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�v�nements contenant la ou les locutions cherch�es



31 �v�nements affich�s, le premier en 1774 - le dernier en 1825


Charles Louis de Bade

Mariage de Charles Louis de Bade avec Am�lie de Hesse-Darmstadt

Charles Louis de Bade �pouse le 15 juillet 1774 Am�lie de Hesse-Darmstadt, fille Louis IX de Hesse-Darmstadt et de Caroline-Henriette de Deux-Ponts-Birkenfeld. Leurs enfants sont :


Sophie-Dorothée de Wurtemberg par Alexandre Roslin (1777) - 18 ans

Mariage de Paul Ier de Russie avec Sophie-Doroth�e de Wurtemberg

Paul Ier de Russie est veuf de Wilhelmine-Louise de Hesse-Darmstadt.

Fr�d�ric II de Prusse propose Sophie-Doroth�e de Wurtemberg, sa ni�ce, en mariage.

Louis de Hesse-Darmstadt re�oit une compensation financi�re pour la rupture des fian�ailles.

Catherine II de Russie se r�jouit de cette union, car Sophie-Doroth�e de Wurtemberg et elle-m�me ont re�u le m�me genre d'�ducation et sont natives toutes deux de Stettin.

Fr�d�ric II de Prusse arrange donc le mariage et invite Paul Ier de Russie et Sophie-Doroth�e de Wurtemberg � Berlin.

Les deux jeunes gens s'�prennent l'un de l'autre.

Sophie-Doroth�e de Wurtemberg se rend � Saint-P�tersbourg, en septembre 1776 et se convertit � la foi orthodoxe russe en prenant le nom de Marie F�odorovna.

Paul Ier de Russie �pouse � la chapelle du palais d'Hiver de Saint-P�tersbourg le 6 ou le 26 septembre 1776 Sophie-Doroth�e de Wurtemberg. Leurs enfants sont :

Paul Ier de Russie est d'un caract�re difficile, mais Sophie-Doroth�e de Wurtemberg se montre satisfaite de son sort : Mon cher mari est un ange parfait et je l'aime � la folie �crit-elle � un ami.

Ces sentiments ne changeront jamais.

Contrairement aux autres membres de la famille imp�riale, Sophie-Doroth�e de Wurtemberg est une personne frugale, vertu rare pour une princesse de cette �poque.

Sa parcimonie est telle qu'elle n'h�site pas � se v�tir des v�tements de Wilhelmine-Louise de Hesse-Darmstadt, la premi�re �pouse Paul Ier de Russie ; elle chausse m�me les pantoufles de la d�funte.


Palais de Pavlovsk

Naissance d'Alexandre Ier de Russie

Alexandre Ier de Russie na�t � Saint-P�tersbourg le 23 d�cembre 1777, fils de Paul Ier de Russie et de Sophie-Doroth�e de Wurtemberg.

Catherine II de Russie retire Alexandre Ier de Russie � ses parents afin de l'�duquer selon sa convenance et sans l'ing�rence des parents.

Catherine II de Russie donne le palais de Pavlovsk Paul Ier de Russie et � Sophie-Doroth�e de Wurtemberg en hommage � la naissance de son premier petit-fils.

Priv�e de l'�ducation de son fils, Sophie-Doroth�e de Wurtemberg consacre son temps � la d�coration de ce Palais.



Mariage d'Alexandre Ier de Russie avec Louise Augusta de Bade

Catherine II de Russie choisit l'�pouse d'Alexandre Ier de Russie, son petit-fils.

Alexandre Ier de Russie �pouse en 1793 Louise Augusta de Bade.

Elle prend les pr�noms d'�lisabeth Alexe�evna pour la religion orthodoxe.

D�s lors, les s�urs de Louise Augusta de Bade (sauf Catherine Am�lie Christiane Louise de Bade qui mourra c�libataire) contracteront des unions brillantes en Europe et notamment au sein de l'Empire germanique.

En effet, les princes confront�s � la R�volution puis � l'Empire fran�ais, � la supr�matie de l'Autriche et aux ambitions Prussiennes ont besoin d'une protection puissante.


Alexandre Ier de Russie

Mort de Jos� De Ribas

Mort de Paul Ier de Russie

Alexandre Ier Empereur de Russie

Une conspiration est organis�e notamment par les comtes Pahlen et Panine, et un aventurier mi-espagnol mi-napolitain, l'amiral Jos� De Ribas.

La mort de Jos� de Ribas en retarde l'ex�cution.

Dans la nuit du 23 mars 1801, apr�s avoir pris un souper tr�s arros� ensemble, un groupe d'ex-officiers men�s par Levin August Gottlieb Theophil von Bennigsen, font irruption au palais Saint-Michel � Saint-P�tersbourg dans la chambre de Paul Ier de Russie.

Ils obligent l'empereur � signer son abdication.

Paul Ier de Russie r�siste, l'un des assaillants le frappe avec une �p�e, puis il est �trangl� et pi�tin� � mort.

L'un des meurtriers, le g�n�ral Zoubov, annonce � Alexandre Ier de Russie, qui r�side au palais, son accession au tr�ne.

Le pr�tendant au tr�ne de France, Louis XVIII, d�clare � l'�poque que :

Paul Ier est victime d'une conspiration de palais o� se trouvent l'or et la main du gouvernement britannique.

On ignore toujours :



Trait� de Florence

Le trait� de Florence est un trait� sign� entre la France et le royaume de Naples le 28 mars 1801 mettant fin aux hostilit�s entre ces deux nations durant la guerre de la Deuxi�me Coalition.

Napol�on Ier signe ce trait� qui c�de � la France :

L'�le d'Elbe devient ainsi enti�rement fran�aise

L'�tat des Pr�sides est r�troc�d� au royaume d'�trurie.

Le trait� engage Naples dans une alliance contre les Britanniques.

Le royaume de Naples octroie � la France des privil�ges commerciaux et s'engage � fermer ses ports � la marine britannique.

Pour mieux contr�ler l'Adriatique, la France peut disposer de garnisons � Brindisi, Otrante et Pescara.

Une division destin�e � embarquer pour l'�gypte occupe temporairement Tarente.

Napol�on Ier est relativement souple avec le royaume de Naples afin de ne pas froisser Alexandre Ier de Russie qui est inquiet des progr�s fran�ais en Italie, soutient le roi de Naples.

Napol�on Ier est contraint de m�nager Ferdinand Ier des Deux-Siciles.



Convention de paix secr�te entre Alexandre Ier de Russie et Napol�on Ier

Alexandre Ier de Russie conclue une convention de paix secr�te avec Napol�on Ier le 10 octobre 1801.

Henri-Jacques-Guillaume Clarke est charg� de diriger vers leur patrie, en octobre 1801, les soldats russes prisonniers des Fran�ais.

Henri-Jacques-Guillaume Clarke se comporte avec tant de bienveillance envers les prisonniers, que Alexandre Ier de Russie t�moigne sa reconnaissance par le don d'une �p�e magnifique, enrichie de diamants.



Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot Gouverneur de la ville d'Odessa et de la Nouvelle Russie

En 1803, Alexandre Ier de Russie nomme Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot gouverneur de la ville d'Odessa et de la Nouvelle Russie, r�gion qui englobe tout le Sud de la Russie et qu'il faut coloniser et peupler.

Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot est reconnu comme l'artisan du d�veloppement de la ville d'Odessa, petit village qu'il transforme en capitale de cette province conquise aux Turcs.


Bataille d'Austerlitz

Bataille de Wischau

Bataille d'Austerlitz

Napol�on Ier continue la poursuite des arm�es autrichienne et prussienne vers le plateau de Pratzen.

Il a maintenant peur du rapprochement austro-prussien et il ne dispose que de 55 000 hommes � cet instant pr�cis, face � 85 000 austro-russes.

Les ennemis, ayant appris ce d�s�quilibre num�rique, arr�tent de fuir et cherchent le combat.

Il y a un petit affrontement � Wischau, o� Joachim Murat, pourtant bien accompagn�, se laisse surprendre.

Cela redonne confiance aux autrichiens.

Le 1er d�cembre 1805, veille de la bataille, la situation est la suivante :

sont retranch�s sur le plateau de Pratzen,

Jean-Andoche Junot, Andr� Burthe d'Annelet et Henri Gatien Bertrand participent � cette bataille.

Victor L�opold Berthier se fait remarquer lors de cette bataille o� il enfonce le centre des Russes.

Victor L�opold Berthier est fait commandeur de la L�gion d'honneur.

� la t�te de de la 95e demi-brigade d'infanterie, Marc Nicolas Louis P�cheux se signale lors de cette bataille.

Nicolas Louis P�cheux cause une grande perte � la cavalerie de la Garde russe, qui ne peut entamer ses carr�s.

Incorpor� avec son r�giment dans la Grande Arm�e de 1805 � 1807, Martial Bardet se couvre de gloire � Austerlitz.

Face � eux, les g�n�raux Bagration, Liechtenstein et Constantin (75 000 hommes en tout) se trouvent de l'autre c�t�, sur le versant.

Les derniers 10 000 hommes s'opposent au corps de Louis Nicolas Davout.

Napol�on Ier met en place un plan strat�gique quasi imparable...

Napol�on Ier laisse s'approcher les austro-russes pour mieux les combattre.

Il renforce Louis Nicolas Davout pour contrer le colonel Buxhowden, et en contrepartie d�garnit le plateau.

Le 2 d�cembre 1805, les autrichiens, confiants, attaquent en masse avant l'arriv�e du corps de Bennigsen et de l'archiduc Charles.

Charles-Philippe de Schwarzenberg fait preuve de son intr�pidit� habituelle.

Vu l'exp�rience des soldats laiss�s par Napol�on Ier, les ennemis, pourtant 6 fois plus nombreux, n'avance pas d'un centim�tre.

C'est alors que, dans le courant de l'apr�s-midi, le Nicolas Jean-de-Dieu Soult referme l'�tau, et entoure les austro-russes.

Avec la division Saint-Hilaire, Charles Antoine Louis Alexis Morand attaque, de front, le plateau de Pratzen.

L'arm�e fran�aise, victorieuse, ne voit pas les positions ennemies, en raison d'un immense brouillard.

Tout d'un coup, celui-ci se dissipe, et laisse la place � un miraculeux soleil qui illumine le champ de bataille.

Bagratrion, alert�, vient � la rescousse, et bouscule les fran�ais.

Mais Napol�on Ier lance alors Michel Ney et Jean Lannes qui chargent les autrichiens avec une violence � peine imaginable.

Les autrichiens sont �cras�s, les russes se d�bandent vers les marais gel�s.

Maurice �tienne G�rard est bless� � Austerlitz en chargeant brillamment � la t�te de ses escadrons contre la garde imp�riale russe.

Napol�on Ier aper�oit la fuite des russes au loin, rendue difficile par la glace.

Il donne l'ordre de monter son artillerie sur le plateau et de pilonner vers les �tangs gel�s.

La glace explose, et des dizaines de russes se noient ou meurent de froid dans l'eau lib�r�e.

Philippe Paul de S�gur se trouve � Austerlitz.

On appellera cet affrontement la bataille des Trois Empereurs, car elle oppose simultan�ment :

Cette victoire met fin � la guerre de la troisi�me coalition.

L'Europe est d�sormais sous la domination compl�te de Napol�on.

Les �tats Allemands, la Norv�ge et l'Empire Turc cherche son appui ou m�me sa protection...

Une tr�ve est conclue le 4 d�cembre 1805 et les n�gociations commencent.

Louis Fran�ois Foucher, un des meilleurs artilleurs de la grande arm�e, participe � cette bataille.

Thomas Robert Bugeaud est promu caporal lors cette bataille.



L�opold Ier de Belgique � la cour de Napol�on Ier

En 1806, L�opold Ier de Belgique s�journe bri�vement � la cour de Napol�on Ier apr�s la conqu�te du duch� de Saxe-Cobourg-Saalfeld par les troupes napol�oniennes.

L'adolescent refuse le grade d'adjudant offert par l'empereur des Fran�ais et se rend dans la Russie d'Alexandre Ier de Russie, son beau-fr�re.


Mort du prince Louis Ferdinand - Nouveau Palais à Potsdam Napoléon harangue ses troupes du haut de la butte d'Iéna

Bataille de Saalfeld

Mort de Louis-Ferdinand de Prusse

Bataille d'Auerstaedt

Mort de Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenb�ttel

Fr�d�ric-Guillaume de Brunswick-Wolfenb�ttel Duc de Brunswick-Wolfenb�ttel

Bataille d'I�na

Presque un an apr�s l'�clatante victoire d'Austerlitz, Napol�on a tr�s peur que la Prusse s'engage dans la guerre.

Le probl�me est que ce pays a une tr�s bonne arm�e, beaucoup mieux encadr�e que les arm�es autrichienne et russe.

Sous la pression des Russes et pouss� par Louise de Mecklembourg-Strelit, son �pouse, Fr�d�ric-Guillaume III de Prusse entre dans la Quatri�me Coalition, d�cr�te le r�armement en octobre 1806.

Partout en Prusse des jeunes gens s'enr�lent, les industries tournent � plein r�gime.

En 2 semaines � peine, l'arm�e est pr�te, toute fra�che et d�termin�e.

Napol�on r�agit et place ses arm�es � tous les points strat�giques de l'Allemagne :

les fran�ais sont pr�ts � la contre-offensive.

Fr�d�ric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen, g�n�ral d'infanterie, commande l'aile gauche des forces prussiennes s'opposant � Napol�on Ier.

Il a sous ses ordres :

ainsi que l'ensemble du contingent saxon.

Des conflits �clatent bient�t entre Fr�d�ric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen et Fr�d�ric-Guillaume de Brunswick-Wolfenb�ttel, le commandant en chef.

Le 7 octobre 1806, Fr�d�ric-Guillaume III de Prusse envoie un ultimatum � Napol�on Ier, le sommant de quitter la Prusse et l'ensemble des �tats allemands de la future Conf�d�ration du Rhin.

Napol�on Ier refuse, l'affrontement est in�luctable...

Farouche partisan de la reprise de la guerre contre la France, Louis-Ferdinand de Prusse, fra�chement nomm� lieutenant-g�n�ral, conduit un corps de 8 500 hommes � l'avant garde des troupes prussiennes.

Le 10 octobre 1806, Louis-Ferdinand de Prusse s'oppose au 5e corps de Jean Lannes lors de la bataille de Saalfeld.

En tr�s nette inf�riorit� num�rique et hors d'�tat de r�sister, Louis-Ferdinand de Prusse refuse pourtant de se rendre au mar�chal des logis Jean-Baptiste Guindey.

D'un coup de sabre, il taillade celui-ci au visage.

En retour, Guindey lui administre un coup de sabre au bas du cr�ne puis un coup mortel � la poitrine.

Eu �gard � son rang et � sa vaillance, Jean Lannes fait rendre les honneurs au prince.

Son corps est d�pos� dans le tombeau des princes de Cobourg � Saalfeld.

La gravure reproduite ici est tir�e d'un ouvrage sur la reine Louise �dit� � Berlin en 1896, �uvre de Richard Kn�tel (1857-1914), et s'inspire d'un tableau du peintre fran�ais Jean-Laurent Mosnier qui avait fui la France � la R�volution.

En plus d'�tre un vaillant soldat, Louis-Ferdinand de Prusse est �galement un �l�ve de Beethoven qui lui d�die son Concerto pour piano n� 3.

Louis-Ferdinand de Prusse est un grand pianiste qui brille dans de nombreux salons � Berlin o� il improvise au piano.

C'est aussi un compositeur talentueux.

Le 14 octobre 1806, commence la campagne de Prusse.

Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenb�ttel, mar�chal de camp de l'arm�e prussienne, commande � la bataille d'Auerstaedt.

Guillaume de Prusse combat � la t�te d'une brigade de cavalerie.

Au nord, Louis Nicolas Davout d�truit la moiti� de l'arm�e prussienne � la bataille Auerst�edt le 14 octobre 1806.

Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenb�ttel est mortellement bless�.

Ferdinand Baptista von Schill est bless� lors de cette Bataille.

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld participe � cette bataille.

Gebhard Leberecht von Bl�cher est chef d'avant-garde � Auerstaedt.

Le 3e corps, soit environ 30 000 hommes, triomphe d'une arm�e prussienne au moins deux fois plus forte;

� la fin de l'action, Louis Nicolas Davout dit � Charles Antoine Louis Alexis Morand, devant sa division : G�n�ral, vous avez sauv� le corps d'arm�e !

S'�tant �chapp�, Ferdinand Baptista von Schill se r�fugie en Pom�ranie, � Colberg.

La bataille d'I�na � lieu le 14 octobre 1806.

Fr�d�ric-Guillaume de Brunswick-Wolfenb�ttel participe � cette bataille.

Henri Gatien Bertrand participe � cette.

Henri-Jacques-Guillaume Clarke prend part � cette bataille, o� il fait capituler les grenadiers saxons de Hundt, qui lui remettent leur drapeau et une batterie de plusieurs pi�ces de canon attel�es et approvisionn�es.

Adrien Victor de Feuch�res participe � cette bataille.

Philippe Paul de S�gur se trouve � I�na.

Louis Fran�ois Foucher participe � cette bataille.

Jean Gabriel Marchand participe � cette bataille.

Nicolas Jean-de-Dieu Soult, sur la droite, avec sa puissante artillerie, pilonne les postions prussiennes les obligeant � se replier.

Michel Ney se poste en avant-garde et contient les contre-offensives allemandes.

Face � lui, le g�n�ral prussien Hohenlohe, visionnaire militaire de son temps, sait que ses hommes n'ont pas �t� entra�n�s, et que la bataille va s�rement �tre perdue.

Messembach, son ami g�n�ral, le rejoint au moment o� la situation devient critique.

Les prussiens se positionnent sur le plateau d'I�na, qui est jug� imprenable.

Mais Napol�on Ier observe un vaste champ de raisins bordant tout le plateau.

Il d�cide de faire passer ses hommes et le mat�riel � cet endroit.

Les vignes cachent les fran�ais montant la colline.

Oui mais, les canons n'avancent plus dans leur ascension, la pente devient trop raide.

Napol�on Ier joue le tout pour le tout, il d�cide de lancer l'assaut sans l'aide de l'artillerie.

Celui-ci d�bute � 6 heures du matin, sur des prussiens �bahis et mal r�veill�s.

Maurice �tienne G�rard charge la cavalerie prussienne � la t�te du 4e r�giment de hussards, la culbute et lui fit un grand nombre de prisonniers.

La victoire est totale, et les derniers r�giments qui tentent de s'enfuir sont pilonn�s par l'artillerie ayant finalement r�ussie � gravir les derniers m�tres pendant la bataille.

Cette bataille entra�ne la capitulation prussienne et engendre le terrible duel : France-Russie...

Napol�on Ier n'apprend la victoire Auerst�edt que le soir du 14 octobre 1806.

Les Fran�ais occupent, entre autres, de grandes parties de l'Allemagne du Nord, dont le Mecklembourg-Schwerin.

Fr�d�ric-Fran�ois Ier de Mecklembourg-Schwerin se r�fugie sous la protection du Danemark � Altona pr�s de Hambourg, dans le Schleswig-Holstein.

Poursuivi par les Fran�ais jusqu'en Prusse-Orientale, Fr�d�ric-Guillaume III de Prusse doit alors s'exiler avec les d�bris de son arm�e chez le tsar Alexandre Ier de Russie.

Lorsque Napol�on Ier occupe Berlin en 1806, Wilhelmine de Hesse-Cassel est l'un des seuls membres de la famille royale � rester dans la capitale.

Fr�d�ric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen fait preuve de courage au cours de cette bataille mais son arm�e est quasiment d�truite.

Fr�d�ric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen parvient � rassembler une partie de son corps d'arm�e pr�s d'Erfurt.



Poursuite de l'arm�e russe

L'arm�e de Napol�on Ier prend position sur les terres russes (bient�t polonaises apr�s le trait� de Tilsit).

Six mois de marches et de regroupements strat�giques visant � d�truire l'arm�e d'Alexandre Ier de Russie pour obtenir la paix.

Celle-ci, d�j� bouscul�e � maintes reprises, s'est repli�e en bon ordre derri�re la Vistule.

Bennigsen, le commandant en chef des arm�es russes, con�oit un plan d�moniaque, visant � couper l'arm�e fran�aise en deux.

Celle-ci s'�tend de la Baltique � Varsovie, avec Jean Lannes et Joachim Murat en pointe.

En d�cembre 1806, les fran�ais ignorent toujours la position r�elle de l'ennemi.


Entrevue de Napoléon Ier et d'Alexandre Ier de Russie sur le Niemen - 25 juin 1807 - par Adolphe Roehn (1780-1867) - Musée de l'Histoire de France à Versailles Adieux de Napoléon et d'Alexandre Ier de Russie après la paix de Tilsit (9 juillet 1807) - Gioacchino Serangeli – 1810 - Musée de Versailles Napoléon à Tilsit avec Frédéric-Guillaume III de Prusse et Louise de Mecklembourg-Strelitz - Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord est de face en haut de l'escalier - par Nicolas Gosse Jérôme Bonaparte - Roi de Westphalie

Premier trait� de Tilsit

Second trait� de Tilsit

Fr�d�ric-Auguste III de Saxe Duc de Varsovie

J�r�me Bonaparte Roi de Westphalie

Les trait�s de Tilsit sont deux accords sign�s en juillet 1807 dans la ville de Tilsit par Napol�on Ier apr�s avoir remport� la bataille de Friedland.

Ces trait�s mettent fin � la guerre de la quatri�me coalition europ�enne contre la France.

Charles-Maurice de Talleyrand-P�rigord avait conseill� � Napol�on Ier de mod�rer ses exigences envers le vaincu.

Les deux trait�s constituent une �tape importante dans sa mise � l'�cart graduelle par l'empereur.

Le premier trait� de Tilsit est sign� en secret le 7 juillet 1807 par Alexandre Ier de Russie et Napol�on Ier, lors d'une rencontre sur un radeau au milieu du Ni�men.

Alexandre Ier de Russie s'engage � adh�rer au blocus contre l'Angleterre.

La Russie promet la fermeture de ses ports au commerce britannique et m�me de d�clarer la guerre au Royaume-Uni si ce dernier refuse son offre de m�diation.

En outre, Alexandre Ier de Russie rend Cattaro � la France et c�de les �les Ioniennes.

Le duch� d'Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld, tout d'abord dissous, lui est remis gr�ce � l'intervention d'Alexandre Ier de Russie.

Constantin Pavlovitch de Russie, fr�re d'Alexandre Ier de Russie, a pour �pouse Julienne de Saxe-Cobourg-Saalfeld, s�ur d'Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld.

En �change, Napol�on Ier laisse les mains libres � Alexandre Ier de Russie:

Sur la toile d�crivant les adieux des deux empereurs, on peut constater qu'ils se sont �chang�s leurs ordres respectifs :

� Tilsit, le 3e corps de Louis Nicolas Davout a l'honneur de man�uvrer sous les ordres de Napol�on Ier, en pr�sence d'Alexandre Ier de Russie et de Fr�d�ric-Guillaume III de Prusse.

Le second trait� de Tilsit est sign� le 9 juillet 1807 avec Fr�d�ric-Guillaume III de Prusse, Roi de Prusse

Le royaume de Prusse c�de pr�s de la moiti� de ses territoires d'avant-guerre au profit d'�tats sous tutelle fran�aise.

La population de 10 000 000 d'habitants qu'il comptait avant les hostilit�s, est d�sormais r�duite de moiti�.

L'article XIV commande � la Prusse de renoncer � Dantzig, 101 500 km�, qui devient une R�publique ind�pendante th�oriquement sous la protection conjointe de la Prusse et de la Saxe, en r�alit� protectorat fran�ais, avec des garnisons fran�aise et polonaise.

Napol�on Ier donne naissance au duch� de Varsovie en privant la Prusse :

Le duch� de Varsovie est attribu� � Fr�d�ric-Auguste III de Saxe qui devient duc de Varsovie sous le nom Fryderyk August Ier

Le district de Bialystok �choit � la Russie, nagu�re son plus fid�le alli�, qui lui prend 200 000 habitants.

Dans l'article VI du trait�, Fr�d�ric-Guillaume III de Prusse doit reconna�tre J�r�me Bonaparte comme Roi de Westphalie.

La Prusse c�de les Territoires situ�s � l'ouest de l'Elbe au nouveau royaume de Westphalie nouvellement fond� :

La Prusse c�de la Principaut� de Frise Orientale, 3206 km�, 119 500 habitants, au nouveau royaume de Hollande.

La Prusse c�de :

au Grand-duch� de Berg.

Les troupes fran�aises occupent le Hanovre et la principaut� de Bayreuth.

La Prusse doit adh�rer au blocus continental contre les Anglais, payer 100 000 000 de francs d'indemnit� de guerre et r�duire son arm�e � 42 000 hommes.

Les rentr�es fiscales du royaume sont entam�es dans une proportion consid�rable, car les provinces perdues sont les plus riches et les plus fertiles et aussi celles que depuis des ann�es l'�tat modernisait � coups de millions de thalers.

La Prusse c�de les territoires qu'elle avait gagn�s � la suite des partitions de la Pologne, depuis le 1er janvier 1772, hormis l'Ermeland et des terres � l'ouest des territoires prussiens anciens.

Le duch� de Saxe, ancienne principaut� alli�e de la Prusse, est le nouveau b�n�ficiaire de ces provinces.

Un observateur fait remarquer qu'alors qu'on r�dige le trait�, le roi de Prusse marche � l'�cart le long du Ni�men.

Selon McKay, Napol�on Ier n'a qu'� lever la main pour rayer la Prusse de la carte.

Plusieurs officiels prussiens et russes voient le trait� comme un acte inique et une humiliation nationale.

Fr�d�ric-Guillaume III de Prusse contraint d'accepter la situation, pr�pare la revanche � l'instigation de Louise de Mecklembourg-Strelitz, son �pouse.

Dans cette t�che, Fr�d�ric-Guillaume III de Prusse est efficacement soutenu par ses ministres dont :

qui r�forment l'administration et l'arm�e.

Gustave IV Adolphe de Su�de poursuit sa politique pro-britannique et refuse d'adh�rer au blocus continental.



Guerre de Finlande

Alexandre Ier de Russie d�clencher la Guerre de Finlande en f�vrier 1808.

Les arm�es russes progressent rapidement en Finlande, d'autant plus que les Su�dois doivent �galement surveiller la fronti�re dano-norv�gienne.



Congr�s d'Erfurt

Rencontre d'Alexandre Ier de Russie et de Napol�on Ier

En 1808, L�opold Ier de Belgique accompagne Alexandre Ier de Russie, pendant sa rencontre avec Napol�on Ier � Erfurt.

En 1808, Jacques Jean Alexandre Bernard Law accompagne Napol�on au congr�s d'Erfurt.

Jacques Jean Alexandre Bernard Law est fait Comte de l'Empire et combat en Espagne.

Durant l'entrevue d'Erfurt, � la requ�te de Charles-Maurice de Talleyrand-P�rigord, e Russie interc�de aupr�s d'Anna Dorothea von Medem pour favoriser l'union d'Edmond de Talleyrand-P�rigord, son neveu, avec Dorothea von Biron.



Annexion de l'Oldenbourg

Le 22 janvier 1811, l'Oldenbourg est annex� par Napol�on Ier.

Pierre Fr�d�ric Georges d'Oldenbourg �tant le beau-fr�re d Alexandre Ier de Russie, l'invasion napol�onienne est consid�r�e comme une insulte faite aux Russes, un des nombreux griefs que donne le tsar contre l'empereur dans leur correspondance.



Peste � Odessa

En 1812, alors que la France et la Russie se d�clarent la guerre, Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot est sur le point de rejoindre la Volhynie, o� sont bas�es ses troupes et ainsi rejoindre l'arm�e russe.

C'est � ce moment-l� que la peste fait son apparition � Odessa.

Au lieu d'abandonner la ville pour prendre le commandement militaire o� il est appel� par Alexandre Ier de Russie, Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot reste aupr�s de la population pour la soutenir contre le fl�au qui la d�cime.

Au bout de 2 ans, Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot parvient par ses mesures � l'�radiquer totalement.

Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot d�cide alors de rejoindre les troupes russes et de rentrer en France.

Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot regrettera toujours de ne pas pouvoir retourner en Russie, o� il est rest� 15 ans.

Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot est accueilli par Louis XVIII qui le r�tablit dans ses anciennes charges :

Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot est nomm� pair de France et premier gentilhomme de la Chambre.



Entr�e de Napol�on Ier en Russie

Alexandre Ier de Russie supporte de plus en plus mal le blocus continental, et il convoite toujours la Pologne lib�r�e par Napol�on Ier.

Philippe-Paul de S�gur est aide de camp de Napol�on Ier et l'accompagne dans la campagne de Russie.

L'or anglais, comme toujours, acc�l�re les choses...

Le 23 juin 1812, au soir, Charles Antoine Louis Alexis Morand passe le Ni�men en avant-garde, avec 3 compagnies de voltigeurs.

Le 24 juin 1812, au matin, sa division entre la premi�re en Russie, sur 3 ponts.

Le 24 juin 1812, la Grande Arm�e, forte de 600 000 soldats, franchit le Ni�men, fleuve-fronti�re entre la Pologne et la Russie.

Jamais autant d'hommes n'avaient �t� r�unis dans une m�me campagne avant cette date.

Mais l'ennemi se d�robe, se replie.

Napol�on Ier et sa Grande Arm�e s'�puisent � poursuivre les Russes et s'enfonce un peu plus dans les immenses steppes russes.

Lors des affrontements, les Russes engagent une br�ve d�fense avant de se retirer.

Esprit Victor �lisabeth Boniface de Castellane participe � la campagne de Russie.


Bataille de Kliastitsy - par Peter von Hess

Bataille de la Drissa

Mort de Jacob Petrovitch Koulnev

Nicolas Charles Marie Oudinot est charg� de couvrir le flanc gauche de la Grande Arm�e alors � Vitebsk.

Une attaque sur Saint-P�tersbourg, situ�e � plus de 500 km, est chose impossible avec les effectifs dont Nicolas Charles Marie Oudinot dispose (28 000 hommes).

Une s�rie de combats relativement mineurs ont lieu sur la rivi�re la Drissa au sud des villages de Yakoubovo, Kliastisty et Sivatchtchina du 30 juillet au 1er ao�t 1812

Kliastitsy se trouve sur la route de Polotsk � Sebej (actuelle Bi�lorussie).

L'arm�e russe est command�e par Louis Adolphe Pierre de Sayn-Wittgenstein-Ludwigsbourg.

Le 28 juillet 1812, 12 escadrons de cavalerie fran�ais sont attaqu�s par surprise par 8 escadrons de hussards et de cosaques de Iakob Jacob Petrovitch Koulnev.

Malgr� leur sup�riorit� num�rique, les cavaliers fran�ais perdent l'escarmouche et battent en retraite.

La bataille commence le 30 juillet 1812 � 14 heures.

L'avant-garde russe men�e par Jacob Petrovitch Koulnev (4 000 hommes) affronte l'avant-garde fran�aise pr�s du village de Yakoubovo.

Jacob Petrovitch Koulnev parvient � encercler les Fran�ais, mais ceux-ci gardent le contr�le du village.

Le 1er ao�t 1812, apr�s plusieurs attaques et contre-attaques, la pression des Russes force Nicolas Charles Marie Oudinot � faire retraite sur Kliastitsy.

Afin de poursuivre leur avance, les troupes russes doivent traverser la rivi�re Nichtcha.

Nicolas Charles Marie Oudinot commande d'incendier l'unique pont.

Tandis que la cavalerie russe patauge dans la Nichtcha, le 2e bataillon du r�giment de grenadiers de Pavlovsk se pr�cipite sur le pont en flammes.

Apr�s avoir travers� la rivi�re Drissa, le 1er ao�t 1812, Jacob Petrovitch Koulnev poursuit les Fran�ais avec plusieurs r�giments de cavalerie et un bataillon d'infanterie, mais il commet l'erreur de combattre dos � la rivi�re.

Ses unit�s tombent dans un guet-apens et essuient des pertes s�v�res sous le feu de l'artillerie fran�aise.

Jacob Petrovitch Koulnev lui-m�me est mortellement bless� par un boulet de canon qui lui emporte les deux jambes.

Jacob Petrovitch Koulnev succombe le jour m�me.

Les Fran�ais comptent 5 500 morts ou bless�s et 1 000 prisonniers

es rusees ont 3 500 � 4 500 morts ou bless�s.

Apr�s cette s�rie de rencontres, Nicolas Charles Marie Oudinot se replie sur sa base de Polotsk, volontairement et sans �tre poursuivi.

Napol�on Ier ait �t� tr�s m�content de cette man�uvre

Louis Adolphe Pierre de Sayn-Wittgenstein-Ludwigsbourg re�oit l'ordre imp�rial et militaire de Saint-Georges de deuxi�me classe.

On rapporte qu'Alexandre Ier de Russie l'appelle d�sormais : le sauveur de Saint-P�tersbourg.

Le capitaine Krylov, dont l'unit� a �t� la premi�re � traverser la rivi�re sur le pont en flammes, re�oit pour sa part l'ordre de Saint-Georges de quatri�me classe.


Napoléon Ier à Moscou Napoléon Ier en retraite devant le Kremlin en flamme

Prise de Moscou

�vacuation de Moscou

Avant l'ordre d'�vacuation, Moscou compte environ 270 000 habitants.

La plupart �vacuent la ville et les habitants restants se chargent de br�ler ou de d�rober les derniers stocks de nourriture pour en priver les Fran�ais.

Le 14 septembre 1812, � 2 heures de l'apr�s-midi, Napol�on Ier, avec sa garde et le 1er corps, fait son entr�e dans l'ancienne capitale de la Moscovie.

La ville est d�serte.

F�dor Vassili Rostopchine est gouverneur g�n�ral de Moscou qu'il vide de toute provision.

Il lance des pamphlets contre Napol�on, fait �vacuer les pompes � incendie et lib�re des prisonniers avec la mission de mettre le feu chacun � un quartier.

L'incendie de Moscou qui en r�sulte, qui fera dire � Sophie Feodorovna Rostopchine, sa fille :J'ai vu comme une aurore bor�ale sur la ville.

Le 15 septembre 1812, Napol�on Ier s'installe au Kremlin, le palais des tsars situ� au milieu de la ville.

Il reste alors le tiers de la population dont la plupart sont des commer�ants �trangers, des serviteurs ou des personnes incapables ou ne voulant pas fuir.

Ils se tiennent � l'�cart des troupes, y compris la nombreuse communaut� fran�aise pr�sente.

Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier est nomm� gouverneur, avec ordre d'emp�cher le pillage par tous les moyens.

Des secours sont donn�s aux bless�s russes qui encombrent les h�pitaux, ainsi qu'aux Moscovites qui n'ont pas voulu suivre l'arm�e de Mikha�l Illarionovitch Golenichtchev-Koutouzov.

Napol�on Ier pense que le tsar Alexandre Ier de Russie lui offrira sa capitulation sur le Mont Poklonna�a.

Un armistice est accord� aux Russes et Napol�on Ier, fort de son triomphe, propose la paix � Alexandre Ier de Russie.

Il ne re�oit que des r�ponses �vasives laissant vaguement esp�rer un arrangement, mais qui arrangent les deux parties.

Les Fran�ais ont ainsi le temps de reprendre des forces, les Russes attendent les grands froids qui obligeront les Fran�ais � �vacuer la Russie.

Du 14 au 18 septembre 1812 du calendrier gr�gorien (2 au 6 septembre du calendrier julien), des feux commencent � Moscou, et ravagent la ville, essentiellement construite en bois, privant les Fran�ais d'abris.

� un signal donn�, le feu �clate dans 1 000 endroits � la fois.

C'est en vain que les Fran�ais tentent d'�teindre l'incendie : le ravage des flammes ne s'arr�te que dans la soir�e du 20 septembre 1812, lorsque pr�s de 7 000 maisons en bois et 4 000 maisons de pierres, les 9/10 de la ville, sont en cendres.

20 000 malades ou bless�s sont victimes de ce d�sastre.

Occupant une ville en ruines, sans avoir re�u la capitulation russe, face � une man�uvre russe le poussant � quitter Moscou, Napol�on Ier entame sa longue retraite le 18 octobre 1812.

Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier a ordre d'abandonner le Kremlin le 23 octobre 1812, apr�s l'avoir d�truit, et de ne laisser en arri�re ni bless�s, ni malades.

la Grande Arm�e est alors constamment harcel�e par l'ennemi.

Napol�on Ier estimera plus tard que son erreur a �t� de ne pas quitter Moscou 2 semaines plus t�t et de surprendre l'arm�e de Mikha�l Illarionovitch Golenichtchev-Koutouzov qui campe � proximit�, � Tarutino.

M�me si cela n'aurait pas suffi � vaincre imm�diatement la Russie, celle-ci aurait �t� ensuite incapable d'affronter les Fran�ais.

Ivan Katayev estime les pertes au 3/4 des b�timents de la ville :

On estime � 2 000 le nombre de soldats russes bless�s qui ont p�ri dans les incendies.

12.000 corps en tout ont �t� retrouv�s.

Sont �t� compl�tement d�truits

De nombreuses �uvres d'art, notamment l'original de Le dit de la campagne d'Igor, ont disparu � jamais.

L'orphelinat de Moscou pr�s de Kitai-Gorod, converti en h�pital, est sauv� par la police locale.

La population de Moscou estim�e en 1811 � 270 000 �mes, est d'environ 215 000 r�sidents apr�s la guerre.

La population de Moscou passera � 349 000 en 1840.

Contrairement aux d�clarations de Jean-Baptiste Antoine Marcellin de Marbot qui pr�tendait que l'incendie de Moscou �tait la principale cause de l'�chec de la campagne de 1812, la destruction de Moscou n'�tait pas si totale, pour qu'il ne reste pas suffisamment de maisons, de palais, d'�glises ou de casernes pour accueillir l'ensemble de l'arm�e.

De plus, de nombreuses unit�s �taient stationn�es en dehors de la ville, dans des r�gions �loign�es comme les banlieues Ostankino (cavalerie l�g�re) ou Khimki (corps d'italien), d'autres ont �t� envoy�es au sud pour faire barrage aux mouvements des Russes.


Bataille de Kulm - par Alexandre von Kotzebue Engagement des Chevaliers-Gardes lors de la Bataille de Kulm - Lithographie russe

Bataille de Dresde

Bataille de Kulm

Mort d'Henri LXI de Reuss-Schleiz

Pendant la Sixi�me Coalition, apr�s la victoire fran�aise � la bataille de Dresde les 26 et 27 ao�t 1813, Dominique-Joseph Vandamme poursuit les troupes alli�es en retraite.

Napol�on Ier ordonne � Laurent de Gouvion-Saint-Cyr et Auguste Fr�d�ric Louis Viesse de Marmont de soutenir Dominique-Joseph Vandamme.

Le 29 ao�t 1813, Dominique-Joseph Vandamme commande 32 000 � 34 000 hommes et 84 canons.

Michel Barclay de Tolly commande 54 000 hommes des forces coalis�es d'Autriche, Prusse et Russie, sous les ordres du g�n�ral Barclay de Tolly.

Alexandre Ivanovitch Ostermann-Tolsto� commande 13 000 � 14 000 soldats.

La rencontre a lieu pr�s de la ville de Kulm, actuellement Chlumec, � 8 km d'�st� nad Labem, en R�publique tch�que.

Les troupes de Dominique-Joseph Vandamme ne percent pas.

Henri LXI de Reuss-Schleiz meurt � Kulm le 29 ao�t 1813 lors de la bataille de Kulm, � la t�te de la 2e brigade de la 5e division (g�n�ral Dufour) du 2e corps de la Grande Arm�e.

Son corps d�pos� dans un fourgon est pris par l'ennemi � Kulm, le 30 ao�t 1813.

Le 30 ao�t 1813, Friedrich Kleist von Nollendorf et ses Prussiens attaquent la position de Dominique-Joseph Vandamme sur ses arri�res et des renforts austro-russes renforcent la position d'Alexandre Ivanovitch Ostermann-Tolsto�.

Dans le corps de Dominique-Joseph Vandamme, il y avait 2 r�giments de lanciers polonais dans la division de Jean Corbineau.

L'un �tait command� par le colonel Maximilien Fredro qui d�fend un d�fil� et doit se rendre.

Le second sous le commandement du comte Tomasz Lubienski peut se retirer.

Les troupes fran�aises inexp�riment�es doivent battre en retraite.

Les Fran�ais comptent :

Les coalis�s comptent 11 000 soldats tu�s ou bless�s.

Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac donne de nouvelles preuves de valeur lors de cette bataille.

La brigade qu'il commande est presque enti�rement d�truite par le feu de l'ennemi.

Alexandre Ier de Russie aurait reproch� � Dominique-Joseph Vandamme, prisonnier, sa conduite et ses saccages. Ce dernier aurait r�pondu au tsar :

Je ne suis ni un brigand ni un pilleur, mais ni l'histoire ni mes hommes ne peuvent me reprocher la mort de mon p�re,

rappelant ainsi la mani�re dont le tsar �tait arriv� sur le tr�ne.



Exil de F�dor Vassili Rostopchine

L'incendie de Moscou en 1812 a entrain� l'hostilit� de ceux qui ont perdu leur habitation : aristocrates comme commer�ants.

F�dor Vassili Rostopchine est disgraci� par Alexandre Ier de Russie et pr�f�re s'exiler, seul avec simplement un domestique, en Pologne en 1814.


Joséphine de Beauharnais reçoit à la Malmaison Alexandre Ier de Russie à qui elle recommande ses enfants - par Hector Viger (1819-1879) vers 1864 - Musée national du Château de Malmaison Tombeau de Joséphine de Beauharnais à l'église Saint-Pierre-Saint-Paul de Rueil-Malmaison

Mort de Jos�phine de Beauharnais

Passionn�e de botanique, elle contribue � introduire de nombreuses esp�ces florales en France, notamment dans ses serres chaudes du ch�teau de la Petite Malmaison.

Toutes les t�tes couronn�es d'Europe victorieuses d�filent chez Jos�phine de Beauharnais au ch�teau de Malmaison au printemps 1814.

Elle souhaite montrer au tsar Alexandre Ier de Russie son jardin, v�tue d'une simple robe d'�t�.

Elle prend froid et contracte une pneumonie. Jos�phine de Beauharnais meurt � Rueil-Malmaison le 29 mai 1814.

Elle est enterr�e dans l'�glise Saint-Pierre-Saint-Paul de Rueil-Malmaison.

Louis XVIII accepte de r�gler les derni�res dettes.

Eug�ne de Beauharnais h�rite du ch�teau de Malmaison.


Hortense de Beauharnais - par Jean-Baptiste Isabey - 1813

Liaison d'Alexandre Ier de Russie avec Hortense de Beauharnais

Hortense de Beauharnais Duchesse de Saint-Leu-la-For�t

Pendant la Premi�re Restauration, en 1814, Hortense de Beauharnais flirte quelque temps avec le tsar Alexandre Ier de Russie qui lui accorde sa protection.

� la demande d'Alexandre Ier de Russie, Louis XVIII fait Hortense de Beauharnais duchesse de Saint-Leu-la-For�t.


Congrès de Vienne - par Jean-Baptiste Isabey - Talleyrand deuxième homme assis en partant de la droite

Congr�s de Vienne

Marie-Louise d'Autriche Duchesse de Parme, Plaisance et Guastalla

Fr�d�ric-Fran�ois Ier de Mecklembourg-Schwerin Grand-duc de Mecklembourg-Schwerin

Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot rejoint Alexandre Ier de Russie au congr�s de Vienne, afin de d�fendre la cause de Louis XVIII aupr�s des princes �trangers.

Ami personnel d'Alexandre Ier de Russie, Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot exerce sur lui une grande influence au sein du Conseil des alli�s.

L'acte du Congr�s de Vienne est sign� le 9 juin 1815.

Victor-Emmanuel Ier de Savoie re�oit le territoire de la d�funte r�publique de G�nes

L'article 99 remet en cause les droits sur Parme de Napol�on II. Marie-Louise d'Autriche devient � titre viager duchesse de Parme, de Plaisance et de Guastalla, o� elle r�gne jusqu'� sa mort.

Mais suite � la d�sastreuse Campagne de Russie et � la politique fran�aise de plus en plus r�pressionnaire, Maximilien Ier Joseph de Bavi�re se range finalement du cot� de la coalition antinapol�onienne.

Lors du Congr�s de Vienne, Maximilien Ier Joseph de Bavi�re se voit reconna�tre les annexions territoriales de 1801, son titre royal et retrouve le Palatinat rh�nan.

Pour se venger de sa fid�lit� � Napol�on Ier, les Alli�s enl�vent � Fr�d�ric-Auguste III de Saxe le duch� de Varsovie ainsi qu'une grande partie de ses �tats h�r�ditaires qui sont attribu�e � la Prusse.

Le partage de la Pologne de 1795 est confirm�.

Le congr�s de Vienne attribue au tsar Alexandre Ier de Russie le duch� de Varsovie.

La partie administr�e par la Russie est agrandie.

Un royaume du Congr�s est cr�� dont le tsar de Russie est le roi.

On parle m�me de donner le royaume entier � la Prusse, Fr�d�ric-Auguste III de Saxe recevant en compensation la Rh�nanie r�cemment lib�r�e du joug Fran�ais. Il conserve son tr�ne � grand peine.

Les n�gociateurs de Fr�d�ric-Guillaume III de Prusse obtiennent de vastes territoires notamment en Rh�nanie sauf l'annexion de toute la Saxe qu'il esp�rait.

La Prusse est d�sormais un �tat bipolaire s�par� par les pays Hessois.

Ayant retrouv� son tr�ne et sa pleine libert� d'action, Fr�d�ric-Guillaume III de Prusse abandonne rapidement les promesses faites � son peuple de doter la Prusse d'une constitution.

Le Congr�s de Vienne conserve la principaut� de Sigmaringen ind�pendante et la laisse � Aloys Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen, son propri�taire l�gitime.

Apr�s le congr�s de Vienne, Fr�d�ric-Fran�ois Ier de Mecklembourg-Schwerin devient Grand-duc de Mecklembourg-Schwerin en 1815.

Le Congr�s de Vienne �l�ve Charles II de Mecklembourg-Strelitz au titre de Grand-duc de Mecklembourg-Strelitz.

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld re�oit du Congr�s de Vienne un petit territoire.

Fr�d�ric Ier de Saxe-Hildburghausen rejoint la Conf�d�ration germanique.

Le Mecklembourg-Strelitz rejoint la Conf�d�ration germanique en 1815.

Pierre Ier d'Oldenbourg r�clame l'annexion de la Frise orientale et de l'Emsland, mais il n'obtient que la principaut� de Birkenfeld.

Le duch� d'Oldenbourg est �lev� au rang de grand-duch�, mais Pierre Ier d'Oldenbourg d�cline le titre de grand-duc (Gro�herzog).

La principaut� de Waldeck-Pyrmont adh�re � la Conf�d�ration germanique le 8 juin 1815.

Charles-Maurice de Talleyrand-P�rigord fait ins�rer au Trait� de Vienne certaines clauses, concernant le patrimoine de Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier, son vieil ami.

En 1815, la principaut� de de Schaumbourg-Lippe adh�re � la Conf�d�ration germanique.


Constantin Pavlovitch Romanov - par George Dawe

Alexandre Ier de Russie Roi de Pologne

J�zef Zajaczek Vice-roi de Pologne

Constantin Pavlovitch Romanov Commandant de l'arm�e du royaume de Pologne

Alexandre Ier de Russie devient officiellement Roi de Pologne et dote le pays d'une constitution d'orientation lib�rale.

Cette constitution pr�voit la fonction de Vice-roi ou Lieutenant (en polonais namiestnik) qui est attribu�e � un ancien adversaire, le prince J�zef Zajaczek (1752-1826).

Constantin Pavlovitch Romanov est affect� � la fonction, non pr�vue par la constitution, de commandant de l'arm�e du royaume de Pologne.

De fait, Constantin Pavlovitch Romanov appara�t comme le v�ritable vice-roi, J�zef Zajaczek se bornant � l'aspect honorifique de son r�le.



Exil en Pologne de Charles Antoine Louis Alexis Morand

Charles Antoine Louis Alexis Morand, �milie Lucile Parys, son �pouse, et leurs enfants sont autoris�s � s'exiler en Pologne.

Au passage, � Vienne, Charles Antoine Louis Alexis Morand est re�u aimablement par l'empereur Fran�ois Ier d'Autriche, qui se souvient de sa mod�ration lorsqu'il �tait gouverneur de Vienne, en 1805.

� Varsovie, Alexandre Ier de Russie lui offre de servir dans l'arm�e russe.

Charles Antoine Louis Alexis Morand refuse de mani�re courtoise.

En Pologne, Charles Antoine Louis Alexis Morand ach�te une petite propri�t�, � Kawenczyn, � quelques lieues de Cracovie, o� il m�ne la vie d'un gentilhomme-fermier.

Ayant pu emporter avec lui sa tr�s belle biblioth�que Charles Antoine Louis Alexis Morand lit et �crit.


Louis Ier de Bade - en 1820 Palais de Mannheim

Mort de Charles II Fr�d�ric de Bade

Louis Ier de Bade Grand-duc de Bade

Victime de ses exc�s, Charles II Fr�d�ric de Bade meurt � Rastatt le 8 d�cembre 1818 apparemment sans h�ritier masculin.

Maximilien Ier Joseph de Bavi�re r�clame au nom de Frederica Caroline Wilhelmina de Bade, son �pouse, l'h�ritage du grand-duch� de Bade.

Louis Ier de Bade devient Grand-duc de Bade en 1818.

Louis Ier de Bade, son oncle, lui succ�de et devient Grand-duc de Bade.

Charles II Fr�d�ric de Bade laisse St�phanie de Beauharnais, Grande-duchesse douairi�re de Bade, seule, sans appui au milieu d'une cour et d'une Europe hostile aux Napol�onides, avec 3 filles en bas �ge.

St�phanie de Beauharnais se r�fugie � Mannheim, terre catholique, o� sa conduite irr�prochable, et puis�e dans une foi profonde, lui attire le respect puis la sympathie de toutes les cours d'Europe.

Elle b�n�ficie notamment de la sympathie :

Lors de la cr�ation de la constitution de 1818, les droits � la succession des enfants de Louise-Caroline Geyer von Geyersberg et de Charles Ier Fr�d�ric de Bade sont consolid�s.

Ils portent le titre de princes et princesses de Bade avec le titre d'altesse grand-ducale de Bade.



Naissance de Victoria de Grande-Bretagne

Alexandrine Victoire de Hanovre ou Alexandrina Victoria of Hanover ou Victoria de Grande-Bretagne, dite Drina, na�t au palais de Kensington � Londres le 24 mai 1819, fille d'�douard-Auguste de Kent et de Marie-Louise-Victoria de Saxe Cobourg-Saalfeld.

Elle est baptis�e le 24 juin 1819 au palais de Kensington par l'archev�que de Cantorb�ry.

Son parrain est le tsar Alexandre Ier de Russie, en l'honneur duquel elle re�oit son pr�nom.

Ses marraines sont ;

Charlotte Augusta Mathilde du Royaume-Uni n'assiste toutefois pas au bapt�me.

Bien que son pr�nom de bapt�me soit Alexandrina Victoria, elle est officiellement reconnue comme �tant la princesse Victoria, qui est �galement le pr�nom de sa m�re.



Acte testamentaire d'Alexandre Ier de Russie

Selon l'ordre de succession, Constantin Pavlovitch Romanov doit succ�der � Alexandre Ier de Russie, son fr�re.

En raison des affaires matrimoniales de Constantin Pavlovitch Romanov, Alexandre Ier de Russie envisage de l'�carter du tr�ne de Russie.

Constantin Pavlovitch Romanov y renonce lui-m�me confiant � Alexandre Ier de Russie, � maintes reprises, son refus d'acc�der � la couronne de Russie.

Par un acte testamentaire, Alexandre Ier de Russie d�signe Nicolas Ier de Russie, son jeune fr�re, comme h�ritier pr�somptif de la Couronne de Russie.

Nicolas Ier de Russie, inform� par sa m�re de l'existence de cet acte, refuse d'abord.

Nicolas Ier de Russie consid�re Constantin Pavlovitch Romanov, son a�n�, comme seul h�ritier l�gitime du tr�ne.


Nicolas Ier de Russie Frédérique-Louise-Charlotte-Wilhelmine de Hohenzollern - par Christina Robertson - Musée de l'Ermitage

Mort d'Alexandre Ier de Russie

Nicolas Ier de Russie Empereur de Russie

Nicolas Ier de Russie Roi de Pologne

Nicolas Ier de Russie Grand-duc de Finlande

Alexandre Ier de Russie meurt � Taganrog le 19 novembre ou le 1er d�cembre 1825.

Nicolas Ier de Russie continue d'ignorer les dispositions qu'Alexandre Ier de Russie a prises.

Le 8 d�cembre 1825, Nicolas Ier de Russie pr�te serment � Constantin Pavlovitch Romanov.

Alexandre Ier de Russie est inhum� le 10 d�cembre 1825.

Le Conseil d'Empire se r�unit. Les membres prennent connaissance des derni�res volont�s d'Alexandre Ier de Russie.

Ils se rendent aupr�s de Nicolas Ier de Russie et le supplient d'accepter la couronne de Russie. Mais il reste in�branlable dans sa d�cision.

Constantin Pavlovitch Romanov se trouve alors � Varsovie.

Nicolas Ier de Russie �crit une lettre � Constantin Pavlovitch Romanov en s'adressant � l'empereur et en le suppliant de ne pas abandonner la Russie.

Constantin Pavlovitch Romanov r�pond en refusant cat�goriquement la couronne.

Il �crit :

Je vous annonce que d'ordre de feu notre ma�tre, j'ai envoy� � ma m�re une lettre qui contient mes volont�s irr�vocables et qui d'avance ont �t� sanctionn�es tant par feu l'empereur que par ma m�re.

Ne doutant pas que vous, qui �tiez si attach� de c�ur et d'�me � feu l'empereur, ne remplissiez ponctuellement ses volont�s et ce qui a �t� fait de son consentement, je vous invite, cher fr�re, � vous y conformer scrupuleusement et ne doute pas que vous le fassiez et que vous n'honoriez pas la m�moire d'un fr�re qui vous ch�rissait et auquel notre pays doit la gloire et le degr� d'�l�vation auquel il est mont�.

Cependant, Constantin Pavlovitch Romanov refuse de venir � Saint-P�tersbourg proclamer publiquement sa renonciation � la couronne ou de r�diger un acte officiel d'abdication.

Nicolas Ier de Russie succ�de � son fr�re et devient Empereur de Russie, Roi de Pologne et Grand-duc de Finlande.

Fr�d�rique-Louise-Charlotte-Wilhelmine de Hohenzollern devient imp�ratrice de Russie.


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