Listes Recherche par nom de personne, de lieu,... Recherche par Année Carte

Page précédente Accueil du site Mode d'emploi Nous écrire



De l'année à l'année
Sans mise en forme











Événements contenant la ou les locutions cherchées



40 événements affichés, le premier en 1235 - le dernier en 1442



Mariage de Jacques Ier d'Aragon avec Yolande de Hongrie

Jacques Ier d'Aragon épouse à Barcelone le 8 septembre 1235 Yolande de Hongrie Arpad, fille André II Arpad de Hongrie et de Yolande de Courtenay. Leurs enfants sont :



Mariage d'Alphonse X le Sage avec Yolande d'Aragon

Alphonse X le Sage épouse à Valladolid le 4 avril 1248 ou le 29 janvier 1249 ou en 1251 Violante ou Yolande d'Aragon (vers 1236-1300), fille de Jacques Ier d'Aragon et de Yolande de Hongrie Árpád. Leurs enfants sont :



Naissance de Béatrice de Castille

Beatriz de Castilla ou Béatrice de Castille naît en 1253 ou 1254, fille d'Alphonse X le Sage et de Yolande d'Aragon.



Naissance de Sanche IV le Brave

Sanche IV le Brave naît le 12 mai 1258, fils de d'Alphonse X le Sage et de Yolande d'Aragon.



Mariage de Pierre III d'Aragon avec Constance II de Hohenstaufen

Jacques Ier d'Aragon marie l'infant Pierre, lui assurant des droits sur la Sicile.

Pierre III d'Aragon épouse à Montpellier le 13 juin 1262 Constance II de Hohenstaufen, fille de Manfred Ier de Hohenstaufen, Roi de Sicile, et de Béatrice de Savoie. Leurs enfants sont :



Mariage de Charles II d'Anjou avec Marie Arpad de Hongrie

Charles II d'Anjou épouse en 1270 Marie Arpad de Hongrie, fille d'Étienne V de Hongrie et d'Élisabeth de Coumans. Leurs enfants sont :

Marie Arpad de Hongrie est la sœur et l'héritière de Ladislas IV de Hongrie



Mariage de Guillaume VII de Montferrat avec Béatrice de Castille

Guillaume VII de Montferrat épouse en 1271 Béatrice de Castille, fille d'Alphonse X le Sage et de Yolande d'Aragon. Leurs enfants sont :



Naissance d'Yolande d'Aragon

Yolande d'Aragon naît en 1273, fille de Pierre III d'Aragon et de Constance II de Hohenstaufen.



Mort de Ferdinand de la Cerda

Sanche IV le Brave héritier des Royaumes de Castille et León

En 1275, Alphonse X le Sage, qui tente depuis 20 ans d'accéder à la couronne du saint Empire, part pour la France pour rencontrer le Pape Grégoire X à Beaucaire.

Depuis le Maghreb, les troupes mérinides tentent une invasion par la côte andalouse, encore mal dominée par les castillans à cette époque.

Le roi étant absent, Ferdinand de la Cerda prend alors la tête d'une expédition militaire destinée à faire face à cette menace. Ferdinand de la Cerda meurt prématurément le 25 juillet 1275 en chemin à Ciudad Real. Sanche IV le Brave, son frère, reprend les troupes en main, victorieusement.

Suivant les règles en vigueur à la couronne de Castille, Alphonse le Déshérité, fils aîné de Ferdinand de la Cerda, doit devenir l'héritier des Royaumes de Castille et León.

Après de violentes luttes, par un coup de force institutionnel, Alphonse X le Sage est contraint de désigner comme héritier Sanche IV le Brave, son deuxième fils, qui a pourtant été en révolte contre lui.

Alphonse le Déshérité est alors surnommé le Déshérité

Yolande d'Aragon, sa grand mère paternelle, emmène en Aragon Alphonse le Déshérité et Ferdinand II de la Cerda de Castille, les enfants de Ferdinand de la Cerda.

Elle les place sous la protection de Pierre III d'Aragon, frère de Yolande d'Aragon.

Ils sont installés dans la forteresse de Játiva où ils y demeureront pendant 13 ans.



Mariage de Philippe Ier d'Anjou avec Thamar Ange

Philippe Ier d'Anjou épouse à l'Aquila en 1294 Thamar Ange, fille de Nicéphore Ier Doukas, despote d'Épire, et d'Anne Cantacuzène. Leurs enfants sont :

En attendant d'hériter de l'Épire, Thamar Ange apporte en dot 4 forteresses d'Étolie-Acarnanie

.Philippe Ier d'Anjou prend le titre de Despote de Romanie à la mort de Nicéphore Ier Doukas.

À l'occasion des noces, Charles II d'Anjou cède à Philippe Ier d'Anjou la suzeraineté:

ainsi que ses droits sur l'Albanie.



Annulation du mariage de Jacques II le Juste avec Isabelle de Castille

Mariage de Jacques II le Juste avec Blanche d'Anjou

Le mariage de Jacques II le Juste et d'Isabelle de Castille est annulé en 1295.

Jacques II le Juste épouse à Villabertran le 29 octobre ou le 1er novembre 1295 Blanche d'Anjou, fille de Charles II d'Anjou et de Marie Arpad de Hongrie. Leurs enfants sont :



Mariage de Robert Ier de Naples avec Yolande d'Aragon

Robert Ier de Naples épouse à Rome le 23 mars 1297 Yolande d'Aragon (1273-mort en 1302), fille de Pierre III d'Aragon et de Constance de Hohenstaufen. Leurs enfants sont :



Mariage de Robert Ier d'Anjou avec Yolande d'Aragon

Robert Ier d'Anjou épouse à Rome le 23 mars 1297 Yolande d'Aragon, fille de Pierre III d'Aragon, Roi d'Aragon, et de Constance de Hohenstaufen. Leurs enfants sont :



Naissance de Charles de Calabre

Charles de Calabre naît en 1298, fils de Robert Ier d'Anjou et de Yolande d'Aragon.



Mort d'Yolande d'Aragon

Yolande d'Aragon meurt en 1302.



Mort de Yolande d'Aragon

Yolande d'Aragon meurt en 1302.


Sancie de Majorque

Mariage de Robert Ier d'Anjou avec Sancie de Majorque

Robert Ier d'Anjou est veuf de Yolande d'Aragon.

Robert Ier d'Anjou épouse à Collioure le 21 juin ou le 20 septembre 1304 Sancie de Majorque, fille de Jacques II de Majorque et d'Escalrmonde de Foix.


Blason des Ducs d'Anjou

Louis Ier d'Anjou Duc d'Anjou

Mariage de Louis Ier d'Anjou avec Marie de Blois-Châtillon

L'Anjou est érigé en duché.

Louis Ier d'Anjou devient Duc d'Anjou en 1360.

Louis Ier d'Anjou épouse le 9 juillet 1360 Marie de Blois-Châtillon de Guise (1343 ou 1345-12 novembre 1404), Dame de Mayenne-la-Juhel, de Longjumeau en août 1360, Comtesse de Guise, fille de Charles de Blois-Châtillon, Comte de Blois. Leurs enfants sont :



Naissance d'Yolande d'Aragon

Jolantha ou Violant ou Yolande d'Aragon ou d'Aragó naît à Barcelone en 1379 ou 1383 ou le 11 août 1384 ou en 1385, fille de Jean Ier d'Aragon et de Yolande de Bar.



Mariage de Jean Ier d'Aragon avec Yolande de Bar

Jean Ier d'Aragon épouse à Montpellier le 2 février 1380 ou en 1382 Yolande de Bar, fille de Robert Ier de Bar et de Marie de France. Leurs enfants sont :



Mariage de Louis II d'Anjou avec Yolande d'Aragon

Louis II d'Anjou épouse à Sainte-Trophime d'Arles le 2 décembre 1400 ou 1401 Yolande d'Aragon, Vicomtesse de Lunel. Leurs enfants sont :



Naissance de Louis III d'Anjou

Louis III d'Anjou Duc de Calabre

Louis III d'Anjou naît en 1403, fils de Louis II d'Anjou et de Yolande d'Aragon.

Louis III d'Anjou est Duc de Calabre.



Naissance de Marie d'Anjou

Marie d'Anjou naît à Angers le 14 octobre 1404, fille de Louis II d'Anjou et de Yolande d'Aragon.

Elle connaît Charles VII de France dès son enfance qu'il passe ensemble en Anjou.



Mort de Jeanne d'Aragon Comtesse de Foix

Jeanne d'Aragon meurt en 1407.

Fille survivante de Jean Ier d'Aragon, Yolande d'Aragon, réclame le trône d'Aragon après la mort de sa sœur aînée Jeanne.



Naissance de René Ier d'Anjou

René Ier d'Anjou dit le Bon Roi René naît le 16 janvier 1409 au château d'Angers, deuxième fils de Louis II d'Anjou et de Yolande d'Aragon.



Mort de Martin Ier l'Humain Roi d'Aragon, de Valence et Comte de Barcelone et Roi de Sicile

Guerre de succession d'Aragon

Pour éviter de futurs conflits d'héritage, Martin Ier l'Humain veut poursuivre à tout prix le processus de légitimation de avec l'aide de Benoît XIII le pape d'Avignon.

Ils fixent le 1er juin de 1410 pour cette légitimation.

Mais Martin Ier l'Humain meurt à Barcelone le 31 mai 1410.

Ses enfants : Martin II de Sicile, Jacques, Jean et Marguerite sont tous morts avant leur père.

Benoît XIII refuse d'entériner la légitimation de Frédéric de Luna seul.

Cela déclenche une guerre de succession pour la couronne d'Aragon. Les postulants sont :

Archambaud de Grailly soutient les prétentions de Louis II d'Anjou. Jean Ier de Foix, son fils, lève alors des troupes pour soutenir les prétentions de Louis II d'Anjou.



Ordonnance cabochienne

Réunion des états généraux

Révolte des Parisiens

Jean Ier de Berry Capitaine de Paris

Jean Ier de Berry Lieutenant du roi en Languedoc

Charles Ier d'Albret à nouveau Connétable de France

Les Bourguignons, alliés des clercs et des docteurs de l'université, réclament la réforme du royaume.

Une commission est formée, chargée d'enquêter sur les abus de l'administration. Pierre Cauchon en fait partie.

Les universitaires, soutenus par Jean sans peur, prépare une réforme administrative connue sous le nom d'ordonnance cabochienne et qui tend à brider le pouvoir monarchique.

Jean sans peur s'aliène ainsi les modérés.

Exerçant nominalement le pouvoir au nom de Charles VI de France, son père toujours malade, Louis de France doit face au soulèvement d'une partie des Parisiens menés les bouchers de Simon Caboche, agent du parti Bourguignon.

Afin de récupérer des fonds destinés à la guerre contre les Anglais, Charles VI de France est obligé de convoquer les états généraux en janvier 1413 et de signer l'ordonnance. En signe d'acceptation, il coiffe même le capuchon des cabochiens.

Lors de l'émeute du 27 avril 1413, la foule parisienne vient réclamer sous ses fenêtres les têtes des traîtres, en premier lieu celle de Pierre des Essarts.

Louis de France réplique qu'il n'a pas de traîtres chez lui, mais il doit finalement céder et une liste de 50 personnes à châtier est lue sous la pression des émeutiers par son chancelier Jean Ier Jouvenel des Ursins.

Furieux, Louis de France se plaint de cet affront au véritable instigateur de cette émeute, Jean sans Peur, son beau-père.

Mais ce dernier étant maître à ce moment de la capitale, Louis de France est réduit à l'impuissance.

Il est ainsi contraint de s'entourer de conseillers bourguignons et de laisser ceux-ci mener des massacres dans la capitale.

Mais les exactions des Bourguignons et des cabochiens entraînent bientôt les habitants à se soulever.

Les Armagnacs débarquent à Paris pour y remettre de l'ordre.

Les cabochiens et tous les sympathisants bourguignons sont exterminés.

Jean sans peur doit quitter brusquement Paris en août 1413.

Valéran III de Luxembourg doit quitter Paris avec le parti bourguignon.

Louis de France appuie la chute des Cabochiens et le retour au pouvoir du parti des Armagnacs.

Bernard VII d'Armagnac conduit en province et à Paris la répression.

Jean Ier de Berry traite avec les Anglais et est nommé Capitaine de Paris et Lieutenant du roi en Languedoc en 1413.

Charles Ier d'Albret est rétabli dans sa charge de Connétable de France en 1413 quand les Armagnacs reprennent le pouvoir.

Louis II d'Anjou rejoint la faction des Armagnacs contre les Bourguignons

Yolande d'Aragon arrange le futur mariage de sa fille Marie d'Anjou avec Charles de Ponthieu qui deviendra Charles VII de France.



Naissance de Charles IV d'Anjou

Charles IV d'Anjou naît à Montils-les-Tours le 14 octobre 1414, fils de Louis II d'Anjou et de Yolande d'Aragon.



Mort de Louis II d'Anjou

Louis III d'Anjou Roi de Naples et de Sicile

Louis III d'Anjou Roi titulaire de Jérusalem

Louis III d'Anjou Duc d'Anjou et de Touraine et Comte du Maine

Louis III d'Anjou Comte de Provence et de Forcalquier

René Ier d'Anjou Comte de Guise

Louis II d'Anjou meurt le 29 avril 1417 au château d'Angers.

En 1417, Louis III, fils de Louis II d'Anjou, devient Roi de Naples et de Sicile et Roi titulaire de Jérusalem, Duc d'Anjou et de Touraine, Comte de Provence et de Forcalquier.

En 1417, René Ier d'Anjou reçoit la terre de Guise et en devient le seigneur jusqu'en 1425. Son beau-frère le futur Charles VII de France l'érigé alors en comté.

Yolande d'Aragon, veuve de Louis II d'Anjou, rejette la demande d'Isabeau de Bavière de renvoyer Charles VII de France à la cour. Elle lui répond

Nous n'avons pas nourri et chéri celui là pour que vous le fassiez mourir comme ses frères, devenir fou comme son père ou devenir anglais comme vous. Je le garde près de moi. Venez le prendre si vous l'osez.

Pierre de Beauvau est chambellan de Louis II d'Anjou et l'un de ses principaux exécuteurs testamentaires.



Charles VII de France le lieutenant-général du royaume

Le 29 juin 1419, Yolande d'Aragon obtient une audience de Charles VI de France et le pousse à signer le décret faisant de Charles VII de France le lieutenant-général du royaume.

Isabeau de Bavière ne peut ainsi plus prétendre à être régente. Yolande d'Aragon se retire en Provence.



Mariage de Charles VII de France avec Marie d'Anjou

Charles VII de France épouse à Bourges en 1422 Marie d'Anjou, fille de Louis II d'Anjou et de Yolande d'Aragon. Yolande d'Aragon joue un grand rôle dans l'entourage politique de son gendre Charles VII. Leurs enfants sont :



Retour de Yolande d'Aragon

En 1423, Yolande d'Aragon revient de Provence. Elle met en route le premier traité avec la Bretagne.



Prise de Segré

Bataille de la Brossinière

En septembre 1423, John de la Pole part de Normandie avec 2 000 soldats et 800 archers pour mener une expédition de pillage dans le Maine et en Anjou,

John de la Pole s'empare de Segré et y rassemble un butin immense et un troupeau de 1 200 bœufs ou vaches.

Il regagne la Normandie, emmenant des otages.

Yolande d'Aragon, belle-mère de Charles VII de France, en sa ville d'Angers, souhaite venger l'affront et le dommage causés à son comté.

Elle fait prévenir Ambroise II de Loré, commandant de Sainte-Suzanne.

Ambroise II de Loré, sachant que Jean VIII d'Harcourt, gouverneur de la Touraine, de l'Anjou et du Maine, est alors à Tours et prépare une expédition en Normandie, lui dépêche un messager.

Jean VIII d'Harcourt vient en toute hâte à Laval, amenant les troupes qu'il a déjà réunies, et mande gens de toutes parts à ce qu'ils se rendissent vers lui.

La reine Yolande d'Aragon, ordonne à Pierre Ier de Beauvau, son chambellan, fort de :

de rejoindre la troupe de Jean VIII d'Harcourt.

Le plus prompt et le mieux accompagné, est Jean de la Haye, Baron de Coulonces, dont on accepte les services malgré la disgrâce dans laquelle il est auprès de Jean VIII d'Harcourt, en lui enjoignant seulement de ne pas se présenter à lui.

Cette concentration se fait très rapidement.

Jean VIII d'Harcourt n'arrive à Laval que le vendredi 24 septembre 1423.

Il en repart dès le samedi 25 septembre 1423 de grand matin, pour aller prendre position sur le chemin que doivent suivre les Anglais, envoyant des coureurs pour surveiller leur marche et le renseigner exactement.

Jean VIII d'Harcourt tient alors conseil avec Pierre d'Alençon, Guy II de Laval-Loué, Louis de Trémigon, Ambroise II de Loré et Pierre Ier de Beauvau.

Il leur apprend que les Anglais sont à 3 lieues et qu'ils passeront, suivant le grand chemin qui longe la Bretagne, au lieu de la Brossinière, le lendemain matin.

Il est conclu que :

La Brossinière fait partie de la commune de Bourgon en Mayenne.

Le dimanche 26 septembre 1423, il y a 2 heures que les troupes sont rangés en bataille quand on voit les éclaireurs anglais qui donnent la chasse aux batteurs d'estrade.

Les cavaliers leur courent sus et les forcent à se replier sur leurs corps de bataille, où ils mettent pied à terre.

Les Anglais, marchent bon train, piquant en terre de gros pieux, derrière lesquels ils peuvent se retrancher au moment de l'attaque de la cavalerie.

Les gens de pied les atteignent de front ;

Le convoi de chariots et de troupeaux leur ferme l'issue par derrière ;

Malgré leur courage, ils ne peuvent résister longtemps.

C'est une boucherie où périssent de 1 200 à 1 400 hommes.

Les autres, parmi lesquels John de la Pole, Thomas Aubourg et Thomas Cliffeton se rendent.

Il n'en échappe pas 120.

De l'autre côté, on ne perd que peu d'hommes : un seul chevalier, Jean le Roux.

André de Montfort-Laval est fait chevalier avec plusieurs de ses compagnons.

Anne de Laval, sur les possessions de laquelle s'est donnée la bataille, fait enterrer les morts.

La bataille appelée la besoigne de la Brossinière est parfois nommée la bataille de la Gravelle. Jadis, le chemin gravelais ou chemin du Roy (mentionné en 1454), était une voie ancienne, permettant d'aller d'Anjou en Normandie.



Mort de Pierre II de Giac Seigneur de Giac, Châteaugay et Clichy

Georges Ier de la Trémoïlle favori de Charles VII de France

Louis-Armand de Chalençon Premier chambellan

En 1427, Jean de Lancastre, Duc de Bedford, veut prendre le duché d'Anjou.

Yolande d'Aragon riposte par une série de rencontres et d'accord de mariage entre plusieurs familles nobles, ce qui sape les initiatives anglaises et bourguignonnes et soutient le couronne.

Pierre II de Giac, le favori du roi, exerce ses rapines sur le trésor de la couronne et encourage une guerre coûteuse et désastreuse au conseil du roi.

Arthur III de Bretagne et Yolande d'Aragon font arrêter Pierre II de Giac, alors qu'il est au lit avec Catherine de L'Isle Bouchard.

Charles II d'Albret prête son concours lors de cette arrestation.

Georges Ier de la Trémoïlle et Arthur III de Bretagne s'allient contre Pierre II de Giac, avec qui ils sont fâchés

Georges Ier de la Trémoïlle vise la fortune de Catherine de l'Isle Bouchard, épouse de Pierre II de Giac.

En février 1427, Pierre II de Giac est enlevé.

Pierre II de Giac est mené à Bourges, en chemise de nuit et chaussé d'une seule botte.

Puis on le conduit à Dun-le-Roi.

Lors d'un rapide procès, Pierre II de Giac avoue tout ce que l'on veut, notamment le meurtre de Jeanne de Naillac, sa première femme.

Pierre II de Giac meurt à Dun-le-Roi le 8 février 1427, cousu dans un sac et noyé dans la rivière.

On le sort ensuite de l'eau, pour qu'il reçoive une sépulture décente.

Arthur III de Bretagne introduit Georges Ier de la Trémoïlle auprès de Charles VII de France.

Georges Ier de la Trémoïlle en devient rapidement un des favoris, et obtient le poste de grand chambellan.

Le médiéviste Olivier Bouzy précise que le Grand chambellan, à l'origine subordonné au Grand chambrier, avait lui-même sous ses ordres 4 chambellans ordinaires, prenant normalement leurs fonctions par quartiers.

En l'absence du Grand chambellan, le premier chambellan exerce ses fonctions entre autres la garde du sceau secret et sert souvent de conseiller principal du roi.

Olivier Bouzy signale qu'à la suite de l'exécution de Pierre II de Giac, Arthur III de Bretagne fait nommer comme nouveau premier chambellan Louis-Armand de Chalençon, Seigneur de Beaumont.

Cette nomination intervient à une date incertaine, avant le 13 mars 1427.



Hardouin de Bueil fait reconstruire le Château de Villevêque

En 1428, Yolande d'Aragon donne 1 000 écus à l'évêque Hardouin de Bueil pour reconstruire le Château de Villevêque


Jeanne d'Arc Rencontre de Jeanne d'Arc et du dauphin Charles Voyage de Jeanne d'Arc – en pointillés blancs - en rose les territoires contrôlés par Henri V d'Angleterre - en mauve ceux de Philippe III le Bon - en bleu ceux de Charles VII

Rencontre de Charles II de Lorraine et de Jeanne d'Arc

Rencontre de Charles VII de France avec Jeanne d'Arc

Jeanne d'Arc retourne chez Durant Laxare.

En février 1429, elle est à nouveau à Vaucouleurs.

Elle insiste auprès de Robert de Baudricourt.

Incrédule, il la fait exorciser par le curé lieu.

Il l'envoie alors à Nancy où Charles II de Lorraine, malade, veut la consulter. Elle ne peut le guérir.

En pèlerinage à Saint-Nicolas-de-Port, elle lui reproche sa vie dissolue et lui conseille de renvoyer Alison du May, sa maîtresse.

Sans suivre ses conseils, il l'indemnise de son voyage et lui donne un cheval avec lequel elle retourne à Vaucouleurs.

Enfin convaincu par le soutien que Jeanne reçoit de la population, Robert de Baudricourt lui offre une épée et les habitants lui procurent son équipement militaire.

Avec une escorte de 6 hommes, Jeanne d'Arc parcoure plus de 500 kilomètres en 10 jours et atteint Chinon le 23 février 1429.

Charles VII est au bord du renoncement.

Tanguy III du Chastel pèse de tout son poids pour obliger le Dauphin à recevoir Jeanne d'Arc à Chinon le 25 février 1429.

En effet, plusieurs conseillers de Charles VII soutiennent le principe d'une réconciliation avec les Bourguignons pour faire front commun contre les Anglais, ce qui n'aurait pu se faire qu'aux dépens de Tanguy III du Chastel.

Jeanne d'Arc reconnaît Charles VII bien qu'il ait feint de se dissimuler dans la foule des courtisans.

Dans le secret de leurs entretiens, Charles VII de France, convaincu par la foi de Jeanne d'Arc, reprend confiance.

Elle lui confie, sans doute, que Dieu lui a pardonné le meurtre du duc de Bourgogne sur le pont de Montereau, et qu'il est prêt à lui rendre son royaume. Elle l'assure aussi de sa filiation royale.

La Pucelle doit se soumettre à Poitiers à l'examen de quelques docteurs et théologiens. Des femmes s'assurent même de sa virginité !

Yolande d'Aragon est en charge d'une des enquêtes sur Jeanne d'Arc que la duchesse supporte. Yolande d'Aragon arrange le financement de l'armée de Jeanne qui va au secours d'Orléans.


Voyage vers Reims – pointillés bleus Jeanne d'Arc au sacre de Charles VII dans la cathédrale de Reims - par Ingres - 1851 Gilles de Rais - Huile sur toile - galerie des maréchaux de France - château de Versailles - par Éloi Firmin Féron - 1835

Prise d'Auxerre, Troyes et Chalons

Voyage de Charles VII de France à Reims

Gilles de Rais Maréchal de France

Sacre de Charles VII de France

Jean Poton de Xaintrailles Écuyer d'écurie du roi

Après son succès à Orléans, Jeanne d'Arc va voir le Roi au château de Loches et le convainc d'aller à Reims recevoir l'onction du sacre.

Ce nouveau défi paraît aussi fou que le précédent, la ville des sacres royaux étant cernée par les possessions anglaises et bourguignonnes.

La marche vers la ville du sacre commença à Gien, le 29 juin 1429.

La facilité de la chevauchée montra à la fois la fragilité de la domination anglo-bourguignonne et la restauration de la confiance en la cause de Charles VII de France. Les populations manifestent leur fidélité et parfois leur enthousiasme reconnaissant ainsi la légitimité de l'héritier.

Au cours de la chevauchée, Auxerre reste neutre, Troyes capitule et Châlons-en-Champagne ouvre ses portes.

Le samedi 16 juillet 1429, Charles VII de France, Jeanne d'Arc, Jean Ier de Brosse, Jacques Ier de Chabannes, Guy III de Chauvigny, les seigneurs et les troupes entrent dans Reims.

Gilles de Rais, Seigneur d'Ingrande et de Champtocé, est fait Maréchal de France le 16 juillet 1429 par Charles VII en récompense pour ses valeureux services.

Gilles de Rais est de plus conseiller et chambellan du roi.

Quatre seigneurs doivent escorter la Sainte Ampoule entre l'abbaye de Saint-Rémi où elle est gardée jusqu'à la cathédrale de Reims.

Le nom d'otages de la Sainte Ampoule est dû au fait qu'ils doivent défendre jusqu'à la mort le saint-Chrême ayant servi pour le sacre de Clovis par Saint-Rémi, contenu dans une fiole de cristal en forme de colombe.

C'est un honneur considérable qui permet, le jour du sacre, d'entrer à cheval dans la cathédrale pour remettre l'ampoule à l'archevêque.

Pour le sacre du Charles VII les otages reçoivent l'ampoule de l'abbé de Saint-Rémy, Jean Canard. Ils sont :

Le 17 juillet 1429, Charles VII de France, héritier de la branche capétienne des Valois, est sacré Roi dans la cathédrale de Reims selon un rituel traditionnel depuis 4 siècles.

La cérémonie, vu les circonstances, se déroule dans la simplicité. La couronne, le sceptre, le globe, sont à Saint-Denis, entre les mains des Anglais. Seuls, parmi les pairs, sont présents les 3 pairs spirituels. Charles reçoit le Saint Chrême des mains de l'archevêque Renault de Chartres. Le huitième sacrement, qui fait les rois et les marque du signe sacré du pouvoir légitime, est conféré à Charles VII. Or est exécuté le plaisir de Dieu, déclare Jeanne d'Arc en rendant hommage à son roi.

Louis Ier de Bourbon-Vendôme assiste à ce sacre.

Pierre Ier de Beauvau assiste au sacre puisqu'il en fait une relation dans une lettre adressée aux reines Marie d'Anjou et Yolande d'Aragon.

Pierre Cauchon est parti de Reims.

Grâce à Jeanne d'Arc, celui que l'on surnommait le "petit Roi de Bourges" devient le seul Roi légitime des Français, au grand dam de son rival anglais.

Jeanne d'Arc se tient à ses côtés avec son étendard sur lequel figurent le Christ en majesté et les mots Jhesus Maria.

Il avait été à la peine, c'était bien raison qu'il fût à l'honneur

déclare-t-elle plus tard. Dans les faits, sa mission est achevée.

Jean Poton de Xaintrailles devient Écuyer d'écurie du roi le 17 juillet 1429, puis premier écuyer du corps, et enfin maître de l'écurie royale.

La libération d'Orléans et le sacre ont transformé la lutte de factions en une guerre de libération nationale.

Charles VII et ses partisans retrouvent une pleine confiance en leur cause et se rallient le petit peuple des campagnes.

Pour consolider ses acquis, le Roi se dispose à signer une trêve avec son ennemi intime, Philippe III le Bon, Pair de France, qui est notoirement absent du sacre. Jeanne d'Arc envoie une lettre à Philippe III le Bon le jour même du sacre pour lui demander la paix.



Mariage de François Ier le Fratricide avec Yolande d'Anjou

Yolande d'Aragon réside à Saumur où Charles VII tient son assemblée.

François Ier le Fratricide épouse en août 1431 Yolande d'Anjou, fille de Louis II d'Anjou et de Yolande d'Aragon.



Paix entre Georges Ier de la Trémoïlle, Arthur III de Bretagne et Jean V de Bretagne

Georges Ier de la Trémoïlle Prisonnier

La paix est signée le 5 mars 1433 entre Georges Ier de la Trémoïlle, Arthur III de Bretagne et Jean V de Bretagne son frère.

Mais la guerre reprend très vite entre Georges Ier de la Trémoïlle et Arthur III de Bretagne.

Charles VII de France n'intervient pas.

Arthur III de Bretagne tente de faire assassiner Georges Ier de la Trémoïlle le 3 juin 1433 à Chinon par Jan II de Rosnivynen qui lui porte un coup d'épée dans le ventre, mais Georges Ier de la Trémoïlle n'est que légèrement blessé.

Prigent VII de Coëtivy participe le 3 juin 1433 avec Jean V de Bueil et Pierre II de Brézé à la chute de Georges Ier de la Trémoïlle.

Ils eurent l'intention de le tuer, mais Georges Ier de la Trémoïlle étant un homme obèse, le coup de poignard infligé ne lui valut qu'une légère blessure.

En juin 1433, Georges Ier de la Trémoïlle est enlevé par Arthur III de Bretagne qui l'emprisonne au château de Montrésor.

Politiquement proche de Yolande d'Aragon, sa mère, Charles IV d'Anjou participe à ce complot.

Charles IV d'Anjou entre ensuite au Conseil de Charles VII de France et y jouera un rôle de premier plan durant de nombreuses années.



Mort d'Yolande d'Aragon

Yolande d'Aragon veuve de Louis II d'Anjou, meurt dans le château de Tucé à Saumur le 14 novembre 1442.

Elle est inhumée dans le chœur de la Cathédrale de Angers.

Elle lègue à René Ier d'Anjou ses prétentions sur le royaume d'Aragon


Menu contextuel

Si, dans le résultat d'une recherche, un nom de personne ou de lieu ou une date vous interpelle, sélectionnez-le et faites un clique droit pour lancer une nouvelle recherche.


Si ce site vous est utile, placez le dans vos favoris ou marques-pages !