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�v�nements contenant la ou les locutions cherch�es



11 �v�nements affich�s, le premier en 1395 - le dernier en 1446



Naissance d'Ambroise II de Lor�

Ambroys ou Ambroise II de Lor� na�t au ch�teau de Lor� � Oisseau pr�s de Mayenne vers 1395, fils d'Ambroys Ier de Lor� et de Marie de Prez.


Bataille d'Azincourt - miniature du XVe siècle Bataille d'Azincourt

Bataille d'Azincourt

Mort d'Antoine de Bourgogne

Mort d'Antoine Ier de Sassenage Seigneur de Saint-Andr� en Royans, Vicomte de Tallard

Mort de Charles de Montagu

Mort de Charles Ier d'Albret, Comte de Dreux

Mort de Ferry Ier de Vaud�mont

Mort de Ferry Ier de Vaud�mont

Mort de Guichard V de Comborn Vicomte de Comborn Seigneur de Treignac , Chamberet et Chirac

Mort de Guillaume IV de Melun

Mort de Jacques de Cr�qui

Mort de Jean de Bauffremont

Mort de Jean de Bonnebault Seigneur de Bonnebault et de La Condamine

Mort de Jean de Craon

Mort de Jean de Cr�quy

Mort de Jean de Tilly

Mort de Jean Ier d'Alen�on Duc d'Alen�on

Mort de Jean Ier de Garenci�res Seigneur de Massy, de Croisy et de Cierray

Mort de Jean IV de Bueil Seigneur de Bueil, de Montr�sor, de Saint-Calais, de Courcelles et de Sainte-Juliette et ch�telain de Loches

Mort de Jean VI de Pierrepont

Mort de Philibert de Bauffremont Chambellan de Bourgogne

Mort de Philippe de Bourgogne

Mort de Philippe de Bourgogne Comte de Nevers et de Rethel

Mort de Pierre II d'Orgemont

Mort de Raoul de Cr�quy

Mort de Robert de Bar

Mort de Robert de Chabannes Co-seigneur de Charlus-le-Pailloux ou Saint-Exup�ry-les-Roches en Corr�ze

Mort de Simon III de Lalaing Seigneur de Qui�vrain et d'Escaussines

Mort d'Hugues VII du Bellay Seigneur de Langey, du Bellay et de Gizeux

William de La Pole Comte de Suffolk

Jean II le Meingre Prisonnier

Jean Ier de Bourbon Prisonnier

Charles Ier d'Orl�ans Prisonnier

Mort d'�douard de Norwich

Richard d'York Duc d'York

Louis Ier de Bourbon-Vend�me Prisonnier

Robert de Willughby Comte de Vend�me

Henri V de Lancastre pr�voit de transformer Harfleur en colonie anglaise. Il laisse une garnison.

Henri V de Lancastre quitte Harfleur le 7 octobre 1415 avec le reste de son arm�e charg�s de butin en vue de gagner Calais en vue de s'y retrancher en attendant de prendre l'offensive au printemps suivant avec l'aide de son alli�, Jean sans Peur, Duc de Bourgogne.

Philippe de Bourgogne refuse de suivre Jean sans Peur, son fr�re, quand celui-ci cherche � composer avec les Anglais qui envahissent le royaume.

Henri V de Lancastre remonte par la rive gauche de la Somme, en vue de trouver un pont ou un gu� mal d�fendu.

Entre temps, Charles VI de France, Roi de France, a convoqu� le ban et l'arri�re-ban de son arm�e, selon la vieille coutume f�odale. Charles II de Lorraine ne r�pond pas � l'appel du roi.

Les chevaliers fran�ais group�s autour de la faction des Armagnacs dont Charles Ier d'Orl�ans vont � la rencontre d'Henri V de Lancastre pour lui couper la route pendant que le Roi et son fils, le Dauphin, sont rest�s � Rouen par prudence.

Le Conn�table Charles Ier d'Albret et le Mar�chal Jean II Le Meingre sont commandant en titre de l'arm�e fran�aise. Mais ils ne peuvent exercer un contr�le effectif des op�rations face � des nobles plus puissants.

Les Fran�ais, qui ont l'avantage du nombre (50.000 combattants contre 15.000 !), d�daignent d'�couter les conseils de Jean Ier de Berry, oncle du Roi. Ils d�cident d'attaquer les Anglais � Azincourt, au nord de la Somme, en un lieu tr�s �troit o� il leur est impossible de se d�ployer. Ils passent une nuit sur le dos de leur monture, faute de pouvoir dormir sur le sol d�tremp� par plusieurs jours de pluie.

Le mercredi 25 octobre 1415, ils chargent les lignes de pieux derri�re lesquelles sont solidement retranch�s les archers anglais.

Ils ne daignent pas attendre la pi�taille, en particulier les piqueurs et les arbal�triers g�nois.

Ils sont par ailleurs encombr�s par des armures qui atteignent jusqu'� 20 kilos.

Leurs chevaux, eux-m�mes capara�onn�s de plaques de fer et de cuir bouilli, peinent � se d�placer.

Comme � Cr�cy, ils ont par ailleurs le soleil dans les yeux, preuve que l'exp�rience ne leur a pas servie.

Dans la panique face aux vol�es de fl�ches, beaucoup de chevaliers chutent de cheval.

Les archers anglais l�chent leurs grands arcs et se ruent sur les chevaliers, les frappant de leurs �p�es et de leurs haches.

La plupart des prisonniers (1 700 environ) sont �gorg�s par les archers sur ordre d'Henri V de Lancastre qui veut ainsi d�capiter la faction des Armagnacs.

Il ne se soucie pas de garder vivants la fleur de la chevalerie fran�aise pour les �changer contre ran�on selon l'ancienne coutume f�odale.

Durant le Moyen �ge, beaucoup d'Anglais s'enr�lent de fa�on saisonni�re, les campagnes se terminent � peu pr�s � temps pour qu'ils puissent participer aux r�coltes d'automne !

Seuls les archers et les chevaliers sont des soldats de m�tier, encore que les nobles voient d'un mauvais �il la pr�sence de ce corps de roturiers, qu'ils consid�rent comme une atteinte � leurs privil�ges de classe. Le corps des francs-archers anglais souffre de deux faiblesses :

Malgr� le co�t modique du longbow anglais (arc long), l'entra�nement intensif des archers est en r�alit� extr�mement on�reux, car ces soldats de m�tier sont r�mun�r�s en permanence.

Aussi aucun pays d'Europe n'a autant recours aux archers que l'Angleterre pendant le Moyen-�ge.

Les pertes, �normes du c�t� fran�ais, pr�s de 10 000 hommes contre 1 600 du c�t� anglais, font d'Azincourt l'une des batailles les plus meurtri�res du Moyen �ge occidental.

Participent � la bataille d'Azincourt :

Arriv� apr�s le d�but de la bataille, mais voulant � tout prix se joindre aux combats, Antoine de Bourgogne passe une armure improvis�e et utilise sa banni�re comme v�tement � ses couleurs.

Jean Ier de Foix ne prend pas part � la bataille.

Meurent au combat :

Catherine de l'Isle-Bouchard h�rite de tous les biens de sa famille.

Jean II le Meingre, Jean Ier de Bourbon, Charles d'Artois et Jean VII d'Harcourt sont fait prisonnier.

Jacques II d'Harcourt est fait prisonnier

Jean Ier de Rochechouart est fait Prisonnier.

Jean Ier de Bourbon restera prisonnier � Londres jusqu'� sa mort.

Charles Ier de Bourbon a � g�rer les domaines de son p�re.

Arthur III de Bretagne, prisonnier, est incarc�r� au ch�teau de Fotheringay. Il restera 5 ans en Angleterre.

Louis Ier de Bourbon-Vend�me est fait prisonnier par les Anglais � la bataille d'Azincourt en 1415.

Sa troisi�me captivit� dure 13 ans

Jean de Lancastre attribue le comt� de Vend�me � Robert de Willughby un de ses capitaines,.

Thomas Montaigu participe � la bataille, ainsi que John Fastolf, commandement de 10 hommes d'armes et de 30 archers, en qualit� de capitaine d'Harfleur.

Richard Woodville porte durant le combat attach� � sa lance, l'�tendard Henri V de Lancastre, une queue d'�cureuil. Apr�s la Bataille, Richard Woodville est adoub� chevalier.

Michel, fr�re a�n� de William de La Pole, meurt lors du combat. William de La Pole devient Comte de Suffolk.

�douard de Norwich meurt durant la bataille d'Azincourt. Richard d'York h�rite de son oncle et prend le titre de Duc d'York.

Le d�sastre d'Azincourt relance la guerre de Cent Ans et signe la mort de la chevalerie f�odale.

Pierre de Bauffremont, neveu de Jean de Bauffremont, h�rite du ch�teau de Montfort.

Jean de Bauffremont meurt � Azincourt.


Les Bourguignons entrent dans Paris - par Martial d'Auvergne- enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII-- Paris - XVe siècle

Pierre Frotier �cuyer de Charles VII de France

R�volte des Parisiens contre les Armagnacs

Mort de Bernard VII d'Armagnac

Jean IV d'Armagnac Comte d'Armagnac, de Fezensac et de Rodez

Mort de Jean de Roucy

Fuite de Charles le dauphin � Bourges

Charles VII R�gent du royaume de France

Entr�e de Jean sans Peur � Paris

Soumission de Charles Ier de Bourbon � Jean sans Peur

� Paris, cependant, le m�contentement gronde contre les gens du Comte d'Armagnac qui font r�gner la terreur (comme, avant eux, les Bourguignons).

Dans la nuit du 28 au 29 mai 1418, une violente �meute chasse les Armagnacs de Paris.

Charles VII de France est r�veill� en catastrophe par Tanguy du Chastel, pr�v�t de Paris, aid� de Pierre Ier de Beauvau et Ambroise II de Lor�.

Ils le roulent dans une couverture, le jettent sur un cheval et l'entra�nent hors de la ville en furie.

Pierre Frotier est le fils de Jean Frotier (mort en 1416), Seigneur de Melz�ar, et de Jeanne Cl�ret, Dame de Fontenille.

Pierre Frotier sauve Charles VII de France en le portant sur son dos.

Pierre Frotier devient �cuyer de Charles VII de France en 1418.

Avec ses fid�les, Charles VII de France se r�fugie � Bourges, prosp�re capitale du duch� de Berry qu'il a re�u en h�ritage de Jean de France.

Prenant le titre de r�gent, Charles VII de France va poursuivre la lutte contre les Anglais � la t�te de ce qui reste du parti armagnac.

Pierre de Rieux se trouve alors � Paris.

Destitu� par les Bourguignons, Pierre de Rieux est maintenu Mar�chal de France par le Dauphin Charles VII de France.

Bernard VII d'Armagnac meurt le 12 juin 1418 d�coup� en rondelles.

Jean IV d'Armagnac devient Comte d'Armagnac, de Fezensac et de Rodez en 1418.

Certaines sources assurent que Jean de Roucy, jet� en prison comme partisan des Armagnacs, est massacr� par la faction bourguignonne, le 12 juin 1418.

Le soir du 20 ao�t 1418, le bourreau Capeluche entra�ne le petit peuple et une bande de va-nu-pieds � l'assaut de la Bastille et des maisons des Armagnacs.

Tueries et pillages se prolongent toute la nuit.

On compte plus de 10 000 morts.

Paris se soumet une nouvelle fois aux Bourguignons.

Jean sans Peur rentre en force dans la capitale en 1418.

Il pense pouvoir gouverner le royaume � la faveur de la maladie du Roi.

Jean sans Peur man�uvre � sa guise Charles VI de France et Isabeau de Bavi�re.

Mais Jean sans Peur finasse avec les Anglais, dont il n'entend pas �tre l'ennemi sans vouloir pour autant s'allier avec eux.

Apr�s la chute des Armagnacs en 1418, Charles Ier de Bourbon doit se soumettre � Jean sans Peur.

Jean de Villiers de L'Isle-Adam joue un grand r�le dans la prise de Paris.

Jean de Villiers de L'Isle-Adam sauve cependant l'abb� de Saint-Denis, et lui offre refuge � L'Isle-Adam. ce dernier d�c�de n�anmoins peu apr�s.



Prise de Segr�

Bataille de la Brossini�re

En septembre 1423, John de la Pole part de Normandie avec 2 000 soldats et 800 archers pour mener une exp�dition de pillage dans le Maine et en Anjou,

John de la Pole s'empare de Segr� et y rassemble un butin immense et un troupeau de 1 200 b�ufs ou vaches.

Il regagne la Normandie, emmenant des otages.

Yolande d'Aragon, belle-m�re de Charles VII de France, en sa ville d'Angers, souhaite venger l'affront et le dommage caus�s � son comt�.

Elle fait pr�venir Ambroise II de Lor�, commandant de Sainte-Suzanne.

Ambroise II de Lor�, sachant que Jean VIII d'Harcourt, gouverneur de la Touraine, de l'Anjou et du Maine, est alors � Tours et pr�pare une exp�dition en Normandie, lui d�p�che un messager.

Jean VIII d'Harcourt vient en toute h�te � Laval, amenant les troupes qu'il a d�j� r�unies, et mande gens de toutes parts � ce qu'ils se rendissent vers lui.

La reine Yolande d'Aragon, ordonne � Pierre Ier de Beauvau, son chambellan, fort de :

de rejoindre la troupe de Jean VIII d'Harcourt.

Le plus prompt et le mieux accompagn�, est Jean de la Haye, Baron de Coulonces, dont on accepte les services malgr� la disgr�ce dans laquelle il est aupr�s de Jean VIII d'Harcourt, en lui enjoignant seulement de ne pas se pr�senter � lui.

Cette concentration se fait tr�s rapidement.

Jean VIII d'Harcourt n'arrive � Laval que le vendredi 24 septembre 1423.

Il en repart d�s le samedi 25 septembre 1423 de grand matin, pour aller prendre position sur le chemin que doivent suivre les Anglais, envoyant des coureurs pour surveiller leur marche et le renseigner exactement.

Jean VIII d'Harcourt tient alors conseil avec Pierre d'Alen�on, Guy II de Laval-Lou�, Louis de Tr�migon, Ambroise II de Lor� et Pierre Ier de Beauvau.

Il leur apprend que les Anglais sont � 3 lieues et qu'ils passeront, suivant le grand chemin qui longe la Bretagne, au lieu de la Brossini�re, le lendemain matin.

Il est conclu que :

La Brossini�re fait partie de la commune de Bourgon en Mayenne.

Le dimanche 26 septembre 1423, il y a 2 heures que les troupes sont rang�s en bataille quand on voit les �claireurs anglais qui donnent la chasse aux batteurs d'estrade.

Les cavaliers leur courent sus et les forcent � se replier sur leurs corps de bataille, o� ils mettent pied � terre.

Les Anglais, marchent bon train, piquant en terre de gros pieux, derri�re lesquels ils peuvent se retrancher au moment de l'attaque de la cavalerie.

Les gens de pied les atteignent de front ;

Le convoi de chariots et de troupeaux leur ferme l'issue par derri�re ;

Malgr� leur courage, ils ne peuvent r�sister longtemps.

C'est une boucherie o� p�rissent de 1 200 � 1 400 hommes.

Les autres, parmi lesquels John de la Pole, Thomas Aubourg et Thomas Cliffeton se rendent.

Il n'en �chappe pas 120.

De l'autre c�t�, on ne perd que peu d'hommes : un seul chevalier, Jean le Roux.

Andr� de Montfort-Laval est fait chevalier avec plusieurs de ses compagnons.

Anne de Laval, sur les possessions de laquelle s'est donn�e la bataille, fait enterrer les morts.

La bataille appel�e la besoigne de la Brossini�re est parfois nomm�e la bataille de la Gravelle. Jadis, le chemin gravelais ou chemin du Roy (mentionn� en 1454), �tait une voie ancienne, permettant d'aller d'Anjou en Normandie.



Mariage d'Ambroise II de Lor� avec Catherine de Marcilly

Ambroise II de Lor� �pouse Katherine ou Catherine de Marcilly, Baronne d'Ivry. Leur enfant est :



Naissance d'Ambroise de Lor�

Ambroisine ou Ambroise de Lor� na�t en 1425, fille d'Ambroise II de Lor� et de Catherine de Marcilly.


Jeanne d'Arc au siège d'Orléans par Lenepveu Liberation d'Orleans - Vigiles de Charles VII

Lib�ration d'Orl�ans

Jean Ier de Brosse, Jacques Ier de Chabannes et Jean de Dunois pr�tent main-forte au gouverneur de la ville, Raoul de Goncourt.

Ils d�fendent au mieux Orl�ans. Ils sont rejoints par le cousin de Jean, Louis de Culan.

La ville subit depuis 7 mois d�j� un blocus de la part des g�n�raux anglais. Jean de Dunois assure le commandement de la d�fense de la ville. Louis de Culan �tait charg� du commandement en second.

Jean Ier de Brosse repousse les Anglais les 1er et 2 f�vrier 1429.

La capitulation semble n'�tre plus qu'une question de jours.

Charles VII de France accepte de confier � Jeanne d'Arc un important corps d'arm�e compos� de 4 000 hommes.

Jean d'Aulon, un �cuyer qui lui restera toujours fid�le, fait l'�ducation militaire de Jeanne.

Jean Ier de Brosse se retire, le 16 mars 1429, pour aller chercher des secours par devers le roi.

En allant demander des renforts � Charles VII de France, Jean Ier de Brosse rencontre Jeanne d'Arc.

Jean Ier de Brosse et Louis de Culan (son cousin) sont d�sign�s pour escorter Jeanne d'Arc � la t�te d'une troupe qui rejoint le gros des forces royales.

Devenue Chef de guerre, Jeanne d'Arc se fait donner une �p�e trouv�e dans l'�glise Sainte-Catherine de Fierbois.

De Blois, Jeanne part pour Orl�ans.

Guy III de Chauvigny, Pierre de Rieux, Pierre III d'Amboise et Louis d'Amboise combattent avec Jeanne d'Arc au si�ge d'Orl�ans.

De retour en France, Louis Ier de Bourbon-Vend�me participe � la lib�ration d'Orl�ans avec Jeanne d'Arc.

Quand Jeanne d'Arc se pr�sente le 29 avril 1429 devant les chefs de l'arm�e royale dans son armure de capitaine avec la pr�tention de lib�rer Orl�ans, ceux-ci la tournent d'abord en d�rision. Mais son �nergie et sa foi ont vite fait de lui rallier ces �nergiques capitaines :

Les rudes soldats acceptent m�me de mettre un b�mol � leurs jurons et de renvoyer les ribaudes et prostitu�es qui s'attachent d'ordinaire � leurs pas.

Le 29 avril 1429, Jeanne d'Arc fait habilement entrer son arm�e et des vivres dans Orl�ans en �vitant les Anglais et d�file avec Jean de Dunois, qui d�fend la cit� depuis plusieurs mois.

Les vivres, malgr� ce secours, vont manquer.

On d�cide d'aller en chercher � Blois. Ambroise II de Lor� est charg� de cette mission.

Jean Ier de Brosse repart chercher le gros de l'arm�e de renfort qui arrive le 4 mai 1429.

Sa compagnie personnelle comprend alors 73 hommes d'armes et 42 hommes de traits.

Ambroise II de Lor� revient � Orl�ans le 4 mai 1429 et est assez heureux pour introduire, dans la ville, vivres et troupes, sans combat, sous les yeux de l'ennemi.

Jacques Ier de Chabannes revient avec cette arm�e.

Orl�ans sur la rive nord de la Loire est cern�e au nord et � l'ouest par un r�seau de fortifications, et l'acc�s par l'est est verrouill� par le fort de Saint Lou. Le pont sur la Loire au sud de la ville est tenu par les Anglais; son acc�s sud est fortifi�. Enfin l'acc�s fluvial est verrouill� en amont par le fort de Saint Jean le Blanc qui est le pendant de Saint Lou sur la rive sud.

Le 4 mai 1429, une escarmouche oppose des fran�ais aux d�fenseurs de Saint Lou.

Jeanne d'Arc, r�veill�e en pleine sieste, charge la bastille avec un fort parti de miliciens orl�anais.

Pour contrer cette sortie, John Talbot envoie des troupes de ses fortifications au nord pour prendre Jeanne d'Arc � revers et soutenir Saint Lou.

Jean de Dunois voyant la man�uvre sort � son tour et attaque la bastille de Saint Pouair qui marque l'extr�mit� nord de son r�seau de fortifications.

John Talbot doit alors rapatrier ses hommes pour ne pas �tre pris de flanc et perdre Saint Pouair.

Jean de Dunois se replie et Saint Lou est prise par Jeanne d'Arc.

Le 6 mai 1429, Ambroise II de Lor� participe avec fougue � l'assaut de la bastille des Augustins.

L'acc�s fluvial par l'est n'�tant plus verrouill�, les anglais transf�rent des troupes de Saint Jean le Blanc vers la bastide de la Tourelle qui permet de tenir le pont.

Malgr� les difficult�s dues aux bancs de sable qui encombrent le lit du fleuve � Orl�ans, Jeanne d'Arc r�ussit � traverser la Loire en bateau � l'est de la ville avec un fort contingent, jusqu'� l'�le aux toiles.

Voyant l'importance de ces troupes, la garnison de Saint Jean le Blanc abandonne la bastille qu'elle tenait et se replie vers la Tourelle. Les sapeurs fran�ais construisent un pont au dessus du petit bras de Loire qui s�pare l'�le aux toiles de la rive sud, et Jeanne d'Arc prend facilement possession de la bastide de Saint Jean le Blanc.

L'attaque de la derni�re bastille, le fort des Tourelles, commence le samedi 7 mai 1429, au petit matin, apr�s la messe habituelle.

Jeanne d'Arc paye de sa personne en montant elle-m�me � l'assaut des murs.

Elle est bless�e d'une fl�che � l'�paule tir�e du haut des remparts par un d�fenseur anglais.

Pendant que l'on s'empresse autour de Jeanne d'Arc pour l'�vacuer vers l'arri�re, Jacques Ier de Chabannes, � la t�te de ses hommes d'armes, s'occupe � repousser des Anglais accourus pour la cur�e...

Quand le soir tombe, les assaillants fran�ais sont �puis�s et Jean de Dunois s'appr�te � donner le signal de la retraite.

Jeanne d'Arc, qui s'est retir�e � l'�cart pour se reposer et prier, voit cela.

Elle agite sa banni�re, donnant le signal d'un ultime assaut.

Le capitaine anglais Glasdale, qui commande la bastille, tombe des murailles et se noie dans le fleuve. La bastille est prise.

Les liaisons sont r�tablies entre Orl�ans et le sud de la Loire.

Le lendemain 8 mai 1429, l'arm�e anglaise se met en ordre de bataille dans la plaine.

Mais Jeanne d'Arc refuse le combat car ce jour est un dimanche.

Incontinent, John Talbot, qui commande l'arm�e anglaise, comprend qu'il n'a plus rien � gagner � rester. Il l�ve le si�ge et se retire.

� Orl�ans, les Fran�ais prouvent qu'ils peuvent d�sormais surpasser leurs adversaires dans l'art des engins de si�ge.


Étienne de Vignolles (La Hire) et Jean Poton de Xaintrailles - enluminure du XVe siècle

Campagne de la vall�e de la Loire

Bataille de Jargeau

William de La Pole Prisonnier

Pour aller � Reims o� Charles VII de France doit �tre sacr�, Jeanne d'Arc veut une route libre et s�re.

Dans cette logique elle s'emploie � chasser d�finitivement les troupes anglaises encore en place dans la vall�e de la Loire.

Jean V de Bueil combat sous la banni�re de Jeanne d'Arc pendant la campagne de 1429 sur la vall�e de la Loire.

Sur ordre de Charles VII de France, 200 livres-tournois sont pay�es � Jean V de Bueil par le tr�sorier dans les mois d'avril et de mai 1429, pour le d�dommager, ainsi que ses 30 gens d'armes et 40 gens de traict, des d�penses effectu�es durant l'escorte des marchandises pour le r�approvisionnement de la ville assi�g�e d'Orl�ans.

Jeanne d'Arc veut savoir dans quelle direction se replient les diff�rents corps de l'arm�e anglaise : elle d�tache en �claireurs Ambroise II de Lor� et �tienne de Vignolles, avec une centaine de cavaliers, pour suivre et observer l'ennemi pendant pr�s de 8 lieues.

� une quinzaine de kilom�tres d'Orl�ans, dans la petite bourgade de Jargeau, subsiste alors toujours une partie des troupes anglaises, command�e par William de La Pole, Duc de Suffolk. Il s'appr�te � recevoir Jean de Lancastre accompagn� de renforts.

L'arm�e fran�aise forte de 2 000 hommes, command�e par Jean II d'Alen�on, est bient�t rejointe par les compagnies de Jean de Dunois et Florent d'Illiers, alors capitaine de Ch�teaudun. Il se retrouve ainsi dot� d'une force deux fois plus importante qu'� son origine.

Antoine de Chabannes, Jean Poton de Xaintrailles, Gilles de Rais, Guy III de Chauvigny et Jean Ier de Brosse, Louis Ier de Bourbon-Vend�me combattent � Jargeau.

Jeanne d'Arc pousse les capitaines � la marche sur Jargeau, voyant leur h�sitation face � la probable multitude des Anglais r�fugi�s l�-bas. L'arm�e royale, se met alors en route vers la petite cit�, dans l'id�e de s'arr�ter pour la nuit aux portes de la ville. Cependant, l'arm�e anglaise vient � la rencontre des troupes fran�aises les contraignant au combat.

Jeanne, prenant son �tendard, va � l'attaque, exhortant les soldats qui font tant que, cette nuit l�, ils sont log�s dans les faubourgs de Jargeau. Si les Anglais �taient sortis de la ville, les soldats du roi auraient �t� en grand p�ril.

Le lendemain, le 12 juin 1429, la bataille s'engage de nouveau, et Jeanne d'Arc insuffle la volont� de Dieu aux troupes fran�aises, leur assurant la victoire : "Agissez et Dieu agira". Peu apr�s le d�but de la bataille, Jeanne d'Arc monte aux remparts en brandissant son �tendard. Cependant, une pierre vient la frapper � la t�te et provoque sa chute dans le foss�. Port�e par sa d�termination, � nouveau son �tendard en main, elle se rel�ve et exhorte ses compagnons.

En plein combat, William de La Pole demande � �tre entendu afin d'obtenir une tr�ve, mais ce n'est plus l'heure des demandes. Dans un irr�sistible �lan, les Fran�ais s'emparent de Jargeau puis se lancent � la poursuite des Anglais.

William de La Pole est fait prisonnier et restera prisonnier de Charles VII de France pendant 3 ans.

Les troupes anglaises se replient en d�sordre sur Meung-sur-Loire et Beaugency.


Bataille de Patay - illustration des Chroniques de Charles VII

Bataille de Patay

John Talbot Prisonnier

Arthur III de Bretagne en Normandie

On ne conna�t pas exactement l'endroit o� l'arm�e anglaise prend position le 18 juin 1429 le lendemain de la reddition anglaise de Beaugency, mais la tradition attribue cet honneur au petit village de Patay.

John Fastolf, John Talbot et Thomas de Scales, lieutenant de Jean de Lancastre, commandent l'arm�e anglaise.

La tactique d�fensive habituelle des francs-archers anglais consiste � ficher des �pieux taill�s en terre devant leurs batteries, ce qui arr�te les charges de cavalerie et ralentit suffisamment les progr�s de l'infanterie pour leur laisser le temps d'�liminer les assaillants.

Mais � Patay, avant d'avoir pu se mettre en ordre de bataille, un cerf traverse le champ pr�s des lignes anglaises. Les archers abattent l'animal et poussent un cri de triomphe qui r�v�le leur position aux �claireurs fran�ais.

L'avant-garde fran�aise d'environ 1 500 hommes, des piquiers, men�e par �tienne de Vignolles, Ambroise II de Lor� et Jean Poton de Xaintrailles, attaque les 4 000 archers par les flancs. N'ayant pas eu de temps se prot�ger, ils se d�bandent rapidement.

Jacques Ier de Chabannes, Antoine de Chabannes, Bernard VIII d'Armagnac, Guy III de Chauvigny et Jean Ier de Brosse sont pr�sents lors de cette bataille.

Pendant ce temps, les chevaliers anglais fuient devant la charge de cavalerie fran�aise. Cet ultime combat est la seule bataille rang�e de la campagne de la Loire. Pour la premi�re fois, la tactique fran�aise de la charge de cavalerie lourde l'emporte, avec des r�sultats inattendus.

Jean de Dunois contribue puissamment � cette victoire.

Florent d'Illiers combat � Patay.

John Fastolf, accompagn� d'une petite troupe, parvient � s'enfuir mais est d�s lors disgraci� : Jean de Lancastre met la d�faite sur son compte et le radie de l'Ordre de la Jarreti�re.

Ainsi prit naissance la f�cheuse r�putation qui devait faire de lui le prototype du personnage de Falstaff.

Ultime haut fait de la reconqu�te du Val de Loire, la bataille de Patay d�capite pour longtemps l'arm�e anglaise, qui y perd ses meilleurs officiers et l'�lite de ses archers.

John Talbot et de nombreux officiers sont captur�s par les Fran�ais. Jean Poton Xaintrailles renvoie John Talbot sans ran�on. John Talbot aura bient�t l'occasion d'user de la m�me courtoisie � l'�gard de son lib�rateur.

Malgr� la victoire, Arthur III de Bretagne re�oit l'ordre de s'en retourner et les places fortes ferment leurs portes sur son passage.

Attach� � la cause fran�aise, bien que toujours en disgr�ce, Arthur III de Bretagne s'en va batailler en Normandie, contraignant les Anglais � diviser leurs forces.



Mariage de Robert d'Estouteville avec Ambroise de Lor�

Robert d'Estouteville ou d'Estoutteville est le fils de Guillaume d'Estouteville (mort en 1449), Seigneur de Blainville, et de Jeanne de Doudeauville (morte en 1454), Dame de Ponches.

Robert d'Estouteville �pouse Ambroise de Lor�, Dame d'Ivry, fille d'Ambroise II de Lor� et de Katherine de Marcilly. Leurs enfants sont :



Mort d'Ambroise II de Lor�

Robert d'Estouteville Pr�v�t de Paris

Ambroise II de Lor� meurt � Paris le 24 ou 25 mai 1446, dans ses fonctions de pr�v�t.

Robert d'Estouteville devient Pr�v�t de Paris vers 1446.


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