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�v�nements contenant la ou les locutions cherch�es
14 �v�nements affich�s, le premier en 1754 - le dernier en 1796
Naissance d'Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe
Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe na�t pr�s de Rolle dans le pays de Vaud en 1754, fils de Louis-Philippe de la Harpe (1719-1783) et de Sophie Hugonin (1732-1797).
�tudes d'Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe
En 1768, Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe fait, en compagnie de son cousin Fr�d�ric-C�sar, des �tudes � l'institut fond� par Martin von Planta � Haldenstein, o� r�gnait l'esprit nouveau.
Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe sert quelque temps dans un r�giment mercenaire en Hollande
De retour au Pays de Vaud, Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe prend le commandement d'une compagnie de milices.
Menace d'Antoine-Louis S�guier de donner sa d�mission
Antoine-Louis S�guier menace de donner sa d�mission en d�cembre 1770 si Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe est �lu.
Mariage d'Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe avec Charlotte d'Auvin de Burdinne
Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe �pouse le 7 juillet 1775 Charlotte d'Auvin de Burdinne (1751-1822). Parmi leurs enfants citons :
Renoncement d'Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe � ses droits
� la suite des �v�nements du 4 ao�t 1789 abolissant en France les privil�ges, Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe, Seigneur des Uttins, renonce � tous ses droits, � toutes les prestations, et cela sans indemnit�s.
Grands banquets de la libert�
Engagement d'Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe dans l'arm�e fran�aise
Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe est l'un des principaux organisateurs des grands banquets de la libert� qui sont tenus sous divers pr�textes pour contourner l'interdiction de d�bats publics promulgu�e par Berne.
Le 14 juillet 1791, Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe pr�side le Banquet de Rolle, o� les participants f�tent la prise de la Bastille.
Cela d�plait � Berne qui envoie 4 000 hommes dans le Pays de Vaud.
Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe s'enfuit alors et s'engage dans l'arm�e fran�aise.
Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe condamn� � mort
En 1792, Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe est condamn�, par contumace, � la peine de mort par leurs Excellences qui confisquent ses biens.
Si�ge de Toulon
Napol�on Ier G�n�ral
Face � la terreur, Toulon sollicite le soutien de l'Angleterre, ennemi de la R�publique, poss�dant une flotte puissante.
Les notables de Toulon livre la ville aux anglais, en �change d'une protection rapproch�e et durable.
Ils prennent position dans la ville, sur les avant-postes.
Une arm�e de la R�publique est d�p�ch�e � Toulon pour faire cesser la contre-r�volution.
Jean-Fran�ois Carteaux est d�sign� par la Convention pour diriger l'arm�e de si�ge de Toulon en 1793.
Jean-Fran�ois Carteaux installe son quartier g�n�ral dans la bastide de Montauban, � Ollioules, dont la vue domine la rade de Toulon.
Le si�ge s'engage le 7 septembre 1793.
Le lieutenant-colonel Elz�ar-Auguste Cousin de Dommartin, son chef de l'artillerie,est bless� en septembre 1793.
Il est remplac� par Napol�on Ier que Jean-Fran�ois Carteaux n'appr�cie gu�re.
Napol�on Ier arrive � Toulon le 16 septembre 1793.
Toutes les tentatives entreprises pour percer l'�difice strat�gique anglais se sont r�v�l�es infructueuses.
D'un simple coup d'�il, Napol�on Ier sugg�re :
Toulon ne sera prise que lorsque l'escadre ennemie, menac�e d'�tre bombard�e � boulets rouges, sera forc�e d'�vacuer la petite rade.
Ses chefs directs, notamment Jean-Fran�ois Carteaux, campent sur leurs convictions, et ne laissent pas le capitaine canon, sobriquet donn� � Napol�on Ier par ses sup�rieurs, mettre en pratique ses directives.
Jean-Fran�ois Carteaux quitte ce commandement pour passer successivement � ceux de l'arm�e d'Italie et de l'arm�e des Alpes.
Arrive au commandement, le g�n�ral Dugommier, un officier exp�riment�, ancien cadet-gentilhomme du Roi, qui comprend le potentiel �norme de son artilleur. Il lui donne carte blanche.
Napol�on Ier exhorte ses troupes, couvre les r�giments d'artillerie de surnoms propices � la motivation et au courage :
Jean-Mathieu Seras participe au si�ge de Toulon.
Jean-Mathieu Seras re�oit 4 coups de feu � la prise de la redoute dite Petit Gibraltar le 16 d�cembre 1793.
Le 12 novembre 1793, le fort de l'�guillette est pris.
Le 17 novembre 1793 :
Claude-Victor Perrin se fait remarquer en gagnant les retranchements du mont Faron avec seulement 800 hommes et en parvenant � conserver la place contre 6 000 adversaires.
Claude-Victor Perrin est nomm� g�n�ral de brigade.
Napol�on Ier n'a plus qu'� ordonner de pilonner les positions anglaises � partir de ces forts.
Si bien que le 19 d�cembre 1793, les anglais du g�n�ral O'Hara �vacuent le port de Toulon, laissant derri�re eux 4 000 morts et prisonniers, ainsi que 6 navires d�truits ou captur�s.
La ville capitule.
Lors de la construction d'une des premi�res batteries que Napol�on Ier, � son arriv�e � Toulon, ordonne contre les Anglais, il demande un sergent ou caporal qui sache �crire. Jean-Andoche Junot sort des rangs et �crit sous sa dict�e sur l'�paulement m�me.
La lettre � peine finie, un boulet la couvre de terre.
Bien ! dit-il, je n'aurai pas besoin de sable pour s�cher l'encre.
Cette plaisanterie, le calme avec lequel elle est dite, fixe l'attention de Napol�on Ier et fera la fortune de Jean-Andoche Junot.
Napol�on Ier, arriv� � Toulon capitaine, en repart g�n�ral.
Il a conquis 4 grades en 4 mois.
Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe G�n�ral de brigade
Le 20 d�cembre 1793, Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe est nomm� g�n�ral de brigade.
Premi�re bataille de Dego
Le 20 septembre 1794 les g�n�raux Andr� Mass�na et Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe marchent d'Aqua-Freda et de Monte-Lemo sur le ch�teau de Cosseria, d�fendu par un corps autrichien.
Andr� Mass�na, arriv� le premier, s'en empare de vive force apr�s avoir tu� � l'ennemi une vingtaine d'hommes.
Les Autrichiens, sur le point d'�tre entour�s dans les gorges de la Bormida, ayant eu connaissance de la r�union des g�n�raux Andr� Mass�na et Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe � Cosseria, �vacuent pendant la nuit Carcare et se retirent sur Cairo.
Le 21 septembre 1794, � la pointe du jour, les 3 colonnes se mettent � leur poursuite.
Elles n'arrivent qu'� trois heures de l'apr�s-midi � Cairo.
Les autrichiens ont abandonn� ce village et se sont retir� � la Rochetta et au-dessus de Dego o� il occupe une forte position sur les deux rives de la Bormida.
Il ne reste plus qu'une heure et demie de jour.
L'attaque est n�anmoins ordonn�e imm�diatement, et les troupes s'avancent sur 3 colonnes avec une ardeur incroyable.
D�j� les 2 ailes de l'infanterie autrichienne, abord�es � la ba�onnette par Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe et Jean-Baptiste Cervoni, sont culbut�es et se retirent en d�sordre.
Andr� Mass�na obtient le m�me succ�s au centre.
Marc-Antoine de Beaumont, � la t�te du 9e r�giment de dragons, s'�branle pour charger la cavalerie ennemie et enlever son artillerie.
Un ravin jusqu'alors inaper�u arr�te l'imp�tuosit� des assaillants et pr�serve les Autrichiens d'une d�route compl�te.
Les pertes des Fran�ais sont de 80 morts et autant de bless�s.
Les pertes des autrichiens s'�l�vent � plus de 1 000 hommes, tant tu�s que bless�s et prisonniers.
On trouve des magasins consid�rables � Dego.
Les 22 et 23 septembre 1794 sont employ�s � les consommer et � en �vacuer une partie.
Les troupes bivouaquent � droite et � gauche de Dego et sur la route pr�s de Rocchetta Cairo.
Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe G�n�ral de division
Le 16 ao�t 1795, Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe passe g�n�ral de division.
Combat de la Redoute de Monte-Legino
Napol�on Ier souhaite se placer en position centrale pour battre tour � tour les arm�es pi�montaise et autrichienne :
L'arm�e autrichienne compte 42 bataillons et 44 escadrons.
L'arm�e pi�montaise est forte de 30 000 hommes et la cavalerie napolitaine compte 2 000 hommes.
Les deux arm�es comptent au total 80 000 soldats et 200 pi�ces de canons.
Napol�on Ier vise Montenotte, mais laisse croire � l'ennemi qu'il d�sire G�nes.
Andr� Mass�na s'interpose entre les pi�montais et les autrichiens, coupant ainsi toutes les communications possibles entre eux.
Les autrichiens d'Eug�ne-Guillaume Argenteau se dirigent vers la c�te.
Le 10 avril 1796, � Voltri, un quartier de G�nes, Johann Pierre de Beaulieu se heurte � la droite fran�aise command�e par Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe.
La campagne commence au col de Cadibone, qui s�pare les Alpes des Apennins.
Le 11 avril 1796, cot� fran�ais, vers 3h du matin, la 1re demi-brigade l�g�re, du colonel Henri Fran�ois Forn�sy, est d�ploy�e en avant de la redoute du Monte-Legino ou Monte Negino.
Le 2e bataillon de la 21e demi-brigade occupe Savone, sous les ordres d'Antoine-Guillaume Rampon.
Au col de Cadibona, se trouvent les restes de la 21e demi-brigade.
� Legino et Quiliano, 2 400 hommes de la 8e demi-brigade l�g�re.
� Savone, 3000 hommes de plusieurs unit�s.
Cot� autrichien, Eug�ne-Guillaume Argenteau quitte Pareto, ayant re�u ses ordres en retard.
Ordre est donn� aux troupes stationn�es � Cairo, Dego (sous Rukavina), Pareto, Giusvalla et Sassello de se mettre en marche, en direction de Savone.
� Sasello, le g�n�ral Liptay �tant alit�, les ordres de marche sont transmis avec retard.
Deux bataillons resteront � Sassello.
Les troupes passeront par Giovo.
Vers 12h, les reconnaissances trouvent des soldats ennemis � Montenotte, nombreux et en mouvement.
Eug�ne-Guillaume Argenteau arrive sur les hauteurs de Montenotte avec 3 bataillons.
Il y est rejoint par Rukavina avec 2 bataillons, 3 Compagnies du corps franc de Giulay (300 hommes) le tout pour un total de 4000 hommes.
Rukavina engage le premier l'attaque qui est men�e par les 3 compagnies du corps franc de Giulay en tirailleurs.
Direction Savone en refoulant les reconnaissances situ�es sur le Monte San-Giorgio et Monte Pra.
Apr�s une l�g�re fusillade, elles se replient sur la redoute du Monte-Legino.
Cot� fran�ais, Antoine-Guillaume Rampon accourt et prend le commandement en chef de cette position.
La redoute est situ�e sur une cr�te �troite � 3km au sud de Montenotte.
Les hommes se mettent en d�fense soutenus par la demi-brigade d'infanterie l�g�re.
Antoine-Guillaume Rampon n'a que 1200 hommes et se replie d'abord.
Mais, sentant toute l'importance de cette position, Antoine-Guillaume Rampon se rallie dans l'ancienne redoute, met ses canons en batterie et fait jurer � sa troupe de tenir jusqu'� la derni�re extr�mit�.
Les autrichiens montent � l'assaut.
Accueilli par les feux crois�s de l'artillerie et de la mousqueterie, les autrichiens plie et rompent.
Eug�ne-Guillaume Argenteau les ram�ne � la charge 3 fois, chaque fois Antoine-Guillaume Rampon leur pr�sente un rempart de ba�onnettes et les culbute en leur faisant �prouver des pertes �normes.
Rukavina est touch� � l'�paule lors d'une attaque de la redoute.
Vers 16h, les pertes fran�aises sont de 57 hommes.
Eug�ne-Guillaume Argenteau met fin aux combat.
Il envoie un message au g�n�ral Liptay � Sassello lui demandant des renforts.
Les Imp�riaux se retirent sur un mamelon qui se trouve en face de la redoute. Ils ont perdu une centaine d'hommes.
Vers 17h30, Antoine-Guillaume Rampon demande � Andr� Massena des vivres, de l'artillerie et des renforts.
Bataille de Montenotte
Le 23 germinal an IV soit le 12 avril 1796 au matin, Eug�ne-Guillaume Argenteau attaque de front Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe, sans se douter qu'Andr� Mass�na est derri�re lui.
Andr� Mass�na tourne l'ennemi par la gauche, par Altare qui commande les positions de l'arm�e imp�riale de Montenotte.
Dans la m�me direction, Pierre Augereau effectue un mouvement enveloppant de plus grande envergure encore, descendant du Monte Alto en terrain accident�, afin de couper la retraite � l'ennemi battu.
Il surveille aussi, vers l'Ouest, les Pi�montais pour le cas o� ils voudraient se joindre � leurs alli�s.
� 1h du matin, Napol�on Ier quitte Savone avec Louis Alexandre Berthier, Antoine Christophe Saliceti, Andr� Mass�na, conduit par le fr�re du cur� d'Altare.
Il gagne la hauteur de Casa Bianca.
Louis Alexandre Berthier �crit � Andr� Mass�na :
Tout nous annonce que cette journ�e et celle de demain marqueront l'histoire.
� 2h, Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe :
Andr� Massena part � la t�te du 1er et 3e bataillon de la 21e demi-brigade qui occupe Cadibona situ� � la gauche et doit prendre l'ennemi � dos. Il marche vers la droite.
Le chef de brigade Rondeau forme l'avant-garde avec les carabiniers et les grenadiers.
Le g�n�ral Philippe Romain M�nard est � la t�te de la 8e, Andr� Mass�na conduit la 21e.
Plus � gauche, Pierre Augereau avec 6.000 hommes doit marcher de Maltare, par Carcare sur Cairo avec ordre de tourner et d'attaquer l'ennemi.
Enfin Jean Mathieu Philibert S�rurier doit faire des d�monstrations pour contenir les Pi�montais.
C�t� autrichien, le 3e bataillon du r�giment Terzy (800 hommes) marche toute la nuit pour rejoindre au point du jour.
Un bataillon du r�giment Preiss est arriv� dans la nuit mais ne sera pas utilis� dans la bataille.
Vers 6h, au point du jour, d'une butte voisine de Montenotte, Napol�on Ier surveille le d�veloppement, par un mauvais temps de pluie froide et de brouillard.
� ses c�t�s se trouve Antoine Christophe Saliceti, un civil au milieu des uniformes,
Arriv�e en vue de Montenotte, la colonne d'Andr� Mass�na se divise.
L'avant-garde et la 21e marchent droit aux Imp�riaux d�j� rang�s sur les hauteurs. La 8e, prenant un d�tour, s'avance par des sentiers difficiles sur le flanc droit ennemi.
Pour garder la route d'Altare vers Castellazzo et Bric Tesoro, Eug�ne-Guillaume d'Argenteau d�ploie cette unit� ainsi qu'une compagnie du corps franc de Giulay et quelques autres �l�ments.
Eug�ne-Guillaume d'Argenteau qui n'a re�u aucun avis de son g�n�ral en chef, persiste dans son projet de s'emparer de Monte-Legino, il donne donc le signal d'une attaque.
Le brouillard se l�ve et d�voile les pi�ces d'artilleries d�ploy�es sur le Monte-Legine, et la mitraille fait d'affreux ravages dans les rangs des Imp�riaux qui fuient en d�sordre.
Eug�ne-Guillaume d'Argenteau s'aper�oit alors qu'il a devant lui des troupes renforc�es.
Puis il entend gronder le canon sur la route d'Altare.
Andr� Mass�na attaque le flanc droit des Imp�riaux.
L'avant-garde se met aussit�t en bataille, ayant la 21e en seconde ligne, et engage ses tirailleurs.
Eug�ne-Guillaume d'Argenteau d�ploie pour maintenir le centre les bataillons Stein et Pellegrini sous les ordres de Nezlinger.
Les 2 bataillons d'Anton sont plac�s en d�fense sur le flanc gauche (Monte Pra).
Puis il vient secourir le flanc droit avec le bataillon Alvintzi.
La 8e cependant gravissait � la course des montagnes escarp�es.
Elle d�busque successivement les postes ennemis et touche au terme qu'elle doit atteindre, lorsque les carabiniers (sous Rondeau), emport�s par l'impatience de combattre, se jetent en tirailleurs et attaquent, soutenus par les grenadiers en bataille.
Les d�fenseurs sur le flanc droit tiennent bon dans un premier temps.
La ligne ennemie du flanc droit est enfonc�e et mise en fuite.
Pendant qu'Andr� Mass�na d�borde le flanc droit, Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe attaque les d�fenseurs du Monte Pra.
La 1re demi-brigade l�g�re passe � l'attaque sur l'aile gauche de l'ennemi qui, en un instant, est mis en d�route et culbut� dans le ravin en arri�re de Montenotte.
La 8e encore trop en arri�re, ne peut lui couper la retraite.
Les Imp�riaux sont du reste poursuivis avec chaleur par Joachim Murat, l'aide de camp.
Eug�ne-Guillaume Argenteau en retraite est oblig� de d�filer sous le feu d'Andr� Massena, qui occupe les hauteurs. Ils n'essaient pas de prolonger une inutile r�sistance.
Le r�giment Alvintzi assure l'arri�re-garde au travers de Montenotte.
Les r�giments Pellegrini et Stein se replient vers Dego, Alvintzi et Trezy vers Pareto, Anton (500h) vers Mioglia.
Vers 10h, du champ de bataille, la 8e marche sur Carcare. Elle y marche sans les carabiniers qui, emport�s sur les traces de l'ennemi, se trouvent � plus de trois lieues de distance.
Le g�n�ral en chef avec son �tat-major a joint la demi-brigade.
1500 Imp�riaux restent sur le champ de bataille, 1500 autres sont fait prisonniers, 4 drapeaux, 2 canons, une grande quantit� d'armes et de munitions demeurent entre les mains des Fran�ais.
Dans la soir�e, a lieu une conf�rence avec Andr� Mass�na, Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe, Pierre Augereau.
Napol�on Ier couche � Carcare.
La route d'Arcole est � pr�sent ouverte...
Mort d'Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe
Am�d�e Emmanuel Fran�ois Laharpe meurt le 10 mai 1796, � Codogno en Lombardie, tu� par m�prise dans l'obscurit�, au sein m�me de son escorte, par les troupes fran�aises.
Ce g�n�ral �tait Suisse. Sa haine contre le gouvernement de Berne lui ayant attir� des pers�cutions, il s'�tait r�fugi� en France. C'�tait un officier d'une bravoure distingu�e. Grenadier par la taille et par le c�ur; conduisant avec intelligence ses troupes dont il �tait fort aim�, quoique d'un caract�re inquiet.
La R�publique perd un homme qui lui �tait tr�s-attach�; l'arm�e un de ses meilleurs g�n�raux, et tous les soldats un camarade aussi intr�pide que s�v�re pour la discipline. (D�p�che de Napol�on Bonaparte au Directoire.)
Son cousin Fr�d�ric-C�sar obtient, gr�ce au gouvernement fran�ais, l'annulation de sa condamnation � mort et sa r�habilitation par les autorit�s de Berne, mais ses propri�t�s ayant �t� vendues, sa veuve et ses six enfants restent d�munis.
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