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�v�nements contenant la ou les locutions cherch�es



23 �v�nements affich�s, le premier en 1802 - le dernier en 1869



Naissance d'Adolphe Jean Casimir Niel

Adolphe Jean Casimir Niel na�t � Muret en Haute-Garonne le 12 vend�miaire de l'an XI doit le 4 octobre 1802, fils de Joseph Niel.

Joseph Niel, son p�re, est avocat au parlement de Toulouse.



Adolphe Jean Casimir Niel � l'�cole polytechnique

Adolphe Jean Casimir Niel, brillant �l�ve, est admis en 1821 � l'�cole polytechnique.



Adolphe Jean Casimir Niel � �cole d'application de Metz

Adolphe Jean Casimir Niel int�gre l'�cole d'application de Metz en 1823.



Adolphe Jean Casimir Niel Lieutenant

Adolphe Jean Casimir Niel est nomm� Lieutenant en 1827.



Adolphe Jean Casimir Niel Capitaine

Adolphe Jean Casimir Niel est promu capitaine en 1835.


Expédition de Constantine de 1836

Exp�dition de Constantine de 1836

En novembre 1836, en Alg�rie, une grande exp�dition de l'arm�e fran�aise est r�solue contre Ahmed Bey. Il s'agit de conqu�rir Constantine.

Bertrand de Clauzel doit commander l'arm�e.

Louis Charles Philippe Rapha�l d'Orl�ans doit prend part aux fatigues, aux dangers et � la gloire de l'exp�dition.

Adolphe Jean Casimir Niel s'embarquepour l'Afrique en tant qu'attach� � l'�tat-major du g�nie du corps exp�ditionnaire.

Le 8 novembre 1836, la brigade d'avant-garde command�e par Alexandre Gaulthier de Rigny re�oit ordre d'aller prendre position � Ghelma.

Cette brigade, compos�e au d�part de 2 970 hommes, se trouve r�duite � 1 800 devant Constantine parce que Bertrand de Clauzel garde pr�s de lui les troupes du Bey et deux compagnies du g�nie.

L'arm�e proprement dite, forte d'environ 7 000 hommes, part de B�ne le 13 novembre 1836

Le 18 novembre 1836, elle franchit le col de R�s-el-Akba.

Apr�s un campement � Raz-Oued-Zenati, l'arm�e fran�aise subit des conditions climatiques difficiles.

L'arm�e est parvenue dans des r�gions tr�s �lev�es. Pendant la nuit, la pluie, la neige et la gr�le tombent avec tant d'abondance et de continuit�, que les soldats, au bivouac, sont expos�s � toutes les rigueurs d'un hiver de la Russie. Les terres, enti�rement d�fonc�es, rappelaient les boues de la Pologne.

L'arm�e se met toutefois en marche le 20 novembre 1836, et parvient, � l'exception des bagages et d'une arri�re-garde, au monument de Constantin, o� elle est oblig�e de s'arr�ter.

Plusieurs hommes ont les pieds gel�s. D'autres p�rissent pendant la nuit, car depuis Raz-el-Akba on ne trouve plus de bois.

On double et triple les attelages pour amener les bagages.

Le 21 novembre 1836, l'arm�e fran�aise franchit, le Bou-Merzoug, un des affluents de l'Oued Rhummel et prend position sous les murs de Constantine.

La ville est d�fendue un ravin de 60 m�tres de largeur, d'une immense profondeur, et au fond duquel coule l'Oued-Rammel.

Constantine pr�sente pour escarpe et contrescarpe un roc taill� � pic, inattaquable par la mine comme par le boulet.

Le plateau de Mansourah communique avec la ville par un pont tr�s �troit et aboutissant � une double porte tr�s forte et bien d�fendue par les feux de mousqueterie des maisons et des jardins qui l'environnent.

Bertrand de Clauzel occupe le plateau de Mansourah avec Louis Charles Philippe Rapha�l d'Orl�ans et les troupes du g�n�ral Tr�zel.

Alexandre Gaulthier de Rigny a ordre de s'emparer des mamelons de Koudiat-Aty, d'occuper les marabouts et les cimeti�res en face de la porte Ez-Rabahah et de bloquer cette porte.

Il �tait cependant impossible pour l'arm�e fran�aise de conduire sur ce point, le seul attaquable, l'artillerie de campagne.

Le bey Ahmed a craint de s'enfermer dans Constantine. Il en a confi� la d�fense � son lieutenant Ben Ha�ssa, et a introduit dans la ville 1 500 berb�res, chaouis et kabyles et arabes bien d�termin�s � la d�fendre.

La brigade d'avant-garde fran�aise se porte sur les hauteurs qui sont successivement enlev�es.

Bertrand de Clauzel fait diriger le feu de l'artillerie contre la porte El-Cantara.

Le 22 novembre 1836, la brigade d'avant-garde fran�aise soutient un combat contre les musulmans sortis par celle des portes que l'arm�e ne pouvait bloquer, puisqu'elle ne comptait plus que 3 000 hommes sous les armes.

Le temps continue � �tre affreux : la neige tombe � gros flocons, le vent est glacial et enfin munitions et vivres sont �puis�s.

Le 23 novembre 1836, une nouvelle attaque contre les Fran�ais est repouss�e.

Deux attaques simultan�es contre les Fran�ais, dans la nuit du 23 au 24 novembre 1836, n'ont pas de succ�s.

Beaucoup d'hommes sont mis hors de combat.

Le 24 novembre 1836, Bertrand de Clauzel ordonne la retraite.

La garnison enti�re et une multitude de cavaliers attaquent l'arri�re-garde avec acharnement dont le commandant Changarnier, du 2e l�ger.

Entour� d'ennemis, il forme son bataillon en carr� et, au moment d'une terrible attaque, fait ouvrir un feu de deux rangs � bout portant, qui couvre d'hommes et de chevaux trois faces du carr�.

Alexandre Gaulthier de Rigny prend le commandement de l'arri�re-garde qui a beaucoup � souffrir de la poursuite de l'ennemi bien qu'il fasse plusieurs fois prier Bertrand de Clauzel de ralentir la marche du corps principal, pour la s�ret� des troupes qu'il commande.

Alexandre Gaulthier de Rigny est suspendu le 26 novembre 1836 et mis aux arr�ts pour les termes vifs employ�s dans cette demande.

Le 26 novembre 1836, l'arm�e fran�aise campe � Sidi Tamtam.

Le 27 novembre 1836, la sanction contre Alexandre Gaulthier de Rigny est lev�e.

Le 27 novembre 1836, l'arm�e passe le d�fil� difficile qui conduit au col de Ras el Akba, et les musulmans abandonnent la poursuite.

Le 28 novembre 1836, l'arm�e atteint Guelma o� elle laisse ses malades.

Le 29 novembre 1836, parait un ordre du jour offensant pour Alexandre Gaulthier de Rigny qui s'empresse de s'en plaindre au ministre de la guerre en le priant de faire examiner sa conduite par un conseil de guerre. Cette lettre ne parviendra pas au ministre.

Le 1er d�cembre 1836, l'arm�e fran�aise est de retour � B�ne : elle a eu dans cette exp�dition 453 morts ou �gar�s et 304 bless�s.


Obsèques de Charles-Marie Denys de Damrémont devant Constantine - par Édouard Detaille Sylvain Charles de Valée

Exp�dition de Constantine de 1837

Mort de Charles-Marie Denys de Damr�mont

Sylvain Charles de Val�e Mar�chal de France

Le 12 f�vrier 1837, Louis-Philippe Ier de France nomme Charles-Marie Denys de Damr�mont gouverneur g�n�ral des possessions fran�aises dans le nord de l'Afrique.

Constantine est encore aux mains d'Ahmed Bey.

� ce moment la monarchie de Juillet est consolid�e et la prosp�rit� �conomique est r�tablie.

Louis-Philippe Ier de France envisage une dissolution de la Chambre des d�put�s.

Il cherche � obtenir un meilleur r�sultat aux �lections en offrant au pays un peu de gloire militaire et en vengeant l'�chec de l'exp�dition de Constantine de 1836.

Louis-Philippe Ier de France et Louis-Mathieu Mol�, le chef de son gouvernement, d�cident de lancer une nouvelle Exp�dition de Constantine par � l'�t� 1837.

La pr�paration de l'exp�dition est l'occasion, � fin ao�t 1837, d'une vive rivalit� entre les deux fils a�n�s de Louis-Philippe Ier de France :

qui se disputent l'honneur d'y participer.

Le premier estime qu'en tant qu'a�n�, le premier r�le lui revient de droit, tandis que le second, qui a particip� � l'exp�dition infructueuse de l'an pass�, tient absolument � venger cette humiliation.

Ferdinand-Philippe d'Orl�ans s'incline.

L'arm�e se r�unit dans le camp de Merdjez-Hammar, �tabli sur les bords de la Seybouse, en avant de Ghelma, � moiti� chemin de B�ne � Constantine.

Plac�e sous les ordres de Charles-Marie Denys de Damr�mont elle a pour chef d'�tat-major :

Le tout ne comprend pas plus de 7 000 hommes.

Patrice de Mac-Mahon se distingue lors de ce si�ge de Constantine.

En 1837, � bord du vaisseau l'Hercule, Fran�ois Ferdinand d'Orl�ans se rend � Gibraltar, � Tanger, � T�n�riffe.

Il d�barque � B�ne en octobre 1837, et se met en route en toute h�te pour rejoindre l'arm�e qui marche contre Constantine.

Un t�moin oculaire allemand qui sert l'arm�e en volontaire donne le r�cit de cette exp�dition.

L'arm�e fran�aise part de B�ne le 1er octobre 1837 ; elle sort du camp de Merdjez-Hammar pour marcher sur Constantine..

Les deux premi�res brigades bivouaquentsur les hauteurs de Rez-el-Akba.

Le 2 octobre 1837, l'arm�e campe aupr�s du marabout de Sidi-Tamtam.

Les troisi�me et quatri�me brigades, command�es par le g�n�ral Rulhi�res et le colonel Combes, se tiennent une demi-journ�e en arri�re pour prot�ger le convoi qui, avec sa multitude de voitures et de mulets, occupedeux lieues de route.

Le 3 octobre 1837, l'arm�e campe aupr�s de Ouad-el-Aria.

Depuis Rez-el-Akba, l'arm�e fran�aise marche dans un pays tr�s-�lev�, dont les vall�es m�mes sont au moins � 1 500 pieds au-dessus du niveau de la mer.

La marche des soldats fran�ais jusqu'� Constantine dura pr�s de 6 jours, quoique cette ville ne soit �loign�e que de 19 lieues de Merdjez-el-Hammar et de 41 lieues de Bone.

D�s qu'il fait assez jour pour distinguer la route, l'avant-garde fran�aise se met en marche.

Tous les corps suivent dans l'ordre prescrit.

L'artillerie et l'immense convoi se tra�nent ensuite, puis viennent la troisi�me et la quatri�me brigade.

Louis Charles Philippe Rapha�l d'Orl�ans passe la Seybousse � la t�te de 3 brigades.

L'arm�e prend position sous les murs de la ville le 6 octobre 1837.

Sans perdre un instant les batteries de br�che sont �tablies.

Le 10 octobre 1837, toutes les pi�ces de 24 sont plac�es sur la colline.

Le 11 octobre 1837 les forces fran�aises commencent � lancer leurs boulets contre les murs, entre les portes Bal-el-Oued et Bab-el-Decheddid.

Charles-Marie Denys de Damr�mont, Louis Charles Philippe Rapha�l d'Orl�ans et le g�n�ral Perregaux, se rendent de Mansourah � Coudiat-Aty pour observer les effets produits par les batteries de br�che.

La communication entre ces deux positions n'a jamais �t� interrompue, mais le passage du Rummel est toujours dangereux.

300 Arabes environ campent sur les hauteurs aupr�s de l'aqueduc colossal des Romains ; leur quartier g�n�ral est � une petite demi-lieue au sud de Coudiat-Aty.

Ces derniers s'approchent quelquefois des tirailleurs fran�ais jusqu'� une demi-port�e de fusil.

Dans la matin�e du le 12 octobre 1837, la br�che est devenue large.

Vers huit heures, Charles-Marie Denys de Damr�mont fait cesser le feu parce qu'il attenda le retour d'un parlementaire envoy� dans la ville pour sommer les habitants de se rendre.

Charles-Marie Denys de Damr�mont meurt le 12 octobre 1837 mortellement touch� par un boulet alors qu'il se rendait � la batterie de br�che

Il est inhum� � l'h�tel des Invalides.

Lors de sa messe fun�raire, est jou� pour la premi�re fois le Requiem de Berlioz.

Un conseil de guerre est convoqu� et le commandement de l'arm�e est confi� � Sylvain Charles de Val�e.

Il est oppos� au syst�me de n�gociations et de trait�s que les fran�ais ont adopt� depuis quelque temps.

Sylvain Charles de Val�e donne sur-le-champ l'ordre de doubler le nombre et la c�l�rit� des coups.

Le 13 octobre 1837 au matin, la premi�re colonne d'attaque fran�aise est form�e par :

La seconde colonne d'assaut se compose :

Le colonel Combe, qui la commande, arrive devant la br�che au moment o� les Zouaves demandent des �chelles.

La ville de Constantine a encore au moment de l'assaut 6 000 d�fenseurs.

Les habitants continuent quelque temps encore leur r�sistance dans les rues, pour s'assurer la retraite vers la Kasbah et une issue hors la ville.

Vers 9 heures, le drapeau tricolore remplace sur le rocher le drapeau rouge.

Adolphe Jean Casimir Niel se distingue lors de la prise de la ville.

Cependant, le mauvais temps et la difficult� des routes retardent Fran�ois Ferdinand d'Orl�ans, et il n'arrive que le 17 octobre 1837 alors que le drapeau fran�ais flotte d�j� sur les murs de la ville.

Le ministre de la Guerre f�licite Adolphe Jean Casimir Niel le 26 octobre 1837 apr�s le rapport qu'a fait Sylvain Charles de Val�e.

L'arm�e fran�aise reste � Constantine jusqu'� fin novembre 1837.

Sylvain Charles de Val�e laisse alors une garnison sous les ordres du g�n�ral Bernelle et revient � B�ne avec Louis Charles Philippe Rapha�l d'Orl�ans.

Il y re�oit la nouvelle de sa promotion.

Sylvain Charles de Val�e, Comte de Val�e, est fait Mar�chal de France le 11 novembre 1837 par Louis-Philippe Ier de France.

Avec le regret d'avoir manqu� une occasion d'acqu�rir de la gloire, Fran�ois Ferdinand d'Orl�ans reprend la mer, explore les c�tes du S�n�gal et visite Gor�e.

Fran�ois Ferdinand d'Orl�ans fait �galement plusieurs excursions � l'int�rieur du continent noir, o� il rend visite � quelques chefs de tribus.

Louis Charles Philippe Rapha�l d'Orl�ans revient ensuite en France par Gibraltar et l'Atlantique.

Sur le chemin de retour, Louis Charles Philippe Rapha�l d'Orl�ans se blesse au bras, ce qui ne l'emp�che pas d'assister � l'ouverture des Chambres, le 18 d�cembre 1837.



Mariage d'Adolphe Jean Casimir Niel avec Cl�mence Maill�res

Adolphe Jean Casimir Niel �pouse � l'�glise Saint-Laurent � Paris en 1843 Cl�mence Maill�res, fille d'un receveur des douanes. Leurs enfants sont :



Adolphe Jean Casimir Niel Colonel

Adolphe Jean Casimir Niel est nomm� Colonel en 1846.



Proclamation de la r�publique romaine

Prise de Civita-Vecchia

Prise de Rome

Nicolas-Charles-Victor Oudinot Grand officier de la L�gion d'honneur

Un gouvernement r�publicain s'est install� � Rome et en a chass� le pouvoir pontifical de Pie IX.

Une exp�dition fran�aise part de Marseille le 18 avril 1849, sous le commandement de Nicolas-Charles-Victor Oudinot,

Adolphe Jean Casimir Niel y participe avec le titre de chef d'�tat-major du g�nie.

Le corps exp�ditionnaire fran�ais d�barque le 24 ou le 25 avril 1849 � Civita-Vecchia et occupe la ville sans coup f�rir.

Le 30 avril 1849, 6 000 des soldats fran�ais se pr�sentent devant Rome, et rencontrent sous ses murs une r�sistance impr�vue, essuyant de nombreux coups de canon.

200 hommes du 20e de ligne emport�s par leur ardeur entrent par la porte Saint-Pancrace et sont faits prisonniers.

Un repli strat�gique est ordonn� pour instaurer un si�ge efficace.

Il se replie � Civita-vecchia et demande des renforts.

Un second corps exp�ditionnaire fran�ais arrive fort de plus de 30 000 soldats et de puissants moyens de si�ge aux ordres de Nicolas-Charles-Victor Oudinot

La premi�re attaque contre les fortifications a lieu le 3 juin 1849 � l'aube.

Les op�rations se continuent pendant tout le mois avec d'autant plus de lenteur que Nicolas-Charles-Victor Oudinot, pour m�nager les monuments, dirige les attaques du c�t� o� ceux-ci sont moins expos�s au feu des batteries fran�aises.

Le 28 juin 1849, un vigoureux combat d'artillerie ouvre une br�che qui devient praticable le lendemain.

Apr�s deux assauts livr�s, la municipalit� romaine se pr�sente le 30 juin 1849 au soir au quartier g�n�ral, demandant une capitulation.

Les termes de cette capitulation sont d�battus le 1er et le 2 juillet 1849.

Le 2 juillet 1849 au soir, l'assembl�e constituante de la R�publique romaine approuve la reddition de la ville et renonce � fixer des conditions et ouvre ses portes.

Le 3 juillet 1849, Nicolas-Charles-Victor Oudinot entre vainqueur dans Rome.

Le 5 juillet 1849, Nicolas-Charles-Victor Oudinot prend possession du Ch�teau Saint-Ange.

La mod�ration des exigences de Nicolas-Charles-Victor Oudinot provient d'un profond agr�ment des consignes de Napol�on III, soucieux par bonne politique de m�nager en France les partisans de l'ordre ultramontain et les tenants d�mocrates d'une r�publique autoritaire.

L'aide fran�aise � Pie IX s'inscrit dans ce cadre.

Nicolas-Charles-Victor Oudinot est promu Grand officier de la L�gion d'honneur le 12 juillet 1849.

Adolphe Jean Casimir Niel porte les cl�s de Rome au Pape Pie IX r�fugi� � Gaeta.

Le 17 juillet 1849, Nicolas-Charles-Victor Oudinot rend la ville au pape Pie IX apr�s lui avoir r�it�r� les mesures de temp�rances dont il a fait preuve au cours de son parcours militaire.

Mais une impitoyable r�pression s'abat sur la ville sainte terroris�e.

Napol�on III inform� imm�diatement par Nicolas-Charles-Victor Oudinot d�nonce les exc�s romains, en particulier dans une lettre au colonel Ney divulgu�e opportun�ment � la presse.

Nicolas-Charles-Victor Oudinot d�couvrant l'hypocrisie du pardon politique du saint P�re revient en France avec un d�go�t chr�tien alors que Napol�on III accentue son virage lib�ral au moment o� les forces r�actionnaires, tant autrichiennes en Italie que russes en Pologne ou austro-russes en Hongrie, l'emportent avec morgue.

Nicolas-Charles-Victor Oudinot aurait pu obtenir par cette mission apparemment facile, mais d�licate et prudemment men�e son b�ton de mar�chal.

Nicolas-Charles-Victor Oudinot, rentr� en France peu apr�s cette exp�dition, revient reprendre sa place � l'Assembl�e l�gislative.



Adolphe Jean Casimir Niel G�n�ral de brigade

Adolphe Jean Casimir Niel est promu g�n�ral de brigade.



Adolphe Jean Casimir Niel G�n�ral de division

Adolphe Jean Casimir Niel devient G�n�ral de division en 1853.


Louis Achille Baraguey d'Hilliers

Prise de la forteresse de Bamarsund dans l'�le d'Aland

Achille Baraguey d'Hilliers Mar�chal de France

Rappel� en France, Achille Baraguey d'Hilliers re�oit, lors de la guerre de Crim�e, le commandement du corps exp�ditionnaire de la Baltique.

Adolphe Jean Casimir Niel est commandant en second de l'escadre.

Achille Baraguey d'Hilliers s'empare de la forteresse de Bamarsund ou Bomarsund dans l'�le d'Aland le 16 ao�t 1854, bloquant ainsi la flotte de Nicolas Ier de Russie � Cronstadt.

� la suite de cette modeste victoire, Achille Baraguey d'Hilliers, 2e comte Baraguey d'Hilliers, est fait Mar�chal de France le 28 ao�t 1854 par Napol�on III.


Bataille de l'Alma

Bataille de l'Alma

S�bastopol est le port d'attache de la Marine imp�riale russe sur la mer Noire. Cette flotte menace la M�diterran�e.

Avant que S�bastopol ne soit encercl�e, l'arm�e imp�riale russe et le prince Alexandre Menchikov, son commandant, parviennent � s'�chapper.

L'importance strat�gique de S�bastopol n'est pas �vidente. C'est Nicolas Ier de Russie qui d�cide seul de d�fendre cet arsenal jusqu'au bout.

Les ressources russes, limit�es, op�rent en faveur des Alli�s.

La mer apporte aux assi�geants tout ce dont ils ont besoin, alors que les routes du d�sert du sud de la Russie sont jonch�es de corps d'hommes et de chevaux qui sont morts avant d'arriver � S�bastopol.

Adolphe Jean Casimir Niel dirige l'investissement de S�bastopol de 1854 � 1855. Cette mission lui vaudra d'�tre nomm� commandant en chef du g�nie de l'arm�e d'Orient.

Le 14 septembre 1854, les troupes alli�es : britanniques, fran�aises et sardes d�barquent leurs troupes � Eupatoria.

� S�bastopol, Alexandre Menchikov, aussit�t inform�, rassemble le maximum d'unit�s �parpill�es en Crim�e.

Alexandre Menchikov d�cide de livrer bataille sur l'Alma, o� ses troupes se trouveront en surplomb des forces adverses.

Alexandre Menchikov aligne 40 000 hommes soit 42 bataillons et demi, 16 escadrons de cavalerie, 11 sotnias de cosaques et une centaine de pi�ces d'artillerie.

En face se trouvent les forces franco-britanno-turques d'Armand Jacques Achille Leroy de Saint-Arnaud et de Lord Raglan:

La flotte tient la c�te.

Dans l'apr�s-midi du 19 septembre 1854, quelques accrochages ont lieu entre Russes et Britanniques pour t�ter la r�sistance des alli�es.

Les troupes alli�es ne sont cependant pas toutes rassembl�es. Certaines unit�s britanniques arriveront encore dans la nuit.

Le 20 septembre 1854, les arm�es franco-britanniques aux ordres du mar�chal Armand Jacques Achille Leroy de Saint-Arnaud et de Lord Raglan viennent de quitter Gallipoli.

En route pour S�bastopol, elles arrivent en vue du petit fleuve Alma, un petit cours d'eau perpendiculaire � la c�te.

En face, les Russes sont post�s derri�re leurs canons. Alexandre Menchikov veut arr�ter les alli�s avant S�bastopol.

Pendant que les Britanniques paradent.

Les Fran�ais montent � l'assaut des pentes menant au plateau de l'Akl�se avec le bataillon de marche de la L�gion �trang�re command� par le commandant Nayral, en t�te du dispositif.

Fran�ois Certain de Canrobert ordonne aux autres troupes de suivre la L�gion � l'exception des zouaves qui franchissent le fleuve sur un pont, � son embouchure, et contournent les Russes.

Les zouaves de l'Arm�e d'Afrique sont issus principalement de l'Afrique du nord de l'empire colonial fran�ais.

Les zouaves du 3e r�giment de zouaves de la division Pierre Joseph Fran�ois Bosquet accomplissent la man�uvre d�cisive : escaladant la falaise avec le soutien des canons de la flotte, ils s'emparent de l'artillerie russe et la retournent contre les troupes d'Alexandre Menchikov.

Se retrouvant alors en pointe, ils doivent r�sister aux vagues d'infanterie qui leur sont oppos�es en attendant les renforts.

Sous le feu russe, le reste de l'arm�e fran�aise peine et stoppe finalement vers le village de Bourliouk.

L'artillerie de Fran�ois Certain de Canrobert parvient au pied de la falaise, mais les pentes sont trop raides et les canons ne peuvent monter en position pour renforcer les zouaves.

Sur le flanc gauche des Fran�ais, les Britanniques rattrapent leur retard, mais une erreur dans la man�uvre de Sir George Brown met � mal la formation de l'arm�e britannique.

Esp�rant profiter de cette d�sorganisation, les Russes chargent mais sont repouss�s par les fusiliers britanniques.

Il s'ensuit une s�rie d'�changes assez confus :

Croyant faire face � des divisions, l'infanterie russe se retrouve face � des bataillons et des tirailleurs, avec le gros des Britanniques sur ses flancs.

Malgr� des ordres contradictoires, les commandants des unit�s britanniques ne laissent pas passer l'occasion et d�ciment leur adversaire.

� l'extr�me flanc gauche du front britannique, 3 bataillons, soit 2 000 � 3 000 hommes, font face � plus de 10 000 troupes russes, fra�ches, qui n'ont pas encore particip� � la bataille.

Les Britanniques, �tir�s en une fine ligne de deux rangs sur pratiquement 2 kilom�tres, avancent en faisant feu, une man�uvre difficile � l'�poque.

Dans la fum�e et la confusion de la bataille, les Russes surestiment le nombre de troupes qui leur font face et se retirent.

Sur la droite, Fran�ois Certain de Canrobert parvient finalement � hisser ses canons en haut de la falaise.

Les zouaves repartent � l'assaut et parviennent � percer et prendre le point culminant jusqu'alors occup� par l'�tat-major russe.

Les Russes vaincus se retirent en ordre sur tout le front.

Ils n'ont pas de r�serves capables de s'opposer aux Franco-britanniques. La bataille s'ach�ve en d�route.

Les forces franco-britanno-turques d'Armand Jacques Achille Leroy de Saint-Arnaud et de Lord Raglan emportent la victoire, le 20 septembre 1854,

Alexandre Menchikov perd 180 tu�s et 3 900 bless�s sur le terrain.

La coalition perd 3 300 hommes.

Les Fran�ais perdent 140 tu�s et 1 200 bless�s.

La L�gion perd 5 officiers bless�s et 55 l�gionnaires bless�s ou tu�s.

Les Britanniques perdent 343 tu�s et 1 612 bless�s.

Min� depuis longtemps par une p�ricardite, Armand Jacques Achille Leroy de Saint-Arnaud contracte le chol�ra.

Le 26 septembre 1854 Armand Jacques Achille Leroy de Saint-Arnaud remet le commandement � Fran�ois Certain de Canrobert.

En souvenir de cette bataille et pour saluer leur courage, sera r�alis� le Zouave du pont de l'Alma � Paris par le sculpteur Georges Diebolt.

Napol�on J�r�me Joseph Charles Paul Bonaparte commande avec bravoure une division lors de la bataille de l'Alma.

En raison de d�saccords avec Fran�ois Certain de Canrobert, Napol�on J�r�me Joseph Charles Paul Bonaparte d�cide de rentrer en France avant la fin du conflit, ce qui lui vaut le perfide surnom de Craint-plomb.



Adolphe Jean Casimir Niel Aide de camp de Napol�on III

Adolphe Jean Casimir Niel est nomm� aide de camp de Napol�on III en 1855.


Prise de Malakoff par Horace Vernet

Fin du Si�ge de S�bastopol

Bataille du Pont Traktir

En juillet 1855, les Russes perdent en moyenne 250 hommes par jour.

Il est d�cid� que Gorchakov et l'infanterie russe doient lancer un nouvel assaut � Chernaya, le premier depuis la bataille d'Inkerman.

Le 16 ao�t 1855, le corps du g�n�ral Pavel Petrovich Liprandi et du g�n�ral Read attaquent violemment les 37 000 Fran�ais et Sardes au-dessus du Pont Traktir.

Les assaillants arrivent avec la plus grande d�termination possible, mais l'issue du combat ne fait aucun doute � aucun moment.

� la fin de la journ�e, les Russes se retirent du champ de bataille, laissant derri�re eux 260 officiers et 8 000 hommes, les Alli�s n'en ayant perdu que 1 700.

La derni�re chance pour les Russes de sauver S�bastopol s'envole.

Le m�me jour, les bombardements alli�s avaient une fois de plus r�duit Malakoff et ses alentours au silence, et c'est avec une confiance absolue que le g�n�ral Aimable P�lissier planifie l'assaut final.

La Tour de Malakoff, une grande tour de pierre, couvre la banlieue de S�bastopol, entour�e de chaque c�t� par le Redan et le Petit Redan.

Le 8 septembre 1855 � midi, le corps d'arm�e command� par Pierre Joseph Fran�ois Bosquet s'abat soudainement sur Malakoff.

Louis-Jules Trochu est bless� gri�vement.

Le combat est des plus d�sesp�r� c�t� russe :

M�me � l'ouest, dans la direction oppos�e au fort et aux bastions centraux, un intense corps-�-corps a lieu entre les deux arm�es.

Les Fran�ais r�ussissent � s'emparer de la position fortifi�e de Malakoff gr�ce � un assaut parfaitement coordonn�.

La forteresse devient alors intenable.

Pendant la nuit, les Russes fuient gr�ce aux ponts sur la rive Nord apr�s avoir d�truit ses fortifications.

Le 9 septembre 1855, les vainqueurs prennent possession du b�timent vide mais en proie aux flammes.

Patrice de Mac-Mahon prononce alors son c�l�bre J'y suis, j'y reste !

Eug�ne Libaut, un zouave fran�ais, parvient � hisser le drapeau fran�ais en haut de la forteresse russe.

Dans l'assaut final les Alli�s ont perdu environ 10 000 hommes, les Russes 13 000; pas moins de 19 g�n�raux sont morts ce jour-l�.

Le 11 septembre 1855, apr�s 11 mois de si�ge p�nible et meurtrier, S�bastopol finit par se rendre.

S�bastopol a �t� d�fendue h�ro�quement.

Les amiraux russes Vladimir Istomin et Vladimir Kornilov sont tu�s.

Son attaque a co�t� la vie � de nombreux Alli�s.

Toutefois sa chute marque le d�but de la d�faite russe lors de la guerre de Crim�e.

Aucune op�ration s�rieuse ne sera entreprise contre Gorchakov, qui, avec son infanterie et les restes de la garnison, continue � tenir les hauteurs de la ferme Mackenzies.

Kinburn est attaqu�e par la mer, et d'un point de vue naval, l'attaque est int�ressante dans la mesure o� elle voit le premier important d�ploiement de cuirass�s.

En France, une commune des Hauts-de-Seine, Malakoff, sera nomm�e en l'honneur de la victoire.

� la suite de la prise de S�bastopol, Adolphe Jean Casimir Niel est �lev� � la dignit� de grand-croix de la L�gion d'honneur.


Bataille de Magenta - par Gerolamo Induno - Musée de l'Armée à Paris Patrice de Mac-Mahon Maréchal de France

Bataille de Magenta

Mort de Jean Joseph Gustave Cler

Mort de Charles-Marie-Esprit Espinasse

Patrice de Mac-Mahon Mar�chal de France

Ferencz Gyulai s'aper�oit du pi�ge et ordonne que le gros de l'arm�e soit d�plac�, � travers Vigevano et Abbiategrasso, de Lomellina � Magenta.

Les Autrichiens reculent, �tablissant ainsi une ligne d�fensive entre Naviglio Grande et le Tessin, faisant sauter le grand pont napol�onien de Boffalora sopra Ticino, entre Magenta et Trecate qui r�siste et restera partiellement exploitable.

La nuit du 2 au 3 juin 1859, le g�nie fran�ais, prot�g� par l'artillerie, jette un pont de barques de 180 m�tres � Turbigo : le IIe corps d'arm�e peut commencer � traverser afin de soutenir les premiers combats � Turbigo et Robecchetto.

Le matin du 4 juin 1859, Patrice de Mac-Mahon partage ses troupes en 2 colonnes :

Pendant ce temps, les troupes autrichiennes tardent � arriver et le g�n�ral autrichien Clam-Gallas dispose ses troupes en triangle avec pour sommets Magenta, Marcallo et Boffalora.

D�s que Napol�on III entend tonner le canon, de son observatoire dans la tour de San Martino al Basto, convaincu que l'attaque de Patrice de Mac-Mahon est engag�e, il ordonne aux troupes en attente pr�s du Tessin de se d�placer vers les ponts :

Les Autrichiens font sauter le pont de la douane et celui de la voie ferr�e, un peu plus bas. Il reste l'unique passage pour rejoindre la berge gauche du canal.

Patrice de Mac-Mahon est arr�t� dans l'attente de coordonner ses 2 colonnes et le IIIe corps d'arm�e fran�ais tarde depuis Novare � rejoindre le champ de bataille.

D'Abbiategrasso, le gros des troupes autrichiennes commence � arriver et son entr�e rend la situation critique pour les Fran�ais � tel point qu'un t�l�gramme est envoy� � Vienne qui annonce la victoire.

Patrice de Mac-Mahon repousse l'attaque � Boffalora.

Les Autrichiens, menac�s sur leur flanc droit par Patrice de Mac-Mahon, se retirent � Magenta.

Apr�s de f�roces combats, les Fran�ais r�ussissent � passer sur le ponte Nuovo

Le g�n�ral fran�ais Jean Joseph Gustave Cler tombe.

La bataille se propage autour de la gare ferroviaire de Magenta.

Les Autrichiens se r�fugient dans les habitations esp�rant d�fendre le territoire m�tre par m�tre.

Conduisant sa division en pointe, Charles-Marie-Esprit Espinasse est bless� � proximit� de Casa Giacobbe, mais sa colonne et celle de Patrice de Mac-Mahon, par une man�uvre en tenaille, attaquent l'ennemi retranch� dans la ville.

Le soir, les Bersaglieri de la division du g�n�ral Manfredo Fanti arrivent � couvrir le c�t� gauche des alli�s.

Ferencz Gyulai d�cide de se retirer momentan�ment envisageant une contre-attaque qui n'aura pas lieu.

Adolphe Jean Casimir Niel, commandant le 4e corps, se distingue lors de cette bataille.

Jean Louis Metman se couvre de gloire � Magenta, en enlevant avec son r�giment le pont et les ouvrages du naviglio Grande. Le r�giment y perd un tiers de son effectif, mais Jean Louis Metman y gagne la croix de Commandeur de la L�gion d'Honneur.

Louis-Jules Trochu est divisionnaire.

Charles-Marie-Esprit Espinasse meurt.

Au soir du 4 juin 1859, Patrice de Mac-Mahon, Comte de Mac-Mahon, est fait Mar�chal de France et Duc de Magenta, par Napol�on III.

Louis Charles Auguste Morand commande son bataillon au 2e r�giment de Zouaves lors de la prise de Magenta, action pour laquelle le drapeau du r�giment est d�cor�.


Plan de la bataille de Solférino

Batailles de Solf�rino, de Medole et de de San Martino

L'arm�e d'Italie se tourne vers l'Est pour poursuivre l'ennemi. La progression est ralentie par les destructions op�r�es par les troupes autrichiennes et par les pluies incessantes.

L'ennemi se replie successivement derri�re plusieurs affluents du P� : l'Adda, l'Oglio et la Chiese.

Gr�ce � l'efficacit� du g�nie fran�ais, le gros de l'arm�e franco-sarde traverse le Chiese au cours de la journ�e du 22 juin 1859 et elle se pr�pare � avancer rapidement vers le Mincio, encourag�e par les rapports des patrouilles de reconnaissance qui ont pu v�rifier le repli de l'ennemi.

Dans la matin�e du 23 juin 1859, Fran�ois-Joseph Ier d'Autriche donne l'ordre � ses troupes de se tourner vers l'ouest.

Elles regagnent la rive droite du Mincio o� elles reviennent occuper les positions abandonn�es quelques jours auparavant.

Cette man�uvre est destin�e � :

Aux premi�res heures du 23 juin 1859, Napol�on III et Victor-Emmanuel II de Savoie se rencontrent sur la colline de Lonato pour discuter d'une d�p�che envoy�e par l'imp�ratrice Eug�nie de Montijo, qui contient d'inqui�tantes informations sur d'importants mouvements de troupes prussiennes sur le Rhin.

La lettre contient une invitation pressante � la conclusion rapide de la campagne d'Italie afin que l'arm�e fran�aise puisse rentrer chez elle pour d�fendre ses fronti�res.

Apr�s un bref entretien priv�, les souverains regagnent leurs quartiers g�n�raux.

Les combats des patrouilles de reconnaissance qui se produisent tout au long de la journ�e convainquent les Autrichiens qu'ils ont intercept� les premi�res avant-gardes franco-sardes et ceux-ci pensent avoir �tabli le contact avec l'arri�re-garde autrichienne, tout comme � Melegnano.

En fait, les 2 arm�es sont d�ploy�es sur deux lignes parall�les tr�s proches l'une de l'autre et qui s'�tend du Nord au Sud sur 20 km.

Selon le plan �tabli, � l'aube du 24 juin 1859, l'arm�e franco-sarde se d�place vers l'Est afin de se d�ployer le long de la rive droite du Mincio.

Comme premi�re �tape matinale, l'arm�e fran�aise aurait d� occuper :

Apr�s quelques kilom�tres, in�vitablement, les colonnes franco-sardes entrent en contact, les unes apr�s les autres, avec les troupes autrichiennes, fortement implant�es pr�cis�ment � :

En quelques heures, de 4 h � 7 h, de violents combats ont lieu qui conduisent � une m�l�e g�n�rale, chaotique et tr�s violente, qui dure plus de 18 heures.

L'absence de plan de bataille ordonn�, l'�quilibre des forces en jeu et la d�termination f�roce des 2 camps sont les principales causes du carnage.

De nombreux combats se d�roulent � Medole, Solf�rino et San Martino qui correspondent, respectivement, aux secteurs sud, central et nord d'un vaste front.


Sacrifice du colonel Maleville au cours de la bataille de Medole

Bataille de Medole

Les combats d�butent � Medole, dans le secteur sud du front, vers 4 heures du matin.

Au cours de la marche qui doit le conduire � Guidizzolo, en passant par le village de Medole, le 4e corps d'arm�e fran�ais affronte un r�giment avanc� de la Ire arm�e autrichienne.

Adolphe Jean Casimir Niel d�cide d'engager imm�diatement la bataille, et faisant preuve d'une strat�gie peu commune, il d�ploie ses forces aux limites Est du territoire de Medole, emp�chant ainsi les trois corps de l'arm�e autrichienne, pr�sents � Guidizzolo, de soutenir les soldats de la IIe arm�e plac�s sur les hauteurs de Solf�rino et durement attaqu�s par les colonnes fran�aises d'Achille Baraguey d'Hilliers et de Patrice de Mac-Mahon.

Les troupes de Adolphe Jean Casimir Niel, m�me si elles sont num�riquement inf�rieures et d�ploy�es sur une ligne de 5 km, r�ussissent � contenir les assauts ennemis par une habile alternance d'actions de d�fense et de contre-attaques sur les points n�vralgiques de Crocevia, Quagliara, Casa Nuova, Baite et Rebecco.

Les combats, qui durent 15 heures et jusqu'� la retraite des Autrichiens, provoquent dans les deux camps la perte 14 279 hommes.


Adolphe Jean Casimir Niel

Adolphe Jean Casimir Niel Mar�chal de France

Adolphe Jean Casimir Niel est fait Mar�chal de France en 1859 par Napol�on III.



Adolphe Jean Casimir Niel Ministre de la Guerre

Jacques Louis C�sar Alexandre Randon est en conflit avec Napol�on III quant � l'augmentation des effectifs de l'arm�e.

Adolphe Jean Casimir Niel succ�de � Jacques Louis C�sar Alexandre Randon et devient Ministre de la Guerre en 1867.

Adolphe Jean Casimir Niel entreprend une r�forme de l'arm�e en vue de la moderniser malgr� des oppositions.



Institution de la garde mobile

Adolphe Jean Casimir Niel institue la garde mobile, mise sur pied par la loi du 1er f�vrier 1868.

Adolphe Jean Casimir Niel dote par ailleurs les fantassins de l'excellent fusil Chassepot.



Mort d'Adolphe Jean Casimir Niel

Adolphe Jean Casimir Niel meurt � Paris le 13 ao�t 1869, des suites d'une intervention chirurgicale rendue n�cessaire par l'aggravation de la maladie de la pierre dont il �tait atteint.

Les fun�railles ont lieu � l'�glise des Invalides.

Le char fun�bre, attel� de 6 chevaux conduits par 6 palefreniers en grande livr�e, traverse Paris pour se rendre du minist�re de la Guerre aux Invalides.

Le mar�chal Niel est inhum� au cimeti�re de Muret.

Le mar�chal Niel �tait surnomm� le Poliorc�te : Strat�ge sp�cialis� dans l'art de mener un si�ge.


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