Listes Recherche par nom de personne, de lieu,... Recherche par Ann�e Carte

Page précédente Accueil du site Mode d'emploi Nous écrire



De l'ann�e � l'ann�e
Sans mise en forme











�v�nements contenant la ou les locutions cherch�es



18 �v�nements affich�s, le premier en 1768 - le dernier en 1835



Naissance d'Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier

Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier na�t au Cateau-Cambr�sis dans le Nord le 13 f�vrier 1768, fils de Antoine Charles Joseph Mortier (1730-1808) et de Marie Anne Joseph Bonnaire (n�e en 1735).

Antoine Charles Joseph Mortier, ancien militaire, devenu cultivateur et futur d�put� du Tiers-�tat aux �tats g�n�raux.

Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier fait ses �tudes au coll�ge des Irlandais de Douai, o� il c�toie Palafox, et acquiert la ma�trise de l'anglais.



Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier dans la Garde nationale

Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier travaille quelque temps chez un n�gociant � Lille.

Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier s'engage dans la Garde nationale de Dunkerque le 14 juillet 1789.

Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier passe � la Garde nationale du Cateau-Cambr�sis.



Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier Militaire

Les autorit�s ayant d�cr�t� la formation de bataillons de volontaires, Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier quitte Cateau-Cambr�sis avec un d�tachement de recrues et entre au 1er bataillon de volontaires du Nord command� par son oncle.

Le 1er septembre 1791, Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier est nomm� capitaine de la 6e compagnie de ce bataillon.

Le 7 septembre 1791, Jean Andr� Buchold est �lu lieutenant-colonel, 10 voix allant � Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier.

En d�cembre 1791, le bataillon est affect� � la garnison de Lille



Combat de Qui�vrain

Les troupes fran�aises p�n�trent dans les Pays-Bas autrichiens pour aider la R�volution braban�onne.

L'arm�e fran�aise du Nord command�e par Jean-Baptiste Donatien de Vimeur de Rochambeau prend l'offensive contre les Coalis�s.

Le 28 avril 1792 cette arm�e divis�e en 3 colonnes, marche sur Mons, Tournai et Furnes.

Auguste Marie Henri Picot de Dampierre est aide de camp de Jean-Baptiste Donatien de Vimeur de Rochambeau.

En avril 1792, Auguste Marie Henri Picot de Dampierre est colonel du 5e dragons sous les ordres de Armand-Louis de Gontaut Biron.

Armand-Louis de Gontaut Biron sort de Valenciennes pour mener des op�rations sur Mons.

Il dispose :

L'avant-garde est sous les ordres d'Armand-Louis de Gontaut Biron et le 1er bataillon de volontaires du Nord qui en fait partie est charg� d'occuper le village de Qui�vrain.

Armand-Louis de Gontaut Biron arrive le 28 avril 1792 sur Qui�vrain o� se trouvent les Autrichiens de Johann Pierre de Beaulieu.

Armand-Louis de Gontaut Biron organise ses troupes en 3 colonnes.

Avec les colonnes de gauche et du centre, Armand-Louis de Gontaut Biron repousse quelques Autrichiens.

Mais la colonne de droite tombe nez � nez avec une force autrichienne plus importante.

Armand-Louis de Gontaut Biron est harcel� par les avant-postes ennemis.

Dans la nuit du 29 au 30 avril 1792, un �change de coups de feu provoque brusquement la fuite des 5e et 6e dragons qui se d�bandent aux cris de Trahison ! Sauve qui peut !.

En cherchant � rallier les fuyards, Auguste Marie Henri Picot de Dampierre est renvers� et foul� aux pieds des chevaux.

Le matin du 30 avril 1792, Armand-Louis de Gontaut Biron qui approche de Mons, rebrousse chemin et retrouve les troupes qui sont rest�es sur place.

Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier a un cheval tu� sous lui.

La colonne du g�n�ral Th�obald Dillon s'enfuit pr�s de Tournai.

Armand-Louis de Gontaut Biron songe � passer � l'offensive avant d'apprendre la d�route d'Arthur Dillon depuis Tournai.

La troisi�me colonne, sans soutien, est oblig�e de battre en retraite sans avoir rep�r� l'ennemi.

Johann Pierre de Beaulieu d�cide � passer � l'offensive sur le flanc gauche fran�ais provoquant la d�bandade.

L'arm�e fait retraite jusqu'� Valenciennes et s'y enferme.

Louis Marie Marc Antoine de Noailles d�missionne en mai 1792 apr�s cette d�route.

L'offensive de l'arm�e du Centre de Gilbert du Motier de La Fayette, qui doit, en remontant la vall�e de la Meuse, prendre Namur puis Li�ge est imm�diatement stopp�e � Givet.

Les divers �v�nements en Pologne ne permettent pas aux Autrichiens de profiter de leurs avantages et de p�n�trer, seuls, en Flandre fran�aise, sauvant, selon toute vraisemblance, les arm�es fran�aises d'une d�route totale.

Charles-Philippe de Schwarzenberg, aide de camp du g�n�ral Fran�ois-S�bastien de Croix, se distingue lors de l'affaire de Qui�vrain, le 1er mai 1792.

Louis Marie Marc Antoine de Noailles d�missionne en mai 1792 apr�s la d�route de Qui�vrain � cause de l'indiscipline des troupes.

Louis Marie Marc Antoine de Noailles se rend alors en Angleterre.



Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier � Maubeuge

L'unit� d'Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier est envoy�e renforcer la garnison de Maubeuge entre mai et octobre 1792.


Bas-relief de la bataille de Jemappes sur l'arc de Triomphe de l'Étoile - par Carlo Marochetti Bataille de Jemappes

Bataille de Jemmapes

La bataille de Jemappes ou Jemmapes a eu lieu � Jemappes pr�s de Mons en Belgique entre l'Autriche et la France le 6 novembre 1792.

Elle se d�roula le long de la vall�e de la Haine depuis Elouges, Boussu, Hornu, Quaregnon, Jemappes, Cuesmes et Ciply.

L'arm�e r�volutionnaire fran�aise, constitu�e de 40 000 volontaires et command�e par Charles Fran�ois du Perrier du Mouriez.

L'arm�e r�volutionnaire fran�aise remporte la victoire, notamment gr�ce � son avantage num�rique.

L'arm�e autrichienne aux Pays-Bas autrichiens sous les ordres d'Albert-Casimir de Saxe-Teschen et des g�n�raux belges Fran�ois-S�bastien de Croix et Johann Pierre de Beaulieu doit �vacuer le pays.

Jean Henri Becays Ferrand commande l'aile gauche de l'arm�e fran�aise.

Jean Henri Becays Ferrand emporte � la ba�onnette avec intr�pidit� les villages de Carignan (commune actuelle de Quaregnon) et de Jemappes.

Louis Auguste Jouvenel de Harville des Ursins se distingue particuli�rement lors de cette bataille.

L'unit� d'Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier, dans le corps de r�serve de Louis Auguste Jouvenel de Harville des Ursins, se trouve � cette bataille.

Marchant � la t�te du seul r�giment de Flandre et du 1er bataillon des volontaires de Paris, Auguste Marie Henri Picot de Dampierre attaque les 6 bataillons �trangers qui d�bordent le corps du g�n�ral Pierre Riel de Beurnonville.

Auguste Marie Henri Picot de Dampierre parvient � les renverser et � enlever les deux redoutes qu'ils gardaient, puis tourne les canons contre les Autrichiens et rend ainsi � Pierre Riel de Beurnonville assez de libert� pour pouvoir passer � l'offensive.

Du c�t� fran�ais, participent � cette bataille :

Louis-Philippe Ier de France se distingue dans le commandement de son aile droite.

Il s'enorgueillira jusqu'� la fin de sa vie d'avoir �t� l'un des artisans de cette victoire.

Mais le spectacle du sang vers� et de la tuerie devait aussi lui inspirer une profonde aversion pour la guerre.

Fran�ois-Richer Drouet, � la t�te de sa division d'infanterie, est mortellement bless�.

Jean-Baptiste Jourdan et Maurice �tienne G�rard participent � cette bataille.

Joseph Souham participe � cette bataille sous le grade de lieutenant-colonel.

�tienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald est fait colonel de l'ancien r�giment de Picardie lors de cette bataille.

Jacques Gilles Henri Goguet a un cheval tu� sous lui lors de cette bataille.

Joseph de Miaczynski combat � la gauche de l'aile droite fran�aise.

Fran�ois-S�bastien de Croix fait une savante retraite apr�s cette bataille.

Cette bataille fait 2 000 morts cot� fran�ais et 4 000 cot� autrichiens


Combat de Neerwinden - aquarelle de Johann Nepomuk Geiger - XIXe siècle

Bataille de Neerwinden

Charles Fran�ois du Perrier du Mouriez tente de d�border les Pays-Bas.

Les Autrichiens, sous les ordres de Fr�d�ric Josias de Saxe-Cobourg, marchent depuis Maastricht vers Bruxelles.

Fr�d�ric-Fran�ois-Xavier de Hohenzollern-Hechingen participe � cette bataille.

Ils rencontrent le 15 mars 1793 l'avant garde de l'arm�e fran�aise qui se r�unit � la h�te � Tirlemont, et prend position entre Neerwinden et Neerlanden dans l'actuelle Belgique.

Selon Smith et Kudrna, Franz von Werneck est pr�sent � cette bataille mais Enzenthal n'en fait pas mention.

Le 18 mars 1793, apr�s une petite escarmouche, Fr�d�ric Josias de Saxe-Cobourg se replie afin de r�arranger son arm�e entre Racour et Dormael.

Il r�ussit � parer la tentative d'encerclement men�e par les Fran�ais.

Charles Fran�ois du Perrier du Mouriez est donc contraint de combattre sur plusieurs fronts en m�me temps.

L'enthousiasme et l'entrain des Fran�ais compensent leur manque de formation ainsi que leur indiscipline mais ils ne peuvent malgr� cela rien faire contre des troupes autrichiennes aguerries et connaissant mieux les techniques de combat � d�couvert.

Le ratio de 11 attaquants pour 10 d�fenseurs au lieu de 2 contre 1 � Jemappes m�ne vers la d�faite.

Jean-Baptiste Jourdan participe � cette bataille et se distingue notamment aux environs de Namur, lors de la retraite de l'arm�e.

Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier participe � cette bataille.

Maurice �tienne G�rard participe � cette bataille.

Andr� Burthe d'Annelet se signale � cette bataille.

Jean-Victor Marie Moreau se signale lors de cette bataille.

Louis Lazare Hoche donne des preuves �clatantes de sa capacit� et de sa bravoure lors de cette bataille.

Joseph de Miaczynski commande une division � la gauche de l'arm�e, subordonn�e au g�n�ral Francisco de Miranda. Joseph de Miaczynski dirige la colonne la plus � gauche du dispositif fran�ais et prend Dormaal avant d'en �tre chass� par plusieurs contre-attaques de Benjowski.

Fran�ois-S�bastien de Croix d�cide du succ�s autrichien.

La prise de Neerwinden par Joseph Alvintzy lui vaut la croix de commandeur de l'ordre militaire de Marie-Th�r�se.

Cet �chec de l'arm�e r�volutionnaire fran�aise donne le signal de sa dissolution presque compl�te.

Fr�d�ric Josias de Saxe-Cobourg oblige Charles Fran�ois du Perrier du Mouriez � �vacuer la Belgique.

Fr�d�ric Josias de Saxe-Cobourg commence l'invasion de la France.



Mariage d'Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier avec �ve-Anne Hymm�s

Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier �pouse � Coblence le 25 janvier 1799 �ve-Anne Hymm�s ou Himmes (1779-1855). Leurs enfants sont :


Deuxième bataille de Zurich - le 25 septembre 1799 - peinture de François Bouchot

Deuxi�me bataille de Zurich

Le 17 fructidor soit le 3 septembre 1799, Andr� Mass�na trouve un emplacement id�al pour r�aliser le d�barquement des troupes fran�aises sur la rive droite de la Limmat par l'interm�diaire du poste de Dietikon.

Le 25 septembre 1799, avant le jour, tous les pr�paratifs pour passer la Limmat sont achev�s.

Le chef de brigade d'artillerie Dedon n'attend plus que les derniers ordres d'Andr� Mass�na pour commencer l'embarquement des troupes fran�aises.

Le chef d'escadron Foy commande l'artillerie de la division fran�aise du g�n�ral Lorge.

Il dispose les diff�rentes batteries fran�aises qui doivent prot�ger le d�barquement sur la rive droite de la Limmat.

Foy garnit de canons le petit plateau qui borde le poste de Nieder-Urdorf.

Cette derni�re batterie prend � revers l'aile gauche de l'arm�e russe.

Elle balaie �galement la plaine entre les deux bois.

Une fois que les troupes russes seront chass�es de la presqu'�le, cette batterie de Foy emp�chera tout retour offensif de l'ennemi.

Foy place �galement de l'artillerie dans le repli inf�rieur de la Limmat.

L'effet recherch� est de battre le camp ennemi, prendre la droite de l'arm�e russe en �charpe et faire un feu crois� de concert avec l'artillerie fran�aise plac�e sur le plateau de Nieder-Urdorf.

Dans l'intervalle de ces 2 emplacements principaux, Foy a dispos� plusieurs pi�ces et notamment des obusiers.

Ces derniers se trouvant destin�s � battre le bois en avant de la position des Russes.

En outre, ces obusiers fran�ais doivent emp�cher les Russes de s'�clairer.

Enfin, vis-�-vis et au-dessous du village d'Oetwil, Foy a �tabli intelligemment une batterie de pi�ces de 12 sur une emmen�e qui se trouvait pr�s de la Limmat.

Cela a pour but de battre et d'intercepter la seule communication qui existait entre les camps russes de W�renlos et de Weiningen.

� 2 heures, toute l'artillerie fran�aise se trouve en place.

Les troupes fran�aises du g�n�ral Lorge, soutenues par la brigade du g�n�ral M�nard � leur droite, sont destin�es � passer sur la rive droite de la Limmat par l'interm�diaire du poste de Di�tikon.

La r�serve de l'arm�e fran�aise se trouve sous le commandement du g�n�ral Klein.

Elle se compose de grenadiers et d'un corps de cavalerie.

Elle est plac�e entre les postes de Dietikon et de Schlieren.

Klein a pour mission de tenir en �chec les postes russes que le g�n�ral Korsakov a install�s sur la rive gauche de la Limmat.

La division fran�aise du g�n�ral Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier doit, �galement, faire diversion et attirer l'attention des d�tachements russes qui se trouvent camp�s en avant de la Sihl.

Cette op�ration de diversion doit �tre r�alis�e par une attaque vigoureuse sur le poste de Wollishofen.

Pour finir, la brigade de gauche du g�n�ral Mesnard se trouve destin�e � faire, �galement, une attaque de diversion sur le village de Brugg.

� 4 heures du matin, le 3 vend�miaire soit le 25 septembre 1799, les troupes fran�aises commencent � embarquer.

Dispos�s sur le rivage, les soldats sautent dans les barques qui devaient les transporter sur la rive droite de la Limmat.

On commence par remplir les bateaux les plus l�gers.

Cependant, certains d'entre eux sont rapidement surcharg�s.

Ils s'engravent et restent immobilis�s quelque temps.

L'incident retarde quelque peu le d�roulement de l'op�ration de d�barquement.

Le bruit que les Fran�ais font pour remettre les barques � flot donne l'alarme aux postes russes qui font feu sur la Limmat.

Il est environ 5 heures du matin.

� ce moment-l�, les soldats fran�ais commencent � t�moigner de l'impatience.

On entend bient�t les cris de En avant ! En avant!

Le passage s'effectue avec tant de rapidit� que 3 minutes apr�s les premiers coups de fusil, il ne reste plus une seule barque sur la rive gauche de la Limmat.

Mis � la t�te de 3 compagnies de carabiniers et d'un bataillon d'infanterie l�g�re, le chef de bataillon Maransin aborde, le premier, la rive droite, bient�t suivi par les autres troupes de l'avant-garde du g�n�ral Gazan.

Aussit�t d�barqu�, ce g�n�ral marche � l'ennemi sous un feu meurtrier.

Les Russes s'avancent plusieurs fois pour rejeter les Fran�ais � la rivi�re.

Cependant, les batteries fran�aises du commandant Foy entretiennent un feu si vif que toutes les contre-attaques des Russes sont repouss�es.

Le d�barquement peut continuer sans probl�me.

Les bateaux retournent sur la rive oppos�e pour un second voyage, tandis que sans attendre les tambours battent vigoureusement la charge.

De crainte de tirer sur les soldats fran�ais, Andr� Mass�na ordonne � Foy de cesser le feu et fait acc�l�rer le d�barquement dont le succ�s est pratiquement assur�.

D�s lors que les Fran�ais sont assez forts sur l'autre rive, le chef de brigade Dedon commence la construction d'un pont pour permettre le passage de l'artillerie et de la cavalerie.

Pendant que l'on s'occupe de ces travaux, les troupes fran�aises du g�n�ral Gazan, post�es alors sur la rive droite de la Limmat, se forment en colonne dans le bouquet d'arbre et s'avancent pour attaquer les Russes.

Ceux-ci n'attendent pas le choc et se retirent presque aussit�t.

Mais le mouvement de retraite n'est qu'une man�uvre du g�n�ral russe.

En effet, en continuant d'avancer, les Fran�ais trouvent bient�t toutes les troupes russes du camp de Weiningen rang�es en bataille.

Une fusillade vive et meurtri�re s'engage alors.

Les Russes ont l'avantage de la position et sont soutenus par 7 pi�ces d'artillerie, mais les Fran�ais re�oivent assez vite de nombreux renforts des troupes continuant � d�barquer.

Les troupes fran�aises de Gazan, la 10e demi-brigade l�g�re et la 37e demi-brigade, chargent � la ba�onnette.

Les Russes sont bient�t oblig�s de se retirer avec des pertes �normes.

Ce premier succ�s rend les Fran�ais ma�tres du plateau bois� et du camp de Weiningen.

Pendant ce temps, au prix de peines importantes, la construction du pont avance rapidement.

Andr� Mass�na dirige lui-m�me les travaux.

� 8 heures, le pont est praticable.

Pas moins de 8 000 soldats fran�ais se trouvent d�j� sur la rive droite de la Limmat.

� 9 heures, l'artillerie l�g�re, la cavalerie, et le reste de l'infanterie d�barquent sur la rive droite de la Limmat et occupent bient�t le plateau de Fahr.

Deux bataillons s'avancent sur le poste d'Otweil et y prennent position afin de tenir en �chec les troupes russes du camp de Wirenlos.

Tandis que les troupes fran�aises du g�n�ral Lorge, soutenues par la brigade du g�n�ral Mesnard � l'aile droite, man�uvrent ainsi, les autres divisions s'acquittent glorieusement des op�rations dont elles ont �t� charg�es.

D�s le point du jour, avec toutes les batteries install�es pr�s de Baden, sur les rives de l'Aar, le g�n�ral Mesnard a maintenu un feu nourri sur les batteries russes.

En m�me temps, il fait avancer les bateaux rest�s sur l'Aar et place sa brigade sur un seul rang, feignant ainsi de tenter le passage sur l'Aar.

Le stratag�me fonctionne � merveille puisque l'aile gauche de l'arm�e russe passe la journ�e � l'attendre dans la plaine qui borde les postes de Freudenau et de W�renlingen.

Sous le feu de la mitraille, quelques barques sont transport�es � bras, des eaux de l'Aar dans celles de la Limmat et Mesnard parvient � faire traverser un d�tachement de troupes l�g�res sur la rive droite de la Limmat.

Par l'interm�diaire du poste de Vogelsang, il parvient � se rendre ma�tre du cours de la Limmat.

De son c�t�, Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier r�alise une attaque assez vigoureuse contre le village de Wollishofen.

Les Russes y r�sistent d'ailleurs assez longtemps, laissant le temps � 6 bataillons russes d'arriver en renfort.

Cependant, Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier re�oit, � son tour, le renfort d'un bataillon de la r�serve des grenadiers du g�n�ral Humbert.

Les Fran�ais effectuent une charge qui permet de repousser les Russes qui fuient vers la ville de Zurich.

� 8 heures, les troupes du g�n�ral Lorge n'ont plus d'ennemis devant elles.

Cela s'explique par le fait que les Russes ont �t� forc�s d'�vacuer le camp de Weiningen et se sont retir�s, par les deux rives de la Limmat, vers la ville de Zurich.

� 10 heures, des troupes russes se pr�sent�ent en bataille dans la plaine de la Sihl, en avant de Zurich.

Cette colonne se trouve d�s lors sous la protection de l'artillerie des ouvrages de Zurich.

Se trouvant expos�e au feu d'une grande partie de l'artillerie fran�aise, cette colonne russe �prouve bient�t une perte consid�rable en tu�s ou bless�s.

Apr�s s'�tre form�es sur le plateau de Fahr, les troupes fran�aises attaquent et emportent le village de Hongg, ainsi que les batteries qui s'y trouvent, malgr� une r�sistance assez opini�tre de la part des Russes.

Le g�n�ral Korsakov, g�n�ral en chef de l'arm�e russe, se voit bient�t press� par plusieurs c�t�s � la fois.

D�s lors, Korsakov d�cide de r�unir � lui une grande partie des troupes russes qu'il a � Zurich et sur la rive droite de la Limmat.

Avec toutes ces troupes, le g�n�ral russe forme une forte colonne serr�e en masse par bataillons.

Korsakov s'avance, bient�t, contre les troupes fran�aises qui d�bouchent du poste d'Hongg.

Cette colonne russe est forte de 15 000 hommes.

Plus nombreuse que les troupes fran�aises qu'elle a en face d'elle, elle parvient � remporter quelques succ�s.

Andr� Mass�na rappelle ses ailes sur son centre, afin d'opposer une plus forte r�sistance � la marche de la colonne russe.

Andr� Mass�na fait man�uvrer son artillerie l�g�re sur les flancs de la colonne russe.

La grande colonne russe s'arr�te et reste longtemps in�branlable aux charges imp�tueuses des Fran�ais.

Cependant, le feu de l'artillerie l�g�re a creus� d'assez larges br�ches dans la colonne russe.

Andr� Mass�na ordonne, d�s lors, � ses soldats fran�ais, de p�n�trer � la ba�onnette dans les vides que les d�charges meurtri�res viennent de faire.

Les Fran�ais se jettent avec furie sur les Russes, ach�vent de rompre leur masse, et couvre, en peu de temps, le champ de bataille de morts et de bless�s.

Les Russes se mettent � fuir dans le plus grand d�sordre.

Andr� Mass�na les fait poursuivre par la cavalerie fran�aise du g�n�ral Klein qui n'a pas encore donn� et br�le de prendre part au succ�s de la journ�e.

La cavalerie fran�aise ach�ve de disperser les bataillons russes et poursuit les d�bris de la redoutable colonne jusque dans les faubourgs de Zurich.

Apr�s cette victoire signal�e, les Fran�ais, quoique harass�s de fatigue, ne prennent point de repos.

Andr� Mass�na donne, imm�diatement, l'ordre d'occuper toutes les hauteurs qui s�parent la Limmat de la vall�e de la Glatt et pousse ses avant-postes sur les revers du Z�richberg.

Le soir m�me, Andr� Mass�na fait sommer Zurich d'ouvrir ses portes.

Cependant, le g�n�ral Korsakov propose des conditions qui ne sont point accept�es par les Fran�ais.

Apr�s avoir pris toutes ses dispositions pour continuer ses succ�s sur l'arm�e russe, Andr� Mass�na fait prendre � ses troupes victorieuses un repos devenu bien n�cessaire apr�s les fatigues de cette premi�re journ�e.

Pendant la nuit du 25 au 26 septembre 1799, Korsakov fait abandonner les positions qui ont �t� occup�es par ses troupes vers la jonction de l'Aar avec le Rhin.

Se croyant alors en mesure de reprendre l'offensive, le g�n�ral Korsakov fait descendre, du Z�richberg, une forte colonne russe.

Son nouvel objectif est d'attaquer les avant-postes fran�ais qui se trouvent post�s sur la route de Winterthur.

� ce moment m�me, Andr� Mass�na commence son mouvement pour attaquer son adversaire et presser la ville de Zurich par les deux c�t�s de la Limmat.

Les avant-postes fran�ais se replient, tout d'abord, sur les hauteurs qui se trouvent entre les postes d'Affholteren et de Hongg.

Bient�t soutenus par le gros des troupes du g�n�ral Lorge, les Fran�ais se reportent en avant.

D�s lors, le combat s'engage vivement et le succ�s est longtemps ind�cis.

Les Russes font des efforts incroyables pour rester ma�tres de la route de Winterthur.

Celle-ci est prise et reprise successivement par les 2 arm�es.

Finalement, par une derni�re charge vigoureusement ex�cut�e en colonne serr�e, les Fran�ais culbutent enti�rement les troupes russes et les mettent dans une d�route compl�te.

Les soldats russes subissent d'assez lourdes pertes en tu�s, bless�s et prisonniers.

Andr� Mass�na s'occupa de l'attaque sur la ville de Zurich.

Le g�n�ral Oudinot, qui s'est d�j� empar� du faubourg de Baden, s'avance avec une colonne fran�aise vers la grande porte de la ville de Zurich.

Celle-ci est, bient�t, enfonc�e � coups de canon.

Apr�s avoir tu� ou dispers� le d�tachement russe qui d�fend cette grande porte, le g�n�ral Oudinot p�n�tre dans Zurich et chasse les troupes russes de toutes les rues de la ville.

Il �tait alors midi.

La prise de Zurich ach�ve la ruine et la dispersion de l'arm�e russe.

Tous les magasins, les bless�s russes, le grand parc d'artillerie et les femmes des officiers russes tombent au pouvoir des Fran�ais.

Tous les prisonniers fran�ais faits dans les derni�res affaires sont �galement d�livr�s � cette occasion.

Les Russes n'ont pas eu le temps d'�vacuer ces prisonniers fran�ais sur leurs arri�res.

La caisse militaire russe a �t� prise et reprise plusieurs fois dans la journ�e et reste d�finitivement au pouvoir des Fran�ais.

La perte des Fran�ais se monta � 3 000 tu�s ou bless�s.

Celle des Russes se monta � 7 000 tu�s et bless�s, 6 000 prisonniers, 7 drapeaux et de nombreux canons pris.

Poursuivis vivement par les Fran�ais, les d�bris de l'arm�e russe se retirent d'abord sur Eglisau, et ensuite sur le poste de Schaffhausen.

Claude-Jacques Lecourbe facilite la victoire d'Andr� Mass�na � Zurich les 25 et 26 septembre 1799.



Occupation du Hanovre

Armistice d'Artlenburg

Apr�s la rupture de la paix d'Amiens, Napol�on Ier d�cide de frapper l'Angleterre sur le continent, en envahissant l'�lectorat de Hanovre, dont George III de Grande-Bretagne, le prince �lecteur est �galement roi d'Angleterre.

Napol�on Ier commet ainsi une grave atteinte au droit international puisque l'�lectorat, partie int�grante de l'Empire d'Allemagne, n'est pas une possession britannique, les 2 �tats n'ont en commun, sur le plan formel, que le prince qui est � leur t�te.

Napol�on Ier confie l'op�ration � Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier.

Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier :

Par la convention d'Artlenburg ou convention de l'Elbe, l'�lectorat de Hanovre capitule devant les arm�es de Napol�on Ier le 5 juillet 1803.

Apr�s la capitulation, les arm�es de l'�lectorat de Hanovre prirent leurs quartiers le long de la rive nord de l'Elbe, dans le duch� de Saxe-Lauenbourg.

Napol�on Ier refuse la ratification de la Convention de Sulingen.

Le 5 juillet 1803, le comte de Wallmoden-Gimborn, g�n�ral saxon, est contraint de venir signer � Artlenburg un nouvel armistice, qui stipule cette fois la dissolution pure et simple de l'arm�e du Hanovre.

Le Royaume-Uni d�clare la guerre � la France et r�tablit le blocus des c�tes fran�aises.



Naissance de Napol�on Mortier de Tr�vise

Napol�on Mortier de Tr�vise na�t � Issy-les-Moulineaux le 6 ao�t 1804, fils d'Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier et d' �ve-Anne Hymm�s (1779-1855).


Édouard Casimir Joseph Mortier - par Édouard Dubufe

Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier Mar�chal d'Empire

Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier, Duc de Tr�vise, est fait Mar�chal d'Empire en 1804 par Napol�on Ier.


Napoléon Ier à la bataille Friedland salue les cuirassiers du 12e régiment - Cette charge menée par le colonel Dornes est décisive Napoléon Ier à la bataille de Friedland - le 14 juin 1807 - Par James Alexander Walker - XIXe siècle

Si�ge et prise de Dantzig

Bataille de Friedland

Quelques mois apr�s la sanglante et ind�cise bataille d'Eylau, Napol�on Ier ordonne � son arm�e de repasser la rivi�re de la Passarge.

La position acquise alors se r�v�le capitale pour couvrir le si�ge de Dantzig que l'Empereur se refuse de laisser derri�re lui.

Apr�s une r�sistance de quelques semaines, le port prussien se rend, offrant vivres et munitions � la Grande Arm�e.

Henri Gatien Bertrand au si�ge de Dantzig.

Jean Baptiste Cacault sert au si�ge de Dantzig o� il est bless�.

Napol�on Ier peut maintenant prendre en main les op�rations.

C'est plus de 170 000 hommes, en comptant les r�serves, qui se portent � la rencontre des russes, tr�s affaiblis depuis Eylau.

Ceux-ci se trouvent au nombre de 90 000, avec 100 pi�ces de canon alors que Napol�on Ier en aligne plus de 200 cents.

La domination fran�aise est donc indiscutable, mais il faut se m�fier de cette arm�e russe motiv�e par des officiers fanatis�s et des cosaques particuli�rement redoutables.

De plus, le g�n�ral Lobanov est en route avec un renfort de 25 000 soldats et 5 000 cavaliers.

Le 10 juin 1807, Napol�on Ier fait man�uvrer sur l'Alle, o� Michel Ney re�oit l'ordre d'attaquer le commandant russe Bennigsen.

Le plan de Napol�on Ier est d'amener l'arm�e du Tsar � franchir � son tour la Passarge pour ensuite l'�craser en d�tails.

Bennigsen, un bon combattant, amen� � �tre prudent, s'engage n�anmoins et commence � subir les assauts destructeurs des corps de Nicolas Jean-de-Dieu Soult et Jean-Baptiste Jules Bernadotte.

Il d�cide alors de se replier sur Heilsberg, poursuivi par les cavaliers de Joachim Murat.

De son c�t�, Jean Lannes est au prise avec l'ennemi � Friedland.

Napol�on Ier envoie � son secours les carr�s de Ney, Victor et Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier, faisant m�me donner la Garde...

Adrien Victor de Feuch�res participe � cette bataille.

Le 14 juin 1807 au matin, l'offensive fran�aise est lanc�e.

Bennigsen, ignorant totalement le regroupement fran�ais, envisage de prendre Napol�on Ier � revers.

Il se heurte au corps d'arm�e de Lannes qui, �prouv� par les combats de la veille, n'a plus que 10 000 hommes sous son commandement.

Lannes donne alors l'illusion � Bennigsen que c'est le double de soldats qu'il rencontre en faisant donner son artillerie au maximum.

Ce dernier tombe dans le pi�ge, et tarde dans sa man�uvre initiale, ce qui laisse le temps aux renforts fran�ais de se mettre en place.

La cavalerie d'Emmanuel de Grouchy s'�lance avec fougue, brisant les lignes de fantassins russes, tandis que les canons fran�ais jettent des pluies d'�clairs et de feu sur les cosaques.

Pendant ce temps, Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier boucle le secteur de K�nigsberg.

Le plan est en place, les russes sont cern�s de toute part...

A 17 heures, 3 salves tir�es par la Garde indiquent le renfermement du pi�ge.

Ney prend le village de Sortlack et fond sur les soldats de Gortchakov.

Toute la Grande Arm�e se met en marche.

Les russes se battent avec un courage qui forcent l'admiration, mais en vain.

Leur retraite est impossible, Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier est l�.

Reste un passage par Friedland.

Bennigsen investit la ville, et entreprend la contre-offensive.

H�las pour les russes, une contre-attaque fran�aise an�antit tout espoir.

Les fuyards se jettent dans l'Alle pour rejoindre la r�serve du Tsar, situ�e sur l'autre rive...

A la tomb�e de la nuit, la bataille s'ach�ve.

La victoire est totale pour Napol�on Ier qui lave ainsi l'affront d'Eylau.

Bennigsen a perdu pr�s de 17 000 hommes.

7 ans jour pour jour apr�s Marengo, le g�nie de Napol�on Ier est toujours l�.


Napoléon Ier à Moscou Napoléon Ier en retraite devant le Kremlin en flamme

Prise de Moscou

�vacuation de Moscou

Avant l'ordre d'�vacuation, Moscou compte environ 270 000 habitants.

La plupart �vacuent la ville et les habitants restants se chargent de br�ler ou de d�rober les derniers stocks de nourriture pour en priver les Fran�ais.

Le 14 septembre 1812, � 2 heures de l'apr�s-midi, Napol�on Ier, avec sa garde et le 1er corps, fait son entr�e dans l'ancienne capitale de la Moscovie.

La ville est d�serte.

F�dor Vassili Rostopchine est gouverneur g�n�ral de Moscou qu'il vide de toute provision.

Il lance des pamphlets contre Napol�on, fait �vacuer les pompes � incendie et lib�re des prisonniers avec la mission de mettre le feu chacun � un quartier.

L'incendie de Moscou qui en r�sulte, qui fera dire � Sophie Feodorovna Rostopchine, sa fille :J'ai vu comme une aurore bor�ale sur la ville.

Le 15 septembre 1812, Napol�on Ier s'installe au Kremlin, le palais des tsars situ� au milieu de la ville.

Il reste alors le tiers de la population dont la plupart sont des commer�ants �trangers, des serviteurs ou des personnes incapables ou ne voulant pas fuir.

Ils se tiennent � l'�cart des troupes, y compris la nombreuse communaut� fran�aise pr�sente.

Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier est nomm� gouverneur, avec ordre d'emp�cher le pillage par tous les moyens.

Des secours sont donn�s aux bless�s russes qui encombrent les h�pitaux, ainsi qu'aux Moscovites qui n'ont pas voulu suivre l'arm�e de Mikha�l Illarionovitch Golenichtchev-Koutouzov.

Napol�on Ier pense que le tsar Alexandre Ier de Russie lui offrira sa capitulation sur le Mont Poklonna�a.

Un armistice est accord� aux Russes et Napol�on Ier, fort de son triomphe, propose la paix � Alexandre Ier de Russie.

Il ne re�oit que des r�ponses �vasives laissant vaguement esp�rer un arrangement, mais qui arrangent les deux parties.

Les Fran�ais ont ainsi le temps de reprendre des forces, les Russes attendent les grands froids qui obligeront les Fran�ais � �vacuer la Russie.

Du 14 au 18 septembre 1812 du calendrier gr�gorien (2 au 6 septembre du calendrier julien), des feux commencent � Moscou, et ravagent la ville, essentiellement construite en bois, privant les Fran�ais d'abris.

� un signal donn�, le feu �clate dans 1 000 endroits � la fois.

C'est en vain que les Fran�ais tentent d'�teindre l'incendie : le ravage des flammes ne s'arr�te que dans la soir�e du 20 septembre 1812, lorsque pr�s de 7 000 maisons en bois et 4 000 maisons de pierres, les 9/10 de la ville, sont en cendres.

20 000 malades ou bless�s sont victimes de ce d�sastre.

Occupant une ville en ruines, sans avoir re�u la capitulation russe, face � une man�uvre russe le poussant � quitter Moscou, Napol�on Ier entame sa longue retraite le 18 octobre 1812.

Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier a ordre d'abandonner le Kremlin le 23 octobre 1812, apr�s l'avoir d�truit, et de ne laisser en arri�re ni bless�s, ni malades.

la Grande Arm�e est alors constamment harcel�e par l'ennemi.

Napol�on Ier estimera plus tard que son erreur a �t� de ne pas quitter Moscou 2 semaines plus t�t et de surprendre l'arm�e de Mikha�l Illarionovitch Golenichtchev-Koutouzov qui campe � proximit�, � Tarutino.

M�me si cela n'aurait pas suffi � vaincre imm�diatement la Russie, celle-ci aurait �t� ensuite incapable d'affronter les Fran�ais.

Ivan Katayev estime les pertes au 3/4 des b�timents de la ville :

On estime � 2 000 le nombre de soldats russes bless�s qui ont p�ri dans les incendies.

12.000 corps en tout ont �t� retrouv�s.

Sont �t� compl�tement d�truits

De nombreuses �uvres d'art, notamment l'original de Le dit de la campagne d'Igor, ont disparu � jamais.

L'orphelinat de Moscou pr�s de Kitai-Gorod, converti en h�pital, est sauv� par la police locale.

La population de Moscou estim�e en 1811 � 270 000 �mes, est d'environ 215 000 r�sidents apr�s la guerre.

La population de Moscou passera � 349 000 en 1840.

Contrairement aux d�clarations de Jean-Baptiste Antoine Marcellin de Marbot qui pr�tendait que l'incendie de Moscou �tait la principale cause de l'�chec de la campagne de 1812, la destruction de Moscou n'�tait pas si totale, pour qu'il ne reste pas suffisamment de maisons, de palais, d'�glises ou de casernes pour accueillir l'ensemble de l'arm�e.

De plus, de nombreuses unit�s �taient stationn�es en dehors de la ville, dans des r�gions �loign�es comme les banlieues Ostankino (cavalerie l�g�re) ou Khimki (corps d'italien), d'autres ont �t� envoy�es au sud pour faire barrage aux mouvements des Russes.


Le général Gourgaud sauve la vie de Napoléon Ier à la bataille de Brienne

Bataille de Brienne-le-Ch�teau

Apr�s son offensive le 27 janvier 1814 sur Saint-Dizier, Napol�on Ier esp�re un choc avec l'arm�e de Sil�sie de Gebhard Leberecht von Bl�cher. Il obtient que cette force soit divis�e.

Malgr� le voisinage de l'arm�e de Boh�me de Charles-Philippe de Schwarzenberg, Napol�on Ier d�cide de se lancer � la poursuite de Gebhard Leberecht von Bl�cher afin de l'intercepter au moment de sa tentative de passage de l'Aube pour rejoindre son alli�.

Mais le lieutenant-colonel Bernard, charg� par Louis Alexandre Berthier de porter les ordres � Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier, est pris par les Cosaques.

Gebhard Leberecht von Bl�cher mis au courant des plans de Napol�on, se replie sur Brienne-le-Ch�teau dans l'Aube: l'effet de surprise est manqu�.

Le 29 janvier 1814, l'attaque fran�aise se fait en 3 colonnes dont une seule, dirig�e sur le ch�teau, r�ussit et peut prendre pied dans la ville m�me.

Mais un vigoureux retour offensif des corps russes de Sacken et Olsuviev l'en d�loge.

Apr�s un combat de nuit acharn� les forces de Napol�on Ier conservent le ch�teau.

La situation pourrait devenir critique si les Alli�s, recevant des renforts, recommen�aient la lutte le lendemain.

Mais Bl�cher a h�te de faire sa jonction avec l'arm�e de Boh�me et se replie, au milieu de la nuit, dans la direction de Trannes.


Bataille de Montmirail

Bataille de Montmirail

Le moral des troupes fran�aises est au plus bas. Plus de 700 000 coalis�s envahissent la France.

Le 11 f�vrier 1814 vers 8 heures, les deux arm�es, fran�aises et prussiennes, entrent en contact.

Les fran�ais prennent position et tiennent t�te aux assauts r�p�t�s de l'ennemi. Le prussien Sacken ne se doute pas qu'il a Napol�on Ier en personne devant lui.

� 12 heures, Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier se pr�sente avec la division Michel et les cavaliers de Defrance.

� droite, Michel Ney brise les lignes prussiennes.

A 16 heures, Napol�on Ier ordonne l'attaque sur Montmirail.

Mais la sup�riorit� num�rique de l'ennemi est �crasante, et Napol�on Ier est oblig� de faire donner l'ensemble de sa vieille Garde. 4 bataillons repoussent � 3 reprises les charges de cavalerie prussiennes.

Le g�n�ral de cavalerie Guyot emporte la d�cision, et finit de mettre en d�route le corps d'arm�e de Sacken, tandis que la Garde place les canons pris aux prussiens en haut des tours du ch�teau de Montmirail, et an�antissent les fuyards.

La division Michel, galvanis� par sa r�cente victoire, repousse h�ro�quement la contre-attaque d'un autre g�n�ral ennemi, York.

Pendant ce temps, la Jeune Garde se trouve embourb� � Ch�teau-Thierry et ne peut se rendre sur les lieux pour transformer la d�faite prussienne en h�catombe...

Selon le commandant Lachouque, la campagne de France est l'�pop�e d'une poign�e de grognards et de conscrits, courant sous la bise aigre de Champagne, pour surprendre et battre deux arm�es 4 ou 5 fois sup�rieures en nombre.

Les Marie-Louises se battent avec une telle fougue qu'elle force l'admiration des vieilles moustaches.

Cette bataille et victoire de Montmirail montre l'�tendue du talent de Napol�on Ier, et la puissance encore destructrice d'une Grande Arm�e pourtant d�cim�e et abattue...

Claude-Victor Perrin se distingue une derni�re fois en lib�rant le village de Brienne � la force de la ba�onnette.

Les fran�ais sont aussi victorieux � Reims, � Arcis-sur-Aube, � Vachaumps, � Mormant, � Champaubert, et 7 jours plus tard � Montereau...

Esprit Victor �lisabeth Boniface de Castellane participe � cette campagne.


Combat devant l'Hôtel de ville - 28 juillet 1830 -par Jean-Victor Schnetz - Paris - Musée du Petit Palais La Liberté guidant le peuple - par Eugène Delacroix Louis-Philippe Ier de France

Ordonnances de Saint-Cloud

R�volution de Juillet : les Trois Glorieuses

Louis-Philippe Ier de France Lieutenant-g�n�ral du royaume

Abdication de Charles X de France

Exil de la famille royale de France

Louis-Philippe Ier de France 2e Roi des Fran�ais

L'annonce de la victoire d'Alger, et l'assurance donn�e par le pr�fet de police que Paris ne bougerait pas semble autoriser, Jules Armand de Polignac et Charles X de France, � un coup de force et tente de r�tablir la monarchie absolue.

Le 25 ou 26 juillet 1830, les ordonnances de Saint-Cloud :

Ces ordonnances excitent imm�diatement une r�probation universelle.

Paris se soul�ve les 27, 28 et 29 juillet 1830.

C'est journ�es sont appel�es les Trois Glorieuses ou R�volution de Juillet.

Particuli�rement le 28 juillet 1830, la place et l'H�tel de ville fait l'objet de furieux combats entre la troupe et les insurg�s.

La place et le b�timent sont plusieurs fois perdus et repris au cours de la journ�e, avant de finir par rester aux mains des insurg�s.

Le 30 juillet 1830, Louis-Philippe Ier de France, Duc d'Orl�ans, est nomm� Lieutenant-g�n�ral du royaume par les d�put�s insurg�s.

Louis-Philippe Ier de France accepte ce poste le 31 juillet 1830.

Charles X de France, �tant au ch�teau de Rambouillet, nomme �galement Louis-Philippe Ier de France, son cousin, lieutenant-g�n�ral du Royaume, le 1er ao�t 1830.

Louis-Philippe Ier de France re�oit la d�p�che et, sur le conseil d'Andr� Dupin, il r�pond que cette lieutenance lui a d�j� �t� conf�r�e par le parlement.

Le 2 ao�t 1830, Charles X de France, retir� � Rambouillet, abdique, et convainc Louis XIX de France, le dauphin, de contresigner l'abdication.

Louis XIX de France est fictivement Roi entre le moment o� Charles X de France; son p�re, signe l'abdication et le moment o� lui-m�me la contresigne.

Il aurait pu conserver la couronne pour lui-m�me et reprendre en main l'arm�e et le pays.

Mais finalement, il renonce par ob�issance ou par faiblesse.

Charles X de France confie � Louis-Philippe Ier de France, son cousin, la t�che d'annoncer que son abdication se fait au profit d'Henri d'Artois sous le nom d'Henri V de France, Duc de Bordeaux, son petit-fils, faisant de Louis-Philippe Ier de France le R�gent.

Du 2 au 7 ao�t 1830, Henri d'Artois est virtuellement Roi.

Le 3 ao�t 1830, devant les Chambres r�unies, Louis-Philippe Ier de France annonce bien l'abdication de Charles X de France, contresign�e par Louis XIX de France, le dauphin, mais ne mentionne pas qu'elle est effectu�e en faveur du Duc de Bordeaux.

Louise Marie Ad�la�de Eug�nie d'Orl�ans contribue � d�cider Louis-Philippe Ier de France d'accepter la couronne.

Louis-Philippe Ier de France prend le pouvoir le 7 ao�t 1830.

C'est alors le d�but de la monarchie de juillet.

Louis-Philippe Ier de France devient 2e Roi des Fran�ais le 9 ao�t 1830.

� l'annonce de cet av�nement, Louise-Marie-Am�lie de Bourbon-Siciles aurait dit, en larmes : Quelle catastrophe ! Toute sa vie, elle est un exemple de dignit� et de loyaut�, d'amour pour son �poux et ses enfants, tout en restant � l'�cart des affaires politiques.

Le Palais-Royal devient bri�vement la r�sidence du chef de l'�tat � partir du 9 ao�t 1830.

Le 10 ao�t 1830, les mar�chaux :

pr�sentent � l'Assembl�e la couronne royale de Louis-Philippe.

Ce sera la derni�re apparition officielle d'�tienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald

Femme de t�te, Louise Marie Ad�la�de Eug�nie d'Orl�ans exerce un grand ascendant sur l'esprit de Louis-Philippe Ier de France : on la surnomme son �g�rie.

Victor Hugo rapporte : Presque tous les matins, le roi avait une longue causerie, la plupart du temps politique, avec Louise Marie Ad�la�de Eug�nie d'Orl�ans.

Il la consulte sur tout et ne fait rien de tr�s grave contre son avis.

Louis-Philippe Ier r de France cr�� Louise Marie Ad�la�de Eug�nie d'Orl�ans princesse d'Orl�ans, qu'il lui conf�re le 13 ao�t 1830 par ordonnance royale.

Le 16 ao�t 1830, Charles X de France embarque � Cherbourg pour un troisi�me et dernier exil de la famille royale, sans laisser de consigne � ses fid�les.

Il se retire d'abord au palais de Holyrood en �cosse.

En exil, Charles X de France porte le titre de courtoisie de Comte de Ponthieu.

Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles suit Charles X de France et la cour en exil en Angleterre.

Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles vit � Bath en Angleterre et au palais de Holyrood en �cosse.

Charles X de France interdit � Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles d'amener Henri d'Artois � Paris.

Louis XIX de France devient comte de Marnes en 1830.

Fran�ois IV de Mod�ne est le seul souverain Europ�en � ne pas reconnaitre la monarchie de Juillet.

Jules Armand de Polignac est condamn� � la prison perp�tuelle et � la mort civile.

Fr�d�ric-S�raphin de La Tour-du-Pin refuse de se rallier � la r�volution de juillet 1830.

Aymard-Charles-Marie-Th�odore de Nicola� refuse de pr�ter serment au gouvernement de juillet.

Aymard-Charles-Marie-Th�odore de Nicola� cesse de si�ger � la Chambre des pairs, et ne reparaitra plus dans les assembl�es politiques.

Henri Charles Le B�gue de Germiny pr�te serment � Louis-Philippe.


Attentat de Giuseppe Fieschi - Par Eugène Lami en 1845 - Château de Versailles Machine infernale de Fieschi - Archives nationales

Attentat de Giuseppe Fieschi

Mort d'Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier

Giuseppe Fieschi ne trouve secours qu'aupr�s de ceux qui projettent alors un attentat contre Louis-Philippe Ier de France.

Il trouve ainsi l'aide de Pierre Morey, un militant r�publicain, cordonnier de son �tat et nostalgique de Robespierre.

Pierre Morey est alors membre de la Soci�t� des droits de l'homme, organisation r�publicaine interdite.

Pierre Morey accepte d'abriter Giuseppe Fieschi pendant 2 mois.

Giuseppe Fieschi montre de l'int�r�t pour le projet des comploteurs.

Giuseppe Fieschi fait ainsi la connaissance de Th�odore P�pin, �picier et r�publicain.

Giuseppe Fieschi les aide alors � concevoir la fameuse machine infernale faite de 25 canons de fusils juxtapos�s et plac�e sur l'appui de la fen�tre d'une maison.

Th�odore P�pin s'est engag� � financer la r�alisation de la machine.

� l'occasion de l'anniversaire de la r�volution de Juillet, le 28 juillet 1835, Louis-Philippe Ier de France doit passer en revue la garde nationale sur les grands boulevards.

Malgr� les rumeurs d'attentat, Louis-Philippe Ier de France refuse d'annuler la revue � laquelle il se rend entour� :

Plac�e � la hauteur du 50, boulevard du Temple, la machine infernale explose, peut-�tre par accident.

Miraculeusement, Louis-Philippe Ier de France n'a qu'une �raflure au front, ses fils sont indemnes.Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier meurt � Paris le 28 juillet 1835.

Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier se plaint de la chaleur qui l'accable. Quelqu'un l'engage de se retirer mais il n'y veut pas consentir.

Ma place, dit-il, est aupr�s du roi, au milieu des mar�chaux, mes compagnons d'armes

On transporte Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier dans une salle de billard du jardin turc.

Il cherche � s'appuyer contre une table ; puis tout � coup, saisi par les derni�res convulsions, porte le corps en arri�re, pousse un grand cri et expire.

Il est inhum� � l'h�tel des Invalides.

Il y a en tout 18 morts, dont 13 tu�s sur le coup, et 42 bless�s.

Lamartine pour parler de Giuseppe Fieschi �crit qu'il n'existe pas de nature semblable dans la boue de Paris.

Tous les souverains d'Europe, � l'exception notable de l'empereur de Russie, envoient des messages de sympathie � Louis-Philippe, dont le sang-froid fait remonter en fl�che la popularit�.

Bless� par son dispositif, Giuseppe Fieschi est arr�t� quelques minutes apr�s l'attentat.

Quelques jours plus tard, la police arr�te ses complices :


Menu contextuel

Si, dans le r�sultat d'une recherche, un nom de personne ou de lieu ou une date vous interpelle, s�lectionnez-le et faites un clique droit pour lancer une nouvelle recherche.


Si ce site vous est utile, placez le dans vos favoris ou marques-pages !