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�v�nements contenant la ou les locutions cherch�es



48 �v�nements affich�s, le premier en 1051 - le dernier en 1464


Othon Ier de Savoie

Mort d'Am�d�e Ier de Savoie

Othon Ier de Savoie Comte de Savoie

Am�d�e Ier de Savoie meurt en 1051 sans descendance m�le.

Am�d�e Ier de Savoie fonde le prieur� du Bourget.

Am�d�e Ier de Savoie prend le contr�le du fort d'Hermillon pr�s de Saint-Jean-de-Maurienne.

Sous son r�gne, d�bute l'exode des paysans, trop nombreux dans les �troites vall�es, vers les terres d'altitude dans les montagnes, qui jusqu'alors �taient couvertes d'immenses et �paisses for�ts.

Les premiers plateaux d'altitude sont conquis par les paysans de la Vall�e de l'Arve et du Faucigny.

� leur exemple, les paysans de Maurienne, de Tarentaise partent � la conqu�te pionni�re des hauteurs de leurs vall�es.

La succession de la Savoie se fait en primog�niture m�le.

Berthold de Savoie et Aymon de Savoie, les 2 fr�res d'Am�d�e Ier de Savoie, plac�s avant lui, �tant religieux, ne peuvent h�riter du comt�.

Selon la tradition historiographique instaur�e depuis Jehan d'Orieville, dit Cabaret, historiographe du comte Am�d�e VIII de Savoie, dans ses Chroniques de Savoie, Othon Ier de Savoie devient 3e comte en 1051.

Othon Ier de Savoie devient Seigneur d'Aoste et du Chablais, vers 1051.


Marguerite de Mâle ou Marguerite III de Flandres

Retour au sein de la Flandre de la Flandre wallonne

Mariage de Philippe II le Hardi avec Marguerite de M�le

Longtemps favorable au mariage anglais, Louis II de M�le marie sa fille au plus jeune fr�re du roi Charles V le Sage, en �change de quoi la Flandre wallonne (Lille, Douai, Orchies) fait retour au comt� le 25 avril 1369. Une vieille revendication flamande �tait enfin satisfaite.

Marguerite de M�le est veuve de Philippe Ier de Rouvres.

Philippe II le Hardi �pouse � Gand le 19 juin 1369 Marguerite de M�le, fille de Louis II de M�le, Leurs enfants sont :

Marguerite de M�le est nomm�e Marguerite III de Flandres ou Marguerite III de Dampierre.

Cela n'emp�che pas Louis II de M�le de continuer une politique ind�pendante, recevant les alli�s d'�douard III d'Angleterre ou prenant parti contre le pape d'Avignon pendant le Grand Schisme, pourtant favori du roi de France.



Mariage d'Am�d�e VII de Savoie avec Bonne de Berry

Am�d�e VII de Savoie �pouse � Paris le 18 janvier 1377 Bonne de Berry. Leurs enfants sont :



Naissance d'Am�d�e VIII de Savoie

Am� ou Am�d�e VIII de Savoie dit le Pacifique, futur Antipape F�lix V, na�t � Chamb�ry le 4 septembre 1383, fils d'Am�d�e VII de Savoie et de Bonne de Berry.



Mort d'Am�d�e VII de Savoie

Am�d�e VIII de Savoie Comte de Savoie, d'Aoste et de Maurienne

Bonne de Bourbon R�gente du Comt� de Savoie

Am�d�e VII de Savoie meurt au ch�teau de Ripaille le 1er novembre 1391 d'un accident de cheval dans la for�t de Lonnaz.

Il est inhum� dans l'abbaye de Hautecombe.

Am�d�e VIII de Savoie devient Comte de Savoie, d'Aoste et de Maurienne en 1391.

Trop jeune pour r�gner, Am�d�e VIII de Savoie se voit soumis � la r�gence de Bonne de Bourbon, sa grand- m�re.

Elle doit faire intervenir les d�put�s des provinces, les Fran�ais et les Bourguignons pour s'imposer face � Bonne de Berry, sa belle-fille, la propre m�re du comte qui doit s'exiler.

Pendant plusieurs ann�es, Bonne de Bourbon doit subir la turbulence de la haute noblesse et la rumeur de l'empoisonnement d'Am�d�e VII de Savoie.

Am�d�e de Savoie-Acha�e est retenu en Savoie par les conflits concernant la r�gence du jeune Am�d�e VIII de Savoie.

Le r�le de Ripaille et de Thonon d�croit.



Contre-attaque de Raymond VIII de Turenne

Ambassade du Conseil de Ville d'Arles

Intervention royale

Retour d'Odon de Villars au service d'Am�d�e VIII de Savoie

Apr�s son entrevue angevine, en janvier 1393, Paul Triboulet revient informer Raymond VIII de Turenne des r�actions de la R�gente de Provence.

Marie de Blois-Ch�tillon s'est dite moult courrouc�e et avait bl�m� Pontev�s, Oraison et Villars.

Sa ranc�ur et son exasp�ration s'�tendaient aussi � Cl�ment VII qu'elle accusait d'avoir foment� cette guerre.

Pourtant la comtesse diff�rait ses d�cisions � son retour en Provence pr�vu vers P�ques.

Du coup Raymond VIII de Turenne repasse � l'attaque tout en demandant � ses hommes de ne jamais s'en prendre au domaine comtal.

La violence de la r�action de Raymond VIII de Turenne inqui�te.

Le 14 janvier 1393, aux Baux, Raymond VIII de Turenne re�oit une ambassade arl�sienne l'informant que leur Conseil de Ville est pr�t :

De leurs c�t�s, les ducs de Berry et de Bourgogne s'engagent avant le terme de la Toussaint 1393 � convaincre Odon de Villars de c�der d�finitivement ses droits sur les Baux, Montpaon, Castillon, �guilles, Puyricard et Moll�g�s � Raymond VIII de Turenne pour la somme de 20 000 florins.

C'est dans ce cadre que le 25 juin 1393, Charles VI de France et son Conseil d�p�chent deux ambassadeurs aupr�s de Raymond VIII de Turenne et de Cl�ment VII.

Ils sont charg�s de confirmer � Raymond VIII de Turenne les termes et les proc�dures pr�alables � l'accord avec Odon de Villars.

Odon de Villars doit �tre convoqu� en France devant le Conseil du roi tandis que Raymond VIII de Turenne est invit� � d�p�cher un pl�nipotentiaire muni des pi�ces de son proc�s.

Odon de Villars juge qu'il est temps pour lui de quitter Avignon et le Comtat.

Il repasse au service d'Am�d�e VIII de Savoie.


Amédée VIII de Savoie

Mariage d'Am�d�e VIII de Savoie avec Marie de Bourgogne

Prise du pouvoir Am�d�e VIII de Savoie

Am�d�e VIII de Savoie �pouse le 30 octobre 1393 ou en en mai 1401 Marie de Bourgogne, fille de Philippe II le Hardi et de Marguerite de M�le. Leurs enfants sont :

En 1393, Am�d�e VIII de Savoie est d�clar� majeur et est arm� chevalier.

Bonne de Bourbon est dessaisie de la r�gence.

Am�d�e VIII re�oit le pouvoir effectif mais il reste longtemps sous influence de Bonne de Bourbon, sa grand-m�re, et fid�le � l'alliance fran�aise.

La place de Thonon s'accro�t avec la nouvelle comtesse.



Odon de Villars Gouverneur de Nice

Am�d�e VIII de Savoie met Odon de Villars en charge du gouvernement de Nice de 1396 � 1399.

Odon r�ussit � s'opposer violemment puis � se brouiller avec les Grimaldi ce qui lui vaut sa disgr�ce.



Duel judiciaire de Bourg en Bresse

Mort d'Othon de Grandson

Am�d�e VIII de Savoie convoque � un duel judiciaire Girard d'Estavayer et Othon de Grandson, le chevalier-po�te.

Le premier accuse le second de complicit� dans la mort du comte Am�d�e VII de Savoie.

Le duel a lieu � Bourg-en-Bresse le 7 ao�t 1397 devant Am�d�e VIII de Savoie et une nombreuse assistance.

Girard d'Estavayer y tue Othon de Grandson, protecteur du m�decin Jean de Grandville.



Vente du Comt� de Gen�ve

Pour entrer en gr�ce aupr�s d'Am�d�e VIII de Savoie, Odon de Villars et de Thoire lui c�de ses droits sur le comt� de Gen�ve, le 5 ao�t 1401 contre 45 000 florins d'or.

Mais ses h�ritiers contestent � Am�d�e VIII de Savoie la possession du comt�.

Am�d�e VIII de Savoie annexe de fait le comt� de Gen�ve.



Achat de la seigneurie de Villars en Bresse

En 1402, Am�d�e VIII de Savoie ach�te la seigneurie de Villars en Bresse.


Marguerite de Savoie-Achaïe

Mariage de Th�odore II de Montferrat avec Marguerite de Savoie-Acha�e

Th�odore II de Montferrat est veuf de Jeanne de Bar.

Th�odore II de Montferrat �pouse le 17 f�vrier 1403 Marguerite de Savoie-Acha�e, fille Am�d�e de Savoie-Acha�e et de Catherine de Gen�ve.

Cette union provoque imm�diatement un regain de la guerre avec Am�d�e VIII de Savoie.

Am�d�e VIII de Savoie consid�re qu'il s'agit de la confirmation d'une alliance hostile � l'�tat savoyard entre Am�d�e de Savoie-Acha�e, son cousin et ennemi, et Th�odore II de Montferrat.



Cr�ation de l'universit� de Turin

En 1405, Am�d�e VIII de Savoie cr�e l'universit� de Turin.



Achat de la seigneurie de Domodossola

En 1406, Am�d�e VIII de Savoie ach�te aux Visconti de Milan) la seigneurie de Domodossola.


Eberhard IV de Wurtemberg et Henriette de Montfaucon Eberhard IV de Wurtemberg - Vitrail du chœur de l'Église Saint-Georges de Tubingen - par F.B. Briès Henriette de Montfaucon

Mariage d'Eberhard IV de Wurtemberg avec Henriette de Montfaucon

Eberhard IV de Wurtemberg �pouse vers 1407 Henriette de Montfaucon, Comtesse de Montb�liard (vers 1387-1444). Leurs enfants sont :

Ce mariage renforce le lien du pays de Montb�liard avec le Saint-Empire romain germanique.

Henriette de Montfaucon apporte :

Certaines de ces seigneuries rel�vent du comt� de Bourgogne, mais Henriette de Montfaucon les administre de droit r�galien, en vertu de l'h�ritage qu'elle tient d'�tienne de Montfaucon, son grand-p�re, et par l'hommage qu'elle rendit elle-m�me au duc de Bourgogne Jean sans Peur.

Par ce mariage, l'h�ritage du comt� de Montb�liard et ses d�pendances s'ajoute � celui du Wurtemberg qui comprennent les Seigneuries de Riquewihr, de Ferrette, et le Comt� d'Horbourg en Alsace.

De facto, le comt� de Montb�liard conserver tous ses droits, ses us et coutumes, ainsi que sa langue comme il est de coutume dans le vaste Empire germanique.

L'allemand ne sera pas impos� � Montb�liard.



Construction de la chapelle du Saint-Suaire � Chamb�ry

En 1408, Am�d�e VIII de Savoie d�cide d'�riger dans le ch�teau de Chamb�ry une chapelle neuve de style gothique flamboyant achev� en 1430.

En 1466, elle est cit�e dans une Bulle du Pape Paul II sous le nom de Sainte-Chapelle du Saint Suaire. Cette chapelle abrite, de 1502 � 1578, le Saint-Suaire.

En 1466, sous l'�gide de l'architecte Blaise Neyrand, il est �difi� pour la chapelle un clocher ou tour Yolande. Y est install� le Grand carillon qui sonne de ses 70 cloches. �uvre de la fonderie Paccard � Sevrier, c'est le quatri�me plus grand carillon au monde et le premier d'Europe.



Cession du prieur� des augustins � Ripaille

Am�d�e VIII de Savoie adjoint au ch�teau de Ripaille le prieur� des augustins.

Am�d�e VIII de Savoie c�de � cet ordre sa maison et son manoir avec toutes ses d�pendances en 1410.



Paix sign�e entre Armagnacs et Bourguignons

Sous la m�diation du comte Am�d�e VIII de Savoie, petit-fils de Berry, une entrevue a lieu entre Jean Ier de Berry et Jean Sans Peur.

Un trait� est conclu et, le 15 juillet 1412. Charles VI de France re�oit de son oncle les clefs de la ville de Bourges.

Le premier �pisode de la guerre entre Armagnacs et Bourguignons prend fin.



Naissance d'Am�d�e de Pi�mont

Am�d�e de Pi�mont na�t en 1412, fils d'Am�d�e VIII de Savoie et de Marie de Bourgogne.



Naissance de Louis Ier de Savoie

Louis Ier de Savoie na�t en Suisse le 21 f�vrier 1413 ou le 24 f�vrier 1414, fils d'Am�d�e VIII de Savoie et de Marie de Bourgogne.



Hommage du marquis de Saluces � Am�d�e VIII de Savoie

Le marquis de Saluces fait d�finitivement hommage � Am�d�e VIII de Savoie en 1413



Cr�ation du duch� de Savoie

Am�d�e VIII de Savoie Duc de Savoie

Sigismond Ier de Luxembourg, en visite � Chamb�ry, �rige le comt� de Savoie en duch� le 19 f�vrier 1416.

Am�d�e VIII de Savoie devient Duc de Savoie.

Am�d�e VIII de Savoie r�side au ch�teau de Thonon une partie de l'ann�e.

Am�d�e VIII de Savoie y re�oit et envoie les missives diplomatiques.

Selon les comptes de ch�tellenies, Am�d�e VIII de Savoie r�alise de nombreux am�nagements pour embellir le ch�teau et y donne de fr�quentes f�tes.

Thonon devient dans les faits la capitale du duch� de Savoie.



Naissance de Marguerite de Savoie

Marguerite de Savoie na�t en 1416, fille d'Am�d�e VIII de Savoie et de Marie de Bourgogne.



Naissance de Philippe de Savoie

Philippe de Savoie na�t en 1417, fils d'Am�d�e VIII de Savoie et de Marie de Bourgogne.



Mort de Louis d'Acha�e

Am�d�e VIII de Savoie Prince de Pi�mont

Louis d'Acha�e meurt en 1418. La lign�e m�le de la branche cadette de Savoie-Acha�e s'�teint.

L'apanage du Pi�mont est incorpor� d�finitivement au comt� de Savoie. Am�d�e VIII de Savoie devient Prince de Pi�mont.

Am�d�e VIII de Savoie se tourne d�s lors dans une active et infructueuse politique italienne avec son intervention dans la guerre entre Milan, Florence et Venise.



Rachat des derniers droits sur le Comt� de Gen�ve

Am�d�e VIII de Savoie Comte de Gen�ve

En 1424, apr�s 23 ans de luttes et de proc�s, Am�d�e VIII de Savoie rach�te � tous les pr�tendants leurs droits sur le comt� de Gen�ve. (Sans Gen�ve, mais avec Annecy)



Coalition contre Philippe Marie Visconti

En 1425, Jean-Jacques Pal�ologue entre dans une vaste coalition contre Philippe Marie Visconti qui rassemble :

Nicolas III d'Este est de nouveau commandant en chef de la ligue anti-Visconti.



Alliance secr�te de Louis II de Chalon-Arlay avec Am�d�e VIII de Savoie

Louis II de Chalon-Arlay, r�ve de r�unir son domaine de Franche-Comt� � sa Principaut� d'Orange, par la vall�e rhodanienne, � travers le Dauphin�.

D�s 1426, Louis II de Chalon-Arlay, vassal franc-comtois de Philippe III le Bon, se lie par une convention secr�te au duc de Savoie, Am�d�e VIII, en vue de d�pecer le Dauphin�.



Achat de Verceil

Am�d�e VIII de Savoie ach�te Verceil en 1427.



Mariage de Philippe Marie Visconti avec Marie de Savoie

Se trouvant dans une impasse politique, Philippe Marie Visconti fait tout pour s'allier avec Am�d�e VIII de Savoie.

Philippe Marie Visconti �pouse Marie de Savoie en 1428, fille du Duc de Savoie.

Dans l'urgence des �v�nements, Philippe Marie Visconti se d�sint�resse de la dot.

Am�d�e VIII de Savoie c�de � Philippe Marie Visconti Verceil et des pourparlers de paix s'engagent.

Am�d�e VIII de Savoie quitte rapidement la Coalition contre Philippe Marie Visconti qui se d�lite.

Plus tard, Philippe Marie Visconti reversera sur Marie de Savoie la hargne pour la situation dans laquelle il en �tait venu � se trouver.



Mort de Marie de Bourgogne

Marie de Bourgogne, �pouse d'Am�d�e VIII de Savoie, meurt en 1422 ou le 6 octobre 1428.



Bataille d'Anthon

Am�d�e VIII de Savoie r�ve toujours d'une Grande Savoie s'�tendant des Alpes � Lyon et esp�re sans doute r�cup�rer ses possessions en Viennois et en Velin.

Am�d�e VIII de Savoie pense que la conqu�te du Dauphin� par Louis II de Chalon-Arlay est une chose tout � fait r�alisable puisque l'�lite dauphinoise a �t� compl�tement an�antie 6 ans plus t�t � Verneuil.

Am�d�e VIII de Savoie envoie � Louis II de Chalon-Arlay 300 cents lances tri�es sur ses r�serves, tout en se tenant � l'�cart.

Durant l'hiver de 1429 � 1430, Louis II de Chalon-Arlay fait fortifier le port d'Anthon et installe des garnisons dans les principaux ch�teaux de la baronnie.

Le ch�teau de Pusignan est occup� par ces troupes orangistes.

La B�tie d'Azieu, forteresse delphinale, est prise d'assaut et conquise en quelques heures.

L'inqui�tude se r�pand � travers tout le Dauphin�, m�me jusqu'� Vienne, qui se pr�pare � r�sister aux assauts des hommes d'armes du prince d'Orange.

D�s les premiers mois de 1430, on signale des lev�es d'hommes d'armes en Bourgogne.

Philippe III le Bon se d�cide � mener une guerre totale contre le Dauphin� et le royaume de France.

D'ailleurs, Louis II de Chalon-Arlay �crit � son ch�telain d'Anthon, Antoine Ferri�res :

Tr�s chier et bien am� escuier, lettres de Monsieur de Bourgogne, lesquelles contiennent, qu'il veut que nous fassions la guerre au Dauphin� le plus fort que nous pouvons...

Il recommande cependant de faire comme si rien ne se pr�parait, ob�issant ainsi aux gens du conseil delphinal.

Raoul VI de Gaucourt comprend rapidement les intentions de Louis II de Chalon-Arlay.

Le 20 mai 1430, Raoul VI de Gaucourt r�unit les �tats du Dauphin�, � la C�te-Saint-Andr�, pour voter un subside.

Raoul VI de Gaucourt se rend ensuite � Annonay o� il engage les routiers espagnols de Rodrigue de Villandrando, qui traversent le Rh�ne � Vienne, le 26 mai 1430.

Le 27 mai 1430, Raoul de Gaucourt donne rendez-vous devant le ch�teau d'Auberive, � Humbert de Grol�e, mar�chal du Dauphin� et s�n�chal du Lyonnais, qui am�ne avec lui :

Les Dauphinois prennent l'initiative de s'emparer des ch�teaux d�j� occup�s par les troupes orangistes.

La forteresse d'Auberive est prise et ras�e le 27 mai 1430 par la petite arm�e delphinale

Les troupes dauphinoises se dirigent vers le nord et p�n�tre en Velin, o� ils �tablissent leur camp sous les murs du ch�teau de Pusignan, le 7 juin 1430.

La garnison orangiste ne peut longtemps r�sister et capitule � la premi�re attaque, d�s le 9 juin 1430.

Le 8 juin 1430, la B�tie-d'Azieu ou Assieu se rendit apr�s un terrible assaut.

Le vendredi 9 juin 1430, l'arm�e delphinale doit faire face � une forte garnison orangiste devant le bourg fortifi� de Colombier.

Le capitaine ch�telain r�side alors dans la puissante tour ma�tresse circulaire dominant le village d'o� des archers et arbal�triers peuvent tirer sur les assaillants.

Pour r�duire cette place forte au plus vite, Sibuet de Rivoire, ch�telain de Cr�mieu, est charg� de ramener les bombardes de la cit� de Cr�mieu.

Le bourg est pris dans la journ�e mais une pluie torrentielle contraint les Dauphinois � renoncer au si�ge de la tour ma�tresse o� se trouvent les derniers d�fenseurs.

Le 10 juin 1430, vers 6 heures, la pluie cesse, permettant aux hommes d'armes de Raoul de Gaucourt de poursuivre leur attaque du dernier r�duit. En milieu de journ�e, apr�s une d�fense acharn�e, les Orangistes d�posent les armes.

Entre-temps, Louis II de Chalon-Arlay, qui a pass� le Rh�ne la veille, d�p�che un groupe de soldats � Colombier afin de savoir ce qui s'y passe. Ces hommes se heurtent aux Milanais de Burnon de Caqueran qui viennent � leur rencontre.

Au lieu d'engager la lutte, les orangistes pr�f�rent s'enfuir, persuad�s que la position de Colombier, plus forte, peut repousser les assauts dauphinois. Ils ignorent alors que cette place forte est prise.

Selon les chroniqueurs, l'arm�e dauphinoise se compose d'un peu plus de 1 600 hommes :

Parmi les combattants, se trouvent :

Selon le rapport officiel, l'arm�e de Louis II de Chalon-Arlay compte environ 4 300 hommes dont :

Les nobles qui accompagnent Louis II de Chalon-Arlay sont :

Les troupes dauphinoises doivent faire face � une arm�e 3 fois plus importante et mieux organis�e.

Le dimanche 11 juin 1430, l'arm�e dauphinoise entend au petit jour dans la plaine la messe c�l�br�e par le chapelain du gouverneur du Dauphin� puis s'�branle en direction d'Anthon.

Louis II de Chalon-Arlay, perplexe, d�cide de rassembler ses chevaliers et sa pi�taille, puis d'Anthon se dirige vers Colombier, afin de porter secours � ses hommes.

La strat�gie des dauphinois consiste � :

En ce temps-l�, le grand bois des Franchises, dans lequel va se d�rouler la bataille, est beaucoup plus �tendu et plus compact qu'il ne l'est aujourd'hui. Il s'�tend depuis les environs d'Anthon jusqu'� la maison-forte de Malatrait et la ferme de la Batterie situ�s un peu au sud de Janneyrias.

� l'est de ce village, se trouvent des mar�cages que l'on appelle aujourd'hui mar�cages de la Laich�re.

En bon ordre, les forces dauphinoises vont prendre les positions d'embuscade assign�es.

Le premier temps de l'offensive s'ex�cute de point en point :

Les premiers cavaliers de la colonne orangiste sont � la Batterie, pr�ts � sortir, quand les routiers de Villandrando se jettent, lance au poing, � leur t�te.

Les chevaux bless�s se cabrent, les hommes tombent. Le massacre commence alors dans un d�sordre indescriptible.

Dans la plus grande confusion, la t�te de la colonne orangiste, emp�tr�e, d�cim�e, cherchant une �chappatoire, reflue et se retourne sur le reste de l'arm�e de Louis II de Chalon-Arlay.

Pour accentuer l'affolement parmi les Orangistes, les Dauphinois hurlent et les bombardes venues de Cr�mieu rajoutent au tumulte. La marche confiante de l'arm�e orangiste devient un sauve-qui-peut g�n�ral.

Les cavaliers orangistes abandonnent dans les bois leurs destriers sell�s et harnach�s.

Les hommes de trait et d'armes laissent arcs, �p�es, lances et arbal�tes � terre afin d'�chapper � la fureur dauphinoise.

Les survivants se dirigeant vers Anthon, arriv�s au passage de la route de Lyon-Cr�mieu, sont alors oblig�s de se d�couvrir devant les dauphinois.

Louis II de Chalon-Arlay perd la bataille entre 13 heures et 14 heures.

Les fuyards bourguignons sont massacr�s : environ 300 morts. Des charniers sont constitu�s le long de la route du ch�teau des Burlanch�res.

Le Dauphin� est sauv� et reste dans le Royaume de France.

Sur le champ de bataille gisent les corps :

Selon la chronique, pour �chapper aux hommes d'armes de Grol�e, d�tal�rent comme des lapins :

Le comte de Fribourg, r�cemment promu dans l'ordre de la Toison d'Or, est d�grad� par Philippe III le Bon apr�s avoir fait preuve de l�chet� au combat.

Sont fait prisonniers par les dauphinois:

Fran�ois de la Palud, le nez emport� par un coup de hache, aura recours � sa m�re Aynarde de la Baulme pour payer une ran�on de 8 000 florins d'or.

Les pertes dauphinoises se limitent � quelques hommes d'armes.

Le 13 juin 1430, � Cr�mieu sont vendus 1200 chevaux harnach�s r�cup�r�s.

L'�tendard rouge et or d'Orange sera expos� � la cath�drale Saint-Jean � Lyon.

Une st�le comm�morant cette bataille est �rig�e sur la route � l'est de Janneyrias.

Louis II de Chalon-Arlay s'enfuie et s'�chappe gr�ce � la rapidit� de son vigoureux destrier.

Selon Mathieu Thomassin, Louis II de Chalon-Arlay retraverse le Rh�ne � Anthon en se pr�cipitant en armure dans le fleuve avec sa monture et r�ussit malgr� le fort courant � gagner la rive oppos�e.

Selon les propos du h�raut Berry, il aurait travers� le Rh�ne en bateau, � la faveur de la nuit.

Louis II de Chalon-Arlay est fait prisonnier apr�s avoir travers� le Rh�ne.

Bien longtemps apr�s, avoir pay� une forte ran�on, Louis II de Chalon-Arlay se rend dans l'un de ses ch�teaux jurassiens.

Louis II de Chalon-Arlay perd ses fiefs en Dauphin� et ne cessera de revendiquer, aupr�s du roi de France, ses possessions en Dauphin�.

Louis II de Chalon-Arlay doit faire hommage � Charles VII de France pour sa principaut� d'Orange, ce qui lui �vitera d'ailleurs de payer la totalit� de sa ran�on.

Philippe III le Bon retire � Louis II de Chalon-Arlay tous les privil�ges li�s � son appartenance � l'ordre de la Toison d'Or.

Raoul de Gaucourt confie la garde des ch�teaux de Colombier et d'Anthon � Gilet Richard, seigneur de Saint-Priest jusqu'au moment o� Louis de Saluces sera reconnu comme l�gitime h�ritier de Bertrand de Saluces, son oncle.

La baronnie d'Anthon sera restitu�e � la maison de Saluces et Louis II de Chalon-Arlay n'obtient que de maigres compensations financi�res.

Charles VII de France confisque le ch�teau de Pusignan � Alix de Varax qui avait pris le parti de Louis II de Chalon-Arlay et en fait don � Rodrigue de Villandrando, dont la vaillance a �t� d�terminante dans l'issue du combat.

600 chevaliers bourguignons et savoyards prisonniers seront lib�r�s contre une forte ran�on.

Humbert de Grol�e est fait mar�chal du Dauphin�.



Promulgation des statuts de Savoie

En 1430, Am�d�e VIII de Savoie promulgue les Statuta Sabaudi� (statuts de Savoie) code de politique, de justice, de proc�dure et d'administration, destin� sp�cialement � la Savoie qui se rapproche d'une v�ritable constitution.



Nouveau conflit de Jean-Jacques Pal�ologue avec Milan

En 1431 toujours en association avec Florence et la r�publique de Venise, Jean-Jacques Pal�ologue reprend le conflit avec Milan alli� cette fois avec Am�d�e VIII de Savoie.



Mort d'Am�d�e de Pi�mont

Am�d�e de Pi�mont, fils ain� d'Am�d�e VIII de Savoie, meurt en 1431.



Renonciation des �v�ques de Savoie � leurs droits judiciaires

En 1432, Am�d�e VIII de Savoie obtient des �v�ques de Savoie la renonciation compl�te de leurs droits judiciaires.



Mariage de Louis III d'Anjou avec Marguerite de Savoie

Louis III d'Anjou �pouse le 15 juin ou le 13 ao�t 1432 Marguerite de Savoie, fille d'Am�d�e VIII de Savoie et de Marguerite de Bourgogne.



Conqu�te du marquisat de Montferrat

Trait� de paix

Toutefois la politique expansionniste de Jean-Jacques Pal�ologue et de Th�odore II de Montferrat, son p�re, avant lui g�n�re la d�fiance d'Am�d�e VIII de Savoie et de Philippe Marie Visconti.

Am�d�e VIII de Savoie et de Philippe Marie Visconti d�cident de prendre des mesures d�cisives contre le Montferrat.

Philippe Marie Visconti envoie Fran�ois Ier Sforza, son g�n�ral, conqu�rir la quasi totalit� du marquisat � l'exception de Casale Monferrato.

Un trait� de paix est sign� entre les partis le 26 avril 1433 par l'entremise de la Maison d'Este et du Saluces mais le Montferrat reste occup� par les Savoyards et Jean-Jacques Pal�ologue doit se r�fugier � Venise.



Mariage de Louis Ier de Savoie avec Anne de Lusignan

Louis Ier de Savoie �pouse � Chamb�ry le 1er novembre 1433 ou le 12 f�vrier 1434 Anne de Lusignan. Leurs enfants dont 5 moururent en bas �ge, sont :

Les �pousailles durent 6 jours et co�tent tr�s cher. Le mariage est c�l�br� par l'archev�que de Tarentaise et les r�jouissances se d�roulent au ch�teau de Chamb�ry.

Pour le mari sont invit�s:

Pour l'�pouse :

Les mets consistent uniquement de plats de viande faisand�es et assaisonn�es, essentiellement de la venaison. Le festin est coup� d'interm�des fastueux, de merveilles et de sc�nes de spectacle. Les 12 provinces, possessions de la maison de Savoie sont repr�sent�es ainsi que le royaume de Chypre par des d�l�gations, ainsi que les Ordres chevaleresques de la Toison d'or pour la Savoie, la Bourgogne et l'Autriche. Le bal de la premi�re journ�e dure toute la premi�re nuit jusqu'� l'aube. La f�te ne se termine qu'� l'aube du septi�me jour.



Retraite d'Am�d�e VIII de Savoie

Louis Ier de Savoie Lieutenant g�n�rale du duch� de Savoie

Cr�ation de l'ordre de Saint-Maurice

Philippe de Savoie Comte apanagiste de Gen�ve

Apr�s son veuvage, Am�d�e VIII de Savoie abandonne ses fonctions ducales pour se tourner vers la religion.

Am�d�e VIII de Savoie se retire 6 de ses compagnons au ch�teau de Ripaille

L'un d'eux, Louis de Chevelu y fonde l'ordre des chevaliers de Saint-Maurice.

En 1434, Am�d�e VIII de Savoie laisse la r�gence du duch� de Savoie � son fils Louis Ier de Savoie, Prince de Pi�mont.

Afin qu'il se forme, Am�d�e VIII de Savoie lui confie la lieutenance g�n�rale du duch� de Savoie sous le titre de Prince de Pi�mont.

Louis Ier de Savoie est moins dou� pour les affaires qu'Am�d�e de Pi�mont, son fr�re a�n�.

Malgr� sa retraite Am�d�e VIII de Savoie va encadrer son fils dans la direction du duch� en lui adressant r�guli�rement des consignes.

La r�gence qu'exerce Louis Ier de Savoie est � l'origine d'une nouvelle tradition au sein de la Maison de Savoie : celle d'octroyer syst�matiquement ce titre de Prince de Pi�mont au prince h�ritier.

Philippe de Savoie devient Comte apanagiste de Gen�ve.



Trait� de Turin

Jean-Jacques Pal�ologue est contraint de signer une paix avantageuse pour la Savoie.

Par un trait� sign� � Turin en janvier 1435, garanti par l'�v�que Aimone da Romagnano, Jean-Jacques Pal�ologue en �change de son maintien � Monferrat doit abandonner les territoires de la rive gauche du P� dont :

Am�d�e VIII de Savoie se montre impitoyable avec Jean-Jacques Pal�ologue, son beau-fr�re, qui doit d�sormais aussi se reconnaitre vassal du duch� de Savoie pour les quelques domaines qu'il conserve.

Am�d�e VIII de Savoie lui r�clame enfin le remboursement des frais de la guerre.

Les vell�it�s de r�bellion de Jean-Jacques Pal�ologue provoquent l'assaut de Chivasso par les troupes savoyardes, qui fait c�der Jean-Jacques Pal�ologue � la pression d'Am�d�e VIII de Savoie dont il se reconnait de nouveau le vassal.

Le prestige du marquisat de Montferrat disparait, la population est r�duite � la famine.



Trait� d'Arras

Opposition de Jean II d'Alen�on � Charles VII de France

En 1435, � Arras s'ouvrent des discussions sur la fin de la Guerre de Cent Ans et le r�tablissement de la paix entre la France et l'Angleterre.

Le chancelier Nicolas Rolin est l'�me et le cerveau de ces n�gociations.

Pierre, Seigneur de Boufflers est ambassadeur de Philippe III le Bon � Arras.

La conf�rence d'Arras est la premi�re conf�rence europ�enne.

La d�l�gation fran�aise est men�e par :

Jean Chevrot accompagne Philippe III le Bon � Nevers, puis � Paris, aux pr�liminaires de paix.

La d�l�gation bourguignonne est men�e par Philippe III le Bon en personne, accompagn� d'Isabelle de Portugal son �pouse.

Sont pr�sents :

Le congr�s s'ouvre le 5 ao�t 1435.

Les Anglais refusent l'annulation du trait� de Troyes et quittent la n�gociation.

Pris dans l'�tau franco-allemand, Philippe III le Bon, Duc de Bourgogne, se r�concilie avec Charles VII de France.

La trait� d'Arras est sign�e le 20 ou le 21 septembre 1435 et met officiellement fin � la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons.

Louis Ier de Bourbon-Vend�me est pr�sent � la signature de ce trait�.

Charles VII de France obtient la reconnaissance de son titre de roi de France.

Philippe III le Bon se voit contraint, de soutenir les Fran�ais face aux Anglais. Il reste Vassal du roi de France mais est exempt�, � titre personnel, de tout hommage au Roi de France, obligation qui incombe � tout vassal.

La puissance europ�enne de Philippe est explicitement reconnue

Il est Grand-duc d'Occident. Le trait� donne une ind�pendance de fait au duch� de Bourgogne

Charles VII de France confirme les territoires conquis par Philippe III le Bon avec l'aide des Anglais et lui c�de :

pour compenser l'assassinat de Jean sans Peur � Montereau.

Charles VII de France fait amende honorable pour ce meurtre et jure de punir les coupables.

Les villes de la Somme sont :

ainsi que les ch�tellenies de Roye-en-Vermandois, P�ronne et Montdidier.

Le titre de Comte d'�tampes est reconnu � nouveau � Jean de Bourgogne.

La r�conciliation de Charles VII de France et de Philippe III le Bon facilite la reprise des villes o� l'adh�sion au parti bourguignon ne soutenait plus la r�sistance militaire de garnisons anglaises souvent insuffisantes.

Le trait� d'Arras jette Jean II d'Alen�on dans l'opposition � Charles VII de France.

Jean II d'Alen�on attendait de la victoire le d�dommagement aux d�pens des Bourguignons des pertes subies pendant la guerre, de sa ran�on � la confiscation de son duch� par Philippe III le Bon, et il s'estime jou�.

Jean II d'Alen�on entre alors dans tous les complots contre un gouvernement royal qui lui para�t faire la part tr�s petite aux princes.

Jean II de Luxembourg-Ligny refuse de signer le trait� d'Arras et donc de pr�ter serment � Charles VII de France.

Ce refus obstin� le m�ne � se brouiller avec Philippe III le Bon.

Au lendemain du trait� d'Arras, Louis II de Chalon-Arlay renonce � la vie politique pour se consacrer � l'administration de ses vastes domaines.


Antipape Félix V Louis Ier de Savoie

Tentative de d�position Eug�ne IV

D�crets du concile de B�le

F�lix V Antipape

Abdication d'Am�d�e VIII de Savoie

Louis Ier de Savoie Duc de Savoie, Comte d'Aoste et de Maurienne

En 1439, Louis Aleman obtient le soutien de l'empereur Sigismond Ier de Luxembourg et de Philippe Marie Visconti.

Le concile de B�le pr�tend d�poser Eug�ne IV le 25 f�vrier 1439.

Louis Aleman, Archev�que d'Arles et Cardinal, joue souvent un r�le d�cisif au sein du concile mais les ma�tres des universit�s y font le gros des assembl�es.

Le 16 mai 1439, Louis Aleman pr�side la 33e session du concile de B�le, soutenu par les archev�ques de Tours et de Lyon, et par le docteur parisien Thomas de Courcelles. Ils font publier 3 d�crets d�j� minut�s dans les congr�gations pr�c�dentes. C'est l'�v�que de Marseille, Louis de Gland�ve qui les prononce :

Le 30 octobre 1439, s'appuyant de mani�re erron�e sur le d�cret Haec sancta du concile de Constance, le concile de B�le pr�tend d�poser Eug�ne IV.

Quelques �v�ques et 300 eccl�siastiques �lise le 5 novembre 1439 comme antipape Am�d�e VIII de Savoie, alors �g� de 56 ans, sous le nom de F�lix V.

Il n'est m�me pas cardinal, et n'est reconnu que par la Lituanie et la Pologne.

Am�d�e VIII de Savoie est le dernier antipape officiellement reconnu comme tel par l'�glise catholique.

Il prend comme secr�taire Enea Silvio Piccolomini, qui deviendra le futur pape Pie II, et qui prend rapidement ses distances avec B�le.

Am�d�e VIII de Savoie abdique du duch� de Savoie.

Louis Ier de Savoie devient deuxi�me Duc de Savoie, Prince de Pi�mont, Comte d'Aoste et de Maurienne en 1439.

Thonon est maintenue capitale du duch� avec Louis Ier de Savoie.

Louis Ier de Savoie subit les intrigues de l'entourage chypriote de son �pouse mais aussi les ambitions de ses voisins fran�ais et milanais.

Louis Ier de Savoie doit ainsi renoncer au Valentinois et ne peut s'emparer du duch� de Milan � la mort du dernier Visconti.

Eug�ne IV r�agit en excommuniant Am�d�e VIII de Savoie et Louis Aleman qu'il en prive de toutes ses charges eccl�siastiques.



Intronisation de F�lix V

Am�d�e VIII de Savoie est intronis� Antipape sous le nom de F�lix V le 23 juillet 1440 dans la cath�drale de Lausanne.

Sa mitre est expos�e dans le tr�sor de l'Abbaye de Saint-Maurice d'Agaune.


Jacques Jouvenel des Ursins - Bibliothèque Carnegie de Reims Jean II Jouvenel des Ursins - Collection Gaignière

Fin du concile de B�le

Soumission d'Am�d�e VIII de Savoie

Am�d�e VIII de Savoie �v�que de Gen�ve, L�gat pontifical et Cardinal

Louis Aleman L�gat en Allemagne

Jacques Jouvenel des Ursins Patriarche d'Antioche

Jean II Jouvenel des Ursins Archev�que de Reims

Sur les conseils de Louis Aleman, Am�d�e VIII de Savoie aussi connu comme F�lix V abdique le 7 avril 1449 se soumet au pape Nicolas V.

Jacques Jouvenel des Ursins notifie sa d�ch�ance � Am�d�e VIII de Savoie en avril 1449.

Am�d�e VIII de Savoie est alors nomm� �v�que de Gen�ve, l�gat pontifical et cardinal.

Lors de sa deuxi�me session le 16 avril 1449, le concile de Lausanne l�ve toutes les sentences prononc�es par le concile de B�le contre ceux qui ont soutenu Eug�ne IV.

Le concile de B�le devenu conciliabule pour toute sa p�riode post�rieure � 1438, condamn� par Eug�ne IV, d�consid�r� par ses exc�s, r�duit � un noyau conciliariste, se disperse lors d'une assembl�e �piscopale tenue � Lyon le 25 avril 1449.

Le concile de Lausanne se r�unit pour la derni�re fois le 25 avril 1449.

Nicolas V restitue � Louis Aleman tous ses honneurs et nomme Louis Aleman l�gat en Allemagne en 1449.

En r�compense de quoi, Jacques Jouvenel des Ursins se voit attribuer le patriarcat d'Antioche par le pape Nicolas V.

Jacques Jouvenel des Ursins d�missionne en tant Archev�que de Reims en 1449 en faveur de son fr�re.

Jean II Jouvenel des Ursins devient Archev�que de Reims.

Nicolas V ratifie tous les d�crets des onciles de B�le et de Lausanne dans une bulle du 18 juin 1449.



Mort d'Am�d�e VIII de Savoie

Am�d�e VIII de Savoie se retire dans le prieur� cr�� par lui � Ripaille.

Am�d�e VIII de Savoie meurt au ch�teau de Ripaille pr�s de Thonon-les-Bains le 7 janvier 1451.

Son corps est inhum� d'abord dans l'abbaye de Hautecombe.

Ses ossements, retrouv�s apr�s la profanation de son s�pulcre pendant les guerres de religion, sont transf�r� par Emmanuel-Philibert de Savoie en la cath�drale de Turin et de l� au XIX si�cle en la chapelle du Saint-Suaire � l'initiative de Charles-Albert de Savoie.


Ulrich V de Wurtemberg et ses épouses - Marguerite de Clèves - Élisabeth de Bavière - Marguerite de Savoie

Mariage d'Ulrich V de Wurtemberg avec Marguerite de Savoie

Ulrich V de Wurtemberg est veuf d'�lisabeth de Bavi�re.

Ulrich V de Wurtemberg �pouse le 11 novembre 1453 Marguerite de Savoie (1416-1479), fille d'Am�d�e VIII de Savoie et de Marie de Bourgogne. Parmi leurs 3 enfants citons :



Mort de Jean IV Pal�ologue

Guillaume VIII Pal�ologue Marquis de Montferrat

Jean IV Pal�ologue meurt en 1464.

Guillaume VIII Pal�ologue, son fr�re, devient Marquis de Montferrat.

La politique ouvertement anti-savoyarde pratiqu�e durant le r�gne de Jean IV Pal�ologue finit par porter ses fruits.

Fr�d�ric III de Habsbourg confirme la r�cup�ration par Guillaume VIII Pal�ologue de tous les territoires pris par Am�d�e VIII de Savoie lors du trait� de Turin en 1435.

Son pouvoir retrouv�, Guillaume VIII Pal�ologue se met au service de Fran�ois Ier Sforza.


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