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16 �v�nements affich�s, le premier en 1599 - le dernier en 1662
Naissance d'Abraham de Fabert d'Esternay
Abraham de Fabert d'Esternay na�t � Metz le 11 octobre 1599, fils d'Abraham Fabert (1563-1638), Seigneur de Moulins-les-Metz, et d'Anne des Bernards d'Allaumont (morte en 1636).
Son p�re est un imprimeur r�put� qui participe activement � l'administration municipale.
Destin� � la succession paternelle, il t�moigne de bonne heure d'une passion tr�s vive pour le m�tier des armes.
Abraham de Fabert d'Esternay Cadet dans un r�giment de Gardes Fran�aises
En 1613, Abraham de Fabert r�ussit � se faire admettre comme cadet dans un r�giment de Gardes Fran�aises.
Si�ge de La Rochelle
Le si�ge de La Rochelle, ordonn� par Louis XIII, commence le 10 septembre 1627 sous le commandement de Richelieu.
Richelieu fait fortifier les �les de R� et Ol�ron.
L'arm�e royale d�ploie 20 000 hommes autour de la ville, coupant toutes les voies de communication terrestres.
Le ravitaillement ne peut plus venir que de la mer.
Le P�re Joseph assiste � ce si�ge.
Abraham de Fabert d'Esternay se distingue comme major pendant ce si�ge o� se r�v�lent ses comp�tences d'ing�nieur.
De retour dans le royaume de France, Henri II de La Fert�-Senneterre, capitaine d'un r�giment pay� par Henri Ier de La Fert�-Senneterre, son p�re, se distingue pendant ce si�ge.
Charles Ier de Lorraine commande un temps la flotte lors du si�ge de La Rochelle en 1627 et 1628. Il en abandonne cependant le commandement, ne lui trouvant pas assez d'importance.
La politique navale de Louis XIII et de Richelieu contraint Charles Ier de Lorraine � abandonner sa charge d'Amiral du Levant, ce qui le fait lentement basculer dans l'opposition au cardinal.
Urbain de Maill�-Br�z� l�ve un r�giment d'infanterie � ses frais et prend part � ce si�ge.
Antoine Co�ffier de Ruz� joue un r�le de tout premier plan lors de ce si�ge.
For�age du Pas de Suse
Le pas de Suse, situ� � 500 m�tres d'altitude, est un d�fil� des Alpes situ� sur la fronti�re entre la France et le duch� de Savoie.
Louis XIII veut conduire en personne le secours de Casal.
Louis XIII d�cide de passer les Alpes en plein hiver.
Le r�cit de cet �v�nement est notamment racont� par Louis de Rouvroy, Duc de Saint-Simon, dans ses M�moires.
Richelieu pr�pare la campagne en renfor�ant les corps permanents et en levant 6 nouveaux r�giments dans le Dauphin�, la Provence et le Lyonnais.
Trois arm�es doivent envahir � la fois le Pi�mont et combiner leurs op�rations dans la vall�e du P� :
23 000 hommes d'infanterie et 3 000 chevaux sont rassembl�s autour de Brian�on.
L'infanterie comprend :
� la cavalerie d'�lite de la Maison du Roi s'ajoutent 12 compagnies de chevau-l�gers et les carabins d'Arnauld de Corbeville.
Mais ni artillerie, ni munitions, ni mulets de transport.
L'arm�e n'a pas 15 jours de vivres, bien qu'avant de partir de Paris, on e�t donn� 200 000 livres d'avance aux intendants des vivres pour entretenir en permanence, outre la ration journali�re, un mois de vivres en magasin.
Rien n'est pr�t non plus pour le ravitaillement de Casal.
Le 18 f�vrier 1629, Louis XIII arrive � Grenoble avec Richelieu et les grands seigneurs de son entourage :
Louis XIII d�signe comme lieutenants-g�n�raux :
comme mar�chaux de camp :
L�on d'Albert de Luynes est pr�sent � cette journ�e.
Richelieu pr�c�de Louis XIII � Embrun, pour arr�ter le plan d'op�rations et l'ordre de marche.
L'avant-garde, conduite par Charles Ier de Blanchefort de Cr�quy et Fran�ois de Bassompierre, a mission de s'emparer des passages du Pi�mont.
Elle comprend :
L'arm�e suit sous le commandement de Charles de Schomberg.
Abraham de Fabert d'Esternay participe � ces combats.
Le 28 f�vrier 1629, l'avant-garde passe les Alpes � Montgen�vre et Cezanne ou C�sane (en italien Cesana Torinese) et cantonne � Oulx, sur la Doria Riparia.
Le 29 f�vrier 1629, l'avant-garde trouve au fort d'Exilles, 13 vieux canons �vent�s, pour battre les retranchements de M. de Savoie.
Le 1er mars 1629, l'avant-garde couche � Chaumont ou Chiomionte, un bourg ouvert, � un quart de lieue de la fronti�re de Pi�mont.
On ne peut franchir cette fronti�re, de ce c�t�, que par le Pas de Suse, d�fil� de 600 toises qui n'a pas plus de 18 pas de largeur en certains endroits et qui est obstru� par des roches qu'aucune machine ne pourrait d�placer ; 2 hommes ont grand-peine � y passer de front.
� l'entr�e, le bourg et le gros rocher de Gelasse surmont� d'un fort, qui n'est accessible que par une rampe �troite et bord�e de pr�cipices.
Des 2 c�t�s du d�fil�, se dressent des montagnes imposantes :
Le passage est ferm�, du c�t� de Chaumont, par un grand retranchement en forme de demi-lune et, en arri�re, par des barricades, flanqu�es, � mi-pente, par des redoutes, distantes l'une de l'autre de 200 pas.
Le d�fil� d�bouche au faubourg de Suse, domin� par un couvent de Cordeliers.
3 000 Pi�montais ou Milanais gardent les ouvrages.
Charles-Emmanuel Ier de Savoie, Victor-Am�d�e Ier de Savoie, son fils, le lieutenant g�n�ral comte de Verrua et le marquis de Ville, commandant la cavalerie, se pr�parent � soutenir l'attaque, bien �tonn�s que le Louis XIII la dirige�t en pareille saison.
Le 5 mars 1629, � 11 heures du soir, Louis XIII quitte Oulx avec la Noblesse et 2 compagnies de ses Gardes, pour faire 4 lieues, � pied, dans la neige.
En arrivant � Chaumont, 3 heures avant le jour, Louis XIII trouve Richelieu dressant l'ordre de combat avec les mar�chaux.
Les Gardes fran�aises et suisses, ainsi que Navarre attaqueraient de front les barricades et les redoutes.
Le r�giment de Sault, dont les officiers �taient du pays pour la plupart, devait partir � 3 heures du matin et suivre � droite, au-dessous du cr�t de Montmoron, avec de bons guides, un sentier extravagant qui conduisait derri�re les retranchements.
L'avance ainsi gagn�e permettrait d'assaillir l'ennemi de tous c�t�s en m�me temps.
500 hommes d'Estissac, moiti� piques, moiti� mousquets, longeraient les hauteurs de gauche, sous le cr�t de Montabon.
Dans le d�fil�, les enfants perdus se jetteraient sur les barricades par le milieu et par les flancs :
Ces 3 pelotons seraient suivis par 3 troupes de 100 hommes, fournies par les m�mes r�giments.
Comme soutien, 300 gentilshommes volontaires, de qualit� pour la plupart, et 500 soldats de Navarre.
Henri II de Valois-Longueville les commande.
L'artillerie vient ensuite : une coulevrine et 2 moyennes, tir�es au crochet et pouss�es par 50 pionniers.
En arri�re, un gros de 800 Gardes fran�aises et de 500 Suisses, sous le commandeur de Valen�ay.
4 000 hommes restent rang�s en bataille devant Chaumont.
Ils sont destin�s :
Avant de donner le signal de l'attaque, Louis XIII veut adresser � Charles-Emmanuel Ier de Savoie une derni�re sommation.
Il envoie Guitaut-Comminges, capitaine aux Gardes-fran�aises, avec les mar�chaux des logis, le lieutenant de Pontis et un trompette, demander passage, pour pr�parer � Suse le quartier du Roi.
A 100 pas de la barricade, le groupe s'arr�te et le trompette sonne.
Un officier pi�montais et 12 soldats sortent du retranchement, puis le comte de Verrua, escort� de 200 mousquetaires.
Apr�s qu'il nous a salu�s fort civilement, raconte Pontis, Guitaut-Comminges lui dit :
Monsieur, le Roi mon ma�tre m'a command� d'aller aujourd'hui � Suse pour lui pr�parer son logis, parce qu'il veut, demain, y aller loger.
Le comte de Verrua lui r�pond avec beaucoup de civilit� :
Monsieur, Son Altesse tiendrait � grand honneur de loger Sa Majest�.
Mais, puisqu'elle vient si bien accompagn�e, vous, trouverez bon, s'il vous plait, que j'en avertisse auparavant Son Altesse.
Guitaut-Comminges r�pondit :
Nous primes alors cong� et all�mes retrouver Sa Majest�.
Louis XIII attend son �missaire, � 100 pas des enfants perdus, devant le gros des Gardes-fran�aises.
Il trouve que le comte de Verrua a r�pondu en homme d'esprit et en capitaine.
Louis XIII s'approche du mar�chal et lui dit, en col�re :
Savez-vous bien que nous n'avons que 600 livres de plomb dans le parc de l'artillerie ?
Il est bien temps de penser � cela ! Faut-il, pour un masque qui n'est pas pr�t, ne pas danser le ballet ? Laissez-nous faire, Sire, et tout ira bien !
Le signal est donn� � 8 heures.
Laissons Fran�ois de Bassompierre raconter le combat qu'il pr�tend avoir dirig�.
Nous m�mes pied � terre, Cr�qui et moi, pour mener les enfants perdus.
Schomberg, que la goutte emp�chait de marcher, nous suivait � cheval, afin de voir la f�te.
Une balle dans les reins le mit bient�t hors de combat.
En d�passant le bourg de Gelasse, �vacu� par l'ennemi, nous f�mes canonn�s par le fort et salu�s de quantit� de mousquetades, venant des montagnes et de la premi�re barricade.
Nos ailes ayant gagn� les �minences lat�rales, tir�rent au derri�re de ce retranchement, pendant que nous y donnions, t�te baiss�e, et le faisions abandonner.
Nous poursuiv�mes si vivement les Savoyards, qu'ils ne purent garder les deux autres barricades, o� nous entr�mes p�le-m�le avec eux.
Valen�ay escalada la montagne de gauche � la t�te des Suisses et en chassa les gens du Valais.
Dans le d�fil�, le marquis de Ville eut l'�paule fracass�e et se fit transporter � Suse.
Nous pouss�mes si vivement notre pointe avec les Gardes-fran�aises que, sans la r�sistance que firent pr�s d'une chapelle, le capitaine Cerbelloni et quelques soldats espagnols, le Duc et son fils auraient �t� pris, tant Treville, lieutenant des Mousquetaires du Roi, les serrait de pr�s.
Un estafier fut tu� � son �trier.
Mais le Duc �chappa � Treville, qui dut se contenter de blesser Cerbelloni et de le faire prisonnier.
Nous march�mes, sans nous arr�ter, jusqu'au fa�te du passage, d'o� nous v�mes Suse.
La citadelle nous tira force canonnades.
Mais nous �tions si anim�s au combat et si joyeux de la victoire, que nous ne nous en occupions pas.
Quelques enfants perdus entr�rent dans la ville avec les fuyards et y furent faits prisonniers.
Cr�qui et La Valette log�rent les Gardes dans les maisons qui bordent la descente � main gauche, tandis qu'avec l'aide de Toiras et de Tavannes, j'�tablissais Navarre dans les maisons de droite.
Valen�ay, quoique bless� au genou, descendit, avec les Suisses du colonel Salis, de l'autre c�t� de Suse, pour emp�cher que rien n'en sortit.
Les montagnards du comte de Sault avaient trouv� le sentier extravagant mal gard� par le r�giment pi�montais de Marc-Antoine Belon.
Ce qu'il y eut de plus remarquable, raconte Pontis, fut que les ennemis, nous attendant de pied ferme � ce d�troit qu'il nous eut �t� impossible de forcer, furent bien surpris de voir le comte de Sault, qui avait fait nettoyer la neige avec des pelles et grimp� sur ces hautes montagnes, fondre tout d'un coup sur eux et les investir par derri�re.
Ils l�ch�rent pied aussit�t et quitt�rent toutes leurs fortifications ; de sorte qu'ils ne donn�rent pas le loisir � nos troupes de leur faire sentir la pesanteur du bras du roi de France, � qui ils avaient os� refuser le passage.
Il y eut n�anmoins beaucoup des n�tres tu�s ensuite par le canon de Suse, qui fouettait et nettoyait d'une �trange sorte tout le chemin.
Cr�qui et Fran�ois de Bassompierre �tablissent leur logis dans le faubourg de Suse, au couvent des Cordeliers, o� le Roi leur envoie ses f�licitations.
Il convient d'ajouter � ces �loges, les critiques de Richelieu, qui marche bravement sous les canonnades, � c�t� de Louis XIII, en avant du soutien.
L'attaque dure fort peu � cause de la furie fran�aise et parce que les ennemis, se voyant pris de tous c�t�s, l�chent pied apr�s leur premi�re d�charge.
Tous firent bien en cette occasion.
Cependant tout l'ordre d�sirable ne peut �tre gard� :
Les mar�chaux Cr�qui, Bassompierre, Schomberg et les mar�chaux de camp, sont tous ensemble, m�l�s aux volontaires, contre la raison qui veut qu'ils soient s�par�s pour donner les ordres en divers endroits.
Nous perdons fort peu de gens ; 5 ou 6 officiers sont bless�s ; il n'y a pas plus de 30 morts.
Suse, mauvaise place, ne peut se d�fendre :
Sa Majest� l'a fort recommand�, pour ne d�crier ses armes en Italie, o� l'on estime les Fran�ais aussi braves que peu r�gl�s.
Le ch�teau de Suse se rend le lendemain mais il n'en est pas de m�me de sa citadelle ni du fort de Gelasse.
Mariage d'Abraham de Fabert d'Esternay avec Claude Richard de Cl�vant
Le contrat de mariage est du 13 septembre 1631.
Abraham de Fabert d'Esternay �pouse au ch�teau de Moulins-l�s-Metz en Moselle le 13 novembre 1631 Claude Richard de Cl�vant (1614-1661). Leurs enfants sont :
Complot du Comte de Soissons
Bataille de la Marf�e
Mort de Louis de Bourbon-Cond� Comte de Soissons
Si�ge de Sedan
Condamnation d'Henri II de Lorraine-Guise
Sedan forme en 1640 une principaut� ind�pendante dont le prince, Fr�d�ric-Maurice Ier de La Tour d'Auvergne, accueille les protestants et factieux fuyant la France et Richelieu.
Charles IV de Lorraine soutient le complot de Louis de Bourbon-Cond�.
Marie Aim�e de Rohan participe � cette conspiration.
Fr�d�ric-Maurice Ier de La Tour d'Auvergne prend part � la conspiration des Princes de la paix, avec le Louis de Bourbon-Cond� et Henri II de Lorraine-Guise, visant � r�tablir les privil�ges des grands f�odaux.
Louis XIII envoie une arm�e � Sedan sous les ordres de Gaspard III de Coligny pour mettre fin � ses agissements.
Fr�d�ric-Maurice Ier de La Tour d'Auvergne demande et obtient une aide de Ferdinand III de Habsbourg, son ami personnel.
L'arm�e royale est d�rout�e vers la Marf�e, proche de Sedan.
G�n�e par le mauvais temps qui rend les chemins boueux, l'arm�e royale n'arrive sur le plateau que vers 11 heures le 6 juillet 1641, attendue par l'arm�e sedanaise.
L'affrontement commence et les Sedanais r�sistent bien au choc.
Fr�d�ric-Maurice Ier de La Tour d'Auvergne, commandant la cavalerie, contourne le champ de bataille � l'abri de collines, et tombe sur le flanc de l'arm�e royale.
C'est alors la d�bandade, l'arm�e de Gaspard III de Coligny abandonne ses bagages.
Abraham de Fabert d'Esternay se signale lord de cette bataille.
D�s midi, le combat tourne de mani�re quasi-d�cisive � l'avantage de Louis de Bourbon-Cond�.
Louis de Bourbon-Cond� a la f�cheuse habitude de relever la visi�re de son casque avec son pistolet.
Louis de Bourbon-Cond� fait ce geste machinal et le coup part.
Louis de Bourbon-Cond� meurt.
Sans h�ritier l�gitime, avec lui s'�teint la branche des Soissons.
Son corps est plac� en l'�glise de la chartreuse Notre-Dame-de-Bonne-Esp�rance d'Aubevoye, autrement d�nomm�e chartreuse de Bourbon-l�z-Gaillon.
Louis XIII fait le projet d'intenter un proc�s pour l�se-majest� � la d�pouille de Louis de Bourbon-Cond�.
Malgr� la d�faite, l'arm�e royale commence le si�ge de Sedan.
Fr�d�ric-Maurice Ier de La Tour d'Auvergne n�gocie sa soumission dans un trait� sign� le 4 ao�t 1641 avec Louis XIII, qui lui confie le commandement de l'arm�e d'Italie.
Richelieu, apr�s avoir ma�tris� les coupables, d�cide d'arr�ter Charles IV de Lorraine qui r�ussit � s'enfuir fin juillet 1641 et reprend le combat contre la France ennemie.
Henri II de Lorraine-Guise est condamn� � mort, mais s'enfuit dans les Flandres.
Ses biens sont alors confisqu�s.
Abraham de Fabert Gouverneur de la principaut� de Sedan
Abraham de Fabert devient Gouverneur de la principaut� de Sedan en 1641 ou en 1642.
Sedan, ville-fronti�re est, par sa situation, une des places les plus expos�es.
C'est d'elle que d�pend la s�curit� de la Champagne et de toute la fronti�re Nord-Est.
Elle est difficile � administrer car c'est un centre jusque l� ind�pendant attach� � ses privil�ges et aussi un foyer ardent de discussions religieuses.
Abraham de Fabert, usant de m�nagements et d'adresse, sait, en 18 mois, conqu�rir la population et parvient � introduire dans l'esprit public un d�sir de concorde et de paix.
En peu de temps la Principaut� devient fran�aise de fait et de c�ur.
Ing�nieur, Abraham de Fabert renforce les fortifications et fait de la ville une citadelle de premier ordre et un puissant arsenal.
Abraham de Fabert d'Esternay double la garnison en levant, � ses frais, en quelques mois, un r�giment de 1 200 hommes.
Par le mode de recrutement, la formation d'un corps d'officiers, l'institution d'une solde fixe pay�e sans retard, l'organisation de subsistances et des quartiers d'hiver, il devance de plus de 100 ans les conceptions qui finiront par pr�valoir dans l'arm�e.
D�mission d'Urbain de Maill�-Br�z�
Urbain de Maill�-Br�z� ne parvient pas � s'emparer ni de Collioure, ni de Perpignan.
Abraham de Fabert se signale lors de ces si�ges.
Urbain de Maill�-Br�z� d�missionne de sa charge de Vice-roi de Catalogne en juin 1642.
Naissance de Claude de Fabert
Claude de Fabert na�t en 1645, fille d'Abraham de Fabert et de Claude Richard de Clevant.
Naissance d'Ang�lique de Fabert
Ang�lique de Fabert na�t en 1649, fille d'Abraham de Fabert d'Esternay et de Claude Richard de Cl�vant.
Abraham de Fabert d'Esternay Lieutenant g�n�ral
Abraham de Fabert Marquis de Fabert et d'Esternay
Abraham de Fabert d'Esternay devient Lieutenant g�n�ral en 1650.
Abraham de Fabert devient Marquis de Fabert et d'Esternay.
Si�ge de Stenay
S�bastien Le Prestre Capitaine
Louis XIV fait mettre le si�ge devant Stenay, ville au centre du territoire contr�l� par Louis II de Bourbon-Cond�.
Le si�ge, dirig� par Abraham de Fabert d'Esternay, durera 32 jours.
S�bastien Le Prestre est assez s�rieusement bless� au neuvi�me jour du si�ge.
R�tabli, il est charg� de marquer l'emplacement o� le mineur placera sa mine et il est � nouveau bless� par un coup de pierre.
La ville est finalement prise le 6 ao�t 1654, en pr�sence de Louis XIV.
Au lendemain de ce si�ge, S�bastien Le Prestre est promu capitaine, ce qui lui vaut une solde de 50 livres, que lui versera chaque mois le tr�sorier des fortifications au titre de sa fonction d'ing�nieur ordinaire.
R�forme de l'imp�t par Abraham de Fabert
Abraham de Fabert envisage ensuite la r�forme de l'imp�t.
Abraham de Fabert adresse � Jules Mazarin un m�moire sur ses id�es.
Mais il faudra attendre le si�cle suivant pour qu'elles soient adopt�es.
Investi par la confiance de Jules Mazarin de pouvoirs sans cesse plus �tendus, Abraham de Fabert fait figure non seulement de grand gouverneur de province, mais aussi d'agent de gouvernement � qui le premier ministre laisse la haute main dans le Sedannais, la Champagne et la Lorraine.
En 2 ans, la Champagne, gr�ce � lui, reprend sa culture, et recommence � payer ses imp�ts.
La g�n�ralit� de Ch�lons, qui ne rapportait plus que 40 000 �cus au Tr�sor en 1655, lui en paie 2 000 000 pour 1657.
� Sedan, Abraham de Fabert d'Esternay cr�e une manufacture d'armes, une fonderie de canons, de boulets.
Il encourage la sergerie et la draperie.
Claude Richard de Clevant, son �pouse, entrant dans ses vues, encourage une industrie f�minine : La dentelle.
Sedan se place imm�diatement apr�s Alen�on.
Abraham de Fabert d'Esternay Mar�chal de France
Abraham de Fabert, Marquis d'Esternay, est fait mar�chal de France le 28 juin 1658 par Louis XIV.
C'est le 1er roturier � �tre �lev� � cette dignit�.
Une d�l�gation vient tout expr�s de Metz lui porter les f�licitations de sa ville natale.
Celui qui prononce le discours n'est autre que Jacques-B�nigne Bossuet, grand archidiacre de Metz,.
Abraham de Fabert Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit
Abraham de Fabert devient Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit en 1661.
Mort d'Abraham de Fabert d'Esternay
Le 10 mai 1662 Abraham de Fabert d'Esternay est atteint de pneumonie.
D�s le 16 mai 1662, Abraham de Fabert d'Esternay r�clame lui-m�me les derniers sacrements en la ville de Sedan .
Abraham de Fabert d'Esternay meurt � Sedan le 17 mai 1662.
Il est inhum� en la crypte du couvent des capucins irlandais � Sedan.
Aujourd'hui il ne reste que la chapelle qui a abrit� les s�pultures du mar�chal, de son �pouse et de son fils.
Les corps en seront extraits lors de la R�volution.
Il laisse les souvenirs d'un homme d'un d�sint�ressement profond, d'un grand homme de guerre, et d'un grand administrateur.
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