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De l'ann�e � l'ann�e
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�v�nements contenant la ou les locutions cherch�es



28 �v�nements affich�s, le premier en -41 - le dernier en 1630



Guerre de P�rouse

Pour r�compenser les l�gions qui ont combattu � Philippes, Octave proc�de � la confiscation des terres de 18 cit�s italiennes, ce qui cr�e un m�contentement exploit� aussit�t par les partisans d'Antoine.

Lucius Antonius, fr�re d'Antoine, consul en 41 avant J�sus-Christ, fut chass� de Rome.

Mais Octave, avec l'aide du grand chef militaire Agrippa le prit dans P�rouse. La capitulation fut suivie de massacres.



Auguste malade

� l'automne 23 avant J�sus-Christ, souffrant d'une grave maladie, Auguste croit sa fin venue et remet � Pison l'�tat des arm�es et des finances publiques et donne son sceau � Agrippa. Plus tard, gu�ri, il donnera connaissance de son testament qui ne contenait aucune disposition d�signant un h�ritier de son pouvoir.



Mariage de Julie avec Agrippa

En 23 avant J�sus-Christ, la maladie dont le m�decin Musa avait gu�ri Auguste emporte Marcellus, malgr� les soins du m�me m�decin.

Julie �pouse Marcus Agrippa vieux compagnon d'Auguste que ce dernier honore de deux consulats cons�cutifs.

Il d�core du titre d'Imperator les deux fils de sa femme, Tib�re et Drusus.



Petits enfants d'Octave

Les enfants n�s de l'union avec Agrippa :

Avant d'avoir quitt� l'enfance, Gaius et Lucius sont nomm�s princes de la jeunesse et d�sign�s consuls et sont tous les deux adopt�s par Auguste.



Naissance de Drusus fils de Tib�re

Drusus, fils de Tib�re et de Vispania, na�t en 13 avant J�sus-Christ. Il �tait :



Mort d'Agrippa

En mars 12 avant J�sus-Christ, Agrippa meurt, laissant Julia enceinte d'un enfant qui recevra � sa naissance le nom d'Agrippa Postumus, " le Posthume ".

Auguste adopte son dernier petit-fils Agrippa Postumus.



Mariage de Tib�re avec Julia

Auguste tient � remarier sa fille Julia (Julie) le plus vite possible.

Il ne reste � Auguste d'autre beau-fils que Tib�re et la femme d'Auguste, Livie, souhaite ardemment l'accession au tr�ne de Tib�re, fils qu'elle avait eu d'un premier mariage.

Tib�re avait �pouse la fille d'Agrippa, Vipsania Agrippina (Vepsanie Agrippine), qui lui donne un fils.

Auguste impose � Tib�re :



Am�nagement de la voie du Petit-Saint-Bernard et de la Tarentaise

Le d�but de la construction de cette route qui reliait Milan � Vienne, en vall�e du Rh�ne, remonte probablement � la p�riode de Jules C�sar vers 45 avant J�sus-Christ.

Agrippa a jou� un r�le important dans sa r�alisation.

Son ach�vement se situe vers l'an 2 ou ..

Vers 18, le g�ographe grec Strabon indique qu'elle �tait praticable aux chars sur la plus grande partie de son parcours.



Exil d'Agrippa Postumus

Sous l'influence de Livie, Auguste, fit d�porter dans l'�le de Planasie (�lot au sud de l'�le d'Elbe). son unique petit-fils, Agrippa Postumus.

Le jeune homme, d'une ignorance grossi�re et stupidement orgueilleux de la force de son corps, n'�tait convaincu d'aucune action condamnable.

Chaque fois que l'on mentionnait devant lui le nom d'Agrippa Postumus ou celui des deux Julia, il ne manquait pas de r�citer en g�missant : " Comme il vaudrait mieux que je ne me sois pas mari� et que je meure sans descendance " (citation d'Hom�re, Iliade, III, 40) et il ne les appelait pas autrement que " ses trois abc�s " et " ses trois chancres ".



Mort d'Agrippa Postumus

En 14, Tib�re fait assassiner Agrippa Postumus le dernier fils que Julie avait eu d'Agrippa.


Temple d'Hadrien

Temple d'Hadrien

La construction du Temple d'Hadrien a commenc� en 139 suite � la Divinisation de l'Empereur. Il est inaugur� en 145.

Les colonnes du cot� droit du temple sont toujours visibles, elles mesurent 15 m�tres de hauteur. Au cours du temps elles se sont retrouv�es ins�r�es dans les murs des b�timents reconstruits en succession. C'est ce qui a permis leur pr�servation.

Le b�timent abrite actuellement la Bourse de Rome et � l'int�rieur on peut toujours voir des �l�ments de la vo�te du temple d'origine.

A Rome :


Le Panthéon Le Panthéon

Le Panth�on

Le Panth�on est comme son nom l'indique un �difice d�di� � tous les Dieux de la Mythologie Romaine. Le premier b�timent a �t� construit par Agrippa en 25 avant J�sus-Christ. Il est d�truit enti�rement par un incendie en 80, l'Empereur Hadrien le fait reconstruire entre 118 et 125.

Il est � nouveau endommag� lors des exp�ditions que les Barbares font dans Rome au V�me si�cle. Au VI�me si�cle l'Empereur Byzantin Phocas en fait cadeau au Pape Boniface IV qui y �tablit une �glise.

Le Panth�on est une merveille architecturale. Le b�timent comprend deux parties: le Pronaos et la Grande Salle.

Le Pronaos constitue la fa�ade et donne sur la place, il est compos� de 16 colonnes monolithiques de granit de pr�s de 13 m�tres de haut. Chaque colonne p�se environ 70 tonnes.

La Grande Salle est la pi�ce centrale du Panth�on, elle poss�de une grande coupole ouverte � l'air libre au sommet (l'ouverture circulaire a 9 m�tres de diam�tre). Sa r�alisation �tait un exploit architectural pour l'�poque qui a r�sist� � deux mill�naires. La hauteur totale en haut de la coupole est de 43 m�tres, elle est la m�me que son diam�tre.



Naissance de Th�odore Agrippa d'Aubign�

Th�odore Agrippa d'Aubign� na�t au ch�teau de Saint-Maury pr�s de Pons en Saintonge le 8 f�vrier 1552, fils de Jean d'Aubign�, d'origine roturi�re, et de Catherine de L'Estang.

Catherine de L'Estang meurt en lui donnant la vie.

Son v�ritable nom est d'Aubigny, mais par erreur, ce nom est transcrit en d'Aubign�.

On l'appelle Agrippa (aegre partus, accouchement difficile), parce qu'il est enfant� avec peine.

Th�odore Agrippa d'Aubign� est baptis� dans la religion catholique mais est �lev� dans la religion calviniste.


Exécution des conjurés d'Amboise

Si�ge de Pertuis

Conjuration d'Amboise ou Tumulte d'Amboise

� partir de 1560, en France, les tensions politiques, religieuses et militaires se font de plus en plus dures entre catholiques et protestants.

Les protestants sont plus que jamais confiants dans leur avenir et esp�rent obtenir enfin leur �mancipation.

Ils attendent de Fran�ois II de France, un retournement en leur faveur.

Plusieurs protestants souhaitent d�s lors soustraire le roi � l'influence des Guise et organisent un complot pour enlever le roi et la reine m�re, Catherine de M�dicis, et placer au pouvoir Louis Ier de Bourbon-Cond�.

Le chef de la conjuration est Godefroy de Barry, Seigneur de La Renaudie, gentilhomme du P�rigord, qui r�unit d'autres gentilshommes venus de toute la France comme :

Sont �galement complices des marchands des villes d'Orl�ans, Tours et Lyon.

Louis Ier de Bourbon-Cond�, qui attend � Orl�ans de recueillir les fruits du complot, est d�sign� par le terme de capitaine muet dans les courriers des conjur�s.

Gaspard II de Coligny, nouveau chef des huguenots, refuse cette voie de la violence, et emp�che qu'une partie de la noblesse protestante de Normandie s'associe au complot.

Jurant de venger son fr�re Antoine, Paulon de Mauvans rallie les �glises protestantes de Provence � la conjuration � M�rindol, et l�ve 2 000 hommes et en envoie 100 � Nantes.

Le 1er f�vrier 1560, les conjur�s se r�unirent � Nantes pour d�cider d'un plan.

Quelques jours plus tard, le 12 f�vrier 1560, les Guise sont inform�s par Pierre des Avenelle, un avocat parisien.

En 1560, Fran�ois Ier de Cl�ves est le premier � donner l'�veil de la conjuration d'Amboise � Fran�ois II de France.

Fran�ois de Cl�ves reste fid�le � la famille royale

Le 22 f�vrier 1560, les Guise d�cident de transf�rer Fran�ois II de France et la cour, du ch�teau de Blois � celui d'Amboise, bien mieux prot�g�.

Les gardes sont chang�s et les d�fenses renforc�es.

Les Guise s'attendent � tout.

Avec sa troupe, Paulon de Mauvans fait le si�ge de Pertuis en mars 1560, puis s'en d�tourne.

Le 8 mars 1560, l'�dit d'Amboise rapporte l'�dit d'�couen et accorde le pardon royal aux protestants.

Les conjur�s ont pr�vu leur action principale pour le 1er mars 1560

Les conjur�s la remettent au 16 mars 1560.

Gr�ce � des complicit�s sur place, certains conjur�s arriv�s en avance doivent pr�parer l'arriv�e du gros des troupes protestantes.

Mais les Guise font fouiller les alentours d'Amboise, et les premiers conjur�s sont arr�t�s le 10 mars 1560.

Jusqu'au 16 mars 1560, les arrestations se multiplient.

� partir du 17 mars 1560 commencent les ex�cutions :

Le 19 mars 1560, Godefroy de Barry est captur�.

Il est �cartel� et les parties de son corps sont expos�es aux portes de la ville.

La r�pression fait 1 200 � 1 500 morts.

Jacques d'Albon et Fran�ois Ier de Cl�ves participent � la r�pression.

Louis Ier de Bourbon-Cond� combat finalement la conjuration pour donner le change.

Louis Ier de Bourbon-Cond� est mis en arrestation mais est lib�r� quelques semaines plus tard parce que les Guise n'ont pas de preuve de sa participation � la conjuration.

Les rois de France ne s�journeront plus vraiment � Amboise ensuite.

Les enfants de France continuent cependant � y �tre �lev�s.


Henri Ier de Bourbon-Condé

Henri III de France Lieutenant g�n�ral du royaume

Bataille de Jarnac

Mort de Louis Ier de Bourbon-Cond�

Henri Ier de Bourbon-Cond� Prince de Cond�

Henri Ier de Bourbon-Cond� Duc d'Enghien

Lorsqu'Henri III de France part en 1568 prendre le commandement des arm�es royales, il confie � Marguerite de Valois, sa s�ur, la d�fense de ses int�r�ts aupr�s de Catherine de M�dicis, leur m�re.

Fran�ois Ier de Coligny-d'Andelot passe la Loire, p�n�tre dans la Saintonge, s'empare de plusieurs villes.

Henri III de France est lieutenant g�n�ral du royaume avec mission de vaincre les huguenots.

Il est second� par Gaspard de Saulx.

Claude II de La Ch�tre rejoint l'arm�e d'Henri III de France et participe � la bataille de Jarnac

Timol�on de Coss� sert � la t�te de ses 3 r�giments � la bataille de Jarnac.

Fran�ois III de la Noue commande l'arri�re garde huguenote lors de cette bataille.

Jacques II de Goyon s'illustre lors de cette bataille.

Ren� de Rochechouart participe � cette bataille.

Louis III de Bourbon-Vend�me et Albert de Gondi participe � cette bataille.

Philippe Hurault assiste � � cette bataille.

Antoine de La Rochefoucauld assiste � � cette bataille apr�s la quelle il se retire � Cognac.

Fran�ois II de Saint-Nectaire sert � cette bataille.

Charles II de Qu�lennec est fait prisonnier.

Charles II de Qu�lennec parvient � s'�chapper alors qu'il est prisonnier sur parole.

Le 27 f�vrier 1569, les �claireurs royaux, aux ordres d'Henri Ier de Guise, parviennent � Jarnac et occupent la ville et le ch�teau sans avoir � combattre.

De son c�t�, l'avant-garde huguenote parvient au bourg voisin de Cognac.

S'�tant d�couverts, les huguenots occupent Jarnac le 3 mars 1569.

Les royaux se replient sur la rive gauche de la Charente.

Le 12 mars 1569, Louis Ier de Bourbon-Cond� vient � Jarnac pour prot�ger ses arri�res dans le d�placement pr�vu de ses troupes vers Saint-Jean-d'Ang�ly et le nord de la Saintonge.

Dans la nuit du 12 au 13 mars 1569, Henri III de France fait restaurer et doubler le pont de Ch�teauneuf sur la Charente et passe sur la rive droite.

Surpris, Gaspard II de Coligny peine, pendant 3 heures, � rassembler ses forces �parpill�es.

Le 13 mars 1569, les royaux prennent le village de Bassac.

Gaspard II de Coligny le fait reprendre par Fran�ois Ier de Coligny-d'Andelot qui doit vite replier devant les re�tres du Rhingrave et un millier d'arquebusiers sur le village de Triac.

Gaspard II de Coligny fait alors donner la cavalerie de Louis Ier de Bourbon-Cond�.

L'ordre est annul� mais ne parvient pas au destinataire.

Ayant eu une jambe bris�e par un coup de pied du cheval de son beau-fr�re La Rochefoucauld, Louis Ier de Bourbon-Cond� n'envisage pas un instant de quitter le combat.

Apr�s une premi�re charge victorieuse, ses 300 cavaliers inf�rieurs en nombre aux 800 lances d'Henri III de France, sont pris � revers par les re�tres allemands pay�s par le tr�sor royal.

Son cheval est tu� et sa jambe bris�e l'emp�che d'enfourcher une autre monture.

Gabriel Ier de Montgommery tente sans succ�s de d�gager Louis Ier de Bourbon-Cond�.

A terre, isol�, Louis Ier de Bourbon-Cond� se r�sout enfin � rendre ses gantelets � deux gentilshommes catholiques qu'il conna�t et qui essaient de le sauver.

Mais survient Roland de Montesquieu, l'un des capitaines des manteaux rouges d'Henri III de France qui sachant la haine de son ma�tre et voyant le Prince � terre, s'approche au galop en criant "Tue, tue mordious" et lui tire, par derri�re, un coup de pistolet dans la t�te.

Th�odore Agrippa d'Aubign� est t�moin de la mort de Louis Ier de Bourbon-Cond� dont le cadavre est promen� sur un �ne et est la ris�e de toute l'arm�e catholique, puis expos� pendant 2 jours sur une table de marbre rouge au ch�teau de Jarnac.

Une partie de cette table est visible de nos jours � la mairie de Jarnac.

Son cadavre est finalement rendu � L�onor d'Orl�ans-Longueville, son beau-fr�re, fr�re de Fran�oise-�l�onore d'Orl�ans-Longueville, qui le fait inhumer � Vend�me dans la s�pulture de ses anc�tres.

L'infanterie et l'artillerie huguenotes, qui n'ont pas particip� au combat se replient sur Cognac.

La bataille n'a d'autre cons�quence significative que la mort de Louis Ier de Bourbon-Cond� et le r�le accru de Gaspard II de Coligny.

S'ils n'ont pas remport� � Jarnac une bataille d�cisive, les catholiques n'en sont pas moins fort satisfaits.

Leur arm�e reconstitu�e vient de faire ses preuves sur le terrain : depuis le si�ge d'Orl�ans, jamais elle ne s'est aussi bien comport�e.

En outre, la victoire vaut � Henri III de France d'�tre salu�, en France et dans toutes les Cours europ�ennes, comme un h�ros et un g�nie militaire.

Henri Ier de Bourbon-Cond�, fils de Louis Ier de Bourbon-Cond�, �g� de 17 ans et son cousin Henri de Navarre, le futur Henri IV de France �g� de 16 ans, sont pr�sents � la bataille de Jarnac o� ils font leurs premi�res armes sous la direction de Louis Ier de Bourbon-Cond�.

� la mort de Louis Ier de Bourbon-Cond�, les lettres patentes �rigeant Enghien en duch�-pairie ne sont pas encore enregistr�es.

Le titre de duc de Bourbon s'�teint avec lui.

Le titre de Duc d'Enghien aurait donc d� s'�teindre, mais son fils Henri Ier de Bourbon-Cond� continue de le porter conjointement avec le titre de prince de Cond�.

Apr�s la mort de Louis Ier de Bourbon-Cond�, Jeanne III d'Albret assure la communication avec les princes �trangers alli�s, dont elle tente de conserver le soutien.

Charles IX fait chanter un Te Deum � la cath�drale de Metz o� il se trouve alors.

Pie V fait placer dans une chapelle de Saint-Pierre de Rome 26 des drapeaux pris aux huguenots � Jarnac.

Philippe II d'Espagne ordonne des f�tes pour c�l�brer cette grande victoire.


Philippe-Louis de Wittelsbach

Mort de Wolfgang de Bavi�re Duc des Deux-Ponts

Bataille de La Roche-l'Abeille

Philippe Strozzi Prisonnier

Philippe-Louis de Wittelsbach Duc du Palatinat-Neubourg

En 1569, � la t�te d'une arm�e de mercenaires, Wolfgang de Bavi�re conduit une exp�dition destin�e � venir en aide aux protestants fran�ais.

Cette arm�e traverse la Bourgogne et les provinces du centre de la France, d�truisant sur son passage beaucoup d'�glises et d'abbayes.

Gaspard II de Coligny prend le commandement de l'arm�e des protestants et la m�ne vers le Limousin afin d'y rejoindre Wolfgang de Bavi�re.

Apr�s un bref combat contre un d�tachement de l'arm�e royale, Wolfgang de Bavi�re peut franchir la Vienne � Aixe.

La jonction entre troupes protestantes se fait en juin 1569 � Ch�lus, pour un total d'environ 25 000 hommes.

Wolfgang de Bavi�re meurt � Nexon le 11 ou le 18 juin 1569.

Sa tombe est �rig�e sur l'actuelle place de l'�glise.

Ses entrailles sont d�pos�es dans un tombeau qui sera retrouv� au XIXe si�cle dans le jardin de la demeure ancestrale de Jean-Joseph de Verneilh-Puyraseau, Co-seigneurs de Nexon depuis 1600.

Henri III de France campe en avant de Saint-Yrieix pour prot�ger la ville, avec une arm�e sensiblement �quivalente.

Claude II de La Ch�tre participe � cette bataille dans l'arm�e d'Henri III de France

L'arriv�e des protestants surprend Henri III de France, ce qui leur donne l'avantage au d�but de la bataille le 25 juin 1569.

Philippe Strozzi, colonel g�n�ral de l'infanterie royale, r�ussit cependant � r�tablir la situation.

Une man�uvre de Gaspard II de Coligny menace d'envelopper l'arm�e royale, qui doit battre en retraite et c�der le passage aux protestants.

La victoire de Gaspard II de Coligny est loin d'�tre d�cisive, mais lui permet de s'ouvrir une route vers le P�rigord.

L'arm�e protestante fait peu de prisonniers : le plus fameux est Philippe Strozzi.

Th�odore Agrippa d'Aubign� et Charles-Louis de T�ligny participent � ce combat.

Dans les jours qui suivent, l'arm�e protestante massacre des centaines de paysans, notamment :

en repr�sailles de la mort de Louis Ier de Bourbon-Cond�, et de Paulon de Mauvans.

Les possessions de Wolfgang de Bavi�re sont partag�es entre ses fils :



Si�ge de Poitiers

Gaspard II de Coligny met le si�ge devant Poitiers en juillet 1569.

Il perd du temps car ses mercenaires, non pay�s, veulent du butin.

Guillaume V de Hautemer d�fend Poitiers.

Charles-Louis de T�ligny participe � ce si�ge.

Gaspard II de Coligny doit lever le si�ge le 7 septembre 1569.

Agrippa d'Aubign� quitte le si�ge et retourne en Saintonge.



Prise de Villeneuve-de-Berg

Le 2 mars 1573, Olivier de Serres participe � la prise de Villeneuve-de-Berg en aidant le commandant des troupes � entrer dans la ville, comme en atteste Agrippa d'Aubign� dans son Histoire universelle publi�e en 1626.

Sa participation dans le massacre d'une trentaine de pr�tres catholiques r�unis ce jour l� pour un synode dioc�sain reste incertaine.

Le nom d'Olivier de Serres figure cependant sur la liste des notables protestants qui se r�unissent la veille de l'attaque pour d�cider de la somme � verser au tra�tre qui devait ouvrir de l'int�rieur les portes de la ville.

Le lendemain de l'attaque les m�mes notables devaient se r�unir pour savoir ce qu'il fallait faire de la somme promise au feu capitaine Pouchot ou Ponchot.

Un cr�ancier se pr�sente et est pay�.



Mariage de Th�odore Agrippa d'Aubign� avec Suzanne de Lusignan de Lezay

Th�odore Agrippa d'Aubign� �pouse le 6 juin 1583 Suzanne de Lusignan de Lezay (1562-1595) Dame de Surimeau. Leurs enfants sont :

Le contrat est sign� chez Me Vall�, notaire � Bougouin.

Suzanne de Lusignan de Lezay appartient � une branche cadette de l'illustre maison de Lusignan,



Naissance de Constant d'Aubign�

Constant d'Aubign� na�t vers 1585, fils de d'Agrippa d'Aubign�, c�l�bre po�te, chef protestant et ami d'Henri IV de France.



Bataille de Coutras

Mort d'Anne de Joyeuse

Mort de Claude de Joyeuse

Mort de C�sar de Saint-Lary

Jean-Louis de Nogaret Amiral de France, Gouverneur de Normandie, de Caen, du Havre

Le 20 octobre 1587, Anne de Joyeuse attaque les troupes protestantes � Coutras.

Jean III de Beaumanoir commande l'aile gauche de l'arm�e royale.

Henri IV de France adopte une tactique innovante dans la fa�on de disposer ses troupes.

Henri IV de France intercale des pelotons de mousquetaires :

La charge des chevau-l�gers protestants rompt l'arm�e royale, qui est mise en d�route.

Th�odore Agrippa d'Aubign� participe � cette bataille.

L'infanterie et la cavalerie d'Anne de Joyeuse sont d�cim�es.

Anne de Joyeuse se constitue prisonnier, lorsqu'il est reconnu et tu� d'un coup de pistolet.

Anne de Joyeuse est inhum� � Montr�sor en Indre-et-Loire.

Fran�ois Ier d'Espinay renverse avec sa lance, de dessus son cheval, Henri Ier de Bourbon-Cond�.

Henri Ier de Bourbon-Cond� revient affaibli se reposer � St Jean d'Ang�ly.

C�sar de Saint-Lary meurt lors de cette bataille.

Parmi les 2 000 morts catholiques, se trouve �galement Claude de Joyeuse, jeune fr�re d'Anne de Joyeuse.

Henri IV de France fait rendre le corps d'Anne de Joyeuse � sa famille, et assiste � une messe en l'honneur des ennemis tu�s.

Maximilien de B�thune combat � c�t� d'Henri IV de France � Coutras

Charles de Bourbon-Soissons participe � cette bataille.

Jean H�roard participe � cette bataille.

Henri Ier de la Tour d'Auvergne, premier gentilhomme d'Henri IV de France, prend part, � ses c�t�s � cette bataille.

Jean-Louis de Nogaret devient Amiral de France, Gouverneur de Normandie, de Caen et du Havre de Gr�ce.



Soumission de Philippe-Emmanuel de Lorraine

�dit de Nantes

Henri IV de France marche en personne contre Philippe-Emmanuel de Lorraine et re�oit sa soumission � Angers le 20 mars 1598.

En �change, C�sar de Bourbon est fianc� avec Fran�oise de Lorraine-Merc�ur.

Henri IV de France accorde son pardon � Gabriel de Goulaine et aux principaux lieutenants de Philippe-Emmanuel de Lorraine :

L'article 6 du trait� de soumission donne la possibilit� aux gens de guerre de rejoindre l'arm�e royale.

Jacques-Auguste de Thou prend une part importante � la r�daction cet �dit.

Pour sceller cette reddition, Henri IV de France choisit Nantes pour signer le fameux �dit de Nantes, le 30 avril 1598 (et non le 13 avril cette date �tant due � une erreur de l'�poque) qui r�gle le probl�me protestant.

L'�dit de Nantes n'est pas un acte gracieux, d� � la volont� du roi, mais un trait� dont les articles sont d�battus comme avec des bellig�rants.

L'�dit garantit la libert� de conscience et marque un tournant dans l'histoire des mentalit�s.

Sa signature marque la distinction entre :

L'homme se coupe en deux : une moiti� publique, et une moiti� priv�e.

Les actions et les actes sont soumis sans exception � la loi du monarque.

L'�dit autorise la libert� de culte aux protestants partout dans le royaume dans les lieux o� le protestantisme �tait install� avant 1597 ainsi que dans 3 500 ch�teaux de seigneurs justicieux et dans deux localit�s par bailliage, Dans certaines villes, le culte protestant est interdit : Paris, Rouen, Dijon, Toulouse ou encore Lyon.

Les R�form�s ne sont pas priv�s de leurs droits civils, ils peuvent ouvrir des acad�mies.

Une dotation de 45 000 �cus est pr�vue pour les pasteurs.

Dans d'autres c'est l'inverse, le culte catholique est interdit � Saumur, La Rochelle, Montauban ou Montpellier.

Les catholiques qui veulent garder la foi de leurs p�res ne peuvent se rendre � l'�glise : elle est d�truite, ou la porte en est barr�e par des piquets, sur ordre d'un chef protestant.

Dans certaines villes : Bordeaux, Grenoble, Castres, les protestants sont jug�s par des tribunaux constitu�s pour moiti� de protestants.

L'�dit accorde aux protestants 150 lieux de refuges, dont 51 places de s�ret�.

Ces places pourront �tre d�fendues par une arm�e potentielle de 30 000 soldats.

Le mot de tol�rance ne figure pas dans l'�dit.

� cette �poque ce mot est synonyme d'endurer ou encore de supporter alors qu'il peut signifier aujourd'hui accepter la pens�e de l'autre comme aussi vraie que sa propre opinion.

Au XVIe si�cle, dans le domaine religieux, chacun est s�r de d�tenir la v�rit�, sachant que l'autre est dans l'erreur et joue son destin �ternel.

Il serait criminel de l'abandonner et de renoncer � un droit d'ing�rence pour le sauver, y compris par la force.

Ce qui fait la diff�rence entre les �dits de tol�rance pr�c�dents et l'�dit de Nantes, c'est la mise en application r�elle de ce dernier gr�ce � l'autorit� d'Henri IV de France.

Il ne faut pas croire non plus que ce trait� soit accueilli avec soulagement.

Des villes comme Paris, Rennes, Rouen ou autres villes catholiques ne le ratifieront qu'au bout de 10 ans sous la menace d'Henri IV.

Des personnes comme Th�odore Agrippa d'Aubign� le qualifient d'abominable �dit.

Les Catholiques voient cet �dit comme un moyen de contenir les protestants en attendant leur disparition, une sorte de pis-aller en somme.

De leur c�t� les protestants ne consid�rent cet �dit que comme une pause dans la conversion des catholiques.

La promulgation de cet �dit constitue une amnistie mettant fin � la guerre civile.

Que la m�moire de toutes choses pass�es d'une part et d'autre depuis le commencement du mois de mars 1585 jusqu'� notre av�nement � la couronne et durant les troubles pr�c�dents et � l'occasion d'iceux, demeurera �teinte et assoupie comme de chose non advenue.

Et ne sera loisible ni permis � nos procureurs g�n�raux ni autres personnes quelconques publiques ni priv�es, en quelques temps ni pour quelque occasion que ce soit, en faire mention, proc�s ou poursuite en aucune cour ou juridiction que ce soit.

L'�dit conduit finalement la France � sacraliser un roi � un degr� sans �quivalent en Europe.

Il fonde, autour d'une religion d'�tat dont le souverain est le pivot, l'absolutisme.

Son aboutissement est une v�ritable religion royale, qui culminera avec Louis XIV � Versailles.

Une d�couverte historiographique r�cente montre que l'�dit de Nantes n'a pas �t� scell� avec de la cire verte, utilis�e pour les �dits perp�tuels, mais avec de la cire brune, comme un �dit temporaire.

Probl�me de chancellerie ou calcul politique ? Le d�bat reste ouvert.

L�onor Chabot est d�l�gu� par ses coreligionnaires pour avoir des �claircissements sur l'�dit de Nantes.



Liaison de Th�odore Agrippa d'Aubign� avec Jacqueline Chayer

Th�odore Agrippa d'Aubign� a une liaison avec Jacqueline Chayer (vers 1559-1636). Leur enfant est :



Assembl�e des �glises protestantes de Saumur

En 1611, � l'Assembl�e des �glises protestantes de Saumur, Th�odore Agrippa d'Aubign�, �lu pour le Poitou, ridiculise le parti des Prudents dans Le Caduc�e ou l'Ange de la paix.



Abjuration du protestantisme par Constant d'Aubign�

Constant d'Aubign� abjure le protestantisme en 1618 et m�ne une vie de d�bauche, dans son chateau de Maillezais, l�gu� par Agrippa d'Aubign�, son p�re.



Th�odore Agrippa d'Aubign� � Gen�ve

L'Histoire universelle depuis 1550 jusqu'en 1601 est condamn�e par le Parlement.

Refusant tout compromis, Th�odore Agrippa d'Aubign� est contraint de quitter la France en 1620, et se retire � Gen�ve, o� sera publi� l'essentiel de ses �uvres.


Théodore Agrippa d'Aubigné - en 1622 - huile sur toile de Bartholomäus Sarburgh - au Kunstmuseum à Bâle

Mariage de Th�odore Agrippa d'Aubign� avec Ren�e Burlamacchi

Th�odore Agrippa d'Aubign� �pouse en l'�glise Saint Pierre � Gen�ve le 22 avril 1623 Ren�e Burlamacchi (1568-1641), petite-fille du Francesco Burlamacchi, un Lucquois



Mort de Th�odore Agrippa d'Aubign�

Th�odore Agrippa d'Aubign� meurt � Gen�ve le 9 mai 1630.


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