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Les Indo-europ�ens
Peu avant 2000 avant J�sus-Christ, apr�s les S�mites, les Sum�riens et les Elamites, apparaissent les Indos-europ�ens.
Ils ne sont pas d�cel�s plus t�t en tant qu'Indo-europ�ens car bon nombre d'entre eux utilisent l'�criture des S�mites, d'o� une confusion certaine avec ce dernier peuple.
Commencent alors une s�rie d'invasions indo-europ�ennes, �tal�es sur de nombreux si�cles.
Au Turkestan, les Indo-Europ�ens se maintiendront jusqu'au Xe si�cle avant J�sus-Christ, malgr� les Mongols et les Chinois.
En Inde, lorsque qu'Alexandre le Grand arrive sur les rives du Gange, ils y sont install�s depuis plusieurs si�cles.
Ainsi, leurs conqu�tes s'�talent aussi bien dans le bassin oriental que dans le bassin m�diterran�en.
Ces invasions indo-europ�ennes indiquent la fin des �ges lithiques et marquent le commencement des �ges du cuivre et du bronze.
Naissance de Ptol�m�e Ier S�ter
Ptolemaios ou Ptol�m�e Ier S�ter na�t en Mac�doine en 367 avant J�sus-Christ ou vers 364 avant J�sus-Christ, fils l�gitime de Lagos.
Le terme de lagide qui d�signe la lign�e de Ptol�m�e provient de Lagos.
Selon Pausanias, Ptol�m�e Ier S�ter pourrait �tre un enfant b�tard de Philippe II de Mac�doine. Lagos n'aurait fait qu'assumer la paternit� pour son roi.
Ptol�m�e Ier S�ter est ami d'enfance d'Alexandre le Grand.
Mariage de Philippe II de Mac�doine avec Olympias d'�pire
Lors de son initiation aux myst�res des Grands Dieux, Philippe II de Mac�doine rencontre Olympias d'�pire pr�tresse de Zeus sur l'�le de Samothrace.
Philippe II de Mac�doine �pouse en 359 avant J�sus-Christ Olympias d'�pire, princesse molosse d'�pire. Leurs enfants sont :
Mais ce mariage devient vite conflictuel entre les infid�lit�s r�p�t�es de Philippe II de Mac�doine et le caract�re ambitieux, autoritaire, acari�tre et sans piti� d'Olympias d'�pire.
Mariage d'Antipater
Antipater a pour enfants:
Naissance d'Alexandre le grand
Alexandre le grand na�t � Pella, capitale de la Mac�doine antique, en juillet 356 avant J�sus-Christ, fils de Philippe II de Mac�doine, et d'Olympias d'�pire.
Aristote est son pr�cepteur et lui donne une solide formation en rh�torique et en litt�rature. Il stimule sa curiosit� en sciences, en m�decine et en philosophie.
Alexandre voue un v�ritable culte aux h�ros de l'Iliade, pr�tendant descendre par sa m�re d'Achille et r�ve de lui ressembler.
Naissance d'H�phaestion
H�phaistion ou H�phaestion na�t � Pella en 356 avant J�sus-Christ, fils de l'aristocrate Amyntas. Il est �lev� aupr�s d'Alexandre le Grand, et re�oit lui aussi l'enseignement d'Aristote.
Ach�vement de la construction du mausol�e d'Halicarnasse
La construction du mausol�e d'Halicarnasse est achev�e en 350 avant J�sus-Christ. On ne sait s'il fut achev� par le fr�re de Mausole, par Alexandre le Grand, ou s'il ne fut pas achev�.
Le mausol�e d'Halicarnasse restera en bon �tat jusqu'au XII si�cle, puis, faute d'entretien, il tombera en ruine.
Si�ge de P�rinthe et Byzance
Alexandre le Grand R�gent de Mac�doine
P�rinthe et Byzance sont assi�g�es par Philippe II de Mac�doine en 340 avant J�sus-Christ. Artaxerx�s III Ochos, inquiet des progr�s de la Mac�doine, aide ces cit�s et fait alliance avec Ath�nes.
Ces cit�s oppose une r�sistance acharn�e et victorieuse.
En l'absence de Philippe II de Mac�doine parti assi�ger Byzance, la r�gence �choit au jeune Alexandre le Grand.
Mort d'Archidamos III
Agis III Roi de Sparte
Archidamos III part ensuite en Italie au secours de Tarente. Agis III, son fils, assume la r�gence.
Archidamos III meurt en Italie en 338 avant J�sus-Christ, contre les Lucaniens, � la veille de la bataille de Ch�ron�e selon Diodore de Sicile.
Agis III lui succ�de et devient Roi Eurypontide de Sparte en 338 avant J�sus-Christ.
Agis III ne prend aucune initiative pour contrer Alexandre le Grand et cherche vraisemblablement � consolider Sparte apr�s l'�chec de l'exp�dition italienne.
Mariage de Darius III Codoman avec Stateira
Darius III Codoman �pouse Stateira. Leur enfant est :
Mort de Philippe II de Mac�doine
Alexandre III le Grand Roi de Mac�doine
Destruction de Th�bes
Parm�nion remporte quelques succ�s en Asie Mineure en 336 avant J�sus-Christ.
Mais Philippe II de Mac�doine meurt en ao�t 336 avant J�sus-Christ, assassin� au cours d'un banquet par Pausanias, l'un de ses officiers.
Il para�t vraisemblable qu'Olympias d'�pire trempe dans cet assassinat.
Alors que les cit�s grecques avaient tenu Philippe II de Mac�doine pour quantit� n�gligeable, elles le craignent d�sormais.
Sous son r�gne, le royaume de la Mac�doine a un d�veloppement politique et �conomique tr�s intense. La Mac�doine se transforme en royaume puissant qui impose son h�g�monie � la P�ninsule Balkanique.
Philippe II de Mac�doine introduit la monnaie unique et organise la structure unique de l'�tat.
D�mosth�ne compose sa premi�re Philippique.
Alexandre le Grand monte sur le tr�ne sous le nom d'Alexandre III de Mac�doine. Il �limine tous les conspirateurs qui s'opposent � son av�nement.
Alexandre le Grand est d�fini comme �tant :
Antipater est, avec Parm�nion, le g�n�ral le plus exp�riment�.
Antipater, proche d'Alexandre le Grand et d'Olympias d'�pire, aide le jeune Alexandre le Grand � acc�der au tr�ne.
Philippe III Arrhid�e ne fait pas figure de pr�tendant s�rieux face � Alexandre le Grand qui lui �pargne la vie.
Philippe III Arrhid�e est frapp� d'une incapacit� mentale qui l'�carte tr�s t�t de la succession royale. Pour certaines sources, c'est un poison donn� par Olympias d'�pire qui serait responsable de cet �tat. Il est peut-�tre simplement �pileptique.
Alexandre le Grand Commandant des forces grecques
D�s la fin de l'�t� 336 avant J�sus-Christ, Alexandre le Grand se fait �lire commandant des forces grecques, lors de l'assembl�e de Corinthe.
Eum�ne de Cardia chancelier d'Alexandre le Grand
Scribe � la cour de Pella, Eum�ne de Cardia devient le secr�taire de Philippe II de Mac�doine puis celui (archigrammate) d'Alexandre le Grand qui le nomme chancelier en 335 avant J�sus-Christ.
C'est � lui de r�diger toute la correspondance et les d�crets royaux.
Campagne contre les rebelles thraces
Mort de Cl�op�tre
Alexandre le Grand marche sur la Thessalie, o� des partisans de l'ind�pendance ont pris le pouvoir, et r�tablit la souverainet� mac�donienne.
En 335 avant J�sus-Christ, Alexandre le Grand, Roi de Mac�doine, atteint le Danube.
Les Celtes des Balkans envoient une ambassade � Alexandre le Grand.
Lors d'une entrevue avec les Gaulois, d�sappoint� par leur r�ponse, il leur propose une alliance.
En 335 avant J�sus-Christ, Alexandre le Grand m�ne campagne contre les rebelles thraces sur les bords du Danube.
Pendant qu'Alexandre III le Grand est dans le nord de son royaume afin d'assurer sa fronti�re septentrionale, Olympias d'�pire fait assassiner Cl�op�tre, seconde femme de Philippe II de Mac�doine, et son fils.
Perdiccas participe aux premi�res campagnes d'Alexandre le Grand.
Victoire sur les Illyriens et les Dardaniens
A son retour en Mac�doine, Alexandre le Grand �crase la m�me semaine, pr�s du lac de Prespa, les Illyriens et les Dardaniens qui avaient fait s�cession.
Th�bes d�truite
Th�bes se soul�ve avec l'aide des Ath�niens.
Alexandre le Grand se dirige en h�te vers Th�bes. Alexandre le Grand d�truit la cit�, n'�pargnant que les temples des dieux et la maison de Pindare, et r�duisant en esclavage quelque 30 000 prisonniers.
Perdiccas est bless� devant Th�bes en 335 avant J�sus-Christ.
Guerre contre la Perse
Antipater R�gent de Mac�doine
H�phaestion commandant de l'escadron de la garde royale.
R�daction de la biographie �pique d'Alexandre le Grand
Au printemps 334 avant J�sus-Christ, Alexandre le Grand part en guerre contre la Perse.
Olympias d'�pire, sa m�re ne le reverra plus.
Antipater conseille vainement � Alexandre le Grand de ne pas commencer l'exp�dition asiatique avant qu'il n'ait un h�ritier.
Antipater devient R�gent de Mac�doine et Strat�ge d'Europe � charge pour lui de pr�server la ligue de Corinthe tout en r�primant d'�ventuels mouvements de r�bellion en Gr�ce.
Antipater m�ne une politique avis�e et montre son attachement � une monarchie traditionnelle et patriarcale dans laquelle la noblesse peut s'exprimer librement au sein du Conseil royal. Antipater appara�t de fait comme le souverain aux yeux des Mac�doniens.
Antipater utilise la ligue de Corinthe afin de maintenir les Grecs dans la d�pendance tout en s'appuyant sur des r�gimes oligarchiques ou tyranniques soutenus par des garnisons mac�doniennes.
Alexandre le Grand traverse l'Hellespont (les Dardanelles) depuis Sestos et d�barque � Abydos en Phrygie hellespontique.
Son arm�e forte de 32 000 fantassins et 5 000 cavaliers, mac�doniens et grecs, a comme g�n�raux :
Philippe III Arrhid�e accompagne Alexandre le Grand.
Il le seconde dans certaines circonstances montrant qu'il n'en est pas moins consid�r� comme un membre � part enti�re de la famille royale.
Callisth�ne, le neveu d'Aristote, est charg� de r�diger la biographie �pique d'Alexandre le Grand c'est-�-dire le R�cit de ses campagne. Elle s'ach�vera vers 330 avant J�sus-Christ.
Ptol�m�e Ier S�ter S�matophylaques
Ptol�m�e Ier S�ter est l'un des S�matophylaques (gardes du corps) et des plus proches lieutenants d'Alexandre le Grand.
Son ascension est autant due � ses valeurs militaires qu'� son amiti� avec Alexandre le Grand.
Eum�ne de Cardia charg� de la logistique
Eum�ne de Cardia est charg� de la logistique de l'arm�e d'Alexandre le Grand en campagne :
Pour y parvenir tout en �vitant le pillage des r�gions conquises, chose qu'Alexandre le Grand veut �viter :
Plac� � la t�te de la chancellerie du roi, Eum�ne poss�de, malgr� l'inimiti� patente d'H�phaistion un pouvoir consid�rable. Il re�oit les m�mes honneurs que les Compagnons les plus influents.
Bataille du Granique
Mort de Spithridat�s
Mort d'Arsit�s
Darius III Codoman ne prend pas tout de suite la mesure du d�barquement mac�donien. Il laisse aux satrapes d'Asie Mineure, le soin d'arr�ter l'arm�e mac�donienne.
Memnon de Rhodes, le chef des mercenaires grecs de Darius, est partisan d'une politique de la terre br�l�e face aux Mac�doniens.
Conscient de l'inf�riorit� de l'arm�e perse, il propose d'entra�ner les troupes d'Alexandre le Grand vers l'int�rieur du pays, tandis que la flotte perse porterait la guerre jusqu'en Mac�doine.
Mais les satrapes perses, m�fiants envers un �tranger grec et confiants dans leur cavalerie, pr�f�rent dans un esprit chevaleresque livrer imm�diatement bataille � l'arm�e d'Alexandre le Grand.
Ils concentrent alors en Phrygie hellespontique des mercenaires grecs et des cavaliers asiatiques et tiennent conseil, sans pour autant d�signer de g�n�ral en chef.
Le commandant est en effet partag� entre Arsit�s, satrape de Phrygie hellespontique, Spithridat�s, satrape de Lydie et plusieurs g�n�raux dont Arsam�s et le grec Memnon.
H�phaestion et Alexandre le Grand vont en p�lerinage � Troie et � Ilion.
H�phaestion d�pose une couronne sur les tombes d'Achille et de Patrocle pr�s de Troie. �lien explique ainsi qu'H�phaestion laisse ainsi entendre qu'il est l'amant d'Alexandre le Grand, comme Patrocle a �t� celui d'Achille.
En mai 334 avant J�sus-Christ, Alexandre le Grand rejoint alors le gros des troupes � Abydos et se de dirige vers Dascylion pour se porter � la rencontre de l'arm�e perse qui lui barre la route sur les rives du Granique ou Granic.
Ce cours d'eau (actuel Bigha Tschai, situ� pr�s du village de Tschinar K�pruk en Turquie) est d'assez faible importance.
La rive droite, escarp�e, forme un obstacle naturel. C'est l�, sur une hauteur, que s'installe l'arm�e perse, mal pr�par�e, form�e de 20 000 cavaliers perses et 18 000 fantassins dont plus de 10 000 mercenaires hoplites grecs command�s par Memnon de Rhodes.
La cavalerie est au premier rang, command�e par le satrape Arsit�s, afin de charger les Mac�doniens qui tenteraient de traverser le fleuve.
Les mercenaires grecs sont positionn�s en retrait, sur la partie la plus haute du terrain.
L'arm�e d'Alexandre le Grand, est form�e de 4 500 cavaliers dont 1 500 Compagnons et de 30 000 fantassins dont 9 000 phalangites.
Officier dans la cavalerie des Compagnons, H�phaestion commande l'escadron de la garde royale.
Perdiccas commande un taxeis de la phalange.
Antigone le Borgne commande le corps des alli�s grecs de la ligue de Corinthe.
Crat�re commande un corps de fantassins avec le grade de taxiarque (une taxe est un r�giment, s�rement recrut� sur une base r�gionale, de la phalange mac�donienne).
Parm�nion commande la cavalerie thessalienne et p�onienne qui ne semblent pas jouer un grand r�le dans la bataille.
Les Perses ont l'avantage de la position, Alexandre le Grand a celui de l'exposition.
Parm�nion, premier g�n�ral, pr�conisant la prudence, conseille d'attendre le lendemain matin afin de provoquer l'impatience des Perses et de permettre � la phalange de traverser le fleuve sans encombre.
On ne sait :
Alexandre le Grand comprend que son infanterie ne peut traverser le fleuve sans courir le risque d'�tre diminu�s par la cavalerie perse qui est proche de la rive. Elle ne peut donc pas se d�fendre sans compter sur un secours r�el de l'infanterie qui devra alors abandonner sa position en hauteur.
Alexandre le Grand d�cide alors de pousser avec la acvalerie des Compagnons une vigoureuse attaque sur l'aile gauche ennemie, l� o� se trouve les principaux officiers perses.
Bien que son avant-garde soit repouss�e sous l'effet meurtrier des fl�ches adverses, Alexandre le Grand, se jette effectivement dans le fleuve et charge � la t�te de ses h�taires l'aile gauche de la cavalerie perse. Emport� par le courant, il charge � l'endroit o� l'aile gauche ennemie rejoint ses lignes centrales.
Alexandre le Grand affronte avec imp�tuosit� un bataillon des Parents du Roi qui se montre tout aussi hardi dans la bataille. Alexandre le Grand abat un gendre de Darius d'un coup de lance au visage.
Bless�, Alexandre le Grand ne doit la vie sauve qu'� l'intervention d'un de ses Compagnons Cleithos qui abat le satrape Spithridat�s.
La cavalerie des satrapes prend massivement la fuite, cependant que les mercenaires grecs, sans ordres v�ritables, ne font pas mouvement.
Face � l'ind�cision des hoplites grecs mercenaires, c'est l'ensemble de l'arm�e mac�donienne, maintenant en avantage num�rique apr�s la fuite de la cavalerie, qui monte � l'assaut de leur position.
Le combat est d'une grande violence, seul 2 000 mercenaires grecs, sur 10 000, survivent et sont envoy�s aux travaux forc�s en Mac�doine. Pour Alexandre le Grand ils se sont oppos�s � la cause de l'hell�nisme et ne m�ritent aucune piti�.
Les Perses perdent 2 000 cavaliers et 10 000 fantassins.
Arsit�s se suicidera peu apr�s.
L'arm�e d'Alexandre le Grand n'aurait perdu que 110 ou 145 hommes.
Ce chiffre semble peu r�aliste, si l'on en juge par la violence de l'engagement, et se r�v�le probablement sous-estim�.
Alexandre le Grand d�montre son art de la man�uvre et le r�le consid�rable que joue dans ses actions strat�giques la mobilit�, en particulier celle de sa cavalerie lourde.
Antipater envoie des renforts lors de l'hiver de 334 avant J�sus-Christ � 333 avant J�sus-Christ pendant le s�jour d'Alexandre le Grand � Gordion.
Toute l'Asie Mineure hormis la Paphlagonie et la Cappadoce est soumise � Alexandre le Grand.
Agis III � Siphnos
Agis III d�p�che � Suse a envoy� pour �tablir une alliance avec l'Empire ach�m�nide.
Darius III Codoman fait attendre le n�gociateur spartiate qui est captur� � Damas apr�s la bataille d'Issos.
Sans nouvelles de son envoy� et mal inform� du progr�s de la campagne mac�donienne sur terre, Agis III conclut � tort que Darius III Codoman a l'avantage sur Alexandre le Grand et d�cide de v�rifier par lui-m�me.
En 334 avant J�sus-Christ, par la mer, Agis III gagne Siphnos o� se viennent d'arriver les satrapes Pharnabaze et Autophradat�s, vraisemblablement pour mener � bien le plan de Memnon de Rhodes d'envahir la Gr�ce.
Parall�lement, Agis III envoie Ag�silas II, son fr�re, au cap T�nare, la base navale de Sparte, avec pour mission de lever une flotte qui doit se rendre en Cr�te pour lever des mercenaires.
Aristonicos Tyran de M�thymne
Memnon de Rhodes installe Aristonicos comme Tyran de M�thymne 334 avant J�sus-Christ. Il le restera jusqu'en 333 avant J�sus-Christ.
Favorable aux Perses Ach�m�nides et hostile � Alexandre le Grand, Aristonicos est fait prisonnier � Chios.
Si�ge de Mytil�ne
Mort de Memnon de Rhodes
Memnon de Rhodes prend contact avec le roi de Sparte, Agis III, et les cit�s les plus hostiles aux Mac�doniens.
Antipater est rapidement aux prises avec les cit�s grecques qui profitent de l'absence d'Alexandre le Grand pour se soulever.
Antipater doit faire face en �g�e � la flotte perse command�e par Memnon de Rhodes qui, heureusement pour Antipater, meurt durant le si�ge de Mytil�ne au d�but 333 avant J�sus-Christ.
Bataille d'Issos
D�s le d�but de 333 avant J�sus-Christ, Darius III Codoman concentre alors une nouvelle arm�e en Babylonie.
Confiant dans ses capacit�s de strat�ge, il entend affronter Alexandre le Grand en personne et faire sa jonction en Syrie avec le contingent des mercenaires grecs amen�s par la flotte de Pharnabaze, successeur de Memnon de Rhodes dans la d�fense de l'�g�e.
Thymondas, fils de Mentor de Rhodes, commande les 30 000 mercenaires � la bataille d'Issos.
� l'�t� 333 avant J�sus-Christ, Alexandre le Grand apprend l'arriv�e de Darius en Cilicie.
Il quitte Gordion et d�cide de se porter au devant de l'arm�e perse par la Lycaonie ;
Il soumet la Cilicie et occupe Tarse o� il est retenu plusieurs semaines des suites d'une maladie (peut-�tre due � une hydrocution).
Alexandre le Grand conserve le principal corps de troupes � Tarse mais envoie Parm�nion occuper la r�gion d'Issos dont le Pilier de Jonah et le col de Belen qui m�nent de Cilicie en Syrie.
D�sireux de rattraper le retard pris, Alexandre le Grand s'avance, quelque peu imprudemment vers le sud � travers la passe de Jonas.
Darius III Codoman, inform� que Parm�nion tient d�j� le terrain, d�bouche par les Portes de l'Amanos au nord et se retrouve sur les arri�res d'Alexandre le Grand, ce qui montre chez lui un certain talent militaire.
Darius capture la ville d'Issos sans opposition et tue tous les malades et bless�s qu'Alexandre le Grand a laiss� derri�re lui.
Pour autant Alexandre le Grand, accul� aux r�gions hostiles de Syrie et de Ph�nicie, essaye de rester ma�tre de la situation. Il rebrousse chemin vers la Pilier de Jonah afin de mener combat dans un terrain connu.
Malgr� l'avis de ses conseillers grecs, Darius accepte la bataille dans une r�gion pourtant peu propice � la cavalerie. La sup�riorit� num�rique qui est son principal atout ne peut jouer � plein. Darius tient une position d�fensive dans une �troite plaine c�ti�re que traverse le fleuve Pinaros (l'actuel Payas ou Pajas) � 10 km environ au sud d'Issos. Le lieu de la bataille se situe pr�s de l'actuel Iskenderun en Turquie.
Le 1er novembre 333 avant J�sus-Christ, Darius III Codoman qui commande en personne, a l'avantage de mettre son arm�e la premi�re en ordre de bataille.
Il se positionne au centre, juch� sur son char, avec sa meilleure infanterie, les 10 000 hoplites mercenaires et les 10 000 Immortels, et sa cavalerie royale.
Il place 20 000 fantassins l�gers, les Cardaces arm�s comme des peltastes, sur les flancs de la montagne et dispose pr�s de la c�te, sur son aile droite, la plus grande partie de ses cavaliers l�gers perses, m�des et hyrcaniens.
Alexandre le Grand dirige la cavalerie des Compagnons sur le flanc droit tandis qu'il place sur le flanc gauche, appuy�e au rivage, la cavalerie thessalienne sous le commandement de Parm�nion.
Crat�re dirige l'infanterie de l'aile gauche de l'arm�e.
La phalange, dispos�e en retrait le long du cours d'eau, est prot�g�e sur ses flancs par des bataillons de peltastes.
La bataille commence par un choc entre les deux infanteries sur les rives du Pinaros, tandis que les frondeurs, archers et javeliniers perses ne sont pas parvenus � diminuer la solide phalange.
Les mercenaires grecs de Darius combattent avec vigueur et parviennent un temps � rompre les phalangites de Crat�re.
Au m�me moment la cavalerie perse se heurte � la r�sistance de Parm�nion qui tient l'aile gauche mac�donienne.
Appuy� par le corps d'�lite des Hypaspistes, Alexandre le Grand, � la t�te de la cavalerie des Compagnons, d�fait l'aile gauche adverse et se rabat vers le centre de Darius.
Certaines sources antiques consid�rent qu'Alexandre le Grand cherche � d�fier Darius en combat singulier, mais cette man�uvre au centre semble au d�part davantage dirig�e contre les mercenaires grecs.
Une fois Darius en vue, Alexandre le Grand lance l'assaut contre lui. La garde royale perse oppose une vive r�sistance autour du char royal. Plusieurs satrapes et officiers de haut rang y laissent la vie.
Ses chevaux �tant gravement bless�s, Darius III Codoman aurait �t� contraint de changer de quadrige.
Un dernier mouvement de panique le contraint � la fuite, entra�nant la d�b�cle de sa cavalerie puis de son arm�e toute enti�re. En d�route dans un �troit d�fil�, les cavaliers perses p�rissent en se foulant mutuellement ou en chutant dans les ravins. La cavalerie mac�donienne poursuit Darius III Codoman en vain jusqu'au coucher du soleil.
Darius III Codoman parvient � s'enfuir vers l'Euphrate, laissant son char et ses attributs royaux : son quadrige, son arc, son bouclier et son manteau. Cela constitue un v�ritable d�shonneur selon les codes de la royaut� ach�m�nide.
Une tradition historique tend � d�peindre Darius III Codoman en roi dont la l�chet� n'aurait d'�gal que le pi�tre talent de strat�ge. On peut d'embl�e nuancer ce propos en arguant de la faiblesse m�me de l'empire perse face � l'expansionnisme mac�donien.
Il convient surtout de souligner l'inadaptation de la tactique militaire perse sur le champ de bataille.
Selon un code tr�s ritualis�, Darius se tient juch� sur son char au centre de l'arm�e, de mani�re hi�ratique et majestueuse, prot�g� par le bataillon des 10 000 Immortels et la garde �questre des Parents du Roi.
Il ne peut, paralys� dans un dispositif fig�, v�ritablement r�sister � la charge de la cavalerie des Compagnons, comme le montre bien la Mosa�que d'Alexandre.
Malgr� l'esprit chevaleresque de ses cavaliers, Darius ne dispose pas d'une arm�e et d'un commandement capable de faire face � la force d'impact de l'arm�e mac�donienne.
Darius III Codoman abandonne la famille royale � son sort : Sisygambis, sa m�re, Stateira, son �pouse et leurs enfants sont en effet captur�s par Alexandre le Grand qui les traite avec le respect d� aux rois.
Selon la Vulgate d'Alexandre le Grand, Sisygambis aurait confondu H�phaestion, qui l'emportait par la taille et la beaut�, avec Alexandre le Grand, qui magnanime aurait r�torqu� : Lui aussi est Alexandre.
La sc�ne a inspir� � Paul V�ron�se le tableau La Famille de Darius devant Alexandre.
Pendant l'hiver de 333 avant J�sus-Christ � 332, Antigone le Borgne est charg� de r�duire en Cappadoce et en Paphlagonie les troupes perses rescap�es de la bataille d'Issos.
Le reste de la flotte perse est dispers� apr�s la bataille Issos.
Les relations de Parm�nion avec Alexandre le Grand se d�t�riorent car il repr�sente et symbolise la tendance de l'arm�e hostile � la poursuite de l'exp�dition.
Parm�nion conseille � Alexandre le Grand d'accepter les offres de Darius III Codoman qui propose, dans un premier temps, en dot pour sa fille Stateira l'Asie Mineure jusqu'au fleuve Halys en 333 avant J�sus-Christ.
Prise de Tyr par Alexandre le Grand
Alexandre le Grand entame alors la conqu�te de la Ph�nicie.
En 332 avant J�sus-Christ, Alexandre le Grand fait le si�ge de Tyr. Carthage n'aide Tyr que pour le transport d'environ 70 000 non-combattants � l'abri ainsi que les tr�sors de la ville, ce qui est d�j� une prouesse logistique.
Tyr offre une r�sistance obstin�e, mais Alexandre le Grand prend la ville d'assaut en 332 avant J�sus-Christ apr�s un si�ge de 7 mois.
Alexandre le Grand menace la d�l�gation carthaginoise pr�sente jusqu'� la fin avant de la remettre en libert�.
Inqui�t�e un moment par l'imp�rialisme mac�donien, Carthage se sentait prot�g� par les d�serts de Libye qu'une arm�e ne pouvait franchir sans une flotte d'accompagnement disposant de la sup�riorit� maritime.
Carthage conclut une entente �conomique profitable avec la dynastie lagide qui domine l'�gypte, la Palestine et la Ph�nicie.
H�phaestion Garde du corps d'Alexandre le Grand
En 332 avant J�sus-Christ., H�phaestion obtient le titre de s�matophylaque (garde du corps) parmi 7 compagnons d'Alexandre le Grand.
Alexandre le Grand en �gypte
Fondation d'Alexandrie
Si�ge d'Halicarnasse
Alexandre le Grand entame alors la conqu�te de l'�gypte.
Alexandre le Grand prend Gaza puis passe en �gypte, o� il est accueilli en lib�rateur.
En 332 avant J�sus-Christ, Alexandre le Grand fonde � l'embouchure du Nil, la ville d'Alexandrie, qui devint le centre litt�raire, scientifique et commercial du monde hell�nique.
Ptol�m�e Ier S�ter s'occupe du si�ge d'Halicarnasse en l'absence d'Alexandre le Grand qui est parti dans le futur royaume de Ptol�m�e Ier S�ter, l'�gypte.
Soumission de Cyr�ne � Alexandre le Grand
Cyr�ne, la capitale de l'antique royaume nord-africain de Cyr�na�que, se soumet � Alexandre le Grand en 331 avant J�sus-Christ, ce qui �tendit ses possessions jusqu'� l'empire de Carthage.
Au cours du printemps de 331 avant J�sus-Christ, Alexandre le Grand effectue un p�lerinage au grand temple et � l'oracle d'Amon-R�, le dieu �gyptien du soleil, que les Grecs identifient � Zeus.
Si�ge de Megalopolis
Bataille de Megalopolis
Mort d'Agis III de Sparte
Eudamidas Ier Roi de Sparte
Au printemps 331 avant J�sus-Christ, Agis III est � la t�te d'une arm�e pr�te � engager le combat avec Alexandre le Grand, qui se trouve alors en �gypte.
Agis III rassemble les cit�s p�loponn�siennes et d�fait le g�n�ral mac�donien Corragos.
Agis III se heurte n�anmoins au refus d'Ath�nes de lui envoyer sa flotte.
Agis III assi�ge Megalopolis avec le soutien de contingents ach�ens, �lidiens et arcadiens.
Antipater porte d'abord son arm�e contre Memnon, r�volt� en Thrace.
Aucune bataille n'a lieu, ce qui sugg�re une paix n�goci�e entre Memnon et Antipater.
Antipater re�oit une part du tr�sor de Suse, ce qui lui permet de recruter de nombreux mercenaires et de lever une arm�e de 40 000 hommes, deux fois plus nombreuse que son adversaire.
� l'automne331 avant J�sus-Christ, Antipater gagne le P�loponn�se o� Agis III assi�ge M�galopolis.
Antipater m�ne en personne l'offensive et d�fait l'arm�e spartiate � Megalopolis.
Agis III de Sparte meurt durant ce combat.
Le charisme et la d�termination d'Agis III lui permettent d'exercer la fonction royale dans toute son autorit�. Agis III consacre son r�gne � consolider la position lac�d�monienne dans le monde grec, mais ne parvient pas � contrecarrer l'h�g�monie mac�donienne.
Eudamidas Ier, fils d'Archidamos III et fr�re d'Agis III, devient Roi Eurypontide de Sparte en 331 avant J�sus-Christ.
Sparte n�gocie la paix directement avec Alexandre le Grand qui lui impose le paiement de 120 talents et surtout leur entr�e dans la ligue de Corinthe.
La Gr�ce entre sous la f�rule d'Antipater dans une p�riode de paix jusqu'en 322 avant J�sus-Christ.
Bataille de Gaugam�les
Alexandre le Grand Empereur
Ne pouvant emp�cher Alexandre le Grand de conqu�rir la Ph�nicie et l'�gypte, Darius III Codoman forme une nouvelle arm�e qui, dit-on, comptait un million d'hommes, en int�grant, cette fois-ci, nombre de contingents des satrapies orientales dont quelques �l�phants de guerre.
Son arm�e h�t�rog�ne comporte probablement seulement 237 000 ou 80 000 fantassins, 13 000 cavaliers, 200 chars � faux et 15 �l�phants de guerre.
L'arm�e mac�donienne parfaitement entra�n�e et �quip�e est form�e de 40 000 fantassins, dont 31 000 phalangites, et 7 000 cavaliers.
Au printemps 331 avant J�sus-Christ, l'arm�e mac�donienne marche vers l'Euphrate
L'Euphrate est travers�, sans r�elle opposition, fin juillet 331 avant J�sus-Christ.
Aussi Alexandre le Grand, au lieu de marcher sur Babylone selon son plan initial, remonte vers le nord et franchit le Tigre en septembre 331 avant J�sus-Christ.
Apr�s plusieurs jours de marche, Alexandre le Grand apprend que l'arm�e perse l'attend dans la plaine de Gaugam�les, dans le Nord de l'Irak actuel, � une centaine de kilom�tres d'Arb�les (Erbil dans le Kurdistan actuel).
Cette bataille est parfois abusivement, appel�e bataille d'Arb�les.
La localisation exacte de la bataille n'est pas clairement �tablie La bataille a lieu le 1er octobre 331 avant J�sus-Christ.
Les plus anciens officiers d'Alexandre le Grand, en particulier Parm�nion, inquiet par la difficult� qu'il y aurait � repousser en plein jour une arm�e si nombreuse, lui conseillent d'attaquer les ennemis pendant la nuit mais Alexandre le Grand leur r�pond qu'il ne souhaite pas d�rober la victoire. Certains sont encore plus pr�occup�s lorsqu'Alexandre le Grand, contre sa coutume, dort d'un sommeil profond la veille du combat, comme s'il se sentait d�j� vaincu.
Phil�tas ou Philotas est le fils de Parm�nion. Il porte le titre d'Hipparque dirige la cavalerie lourde mac�donienne des Compagnons (h�tairoi) : environ 1500 � 1800 cavaliers.
Darius III Codoman a pris soin de choisir un terrain favorable : une grande plaine r�guli�re, dont il a fait nettoyer les cailloux afin que son innombrable cavalerie et ses chars � faux puissent man�uvrer plus facilement. Il fait �galement planter des piques de fer dans le sol afin de blesser les chevaux adverses.
Crat�re dirige l'infanterie de l'aile gauche de l'arm�e mac�donienne.
Ne pouvant contourner l'immense formation perse avec sa technique habituelle du marteau et de l'enclume, Alexandre le Grand d�ploie son arm�e diff�remment.
Les troupes sont donc positionn�es d�cal�es les unes par rapport aux autres plac�es en �chelon, ce qui doit lui permettre d'occuper le maximum de terrain et de prendre � revers les flancs adverses.
Les phalanges sont organis�es en carr� de 256 hommes : 16 hommes sur 16 lignes, avec les combattants les plus aguerris aux premi�res lignes.
Comme de coutume, Alexandre le Grand place au centre de son dispositif la phalange, prot�g�e sur son flanc gauche par les hoplites et les peltastes, et sur son flanc droit par les hypaspistes.
Alexandre le Grand r�partit la cavalerie sur les flancs. Il m�ne le flanc droit � la t�te de la cavalerie lourde des Compagnons et de frondeurs d'�lite cach�s par ceux-ci.
Quant au flanc gauche, form� des cavaliers thessaliens et thraces, il est lui command� par Parm�nion.
Alexandre le Grand participe directement aux combats sur son cheval Buc�phale comme pour toutes ses batailles, alors que Darius, lui, commande son arm�e depuis l'arri�re.
Darius est le premier � faire avancer ses troupes. Il envoie sa cavalerie sur le flanc mac�donien le plus repli�, l� o� elle peut man�uvrer au mieux. Alexandre le Grand en profite pour partir sur sa droite tout en restant � distance. Le front s'�tend alors en largeur et n�cessite qu'une partie des troupes perses suive le d�placement de la cavalerie d'Alexandre le Grand.
Darius envoie ses chars � faux dans le but de vaincre rapidement le centre adverse. La phalange mac�donienne repousse la charge en s'�cartant � l'arriv�e des chars, cr�ant de petites sourici�res dans la formation du front. Les chevaux, par instinct, se pr�cipitent vers ces ouvertures plut�t que d'entrer de plein fouet sur les phalangites qui pointent leurs sarisses. Les conducteurs de chars sont rapidement mis hors de combat.
Suite � l'�chec des chars � faux, cette arme ne sera plus jamais d�terminante sur un champ de bataille.
Le roi perse, voyant ses unit�s mont�es en difficult�, lance une grande partie de son infanterie l�g�re dans la m�l�e.
Pendant ce temps, Alexandre le Grand � la t�te des Compagnons a tellement �tendu le front perse qu'il n'est plus solidaire. Darius remarque ce mouvement mais fait poursuivre Alexandre. Alors que les deux colonnes de cavalerie allaient se rencontrer, Alexandre le Grand change soudain de direction, d�couvrant les frondeurs d'�lite qui attaquent et bloquent aussit�t la cavalerie perse, et fonce sur le centre d�garni de l'arm�e perse o� se trouve Darius.
Compte tenu des effectifs, Alexandre le Grand avait pr�vu de se lancer dans un combat entre lui et Darius afin qu'une fois le roi perse mort, son arm�e se rende.
Sur le flanc gauche mac�donien, les combats tournent � l'avantage des Perses, sous l'action du satrape Mazaios qui parvient � cr�er une br�che jusqu'� l'arri�re-garde de Parm�nion.
Au centre, Alexandre le Grand, sa cavalerie et une partie de l'infanterie l�g�re, qui a r�ussi � repousser les charges de l'arm�e perse, foncent sur Darius.
Darius III Codoman prend la fuite vers Arb�les et quitte le champ de bataille avec son bataillon d'Immortels et des cavaliers de Bactriane mais abandonne son tr�sor, estim� � 4 000 talents (entre 75 et 100 tonnes d'argent) et ses armes personnelles.
Alexandre le Grand doit choisir entre la poursuite de Darius III Codoman ou aider ses troupes. Faisant le choix de la raison, il abandonne la poursuite pour venir en aide � Parm�nion et � son flanc gauche malmen�.
Les ordres de repli ont du mal � parvenir � toute l'arm�e perse. Les combats continuent plusieurs heures, s'achevant sur la victoire compl�te de l'arm�e mac�donienne.
Lors de la bataille, les soldats observent une �clipse.
L'arm�e perse aurait eu 50 000 tu�s ou bless�s. L'arm�e mac�donienne compterait 500 tu�s et 3 000 bless�s.
H�phaestion est bless� lors de cette bataille.
Par cette bataille, consid�r�e comme l'une des plus importantes de l'Antiquit� par les forces impliqu�es, le royaume de Mac�doine a vaincu d�finitivement l'empire perse ach�m�nide.
Alexandre le Grand s'autoproclame empereur en 331 avant J�sus-Christ et est couronn� roi d'Asie lors d'une c�r�monie fastueuse c�l�br�e � Arb�les,
Durant l'automne 331 avant J�sus-Christ, Crat�re occupe les hauteurs du pays des Ouxiens (ouest de l'Iran actuel) au nord-ouest de Pers�polis.
Darius III Codoman propose en dot pour sa fille Stateira l'Asie Mineure jusqu'� l'Euphrate en 331 avant J�sus-Christ.
Alexandre le Grand entre en vainqueur dans Babylone en octobre 331 avant J�sus-Christ.
Le satrape Mazaios, bien qu'ayant eu de hautes fonctions sous Darius, se met au service d'Alexandre le Grand ce qui provoque une certaine incompr�hension pour les proches d'Alexandre le Grand.
Prise et destruction de Pers�polis
Parm�nion Satrape de M�die
Au milieu de l'hiver, Alexandre le Grand force le chemin vers Pers�polis, la capitale perse.
Parm�nion conseille vainement � Alexandre le Grand de ne pas incendier Pers�polis en 330 avant J�sus-Christ.
Crat�re commande en second au combat des Portes Persiques.
Apr�s avoir pill� les tr�sors royaux et ravi d'autres butins, Alexandre le Grand incendie la cit� et ach�ve ainsi la destruction du royaume perse.
Peu apr�s, Parm�nion re�oit le commandement de la satrapie de M�die, et sans doute aussi de Perside, mais, ce faisant, il est �loign� des combats, ce qui correspond � une disgr�ce.
P�riode s�leucide
En M�sopotamie, la p�riode s�leucide dure de 331 avant J�sus-Christ � 140 avant J�sus-Christ.
L'empire perse ach�m�nide tombe sous les coups d'Alexandre le Grand, et apr�s la mort de ce dernier et les luttes qui s'ensuivent la M�sopotamie est domin�e par les S�leucides.
La culture m�sopotamienne conna�t � cette p�riode un d�clin qui s'acc�l�rera au IIe si�cle.
Mort de Darius III Codoman
Artaxerx�s V Roi de Perse
En 330 avant J�sus-Christ, dans la poursuite contre Darius III Codoman, Crat�re semble avoir le commandement du principal corps d'arm�e tandis qu'Alexandre le Grand dirige l'avant-garde.
Abandonn� par tous ses fid�les, Darius III Codoman meurt dans les montagnes de M�die en juillet 330 avant J�sus-Christ, assassin� par Nabarzane ou Nabarzenes. Il est le dernier roi de la dynastie ach�m�nide.
Nabarzenes jure fid�lit� � Alexandre le Grand, et lui offre de riches pr�sents, parmi lesquels Bagoas le Perse, dont la beaut� s�duit Alexandre le Grand.
Le caract�re du gar�on est � la hauteur de sa beaut�, et l'amiti� qui grandit entre lui et le Roi guerrier durera le reste de leur vie.
Bessos, un satrape, se proclame Roi de Perse en juillet 330 avant J�sus-Christ sous le nom d'Artaxerx�s V.
Darius III Codoman est enseveli par Alexandre le Grand, avec d'immenses honneurs, dans la n�cropole royale de Pers�polis. Alexandre le Grand se consid�re, en effet, comme son l�gitime successeur.
R�daction des �ph�m�rides royales
A la mort de Darius III Codoman., Alexandre le Grand confie � Eum�ne de Cardia la r�daction des Eph�m�rides royales selon un usage perse qui remonte � Xerx�s Ier. Alexandre le Grand y fait logiquement suite � Darius III.
Ce compte-rendu journalier des faits et gestes d'Alexandre le Grand se d�marque de la biographie r�dig�e par Callisth�ne.
Alexandre le Grand aurait choisi un nouveau type de journal au moment m�me o� il introduit les usages perses au sein de la cour.
Conqu�tes d'Alexandre le Grand
Il ne faut que 3 ans � Alexandre le Grand, du printemps 330 avant J�sus-Christ au printemps 327, pour s'emparer de vastes contr�s.
Ses possessions s'�tendent d�s lors le long et au-del� du littoral m�ridional de la mer Caspienne, y compris :
Perdiccas garde du corps d'Alexandre le Grand
Vers 330 avant J�sus-Christ, Perdiccas devient l'un des s�matophylaques (garde du corps) d'Alexandre le Grand.
Proc�s de Philotas
Mort de Parm�nion
H�phaestion Hipparque
Cependant, Philotas, ainsi que son p�re, n'approuve pas la poursuite de l'exp�dition vers les provinces les plus recul�es de l'empire perse, telles l'Arie et la Drangiane (fronti�res de l'Iran et de l'Afghanistan actuel).
Il se trouve impliqu�, � l'automne 330 avant J�sus-Christ, dans le complot des Pages contre la vie du roi. Il est convaincu au moins de n'avoir pas r�v�l� au roi le danger.
Crat�re est un accusateur particuli�rement virulent dans cette affaire. Il est partisan de torturer Philotas car il est persuad� de l'existence d'un complot plus vaste.
Philotas est condamn�, par l'assembl�e des mac�doniens � �tre lapid� � Phrada-Prophtasia (ouest de l'Afghanistan).
H�phaestion participe � l'interrogatoire et au supplice de Philotas.
Le cr�dit de Crat�re aupr�s d'Alexandre le Grand se trouve augmente.
Parm�nion a longtemps �t� le sup�rieur de Crat�re.
Il est probable que Crat�re pousse Alexandre le Grand � faire assassiner sommairement Parm�nion, p�re de Philotas.
Profitant de la mort de Parm�nion, H�phaestion monte en grade et est nomm� hipparque : chef d'une des hipparchies de cavaliers.
Liaison d'Alexandre le Grand avec Bagoas le Perse
Plutarque rapporte qu'en 328 avant J�sus-Christ, apr�s une comp�tition de danse que Bagoas le Perse a gagn�e avec les honneurs, Alexandre le Grand l'appelle et l'assit � ses c�t�s.
Ce � quoi les troupes mac�doniennes lui cri�rent de l'embrasser, jusqu'� ce qu'il le prenne finalement dans ses bras et l'embrasse.
Mariage d'Alexandre le Grand avec Roxanne
Roxane est captur�e en 327 avant J�sus-Christ par les troupes d'Alexandre le grand au cours de sa conqu�te de la Sogdiane.
Alexandre le Grand adopte les m�urs orientales.
Alexandre le Grand �pouse Roxane selon le rite perse. Leur enfant est :
Alexandre en Inde
Afin d'achever sa conqu�te sur l'empire perse, qui, � un certain moment comprenait une partie de l'Inde occidentale, Alexandre le Grand traverse l'Indus en 326 avant J�sus-Christ et envahit le Panjab jusqu'� l'Hyphase.
S�leucos Ier Nicator accompagne Alexandre en qualit� d'officier dans la cavalerie des Compagnons. S�leucos Ier Nicator se distingue notamment en Inde.
Parvenus � cet endroit, les Mac�doniens se r�voltent et refusent d'aller plus loin.
En Inde, Crat�re joue un r�le plus effac�, ou moins connu, et entre semble-t-il en rivalit� avec H�phaestion.
H�phaestion et Crat�re, grand rivaux, en viennent � se battre durant l'exp�dition d'Inde.
Eum�ne de Cardia obtient un commandement militaire en Inde.
Descente de Alexandre le Grand l'Hydaspes
Alexandre le Grand construit alors une flotte et descend l'Hydaspes, atteignant son delta en septembre 325 avant J�sus-Christ.
Lors de la descente de la vall�e de l'Indus, Crat�re et H�phaestion commandent chacun un corps d'arm�e tandis qu'Alexandre le Grand est avec la flotte au milieu du fleuve.
La flotte gagne ensuite le golfe Persique.
En 325 avant J�sus-Christ, Alexandre le Grand confie � Crat�re le troisi�me corps d'arm�e lors du retour dramatique de l'exp�dition, lequel revient par le nord (Afghanistan et est de l'Iran actuel).
Alexandre le Grand � Suse
Avec son arm�e, Alexandre le Grand traverse le d�sert jusqu'� Suse, qu'il atteint en 324 avant J�sus-Christ.
Le manque de nourriture et d'eau durant cette marche cause de lourdes pertes. Les troupes sont �puis�es.
Conseil d'Alexandre le Grand
� la fin du r�gne d'Alexandre le Grand, son conseil comprend :
Noces de Suse
Mariage d'Alexandre le Grand avec Stateira
Mariage d'H�phaestion avec Drypt�is
Mariage de Ptol�m�e Ier S�ter avec Artacama
Mariage de N�arque
Mariage de Crat�re avec Amastris
Mariage d'Eum�ne de Cardia avec Artonis
Mariage de S�leucos Ier Nicator avec Apama
Alexandre le Grand encourage et entra�ne ses g�n�raux � prendre des �pouses perses. Cette politique d'assimilation lui fait perdre la confiance de nombreux Mac�doniens.
H�phaestion soutient Alexandre le Grand dans sa tentative d'unir � la cour les usages grecs et perses comme en t�moigne l'�pisode de la proskyn�se (prosternation), tr�s contest�e parmi les officiers mac�doniens.
Alexandre le Grand �pouse en 324 avant J�sus-Christ Stateira, fille de Darius III Codoman.
H�phaestion �pouse en f�vrier 324 avant J�sus-Christ Drypt�is, la fille cadette de Darius III.
Ptol�m�e Ier S�ter �pouse Artacama, fille d'Artabase.
N�arque �pouse en 324 avant J�sus-Christ une fille de Mentor de Rhodes et de Barsine.
Crat�re rejoint Alexandre le Grand � Harmozia (en face du d�troit d'Ormuz). Alexandre le Grand lui montre sa faveur en le mariant � une princesse ach�m�nide.
Crat�re �pouse Amestris ou Amastris fille d'Oxyathres, le fr�re de Darius III Codoman.
Eum�ne de Cardia �pouse Artonis.
Artonis est la s�ur de Barsine, avec qui Alexandre le Grand a eu un fils, et la s�ur d'Artacane, l'�pouse de Ptol�m�e Ier S�ter.
S�leucos Ier Nicator �pouse Apama, fille de Spitam�n�s. Leurs enfants sont :
Antiochos est donc le seul des �pigones � �tre d'ascendance iranienne.
Retour des v�t�rans en Mac�doine
Afin notamment d'�loigner H�phaestion et Crat�re, Alexandre le Grand ordonne � Crat�re de retourner en Mac�doine � la t�te d'une troupe de v�t�rans.
Diodore de Sicile fait dire � Alexandre le Grand : "Crat�re, certes, aimait son roi, mais H�phaestion aimait Alexandre ".
Polyperchon se distingue au combat mais aussi par sa franchise qui le fait emprisonner par le conqu�rant quelques mois.
Crat�re et Polyperchon ram�nent les v�t�rans, dont les Argyraspides, en Mac�doine.
Polyperchon devient alors rapidement un proche d'Antipater
Mort d'H�phaestion
Perdiccas chiliarque de la cavalerie
H�phaestion tombe malade, suite � des exc�s de nourriture et de boisson, et meurt � Ecbatane le 10 novembre 324 avant J�sus-Christ probablement de la fi�vre typho�de.
Alexandre le Grand serait rest� � pleurer une journ�e enti�re sur le corps de son d�funt favori, comme Achille devant Patrocle, et ordonne que le m�decin d'H�phaestion soit ex�cut�.
En l'honneur de son favori, Alexandre le Grand aurait fait raser l'acropole et les remparts d'Ecbatane.
Alexandre le Grand impose l'h�ro�sation d'H�phaestion au sein de l'empire asiatique et des cit�s grecques d'Europe dont Ath�nes.
D'abord honor� en tant que h�ros, H�phaestion sera l'objet � la mort d'Alexandre le Grand d'un culte divin � Alexandrie o� sa popularit� est grande.
Sous l'influence d'Eum�ne de Cardia tous les officiers contribuent � la construction � Babylone d'un tombeau majestueux, de forme pyramidale ou cubique selon les sources.
Les c�r�monies fastueuses pr�vues pour H�phaestion auraient co�t� la somme consid�rable de 12 000 talents.
Perdiccas remplace H�phaestion comme second dans la hi�rarchie imp�riale, bien qu'Alexandre le Grand n'ait pas en lui la m�me confiance qu'en son d�funt favori.
Perdiccas exerce la fonction de chiliarque de la cavalerie, commandant de la cavalerie des Compagnon, mais n'est pas chiliarque aulique c'est-�-dire vizir.
Alexandre le Grand honor� comme Dieu Invaincu
Convocation d'Antipater � Babylone
Au fil de la conqu�te de l'Asie, Antipater manifeste de plus en plus sa r�ticence envers la politique orientalisante d'Alexandre le Grand, le pr�jug� envers les Barbares d'Asie �tant encore tenace en Gr�ce comme en Mac�doine.
En 324 avant J�sus-Christ, Alexandre le Grand annonce aux Grecs qu'ils doivent d�sormais l'honorer d'un culte public en tant que Dieu Invaincu (Th�os Anik�tos).
En outre, Antipater ne con�oit pas qu'un roi puisse recevoir des honneurs divins et n'admet pas la nouvelle politique imp�riale d'Alexandre le Grand en Gr�ce. Antipater consid�re que le roi s'immisce dans les affaires int�rieures des cit�s en leur ordonnant le retour des bannis et d'un r�tablissement dans leurs biens. Antipater est charg� de faire appliquer ces �dits royaux tandis que son hostilit� � l'�gard de cette politique remonte jusqu'� Alexandre le Grand par le biais d'Olympias d'�pire.
Encourag� par Olympias d'�pire, � la fin du printemps 324 avant J�sus-Christ, Alexandre le Grand appelle Antipater � Babylone pour lui demander des comptes. Mais Antipater refuse et envoie son fils Cassandre de Mac�doine, accompagn� de Iolas, plaider sa cause.
Alexandre le Grand charge le fid�le Crat�re de retourner en Mac�doine avec un contingent de v�t�rans avec secr�tement pour mission de destituer Antipater, par la force si n�cessaire.
Mais la mort d'Alexandre le Grand emp�chera ce plan de se r�aliser.
Mort d'Alexandre le Grand
Philippe III Arrhid�e Roi de Mac�doine
Alexandre IV de Mac�doine Roi de Mac�doine
Perdiccas R�gent de l'empire d'Alexandre le Grand
Antigone le Borgne Satrape de la Grande-Phrygie, de la Lycie et de la Pamphylie
Crat�re tuteur des rois
Eum�ne de Cardia Satrape de Cappadoce
Alexandre le Grand passe pr�s d'un an � organiser ses possessions et � achever une �tude du golfe Persique en pr�paration � de futures conqu�tes.
Pour unifier ses conqu�tes, Alexandre le Grand fonde un grand nombre de cit�s, beaucoup du nom d'Alexandrie.
Bien situ�es, correctement pav�es et approvisionn�es en eau potable, ces cit�s sont autonomes mais sujettes aux �dits du roi.
Alexandre le Grand �tend tr�s loin l'influence de la civilisation grecque et pr�pare la voie aux conqu�tes de l'empire romain.
Alexandre le Grand arrive � Babylone au printemps de 323 avant J�sus-Christ.
En mai 323 avant J�sus-Christ, le banquet dionysiaque fatal � Alexandre le Grand r�unit les Compagnons les plus proches du roi, parmi lesquels figurent Eum�ne de Cardia.
Alexandre le Grand contracte une fi�vre maligne qui l'emporte en une dizaine de jour le 13 juin 323 avant J�sus Christ. D'apr�s les sympt�mes d�crits par les t�moins, on pense qu'il est mort :
l'hypoth�se de l'empoisonnement est �cart� vu le temps qu'il met � mourir.
La mort d'Alexandre le Grand appara�t �tre une bonne nouvelle pour Antipater.
La co�ncidence entre l'arriv�e de Cassandre de Mac�doine et d'Iolas et la mort brutale du roi alimente rapidement les suspicions. Iolas est l'�chanson d'Alexandre le Grand, c'est � dire l'officier charg� de servir � boire au roi, ce qui lui donne nombre d'opportunit�s d'empoisonner le roi.
Partage de Babylone
Perdiccas R�gent
Antipater Strat�ge d'Europe
Crat�re protecteur des rois
Satrape de la Grande-Phrygie, de la Lycie et de la Pamphylie,
Eum�ne de Cardia Satrape de Cappadoce
Ptol�m�e Ier S�ter Satrape d'�gypte
Lysimaque Satrape de Thrace
Lors du conseil de Babylone, Ptol�m�e Ier S�ter propose que l'on conduise les d�lib�rations autour du tr�ne et des attributs d'Alexandre le Grand.
Afin de conserver l'int�grit� de l'empire d'Alexandre le Grand, � Babylone, les g�n�raux d'Alexandre le Grand et la phalange arrive � compromis qui pr�voit que Alexandre IV de Mac�doine, encore in utero, devient roi conjointement avec son oncle Philippe III Arrhid�e.
Un triumvirat est form� d'Antipater, de Perdiccas et de Crat�re.
La l�gende suivant laquelle Alexandre le Grand aurait donn� l'anneau royal � Perdiccas sur son lit de mort lui sert de l�gitimation royale selon certaines sources.
Perdiccas conserve, en tant que chiliarque (r�gent), l'exercice de l'autorit� centrale au nom de Philippe III Arrhid�e, d�ficient mental et incapable de gouverner.
Perdiccas s'oppose rapidement aux divers satrapes, m�fiants envers son autoritarisme et d�sireux eux-m�mes d'accro�tre leur pouvoir.
Antipater est confirm� dans ses fonctions de strat�ge d'Europe.
Crat�re est en Cilicie, sur le chemin de la Mac�doine avec les v�t�rans, lors de la mort d'Alexandre le Grand.
Malgr� son absence, le prestige de Crat�re est tel qu'il obtient la charge de protecteur ou tuteur (prostat�s) des rois Philippe III Arrhid�e et le futur Alexandre IV.
Antigone le Borgne, lui aussi absent au moment du partage, obtient, en plus de la Grande-Phrygie, la Lycie et la Pamphylie, ce qui lui offre une vaste fa�ade maritime.
La satrapie de Cappadoce est donn�e � Eum�ne de Cardia.
Ptol�m�e Ier S�ter re�oit la riche satrapie d'�gypte.
D�s 323 avant J�sus-Christ, Ptol�m�e Ier S�ter s'empare au m�pris des accords de Babylone de la Cyr�na�que.
Archon re�oit la satrapie de Babylonie.
S�leucos Ier Nicator est nomm� hipparque de la cavalerie, commandement prestigieux qu'ont exerc� avant lui H�phaistion et Perdiccas. Il passe, ainsi, � c�t� de la r�partition des diverses satrapies.
Membre de l'entourage de Perdiccas dont S�leucos Ier Nicator commande la cavalerie.
Lysimaque re�oit la Thrace, dont la Cherson�se qui offre une position strat�gique sur l'Hellespont.
Naissance d'Alexandre IV de Mac�doine
Mort de Stateira
Peu apr�s la mort d'Alexandre le Grand, Alexandre Aigos ou Alexandre IV de Mac�doine na�t en 323 avant J�sus-Christ, fils posthume d'Alexandre le Grand et de Roxane.
En 323 avant J�sus-Christ, de concert avec Perdiccas, Roxane fait mourir Stateira, fille de Darius III Codoman et seconde �pouse d'Alexandre le Grand, qui fait obstacle � son ambition.
Roxane fait alors reconna�tre Alexandre Aigos, son propre fils, pour h�ritier du tr�ne sous le nom d'Alexandre IV de Mac�doine.
Guerre lamiaque
Si�ge de Lamia
Mort de L�osth�ne
La guerre lamiaque dure de 323 avant J�sus-Christ � 322 avant J�sus-Christ.
Sparte est trop faible pour y participer.
D�s la mort d'Alexandre le Grand, les Ath�niens se soul�vent contre la domination mac�donienne. Hyp�ride suscite une alliance et re�oit des contingents d'�tolie, de Locride, de Phocide et m�me d'�pire et en confie le commandement au strat�ge L�osth�ne
Antipater doit faire face � cette nouvelle coalition.
Fort d'un contingent de mercenaires pay�s avec le tr�sor pris � Harpale, L�osth�ne d�fait les Mac�doniens en B�otie.
En fin 323 avant J�sus-Christ, Antipater doit abandonner les Thermopyles et d�cide, vu l'inf�riorit� num�rique de son arm�e, de s'enfermer dans Lamia en attendant les renforts venus d'Asie.
Lysimaque ne peut venir en aide � Antipater car il est occup� � soumettre les tribus thraces.
Antipater envoie une ambassade conduite par H�cat�e, tyran de Cardia, aupr�s de L�onnatos afin que celui-ci, qui est cens� mener campagne en Cappadoce au profit d'Eum�ne de Cardia, passe en Mac�doine.
Antigone le Borgne et L�onnatos refuse d'aider Eum�ne de Cardia, le scribe grec, � entrer en possession de la satrapie de Cappadoce qui lui a �t� attribu�e.
L�onnatos, arriv� aux portes de la Cappadoce, vole au secours d'Antipater � Lamia, avec l'arm�e pr�vue pour la conqu�te de la Cappadoce.
Au cours du si�ge de Lamia, lors de l'hiver 323 avant J�sus-Christ, L�osth�ne s'approche imprudemment des murs de la cit� et est tu� d'un jet de pierre.
Il est remplac� � la t�te des Grecs coalis�s par Antiphile.
Retour de D�mosth�ne � Ath�nes
D�mosth�ne est rappel� � Ath�nes par le peuple en 323 avant J�sus-Christ, suite � la mort d'Alexandre le Grand. D�mosth�ne y prononce de nouveau des discours anti-mac�doniens.
D�pouille d'Alexandre le Grand aux mains de Ptol�m�e Ier S�ter
Vers 322 avant J�sus-Christ, Ptol�m�e Ier S�ter d�tourne vers Alexandrie le convoi fun�raire qui doit conduire la d�pouille sacr�e d'Alexandre le Grand de Babylone jusqu'en Mac�doine.
Ce qui suscite la r�action imm�diate de Perdiccas, chiliarque de l'empire, qui porte son arm�e contre l'�gypte.
Perdiccas laisse Eum�ne de Cardia en Asie Mineure avec son fr�re, Alc�tas, pour lutter contre la coalition d'Antipater, de Crat�re et d'Antigone le Borgne.
Nikaia arrive en Asie Mineure o� se trouve Perdiccas avant l'automne 322 avant J�sus-Christ.
Mariage de Perdiccas avec Cl�op�tre
Olympias d'�pire veut porter tort � Antipater et cherche � se d�barrasser de Philippe III Arrhid�e.
Pour cela, elle recherche l'alliance de Perdiccas. Olympias d'�pire lui propose d'�pouser Cl�op�tre de Mac�doine, sa fille, la s�ur d'Alexandre le Grand, veuve d'Alexandre d'�pire, et de ramener en Mac�doine la d�pouille d'Alexandre.
Perdiccas finit donc par renoncer � Nikaia et �pouse au d�but de 321 avant J�sus-Christ Cl�op�tre. Elle fait de lui l'oncle du jeune Alexandre IV.
Conseil de Triparadisos
Antipater protecteur des rois
Antigone le Borgne Strat�ge d'Asie
Cassandre de Mac�doine Chiliarque de la cavalerie
Mariage de D�m�trios Ier Poliorc�te avec Phila
La mort de Perdiccas sonne le glas de l'unit� imp�riale et entra�ne un nouveau partage de l'empire.
Le conseil de Triparadisos a lieu en Syrie. Antipater est pr�sent pour la premi�re fois en Asie.
Ptol�m�e Ier S�ter refuse intelligemment la r�gence de l'empire.
Le titre d'�pim�l�te (protecteur) des rois est d'abord pr�vu pour �choir � Antigone le Borgne.
Antipater subit � Triparadisos une mutinerie foment�e par Eurydice. L'arm�e r�clame en effet aupr�s d'Antipater les gratifications promises par Alexandre le Grand. Eurydice accuse Antipater en public mais l'intervention des troupes d'Antigone le Borgne permet au r�gent de reprendre le contr�le de la situation.
Le pouvoir d'Antipater � la t�te de la r�gence de Mac�doine est renforc�. Il re�oit les pleins pouvoirs avec ce titre d'�pim�l�te des rois.
En plus d'un maintien dans ses satrapies, Antipater confie � Antigone le Borgne le poste de strat�ge d'Asie alors que Cassandre de Mac�doine lui est adjoint comme second et nomm� chiliarque de la cavalerie.
Antigone le Borgne se voit confier le commandement de la guerre contre Eum�ne de Cardia avec mission de le tuer.
Cassandre de Mac�doine, qui n'accepte pas d'�tre ainsi plac� au second rang, entre en conflit avec Antigone le Borgne.
Succ�dant � Archon, S�leucos Ier Nicator re�oit la satrapie de Babylonie.
Les grands satrapes n'ont plus � rendre de compte � une autorit� centrale.
Antipater se laisse convaincre par Cassandre de Mac�doine, son fils, de revenir en Mac�doine accompagn� d'Alexandre IV plut�t que de le laisser sous la tutelle d'Antigone, marquant ainsi sa d�fiance envers se dernier. Pour compenser cette d�fiance, Antipater marie sa fille au fils d'Antigone.
Phila est veuve de Crat�re.
D�m�trios Ier Poliorc�te, fils d'Antigone le Borgne, �pouse Phila, fille d'Antipater. Leurs enfants sont :
Cette union, qui durera 33 ans, ne sera gu�re heureuse car D�m�trios Ier Poliorc�te s'entoure rapidement de nombreuses ma�tresses. Phila ne semble gu�re avoir jou� un r�le politique.
La d�cision de ramener les rois en Mac�doine est lourde de cons�quences. Ils quittent le centre de l'empire et commencent � �tre marginalis�s. L'Asie est d�sormais livr�e aux ambitions d'Antigone le Borgne.
Mort d'Antipater
Polyperchon R�gent de Mac�doine
Eum�ne de Cardia Commandement de l'arm�e royale mac�donienne
Eum�ne de Cardia satrape de Cappadoce
Antipater prend soin d'�tablir un testament dans lequel il nomme � sa succession selon la tradition Polyperchon, l'a�n� des g�n�raux mac�doniens, le strat�ge le plus exp�riment�.
Ce choix conduit � l'�viction volontaire et r�fl�chie de Cassandre de Mac�doine, fils d'Antipater.
Antipater meurt � l'�t� 319 avant J�sus-Christ.
Polyperchon devient r�gent de Mac�doine et �pim�l�te des rois, � charge pour lui de maintenir la Mac�doine hors du giron d'Antigone le Borgne et de Ptol�m�e Ier S�ter.
Cassandre de Mac�doine est confirm� dans ses fonctions de chiliarque �questre.
Cassandre de Mac�doine, Ptol�m�e Ier S�ter et Antigone le Borgne refusent de reconna�tre l'autorit� de Polyperchon.
Des factions s'organisent autour de chacun des protagonistes :
Cassandre de Mac�doine revendique l'h�ritage de son p�re et s'impose en Mac�doine.
Antigone le Borgne s'institue comme le ma�tre de toute l'Asie mineure.
Ptol�m�e Ier S�ter s'empare de la Syrie-Ph�nicie face � Laom�don, qui a pourtant �t� choisi pour cette t�che par le pouvoir central.
Eum�ne de Cardia, toujours enferm� dans Nora, re�oit de Polyperchon le titre de strat�ge autokrator d'Asie au nom des rois et le commandement de l'arm�e royale, � charge pour lui de vaincre Antigone le Borgne. Il r�cup�re la satrapie de Cappadoce.
Polyperchon ordonne aux tr�soriers de Kyinda en Cilicie, o� demeure une grande partie du tr�sor de guerre d'Alexandre le Grand, de donner les moyens financiers n�cessaires � Eum�ne pour lever une arm�e.
Parvenant � quitter Nora, Eum�ne de Cardia l�ve une arm�e et forme une coalition avec les satrapes des provinces orientales.
Pour obtenir la fid�lit� des troupes, essentiellement constitu�es de Mac�doniens, Eum�ne de Cardia, d'origine grecque, doit rappeler sans cesse son attachement � Alexandre et aux Arg�ades. Le bataillon des 3 000 Argyraspides, v�t�rans des campagnes asiatiques, se range � l'ambition de lutter pour le maintien de l'empire.
Eum�ne de Cardia n'h�site pas � refuser toute gratification personnelle.
Olympias d'�pire s'allie � Polyperchon, lequel � besoin de son autorit� pour vaincre Cassandre de Mac�doine.
C�r�monie du tr�ne d'Alexandre le Grand
D�s sa prise de fonction � la t�te de l'arm�e royale en 319 avant J�sus-Christ, et alors qu'il se trouvait en Cilicie, Eum�ne de Cardia instaure une c�r�monie autour du tr�ne d'Alexandre le Grand.
Selon la tradition issue de Hi�ronymos de Cardia, Eum�ne de Cardia aurait fait un songe dans lequel Alexandre le Grand aurait sugg�r� de ne plus prendre de d�cisions en dehors de la tente.
Eum�ne dresse au sein du quartier des strat�ges, aupr�s de sa propre tente, une tente dite d'Alexandre, puis il ordonne que l'on fabrique un tr�ne en or au frais du tr�sor royal.
Il fait d�poser les insignes royaux : le diad�me, la couronne d'or et le sceptre, et les armes d'Alexandre le Grand. Une table en or, qui soutient un brasier et un encensoir, est plac�e devant le tr�ne.
Les g�n�raux et les satrapes ralli�s � Eum�ne br�lent les encens et les myrrhes et se prosternent devant le tr�ne. La troupe accepte sans difficult� ce nouveau rite. Aucune d�cision ne pourra se prendre en dehors de la tente de 319 avant J�sus-Christ � 316 avant J�sus-Christ.
Les auteurs antiques sugg�re que ce c�r�monial est une man�uvre d'Eum�ne pour asseoir son autorit� et centraliser � son profit le commandement.
Eum�ne souhaite affermir la fid�lit� des soldats mac�doniens, peu enclins � suivre un g�n�ral grec, et � assurer la coh�sion entre les commandants, car ceux-ci sont trait�s de mani�re �gale lors du conseil.
Proclamation de la libert� des Grecs
Prise du Pir�e
Bataille de M�galopolis
Polyperchon cherche de nouveaux appuis et promulgue un �dit, en 318 avant J�sus-Christ, dans lequel il proclame la libert� des Grecs, il annonce par ailleurs sa volont� de retourner aux institutions du temps de Philippe II et d'Alexandre le Grand.
Polyperchon reconna�t les difficult�s auxquelles les Grecs ont �t� soumis, mais en retourne la responsabilit� aux partisans de l'oligarchie, alors que Cassandre de Mac�doine accorde son soutien � ces derniers.
Cet �dit met en difficult� Phocion, le chef de la faction oligarchique d'Ath�nes ainsi que Nicanor, le fr�re de Cassandre de Mac�doine, charg� de diriger la garnison mac�donienne d'Ath�nes.
Nicanor qui cherche � s'emparer du Pir�e est battu par Alexandros, le fils de Polyperchon, qui lui aussi souhaite mettre la main sur cette r�gion.
Cette victoire sur l'oligarchie est de courte dur�e, rapidement Cassandre de Mac�doine s'empare du Pir�e, malgr� une arm�e peu cons�quente.
Polyperchon qui voit son prestige s'amoindrir choisit de se concentrer sur la cit� de M�galopolis, qui refuse d'appliquer son �dit. C'est une nouvelle d�faite pour Polyperchon, de plus en plus affaibli.
Polyperchon se r�fugie en �tolie et oppose � Cassandre de Mac�doine, Heracl�s, le fils d'Alexandre le Grand et de Barsine.
Naissance de Pyrrhus Ier
Pyrrhos ou Pyrrhus Ier, dit le Roux, na�t en Illyrie vers 318 avant J�sus-Christ, fils d'�acide, Roi d'�pire.
Pyrrhus Ier pr�tend descendre d'Achille et �tait un parent �loign� d'Alexandre le Grand.
Prise de Pydna
Mort d'Olympias d'�pire
Roxane Prisonni�re
Mariage de Cassandre de Mac�doine avec Thessalonique
Cassandre de Mac�doine craint l'influence encore forte d'Olympias d'�pire, notamment face aux soldats mac�doniens.
Pydna est prise. Contraint de se rendre contre la promesse d'une vie sauve, Olympias d'�pire est livr�e par Cassandre de Mac�doine aux parents de ses victimes.
Olympias d'�pire meurt en 316 avant J�sus-Christ, ex�cut�e apr�s un simulacre de jugement.
Cassandre de Mac�doine s'empare d'Alexandre IV et de sa m�re, Roxane qu'il fait enfermer � Amphipolis.
Cassandre de Mac�doine �pouse Thessalonik� ou Thessalonique. Leurs enfants sont :
Cassandre de Mac�doine entre par ce mariage dans la dynastie d'Alexandre le Grand.
Mort d'Alexandre IV de Mac�doine
Mort de Roxane
Mort d'H�racl�s
Apr�s la paix entre les diadoques, Cassandre de Mac�doine a int�r�t � faire dispara�tre le plus rapidement possible Alexandre IV qui est une menace forte pour l'ensemble des diadoques.
Cassandre de Mac�doine n'attend qu'une ann�e et fait mettre � mort Roxane et Alexandre IV de Mac�doine en 310 avant J�sus-Christ sur ordre de Cassandre de Mac�doine.
Il est possible que la tombe dite du Prince, � Vergina soit la sienne : les ossements qui y ont �t� retrouv�s correspondraient � ceux d'un jeune gar�on de 13-14 ans, l'�ge d'Alexandre IV � sa mort, et la datation du monument fun�raire s'accorderait avec la date de sa mort.
La tombe est orn�e d'une fresque repr�sentant une course de chars, dont un des protagonistes pourrait �tre le jeune prince.
Parall�lement, Polyperchon entre de nouveau en conflit contre Cassandre de Mac�doine. Il prend sous sa protection le jeune H�racl�s, le second fils d'Alexandre le Grand.
Cassandre de Mac�doine ne fait pas le poids face � l'arm�e de 20 000 hommes lev�e par Polyperchon, aussi plut�t que de s'engager dans un combat perdu d'avance, Cassandre de Mac�doine propose � Polyperchon un partage de la Gr�ce.
Antigone le Borgne Roi d'Asie
Tentative d'invasion de l'�gypte
Suite � cette victoire navale, Antigone le Borgne prend le titre de Basileus ou Roi d'Asie en 306 avant J�sus-Christ sous le nom d'Antigone Ier. Il accorde � D�m�trios Ier Poliorc�te, son fils la m�me dignit�, se posant ainsi comme l'h�ritier d'Alexandre le Grand.
Antigone le Borgne fonde la dynastie des Antigonides qui r�gnera plus tard en Mac�doine.
Dans ce m�me souci de suivre le mod�le du Conqu�rant, Antigone le Borgne fonde sur le fleuve Oronte la cit� d'Antigonie et la fait peupler de colons gr�co-mac�doniens.
Antigone le Borgne met aussit�t sur pied une arm�e et une flotte consid�rable, dont il confie le commandement � D�m�trios Ier Poliorc�te, et s'empresse d'attaquer Ptol�m�e Ier S�ter dans ses propres possessions.
L'invasion de l'�gypte est cependant un �chec. Antigone le Borgne ne parvient pas � forcer les d�fenses de Ptol�m�e Ier S�ter et doit se retirer.
Alexandrie Capitale de l'�gypte
Construction de la biblioth�que d'Alexandrie
Ptol�m�e Ier S�ter institue comme capitale Alexandrie dont il est le grand constructeur et fonde une colonie de v�t�rans � Ptol�ma�s, au sud de Memphis.
Ptol�m�e Ier S�ter poursuit la construction du phare qu'il relie � la terre.
En 288 avant J�sus-Christ, Ptol�m�e Ier S�ter lance la construction de la biblioth�que d'Alexandrie, qui fait partie du Museion, le Temple des Muses, comprenant l'universit� d'Alexandrie, une des premi�res de l'histoire, et une Acad�mie, o� se donnent rendez-vous les po�tes, scientifiques et artistes invit�s par les Ptol�m�es.
Ptol�m�e Ier S�ter accueille � sa cour des historiens, tels que Clitarque, afin de glorifier la m�moire d'Alexandre le Grand et d'asseoir son prestige.
Ptol�m�e Ier S�ter fait �galement construire le majestueux tombeau (s�maa) d'Alexandre le Grand.
C'est � sa demande que le pr�tre Man�thon r�dige en grec une Histoire de l'�gypte recensant le nom des pharaons antiques.
Ptol�m�e Ier S�ter met en place une administration efficace combinant le rationalisme grec et la tradition �gyptienne.
Enfin, Ptol�m�e Ier S�ter fait restituer au clerg� �gyptien les statues des dieux, le mobilier et les livres pr�c�demment vol�s dans les temples par Xerx�s Ier et r�cup�r�s depuis la conqu�te mac�donienne.
Et pour marquer son appartenance aux coutumes �gyptiennes, Ptol�m�e Ier S�ter fait c�l�brer sa f�te-Sed et lance un programme de restauration et de constructions de temples de tradition �gyptienne.
Publication des M�moires de Ptol�m�e Ier S�ter
Vers 285 avant J�sus-Christ, Ptol�m�e Ier S�ter publie ses M�moires o� il narre avec pr�cision les campagnes militaires men�es par Alexandre le Grand.
Ces M�moires sont aujourd'hui perdues. Ces M�moires et celles r�dig�es par Aristobule inspirent l'Anabase d'Arrien qui offre le plus fiable des r�cits antiques (conserv�s � nos jours) de la conqu�te mac�donienne.
Arrien consid�re Ptol�m�e Ier S�ter comme un t�moin digne de foi puisqu'il a non seulement pris part � l'exp�dition, mais que, roi lui-m�me, il lui est d�shonorant de mentir.
Ptol�m�e Ier S�ter ayant transmis ses M�moires longtemps apr�s la mort d'Alexandre le Grand, il ne lui est pas n�cessaire de d�former les faits.
Les M�moires de Ptol�m�e Ier S�ter sont aussi l'une des sources principales de Plutarque dans la Vie d'Alexandre le Grand.
Elles repr�sentent au final, via Arrien et Plutarque, une tradition historique diff�rente de celle issue de Clitarque que Diodore de Sicile, Quinte-Curce et Trogue-Pomp�e (auteurs de la Vulgate d'Alexandre le Grand) ont largement consult�.
Mort de Ptol�m�e Ier S�ter
Rapatriement du corps d'Alexandre le Grand de Memphis � Alexandrie
Ptol�m�e II Philadelphe Pharaon
Ptol�m�e Ier S�ter meurt en 283 avant J�sus-Christ ou 282 avant J�sus-Christ de mort naturelle.
� l'occasion de son enterrement, le corps d'Alexandre le Grand est rapatri� de Memphis � Alexandrie o� la construction du tombeau a �t� achev�e.
Ptol�m�e Ier S�ter laisse un �tat florissant.
Ptol�m�e II Philadelphe lui succ�de sur le tr�ne d'�gypte.
Attaque de Corinthe
Les op�rations la Guerre chr�monid�enne ont lieu essentiellement autour de Corinthe, le point fort du dispositif mac�donien en Gr�ce, tenu par le demi-fr�re du roi, Crat�re, et en Attique.
Les Mac�doniens d�tiennent une position clef avec Corinthe et sa puissante forteresse, l'Acrocorinthe, qui leur permet de contr�ler les relations terrestres entre le P�loponn�se et la Gr�ce centrale, mais aussi une partie du golfe Saronique � l'Est et du golfe de Corinthe � l'Ouest.
Elle donne l'avantage aux Mac�doniens des lignes int�rieures entre les deux fronts de la guerre, celui d'Ath�nes et celui de Sparte.
La citadelle est command�e par Crat�re, demi-fr�re d'Antigone II Gonatas, tous deux fils de Crat�re le compagnon d'Alexandre le Grand.
En 267 avant J�sus-Christ, Areus Ier, Roi de sparte, attaque Corinthe et tente de forcer ce verrou mac�donien pos� sur l'Isthme.
Ambassade romaine � Carthage et d�claration de guerre
Le S�nat romain envoie des ambassadeurs aupr�s d'Hannibal Barca, c'est un �chec.
Puis ils vont � Carthage et se plaignent de l'accueil de Carthag�ne. Seul Hannon plaide pour le retour � la situation ant�rieure, il pense qu'un conflit renforcerait les Barcides.
A Rome, on est divis� au sujet de la guerre et la perspective d'un autre front contre la Mac�doine refroidit les ardeurs des s�nateurs.
En mars 218 avant J�sus-Christ, une nouvelle ambassade romaine vient � Carthage, exiger l'�vacuation de Sagonte et la livraison d'Hannibal Barca et de ses lieutenants coupables d'avoir rompu le trait�.
Les r�ponses sont plurielles :
Furieux, Fabius plie son habit et dit :
Le suff�te r�pond:
L'ambassade se rend ensuite en Espagne pour y chercher des alli�s, mais les chefs contact�s n'ont plus confiance en Rome apr�s l'abandon de Sagonte.
Les Gaulois Transalpins consult�s r�pondent indign�s qu'il est extravagant de proposer d'attirer la guerre sur leur propre territoire, pour qu'elle ne passe point en Italie et rejettent les propositions des Romains.
Les forces romaines
Rome conna�t une expansion d�mographique lui permettant d'aligner 500 000 fantassins et 50 000 cavaliers, plus faciles � mobiliser en Italie pour la d�fendre que des Espagnols ou des Africains pour l'attaquer.
Cette abondance d'effectifs permet aux officiers d'effectuer une s�v�re s�lection et en cas de d�faites m�mes s�v�res, ils peuvent combler les pertes.
Bien entendu dans l'antiquit�, il n'est pas question d'�quiper tous les adultes en �ge de combattre. Le tumultus romain est la lev�e en urgence et non la lev�e en masse.
La situation financi�re de Rome est bonne, les conqu�tes rapportent du butin et des tributs.
L'arm�e romaine est pass�e de 4 l�gions � 6.
La marine comporte 220 quinqu�r�mes. Cette supr�matie navale interdit toute op�ration navale � l'ennemi et assure la logistique des l�gions.
Les forces politiques oppos�es avant le d�clenchement de la guerre font l'union sacr�e contre Hannibal.
Les forces carthaginoises
L'�conomie punique est florissante et les richesses de l'Andalousie s'ajoutent � celles de l'Afrique.
Au printemps 218 avant J�sus-Christ, ces moyens �conomiques permettent � Hannibal de mobiliser � Carthag�ne et d'�quiper une solide arm�e compos�e de :
La marine punique est r�duite � 150 quinqu�r�mes dont 50 stationnent � Carthag�ne.
Les citoyens forment le gros de la cavalerie lourde et des �quipages de la flotte.
Une grande part de cette arm�e est constitu�e des contingents d'autres cit�s puniques et de soldats mercenaires recrut�s en Espagne et des Africains.
Hasdrubal Barca, jeune fr�re Hannibal, lui succ�de comme chef des arm�es carthaginoises en Espagne. Hannibal lui laisse 20 000 soldats pour tenir le domaine des Barcides :
Hannibal pr�pare �galement la d�fense de Carthage et envoie des troupes Ib�riques prot�ger l'Afrique de l'Ouest, et les Africains de l'Ouest renforcer la m�tropole.
La marine romaine est trop puissante et Hannibal est persuad� que seules une grande victoire en bataille rang�e ou la prise de Rome permettront de conclure le conflit.
Sa force principale repose sur les troupes mont�es � l'oppos� de Rome o� l'infanterie est essentielle. S'inspirant d'Alexandre le Grand, Hannibal consid�re comme d�terminante la mobilit� et donc la cavalerie.
Son objectif est d'entra�ner dans sa marche les Gaulois de part et d'autre des Alpes, puis les peuples italiens pour �craser Rome.
A Carthage, il s'appuie sur un mouvement populaire oppos� � l'aristocratie punique et compte sur l'�quivalent en Italie.
Pillage du tombeau d'Alexandre le Grand
R�volte de la population d'Alexandrie
Ptol�m�e IX S�ter II � nouveau Pharaon
Confront� � des difficult�s financi�res Ptol�m�e X Alexandre Ier pille le tombeau d'Alexandre le Grand mais provoque une r�volte de la population d'Alexandrie en 88 avant J�sus-Christ.
Ptol�m�e X Alexandre Ier tente de reprendre son tr�ne mais meurt en 88 avant J�sus-Christ.
Ptol�m�e IX S�ter II retrouve le tr�ne d'�gypte pour un r�gne calamiteux, confront� aux r�voltes indig�nes et incapable d'apporter une aide militaire � ses alli�s romains, en particulier Lucullus en guerre contre Mithridate VI.
R�gne de Caracalla
Caracalla ressemble � un gnome forcen�, est court de taille, plut�t laid et d�bauch�. Dans sa fi�vre de r�gner, � 23 ans, il a h�sit� � assassiner son p�re en Bretagne,
Caracalla est plein de vices, de cruaut�, il fait ex�cuter et confisquer, il ha�t toutes les sup�riorit�s et � le go�t pour les soldats indisciplin�s et brutaux.
Ce m�galomane maladif et complex�, prit pour mod�le un prestigieux roi de l'Antiquit�, Alexandre le Grand. Cette passion lui inspira le go�t des soldats de grande taille et d'�lite, ainsi que le d�sir d'avoir une politique ext�rieure brillante.
Caracalla obtint des r�sultats, notamment contre les germains, mais non sans leur verser parfois d'importants subsides.
Sa politique int�rieure ne diff�re gu�re de celle de Septime S�v�re avec des aspects plus �galitaires, et certaines pr�occupations religieuses.
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