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�v�nements contenant la ou les locutions cherch�es



24 �v�nements affich�s, le premier en 1010 - le dernier en 1660



Mariage d'Humbert Ier de Savoie avec Ancillie

Humbert Ier de Savoie �pouse vers 1010 Ancilia, Ancilla, Auxilia ou Ancilie ou Ancillie. Leurs enfants sont :

Des interrogations existent sur l'identit� r�elle de son �pouse :



Naissance d'Am�d�e Ier de Savoie

Am�d�e Ier de Savoie, surnomm� la Queue, na�t vers 1016, fils de Humbert Ier de Savoie et d'Ancillie.


Henri III le Noir

Sacre de Cl�ment II

Henri III le Noir Empereur Germanique

Le 25 d�cembre 1046, voit se succ�der � Saint-Pierre de Rome :

Raimbaud de Reillanne assiste au couronnement d'Henri III le Noir qu'il rencontre personnellement.

Cl�ment II suit Henri III le Noir dans le B�n�vent, et en excommunie les habitants qui avaient refus� d'accueillir l'empereur.

Am�d�e Ier de Savoie est surnomm� la Queue suite � l'incident suivant.

� V�rone, � l'�poque du couronnement du souverain du Saint-Empire Henri III le Noir, Am�d�e Ier de Savoie se pr�sente au conseil suivi de ses gentilshommes.

� l'huissier qui le prie "de vouloir faire retirer cette grande troupe qui est � sa queue", il insiste et fait grand bruit.

L'empereur, averti, dit : "qu'on le laisse rentrer et qu'il laisse sa queue dehors", ce � quoi le comte Am�d�e s'exclame : "Si ma queue n'y entre avec moi, je n'y entrerai l�, et vous en quitte", alors l'empereur ordonne que la porte soit ouverte au comte et � sa queue.


Amédée Ier de Savoie

Mort d'Humbert Ier de Savoie

Am�d�e Ier de Savoie Comte de Savoie et de Maurienne

Mariage d'Am�d�e Ier de Savoie avec Ad�la�de

Liaison d'Am�d�e Ier de Savoie

Humbert Ier de Savoie meurt � Hermillon le 19 juillet 1047 ou le 1er juillet 1048, regrett� de son peuple.

Am�d�e Ier de Savoie devient le 2e Comte de Savoie et de Maurienne, d'Aoste (ou de Lenzbourg).

Am�d�e Ier de Savoie �pouse une princesse nomm�e Adalgide, Ad�le ou Ad�la�de.

Ils n'ont pas d'enfants.

Am�d�e Ier de Savoie a une liaison.

Leurs enfants sont :


Othon Ier de Savoie

Mort d'Am�d�e Ier de Savoie

Othon Ier de Savoie Comte de Savoie

Am�d�e Ier de Savoie meurt en 1051 sans descendance m�le.

Am�d�e Ier de Savoie fonde le prieur� du Bourget.

Am�d�e Ier de Savoie prend le contr�le du fort d'Hermillon pr�s de Saint-Jean-de-Maurienne.

Sous son r�gne, d�bute l'exode des paysans, trop nombreux dans les �troites vall�es, vers les terres d'altitude dans les montagnes, qui jusqu'alors �taient couvertes d'immenses et �paisses for�ts.

Les premiers plateaux d'altitude sont conquis par les paysans de la Vall�e de l'Arve et du Faucigny.

� leur exemple, les paysans de Maurienne, de Tarentaise partent � la conqu�te pionni�re des hauteurs de leurs vall�es.

La succession de la Savoie se fait en primog�niture m�le.

Berthold de Savoie et Aymon de Savoie, les 2 fr�res d'Am�d�e Ier de Savoie, plac�s avant lui, �tant religieux, ne peuvent h�riter du comt�.

Selon la tradition historiographique instaur�e depuis Jehan d'Orieville, dit Cabaret, historiographe du comte Am�d�e VIII de Savoie, dans ses Chroniques de Savoie, Othon Ier de Savoie devient 3e comte en 1051.

Othon Ier de Savoie devient Seigneur d'Aoste et du Chablais, vers 1051.



Mariage de Charles-Emmanuel Ier de Savoie avec Catherine-Michelle d'Espagne

Charles-Emmanuel Ier de Savoie �pouse � Saragosse le 11 mars 1585 Catherine-Michelle d'Espagne, fille de Philippe II d'Espagne, et d'�lisabeth de France. Leurs enfants sont :



Naissance de Victor-Am�d�e Ier de Savoie

Victor-Am�d�e Ier de Savoie na�t � Turin le 8 mai 1587, fils de Charles-Emmanuel Ier de Savoie et de Catherine-Michelle d'Espagne.


Débarquement de Marie de Médicis à Marseille - par Pierre-Paul Rubens

Mariage d'Henri IV de France avec Marie de M�dicis

Nicolas Br�lart de Sillery conclut le remariage du roi avec Marie de M�dicis.

Ce mariage r�pond � des pr�occupations dynastiques et financi�res.

Les M�dicis, banquiers cr�anciers du roi de France, promettent une dot d'un montant total de 600 000 �cus d'or, ce qui donne � la reine le surnom de la grosse banqui�re.

Le contrat de mariage d'Henri IV de France et de Marie de M�dicis est sign� le 25 avril 1600 � Florence.

Le mariage est c�l�br� par procuration � Florence le 15 juillet 1600.

Lors de l'arriv�e de Marie de M�dicis, ayant trouv� Antoinette de Pons plus vertueuse que jamais Henri IV de France lui d�clare que puisqu'elle est v�ritablement dame d'honneur elle sera dame d'honneur de sa femme.

Antoinette de Pons est charg�e d'accueillir Marie de M�dicis � Marseille o� elle d�barque en France avec une suite de 2 000 personnes.

Henri IV de France �pouse � Lyon, le16 ou 17 d�cembre 1600 Marie de M�dicis, fille de Fran�ois Ier de M�dicis et de Jeanne de Habsbourg. Leurs enfants sont :

Ils passent leur premi�re nuit de noce � Lyon.

Marie de M�dicis est une femme de belle prestance, grande, grasse, de petits yeux, froide, hautaine, fastueuse, paresseuse, jalouse, vindicative, d'humeur acari�tre.

Elle a un magnifique teint blanc, des cheveux ch�tains.

Marie de M�dicis ne s'entend pas toujours avec Henri IV.

D'un temp�rament tr�s jaloux, elle ne supporte pas les aventures f�minines de son mari, et les nombreuses ind�licatesses de ce dernier � son �gard.

En effet il l'oblige � c�toyer ses ma�tresses, et lui refuse souvent l'argent n�cessaire pour r�gler toutes les d�penses qu'elle entend r�aliser pour manifester � tous son rang royal.

Des sc�nes de m�nage ont lieu entre les deux �poux, suivies de p�riodes de paix relative.

Catherine de Cl�ves sera dame d'honneur de Marie de M�dicis.



Mort de Fran�ois IV Gonzague

Ferdinand Ier de Gonzague Duc de Mantoue et de Montferrat

D�mission de Ferdinand Ier de Gonzague comme Cardinal

Fran�ois IV Gonzague meurt le 22 d�cembre 1612 � Mantoue, �g� de 26 ans, apr�s 10 mois de r�gne, victime de la petite v�role (variole).

Il est rest� dans l'histoire de Mantoue comme un homme de justice (et particuli�rement tr�s attentif aux droits des juifs de sa cit�).

Pour faire face aux nombreuses dettes accumul�es par son p�re prodigue, il se voit contraint de se s�parer de Claudio Monteverdi bien qu'il soit un grand amateur de musique et de th��tre.

Fran�ois IV Gonzague a pour seule h�riti�re sa fille Marie de Mantoue, alors �g�e de 3 ans.

Une controverse survient avec la Maison de Savoie au sujet de la succession du Montferrat.

Charles-Emmanuel Ier de Savoie envoie son fils Victor-Am�d�e Ier de Savoie chercher leur petite-fille et ni�ce, Marie, qu'ils consid�rent comme l'h�riti�re du duch� de Montferrat.

La famille Gonzague leur oppose une fin de non-recevoir.

Faute de descendant masculin, Ferdinand Ier de Gonzague, fr�re de Fran�ois IV Gonzague, lui succ�de et devient 6e Duc de Mantoue et 4e Duc de Montferrat.

Ferdinand Ier de Gonzague rentre � Mantoue pour prendre en charge le pouvoir.

Ferdinand Ier de Gonzague quitte la pourpre cardinalice avec une dispense particuli�re du pape Paul V.


Christine-Marie de France Marguerite-Yolande de Savoie - Charles-Emmanuel II de Savoie - Louise-Christine de Savoie et Christine de France - en 1640

Mariage de Victor-Am�d�e Ier de Savoie avec Christine-Marie de France

Charles d'Albert conseille � Louis XIII ce mariage.

Le contrat de mariage est sign� le 11 janvier 1619.

Victor-Am�d�e Ier de Savoie �pouse � Paris le 10 f�vrier 1619 Christine-Marie de France. Leurs enfants sont :

Victor-Am�d�e Ier de Savoie devient ainsi le beau-fr�re de Louis XIII de France, de Philippe IV d'Espagne et de Charles Ier Stuart.


Forçage du Pas-de-Suze

For�age du Pas de Suse

Le pas de Suse, situ� � 500 m�tres d'altitude, est un d�fil� des Alpes situ� sur la fronti�re entre la France et le duch� de Savoie.

Louis XIII veut conduire en personne le secours de Casal.

Louis XIII d�cide de passer les Alpes en plein hiver.

Le r�cit de cet �v�nement est notamment racont� par Louis de Rouvroy, Duc de Saint-Simon, dans ses M�moires.

Richelieu pr�pare la campagne en renfor�ant les corps permanents et en levant 6 nouveaux r�giments dans le Dauphin�, la Provence et le Lyonnais.

Trois arm�es doivent envahir � la fois le Pi�mont et combiner leurs op�rations dans la vall�e du P� :

23 000 hommes d'infanterie et 3 000 chevaux sont rassembl�s autour de Brian�on.

L'infanterie comprend :

� la cavalerie d'�lite de la Maison du Roi s'ajoutent 12 compagnies de chevau-l�gers et les carabins d'Arnauld de Corbeville.

Mais ni artillerie, ni munitions, ni mulets de transport.

L'arm�e n'a pas 15 jours de vivres, bien qu'avant de partir de Paris, on e�t donn� 200 000 livres d'avance aux intendants des vivres pour entretenir en permanence, outre la ration journali�re, un mois de vivres en magasin.

Rien n'est pr�t non plus pour le ravitaillement de Casal.

Le 18 f�vrier 1629, Louis XIII arrive � Grenoble avec Richelieu et les grands seigneurs de son entourage :

Louis XIII d�signe comme lieutenants-g�n�raux :

comme mar�chaux de camp :

L�on d'Albert de Luynes est pr�sent � cette journ�e.

Richelieu pr�c�de Louis XIII � Embrun, pour arr�ter le plan d'op�rations et l'ordre de marche.

L'avant-garde, conduite par Charles Ier de Blanchefort de Cr�quy et Fran�ois de Bassompierre, a mission de s'emparer des passages du Pi�mont.

Elle comprend :

L'arm�e suit sous le commandement de Charles de Schomberg.

Abraham de Fabert d'Esternay participe � ces combats.

Le 28 f�vrier 1629, l'avant-garde passe les Alpes � Montgen�vre et Cezanne ou C�sane (en italien Cesana Torinese) et cantonne � Oulx, sur la Doria Riparia.

Le 29 f�vrier 1629, l'avant-garde trouve au fort d'Exilles, 13 vieux canons �vent�s, pour battre les retranchements de M. de Savoie.

Le 1er mars 1629, l'avant-garde couche � Chaumont ou Chiomionte, un bourg ouvert, � un quart de lieue de la fronti�re de Pi�mont.

On ne peut franchir cette fronti�re, de ce c�t�, que par le Pas de Suse, d�fil� de 600 toises qui n'a pas plus de 18 pas de largeur en certains endroits et qui est obstru� par des roches qu'aucune machine ne pourrait d�placer ; 2 hommes ont grand-peine � y passer de front.

� l'entr�e, le bourg et le gros rocher de Gelasse surmont� d'un fort, qui n'est accessible que par une rampe �troite et bord�e de pr�cipices.

Des 2 c�t�s du d�fil�, se dressent des montagnes imposantes :

Le passage est ferm�, du c�t� de Chaumont, par un grand retranchement en forme de demi-lune et, en arri�re, par des barricades, flanqu�es, � mi-pente, par des redoutes, distantes l'une de l'autre de 200 pas.

Le d�fil� d�bouche au faubourg de Suse, domin� par un couvent de Cordeliers.

3 000 Pi�montais ou Milanais gardent les ouvrages.

Charles-Emmanuel Ier de Savoie, Victor-Am�d�e Ier de Savoie, son fils, le lieutenant g�n�ral comte de Verrua et le marquis de Ville, commandant la cavalerie, se pr�parent � soutenir l'attaque, bien �tonn�s que le Louis XIII la dirige�t en pareille saison.

Le 5 mars 1629, � 11 heures du soir, Louis XIII quitte Oulx avec la Noblesse et 2 compagnies de ses Gardes, pour faire 4 lieues, � pied, dans la neige.

En arrivant � Chaumont, 3 heures avant le jour, Louis XIII trouve Richelieu dressant l'ordre de combat avec les mar�chaux.

Les Gardes fran�aises et suisses, ainsi que Navarre attaqueraient de front les barricades et les redoutes.

Le r�giment de Sault, dont les officiers �taient du pays pour la plupart, devait partir � 3 heures du matin et suivre � droite, au-dessous du cr�t de Montmoron, avec de bons guides, un sentier extravagant qui conduisait derri�re les retranchements.

L'avance ainsi gagn�e permettrait d'assaillir l'ennemi de tous c�t�s en m�me temps.

500 hommes d'Estissac, moiti� piques, moiti� mousquets, longeraient les hauteurs de gauche, sous le cr�t de Montabon.

Dans le d�fil�, les enfants perdus se jetteraient sur les barricades par le milieu et par les flancs :

Ces 3 pelotons seraient suivis par 3 troupes de 100 hommes, fournies par les m�mes r�giments.

Comme soutien, 300 gentilshommes volontaires, de qualit� pour la plupart, et 500 soldats de Navarre.

Henri II de Valois-Longueville les commande.

L'artillerie vient ensuite : une coulevrine et 2 moyennes, tir�es au crochet et pouss�es par 50 pionniers.

En arri�re, un gros de 800 Gardes fran�aises et de 500 Suisses, sous le commandeur de Valen�ay.

4 000 hommes restent rang�s en bataille devant Chaumont.

Ils sont destin�s :

Avant de donner le signal de l'attaque, Louis XIII veut adresser � Charles-Emmanuel Ier de Savoie une derni�re sommation.

Il envoie Guitaut-Comminges, capitaine aux Gardes-fran�aises, avec les mar�chaux des logis, le lieutenant de Pontis et un trompette, demander passage, pour pr�parer � Suse le quartier du Roi.

A 100 pas de la barricade, le groupe s'arr�te et le trompette sonne.

Un officier pi�montais et 12 soldats sortent du retranchement, puis le comte de Verrua, escort� de 200 mousquetaires.

Apr�s qu'il nous a salu�s fort civilement, raconte Pontis, Guitaut-Comminges lui dit :

Monsieur, le Roi mon ma�tre m'a command� d'aller aujourd'hui � Suse pour lui pr�parer son logis, parce qu'il veut, demain, y aller loger.

Le comte de Verrua lui r�pond avec beaucoup de civilit� :

Monsieur, Son Altesse tiendrait � grand honneur de loger Sa Majest�.

Mais, puisqu'elle vient si bien accompagn�e, vous, trouverez bon, s'il vous plait, que j'en avertisse auparavant Son Altesse.

Guitaut-Comminges r�pondit :

Nous primes alors cong� et all�mes retrouver Sa Majest�.

Louis XIII attend son �missaire, � 100 pas des enfants perdus, devant le gros des Gardes-fran�aises.

Il trouve que le comte de Verrua a r�pondu en homme d'esprit et en capitaine.

Louis XIII s'approche du mar�chal et lui dit, en col�re :

Savez-vous bien que nous n'avons que 600 livres de plomb dans le parc de l'artillerie ?

Il est bien temps de penser � cela ! Faut-il, pour un masque qui n'est pas pr�t, ne pas danser le ballet ? Laissez-nous faire, Sire, et tout ira bien !

Le signal est donn� � 8 heures.

Laissons Fran�ois de Bassompierre raconter le combat qu'il pr�tend avoir dirig�.

Nous m�mes pied � terre, Cr�qui et moi, pour mener les enfants perdus.

Schomberg, que la goutte emp�chait de marcher, nous suivait � cheval, afin de voir la f�te.

Une balle dans les reins le mit bient�t hors de combat.

En d�passant le bourg de Gelasse, �vacu� par l'ennemi, nous f�mes canonn�s par le fort et salu�s de quantit� de mousquetades, venant des montagnes et de la premi�re barricade.

Nos ailes ayant gagn� les �minences lat�rales, tir�rent au derri�re de ce retranchement, pendant que nous y donnions, t�te baiss�e, et le faisions abandonner.

Nous poursuiv�mes si vivement les Savoyards, qu'ils ne purent garder les deux autres barricades, o� nous entr�mes p�le-m�le avec eux.

Valen�ay escalada la montagne de gauche � la t�te des Suisses et en chassa les gens du Valais.

Dans le d�fil�, le marquis de Ville eut l'�paule fracass�e et se fit transporter � Suse.

Nous pouss�mes si vivement notre pointe avec les Gardes-fran�aises que, sans la r�sistance que firent pr�s d'une chapelle, le capitaine Cerbelloni et quelques soldats espagnols, le Duc et son fils auraient �t� pris, tant Treville, lieutenant des Mousquetaires du Roi, les serrait de pr�s.

Un estafier fut tu� � son �trier.

Mais le Duc �chappa � Treville, qui dut se contenter de blesser Cerbelloni et de le faire prisonnier.

Nous march�mes, sans nous arr�ter, jusqu'au fa�te du passage, d'o� nous v�mes Suse.

La citadelle nous tira force canonnades.

Mais nous �tions si anim�s au combat et si joyeux de la victoire, que nous ne nous en occupions pas.

Quelques enfants perdus entr�rent dans la ville avec les fuyards et y furent faits prisonniers.

Cr�qui et La Valette log�rent les Gardes dans les maisons qui bordent la descente � main gauche, tandis qu'avec l'aide de Toiras et de Tavannes, j'�tablissais Navarre dans les maisons de droite.

Valen�ay, quoique bless� au genou, descendit, avec les Suisses du colonel Salis, de l'autre c�t� de Suse, pour emp�cher que rien n'en sortit.

Les montagnards du comte de Sault avaient trouv� le sentier extravagant mal gard� par le r�giment pi�montais de Marc-Antoine Belon.

Ce qu'il y eut de plus remarquable, raconte Pontis, fut que les ennemis, nous attendant de pied ferme � ce d�troit qu'il nous eut �t� impossible de forcer, furent bien surpris de voir le comte de Sault, qui avait fait nettoyer la neige avec des pelles et grimp� sur ces hautes montagnes, fondre tout d'un coup sur eux et les investir par derri�re.

Ils l�ch�rent pied aussit�t et quitt�rent toutes leurs fortifications ; de sorte qu'ils ne donn�rent pas le loisir � nos troupes de leur faire sentir la pesanteur du bras du roi de France, � qui ils avaient os� refuser le passage.

Il y eut n�anmoins beaucoup des n�tres tu�s ensuite par le canon de Suse, qui fouettait et nettoyait d'une �trange sorte tout le chemin.

Cr�qui et Fran�ois de Bassompierre �tablissent leur logis dans le faubourg de Suse, au couvent des Cordeliers, o� le Roi leur envoie ses f�licitations.

Il convient d'ajouter � ces �loges, les critiques de Richelieu, qui marche bravement sous les canonnades, � c�t� de Louis XIII, en avant du soutien.

L'attaque dure fort peu � cause de la furie fran�aise et parce que les ennemis, se voyant pris de tous c�t�s, l�chent pied apr�s leur premi�re d�charge.

Tous firent bien en cette occasion.

Cependant tout l'ordre d�sirable ne peut �tre gard� :

Les mar�chaux Cr�qui, Bassompierre, Schomberg et les mar�chaux de camp, sont tous ensemble, m�l�s aux volontaires, contre la raison qui veut qu'ils soient s�par�s pour donner les ordres en divers endroits.

Nous perdons fort peu de gens ; 5 ou 6 officiers sont bless�s ; il n'y a pas plus de 30 morts.

Suse, mauvaise place, ne peut se d�fendre :

Sa Majest� l'a fort recommand�, pour ne d�crier ses armes en Italie, o� l'on estime les Fran�ais aussi braves que peu r�gl�s.

Le ch�teau de Suse se rend le lendemain mais il n'en est pas de m�me de sa citadelle ni du fort de Gelasse.


Victor-Amédée Ier de Savoie

Mort de Charles-Emmanuel Ier de Savoie

Victor-Am�d�e Ier de Savoie Duc de Savoie

Victor-Am�d�e Ier de Savoie Prince de Pi�mont

Charles-Emmanuel Ier de Savoie meurt � Savigliano le 26 juillet 1630.

Victor-Am�d�e Ier de Savoie devient Duc de Savoie et prince de Pi�mont en 1630.

Bien que beau-fr�re du roi de France, Victor-Am�d�e Ier de Savoie lui fait la guerre.



Girolamo Colonna L�gat du pape

Jules Mazarin Secr�taire du L�gat

Trait� de Cherasco

Fin de la guerre de succession de Mantoue

Charles Ier Gonzague Duc de Mantoue et de Montferrat

Les �v�nements d'Allemagne et l'intervention su�doise dans la guerre de Trente Ans, force Ferdinand II de Habsbourg � d�tourner son attention de Mantoue vers le principal th��tre d'op�rations.

On envoie Girolamo Colonna dans le Montferrat en Italie, en qualit� de l�gat du pape, pour traiter de la paix entre la France et l'Espagne.

Des deux c�t�s, on est pr�t pour la bataille.

Girolamo Colonna obtient que Jules Mazarin soit attach� � la l�gation au titre de secr�taire.

Le l�gat apostolique n�gocie la paix avec grand z�le.

Jules Mazarin, comme secr�taire, va d'un camp � l'autre, pour h�ter la conclusion d'un trait�.

Jean de Saint-Bonnet, rest� sur place, n�gocie pour la France.

Jules Mazarin ne met pas longtemps � s'apercevoir que le marquis de Santa-Cruz, qui repr�sente la couronne d'Espagne, a une peur violente de perdre son arm�e, et un ardent d�sir d'arriver � un accommodement.

Comprenant tout le parti qu'il peut tirer de cette faiblesse, Jules Mazarin presse le g�n�ral espagnol, lui repr�sentant avec exag�ration la force des Fran�ais.

Les n�gociations de Jules Mazarin aboutissent le 6 avril 1631 au trait� de Cherasco ou de Querasque.

Les pl�nipotentiaires de Ferdinand II de Habsbourg, de Louis XIII et de Victor-Am�d�e Ier de Savoie r�glent la question italienne dans la Valteline.

Ferdinand II de Habsbourg et Victor-Am�d�e Ier de Savoie reconnaissent :

Ce trait� met fin � la guerre de succession de Mantoue.

Maurice de Savoie est envoy� en France pour n�gocier aupr�s deLouis XIII l'�claircissement de quelques articles.

Un autre accord du 19 juin 1631 confirme le premier et �dicte en outre de nouvelles dispositions concernant le d�roulement du retrait des troupes.

Toutes les troupes �trang�res doivent se retirer de la r�gion en guerre ;

Victor-Am�d�e Ier de Savoie renonce � ses droits sur le duch� de Montferrat et, en compensation, en re�oit pr�s de la moiti� d'une valeur de 15 000 �cus.

Charles Ier Gonzague est indemnis� de la perte de ses territoires par un versement de Victor-Am�d�e Ier de Savoie fait en une fois et �quivalant aux recettes totales annuelles de ces territoires.

Charles Ier Gonzague re�oit les territoires qui lui restent � titre de fief de l'empire.

D�s lors, partag� entre ses duch�s italiens et sa principaut� ardennaise, Charles Ier Gonzague consacre son �nergie � g�rer les premiers et � poursuivre la construction de Charleville.

Louis XIII et le cardinal de Richelieu sont tellement satisfaits qu'ils ont le vif d�sir de le conna�tre personnellement Jules Mazarin.

Richelieu le mande � Paris, o� il se rend avec un plaisir inexprimable.

Richelieu l'accueille avec de grandes d�monstrations d'affection, l'engage par les plus belles promesses, et lui fait donner une cha�ne d'or avec le portrait de Louis XIII, des bijoux et une �p�e d'une valeur consid�rable.



Naissance de Fran�ois-Hyacinthe de Savoie

Fran�ois-Hyacinthe de Savoie na�t � Turin le 14 septembre 1632, fils de Victor-Am�d�e Ier de Savoie et de Christine-Marie de France.



Naissance de Charles-Emmanuel II de Savoie

Charles-Emmanuel II de Savoie na�t � Turin le 20 juin 1634, fils de Victor-Am�d�e Ier de Savoie et de Christine-Marie de France.



Naissance de Marguerite-Yolande de Savoie

Marguerite-Yolande de Savoie na�t le 15 novembre 1635, fille de Victor-Am�d�e Ier de Savoie et de Christine-Marie de France.



Naissance d'Henriette-Ad�la�de de Savoie

Henriette-Ad�la�de de Savoie na�t en 1636, fille de Victor-Am�d�e Ier de Savoie et de Christine de France.



Trait� de Rivoli

Jean de Saint-Bonnet Commandant de l'arm�e du Duc de Savoie

Bataille de Fontaneto d'Agogna

Mort de Jean de Saint-Bonnet Mar�chal de France

Bataille de Tornavento

En 1636, Victor-Am�d�e Ier de Savoie s'allie � la France contre l'Autriche par le trait� de Rivoli.

Jean de Saint-Bonnet accepte, avec la permission du roi, le commandement de l'arm�e du Duc de Savoie.

Jean de Saint-Bonnet, Seigneur de Toiras, meurt le 14 juin 1636, d'une d�charge d'arquebuse, lors de l'attaque de la forteresse de Fontaneto d'Agogna (en fran�ais Fontanes ou Fontanette).

Michel Baudier rapporte les sc�nes occasionn�es par la mort de Toiras :

Apr�s qu'il fut expir�, les soldats trempaient leurs mouchoirs dans le sang de la plaie, disant que tant qu'ils le porteraient sur eux, ils vaincront leurs ennemis � la guerre.

Le m�me coup qui a bless� � mort, blessa de regret tous les Italiens et tous les honn�tes gens de l'Europe car �tant aim� de tous, il fut pleur� de tous, mourant � la guerre comme il l'avait d�sir� et dans les int�r�ts de sa patrie.

Son corps fut port� � Turin ou Madame s�ur du Roy, duchesse de Savoie, lui fit faire des pompes fun�bres digne de la valeur d'un grand homme et de la g�n�rosit� d'une grande princesse.

Toute la cour y alla verser ses larmes et t�moigner ses regrets.

Le s�nat y fut en corps, son tombeau est aux capucins de Turin ou les restes peuvent �tre appel�s les reliques triomphales : il est �lev� sur un mont qui peut maintenant �tre dit le mont des triomphes.

Charles Ier de Blanchefort de Cr�quy d�fait les troupes d'Espagne au combat du T�sin en 1636.

Le 22 juin 1636, la bataille de Tornavento oppose :

L'arm�e fran�aise est command�e par Charles Ier de Blanchefort de Cr�quy, les troupes savoyardes sont aux ordres de Victor-Am�d�e Ier de Savoie.

L'arm�e espagnole comprend notamment 4 bataillons espagnols, 3 bataillons italiens et 7 compagnies allemandes, sous les ordres de Diego Felipe de Guzman, Marquis de Leganes.

Les Franco-savoyards vainquent les Espagnols.

La bataille est tr�s meurtri�re avec 3 000 � 4 000 morts.

Philippe de Cl�rembault part en Italie, simple capitaine d'une compagnie de chevau-l�gers, en ao�t 1636.

Il participe au combat du Tessin.



Naissance d'Henriette-Ad�la�de de Savoie

Henriette-Ad�la�de de Savoie na�t en 1636, fille de Victor-Am�d�e Ier de Savoie et de Christine-Marie de France.



Naissance d'Henriette-Ad�la�de de Savoie

Henriette-Ad�la�de de Savoie na�t en 1636 fille de Victor-Am�d�e Ier de Savoie et de Christine-Marie de France.



Bataille de Mombaldone

Mort de Victor-Am�d�e Ier de Savoie

Fran�ois-Hyacinthe de Savoie Duc de Savoie

Fran�ois-Hyacinthe de Savoie Prince de Pi�mont

Christine-Marie de France R�gente du duch� de Savoie

Victor-Am�d�e Ier de Savoie remporte sur le Marquis de L�gan�s la bataille de Mombaldone le 5 octobre 1637.

Victor-Am�d�e Ier de Savoie meurt � Vercelli le 7 octobre 1637.

Fran�ois-Hyacinthe de Savoie succ�de � son p�re et devient Duc de Savoie et Prince de Pi�mont.

La r�gence du duch� de Savoie est disput�e � Christine-Marie de France, par Thomas-Fran�ois de Savoie-Carignan et Maurice de Savoie, ses beaux-fr�res, alli�s aux Espagnols.

Mais Christine-Marie de France obtient cette r�gence avec le soutien de la France.



Maurice de Savoie Prince d'Oneille

Mariage de Maurice de Savoie avec Louise-Christine de Savoie

Maurice de Savoie renonce au clerg� en 1642.

Maurice de Savoie devient prince d'Oneille en 1642.

Maurice de Savoie �pouse � Turin le 28 ao�t 1642 Louise-Christine de Savoie, sa ni�ce, fille de Victor-Am�d�e Ier de Savoie et de Christine-Marie de France.



Mariage de Ferdinand-Marie de Bavi�re avec Henriette-Ad�la�de de Savoie

Ferdinand-Marie de Bavi�re �pouse en 1652 Henriette-Ad�la�de de Savoie, fille de Victor-Am�d�e Ier de Savoie et de Christine de France. Parmi leurs 11 enfants citons :


Marguerite-Yolande de Savoie

Mariage de Ranuce II Farn�se avec Marguerite-Yolande de Savoie

Ranuce II Farn�se �pouse � Turin le 29 avril 1660 Marguerite-Yolande de Savoie (1635-1663) , fille de Victor-Am�d�e Ier de Savoie et de Christine-Marie de France. Leurs enfants sont :

Le couple commence � reconstruire le Palais Ducal de Colorno, la r�sidence principale de la famille Ducale.


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