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37 �v�nements affich�s, le premier en 1772 - le dernier en 1830
Naissance d'Andr� Burthe d'Annelet
Andr� Burthe d'Annelet na�t � Metz le 8 d�cembre 1772, fils de Nicolas Burthe (n� en 1744) et de Fran�oise d'Annelet (n�e en 1750).
Andr� Burthe d'Annelet Soldat au 2e r�giment de dragons
Andr� Burthe d'Annelet entre en service le 6 ou le 11 avril 1791, dans le 2e r�giment de dragons.
Andr� Burthe d'Annelet � l'arm�e du Nord
Andr� Burthe d'Annelet sert � l'arm�e du Nord en 1792.
Bataille de Neerwinden
Charles Fran�ois du Perrier du Mouriez tente de d�border les Pays-Bas.
Les Autrichiens, sous les ordres de Fr�d�ric Josias de Saxe-Cobourg, marchent depuis Maastricht vers Bruxelles.
Fr�d�ric-Fran�ois-Xavier de Hohenzollern-Hechingen participe � cette bataille.
Ils rencontrent le 15 mars 1793 l'avant garde de l'arm�e fran�aise qui se r�unit � la h�te � Tirlemont, et prend position entre Neerwinden et Neerlanden dans l'actuelle Belgique.
Selon Smith et Kudrna, Franz von Werneck est pr�sent � cette bataille mais Enzenthal n'en fait pas mention.
Le 18 mars 1793, apr�s une petite escarmouche, Fr�d�ric Josias de Saxe-Cobourg se replie afin de r�arranger son arm�e entre Racour et Dormael.
Il r�ussit � parer la tentative d'encerclement men�e par les Fran�ais.
Charles Fran�ois du Perrier du Mouriez est donc contraint de combattre sur plusieurs fronts en m�me temps.
L'enthousiasme et l'entrain des Fran�ais compensent leur manque de formation ainsi que leur indiscipline mais ils ne peuvent malgr� cela rien faire contre des troupes autrichiennes aguerries et connaissant mieux les techniques de combat � d�couvert.
Le ratio de 11 attaquants pour 10 d�fenseurs au lieu de 2 contre 1 � Jemappes m�ne vers la d�faite.
Jean-Baptiste Jourdan participe � cette bataille et se distingue notamment aux environs de Namur, lors de la retraite de l'arm�e.
Adolphe �douard Casimir Joseph Mortier participe � cette bataille.
Maurice �tienne G�rard participe � cette bataille.
Andr� Burthe d'Annelet se signale � cette bataille.
Jean-Victor Marie Moreau se signale lors de cette bataille.
Louis Lazare Hoche donne des preuves �clatantes de sa capacit� et de sa bravoure lors de cette bataille.
Joseph de Miaczynski commande une division � la gauche de l'arm�e, subordonn�e au g�n�ral Francisco de Miranda. Joseph de Miaczynski dirige la colonne la plus � gauche du dispositif fran�ais et prend Dormaal avant d'en �tre chass� par plusieurs contre-attaques de Benjowski.
Fran�ois-S�bastien de Croix d�cide du succ�s autrichien.
La prise de Neerwinden par Joseph Alvintzy lui vaut la croix de commandeur de l'ordre militaire de Marie-Th�r�se.
Cet �chec de l'arm�e r�volutionnaire fran�aise donne le signal de sa dissolution presque compl�te.
Fr�d�ric Josias de Saxe-Cobourg oblige Charles Fran�ois du Perrier du Mouriez � �vacuer la Belgique.
Fr�d�ric Josias de Saxe-Cobourg commence l'invasion de la France.
Andr� Burthe d'Annelet Sous-lieutenant au 10e Dragons
Andr� Burthe d'Annelet devient provisoirement Sous-lieutenant au 10e Dragons le 13 avril 1793.
Andr� Burthe d'Annelet est confirm� dans ce grade le 25 mai 1793.
Andr� Burthe d'Annelet bless�
Andr� Burthe d'Annelet est bless� dans un combat � l'arm�e du Nord en 1794.
Andr� Burthe d'Annelet passe � l'arm�e du Rhin de 1794 � 1795.
Andr� Burthe d'Annelet Adjoint de l'adjudant g�n�ral Solignac
Andr� Burthe d'Annelet devient l'adjoint de l'adjudant g�n�ral Solignac � l'arm�e d'Italie, le 23 f�vrier 1796.
Andr� Burthe d'Annelet Lieutenant puis Capitaine
Andr� Burthe d'Annelet devient Lieutenant le 22 f�vrier 1797.
Andr� Burthe d'Annelet devient provisoirement capitaine le 24 avril 1797.
Andr� Burthe d'Annelet est confirm� dans ce grade de capitaine le 23 juin 1797.
Andr� Burthe d'Annelet Aide de camp d'Andr� Mass�na
Le 15 octobre 1798, Andr� Burthe d'Annelet est nomm� aide de camp d'Andr� Mass�na � l'arm�e d'Helv�tie.
Premi�re bataille de Zurich
Andr� Burthe d'Annelet Chef d'escadron
La R�publique helv�tique est une r�publique s�ur de la r�publique fran�aise.
Le g�n�ral fran�ais Andr� Mass�na se doit donc de prot�ger ses fronti�res.
Ses lignes sont donc tr�s �tendues.
Il dispose d'environ 70 000 hommes sur toute la Suisse, mais plusieurs facteurs r�duisent ses forces op�rationnelles.
De plus, depuis le mouvement des forces autrichiennes dans les Grisons, plusieurs cantons sont le cadre d'insurrections paysannes anti-fran�aises.
Les mouvements pr�liminaires du g�n�ral autrichien von Hotze, d�s le 1er mai 1799, poussent Andr� Mass�na a �difi� un camp retranch� aux abords de Z�rich.
Ce camp, appuy� sur les reliefs alentours, n'est pas termin� au d�but de la bataille.
La premi�re bataille de Zurich a lieu le 16 prairial an VII soit le 4 juin 1799, sur les rives de la Limmat, � proximit� de Zurich.
Andr� Burthe d'Annelet sert � la d�fense du camp retranch� de Zurich.
L'arm�e autrichienne, command�e par Charles-Louis de Teschen, forte de 40 000 hommes d�fait l'arm�e fran�aise forte de 30 000 hommes et l'oblige � se retirer.
Les fran�ais comptent 1 700 morts contre 3 500 chez les Autrichiens.
Apr�s cette bataille, Andr� Burthe d'Annelet est fait chef d'escadron le 10 juin 1799, par Andr� Mass�na.
Andr� Mass�na en Italie
Andr� Burthe d'Annelet suit Andr� Mass�na � l'arm�e d'Italie � fin d�cembre 1799.
Bataille de Zurich
Si�ge de G�nes
Bataille de Marengo
Mort de Louis Charles Antoine Desaix
Alors qu'il m�ne un long travail de r�organisation, Napol�on Ier est menac� par une coalition form�e de l'Autriche et de l'Angleterre.
Napol�on Ier dirige son arm�e vers les Vosges, et attaque en Suisse.
La victoire de Zurich affole les Autrichiens.
Napol�on Ier passe le col du Grand-Saint-Bernard et fond sur les autrichiens mais ne parvient pas � les �craser.
On apprend qu'Andr� Mass�na a capitul� � G�nes, en sauvant ses hommes c'est vrai, mais en perdant une place strat�gique importante.
Andr� Burthe d'Annelet re�oit 2 blessures graves au si�ge de G�nes, le 10 avril 1800.
Le 4 juin 1800, Andr� Burthe d'Annelet est charg� par Andr� Mass�na de porter � Napol�on Ier les drapeaux pris � l'ennemi.
Les troupes autrichiennes se lancent � l'assaut � Marengo le 14 juin 1800, prenant en tenaille l'arm�e fran�aise.
Les troupes fran�aises qui attendent patiemment pr�s de San Guliano, sont r�veill�es par le canon � 8 heures le 14 juin 1800.
Les lignes sont enfonc�s, mais les fran�ais, galvanis�s par un chef qui a compris l'issu de la bataille, tiennent bon.
Napol�on Ier envoie des messages � ces arm�es diss�min�es partout en Italie.
Il reprend confiance et enraye l'attaque autrichienne sur son flanc gauche.
Mais voici qu'Ott, un g�n�ral autrichien, attaque une nouvelle fois avec beaucoup plus de force.
Napol�on Ier fait donner la Garde consulaire sans succ�s.
Nomm� commandant des grenadiers � cheval de la garde consulaire, Jean-Baptiste Bessi�res charge.
� une 13 heures la situation se stabilise.
Mais � 15 heures, elle est critique pour les fran�ais.
Jean Lannes et Claude-Victor Perrin, � la t�te d'une division de l'arm�e de r�serve, se replie.
Claude-Victor Perrin est r�compens� par un sabre d'honneur.
Michael Friedrich Benedikt von Melas, tr�s heureux de sa victoire n'ordonne la poursuite qu'� partir de 17 heures.
Napol�on Ier s'appr�te � faire sonner la retraite.
Envoy� sur ordre de Napol�on Ier � la recherche de l'arm�e ennemie sur la route de G�nes, Louis Charles Antoine Desaix revient sur ses pas en entendant tonner des canons sur ses arri�res, � moins que ce ne soit sur r�ception d'un contrordre (les deux versions ont leurs partisans).
Arrivant avec environ 10 000 hommes, Louis Charles Antoine Desaix prend la t�te de la 9e brigade d'infanterie l�g�re et rentre dans la bataille.
Les hommes vaincus se redressent et reprennent le combat sans se soucier de leurs souffrances.
Le bataillon autrichien de poursuite, un flot de soldats atterr�s, fuit l'artillerie de Louis Charles Antoine Desaix, le feu des enfers comme la nomme Napol�on Ier.
La troupe de Napol�on Ier a �t� fortement �prouv�e et il est difficile de reconstituer un semblant d'arm�e.
Michael Friedrich Benedikt von Melas est maintenant dans une mauvaise passe.
Il envoie la colonne de Zachs contre les fran�ais.
Le combat est d'une fureur absolue.
Mais la charge de cavalerie de Kellermann (fils du futur mar�chal) �crase les positions autrichiennes.
Michael Friedrich Benedikt von Melas, � son tour, fait sonner la retraite, et repasse la Bormida, avec 10 000 hommes en moins.
Louis Charles Antoine Desaix meurt pendant cette bataille mortellement bless� d'une balle en plein c�ur.
Louis Alexandre Berthier re�oit une blessure � Marengo.
Pierre Yrieix Daumesnil combat � Marengo.
Eug�ne de Beauharnais est fait chef d'escadron sur le champ de bataille.
Napol�on Ier bien que victorieux, n'est pas fier de lui car il a commit une s�rie d'erreurs.
N�anmoins, cette victoire met fin � la deuxi�me coalition.
Louis C�sar Gabriel Berthier est l'adjudant-commandant de Joachim Murat, commandant en chef de la cavalerie.
Andr� Burthe d'Annelet Adjudant-g�n�ral
Andr� Burthe d'Annelet est �lev� au grade d'adjudant-g�n�ral le 13 juillet 1800.
Andr� Burthe d'Annelet � l'arm�e de Batavie
Andr� Burthe d'Annelet passe � l'arm�e de Batavie le 14 octobre 1800.
Trait� de cession de la Louisiane aux �tats-Unis
En 1803, Fran�ois Barb�-Marbois n�gocie le trait� de cession de la Louisiane aux �tats-Unis.
Andr� Burthe d'Annelet s'embarque pour la Nouvelle Orl�ans avec le pr�fet Pierre-Cl�ment de Laussat et Dominique Fran�ois Burthe, son cousin.
Andr� Burthe d'Annelet y rencontre Marguerite-Suzanne Delord-Sarpy, jeune fille issue d'une famille importante de la ville.
Mariage d'Andr� Burthe d'Annelet avec Marguerite-Suzanne Delord-Sarpy
Andr� Burthe d'Annelet �pouse le 28 janvier 1804 Marguerite-Suzanne Delord-Sarpy (1787-1863). Leurs enfants sont :
Andr� Burthe d'Annelet Colonel au 4e r�giment de hussards
De retour en France, Andr� Burthe d'Annelet est nomm� colonel au 4e r�giment de hussards, le1er ou le 4 f�vrier 1805.
Bataille de Wischau
Bataille d'Austerlitz
Napol�on Ier continue la poursuite des arm�es autrichienne et prussienne vers le plateau de Pratzen.
Il a maintenant peur du rapprochement austro-prussien et il ne dispose que de 55 000 hommes � cet instant pr�cis, face � 85 000 austro-russes.
Les ennemis, ayant appris ce d�s�quilibre num�rique, arr�tent de fuir et cherchent le combat.
Il y a un petit affrontement � Wischau, o� Joachim Murat, pourtant bien accompagn�, se laisse surprendre.
Cela redonne confiance aux autrichiens.
Le 1er d�cembre 1805, veille de la bataille, la situation est la suivante :
sont retranch�s sur le plateau de Pratzen,
Jean-Andoche Junot, Andr� Burthe d'Annelet et Henri Gatien Bertrand participent � cette bataille.
Victor L�opold Berthier se fait remarquer lors de cette bataille o� il enfonce le centre des Russes.
Victor L�opold Berthier est fait commandeur de la L�gion d'honneur.
� la t�te de de la 95e demi-brigade d'infanterie, Marc Nicolas Louis P�cheux se signale lors de cette bataille.
Nicolas Louis P�cheux cause une grande perte � la cavalerie de la Garde russe, qui ne peut entamer ses carr�s.
Incorpor� avec son r�giment dans la Grande Arm�e de 1805 � 1807, Martial Bardet se couvre de gloire � Austerlitz.
Face � eux, les g�n�raux Bagration, Liechtenstein et Constantin (75 000 hommes en tout) se trouvent de l'autre c�t�, sur le versant.
Les derniers 10 000 hommes s'opposent au corps de Louis Nicolas Davout.
Napol�on Ier met en place un plan strat�gique quasi imparable...
Napol�on Ier laisse s'approcher les austro-russes pour mieux les combattre.
Il renforce Louis Nicolas Davout pour contrer le colonel Buxhowden, et en contrepartie d�garnit le plateau.
Le 2 d�cembre 1805, les autrichiens, confiants, attaquent en masse avant l'arriv�e du corps de Bennigsen et de l'archiduc Charles.
Charles-Philippe de Schwarzenberg fait preuve de son intr�pidit� habituelle.
Vu l'exp�rience des soldats laiss�s par Napol�on Ier, les ennemis, pourtant 6 fois plus nombreux, n'avance pas d'un centim�tre.
C'est alors que, dans le courant de l'apr�s-midi, le Nicolas Jean-de-Dieu Soult referme l'�tau, et entoure les austro-russes.
Avec la division Saint-Hilaire, Charles Antoine Louis Alexis Morand attaque, de front, le plateau de Pratzen.
L'arm�e fran�aise, victorieuse, ne voit pas les positions ennemies, en raison d'un immense brouillard.
Tout d'un coup, celui-ci se dissipe, et laisse la place � un miraculeux soleil qui illumine le champ de bataille.
Bagratrion, alert�, vient � la rescousse, et bouscule les fran�ais.
Mais Napol�on Ier lance alors Michel Ney et Jean Lannes qui chargent les autrichiens avec une violence � peine imaginable.
Les autrichiens sont �cras�s, les russes se d�bandent vers les marais gel�s.
Maurice �tienne G�rard est bless� � Austerlitz en chargeant brillamment � la t�te de ses escadrons contre la garde imp�riale russe.
Napol�on Ier aper�oit la fuite des russes au loin, rendue difficile par la glace.
Il donne l'ordre de monter son artillerie sur le plateau et de pilonner vers les �tangs gel�s.
La glace explose, et des dizaines de russes se noient ou meurent de froid dans l'eau lib�r�e.
Philippe Paul de S�gur se trouve � Austerlitz.
On appellera cet affrontement la bataille des Trois Empereurs, car elle oppose simultan�ment :
Cette victoire met fin � la guerre de la troisi�me coalition.
L'Europe est d�sormais sous la domination compl�te de Napol�on.
Les �tats Allemands, la Norv�ge et l'Empire Turc cherche son appui ou m�me sa protection...
Une tr�ve est conclue le 4 d�cembre 1805 et les n�gociations commencent.
Louis Fran�ois Foucher, un des meilleurs artilleurs de la grande arm�e, participe � cette bataille.
Thomas Robert Bugeaud est promu caporal lors cette bataille.
Andr� Burthe d'Annelet Commandeur de la L�gion d'honneur
Andr� Burthe d'Annelet est �lev� au grade de commandeur de la L�gion d'honneur le 25 d�cembre 1805.
Combat de Halle
Le combat de Halle oppose les Fran�ais d'un corps de la Grande Arm�e command�s par Jean-Baptiste Jules Bernadotte � l'arm�e prussienne de r�serve command�e par Eug�ne de Wurtemberg-Stuttgart.
La confrontation a lieu le 17 octobre 1806.
Les combats se soldent par la d�faite de l'arm�e prussienne de r�serve.
Maurice �tienne G�rard montre une grande bravoure lors de cette bataille.
Andr� Burthe d'Annelet participe � ce combat.
Andr� Burthe d'Annelet Baron d'Empire
� l'arm�e d'Espagne, Andr� Burthe d'Annelet devient Baron d'Empire et Baron d'Annelet, le 5 octobre 1808.
Si�ge de Saragosse
Le si�ge de Saragosse dure du 20 d�cembre 1808 au 2 f�vrier 1809.
Guillaume Dode de la Brunerie dirige ce si�ge.
Andr� Burthe d'Annelet sert lors ce si�ge.
Bon Adrien Jeannot de Moncey se distingue lors ce si�ge.
Pierre Michel Nempde-Dupoyet est bless� de 2 coups de feu, l'un � travers le corps, l'autre dans le bras gauche le 6 ou le 13 f�vrier 1809, lors du deuxi�me si�ge de Saragosse.
Bataille de Maria
Bataille de Belchite
La bataille de Maria se d�roule le 15 juin 1809.
La bataille de Belchite se d�roule le 18 juin 1809.
De ces deux batailles r�sulte la d�faite de l'arm�e espagnole command�e par le g�n�ral Blake par l'arm�e fran�aise command�e par Louis Gabriel Suchet.
Andr� Burthe d'Annelet participe � ces combats.
Passage du S�gre
Andr� Burthe d'Annelet charge l'ennemi avec intr�pidit� au passage du S�gre, le 30 octobre 1809.
Combat du pont d'Albentosa
Un combat a lieu entre les troupe fran�aises et espagnoles au pont d'Albentosa ou Alventosa, le 1er mars 1810.
Andr� Burthe d'Annelet y participe.
Combat de L�rida
Joseph Bonaparte demande � Louis Gabriel Suchet de pacifier l'Andalousie et lui se d�p�che juste apr�s de r�duire la Catalogne et commence par aller vers L�rida.
L'entreprise est difficile car la proximit� des autres places fortes (Tortose, Mequinenza et Tarragone) impose une forte pr�sence pour contenir la place sans �tre menac� par les sorties.
Les forces fran�aises du IIIe corps comportent :
Louis Gabriel Suchet arrive le 15 avril 1810 pour investir la ville.
Louis Gabriel Suchet, apprenant que la colonne du g�n�ral O'Donnel, commandant des espagnols, est pr�s de la ville, envoie la division Musnier qui ne la trouve que le 22 avril 1810.
Il est fort de 8 000 hommes dont 400 cavaliers.
La division Musnier, all�g�e du 121e de ligne, a cependant les 4e r�giment de hussards et 13e r�giment de cuirassiers.
Andr� Burthe d'Annelet participe � ce combat.
Le 23 avril 1810, la confrontation commence par la rencontre des troupes de Jean Isidore Harispe et de Miguel Ibarrola Gonz�les.
Miguel Ibarrola Gonz�les recule rapidement mais se fait charger de flanc par les cuirassiers qui font un carnage.
� ce moment, la deuxi�me division command�e par O'Donnell arrive.
C'est de nouveau la d�bandade dont profitent les cuirassiers.
La journ�e se solde par plus de 500 pertes et 2 500 prisonniers espagnols:
Les fran�ais ont 120 pertes, toutes du 13e r�giment de cuirassiers.
Apr�s cette victoire une sommation est faite aux assi�g�s mais la r�ponse de Garcia Cond� est n�gative.
La ville est prot�g�e par la S�gre et les forts (Garden et ch�teau) la premi�re tranch�e d'approche est ouverte le 29 avril 1810.
Le 7 mai 1810 les premiers tirs se font sur la ville.
Le 12 mai 1810 une br�che est faite au fort Garden et un magasin de poudre explose.
� la t�te d'un bataillon du 114e et de 4 compagnies d'�lite du 121e, le g�n�ral Vergez d'un c�t� et le g�n�ral Buget de l'autre prennent les deux redoutes oppos�es.
Le 13 mai 1810 � 19h, le g�n�ral Habert lance un assaut g�n�ral et p�n�tre dans la ville.
Le 14 mai 1810 le drapeau blanc est hiss�.
Sont lib�r� des ge�les 33 officiers des arm�es d'Aragon, notamment ceux pris lors du combat de Mollet (colonel Gu�ry).
Les prises de guerre comprennent les canons de la ville 1 500 000 cartouches, 10 drapeaux, 10 milliers de poudre.
Andr� Burthe d'Annelet G�n�ral de brigade
Aide de camp d'Andr� Mass�na, Andr� Burthe d'Annelet est promu g�n�ral de brigade de cavalerie le 30 d�cembre 1810.
Cession du domaine de la Roche-du-Parc � Noisy-le-Grand
En 1812, Andr� Burthe d'Annelet et Marguerite-Suzanne Delord-Sarpy ach�tent le domaine de la Roche-du-Parc � Noisy-le-Grand (actuel H�tel de Ville) ainsi qu'une partie du bois Saint-Martin.
Quatre de leurs dix enfants na�tront dans la demeure familiale nois�enne.
Bataille de la Moskova
Mort d'Auguste Caulincourt
Le 4 septembre 1812, les �claireurs de Joachim Murat rep�rent les positions ennemies sur le plateau de Borodino sur la rive droite de la Kolotscha (affluent de la Moskova ou Moskowa).
Les russes, emmen�s par Mikha�l Illarionovitch Golenichtchev-Koutouzov vont dresser un certain nombre de redoutes, fl�ches et tranch�es en tout genre pour barrer la route de Moscou La Sainte aux fran�ais.
La sup�riorit� en nombre et en mat�riel conf�re aux russes une certaine confiance :
Louis Nicolas Davout propose � Napol�on Ier d'effectuer une marche de nuit � travers la for�t d'Outitza pour tomber sur les arri�res ennemis, mais ce dernier refuse, pendant qu'il a juste assez de monde pour effectuer une man�uvre classique.
Il pr�voit l'attaque de Michel Ney et de Jean-Andoche Junot sur les fl�ches de la Kolotscha, soit 80 000 hommes sur un front de trois kilom�tres.
Joseph Poniatowski et ses fiers lanciers polonais devront contourner Kutusov pour l'enfermer au maximum, et il reviendra � Louis Nicolas Davout d'�craser le tout quand le moment sera venu.
Jean-Andoche Junot commande le 8e corps avec comp�tence.
Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac commande le 4e r�giment de ligne � la bataille de la Moskowa.
Mais, en plus des formidables d�fenses russes, les corps d'Ostermann, de Platov, d'Udarov, de Rajevski, de Doktorov et de Pahlen sont l� pour mener la vie dure � la Grande Arm�e...
Les premiers affrontements commencent � partir du 5 septembre 1812.
Les fran�ais du 61�me r�giment d'infanterie du g�n�ral Compans enl�vent, avec beaucoup de difficult�s, la redoute de Schwardino.
Deux jours plus tard, le 7 septembre 1812, dans le courant de la nuit, les premiers coups de canons r�veillent les deux arm�es.
A 6 heures du matin, le v�ritable affrontement s'engage.
� gauche, les Italiens d'Eug�ne de Beauharnais enl�vent Borodino, mais ne peuvent maintenir la position tr�s longtemps.
� Borodino, Pierre de Bagration subit l'essentiel de l'attaque fran�aise, sur la gauche de son arm�e.
Andr� Burthe d'Annelet est bless� lors de cette bataille.
Pierre de Bagration r�siste vaillamment mais re�oit une blessure mortelle en fin de journ�e.
Louis Nicolas Davout se rend ma�tre de la redoute de Semenovsko�e, mais doit lui-aussi battre en retraite apr�s la contre-attaque russe.
Joachim Murat se pr�sente en soutien avec deux r�giments de cuirassiers et repousse l'offensive de la Garde Imp�riale Russe, d�blaie le terrain et ouvre la voie aux corps d'arm�es de Ney et de Louis Nicolas Davout.
� 10 heures, des m�l�es d'une violence inou�e s'engagent sur la Grande Redoute.
La victoire reste aux fran�ais, tandis que les artilleries de chaque camp noient le plateau de la Moskova d'un d�luge de feu.
Le front russe risque de craquer, et Pierre de Bagration, avec l'approbation de Barclay de Tolly, demande des renforts urgents � Kutusov.
Kutusov se pr�sente sur le champ de bataille, � l'abri des tirs fran�ais.
Cela donne un regain d'optimisme dans l'arm�e du Tsar.
La Grande Redoute retombe aux mains des russes.
Ney et Louis Nicolas Davout sont attaqu�s furieusement par Pierre de Bagration, et battent en retraite.
L'Empereur lance alors ses compagnies de Wurtembourgeois men�s par Marchand.
Ceux-ci r�sistent aux charges successives et bousculent les fantassins russes.
3 heures plus tard, la situation commence � devenir critique pour les russes pourtant bien partis dans la bataille.
Leur r�sistance s'affaiblit, et ils n'arrivent pas � enfoncer les lignes fran�aises.
Mais, ils sont toujours en possession de la Grande Redoute, qui se r�v�le �tre le point strat�gique capitale de l'affrontement.
Ney et Joachim Murat se concerte : une victoire �clatante est � port�e de main si Napol�on Ier d�cide de faire donner la Garde.
Mais il refuse de se s�parer de sa derni�re r�serve.
Il place 300 pi�ces d'artillerie pour faire tomber la Grande Redoute.
Il charge Auguste Caulincourt, le fr�re du Grand �cuyer de l'Empire, de renforcer cette offensive.
Celui-ci s'�lance avec courage, sabrant lui-m�me les tirailleurs russes, et enl�ve finalement la Redoute avant de tomber, mortellement bless�.
Emmanuel de Grouchy se porte alors en renfort, et conforte les nouvelles positions fran�aises.
L� aussi, il faudrait des troupes fra�ches pour exploiter le succ�s, mais l'Empereur ne veut toujours pas risquer sa derni�re r�serve.
Cependant les russes ne veulent pas quitter le champ de bataille.
Napol�on d�cide de les pilonner.
Il prononcera cette phrase c�l�bre : Puisqu'ils en veulent, dit-il au g�n�ral d'artillerie Sorbier, donnez-leur en.
Ce n'est pas moins de 400 canons qui vomissent la mort selon le commandant Lachouque sur les pauvres fuyards russes.
A 15 heures, la bataille la plus meurtri�re de l'Empire est finie.
La victoire aura �t� particuli�rement difficile...
Le carnage aura dur� 14 heures :
48 g�n�raux sont morts pendant cet affrontement :
Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot est laiss� pour mort sur le champ de bataille.
Retrouv� parmi les cadavres par son aide de camp, il est envoy� � Berlin pour soigner ses 17 blessures et se r�tablir.
Louis Fran�ois Foucher participe � cette bataille.
La conduitede Jacques Louis C�sar Alexandre Randon lors de cette bataille lui a vaut le grade de Sous-lieutenant.
Napol�on Ier r�sume ainsi la Moskova : Jamais je ne vis briller dans mon arm�e autant de m�rite.
La route de Moscou, situ�e � 125 km, est ouverte.
Andr� Burthe d'Annelet Prisonnier de guerre
Andr� Burthe d'Annelet est fait prisonnier de guerre, le 15 novembre 1812.
Lib�ration d'Andr� Burthe d'Annelet
Andr� Burthe d'Annelet rentre de captivit�, le 21 juillet 1814.
Andr� Burthe d'Annelet est mis en non-activit�, le 1er septembre 1814.
Bataille de Rocquencourt
Armistice
D�but juillet 1815, l'arm�e fran�aise r�unie sous les murs de Paris attend le signal d'une bataille qui e�t �t� une revanche de la bataille de Waterloo.
Gebhard Leberecht von Bl�cher, � qui l'on n'oppose qu'un simulacre de d�fense, passe la Seine sur le pont du Pecq
Il s'installe � Saint-Germain-en-Laye et parait vouloir se r�pandre, avec ses troupes, sur la partie Sud-ouest de Paris.
Le mar�chal Louis Nicolas Davout et les g�n�raux R�my Joseph Isidore Exelmans et Pir� jugent que les Prussiens se sont compromis.
Napol�on Ier d�clare au gouvernement qu'il est s�r d'�craser l'ennemi, si on veut lui confier le commandement de l'arm�e.
Par ordre de Louis Nicolas Davout, R�my Joseph Isidore Exelmans est dirig� sur les traces des Prussiens, qui sont arriv�s sous les murs de Paris le 1er juillet 1815, avec 6 000 hommes.
Un corps de 15 000 hommes d'infanterie, sous le commandement du g�n�ral Vichery, doit le suivre par le pont de S�vres et lier ses mouvements avec 6 000 fantassins du 1er corps, et 10 000 cavaliers d'�lite qui doivent d�boucher par le pont de Neuilly.
Mais, au moment d'ex�cuter ces dispositions dont le succ�s e�t pu entra�ner la perte de l'arm�e prussienne, Louis Nicolas Davout donne un contre-ordre.
Les troupes deR�my Joseph Isidore Exelmans quittent, seules, leur bivouac en 3 colonnes, pour couper la retraite � l'ennemi qui s'est avanc� jusqu'� Versailles.
Une colonne compos�e du 44e r�giment d'infanterie de ligne en avant-garde et les divisions Pir� et Valin, passant par S�vres et Vaucresson.
Cette colonne marche sur Rocquencourt tandis qu'une seconde marche sur Fontenay-le-Fleury, en contournant Versailles par le Sud-ouest afin d'encercler les troupes ennemies trop avanc�e.
La 3e colonne form�e de 2 divisions de dragons, marche droit sur Versailles par Le Plessis-Piquet et V�lizy.
La cavalerie de R�my Joseph Isidore Exelmans rencontre � V�lizy l'avant-garde prussienne compos�e de 2 r�giments de hussards qui sont culbut�s.
Les Prussiens en d�route s'enfuirent par Versailles.
Les forces prussiennes sont :
Les Forces fran�aises sont :
Les Prussiens, cherchant � gagner Saint-Germain-en-Laye, traversent Versailles au galop, par :
Poursuivit par les cavaliers des 13e, 15e et 20e dragons et le 6e hussards, les Prussiens tombent � l'entr�e de Rocquencourt dans une embuscade form�e d'un bataillon du 44e r�giment d'infanterie de ligne et des 1er et 6e r�giments de chasseurs � cheval qui ont fil� par Ville-d'Avray.
Sous le commandement des colonels Faudoas et Simonneau, les troupes fran�aises se pr�cipitent, par le chemin des Boeufs, sur les escadrons prussiens qui sont fusill�s � bout portant.
Une panique indescriptible s'empare alors de la cavalerie prussienne qui dans le plus grand d�sordre cherche � sortir de la nasse � travers les champs et Le Chesnay.
Poursuivit par les r�giments sous le commandement des g�n�raux Strolz, Pir�, Burthe, Vincent, les colonels Briqueville, Faudoas, Saint-Amant, Ghaillpu, Simonneau, Schmid, Paolini, second�s par les gardes nationaux locaux agissant en tirailleurs � la Porte Saint-Antoine, les Prussiens sont pouss�s dans le parc du ch�teau du Chesnay.
Cern�s, ils se r�fugient dans la cour de la ferme Poupinet o� ils sont massacr�s ou fait prisonniers et avec armes, bagages et chevaux.
Des 1 500 hussards, 1 000 � 1 100 sont mis hors de combat ou fait prisonniers, le reste parvenant � s'�chapper.
Le colonel de Briqueville, commandant le 15e r�giment de dragons est bless� de plusieurs coups de sabre.
Andr� Burthe d'Annelet participe � ce combat.
Le colonel Eston de Sohr est bless� � mort lors des combats du Chesnay.
Cette belle victoire est toutefois le chant du cygne de la Grande Arm�e
R�my Joseph Isidore Exelmans continue son mouvement sur Saint-Germain-en-Laye, mais rencontre � Louveciennes, pr�s de Marly-le-Roi, un corps d'infanterie consid�rable.
R�my Joseph Isidore Exelmans juge prudent de faire retraite, plut�t que d'affronter des forces aussi disproportionn�es sur un terrain peu propre aux mouvements de cavalerie, car tr�s bois�.
Il revient sur Montrouge, la rage dans le c�ur, laissant les Prussiens s'�tablir sur la rive gauche de la Seine pour attaquer S�vres.
Le 2 juillet 1815, Gebhard Leberecht von Bl�cher occupe militairement Versailles, ordonne aux habitants de livrer toutes leurs armes et quand nul n'est plus en �tat de se d�fendre, ou de se venger, il ordonne le pillage.
Un grand nombre de maisons sont ravag�es et de la manufacture d'armes il ne reste que les murs.
Les villages de Rocquencourt, du Chesnay et de V�lizy subissent le m�me sort.
Le 3 juillet 1815, l'armistice conclu fait cesser les hostilit�s.
Les prussiens sont remplac�s dans Versailles le 12 octobre 1815 par les Anglais.
Les Anglais partent d�finitivement de Versailles le 12 d�cembre 1815.
Licenciement de l'arm�e
Andr� Burthe d'Annelet est mis en non-activit� lors du licenciement de l'arm�e, en septembre 1815.
Andr� Burthe d'Annelet conseiller municipal de Noisy-le-Grand
Andr� Burthe d'Annelet est nomm� conseiller municipal de Noisy-le-Grand par le Pr�fet de 1817 � 1819.
Marguerite-Suzanne Delord-Sarpy est surnomm�e � juste titre la M�re des pauvres par d�lib�ration du Conseil municipal. Sans doute verse-t-elle des dons � l'�glise.
Retraite vers�e � Andr� Burthe d'Annelet
Andr� Burthe d'Annelet obtient une retraite de 4.000 francs, le 6 janvier 1825.
Cession du domaine de la Roche-du-Parc � Noisy-le-Grand
En 1827, Andr� Burthe d'Annelet et Marguerite-Suzanne Delord-Sarpy vendent leur domaine de la Roche-du-Parc � Noisy-le-Grand aux Buisson.
Mort d'Andr� Burthe d'Annelet
Andr� Burthe d'Annelet meurt � Paris le 2 avril 1830.
Il est inhum� au cimeti�re du P�re-Lachaise � Paris (28e division, carr� des mar�chaux).
� ses c�t�s reposent :
Le nom d'Andr� Burthe d'Annelet est inscrit au c�t� Nord de l'Arc de triomphe de l'�toile. Son buste est expos� au Mus�e de l'Arm�e aux Invalides.
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