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�v�nements contenant la ou les locutions cherch�es



9 �v�nements affich�s, le premier en 1224 - le dernier en 1270



Mariage de Jean Ier de Brienne avec B�reng�re de Le�n

Jean Ier de Brienne est veuf d'�tiennette d'Arm�nie.

Jean Ier de Brienne �pouse � Tol�de en 1222 ou en 1224 B�reng�re de Le�n, fille d'Alphonse IX de L�on et de B�reng�re de Castille. Leurs enfants sont :



Naissance d'Alphonse de Brienne

Alphonse de Brienne dit d'Acre na�t en 1224, fils de Jean Ier de Brienne et de B�reng�re de Le�n.



Naissance de Louis Ier de Brienne

Louis Ier de Brienne ou de Beaumont-Brienne dit d'Acre na�t en 1225, fils de Jean Ier de Brienne et de B�reng�re de Le�n.

Louis Ier de Brienne, Alphonse de Brienne et Jean II d'Acre sont envoy�s en France par Jean Ier de Brienne, leur p�re.

Jean Ier de Brienne prie Saint-Louis et Blanche de Castille, sa m�re de daigner les regarder et les recevoir comme leurs clients.

Saint-Louis, les recevant avec honneur et bont�, leur porte une grande affection, et �l�ve tr�s haut leur fortune.



Mariage de Raoul II de Lusignan avec Yolande de Dreux

Raoul II de Lusignan �pouse en 1232 Yolande de Dreux, fille de Robert II de Dreux et de Yolande de Coucy. Leur enfant est :



Mariage d'Alphonse de Brienne avec Marie de Lusignan

Alphonse de Brienne �pouse en 1240 ou vers 1250 Marie de Lusignan, fille de Raoul II de Lusignan, Comte d'Eu et de Guines, et de Yolande de Dreux. Leurs enfants sont :



Naissance de Jean III de Brienne

Jean III de Brienne na�t en 1250, fils d'Alphonse de Brienne et de Marie de Lusignan.



Alphonse de Brienne Grand chancelier de France

Alphonse de Brienne est grand chancelier de France en 1258.



Combat d'Alphonse X le Sage contre les Maures d'Afrique

En 1265, Alphonse de Brienne se porte au secours d'Alphonse X le Sage, son cousin, dans son combat contre les Maures d'Afrique.

Il fait alors preuve de beaucoup de courage et d�fend avec une grande r�ussite la foi chr�tienne, ce qui lui vaut un message de congratulations de la part du pape Cl�ment IV.


Saint-Louis et sa flotte Philippe III à Saint-Denis - image d'un roi vigoureux, ne correspond pas au portrait que tracent ses biographes : pieux, peu lettré, il aurait été le jouet de son entourage

Huiti�me Croisade

Simon II de Clermont-Nesle R�gent du Royaume de France

D�barquement devant Carthage

Mort de Mathieu III de Montmorency

Mort de Saint-Louis

Mort d'Herv� IV de Vierzon Seigneur de Rochecorbon

Mort de Jean-Tristan de Damiette

Mort de Bouchard V de Vend�me

Mort d'Alphonse de Brienne

Mort de Philippe II de Montfort-Castres

Mort de Jean Ier de Courtenay-Champignelles Archev�que de Reims, Duc et pair de France

Philippe III le Hardi Roi de France

Abandon du si�ge de Tunis

Saint-Louis qui pr�pare une nouvelle croisade, est mal conseill�, semble-t-il, par son fr�re Charles Ier d'Anjou.

Il ignore lui-m�me la situation interne de l'Islam et est peu second� par des barons qui n'aspirent gu�re qu'au repos.

Charles Ier d'Anjou, comme Roi de Sicile, souhaite garantir les relations �conomiques entre la Sicile et Tunis.

Le sultan de Tunis a des connexions avec l'Espagne chr�tienne et est consid�r� un possible candidat � la conversion.

Saint-Louis prend la d�cision d'attaquer Tunis afin d'avoir une base solide pour attaquer l'�gypte.

Prennent part � la croisade :

Raoul II Sores accompagne Saint Louis avec 6 chevaliers � sa suite, � raison de 1 600 livres tournois pour ses gages.

Jean Ier de Courtenay-Champignelles touche 4 000 livres et Guy de Gen�ve 3 000 mille livres.

Ils sont nourris � l'h�tel du Roi.

On leur donne un navire tout appareill� pour le transport.

Simon II de Clermont-Nesle est r�gent du Royaume de France.

Pour la croisade, Saint-Louis doit emprunter ou louer des vaisseaux � la r�publique de Venise ou aux G�nois.

Saint-Louis part en croisade en mars 1270.

Le 2 juillet 1270, Florent de Varenne prend la t�te de la flotte.

A bord de la haute nef la Montjoie, Saint-Louis ouvre la voie du canal vieil d'Aigues Mortes � 70 navires la plupart g�nois ou v�nitiens.

Une escadre venant de Marseille le retrouve � Cagliari.

L'arm�e d�barque sur la c�te africaine.

Le 18 juillet 1270, � une p�riode particuli�rement d�favorable puis s'empare du ch�teau de Carthage.

L'aide de Charles Ier d'Anjou, trop occup� en Italie, fait cruellement d�faut pour attaquer Tunis.

La peste ou une �pid�mie de typhus met dans son arm� et d�cime les seigneurs.

La pollution de l'eau et la chaleur excessive n'arrangent rien.

Saint-Louis, lui-m�me, est frapp� du fl�au.

Mathieu III de Montmorency meurt � Tunis en juillet 1270.

Herv� IV de Vierzon meurt � Tunis en 1270.

Jean-Tristan de Damiette meurt le 3 ao�t 1270 de dysenterie.

Il est inhum� � Saint-Denis.

Le Comt� de Valois, l'apanage de Jean-Tristan de Damiette, retourne � la Couronne.

Florent de Varennes est au nombre des victimes.

Jean Ier de Courtenay-Champignelles meurt le 20 ou le 23 ao�t 1270.

Bouchard V de Vend�me meurt � Tunis le 23 ao�t 1270 de la peste.

Il est inhum� en la coll�giale Saint Georges � Vend�me.

Guy III de Dampierre et Guillaume IV de Dampierre se rendent au chevet de Saint-Louis � Tunis.

Saint-Louis meurt le 25 ao�t 1270, un jour apr�s l'arriv�e de Charles Ier d'Anjou.

Alphonse de Brienne, grand chambrier de France, meurt � Tunis le premier septembre 1270.

Il est inhum� en mai 1271 dans la basilique de Saint-Denis.

Jean II de Brienne h�rite du comt� de Brienne

Philippe II de Montfort-Castres meurt � Tunis le 25 septembre 1270.

La force d'�me du roi mourant, dans un camp ravag� par la peste, fait plus pour sa renomm�e que n'e�t fait une �ph�m�re victoire.


R�gne de Saint-Louis

Peu d'hommes ont �t� aussi bien observ�s et sont aussi c�l�bres que Saint-Louis, et cependant la personnalit� de ce souverain est mal connue.

L'homme est complexe, son caract�re a beaucoup �volu�.

Son action est souvent paradoxale, sa r�putation ambigu�.

Il y a le saint, l'homme dont la foi ardente et la pi�t� parfois excessive d�routent ses contemporains, le roi crois�, l'adversaire implacable des derniers cathares parce qu'ils sont rebelles � la foi et rebelles � leur roi, l'arbitre de l'Europe.

Bref, l'une des hautes figures de l'histoire de France telle que l'ont vue Joinville et tant d'autres, et une �uvre spectaculaire qu'a retenue l'imagerie.

Mais il y a aussi l'�uvre en profondeur, que les contemporains ont moins nettement per�ue et que souligne moins facilement l'anecdote.

C'est celle d'un souverain �nergique et scrupuleux qui joue dans la construction de la monarchie fran�aise un r�le d�cisif et qui, s'il n'�tait le vainqueur de Taillebourg et le constructeur de la Sainte-Chapelle, n'en serait pas moins, entre son grand-p�re Philippe II Auguste et son petit-fils Philippe IV le Bel, l'un des "grands Cap�tiens", peut-�tre le plus grand.


Consolidation du pouvoir royal

Le prestige que valent � Saint-Louis ses vertus s'ajoute � celui qu'il tire d'une succession h�r�ditaire jusque-l� sans faille, d'un sacre qui fait de la royaut� une sorte de sacerdoce, et d'une puissance solidement �tablie par l'�nergique Philippe II Auguste, son grand-p�re.

Il en profite pour placer plus cat�goriquement la monarchie hors de la pyramide des droits f�odaux � et non plus seulement au sommet de celle-ci � et pour assainir la situation politique du royaume.

Les actions les plus spectaculaires sont celles qu'il mena pour mettre un terme aux conflits qui venaient de d�chirer la France : conqu�te du Midi languedocien par les crois�s septentrionaux, lutte des Cap�tiens contre les Plantagen�ts.

La gr�ce de quelques grands feudataires et l'�crasement des derniers cathares, l'action des s�n�chaux royaux et celle des inquisiteurs dominicains assur�rent l'�uvre.

D�j� m�t�s par la r�gente, les autres grands barons se le tinrent pour dit.

Le domaine royal est sensiblement amoindri par les apanages qu'a pr�vu Louis VIII en faveur de ses fils.

Force �tait donc de clarifier la gestion et d'exploiter au mieux les revenus seigneuriaux et r�galiens : ce fut l'objet d'une rationalisation des structures administratives, de l'�tablissement des baillis dans des circonscriptions fixes, de la sp�cialisation des membres de la cour royale (une section judiciaire, le Parlement, et une section financi�re, les "gens des comptes").

Afin d'assainir les rapports avec les administr�s, Saint-Louis multiplie les enqu�teurs charg�s d'entendre sur place les plaintes et de r�former les abus.

L'int�r�t politique rejoignait l� le souci constant du roi de voir les droits de chacun respect�s, et en premier lieu par les officiers royaux eux-m�mes.

Une certaine tendance � l'unification manifestait d�j� l'emprise du souverain sur tout le royaume.

Il fait reconna�tre son droit � l�gif�rer, pourvu que ce soit dans l'int�r�t commun, et � faire valoir ses ordonnances dans les grands fiefs, hors de son domaine.


�tablissements de Saint-Louis

Il use d'ailleurs mod�r�ment de cette pr�rogative, et c'est � tort qu'on lui attribue la paternit� des �tablissements de Saint-Louis , qui sont une compilation priv�e, et celle d'une ordonnance prohibant le duel judiciaire et la guerre entre nobles, qui n'est que de circonstance et d'int�r�t local.

Plus efficace dans la pratique est l'action unificatrice qui r�sulte de l'application � tout le royaume d'une justice d'appel.

Exploitant au maximum son droit � exiger des roturiers de son domaine et des communes soit un service en armes, soit le rachat de celui-ci, il peut lever plusieurs "tailles".

Saint-Louis �tend sa protection sur tous les groupes sociaux capables de faire contrepoids aux puissances qui concurren�aient la sienne.

S'il soutient les �v�ques contre les f�odaux et m�me contre le Pape, il donne son appui aux universitaires et aux ordres mendiants, Dominicains et Franciscains, contre l'�piscopat et le clerg� s�culier.

Il prot�ge l'ind�pendance des villes contre leurs seigneurs, mais n'h�site pas � faire intervenir ses officiers dont la gestion interne des municipalit�s pour limiter les abus financiers des oligarchies urbaines ; cette attitude �tait rien moins que d�sint�ress�e, car la richesse et la bonne gestion des villes garantissent une part importante des revenus du roi.

L'�quilibre ainsi assur� entre les divers pouvoirs, Saint-Louis peut placer la monarchie hors du droit commun : il faisait reconna�tre par les juristes qu'aucune raison ne justifiait la r�bellion d'un vassal contre son roi, et par les canonistes qu'aucun �v�que ne pouvait excommunier la personne royale ; il se mettait ainsi � l'abri des d�boires �prouv�s, sur l'un et l'autre plan, par Philippe II Auguste.


Le roi de France et la chr�tient�

D�s le d�but de son r�gne personnel, Saint-Louis manifeste une fermet� et une sagesse qui le font respecter en Europe, au point que ses refus et ses �checs eux-m�mes servirent sa r�putation.

Deux fois crois�, Saint-Louis aboutit � deux �checs flagrants.

Et, pourtant, il reste pour la post�rit� le roi crois�.

Il fit r�gner en France l'ordre et la s�curit� ; d'excellentes institutions fortifi�rent la monarchie

Philippe III le Hardi est proclam� roi devant Tunis en 1270, par Charles Ier d'Anjou.

En fait, les progr�s de l'�tat sont tels que le roi a besoin de conseillers d'une autre trempe que ceux dont s'accommodait la royaut� patriarcale.

Leur activit� fait douter du pouvoir r�el du roi.

Des noms sortent de l'ombre :

�douard Ier d'Angleterre part en croisade en octobre 1970 et d�barque � Carthage.

Les Anglais se rendent alors � Trapani en Sicile o� Jean Ier de Grailly est charg� de faire tous les pr�paratifs pour le printemps suivant.

Charles Ier d'Anjou prend la t�te de la croisade en raison du jeune �ge du nouveau roi.

Le reste de l'arm�e se distingue encore par quelques faits d'armes.

Le si�ge de Tunis est abandonn� le 30 octobre 1270.

Charles Ier d'Anjou signe un trait� avec le sultan le 30 octobre 1270.

Les chr�tiens gagnent dans cet accord un libre �change avec Tunis, et le droit pour les moines et pr�tres d'y r�sider.

Philippe III le Hardi rembarque le 11 novembre 1270.


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