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�v�nements contenant la ou les locutions cherch�es



20 �v�nements affich�s, le premier en 1200 - le dernier en 1272


Aliénor d'Aquitaine amenant sa petite fille Blanche à Louis VIII le Lion pour les marier - Fresque de la chapelle Sainte-Radegonde à Chinon. Blanche de Castille

Trait� du Goulet

Mariage de Louis VIII le Lion avec Blanche de Castille

Ali�nor d'Aquitaine est choqu�e de la conduite scandaleuse de son dernier fils Jean-Sans-Terre. En 1200, elle d�cid� malgr� ses 78 ans de traverser les Pyr�n�es malgr� un hiver tr�s rigoureux pour amener sa petite fille Blanche au fils a�n� de Philippe II Auguste afin de les marier.

Au car�me 1200, Ali�nor d'Angleterre accueille sa m�re.

Par le trait� du Goulet le 22 mai 1200, Philippe II Auguste reconna�t � Jean-Sans-Terre le titre de Roi d'Angleterre moyennant :

Jean-sans-Terre d�signe Robert II d'Harcourt comme pleige et otage dans ce trait�. Il fait partie des 9 barons qui, de part et d'autre, se portent garants du trait� et jurent d'abandonner celui des deux princes qui le violerait.

Louis VIII le Lion �pouse � Port-Mort en Normandie le 23 mai 1200 Blanche de Castille. Leurs enfants sont :



Naissance d'Alphonse II de France

Alphonse II de France na�t le 11 novembre 1220, fils de Louis VIII le Lion et de Blanche de Castille



Testament de Louis VIII le Lion en faveur d'Alphonse II de France

Avant de partir en croisade, pour que la discorde ne puisse na�tre entre ses fils au cas o� il trouverait la mort au combat, Louis VIII le Lion r�dige un testament constituant des apanages au profit de ses fils cadets.

Alphonse II de France re�oit en 1225 le comt� de Poitou et une partie de l'Auvergne dont le ch�teau de Tourno�l.


Siège d'Avignon et Mort de Louis VIII le Lion à Montpensier-en-Auvergne Sacre de Saint-Louis par Charles Amédée Philippe Van Loo (1719-1795) Saint-Louis Saint-Louis - par Le Greco - musée du Louvre

Mort de Louis VIII le Lion Roi de France

Saint-Louis Roi de France

R�gence de Blanche de Castille

R�volte des grands vassaux contre la r�gente Blanche de Castille

� l'approche d'une mort pr�matur�e, Louis VIII le Lion, plein de confiance dans les talents et la fid�lit� de Matthieu II de Montmorency, lui recommande instamment Saint-Louis, son fils encore en bas �ge. Matthieu II de Montmorency jure de soutenir l'enfant de son roi et de verser pour lui s'il le fallait, jusqu'� la derni�re goutte de son sang.

Louis VIII le Lion malade, sans doute d'une dysenterie contract�e pendant la croisade, prend le chemin du retour par le Massif central. Il meurt � Montpensier-en-Auvergne le 8 novembre 1226.

Thibault IV de Champagne est accus� de l'avoir empoisonn�.

Le bref r�gne de Louis VIII le Lion, 3 ans, affermit la monarchie et consolide le royaume qu'il laisse � un enfant, le futur Saint-Louis.

Saint-Louis est sacr� Roi de France le 8 ou le 29 novembre 1226 � Reims, �g� seulement de 11 ans.

Saint-Louis et Alphonse II de France sont plac�s sous la r�gence de sa m�re Blanche de Castille

Elle ferme les portes de Reims � Thibault IV de Champagne lors du sacre de Saint-Louis.

Richard d'Harcourt est invit� � assister au sacre de Saint-Louis.

Maurice du Mans pr�t� serment � Saint-Louis.

Les grands vassaux de la couronne croient pouvoir profiter de la minorit� de Saint-Louis pour recouvrer des privil�ges et acqu�rir des avantages mat�riels.

Thibault IV de Champagne rassemble autour de lui quelques "Barons" formant une ligue contre le royaume. Thibault IV de Champagne entraine Henri II de Bar dans cette r�volte. Hugues IV de Bourgogne, Duc de Bourgogne, compte �galement parmi ces opposants.

Sur l'incitation d'Isabelle d'Angoul�me, son �pouse, Hugues X de Lusignan fait partie de la Ligue qui essaie d'�ter le gouvernement � Blanche de Castille

Enguerrand III de Coucy se fait leur porte-parole.

Mais Blanche de Castille est aid�e des conseils, du l�gat du pape et surtout de l'�p�e de Matthieu II de Montmorency.

Elle d�tache Thibault IV de Champagne de leur parti. Thibault, trahissant, se rend rapidement aupr�s du roi et se soumet. Il est ha� de toute la noblesse � cause de ses trahisons. Sa d�fection am�ne la soumission de Jean Ier le Roux, Duc de Bretagne, et la cessation de l'hostilit� des autres vassaux.

Blanche de Castille r�duit ainsi les grands vassaux � l'ob�issance et conserve dans toute son int�grit� le pouvoir de son fils.



Trait� de Meaux

Trait� de Paris

Naissance de l'Universit� de Toulouse

Thibault IV de Champagne joue les m�diateurs entre la monarchie et son cousin Raymond IX de Toulouse.

En janvier 1229, Raymond IX et Blanche de Castille signe le trait� de Meaux.

Raymond IX de Toulouse abandonne toutes ses possessions en Bas-Languedoc et en Provence dont le duch� de Narbonne.

Il s'engage � marier Jeanne de Toulouse � Alphonse II de France fr�re de Saint-Louis.

Raymond IX de Toulouse et les faidits non h�r�tiques retrouvent les terres conc�d�es aux Montfort.

Carcassonne devient une s�n�chauss�e royale

Mais toutes les terres de Raymond IX de Toulouse reviendront naturellement au domaine royal � la mort de Jeanne de Toulouse.

La Gascogne est ainsi rattach�e � l'Aquitaine.

Le comt� d'Armagnac est alors le plus puissant de Gascogne.

Raymond IX de Toulouse s'engage � combattre l'h�r�sie sur ses terres et � faire p�lerinage en Terre sainte, ce qu'il ne fera jamais.

Les fortifications de 30 villes doivent �tre d�mantel�es parmi lesquelles :

Une clause sp�ciale concerne le Ch�teau de Penne, nid d'aigle des gorges de l'Aveyron.

Le Ch�teau Narbonnais r�sidence de Raymond IX doit �tre occup� par une garnison royale.

Des conditions financi�res exorbitantes sont impos�es � Raymond IX, l'emp�chant de r�organiser une arm�e.

Jeanne de Toulouse n'a que 9 ans lorsque le trait� la destine � �pouser Alphonse II de France. Elle est �lev�e � la Cour de France et ne b�n�ficie pas de la culture occitane, ce qui fait qu'elle n'a aucune sympathie vis � vis du catharisme.

Par le trait� de Paris d'avril 1229, Raymond IX signe une capitulation totale.

Il c�de au roi de France la moiti� des �tats qui allaient en gros d'Agen � Valence (territoires actuels du Gard, de l'H�rault, de la Dr�me, du Vaucluse, de l'Aude).

La vicomt� de Carcassonne est d�finitivement annex�e � la couronne de France qui y instaure une s�n�chauss�e.

Le comte de Toulouse ne conserve qu'une partie actuelle de la haute Garonne, de l'Aveyron, du Tarn et du Tarn-et-Garonne).

Le jeudi saint 12 avril 1229, Raymond IX fait serment de respecter ce trait� devant le portail de Notre Dame, en pr�sence de Saint-Louis, de Blanche de Castille des pouvoirs civils et religieux fran�ais et m�ridionaux.

Le 25 avril 1229, pratiquement prisonnier au Louvre, il �crit � Roger-Bernard II de Foix afin de lui conseiller d'accepter la paix.

Le Trait� de Paris confirme � Guy Ier de L�vis l'ensemble de ses possessions. L'article 15 pr�voit que la Terre du Mar�chal lui est laiss�e.

Guy Ier de L�vis se voit ainsi attribuer � nouveau la terre de Mirepoix et le pays d'Olmes pris sur le domaine du comt� de Foix. S'appuyant sur cet acte, la maison de L�vis restera dans la r�gion durant 7 si�cles.

Une des clauses du trait� de Paris pr�voit la cr�ation de l'Universit� de Toulouse et l'entretien pendant 10 ans de 14 professeurs : th�ologiens, canonistes et dialecticiens. C'est une bulle du pape Gr�goire IX qui consacre quelques ann�es plus tard le studium de Toulouse � �galit� avec celui de Paris.



Concile de Toulouse

Gr�ce � l'habile politique matrimoniale de Blanche de Castille, Alphonse II de France, fr�re du roi, r�gne sur le comt� de Toulouse.

Blanche de Castille et le cardinal jettent les bases de l'organisation nouvelle du Languedoc.

En novembre 1229, en application du trait� de Meaux, le cardinal de Saint-Ange convoque un concile � Toulouse qui arr�te les modalit�s de la r�pression de l'h�r�sie. L'universit� Th�ologique de Toulouse est fond�e. Roland de Cr�mone en est le ma�tre.

Un nouveau texte parlementaire en 1229 ordonne � tous les barons de purger les h�r�tiques, en s'appuyant sur les fonctionnaires de l'�tat.



Mariage d'Alphonse II de France avec Jeanne de Toulouse

Conform�ment au trait� de Paris, Alphonse II de France �pouse le 13 mars 1234 ou 1237 ou 1241 Jeanne de Toulouse.

Les historiens h�sitent concernant la date de ce mariage. La premi�re date est la plus probable, car, comme l'enjeu de ce mariage est de faire passer le comt� de Toulouse sous le contr�le cap�tien, le mariage a d� �tre organis� d�s que Jeanne a �t� en �ge de se marier.



Prise de possession du Poitou par Alphonse II de France

Alphonse II de France n'est autoris� � prendre possession de son fief qu'� 18 ans, ce qu'il fait en 1240.

A cette occasion, il re�oit l'hommage des seigneurs de la province dont Hugues X de Lusignan l'un plus puissants d'entre eux.



Prise de possession du ch�teau de Tourno�l par Alphonse de Poitiers

En 1241, Alphonse II de France prend possession du ch�teau de Tourno�l qu'il a re�u en apanage en 1225.


Blason des Comtes de Poitiers

Alphonse II de France Comte de Poitiers et d'Auvergne

Alphonse II de France re�oit en apanage les comt�s de Poitiers et d'Auvergne le 24 juin 1241.



R�volte d'Hugues X de Lusignan

� la No�l 1241, Hugues X de Lusignan, sans doute � l'instigation d'Isabelle d'Angoul�me, sa femme refuse l'all�geance � Alphonse II de France, en tant que comte de la Marche.

Il a le soutien de Raymond IX de Toulouse, beau-p�re d'Alphonse II de France, de Roger IV de Foix et de plusieurs seigneurs pyr�n�ens.

Raymond IX de Toulouse cherche � obtenir r�paration pour le trait� de Paris de 1229, aux termes de laquelle il a perdu la plupart de ses terres.

Cette coalition suscite des r�voltes simultan�es dans le Poitou et le Languedoc, mais des imprudences d'Hugues X de Lusignan la font r�v�ler pr�matur�ment.


Bataille de Taillebourg gagnée par Saint-Louis - Eugène Delacroix - Galerie des Batailles- Château de Versailles

Guerre Saintonge

Bataille de Taillebourg

Bataille de Saintes

Hugues X de Lusignan Seigneur de Jarnac et Ch�teauneuf

Tr�ve de Pons

Imm�diatement, la famille cap�tienne r�agit.

Le 5 janvier 1242, Alphonse II de France r�unit les nobles Poitevin � Chinon pour P�ques.

Les seigneurs fid�les r�pondent � l'appel, dont Geoffrey IV de Rancon, Duc de Gen�ay.

Saint-Louis d�cide d'aller � l'aide de son fr�re et arrive � Chinon le 28 avril 1242.

Saint-Louis est � Poitiers le 4 mai 1242, avec une arm�e de 30.000 hommes compos�e de chevaliers, de fantassins et de machines de si�ge.

Le 9 mai 1242, Saint-Louis marche contre le ch�teau de Montreuil-Bonnin, la forteresse de Lusignan.

Jean Ier de Dreux suit Saint-Louis lors de cette bataille.

Apr�s avoir saisi les tours de B�ruges, de Moncontour, de Vouvant et de Fontenay-le-Comte, il se dirige vers Saintes.

Isabelle d'Angoul�me demande � Henri III Plantagen�t, son fils, de venir au secours d'Hugues X de Lusignan, son mari.

Henri III Plantagen�t souhaite reprendre les domaines fran�ais enlev�s � Jean-Sans-Terre et d�barque � Royan le 20 mai 1242 pour de rejoindre Hugues X de Lusignan, et Raymond IX de Toulouse.

Il est accompagn� par Richard de Cornouaille, son fr�re, comte de Poitiers en titre.

Saint-Louis s'installe dans le Ch�teau de Taillebourg, qui domine le pont sur la Charente.

Ce pont est le passage strat�gique entre :

Le 19 juillet 1242, les deux arm�es s'affrontent sur le pont.

Le 22 juillet 1242, la bataille se termine par une charge massive des chevaliers fran�ais, qui sortent du ch�teau.

Leurs adversaires sont contraints de fuir vers Saintes.

Henri III Plantagen�t retourne en Gascogne.

Les Franco-Poitevins exploitent leur avantage.

Sur le 23 juillet 1242, les Anglo-Poitevins battent de fa�on d�finitive leurs adversaires � Saintes.

Henri III Plantagen�t n'est plus � ce moment.

Ces deux batailles constituent la guerre Saintonge.

Thibault IV de Champagne participe au cot� de Saint-Louis aux batailles de Taillebourg et de Saintes.

Ces victoires marquent la fin de la lutte des grands vassaux contre la Couronne.

Saint-Louis fait accepter le principe que les seigneurs poss�dant des fiefs en France et en Angleterre doivent d�sormais choisir celui des deux suzerains auquel ils entendent s'attacher.

Bien qu'ayant l'avantage, Saint-Louis pr�f�re une paix qui satisfasse son sens de la justice et m�nage le pieu Henri III Plantagen�t qu'il estime.

Henri III Plantagen�t signe une tr�ve de 5 ans, � Pons, le 1er ao�t 1242.

Henri III Plantagen�t renonce � ses droits sur les ch�tellenies de Jarnac, Ch�teauneuf, Cognac, Merpins et Archiac, en d�cembre 1242 au profit d'Isabelle d'Angoul�me, sa m�re.

Hugues X de Lusignan se soumet au roi de France.

Au cours de la rencontre, Isabelle d'Angoul�me, qui veut toujours porter le titre de reine, aurait tent� de faire empoisonner sans succ�s Saint-Louis.

Hugues X de Lusignan devient Seigneur de Jarnac et Ch�teauneuf.

Les ch�teaux Poitevin d'Hugues X de Lusignan sont confisqu�s.

R�arm�s, ils seront vendus par Alphonse II de Poitiers.



D�part en croisade de Jeanne de Toulouse et Alphonse II de France

Le 26 ao�t 1249, Jeanne de Toulouse et Alphonse II de France s'embarquent � Aigues-Mortes pour accompagner la septi�me croisade.



Mort de Raymond IX de Toulouse Comte de Toulouse

Jeanne de Toulouse Comtesse de Toulouse et Marquise de Provence

Alphonse II de France Comte de Toulouse et Marquis de Provence

Raymond IX de Toulouse cherche � se remarier pour avoir un h�ritier.

Il participe � un p�lerinage � Saint-Jacques de Compostelle.

Il fait p�rir 80 Cathares sur le b�cher � Agen.

Saint-Louis parti en croisade, accompagn� d'une grande partie de son ost, Raymond IX de Toulouse est rest� en France, esp�rant profiter de son absence pour reconqu�rir ses domaines.

Raymond IX de Toulouse meurt � Millau le 27 septembre 1249 alors qu'il s'appr�te � partir en terre sainte.

Il est enterr� � Fontevraud.

La dynastie des Saint-Gilles s'�teint.

Jeanne de Toulouse, fille de Raymond IX et de Sancie d'Aragon, devient Comtesse de Toulouse en 1249.

Alphonse II de France son mari h�rite du comt� de Toulouse et du marquisat de Provence.

Blanche de Castille, m�re d'Alphonse II de France et r�gente du royaume, envoie un s�n�chal � Toulouse.



Prise de possession du comt� de Toulouse par Jeanne de Toulouse et Alphonse II de France

Jeanne de Toulouse et Alphonse II de France prennent possession du comt� en octobre 1250.



Si�ge d'Arles

Retour en gr�ce Barral Ier des Baux

Revenu de Palestine, Charles Ier d'Anjou, avec l'aide d'Alphonse II de France, met le si�ge sur Arles.

Barral Ier des Baux, nomm� par ailleurs podestat d'Avignon, pr�f�re ne pas se m�ler au conflit, se concentrant sur la d�fense de ses terres des Baux.

Arles finit par se rendre, se soumet � Charles Ier d'Anjou et Jean Baussan r�int�gre ses fonctions d'Archev�que d'Arles.

Lib�r� et de retour de croisade en 1251, Charles Ier d'Anjou vient gouverner la Provence dont il a h�rit� par sa femme, B�atrice de Provence.

Il met fin � la r�volte des seigneurs des Baux.

Afin de faire oublier ses erreurs pass�es et entrer dans les gr�ces de Charles Ier d'Anjou, Barral Ier des Baux s'engage aupr�s de la reine Blanche de Castille � soumettre :

engageant � sa parole tous ses fils et ses biens.

Le 26 d�cembre 1251, Barral Ier des Baux pr�sente une requ�te � l'archev�que d'Arles pour obtenir la r�vocation des sentences d'excommunication et d'interdits lanc�s contre lui.

Barral Ier des Baux s'engage � aller servir deux ann�es en Terre Sainte en �change de quoi il r�cup�re ses fiefs du Comtat venaissin.



Entr�e � Toulouse de Jeanne de Toulouse et d'Alphonse II de France

Jeanne de Toulouse et d'Alphonse II de France font leur entr�e officielle dans la ville le 23 mai 1251, confirment la nomination du s�n�chal et ne s�journent que rarement � Toulouse.


Saint-Louis et sa flotte Philippe III à Saint-Denis - image d'un roi vigoureux, ne correspond pas au portrait que tracent ses biographes : pieux, peu lettré, il aurait été le jouet de son entourage

Huiti�me Croisade

Simon II de Clermont-Nesle R�gent du Royaume de France

D�barquement devant Carthage

Mort de Mathieu III de Montmorency

Mort de Saint-Louis

Mort d'Herv� IV de Vierzon Seigneur de Rochecorbon

Mort de Jean-Tristan de Damiette

Mort de Bouchard V de Vend�me

Mort d'Alphonse de Brienne

Mort de Philippe II de Montfort-Castres

Mort de Jean Ier de Courtenay-Champignelles Archev�que de Reims, Duc et pair de France

Philippe III le Hardi Roi de France

Abandon du si�ge de Tunis

Saint-Louis qui pr�pare une nouvelle croisade, est mal conseill�, semble-t-il, par son fr�re Charles Ier d'Anjou.

Il ignore lui-m�me la situation interne de l'Islam et est peu second� par des barons qui n'aspirent gu�re qu'au repos.

Charles Ier d'Anjou, comme Roi de Sicile, souhaite garantir les relations �conomiques entre la Sicile et Tunis.

Le sultan de Tunis a des connexions avec l'Espagne chr�tienne et est consid�r� un possible candidat � la conversion.

Saint-Louis prend la d�cision d'attaquer Tunis afin d'avoir une base solide pour attaquer l'�gypte.

Prennent part � la croisade :

Raoul II Sores accompagne Saint Louis avec 6 chevaliers � sa suite, � raison de 1 600 livres tournois pour ses gages.

Jean Ier de Courtenay-Champignelles touche 4 000 livres et Guy de Gen�ve 3 000 mille livres.

Ils sont nourris � l'h�tel du Roi.

On leur donne un navire tout appareill� pour le transport.

Simon II de Clermont-Nesle est r�gent du Royaume de France.

Pour la croisade, Saint-Louis doit emprunter ou louer des vaisseaux � la r�publique de Venise ou aux G�nois.

Saint-Louis part en croisade en mars 1270.

Le 2 juillet 1270, Florent de Varenne prend la t�te de la flotte.

A bord de la haute nef la Montjoie, Saint-Louis ouvre la voie du canal vieil d'Aigues Mortes � 70 navires la plupart g�nois ou v�nitiens.

Une escadre venant de Marseille le retrouve � Cagliari.

L'arm�e d�barque sur la c�te africaine.

Le 18 juillet 1270, � une p�riode particuli�rement d�favorable puis s'empare du ch�teau de Carthage.

L'aide de Charles Ier d'Anjou, trop occup� en Italie, fait cruellement d�faut pour attaquer Tunis.

La peste ou une �pid�mie de typhus met dans son arm� et d�cime les seigneurs.

La pollution de l'eau et la chaleur excessive n'arrangent rien.

Saint-Louis, lui-m�me, est frapp� du fl�au.

Mathieu III de Montmorency meurt � Tunis en juillet 1270.

Herv� IV de Vierzon meurt � Tunis en 1270.

Jean-Tristan de Damiette meurt le 3 ao�t 1270 de dysenterie.

Il est inhum� � Saint-Denis.

Le Comt� de Valois, l'apanage de Jean-Tristan de Damiette, retourne � la Couronne.

Florent de Varennes est au nombre des victimes.

Jean Ier de Courtenay-Champignelles meurt le 20 ou le 23 ao�t 1270.

Bouchard V de Vend�me meurt � Tunis le 23 ao�t 1270 de la peste.

Il est inhum� en la coll�giale Saint Georges � Vend�me.

Guy III de Dampierre et Guillaume IV de Dampierre se rendent au chevet de Saint-Louis � Tunis.

Saint-Louis meurt le 25 ao�t 1270, un jour apr�s l'arriv�e de Charles Ier d'Anjou.

Alphonse de Brienne, grand chambrier de France, meurt � Tunis le premier septembre 1270.

Il est inhum� en mai 1271 dans la basilique de Saint-Denis.

Jean II de Brienne h�rite du comt� de Brienne

Philippe II de Montfort-Castres meurt � Tunis le 25 septembre 1270.

La force d'�me du roi mourant, dans un camp ravag� par la peste, fait plus pour sa renomm�e que n'e�t fait une �ph�m�re victoire.


R�gne de Saint-Louis

Peu d'hommes ont �t� aussi bien observ�s et sont aussi c�l�bres que Saint-Louis, et cependant la personnalit� de ce souverain est mal connue.

L'homme est complexe, son caract�re a beaucoup �volu�.

Son action est souvent paradoxale, sa r�putation ambigu�.

Il y a le saint, l'homme dont la foi ardente et la pi�t� parfois excessive d�routent ses contemporains, le roi crois�, l'adversaire implacable des derniers cathares parce qu'ils sont rebelles � la foi et rebelles � leur roi, l'arbitre de l'Europe.

Bref, l'une des hautes figures de l'histoire de France telle que l'ont vue Joinville et tant d'autres, et une �uvre spectaculaire qu'a retenue l'imagerie.

Mais il y a aussi l'�uvre en profondeur, que les contemporains ont moins nettement per�ue et que souligne moins facilement l'anecdote.

C'est celle d'un souverain �nergique et scrupuleux qui joue dans la construction de la monarchie fran�aise un r�le d�cisif et qui, s'il n'�tait le vainqueur de Taillebourg et le constructeur de la Sainte-Chapelle, n'en serait pas moins, entre son grand-p�re Philippe II Auguste et son petit-fils Philippe IV le Bel, l'un des "grands Cap�tiens", peut-�tre le plus grand.


Consolidation du pouvoir royal

Le prestige que valent � Saint-Louis ses vertus s'ajoute � celui qu'il tire d'une succession h�r�ditaire jusque-l� sans faille, d'un sacre qui fait de la royaut� une sorte de sacerdoce, et d'une puissance solidement �tablie par l'�nergique Philippe II Auguste, son grand-p�re.

Il en profite pour placer plus cat�goriquement la monarchie hors de la pyramide des droits f�odaux � et non plus seulement au sommet de celle-ci � et pour assainir la situation politique du royaume.

Les actions les plus spectaculaires sont celles qu'il mena pour mettre un terme aux conflits qui venaient de d�chirer la France : conqu�te du Midi languedocien par les crois�s septentrionaux, lutte des Cap�tiens contre les Plantagen�ts.

La gr�ce de quelques grands feudataires et l'�crasement des derniers cathares, l'action des s�n�chaux royaux et celle des inquisiteurs dominicains assur�rent l'�uvre.

D�j� m�t�s par la r�gente, les autres grands barons se le tinrent pour dit.

Le domaine royal est sensiblement amoindri par les apanages qu'a pr�vu Louis VIII en faveur de ses fils.

Force �tait donc de clarifier la gestion et d'exploiter au mieux les revenus seigneuriaux et r�galiens : ce fut l'objet d'une rationalisation des structures administratives, de l'�tablissement des baillis dans des circonscriptions fixes, de la sp�cialisation des membres de la cour royale (une section judiciaire, le Parlement, et une section financi�re, les "gens des comptes").

Afin d'assainir les rapports avec les administr�s, Saint-Louis multiplie les enqu�teurs charg�s d'entendre sur place les plaintes et de r�former les abus.

L'int�r�t politique rejoignait l� le souci constant du roi de voir les droits de chacun respect�s, et en premier lieu par les officiers royaux eux-m�mes.

Une certaine tendance � l'unification manifestait d�j� l'emprise du souverain sur tout le royaume.

Il fait reconna�tre son droit � l�gif�rer, pourvu que ce soit dans l'int�r�t commun, et � faire valoir ses ordonnances dans les grands fiefs, hors de son domaine.


�tablissements de Saint-Louis

Il use d'ailleurs mod�r�ment de cette pr�rogative, et c'est � tort qu'on lui attribue la paternit� des �tablissements de Saint-Louis , qui sont une compilation priv�e, et celle d'une ordonnance prohibant le duel judiciaire et la guerre entre nobles, qui n'est que de circonstance et d'int�r�t local.

Plus efficace dans la pratique est l'action unificatrice qui r�sulte de l'application � tout le royaume d'une justice d'appel.

Exploitant au maximum son droit � exiger des roturiers de son domaine et des communes soit un service en armes, soit le rachat de celui-ci, il peut lever plusieurs "tailles".

Saint-Louis �tend sa protection sur tous les groupes sociaux capables de faire contrepoids aux puissances qui concurren�aient la sienne.

S'il soutient les �v�ques contre les f�odaux et m�me contre le Pape, il donne son appui aux universitaires et aux ordres mendiants, Dominicains et Franciscains, contre l'�piscopat et le clerg� s�culier.

Il prot�ge l'ind�pendance des villes contre leurs seigneurs, mais n'h�site pas � faire intervenir ses officiers dont la gestion interne des municipalit�s pour limiter les abus financiers des oligarchies urbaines ; cette attitude �tait rien moins que d�sint�ress�e, car la richesse et la bonne gestion des villes garantissent une part importante des revenus du roi.

L'�quilibre ainsi assur� entre les divers pouvoirs, Saint-Louis peut placer la monarchie hors du droit commun : il faisait reconna�tre par les juristes qu'aucune raison ne justifiait la r�bellion d'un vassal contre son roi, et par les canonistes qu'aucun �v�que ne pouvait excommunier la personne royale ; il se mettait ainsi � l'abri des d�boires �prouv�s, sur l'un et l'autre plan, par Philippe II Auguste.


Le roi de France et la chr�tient�

D�s le d�but de son r�gne personnel, Saint-Louis manifeste une fermet� et une sagesse qui le font respecter en Europe, au point que ses refus et ses �checs eux-m�mes servirent sa r�putation.

Deux fois crois�, Saint-Louis aboutit � deux �checs flagrants.

Et, pourtant, il reste pour la post�rit� le roi crois�.

Il fit r�gner en France l'ordre et la s�curit� ; d'excellentes institutions fortifi�rent la monarchie

Philippe III le Hardi est proclam� roi devant Tunis en 1270, par Charles Ier d'Anjou.

En fait, les progr�s de l'�tat sont tels que le roi a besoin de conseillers d'une autre trempe que ceux dont s'accommodait la royaut� patriarcale.

Leur activit� fait douter du pouvoir r�el du roi.

Des noms sortent de l'ombre :

�douard Ier d'Angleterre part en croisade en octobre 1970 et d�barque � Carthage.

Les Anglais se rendent alors � Trapani en Sicile o� Jean Ier de Grailly est charg� de faire tous les pr�paratifs pour le printemps suivant.

Charles Ier d'Anjou prend la t�te de la croisade en raison du jeune �ge du nouveau roi.

Le reste de l'arm�e se distingue encore par quelques faits d'armes.

Le si�ge de Tunis est abandonn� le 30 octobre 1270.

Charles Ier d'Anjou signe un trait� avec le sultan le 30 octobre 1270.

Les chr�tiens gagnent dans cet accord un libre �change avec Tunis, et le droit pour les moines et pr�tres d'y r�sider.

Philippe III le Hardi rembarque le 11 novembre 1270.



Mort d'Alphonse II de France

Mort de Jeanne de Toulouse Comtesse de Toulouse

Pendant le retour de Tunis, Alphonse et Jeanne de Toulouse �galement malade, s'arr�te au ch�teau de Corneto, pr�s de Sienne.

Alphonse II de France y meurt le 21 ao�t 1271.

Jeanne de Toulouse meurt le 25 ao�t 1271.

Les fiefs d'Alphonse II de France : le Poitou, l'Auvergne (dont le ch�teau de Tourno�l), le marquisat de Provence et le Comt� de Toulouse, sont r�unis au domaine royal fran�ais de Philippe III Le Hardi.

La partie de l'Auvergne qu'il poss�dait est d�s lors appel�e Terre royale d'Auvergne et plus tard �rig�e en duch� d'Auvergne, � ne pas confondre avec le comt� d'Auvergne, ni avec le comt� devenu Dauphin� d'Auvergne.

L'annexion � la couronne de France du Midi languedocien se r�alise sans grosses difficult�s.

Seul le comte de Foix r�siste.



Refus de G�raud de Cazaubon de rendre hommage � G�raud V d'Armagnac

En 1272, le comt� de Gaure forme un tout petit �lot au milieu des vastes domaines d'Armagnac.

G�raud V d'Armagnac, voyant dans ce petit comt� une proie facile, d�clare que le ch�teau de Sempuy, � l'�poque Sompoy est de sa mouvance.

Sans indiquer sur quels fondements il base de telles pr�tentions, G�raud V d'Armagnac d�p�che son h�raut d'armes vers G�raud de Cazaubon, pour r�clamer imp�rieusement l'hommage que le vassal doit au suzerain.

Le comte de Gaure proteste et entend ne devoir hommage qu'� Philippe III Le Hardi, h�ritier de ce titre par la mort de Jeanne de Toulouse et d'Alphonse II de France, son oncle.

G�raud de Cazaubon refuse donc fi�rement de souscrire aux injonctions de son puissant voisin devant lequel : Il ne veul mie genouiller.


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