie.

L'éducation princière qu'elle a reçue la rapproche de la jeune impératrice Marie-Louise d'Autriche qui se sent perdue au milieu de cette assemblée de parvenus qu'est la cour impériale française.


Ferdinand VII d'Espagne - par Goya

Invasion de l'Espagne

Prise de Madrid

Arrestation de Manuel Godoy

Abdication de Charles IV d'Espagne

Ferdinand VII d'Espagne Roi d'Espagne

Claude-Anne de Rouvroy de Saint-Simon prisonnier et condamné à mort

En février 1808, Napoléon Ier, avec l'excuse que le blocus contre l'Angleterre n'était pas respecté par tous les ports espagnols, envoie une puissante armée aux ordres de Joachim Murat, son beau-frère.

Des troupes françaises entrent en Catalogne pour occuper les places qu'elles rencontrent à leur passage.

Bon Adrien Jeannot de Moncey prend part à cette campagne.

En février et mars 1808, des cités comme Barcelone et Pampelune restent sous domination française.

Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot participe à l'invasion militaire de l'Espagne par Joseph Bonaparte.

Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane fait cette campagne d'Espagne.

Lorsque Madrid est prise en 1808, Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot rallie Paris pour annoncer personnellement la nouvelle à Napoléon Ier en couvrant la distance deux fois plus vite que les courriers habituels.

Marc Nicolas Louis Pécheux se trouve à la prise de Madrid.

La présence des troupes françaises sur le territoire espagnol accroit l'opposition à Manuel Godoy, critiqué par les secteurs traditionnels pour sa politique réformiste et sa soumission à Napoléon Ier.

En mars 1808, face à l'occupation française, Manuel Godoy conseille à Charles IV d'Espagne et à Ferdinand VII d'Espagne de quitter l'Espagne.

Profitant de la présence royale au Palais d'Aranjuez, le Soulèvement d'Aranjuez, le 17 mars 1808, provoque l'arrestation de Manuel Godoy.

Le 19 mars 1808, Ferdinand VII d'Espagne écarte son père du trône.

Charles IV d'Espagne abdique en faveur de son fils Ferdinand VII d'Espagne.

Ferdinand VII d'Espagne revient à Madrid.

Le père et le fils se trouvent virtuellement prisonniers de l'armée française.

Napoléon Ier les oblige tous les deux, d'abord le père puis le fils, à le rejoindre à Bayonne.

Ferdinand VII arrive à Bayonne le 20 avril 1808.

Ayant pris part à la défense de Madrid assiégée par les Français, Claude-Anne de Rouvroy de Saint-Simon est pris et condamné à mort.

Françoise Marie de Rouvroy, sa fille, arrache sa grâce à Napoléon Ier.

La peine est commuée, et Claude-Anne de Rouvroy de Saint-Simon enfermé dans la citadelle de Besançon, où Françoise Marie de Rouvroy le rejoint, compagne volontaire de sa prison.



Combat au large de Groix

Convoi de troupes sur la Martinique

Victor-Guy Duperré livre combat au large de Groix à une division anglaise le 22 mars 1808.

En 1808, Victor-Guy Duperré dirige sur la frégate Sirène un convoi de troupes sur la Martinique.



Victor-Guy Duperré Commandant de la Bellone

Victor-Guy Duperré est promu capitaine de vaisseau le 12 juillet 1808 et nommé au commandement de la Bellone dans l'océan Indien.



Claude-Victor Perrin Duc de Bellune

Claude-Victor Perrin devient 1er duc de Bellune le 10 septembre 1808.



Adrien Victor de Feuchères En Espagne

Adrien Victor de Feuchères est envoyé en Espagne et nommé capitaine à l'état-major de l'armée d'Aragon, où il se distingue et est cité à l'ordre du jour.



Bataille de Medellin

Pendant la guerre d'indépendance espagnole, les Français font un premier effort important pour occuper le Sud de l'Espagne

Claude-Victor Perrin commence sa poussée vers le sud, avec pour objectif la destruction de l'armée d'Estrémadure, commandée par Gregorio Garcia de la Cuesta, qui bat en retraite.

Gregorio Garcia de la Cuesta reçoit le 27 mars 1809 le renfort de 7 000 soldats et décide de rencontrer les Français plutôt que de continuer à se retirer.

Le champ de bataille se situe juste au sud-est de Medellin ou Medellín, entre Medellín et Don Benito, à environ 300 km au sud-ouest de Madrid.

Le fleuve Guadiana court selon une direction ouest-est à la limite nord du champ de bataille et reçoit la rivière Ortigosa, qui coule suivant une direction nord-sud, ce qui interdit aux Espagnols toute tentative de flanquer les Français sur leur droite.

Claude-Victor Perrin a environ 17 500 hommes alors que Gregorio Garcia de la Cuesta en dispose d'environ 23 000.

Les Français surclassent les Espagnols en artillerie dans la proportion 50 à 30, et peuvent aussi compter sur une cavalerie plus nombreuse, 4 500 au lieu de 3 000.

Les 2 généraux déploient leurs armées d'une façon inhabituelle.

La disposition de Claude-Victor Perrin semble plus raisonnable.

Le centre de l'armée française, sous les ordres du général Villatte, occupe la route principale qui conduit de Medellin à Don Benito dans le Sud-Est,

Les ailes, commandées par le général Lasalle (la gauche) et le général La Tour-Maubourg (la droite) sont déployées beaucoup plus loin au sud et au sud-est.

Chaque aile est composée d'une division de cavalerie et de 2 bataillons d'infanterie constitués de soldats allemands de la Confédération du Rhin.

Apparemment, l'intention de Claude-Victor Perrin est de rapprocher progressivement ses flancs du centre jusqu'à ce qu'une puissante contre-attaque brise les lignes espagnoles.

La réserve de Claude-Victor Perrin est constituée d'une division d'infanterie sous les ordres du général Ruffin, qui ne doit pas prendre part à la bataille.

Gregorio Garcia de la Cuesta ne constitue aucune réserve et se contente de déployer ses 23 000 hommes sur 4 rangs en un arc de 6 600 mètres allant de la Guadiana à la Ortigosa.

Son plan est simplement d'attaquer les ailes françaises et espérer coincer ainsi l'armée entière, le dos à Medellín et à la Guadiana, ce qui est exactement ce qu'attend Claude-Victor Perrin.

Le 28 mars 1809, la canonnade commence vers 13 heures et Gregorio Garcia de la Cuesta ordonne l'attaque vers 14 heures.

Au début, les Espagnols ont beaucoup de succès, et repoussent une charge prématurée de cavalerie sur leur flanc gauche par les dragons (2e et 4e régiments) de La Tour-Maubourg qui provoque un recul des 2 ailes françaises, tout cela sous un feu mortel des tirailleurs sur les rangs français.

La situation de Lasalle est quelque peu dangereuse, car la présence de la Guadiana dans son dos interdit à ses 2 000 cavaliers et ses 2 500 fantassins de reculer sur plus d'un kilomètre et demi.

Trois régiments de cavalerie espagnole rôdent près de la rive de la Guadiana et essaient de contourner les Français par la gauche, mais Lasalle et ses hommes tiennent leurs dangereuses positions.

À cette phase de la bataille, les 2 ailes françaises ont suffisamment battu en retraite pour être à distance d'intervention de la division de Villatte.

Le secteur ouest de La Tour-Maubourg est renforcé par le 94e régiment d'infanterie de ligne et un bataillon de grenadiers.

Les 10 canons français en batterie dans cette partie du champ de bataille contribuent aussi à stabiliser la situation car ils surclassent nettement leurs homologues espagnols.

L'infanterie espagnole, cependant, continue sa poussée et crée maint problèmes aux hommes de La Tour-Maubourg, qui ont formé les carrés pour se protéger des charges de cavalerie et par conséquent ont une puissance de feu limitée.

Comme les Espagnols menacent de capturer les canons français, La Tour-Maubourg ordonne une nouvelle attaque de dragons.

Cette fois la charge réussit.

Les dragons défont les régiments de cavalerie espagnole, qui fuient le champ de bataille et laissent l'infanterie isolée, qui prend également la fuite.

Comme Gregorio Garcia de la Cuesta n'a pas de réserve, une brèche de cette importance est ce qui peut arriver de pire à sa fragile ligne de bataille.

À partir de ce moment, les événements se précipitent.

Lasalle reçoit le renfort de 7 bataillons d'infanterie de la part de Villatte, et dès qu'il voit la débandade des Espagnols à l'ouest, il ordonne lui aussi une puissante contre-attaque.

Le 2e régiment de hussards, accompagné par un régiment de chasseurs à cheval, écrase la cavalerie espagnole, se reforme et charge une fois de plus l'infanterie espagnole abandonnée sur le flanc Est.

Les bataillons de Lasalle qui n'ont pas encore été engagés lancent une attaque frontale.

Les dragons s'abattent maintenant sur le centre de l'armée espagnole, qui tente de fuir par tous les moyens.

Nombreux sont ceux qui tombent lors cette retraite chaotique et l'armée de Gregorio Garcia de la Cuesta est anéantie.

Gregorio Garcia de la Cuesta manque de perdre la vie dans la bataille.

Marc Nicolas Louis Pécheux participe à cette bataille le 28 mars 1809.

Les Espagnols déplorent 8 000 morts ou blessés et environ 2 000 prisonniers et 20 de leurs 30 canons.

Dans son Histoire du Consulat et de l'Empire, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers cite 9 à 10 000 morts ou blessés, 4 000 prisonniers et 16 bouches à feu.

Les Français ne perdent que 1 000 hommes.

Cette bataille inaugure la conquête du Sud de l'Espagne par les Français.



Entrée des troupes autrichiennes en Bavière

Dans les premières heures du 10 avril 1809, 140 000 Autrichiens sous les ordres de Charles-Louis de Teschen traversent l'Inn et entrent en Bavière.

La progression des Autrichiens en Bavière et en Italie oblige Napoléon Ier à quitter l'Espagne.

Napoléon Ier ordonne à Louis Alexandre Berthier de lever l'Armée d'Allemagne avec des troupes françaises et alliées sur le front du Danube.

Napoléon Ier dispose :

Ainsi, les premières semaines de la campagne sont marquées par plusieurs défaites françaises.

Les Autrichiens continuent leur progression en Bavière, balayant l'armée bavaroise.

Le 17 avril 1809, les armées françaises se mettent en marche.

Elles vont remporter 5 victoires en 4 jours.

Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane participe à la campagne d'Allemagne.



Bataille de Tudela

Adrien Victor de Feuchères est fait chevalier de la Légion d'honneur le 18 juillet 1809 à la bataille de Tudela.


Louise-Marie-Amélie de Bourbon-Siciles - Portrait par Louis Hersent – 1830 - Musée Condé à Chantilly

Mariage de Louis-Philippe Ier de France avec Louise-Marie-Amélie de Bourbon-Siciles

Louis-Philippe Ier de France épouse à Palerme le 25 novembre 1809 Louise-Marie-Amélie de Bourbon-Siciles, fille de Ferdinand Ier des Deux-Siciles et de Marie-Caroline d'Autriche. Leurs enfants sont :



Installation de la famille de Flavigny en Touraine

Alexandre Victor François de Flavigny et Maria Élisabeth Bethmann reviennent en France en 1809 et s'installe en Touraine.


Bataille de Grand-Port à l'Isle-de-France le 24 août 1810 par Pierre Julien Gilbert - musée national des châteaux de Versailles et de Trianon

Combat du Grand Port à l'île Maurice

Victor-Guy Duperré est chargé d'une mission à l'île Maurice, sur La Bellone.

Victor-Guy Duperré dispute longtemps cette île aux Britanniques, s'emparant de plusieurs de leurs bâtiments ou en coulant d'autres dans les mers de l'Inde.

Le 23 août 1810, Victor-Guy Duperré participe au combat du Grand Port à l'île Maurice au cours duquel il est blessé.

C'est la seule victoire maritime des guerres napoléoniennes.

Le 18 septembre 1810 Victor-Guy Duperré livre combat avec la Vénus au Ceylon.


Antoine Victor Louis René de la Tour-du-Pin de la Charce Adélaïde Tourteau d'Orvilliers

Mariage d'Antoine Victor Louis René de la Tour-du-Pin de la Charce avec Adélaïde Tourteau d'Orvilliers

Antoine Victor Louis René de la Tour-du-Pin de la Charce épouse à Paris le 12 septembre 1810 Adélaïde Tourteau d'Orvilliers (1791-1862), fille de Jean-Louis Tourteau d'Orvilliers (1760-1832) et de Jeanne-Robertine Rilliet (1772-1862). Leurs enfants sont :



Victor-Guy Duperré Baron de l'Empire

Victor-Guy Duperré est crée baron de l'Empire et devient Commandeur de la Légion d'honneur, le 6 décembre 1810.



Victor-Guy Duperré Contre-amiral, 1er baron Duperré et de l'Empire

Victor-Guy Duperréest nommé Contre-amiral en septembre 1811.

Victor-Guy Duperré devient 1er baron Duperré et de l'Empire en septembre 1811.



Mariage de Jean de Forcade La Roquette avec Louise Catherine Papillon de Latapy

Jean de Forcade La Roquette épouse à Montrouge le 16 janvier 1812 Louise Catherine Papillon de Latapy. Leur enfant est :



Victor-Guy Duperré Commande les forces navales françaises et italiennes de la Méditerranée et de l'Adriatique

De 1812 à 1814, Victor-Guy Duperré commande les forces navales françaises et italiennes de la Méditerranée et de l'Adriatique, ainsi que les forces navales à Venise.



Mort de Victor II d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg

Victor II d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg meurt à Schaumbourg le 22 avril 1812.



Mariage de François IV de Modène avec Marie Béatrice de Savoie

Avec dispense, François IV de Modène épouse en 1812 Marie Béatrice de Savoie (1792-1840), sa nièce. Leurs enfants sont :

La princesse, révulsée par ce mariage consanguin, pourtant habituel dans les familles royales, les conséquences funestes de la consanguinité étant ignorées, refuse pendant 4 ans de consommer son mariage.



Naissance de Léon de Choiseul d'Aillecourt

Léon de Choiseul d'Aillecourt naît à Versailles le 2 juin 1812, fils de Victor de Choiseul d'Aillecourt (1779-1835) et de Geneviève Françoise Aglaé de Machault d'Arnouville (1776-1869).



Entrée de Napoléon Ier en Russie

Alexandre Ier de Russie supporte de plus en plus mal le blocus continental, et il convoite toujours la Pologne libérée par Napoléon Ier.

Philippe-Paul de Ségur est aide de camp de Napoléon Ier et l'accompagne dans la campagne de Russie.

L'or anglais, comme toujours, accélère les choses...

Le 23 juin 1812, au soir, Charles Antoine Louis Alexis Morand passe le Niémen en avant-garde, avec 3 compagnies de voltigeurs.

Le 24 juin 1812, au matin, sa division entre la première en Russie, sur 3 ponts.

Le 24 juin 1812, la Grande Armée, forte de 600 000 soldats, franchit le Niémen, fleuve-frontière entre la Pologne et la Russie.

Jamais autant d'hommes n'avaient été réunis dans une même campagne avant cette date.

Mais l'ennemi se dérobe, se replie.

Napoléon Ier et sa Grande Armée s'épuisent à poursuivre les Russes et s'enfonce un peu plus dans les immenses steppes russes.

Lors des affrontements, les Russes engagent une brève défense avant de se retirer.

Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane participe à la campagne de Russie.



Naissance de Marie Christine de Savoie

Maria Cristina Carlotta Giuseppina Gaetana Elisa di Savoia ou Marie-Christine de Savoie naît à Cagliari le 14 novembre 1812, fille de Victor-Emmanuel Ier de Savoie et de Marie-Thérèse d'Autriche-Este.


Napoléon Ier en retraite – par Adolf Northern Napoléon traversant la Bérézina - par Janvier Suchodolski – 1866- Musée national de Poznan Traversée de la Bérézina

Bataille de la Bérézina

La retraite de Napoléon Ier se fait dans de mauvaises conditions.

L'hiver n'est pas précoce mais est très rigoureux.

Les températures atteignent -30 au thermomètre de Réaumur.

La Grande Armée est :

Les armées russes comptent sur cet obstacle naturel pour bloquer l'armée de Napoléon Ier.

Napoléon Ier décide d'organiser une manœuvre de diversion pour permettre le franchissement de la Bérézina 15 km en amont, face au village de Stoudienka, où le général Corbineau a identifié un passage possible.

Le succès de l'opération passe par la très rapide construction de deux ponts à Stoudienka.

À cet endroit, la largeur de la rivière n'est que de 20 m et sa profondeur est de l'ordre de 2 m.

Les 26, 27, 28 novembre 1812, les pontonniers néerlandais du général Éblé réalisent et entretiennent ces deux ouvrages.

Le fait que les soldats se jettent dans l'eau glacée pour construire les ponts prouve que la Bérézina n'est pas gelée.

La Grande Armée commence à franchir la Bérézina le 26 novembre 1812, dès 13 heures, malgré l'opposition des 3 armées russes.

La division de Charles Antoine Louis Alexis Morand franchit la Bérézina en ordre, à la stupéfaction générale, au son des fifres et des tambours les 27 et 28 novembre 1812.

Dans la nuit, Tchitchagov se rend compte de son erreur mais ne peut intervenir immédiatement.

Tchitchagov, Louis Adolphe Pierre de Sayn-Wittgenstein-Ludwigsbourg et l'avant-garde de Mikhaïl Illarionovitch Golenichtchev-Koutouzov prennent l'offensive le 28 novembre 1812 vers 8 heures du matin.

Claude-Victor Perrin, à la tête du neuvième corps de la Grande Armée, avec 10 000 hommes, défend toute la journée sur la rive est de la Bérézina les hauteurs de Stoudienka face à l'armée de Louis Adolphe Pierre de Sayn-Wittgenstein-Ludwigsbourg, dont les effectifs se renforcent à mesure que le temps passe.

Fournier emmène 800 cavaliers à la charge, à de multiples reprises, pour repousser la cavalerie et l'infanterie russes.

Claude-Victor Perrin permet à la majeure partie des débris de l'armée de passer le fleuve,

Alors que la traversée s'achève, la nuit interrompt les combats et Claude-Victor Perrin en profite pour passer à son tour sur la rive droite.

Le 28 novembre 1812, Tchitchagov attaque sur le côté droit.

Là, la bataille se déroule dans une forêt de pins et se poursuit toute la journée.

Les maréchaux Nicolas Charles Marie Oudinot et Michel Ney à la tête de 18 000 vétérans dont 9 000 Polonais commandés par les généraux Joseph Zajonchek, Jean Henri Dombrowski et Charles Kniaziewicz, culbutent l'amiral Tchitchagov qui se replie sur Bolchoi Stakhov et lui font 1 500 prisonniers, ce qui permet à la Grande Armée de passer le fleuve.

Pour que cette armée puisse se replier, le 126e régiment d'infanterie de ligne se sacrifie volontairement pour permettre aux éléments qui n'ont pas encore traversé de le faire, il n'y aura que quelques survivants.

Les formations combattantes, l'état-major et l'artillerie de la Grande Armée ont franchi la Bérézina.

Plus tard, de nombreux retardataires sont encore sur l'autre rive.

Jean-Baptiste Éblé envoie plusieurs fois dire autour des bivouacs que les ponts vont être détruits dès l'aube du 29 novembre 1812 pour protéger la retraite.

Des voitures sont incendiées pour convaincre les retardataires de l'urgence à traverser, mais la plupart des traînards, épuisés, préférant attendre le jour, restent sourds à ces injonctions.

Après avoir autant que possible reporté l'échéance, les 2 ponts sont incendiés sur l'ordre de Napoléon Ier entre 8 h 30 et 9 heures.

La rive gauche de la Bérézina offre alors le spectacle tragique d'hommes, de femmes et d'enfants se précipitant à travers les flammes des ponts ou tentant de traverser la rivière à la nage.

Parmi les 400 hommes qui ont construit les ponts, seuls :

survivront à la bataille.

Les cosaques russes, trouvant le passage libéré après le départ de Claude-Victor Perrin, arrivent à 9 h 30.

Jacques Louis César Alexandre Randon participe à la retraite de Russie

Ils s'emparent du matériel abandonné par la Grande Armée et font de nombreux prisonniers, en tout environ 10 000 prisonniers.

Même si la Grande Armée évite l'anéantissement, elle ne comporte plus de quelques milliers de soldats en état de combattre, surtout des grenadiers de la Vieille Garde, alors qu'environ 50 000 traînards se replient sur Vilnius.

Napoléon Ier aura perdu beaucoup d'hommes, environ 45 000 morts, lors de cette bataille, ce qui causera en partie sa perte par la suite.

La Bérézina peut être vue selon les sources soit comme une défaite française soit comme une bataille victorieuse menée dans une campagne perdue.

En France, le mot de Bérézina est devenu dans le langage courant synonyme de désastre.

Pour les Russes, la perspective est autre : la campagne de 1812 marque avant tout pour eux une victoire et un sursaut national.

Le 29 décembre 1812, les débris de la division de Charles Antoine Louis Alexis Morand se regroupent à Thorn.



Nicolas-Charles-Victor Oudinot reçoit la Légion d'honneur

Nicolas-Charles-Victor Oudinot reçoit la Légion d'honneur le 17 janvier 1813.


Louise-Cordélia-Eucharis Greffulhe

Mariage d'Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane avec Louise-Cordélia-Eucharis Greffulhe

Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane (1788-1862) épouse séparé de biens à Paris le mardi 22 juin 1813 Louise-Cordélia-Eucharis Greffulhe (1796-1847). Leurs enfants sont :



Bataille du col d'Ordal

L'assaut du col d'Ordal oppose Louis Gabriel Suchet aux Hispano-britanniques le 12 septembre 1813.

Adrien Victor de Feuchères est blessé et promu chef de bataillon.



Mort de Jean-Victor Marie Moreau

Jean-Victor Marie Moreau meurt le 2 septembre 1813.


Bataille de Hanau - Antoine Drouot et ses artilleurs chargés par la cavalerie bavaroise - d'après la peinture de Horace Vernet (1789-1863) - gravé par Samuel Jean Joseph Cholet (1786-1874) et Édouard Girardet

Bataille de Hanau

Après la bataille de Leipzig, Napoléon Ier fait retraite en remportant quelques succès.

Cependant, les retardataires désorganisent de plus en plus la Grande Armée.

43 000 Bavarois et Autrichiens commandés par Karl Philipp von Wrede avancent en Franconie, au nord du Danube.

Ils atteignent Hanau, bloquant l'itinéraire de Napoléon Ier à Francfort.

Croyant que le gros de l'armée française fait route plus au nord pour Coblence, Karl Philipp von Wrede pense faire face à seulement 20 000 hommes protégeant le flanc de l'armée principale.

Le 30 octobre 1813, Karl Philipp von Wrede commence à déployer ses forces pour affronter les Français.

Il place son centre devant la Kinzig et son flanc droit au sud, sur une position isolée, seulement reliée à la force principale par un pont.

Avec l'infanterie de Jacques Joseph Alexandre Macdonald et la cavalerie de Sébastiani, Napoléon Ier n'a que 17 000 hommes à lui opposer.

Des forêts denses à l'est des positions de Karl Philipp von Wrede permettent aux Français de progresser jusqu'au contact des alliés.

Napoléon Ier décide d'attaquer l'aile gauche avec toutes ses troupes disponibles.

Vers midi, Victor et Jacques Joseph Alexandre Macdonald dégagent la forêt devant le centre ennemi.

Le 30 septembre 1813, Antoine Drouot trouve un accès à travers la forêt, sur la gauche des positions de Karl Philipp von Wrede.

Les grenadiers de la vieille garde dégagent le terrain et 3 heures plus tard, 50 canons sont déployés.

Après une charge de la cavalerie bavaroise, foudroyée à bout portant par un tir de mitraille, Antoine Drouot, soutenu par la cavalerie de François Horace Sébastiani, avance ses canons dans la plaine .

Après un bref bombardement d'artillerie, Antoine Drouot réduit au silence les 28 canons de Karl Philipp von Wrede.

Antoine Drouot ouvrant la route à la charge décisive de la cavalerie lourde de la Garde impériale.

La cavalerie française attaque et refoule la cavalerie adverse sur l'aile gauche, avant d'attaquer le centre qui commence à reculer avec de lourdes pertes, sur les berges de la Kinzig.

L'aile droite tente alors de renforcer le centre, mais beaucoup d'hommes périssent noyés en tentant de traverser la rivière sur l'unique pont.

C'est cette charge de cavalerie qui change la face de la bataille.

L'impact de la cavalerie lourde de la Garde impériale est terrible, les grenadiers à cheval de la Garde impériale sous le commandement du général Walther et les Dragons de l'Impératrice enfoncent les Austro-Bavarois.

Le général Louis-Michel Letort de Lorville a son cheval tué sous lui, et le chef d'escadron Claude Testot-Ferry reçoit 22 coups de sabres et de lances et est finalement ramené à l'arrière vivant.

Charles Antoine Louis Alexis Morand se signale lors de cette bataille.

Karl Philipp von Wrede qui pensait n'avoir en face de lui que les miettes de la Grande Armée est plus que déçu.

Cependant, en rassemblant ses troupes, il parvient à former une ligne défensive, du pont de Lamboy à Hanau.

Pendant la nuit, alors que l'Empereur bivouaque dans la forêt au milieu de ses troupes, les alliés abandonnent la ville que les Français occupent le 31 octobre 1813.

Napoléon Ier ne fait aucun effort pour poursuivre Karl Philipp von Wrede.

La route de Francfort est maintenant ouverte, la retraite française se poursuit.

Dans la journée du 31 octobre 1813, Karl Philipp von Wrede tente de reprendre la ville encore occupée par Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont et le général Henri Gatien Bertrand, mais il est de nouveau repoussé et perd à nouveau 1 500 à 2 000 hommes.

Son gendre le prince Œttinguen est tué, lui-même est blessé au bas-ventre et doit laisser le commandement au général autrichien Fresnel.

Karl Philipp von Wrede a perdu 9 000 hommes, Napoléon Ier en perd beaucoup moins.

Mais entre les 28 et 31 octobre 1813, environ 10 000 traînards sont faits prisonniers.

Francfort est atteint le 2 novembre 1813 par les Français, alors à seulement 35 kilomètres de leur base arrière de Mayence.



Nicolas-Charles-Victor Oudinot Officier de la Légion d'honneur

Nicolas-Charles-Victor Oudinot est fait Officier de la Légion d'honneur le 28 novembre 1813.



Défense de Venise par Victor-Guy Duperré contre les Autrichiens

Victor-Guy Duperré défend Venise contre les Autrichiens en 1814.



Mariage d'Aymard François Marie Chrétien de Nicolay avec Eugénie Ursule Maury

Aymard François Marie Chrétien de Nicolay est veuf d'Alexandrine Charlotte de Malon.

Aymard François Marie Chrétien de Nicolay épouse le 29 janvier 1814 Eugénie Ursule Maury (1787-1852), Dame du palais de la grande Duchesse Stéphanie de Bade. Leurs enfants sont :


Bataille de Montmirail

Bataille de Montmirail

Le moral des troupes françaises est au plus bas. Plus de 700 000 coalisés envahissent la France.

Le 11 février 1814 vers 8 heures, les deux armées, françaises et prussiennes, entrent en contact.

Les français prennent position et tiennent tête aux assauts répétés de l'ennemi. Le prussien Sacken ne se doute pas qu'il a Napoléon Ier en personne devant lui.

À 12 heures, Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier se présente avec la division Michel et les cavaliers de Defrance.

À droite, Michel Ney brise les lignes prussiennes.

A 16 heures, Napoléon Ier ordonne l'attaque sur Montmirail.

Mais la supériorité numérique de l'ennemi est écrasante, et Napoléon Ier est obligé de faire donner l'ensemble de sa vieille Garde. 4 bataillons repoussent à 3 reprises les charges de cavalerie prussiennes.

Le général de cavalerie Guyot emporte la décision, et finit de mettre en déroute le corps d'armée de Sacken, tandis que la Garde place les canons pris aux prussiens en haut des tours du château de Montmirail, et anéantissent les fuyards.

La division Michel, galvanisé par sa récente victoire, repousse héroïquement la contre-attaque d'un autre général ennemi, York.

Pendant ce temps, la Jeune Garde se trouve embourbé à Château-Thierry et ne peut se rendre sur les lieux pour transformer la défaite prussienne en hécatombe...

Selon le commandant Lachouque, la campagne de France est l'épopée d'une poignée de grognards et de conscrits, courant sous la bise aigre de Champagne, pour surprendre et battre deux armées 4 ou 5 fois supérieures en nombre.

Les Marie-Louises se battent avec une telle fougue qu'elle force l'admiration des vieilles moustaches.

Cette bataille et victoire de Montmirail montre l'étendue du talent de Napoléon Ier, et la puissance encore destructrice d'une Grande Armée pourtant décimée et abattue...

Claude-Victor Perrin se distingue une dernière fois en libérant le village de Brienne à la force de la baïonnette.

Les français sont aussi victorieux à Reims, à Arcis-sur-Aube, à Vachaumps, à Mormant, à Champaubert, et 7 jours plus tard à Montereau...

Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane participe à cette campagne.



Nicolas-Charles-Victor Oudinot Chevalier de l'ordre de la Réunion

Nicolas-Charles-Victor Oudinot est fait Chevalier de l'ordre de la Réunion le 12 février 1814.



Nicolas-Charles-Victor Oudinot confirmé Colonel

Louis XVIII la nomination de Nicolas-Charles-Victor Oudinot comme colonel le 27 avril 1814

Louis XVIII charge Nicolas-Charles-Victor Oudinot d'organiser le régiment des hussards du roi.

Nicolas Charles Marie Oudinot et Nicolas-Charles-Victor Oudinot fils se rallient au gouvernement de la Restauration.



Nicolas-Charles-Victor Oudinot Colonel

En 1814, l'Empereur, au moment de quitter Fontainebleau, remet à Nicolas Charles Marie Oudinot, pour Nicolas-Charles-Victor Oudinot son fils, un brevet de colonel.



Récupération et reprise en main du Piémont et de la Savoie par Victor-Emmanuel Ier de Savoie

Charles-Félix de Savoie à nouveau Vice-roi de Sardaigne

À la disparition de l'Empire de Napoléon Ier, en 1814, Victor-Emmanuel Ier de Savoie récupère le Piémont et la Savoie.

Victor-Emmanuel Ier de Savoie entreprend une politique profondément Réactionnaire et hostile aux idées démocratiques, révolutionnaires et à l'Empire Napoléonien, qu'il considérait comme une trahison de la foi de ses ancêtres.

Dès le lendemain de son arrivée à Turin, le 14 mai 1814, Victor-Emmanuel Ier de Savoie :

Son implacable ressentiment envers l'usurpation napoléonienne l'amène à entreprendre la destruction de la route du Mont-Cenis et du pont sur le Pô, tous deux construits par l'ex vice-roi d'Italie Eugène de Beauharnais, fils adoptif de l'Empereur.

Charles-Félix de Savoie est à nouveau Vice-roi de Sardaigne en 1814.



Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis Aide de camp de Louis XIX de France

Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis devient aide de camp de Louis XIX de France en 1814.



Nicolas-Charles-Victor Oudinot Chevalier de l'ordre de Saint-Louis

Nicolas-Charles-Victor Oudinot est fait Chevalier de Saint-Louis le 13 août 1814.


Le pont du Ponthaut - par Victor Cassien, (1808 - 1893)

Les Cent-Jours

Guillaume II des Pays-Bas commandant de l'armée néerlandaise

Napoléon Ier débarque sur les côtes françaises à Golfe-Juan.

Au tout début mars 1815, Napoléon Ier rencontre par hasard Honoré V Grimaldi.

La légende veut que l'Empereur, s'étant entendu répondre Je vais chez moi à Monaco, aurait affirmé que lui aussi se rendait chez lui aux Tuileries.

Lors du retour de l'Empereur en 1815, il semble que Jean Gabriel Marchand d'abord voulu éviter tout contact entre ses troupes et celles de l'île d'Elbe.

Jean Gabriel Marchand envisage même d'évacuer Grenoble et de se retirer sur Chambéry pour soustraire ses soldats au prestige de la présence de Napoléon Ier.

Cependant un bataillon du 5e de ligne et une compagnie de sapeurs sont partis avec l'ordre de détruire le pont du Ponthaut à quelques lieues de la Mure.

Ce détachement est commandé par le chef de bataillon Lessard le 7 mars 1815 à 9 heures au village de Laffrey.

Vers 13 heures, Napoléon Ier y arrive également.

Les 2 troupes s'observent pendant quelque temps

Mais l'hésitation, si elle existait, nest pas de longue durée.

Napoléon Ier met pied à terre, et s'avance vers le bataillon, et aussitôt les cris de vive l'Empereur retentissent.

Jacques Louis César Alexandre Randon n'a plus qu'à retourner vers, Jean Gabriel Marchand, son oncle pour lui rendre compte de ce qui se passe.

Jean Gabriel Marchand se retire par la route de Chambéry avec 150 hommes restés fidèles aux Bourbons.

Jean Gabriel Marchand, rallié aux Bourbons, est maintenu dans son commandement de la 7e division militaire et conserve Jacques Louis César Alexandre Randon pour aide de camp.

En 1815, Guillaume II des Pays-Bas prend le commandement de l'armée néerlandaise pour combattre Napoléon Ier pendant les Cent-Jours.

Louis Alexandre Berthier accompagne le roi et se voit rayé de la liste des maréchaux.

Pendant les Cent-Jours, Charles Ferdinand d'Artois suit Louis XVIII à Gand.

Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot accompagne Louis XVIII, sur le chemin de Gand, jusqu'à Lille.

Charles César de Damas accompagne Louis XVIII en Belgique.

Louis Eugène Augustin Hilaire de Choiseul d'Aillecourt se rallie à la restauration et suit le roi à Gand durant les Cent-Jours

En 1815, pendant les Cent-Jours, Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé cherche à organiser la résistance royaliste en Anjou avant de fuir en Espagne.

Marie-Thérèse Charlotte de France se trouve à Bordeaux, où elle tente d'organiser la résistance à Napoléon Ier, quand le roi s'est réfugié en terre étrangère, à Gand.

Napoléon, admiratif, dit de Marie-Thérèse Charlotte de France qu'elle est le seul homme de la famille, et la laisse s'embarquer pour l'Angleterre.

Hortense de Beauharnais est fidèle à l'Empereur pendant les Cent-Jours.

Pendant les Cent-Jours, François Étienne Christophe Kellermann reste à l'écart des évènements.

Joseph Bonaparte est Lieutenant-général de l'Empire lors des Cent-Jours.

Pendant les Cent-Jours, Charles-Marie Denys de Damrémont est nommé colonel et reste sous les ordres d'Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont.

Commandant de la 1ère subdivision de la 12e division militaire à La Rochelle, François-Xavier Donzelot se rallie à Napoléon Ier.

Charles-François Lebrun accepte pendant les Cent-Jours la charge de grand maître de l'Université.

Henri Gatien Bertrand se réinstalle aux Tuileries et devient grand Maréchal du Palais et conseiller militaire de Napoléon Ier.

Se déclarant royaliste, Élie Louis Decazes refuse de signer une adresse de félicitations à Napoléon Ier après son retour de l'île d'Elbe et reste fidèle aux Bourbons.

Isaac Thuret est un des rares diplomates à rester à Paris lors des Cent Jours.

Victor-Guy Duperré est nommé Préfet maritime de Toulon aux Cent-Jours.


Congrès de Vienne - par Jean-Baptiste Isabey - Talleyrand deuxième homme assis en partant de la droite

Congrès de Vienne

Marie-Louise d'Autriche Duchesse de Parme, Plaisance et Guastalla

Frédéric-François Ier de Mecklembourg-Schwerin Grand-duc de Mecklembourg-Schwerin

Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot rejoint Alexandre Ier de Russie au congrès de Vienne, afin de défendre la cause de Louis XVIII auprès des princes étrangers.

Ami personnel d'Alexandre Ier de Russie, Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot exerce sur lui une grande influence au sein du Conseil des alliés.

L'acte du Congrès de Vienne est signé le 9 juin 1815.

Victor-Emmanuel Ier de Savoie reçoit le territoire de la défunte république de Gênes

L'article 99 remet en cause les droits sur Parme de Napoléon II. Marie-Louise d'Autriche devient à titre viager duchesse de Parme, de Plaisance et de Guastalla, où elle règne jusqu'à sa mort.

Mais suite à la désastreuse Campagne de Russie et à la politique française de plus en plus répressionnaire, Maximilien Ier Joseph de Bavière se range finalement du coté de la coalition antinapoléonienne.

Lors du Congrès de Vienne, Maximilien Ier Joseph de Bavière se voit reconnaître les annexions territoriales de 1801, son titre royal et retrouve le Palatinat rhénan.

Pour se venger de sa fidélité à Napoléon Ier, les Alliés enlèvent à Frédéric-Auguste III de Saxe le duché de Varsovie ainsi qu'une grande partie de ses États héréditaires qui sont attribuée à la Prusse.

Le partage de la Pologne de 1795 est confirmé.

Le congrès de Vienne attribue au tsar Alexandre Ier de Russie le duché de Varsovie.

La partie administrée par la Russie est agrandie.

Un royaume du Congrès est créé dont le tsar de Russie est le roi.

On parle même de donner le royaume entier à la Prusse, Frédéric-Auguste III de Saxe recevant en compensation la Rhénanie récemment libérée du joug Français. Il conserve son trône à grand peine.

Les négociateurs de Frédéric-Guillaume III de Prusse obtiennent de vastes territoires notamment en Rhénanie sauf l'annexion de toute la Saxe qu'il espérait.

La Prusse est désormais un état bipolaire séparé par les pays Hessois.

Ayant retrouvé son trône et sa pleine liberté d'action, Frédéric-Guillaume III de Prusse abandonne rapidement les promesses faites à son peuple de doter la Prusse d'une constitution.

Le Congrès de Vienne conserve la principauté de Sigmaringen indépendante et la laisse à Aloys Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen, son propriétaire légitime.

Après le congrès de Vienne, Frédéric-François Ier de Mecklembourg-Schwerin devient Grand-duc de Mecklembourg-Schwerin en 1815.

Le Congrès de Vienne élève Charles II de Mecklembourg-Strelitz au titre de Grand-duc de Mecklembourg-Strelitz.

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld reçoit du Congrès de Vienne un petit territoire.

Frédéric Ier de Saxe-Hildburghausen rejoint la Confédération germanique.

Le Mecklembourg-Strelitz rejoint la Confédération germanique en 1815.

Pierre Ier d'Oldenbourg réclame l'annexion de la Frise orientale et de l'Emsland, mais il n'obtient que la principauté de Birkenfeld.

Le duché d'Oldenbourg est élevé au rang de grand-duché, mais Pierre Ier d'Oldenbourg décline le titre de grand-duc (Großherzog).

La principauté de Waldeck-Pyrmont adhère à la Confédération germanique le 8 juin 1815.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord fait insérer au Traité de Vienne certaines clauses, concernant le patrimoine de Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier, son vieil ami.

En 1815, la principauté de de Schaumbourg-Lippe adhère à la Confédération germanique.



Victor-Guy Duperré Mis en non-activité

Victor-Guy Duperré est mis en non-activité à la seconde Restauration.



Combat de Foussemagne

Combat de Bourogne

Combat de Chèvremont

Lors du second siège de Belfort, Claude-Jacques Lecourbe réussit à bloquer pendant plusieurs semaines les armées coalisées avec des troupes très inférieures en nombre.

Claude-Jacques Lecourbe s'oppose aux armées autrichiennes de Ferdinand Charles Victor d'Autriche-Este dans le Combat de Foussemagne le 30 juin 1815.

Claude-Jacques Lecourbe s'oppose aux armées autrichiennes dans le Combat de Bourogne le 2 juillet 1815.

Claude-Jacques Lecourbe s'oppose aux armées autrichiennes dans le Combat de Chèvremont le 8 juillet 1815.



Mariage de Joseph Antoine d'Autriche avec Hermine d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg

Joseph Antoine d'Autriche est veuf d'Alexandra Pavlovna de Russie.

Joseph Antoine d'Autriche épouse le 30 août 1815 Hermine d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym (1797-1817), fille de Victor II, Prince d'Anhalt-Bernburg-Schaumburg et Amélie de Nassau-Weilburg. Leurs enfants sont :

Le couple vit au château de Buda et au château d'Alcsúti.



Claude-Victor Perrin Pairie de France

Claude-Victor Perrin offre ses services à Louis XVIII, qui lui confie un commandement et l'élève à la Pairie.



Adrien Victor de Feuchères au 6e Régiment d'Infanterie de la Garde Royale

Après la Seconde Restauration, Adrien Victor de Feuchères entre au 6e Régiment d'Infanterie de la Garde Royale.



Formation du régiment des hussards du Nord

En septembre 1815, Nicolas-Charles-Victor Oudinot forme à Lille le régiment des hussards du Nord.



Adrien Victor de Feuchères Lieutenant-colonel

Convalescent pendant la Première Restauration, Adrien Victor de Feuchères demeure inactif pendant les Cent-Jours.

Cette attitude prudente lui permet d'être réintégré après la Seconde Restauration, au 6e régiment d'infanterie de la Garde royale avec le grade de lieutenant-colonel.



Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane Colonel de hussards

Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane est nommé Colonel de hussards en 1816.


Achille Léonce Victor Charles de Broglie Albertine Ida Gustavine de Staël-Holstein

Mariage d'Achille Léonce Victor Charles de Broglie avec Albertine Ida Gustavine de Staël-Holstein

Achille Léonce Victor Charles de Broglie (1785-1870) épouse à Livourne le 15 ou le 20 février 1816 Albertine Ida Gustavine de Staël-Holstein. Leurs enfants sont :



Naissance de Jules Victor Anatole de Salignac-Fénelon

Jules Victor Anatole de Salignac-Fénelon naît à Darmstadt le 30 octobre 1816, fils d'Antoine Auguste Alexandre de Salignac-Fénelon (1774-1845) et de Fidèle von Reinach-Steinbrunn (1781-1834).

Antoine Auguste Alexandre de Salignac-Fénelon y est ambassadeur de France.


Marie-Thérèse Albertine de Toscane Marie-Thérèse Albertine de Toscane

Mariage de Charles-Albert de Savoie-Carignan avec Marie-Thérèse Albertine de Toscane

Malgré ses positions anti-autrichiennes, Charles-Albert de Savoie-Carignan épouse à Florence le 3 ou le 30 septembre 1817 Marie-Thérèse Albertine de Toscane, fille de Ferdinand III de Toscane et de Louise-Marie de Bourbon-Siciles. Leurs enfants sont :

Ce mariage, suivant les coutumes de l'époque, est arrangé par la famille et notamment par Marie-Thérèse d'Autriche-Este.

Les Savoie souhaitent ainsi renforcer la dynastie tout en tempérant le caractère de Charles-Albert de Savoie-Carignan.



Mort d'Anne-Louise Germaine Necker

Une attaque de paralysie terrasse Anne-Louise Germaine Necker au cours d'un bal que donne Élie Louis Decazes.

Elle s'écroule dans les bras d'Achille Léonce Victor Charles de Broglie, son gendre.

Anne-Louise Germaine Necker meurt à Paris le 14 juillet 1817 d'une hémorragie cérébrale.

Elle est enterrée conformément à ses vœux, auprès de ses parents dans la chapelle d'un cimetière situé à une petite distance du château de Coppet.



Naissance d'Hermine Marie Amélie de Habsbourg-Lorraine-Hongrie

Naissance d'Étienne François Victor de Habsbourg-Lorraine

Mort d'Hermine d'Anhalt-Bernbourg-Shaumbourg

Le 14 septembre 1817, Hermine d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym donne naissance à des jumeaux.

Hermine d'Anhalt-Bernbourg-Shaumbourg meurt à Buda le 14 septembre 1817 d'une fièvre puerpérale.

De confession protestante, Hermine d'Anhalt-Bernbourg-Shaumbourg est inhumée dans la crypte de l'église calviniste de Budapest.



Victor-Guy Duperré Rappelé au service

Victor-Guy Duperré rappelé au service en 1818.



Achille Léonce Victor Charles de Broglie Prince de Broglie

Achille Léonce Victor Charles de Broglie devient Prince de Broglie le 24 mai 1818.



Naissance d'Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary

Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary naît à Vienne en Autriche le 13 juin 1818, fils de Ferdinand de Saxe-Cobourg-Saalfeld (1785-1851) et d'Antoinette de Kohary (1797-1862).

Antoinette de Kohary (1797-1862) est la richissime princesse hongroise, héritière des domaines de Cabrad et Sitno, dans l'actuelle Slovaquie.



Adrien Victor de Feuchères Gentilhomme de Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé

Mariage d'Adrien Victor de Feuchères avec Sophie Dawes

Adrien Victor de Feuchères devient Gentilhomme de Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé en 1818.

Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé souhaite établir Sophie Dawes afin qu'elle puisse paraître à la cour.

Adrien Victor de Feuchères épouse à Londres le 18 juin ou le 6 août 1818 Sophie Dawes, .

Adrien Victor de Feuchères croit qu'elle est une fille naturelle de Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé alors qu'elle est en réalité sa maîtresse.

Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé entretient la crédulité d'Adrien Victor de Feuchères et va même jusqu'à doter la jeune femme.



Victor-Guy Duperré commandant de la station navale des Antilles et de l'Atlantique nord

Victor-Guy Duperré nommé commandant de la station navale des Antilles et de l'Atlantique nord de 1819 à 1821.



Mort d'Alexandre Victor François de Flavigny

Alexandre Victor François de Flavigny meurt en 1819.



Louis-François-Auguste de Rohan-Chabot au séminaire Saint Sulpice

Louis-François-Auguste de Rohan-Chabot décide alors d'entrer dans les ordres.

En 1819, il étudie au séminaire Saint Sulpice de Paris pendant 3 ans, période pendant laquelle il fait la connaissance de l'écrivain Victor Hugo.

Ce dernier se rend sur invitation un jour à son Château de La Roche-Guyon et s'enfuit au bout de deux jours, terrifié par l'étiquette princière qui règne aussi bien dans la chapelle du château que dans la salle à manger.

Louis-François-Auguste de Rohan-Chabot donne l'abbé Jean-Marie de La Mennais pour confesseur à Victor Hugo

Louis-François-Auguste de Rohan-Chabot invite également dans son château familial le poète, écrivain, historien, et homme politique Alphonse de Lamartine qui écrit une de ses méditations poétiques : la Semaine sainte à la Roche-Guyon

Louis-François-Auguste de Rohan-Chabot reçoit également souvent un jeune prêtre dont il devient le mentor : le futur enseignant, journaliste, prélat et homme politique Félix Dupanloup.


Adrien Victor de Feuchères

Adrien Victor de Feuchères Baron héréditaire

Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé obtient pour Adrien Victor de Feuchères un titre de baron le 30 ou le 31 août 1819.



Mort d'Alexandre Victor François de Flavigny Banquier

Alexandre Victor François de Flavigny meurt au Château du Mortier à Monnaie en Indre et Loire le 8 octobre 1819.



Naissance de Victor-Emmanuel II de Savoie

Victor-Emmanuel II de Savoie, en italien Vittorio Emanuele II di Savoia, naît à Turin le 14 mars 1820, fils de Charles-Albert de Savoie-Carignan et de Marie-Thérèse Albertine de Toscane.



Naissance de Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette

Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette naît à Paris le 8 avril 1820, fils de Jean de Forcade La Roquette (1785-1846) et de Louise Catherine Papillon de Latapy (1780-1852).



Nicolas-Charles-Victor Oudinot Commandeur de la Légion d'honneur

Nicolas-Charles-Victor Oudinot est promu Commandeur de la Légion d'honneur le 18 mai 1820.



Adrien Victor de Feuchères Aide de camp de Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé

Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé fait nommer Adrien Victor de Feuchères son aide de camp en 1820.



Claude-Victor Perrin Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit

Claude-Victor Perrin devient Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit en 1820.



Insurrection au royaume de Sardaigne

Abdication de Victor-Emmanuel Ier de Savoie

Charles-Félix de Savoie Roi de Sardaigne

Charles-Félix de Savoie Roi de Chypre et de Jérusalem

Charles-Félix de Savoie Duc de Savoie

Victor-Emmanuel Ier de Savoie est menacé par une insurrection révolutionnaire en 1821. Charles-Albert de Savoie-Carignan commande l'artillerie du roi.

Victor-Emmanuel Ier de Savoie préfère abdiquer plutôt que d'accorder une constitution.

Charles-Albert de Savoie-Carignan devient régent le 13 mars 1821 en lieu et place du nouveau roi, Charles-Félix, alors à Modène. Il proclame aussitôt une constitution, inspirée de celle des Cortès d'Espagne de 1812, et institue une junte provisoire.

Mais, dès le 21 mars 1821 Charles-Albert de Savoie-Carignan est forcé de se retirer devant l'intervention autrichienne. Exilé en Toscane, Charles-Albert de Savoie-Carignan reste longtemps en disgrâce.

Charles-Félix de Savoie, frère de Victor-Emmanuel Ier de Savoie, devient Roi de Sardaigne, Roi de Chypre et de Jérusalem.

Charles-Félix de Savoie :



Cession du Château de la Bove

En 1821 ou 1824, Anacharsis Victor Desèvre, ancien notaire à Soissons, achète la terre de la Bove à M. Ledoux.

Il y réunit les 146 hectares de bois restés au duc de Narbonne.

En 1821, la famille Desèvre de Soissons entre en possession de l'habitation qui a survécu au château de la Bove à Bouconville, dont il ne reste plus que les communs et le parc.

La maison de plaisance de l'époque est composée :

Desèvre reconstitue en partie le domaine autour de ces vestiges.

Des souterrains, voûtés ou à l'état de carrières, traversent la propriété entre la ferme et le château.



Mariage de Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis avec Marie Catherine Amanda d'Aubusson

Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis épouse à Paris le 27 mars 1821 Marie Catherine Amanda d'Aubusson (1798-1854).



Naissance de Ferdinand Charles de Modène

Ferdinand Charles Victor ou Ferdinand Charles de Modène ou d'Autriche-Este naît en 1821, fils de François IV de Modène et de Marie Béatrice de Savoie.



Nicolas-Charles-Victor Oudinot Commandant du 1er régiment de grenadiers à cheval de la Garde royale

En 1822, Nicolas-Charles-Victor Oudinot est mis à la tête du 1er régiment de grenadiers à cheval de la Garde royale.



Découverte de l'infortune d'Adrien Victor de Feuchères

À la suite de certaines indiscrétions, les soupçons d'Adrien Victor de Feuchères finissent par être éveillés.

En 1822, Adrien Victor de Feuchères finit par découvrir la nature des relations entre Sophie Dawes, son épouse, et Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé.

Quand le baron apprit son infortune, la seule arme qui lui restât pour venger son honneur était la fuite.

Sophie Dawes demeure, avec son nom et son titre auprès de Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé, à qui elle fait perdre bientôt ce qui lui reste de tête.



Mariage de Victor-Guy Duperré avec Claire Adélaïde Le Camus

Claire Adélaïde Le Camus est veuve de Joseph Antoine Morio (1771-1811).

Victor-Guy Duperré épouse en l'église de la Madeleine à Paris le 21 décembre 1822 Claire Adélaïde Le Camus (à Fort-Royal en Martinique 27 mars 1789-à Paris 19 janvier 1874). Leurs enfants sont :


Paul de Noailles - château de Malmaison

Mariage de Paul de Noailles avec Alice Victurnienne de Rochechouart-Mortemart

Paul de Noailles Duc d'Ayen

Paul de Noailles épouse le 5 février 1823 Alice Victurnienne de Rochechouart-Mortemart (1800-1887), fille de Victurnien de Rochechouart, 8e Duc de Mortemart, et d'Adélaïde de Cossé-Brissac. Leurs enfants sont :

Paul de Noailles devient 3e Duc d'Ayen de 1823 à 1826.



Adrien Victor de Feuchères Colonel d'infanterie

Adrien Victor de Feuchères est promu Colonel d'infanterie le 23 avril 1823.


Emma d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym

Mariage de Georges II de Waldeck-Pyrmont avec Emma d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym

Georges II de Waldeck-Pyrmont épouse à Schaumbourg le 26 juin 1823 Emma d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym (1802-1858), fille de Victor II d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym. Leurs enfants sont :



Naissance de Rachel Élisabeth Pauline de Castellane

Rachel Élisabeth Pauline de Castellane naît à Paris le 6 juillet 1823, fille d'Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane et de Louise-Cordélia-Eucharis Greffulhe.



Expédition d'Espagne

Prise de Pampelune

En 1823, une expédition est organisée pour réduire la rébellion des libéraux espagnols

Charles-Albert de Savoie-Carignan y participe pour faire oublier ses actions libérales.

Achille Baraguey d'Hilliers prend part à cette campagne d'Espagne de 1823 à 1825.

Charles Louis Constant d'Agoult et Léonce-Louis-Melchior de Vogüé participent à cette campagne.

Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis prend part à cette expédition, comme chef de bataillon.

Jacques Jean Alexandre Bernard Law commande le 2e corps de réserve de l'armée des Pyrénées.

Alexandre Gaulthier de Rigny a un commandement dans l'armée d'Espagne et s'y distingue par son courage et par son humanité.

Guillaume Dode de la Brunerie commande le génie dans l'expédition d'Espagne .

Guillaume Dode de la Brunerie emporte le palais du Trocadéro.

Guillaume Dode de la Brunerie assiège Cadix.

Victor-Guy Duperré commande l'escadre chargée du blocus de Cadix.

Jacques Jean Alexandre Bernard Law assiège et prend Pampelune le 17 septembre 1823.

Jacques Jean Alexandre Bernard Law est nommé chevalier du Saint-Esprit et de l'ordre espagnol de la Toison d'Or.

À son retour de France, Jacques Jean Alexandre Bernard Law est nommé grand veneur.



Victor-Guy Duperré Vice-amiral

Victor-Guy Duperré est promu Vice-amiral en octobre 1823.



Vente de la collection d'Antiquités de Bernardino Drovetti

En 1824, sur les conseils de Champollion, Victor-Emmanuel Ier de Savoie achète la collection de sculptures égyptiennes de Bernardino Drovetti. Turin va ainsi créer son Musée égyptien.



Victor-Guy Duperré Grand officier de la Légion d'honneur et Commandeur de l'Ordre de Saint-Louis

Victor-Guy Duperré est Commandant l'escadre de l'Atlantique en juillet 1824.

Victor-Guy Duperré est fait grand officier de la Légion d'honneur et commandeur de l'Ordre de Saint-Louis en 1824.



Antoine Victor Louis René de la Tour-du-Pin de la Charce Député de Seine-et-Marne

Antoine Victor Louis René de la Tour-du-Pin de la Charce devient député de Seine-et-Marne de 1824 à 1827, siégeant dans la majorité soutenant les ministères de la Restauration.



Nicolas-Charles-Victor Oudinot Maréchal de camp

Nicolas-Charles-Victor Oudinot est nommé Maréchal de camp en 1824.

Nicolas-Charles-Victor Oudinot prend le commandement d'une brigade au camp de Lunéville, et y fait apprécier bientôt ses capacités militaires.

Le roi confie à Nicolas-Charles-Victor Oudinot le soin de réorganiser à Saumur, sur de plus larges bases, l'école de cavalerie, licenciée quelques années auparavant.



Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane Maréchal de camp

Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane est nommé maréchal de camp.

Il est employé au corps d'armée d'occupation en Espagne en 1824.



Mort de Victor-Emmanuel Ier de Savoie

Victor-Emmanuel Ier de Savoie meurt à Moncalieri le 10 janvier 1824.



Séparation de fait d'Adrien Victor de Feuchères et de Sophie Dawes

Humilié d'être à peu près le seul à être tenu dans l'ignorance d'un secret de Polichinelle qui faisait se gausser tout Paris, Adrien Victor de Feuchères impose en mars 1824 la séparation d'avec Sophie Dawes, non sans restituer sa dot.

Sophie Dawes demeure, avec son nom et son titre auprès de Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé.

Mais elle se voit interdire de paraître à la cour et, par voie de conséquence, cesse également d'être reçue au Palais-Royal chez le duc d'Orléans et un peu partout dans le monde.

Adrien Victor de Feuchères conserve un souverain mépris pour la haute société et la Cour.

Adrien Victor de Feuchères quitte l'armée avant de la réintégrer en 1824.


François-Charles d'Autriche - vers 1825 François-Charles d'Autriche et Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière vers 1865

Mariage de François-Charles d'Autriche avec Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière

Peu brillant et d'un naturel effacé, François-Charles d'Autriche épouse en 1824 Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière, fille de Maximilien Ier Joseph de Bavière et de Frederica Caroline Wilhelmina de Bade Leurs enfants sont :

Cette union aurait été décidée lors du Congrès de Vienne.



Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis Maire de Champs-sur-Marne

Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis est Maire de Champs-sur-Marne de 1826 à 1830.



Victor-Guy Duperré Préfet maritime de Brest

Victor-Guy Duperré est nommé inspecteur du 5e arrondissement militaire, puis envoyé à Brest comme préfet maritime en 1827.



Nicolas-Charles-Victor Oudinot est promu Commandeur de l'ordre de Saint-Louis

Nicolas-Charles-Victor Oudinot est promu Commandeur de Saint-Louis le 20 mai 1827.



Expédition de Morée

Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis Officier de la légion d'honneur

La France intervient dans la guerre d'indépendance grecque par l'expédition française en Morée en 1828.

En 1828, Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis prend part à l'expédition de Morée, comme colonel.

À son retour, Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis est nommé, officier de la Légion d'honneur.

La Russie déclare la guerre aux Ottomans en 1828.



Séparation de corps d'Adrien Victor de Feuchères et de Sophie Dawes

La séparation de corps d'Adrien Victor de Feuchères et de Sophie Dawes est prononcée en 1827 ou le 26 aout 1829 par le Tribunal de la Seine.



Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane Inspecteur général de cavalerie

Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane devient Inspecteur général de cavalerie en 1829.



Achille Léonce Victor Charles de Broglie Vice-Président du Conseil d'État

Achille Léonce Victor Charles de Broglie Ministre de l'Intérieur

Achille Léonce Victor Charles de Broglie Président du Conseil

Achille Léonce Victor Charles de Broglie devient Vice-Président du Conseil d'État en 1830.

Achille Léonce Victor Charles de Broglie devient Ministre de l'Intérieur en 1830.

Achille Léonce Victor Charles de Broglie devient Président du Conseil en 1830.



Mort de Pierre-Marc-Gaston de Lévis 2e duc de Lévis

Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis Duc de Lévis-Ventadour

Pierre-Marc-Gaston de Lévis laisse divers ouvrages de littérature et d'économie politique.

Pierre-Marc-Gaston de Lévis meurt le 15 février 1830.

Il est inhumé au cimetière de Picpus puisqu'il a souscrit lorsque ce lieu est transformé en cimetière privé.

Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis devient 3e duc de Lévis.

Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis succéde comme pair de France à Pierre-Marc-Gaston de Lévis, son père.

Le 3 juin 1830, Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis est autorisé à se faire appeler duc de Lévis-Ventadour.


Victor-Guy Duperré- représenté en petite tenue d'amiral alors commandant la flotte de l'expédition d'Alger - Joseph-Désiré Court - 1832 Plaque commémorative sur une digue du quartier du Mourillon à Toulon Attaque d'Alger par mer - le 29 juin 1830 - par Théodore Gudin - 1831

Expédition d'Alger

Bataille de Staoueli

Prise d'Alger

Le dey d'Alger aurait offensé le consul de France.

Bien qu'hostile à l'expédition d'Alger, Victor-Guy Duperré est nommé le 5 février 1830 par Charles X de France, commandant de la flotte sous les ordres d'Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont, commandant en chef le corps expéditionnaire contre la régence d'Alger.

Cette flotte comporte 103 bâtiments de guerre, 572 navires de commerce transportant 35 000 soldats, 3 800 chevaux et 91 pièces d'artillerie de gros calibre.

En 1830, Charles-Marie Denys de Damrémont fait partie de l'expédition d'Afrique commandée par Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont.

L'expédition coloniale française débarque à Sidi Fredj le 14 juin 1830.

Charles-Marie Denys de Damrémont commande une brigade d'infanterie et est ainsi l'un des premiers à prendre possession de cette terre.

Patrice de Mac-Mahon sert d'abord lors de cette expédition d'Alger. Il se fait remarquer par sa capacité et sa bravoure.

Joseph Vinoy et Léonce-Louis-Melchior de Vogüé participent à cette expédition.

Les troupes françaises attendent du matériel de siège, qui tarde à arriver.

Les troupes de la Régence d'Alger se renforcent, s'établissent au campement de Staoueli et consolident leurs lignes face aux Français avec quelques batteries au centre de leurs positions.

L'attaque qu'ils déclenchent le 19 juin 1830 au point du jour, est repoussée au bout de quelques heures par les français qui s'emparent de l'artillerie algérienne et du campement de Staoueli, où ils s'établissent.

Joseph Vinoy est blessé.

Joseph Vinoy est nommé sous-lieutenant et conquiert successivement au sein de la Légion étrangère tous ses grades dans la colonie, jusqu'à celui de colonel du 2e Zouaves.

Achille Baraguey d'Hilliers commande le 1er régiment d'infanterie légère lors de la prise d'Alger.

Alger est prise le 6 juillet 1830.

Élie-Frédéric Forey prend part cette prise d'Alger et est nommé lieutenant pour s'y être distingué.

Claude Caprais Rigodit fait partie de l'escadre de l'amiral Victor-Guy Duperré comme commandant d'une frégate, aux côtés du capitaine de vaisseau Louis-Charles Maillard de Liscourt (1779-1835), son beau-père.



Victor-Guy Duperré Amiral et Pair de France

En récompense, Victor-Guy Duperré est fait pair de France le 16 juillet 1830.

Son élévation à la pairie est annulée par la mesure générale prise après la Révolution de 1830.

Louis-Philippe Ier renomme Victor-Guy Duperré pair de France le 18 août 1830.

Victor-Guy Duperré est nommé Amiral le 30 août 1830.


Combat devant l'Hôtel de ville - 28 juillet 1830 -par Jean-Victor Schnetz - Paris - Musée du Petit Palais La Liberté guidant le peuple - par Eugène Delacroix Louis-Philippe Ier de France

Ordonnances de Saint-Cloud

Révolution de Juillet : les Trois Glorieuses

Louis-Philippe Ier de France Lieutenant-général du royaume

Abdication de Charles X de France

Exil de la famille royale de France

Louis-Philippe Ier de France 2e Roi des Français

L'annonce de la victoire d'Alger, et l'assurance donnée par le préfet de police que Paris ne bougerait pas semble autoriser, Jules Armand de Polignac et Charles X de France, à un coup de force et tente de rétablir la monarchie absolue.

Le 25 ou 26 juillet 1830, les ordonnances de Saint-Cloud :

Ces ordonnances excitent immédiatement une réprobation universelle.

Paris se soulève les 27, 28 et 29 juillet 1830.

C'est journées sont appelées les Trois Glorieuses ou Révolution de Juillet.

Particulièrement le 28 juillet 1830, la place et l'Hôtel de ville fait l'objet de furieux combats entre la troupe et les insurgés.

La place et le bâtiment sont plusieurs fois perdus et repris au cours de la journée, avant de finir par rester aux mains des insurgés.

Le 30 juillet 1830, Louis-Philippe Ier de France, Duc d'Orléans, est nommé Lieutenant-général du royaume par les députés insurgés.

Louis-Philippe Ier de France accepte ce poste le 31 juillet 1830.

Charles X de France, étant au château de Rambouillet, nomme également Louis-Philippe Ier de France, son cousin, lieutenant-général du Royaume, le 1er août 1830.

Louis-Philippe Ier de France reçoit la dépêche et, sur le conseil d'André Dupin, il répond que cette lieutenance lui a déjà été conférée par le parlement.

Le 2 août 1830, Charles X de France, retiré à Rambouillet, abdique, et convainc Louis XIX de France, le dauphin, de contresigner l'abdication.

Louis XIX de France est fictivement Roi entre le moment où Charles X de France; son père, signe l'abdication et le moment où lui-même la contresigne.

Il aurait pu conserver la couronne pour lui-même et reprendre en main l'armée et le pays.

Mais finalement, il renonce par obéissance ou par faiblesse.

Charles X de France confie à Louis-Philippe Ier de France, son cousin, la tâche d'annoncer que son abdication se fait au profit d'Henri d'Artois sous le nom d'Henri V de France, Duc de Bordeaux, son petit-fils, faisant de Louis-Philippe Ier de France le Régent.

Du 2 au 7 août 1830, Henri d'Artois est virtuellement Roi.

Le 3 août 1830, devant les Chambres réunies, Louis-Philippe Ier de France annonce bien l'abdication de Charles X de France, contresignée par Louis XIX de France, le dauphin, mais ne mentionne pas qu'elle est effectuée en faveur du Duc de Bordeaux.

Louise Marie Adélaïde Eugénie d'Orléans contribue à décider Louis-Philippe Ier de France d'accepter la couronne.

Louis-Philippe Ier de France prend le pouvoir le 7 août 1830.

C'est alors le début de la monarchie de juillet.

Louis-Philippe Ier de France devient 2e Roi des Français le 9 août 1830.

À l'annonce de cet avènement, Louise-Marie-Amélie de Bourbon-Siciles aurait dit, en larmes : Quelle catastrophe ! Toute sa vie, elle est un exemple de dignité et de loyauté, d'amour pour son époux et ses enfants, tout en restant à l'écart des affaires politiques.

Le Palais-Royal devient brièvement la résidence du chef de l'État à partir du 9 août 1830.

Le 10 août 1830, les maréchaux :

présentent à l'Assemblée la couronne royale de Louis-Philippe.

Ce sera la dernière apparition officielle d'Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald

Femme de tête, Louise Marie Adélaïde Eugénie d'Orléans exerce un grand ascendant sur l'esprit de Louis-Philippe Ier de France : on la surnomme son égérie.

Victor Hugo rapporte : Presque tous les matins, le roi avait une longue causerie, la plupart du temps politique, avec Louise Marie Adélaïde Eugénie d'Orléans.

Il la consulte sur tout et ne fait rien de très grave contre son avis.

Louis-Philippe Ier r de France créé Louise Marie Adélaïde Eugénie d'Orléans princesse d'Orléans, qu'il lui confère le 13 août 1830 par ordonnance royale.

Le 16 août 1830, Charles X de France embarque à Cherbourg pour un troisième et dernier exil de la famille royale, sans laisser de consigne à ses fidèles.

Il se retire d'abord au palais de Holyrood en Écosse.

En exil, Charles X de France porte le titre de courtoisie de Comte de Ponthieu.

Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles suit Charles X de France et la cour en exil en Angleterre.

Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles vit à Bath en Angleterre et au palais de Holyrood en Écosse.

Charles X de France interdit à Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles d'amener Henri d'Artois à Paris.

Louis XIX de France devient comte de Marnes en 1830.

François IV de Modène est le seul souverain Européen à ne pas reconnaitre la monarchie de Juillet.

Jules Armand de Polignac est condamné à la prison perpétuelle et à la mort civile.

Frédéric-Séraphin de La Tour-du-Pin refuse de se rallier à la révolution de juillet 1830.

Aymard-Charles-Marie-Théodore de Nicolaï refuse de prêter serment au gouvernement de juillet.

Aymard-Charles-Marie-Théodore de Nicolaï cesse de siéger à la Chambre des pairs, et ne reparaitra plus dans les assemblées politiques.

Henri Charles Le Bègue de Germiny préte serment à Louis-Philippe.



Démission de Nicolas-Charles-Victor Oudinot

La révolution de Juillet n'altére pas la discipline de l'école de cavalerie de Saumur.

Mais rien ne peut décider Nicolas-Charles-Victor Oudinot à garder son commandement.

Nicolas-Charles-Victor Oudinot démissionne de l'armée.



Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis en exil

Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis refuse de prêter serment au gouvernement de Louis-Philippe Ier de France, pour rester fidèle à la branche ainée qu'il accompagne dans l'exil, en Écosse et en Allemagne.



Adrien Victor de Feuchères Maréchal de camp

Adrien Victor de Feuchères devient Maréchal de camp le 13 décembre 1830.



Naissance de Georges-Victor de Waldeck-Pyrmont

Georges-Victor de Waldeck-Pyrmont naît à Arolsen le 14 janvier 1831, fils de Georges II de Waldeck-Pyrmont et d'Emma d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym.

Georges-Victor de Waldeck-Pyrmont est héritier du trône.



Victor-Guy Duperré Amiral de France

Alors en Afrique, Victor-Guy Duperré devient Amiral de France et président du Conseil d'amirauté en mars 1831.

Victor-Guy Duperré reçoit la Grand-croix de la Légion d'honneur le 1er mars 1831.



Cession du Château de Champs-sur-Marne

En 1831, Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis revend le château Champs-sur-Marne à Jacques Maurice Grosjean.

C'est probablement alors que les parcs des Châteaux de Champs-sur-Marne et de Noisiel sont séparés par un mur et une clôture légère longeant le fossé.



Achille Léonce Victor Charles de Broglie Ministre des Affaires étrangères

Achille Léonce Victor Charles de Broglie devient Ministre des Affaires étrangères de 1832 à 1834.


Léopold Ier de Belgique et sa famille - par Charles Baugniet Mariage de Léopold Ier de Belgique et de Louise Marie Thérèse Charlotte Isabelle d'Orléans - le 9 aout 1832 dans la chapelle du chateau de Compiègne - par Joseph Désiré Court

Mariage de Léopold Ier de Belgique avec Louise Marie Thérèse Charlotte Isabelle d'Orléans

Pour défendre son nouveau titre royal, et en gratitude à la France, Léopold Ier de Belgique épouse à Compiègne le 9 août 1832 Louise Marie Thérèse Charlotte Isabelle d'Orléans(1812-1850). Leurs enfants sont :

Les témoins sont :


Marie-Christine de Savoie

Mariage de Ferdinand II des Deux-Siciles avec Marie Christine de Savoie

Ferdinand II des Deux-Siciles(1810-1859) épouse à Voltri le 21 novembre 1832 Marie-Christine de Savoie, fille de Victor-Emmanuel Ier de Savoie et de Marie-Thérèse d'Autriche-Este. Leur enfant est :



Mort de Napoléon II

Napoléon II meurt au palais de Schönbrunn à Vienne le 22 juillet 1832 de la tuberculose. Il est inhumé à Vienne dans la crypte des Capucins auprès des archiducs d'Autriche.

Durant le séjour de Napoléon II à Vienne son entourage n'utilisera comme prénom usuel que François ou Franz.

Il est le petit-fils favori, François Ier d'Autriche qui l'élève.

Il est chéri par toute sa famille Habsbourg qui a beaucoup de mal à comprendre l'attitude de Marie-Louise d'Autriche, retenue trop souvent dans son duché de Parme.

François Ier d'Autriche donne l'ordre qu'on ne lui parle pas de Napoléon Ier, son père. Mais si le sujet doit être abordé, il ne doit en aucun cas en être dit du mal, toute la Famille d'Autriche ayant conservé leur admiration à l'ennemi vaincu.

Napoléon II est intimement lié à Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière, sa tante, épouse de l'archiduc François-Charles, déjà mère de l'archiduc François-Joseph, futur empereur d'Autriche-Hongrie.

Elle assiste Napoléon II dans les derniers mois de sa vie. Les deux jeunes gens connurent durant une année un bonheur romantique, probablement le seul qui fut donné à Napoléon II.

Certains auteurs jugent plausible l'attribution de la paternité éventuelle de l'archiduc Maximilien, futur empereur du Mexique, à Napoléon II.

Le surnom de l'Aiglon lui sera attribué de manière posthume par Victor Hugo dans des poèmes écrits en 1852 et sera popularisé par Edmond Rostand.

La mort de Napoléon II fait de Napoléon III l'héritier de la couronne impériale.

Après avoir rencontré son oncle Joseph Bonaparte, Napoléon III organise ses réseaux en France, et prépare sa prise de pouvoir.



Achille Léonce Victor Charles de Broglie Membre libre de l'Académie des Sciences Morales et Politiques

Achille Léonce Victor Charles de Broglie devient membre libre de l'Académie des Sciences Morales et Politiques le 20 avril 1833.



Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane Lieutenant général

Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane est nommé Lieutenant général en 1833.



Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane Inspecteur général d'infanterie

Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane est nommé inspecteur général d'infanterie de 1834 à 1847.



Victor-Guy Duperré Ministre de la Marine et des Colonies

Victor-Guy Duperré devient ministre de la Marine du 18 novembre 1834 au 6 septembre 1836,



Achille Léonce Victor Charles de Broglie Ministre des Affaires étrangères

Achille Léonce Victor Charles de Broglie Président du Conseil

Achille Léonce Victor Charles de Broglie devient Ministre des Affaires étrangères de 1835 à 1836.

Achille Léonce Victor Charles de Broglie devient Président du Conseil de 1835 à 1836.



Adrien Victor de Feuchères chef de la subdivision de Nîmes

En 1835 Adrien Victor de Feuchères est général et chef de la subdivision de Nîmes qui regroupe les garnisons du Gard et de l'Ardèche.

Il aime cette ville où il a de nombreux amis. De nobles parisiens viennent le visiter. Il bénéficie d'une brillante réputation. En fait, il a l'estime de tous.



Mort d'Auguste Oudinot de Reggio

Nicolas-Charles-Victor Oudinot Commandant de la 1re brigade du corps expéditionnaire de Mascara

Nicolas-Charles-Victor Oudinot Blessé

Le défilé de Muley-Ismaël dans les gorges algériennes de la Macta est tenu par les troupes d'Abd-el-Kader en 1835.

Auguste Oudinot de Reggio, colonel du 2e des chasseurs à cheval d'Afrique, mène une charge vigoureuse, à la tête de l'avant-garde. Il est frappé à mort.

Quelques mois après, Nicolas-Charles-Victor Oudinot réintègre l'armée et reçoit l'ordre de partir pour Oran et de prendre le commandement de la 1re brigade du corps expéditionnaire de Mascara.

Nicolas-Charles-Victor Oudinot, obéissant à la volonté de Nicolas Charles Marie Oudinot, son père, vient rechercher en Afrique la dépouille mortelle de Auguste Oudinot de Reggio son frère.

Chargé d'une dangereuse expédition par le maréchal Bertrand de Clauzel, Nicolas-Charles-Victor Oudinot reçoit une grave blessure et est obligé de rentrer en France pour se rétablir.



Mort de Gaspard Marie Victor de Choiseul d'Aillecourt

Gaspard Marie Victor de Choiseul d'Aillecourt meurt le 22 mars 1835.



Naissance de Léopold II de Belgique

Léopold II de Belgique Duc de Brabant

Léopold Louis Philippe Marie Victor ou Léopold II de Belgique naît le 9 avril 1835, fils de Léopold Ier de Belgique et de Louise Marie Thérèse Charlotte Isabelle d'Orléans.

Léopold II de Belgique est titré Duc de Brabant.



Mort d'Antoine Victor Louis René de la Tour-du-Pin de la Charce Comte de La Tour-du-Pin de La Charce

Antoine Victor Louis René de la Tour-du-Pin de la Charce meurt à Paris le 3 juin 1835.


Attentat de Giuseppe Fieschi - Par Eugène Lami en 1845 - Château de Versailles Machine infernale de Fieschi - Archives nationales

Attentat de Giuseppe Fieschi

Mort d'Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier

Giuseppe Fieschi ne trouve secours qu'auprès de ceux qui projettent alors un attentat contre Louis-Philippe Ier de France.

Il trouve ainsi l'aide de Pierre Morey, un militant républicain, cordonnier de son état et nostalgique de Robespierre.

Pierre Morey est alors membre de la Société des droits de l'homme, organisation républicaine interdite.

Pierre Morey accepte d'abriter Giuseppe Fieschi pendant 2 mois.

Giuseppe Fieschi montre de l'intérêt pour le projet des comploteurs.

Giuseppe Fieschi fait ainsi la connaissance de Théodore Pépin, épicier et républicain.

Giuseppe Fieschi les aide alors à concevoir la fameuse machine infernale faite de 25 canons de fusils juxtaposés et placée sur l'appui de la fenêtre d'une maison.

Théodore Pépin s'est engagé à financer la réalisation de la machine.

À l'occasion de l'anniversaire de la révolution de Juillet, le 28 juillet 1835, Louis-Philippe Ier de France doit passer en revue la garde nationale sur les grands boulevards.

Malgré les rumeurs d'attentat, Louis-Philippe Ier de France refuse d'annuler la revue à laquelle il se rend entouré :

Placée à la hauteur du 50, boulevard du Temple, la machine infernale explose, peut-être par accident.

Miraculeusement, Louis-Philippe Ier de France n'a qu'une éraflure au front, ses fils sont indemnes.Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier meurt à Paris le 28 juillet 1835.

Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier se plaint de la chaleur qui l'accable. Quelqu'un l'engage de se retirer mais il n'y veut pas consentir.

Ma place, dit-il, est auprès du roi, au milieu des maréchaux, mes compagnons d'armes

On transporte Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier dans une salle de billard du jardin turc.

Il cherche à s'appuyer contre une table ; puis tout à coup, saisi par les dernières convulsions, porte le corps en arrière, pousse un grand cri et expire.

Il est inhumé à l'hôtel des Invalides.

Il y a en tout 18 morts, dont 13 tués sur le coup, et 42 blessés.

Lamartine pour parler de Giuseppe Fieschi écrit qu'il n'existe pas de nature semblable dans la boue de Paris.

Tous les souverains d'Europe, à l'exception notable de l'empereur de Russie, envoient des messages de sympathie à Louis-Philippe, dont le sang-froid fait remonter en flèche la popularité.

Blessé par son dispositif, Giuseppe Fieschi est arrêté quelques minutes après l'attentat.

Quelques jours plus tard, la police arrête ses complices :


Nicolas-Charles-Victor Oudinot

Nicolas-Charles-Victor Oudinot Lieutenant-général

Le 31 décembre 1835, Nicolas-Charles-Victor Oudinot est promu au grade de lieutenant-général.



Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary Major dans l'armée impériale austro-hongroise

En 1836, Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary s'engage dans l'armée impériale austro-hongroise, où il reçoit rapidement le rang de major.



Reconstruction partielle de l'hôtel de ville de Paris

L'agrandissement et la reconstruction partielle de l'hôtel de ville de Paris sont menés d'après les plans de Godde et Lesueur de 1837 à 1848, tout en préservant la façade Renaissance.

Antoine Vivenel, entrepreneur général, dirige le chantier.

Quatre peintres, dont Jean-Victor Schnetz, sont appelés pour célébrer les grandes révolutions parisiennes sur les murs de l'ancienne Salle du Trône.

Cet agrandissement fait disparaitre les rues et édifices suivants :



Victor-Guy Duperré Ministre de la Marine et des Colonies

Victor-Guy Duperré devient Ministre de la Marine et des Colonies du 12 mai 1839 au 29 février 1840.



Mariage de Ferdinand de Lesseps avec Agathe Delamalle

Ferdinand de Lesseps épouse Agathe Delamalle (1819-1853), petite-fille de Gaspard Gilbert Delamalle. Leurs enfants sont :



Victor-Guy Duperré Ministre de la Marine et des Colonies

Victor-Guy Duperré devient Ministre de la Marine et des Colonies d u 29octobre 1840 au 6 février 1843.



Naissance d'Émile Victor Duval

Émile Victor Duval naît à Paris en 1840.



Mort de Sophie Dawes

Sophie Dawes meurt en 1840.

Adrien Victor de Feuchères hérite de la plus grande partie de la fortune de Sophie Dawes.

Adrien Victor de Feuchères refuse de percevoir pour lui-même cette fortune qu'il considère comme le salaire du vice.

Il la consacre entièrement aux œuvres de bienfaisance et de charité pour Nîmes et sa région.


Mariage de Louis Charles Philippe Raphaël d'Orléans avec Victoire de Saxe-Cobourg-Kohary Louis Charles Philippe Raphaël d'Orléans et Victoire de Saxe-Cobourg-Kohary

Mariage de Louis Charles Philippe Raphaël d'Orléans avec Victoire de Saxe-Cobourg-Kohary

Le 25 janvier 1840, le Maréchal Nicolas Jean-de-Dieu Soult, chef du gouvernement, annonce le prochain mariage de Louis Charles Philippe Raphaël d'Orléans avec Victoire de Saxe-Cobourg-Kohary et dépose un projet de loi instituant une dotation de 500 000 francs de revenu annuel pour le Prince et une allocation de 500 000 francs pour frais de mariage et d'établissement.

Ce projet de loi suscite aussitôt une véhémente opposition.

Cormenin publie un pamphlet venimeux : Questions scandaleuses d'un jacobin au sujet d'une dotation.

Des pétitions circulent à Paris et en province.

Victor Hugo, dans son journal, évoque une honteuse querelle entre un Roi grippe-sou et des bourgeois tire-liards.

Le projet est repoussé par les députés le 20 février 1840, ce qui entraîne la démission immédiate du ministère de Nicolas Jean-de-Dieu Soult.

Dans une lettre à un ami, Proudhon, pourtant républicain, note le 27 février 1840 l'inconséquence des députés de la bourgeoisie : Qui veut le Roi, veut une famille royale, veut une cour, veut des princes du sang, veut tout ce qui s'ensuit. Le Journal des débats dit vrai : les bourgeois conservateurs et dynastiques démembrent et démolissent la royauté, dont ils sont envieux comme des crapauds."

Louis Charles Philippe Raphaël d'Orléans épouse à Saint-Cloud le 26 avril 1840 Victoire de Saxe-Cobourg-Kohary, fille de Ferdinand de Saxe-Cobourg-Saalfeld et d'Antoinette de Kohary. Leurs enfants sont :

Aucune dotation extraordinaire n'est versée pour l'événement.



Mort de Claude-Victor Perrin

Claude-Victor Perrin meurt à Paris le 1er mars 1841.

Il est inhumé dans la 17e division au Père Lachaise à Paris.



Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette Avocat à la Cour d'appel

En 1841, Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette devient avocat à la Cour d'appel,



Nicolas-Charles-Victor Oudinot député du Maine-et-Loire

Nicolas-Charles-Victor Oudinot est élu député du Maine-et-Loire en 1842.

Nicolas-Charles-Victor Oudinot siège à gauche.

Il se montre, dès son début, ennemi du favoritisme qui récompense les nullités complaisantes et délaisse le mérite indépendant.

Les intérêts de l'armée, de l'Algérie, des haras, des remontes, le Code pénal militaire, le font monter à la tribune.


Marie Adélaïde de Habsbourg-Lorraine

Mariage de Victor-Emmanuel II de Savoie avec Marie Adélaïde de Habsbourg-Lorraine

L'alliance entre la Sardaigne et l'Autriche est consolidée.

Victor-Emmanuel II de Savoie épouse à Stupinigi (Turin) le 12 avril 1842 Marie Adélaïde de Habsbourg-Lorraine, sa cousine. Leurs enfants sont :



Naissance de Louis Victor Joseph Antoine de Habsbourg-Lorraine

Louis Victor Joseph Antoine de Habsbourg-Lorraine naît en 1842, fils de François-Charles d'Autriche et de Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière.



Adrien Victor de Feuchères Lieutenant général

Adrien Victor de Feuchères devient Lieutenant général le 9 avril 1843.



Naissance de Marie-Clotilde de Savoie

Marie-Clotilde de Savoie naît en 1843, fille de Victor-Emmanuel II de Savoie et de Marie Adélaïde de Habsbourg-Lorraine.



Mariage d'Auguste de Saxe-Cobourg-Kohary avec Clémentine d'Orléans

Au sein de sa famille, Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary est réputé niais et fanfaron.

Ses fiançailles avec la brillante Clémentine d'Orléans, fille de Louis-Philippe Ier de France, sont plusieurs fois compromises à cause du jugement négatif que portent sur lui plusieurs de ses parents.

Pourtant, le prince est bel homme et Clémentine, qui désespère de trouver un jour un mari, tombe véritablement amoureuse de lui.

Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary épouse au château de Saint-Cloud le 20 avril 1843 Clémentine d'Orléans (1817-1907), fille de Louis-Philippe Ier de France et de Louise-Marie-Amélie de Bourbon-Siciles. Leurs enfants sont :

Ce mariage prestigieux du prince renforce considérablement sa position à Vienne.

Après leur mariage, Auguste de Saxe-Cobourg-Kohary et Clémentine d'Orléans parcourent l'Europe et visitent notamment le Portugal, la Belgique, l'Angleterre, Cobourg et la Hongrie où règnent leurs parents.



Mariage de Pierre II du Brésil avec Marie-Thérèse Christine de Bourbon-Siciles

Pierre II du Brésil épouse Marie-Thérèse Christine de Bourbon-Siciles :

Leurs enfants sont :



Étienne François Victor de Habsbourg-Lorraine Gouverneur civil de la Bohème

Étienne François Victor de Habsbourg-Lorraine est membre de l'armée impériale autrichienne. Il est nommé Gouverneur civil de la Bohème par l'empereur Ferdinand Ier d'Autriche en décembre 1843.



Naissance d'Humbert Ier d'Italie

Umberto ou Humbert Ier d'Italie naît le 14 mars 1844, fils de Victor-Emmanuel II de Savoie et de Marie Adélaïde de Habsbourg-Lorraine.



Naissance de Philippe de Saxe-Cobourg-Kohary

Ferdinand Philippe Marie Auguste Raphaël ou Philippe de Saxe-Cobourg-Kohary naît à Paris le 28 mars 1844, fils d'Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary (1818-1881) et de Clémentine d'Orléans (1817-1907).



Translation des restes des ancêtres de la famille d'Orléans

Le Nôtre et Victor Hugo narrent la translation des restes des ancêtres de la famille d'Orléans dans la chapelle royale de Dreux le 23 avril 1844.



Mort de Georges II de Waldeck-Pyrmont

Georges-Victor de Waldeck-Pyrmont Prince de Waldeck-Pyrmont

Georges II de Waldeck-Pyrmont meurt le 15 mai 1845.

Georges-Victor de Waldeck-Pyrmont succède à son père et devient Prince de Waldeck-Pyrmont, sous la régence d'Emma d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym, sa mère.



Naissance d'Amédée Ier d'Espagne

Amédée de Savoie ou Amédée Ier d'Espagne ou en espagnol Amadeo I de España naît à Turin le 30 mai 1845, fils de Victor-Emmanuel II de Savoie et de Marie Adélaïde de Habsbourg-Lorraine.

Il est titré à sa naissance duc d'Aoste par Charles-Albert de Savoie-Carignan.



Naissance d'Amédée de Savoie

Amédée de Savoie naît à Turin en 1845, fils de Victor-Emmanuel II de Savoie et de Marie Adélaïde de Habsbourg-Lorraine.



Adrien Victor de Feuchères Député du Gard

Adrien Victor de Feuchères devient Député orléaniste du Gard de 1846 à 1848.



Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este Gouverneur général de Galicie et de Transylvanie

Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este devient Gouverneur général de Galicie et de Transylvanie.

Après la Révolution de 1846 en Galicie, Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este démissionne de son poste.



Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary En Algérie

En 1846, Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary obtient donc l'autorisation du gouvernement français d'accompagner Henri Eugène Philippe Louis d'Orléans, son beau-frère, pendant une de ses campagnes en Algérie.



Naissance de Clotilde de Saxe-Cobourg-Kohary

Clotilde de Saxe-Cobourg-Kohary naît en 1846, fille d'Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary et de Clémentine d'Orléans.



Mort d'Anne Charles François de Montmorency

Anne-Louis-Raoul-Victor de Montmorency Duc de Montmorency

Anne Charles François de Montmorency meurt le 25 mai 1846.

Il est grand officier de la Légion d'honneur.

Anne-Louis-Raoul-Victor de Montmorency devient Duc de Montmorency.



Mort de Victor-Guy Duperré

Victor-Guy Duperré meurt à Paris Ier le 2 novembre 1846.

Il est inhumé dans la 5e alvéole de la crypte des gouverneurs à Saint-Louis-des-Invalides à Paris VIIe.

L'amiral Tupinier prononce son Éloge funèbre à la Chambre des pairs.

Son nom figure sur l'Arc de triomphe de Paris.



Mort de Victor II d'Anhalt-Bernburg-Schaumburg

Étienne François Victor de Habsbourg-Lorraine Comte palatin de Hongrie

Victor II d'Anhalt-Bernburg-Schaumburg meurt en 1847.

Étienne François Victor de Habsbourg-Lorraine, son fils, hérite du titre et de la fonction de comte palatin de Hongrie.



Mort de Nicolas Charles Marie Oudinot

Nicolas-Charles-Victor Oudinot 2e duc de Reggio

Nicolas-Charles-Victor Oudinot Grand-croix du Nicham Iftikhar

Nicolas Charles Marie Oudinot meurt à Paris le 13 septembre 1847, à six heures du soir, dans l'exercice de ces dernières fonctions.

Nicolas-Charles-Victor Oudinot devient 2e duc de Reggio.

Nicolas-Charles-Victor Oudinot est fait Grand-croix du Nicham Iftikhar le 15 décembre 1847.



Étienne François Victor de Habsbourg-Lorraine Comte palatin de Hongrie

Étienne François Victor de Habsbourg-Lorraine hérite du titre et de la fonction de Comte palatin de Hongrie.



Mariage de Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette avec Adélaïde Fergusson

Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette épouse à Paris le 2 octobre 1847 Adélaïde Fergusson (1831-1889). Leurs enfants sont :



Naissance de Maria-Pia de Savoie

Maria-Pia de Savoie ou Maria Pia di Savoia naît le 16 octobre 1847, fille de Victor-Emmanuel II de Savoie et de Marie Adélaïde de Habsbourg-Lorraine.

Son parrain est le pape Pie IX.

À son baptême, elle reçoit la Rose d'or.


Statue de Jean Étienne Vachier dit Championnet sur le Champ de Mars à Valence

Édification de la statue de Jean Etienne Vachier à Valence

La statue de Jean Etienne Vachier est construite par Victor Sappey sur le Champ de Mars à Valence en 1848.



Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane Mis à la retraite

Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane est à Rouen en 1848 et s'oppose à la Révolution.

Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane est mis à la retraite.



Révolution hongroise

Abdication d'Étienne François Victor de Habsbourg-Lorraine

Durant les événements de mars 1848, la position d'Étienne François Victor de Habsbourg-Lorraine , en tant que comte palatin de Hongrie, devient intenable.

Favorable aux nationalistes magyars, il entre en opposition avec le gouvernement impérial, surtout après la nomination de Josip Jelacic à la tête de l'armée hongroise.

Il renonce à ses fonctions de comte palatin de Hongrie le 24 septembre 1848.

Étienne François Victor de Habsbourg-Lorraine est disgracié par le pouvoir impérial après l'écrasement de la révolution hongroise.



Guerre du royaume sarde et de l'Autriche

Bataille de Pastrengo

Bataille de Goito

Bataille de Rivoli

Bataille de Sommacampagna

Bataille de San-Donato et de Custozza

Évacuation de Milan

Armistice de Salasco

Charles-Albert de Savoie-Carignan embrasse ouvertement la cause de l'indépendance et de l'unité de l'Italie et appuie de ses armes les peuples insurgés de Lombardie, de Vénétie, des duchés de Parme et de Modène.

Victor-Emmanuel II de Savoie se distingue par sa bravoure pendant la guerre contre l'Autriche de 1848 à 1849.

Charles-Albert de Savoie-Carignan bat les Autrichiens à Pastrengo le 30 avril 1848.

Charles-Albert de Savoie-Carignan bat les Autrichiens à Goito le 30 mai 1848.

Charles-Albert de Savoie-Carignan bat les Autrichiens à Rivoli le 10 juin 1848.

Charles-Albert de Savoie-Carignan bat les Autrichiens à Sommacampagna le 24 juillet 1848.

Charles-Albert de Savoie-Carignan enlève Pizzighettone et Peschiera.

Mal secondé par les troupes lombardes, Charles-Albert de Savoie-Carignan est à son tour battu à San-Donato et Custozza par le maréchal Radetzky le 4 août 1848.

Charles-Albert de Savoie-Carignan se voit forcé d'évacuer précipitamment Milan, où il manque d'être fait prisonnier.

Charles-Albert de Savoie-Carignan doit solliciter un armistice à Salasco en Piémont le 9 août 1848.



Difficulté financières d'Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary et Clémentine d'Orléans

En 1848, les révolutions de Paris et de Budapest laissent Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary et Clémentine d'Orléans, son épouse, en grande difficulté.

En France, le gouvernement de la République confisque progressivement ses biens à la famille royale

En Hongrie le nouveau régime mis en place par Kossuth prive les seigneurs d'une grande partie de leurs privilèges.



Reconstruction des Halles

Les Halles de Paris posent des problèmes d'organisation et d'hygiène. Un concours est lancé en 1848.

Il est remporté par Victor Baltard qui édifie entre 1852 et 1870 10 pavillons couverts de vitrage avec des parois en verre et des colonnes en fonte.

Deux autres pavillons seront ajoutés en 1936.



Mort d'Alexandre Joseph Berthier

Alexandre Joseph Berthier meurt en janvier 1849.

Il est inhumé avec Victor Léopold Berthier dans la 11e division du cimetière du Père-Lachaise à Paris XXe.


Victor-Emmanuel II de Savoie – 1849- conservé au palais Madama à Turin Victor-Emmanuel II de Savoie

Élections en Sardaigne

Bataille de Novare

Abdication de Charles-Albert de Savoie-Carignan

Armistice de Vignale

Victor-Emmanuel II de Savoie Roi de Sardaigne

Victor-Emmanuel II de Savoie Prince de Piémont, Duc de Savoie

Camillo Benso Premier Ministre

Charles-Albert de Savoie-Carignan cède aux exigences des démocrates, vainqueurs des élections de janvier 1849.

Charles-Albert de Savoie-Carignan recommence imprudemment la guerre à l'expiration de l'armistice le 14 mars 1849.

Charles-Albert de Savoie-Carignan perd, malgré des prodiges de valeur, la bataille de Novare le 21 mars 1849.

Charles-Albert de Savoie-Carignan abdique en faveur de son fils Victor-Emmanuel II de Savoie, le 23 mars 1849.

Victor-Emmanuel II de Savoie devient Roi de Sardaigne, Prince de Piémont, Duc de Savoie le 23 mars 1849 à Novare.

Marie Adélaïde de Habsbourg-Lorraine devient Reine de Sardaigne.

Victor-Emmanuel II de Savoie signe le 24 mars 1849 l'armistice de Vignale.

Contraint de traiter avec l'Autriche, il se fait le champion de l'unification de l'Italie, et nomme Camillo Benso, comte de Cavour Premier Ministre.

Le bellicisme outré, le machiavélisme systématique de Camillo Benso, ses initiatives hardies, le déconcertent parfois, mais il le soutient loyalement.

Victor-Emmanuel II de Savoie fait de Turin sa capitale.



Paul de Noailles Membre de l'Académie française

Ami et confident de Chateaubriand, Paul de Noailles se présente à l'Académie française pour lui succéder, avec l'appui de Mme Récamier, de la princesse de Lieven et du duc Pasquier.

Paul de Noailles est élu Membre de l'Académie française au siège n 392 le 11 janvier 1849 par 25 voix sur 31 votants, Honoré de Balzac obtient 4 voix.

Ce résultat souleve des colères et des protestations dans la presse littéraire et dans le public lettré.

Le duc de Noailles, qui forme avec les ducs Pasquier et Victor de Broglie le parti des ducs.

Paul de Noailles est reçu le 6 décembre 1849 par Henri Patin.

Paul de Noailles sera doyen de l'Académie pendant 7 jours.



Proclamation de la république romaine

Prise de Civita-Vecchia

Prise de Rome

Nicolas-Charles-Victor Oudinot Grand officier de la Légion d'honneur

Un gouvernement républicain s'est installé à Rome et en a chassé le pouvoir pontifical de Pie IX.

Une expédition française part de Marseille le 18 avril 1849, sous le commandement de Nicolas-Charles-Victor Oudinot,

Adolphe Jean Casimir Niel y participe avec le titre de chef d'état-major du génie.

Le corps expéditionnaire français débarque le 24 ou le 25 avril 1849 à Civita-Vecchia et occupe la ville sans coup férir.

Le 30 avril 1849, 6 000 des soldats français se présentent devant Rome, et rencontrent sous ses murs une résistance imprévue, essuyant de nombreux coups de canon.

200 hommes du 20e de ligne emportés par leur ardeur entrent par la porte Saint-Pancrace et sont faits prisonniers.

Un repli stratégique est ordonné pour instaurer un siège efficace.

Il se replie à Civita-vecchia et demande des renforts.

Un second corps expéditionnaire français arrive fort de plus de 30 000 soldats et de puissants moyens de siège aux ordres de Nicolas-Charles-Victor Oudinot

La première attaque contre les fortifications a lieu le 3 juin 1849 à l'aube.

Les opérations se continuent pendant tout le mois avec d'autant plus de lenteur que Nicolas-Charles-Victor Oudinot, pour ménager les monuments, dirige les attaques du côté où ceux-ci sont moins exposés au feu des batteries françaises.

Le 28 juin 1849, un vigoureux combat d'artillerie ouvre une brèche qui devient praticable le lendemain.

Après deux assauts livrés, la municipalité romaine se présente le 30 juin 1849 au soir au quartier général, demandant une capitulation.

Les termes de cette capitulation sont débattus le 1er et le 2 juillet 1849.

Le 2 juillet 1849 au soir, l'assemblée constituante de la République romaine approuve la reddition de la ville et renonce à fixer des conditions et ouvre ses portes.

Le 3 juillet 1849, Nicolas-Charles-Victor Oudinot entre vainqueur dans Rome.

Le 5 juillet 1849, Nicolas-Charles-Victor Oudinot prend possession du Château Saint-Ange.

La modération des exigences de Nicolas-Charles-Victor Oudinot provient d'un profond agrément des consignes de Napoléon III, soucieux par bonne politique de ménager en France les partisans de l'ordre ultramontain et les tenants démocrates d'une république autoritaire.

L'aide française à Pie IX s'inscrit dans ce cadre.

Nicolas-Charles-Victor Oudinot est promu Grand officier de la Légion d'honneur le 12 juillet 1849.

Adolphe Jean Casimir Niel porte les clés de Rome au Pape Pie IX réfugié à Gaeta.

Le 17 juillet 1849, Nicolas-Charles-Victor Oudinot rend la ville au pape Pie IX après lui avoir réitéré les mesures de tempérances dont il a fait preuve au cours de son parcours militaire.

Mais une impitoyable répression s'abat sur la ville sainte terrorisée.

Napoléon III informé immédiatement par Nicolas-Charles-Victor Oudinot dénonce les excès romains, en particulier dans une lettre au colonel Ney divulguée opportunément à la presse.

Nicolas-Charles-Victor Oudinot découvrant l'hypocrisie du pardon politique du saint Père revient en France avec un dégoût chrétien alors que Napoléon III accentue son virage libéral au moment où les forces réactionnaires, tant autrichiennes en Italie que russes en Pologne ou austro-russes en Hongrie, l'emportent avec morgue.

Nicolas-Charles-Victor Oudinot aurait pu obtenir par cette mission apparemment facile, mais délicate et prudemment menée son bâton de maréchal.

Nicolas-Charles-Victor Oudinot, rentré en France peu après cette expédition, revient reprendre sa place à l'Assemblée législative.



Mort des Demahis

Correspondance de Clémence-Louise Michel avec Victor Hugo

Les Demahis meurt en 1850.

Clémence-Louise Michel est dotée par eux d'un petit pécule

Marie-Anne Michel, sa mère, et Clémence-Louise Michel doivent quitter la maison de Vroncourt, mise en vente par la veuve et les enfants légitimes de Laurent Demahis.

Clémence-Louise Michel entretient une correspondance de 1850 à 1879 avec Victor Hugo, un des personnages les plus célèbres et les plus respectés de l'époque, et lui adresse quelques poèmes.

Clémence-Louise Michel est entièrement sous le charme.

Victor Hugo la dépeint telle " Judith la sombre Juive " et " Aria la Romaine " dans son poème Viro Major, femmes aux destins exceptionnels et tragiques.

Clémence-Louise Michel s'introduit dans les milieux révolutionnaires et rencontre à cette époque Jules Vallès, Eugène Varlin, Raoul Rigault et Émile François Désiré Eudes.

Clémence-Louise Michel collabore à des journaux d'opposition comme Le Cri du peuple.


Ferdinand II des Deux-Siciles - photographie d'époque - vers 1850

Hostilité du gouvernement britannique envers le royaume des Deux-Siciles

William Ewart Gladstone, homme d'État anglais, après avoir visité le royaume entre 1850 et 1851, dans 2 lettres adressées au Parlement britannique décrit la situation du royaume des Deux-Siciles comme le lieu de la négation de Dieu.

William Ewart Gladstone n'a pas visité l'ensemble du pays et plusieurs de ses accusations ne sont pas fiables, mais ses descriptions propagent une image très négative de la monarchie bourbonienne dans toute l'Europe.

Progressivement, une prise de conscience en Europe de la question italienne s'affirme, surtout en faveur de l'expansion du royaume de Sardaigne sur lequel règne Victor-Emmanuel II de Savoie.



Retraite d'Étienne François Victor de Habsbourg-Lorraine

Étienne François Victor de Habsbourg-Lorraine se retire sur ses terres du comté d'Holzappel, dans le duché de Nassau, en 1850.



Mort de Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este

Alors qu'il rend visite à Maximilien Joseph d'Autriche-Este, son frère, Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este meurt au château d'Ebenzweier, près d'Altmünster le 5 novembre 1850 après deux mois de souffrances.



Nicolas-Charles-Victor Oudinot Grand-croix de la Légion d'honneur

Nicolas-Charles-Victor Oudinot est promu Grand-croix de la Légion d'honneur le 4 mai 1851.


Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary - par Franz Xaver Winterhalter

Mort de Ferdinand de Saxe-Cobourg-Saalfeld

Ferdinand de Saxe-Cobourg-Saalfeld meurt en 1851.

Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary, son fils, devient membre de la Chambre des Seigneurs de Hongrie et s'occupe surtout de la gestion des domaines de sa famille.



Mariage d'Adrien Victor de Feuchères avec Héloïse Gide

Adrien Victor de Feuchères épouse à Paris Xe le 22 novembre 1851 Héloïse Gide (1800-1895)


Napoléon III - Président des Français en 1851 Charles Auguste Louis Joseph de Morny

Coup d'État du 2 décembre 1851

Charles Auguste Louis Joseph de Morny Ministre de l'Intérieur

Élie-Frédéric Forey Général de division

Harriet Howard soutient les aspirations de Napoléon III à devenir empereur et finance en grande partie son coup d'État du 2 décembre 1851.

En violation de la légitimité constitutionnelle, Napoléon III, président de la République française, conserve le pouvoir à quelques mois de la fin de son mandat, alors que la Constitution de la Deuxième République lui interdit de se représenter.

Le matin du 2 décembre 1851, Napoléon III édicte 6 décrets proclamant :

Napoléon III devient Prince-Président.

Ce coup d'État marque la victoire des bonapartistes autoritaires.

Napoléon III, son demi-frère, confie à Charles Auguste Louis Joseph de Morny le poste de ministre de l'Intérieur le 2 décembre 1851, pour que ses préfets tiennent bien les provinces.

Charles Auguste Louis Joseph de Morny est la cheville ouvrière du coup d'État qu'il qualifie d'opération de police un peu rude.

Élie-Frédéric Forey adhère au coup d'État.

Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane soutient le coup d'État.

Élie-Frédéric Forey est nommé général de division le 22 décembre 1851.

Alfred Émilien O'Hara van Nieuwerkerke, colonel d'état-major de la Garde nationale, soutient le coup d'État.

Léonce-Louis-Melchior de Vogüé s'oppose au coup d'État du 2 décembre 1851 et est arrêté.

Frédéric Alfred Pierre de Falloux se joint aux protestataires et est arrêté un court temps.

Frédéric Alfred Pierre de Falloux n'occupera aucun poste pendant le Second Empire.

Opposé au coup d'État du 2 décembre 1851, Ange Gustave Chaudey lacère une affiche préfectorale justifiant cet acte, ce qui lui vaut 2 mois de prison.

À la suite du coup d'État du 2 décembre 1851, Jules François Paul Grévy redevient avocat.



Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette Maître des requêtes au Conseil d'Etat

Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette devient Maître des requêtes au Conseil d'Etat en 1852.


Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane -par Marc Duport

Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane Maréchal de France

Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane, Marquis de Castellane, est fait Maréchal de France en 1852 par Napoléon III pour l'aide qu'il lui prêta lors de son coup d'État du 2 décembre.


Marie-Henriette d'Autriche et Léopold II de Belgique

Mariage de Léopold II de Belgique avec Marie-Henriette de Habsbourg-Lorraine

Léopold II de Belgique épouse à Bruxelles le 22 août 1853 Marie-Henriette de Habsbourg-Lorraine. Leurs enfants sont :


Georges-Victor de Waldeck-Pyrmont Hélène Wilhelmine Henriette de Nassau-Weilbourg

Mariage de Georges-Victor de Waldeck-Pyrmont avec Hélène Wilhelmine Henriette de Nassau-Weilbourg

Georges-Victor de Waldeck-Pyrmont épouse à Wiesbaden le 26 septembre 1853 Hélène Wilhelmine Henriette de Nassau-Weilbourg. Leurs enfants sont :


Élisabeth de Habsbourg-Hongrie et ses enfants

Mariage de Charles-Ferdinand d'Autriche avec Élisabeth de Habsbourg-Hongrie

François-Joseph Ier d'Autriche s'éprend de sa cousine Élisabeth de Habsbourg-Hongrie, veuve de Ferdinand Charles de Modène, mère d'une petite fille et demi-sœur de Étienne François Victor de Habsbourg-Lorraine qui a soutenu les rebelles lors de la révolution de 1848 à 1849.

Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière s'oppose à ce mariage. Elle somme Charles-Ferdinand d'Autriche et Élisabeth de Habsbourg-Hongrie de se marier au plus tôt.

Charles-Ferdinand d'Autriche épouse le 18 avril 1854 Élisabeth de Habsbourg-Hongrie, sa nièce, fille de Joseph Antoine d'Autriche et Dorothée de Wurtemberg. Leurs enfants sont :



Jules Victor Anatole de Salignac-Fénelon Commandant du 1er chasseurs d'Afrique

Jules Victor Anatole de Salignac-Fénelon est lieutenant colonel au 1er chasseurs d'Afrique.

Jules Victor Anatole de Salignac-Fénelon prend le commandement de ce régiment en 1855 alors qu'il est en Crimée.



Achille Léonce Victor Charles de Broglie Membre n 401 de l'Académie française

Achille Léonce Victor Charles de Broglie devient Membre n 401 de l'Académie française le 1er mars 1855.


Ignace Ephrussi Palais Ephrussi à Vienne- 14 Karl-Lueger Ring

Mariage d'Ignace Ephrussi avec Émilie Porgès

Ignace Ephrussi épouse à Vienne en Autriche le 11 novembre 1855 Émilie Porgès(à Vienne 1836-à Vichy 1900). Leurs enfants sont :

Ignace Ephrussi est anobli en Autriche.

Ignace Ephrussi fait construire à Vienne le palais Ephrussi qui existe toujours et est à présent le siège d'une administration.


Jules Victor Anatole de Salignac-Fénelon - pris en photo par Moulins - auteur d'une série de portrait d'Algérie en 1857

Mariage de Jules Victor Anatole de Salignac-Fénelon avec Alexandrine Louise Amélie Claire Randon

Jules Victor Anatole de Salignac-Fénelon épouse à Alger le 20 octobre 1856 Alexandrine Louise Amélie Claire Randon, fille de Jacques Louis César Alexandre Randon, Ministre de la guerre, et de Clotilde Périer. Leurs enfants sont :



Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette Directeur générale des Eaux et Forêts

En 1857, Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette est nommé à la direction générale des Eaux et Forêts.


Jules Victor Anatole de Salignac-Fénelon

Jules Victor Anatole de Salignac-Fénelon en Kabylie

Jules Victor Anatole de Salignac-Fénelon reste à la tête du régiment lors de la campagne de Kabylie en 1857.



Naissance de Marie de Waldeck-Pyrmont

Marie de Waldeck-Pyrmont naît le 23 mai 1857, fille de Georges-Victor de Waldeck-Pyrmont et d'Hélène de Nassau.



Élie Frédéric Forey propriétaire à Bourg-la-Reine depuis le 29 avril 1857

Le 29 avril 1857, Élie Frédéric Forey acquiert une propriété 8, avenue du Pavé-de-Sceaux, actuellement 22, avenue Victor-Hugo, à Bourg-la-Reine.


Tombe d'Adrien Victor de Feuchères

Mort d'Adrien Victor de Feuchères Baron de Feuchères

Adrien Victor de Feuchères meurt à Paris le 22 novembre 1857.

Il est inhumé en la 49e division du cimetière du Père Lachaise, Paris XXe

On donne son nom à la première grande avenue moderne de Nimes : celle qui relie la gare à l'esplanade et au palais de justice.

Le plus grand collège de Nîmes, situé sur l'avenue Feuchères, porte également son nom.



Entrevue de Plombières

Napoléon III, à l'insu de ses ministres, charge Henri Conneau, son médecin personnel, d'une mission secrète auprès de Camillo Benso Cavour à Turin pour organiser une rencontre secrète.

L'entrevue a lieu à Plombières les 21 et 22 juillet 1858.

Dans un tête-à-tête de sept heures, les deux hommes élaborent un accord sur le dos de l'Autriche, dont le joug pèse sur la péninsule italienne.

L'entrevue scelle l'alliance militaire franco-sarde contre l'Autriche.

Napoléon III promet d'engager ses troupes aux côtés des Piémontais dans l'éventualité d'un geste agressif de l'Autriche.

Le Piémont-Sardaigne pousse l'Autriche à lui déclarer la guerre.

Au terme de la guerre, il est entendu que le roi Victor-Emmanuel II annexera:

La Toscane deviendrait un royaume et l'ensemble de la péninsule formerait une confédération sous la présidence du pape !

En récompense de ses services, la France recevrait Nice et la Savoie.

L'entrevue prévoit également le mariage entre Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte et Marie-Clotilde de Savoie.



Mariage de Georges II de Saxe-Meiningen avec Théodora de Hohenlohe-Langenbourg

Georges II de Saxe-Meiningen est veuf de Frédérique-Charlotte de Prusse.

Georges II de Saxe-Meiningen épouse le 23 octobre 1858 Théodora de Hohenlohe-Langenbourg (1839-1872), fille d'Ernest de Hohenlohe-Langenbourg. Leurs enfants sont :



Discours de Victor-Emmanuel II de Savoie au parlement sarde

Le 10 janvier 1859, Victor-Emmanuel II de Savoie, dans le discours d'ouverture du parlement sarde dont le texte a été préparé par Camillo Benso Cavour et Napoléon III, proclame :

… Nous ne sommes pas insensibles aux cris de douleurs qui depuis de nombreuses régions d'Italie se lèvent vers Nous…

L'écho est immense dans toute la péninsule : les Lombards manifestent leur enthousiasme pendant que les volontaires passent le Tessin pour s'unir aux Piémontais.



Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette Directeur des Douanes et des Contributions indirectes

En 1859, Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette devient Directeur des Douanes et des Contributions indirectes.



Jules Victor Anatole de Salignac-Fénelon Général de brigade

Jules Victor Anatole de Salignac-Fénelon est nommé général de brigade en 1859,



Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane Commandant supérieur du 4e corps d'armée à Lyon

Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane est nommé Commandant supérieur du 4e corps d'armée à Lyon en 1859.


Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte et ses fils - Victor Bonaparte et Louis Bonaparte

Mariage de Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte avec Marie-Clotilde de Savoie

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte épouse en 1859 Marie-Clotilde de Savoie, fille de Victor-Emmanuel II de Savoie et de Marie Adélaïde de Habsbourg-Lorraine :

Leurs descendants continuent jusqu'à nos jours la seule ligne directe mâle légitime de chefs de la Maison impériale.



Bataille de Palestro

L'armée franco-piémontaise se déplace vers Novare afin de rejoindre la capitale de la Lombardie, Milan.

Une partie de l'armée piémontaise s'avance vers Robbio pour couvrir le flanc droit des alliés et poursuivre les opérations de conquêtes.

Le matin du 30 mai 1859 les Piémontais traversent le fleuve Sesia et, après de durs combats, sont en mesure de prendre et tenir le contrôle des villes de Palestro, Confienza et Vinzaglio.

Le 31 mai 1859, pour tester les intentions de l'ennemi, le Feld-maréchal Fredrick Zobel ordonne l'attaque de Palestro avec 2 de ses divisions d'infanterie.

La 4e division du général Cialdini se positionne entre Palestro et la route qui conduit vers Robbio, avec le 10e régiment d'infanterie piémontais à sa gauche et le 9e régiment pour défendre Cascina San Pietro, et le 3e régiment de zouaves sur le flanc droit, placé sur une grande île du fleuve dit de la Sesietta.

Victor-Emmanuel II de Savoir est à Palestro et suit la première partie de la bataille depuis la tour du clocher de la ville.

Les Autrichiens attaquent d'abord la ligne de front à Palestro et ils sont repoussés rapidement vers Robbio, Cascina San Pietro subit de dures attaques des troupes provenant de Rosasco.

Voyant ses hommes en difficulté, Victor-Emmanuel II de Savoie, en sa qualité de chef des zouaves français, charge les Autrichiens avec force, les repoussant jusqu'au pont de Brida, où beaucoup tombent dans l'eau du fleuve.

L'attaque reprend à Confienza emmenée par la 1re division de l'armée piémontaise.

La victoire est remportée par les Piémontais.



Invasion des duchés de Modène et de Reggio

En 1859 le duché de Modène et de Reggio est envahi par les armées du roi Victor-Emmanuel II de Sardaigne, dans le cadre de l'unification italienne

François V de Modène est forcé à partir en exil en Autriche le 14 juin 1859.

En novembre 1859, un plébiscite rattache le duché de Modène au royaume de Sardaigne


Attaque du château de Melegnano

Entrée de Victor-Emmanuel II de Savoie et de Napoléon III à Milan

Bataille de Melegnano

Le 8 juin 1859, Victor-Emmanuel II de Savoie et Napoléon III victorieusement dans Milan, défilant sous l'arche de Paix, cours Sempione.

Pendant ce temps, l'armée autrichienne se retire vers l'est en 3 grandes colonnes :

35 000 hommes, commandés par le général Roden, s'arrêtent à Melegnano.

Comprenant l'importance de cette position pour arrêter la marche des Français vers Lodi, la brigade Roden élève des travaux tout autour du village.

En défendant Melegnano, Roden couvre les lignes de retraite autrichiennes.

Napoléon III ordonne le 9 juin 1859 à Achille Baraguey d'Hilliers, auquel est adjoint le 2e corps d'armée commandé par Patrice de Mac-Mahon, de s'emparer le jour même des positions occupées par les Autrichiens.

D'après le plan français, Patrice de Mac-Mahon doit d'abord se déplacer le long de la route principale, jusqu'à San Giuliano, au nord de Melegnano, avant de traverser la rivière Lambro pour tourner le flanc droit de Roden.

Le 1er corps d'armée doit suivre pour menacer le village par le nord et l'ouest.

Malheureusement Achille Baraguey d'Hilliers souffre des délais habituels : le train du 2e Corps d'Armée bloque la route principale, et les rizières voisines sont infranchissables.

La 3e division de François Achille Bazaine n'atteint pas Melegnano avant 15h30, et sa colonne offre une cible privilégiée pour les canons autrichiens qui font feu sur la route.

Le tempérament impatient de Achille Baraguey d'Hilliers, ainsi que l'heure tardive, l'incitent à attaquer tout de suite, sans attendre le mouvement tournant de Patrice de Mac-Mahon.

Le village de Melegnano s'étend de chaque côté de la rivière Lambro, et comprend un vieux château, partiellement entouré de douves, dans sa partie ouest.

La brigade Roden a dépensé une énergie considérable à sa défense, en construisant une plateforme de feu dans les murs épais du cimetière de l'église, et en barrant la route de Milan par des abattis.

Aux côtés de ses propres troupes, Roden peut compter sur la brigade Boer derrière le village.

Pour une fois les Autrichiens combattent bravement.

Ils repoussent le 1er régiment de zouaves, qui mène l'assaut de François Achille Bazaine, et lance de féroces contre-attaques.

La 2e division de Louis René Paul de Ladmirault vient derrière François Achille Bazaine et tente un mouvement tournant resserré, mais les pistes s'arrêtent court, le sol est boueux et la Lambro s'avère inabordable.

Les hommes de Ladmirault improvisent des ponts avec des chariots et des troncs d'arbres, avant de forcer les Autrichiens à se replier sur le château, d'où les tireurs prennent position parmi les arbres longeant ses murs.

Achille Baraguey d'Hilliers et François Achille Bazaine dirigent un sauvage combat de rue au cours duquel le 33e régiment d'infanterie de ligne manque de perdre son aigle.

Ce n'est qu'après le tir des canons de Patrice de Mac-Mahon sur la route de Lodi que les Autrichiens décident d'abandonner.

La brigade Boer couvre la retraite de Roden, en occupant le château jusqu'à ce que les troupes autrichiennes à l'est de la Lambro soient évacuées.

Achille Baraguey d'Hilliers bat les Autrichiens malgré de lourdes pertes à ses divisions.


Plan de la bataille de Solférino

Batailles de Solférino, de Medole et de de San Martino

L'armée d'Italie se tourne vers l'Est pour poursuivre l'ennemi. La progression est ralentie par les destructions opérées par les troupes autrichiennes et par les pluies incessantes.

L'ennemi se replie successivement derrière plusieurs affluents du Pô : l'Adda, l'Oglio et la Chiese.

Grâce à l'efficacité du génie français, le gros de l'armée franco-sarde traverse le Chiese au cours de la journée du 22 juin 1859 et elle se prépare à avancer rapidement vers le Mincio, encouragée par les rapports des patrouilles de reconnaissance qui ont pu vérifier le repli de l'ennemi.

Dans la matinée du 23 juin 1859, François-Joseph Ier d'Autriche donne l'ordre à ses troupes de se tourner vers l'ouest.

Elles regagnent la rive droite du Mincio où elles reviennent occuper les positions abandonnées quelques jours auparavant.

Cette manœuvre est destinée à :

Aux premières heures du 23 juin 1859, Napoléon III et Victor-Emmanuel II de Savoie se rencontrent sur la colline de Lonato pour discuter d'une dépêche envoyée par l'impératrice Eugénie de Montijo, qui contient d'inquiétantes informations sur d'importants mouvements de troupes prussiennes sur le Rhin.

La lettre contient une invitation pressante à la conclusion rapide de la campagne d'Italie afin que l'armée française puisse rentrer chez elle pour défendre ses frontières.

Après un bref entretien privé, les souverains regagnent leurs quartiers généraux.

Les combats des patrouilles de reconnaissance qui se produisent tout au long de la journée convainquent les Autrichiens qu'ils ont intercepté les premières avant-gardes franco-sardes et ceux-ci pensent avoir établi le contact avec l'arrière-garde autrichienne, tout comme à Melegnano.

En fait, les 2 armées sont déployées sur deux lignes parallèles très proches l'une de l'autre et qui s'étend du Nord au Sud sur 20 km.

Selon le plan établi, à l'aube du 24 juin 1859, l'armée franco-sarde se déplace vers l'Est afin de se déployer le long de la rive droite du Mincio.

Comme première étape matinale, l'armée française aurait dû occuper :

Après quelques kilomètres, inévitablement, les colonnes franco-sardes entrent en contact, les unes après les autres, avec les troupes autrichiennes, fortement implantées précisément à :

En quelques heures, de 4 h à 7 h, de violents combats ont lieu qui conduisent à une mêlée générale, chaotique et très violente, qui dure plus de 18 heures.

L'absence de plan de bataille ordonné, l'équilibre des forces en jeu et la détermination féroce des 2 camps sont les principales causes du carnage.

De nombreux combats se déroulent à Medole, Solférino et San Martino qui correspondent, respectivement, aux secteurs sud, central et nord d'un vaste front.



Déposition de Robert Ier de Parme

Armistice de Villafranca

La famille ducale de Parme est chassée par les armées de Victor-Emmanuel II de Savoie.

En raison des désordres, Louise Marie Thérèse d'Artois préfère se réfugier dans le royaume lombardo-vénitien.

Robert Ier de Parme est déposé.

Louise Marie Thérèse d'Artois rédige une protestation depuis Saint-Gall le 28 juin 1859.

Bien que victorieux, Napoléon III est effrayé par les près de 40 000 tués ou blessés à Solférino et l'idée de devoir continuer une campagne d'automne et d'hiver contre les Autrichiens.

Le gouvernement et l'impératrice lui transmettent des informations alarmantes sur l'exécrable état de l'opinion française.

En particulier, les catholiques, jusqu'alors soutien du régime impérial, craignent pour les États pontificaux et l'indépendance du pape si l'Autriche était éliminée d'Italie.

Enfin, un sentiment anti-français se répand en Allemagne, où on soutient les Autrichiens.

La Prusse masse près de 400 000 soldats près du Rhin, dégarni de troupes françaises.

Napoléon III, sans consulter Camillo Benso Cavour, son allié sarde, propose l'armistice le 8 juillet 1859.

démissionne le 10 juillet 1859, alors que le roi Victor-Emmanuel II donne son accord à titre personnel, laissant ainsi la porte ouverte à toute rétractation gouvernementale.

L'armistice et les préliminaires de Villafranca sont signés brusquement lors d'une entrevue le 11 juillet 1859 à Villafranca di Verona, en Vénétie, par Napoléon III et François-Joseph Ier d'Autriche.

Il met fin à la guerre austro-franco-sarde qui constitue pour l'Italie, la deuxième guerre d'indépendance italienne.

Cet armistice déçoit les patriotes italiens.

Il est convenu que l'Autriche cède la Lombardie, Mantoue et Peschiera exceptées, à la France, qui la redonne au royaume de Piémont-Sardaigne.

Une confédération italienne présidée par le pape Pie IX est créée, la Vénétie sous souveraineté autrichienne en fera partie.

Les ducs de Modène, de Parme et de Toscane, chassés par des révolutions, retrouvent leurs trônes.

Le 15 septembre 1859, la dynastie des Bourbon-Parme est déchue et Parme est intégré à la province de l'Émilie.



Paix de Zurich

Les préliminaires de Villafranca sont confirmés par le traité de Zurich.

Victor-Emmanuel II de Savoie signe la paix de Zurich le 11 novembre 1859 par laquelle l'Autriche lui cède la Lombardie.



Naissance de Victor Ephrussi

Victor Ritter von Ephrussi ou Victor Ephrussi naît à Odessa en 1860, fils d'Ignace Ephrussi et d'Émilie Porgès.


Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette

Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette Ministre des finances

Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette devient Ministre des finances du 20 novembre 1860 à 1861.

Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette se fait remarquer par son succès dans le lancement des emprunts d'État.



Demeures de Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary et de Clémentine d'Orléans

Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary et Clémentine d'Orléans établissent alors successivement leur demeure :



Conquête de la Romagne, de Modène, Parme et la Toscane

Expédition de Giuseppe Garibaldi dans le royaume des Deux-Siciles

En 1860, profitant des troubles intérieurs des états voisins, Victor-Emmanuel II de Savoie agrandit ses possessions de la Romagne, de Modène, Parme et la Toscane dont il chasse les souverains légitimes.

Ferdinand IV de Toscane est déchu de son trône de Grand-duc de Toscane et s'exile à Vienne.

Ferdinand IV de Toscane et Albert Ier de Saxe, son beau-frère, est un des rares amis intimes de l'empereur François-Joseph Ier d'Autriche. Ils aiment, entre autres choses, chasser ensemble.

Leurs relations s'espaceront quand les enfants de Ferdinand IV de Toscane feront entrer le scandale au sein de leur vie conjugale.

Victor-Emmanuel II de Savoie soutient discrètement l'expédition de Giuseppe Garibaldi dans le royaume des Deux-Siciles.

Adolphe Charles de Rothschild est considéré comme moins doué que Mayer Karl von Rothschild, son frère aîné, qui dirige la branche de Vienne.

Écarté de la banque de Francfort, Adolphe Charles de Rothschild prend la direction de la maison Rothschild de Naples.

Lors de l'invasion de Naples par les troupes de Giuseppe Garibaldi en 1860, Adolphe Charles de Rothschild décide de s'enfuir pour Gaète, au nord de la ville, avec François II des Deux-Siciles, mais ne peut obtenir de sa famille de consentir les prêts que sollicitait le monarque déchu.



Traité de Turin

Cession de la Savoie et de Nice à la France

Victor-Emmanuel II de Savoie Roi d'Italie

Comprenant que son royaume est trop faible pour affronter à nouveau l'Autriche, Victor-Emmanuel II de Savoie s'allie avec Napoléon III.

En échange de l'aide de la France pour l'unification de l'Italie, Victor-Emmanuel II de Savoie cède la Savoie et le comté de Nice qui sont annexés à la France, à la suite du traité de Turin signé par Camillo Benso Cavour le 24 mars 1860.

Camillo Benso Cavour obtient le consentement de Napoléon III pour l'annexion de la Toscane et de l'Émilie-Romagne au royaume de Sardaigne.

L'article 2 de ce traité précise que Victor-Emmanuel II de Savoie renonce pour lui et tous ses descendants et successeurs à ses droits et titres sur la Savoie.

Les successeurs de Victor-Emmanuel II de Savoie :

seront tous illégalement titrés Ducs de Savoie.

Ce titre est actuellement illégalement porté par S.A.R. le Prince Victor-Emmanuel de Savoie.

En 1860, après avoir conquis la quasi-totalité de la péninsule sauf la région de Rome où règne le pape, Victor-Emmanuel II de Savoie est proclamé roi d'Italie.



Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette Sénateur

Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette devient Sénateur de 1861 à 1869.



Victor-Emmanuel II de Savoie Roi d'Italie

Victor-Emmanuel II de Savoie est proclamé par le Parlement italien premier Roi d'Italie le 17 mars 1861.



Mort d'Anne-Louis-Raoul-Victor de Montmorency

Anne-Louis-Raoul-Victor de Montmorency meurt le 18 août 1862.

Le titre de Duc de Montmorency s'éteint.



Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary Chevalier de la Toison d'or

En 1862, Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary est fait chevalier de la Toison d'or.



Mort d'Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane

Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane est le 1er Comte de Castellane, Comte de l'Empire et Pair de France.

Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane meurt à Lyon le 16 septembre 1862.

Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane laisse un Journal qui sera publié en 1897.



Mort de Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis 3e duc de Lévis-Ventadour

Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis meurt à Venise ou Venezia le 9 février 1863.

Le titre de duc de Lévis-Ventadour disparait avec lui.

Le territoire de Noisiel passe à Aymard Marie Gabriel Raymond de Nicolaï, Vicomte de Nicolaï, son neveu.


Édouard VII de Grande-Bretagne avec Alexandra de Schleswig-Holstein-Sonderburg-Glücksburg - peu après leur mariage

Mariage d'Édouard VII de Grande-Bretagne avec Alexandra de Schleswig-Holstein-Sonderburg-Glücksburg

Édouard VII de Grande-Bretagne épouse à la chapelle Saint-Georges à Windsor le 10 mars 1863 Alexandra de Schleswig-Holstein-Sonderburg-Glücksburg, fille de Christian IX de Danemark. Leurs enfants sont :

Édouard et sa femme choisissent l'hôtel de Marlborough comme résidence londonienne et Sandringham House dans le Norfolk comme maison de campagne, où ils organisent de nombreuses réceptions.

Édouard VII de Grande-Bretagne traite son mariage avec légèreté, continuant à avoir des maîtresses, dont l'actrice Lillie Langtry, et Jennie Jerome, la mère de Winston Leonard Spencer-Churchill.

Leur mariage a rencontré la désapprobation de certains cercles parce que la plupart des relations de Victoria étaient allemandes, et le Danemark était en désaccord avec la Prusse à propos des territoires du Schleswig et du Holstein.

Victoria de Grande-Bretagne elle-même est partagée sur le sujet.

Après le mariage du couple, elle a exprimé son anxiété sur leur manière de vivre et a tenté de leur imposer ses vues sur de nombreux sujets, jusqu'aux noms de leurs enfants.

Le Schleswig et le Holstein ayant été annexés par la Prusse au détriment du Danemark, il s'ensuivra une inimitié d'Alexandra, princesse de Galles, envers la Prusse.

Elle parviendra à convaincre de cette inimitié Édouard VII de Grande-Bretagne, puis Victoria de Grande-Bretagne, contribuant ainsi à détacher le Royaume-Uni de l'Allemagne.



Mort de Nicolas-Charles-Victor Oudinot

Nicolas-Charles-Victor Oudinot meurt en 1863.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris à la 45e division.



Naissance d'Henri Marie Raymond Pierre de Salignac-Fénelon

Henri Marie Raymond Pierre de Salignac-Fénelon naît à Paris le 17 avril 1863, fils de Jules Victor Anatole de Salignac-Fénelon et d'Alexandrine Louise Amélie Claire Randon.


Clotilde de Saxe-Cobourg-Kohary

Mariage de Joseph Charles Louis de Habsbourg-Lorraine avec Clotilde de Saxe-Cobourg-Kohary

Joseph Charles Louis de Habsbourg-Lorraine épouse à Cobourg le 12 mai 1864 Clotilde de Saxe-Cobourg-Kohary (1846-1927), fille d'Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary et de Clémentine d'Orléans. Leurs enfants sont :



Naissance d'Albert Victor de Grande-Bretagne

Albert Victor de Grande-Bretagne naît en 1864, fils d'Édouard VII de Grande-Bretagne et d'Alexandra de Schleswig-Holstein-Sonderburg-Glücksburg.



Florence capitale du royaume d'Italie

En 1865, Victor-Emmanuel II de Savoie transfère sa capitale de Turin à Florence comme capitale du royaume d'Italie.



Achille Léonce Victor Charles de Broglie Membre titulaire de l'Académie des Sciences Morales et Politiques

Achille Léonce Victor Charles de Broglie devient membre titulaire de l'Académie des Sciences Morales et Politiques le 23 juin 1866.



Paix provisoire de Nikolsburg

Traité de Prague

La paix provisoire de Nikolsburg est conclue le 26 juillet 1866.

Le traité définitif de Prague est signé le 23 août 1866.

Le Holstein est incorporé à la Prusse.

Le duché de Nassau est annexé par le royaume de Prusse.

Victor-Emmanuel II de Savoie annexe la Vénétie grâce à la France.



Jules Victor Anatole de Salignac-Fénelon Général de division

Jules Victor Anatole de Salignac-Fénelon est nommé Général de division en août 1866,



Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette Ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics

Du 20 janvier 1867 à 1868, Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette devient ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics.



Mort d'Étienne François Victor de Habsbourg-Lorraine

Joseph de Habsbourg-Hongrie Comte palatin de Hongrie

Étienne François Victor de Habsbourg-Lorraine, demeuré célibataire, meurt à Menton le 19 février 1867, atteint de phtisie (tuberculose).

Il est inhumé dans la crypte des Habsbourg de Hongrie, au palais royal de Buda aux côtés de Joseph Antoine de Habsbourg-Lorraine, son père.

Un suicide hypothétique crée une légende sur le décès de l'archiduc Étienne de Habsbourg-Lorraine.

Joseph Charles Louis de Habsbourg-Lorraine (1833-1905), son demi-frère, lui succède au titre de Comte palatin de Hongrie.



Émile Victor Duval Adhérent de l'Association internationale des travailleurs

Émile Victor Duval est un Ouvrier fondeur en fer, militant mutualiste, adhérent de l'Association internationale des travailleurs en 1867.

Émile Victor Duval fait partie des groupes de combat blanquistes.



Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary Général de brigade

Le rôle d'Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary dans l'armée reste symbolique, même si François-Joseph Ier d'Autriche lui décerne le titre de général de brigade en 1867.



Abraham-Salomon de Camondo Comte de Camondo

Venise devient possession italienne.

Très attaché à l'Italie, terre d'asile de sa famille à la fin du XVIIIe siècle, Abraham-Salomon de Camondo adopte avec toute sa famille la nationalité italienne.

Abraham-Salomon de Camondo soutient financièrement Victor-Emmanuel II de Savoie dans son œuvre de réunification et participe au financement des chemins de fer italiens.

Touché par sa générosité, Victor-Emmanuel II de Savoie anoblit Abraham-Salomon de Camondo le 28 avril 1867 en lui donnant un titre de comte.


Marie-Victoire dal'Pozzo

Mariage d'Amédée Ier d'Espagne avec Marie-Victoire dal'Pozzo

Amédée Ier d'Espagne désire épouser Marie-Victoire dal'Pozzo, Princesse de La Cisterne,

Victor-Emmanuel II de Savoie est opposé à ce mariage car la famille de la jeune fille n'est pas d'un rang suffisamment élevé.

Victor-Emmanuel II de Savoie cède à l'insistance du député Francisco Cassins.

Amédée Ier d'Espagne épouse le 30 mai 1867 Marie-Victoire dal'Pozzo (1847-1876) fille d'Emanuele Dal Pozzo et de Louise Caroline Ghislaine de Merode. Leurs enfants sont :

Malgré son titre de princesse, Marie-Victoire dal'Pozzo n'est pas de sang royal, sa famille appartient plutôt à la noblesse piémontaise.



Création d'un cours rue Oudot

Clémence-Louise Michel ouvre un cours rue Oudot en 1868.

Clémence-Louise Michel y enseigne avec passion, tout en écrivant des poèmes qu'elle adresse à Victor Hugo et qu'elle signe sous le pseudonyme d'Enjolras.

Pour préparer les épreuves du baccalauréat, Clémence-Louise Michel suit les cours d'instruction populaire de la rue Hautefeuille, dirigés par les républicains Jules Favre et Eugène Pelletan, et qui élargissent son horizon politique.

Clémence-Louise Michel aurait probablement aimé vivre de sa plume, si les temps le lui avaient permis.



Mariage d'Humbert Ier d'Italie avec Marguerite de Savoie-Gênes

Humbert Ier d'Italie épouse en 1868 Marguerite de Savoie-Gênes, fille de Ferdinand, Duc de Gênes, et d'Élisabeth. Leur enfant est :

Une recette de pizza, la Margherita, est dénommée en l'honneur de Marguerite de Savoie-Gênes.



Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette Ministre de l'intérieur

Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette devient enfin ministre de l'Intérieur entre le 17 décembre 1868 et le 21 janvier 1870.

Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette innove dans une méthode qui devra par la suite avoir beaucoup d'imitateurs : celle du redécoupage électoral.



Enrico Cialdini Représentant personnel de Victor-Emmanuel II de Savoie

En 1869, Victor-Emmanuel II de Savoie nomme un nouvel ambassadeur à Madrid en la personne d'Enrico Cialdini, général et sénateur, qui connaît bien l'Espagne pour y avoir été en poste entre 1835 et 1848.

Il agit dans les faits en qualité de représentant personnel de Victor-Emmanuel II de Savoie.



Élections législatives des 23 et 24 mai 1869

Lors des Élections législatives des 23 et 24 mai 1869, Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette limite les dégâts mais il ne peut empêcher toute les circonscriptions de la Seine de tomber aux mains de l'opposition.



Mariage de Victor-Emmanuel II de Savoie avec Rose Vercellana

Victor-Emmanuel II de Savoie épouse en 1869 Rose Vercellana, Comtesse Mirafiori, fille de Jean Vercellana.


Inauguration du canal de Suez - Arrivée de l'Aigle portant Eugénie de Montijo à la station d'El Guisr Yacht l'Aigle

Inauguration du canal de Suez

Le 30 septembre 1869, Eugénie de Montijo part pour l'Égypte retrouver Ferdinand de Lesseps, son cousin.

Eugénie de Montijo, accompagnée d'une suite de 37 personnes, quitte Paris en chemin de fer à destination de Venise pour embarquer à bord du yacht impérial l'Aigle.

Après un accueil strictement protocolaire de Victor-Emmanuel II de Savoie, l'Aigle quitte Venise pour une escale de 4 jours à Athènes où le roi George Ier de Grèce organise quelques excursions dans les sites antiques les plus significatifs.

Le yacht poursuit sa croisière et, le 13 octobre 1869, arrive à Constantinople où Eugénie de Montijo réside dans le palais Beyierbey, résidence mise à sa disposition par le sultan Abdùl Aziz.

Elle arrive en Égypte où le Khévide lui réserve un accueil fastueux.

Pendant un mois, Eugénie de Montijo demeure sur les bords du Nil, avec sa suite, au palais de Ghezireh (aujourd'hui Guizeh) non loin du site des pyramides.

Eugénie de Montijo rejoint Port-Saïd pour la cérémonie d'ouverture du 16 novembre 1869.

Le 17 novembre 1869 à 8 heures du matin, l'Aigle ayant à son bord Eugénie de Montijo, Ferdinand de Lesseps, promoteur du canal, et sa famille, suivi des bateaux :

parcourent le canal, les uns derrière les autres de Port-Saïd à Ismaïlia.

Le 19 novembre 1869 à midi, l'Aigle reprend la tête du convoi jusqu'aux lacs Amers.

À Suez le 20 novembre 1869, Ferdinand de Lesseps envoie un télégramme à Paris :

Suez, 20 novembre, 11 heures 30 du matin - L'Aigle a mouillé dans la mer Rouge !

Le canal est ouvert à la circulation maritime le 17 novembre 1869

Napoléon III propose de nommer Ferdinand de Lesseps Duc de Suez.



Naissance de Victor-Emmanuel III d'Italie

Victor-Emmanuel III d'Italie (en italien Vittorio Emanuele III) naît à Naples le 11 novembre 1869, fils d'Humbert Ier d'Italie et de Marguerite de Savoie-Gênes.

Victor Emmanuel III d'Italie reçoit le titre de Prince de Naples.



Mort d'Achille Léonce Victor Charles de Broglie

Achille Léonce Victor Charles de Broglie meurt à Paris le 25 janvier 1870.



Grève des fondeurs

En avril 1870, Émile Victor Duval organise une grève, victorieuse, des fondeurs.

Émile Victor Duval est condamné à 2 mois de prison au 3e procès de l'Internationale.



Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette Député du Lot-et-Garonne

Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette devient Député du Lot-et-Garonne en 1870.



Fuite d'Eugénie de Montijo

Proclamation de la IIIe République

Louis-Jules Trochu Président du gouvernement de la Défense nationale

Libération d'Émile Victor Duval

Dans la capitale, la nouvelle de la capitulation de Sedan parvient dans l'après-midi du 3 septembre 1870.

Lors d'une séance de nuit de l'Assemblée, Jules Favre présente une motion prononçant la déchéance de Napoléon III.

La décision est remise au lendemain.

Le 4 septembre 1870, la foule et la Garde nationale envahissent le Palais Bourbon et empêchent le Corps législatif de délibérer. Ils réclament la déchéance de la dynastie.

Léonce Levraud est l'un des premiers manifestants à pénétrer dans la Chambre des députés.

Eugénie de Montijo se réfugie chez son dentiste puis fuit en Angleterre.

Cousin-Montauban, Comte de Palikao, prend aussi le chemin de l'exil.

Louis-Jules Trochu, le gouverneur de Paris, reste passif et le régime impérial ne trouve guère de défenseurs.

Jules Favre entraîne les députés de tendance républicaine dont Léon Gambetta, à l'Hôtel de Ville.

Ils mettent en place un gouvernement de la Défense nationale officiellement pour poursuivre la guerre contre les États allemands, dont les troupes occupent le nord du pays.

Ils proclament la République.

Louis-Jules Trochu est porté à la présidence de ce gouvernement, lui donnant la caution de l'armée.

Jules François Camille Ferry devient membre du gouvernement de la Défense nationale.

La République sert de régime provisoire, dominé par un parlement monocaméral à majorité monarchiste, qui escompte bien restaurer la monarchie.

Dans la plupart des départements français, le nouveau régime républicain est souvent accueilli dans l'indifférence.

Personne toutefois ne prend non plus la défense de l'Empire déchu, discrédité par la défaite.

Les proclamations officielles de Louis-Jules Trochu et Jules Favre vont dans le sens d'une résistance à outrance contre l'envahisseur.

Louis-Jules Trochu choisit de faire rentrer dans la capitale l'armée de 40 000 hommes de Vinoy sur des considérations peut-être plus politiques que militaires.

Pendant les semaines qui suivent, les troupes prussiennes et leurs alliés continuent leur avancée sur le territoire sans grande opposition.

Le gouvernement choisit de rester dans Paris.

Selon certaines interprétations, dont celle de l'historien Henri Guillemin, le gouvernement issu de la classe dominante aurait surtout œuvré à signer la capitulation et à faire accepter la défaite aux Français dans le but d'enrayer la menace du socialisme parisien, qui sans l'aide des Allemands aurait été incontrôlable.

Émile Victor Duval est libéré le 4 septembre 1870.

Une délégation est envoyée à Tours pour coordonner l'action en province sous les ordres d'Adolphe Crémieux, ministre de la Justice, accompagné par Glais-Bizoin et l'amiral Fourichon.

Le XIIIe corps d'armée commandé par Joseph Vinoy, la dernière de l'armée française encore intacte, parvient à rallier Paris le 7 septembre 1870.



Exile de Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette en Espagne

Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette s'exile quelque temps en Espagne après la chute de l'Empire,



Création du Comité central républicain des Vingt arrondissements de Paris

Le 13 septembre 1870, le Comité central républicain des Vingt arrondissements de Paris est créé.

Émile Victor Duval est délégué au Comité central républicain des Vingt arrondissements.



Manifestation contre Louis-Jules Trochu

Le 31 octobre 1870, une manifestation populaire a lieu contre Louis-Jules Trochu et son gouvernement.

Cette manifestation proteste contre la politique jugée capitularde du Gouvernement de la Défense nationale.

Émile Victor Duval participe à ce mouvement insurrectionnel.

Louis-Jules Trochu réussit à se maintenir et proclame : Le gouverneur de Paris ne capitulera pas.

Victor Hugo, Auguste Blanqui et Charles Delescluze se hasardent le 31 octobre 1870 dans un Comité de Salut Public qui est dispersé par Louis-Jules Trochu.

Victor Hugo marquera plus tard Louis-Jules Trochu de la qualification suivante :

Trochu, participe passé du verbe Trop Choir.



Jules Victor Anatole de Salignac-Fénelon Commandant d'une division de cavalerie

Jules Victor Anatole de Salignac-Fénelon devient Commandant d'une division de cavalerie en 1870.


Famille royale d'Italie (1870) - Le roi et la reine de Portugal -le prince et la princesse Bonaparte - Le prince et la princesse de Piémont et leur fils - le roi d'Italie - Le roi et la reine d'Espagne et leur fils

Rome Capitale du royaume d'Italie

Disparition des États de Pontificaux

À la faveur de la défaite de Napoléon III, son ancien allié, face à la Prusse, Victor-Emmanuel II de Savoie occupe Rome en 1870, malgré les protestations du pape Pie IX.

Victor-Emmanuel II de Savoie abandonne Florence pour Rome comme capitale du royaume d'Italie en 1870.

Devenu maître de l'Italie, il se fait une règle de respecter le régime constitutionnel.

Les États de Pontificaux disparaissent en 1870.



Bataille de Buzenval

Démission de Louis-Jules Trochu

Joseph Vinoy gouverneur de Paris

Marie Louis Joseph Adolphe Thiers Chef du pouvoir exécutif

Le 19 janvier 1871, Louis-Jules Trochu organise une sortie des murs de Paris contre les Prussiens.

Il imagine cette sortie pour calmer les Parisiens les plus bellicistes.

La bataille de Buzenval se solde par une défaite sanglante le 20 janvier 1871.

La destitution de Louis-Jules Trochu, jugé responsable de cet échec, est demandée.

Le 22 janvier 1871 a lieu une manifestation insurrectionnelle place de l'Hôtel de Ville contre la décision du Gouvernement de Défense nationale d'offrir aux Prussiens la capitulation de Paris.

Émile Victor Duval et Gustave Chaudey participent à ce mouvement insurrectionnel.

Les soldats de Joseph Vinoy tirent et font une trentaine de morts parmi les manifestants.

Haï par les Communards qui voient en lui un fusilleur du peuple, le Père Duchêne rappelle le rôle qu'il a joué dans l'ordre donné à la troupe de réprimer l'émeute et de tirer sur la foule.

Aucune preuve de la culpabilité d'Ange Gustave Chaudey dans la fusillade n'a jamais été apportée.

Louis-Jules Trochu démissionne de lui-même le 22 janvier 1871 après une fracassante déclaration dans laquelle il préconise en réalité la capitulation.

Joseph Vinoy devient gouverneur militaire de Paris.

Marie Louis Joseph Adolphe Thiers devient chef du pouvoir exécutif.



Élections législatives en France

Louis Léon César Faidherbe Élu député du département de la Somme

François Ferdinand d'Orléans Député de la Manche et de la Haute-Marne

Henri Eugène Philippe Louis d'Orléans Député de l'Oise

Otto von Bismarck accepte, le 8 février 1871, l'organisation d'élections législatives au suffrage universel en France, sous strict contrôle prussien, afin de disposer d'une assemblée entérinant le traité de Francfort.

Les élections législatives organisées dans la précipitation envoient une forte proportion de monarchistes (400 députés), candidats des listes pour la paix, à l'Assemblée nationale.

Cette assemblée majoritairement royaliste est divisée entre légitimistes et orléanistes.

La plus grande partie des élus représentant Paris sont eux des républicains des listes pour la guerre, souvent extrémistes.

Jules François Camille Ferry se fait élire représentant des Vosges à l'Assemblée nationale,

Pour permettre la restauration monarchique souhaitée par cette assemblée, un accord intervient entre les 2 partis :

Louis Philippe Albert d'Orléans est reconnu par les orléanistes et une grande majorité des légitimistes comme héritier d'Henri d'Artois, sans enfant

Selon la loi salique, il est le cousin le plus proche d'Henri d'Artois.

Jean de Bourbon, Comte de Montizon, est exclu de la succession au trône, notamment en raison :

Louis Léon César Faidherbe est élu député du département de la Somme le 8 février 1871

Louis-Jules Trochu est élu député en février 1871.

Marie François Sadi Carnot est élu député de la Côte-d'Or en 1871, et occupe des postes de haut fonctionnaire, notamment au Conseil supérieur des Ponts et Chaussées.

Marie François Sadi Carnot est nommé préfet de la Seine-Inférieure en 1871.

Léonce-Louis-Melchior de Vogüé est réélu à l'assemblée nationale.

Quatre députés socialistes révolutionnaires sont élus à Paris sur 43 au total.

Louis-Jules Trochu est Président du gouvernement de la Défense nationale jusqu'au 17 février 1871.

Sans succès, Émile Victor Duval est candidat socialiste révolutionnaire aux élections à l'Assemblée nationale.

Le 8 février 1871, François Ferdinand d'Orléans devient député de la Manche et de la Haute-Marne.

François Ferdinand d'Orléans est Réintégré dans son grade.

Henri Eugène Philippe Louis d'Orléans est élu député de l'Oise.


Pièce d'artillerie positionnée à l'angle de la rue des Rosiers et de la rue de la Bonne à Montmartre Canons de Montmartre Les gardes nationaux remontent à leur parc les canons de Montmartre

Récupération des canons

Claude-Martin Lecomte est sur le point de partir pour la province.

Marie Louis Joseph Adolphe Thiers et son gouvernement, évaluent mal l'état d'esprit des Parisiens.

Quand le gouvernement décide de désarmer les Parisiens, ceux-ci se sentent directement menacés.

Ils se voient sans défense vis-à-vis d'éventuelles attaques des troupes gouvernementales.

Cependant ils disposent de près de 500 000 fusils.

Le gouvernement craint la présence de cette artillerie en cas d'émeute ouvrière, et justifie le retrait des canons par l'application des conventions prises avec le vainqueur dont le désarmement de la capitale fait partie.

Les Prussiens sont en effet toujours présents autour de la ville.

Le 17 mars 1871, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers envoient au cours de la nuit la troupe sous le commandement de Claude-Martin Lecomte s'emparer des 227 canons canons de la Garde nationale à Belleville et sur la butte Montmartre a amenés au moment de l'entrée des Prussiens aux Champs-Élysées.

Les Parisiens considèrent ces canons comme leur propriété qu'ils ont eux-mêmes payés par souscription lors de la guerre contre la Prusse.

Des détachements de l'armée régulière se mettent en marche à partir de 3 heures du matin.

Ils cernent les quartiers ou sont entreposés les canons pour récupérer ces derniers.

Émile Victor Duval se rend maître d'une grande partie de la rive gauche de Paris et de la Préfecture de police.

Vers 6h du matin, d'anciens sergents de ville costumés en gardes nationaux surprennent les détachements qui campent sur la butte Montmartre et s'emparent des parcs d'artillerie.

À 6h30, 3 coups de canons, tirés à blanc, annoncent à la troupe qu'ils peuvent venir prendre les canons.

À Montmartre, Belleville, Ménilmontant, l'armée réussit sans difficulté à reprendre les canons.

Claude-Martin Lecomte attend vainement les attelages, destinés à l'enlèvement des pièces.

À Montmartre, au matin, le peuple parisien s'éveille et s'oppose à la troupe venue chercher les canons.

Quelques pièces sont descendues à bras d'homme.

Mais des gardes nationaux du Comité Central accompagnés d'un grand nombre femmes s'opposent à leur enlèvement.

Les gardes nationaux remontent les canons à leur parc.


Tombe des généraux Claude Martin Lecomte et Jacques Léonard Clément Thomas au cimetière du Père-Lachaise à Paris

Mort de Jacques Léonard Clément Thomas

Mort de Claude-Martin Lecomte

Claude-Martin Lecomte est cerné par une foule qui s'oppose au départ des canons.

Claude-Martin Lecomte aurait donné l'ordre aux gendarmes de repousser les gardes nationaux.

Un coup de feu est tiré sans que l'on sache par qui.

À 9h, Des gendarmes, des gardes nationaux et des soldats de la ligne se seraient tirés dessus mutuellement.

La foule se replie.

Finalement les régiments de ligne, des soldats des 46e et 88e de ligne refusent de marcher contre la garde nationale et se débandent tandis que la cavalerie et la gendarmerie sont contraintes de se replier.

Ces soldats mettent la crosse en l'air, fraternisent avec les habitants.

Durant toute cette confusion, Claude-Martin Lecomte est enlevé de son cheval par les gardes nationaux, est passé à tabac et conduit au Château-Rouge, où se réunissent des commandants de bataillons de Montmartre et des membres du comité directeur de la butte.

Selon l'Histoire de la Commune de 1871 de Lissagaray, paru en 1876, lorsque Claude-Martin Lecomte est arrêté, le Comité de vigilance de Montmartre, en particulier Ferré, Jaclard et Bergeret, émet un ordre au commandant de la Garde nationale chargé de la garde du général à Château-Rouge afin d'assurer la protection Claude-Martin Lecomte en vue de son jugement.

L'ordre arrive juste après que Claude-Martin Lecomte ait été changé d'endroit.

Claude-Martin Lecomte est abattu à Montmartre d'un coup de Chassepot dans le dos, massacré malgré les efforts, sur place, du maire du 18e arrondissement, Georges Clemenceau.

Le général Jacques Léonard Clément Thomas, ayant appris que Claude-Martin Lecomte a été saisi par les insurgés, se met à sa recherche.

Jacques Léonard Clément Thomas arrive vers 17h sur la place Pigalle, habillé en bourgeois.

L'un des fédérés l'ayant reconnu à sa grande barbe blanche, Jacques Léonard Clément Thomas est emmené vers la rue des Rosiers.

Jacques Léonard Clément Thomas est jeté sur le cadavre de Lecomte et massacré à son tour.

Leurs corps resteront exposés sur place pendant 2 jours.

La légende qui représente les généraux Lecomte et Thomas fusillés dans les règles par un peloton d'exécution du 88e de ligne est une fabrication médiatique : elle repose sur une image mise en scène par le photographe Appert, réalisée plus tard.

Les parisiens des quartiers Est et Centre se soulèvent.

C'est le début de l'insurrection.

Apprenant les événements, Victor Hugo écrit dans son journal :

Marie Louis Joseph Adolphe Thiers, en voulant reprendre les canons de Belleville, a été fin là où il fallait être profond.

Il a jeté l'étincelle sur la poudrière.

Marie Louis Joseph Adolphe Thiers, c'est l'étourderie préméditée.

Marie Louis Joseph Adolphe Thiers et les autres ministres présents quittent Paris pour Versailles.

Des Parisiens,100 000 selon Marie Louis Joseph Adolphe Thiers, habitant surtout des quartiers aisés de l'Ouest parisien ou des fonctionnaires, l'y suivent.



Élection du Conseil de la Commune de Paris

Le 25 mars 1871, le Comité central de la Garde nationale lance auprès des Parisiens un appel à la vigilance et à la réflexion avant d'élire leurs représentants.

Les élections sont organisées le 26 mars 1871 pour désigner les 92 membres du Conseil de la Commune de Paris.

Compte tenu des départs de Parisiens, avant et après le siège de Paris par les Prussiens, et de ceux qui suivent Marie Louis Joseph Adolphe Thiers à Versailles, le taux d'abstention est de 52 %.

L'élection d'une vingtaine de candidats modérés, représentant les classes aisées, montre que le scrutin n'est au moins pas totalement biaisé.

Les arrondissements de l'Est et du Nord (XVIIIe, XIXe, XXe, Xe, XIe), le XIIe et le XIIIe dans le Sud votent massivement pour les candidats fédérés.

Les Ier, IIe, IIIe, IXe et XVIe votent massivement pour les candidats présentés par les maires du parti de l'Ordre (environ 40 000 voix) et les abstentions y sont très importantes.

En réalité, 70 élus seulement siègeront :

Le Conseil est représentatif des classes populaires et issue de la petite bourgeoisie parisiennes :

Toutes les tendances politiques républicaines et socialistes sont représentées, jusqu'aux anarchistes.

Parmi la vingtaine de jacobins, admirateurs de la Révolution de 1789 et plutôt centralisateurs, on trouve Charles Delescluze, Félix Pyat, Charles Ferdinand Gambon ou Paschal Grousset.

À peine plus nombreux sont les radicaux, partisans de l'autonomie municipale et d'une république démocratique et sociale, tels Arthur Arnould, Charles Amouroux, Victor Clément et Jules Bergeret.

On compte une dizaine de blanquistes, adeptes de l'insurrection et avant-gardistes, comme l'avocat Eugène Protot, le journaliste Édouard Moreau de Beauvière, Jean-Baptiste Chardon, Émile François Désiré Eudes, Théophile Ferré, Raoul Rigault ou Gabriel Ranvier.

Des collectivistes, membres de l'Association internationale des travailleurs, sont élus, dont Léo Fränkel, Benoît Malon et Louis Eugène Varlin.

Quelques proudhoniens, partisans de réformes sociales, siègent, comme Pierre Denis.

Enfin, des indépendants sont élus, tels Jules Vallès et Gustave Courbet.

Vingt des soixante élus du Conseil de la Commune sont des francs-maçons.

Rapidement, le Conseil de la Commune se divise en majorité et minorité :

Émile Victor Duval est élu au Conseil de la Commune par le XIIIe arrondissement.

Il siège à la commission militaire et à la commission exécutive.



Attaque des Communards en direction de Versailles

Le 3 avril 1871, Émile Victor Duval est nommé général de la Commune de Paris.

Contre son gré, sous la pression des gardes nationaux, Émile Victor Duval, à la tête des Communards, avec Théophile Ferré et Émile François Désiré Eudes, lance une offensive désastreuse en direction de Versailles.

Le plan de la sortie fédérée est relativement simple mais l'armée de la Commune ne dispose plus de sous-officiers ni d'officiers expérimentés et le commandement est donc extrêmement mauvais.

Les généraux n'ont ainsi pas rédigé d'ordre du jour et, plus grave, n'ont pas pris de canons en nombre significatif alors que Paris regorge de pièces d'artillerie.

Il n'y a pas plus d'éclaireurs et l'équipement des troupes souffre des mêmes problèmes.

Les Fédérés manquent de munitions et de vivres.

Enfin, la plupart des soldats s'attendent, à la lecture des journaux parisiens, à une simple promenade militaire.

Joseph Vinoy est à la tête d'un corps d'armée versaillais s'oppose à cette sortie des communards.



Mort d'Émile Victor Duval

Joseph Vinoy ordonne de fusiller certains des officiers capturés son chef d'état-major et le commandant des volontaires de Montrouge.

Émile Victor Duval meurt au Petit-Clamart aujourd'hui dans les Hauts-de-Seine le 4 avril 1871 fusillé sur ordre du général Vinoy, lors de son transfert à Versailles.

Environ 1 500 hommes sont emmenés prisonniers à Versailles.

Cet exemple donné par le commandant en chef de l'armée de Versailles fera des émules dans son armée.

Le 4 avril 1871, l'offensive des Communards est arrêtée sur le plateau de Châtillon.


Clémence-Louise Michel à Satory - haranguant des communards - par Jules Girardet

Clémence-Louise Michel Détenue au camp de Satory

Mort de Louis Rossel

Mort de Théophile Ferré

Mort de Pierre Bourgeois

Clémence-Louise Michel Prisonnière à l'abbaye d'Auberive

Clémence-Louise Michel Condamnée à la déportation à vie

Vient le temps de la répression judiciaire de la Commune de Paris.

Plus de 40 000 prisonniers sont jugés par les tribunaux militaires.

Sur la dizaine de milliers de condamnations, on compte :

Clémence-Louise Michel est détenue au camp de Satory près de Versailles.

Clémence-Louise Michel assiste aux exécutions de ses amis.

Elle fait parvenir un poème d'adieu à Théophile Ferré : Les Œillets rouges.

Le 28 novembre 1871, au camp de Satory, sont exécutés:

Louise Michel déclare devant ses juges :

Ce que je réclame de vous, c'est le poteau de Satory où, déjà, sont tombés nos frères.

Il faut me retrancher de la société. On vous dit de le faire. Eh bien, on a raison.

Puisqu'il semble que tout cœur qui bat pour la liberté n'a droit aujourd'hui qu'à un peu de plomb, j'en réclame ma part, moi !

Sans doute en l'apprenant, Victor Hugo lui dédie son poème Viro Major.

Entre 1871 et 1873, Clémence-Louise Michel passe 20 mois en détention à l'abbaye d'Auberive transformée en prison et se voit condamnée à la déportation à vie.

La presse versaillaise la nomme La Louve avide de sang ou La Bonne Louise.



Élection de 1872

Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette échoue en 1872 à l'élection dans la Gironde qui met fin à sa carrière politique.



Abdication d'Amédée Ier d'Espagne

Proclamation de la Première République espagnole

Au début 1873, la coalition gouvernementale espagnole se sépare définitivement, chaque parti se présentant séparément aux élections.

Amédée Ier d'Espagne a régné avec 6 gouvernements différents.

Amédée Ier d'Espagne doit faire face au rejet systématique :

Ne se sentant pas accepté et incapable de mettre de l'ordre dans le climat politique troublé de l'époque, malgré de la bonne volonté et une certaine compétence politique, Amédée Ier d'Espagne abdique le 11 février 1873.

L'histoire raconte que :

Ce jour-là à midi, Amédée Ier d'Espagne se trouve avec sa famille au restaurant Café de Fornos.

Amédée Ier d'Espagne demande une grappa, rassemble ses proches et sans attendre l'autorisation des députés (en accord avec l'article 74.4 de la Constitution de 1869), et sans consulter personne, il se réfugie à l'ambassade d'Italie.

Son célèbre message d'abdication qui tombe comme un coup de foudre sur l'Espagne, se termine ainsi :

Mes adversaires seraient des étrangers, que je resterais pour les combattre, mais comme ce sont des Espagnols, je m'en vais.

Après son abdication, Amédée Ier d'Espagne part pour Lisbonne accompagné de son chef de gouvernement et de Manuel Ruiz Zorrilla, son dernier allié.

Amédée Ier d'Espagne retourne ensuite à Turin en Italie où il s'installe avec Marie-Victoire dal'Pozzo, son épouse, et ses fils :

Proclamée le même jour, la Première République espagnole ne dure cependant pas.



Mort de Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette

Jean-Louis Victor Alphonse de Forcade La Roquette meurt à Paris le 15 août 1874.



Mariage de Guillaume II de Wurtemberg avec Marie de Waldeck-Pyrmont

Guillaume II de Wurtemberg épouse à Bad Arolsen le 15 février 1877 Marie de Waldeck-Pyrmont (23 mai 1857-30 avril 1882), fille de Georges-Victor de Waldeck-Pyrmont et d'Hélène de Nassau. Leurs enfants sont :

Guillaume II de Wurtemberg choisit son épouse au sein d'une dynastie mineure.



Mort de Victor-Emmanuel II de Savoie

Humbert Ier d'Italie Roi d'Italie

Victor-Emmanuel II de Savoie meurt à Rome le 9 janvier 1878.

Il est surnommé Re galantuomo, le roi gentilhomme.

Humbert Ier d'Italie est couronné roi d'Italie en 1878.



Mort de Jules Victor Anatole de Salignac-Fénelon

Jules Victor Anatole de Salignac-Fénelon meurt à Toulouse le 16 décembre 1878.



Mariage de Guillaume III des Pays-Bas avec Adelheid Emma de Waldeck-Pyrmont

Veuf, Guillaume III des Pays-Bas épouse en 1879 Adelheid Emma de Waldeck-Pyrmont (1858-1934), fille de Georges II Victor, Prince de Waldeck-Pyrmont, et d'Hélène de Nassau. Leur enfant est :

Emma de Waldeck-Pyrmont est la fille d'Hélène de Nassau, demi-sœur d'Adolphe de Luxembourg.



Mort de Eugène-Louis Napoléon Bonaparte

Eugène-Louis Napoléon Bonaparte est cadet de l'école militaire de Woolwich.

Il s'enrôle volontairement dans l'armée britannique et est versé dans un corps de cavalerie à destination de l'Afrique du Sud.

Eugène-Louis Napoléon Bonaparte meurt en Afrique du Sud en juin 1879 tué par les Zoulous au cours d'une patrouille dans le bush.

Eugénie de Montijo crée le cénotaphe de sa famille à l'abbaye Saint-Michel de Farnboroug (St Michael's abbey).

Eugène-Louis Napoléon Bonaparte est inhumé à coté de Napoléon III, son père, à l'abbaye Saint-Michel de Farnborough dans le sud de l'Angleterre.

Par la suite, Eugénie de Montijo fera un pèlerinage en Zoulouland. Elle voyagera sous le nom de comtesse de Pierrefonds.

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte devient en principe le chef de la Maison Napoléon, mais les bonapartistes se rallient majoritairement à Victor Bonaparte, son fils aîné, au demeurant désigné comme son successeur par le prince impérial.

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte, appelé Napoléon V par ses partisans, et Victor Bonaparte s'opposent alors durement l'un à l'autre.



Naissance de Pierre-Paul Louis Lévy

Pierre-Paul Louis Lévy naît à Toulouse le 28 avril 1881, fils de Victor Lévy et de Jeanne Lévy.



Mort d'Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary

Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary meurt au château d'Ebenthal en Autriche le 26 juillet 1881 d'une bronchite.

Il est inhumé dans le mausolée familial des Saxe-Cobourg, à Cobourg.

Passionné par les sciences, Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary est un grand mécène.

Il dirige lui-même le classement des archives des Kohary.

Le prince s'adonne à la chasse et à l'acquisition d'œuvres d'art.

Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary ne semble pas avoir eu une grande influence sur Ferdinand Ier de Bulgarie



Naissance de Guillaume III de Prusse

Wilhelm ou Frédéric Guillaume Victor Auguste Ernest de Hohenzollern ou von Hohenzollern ou Guillaume III de Prusse dit le Kronprinz naît à Potsdam le 6 mai 1882, fils de Guillaume II de Prusse et d'Augusta-Victoria de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Augustenbourg.


Villa Albert Menier à Neuilly-sur-Seine

Construction d'un hôtel particulier pour Albert Menier

En 1884, Albert Menier fait construire par Stephen Sauvestre un hôtel particulier 53, boulevard Victor-Hugo à Neuilly-sur-Seine.

Elle comprend des boxes pour les chevaux, une remise, un manège et une salle de théâtre.

Dans cette maison, Albert Menier fait aménager une piste de cirque et, ainsi que 2 piscines de taille différentes.

Une usine dispense l'électricité.



Mort de Victor Hugo

Victor Hugo meurt à Paris le 22 mai 1885.

Jules François Paul Grévy rend au Panthéon son rôle de mausolée national.



Mort de Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte Prince de Montfort, Comte de Meudon et de Moncalieri

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte a l'habitude de passer ses hivers à Rome.

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte y meurt le 17 mars 1891.

Il est inhumé à Turin, le 19 mars 1891 au côté de Marie-Clotilde de Savoie, sa femme, dans la crypte des Savoie de la basilique de Superga.

L'ouverture de son testament, le jour même de l'enterrement, déclenche un scandale : il déshérite son épouse et ses enfants Victor Bonaparte et Marie-Laëtitia Bonaparte au profit de Louis Bonaparte.

Non conforme à la loi française, le testament ne sera pas appliqué, Louis Bonaparte n'ayant de plus aucune prétention à faire valoir ses droits dynastiques.

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte se fait construire par l'architecte Alfred Normand un hôtel particulier de style néo-pompéien sur l'avenue Montaigne.

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte est franc-maçon, membre de la loge des Amis de la Patrie,



Mariage de Georges-Victor de Waldeck-Pyrmont avec Louise de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg

Georges-Victor de Waldeck-Pyrmont est veuf de Hélène Wilhelmine Henriette de Nassau-Weilbourg.

Georges-Victor de Waldeck-Pyrmont épouse à Louisenlund le 29 avril 1891 Louise de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg (1858-1936), fille de Frédéric de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg. Leur enfant est :



Fiançailles d'Albert Victor de Grande-Bretagne et de Victoria Marie de Teck

En 1891, Albert Victor de Grande-Bretagne se fiance à Victoria Marie de Teck, sa cousine, fille de Francis de Wurtemberg, Duc de Teck, et de Marie Adelaïde de Cambridge.

Francis de Teck est le fils d'Alexandre de Württemberg et de Claudine Rhédey du Kis-Rhéde, son épouse morganatique. Elle est comtesse von Hohenstein dans la noblesse impériale autrichienne.



Mort d'Albert Victor de Grande-Bretagne

6 semaines après ses fiançailles, Albert Victor de Grande-Bretagne meurt en 1892 d'une pneumonie.



Mariage de Louis-Antoine-Melchior de Vogüé avec Louise Marie Charlotte d'Arenberg

Louis-Antoine-Melchior de Vogüé (1868-1948) épouse à Paris VIIIe le 3 août 1892 Louise Marie Charlotte d'Arenberg. Leurs enfants sont :



Mariage de Ferdinand Ier de Bulgarie avec Marie-Louise de Bourbon-Parme

Au terme de plusieurs échecs, Ferdinand Ier de Bulgarie doit se rabattre sur une dynastie moins influente, celle de Marie-Louise de Bourbon-Parme.

Robert Ier de Parme impose comme condition au mariage l'abrogation de la clause de la constitution bulgare imposant que l'héritier du trône soit baptisé dans la foi orthodoxe.

Cette décision très impopulaire est néanmoins ratifiée par l'Assemblée.

Ferdinand Ier de Bulgarie épouse à la Villa Borbone delle Pianore à Parme le 20 avril 1893 Marie-Louise de Bourbon-Parme, fille de Robert Ier de Parme et de Marie Pia des Grâces de Bourbon-Siciles. Leurs enfants sont :

Décrite par un historien comme une créature au long nez, aux manières silencieuses et de nature généreuse, Marie-Louise de Bourbon-Parme doit supporter, tout au long de sa vie conjugale, la bisexualité de son époux Ferdinand.

En effet, Ferdinand Ier de Bulgarie a un attrait pour les beaux jeunes hommes blonds, et se rend fréquemment à Capri, une retraite bien connue des riches homosexuels de la fin du XIXe siècle.



Mort de Georges-Victor de Waldeck-Pyrmont

Georges-Victor de Waldeck-Pyrmont meurt le 12 mai 1893.



Mariage de Victor-Emmanuel III d'Italie avec Hélène de Monténégro

Victor-Emmanuel III d'Italie épouse à Rome le 24 octobre 1896 Hélène de Monténégro (8 janvier 1873-28 novembre 1952), fille de Nicolas Petrovic Njegos Ier de Monténégro et de Miléna Vukotic. Leurs enfants sont :


Émile Zola, J'accuse… !

Publication par Émile Zola de J'accuse…!

Scandalisé par l'acquittement de Ferdinand Walsin Esterhazy, Émile Zola décide de frapper un coup.

Le 13 janvier 1898, Émile Zola publie en première page de L'Aurore un réquisitoire dreyfusard qui entraîne le ralliement de nombreux intellectuels

L'article de 4 500 mots sur 6 colonnes est une lettre ouverte au président Félix Faure.

Georges Clemenceau trouve le titre : J'Accuse… !

Vendu habituellement à 30 000 exemplaires, le journal en diffuse ce jour-là près de 300 0000.

Cet article est une attaque directe, explicite et nominale.

Tous ceux qui ont comploté contre Alfred Dreyfus sont dénoncés, y compris le ministre de la Guerre et l'état-major.

L'article comporte de nombreuses erreurs, majorant ou minorant les rôles de tel ou tel acteur, mais Émile Zola n'a pas prétendu faire œuvre d'historien.

J'accuse…! apporte pour la première fois la réunion de toutes les données existantes sur l'Affaire.

Le but d'Émile Zola est de s'exposer volontairement afin de forcer les autorités à le traduire en justice.

Son procès servira d'occasion pour un nouvel examen public des cas Alfred Dreyfus et Ferdinand Walsin Esterhazy.

Il va ici à l'encontre de la stratégie d'Auguste Scheurer-Kestner et de Bernard Lazare, qui prônent la patience et la réflexion.

Le 15 janvier 1898, Le Temps publie une pétition réclamant la révision du procès.

Y figurent les noms :



Mariage de Victor Ephrussi avec Emmy Henriette Schey von Koromla

Victor Ephrussi épouse le 7 mars 1899 Emmy Henrietta ou Emmy Henriette Schey von Koromla (à Linz 1879-à Kövecses en Tchécoslovaquie 1938). Leurs enfants sont :



Naissance d'Elisabeth Ephrussi

Elisabeth Ephrussi naît à Vienne le 2 décembre 1899, fille de Victor Ephrussi et d'Emmy Henriette Schey von Koroml.


Victor-Emmanuel III d'Italie

Mort d'Humbert Ier d'Italie

Victor-Emmanuel III d'Italie Roi d'Italie

Humbert Ier d'Italie meurt à Monza en Lombardie le 29 juillet 1900, assassiné.

Maria-Pia de Savoie est ébranlée par cet assassinat.

Victor-Emmanuel III d'Italie, son fils, devient Roi d'Italie.



Naissance d'Humbert II d'Italie

Humbert II d'Italie Prince de Piémont

Umberto ou Humbert II d'Italie ou de Savoie naît à Racconigi Cuneo dans le Piémont le 15 septembre 1904, fils de Victor-Emmanuel III d'Italie et d'Hélène de Monténégro.

Il est à sa naissance Prince de Piémont, titre qu'il garde jusqu'à son accession au trône.



Mariage de Louis Joseph Suchet d'Albuféra avec Anne Victoire Andrée Masséna d'Essling et de Rivoli

Louis Joseph Suchet d'Albuféra épouse le 11 octobre 1904 Anne Victoire Andrée Masséna d'Essling et de Rivoli (1884-1967), fille de Victor Masséna d'Essling et de Rivoli (1836-1910) et de Marguerite Laure Juliette Dite Paule Furtado (1847-1903). Leur enfant est :



Débarquement Italien en Libye

Victor-Emmanuel III d'Italie reprend la politique coloniale de l'Italie avec le débarquement en Libye le 29 septembre 1911.



Occupation des îles du Dodécanèse

Victor-Emmanuel III d'Italie fait occuper des îles du Dodécanèse en mer Égée en mai 1912.



Mort de Louis Victor Joseph Antoine de Habsbourg-Lorraine

Louis Victor Joseph Antoine de Habsbourg-Lorraine meurt en 1919.



Marche sur Rome

Les troupes fascistes de Benito Mussolini Marche sur Rome le 28 octobre 1922.

Le 30 octobre 1922, Victor-Emmanuel III d'Italie demande à Benito Mussolini de former un nouveau gouvernement.



Arrestation d'Alcide De Gasperi

En 1927, Alcide De Gasperi, leader du PPI antifasciste, est arrêté en gare de Florence en compagnie de son épouse et condamné à 4 ans de prison.

Il sera libéré quelques mois plus tard sur l'intervention de Victor-Emmanuel III d'Italie et de Celestino Endrici, Évêque de Trente.



Mariage d'Henri de Waal avec Elisabeth Ephrussi

Henri de Waal épouse en 1928 Élisabeth Ephrussi (1899-1991). Leurs enfants sont :

Henri de Waal est négociant en cacao et fonctionnaire international.



Mariage d'Humbert II d'Italie avec Marie-José de Belgique

Humbert II d'Italie épouse en 1930 Marie-José de Belgique. Leurs enfants sont :



Mariage d'Antoine de Habsbourg-Toscane avec Ileana de Roumanie

Antoine de Habsbourg-Toscane épouse le 26 septembre 1931 Ileana de Roumanie, fille de Ferdinand Ier de Roumanie et de Marie d'Édimbourg. Leurs enfants sont :



Proclamation de l'Empire d'Afrique orientale italienne

Victor-Emmanuel III d'Italie Empereur d'Éthiopie

La guerre en Éthiopie se termine le 9 mai 1936 avec la proclamation de l'Empire d'Afrique orientale italienne.

Victor-Emmanuel III d'Italie porte alors le titre d'empereur d'Éthiopie.



Naissance de Victor-Emmanuel de Savoie

Victor-Emmanuel de Savoie (en italien : Vittorio Emanuele di Savoia) naît à Naples le 12 février 1937, fils d'Humbert II d'Italie et de et de Marie-José de Belgique.

Victor-Emmanuel de Savoie reçoit le titre de prince de Naples à sa naissance.



Victor-Emmanuel III Roi d'Albanie

En avril 1939, l'Albanie est occupée par l'Italie.

Victor-Emmanuel III devient Roi d'Albanie de 1939 à 1943.



Débarquement en Sicile

Chute du régime fasciste

Pietro Badoglio Chef du gouvernement italien

Le 25 juillet 1943, les alliés débarquent en Sicile.

La dictature fasciste italienne s'écroule.

Le 26 juillet 1943, Victor-Emmanuel III d'Italie remplace Benito Mussolini par un homme de confiance, le Maréchal d'Italie Pietro Badoglio.

Le pacte d'Acier est formellement abrogé après la chute de l'Italie fasciste.



Armistice entre l'Italie et les alliés

République de Salò

L'armistice entre l'Italie et les alliés est signé le 3 septembre 1943.

Le 8 septembre 1943, Victor-Emmanuel III d'Italie, avec son gouvernement, quitte Rome pour se replier dans le Sud de l'Italie occupé par les alliés.

Une situation de guerre civile s'instaure dans le nord de l'Italie du 8 septembre 1943 jusqu'au 25 avril 1945.



Humbert II d'Italie Lieutenant général du Royaume.

En avril 1944, les partis antifascistes demandent l'abdication de Victor-Emmanuel III d'Italie.

Il refuse d'abdiquer mais se retire de la vie publique et nomme son fils Humbert II d'Italie Lieutenant général du Royaume le 4 juin 1944.

Ce dernier exerce alors toutes les prérogatives royales, sans avoir la dignité souveraine.



Mort de Victor Ephrussi

Victor Ephrussi meurt à Tunbridge en 1945.


Humbert II d'Italie

Abdication de Victor-Emmanuel III d'Italie

Humbert II d'Italie Roi d'Italie

Instauration de la république en Italie

Le 9 mai 1946, Victor-Emmanuel III d'Italie finit par abdiquer en faveur d'Humbert II d'Italie, son fils.

Humbert II d'Italie devient Roi d'Italie.

Les Italiens votent dans un référendum aux résultats très contestés.

Le 2 juin 1946, les Italiens se prononcent à 54% des voix pour la fin de la monarchie qui est remplacée par la république.

Dès le 6 juin1946, Marie-José de Belgique et les 4 enfants d'Humbert II d'Italie s'exilent au Portugal.

Le 13 juin 1946, Humbert II quitte le trône sans abdiquer et rejoint sa famille au Portugal.

Il est alors surnommé de Re di Maggio, le Roi de Mai.



Mort de Victor-Emmanuel III d'Italie

Victor-Emmanuel III d'Italie est accueilli en exil par le roi Farouk.

Victor-Emmanuel III d'Italie meurt à Alexandrie le 28 décembre 1947.

Victor Emmanuel était très petit ; sa taille est estimée à 1,53 mètre.



Naissance de Victor-François de Broglie

Victor-François de Broglie naît à Paris VIIIe le 25 mars 1949, fils de Jean de Broglie et de Micheline Segard.


Victor-Emmanuel de Savoie et Marina Ricolfi Doria

Mariage de Victor-Emmanuel de Savoie avec Marina Ricolfi Doria

Victor-Emmanuel de Savoie épouse le 7 octobre 1971 Marina Ricolfi Doria, ancienne championne de ski nautique. Leur enfant est :



Naissance d'Emmanuel-Philibert de Savoie

Emmanuel-Philibert de Savoie (en italien : Emanuele Filiberto di Savoia) naît en exil à Genève le 22 juin 1972, fils de Victor-Emmanuel de Savoie et de Marina Ricolfi Doria.

Il porte dès sa naissance le titre de " prince de Venise ".



Mort d'Humbert II d'Italie

Humbert II d'Italie meurt à Genève le 18 mars 1983.

Il est inhumé à l'abbaye royale d'Hautecombe, en Savoie, nécropole de la dynastie du duché de Savoie et de la maison de Savoie.

Il fait don au Vatican du fameux Saint-Suaire de Turin.

Victor-Emmanuel de Savoie, son fils, devient le chef de la Maison royale d'Italie.

Il prend le titre de Duc de Savoie en concurrence avec son cousin Amédée de Savoie-Aoste.

Emmanuel-Philibert de Savoie, petit-fils d'Humbert II d'Italie, devient prince de Piémont.



Victor-François de Broglie Duc de Broglie

La branche principale des Duc de Broglie s'éteint.

Victor-François de Broglie, issu d'une branche collatérale, devient 8e Duc de Broglie en 1987.



Retour en Italie des descendants d'Humbert II d'Italie

La mort de Marie-José de Belgique cause en Italie une grande émotion.

Victor-Emmanuel de Savoie et Emmanuel-Philibert de Savoie, descendants d'Humbert II d'Italie, déposent une requête devant la Cour européenne des droits de l'homme pour obtenir la levée de la loi d'exil.

Le parlement italien vote le 23 octobre 2002 une révision de la Constitution de la République Italienne, qui entre en application le 10 novembre 2002.

Victor-Emmanuel de Savoie et Emmanuel-Philibert de Savoie sont autorisés à revenir en Italie après 56 ans d'exil.

L'activisme du prince Emmanuel-Philibert de Savoie a joué un grand rôle : plus apprécié du peuple italien que son père, il fait justement valoir qu'un homme né en 1972 n'a pas à souffrir de la compromission de sa famille avec le fascisme de la Seconde Guerre mondiale.



Problèmes judiciaires pour Victor-Emmanuel de Savoie

En 2006, Emmanuel-Philibert de Savoie prend ses distances avec Victor-Emmanuel de Savoie, son père, suite aux problèmes judiciaires de celui-ci.



Mort de Victor-François de Broglie

Victor-François de Broglie meurt à Broglie le 12 février 2012, célibataire.

Il laisse un fils naturel : Nicolas de Broglie Victor-François de Broglie est maire de Broglie.

Victor-François de Broglie a été maire de Broglie.

Philippe Maurice de Broglie, son frère cadet, devient Duc de Broglie.


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