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�v�nements contenant la ou les locutions cherch�es
40 �v�nements affich�s, le premier en 1797 - le dernier en 1883
Naissance de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers
Marie Louis Joseph Marie Louis Joseph Adolphe Thiers na�t � Marseille le 14 ou 15 avril 1797, fils de Pierre-Louis Thiers (1759-1843) et de Marie-Madeleine Amic (1774-1852).
Apr�s des �tudes au lyc�e de Marseille puis � Aix, o� Marie Louis Joseph Adolphe Thiers obtient une licence en droit et devient avocat.
Bataille de Medellin
Pendant la guerre d'ind�pendance espagnole, les Fran�ais font un premier effort important pour occuper le Sud de l'Espagne
Claude-Victor Perrin commence sa pouss�e vers le sud, avec pour objectif la destruction de l'arm�e d'Estr�madure, command�e par Gregorio Garcia de la Cuesta, qui bat en retraite.
Gregorio Garcia de la Cuesta re�oit le 27 mars 1809 le renfort de 7 000 soldats et d�cide de rencontrer les Fran�ais plut�t que de continuer � se retirer.
Le champ de bataille se situe juste au sud-est de Medellin ou Medell�n, entre Medell�n et Don Benito, � environ 300 km au sud-ouest de Madrid.
Le fleuve Guadiana court selon une direction ouest-est � la limite nord du champ de bataille et re�oit la rivi�re Ortigosa, qui coule suivant une direction nord-sud, ce qui interdit aux Espagnols toute tentative de flanquer les Fran�ais sur leur droite.
Claude-Victor Perrin a environ 17 500 hommes alors que Gregorio Garcia de la Cuesta en dispose d'environ 23 000.
Les Fran�ais surclassent les Espagnols en artillerie dans la proportion 50 � 30, et peuvent aussi compter sur une cavalerie plus nombreuse, 4 500 au lieu de 3 000.
Les 2 g�n�raux d�ploient leurs arm�es d'une fa�on inhabituelle.
La disposition de Claude-Victor Perrin semble plus raisonnable.
Le centre de l'arm�e fran�aise, sous les ordres du g�n�ral Villatte, occupe la route principale qui conduit de Medellin � Don Benito dans le Sud-Est,
Les ailes, command�es par le g�n�ral Lasalle (la gauche) et le g�n�ral La Tour-Maubourg (la droite) sont d�ploy�es beaucoup plus loin au sud et au sud-est.
Chaque aile est compos�e d'une division de cavalerie et de 2 bataillons d'infanterie constitu�s de soldats allemands de la Conf�d�ration du Rhin.
Apparemment, l'intention de Claude-Victor Perrin est de rapprocher progressivement ses flancs du centre jusqu'� ce qu'une puissante contre-attaque brise les lignes espagnoles.
La r�serve de Claude-Victor Perrin est constitu�e d'une division d'infanterie sous les ordres du g�n�ral Ruffin, qui ne doit pas prendre part � la bataille.
Gregorio Garcia de la Cuesta ne constitue aucune r�serve et se contente de d�ployer ses 23 000 hommes sur 4 rangs en un arc de 6 600 m�tres allant de la Guadiana � la Ortigosa.
Son plan est simplement d'attaquer les ailes fran�aises et esp�rer coincer ainsi l'arm�e enti�re, le dos � Medell�n et � la Guadiana, ce qui est exactement ce qu'attend Claude-Victor Perrin.
Le 28 mars 1809, la canonnade commence vers 13 heures et Gregorio Garcia de la Cuesta ordonne l'attaque vers 14 heures.
Au d�but, les Espagnols ont beaucoup de succ�s, et repoussent une charge pr�matur�e de cavalerie sur leur flanc gauche par les dragons (2e et 4e r�giments) de La Tour-Maubourg qui provoque un recul des 2 ailes fran�aises, tout cela sous un feu mortel des tirailleurs sur les rangs fran�ais.
La situation de Lasalle est quelque peu dangereuse, car la pr�sence de la Guadiana dans son dos interdit � ses 2 000 cavaliers et ses 2 500 fantassins de reculer sur plus d'un kilom�tre et demi.
Trois r�giments de cavalerie espagnole r�dent pr�s de la rive de la Guadiana et essaient de contourner les Fran�ais par la gauche, mais Lasalle et ses hommes tiennent leurs dangereuses positions.
� cette phase de la bataille, les 2 ailes fran�aises ont suffisamment battu en retraite pour �tre � distance d'intervention de la division de Villatte.
Le secteur ouest de La Tour-Maubourg est renforc� par le 94e r�giment d'infanterie de ligne et un bataillon de grenadiers.
Les 10 canons fran�ais en batterie dans cette partie du champ de bataille contribuent aussi � stabiliser la situation car ils surclassent nettement leurs homologues espagnols.
L'infanterie espagnole, cependant, continue sa pouss�e et cr�e maint probl�mes aux hommes de La Tour-Maubourg, qui ont form� les carr�s pour se prot�ger des charges de cavalerie et par cons�quent ont une puissance de feu limit�e.
Comme les Espagnols menacent de capturer les canons fran�ais, La Tour-Maubourg ordonne une nouvelle attaque de dragons.
Cette fois la charge r�ussit.
Les dragons d�font les r�giments de cavalerie espagnole, qui fuient le champ de bataille et laissent l'infanterie isol�e, qui prend �galement la fuite.
Comme Gregorio Garcia de la Cuesta n'a pas de r�serve, une br�che de cette importance est ce qui peut arriver de pire � sa fragile ligne de bataille.
� partir de ce moment, les �v�nements se pr�cipitent.
Lasalle re�oit le renfort de 7 bataillons d'infanterie de la part de Villatte, et d�s qu'il voit la d�bandade des Espagnols � l'ouest, il ordonne lui aussi une puissante contre-attaque.
Le 2e r�giment de hussards, accompagn� par un r�giment de chasseurs � cheval, �crase la cavalerie espagnole, se reforme et charge une fois de plus l'infanterie espagnole abandonn�e sur le flanc Est.
Les bataillons de Lasalle qui n'ont pas encore �t� engag�s lancent une attaque frontale.
Les dragons s'abattent maintenant sur le centre de l'arm�e espagnole, qui tente de fuir par tous les moyens.
Nombreux sont ceux qui tombent lors cette retraite chaotique et l'arm�e de Gregorio Garcia de la Cuesta est an�antie.
Gregorio Garcia de la Cuesta manque de perdre la vie dans la bataille.
Les Espagnols d�plorent 8 000 morts ou bless�s et environ 2 000 prisonniers et 20 de leurs 30 canons.
Dans son Histoire du Consulat et de l'Empire, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers cite 9 � 10 000 morts ou bless�s, 4 000 prisonniers et 16 bouches � feu.
Les Fran�ais ne perdent que 1 000 hommes.
Cette bataille inaugure la conqu�te du Sud de l'Espagne par les Fran�ais.
Marie Louis Joseph Adolphe Thiers journaliste � Paris
Marie Louis Joseph Adolphe Thiers gagne Paris en 1821 o� il s'essaie au journalisme.
Marie Louis Joseph Adolphe Thiers est notamment chroniqueur au Constitutionnel.
Marie Louis Joseph Adolphe Thiers r�dige une Histoire de la R�volution en plusieurs volumes qui conna�t un grand succ�s.
Tentative de soul�vement de la Vend�e
Disgr�ce de Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles
En correspondance permanente avec les l�gitimistes, Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles retourne clandestinement en France, o� elle d�barque � Marseille dans la nuit du 28 au 29 avril 1832 mais au lieu du soul�vement de 2 000 fid�les annonc�, elle ne trouve que 60 hommes.
Fr�d�ric-S�raphin de La Tour du Pin soutient Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles, la duchesse de Berry, dans sa r�bellion.
Elle tente de relancer les guerres de Vend�e et de rallier la population � sa cause.
La mobilisation locale est assez faible, et l'op�ration �choue rapidement.
Apr�s une cavale de 6 mois, Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles cherche refuge dans la maison de Mlles Duguigny � Nantes, sise au n 3 de la rue Haute-du-Ch�teau (actuelle rue Mathelin-Rodier) situ�e face au ch�teau des ducs de Bretagne, mais elle est trahie par Simon Deutz.
Apr�s s'�tre cach�e toute une nuit avec ses partisans dans un r�duit situ� derri�re une chemin�e alors que sa maison �tait cern�e par la gendarmerie qui ne la trouve pas, elle doit sortir de l'�tre lorsque celui-ci est allum� par des gendarmes en faction.
Se rendant au g�n�ral Dermoncourt, garant de sa sauvegarde, Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles est mise aux arr�ts le 7 novembre 1832 par la gendarmerie, dirig�e par Marie Louis Joseph Adolphe Thiers.
Marie Louis Joseph Adolphe Thiers Minist�re de l'Int�rieur
Le 11 octobre 1832, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers remplace Montalivet au minist�re de l'Int�rieur.
Mariage de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers avec Eulalie �lise Dosne
Marie Louis Joseph Adolphe Thiers �pouse � Paris IXe le 6 novembre 1833 Eulalie �lise Dosne (1818-1880).
Attentat de Giuseppe Fieschi
Mort d'Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier
Giuseppe Fieschi ne trouve secours qu'aupr�s de ceux qui projettent alors un attentat contre Louis-Philippe Ier de France.
Il trouve ainsi l'aide de Pierre Morey, un militant r�publicain, cordonnier de son �tat et nostalgique de Robespierre.
Pierre Morey est alors membre de la Soci�t� des droits de l'homme, organisation r�publicaine interdite.
Pierre Morey accepte d'abriter Giuseppe Fieschi pendant 2 mois.
Giuseppe Fieschi montre de l'int�r�t pour le projet des comploteurs.
Giuseppe Fieschi fait ainsi la connaissance de Th�odore P�pin, �picier et r�publicain.
Giuseppe Fieschi les aide alors � concevoir la fameuse machine infernale faite de 25 canons de fusils juxtapos�s et plac�e sur l'appui de la fen�tre d'une maison.
Th�odore P�pin s'est engag� � financer la r�alisation de la machine.
� l'occasion de l'anniversaire de la r�volution de Juillet, le 28 juillet 1835, Louis-Philippe Ier de France doit passer en revue la garde nationale sur les grands boulevards.
Malgr� les rumeurs d'attentat, Louis-Philippe Ier de France refuse d'annuler la revue � laquelle il se rend entour� :
Plac�e � la hauteur du 50, boulevard du Temple, la machine infernale explose, peut-�tre par accident.
Miraculeusement, Louis-Philippe Ier de France n'a qu'une �raflure au front, ses fils sont indemnes.Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier meurt � Paris le 28 juillet 1835.
Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier se plaint de la chaleur qui l'accable. Quelqu'un l'engage de se retirer mais il n'y veut pas consentir.
Ma place, dit-il, est aupr�s du roi, au milieu des mar�chaux, mes compagnons d'armes
On transporte Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier dans une salle de billard du jardin turc.
Il cherche � s'appuyer contre une table ; puis tout � coup, saisi par les derni�res convulsions, porte le corps en arri�re, pousse un grand cri et expire.
Il est inhum� � l'h�tel des Invalides.
Il y a en tout 18 morts, dont 13 tu�s sur le coup, et 42 bless�s.
Lamartine pour parler de Giuseppe Fieschi �crit qu'il n'existe pas de nature semblable dans la boue de Paris.
Tous les souverains d'Europe, � l'exception notable de l'empereur de Russie, envoient des messages de sympathie � Louis-Philippe, dont le sang-froid fait remonter en fl�che la popularit�.
Bless� par son dispositif, Giuseppe Fieschi est arr�t� quelques minutes apr�s l'attentat.
Quelques jours plus tard, la police arr�te ses complices :
Fran�ois Pierre Guillaume Guizot � l'Acad�mie fran�aise
Le 28 avril 1836, Fran�ois Pierre Guillaume Guizot est �lu � l'Acad�mie fran�aise au si�ge n 372, en remplacement du comte Destutt de Tracy.
Il eut la voix de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers, son adversaire politique.
Fran�ois Pierre Guillaume Guizot est re�u par le comte Philippe-Paul de S�gur, le 22 d�cembre1836.
�douard-L�on Roger du Nord r��lu D�put� du Nord
�douard-L�on Roger du Nord est r��lu D�put� du Nord le 4 novembre 1837, par 203 voix (282 votants, 358 inscrits).
Il entre avec Marie Louis Joseph Adolphe Thiers, dont il est l'ami, dans la coalition contre le minist�re Mol� et opine d�sormais avec le tiers-parti.
Tentative de coup d'�tat de Napol�on III
Au d�but de 1840, son fid�le Fialin lance � son tour ses Lettres de Londres, qui exaltent Napol�on III, ce prince qui ose seul et sans appui, entreprendre la grande mission de continuer l'�uvre de son oncle.
Depuis Londres, le prince pr�pare une nouvelle tentative de coup d'�tat., voulant profiter du mouvement de ferveur bonapartiste suscit� par la d�cision du cabinet Marie Louis Joseph Adolphe Thiers de ramener de Sainte-H�l�ne les cendres de Napol�on Ier.
Napol�on III d�barque � Boulogne-sur-Mer, le 6 ao�t 1840, en compagnie de quelques comparses parmi lesquels un compagnon de Napol�on Ier � Sainte-H�l�ne, le g�n�ral de Montholon, avec l'espoir de rallier le 42e r�giment de ligne.
L'op�ration est un �chec total. Napol�on III et ses complices sont arr�t�s, �crou�s sur ordre du procureur Legagneur et incarc�r�s au fort de Ham.
Leur proc�s se tient devant la Chambre des pairs du 28 septembre au 6 octobre 1840, dans une indiff�rence g�n�rale. Le prince est d�fendu par le c�l�bre avocat l�gitimiste Berryer.
Napol�on III prononce un discours �loquent. Il n'en est pas moins condamn� � l'emprisonnement � perp�tuit�.
Abdication d'Isabelle II d'Espagne
D�p�che d'Ems
D�claration de guerre de la France � la Prusse
Eug�nie de Montijo R�gente de l'Empire
Le 25 juin 1870, dans un document sign� � Paris, Isabelle II d'Espagne renonce � ses droits dynastiques en faveur d'Alphonse XII d'Espagne qui devient alors pour les monarchistes le roi l�gitime d'Espagne.
Le gouvernement espagnol propose � L�opold de Hohenzollern-Sigmaringen le tr�ne d'Espagne.
Charles-Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen, son p�re, lui fait comprendre que son av�nement pourrait �tre un casus belli.
La France de Napol�on III, redoutant l'encerclement par les Hohenzollern, s'oppose � sa candidature.
Le 12 juillet 1870, L�opold de Hohenzollern-Sigmaringen retire sa candidature.
Charles de Hohenzollern-Sigmaring, fr�re cadet de L�opold de Hohenzollern-Sigmaringen, est mont� sur le tr�ne de Roumanie malgr� une premi�re renonciation.
� Ems, Vincent Benedetti, ambassadeur de Napol�on III, demande avec grande insistance � Guillaume Ier de Prusse de confirmer par �crit le fait que jamais un Hohenzollern ne briguerait la couronne d'Espagne.
Ems est la ville d'eaux de Bad.
Le 13 juillet 1870, Guillaume Ier de Prusse, agac�, confirme pos�ment le retrait de cette candidature, en ajoutant qu'il n'a plus rien d'autre � dire � l'ambassadeur.
Guillaume Ier de Prusse envoie un compte rendu � Otto von Bismarck, son premier ministre qui est conscient de la sup�riorit� militaire prussienne.
D�sireux d'unir les nombreux �tats allemands sous la banni�re prussienne, Otto von Bismarck reformule la notification de mani�re plus s�che.
Cette d�p�che, en fait une circulaire administrative, est t�l�graphi�e aux ambassades allemandes et aux journaux allemands et fran�ais. Certains la modifient pour la rendre encore plus m�prisante.
Napol�on III d�clare la guerre � la Prusse avec l'assentiment majoritaire du parlement, qui parle de casus belli. La mobilisation est sign�e le 14 juillet 1870.
Le 15 juillet 1870 le Corps l�gislatif approuve cette mobilisation et vote les cr�dits de guerre au chef du gouvernement �mile Ollivier.
La Prusse rassemble les �tats allemands du Nord et rassemble une arm�e de 800 000 hommes contre 250 000 pour la France.
Bien que tous deux personnellement favorables � la paix, �mile Ollivier et Napol�on III se laissent d�passer par les partisans de la guerre dont Eug�nie de Montijo.
Ils se rallient tous deux � l'opinion majoritaire pro-guerre exprim�e au sein du gouvernement et au parlement, y compris chez les r�publicains, les plus r�solus, � en d�coudre avec la Prusse.
Jules Fran�ois Paul Gr�vy, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers et L�on Gambetta s'opposent � la d�claration de guerre.
� la suite de tensions avec la Prusse � propos de la succession d'Espagne et abus� par la D�p�che d'Ems, Napol�on III d�clare la guerre � la Prusse. D�bute la Guerre franco-allemande de 1870.
La D�p�che d'Ems est une version d�daigneuse par Otto von Bismarck, d'une annonce polie de Guillaume de Prusse.
Le 28 juillet 1870, Napol�on III, accompagn� d'Eug�ne-Louis Napol�on Bonaparte, prince imp�rial, part du ch�teau de Saint-Cloud et se rend � Metz pour prendre la t�te de l'arm�e.
Eug�nie de Montijo est nomm�e r�gente de l'Empire le 27 juillet 1870.
Marie Louis Joseph Adolphe Thiers en mission aupr�s des capitales europ�ennes
Le 15 septembre 1870, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers est mandat� et envoy� en mission aupr�s des capitales europ�ennes pour rechercher des appuis dans l'espoir, qui s'av�rera vain, de peser sur les exigences prussiennes.
Bataille de Buzenval
D�mission de Louis-Jules Trochu
Joseph Vinoy gouverneur de Paris
Marie Louis Joseph Adolphe Thiers Chef du pouvoir ex�cutif
Le 19 janvier 1871, Louis-Jules Trochu organise une sortie des murs de Paris contre les Prussiens.
Il imagine cette sortie pour calmer les Parisiens les plus bellicistes.
La bataille de Buzenval se solde par une d�faite sanglante le 20 janvier 1871.
La destitution de Louis-Jules Trochu, jug� responsable de cet �chec, est demand�e.
Le 22 janvier 1871 a lieu une manifestation insurrectionnelle place de l'H�tel de Ville contre la d�cision du Gouvernement de D�fense nationale d'offrir aux Prussiens la capitulation de Paris.
�mile Victor Duval et Gustave Chaudey participent � ce mouvement insurrectionnel.
Les soldats de Joseph Vinoy tirent et font une trentaine de morts parmi les manifestants.
Ha� par les Communards qui voient en lui un fusilleur du peuple, le P�re Duch�ne rappelle le r�le qu'il a jou� dans l'ordre donn� � la troupe de r�primer l'�meute et de tirer sur la foule.
Aucune preuve de la culpabilit� d'Ange Gustave Chaudey dans la fusillade n'a jamais �t� apport�e.
Louis-Jules Trochu d�missionne de lui-m�me le 22 janvier 1871 apr�s une fracassante d�claration dans laquelle il pr�conise en r�alit� la capitulation.
Joseph Vinoy devient gouverneur militaire de Paris.
Marie Louis Joseph Adolphe Thiers devient chef du pouvoir ex�cutif.
Charles-Jean-Melchior de Vog�� Ambassadeur de France � Constantinople
En 1871, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers nomme Charles-Jean-Melchior de Vog�� ambassadeur de France � Constantinople.
Nouveau gouvernement � Bordeaux
Le 19 f�vrier 1871, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers, chef du pouvoir ex�cutif, pr�sente le nouveau gouvernement devant l'Assembl�e nationale r�unie � Bordeaux.
Cr�ation du Comit� ex�cutif provisoire de la Garde Nationale
Le 3 mars 1871, le Comit� ex�cutif provisoire de la Garde Nationale est cr��.
Le 6 mars 1871, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers nomme le g�n�ral Aurelle de Paladines, commandant en chef de la Garde nationale.
Installation de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers � Paris
Le 16 mars 1871, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers s'installe � Paris dans le but de pacifier la capitale.
Il nomme Louis Ernest Valentin � la Pr�fecture de Police.
Une note du 3e bureau au ministre de la Guerre presse la r�affectation des 1 800 chevaux disponibles.
Auguste Blanqui Prisonnier
Le 17 mars 1871, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers organise l'arrestation d'Auguste Blanqui qui se repose chez un ami m�decin � Bretenoux (Lot).
Marie Louis Joseph Adolphe Thiers fait transf�rer Auguste Blanqui en Bretagne, sous surveillance militaire, avec ordre de tirer en cas d'�vasion.
R�cup�ration des canons
Claude-Martin Lecomte est sur le point de partir pour la province.
Marie Louis Joseph Adolphe Thiers et son gouvernement, �valuent mal l'�tat d'esprit des Parisiens.
Quand le gouvernement d�cide de d�sarmer les Parisiens, ceux-ci se sentent directement menac�s.
Ils se voient sans d�fense vis-�-vis d'�ventuelles attaques des troupes gouvernementales.
Cependant ils disposent de pr�s de 500 000 fusils.
Le gouvernement craint la pr�sence de cette artillerie en cas d'�meute ouvri�re, et justifie le retrait des canons par l'application des conventions prises avec le vainqueur dont le d�sarmement de la capitale fait partie.
Les Prussiens sont en effet toujours pr�sents autour de la ville.
Le 17 mars 1871, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers envoient au cours de la nuit la troupe sous le commandement de Claude-Martin Lecomte s'emparer des 227 canons canons de la Garde nationale � Belleville et sur la butte Montmartre a amen�s au moment de l'entr�e des Prussiens aux Champs-�lys�es.
Les Parisiens consid�rent ces canons comme leur propri�t� qu'ils ont eux-m�mes pay�s par souscription lors de la guerre contre la Prusse.
Des d�tachements de l'arm�e r�guli�re se mettent en marche � partir de 3 heures du matin.
Ils cernent les quartiers ou sont entrepos�s les canons pour r�cup�rer ces derniers.
�mile Victor Duval se rend ma�tre d'une grande partie de la rive gauche de Paris et de la Pr�fecture de police.
Vers 6h du matin, d'anciens sergents de ville costum�s en gardes nationaux surprennent les d�tachements qui campent sur la butte Montmartre et s'emparent des parcs d'artillerie.
� 6h30, 3 coups de canons, tir�s � blanc, annoncent � la troupe qu'ils peuvent venir prendre les canons.
� Montmartre, Belleville, M�nilmontant, l'arm�e r�ussit sans difficult� � reprendre les canons.
Claude-Martin Lecomte attend vainement les attelages, destin�s � l'enl�vement des pi�ces.
� Montmartre, au matin, le peuple parisien s'�veille et s'oppose � la troupe venue chercher les canons.
Quelques pi�ces sont descendues � bras d'homme.
Mais des gardes nationaux du Comit� Central accompagn�s d'un grand nombre femmes s'opposent � leur enl�vement.
Les gardes nationaux remontent les canons � leur parc.
Mort de Jacques L�onard Cl�ment Thomas
Mort de Claude-Martin Lecomte
Claude-Martin Lecomte est cern� par une foule qui s'oppose au d�part des canons.
Claude-Martin Lecomte aurait donn� l'ordre aux gendarmes de repousser les gardes nationaux.
Un coup de feu est tir� sans que l'on sache par qui.
� 9h, Des gendarmes, des gardes nationaux et des soldats de la ligne se seraient tir�s dessus mutuellement.
La foule se replie.
Finalement les r�giments de ligne, des soldats des 46e et 88e de ligne refusent de marcher contre la garde nationale et se d�bandent tandis que la cavalerie et la gendarmerie sont contraintes de se replier.
Ces soldats mettent la crosse en l'air, fraternisent avec les habitants.
Durant toute cette confusion, Claude-Martin Lecomte est enlev� de son cheval par les gardes nationaux, est pass� � tabac et conduit au Ch�teau-Rouge, o� se r�unissent des commandants de bataillons de Montmartre et des membres du comit� directeur de la butte.
Selon l'Histoire de la Commune de 1871 de Lissagaray, paru en 1876, lorsque Claude-Martin Lecomte est arr�t�, le Comit� de vigilance de Montmartre, en particulier Ferr�, Jaclard et Bergeret, �met un ordre au commandant de la Garde nationale charg� de la garde du g�n�ral � Ch�teau-Rouge afin d'assurer la protection Claude-Martin Lecomte en vue de son jugement.
L'ordre arrive juste apr�s que Claude-Martin Lecomte ait �t� chang� d'endroit.
Claude-Martin Lecomte est abattu � Montmartre d'un coup de Chassepot dans le dos, massacr� malgr� les efforts, sur place, du maire du 18e arrondissement, Georges Clemenceau.
Le g�n�ral Jacques L�onard Cl�ment Thomas, ayant appris que Claude-Martin Lecomte a �t� saisi par les insurg�s, se met � sa recherche.
Jacques L�onard Cl�ment Thomas arrive vers 17h sur la place Pigalle, habill� en bourgeois.
L'un des f�d�r�s l'ayant reconnu � sa grande barbe blanche, Jacques L�onard Cl�ment Thomas est emmen� vers la rue des Rosiers.
Jacques L�onard Cl�ment Thomas est jet� sur le cadavre de Lecomte et massacr� � son tour.
Leurs corps resteront expos�s sur place pendant 2 jours.
La l�gende qui repr�sente les g�n�raux Lecomte et Thomas fusill�s dans les r�gles par un peloton d'ex�cution du 88e de ligne est une fabrication m�diatique : elle repose sur une image mise en sc�ne par le photographe Appert, r�alis�e plus tard.
Les parisiens des quartiers Est et Centre se soul�vent.
C'est le d�but de l'insurrection.
Apprenant les �v�nements, Victor Hugo �crit dans son journal :
Marie Louis Joseph Adolphe Thiers, en voulant reprendre les canons de Belleville, a �t� fin l� o� il fallait �tre profond.
Il a jet� l'�tincelle sur la poudri�re.
Marie Louis Joseph Adolphe Thiers, c'est l'�tourderie pr�m�dit�e.
Marie Louis Joseph Adolphe Thiers et les autres ministres pr�sents quittent Paris pour Versailles.
Des Parisiens,100 000 selon Marie Louis Joseph Adolphe Thiers, habitant surtout des quartiers ais�s de l'Ouest parisien ou des fonctionnaires, l'y suivent.
�lections pour d�signer un Conseil de la Commune
Le 19 mars 1871, le Comit� central de la Garde nationale annonce la tenue d'�lections pour d�signer un Conseil de la Commune.
Le gouvernement confie l'administration de Paris aux maires et d�put�s de la capitale.
La libert� de la presse est r�affirm�e le 19 mars 1871 par le Comit� central de la Garde nationale et les journaux anti-communards continuent donc de para�tre � Paris.
Ils se livrent � des attaques violentes contre le soul�vement et relaient les mots d'ordre politiques de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers.
Louis-Alexandre Foucher de Careil Pr�fet des C�tes-du-Nord
Le gouvernement de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers nomme Louis-Alexandre Foucher de Careil Pr�fet des C�tes-du-Nord le 23 mars 1871.
�lection du Conseil de la Commune de Paris
Le 25 mars 1871, le Comit� central de la Garde nationale lance aupr�s des Parisiens un appel � la vigilance et � la r�flexion avant d'�lire leurs repr�sentants.
Les �lections sont organis�es le 26 mars 1871 pour d�signer les 92 membres du Conseil de la Commune de Paris.
Compte tenu des d�parts de Parisiens, avant et apr�s le si�ge de Paris par les Prussiens, et de ceux qui suivent Marie Louis Joseph Adolphe Thiers � Versailles, le taux d'abstention est de 52 %.
L'�lection d'une vingtaine de candidats mod�r�s, repr�sentant les classes ais�es, montre que le scrutin n'est au moins pas totalement biais�.
Les arrondissements de l'Est et du Nord (XVIIIe, XIXe, XXe, Xe, XIe), le XIIe et le XIIIe dans le Sud votent massivement pour les candidats f�d�r�s.
Les Ier, IIe, IIIe, IXe et XVIe votent massivement pour les candidats pr�sent�s par les maires du parti de l'Ordre (environ 40 000 voix) et les abstentions y sont tr�s importantes.
En r�alit�, 70 �lus seulement si�geront :
Le Conseil est repr�sentatif des classes populaires et issue de la petite bourgeoisie parisiennes :
Toutes les tendances politiques r�publicaines et socialistes sont repr�sent�es, jusqu'aux anarchistes.
Parmi la vingtaine de jacobins, admirateurs de la R�volution de 1789 et plut�t centralisateurs, on trouve Charles Delescluze, F�lix Pyat, Charles Ferdinand Gambon ou Paschal Grousset.
� peine plus nombreux sont les radicaux, partisans de l'autonomie municipale et d'une r�publique d�mocratique et sociale, tels Arthur Arnould, Charles Amouroux, Victor Cl�ment et Jules Bergeret.
On compte une dizaine de blanquistes, adeptes de l'insurrection et avant-gardistes, comme l'avocat Eug�ne Protot, le journaliste �douard Moreau de Beauvi�re, Jean-Baptiste Chardon, �mile Fran�ois D�sir� Eudes, Th�ophile Ferr�, Raoul Rigault ou Gabriel Ranvier.
Des collectivistes, membres de l'Association internationale des travailleurs, sont �lus, dont L�o Fr�nkel, Beno�t Malon et Louis Eug�ne Varlin.
Quelques proudhoniens, partisans de r�formes sociales, si�gent, comme Pierre Denis.
Enfin, des ind�pendants sont �lus, tels Jules Vall�s et Gustave Courbet.
Vingt des soixante �lus du Conseil de la Commune sont des francs-ma�ons.
Rapidement, le Conseil de la Commune se divise en majorit� et minorit� :
�mile Victor Duval est �lu au Conseil de la Commune par le XIIIe arrondissement.
Il si�ge � la commission militaire et � la commission ex�cutive.
Autre d�crets de la Commune de Paris
Le 2 avril 1871, la Commune d�cr�te la s�paration de l'�glise et de l'�tat.
Article 1er. L'�glise est s�par�e de l'�tat,
Article 2. Le budget des cultes est supprim�,
Article 3. Les biens dits de mainmorte, appartenant aux congr�gations religieuses, meubles ou immeubles, sont d�clar�s propri�t�s nationales,
Article 4. Une enqu�te sera faite imm�diatement sur ces biens, pour en constater la nature et les mettre � la disposition de la nation.
Le 2 avril 1871, Georges Darboy, archev�que de Paris, est arr�t� comme otage.
Les religieux des couvents de Picpus, des Dames-Blanches et d'Arcueil sont inqui�t�s ou arr�t�s sous divers motifs.
Les �glises Saint-Laurent et Notre-Dame-des-Victoires sont perquisitionn�es.
Les traitements des fonctionnaires ne pourront plus d�passer 6 000 francs annuels, l'�quivalent du salaire d'un ouvrier.
La Commune doit faire face � l'absent�isme des fonctionnaires, qui pour une grande part sont partis � Versailles avec Marie Louis Joseph Adolphe Thiers ou restent chez eux comme ce dernier le leur ordonne.
Il s'agit aussi de changer l'�tat d'esprit de ces agents publics recrut�s sous le Second Empire.
La Commune d�cide l'�lection au suffrage universel des fonctionnaires, y compris dans la justice et dans l'enseignement.
La Commune d�cr�te la mise en accusation du gouvernement de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers.
D�crets contre les anti-communards
Le 6 avril 1871, la Commune de Paris vote le d�cret des otages.
Les personnes complices du gouvernement de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers sont arr�t�es.
La Commune de Paris d�cr�te le d�sarmement des Gardes nationaux anti-communards.
Suspension des poursuites judiciaires concernant les �ch�ances des loyers et des effets de commerce
Georges Darboy Otage de la Commune de Paris
Interdiction du Moniteur Universel
Le 12 avril 1871, la Commune de Paris d�cide de suspendre les poursuites judiciaires concernant les �ch�ances des loyers, des effets de commerce....
Georges Darboy, l'archev�que de Paris, �crit � Marie Louis Joseph Adolphe Thiers pour protester contre les ex�cutions sommaires de Communards prisonniers.
Il propose son �change contre Auguste Blanqui prisonnier � Morlaix sur ordre de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers.
Cette proposition est repouss�e par Marie Louis Joseph Adolphe Thiers.
La Commune de Paris interdit Le Moniteur Universel, journal consid�r� comme pro-versaillais.
Tentative de conciliation entre la commune de Paris et de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers
Le 21 avril 1871, les francs-ma�ons tentent une conciliation entre la commune de Paris et le gouvernement de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers.
Blocus ferroviaire de la capitale
Par circulaire du 21 avril 1871, le gouvernement de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers impose le blocus ferroviaire de la capitale.
Blocus du ravitaillement de Paris
Le 23 avril 1871, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers organise le blocus du ravitaillement de Paris.
Une inspection des prisons est cr��e le 23 avril 1871.
Autorisation du d�gagement gratuit des objets d�pos�s au Mont-de-pi�t�
Le 6 mai 1871, la Commune de Paris promulgue un d�cret autorisant le d�gagement gratuit des objets d�pos�s au Mont-de-pi�t� pour moins de 6 ou 20 francs.
Ce d�cret est publi� au Journal Officiel du 7 mai 1871.
Marie Louis Joseph Adolphe Thiers refuse la tentative de conciliation entreprise par la Ligue d'union r�publicaine des droits de Paris.
Proclamation aux Parisiens de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers
Le 8 mai 1871, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers adresse une proclamation aux Parisiens par voie d'affiche.
Il leur demande leur aide pour mettre fin � l'insurrection et les informe que l'arm�e r�guli�re va devoir passer � l'action dans la ville elle-m�me.
Charles Delescluze D�l�gu� � la Guerre
Le 10 mai 1871, Charles Delescluze est nomm� D�l�gu� � la Guerre en remplacement de Louis Rossel d�missionnaire.
Est d�cid�es la confiscation des biens de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers.
Le n 6 du P�re Duch�ne illustr� para�t.
D�molition de la maison parisienne de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers
Le 11 mai 1871, un d�cret de la Commune de Paris ordonne la d�molition de l'h�tel particulier de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers � Paris.
Marie Louis Joseph Adolphe Thiers se fera rembourser plus d'un million de francs.
La Commune de Paris supprime 5 autres journaux pro-versaillaise dont Le Vengeur.
Ouverture du feu par le fort du Mont-Val�rien sur la porte Maillot
Le 14 mai 1871, � 5 heures 30 du matin, le fort du Mont-Val�rien ouvre le feu sur la porte Maillot.
Marie Louis Joseph Adolphe Thiers refuse la proposition d'�changer les 74 otages de la Commune de Paris contre le seul Auguste Blanqui emprisonn� � Morlaix.
Le n 7 du P�re Duch�ne illustr� parait.
Ratification du trait� de Francfort
Le 18 mai 1871, l'Assembl�e nationale, si�geant � Versailles vote la ratification du trait� de Francfort.
Le 18 mai 1871, le Comit� de Salut public interdit 10 publications favorables au gouvernement de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers.
N�anmoins, les publications interdites peuvent repara�tre quelques jours plus tard du fait de la totale libert� laiss�e pour la fondation d'un journal.
De son c�t�, la presse parisienne procommunarde ne peut �tre diffus�e en province du fait de la vigilance du gouvernement Marie Louis Joseph Adolphe Thiers.
Marie Louis Joseph Adolphe Thiers Pr�sident de la R�publique
Par la loi Rivet du 31 ao�t 1871, l'Assembl�e nomme Marie Louis Joseph Adolphe Thiers Pr�sident de la R�publique.
Elle pr�cise ses pouvoirs :
Jules Fran�ois Camille Ferry d'ambassadeur � Ath�nes
Diff�rend entre grecs fran�ais et italien au sujet des mines du Laurion
Le jeune vice-pr�sident du Conseil g�n�ral, Jules Fran�ois Camille Ferry suscite l'ire des autorit�s administratives.
Afin de le prot�ger, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers d�cide de l'�loigner des Vosges encore occup�es par les troupes prussiennes.
Il envoie Jules Fran�ois Camille Ferry � Ath�nes, avec rang d'ambassadeur, r�soudre le diff�rend entre les gouvernements grec, fran�ais et italien au sujet des mines du Laurion de 1872 � 1873.
Chute de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers
Patrice de Mac-Mahon Pr�sident de la R�publique
Apr�s la chute de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers, port� par sa popularit�, Patrice de Mac-Mahon devient le 3e Pr�sident de la R�publique le 24 mai 1873.
Patrice de Mac-Mahon est le premier Pr�sident � r�sider � l'Elys�e.
Patrice de Mac-Mahon limoge le pr�sident du Conseil Jules Dufaure.
Il le remplace par le duc Albert de Broglie, un monarchiste, projetant ainsi une restauration de la monarchie.
Ils prennent une s�rie de mesures d'ordre moral.
Mort de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers
Marie Louis Joseph Adolphe Thiers meurt � Saint-Germain-en-Laye le 3 septembre 1877.
Ces obs�ques ont lieu � l'�glise Notre-Dame de Lorette.
Il est inhum� au cimeti�re du P�re Lachaise, Paris XXe
Jules Fran�ois Paul Gr�vy prononce l'�loge fun�bre.
Jules Fran�ois Paul Gr�vy est charg� de la direction du parti r�publicain.
Mort d'Henri d'Artois
Jean de Bourbon Roi de France et de Navarre
Henri d'Artois meurt � Frohsdorf en Autriche le 24 ao�t 1883, sans descendance.
Il est inhum� au couvent de Kostanjevica � Nova Gorica, aupr�s de Charles X, du dauphin, de la dauphine, et de la duchesse de Parme.
Depuis 1947, ce couvent, � l'�poque en Autriche-Hongrie, est situ� � 200 m�tres derri�re la fronti�re italo-slov�ne.
La branche a�n�e des Bourbon s'�teint avec lui.
Jean de Bourbon devient l'a�n� des descendants d'Hugues Capet.
Le 3 septembre 1883 � Gorizia, Jean de Bourbon, ceint du cordon bleu de l'ordre du Saint-Esprit d'Henri d'Artois, que lui a remis Marie Th�r�se de Mod�ne, pr�side les obs�ques du d�funt pr�tendant.
Il vient juste apr�s le repr�sentant de Fran�ois-Joseph Ier d'Autriche :
� la suite de Jean de Bourbon, se tenaient ses deux fils :
Robert Ier de Parme h�rite du ch�teau de Chambord.
� cette �poque, l'opinion publique a adopt� la R�publique.
Selon Marie Louis Joseph Adolphe Thiers, la R�publique est la forme de gouvernement qui nous divise le moins.
Les �lections m�nent � l'Assembl�e une majorit� r�publicaine.
Tout espoir de restauration monarchique s'�vanouit, et le nom de R�publique apparait officiellement.
Beaucoup d'orl�anistes se sont d�j� ralli�s � la R�publique.
Une majorit� de l�gitimistes reportent leurs espoirs de restauration de la monarchie sur Louis Philippe Albert d'Orl�ans, Philippe VII, h�ritier politique d�sign� d'Henri d'Artois.
Louis Philippe Albert d'Orl�ans est l'a�n� des descendants de Louis XIII � l'exclusion des descendants de Philippe V d'Espagne, que les orl�anistes estiment exclus de la succession pour �tre partis r�gner de l'autre c�t� des Pyr�n�es.
Leurs adversaires surnommeront ces derniers, par d�rision, les Blancs d'Espagne.
Cependant, certains d'entre eux, afin de n'avoir pas � faire all�geance � un descendant de Philippe �galit� et de Louis-Philippe Ier de France :
Une partie des l�gitimistes fran�ais reconnaissent Jean de Bourbon comme Roi de France et de Navarre sous le nom de Jean III.
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