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�v�nements contenant la ou les locutions cherch�es



20 �v�nements affich�s, le premier en 1790 - le dernier en 1873



Naissance d'Alexandre Gaulthier de Rigny

Alexandre Gaulthier de Rigny na�t � Toul en Meurthe-et-Moselle le 19 mars 1790, fils de Jean Fran�ois Gaultier de Rigny, Capitaine de dragons, et de Perp�tue Louis.



Naissance d'Alexandre Gaulthier de Rigny

Alexandre Gaulthier de Rigny na�t � Toul en Meurthe-et-Moselle le 19 mars 1790, fils de Jean Fran�ois Gaultier de Rigny, Capitaine de dragons, et de Perp�tue Louis.



Alexandre Gaulthier de Rigny � Saint-Cyr

Alexandre Gaulthier de Rigny fait ses �tudes � Bruxelles.

Alexandre Gaulthier de Rigny est envoy� � l'�cole militaire de Fontainebleau.

Alexandre Gaulthier de Rigny entre � Saint-Cyr dans la promotion 1806.



Alexandre Gaulthier de Rigny Sous-lieutenant au 26e r�giment d'infanterie l�g�re

Alexandre Gaulthier de Rigny est nomm� sous-lieutenant au 26e r�giment d'infanterie l�g�re le 16 janvier 1807.

Le 10 juin 1807, Alexandre Gaulthier de Rigny est bless� � l'attaque d'une redoute enlev�e par son bataillon � des grenadiers russes.



Bataille d'Ebersberg

L'arri�re-garde autrichienne sous les ordres du g�n�ral Johann von Hiller prend position � Ebersberg au bord de la Traun, dans l'espoir de ralentir la progression des troupes fran�aises vers Vienne.

Le 3 mai 1809, les Fran�ais, command�s par Andr� Mass�na attaquent, traversant le pont tr�s d�fendu et contraignent Johann von Hiller � la retraite.

Alexandre Gaulthier de Rigny est cit� avec �loge lors de ce combat.


Pendant la bataille d'Essling les français sont pris à revers par les autrichiens Charles-Louis de Teschen à la bataille d'Essling

Bataille d'Essling

Mort de Jean Lannes

Le 21 mai 1809, tr�s t�t le matin, 45 000 fran�ais traversent le fleuve et fondent sur les avant-gardes ennemis.

Le r�giment d'Alexandre Gaulthier de Rigny est plac� � l'avant-garde.

Bless�, Alexandre Gaulthier de Rigny ne veut pas quitter le champ de bataille.

Mais l'Autriche met en place sa contre offensive.

5 r�giments, rang�s en colonne, partent � l'assaut.

Bient�t les arm�es fran�aises sont accul�es � la d�fensive.

Une des divisions d'Andr� Mass�na est retranch�e dans la ville d'Essling.

Jean Lannes se porte en renfort.

Le soir, les deux arm�es organisent une pause.

Le lendemain, 22 mai 1809, Napol�on Ier obtient des renforts suppl�mentaires.

Alexandre-Edmond de Talleyrand-P�rigord participe � la bataille d'Esslingen.

Il attaque alors le premier, avec le corps de Louis Nicolas Davout.

Jean Lannes est le pilier : l'issue de la bataille r�sultera de son efficacit�.

Les autrichiens r�ussissent � scinder l'arm�e fran�aise, suivant la technique ch�re aux Alli�s.

� 11 heures, Napol�on Ier se trouve dans une mauvaise passe.

Il galvanise ses troupes : il sait maintenant que Charles-Louis de Teschen va tenter de les refouler vers le fleuve, ce qui, s'il y parvient, sera une h�catombe pour les fran�ais.

Il envoie tous ses g�n�raux � l'attaque.

Et soudain, Jean Lannes, son meilleur officier, son meilleur ami, est gravement bless� aux jambes.

Puis il le voit, �tendu, agonisant.

Il ne peut contenir ses larmes.

Corvisart, le m�decin personnel de sa Majest�, est formel : Jean Lannes, Duc de Montebello, va mourir, ce n'est qu'une question d'heures.

Napol�on Ier d�cide de le veiller jusqu'au bout.

Devant l'impassibilit� de leur chef, les officiers de la Grande Arm�e h�sitent entre repasser le fleuve pour �viter le d�sastre tant redout�, ou bien continuer � lutter.

Ils choisissent la seconde option, d'autant que Louis Nicolas Davout vient d'arriver avec ces troupes.

Mais, le pont s'�croule, coupant ainsi l'arriv�e des renforts.

Napol�on Ier remis sur pied tant bien que mal n'a plus le choix, il doit r�sister jusqu'au r�tablissement du pont, o� le G�nie dirig�e par l'infatigable Henri Gatien Bertrand se tue � la t�che.

Louis Nicolas Davout envoie par petits bateaux des munitions et des vivres.

L'affrontement continue plus terrible que jamais.

Le pont est r�par�.

Napol�on Ier d�cide d'ordonner le repli.

Antoine Charles Louis de Lasalle se distingue une � Essling.

Alexandre Gaulthier de Rigny est de nouveau bless� et mis hors de combat.

Sa belle conduite lui vaut le grade de lieutenant.

On ramasse les bless�s dans la nuit du 22 au 23 mai 1809, et l'arm�e fran�aise repart en direction de Vienne.

Les pertes sont pratiquement identiques dans les deux camps.

Les autrichiens d'un c�t� salut par les honneurs le mar�chal Lannes, un ennemi loyal.

Ils exultent � l'id�e que Napol�on Ier est priv� d'un tr�s bon lieutenant.

Mais ils sont aussi terriblement inquiets de la r�action de l'Empereur.

Jean Lannes meurt � Vienne le 31 mai 1809 de ses blessures.

Jean Lannes sera inhum� en 1810 au Panth�on � Paris


Napoléon Ier regarde le champs de bataille de de Wagram

Bataille de Wagram

Mort de G�n�ral de Lasalle

Paix de Sch�nbrunn

Louis Alexandre Berthier Prince de Wagram

Apr�s la bataille d'Essling, l'arm�e autrichienne est en partie d�truite.

Les derniers carr�s se sont enfuis vers Wagram.

Napol�on Ier, log� dans le palais imp�rial de Sch�nbrunn, d�cide d'en finir.

Pour obtenir la capitulation des autrichiens, il faut imp�rativement d�truire leurs deux grandes arm�es.

Les espions r�v�lent � Napol�on Ier que Charles-Louis de Teschen va tenter de contourner l'arm�e fran�aise, mais le flanc pr�cis est inconnu.

L'arm�e de Napol�on Ier est install�e sur l'�le de Lobau.

Il lui fait traverser le Danube.

Henri Gatien Bertrand construit les ponts de l'�le Lobau sur le Danube.

Son aide de camp est alors Auguste du Moulin de La Fontenelle.

Le 5 juillet 1809, 100 000 hommes ont franchi le fleuve.

Les mar�chaux de Napol�on Ier �tablissent des positions d�fensives, de fa�on � pouvoir intervenir rapidement et efficacement :

Jacques Jean Alexandre Bernard Law commande l'artillerie de la Garde.

Charles Antoine Louis Alexis Morand participe � cette bataille.

Jean-Mathieu Seras est gri�vement bless� lors de cette bataille, o� il commande la 1re division d'infanterie du VIe corps d'arm�e.

Jean Baptiste Cacault assiste � cette bataille.

Le cheval de Jean-Baptiste Bessi�res est fauch� par un boulet.

� la t�te de la cavalerie saxonne, Maurice �tienne G�rard contribue de mani�re significative � la victoire fran�aise.

� l'issue de la bataille de Wagram, Napol�on octroie � Jacques Jean Alexandre Bernard Law le grand cordon de la Couronne de Fer.

� 8 heures, l'assaut fran�ais est lanc� avec une puissance extraordinaire.

Napol�on Ier remarque une faiblesse dans une ligne de d�fense ennemie.

Nicolas Charles Marie Oudinot attaque � Russbach d�tenue par Friedrich Franz Xaver de Hohenzollern-Hechingen, qu'il prend sans aucun probl�me.

Mais la contre-attaque autrichienne se met en marche, et Louis Nicolas Davout se trouve en difficult�.

Le corps d'arm�e de Jean-Baptiste Jules Bernadotte, compos� de Saxons, arriv� dans la nuit, s'�lance sur le plateau de Wagram, apr�s avoir conquis les abords de la ville d'Aderklaa, plus au sud.

La nuit tombante, le combat ne baisse pas en intensit�, et les autrichiens qui veulent tenir leurs positions jusqu'au bout, se d�fendent comme des lions.

Henri-Jean de Bellegarde se signale par sa bravoure lors de cette bataille de Wagram.

Gr�ce � ce courage d�sesp�r�, Napol�on Ier �choue dans sa tentative d'encerclement de l'arm�e de Charles-Louis de Teschen.

Fr�d�ric-Fran�ois-Xavier de Hohenzollern-Hechingen continu� � diriger le IIe Armee Korps.

N�anmoins, les pertes ennemis sont terrifiantes (environ 10 000 morts et disparus).

Alexandre Gaulthier de Rigny commande la compagnie en l'absence de son capitaine, qui vient d'�tre tu� et se fait remarquer par son courage.

Lorsqu'il rejoint le champ de bataille, Jean-Baptiste d'Autriche tombe sur les arri�res des Fran�ais et commence � attaquer les h�pitaux de campagne, mais est vite repouss�.

Le lendemain, le 6 juillet 1809, � 2 heures du matin, les deux camps reprennent leur offensive respective.

Charles-Louis de Teschen concentre ses forces � Aspern, en tentant de faire tomber le village d�tenu par Andr� Mass�na et Jean-Baptiste Jules Bernadotte.

Plus de 75 000 soldats attaquent.

Sous cette pression, les deux chefs fran�ais se replient sur Wagram.

La situation commence � devenir critique.

� 14 heures, Napol�on Ier rassemble ses forces sur Aspern pour, � premi�re vue, reconqu�rir la ville.

En fait, il veut contourner des deux c�t�s l'arm�e autrichienne, et l'an�antir, puis fondre ensuite sur les derniers carr�s encore debout de la ville.

Napol�on Ier ordonne � Antoine Drouot, surnomm� le Sage de la Grande Arm�e, d'ex�cuter la man�uvre.

Antoine Drouot, met en place la plus formidable batterie d'artillerie dans une bataille : pas moins de 100 pi�ces de canons sont rassembl�es en un m�me point, an�antissant les charges autrichiennes.

La terrible canonnade est d�terminante.

Se lance ensuite les traditionnelles et puissantes charges fran�aises, men�es par le g�n�ral de Lasalle, qui malheureusement d�c�dera des suites de ses blessures.

Jacques Joseph Alexandre Macdonald enfonce le centre de l'arm�e ennemie que prot�gent 200 pi�ces de canon.

L'arm�e autrichienne de Charles-Louis de Teschen est presque totalement an�antie, les maigres bataillons survivants de la tuerie s'enfuient d�j� vers Vienne.

Charles-Philippe de Schwarzenberg se retire � la t�te de l'arri�re-garde.

Les autrichiens comptent plus de 40 000 morts sur le plateau de Wagram, contre 20 000 pour les fran�ais.

Cette victoire, durement acquise, se solde par la capitulation de Fran�ois Ier d'Autriche qui est contraint de demander la paix de Sch�nbrunn.

Sur le champ de bataille de Wagram, le colonel Gambin pr�sente � l'Empereur les drapeaux pris � Gratz.

Colonel, lui dit Napol�on, je suis content de la bravoure de votre r�giment et de la v�tre, vous ferez graver sur vos aigles : UN CONTRE DIX.

Napol�on Ier, m�content de Jean-Baptiste Jules Bernadotte, lui retire son commandement, et le renvoie � Paris.

Louis Alexandre Berthier a son cheval tu� sous lui � Wagram.

Louis Alexandre Berthier devient 1er prince de Wagram le 31 d�cembre 1809.



Bataille de Lutzen ou de Grossgorschen

Prise de Leipzig

Apr�s le combat de Weissenfels, Napol�on Ier d�cide de progresser vers Leipzig afin de passer l'Elster et rejoindre le corps d'Eug�ne de Beauharnais au nord de la ville.

Les Coalis�s veulent interdire ce mouvement et surprendre Napol�on Ier dans la plaine de L�tzen o� leur cavalerie, sup�rieure en nombre, pourra se d�velopper.

Le 2 mai 1813, pour garder ses flancs, Napol�on Ier envoie Michel Ney prot�ger la route au sud de L�tzen et tenir les villages de Gro�g�rschen, Kleing�rschen, Rahna et Kaja.

Le reste de l'arm�e est en colonne entre Weissenfels et Leipzig.

En t�te, le corps de Lauriston attaque les troupes du g�n�ral Kleist qui tiennent le village de Lindenau, � l'entr�e de Leipzig.

� midi, Louis Adolphe Pierre de Sayn-Wittgenstein-Ludwigsbourg, venant de Pegau, attaque le centre fran�ais en direction de la ville de L�tzen.

Pour passer, il faut s'emparer des 4 villages.

Gebhard Leberecht von Bl�cher attaque en t�te, mais se heurte � la division Joseph Souham.

Celle-ci se replie sur la deuxi�me ligne d�fensive �tablie par Michel Ney, laissant les villages aux Prussiens.

Wintzingerode attaque la gauche fran�aise � Starsiedel, mais est arr�t� par la division G�rard.

Napol�on Ier, surpris par l'attaque d'un ennemi qu'il croyait �tre � Leipzig, rappelle alors tous ses corps pour repousser l'assaut des Coalis�s.

Il se rend aupr�s de Michel Ney.

L'Empereur dispose les renforts au fur et � mesure qu'ils arrivent.

La ligne fran�aise r�siste aux assauts des Coalis�s.

� 18 heures, Gebhard Leberecht von Bl�cher tente une derni�re perc�e.

� la t�te de la Garde royale prussienne, il lance un nouvel assaut et prend Kleing�rschen, Eisdorf et Kaja.

Wintzingerode menace Starsiedel.

Michel Ney envoie la division G�rard qui contre-attaque, reprend les villages de Kleing�rschen, Rahna et Kaja, et poursuit la division de la Garde royale prussienne.

Seul Gro�g�rschen reste aux mains des Coalis�s.

La Garde Imp�riale s'installe en avant de Starsiedel.

Antoine Drouot dispose l'artillerie de la Garde sur le flanc des troupes de Louis Adolphe Pierre de Sayn-Wittgenstein-Ludwigsbourg.

Attaqu�es sur les flancs, les forces coalis�es se replient.

Napol�on Ier ordonne une attaque g�n�rale pour poursuivre les Coalis�s, mais la nuit vient mettre un terme � la man�uvre.

Jacques Louis C�sar Alexandre Randon est bless� 2 fois � L�tzen,

L'absence de cavalerie emp�che Napol�on Ier d'obtenir un succ�s complet.

Les pertes alli�es s'�l�vent � environ 20 000 hommes, celles des Fran�ais � 18 000.

Charles Antoine Louis Alexis Morand participe � cette bataille.

La division Jean Gabriel Marchand est engag�e lors de cette bataille de L�tzen.

Jean Baptiste Cacault est bless� lors de cette bataille.

Alexandre Gaulthier de Rigny, attach� � l'�tat-major de Louis Alexandre Berthier, re�oit une grave blessure � la t�te et est fait prisonnier.

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld participe � cette bataille.

Le lendemain, Leipzig est occup�e.

Gerhard Johann David von Scharnhorst, l'�me de la r�bellion antinapol�onienne en terre allemande, est bless� par balle au genou lors de la bataille.

La bataille est initialement per�ue en Russie comme une victoire de la coalition :



Alexandre Gaulthier de Rigny Lieutenant-colonel

Alexandre Gaulthier de Rigny est lib�r� en 1814 et est nomm� Lieutenant-colonel.



Alexandre Gaulthier de Rigny Colonel

Alexandre Gaulthier de Rigny est nomm� Colonel en 1818.



Alexandre Gaulthier de Rigny Commandant du 2e r�giment de hussards

En 1821, Alexandre Gaulthier de Rigny prend le commandement du 2e r�giment de hussards.



Exp�dition d'Espagne

Prise de Pampelune

En 1823, une exp�dition est organis�e pour r�duire la r�bellion des lib�raux espagnols

Charles-Albert de Savoie-Carignan y participe pour faire oublier ses actions lib�rales.

Achille Baraguey d'Hilliers prend part � cette campagne d'Espagne de 1823 � 1825.

Charles Louis Constant d'Agoult et L�once-Louis-Melchior de Vog�� participent � cette campagne.

Gaston Fran�ois F�lix Christophe Victor de L�vis prend part � cette exp�dition, comme chef de bataillon.

Jacques Jean Alexandre Bernard Law commande le 2e corps de r�serve de l'arm�e des Pyr�n�es.

Alexandre Gaulthier de Rigny a un commandement dans l'arm�e d'Espagne et s'y distingue par son courage et par son humanit�.

Guillaume Dode de la Brunerie commande le g�nie dans l'exp�dition d'Espagne .

Guillaume Dode de la Brunerie emporte le palais du Trocad�ro.

Guillaume Dode de la Brunerie assi�ge Cadix.

Victor-Guy Duperr� commande l'escadre charg�e du blocus de Cadix.

Jacques Jean Alexandre Bernard Law assi�ge et prend Pampelune le 17 septembre 1823.

Jacques Jean Alexandre Bernard Law est nomm� chevalier du Saint-Esprit et de l'ordre espagnol de la Toison d'Or.

� son retour de France, Jacques Jean Alexandre Bernard Law est nomm� grand veneur.



Mariage d'Alexandre Gaulthier de Rigny avec Filipa Antonia Z�a

Alexandre Gaulthier de Rigny �pouse � Paris le 17 janvier 1824 Filipa Antonia Z�a (17 avril 1807 � Madrid-4 septembre 1887), fille de Francisco Antonio Z�a (1766-1822) et de Felipa Meilhon (morte en 1833). Leurs enfants sont :



Alexandre Gaulthier de Rigny G�n�ral de brigade

Alexandre Gaulthier de Rigny est nomm� G�n�ral de brigade en 1830.



Alexandre Gaulthier de Rigny Commandeur de la L�gion d'honneur

Alexandre Gaulthier de Rigny est fait Commandeur de la L�gion d'honneur le 4 janvier 1831.



Alexandre Gaulthier de Rigny charg� de r�tablir l'ordre dans les mines d'Anzin

En 1833, sur ordre de Nicolas Jean-de-Dieu Soult, ministre de la guerre, Alexandre Gaulthier de Rigny est charg� de r�tablir l'ordre dans les mines d'Anzin lors de l'�meute des quatre sous.



Alexandre Gaulthier de Rigny � Alger

En 1836, Alexandre Gaulthier de Rigny re�oit ordre de se rendre � Alger contre le souhait de Bertrand de Clauzel qui d�sire confier au g�n�ral Subervic le commandement que le ministre donne � Alexandre Gaulthier de Rigny.

Alexandre Gaulthier de Rigny arrive � Alger le 20 octobre 1836 et de l� se rend � B�ne o� se trouve l'avant-garde.


Expédition de Constantine de 1836

Exp�dition de Constantine de 1836

En novembre 1836, en Alg�rie, une grande exp�dition de l'arm�e fran�aise est r�solue contre Ahmed Bey. Il s'agit de conqu�rir Constantine.

Bertrand de Clauzel doit commander l'arm�e.

Louis Charles Philippe Rapha�l d'Orl�ans doit prend part aux fatigues, aux dangers et � la gloire de l'exp�dition.

Adolphe Jean Casimir Niel s'embarquepour l'Afrique en tant qu'attach� � l'�tat-major du g�nie du corps exp�ditionnaire.

Le 8 novembre 1836, la brigade d'avant-garde command�e par Alexandre Gaulthier de Rigny re�oit ordre d'aller prendre position � Ghelma.

Cette brigade, compos�e au d�part de 2 970 hommes, se trouve r�duite � 1 800 devant Constantine parce que Bertrand de Clauzel garde pr�s de lui les troupes du Bey et deux compagnies du g�nie.

L'arm�e proprement dite, forte d'environ 7 000 hommes, part de B�ne le 13 novembre 1836

Le 18 novembre 1836, elle franchit le col de R�s-el-Akba.

Apr�s un campement � Raz-Oued-Zenati, l'arm�e fran�aise subit des conditions climatiques difficiles.

L'arm�e est parvenue dans des r�gions tr�s �lev�es. Pendant la nuit, la pluie, la neige et la gr�le tombent avec tant d'abondance et de continuit�, que les soldats, au bivouac, sont expos�s � toutes les rigueurs d'un hiver de la Russie. Les terres, enti�rement d�fonc�es, rappelaient les boues de la Pologne.

L'arm�e se met toutefois en marche le 20 novembre 1836, et parvient, � l'exception des bagages et d'une arri�re-garde, au monument de Constantin, o� elle est oblig�e de s'arr�ter.

Plusieurs hommes ont les pieds gel�s. D'autres p�rissent pendant la nuit, car depuis Raz-el-Akba on ne trouve plus de bois.

On double et triple les attelages pour amener les bagages.

Le 21 novembre 1836, l'arm�e fran�aise franchit, le Bou-Merzoug, un des affluents de l'Oued Rhummel et prend position sous les murs de Constantine.

La ville est d�fendue un ravin de 60 m�tres de largeur, d'une immense profondeur, et au fond duquel coule l'Oued-Rammel.

Constantine pr�sente pour escarpe et contrescarpe un roc taill� � pic, inattaquable par la mine comme par le boulet.

Le plateau de Mansourah communique avec la ville par un pont tr�s �troit et aboutissant � une double porte tr�s forte et bien d�fendue par les feux de mousqueterie des maisons et des jardins qui l'environnent.

Bertrand de Clauzel occupe le plateau de Mansourah avec Louis Charles Philippe Rapha�l d'Orl�ans et les troupes du g�n�ral Tr�zel.

Alexandre Gaulthier de Rigny a ordre de s'emparer des mamelons de Koudiat-Aty, d'occuper les marabouts et les cimeti�res en face de la porte Ez-Rabahah et de bloquer cette porte.

Il �tait cependant impossible pour l'arm�e fran�aise de conduire sur ce point, le seul attaquable, l'artillerie de campagne.

Le bey Ahmed a craint de s'enfermer dans Constantine. Il en a confi� la d�fense � son lieutenant Ben Ha�ssa, et a introduit dans la ville 1 500 berb�res, chaouis et kabyles et arabes bien d�termin�s � la d�fendre.

La brigade d'avant-garde fran�aise se porte sur les hauteurs qui sont successivement enlev�es.

Bertrand de Clauzel fait diriger le feu de l'artillerie contre la porte El-Cantara.

Le 22 novembre 1836, la brigade d'avant-garde fran�aise soutient un combat contre les musulmans sortis par celle des portes que l'arm�e ne pouvait bloquer, puisqu'elle ne comptait plus que 3 000 hommes sous les armes.

Le temps continue � �tre affreux : la neige tombe � gros flocons, le vent est glacial et enfin munitions et vivres sont �puis�s.

Le 23 novembre 1836, une nouvelle attaque contre les Fran�ais est repouss�e.

Deux attaques simultan�es contre les Fran�ais, dans la nuit du 23 au 24 novembre 1836, n'ont pas de succ�s.

Beaucoup d'hommes sont mis hors de combat.

Le 24 novembre 1836, Bertrand de Clauzel ordonne la retraite.

La garnison enti�re et une multitude de cavaliers attaquent l'arri�re-garde avec acharnement dont le commandant Changarnier, du 2e l�ger.

Entour� d'ennemis, il forme son bataillon en carr� et, au moment d'une terrible attaque, fait ouvrir un feu de deux rangs � bout portant, qui couvre d'hommes et de chevaux trois faces du carr�.

Alexandre Gaulthier de Rigny prend le commandement de l'arri�re-garde qui a beaucoup � souffrir de la poursuite de l'ennemi bien qu'il fasse plusieurs fois prier Bertrand de Clauzel de ralentir la marche du corps principal, pour la s�ret� des troupes qu'il commande.

Alexandre Gaulthier de Rigny est suspendu le 26 novembre 1836 et mis aux arr�ts pour les termes vifs employ�s dans cette demande.

Le 26 novembre 1836, l'arm�e fran�aise campe � Sidi Tamtam.

Le 27 novembre 1836, la sanction contre Alexandre Gaulthier de Rigny est lev�e.

Le 27 novembre 1836, l'arm�e passe le d�fil� difficile qui conduit au col de Ras el Akba, et les musulmans abandonnent la poursuite.

Le 28 novembre 1836, l'arm�e atteint Guelma o� elle laisse ses malades.

Le 29 novembre 1836, parait un ordre du jour offensant pour Alexandre Gaulthier de Rigny qui s'empresse de s'en plaindre au ministre de la guerre en le priant de faire examiner sa conduite par un conseil de guerre. Cette lettre ne parviendra pas au ministre.

Le 1er d�cembre 1836, l'arm�e fran�aise est de retour � B�ne : elle a eu dans cette exp�dition 453 morts ou �gar�s et 304 bless�s.



Alexandre Gaulthier de Rigny Commandant de l'Indre

Alexandre Gaulthier de Rigny, ayant re�u l'ordre de revenir en France, demande de nouveau une instruction qui est ordonn�e.

Apr�s 6 mois, Alexandre Gaulthier de Rigny parait en 1837 devant un conseil de guerre.

Il est accus� de trahison, en prof�rant en pr�sence de l'ennemi des cris ou clameurs tendant � jeter le trouble et le d�sordre dans l'arm�e d'Afrique lors de l'exp�dition de Constantine.

Alexandre Gaultier de Rigny est acquitt� � l'unanimit�.

On confie � Alexandre Gaulthier de Rigny le commandement de l'Indre � Ch�teauroux.



Mort d'Alexandre Gaulthier de Rigny

Alexandre Gaulthier de Rigny meurt � Etrechet dans l'Indre le 22 ao�t 1873.


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