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13 �v�nements affich�s, le premier en 1631 - le dernier en 1701
Naissance d'Aeneas Sylvius de Caprara
Enea Silvio ou Aneas Sylvius ou Aeneas Sylvius de Caprara ou von Caprara na�t � Bologne en 1631, fils de Niccol� de Caprara.
Bataille de Sinsheim
En 1674, favorable � l'alliance autrichienne, Marie-Anne d'Autriche s'allie de nouveau aux puissances Europ�ennes contre la France et s'engage dans la Guerre de Hollande.
L'essentiel des forces fran�aises est mobilis� :
Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon, charg� de contenir les Imp�riaux, reste en Alsace avec de maigres effectifs.
En d�saccord avec la strat�gie de Louis XIV, Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon voit dans l'Alsace un lieu hautement strat�gique dont il veut � tout prix �viter l'invasion.
Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon va donc attaquer plut�t que d�fendre, pour �viter que la guerre ne soit port�e en Alsace.
Parti d'Haguenau, Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon passe le Rhin pr�s de Philippsburg, sur un pont de bateaux, avec 6 000 cavaliers et 1 500 fantassins.
Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon accomplit 160 kilom�tres en 5 jours pour rattraper les Lorrains d'Aeneas Sylvius de Caprara (7 000 cavaliers, 2 000 fantassins) et les emp�cher de faire leur jonction avec l'arm�e des Cercles, command�e par Alexandre II Hippolyte Balthazar de Bournonville.
Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon oblige Aeneas Sylvius de Caprara � combattre, le 16 juin 1674, � Sinsheim ou Sinzheim (au sud-est de Heidelberg).
L'infanterie d'Aeneas Sylvius de Caprara s'aligne le long des haies et des jardins, � l'entr�e de la ville.
Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon d�ploie ses fantassins et ses dragons � pied.
Ils forcent les avant-postes, traversent l'Elsenz, entrent dans Sinsheim.
Les Imp�riaux se replient � travers la ville.
Ils se mettent en ligne sur le plateau.
Pour y acc�der, les Fran�ais doivent gravir un �troit d�fil�.
Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon dispose fantassins et dragons dans les haies qui flanquent le d�fil�, ainsi que dans le ch�teau et le vignoble.
La cavalerie fran�aise peut s'engager dans le d�fil�.
Une contre-attaque ennemie est enray�e par les tirs de l'infanterie pr�sente dans le vignoble.
Les Imp�riaux sont repouss�s du plateau.
Ils se retirent.
Il y a 2 000 � 3 000 morts, selon les sources.
La ville est enti�rement d�truite.
Alexis Bidal, C�sar III Auguste de Choiseul et �douard Fran�ois Colbert participent � cette bataille.
Il s'agit pour Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon d'un succ�s limit�, puisque les Allemands finiront tout de m�me par op�rer leur jonction, pr�s de Heidelberg.
Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon repart aussit�t surveiller le gros de l'arm�e imp�riale, stationn� sur la Moselle.
Combat de Ladenburg
Charles IV de Lorraine et Aeneas Sylvius de Caprara, avec les troupes qu'ils ont pu ramasser du d�bris de la bataille de Sinsheim, se regroupent pr�s de Heidelberg, et re�oivent un renfort consid�rable
Leur arm�e se trouve de moiti� plus ?orte que celle de Louis XIV.
Ils ne se croient pourtant pas en suret�.
Ils entrent dans le Palatinat entre le Main et le Neckar, et se retranchent pr�s de Ladenbourg.
Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon d�cide d'aller chercher, pour les combattre une seconde ?ois.
Il part de Loken le 3 juillet 1674 et passe le Rhin � Philippsburg.
Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon arrive le 4 juillet 1674 sur les bords du Neckar, se rend maitre du gu� pr�s de Vidlingen, et fait jeter aussit�t un pont de bateaux, pour le passage de l'infanterie et de l'artillerie.
Mais le 5 juillet 1674, comme il �tait sur le point de passer, il apprend que les ennemis ont d�camp� la veille.
Le comte de Roye, d�tach� avec quelques escadrons, atteint leur cavalerie, qui est en arri�re-garde, et qui l'attend en bataille dans une petite plaine au-del� de Zujgemberg.
Il la renverse, et la pousse jusqu'au gros de l'infanterie, qui se d�bande pour gagner les bois.
Pierre-Henry d'Arnaudat commande l'avant-garde de l'arm�e du Rhin d�truit le fameux r�giment de hussards dits de Seklers.
La cavalerie fran�aise poursuit les fuyards jusqu'au del� de Darmstat, en tue un grand nombre, et fait plusieurs prisonniers.
Leurs g�n�raux, avec le reste de leur arm�e, se sauvent du c�t� de Francfort.
Bataille d'Entzheim
Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon vainc � nouveau les Imp�riaux en Alsace � la bataille d'Entzheim en octobre 1674 mais devant la disproportion des forces, Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon se replie sur Saverne et Haguenau.
Alexis Bidal commande sa compagnie de dragons lors de cette bataille,
Aeneas Sylvius de Caprara sert sous Charles V de Lorraine lors de cette bataille.
Bataille de Mulhouse
Aeneas Sylvius de Caprara Prisonnier
Pendant la Guerre de Hollande, alors que les arm�es imp�riales se sont repli�es dans leurs quartiers d'hivers, Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon franchit les Vosges et fond sur Colmar.
Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon surprend les troupes imp�riales � Mulhouse le 29 d�cembre 1674, conduisant � la victoire fran�aise.
Aeneas Sylvius de Caprara sert sous Charles V de Lorraine lors de cette bataille.
Aeneas Sylvius de Caprara est captur�.
Lib�ration d'Aeneas Sylvius de Caprara
Lib�r�, Aeneas Sylvius de Caprara combat sur le front rh�nan, fin 1678.
Si�ge de Vienne par les Turcs
Bataille de Kahlenberg
Guerre de lib�ration de l'Empire
Bataille de Parkany
� l'expiration de la tr�ve de V�svar, les Ottomans repartent en guerre et mettent le si�ge devant Vienne sous la direction de Kara Mustafa ou Mustapha, le Grand Vizir.
Apr�s 2 mois de si�ge, Jean III Sobieski, Roi de Pologne et Charles V de Lorraine, arrivent � la t�te d'une arm�e de secours lev�e par la coalition catholique.
Aeneas Sylvius de Caprara retourne au service de Charles V de Lorraine pour contrer l'avanc�e turque en Hongrie.
Jean III Sobieski avait pr�vu d'attaquer le 13 septembre 1683, mais il se rend compte que les Turcs sont en ordre de bataille � Kahlenberg d�s le 12 septembre 1683.
� 4 heures du matin, les troupes de Jean III Sobieski fortes d'environ 81 000 hommes attaquent une arm�e turque d'environ 130 000 hommes.
Jean III Sobieski charge avec ses hussards et enfonce les lignes ennemies qui d�talent dans la plus grande confusion.
Maximilien II Emmanuel de Bavi�re s'illustre au cours de la bataille.
Christian II Ernest de Brandebourg-Bayreuth participe � ce si�ge de Vienne.
Claude Florimond de Mercy devient officier en 1683 lors de la bataille de Vienne.
� 5 heures 30, la bataille de Kahlenberg est termin�e.
Vienne est d�livr�e.
Les Turcs surnommeront Jean III Sobieski le Lion de Lechistan.
Le Pape et les dignitaires �trangers le surnommeront le Sauveur de Vienne et de la civilisation europ�enne de l'Est.
L'affrontement d'Innocent XI avec Louis XIV fait �chouer la politique d'union de la chr�tient�.
La coalition catholique ne comprend ni la France, ni la R�publique de Venise.
Kahlenberg est le point de d�part d'une guerre de lib�ration.
Jean III Sobieski commande � la bataille de Parkany en 1683.
Si�ge de Neuhaeusel
Aeneas Sylvius de Caprara s'illustre au si�ge de Neuhaeusel en 1685.
Aeneas Sylvius de Caprara Commandant en chef des forces imp�riales dans le nord de l'Italie
Au d�but de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, Aeneas Sylvius de Caprara est nomm� commandant en chef des forces imp�riales dans le nord de l'Italie.
Invasion du Dauphin�
Prise de Guillestre
Prise d'Embrun
Prise de Gap
En 1692, Victor-Am�d�e II de Savoie, partie prenante de la Ligue d'Augsbourg contre la France de Louis XIV, envahit la r�gion de Gap � la t�te d'une arm�e de 40 000 hommes.
La guerre contre la France se d�roule alors surtout dans le nord de l'Europe, notamment dans les Pays-Bas espagnols o� les arm�es fran�aises command�es par Fran�ois-Henri de Montmorency-Bouteville remportent une s�rie de victoires.
Il s'agit alors pour les coalis�s de la Ligue d'Augsbourg d'op�rer une diversion en mena�ant la France sur ses arri�res, du c�t� de Grenoble et de Lyon.
Il est alors demand� � Victor-Am�d�e II de Savoie d'intervenir � partir du Pi�mont.
Le 21 juillet 1692, l'arm�e de Victor-Am�d�e II de Savoie se met en marche contre la France.
Elle comprend des contingents pi�montais, allemands, espagnols et vaudois que l'on appelle les barbets.
Aeneas Sylvius de Caprara est impliqu� dans cette invasion.
L'arm�e comporte �galement un fort contingent de protestants fran�ais command�s par un de Montbrun, de la famille du c�l�bre capitaine huguenot Charles du Puy-Montbrun.
Trois r�giments sont sous les ordres de M�nard de Schomberg, fils du huguenot Armand-Fr�d�ric de Schomberg.
Du c�t� de la Ligue d'Augsbourg, on peut esp�rer que les huguenots fran�ais, souvent nouveaux convertis au catholicisme vont se r�volter et basculer du c�t� des coalis�s.
Les objectifs militaires de la campagne sont tr�s impr�cis. On ne sait pas :
Alors que la vall�e voisine de Barcelonnette est savoyarde, Victor-Am�d�e II de Savoie n'a pas mis � profit cette proximit� pour d�ployer un r�seau d'espions : il se montre fort ignorant des conditions topographiques.
Les 40 000 hommes des l'arm�e coalis�e franchissent les Alpes au col de Larche puis passent le col de Vars.
D�s le 27 juillet 1692, l'avant-garde form�e de r�fugi�s protestants proc�de � des pillages et � des incendies.
Les troupes de Victor-Am�d�e II de Savoie tombent sur Guillestre qui est prise le 29 juillet 1692.
Le 16 ao�t 1692, c'est-au tour d'Embrun de tomber, apr�s un si�ge de 10 jours, d�fendue par une garnison de 2 500 hommes sous les ordres du marquis de Larrey.
Embrun est �pargn�e, peut-�tre � cause du titre de prince de l'�glise dont peut s'enorgueillir Charles Br�lart de Genlis, �v�que d'Embrun,
Du c�t� fran�ais, Nicolas de Catinat dispose de 20 500 hommes, mais il doit d�fendre une vaste zone incluant :
Nicolas de Catinat dispose d'une solide garnison � Aspres-l�s-Corps pour d�fendre la route de Grenoble.
En plus des troupes r�guli�res, Nicolas de Catinat dispose �galement de milices organis�es dans le Diois qui peuvent tirer parti des barri�res naturelles que sont la vall�e du Bu�ch et les massifs montagneux pour barrer l'acc�s � la vall�e du Rh�ne et aux Baronnies.
Nicolas de Catinat fait appel au ban et � l'arri�re-ban, c'est-�-dire � tous les hommes en �tat de porter les armes, encadr�s par la noblesse locale, mais comme il se m�fie des nouveaux convertis, ses instructions stipulent de ne faire prendre les armes qu'aux anciens catholiques.
En fait, cette m�fiance se r�v�lera injustifi�e, car les non-catholiques font preuve du loyalisme le plus absolu.
Victor-Am�d�e II de Savoie entre dans Gap le 28 ao�t 1692.
Gap est pill�e et incendi�e; sur les 953 maisons de la commune, 798 sont d�truites.
Victor-Am�d�e II de Savoie lance des avant-gardes en direction de Lus-la-Croix-Haute, Veynes et Sisteron.
La strat�gie d�fensive de Nicolas de Catinat se r�v�le d'une certaine efficacit� puisqu'il semble que les arm�es de Victor-Am�d�e II de Savoie :
De nombreux villages sont d�truits, notamment par Eug�ne-Fran�ois de Savoie-Carignan qui se rendant dans le Champsaur le 29 ao�t 1692 avec une partie de la cavalerie, d�truit tout sur son passage.
Frapp� par la petite v�role, Victor-Am�d�e II de Savoie est pris d'un violent acc�s de fi�vre apr�s la prise de Gap. Il est �vacu� sur Embrun pour y �tre soign� en laissant le commandement � Caprara.
Les d�tachements lanc�s en avant-garde se heurtent partout � une vive r�sistance.
Le 12 septembre 1692 les troupes camp�es autour de Gap re�oivent l'ordre de se replier vers Embrun.
Victor-Am�d�e II de Savoie les rejoint � Guillestre le 18 septembre 1692 au soir et repart le lendemain vers Barcelonnette et Coni par le m�me chemin que celui par lequel il �tait arriv�.
L'invasion du Dauphin� s'ach�ve donc au bout de moins de 2 mois.
Aeneas Sylvius de Caprara toujours commandant en chef des forces imp�riales en Hongrie
Transf�r� en Hongrie en 1694, Aeneas Sylvius de Caprara reste commandant en chef des forces imp�riales dans la r�gion.
Retraite d'Aeneas Sylvius de Caprara
Aeneas Sylvius de Caprara prend sa retraite en 1696.
Aeneas Sylvius de Caprara si�ge comme vice-pr�sident du Conseil imp�rial de la guerre.
Mort d'Aeneas Sylvius de Caprara
Aeneas Sylvius de Caprara meurt le 3 f�vrier 1701.
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