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�v�nements contenant la ou les locutions cherch�es



12 �v�nements affich�s, le premier en 1170 - le dernier en 1233



Mort de Geoffroy III de Mayenne

Mariage de Maurice II de Craon avec Isabelle de Beaumont-le-Roger

Geoffroy III de Mayenne meurt le 18 f�vrier 1170.

Isabelle de Beaumont-le-Roger est veuve de Geoffroy III de Mayenne.

� son retour de Terre-Sainte, Maurice II de Craon �pouse vers 1170 Isabelle de Beaumont-le-Roger, fille de Gal�rand IV de Beaumont-le-Roger et d'Agn�s de Montfort. Leurs enfants sont :

Ce mariage lui apporte le double appui des seigneurs de Meulan et de ceux de Mayenne.



Naissance d'Amaury Ier de Craon

Amaury Ier de Craon na�t en 1170, fils de Maurice II de Craon (1132-1196) et d'Isabelle de Beaumont-le-Roger.



Mariage de Guillaume des Roches avec Marguerite de Sabl�

Guillaume des Roches �pouse Marguerite de Sabl�, fille de Robert IV de Sabl� (1148-1193) et de Cl�mence de Mayenne (vers 1139 ou 1140 ou 1145-avant 1209).

Leurs enfants sont :



Mort de Maurice III de Craon

Amaury Ier de Craon Seigneur de Craon

Maurice III de Craon meurt en 1207.

Amaury Ier de Craon succ�de � son fr�re et devient Seigneur de Craon.



Mariage d'Amaury Ier de Craon avec Jeanne des Roches

Amaury Ier de Craon �pouse en 1212 Jeanne des Roches, fille de Guillaume des Roches, s�n�chal d'Anjou, et de Marguerite de Sabl�. Leurs enfants sont :



Naissance de Maurice IV de Craon

Maurice IV de Craon na�t en 1213, fils d'Amaury Ier de Craon et de Jeanne des Roches.


Bataille de la Roche aux Moines

Pr�paration d'un d�barquement en Angleterre

Bataille de la Roche-aux-Moines

En 1214, Philippe II Auguste est oblig� de suspendre ses pr�paratifs de d�barquement en Angleterre contre Jean-Sans-Terre car le royaume est menac�.

Jean-Sans-Terre a r�ussi � monter, contre Philippe II Auguste son suzerain, une vaste coalition avec :

La plupart des seigneurs install�s entre l'Escaut et le Rhin se joignent � cette coalition.

Ferrand de Flandre, quoique vassal de Philippe II Auguste, se d�clare pour le roi d'Angleterre.

Philippe II Auguste est l'alli� des Gibelin et est soutenu par Fr�d�ric II de Hohenstaufen.

En Flandre, Philippe II Auguste ne contr�le plus que les villes de Douai et de Cassel.

Les coalis�s envisagent un plan d'invasion d'envergure dans lequel :

Ils ont pour objectif Paris.

Le 16 f�vrier 1214, le roi anglais d�barque avec ses troupes � La Rochelle.

Philippe II Auguste descend le plus rapidement possible jusqu'� Ch�tellerault avec Louis VIII le Lion, son fils.

Jean-Sans-Terre, ayant appris le d�placement des Fran�ais, amorce alors une man�uvre de repli, esp�rant attirer ses ennemis au plus loin de Paris.

Mais Philippe II Auguste sent le danger et arr�te son arm�e � Chinon.

Apprenant alors l'attaque d'Othon IV de Brunswick au nord, Philippe II Auguste d�cide de scinder sa force en deux pour la faire affronter les deux menaces qui p�sent sur son royaume.

Lui va alors au nord pour se confronter � l'empereur tandis que Louis VIII le Lion garde la Loire � la t�te d'une arm�e de 14 000 hommes.

Craignant de se faire couper toute voie de repli en cas d'�chec devant Paris, Jean-Sans-Terre prend la d�cision de s'arr�ter devant la forteresse de la Roche-aux-Moines (Savenni�res), plut�t que de l'�viter.

De l�, Jean-Sans-Terre peut se diriger vers Paris, plus tranquillement, sans devoir constamment se retourner pour voir si Louis VIII le Lion n'est pas en train de le poursuivre.

La forteresse de la Roche aux Moines est dirig�e par Guillaume des Roches, le s�n�chal d'Anjou.

Lorsque le si�ge commence, le prince Louis VIII le Lion arrive, le 2 juillet 1214.

Amaury Ier de Craon se bat au c�t� de Louis VIII le Lion.

Guillaume des Roches, beau-p�re d'Amaury Ier de Craon, m�ne l'action d�cisive qui permet la victoire des Fran�ais.

Jean-Sans-Terre, estimant le danger trop important, s'enfuit finalement sans combattre, en laissant sur place ses machines de si�ge.

L'affrontement de la Roche-aux-Moines permet aux Fran�ais de consolider leurs positions au sud, et d'affaiblir la force anglaise, en la privant de ses engins de si�ge, donc en l'emp�chant de prendre d'assaut d'autres places fortes.


Bataille de Bouvines - par Horace Vernet Bataille de Bouvines Mathilde II de Dammartin Philippe Auguste ramenant Ferrand de Flandre et Renaud de Dammartin - faits prisonnier à la bataille de Bouvines. Grandes Chroniques de France - Bibliothèque Nationale de France - Département des manuscrits

Bataille de Bouvines

Ferrand de Flandre, Renaud de Dammartin, Thi�baud Ier de Lorraine prisonniers

Mort de Guillaume III de Tancarville Seigneur de Tancarville

Prise de contr�le du Boulonnais par Philippe II Auguste

Mathilde II de Dammartin Comtesse de Dammartin, de Boulogne et d'Aumale

� la nouvelle de la victoire de la Roche-aux-Moines, Philippe II Auguste d�cide de prendre l'initiative sur le front nord avec le reste de son arm�e, avant que les renforts lorrains et allemands ne rejoignent les troupes de l'empereur.

Othon IV de Brunswick, avec son arm�e, arrive le 12 juillet 1214 � Nivelle et se dirige vers Valenciennes o� il plante son camp.

Henri Ier de Brabant se rapproche � nouveau d'Othon IV de Brunswick,

Othon IV de Brunswick combat aux c�t�s d'Othon IV de Brunswick o� il manque de peu d'�tre captur�.

Le 23 juillet 1214, Philippe II Auguste convoque ses vassaux, ses arri�re-vassaux et les milices communales du nord de la France qu'il arme pour cette campagne.

17 des 39 communes r�pondent � l'appel :

Philippe II Auguste et son arm�e, forte de 20 000 cavaliers et 39 000 pi�tons, quitte P�ronne pour Douai.

Philippe II Auguste entend couper ses ennemis des renforts en provenance d'Allemagne et tente de surprendre Othon IV de Brunswick par le Nord-Est. Il plante l'oriflamme de Saint-Denis � Tournai le 26 juillet 1214.

Othon IV de Brunswick a vent de la man�uvre de Philippe II Auguste et se d�place � Mortagne � quelques lieues de l'arm�e royale.

Apr�s avoir observ� l'arm�e d'Othon IV de Brunswick � 2 lieues de distance, Philippe II Auguste propose � ses g�n�raux d'attaquer.

Les barons, conscients de leur inf�riorit� num�rique, le lui d�conseillent.

Philippe II Auguste d�cide de se replier sur Lille.

Othon IV de Brunswick qui pense que Philippe II Auguste veut �viter la bataille et fuit, scinde alors son arm�e :

Ils suivent l'arm�e fran�aise qui se replie.

Le dimanche 27 juillet 1214 l'arm�e fran�aise doit traverser la Marque et emprunter le pont de Bouvines situ� entre Cisoing et Sanghin.

Le site forme un v�ritable entonnoir avec un �tang d'un cot� et un bois de l'autre; on ne peut se battre ni dans l'un, ni dans l'autre.

Othon IV de Brunswick s'�tonne d'avoir rattrap� Philippe II Auguste qui l'a sans doute attir� dans ce pi�ge.

Bien que l'�glise l'interdise, Othon IV de Brunswick, d�j� excommuni�, d�cide de lancer l'attaque sur l'arri�re-garde fran�aise.

L'arm�e de Philippe II Auguste se retourne brusquement et se d�ploie en ligne entre l'�tang et le bois.

Guillaume le Breton, chapelain de Philippe II Auguste, pr�sent � Bouvines, dit que les lignes de combattants se tiennent dans un espace de 40 000 pas, ce qui ne laisse pas beaucoup de d�gagement et pr�dispose au corps � corps.

Sur cette ligne, l'inf�riorit� num�rique est effac�e.

L'arm�e d'Othon IV de Brunswick n'a plus l'espace n�cessaire pour d�ployer ses effectifs.

Trop nombreuse elle est oblig�e de se g�ner puis de se pi�tiner.

L'arm�e d'Othon IV de Brunswick comporte :

Othon IV de Brunswick est entour� de :

Robert III de Brenne participe � cette bataille.

Raoul Ier de Lusignan combat avec les Anglais.

L'arm�e de Philippe II Auguste comporte :

Geoffroy V de Ch�teaudun participe � cette bataille.

Jean Ier d'Amboise participe � cette bataille.

Amaury Ier de Craon participe � cette bataille,

Guillaume III de Tancarville meurt le 27 juillet 1214.

Le pont de Bouvines, unique moyen de retraite � travers les mar�cages, est gard� par 150 sergents d'armes du roi (R) qui forment la seule r�serve des troupes fran�aise.

Eudes III de Bourgogne a pour lieutenants :

Les principaux chevaliers plac�s au centre autour de Philippe II Auguste sont :

Participent aussi � cette bataille :

Guillaume Ier de Joigny est mobilis� dans le contingent champenois de la comtesse Blanche de Navarre par Philippe II Auguste.

Le premier choc oppose Eudes III de Bourgogne � Ferrand de Flandre.

Les chevaliers chargent vigoureusement.

Guillaume Ier de Sancerre est signal� parmi un groupe de chevaliers :

chargeant les troupes de Ferrand de Flandre apr�s l'�pisode des insultes lanc�es par Eustache de Maquilin.

L'affrontement au centre est en revanche initialement domin� par l'infanterie d'Othon IV de Brunswick. L'objectif de tuer Philippe II Auguste.

Une partie des troupes de l'aile gauche d'Othon IV de Brunswick se d�portent pour soutenir l'effort de capture du roi de France.

Enguerrand III de Coucy charge Othon IV de Brunswick lance baiss�e et le d�sar�onne.

Au m�me moment Philippe II Auguste est � la merci des soldats allemands et ne doit son salut qu'� l'intervention in extremis de ses chevaliers qui abandonnent Othon IV de Brunswick et agitent l'oriflamme pour rassurer les combattants fran�ais, et notamment Pierre Tristan, son chambellan qui lui fait un rempart de son corps.

Par contrecoup une faille apparait sur l'aile gauche d'Othon IV de Brunswick.

Cela facilite une perc�e de l'aile droite fran�aise.

Pris � revers, Ferrand de Flandre est surpris et se rend, consacrant la d�route du flanc gauche d'Othon IV de Brunswick.

Jeanne de Constantinople r�gne alors seule sur la Flandre.

Au centre et � gauche, les gens d'armes d'Othon IV de Brunswick s'empilent syst�matiquement sur les bless�s et les morts qui sont en ligne de front, et sur lesquels tr�buchent ceux qui essaient de reculer sous la charge des fran�ais. Ceux qui sont � l'arri�re ne comprennent pas ce qui se passe devant. Ils commencent � voir des fuyards. C'est le d�but de la d�bandade sur une partie du front.

Quelques instants plus tard, Othon IV de Brunswick manque � son tour de se faire occire par Guillaume Des Barres et Girard Scophe, des chevaliers fran�ais.

Othon IV de Brunswick ne doit son salut qu'� sa fuite du champ de bataille.

Les troupes de Robert II de Dreux sont tout d'abord enfonc�es par les hommes conduits par Guillaume Longue-�p�e et Renaud de Dammartin et sont oblig�es de d�fendre le pont de Bouvines pied � pied.

Guillaume Longue-�p�e finit par �tre captur� et ses soldats anglais prennent la fuite.

Mathieu II de Montmorency s'empare lui-m�me de 12 banni�res ennemies.

La l�gende rapporte que Philippe II Auguste l'autorise pour cela � rajouter 12 al�rions au blason des Montmorency, au lieu de 4 auparavant.

Renaud de Dammartin, le dernier � r�sister farouchement sur le champ de bataille, finit par se rendre � la vue de la d�bandade g�n�rale de ses alli�s. Il refuse de se soumettre � Philippe II Auguste.

Il est fait prisonnier. Philippe II Auguste prend le contr�le du Boulonnais qu'il administre alors directement.

Mathilde II de Dammartin devient Comtesse de Dammartin, de Boulogne et d'Aumale sous le nom de Mathilde II.

Henri Ier de Brabant manque de peu d'�tre captur�.

Simon II de Dammartin s'enfuit et s'exile. Philippe II Auguste s'empare de ses biens.

Thi�baud Ier de Lorraine est aussi fait prisonnier, mais est rapidement lib�r�.

Othon IV de Brunswick s'enfuit d�guis� et perd sa couronne. Il ne conserve que le Brunswick. Son influence d�croit consid�rablement.

La victoire de Philippe II Auguste est totale, ses pertes en hommes minimes et une bonne partie des seigneurs coalis�s est entre ses mains.

Par cette victoire, Philippe II Auguste assure sa tranquillit� au nord et � l'est, et supprime tout appui continental � Jean-Sans-Terre qui doit reconna�tre de fait les conqu�tes de son rival.

Philippe II Auguste est d�sormais l'arbitre incontest� au-dessus de ses barons.

Le retour de Philippe II Auguste � Paris est triomphal.

Les festivit�s qui durent 6 jours seront exploit�es par la monarchie pour en faire, non sans abus, l'une des premi�res manifestations de l'unit� nationale :

Philippe II Auguste �crit � l'Universit� de Paris : " Louez Dieu !, car nous venons d'�chapper au plus grave danger qui nous ait pu menacer... ".

Raoul Ier de Lusignan se fait confisquer ses terres par Philippe II Auguste.



Mort de Guillaume des Roches Seigneur de Longu�-Jumelles, de Ch�teau-du-Loir, de Sabl�, de Rochecorbon,

Amaury Ier de Craon S�n�chal d'Anjou, du Maine et de Touraine

Guillaume des Roches meurt le 15 juillet 1222.

Il est inhum� � Dissay-sous-Courcillon dans la Sarthe.

Amaury Ier de Craon reprend le titre de s�n�chal d'Anjou, du Maine et de Touraine.

Amaury Ier de Craon est alors confront� aux pr�tentions de Pierre Ier Mauclerc qui a des vis�es sur l'Anjou.



Prise de Ch�teaubriant et de La Guerche de Bretagne

Amaury Ier de Craon est fait prisonnier

Lib�ration d'Amaury Ier de Craon

En 1223, Amaury Ier de Craon s'empare de Ch�teaubriant et de La Guerche de Bretagne appartenant � la seigneurie de Pouanc�, mais il ne peut s'emparer du ch�teau de Pouanc�.

Alert�, Pierre Ier Mauclerc arrive � la rescousse et surprend les troupes ext�nu�es d'Amaury Ier de Craon. C'est la d�route.

Amaury Ier de Craon est fait prisonnier.

Une forte ran�on est demand�e � ses sujets pour sa lib�ration.

Lib�r� en 1223, Amaury Ier de Craon rejoint le nouveau Louis VIII le Lion � Compi�gne.



Mort d'Amaury Ier de Craon Seigneur de Craon, de Chantoc�, d'Ingrandes, de Cand�, de Segr�, de Duretal, de Baug� et de Lude

Amaury Ier de Craon meurt le 2 ou le 15 mai 1226.

Il est inhum� en l'abbaye de la Ro�.

Sa femme, Jeanne des Roches, devient tutrice de leur fils Maurice IV de Craon, futur s�n�chal d'Anjou.

Jeanne des Roches h�rite du titre de s�n�chal d'Anjou, du Maine et de Touraine.



Mariage de Raoul III de Foug�res avec Isabeau de Craon

Raoul III de Foug�res �pouse en 1233 Isabeau de Craon, fille d'Amaury Ier de Craon, Seigneur de Craon, d'Ingrande et de Chantoc�, et de Jeanne des Roches. Leur enfant est :


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