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37 événements affichés, le premier en -384 - le dernier en -279



Naissance d'Antigone le Borgne

Antigonos Monophtalmos ou Antigone le Borgne naît en 384 avant Jésus-Christ d'origine aristocratique.



Réforme de l'armée macédonienne

Afin de renforcer la position macédonienne, Philippe II de Macédoine lance une vaste réforme de l'armée.

Il augmente le nombre de fantassins et crée un bataillon d'élite, les hypaspistes (la phalange macédonienne), calqué sur le Bataillon sacré de Thèbes.

Par ceci, les conditions pour la formation complète de la nation macédonienne antique sont crées.

Il donne à son armée un entraînement strict et un armement repensé : le soldat macédonien reçoit un armement défensif (armure, cnémise, bouclier) plus léger que celui de l'hoplite, dont l'ensemble de l'équipement pèse environ 35 kg.

En outre, Philippe dote le fantassin d'une longue pique, la sarisse, établissant ainsi les fondements de la phalange macédonienne.

Antigone le Borgne est officier dans l'armée macédonienne durant le règne de Philippe II de Macédoine.



Naissance de Démétrios Ier Poliorcète

Dêm?trios Poliorkêtês ou Démétrios Ier Poliorcète (le Preneur de villes) naît vers 336 avant Jésus-Christ, fils d'Antigone le Borgne.



Guerre contre la Perse

Antipater Régent de Macédoine

Héphaestion commandant de l'escadron de la garde royale.

Rédaction de la biographie épique d'Alexandre le Grand

Au printemps 334 avant Jésus-Christ, Alexandre le Grand part en guerre contre la Perse.

Olympias d'Épire, sa mère ne le reverra plus.

Antipater conseille vainement à Alexandre le Grand de ne pas commencer l'expédition asiatique avant qu'il n'ait un héritier.

Antipater devient Régent de Macédoine et Stratège d'Europe à charge pour lui de préserver la ligue de Corinthe tout en réprimant d'éventuels mouvements de rébellion en Grèce.

Antipater mène une politique avisée et montre son attachement à une monarchie traditionnelle et patriarcale dans laquelle la noblesse peut s'exprimer librement au sein du Conseil royal. Antipater apparaît de fait comme le souverain aux yeux des Macédoniens.

Antipater utilise la ligue de Corinthe afin de maintenir les Grecs dans la dépendance tout en s'appuyant sur des régimes oligarchiques ou tyranniques soutenus par des garnisons macédoniennes.

Alexandre le Grand traverse l'Hellespont (les Dardanelles) depuis Sestos et débarque à Abydos en Phrygie hellespontique.

Son armée forte de 32 000 fantassins et 5 000 cavaliers, macédoniens et grecs, a comme généraux :

Philippe III Arrhidée accompagne Alexandre le Grand.

Il le seconde dans certaines circonstances montrant qu'il n'en est pas moins considéré comme un membre à part entière de la famille royale.

Callisthène, le neveu d'Aristote, est chargé de rédiger la biographie épique d'Alexandre le Grand c'est-à-dire le Récit de ses campagne. Elle s'achèvera vers 330 avant Jésus-Christ.


Bataille du Granique -Gravure inspirée d'une fresque de Charles Le Brun

Bataille du Granique

Mort de Spithridatès

Mort d'Arsitès

Darius III Codoman ne prend pas tout de suite la mesure du débarquement macédonien. Il laisse aux satrapes d'Asie Mineure, le soin d'arrêter l'armée macédonienne.

Memnon de Rhodes, le chef des mercenaires grecs de Darius, est partisan d'une politique de la terre brûlée face aux Macédoniens.

Conscient de l'infériorité de l'armée perse, il propose d'entraîner les troupes d'Alexandre le Grand vers l'intérieur du pays, tandis que la flotte perse porterait la guerre jusqu'en Macédoine.

Mais les satrapes perses, méfiants envers un étranger grec et confiants dans leur cavalerie, préfèrent dans un esprit chevaleresque livrer immédiatement bataille à l'armée d'Alexandre le Grand.

Ils concentrent alors en Phrygie hellespontique des mercenaires grecs et des cavaliers asiatiques et tiennent conseil, sans pour autant désigner de général en chef.

Le commandant est en effet partagé entre Arsitès, satrape de Phrygie hellespontique, Spithridatès, satrape de Lydie et plusieurs généraux dont Arsamès et le grec Memnon.

Héphaestion et Alexandre le Grand vont en pèlerinage à Troie et à Ilion.

Héphaestion dépose une couronne sur les tombes d'Achille et de Patrocle près de Troie. Élien explique ainsi qu'Héphaestion laisse ainsi entendre qu'il est l'amant d'Alexandre le Grand, comme Patrocle a été celui d'Achille.

En mai 334 avant Jésus-Christ, Alexandre le Grand rejoint alors le gros des troupes à Abydos et se de dirige vers Dascylion pour se porter à la rencontre de l'armée perse qui lui barre la route sur les rives du Granique ou Granic.

Ce cours d'eau (actuel Bigha Tschai, situé près du village de Tschinar Köpruk en Turquie) est d'assez faible importance.

La rive droite, escarpée, forme un obstacle naturel. C'est là, sur une hauteur, que s'installe l'armée perse, mal préparée, formée de 20 000 cavaliers perses et 18 000 fantassins dont plus de 10 000 mercenaires hoplites grecs commandés par Memnon de Rhodes.

La cavalerie est au premier rang, commandée par le satrape Arsitès, afin de charger les Macédoniens qui tenteraient de traverser le fleuve.

Les mercenaires grecs sont positionnés en retrait, sur la partie la plus haute du terrain.

L'armée d'Alexandre le Grand, est formée de 4 500 cavaliers dont 1 500 Compagnons et de 30 000 fantassins dont 9 000 phalangites.

Officier dans la cavalerie des Compagnons, Héphaestion commande l'escadron de la garde royale.

Perdiccas commande un taxeis de la phalange.

Antigone le Borgne commande le corps des alliés grecs de la ligue de Corinthe.

Cratère commande un corps de fantassins avec le grade de taxiarque (une taxe est un régiment, sûrement recruté sur une base régionale, de la phalange macédonienne).

Parménion commande la cavalerie thessalienne et péonienne qui ne semblent pas jouer un grand rôle dans la bataille.

Les Perses ont l'avantage de la position, Alexandre le Grand a celui de l'exposition.

Parménion, premier général, préconisant la prudence, conseille d'attendre le lendemain matin afin de provoquer l'impatience des Perses et de permettre à la phalange de traverser le fleuve sans encombre.

On ne sait :

Alexandre le Grand comprend que son infanterie ne peut traverser le fleuve sans courir le risque d'être diminués par la cavalerie perse qui est proche de la rive. Elle ne peut donc pas se défendre sans compter sur un secours réel de l'infanterie qui devra alors abandonner sa position en hauteur.

Alexandre le Grand décide alors de pousser avec la acvalerie des Compagnons une vigoureuse attaque sur l'aile gauche ennemie, là où se trouve les principaux officiers perses.

Bien que son avant-garde soit repoussée sous l'effet meurtrier des flèches adverses, Alexandre le Grand, se jette effectivement dans le fleuve et charge à la tête de ses hétaires l'aile gauche de la cavalerie perse. Emporté par le courant, il charge à l'endroit où l'aile gauche ennemie rejoint ses lignes centrales.

Alexandre le Grand affronte avec impétuosité un bataillon des Parents du Roi qui se montre tout aussi hardi dans la bataille. Alexandre le Grand abat un gendre de Darius d'un coup de lance au visage.

Blessé, Alexandre le Grand ne doit la vie sauve qu'à l'intervention d'un de ses Compagnons Cleithos qui abat le satrape Spithridatès.

La cavalerie des satrapes prend massivement la fuite, cependant que les mercenaires grecs, sans ordres véritables, ne font pas mouvement.

Face à l'indécision des hoplites grecs mercenaires, c'est l'ensemble de l'armée macédonienne, maintenant en avantage numérique après la fuite de la cavalerie, qui monte à l'assaut de leur position.

Le combat est d'une grande violence, seul 2 000 mercenaires grecs, sur 10 000, survivent et sont envoyés aux travaux forcés en Macédoine. Pour Alexandre le Grand ils se sont opposés à la cause de l'hellénisme et ne méritent aucune pitié.

Les Perses perdent 2 000 cavaliers et 10 000 fantassins.

Arsitès se suicidera peu après.

L'armée d'Alexandre le Grand n'aurait perdu que 110 ou 145 hommes.

Ce chiffre semble peu réaliste, si l'on en juge par la violence de l'engagement, et se révèle probablement sous-estimé.

Alexandre le Grand démontre son art de la manœuvre et le rôle considérable que joue dans ses actions stratégiques la mobilité, en particulier celle de sa cavalerie lourde.

Antipater envoie des renforts lors de l'hiver de 334 avant Jésus-Christ à 333 avant Jésus-Christ pendant le séjour d'Alexandre le Grand à Gordion.

Toute l'Asie Mineure hormis la Paphlagonie et la Cappadoce est soumise à Alexandre le Grand.



Antigone le Borgne Satrape de Grande-Phrygie

Suite à la victoire du Granique et à la conquête qui en suit, Antigone le Borgne reçoit en 333 avant Jésus-Christ, la satrapie de Grande-Phrygie avec pour mission de pacifier la région.


Mosaïque de la bataille d'Issos - Maison du Faune à Pompéi - Musée national d'archéologie de Naples Darius III Codoman Alexandre le Grand Alexandre le Grand montre Héphaestion à Sisygambis – Véronèse - 1565-1570 - National Gallery

Bataille d'Issos

Dès le début de 333 avant Jésus-Christ, Darius III Codoman concentre alors une nouvelle armée en Babylonie.

Confiant dans ses capacités de stratège, il entend affronter Alexandre le Grand en personne et faire sa jonction en Syrie avec le contingent des mercenaires grecs amenés par la flotte de Pharnabaze, successeur de Memnon de Rhodes dans la défense de l'Égée.

Thymondas, fils de Mentor de Rhodes, commande les 30 000 mercenaires à la bataille d'Issos.

À l'été 333 avant Jésus-Christ, Alexandre le Grand apprend l'arrivée de Darius en Cilicie.

Il quitte Gordion et décide de se porter au devant de l'armée perse par la Lycaonie ;

Il soumet la Cilicie et occupe Tarse où il est retenu plusieurs semaines des suites d'une maladie (peut-être due à une hydrocution).

Alexandre le Grand conserve le principal corps de troupes à Tarse mais envoie Parménion occuper la région d'Issos dont le Pilier de Jonah et le col de Belen qui mènent de Cilicie en Syrie.

Désireux de rattraper le retard pris, Alexandre le Grand s'avance, quelque peu imprudemment vers le sud à travers la passe de Jonas.

Darius III Codoman, informé que Parménion tient déjà le terrain, débouche par les Portes de l'Amanos au nord et se retrouve sur les arrières d'Alexandre le Grand, ce qui montre chez lui un certain talent militaire.

Darius capture la ville d'Issos sans opposition et tue tous les malades et blessés qu'Alexandre le Grand a laissé derrière lui.

Pour autant Alexandre le Grand, acculé aux régions hostiles de Syrie et de Phénicie, essaye de rester maître de la situation. Il rebrousse chemin vers la Pilier de Jonah afin de mener combat dans un terrain connu.

Malgré l'avis de ses conseillers grecs, Darius accepte la bataille dans une région pourtant peu propice à la cavalerie. La supériorité numérique qui est son principal atout ne peut jouer à plein. Darius tient une position défensive dans une étroite plaine côtière que traverse le fleuve Pinaros (l'actuel Payas ou Pajas) à 10 km environ au sud d'Issos. Le lieu de la bataille se situe près de l'actuel Iskenderun en Turquie.

Le 1er novembre 333 avant Jésus-Christ, Darius III Codoman qui commande en personne, a l'avantage de mettre son armée la première en ordre de bataille.

Il se positionne au centre, juché sur son char, avec sa meilleure infanterie, les 10 000 hoplites mercenaires et les 10 000 Immortels, et sa cavalerie royale.

Il place 20 000 fantassins légers, les Cardaces armés comme des peltastes, sur les flancs de la montagne et dispose près de la côte, sur son aile droite, la plus grande partie de ses cavaliers légers perses, mèdes et hyrcaniens.

Alexandre le Grand dirige la cavalerie des Compagnons sur le flanc droit tandis qu'il place sur le flanc gauche, appuyée au rivage, la cavalerie thessalienne sous le commandement de Parménion.

Cratère dirige l'infanterie de l'aile gauche de l'armée.

La phalange, disposée en retrait le long du cours d'eau, est protégée sur ses flancs par des bataillons de peltastes.

La bataille commence par un choc entre les deux infanteries sur les rives du Pinaros, tandis que les frondeurs, archers et javeliniers perses ne sont pas parvenus à diminuer la solide phalange.

Les mercenaires grecs de Darius combattent avec vigueur et parviennent un temps à rompre les phalangites de Cratère.

Au même moment la cavalerie perse se heurte à la résistance de Parménion qui tient l'aile gauche macédonienne.

Appuyé par le corps d'élite des Hypaspistes, Alexandre le Grand, à la tête de la cavalerie des Compagnons, défait l'aile gauche adverse et se rabat vers le centre de Darius.

Certaines sources antiques considèrent qu'Alexandre le Grand cherche à défier Darius en combat singulier, mais cette manœuvre au centre semble au départ davantage dirigée contre les mercenaires grecs.

Une fois Darius en vue, Alexandre le Grand lance l'assaut contre lui. La garde royale perse oppose une vive résistance autour du char royal. Plusieurs satrapes et officiers de haut rang y laissent la vie.

Ses chevaux étant gravement blessés, Darius III Codoman aurait été contraint de changer de quadrige.

Un dernier mouvement de panique le contraint à la fuite, entraînant la débâcle de sa cavalerie puis de son armée toute entière. En déroute dans un étroit défilé, les cavaliers perses périssent en se foulant mutuellement ou en chutant dans les ravins. La cavalerie macédonienne poursuit Darius III Codoman en vain jusqu'au coucher du soleil.

Darius III Codoman parvient à s'enfuir vers l'Euphrate, laissant son char et ses attributs royaux : son quadrige, son arc, son bouclier et son manteau. Cela constitue un véritable déshonneur selon les codes de la royauté achéménide.

Une tradition historique tend à dépeindre Darius III Codoman en roi dont la lâcheté n'aurait d'égal que le piètre talent de stratège. On peut d'emblée nuancer ce propos en arguant de la faiblesse même de l'empire perse face à l'expansionnisme macédonien.

Il convient surtout de souligner l'inadaptation de la tactique militaire perse sur le champ de bataille.

Selon un code très ritualisé, Darius se tient juché sur son char au centre de l'armée, de manière hiératique et majestueuse, protégé par le bataillon des 10 000 Immortels et la garde équestre des Parents du Roi.

Il ne peut, paralysé dans un dispositif figé, véritablement résister à la charge de la cavalerie des Compagnons, comme le montre bien la Mosaïque d'Alexandre.

Malgré l'esprit chevaleresque de ses cavaliers, Darius ne dispose pas d'une armée et d'un commandement capable de faire face à la force d'impact de l'armée macédonienne.

Darius III Codoman abandonne la famille royale à son sort : Sisygambis, sa mère, Stateira, son épouse et leurs enfants sont en effet capturés par Alexandre le Grand qui les traite avec le respect dû aux rois.

Selon la Vulgate d'Alexandre le Grand, Sisygambis aurait confondu Héphaestion, qui l'emportait par la taille et la beauté, avec Alexandre le Grand, qui magnanime aurait rétorqué : Lui aussi est Alexandre.

La scène a inspiré à Paul Véronèse le tableau La Famille de Darius devant Alexandre.

Pendant l'hiver de 333 avant Jésus-Christ à 332, Antigone le Borgne est chargé de réduire en Cappadoce et en Paphlagonie les troupes perses rescapées de la bataille d'Issos.

Le reste de la flotte perse est dispersé après la bataille Issos.

Les relations de Parménion avec Alexandre le Grand se détériorent car il représente et symbolise la tendance de l'armée hostile à la poursuite de l'expédition.

Parménion conseille à Alexandre le Grand d'accepter les offres de Darius III Codoman qui propose, dans un premier temps, en dot pour sa fille Stateira l'Asie Mineure jusqu'au fleuve Halys en 333 avant Jésus-Christ.


L'Empire d'Alexandre le Grand

Mort d'Alexandre le Grand

Philippe III Arrhidée Roi de Macédoine

Alexandre IV de Macédoine Roi de Macédoine

Perdiccas Régent de l'empire d'Alexandre le Grand

Antigone le Borgne Satrape de la Grande-Phrygie, de la Lycie et de la Pamphylie

Cratère tuteur des rois

Eumène de Cardia Satrape de Cappadoce

Alexandre le Grand passe près d'un an à organiser ses possessions et à achever une étude du golfe Persique en préparation à de futures conquêtes.

Pour unifier ses conquêtes, Alexandre le Grand fonde un grand nombre de cités, beaucoup du nom d'Alexandrie.

Bien situées, correctement pavées et approvisionnées en eau potable, ces cités sont autonomes mais sujettes aux édits du roi.

Alexandre le Grand étend très loin l'influence de la civilisation grecque et prépare la voie aux conquêtes de l'empire romain.

Alexandre le Grand arrive à Babylone au printemps de 323 avant Jésus-Christ.

En mai 323 avant Jésus-Christ, le banquet dionysiaque fatal à Alexandre le Grand réunit les Compagnons les plus proches du roi, parmi lesquels figurent Eumène de Cardia.

Alexandre le Grand contracte une fièvre maligne qui l'emporte en une dizaine de jour le 13 juin 323 avant Jésus Christ. D'après les symptômes décrits par les témoins, on pense qu'il est mort :

l'hypothèse de l'empoisonnement est écarté vu le temps qu'il met à mourir.

La mort d'Alexandre le Grand apparaît être une bonne nouvelle pour Antipater.

La coïncidence entre l'arrivée de Cassandre de Macédoine et d'Iolas et la mort brutale du roi alimente rapidement les suspicions. Iolas est l'échanson d'Alexandre le Grand, c'est à dire l'officier chargé de servir à boire au roi, ce qui lui donne nombre d'opportunités d'empoisonner le roi.



Partage de Babylone

Perdiccas Régent

Antipater Stratège d'Europe

Cratère protecteur des rois

Satrape de la Grande-Phrygie, de la Lycie et de la Pamphylie,

Eumène de Cardia Satrape de Cappadoce

Ptolémée Ier Sôter Satrape d'Égypte

Lysimaque Satrape de Thrace

Lors du conseil de Babylone, Ptolémée Ier Sôter propose que l'on conduise les délibérations autour du trône et des attributs d'Alexandre le Grand.

Afin de conserver l'intégrité de l'empire d'Alexandre le Grand, à Babylone, les généraux d'Alexandre le Grand et la phalange arrive à compromis qui prévoit que Alexandre IV de Macédoine, encore in utero, devient roi conjointement avec son oncle Philippe III Arrhidée.

Un triumvirat est formé d'Antipater, de Perdiccas et de Cratère.

La légende suivant laquelle Alexandre le Grand aurait donné l'anneau royal à Perdiccas sur son lit de mort lui sert de légitimation royale selon certaines sources.

Perdiccas conserve, en tant que chiliarque (régent), l'exercice de l'autorité centrale au nom de Philippe III Arrhidée, déficient mental et incapable de gouverner.

Perdiccas s'oppose rapidement aux divers satrapes, méfiants envers son autoritarisme et désireux eux-mêmes d'accroître leur pouvoir.

Antipater est confirmé dans ses fonctions de stratège d'Europe.

Cratère est en Cilicie, sur le chemin de la Macédoine avec les vétérans, lors de la mort d'Alexandre le Grand.

Malgré son absence, le prestige de Cratère est tel qu'il obtient la charge de protecteur ou tuteur (prostatès) des rois Philippe III Arrhidée et le futur Alexandre IV.

Antigone le Borgne, lui aussi absent au moment du partage, obtient, en plus de la Grande-Phrygie, la Lycie et la Pamphylie, ce qui lui offre une vaste façade maritime.

La satrapie de Cappadoce est donnée à Eumène de Cardia.

Ptolémée Ier Sôter reçoit la riche satrapie d'Égypte.

Dès 323 avant Jésus-Christ, Ptolémée Ier Sôter s'empare au mépris des accords de Babylone de la Cyrénaïque.

Archon reçoit la satrapie de Babylonie.

Séleucos Ier Nicator est nommé hipparque de la cavalerie, commandement prestigieux qu'ont exercé avant lui Héphaistion et Perdiccas. Il passe, ainsi, à côté de la répartition des diverses satrapies.

Membre de l'entourage de Perdiccas dont Séleucos Ier Nicator commande la cavalerie.

Lysimaque reçoit la Thrace, dont la Chersonèse qui offre une position stratégique sur l'Hellespont.



Guerre lamiaque

Siège de Lamia

Mort de Léosthène

La guerre lamiaque dure de 323 avant Jésus-Christ à 322 avant Jésus-Christ.

Sparte est trop faible pour y participer.

Dès la mort d'Alexandre le Grand, les Athéniens se soulèvent contre la domination macédonienne. Hypéride suscite une alliance et reçoit des contingents d'Étolie, de Locride, de Phocide et même d'Épire et en confie le commandement au stratège Léosthène

Antipater doit faire face à cette nouvelle coalition.

Fort d'un contingent de mercenaires payés avec le trésor pris à Harpale, Léosthène défait les Macédoniens en Béotie.

En fin 323 avant Jésus-Christ, Antipater doit abandonner les Thermopyles et décide, vu l'infériorité numérique de son armée, de s'enfermer dans Lamia en attendant les renforts venus d'Asie.

Lysimaque ne peut venir en aide à Antipater car il est occupé à soumettre les tribus thraces.

Antipater envoie une ambassade conduite par Hécatée, tyran de Cardia, auprès de Léonnatos afin que celui-ci, qui est censé mener campagne en Cappadoce au profit d'Eumène de Cardia, passe en Macédoine.

Antigone le Borgne et Léonnatos refuse d'aider Eumène de Cardia, le scribe grec, à entrer en possession de la satrapie de Cappadoce qui lui a été attribuée.

Léonnatos, arrivé aux portes de la Cappadoce, vole au secours d'Antipater à Lamia, avec l'armée prévue pour la conquête de la Cappadoce.

Au cours du siège de Lamia, lors de l'hiver 323 avant Jésus-Christ, Léosthène s'approche imprudemment des murs de la cité et est tué d'un jet de pierre.

Il est remplacé à la tête des Grecs coalisés par Antiphile.



Coalition d'Antipater, de Ptolémée Ier Sôter, de Cratère et d'Antigone le Borgne contre Perdiccas

Perdiccas désire en effet capter à son profit le prestige de la dynastie argéade afin de conforter sa prétention au trône de Macédoine.

Convoqué par Perdiccas devant un tribunal de l'armée, Antigone le Borgne s'enfuit avec Démétrios Ier Poliorcète, son fils, auprès d'Antipater et de Cratère.

Arrivée en Macédoine, Antigone le Borgne révèle à Antipater et Cratère les ambitions royales de Perdiccas. Cela les incite à abandonner ce projet d'invasion de l'Étolie.

Antigone le Borgne entre dans la coalition qui réunit Antipater, Ptolémée Ier Sôter et Cratère contre Perdiccas.

Perdiccas charge Eumène de Cardia e de contenir en Asie Mineure les armées d'Antipater, d'Antigone et de Cratère.



Dépouille d'Alexandre le Grand aux mains de Ptolémée Ier Sôter

Vers 322 avant Jésus-Christ, Ptolémée Ier Sôter détourne vers Alexandrie le convoi funéraire qui doit conduire la dépouille sacrée d'Alexandre le Grand de Babylone jusqu'en Macédoine.

Ce qui suscite la réaction immédiate de Perdiccas, chiliarque de l'empire, qui porte son armée contre l'Égypte.

Perdiccas laisse Eumène de Cardia en Asie Mineure avec son frère, Alcétas, pour lutter contre la coalition d'Antipater, de Cratère et d'Antigone le Borgne.

Nikaia arrive en Asie Mineure où se trouve Perdiccas avant l'automne 322 avant Jésus-Christ.



Guerre Antigone le Borgne et Cratère contre Eumène de Cardia

Mort de Cratère

Au printemps 321 avant Jésus-Christ, Antigone le Borgne débarque à Éphèse.

Antipater et Cratère traversent sans difficulté l'Hellespont, les troupes de Perdiccas désertant en masse.

Perdiccas, alors stationné en Cilicie avec les rois, décide de marcher contre Ptolémée Ier Sôter, tandis qu'Eumène de Cardia est chargé de défendre l'Asie Mineure contre Antipater et ses alliés.

Au printemps 321 avant Jésus-Christ, Eumène de Cardia défait Cratère en Asie Mineure.

Cratère meurt en Cappadoce dans l'affrontement.



Conseil de Triparadisos

Antipater protecteur des rois

Antigone le Borgne Stratège d'Asie

Cassandre de Macédoine Chiliarque de la cavalerie

Mariage de Démétrios Ier Poliorcète avec Phila

La mort de Perdiccas sonne le glas de l'unité impériale et entraîne un nouveau partage de l'empire.

Le conseil de Triparadisos a lieu en Syrie. Antipater est présent pour la première fois en Asie.

Ptolémée Ier Sôter refuse intelligemment la régence de l'empire.

Le titre d'épimélète (protecteur) des rois est d'abord prévu pour échoir à Antigone le Borgne.

Antipater subit à Triparadisos une mutinerie fomentée par Eurydice. L'armée réclame en effet auprès d'Antipater les gratifications promises par Alexandre le Grand. Eurydice accuse Antipater en public mais l'intervention des troupes d'Antigone le Borgne permet au régent de reprendre le contrôle de la situation.

Le pouvoir d'Antipater à la tête de la régence de Macédoine est renforcé. Il reçoit les pleins pouvoirs avec ce titre d'épimélète des rois.

En plus d'un maintien dans ses satrapies, Antipater confie à Antigone le Borgne le poste de stratège d'Asie alors que Cassandre de Macédoine lui est adjoint comme second et nommé chiliarque de la cavalerie.

Antigone le Borgne se voit confier le commandement de la guerre contre Eumène de Cardia avec mission de le tuer.

Cassandre de Macédoine, qui n'accepte pas d'être ainsi placé au second rang, entre en conflit avec Antigone le Borgne.

Succédant à Archon, Séleucos Ier Nicator reçoit la satrapie de Babylonie.

Les grands satrapes n'ont plus à rendre de compte à une autorité centrale.

Antipater se laisse convaincre par Cassandre de Macédoine, son fils, de revenir en Macédoine accompagné d'Alexandre IV plutôt que de le laisser sous la tutelle d'Antigone, marquant ainsi sa défiance envers se dernier. Pour compenser cette défiance, Antipater marie sa fille au fils d'Antigone.

Phila est veuve de Cratère.

Démétrios Ier Poliorcète, fils d'Antigone le Borgne, épouse Phila, fille d'Antipater. Leurs enfants sont :

Cette union, qui durera 33 ans, ne sera guère heureuse car Démétrios Ier Poliorcète s'entoure rapidement de nombreuses maîtresses. Phila ne semble guère avoir joué un rôle politique.

La décision de ramener les rois en Macédoine est lourde de conséquences. Ils quittent le centre de l'empire et commencent à être marginalisés. L'Asie est désormais livrée aux ambitions d'Antigone le Borgne.



Naissance d'Antigone II Gonatas

Antigone II Gonatas naît vers 320 avant Jésus-Christ ou 319 avant Jésus-Christ, fils de Démétrios Ier Poliorcète et de Phila Ire.

Il est à la fois le petit-fils d'Antigone le Borgne et d'Antipater.



Mort d'Alcétas

Eumène de Cardia est progressivement éliminé de l'Asie Mineure.

Alcétas, allié d'Eumène de Cardia, frère de Perdiccas, est tué.

En 320 avant Jésus-Christ, Eumène de Cardia se réfugie dans la forteresse de Nora en Cappadoce, où une armée qui marche pour lui venir en aide est défaite par Antigone le Borgne.

Occupé à conquérir les satrapies de Lydie et de Phrygie, Antigone le Borgne négocie un armistice avec Eumène de Cardia par l'intermédiaire de Hiéronymos de Cardia.



Négociations de paix entre Eumène de Cardia et Antipater

Au début 319 avant Jésus-Christ, la menace que représente désormais Antigone en Asie oblige Antipater à infléchir sa politique, et peut-être déjà à préparer un recours à Eumène de Cardia.

En effet celui-ci, réfugié dans la forteresse de Nora en Cappadoce, a proposé des négociations de paix à Antipater par l'intermédiaire de Hiéronymos de Cardia, le futur historien des diadoques.

Cette ambassade, accueillie avec les honneurs par Antipater, démontre qu'un rapprochement a eu lieu entre Antipater et Eumène de Cardia au détriment d'Antigone le Borgne.



Mort d'Antipater

Polyperchon Régent de Macédoine

Eumène de Cardia Commandement de l'armée royale macédonienne

Eumène de Cardia satrape de Cappadoce

Antipater prend soin d'établir un testament dans lequel il nomme à sa succession selon la tradition Polyperchon, l'aîné des généraux macédoniens, le stratège le plus expérimenté.

Ce choix conduit à l'éviction volontaire et réfléchie de Cassandre de Macédoine, fils d'Antipater.

Antipater meurt à l'été 319 avant Jésus-Christ.

Polyperchon devient régent de Macédoine et épimélète des rois, à charge pour lui de maintenir la Macédoine hors du giron d'Antigone le Borgne et de Ptolémée Ier Sôter.

Cassandre de Macédoine est confirmé dans ses fonctions de chiliarque équestre.

Cassandre de Macédoine, Ptolémée Ier Sôter et Antigone le Borgne refusent de reconnaître l'autorité de Polyperchon.

Des factions s'organisent autour de chacun des protagonistes :

Cassandre de Macédoine revendique l'héritage de son père et s'impose en Macédoine.

Antigone le Borgne s'institue comme le maître de toute l'Asie mineure.

Ptolémée Ier Sôter s'empare de la Syrie-Phénicie face à Laomédon, qui a pourtant été choisi pour cette tâche par le pouvoir central.

Eumène de Cardia, toujours enfermé dans Nora, reçoit de Polyperchon le titre de stratège autokrator d'Asie au nom des rois et le commandement de l'armée royale, à charge pour lui de vaincre Antigone le Borgne. Il récupère la satrapie de Cappadoce.

Polyperchon ordonne aux trésoriers de Kyinda en Cilicie, où demeure une grande partie du trésor de guerre d'Alexandre le Grand, de donner les moyens financiers nécessaires à Eumène pour lever une armée.

Parvenant à quitter Nora, Eumène de Cardia lève une armée et forme une coalition avec les satrapes des provinces orientales.

Pour obtenir la fidélité des troupes, essentiellement constituées de Macédoniens, Eumène de Cardia, d'origine grecque, doit rappeler sans cesse son attachement à Alexandre et aux Argéades. Le bataillon des 3 000 Argyraspides, vétérans des campagnes asiatiques, se range à l'ambition de lutter pour le maintien de l'empire.

Eumène de Cardia n'hésite pas à refuser toute gratification personnelle.

Olympias d'Épire s'allie à Polyperchon, lequel à besoin de son autorité pour vaincre Cassandre de Macédoine.



Conquête de la Syrie

Entre 319 avant Jésus-Christ et 318 avant Jésus-Christ, Ptolémée Ier Sôter s'empare de la Syrie puis se retire face à l'avancée d'Antigone le Borgne.



Descente d'Eumène de Cardia vers la Phénicie

Eumène de Cardia à Babylone

La première opération menée par Eumène de Cardia, qui se trouve rapidement à la tête d'une armée importante, sans doute plus de 20 000 hommes, est de descendre sur la Phénicie au début de 318 avant Jésus-Christ. Son objectif est de construire une flotte afin de rejoindre Polyperchon en mer Égée.

Mais la menace de la flotte de Ptolémée Ier Sôter, allié de Cassandre de Macédoine et d'Antigone le Borgne, et le désastre subi par la flotte de Polyperchon le font renoncer à son projet.

Eumène de Cardia remonte alors vers la Babylonie afin de rallier les satrapes de la partie orientale de l'empire : Mésopotamie, Perse, Carmanie, Arachosie, Arie-Drangiane et Gandhâra, en révolte contre Peithon, le satrape de Médie allié à Antigone le Borgne.

Eumène hiverne en Babylonie entre 318 avant Jésus-Christ et 317 avant Jésus-Christ.



Prise de Babylone

Bataille en Paraitacène

Eumène de Cardia se heurte à Séleucos Ier Nicator et Peithon qui ont pris parti pour Antigone le Borgne.

Eumène de Cardia livre bataille à Séleucos Ier Nicator sur les rives de l'Euphrate et s'empare de la citadelle de Babylone.

Eumène de Cardia tente ensuite de traverser le Tigre mais Séleucos Ier Nicator fait inonder le passage en rompant les digues d'un canal.

Craignant que sa satrapie ne soit complètement occupée, Séleucos Ier Nicator finit par proposer une trêve à Eumène de Cardia.

En Susiane, Eumène de Cardia reçoit le renfort des satrapes révoltés. On peut estimer l'effectif total de son armée à 36 500 fantassins, 7 000 cavaliers et 120 éléphants. Mais certains de ses alliés sont peu fiables.

Peucestas, sômatophylaque d'Alexandre et Satrape de Perside, a été promu stratège en chef par les satrapes de Haute Asie en raison de son rang et de l'importance de sa satrapie. Il affirme donc que le commandement de l'armée doit lui revenir de droit.

Antigénès, le chef des Argyraspides, déclare quant à lui que le stratège doit être désigné par la seule assemblée des Macédoniens.

Plutarque décrit les mœurs en vigueur au sein du camp, devenu un lieu de fête, de débauche, et aussi d'intrigues électorales pour le choix des généraux, tout comme dans un état démocratique.

Eumène parvient néanmoins à imposer un commandement collégial formel mais il semble que seul Eumène délivre sentences et promotions en vertu de son rang de stratège autokrator.

La première rencontre d'Eumène de Cardia avec l'armée d'Antigone le Borgne a lieu à l'automne 317 avant Jésus-Christ en Paraitacène, aux confins de la Susiane et de la Carmanie, aux confins de la Perse et de la Médie, et se termine par la victoire d'Antigone le Borgne mais avec des pertes sévères.

Chaque armée se retire pour hiverner.



Élection de Démétrios de Phalère comme Archonte décennal

Cassandre de Macédoine Régent de Macédoine

Bataille d'Euia

Mort de Philippe III Arrhidée

Mort d'Eurydice

Mort de Nicanor

En 317 avant Jésus-Christ, Cassandre de Macédoine bénéficie de l'élection de Démétrios de Phalère comme Archonte décennal. Celui-ci choisit d'instaurer une oligarchie modérée à Athènes et accepte de s'allier à Cassandre de Macédoine.

S'il n'a pas le contrôle à proprement parler d'Athènes, Cassandre de Macédoine n'en a pas moins gagné l'alliance que convoite Polyperchon pour cette cité.

En 317 avant Jésus-Christ, Eurydice profite de l'absence de Polyperchon à la lutte avec Cassandre de Macédoine pour s'entendre avec le parti de ce dernier, et prendre le pouvoir en Macédoine.

Bénéficiant d'une grande popularité, Cassandre de Macédoine rentre en Macédoine et obtient facilement les faveurs d'Eurydice, la reine de Macédoine, en attendant la majorité du jeune Alexandre IV.

Cassandre de Macédoine se fait rapidement proclamer Régent, alors que Polyperchon est déchu de ce titre.

Cassandre de Macédoine marche donc contre Polyperchon.

Eurydice, au nom de Philippe III Arrhidée, ordonne à Polyperchon et Antigone le Borgne de remettre leurs armées à Cassandre de Macédoine.

Polyperchon appelle à l'aide Olympias d'Épire qui, alors en Épire avec Alexandre IV de Macédoine, mobilise une armée et marche sur la Macédoine.

Profitant de l'absence de Cassandre de Macédoine en Macédoine, Olympias d'Épire rencontre les forces de Philippe III Arrhidée et d'Eurydice à Euia, sur la frontière entre la Macédoine et la Thessalie.

Sans qu'il n'y ait de réels combats, le prestige de la vieille Reine-mère l'emporte. Les soldats de Philippe III le désertent, et il est fait prisonnier. Eurydice est bientôt elle aussi arrêtée alors qu'elle fuit vers Amphipolis.

En septembre 317 avant Jésus-Christ, Olympias d'Épire, au nom d'Alexandre IV de Macédoine, fait exécuter Philippe III Arrhidée et contraint Eurydice, sa femme, au suicide.

Olympias d'Épire fait également exécuter 100 de leurs partisans, dont Nicanor, le frère de Cassandre de Macédoine.

Cassandre de Macédoine apprend la nouvelle alors qu'il combat à Tégée.

Ses officiers poursuivent les combats contre Polyperchon.

Cassandre de Macédoine fait assiéger Pydna, où Olympias d'Épire, Alexandre IV et Roxane se sont réfugiés.



Bataille en Gabiène

Mort d'Eumène de Cardia

Alliance entre Séleucos Ier Nicator, Ptolémée Ier Sôter, Lysimaque et Cassandre de Macédoine contre Antigone le Borgne

Au début 316 avant Jésus-Christ, Antigone le Borgne parvient par une attaque surprise à contraindre Eumène de Cardia à livrer une nouvelle bataille en Gabiène, une sous-région de la Susiane.

Malgré une vive résistance des Argyraspides, Eumène de Cardia est vaincu à cause de la trahison de Peucestas qui rompt le combat avec ses cavaliers.

Le camp des Argyraspides est pris avec femmes et enfants.

Eumène de Cardia est livré à Antigone le Borgne et est exécuté conformément à la décision prise lors du conseil de Triparadisos.

Antigone le Borgne réclame de nouveau l'autorité sur la plus grande partie de l'Asie.

Antigone le Borgne parvient à écarter les divers satrapes pour les remplacer par ses propres hommes. Il écarte notamment Peucestas, un de ses fidèles, qui pourtant était à l'origine de sa victoire récente sur Eumène de Cardia, mais qui bénéficie d'une trop grande popularité.

Antigone le Borgne met la main sur un trésor considérable à Kyinda, en Cicilie, s'imposant ainsi comme le plus riche et le plus puissant des diadoques.

Antigone le Borgne saisit les trésors de Suse et entre dans Babylone, dont Séleucos Ier Nicator est le satrape. Séleucos Ier Nicator fuit en Égypte.

La puissance grandissante d'Antigone le Borgne commence à inquiéter ses alliés. Une coalition s'engage contre lui regroupant Séleucos Ier Nicator, Cassandre de Macédoine, Ptolémée Ier Sôter. Ils réclament un nouveau partage des satrapies :

Antigone le Borgne s'allie à Polyperchon et à son fils Alexandros, qui se sont repliés sur des terres du Péloponnèse ainsi qu‘à Eacides, Roi d'Épire, un cousin d'Olympias d'Épire, hostile à Cassandre de Macédoine.

Enfin, Antigone le Borgne s'allie avec les partisans de la démocratie en Grèce, puisque Cassandre de Macédoine s'appuie sur la faction oligarchique d'Athènes pour gouverner.



Siège de Tyr

Proclamation de Tyr

Antigone le Borgne Régent auto proclamé de Macédoine

Combats en Grèce

Mort d'Alexandros

En 315 avant Jésus-Christ, Lysimaque se joint la coalition contre Antigone le Borgne.

En 315 avant Jésus-Christ, les coalisés adressent à Antigone le Borgne un ultimatum lui enjoignant :

Antigone le Borgne envahit alors la Syrie, qui dépend de Ptolémée Ier Sôter, et assiège Tyr pendant plus d'un an.

Antigone le Borgne établit la proclamation de Tyr en 315 avant Jésus-Christ.

Afin d'affaiblir la position de Cassandre de Macédoine en Grèce et de Lysimaque en Thrace et dans l'Hellespont, Antigone le Borgne y annonce sa volonté de rendre leur autonomie aux cités grecques.

Antigone le Borgne dénonce les méthodes de Cassandre de Macédoine qui s'appuie sur les oligarques, alors que ce type de pouvoir est de moins en moins répandu dans les cités grecques. Antigone espère ainsi voir les cités grecques se rebeller contre Cassandre de Macédoine.

Il y accuse Cassandre de Macédoine :

Antigone profite de cette proclamation pour s'auto proclamer régent.

Cassandre de Macédoine n'est pourtant pas militairement le plus dangereux de ses adversaires, mais il est le maître de Macédoine et peut donc bénéficier d'un recrutement militaire important.

Ptolémée Ier Sôter, qui pourtant est un allié de Cassandre de Macédoine, suit les pas d'Antigone et lance à son tour une proclamation en faveur de l'autonomie des cités.

Cette prise de position peut sembler étonnante, mais Ptolémée Ier Sôter se méfie également de Cassandre de Macédoine qui dans le cas où la coalition contre Antigone arriverait à son terme, gagnerait en puissance et deviendrait à son tour un adversaire redoutable.

Les combats commencent en Grèce en 315 avant Jésus-Christ.

Antigone le Borgne, qui a le soutien de Polyperchon ainsi que des Etoliens, engage le combat contre Cassandre de Macédoine.

Cassandre de Macédoine engage le combat contre Polyperchon et son fils, Alexandros, dans le Péloponnèse.

Alexandros est rapidement massacré par les démocrates de Sicyone. Polyperchon, affaibli, choisit de se rallier à la cause de Cassandre de Macédoine.



Incursions des Gètes

En 315 avant Jésus-Christ, Antigone le Borgne incite les cités du Pont Euxin occidental à se révolter. Lysimaque reprend les cités une à une et repousse Antigone. Mais Lysimaque ne peut pas intervenir en Grèce aux côtés de son allié Cassandre de Macédoine.

Lysimaque doit au même moment faire face aux Gètes, les Daces pour les Romains, sur la frontière septentrionale.



Prise de Leucade, d'Appllonie et d'Epidamme

En 314 avant Jésus-Christ, Cassandre de Macédoine gagne plusieurs victoires et reprend les cités de Leucade, d'Appllonie et d'Epidamme.

Télesphore, neveu d'Antigone le Borgne, vient lui apporter son soutien et débarque en Grèce en 314 avant Jésus-Christ.



Conquête de la grèce par Polémée

Télesphore bénéficie du soutien d'îles de la mer Egée et remporte plusieurs succès en 313 avant Jésus-Christ, mais Cassandre de Macédoine parvient notamment à écraser les Épirotes.

La victoire de Cassandre de Macédoine est de courte durée.

En 313 avant Jésus-Christ, Polémée, un autre neveu d'Antigone le Borgne intervient en Grèce et parvient à prendre la Grèce à Cassandre de Macédoine.



Traité de paix entre Cassandre de Macédoine et Lysimaque d'une part et Antigone le Borgne

Bataille de Gaza

Très affaiblis, Cassandre de Macédoine et Lysimaque sont contraints d'accepter le traité de paix qu'Antigone le Borgne leur propose en 312 avant Jésus-Christ.

La guerre se poursuit en Asie entre Antigone le Borgne et Ptolémée Ier Sôter.

En 312 avant Jésus-Christ, Ptolémée Ier Sôter reprend la Syrie.

Démétrios Ier Poliorcète fait preuve d'une fougue inconsidérée devnt Ptolémée Ier Sôter qui le défait à la bataille de Gaza en 312 avant Jésus-Christ

Séleucos Ier Nicator reconquiert sa satrapie de Babylone et se lance dans la conquête des provinces iraniennes.



Paix entre tous les diadoques

Ptolémée Ier Sôter se replier en Égypte en 311 avant Jésus-Christ.

Un traité de paix est signé en 311 avant Jésus-Christ entre tous les diadoques, épuisés par 4 ans de guerres qui viennent de s'écouler.

Le traité établit que chacun d'entre eux garde ses possessions.

On accorde aux Grecs leur liberté sous l'impulsion Antigone le Borgne qui se fait passer pour le garant de la paix.

Les cités grecques voient en Antigone le Borgne un bienfaiteur.

Le traité laisse à Antigone le Borgne, stratège d'Asie, le gouvernement de l'Asie Mineure et de la Syrie

Cassandre de Macédoine est stratège d'Europe. Il en garde la tutelle (épimélète) du roi Alexandre IV jusqu'à sa majorité.

Mais cette trêve entre les diadoques est rapidement rompue.

Ptolémée Ier Sôter affiche ses ambitions en mer Égée, alors sous la domination d'Antigone le Borgne, et en Grèce continentale, bien qu'il renonce à prendre la Macédoine à Cassandre de Macédoine avec qui il s'allie.



Tentative de conquêt de la Grèce

En 308 avant Jésus-Christ, Ptolémée Ier Sôter conclut un accord avec Antigone le Borgne dans lequel il est décidé que :

Ptolémée Ier Sôter tente de conquérir le territoire de Grèce de Cassandre de Macédoine, sans succès. Il rentre en Égypte après avoir signé un traité avec Cassandre de Macédoine.

Antigone le Borgne se consacre exclusivement à Séleucos Ier Nicator mais est définitivement repoussé en 308 avant Jésus-Christ, battu dans une grande bataille par Séleucos Ier Nicator.

Séleucos Ier Nicator en profite pour étendre sa domination des hautes satrapies d'Asie : Perse, Médie, Susiane, Drangiane, Sogdiane, Arie, etc., jusqu'à l'Inde.



Bataille navale de Salamine

La puissance nouvelle d'Antigone le Borgne apparaît comme une menace pour Ptolémée Ier Sôter qui arme une flotte en vue d'attaquer la Syrie.

Démétrios Ier Poliorcète est alors rappelé de Grèce et débarque à Chypre.

Démétrios Ier Poliorcète, contre toute attente, parvient à vaincre la flotte de Ptolémée à Salamine.

Il s'agit là du premier coup dur pour Ptolémée Ier Sôter qui abandonne pour un temps la maîtrise des mers à son adversaire.



Antigone le Borgne Roi d'Asie

Tentative d'invasion de l'Égypte

Suite à cette victoire navale, Antigone le Borgne prend le titre de Basileus ou Roi d'Asie en 306 avant Jésus-Christ sous le nom d'Antigone Ier. Il accorde à Démétrios Ier Poliorcète, son fils la même dignité, se posant ainsi comme l'héritier d'Alexandre le Grand.

Antigone le Borgne fonde la dynastie des Antigonides qui règnera plus tard en Macédoine.

Dans ce même souci de suivre le modèle du Conquérant, Antigone le Borgne fonde sur le fleuve Oronte la cité d'Antigonie et la fait peupler de colons gréco-macédoniens.

Antigone le Borgne met aussitôt sur pied une armée et une flotte considérable, dont il confie le commandement à Démétrios Ier Poliorcète, et s'empresse d'attaquer Ptolémée Ier Sôter dans ses propres possessions.

L'invasion de l'Égypte est cependant un échec. Antigone le Borgne ne parvient pas à forcer les défenses de Ptolémée Ier Sôter et doit se retirer.



Siège de Rhodes

En 305 avant Jésus-Christ, la flotte de Démétrios Ier Poliorcète met le siège devant Rhodes qui refuse d'aider Antigone le Borgne contre Ptolémée Ier Sôter.

Ptolémée Ier Sôter porte secours aux Rhodiens et reçoit l'épithète de Sôter : le sauveur.


Buste de Ptolémée Ier Sôter - IIIe siècle avant Jésus-Christ - musée du Louvre Séleucos Ier Nicator - Bronze - musée national d'archéologie de Naples Séleucos Ier Nicator - Marbre - musée du Louvre

Cassandre de Macédoine Roi de Macédoine

Ptolémée Ier Sôter Pharaon

Séleucos Ier Nicator devient (basileus) Roi de Syrie

En 305 avant Jésus-Christ, afin de s'assurer une légitimité face Antigone le Borgne, Roi d'Asie, les satrapes les plus puissants : Ptolémée Ier Sôter, Séleucos Ier Nicator, Cassandre de Macédoine et Lysimaque, se proclamant rois eux aussi.

Cassandre de Macédoine devient Roi de Macédoine.

Ptolémée Ier Sôter devient Pharaon. Il fonde la Dynastie des lagides ou des Ptolémées.

Séleucos Ier Nicator devient (basileus) Roi de Syrie en 305 avant Jésus-Christ. Séleucos Ier Nicator fonde la dynastie des Séleucides.

Séleucos Ier Nicator tourne désormais ses ambitions à l'ouest.

Antigone le Borgne se retrouve bientôt en guerre contre tous les autres diadoques, d'autant que son territoire a des frontières communes avec chacun d'eux.



Reconstitution de la ligue de Corinthe

En 302 avant Jésus-Christ, Antigone le Borgne exige de Cassandre de Macédoine la soumission sans conditions de la Macédoine tandis qu'il reconstitue à son profit la ligue de Corinthe.

La montée en puissance de Démétrios Ier Poliorcète fait peur aux diadoques.

Ptolémée Ier Sôter, Séleucos Ier Nicator, et Lysimaque, plus par stratégie que par bonté d'âme, apportent leur soutien à Cassandre de Macédoine en montant une nouvelle coalition contre Antigone.

Étant donné la richesse du royaume d'Antigone et l'importance de son armée, Ptolémée Ier Sôter, Séleucos Ier Nicator, Cassandre de Macédoine et Lysimaque décident de joindre leurs forces et passent à l'offensive mais Ptolémée Ier Sôter montre peu d'empressement à combattre.

Lysimaque commande une armée aguerrie dont une puissante phalange.

Les coalisés organisent donc la défense de la Grèce contre Démétrios afin de permettre à Lysimaque d'attaquer l'Asie Mineure en attendant les forces de Ptolémée Ier Sôter, Séleucos Ier Nicator.

Au printemps 302 avant Jésus-Christ, Lysimaque débarque en Phrygie Hellespontique. Il parvient à éviter Antigone, puis reçoit la soumission des cités d'Ionie, de Lydie, de Carie et de Lycie, dont principalement Éphèse, Colophon et Sardes.

Le débarquement de Démétrios à Éphèse durant l'automne 302 avant Jésus-Christ met Lysimaque en difficulté. Les renforts envoyés par Cassandre de Macédoine sont défaits, obligeant Lysimaque à se retirer en Bithynie lors de l'hiver 302 avant Jésus-Christ à 301 avant Jésus-Christ.


Royaumes des diadoques en 301 avant Jésus-Christ

Bataille d'Ipsos

Mort d'Antigone le Borgne

Partage du royaume d'Antigone le Borgne

Prise de la Cilicie

En 301 avant Jésus-Christ, Séleucos Ier Nicator parvient à regrouper ses forces avec celles de Lysimaque en Phrygie.

Bloqué en Cœlé-Syrie, Ptolémée Ier Sôter ne peut joindre ses forces.

Antigone le Borgne est obligé de rappeler de Grèce Démétrios Ier Poliorcète, bien qu'il y ait encore remporté succès sur succès.

Pyrrhus Ier combat auprès d'Antigone le Borgne et de Démétrios Ier Poliorcète et s'annonce comme un grand capitaine.

Antiochos, fils de Séleucos Ier Nicator, est présent à Ipsos.

Les 500 éléphants reçus par le traité avec Chandragupta Maurya permettent à Séleucos Ier Nicator d'isoler Démétrios Ier Poliorcète.

Les forces coalisées remporter une victoire décisive sur l'armée d'Antigone le Borgne à la bataille d'Ipsos en Phrygie.

Antigone le Borgne meurt frappé par un javelot.

Démétrios Ier Poliorcète en fuite rejoint sa flotte encore puissante.

Le royaume d'Antigone le Borgne est partagé :

Démétrios Ier Poliorcète, qui réussit à sortir vivant des combats, obtient quelques places fortes, notamment en Phénicie.

Séleucos Ier Nicator et Ptolémée Ier Sôter sont alors les diadoques les plus puissants mais la grande Alliance ne durera pas.

Les alliés de Ptolémée Ier Sôter refusent de lui donner la Cœlé-Syrie, qui sera désormais l'enjeu d'une dispute permanente entre Lagides et Séleucides durant les 6 guerres de Syrie.

Séleucos Ier Nicator choisit alors de s'allier à Démétrios Ier Poliorcète et celui-ci, fort de cette nouvelle alliance choisit de s'emparer de la Cilicie, alors aux mains de Pleistarchos, un frère de Cassandre de Macédoine.

Cassandre de Macédoine en profite pour jouer les médiateurs et offre la Cilicie à Démétrios Ier Poliorcète en échange de l'assurance de ne pas le voir envahir la Grèce.

Cette assurance le renforce considérablement dans sa position de roi de Macédoine.



Pillage du temple de Delphes

Mort de Ptolémée Kéraunos

Fuite d'Arsinoé II Philadelphe

Antipater II Étesias Roi de Macédoine

Mort d'Antipater II Étesias

Méléagre Roi de Macédoine

Ptolémée III de Telmessos Roi de Macédoine

Les troupes celtes traversent la Macédoine et gagnent la Grèce, pillant au passage le temple de Delphes en 279 avant Jésus-Christ.

Dépourvu d'expérience dans la défense septentrionale de la Macédoine, Ptolémée Kéraunos meurt en 279 avant Jésus-Christ en tentant de repousser l'invasion celte menée par Brennos.

Arsinoé II Philadelphe s'enfuit de nouveau et se retire à Samothrace.

En 279 avant Jésus-Christ, elle rejoint à Alexandrie Ptolémée II Philadelphe, son frère, et Arsinoé Ire, son épouse et fille de Lysimaque.

Les Celtes sont arrêtés par Antigone le Borgne, roi de Macédoine aux Thermopyles alors qu'ils faisaient route vers Delphes pour piller le sanctuaire.

Antipater II Étesias remonte un court moment sur le trône de Macédoine en 279 avant Jésus-Christ.

Antipater II Étesias meurt en 279 avant Jésus-Christ assassiné après quelques mois seulement par le général macédonien Sosthène.

Méléagre devient peu de temps Roi de Macédoine.

Ptolémée III de Telmessos tente d'occuper le trône de Macédoine.


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