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Événements contenant la ou les locutions cherchées



478 événements affichés, le premier en 861 - le dernier en 1907



Fondation de Brunswick

Selon la légende, Bruno de Saxe est le fondateur de Brünswick ou Brunswick ou Braunschweig en 861.



Mariage de Bruno Ier d'Osphalie avec Gisèle de Souabe

Bruno Ier d'Osphalie épouse en 1003 Gisèle de Souabe , fille d'Hermann II de Souabe et Gerberge des Deux-Bourgognes. Leurs enfants sont :



Mort de Bruno Ier d'Osphalie Comte de Brunswick

Bruno Ier d'Osphalie meurt le 10 février 1014.



Mariage de Luidolf de Frise avec Gertrude de Nordgau

Luidolf de Frise Billungen épouse vers 1020 Gertrude de Nordgau, fille d'Hugues IV de Nordgau (vers 975-1046) et d'Hedwige de Dagsbourg (vers 980-vers 1046). Leurs enfants sont :



Naissance d'Egbert Ier de Brunswick

Ekbert ou Egbert Ier de Brunswick ou de Frise Billungen naît en 1022, fils de Luidolf de Frise et de Gertrude de Nordgau.



Mariage d'Egbert Ier de Brunswick avec Ermengarde de Turin

Egbert Ier de Brunswick ou von Braunschweig épouse en 1057 ou en 1058 Irmgarde ou Ermengarde de Turin ou de Suse, fille d'Oldéric-Manfred II d'Oriate, Comte de Vintimille, et de Berthe de Toscane d'Ivrée. Leur enfant est :



Naissance de Gertrude de Brunswick

Gertrud ou Gertrude de Brunswick ou von Braunschweig ou de Frise Occidentale naît en 1058, fille d'Egbert Ier de Brunswick et d'Ermengarde de Turin.



Naissance d'Egbert II de Misnie

Ekbert ou Egbert II de Misnie ou de Meissen naît après 1056 vers 1060, fils d'Egbert Ier de Brunswick.

Il appartient à la famille dite des Brunonides.



Mort d'Egbert Ier de Brunswick Comte d'Ehlstorp

Egbert II de Misnie Comte de Brunswick

Egbert Ier de Brunswick meurt le 11 janvier ou le 27 décembre 1068 prématurément.

Egbert II de Misnie, son fils, est encore mineur lorsqu'il lui succède et devient Comte de Brunswick.



Mariage de Thierry II de Katlenbourg avec Gertrude de Brunswick

Thierry II de Katlenbourg épouse Gertrude de Brunswick.



Mort d'Egbert II de Misnie

Egbert II de Misnie meurt le 3 juillet 1090.

Le fugitif Egbert, invaincu mais isolé tombe selon la tradition sous les coups de chevaliers de l'empereur dans un moulin à fer en 1090.

Egbert II est inhumé à Saint-Cyriaque de Brunswick qu'il a fondé avec Egbert Ier de Brunswick, son père.

Après la démolition de cet édifice ses restes seront tranférés dans la crypte de l'Église Saint-Blaise à Brunswick.

Les possessions restantes d'Egbert II de Misnie échoient à Gertrude de Brunswick, sa sœur, et à Henri de Northeim, époux de cette dernière, Margrave de Frise.



Mariage d'Henri de Northeim avec Gertrude de Brunswick

Gertrude de Brunswick est veuve de Thierry II de Katlenbourg.

Henri de Northeim, Comte de Rittigau, épouse en 1093 Gertrude de Brunswick, fille d'Egbert Ier de Brunswick et d'Ermengarde de Turin. Leurs enfants sont :



Mariage de Lothaire II de Supplinbourg avec Richence de Northeim

Lothaire II de Supplinbourg épouse vers 1100 Richenza ou Richence de Northeim ou Nordheim, Duchesse de Brunswick, fille d'Henri de Northeim et de Gertrude de Brunswick. Leur enfant est :



Mariage d'Henri de Wettin avec Gertrude de Brunswick

Gertrude de Brunswick est veuve d'Henri de Northeim.

Henri de Wettin, Marquis de Misnie, épouse après 1101 Gertrude de Brunswick. Leur enfant est :



Naissance d'Henri II de Misnie

Henri II de Misnie Margrave de Misnie et de Lusace Comte de Eilenburg

Henri II de Misnie naît en 1103, fils d'Henri Ier de Misnie et de Gertrude de Brunswick.

À sa naissance, Henri II de Misnie devient Margrave de Misnie et de Lusace, en latin : Lusizensis marchio.

Henri II de Misnie est également par héritage Comte de Eilenburg.

Henri II de Misnie règne sous la régence de Thimo Ier de Wettin, son grand oncle.



Mort de Gertrude de Brunswick Marquise de Misnie and d'Ostmark

Gertrude de Brunswick meurt à Emden le 9 décembre 1117



Mariage de Conrad Ier de Wettin avec Luitgarde von Ravenstein

Conrad Ier de Wettin épouse en 1119 Luitgarde von Ravenstein. Leurs enfants sont :



Mariage de Valdemar Ier de Danemark avec Sophie Rurikide

Valdemar Ier de Danemark épouse en 1154 ou en 1157 Sophia de Polock ou Sophie Rurikide de Novgorod (vers 1137 ou 1141-1198), fille de Volodar, Prince de Polotsk, et de Richiza de Pologne. Leurs enfants sont :



Reconstruction de Lübeck

Après un deuxième grand incendie en 1159, Henri III Welf le Lion, Duc de Saxe et de Bavière, rebâtit la ville de Lübeck et y appelle des peuples du nord en leur promettant la liberté de commerce.

Il fonde ou développe de bien d'autres villes comme Stade, Lunebourg ou Lünebourg ou Luneburg ou Lüneburg et Brunswick.



Nouvelle campagne contre les Abodrites

Prise de Werle

En 1163, Pribislav Ier de Mecklembourg et Vratislav de Mecklembourg deviennent menaçants.

Henri III Welf le Lion organise une nouvelle campagne contre les Abodrites

Elle est brève et s'achève par le siège et la prise de Werle capitale des Circipanien où réside Vratislav de Mecklembourg et sa famille.

Vratislav de Mecklembourg et son épouse sont envoyés comme prisonniers en Saxe.

Pribislav Ier de Mecklembourg demande et obtient une trêve.

Henri III Welf le Lion nomme alors des gouverneures :

En juillet 1163, Pribislav Ier de Mecklembourg reprend le combat aidé par ses voisins orientaux les princes de Poméranie.

Une citadelle saxonne est assiégée les colons flamands implantés sur ses terres massacrés.

Henri III Welf le Lion s'allie alors à Valdemar Ier de Danemark et à Albert Ier de Brandebourg.

Valdemar Ier du Danemark s'empare de Rügen et les slaves se soumettent.

Le Mecklembourg est incorporé au duché de Saxe.

Boguslaw de Stettin et Casimir de Demmin se soumettent à Henri III Welf le Lion.



Brunswick capitale de la principauté d'Henri III Welf le Lion

En 1166, un lion en bronze, la première statue de ce métal au nord des Alpes, est érigé dans la cour du château de Brunswick, près de la cathédrale.

Henri III Welf le Lion fait de Brunswick la capitale de la principauté qui équivalait à un royaume.



Mariage d'Henri III Welf le Lion avec Mathilde Plantagenêt

Henri III Welf le Lion épouse à la Cathédrale de Minden en Saxe le 1er février 1168 Mathilde Plantagenêt, fille d'Henri II Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine.

Leurs enfants sont :



Mariage de Bernard III de Saxe avec Judith Piast

Bernard III de Saxe épouse entre 1173 et 1177 Judith Piast, fille de Mieszko III le Vieux et d'Élisabeth Arpad.

Leurs enfants sont :



Naissance d'Othon IV de Brunswick

Otton ou Othon IV de Brunswick naît en Normandie ou à Brunswick entre 1174 et 1177, fils d'Henri III Welf le Lion, Duc de Bavière et de Saxe, et de Mathilde Plantagenêt.



Henri Ier de Brabant Comte de Bruxelles

Henri Ier de Brabant Marquis d'Anvers

Henri Ier de Brabant associé au duché de Basse-Lotharingie

Mariage d'Henri Ier de Brabant avec Mathilde de Boulogne

Godefroy III de Louvain, son père, associe très tôt Henri Ier de Brabant aux affaires du duché.

Henri Ier de Brabant est qualifié de miles, nec non comes, chevalier ainsi que comte.

Henri Ier de Brabant devient Marquis d'Anvers.

Henri Ier de Brabant devient Comte de Bruxelles en 1179.

Godefroy III de Louvain négocie en 1179 le mariage d'Henri Ier de Brabant, son fils, avec une nièce de Philippe Ier d'Alsace, Comte de Flandre.

Dans le contrat du mariage, on promet au survivant les cours de fiefs au comté de Louvain.

Henri Ier de Brabant épouse en 1179 Mathilde de Boulogne, fille de Mathieu d'Alsace et de Marie de Blois, Comte et Comtesse de Boulogne. Leurs enfants sont :

Les témoins  sont Goswin d'Enghien,et Enghelber d'Enghien.



Mariage de Conrad II de Lusace avec Élisabeth de Grande-Pologne

Élisabeth de Grande-Pologne est veuve de Sobeslav II de Bohême

Conrad II de Lusace épouse Élisabeth de Grande-Pologne (vers 1152 ou1154-2 avril 1209), fille de Mieszko III le Vieux et d'Élisabeth Arpad. Leurs enfants sont :


Othon Ier de Bavière Othon Ier de Bavière devant le Hofgarten de Munich

Henri III Welf le Lion au ban de l'empire

Otton V de Wittelsbach Duc de Saxe et de Bavière

Frédéric Ier Barberousse cite Henri III Welf le Lion devant plusieurs diètes.

Frédéric Ier Barberousse fait mettre Henri III Welf le Lion au ban de l'empire.

Frédéric Ier Barberousse prive Henri III Welf le Lion de tous ses biens :

Ces derniers sont rendus à Welf VI Welf.

Henri III Welf le Lion est réduit à la possession de Brunswick et de Lunebourg.

Frédéric Ier Barberousse donne la Saxe et la Bavière à Otton V de Wittelsbach qui devient Duc de Bavière en 1180 sous le nom d'Othon Ier de Bavière.

Le duché de Bavière devient un État territorial sur lequel la Maison de Wittelsbach va régner jusqu'en 1918.



Naissance de Guillaume Ier de Brunswick-Lunebourg

Wilhelm von Lüneburg ou Guillaume Ier de Brunswick-Lunebourg, dit l'Ancien ou le Gros, naît à Winchester dans le Hampshire le 11 avril 1184, fils d'Henri III Welf le Lion et de Mathilde Plantagenêt.

Henri III Welf le Lion est alors en exil en Angleterre.

Guillaume Ier de Brunswick-Lunebourg appartient à la Maison d'Este.

Lors du retour de Henri III Welf le Lion en Saxe, Guillaume demeurera à la Cour du roi Richard Cœur de Lion.



Mort de Mathilde Plantagenêt

Mathilde Plantagenêt meurt à Brunswick le 28 juin 1189.

Elle est inhumée en la Cathédrale de Brunswick.



Mariage d'Henri Ier Welf avec Agnès de Hohenstaufen

Henri Ier Welf épouse à Stahleck le 8 janvier 1193 ou 1194 Agnès de Hohenstaufen, Comtesse de Hohenstaufen, fille de Conrad Ier de Hohenstaufen et d'Irmengarde de Henneberg. Leurs enfants sont :


Statue du tombeau d'Henri III Welf le Lion – scultée entre 1230 et 1240

Mort d'Henri III Welf le Lion

Henri Ier Welf Comte palatin du Rhin

Pendant les 3 dernières années de sa vie, Henri III Welf le Lion essaie de regagner ce qu'il avait perdu mais ne réussit pas pour l'essentiel.

Henri III Welf le Lion meurt à Brunswick en Basse-Saxe le 6 septembre 1195.

Il est inhumé dans l'église romane de Brunswick.

Henri III Welf le Lion obtient sa grande fortune en grande part en combinant ce qu'il reçoit de ses 4 grands-parents.

Quand les Nazis exhument son corps dans l'espoir de trouver un symbole pour leur idéologie d'une race allemande aryenne, ils sont déçus de trouver un homme petit aux cheveux noirs.

Guillaume Ier de Brunswick-Lunebourg, son fils, hérite des territoires de Lunebourg et du Harz occidental.

Henri Ier Welf devient Comte palatin du Rhin en 1195.



Othon IV de Brunswick Comte de Poitou

Richard Cœur de Lion essaie de créer Othon IV de Brunswick, son neveu, Comte d'York et, par mariage, Roi d'Écosse.

Comme ces tentatives échouent, Richard Cœur de Lion lui donne le comté de Poitou en 1196.



Mort de Henri VI le Sévère Empereur Germanique

Honorius III Tuteur de Frédéric II de Hohenstaufen

Henri VI le Sévère meurt à Messine en Sicile le 28 septembre 1197 avant de pouvoir embarquer vers la Terre Sainte.

Constance de Hauteville renvoie un certain nombre de seigneurs germaniques installés dans le royaume de Sicile.

Une période d'anarchie s'en suit.

En 1197, Honorius III devient un tuteur du futur empereur Frédéric II de Hohenstaufen, qui est confié à la garde d'Innocent III par l'impératrice Constance de Hauteville.

Innocent III réaffirme l'autorité papale dans le choix des prétendants à la couronne impériale et dans l'arbitrage des candidats.

La succession de Henri VI le Sévère est disputée entre :

Les deux sont candidats auprès d'Innocent III pour la couronne impériale.

Ferry II de Lorraine soutient la candidature de Philippe Ier de Souabe.

Henri III de Limbourg se rallie à Othon IV de Brunswick.

Mathilde de Boulogne soutient d'Othon IV de Brunswick, et Henri Ier de Brabant est un de ses fidèles, comme la plupart des seigneurs de Basse-Allemagne, alors que la Haute-Allemagne soutient Philippe Ier de Souabe.



Mariage de Philippe Ier de Souabe avec Irène Ange de Byzance

Philippe Ier de Souabe épouse en 1197 Irène Ange (1172-1208), fille d'Isaac II Ange, Empereur de Byzance.

Parmi leurs enfants dont 3 meurent en bas-âge, citons :


Ottokar Ier de Bohême - Sculpture du XIIIe siècle

Ottokar Ier de Bohême Roi de Bohême

Tirant avantage des luttes pour la succession au titre impérial entre les partisans des Hohenstaufen et les Guelfes soutenant Othon IV de Brunswick, Ottokar Ier de Bohême se proclame Roi de Bohême en 1198.

Ottokar Ier de Bohême est en cela soutenu par Philippe Ier de Souabe qui a besoin de soutien logistique dans son accession au trône.


Philippe Ier de Souabe

Philippe Ier de Souabe Roi des Romains

Othon IV de Brunswick Roi des Romains

Othon IV de Brunswick Roi des Romains

En 1198, Berthold V de Zähringen est désigné à Cologne comme successeur d'Henri VI le Sévère

Berthold V de Zähringen renonce au profit de Philippe Ier de Souabe qui lui donne en échange des territoires au sud de l'Allemagne et au nord de la Suisse (Ortenau, Brisgau, Schaffhouse et Vieux-Brisach)

En mars 1198 au cours de la diète tenue à Mühlhausen, certains électeurs germaniques élisent Philippe Ier de Souabe Roi des Romains ce qui déplait au pape Innocent III.

Otton Ier de Gueldre soutient Philippe Ier de Souabe.

Othon IV de Brunswick fait des promesses exorbitantes à Innocent III :

Innocent III prend le parti d'Othon IV de Brunswick, Comte de Poitou.

Le 9 juin 1198, Innocent III fait élire Othon IV de Brunswick roi des Romains à Cologne.

Innocent III fait couronner Othon IV de Brunswick le 12 juillet 1198.

Une guerre les opposera jusqu'à la mort de Philippe Ier de Souabe.

Louis Ier de Wittelsbach reconnait le prétendant Othon IV de Brunswick.



Ambassade de Philippe II Auguste vers Philippe Ier de Souabe

Nivelon de Chérisy participe à une ambassade pour Philippe II Auguste vers Philippe Ier de Souabe en vue de conclure une alliance contre Richard Cœur de Lion et son allié Othon IV de Brunswick.



Prise de Vicence

Ezzelino II da Romano vicaire impérial

Ezzelino II da Romano finit par rentrer dans Vicence avec le secours de l'empereur Othon IV de Brunswick.

Othon IV de Brunswick lui donne le titre de vicaire impérial.



Soutien d'Ottokar Ier de Bohême à Othon IV de Brunswick

En 1200, Ottokar Ier de Bohême abandonne Philippe Ier de Souabe et prend le parti d'Othon IV de Brunswick.

Ottokar Ier de Bohême est soutenu par le pape Innocent III et confirmé dans son titre de Roi héréditaire de Bohême.

Mais l'invasion de la Bohême par Philippe Ier de Souabe est couronnée de succès et Ottokar Ier de Bohême se voit contraint de payer un lourd tribut.



Naissance d'Agnès Welf de Hanovre

Agnès Welf de Hanovre ou Agnès de Brunswick naît en 1201, fille d'Henri Ier Welf, Duc de Brunswick, et d'Agnès de Hohenstaufen.



Mariage de Guillaume Ier de Brunswick-Lunebourg avec Hélène de Danemark

Guillaume Ier de Brunswick-Lunebourg épouse en juillet 1202 Hélène de Danemark, fille de Valdemar Ier de Danemark et de Sophie Rurikide. Leur enfant est :


Ada de Hollande Louis II de Looz et Ada de Hollande Guillaume Ier de Hollande - dans un ouvrage du XVIe siècle

Mort de Thierry VII de Hollande

Ada de Hollande Comtesse de Hollande

Guillaume Ier de Hollande Comte de Hollande

Mariage de Louis II de Looz avec Ada de Hollande

Ada de Hollande Prisonnière

Thierry VII de Hollande meurt en 1203.

Ada de Hollande devient Comtesse de Hollande, soutenue par Baudouin VI de Hainaut et les évêques de Liège et d'Utrecht.

Guillaume Ier de Hollande, son oncle, Seigneur de Frise, revendique la Hollande, soutenu par Henri Ier de Brabant et une majorité du peuple hollandais.

Guillaume entre en guerre contre sa nièce.

Othon IV de Brunswick confirme Guillaume Ier de Hollande comme comte de Hollande en 1203, parce qu'il est un partisan des Guelfes.

Ada se marie pour consolider sa position.

Louis II de Looz épouse en 1203 Ada de Hollande.

Louis II de Looz entre donc en lutte contre Guillaume Ier de Hollande.

Ada de Hollande est capturée peu après par des partisans de Guillaume et retenue prisonnière dans la citadelle de Leyde.



Naissance d'Othon Ier de Brunswick-Lunebourg

Otton ou Othon Ier de Brunswick-Lunebourg dit l'Enfant (das Kind), naît vers 1204, fils de Guillaume Ier de Brunswick-Lunebourg dit l'Ancien ou Le Gros et d'Hélène de Danemark.

Il est appelé Othon l'Enfant pour le distinguer Othon IV de Brunswick, son oncle.



Mariage d'Albert II de Brandebourg avec Mathilde Wettin

Albert II de Brandebourg épouse en 1205 Mathilde Wettin. Leurs enfants sont :



Mariage de Gérard III de Gueldre avec Marguerite de Brabant

Gérard III de Gueldre, Comte de Gueldre et de Zutphen, épouse en janvier 1206 Marguerite de Brabant, fille d'Henri Ier de Brabant et de Matilde de Boulogne. Leurs enfants sont :

Son mariage fait de lui un beau-frère d'Othon IV de Brunswick.



Mort d'Otton Ier de Gueldre

Gérard III de Gueldre Comte de Gueldre et de Zutphen

Otton Ier de Gueldre meurt en 1207.

Otton Ier de Gueldre se querelle régulièrement avec les comtes de Hollande et les évêques d'Utrecht.

Otton Ier de Gueldre fait également la guerre au duché de Brabant, soutenant son ennemi le duc de Limbourg.

Otton Ier de Gueldre attaque les Frisons.

Lors des luttes entre Philippe Ier de Souabe et Othon IV de Brunswick, Otton Ier de Gueldre soutient les Hohenstaufen.

Gérard III de Gueldre devient Comte de Gueldre et de Zutphen.

Durant son règne, Gérard III de Gueldre augmente les frais de douanes le long de la frontière avec l'évêché d'Utrecht et le long du Rhin, ce qui lui permet de s'enrichir.

Gérard III de Gueldre a des litiges avec ses voisins, le duc de Brabant, archevêque de Cologne et le comte de Hollande, à propos de ces frais de douanes

Mais Gérard III de Gueldre se tient à l'écart de la lutte entre Othon IV de Brunswick et Frédéric II de Hohenstaufen.



Mariage d'Othon Ier de Méranie avec Béatrice II de Bourgogne

Mort de Philippe Ier de Souabe Anti Roi d'Allemagne

Étienne III d'Auxonne a nourri le dessein de sceller la réconciliation de la branche palatine avec la branche cadette de Bourgogne-Comté en mariant son fils Jean Ier de Chalon avec Béatrice II de Bourgogne.

Pour mettre fin aux agitations dans le comté de Bourgogne, Philippe Ier de Souabe, frère de Othon Ier de Hohenstaufen, marie sa nièce à un prince d'origine bavaroise, Duc de Méranie, duché situé sur la côte dalmate.

Othon Ier de Méranie épouse le 21 juin 1208 Béatrice II de Bourgogne. Leurs enfants sont :

Othon Ier de Méranie devient Comte de Bourgogne sous le nom d'Othon II de Bourgogne.

Othon, étranger aux pays par son origine, sa langue et sa culture se désintéresse de ce lointain comté.

Le mariage déclenche un conflit entre Othon Ier de Méranie et Étienne III d'Auxonne qui durera jusqu'en 1211.

Philippe Ier de Souabe est pratiquement vainqueur dans la guerre civile pour le pouvoir.

Philippe Ier de Souabe offense mortellement Otton de Wittelsbach, comte palatin de Bavière, son allié, en lui refusant la main de sa fille.

Le soir même du mariage d'Othon Ier de Méranie, Philippe Ier de Souabe meurt à Bamberg le 21 juin 1208 poignardé par Otton de Wittelsbach.

Le crime pourrait aussi avoir été perpétré à l'instigation d'Othon IV de Brunswick.

Après l'assassinat de Philippe Ier de Souabe, Henri Ier de Brabant lutte contre Hugues de Pierrepont, évêque de Liège.

Othon IV de Brunswick est réélu à Francfort le 11 novembre 1208


Othon IV de Brunswick et le pape Innocent III, manuscrit du XVe siècle

Othon IV de Brunswick Empereur germanique

Gervais de Tilbury Maréchal de la cour impériale pour le royaume d'Arles

Othon IV de Brunswick est alors reconnu et couronné empereur germanique par le pape Innocent III à Rome le 4 ou le 15 octobre 1209.

Il est accompagné d'Albert II de Magdebourg, archevêque.

Ferry II de Lorraine se rallie à Othon IV de Brunswick.

Suzerain de la Provence, Othon IV de Brunswick nomme en novembre 1209 l'anglais Gervais de Tilbury maréchal de la cour impériale pour le royaume d'Arles avec obligation de résider à Arles, alors siège de nombreuses ambitions.



Gervais de Tilbury Maréchal de la cour impériale d'Arles

Suzerain de la Provence, Othon IV de Brunswick nomme en novembre 1209 Gervais de Tilbury, un Anglais, maréchal de la cour impériale pour le royaume d'Arles avec obligation de résider à Arles, alors siège de nombreuses ambitions.



Prise de Spolète et d'Ancône

Excommunication Othon IV de Brunswick est par Innocent III

En 1210, Othon IV de Brunswick s'empare de Spolète et d'Ancône qui font partie des territoires pontificaux.

Othon IV de Brunswick est excommunié par Innocent III.



Othon IV de Brunswick à Ferrare à Milan et à Turin

Manfred II de Saluces est un fidèle d'Othon IV de Brunswick qu'il accompagne à Ferrare en mars 1210 puis à Milan et à Turin.



Excommunication de Othon IV de Brunswick

Mais au lieu de respecter ses accords avec Rome, Othon IV de Brunswick entreprend la conquête du royaume de Sicile, raison pour laquelle il est excommunié en 1210 par le pape Innocent III qui l'avait installé empereur.



Ferrand de Flandre et Jeanne de Constantinople prisonniers

Traité du Pont-à-Vendin

Pendant leur retour en Flandre, les nouveaux époux sont capturés par le cousin de Jeanne, Louis VIII le Lion, fils aîné de Philippe II Auguste.

Son but est de récupérer un grand morceau de territoire comprenant l'Artois qu'Élisabeth de Vermandois avait apporté en dot à la Flandre. Jeanne et Ferrand cèdent Aire-sur-la-Lys et Saint-Omer, par le traité du Pont-à-Vendin, le 24 février 1211.

Jeanne et Ferrand rejoignent dans une alliance contre la France les vieux alliés de Baudouin VI de Hainaut : Jean-Sans-Terre et Othon IV de Brunswick.



Frédéric II de Hohenstaufen Roi d'Allemagne

Frédéric II de Hohenstaufen Duc de Souabe

En 1212, Frédéric II de Hohenstaufen, Duc de Souabe sous le nom de Frédéric VII de Souabe, devient Roi d'Allemagne.

Mais ce titre de roi d'Allemagne, qui est un préalable à la couronne impériale, ne signifie rien tant qu'Othon IV de Brunswick est empereur.

Ne pouvant dominer le nord de l'Italie, Frédéric II de Hohenstaufen consacre ses efforts à asseoir son autorité sur le riche royaume des Deux-Siciles, dont il a hérité par sa mère, Constance de Hauteville.



Manfred II de Saluces Vicaire Impérial pour la Lombardie du nord

Nommé Vicaire Impérial pour la Lombardie du nord, Manfred II de Saluces sert encore Othon IV de Brunswick lors de son ultime voyage en Italie en 1212.



Mariage d'Othon IV de Brunswick avec

Othon IV de Brunswick Duc de Souabe

Mort de Béatrice de Souabe

Othon IV de Brunswick épouse le 2 ou le 23 juillet 1212 Béatrice de Souabe ou de Hohenstaufen (1198-1212), fille de Philippe Ier de Souabe et d'Irène Ange de Byzance.

Othon IV de Brunswick devient ainsi Duc de Souabe.

Béatrice de Souabe meurt en août 1212.



Mort de Guillaume Ier de Brunswick-Lunebourg

Guillaume Ier de Brunswick-Lunebourg meurt le 13 décembre 1213.



Mort de Ferry II de Lorraine

Thiébaud Ier de Lorraine Duc de Lorraine

Ferry II de Lorraine meurt le 10 octobre 1213.

Thiébaud Ier de Lorraine devient Duc de Lorraine et conserve les alliances de Ferry II de Lorraine, notamment celle de l'empereur Othon IV de Brunswick contre Frédéric II de Hohenstaufen.



Alliance militaire Manfred II de Saluces

Le 29 avril 1214, Manfred II de Saluces conclut une alliance militaire contre qui que ce soit sauf le Roi des Romains alors qu'Othon IV de Brunswick est encore soutenu par Thomas Ier de Savoie.



Mariage d'Othon IV de Brunswick avec Marie de Brabant

Othon IV de Brunswick est veuf de Béatrice de Souabe.

Othon IV de Brunswick à Maastricht épouse après le 19 mai 1214 Marie de Brabant, fille d'Henri Ier de Brabant et de Mathilde de Boulogne.


Bataille de la Roche aux Moines

Préparation d'un débarquement en Angleterre

Bataille de la Roche-aux-Moines

En 1214, Philippe II Auguste est obligé de suspendre ses préparatifs de débarquement en Angleterre contre Jean-Sans-Terre car le royaume est menacé.

Jean-Sans-Terre a réussi à monter, contre Philippe II Auguste son suzerain, une vaste coalition avec :

La plupart des seigneurs installés entre l'Escaut et le Rhin se joignent à cette coalition.

Ferrand de Flandre, quoique vassal de Philippe II Auguste, se déclare pour le roi d'Angleterre.

Philippe II Auguste est l'allié des Gibelin et est soutenu par Frédéric II de Hohenstaufen.

En Flandre, Philippe II Auguste ne contrôle plus que les villes de Douai et de Cassel.

Les coalisés envisagent un plan d'invasion d'envergure dans lequel :

Ils ont pour objectif Paris.

Le 16 février 1214, le roi anglais débarque avec ses troupes à La Rochelle.

Philippe II Auguste descend le plus rapidement possible jusqu'à Châtellerault avec Louis VIII le Lion, son fils.

Jean-Sans-Terre, ayant appris le déplacement des Français, amorce alors une manœuvre de repli, espérant attirer ses ennemis au plus loin de Paris.

Mais Philippe II Auguste sent le danger et arrête son armée à Chinon.

Apprenant alors l'attaque d'Othon IV de Brunswick au nord, Philippe II Auguste décide de scinder sa force en deux pour la faire affronter les deux menaces qui pèsent sur son royaume.

Lui va alors au nord pour se confronter à l'empereur tandis que Louis VIII le Lion garde la Loire à la tête d'une armée de 14 000 hommes.

Craignant de se faire couper toute voie de repli en cas d'échec devant Paris, Jean-Sans-Terre prend la décision de s'arrêter devant la forteresse de la Roche-aux-Moines (Savennières), plutôt que de l'éviter.

De là, Jean-Sans-Terre peut se diriger vers Paris, plus tranquillement, sans devoir constamment se retourner pour voir si Louis VIII le Lion n'est pas en train de le poursuivre.

La forteresse de la Roche aux Moines est dirigée par Guillaume des Roches, le sénéchal d'Anjou.

Lorsque le siège commence, le prince Louis VIII le Lion arrive, le 2 juillet 1214.

Amaury Ier de Craon se bat au côté de Louis VIII le Lion.

Guillaume des Roches, beau-père d'Amaury Ier de Craon, mène l'action décisive qui permet la victoire des Français.

Jean-Sans-Terre, estimant le danger trop important, s'enfuit finalement sans combattre, en laissant sur place ses machines de siège.

L'affrontement de la Roche-aux-Moines permet aux Français de consolider leurs positions au sud, et d'affaiblir la force anglaise, en la privant de ses engins de siège, donc en l'empêchant de prendre d'assaut d'autres places fortes.


Bataille de Bouvines - par Horace Vernet Bataille de Bouvines Mathilde II de Dammartin Philippe Auguste ramenant Ferrand de Flandre et Renaud de Dammartin - faits prisonnier à la bataille de Bouvines. Grandes Chroniques de France - Bibliothèque Nationale de France - Département des manuscrits

Bataille de Bouvines

Ferrand de Flandre, Renaud de Dammartin, Thiébaud Ier de Lorraine prisonniers

Mort de Guillaume III de Tancarville Seigneur de Tancarville

Prise de contrôle du Boulonnais par Philippe II Auguste

Mathilde II de Dammartin Comtesse de Dammartin, de Boulogne et d'Aumale

À la nouvelle de la victoire de la Roche-aux-Moines, Philippe II Auguste décide de prendre l'initiative sur le front nord avec le reste de son armée, avant que les renforts lorrains et allemands ne rejoignent les troupes de l'empereur.

Othon IV de Brunswick, avec son armée, arrive le 12 juillet 1214 à Nivelle et se dirige vers Valenciennes où il plante son camp.

Henri Ier de Brabant se rapproche à nouveau d'Othon IV de Brunswick,

Othon IV de Brunswick combat aux côtés d'Othon IV de Brunswick où il manque de peu d'être capturé.

Le 23 juillet 1214, Philippe II Auguste convoque ses vassaux, ses arrière-vassaux et les milices communales du nord de la France qu'il arme pour cette campagne.

17 des 39 communes répondent à l'appel :

Philippe II Auguste et son armée, forte de 20 000 cavaliers et 39 000 piétons, quitte Péronne pour Douai.

Philippe II Auguste entend couper ses ennemis des renforts en provenance d'Allemagne et tente de surprendre Othon IV de Brunswick par le Nord-Est. Il plante l'oriflamme de Saint-Denis à Tournai le 26 juillet 1214.

Othon IV de Brunswick a vent de la manœuvre de Philippe II Auguste et se déplace à Mortagne à quelques lieues de l'armée royale.

Après avoir observé l'armée d'Othon IV de Brunswick à 2 lieues de distance, Philippe II Auguste propose à ses généraux d'attaquer.

Les barons, conscients de leur infériorité numérique, le lui déconseillent.

Philippe II Auguste décide de se replier sur Lille.

Othon IV de Brunswick qui pense que Philippe II Auguste veut éviter la bataille et fuit, scinde alors son armée :

Ils suivent l'armée française qui se replie.

Le dimanche 27 juillet 1214 l'armée française doit traverser la Marque et emprunter le pont de Bouvines situé entre Cisoing et Sanghin.

Le site forme un véritable entonnoir avec un étang d'un coté et un bois de l'autre; on ne peut se battre ni dans l'un, ni dans l'autre.

Othon IV de Brunswick s'étonne d'avoir rattrapé Philippe II Auguste qui l'a sans doute attiré dans ce piège.

Bien que l'Église l'interdise, Othon IV de Brunswick, déjà excommunié, décide de lancer l'attaque sur l'arrière-garde française.

L'armée de Philippe II Auguste se retourne brusquement et se déploie en ligne entre l'étang et le bois.

Guillaume le Breton, chapelain de Philippe II Auguste, présent à Bouvines, dit que les lignes de combattants se tiennent dans un espace de 40 000 pas, ce qui ne laisse pas beaucoup de dégagement et prédispose au corps à corps.

Sur cette ligne, l'infériorité numérique est effacée.

L'armée d'Othon IV de Brunswick n'a plus l'espace nécessaire pour déployer ses effectifs.

Trop nombreuse elle est obligée de se gêner puis de se piétiner.

L'armée d'Othon IV de Brunswick comporte :

Othon IV de Brunswick est entouré de :

Robert III de Brenne participe à cette bataille.

Raoul Ier de Lusignan combat avec les Anglais.

L'armée de Philippe II Auguste comporte :

Geoffroy V de Châteaudun participe à cette bataille.

Jean Ier d'Amboise participe à cette bataille.

Amaury Ier de Craon participe à cette bataille,

Guillaume III de Tancarville meurt le 27 juillet 1214.

Le pont de Bouvines, unique moyen de retraite à travers les marécages, est gardé par 150 sergents d'armes du roi (R) qui forment la seule réserve des troupes française.

Eudes III de Bourgogne a pour lieutenants :

Les principaux chevaliers placés au centre autour de Philippe II Auguste sont :

Participent aussi à cette bataille :

Guillaume Ier de Joigny est mobilisé dans le contingent champenois de la comtesse Blanche de Navarre par Philippe II Auguste.

Le premier choc oppose Eudes III de Bourgogne à Ferrand de Flandre.

Les chevaliers chargent vigoureusement.

Guillaume Ier de Sancerre est signalé parmi un groupe de chevaliers :

chargeant les troupes de Ferrand de Flandre après l'épisode des insultes lancées par Eustache de Maquilin.

L'affrontement au centre est en revanche initialement dominé par l'infanterie d'Othon IV de Brunswick. L'objectif de tuer Philippe II Auguste.

Une partie des troupes de l'aile gauche d'Othon IV de Brunswick se déportent pour soutenir l'effort de capture du roi de France.

Enguerrand III de Coucy charge Othon IV de Brunswick lance baissée et le désarçonne.

Au même moment Philippe II Auguste est à la merci des soldats allemands et ne doit son salut qu'à l'intervention in extremis de ses chevaliers qui abandonnent Othon IV de Brunswick et agitent l'oriflamme pour rassurer les combattants français, et notamment Pierre Tristan, son chambellan qui lui fait un rempart de son corps.

Par contrecoup une faille apparait sur l'aile gauche d'Othon IV de Brunswick.

Cela facilite une percée de l'aile droite française.

Pris à revers, Ferrand de Flandre est surpris et se rend, consacrant la déroute du flanc gauche d'Othon IV de Brunswick.

Jeanne de Constantinople règne alors seule sur la Flandre.

Au centre et à gauche, les gens d'armes d'Othon IV de Brunswick s'empilent systématiquement sur les blessés et les morts qui sont en ligne de front, et sur lesquels trébuchent ceux qui essaient de reculer sous la charge des français. Ceux qui sont à l'arrière ne comprennent pas ce qui se passe devant. Ils commencent à voir des fuyards. C'est le début de la débandade sur une partie du front.

Quelques instants plus tard, Othon IV de Brunswick manque à son tour de se faire occire par Guillaume Des Barres et Girard Scophe, des chevaliers français.

Othon IV de Brunswick ne doit son salut qu'à sa fuite du champ de bataille.

Les troupes de Robert II de Dreux sont tout d'abord enfoncées par les hommes conduits par Guillaume Longue-Épée et Renaud de Dammartin et sont obligées de défendre le pont de Bouvines pied à pied.

Guillaume Longue-Épée finit par être capturé et ses soldats anglais prennent la fuite.

Mathieu II de Montmorency s'empare lui-même de 12 bannières ennemies.

La légende rapporte que Philippe II Auguste l'autorise pour cela à rajouter 12 alérions au blason des Montmorency, au lieu de 4 auparavant.

Renaud de Dammartin, le dernier à résister farouchement sur le champ de bataille, finit par se rendre à la vue de la débandade générale de ses alliés. Il refuse de se soumettre à Philippe II Auguste.

Il est fait prisonnier. Philippe II Auguste prend le contrôle du Boulonnais qu'il administre alors directement.

Mathilde II de Dammartin devient Comtesse de Dammartin, de Boulogne et d'Aumale sous le nom de Mathilde II.

Henri Ier de Brabant manque de peu d'être capturé.

Simon II de Dammartin s'enfuit et s'exile. Philippe II Auguste s'empare de ses biens.

Thiébaud Ier de Lorraine est aussi fait prisonnier, mais est rapidement libéré.

Othon IV de Brunswick s'enfuit déguisé et perd sa couronne. Il ne conserve que le Brunswick. Son influence décroit considérablement.

La victoire de Philippe II Auguste est totale, ses pertes en hommes minimes et une bonne partie des seigneurs coalisés est entre ses mains.

Par cette victoire, Philippe II Auguste assure sa tranquillité au nord et à l'est, et supprime tout appui continental à Jean-Sans-Terre qui doit reconnaître de fait les conquêtes de son rival.

Philippe II Auguste est désormais l'arbitre incontesté au-dessus de ses barons.

Le retour de Philippe II Auguste à Paris est triomphal.

Les festivités qui durent 6 jours seront exploitées par la monarchie pour en faire, non sans abus, l'une des premières manifestations de l'unité nationale :

Philippe II Auguste écrit à l'Université de Paris : " Louez Dieu !, car nous venons d'échapper au plus grave danger qui nous ait pu menacer... ".

Raoul Ier de Lusignan se fait confisquer ses terres par Philippe II Auguste.



Mariage d'Henri Ier d'Anhalt avec Irmgarde de Thuringe

Henri Ier d'Anhalt épouse vers 1215 Irmgarde de Thuringe (1197-1244), fille d'Hermann Ier de Thuringe. Leurs enfants sont :



Déposition d'Othon IV de Brunswick

Frédéric II de Hohenstaufen Roi d'Allemagne

Othon IV de Brunswick empereur romain germanique est déposé.

Les princes allemands, soutenus par Innocent III, élisent à nouveau Frédéric II de Hohenstaufen Roi d'Allemagne en 1215.

Le pape Innocent III vient porter à Frédéric II de Hohenstaufen la couronne à Aix la Chapelle alors qu'il parvient à sa majorité.

Henri Ier de Brabant se rallie à Frédéric II de Hohenstaufen.

Le règne d'Henri de Brabant devient alors plus paisible.

En 1215, Frédéric II de Hohenstaufen accorde des privilèges aux ducs polonais qui rendent ceux-ci plus indépendants du Saint-Empire.

Manfred II de Saluces abandonne son parti et se rallie immédiatement à celui de Frédéric II du Saint-Empire. Cette politique prudente lui permet de consolider ses états



Mort d'Othon IV de Brunswick

Othon IV de Brunswick meurt au château impérial de Harzburg le 9 ou le 19 mai 1218.

Il est inhumé en l'église Saint-Blaise de Brunswick.

C'est le dernier grand représentant de la puissante famille des Welf (guelfes) et le seul membre de la dynastie consacré empereur.



Mariage de Florent IV de Hollande avec Mathilde de Brabant

Florent IV de Hollande épouse en 1224 Mathilde de Brabant, fille d'Henri Ier de Brabant et de Mathilde de Boulogne et d'Alsace. Leurs enfants sont :


Otton II de Wittelsbach et Agnès Welf de Hanovre

Mariage d'Otton II de Wittelsbach avec Agnès Welf de Hanovre

Otton II de Wittelsbach épouse à Worms en mai 1222 ou le 24 mars 1225 Agnès Welf de Hanovre (1201-16 novembre 1267), fille d'Henri Ier Welf (1173-1227), Duc de Brunswick, et d'Agnès de Hohenstaufen (1176-1204). Leurs enfants sont :



Prise de Brunswick

En 1227, Othon Ier de Brunswick-Lunebourg s'empare de la ville de Brunswick.

Il prend le titre de Duc du consentement des citoyens, avant même d'avoir reçu de de Frédéric II de Hohenstaufen l'investiture de ce duché.



Mort d'Henri Ier Welf Duc de Brunswick, Comte palatin du Rhin

Henri Ier Welf meurt à Brunswick le 28 avril 1227.



Mariage d'Othon Ier de Brunswick-Lunebourg avec Mathilde de Brandebourg

Othon Ier de Brunswick-Lunebourg épouse en 1228 Mathilde de Brandebourg, fille du Margrave Albert II de Brandebourg. Leurs enfants sont :



Naissance d'Hélène de Brunswick-Lünebourg

Hélène de Brunswick-Lünebourg naît en 1231, fille d'Othon Ier de Brunswick-Lunebourg et de Mathilde de Brandebourg.



Othon Ier de Brunswick-Lunebourg Duc de Brunswick et de Lunebourg

Othon Ier de Brunswick-Lunebourg fait la paix avec Frédéric II de Hohenstaufen lors de la diète de Mayence en 1235.

Othon Ier de Brunswick-Lunebourg reçoit l'investiture de ses États comme fief de l'Empire.

Othon Ier de Brunswick-Lunebourg devient le premier Duc de Brunswick et de Lunebourg.



Naissance d'Albert Ier de Brunswick

Albert Ier de Brunswick, dit le Grand (der Große), naît en 1236, fils d'Othon Ier de Brunswick-Lunebourg et de Mathilde de Brandebourg.



Mariage d'Henri II de Brabant avec Sophie de Thuringe

Henri II de Brabant est veuf de Marie de Hohenstaufen.

Henri II de Brabant épouse vers 1240 Sophie de Thuringe, fille de Louis IV de Thuringe, Landgrave de Thuringe, et d'Élisabeth de Hongrie. Leurs enfants sont :



Naissance de Jean Ier de Brunswick-Lunebourg

Jean Ier de Brunswick-Lunebourg naît vers 1242, fils d'Othon Ier de Brunswick-Lunebourg et de Mathilde de Brandebourg.



Mariage d'Henri II d'Anhalt-Ascheisleben avec Mathilde de Brunswick-Lünebourg

Henri II d'Anhalt-Ascheisleben épouse en 1245 Mathilde de Brunswick-Lünebourg. Leurs enfants sont :



Mort d'Agnès de Thuringe

Mariage d'Albert Ier de Saxe avec Hélène de Brunswick-Lunebourg

Agnès de Thuringe meurt en 1247.

Albert Ier de Saxe épouse en 1247 ou 1248 Hélène de Brunswick-Lunebourg (vers 1231-1273), fille d'Otto Ier de Brunswick-Lunebourg, Duc de Brunswick-Lunebourg.

Leurs enfants sont :



Naissance d'Hélèna de Saxe

Hélène ou Hélèna de Saxe naît en 1247, fille d'Albert Ier de Saxe et d'Hélène de Brunswick-Lunebourg.



Mariage de Gérard Ier de Holstein-Itzehoe avec Élisabeth de Mecklembourg

Gérard Ier de Holstein-Itzehoe épouse vers 1250 Élisabeth de Mecklembourg, fille de Jean Ier de Mecklenburg et de Luitgard von Henneberg. Leurs enfants sont :



Naissance d'Albert II de Saxe

Albert II de Saxe naît vers 1250, fils d'Albert Ier de Saxe et d'Hélène de Brunswick-Lunebourg.



Mort d'Othon Ier de Brunswick-Lunebourg

Albert Ier de Brunswick et Jean Ier de Brunswick-Lunebourg Co-Duc de Brunswick et de Lunebourg

Othon Ier de Brunswick-Lunebourg meurt le 9 juin 1252.

Albert Ier de Brunswick et Jean Ier de Brunswick-Lunebourg, ses deux fils ainés, lui succèdent, d'abord comme Co-Duc de Brunswick et de Lunebourg.



Mariage de Guillaume Ier du Saint-Empire avec Élisabeth de Brunswick

La plupart des princes allemands ne reconnaissent son élection qu'après que Guillaume Ier du Saint-Empire se soit marié.

Guillaume Ier du Saint-Empire épouse en 1252 Élisabeth de Brunswick (morte en 1266), fille d'Othon Ier de Brunswick-Lunebourg et de Mathilde de Brandebourg.

Leurs enfants sont :

Dans son comté, Guillaume Ier du Saint-Empire combat le comte de Flandre pour le contrôle de la Zélande.

Étant roi, Guillaume Ier du Saint-Empire s'octroie le comté de Zélande.



Mariage d'Albert Ier de Brunswick avec Élisabeth de Brabant

Albert Ier de Brunswick épouse en 1254 Élisabeth de Brabant, fille d'Henri II de Brabant et de Sophie de Thuringe



Naissance de Florent V de Hollande

Florent V de Hollande, dit der Keerlen God ou Le dieu des paysans, naît en 1254, fils de Guillaume Ier du Saint-Empire et d'Élisabeth de Brunswick.


Albert II de Misnie et Marguerite de Hohenstaufen

Mariage d'Albert II de Misnie avec Marguerite de Hohenstaufen

Albert II de Misnie épouse en juin 1255 ou en 1256 Marguerite de Hohenstaufen, fille de Frédéric II de Hohenstaufen et d'Isabelle d'Angleterre. Leurs enfants sont :

Marguerite de Hohenstaufen reçoit comme dot Pleissnerland : les villes d'Altenburg, Zwickau, Chemnitz et Leisnig.

Le couple s'installe à Eckartsberga puis à Wartbourg.



Mariage d'Henri Ier de Mecklembourg-Werle-Güstrow avec Rikissa Birgersdotter

Rikissa Birgersdotter est veuve d'Hakon de Norvège le Jeune, roi associé de Norvège.

Henri Ier de Mecklembourg-Werle-Güstrow épouse en 1262 épouse Rikissa Birgersdotter (morte le 13 décembre 1288), fille de Birger Magnusson de Bjälbo, régent de Suède Birger. Leurs enfants sont :



Mariage d'Albert Ier de Brunswick avec Alessine de Montferrat

Albert Ier de Brunswick épouse en 1263 Alessine de Montferrat, fille de Boniface II de Montferrat et de Marguerite de Savoie. Leurs enfants sont :



Mariage de Jean Ier de Brunswick-Lunebourg avec Liutgard de Holstein-Itzehoe

Jean Ier de Brunswick-Lunebourg épouse en 1265 Liutgard de Holstein-Itzehoe, fille de Gérard Ier de Holstein-Itzehoe et d'Élisabeth de Mecklembourg. Leurs enfants sont :



Naissance d'Othon II de Brunswick-Lunebourg

Othon II de Brunswick-Lunebourg dit le Sévère (der Strenge) naît vers 1266, fils de Jean de Brunswick-Lunebourg et de Luitgarde de Holstein.



Naissance d'Henri Ier de Brunswick

Henri Ier de Brunswick naît en 1267, fils d'Albert Ier de Brunswick et d'Alessine de Montferrat.


Albert Ier de Brunswick - lithographie de 1840

Albert Ier de Brunswick Duc de Brunswick

Jean Ier de Brunswick-Lunebourg Prince de Lunebourg

En 1267, les deux frères décident de se partager le duché de Brunswick :



Naissance d'Albert II de Brunswick-Göttingen

Albrecht ou Albert II de Brunswick-Göttingen dit le Gros ou der Fette naît vers 1268, fils d'Albert Ier de Brunswick et d'Alessine de Montferrat.



Albert Ier de Brunswick Prince de Brunswick

En 1269, Albert Ier de Brunswick reçoit Wolfenbüttel, Calenberg, Brunswick même, le Harz et Göttingen.

Il devient le premier prince de Brunswick, tout en conservant le titre de duc de Brunswick-Lunebourg.



Naissance de Guillaume Ier de Brunswick

Guillaume Ier de Brunswick naît en 1270, fils d'Albert Ier de Brunswick et d'Alessine de Montferrat.



Mort d'Hélène de Brunswick-Lünebourg

Hélène de Brunswick-Lünebourg meurt en 1273.



Mariage de Louis II de Wittelsbach avec Mathilde de Habsbourg

Louis II de Wittelsbach est veuf d'Anne de Schlesien-Glogau.

Louis II de Wittelsbach épouse à Aix-la-Chapelle le 24 octobre 1273 Mathilde de Habsbourg (vers 1251-12 décembre 1304), fille de Rodolphe V de Habsbourg (1218-1291), Roi des Romains et de Gertrude Anne de Hohenberg (vers 1225-1281). Leurs enfants sont :



Mort de Jean Ier de Brunswick-Lunebourg

Othon II de Brunswick-Lunebourg Duc de Brunswick-Lunebourg et Prince de Lunebourg

Jean Ier de Brunswick-Lunebourg meurt le 13 décembre 1277.

Othon II de Brunswick-Lunebourg, son fils, devient Duc de Brunswick-Lunebourg et Prince de Lunebourg en 1277.

Encore mineur, le gouvernement est donc confié à Albert Ier de Brunswick son oncle.



Mort d'Albert Ier de Brunswick

Henri Ier de Brunswick, Albert II de Brunswick-Göttingen et Guillaume Ier de Brunswick Co-ducs de Brunswick-Lunebourg

Albert Ier de Brunswick meurt le 15 août 1279.

Henri Ier de Brunswick, Albert II de Brunswick-Göttingen et Guillaume Ier de Brunswick, ses fils, lui succèdent tout d'abord comme Co-ducs de Brunswick-Lunebourg.

Étant mineurs, ils sont placés sous la garde de Conrad de Brunswick, leur oncle, prince-évêque de Verden.

Othon II de Brunswick-Lunebourg est toujours mineur.

Conrad de Brunswick prend la suite d'Albert Ier de Brunswick pour le gouvernement du duché de Brunswick-Lunebourg et de la principauté de Lunebourg.



Majorité d'Othon II de Brunswick-Lunebourg

À sa majorité, Othon II de Brunswick-Lunebourg prend les rênes du pouvoir en 1282.

Il augmente ses territoires avec gage des terres féodales, provoquant des luttes territoriales.

Il restreint les privilèges des seigneurs et défend l'ordre social.



Mariage d'Albert II de Brunswick-Göttingen avec Risca de Werde-Güstrow

Albert II de Brunswick-Göttingen épouse en l'église Saint Blaise de Brunswixck le 10 janvier 1284 Rixa ou Risca de Werde-Güstrow (vers1268-entre1312 et 1317), fille d'Henri Ier de Werle. Leurs enfants sont :



Mariage d'Othon II de Brunswick-Lunebourg avec Mathilde de Bavière

Othon II de Brunswick-Lunebourg épouse en 1288 Mathilde de Bavière, fille de Louis II de Wittelsbach et de Mathilde de Habsbourg. Leurs enfants sont :



Mariage de Guillaume Ier de Brunswick avec Élisabeth de Hesse

Guillaume Ier de Brunswick épouse en 1290 Élisabeth de Hesse (vers 1270-1306), fille du landgrave Henri Ier de Hesse.



Naissance d'Othon de Brunswick-Göttingen

Otton ou Othon de Brunswick-Göttingen naît le 24 juin 1290 ou en 1292, fils d'Albert II de Brunswick-Göttingen et de Risca de Werde-Güstrow.



Mariage d'Henri Ier de Mecklembourg-Güstrow avec Mathilde de Brunswick-Lunebourg

Mort d'Henri Ier de Mecklembourg-Werle-Güstrow

Henri Ier de Mecklembourg-Güstrow est veuf de Rikissa Birgersdotter.

Henri Ier de Mecklembourg-Güstrow épouse en 1291 Mathilde de Brunswick-Lunebourg.

Nicolas de Mecklembourg-Werle-Güstrow et Henri II de Mecklembourg-Werle-Güstrow, ses fils ainés, sentent une menace dans le remariage de leur père.

Henri Ier de Mecklembourg-Werle-Güstrow meurt le 8 octobre 1291 assassiné à Saal lors d'une partie de chasse.



Partage du Brunswick

À leur majorité, en 1291, Henri Ier de Brunswick, Albert II de Brunswick-Göttingen et Guillaume Ier de Brunswick procèdent au partage de leurs terres.

Les frères se disputent la possession de la ville de Brunswick.

Guillaume Ier de Brunswick devient prince de Wolfenbüttel, recevant les villes de Wolfenbüttel, Schöningen, Harzbourg, Seesen et Königslutter.

Albert II de Brunswick-Göttingen obtient les villes et châteaux de Göttingen, Minden, Northeim, Calenberg et Hanovre, et devient Prince de Göttingen.

Il fixe sa résidence à Göttingen.



Albert II de Brunswick-Göttingen

Albert II de Brunswick-Göttingen devient .

prince de Göttingen de 1291 à sa mort



Mort de Guillaume Ier de Brunswick

Guillaume Ier de Brunswick meurt en 1292.

Henri Ier de Brunswick et Albert II de Brunswick-Göttingen, ses frères, se disputent son héritage : la région de Brunswick même et de Wolfenbüttel.

Albert II de Brunswick-Göttingen en obtient la majeure partie et devient Prince de Wolfenbüttel.



Albert II de Brunswick-Göttingen

Albert II de Brunswick-Göttingen devient .

prince de Wolfenbüttel de 1292 à sa mort.



Mariage d'Henri II de Mecklembourg avec Béatrice de Stargard

Henri II de Mecklembourg épouse en 1292 Béatrice de Stargard, fille d'Albert III de Stargard. Leur enfant est :

Béatrice de Stargard apporte en dot la principauté de Stargard.



Mort de Mathilde de Brunswick

Mathilde de Brunswick-Lunebourg meurt en 1295 ou 1296.



Héthoum II d'Arménie co-roi d'Arménie

Mariage de Michel IX Paléologue avec Rita d'Arménie

En 1295, Thoros III d'Arménie rappelle Héthoum II d'Arménie pour partager le trône, et négocier des alliances avec le khan mongol de Perse et l'Empire byzantin.

Héthoum II d'Arménie part à la cour de Ghazan, khan de Perse, pour lui demander protection

Héthoum II d'Arménie et Thoros III d'Arménie laissent la régence du royaume d'Arménie à Smbat d'Arménie, leur frère, pour se rendre à Byzance, afin de marier Rita d'Arménie, leur sœur.

Michel IX Paléologue épouse le 16 janvier 1295 Rita d'Arménie. Leurs enfants sont :



Naissance d'Othon III de Brunswick-Lunebourg

Othon III de Brunswick-Lunebourg naît vers 1296, fils d'Othon II de Brunswick-Lunebourg et de Mathilde de Bavière.



Mort de Mathilde de Brunswick-Lünebourg

Mathilde de Brunswick-Lünebourg meurt peut-être à Gernrode le 25 octobre ou le 1er décembre 1297.



Mort d'Henri de Hesse

Mariage d'Henri Ier d'Ascanie avec Agnès de Wittelsbach

Henri de Hesse meurt en 1298.

Agnès de Wittelsbach est veuve d'Henri de Hesse.

Henri Ier d'Ascanie ou von Havelland dit sans Terre est le fils Jean Ier d'Ascanie (1213-1266), Margrave de Brandebourg et de Jutta d'Ascanie (vers 1240-1287).

Henri Ier d'Ascanie ou d'Ohneland(1260-1318), Markgraf von Brandenburg épouse vers 1298 Agnès de Wittelsbach. Leurs enfants sont :



Naissance de Przemko II de Glogow

Przemysl ou Przemko II de Glogow ou en polonais Przemko glogowski naît entre 1300 et 1308, fils d'Henri III de Glogów et de Mathilde de Brunswick.

Il appartient à la dynastie des Piasts.



Mort de Conrad de Brunswick Évêque de Verden

Conrad de Brunswick meurt en 1300.



Naissance de Guillaume II de Brunswick-Lunebourg

Guillaume II de Brunswick-Lunebourg naît vers 1300, fils d'Othon II de Brunswick-Lunebourg et de Mathilde de Bavière.



Cession du comté de Wölpe

Othon II de Brunswick-Lunebourg achète le comté de Wölpe pour 6 500 marks d'argent, en 1302.



Mariage de Rodolphe Ier de Saxe avec Jutte de Brandenbourg

Rodolphe Ier de Saxe épouse vers 1303 Jutte de Brandenbourg. Leurs enfants sont :



Naissance de Magnus Ier de Brunswick-Wolfenbüttel

Magnus Ier de Brunswick-Wolfenbüttel Welf dit le Pieux ou der Fromme naît en 1304, fils d'Albert II de Brunswick-Göttingen, Prince de Göttingen et de Wolfenbüttel et de Risca de Werde-Güstrow.



Naissance d'Ernest Ier de Brunswick-Göttingen

Ernest Ier de Brunswick-Göttingen ou von Braunschweig-Göttingen naît vers 1305, fils d'Albert II de Brunswick-Göttingen et de Risca de Werde-Güstrow.



Naissance d'Ernest de Brunswick-Göttingen

Ernest de Brunswick-Göttingen naît vers 1305, fils d'Albert II de Brunswick-Göttingen et de Risca de Werde-Güstrow.



Mariage d'Othon III de Brunswick-Lunebourg avec Mathilde de Mecklembourg

Othon III de Brunswick-Lunebourg épouse en 1310 Mathilde de Mecklembourg.

Leurs enfants sont :



Mariage d'Othon de Brunswick-Göttingen avec Jutta de Hesse

Othon de Brunswick-Göttingen épouse en 1311 Jutta de Hesse, fille du landgrave Henri Ier de Hesse.



Division de l'héritage de d'Henri III de Glogów

Henri IV le Fidèle, Jean de Scinawa et Przemko II de Glogow Co-duc de Zagan, de Scinawa et de Poznan

En 1312, l'héritage de d'Henri III de Glogów est divisé.

Conrad Ier d'Olesnica et Boleslas d'Olesnica obtiennent la partie orientale du duché paternel (avec Olesnica et Kluczbork) ainsi que les régions de Kalisz et de Gniezno.

Henri IV le Fidèle, Jean de Scinawa et Przemko II de Glogow reçoivent les régions de Scinawa, de Zagan et de Grande-Pologne.

Mathilde de Brunswick, leur mère, conserve Glogów.


Louis IV de Wittelsbach - pierre tombale - Frauenkirche Munich

Diète de Francfort

Louis IV de Wittelsbach Roi des Romains

Frédéric III le Bel Anti-Roi des Romains

Titre d'empereur germanique vacant

Coexistence pacifique de Louis IV de Wittelsbach et Frédéric III le Bel

Jean Ier de Luxembourg est évincé de l'élection impériale parce qu'il est trop jeune.

Le 18 octobre 1314, lors de la Diète de Francfort, les Princes Électeurs du Saint Empire romain germanique ne parviennent pas à choisir un empereur.

Les votes se partagèrent entre deux prétendants :

Le pape Jean XXII refuse de choisir entre les deux élus.

Il déclare le titre d'empereur germanique vacant parce qu'il refuse que les Princes Électeurs (Kurfürsten) élisent l'empereur sans son approbation.

Le titre demeurera vacant pendant la plus grande partie de la décennie suivante.

À l'instigation de l'Archevêque de Mayence, c'est Louis IV de Wittelsbach qui est élu par 4 sur 7 des Princes Électeurs à Francfort le 20 octobre 1314.

Louis IV de Wittelsbach est alors couronné à la hâte comme Roi de Germanie ou Roi des Romains par l'Archevêque de Cologne, sous le nom de Louis V.

Louis IV de Wittelsbach s'opposera fermement à la Papauté, notamment à Jean XXII.

Thierry VIII de Clèves se montre un fidèle partisan de Louis IV de Wittelsbach.

Othon II de Brunswick-Lunebourg se range du côté de Louis IV de Wittelsbach, son beau-frère.

Frédéric Ier de Habsbourg devient en 1314 Anti-Roi des Romains, sous le nom de Frédéric III le Bel.

L'Allemagne du sud devint le champ de bataille entre les deux prétendants.

Ferry IV de Lorraine combat pour Frédéric Ier de Habsbourg, qui est son beau-frère.

Les deux cousins antagonistes se fréquentent pendant 8 années et s'échangent des politesses.



Les terres d'Othon II de Brunswick-Lunebourg élevées en fief impérial

Othon II de Brunswick-Lunebourg est remercié par Louis IV de Wittelsbach en voyant ses terres élevées en fief impérial, en 1315.



Nouvelle loi de succession

Le 28 novembre 1315, Othon II de Brunswick-Lunebourg décrète une nouvelle loi de succession qui transmet après sa mort son duché à ses deux fils : Guillaume II de Brunswick-Lunebourg et Othon III de Brunswick-Lunebourg.



Mariage d'Andronic III Paléologue avec Adélaide de Brunswick

Andronic III Paléologue épouse en premières noces le 23 octobre 1317 Eirene von Braunschweig-Grubenhagen ou Adélaide de Brunswick (1293-1324), fille d'Henri Ier, Duc de Brunswick-Grubenhagen, et d'Agnès de Misnie. Leur enfant est :



Mort de Marie d'Ibelin

Mariage d'Hugues IV de Chypre avec Alice d'Ibelin

Marie d'Ibelin meurt en 1318.

Hugues IV de Chypre est veuf de Marie d'Ibelin.

Hugues IV de Chypre épouse en 1318 Alice d'Ibelin (1304-après 1386), fille de Guy d'Ibelin, Sénéchal de Chypre, et d'Isabelle d'Ibelin. Leurs enfants sont :



Mort de Mathilde de Brunswick

Henri IV le Fidèle, et Przemko II de Glogow Co-ducs de Glogów

Mathilde de Brunswick meurt en 1318.

Glogów rejoint les territoires gouvernés par Henri IV, et Przemko II de Glogow



Mort d'Albert II de Brunswick-Göttingen

Othon de Brunswick-Göttingen Duc de Brunswick-Lunebourg et Prince de Göttingen et de Wolfenbüttel

Albert II de Brunswick-Göttingen meurt le 22 septembre 1318.

Othon de Brunswick-Göttingen devient Duc de Brunswick-Lunebourg et Prince de Göttingen et de Wolfenbüttel.

Othon de Brunswick-Göttingen est nommé protecteur de Magnus Ier de Brunswick-Wolfenbüttel et Ernest de Brunswick-Göttingen, ses deux frères mineurs.

Othon de Brunswick-Göttingen continuera à régner même après la majorité de ses deux cadets.



Mariage d'Othon de Brunswick-Göttingen avec Agnès de Brandebourg

Othon de Brunswick-Göttingen est veuf de Jutta de Hesse.

Othon de Brunswick-Göttingen épouse en 1319 Agnès de Brandebourg (1297-1334), fille du margrave Hermann Ier de Brandebourg.


Marche de Brandebourg vers 1320

Mort d'Henri II de Brandebourg

Henri II de Brandebourg meurt en juillet 1320 sans descendance.

La Marche se retrouve sans souverain.

Sa mort marque l'extinction de la Maison d'Ascanie.

Louis IV de Wittelsbach gouverne le Brandebourg pendant un interrègne de 3 ans.

Othon IV de Brunswick-Grubenhagen naît en 1320, prince cadet de la maison de Brunswick.



Naissance d'Othon IV de Brunswick-Grubenhagen

Othon IV de Brunswick-Grubenhagen naît en 1320, fils d'Henri de Brunswick, dit le jeune, Duc de Grubenhagen, et de Hélène de Brandeboug.



Mariage d'Henri II de Hesse avec Élisabeth de Thuringe

Henri II de Hesse épouse en 1321 Élisabeth de Thuringe, fille de Frédéric de Misnie. Leurs enfants sont :



Mort d'Henri Ier de Brunswick

Henri Ier de Brunswick meurt en 1322.



Mariage de Charles de Calabre avec Marie de Valois

Charles de Calabre est veuf de Catherine de Habsbourg,

Charles de Calabre épouse à Paris le 11 janvier 1324 Marie de Valois, fille de Charles Ier de Valois et de Mathilde de Châtillon-Saint-Pol. Leurs enfants sont :



Mariage d'Andronic III Paléologue avec Jeanne de Savoie

Andronic III Paléologue est veuf d'Adélaide de Brunswick.

Andronic III Paléologue épouse en 1326 Jeanne de Savoie, fille d'Amédée V de Savoie et de Marie de Brabant. Leurs enfants sont :



Mariage de Magnus Ier de Brunswick-Wolfenbüttel avec Sophie de Havelland

Magnus Ier de Brunswick-Wolfenbüttel épouse en 1327 Sophie de Havelland (morte en 1356), fille du Margrave Henri Ier de Brandebourg. Leurs enfants sont :



Mariage de Guillaume II de Brunswick-Lunebourg avec Edwige de Ravensberg

Guillaume II de Brunswick-Lunebourg épouse avant le 7 avril 1328 Edwige de Ravensberg, fille d'Othon IV de Ravensberg et de Marguerite de Berg de Limbourg. Leur enfant est :



Naissance de Magnus II de Brunswick-Lunebourg

Magnus II de Brunswick-Lunebourg ou von Braunschweig, dit Torquatus ou au Collier naît en 1328, fils de Magnus Ier de Brunswick-Wolfenbüttel et de Sophie de Havelland.



Mariage de Barnim III de Poméranie avec Agnès de Brunswick-Grubenhagen

Barnim III de Poméranie épouse vers 1330 Agnès de Brunswick-Grubenhagen, fille d'Henri II de Brunswick-Grubenhagen. Leurs enfants sont :



Mort d'Othon II de Brunswick-Lunebourg

Othon III de Brunswick-Lunebourg Co-Prince de Lunebourg

Guillaume II de Brunswick-Lunebourg Co-Prince de Lunebourg

Othon II de Brunswick-Lunebourg meurt le 10 avril 1330.

Il est inhumé à l'abbaye Saint-Michel de Lunebourg qu'il a fait construire.

Contrairement aux vœux d'Othon II de Brunswick-Lunebourg, leur père, qui souhaite voir la principauté divisée entre eux, Othon III de Brunswick-Lunebourg et Guillaume II de Brunswick-Lunebourg, lui succèdent conjointement et deviennent Prince de Lunebourg en 1330.



Magnus Ier de Brunswick-Wolfenbüttel Margrave de Landsberg et Comte palatin de Saxe

En 1333, Louis IV de Wittelsbach accorde à Magnus Ier de Brunswick-Wolfenbüttel les titres de Margrave de Landsberg et de Comte palatin de Saxe.

Il installe sa résidence à Sangerhausen.



Mariage de Guillaume II de Brunswick-Lunebourg

Guillaume II de Brunswick-Lunebourg est veuf d'Edwige de Ravensberg.

Guillaume II de Brunswick-Lunebourg épouse Marie. Leur enfant est :



Mariage d'Albert II de Mecklembourg avec Euphémie de Suède

Albert II de Mecklembourg épouse le 10 avril 1336 Euphémie de Suède, fille d'Erik Magnusson de Suède, Duc de Sudermanie. Parmi leurs 5 enfants citons :

Ce mariage lui permet d'acquérir des domaines en Suède et de lui procurer une certaine influence dans ce royaume.

Erik Magnusson de Suède est le fils de Magnus III de Suède.



Mariage d'Ernest Ier de Brunswick-Göttingen avec Élisabeth de Hesse

Ernest Ier de Brunswick-Göttingen épouse en 1339 Élisabeth de Hesse (morte en 1390), fille d'Henri II de Hesse. Parmi leurs 6 enfants citons :



Mariage d'Ernest de Brunswick-Göttingen avec Élisabeth de Hesse

Ernest de Brunswick-Göttingen épouse en 1339 Élisabeth de Hesse (morte en 1390), fille du landgrave Henri II de Hesse. Parmi leur six enfants citons :



Othon IV de Brunswick-Grubenhagen Condottiere pour Jean II de Montferrat

Jean II de Montferrat gouverneur d'Asti

Jean II de Montferrat Gouverneur d'Asti

Othon IV de Brunswick-Grubenhagen, un prince cadet de la maison de Brunswick, quitte son pays, où il n'a pas d'héritage à espérer, pour exercer, en Italie, le métier de Condottiere.

Jean II de Montferrat bénéficie à partir de 1339 de l'appui d'Othon IV de Brunswick-Grubenhagen qui à son service commence une longue carrière de condottiere.

Jean II de Montferrat expulse la famille guelfe des Solaro de la cité d'Asti.

Dès le 9 octobre 1339, Jean II de Montferrat est nommé gouverneur d'Asti où il rappelle les gibelins.

Jean II de Montferrat s'empare de Mondovì, Cherasco, Savillan,

Jean II de Montferrat chasse les Falletti d'Alba qui est considérée comme la capitale des Anjous en Piémont

Jean II de Montferrat prend Chieri, principale forteresse des possessions angevines dans le Piémont.



Naissance d'Otton Ier de Brunswick-Göttingen

Othon ou Otton Ier de Brunswick-Göttingen dit le Mauvais ou der Quade naît en 1340, fils d'Ernest de Brunswick-Göttingen.


Frédéric III de Thuringe et Catherine de Henneberg - représentation du XIXe siècle

Mariage de Frédéric III de Thuringe avec Catherine de Henneberg

Frédéric III de Thuringe épouse en 1344 Catherine de Henneberg (1334-1397). Leurs enfants sont :

Catherine de Henneberg appartient à la famille comtale de Henneberg-Schleusingen et est héritière de Cobourg.



Mort d'Othon de Brunswick-Göttingen

Othon de Brunswick-Göttingen meurt à Göttingen le 30 août 1344.

Magnus Ier de Brunswick-Wolfenbüttel et Ernest Ier de Brunswick-Göttingen, ses frères, lui succèdent conjointement à la tête des deux principautés.



Bataille de Gamenario

Mort de Reforce d'Angoult

Reforce d'Angoult, sénéchal de Jeanne Ire d'Anjou, est envoyé comme vicaire défendre les possessions des angevines au Piémont.

Le 22 avril 1345, lors de la Bataille de Gamenario, Jean II de Montferrat et Othon IV de Brunswick-Grubenhagen défont Reforce d'Angoult.

Othon IV de Brunswick-Grubenhagen livre son premier combat lors de cette bataille.

Reforce d'Angoult meurt lors de cette bataille.



Magnus Ier de Brunswick-Wolfenbüttel Prince de Brunswick-Wolfenbüttel

Ernest Ier de Brunswick-Göttingen Duc de Brunswick-Lunebourg et Prince de Göttingen

Le 17 avril 1345, Magnus Ier de Brunswick-Wolfenbüttel et Ernest Ier de Brunswick-Göttingen se partagent leurs possessions d'un commun accord.

Ernest Ier de Brunswick-Göttingen devient Duc de Brunswick-Lunebourg et Prince de Göttingen.

Magnus Ier de Brunswick-Wolfenbüttel devient Prince de Brunswick-Wolfenbüttel.



Mariage d'Othon de Saxe-Wittenberg avec Élisabeth de Brunswick-Lunebourg

Othon de Saxe-Wittenberg est le fils de Rodolphe Ier de Saxe-Wittenberg (mort le dimanche 21 mars 1356) et de Judith de Brandebourg (morte le dimanche 9 mai 1328).

Othon de Saxe-Wittenberg épouse vers 1346 Élisabeth de Brunswick-Lunebourg, fille de Guillaume II de Brunswick-Lunebourg et d'Edwige de Ravensberg. Leur enfant est :



Guerre entre Magnus Ier de Brunswick-Wolfenbüttel et l'archevêque de Magdebourg

En 1346, une guerre éclate à la frontière de Wolfenbüttel entre Magnus Ier de Brunswick-Wolfenbüttel avec l'archevêque de Magdebourg.

En échange de son soutien, Magnus Ier de Brunswick-Wolfenbüttel cède la marche de Landsberg à Frédéric II de Misnie, dit le Sévère.



Prise de Schöningen

En 1347, l'archevêque de Magdebourg conquiert Schöningen.

Magnus Ier de Brunswick-Wolfenbüttel doit lui céder Hötensleben et quelques autres possessions.

Financièrement ruiné par cette guerre, Magnus Ier de Brunswick-Wolfenbüttel ne peut empêcher les villes de ses États d'acquérir des droits ; notamment, la ville de Brunswick devient puissante.



Naissance de Casimir III de Poméranie

Casimir III de Poméranie (en polonais Kazimierz, en allemand Kasimir) ou de Szczecin naît vers 1348, fils de Barnim III de Poméranie et d'Agnès de Brunswick-Grubenhagen.



Bernard d'Anhalt Comte palatin de Saxe

En 1348, Charles Ier de Luxembourg donne Landsberg et le palatinat de Saxe au prince Bernard d'Anhalt, ce qui déclenche une nouvelle guerre.

Ce conflit sera résolu par le mariage de Magnus II de Brunswick-Lunebourg, fils de Magnus Ier de Brunswick-Wolfenbüttel, avec Catherine d'Anhalt, la fille du prince Valdemar d'Anhalt.



Mort d'Othon III de Brunswick-Lunebourg

Othon III de Brunswick-Lunebourg meurt en 1352 sans fils.

Guillaume II de Brunswick-Lunebourg règne alors seul.



Mort de Mathilde de Brunswick-Lunebourg

Mathilde de Brunswick-Lunebourg meurt en 1354.



Mariage de Louis de Brunswick avec Mathilde de Brunswick-Lunebourg

Louis de Brunswick épouse en 1355 Mathilde de Brunswick-Lunebourg.



Naissance d'Henri Ier de Brunswick-Lunebourg

Henri Ier de Brunswick-Lunebourg dit le Doux ou der Milde naît vers 1355, fils de Magnus II de Brunswick-Lunebourg et de Catherine d'Anhalt.



Mariage de Magnus II de Brunswick-Lunebourg avec Catherine d'Anhalt

Magnus II de Brunswick-Lunebourg épouse avant le 6 octobre 1356 Catherine d'Anhalt (vers 1332-1390), fille de Valdemar ou Bernard III d'Anhalt-Bernbourg. Leurs enfants sont :



Naissance de Frédéric Ier de Brunswick-Lunebourg

Frédéric Ier de Brunswick-Lunebourg naît en 1357 ou 1358, fils de Magnus II de Brunswick-Lunebourg et de Catherine d'Anhalt.



Naissance de Bernard Ier de Brunswick-Lunebourg

Bernard Ier de Brunswick-Lunebourg naît en 1358, fils de Magnus II de Brunswick-Lunebourg et de Catherine d'Anhalt.



Mariage de Boguslaw V de Poméranie avec Adélaïde de Brunswick

Boguslaw V de Poméranie est veuf d'Élisabeth de Pologne.

Boguslaw V de Poméranie épouse vers 1362 Adélaïde de Brunswick. Leurs enfants sont :



Mariage de Guillaume II de Berg avec Anne de Bavière

Guillaume II de Berg épouse en 1363 Anne de Bavière, fille de Robert II de Wittelsbach, Comte palatin du Rhin, et de Béatrice de Sicile. Leurs enfants sont :



Mariage de Jacques Ier de Lusignan avec Helvis de Brunswick-Grubenhagen

Jacques Ier de Lusignan épouse en 1365 Héloïse ou Helvis de Brunswick-Grubenhagen, fille de Philippe de Brunswick-Grubenhagen, Connétable de Jérusalem, et d'Hélvis de Dampierre. Leurs enfants sont :

La plupart de leurs enfants sont nés à Gênes.



Mariage de Léopold III de Habsbourg avec Viridis Visconti

Léopold III de Habsbourg épouse le 23 février 1365 Viridis Visconti, fille de Barnabé Visconti et de Béatrice Reine delle Scala. Leurs enfants sont :



Naissance de Marguerite de Poméranie

Marguerite de Poméranie naît en 1366, de fille du duc Bogislav et de la princesse Adelaïde de Brunswick-Grubenhagen.



Mort de Louis de Brunswick

Louis de Brunswick meurt en 1367.



Mort d'Ernest Ier de Brunswick-Göttingen

Ernest Ier de Brunswick-Göttingen meurt le 24 avril 1367.



Bataille de Dinklar

Magnus Ier de Brunswick-Wolfenbüttel Prisonnier

En 1367, Magnus Ier de Brunswick-Wolfenbüttel s'allie à :

pour une campagne militaire contre l'évêque Gérard de Hildesheim.

Ils sont vaincus à Dinklar le 3 septembre 1367.

Magnus Ier de Brunswick-Wolfenbüttel est fait prisonnier et doit racheter sa liberté.


Magnus II de Brunswick-Lunebourg

Mort de Guillaume II de Brunswick-Lunebourg

Mort de Magnus Ier de Brunswick-Wolfenbüttel

Magnus II de Brunswick-Lunebourg Duc de Brunswick-Wolfenbüttel et de Lunebourg

Ni Guillaume II de Brunswick-Lunebourg, ni Othon III de Brunswick-Lunebourg, son frère, n'ont eu de fils.

Guillaume II de Brunswick-Lunebourg a précédemment décidé de nommer héritier Albert de Saxe-Wittenberg d'Ascanie, fils d'Élisabeth de Brunswick-Lunebourg, sa fille.

Guillaume II de Brunswick-Lunebourg change d'avis et nomme héritier Magnus II de Brunswick-Lunebourg, frère de son gendre.

Guillaume II de Brunswick-Lunebourg meurt en 1369.

Magnus Ier de Brunswick-Wolfenbüttel meurt durant l'été 1369.

Magnus II de Brunswick-Lunebourg devient à la fois Prince de Brunswick-Wolfenbüttel et de Lunebourg.

Toutefois, Charles Ier de Luxembourg considère que le Lunebourg revient à l'empire avec l'extinction de sa lignée

Charles Ier de Luxembourg attribue le le Lunebourg aux princes ascaniens Albert et Venceslas de Saxe-Wittemberg.

Magnus II de Brunswick-Lunebourg refuse de s'effacer.

Les conditions de la guerre de succession du Lunebourg son réunies.



Mort de Rodolphe II de Saxe-Wittenberg

Venceslas Ier de Saxe-Wittenberg Électeur de Saxe

Venceslas Ier de Saxe-Wittenberg Prince de Lunebourg

Devenu presque entièrement aveugle peu avant sa mort, Rodolphe II de Saxe-Wittenberg reçoit parfois l'épithète d'aveugle dans les chroniques.

Rodolphe II de Saxe-Wittenberg meurt à Wittenberg le 6 décembre 1370.

En février 2009 des archéologues, excavant le site de l'ancien monastère franciscain de Wittenberg, mettent au jour la tombe de Rodolphe II de Saxe-Wittenberg.

Le prince ascanien a été inhumé dans un simple cercueil en bois, aux côtés de sa seconde femme et de ses filles.

Le cercueil contient encore l'épée et le sceau ducal en plomb avec lequel on avait inhumé Rodolphe.

Venceslas Ier de Saxe-Wittenberg succède à son frère Rodolphe II de Saxe-Wittenberg et devient électeur de Saxe en 1370.

Charles Ier de Luxembourg considère que le Lunebourg est revenu à l'empire avec l'extinction de la lignée de Guillaume II de Brunswick-Lunebourg.

Charles Ier de Luxembourg attribue le duché de Lunebourg à Venceslas Ier de Saxe-Wittenberg au détriment de Magnus II de Brunswick-Lunebourg.

Plusieurs villes dont : Lauenbourg, Uelzen et Hanovre font acte d'allégeance à la Maison de Saxe.

Magnus II de Brunswick-Lunebourg refuse de s'effacer : c'est le début de la guerre de succession du Lunebourg.

Magnus II de Brunswick-Lunebourg, avec beaucoup de difficultés, parvient à conserver parmi ses alliés, la ville de Brunswick.



Mort de Jean II de Montferrat

Jean II de Montferrat fait son testament en 1372.

Il confère à Othon IV de Brunswick-Grubenhagen et à Amédée VI de Savoie le soin d'éduquer ses enfants : Secondotto et Jean III.

Jean II de Montferrat meurt le 19 mars 1372.

Il est inhumé à Chivasso.



Siège d'Asti

Guerre entre Grégoire XI et Barnabé Visconti

Bataille contre la Ligue

Francesco da Fogliano Prisonnier

Mort de Francesco da Fogliano

En Lombardie, le 22 février 1372, Odon de Villars participe à la victoire d'Amédée VI de Savoie, Comte Vert, sur Galéas II Visconti

Odon de Villars suit la voie de ses pères. Il est damoiseau d'Amédée VI de Savoie, le Comte Vert.

Au début de l'été 1372, Odon de Villars rejoint Othon IV de Brunswick-Grubenhagen, assiégé dans Asti, la capitale du Montferrat, en compagnie de Gaspard de Montmayeur.

À la tête de 500 lances, les deux capitaines savoyards repoussent les troupes de Galéas II Visconti et d'Ambrogio Visconti et s'emparent de quelques bastions.

En juin de 1372, Othon IV de Brunswick-Grubenhagen quitte Asti assiégée et arrive à Avignon à la recherche d'alliés.

Grégoire XI prêche la croisade contre les Visconti et forma une Ligue, placée sous le commandement d'Amédée VI de Savoie, pour rabattre leur superbe.

Grégoire XI prend à son service (contre 10 000 ducats sonnants et trébuchants) le condottière anglais John Hawkwood.

Raymond VIII de Turenne s'illustre en tant que Capitaine pontifical en Italie et succède à Juan Fernandez de Heredia comme Capitaine Général des Armes du Comtat Venaissin.

En juin 1372, l'armée de Barnabé Visconti défait les troupes de la Ligue et le capitaine Francesco da Fogliano est fait prisonnier. Barnabé Visconti demande, en échange de sa vie, que lui soient cédés les châteaux qu'il possède autour de Reggio d'Émilie, mais son frère Guido da Fogliano n'ayant pas accepté le chantage, Francesco est pendu aux créneaux des murs de Reggio d'Émilie.

En juillet de 1372, Grégoire XI nomme Gantonnet d'Abzac, Capitaine général de Verceil, en Lombardie.

Le 12 octobre 1372, Grégoire XI envoie Hugues de la Roche en Lombardie, avec le titre de conseiller, rejoindre Raymond VIII de Turenne et Nicolas Roger de Beaufort qui guerroient contre les Visconti.

Grégoire XI obtient l'appui de Charles Ier de Luxembourg, l'Empereur, de la reine de Naples et du roi de Hongrie.

Au retour de sa première campagne d'Italie, où Raymond VIII de Turenne est fait chevalier d'armes devant Cuneo par Amédée VI de Savoie en 1372.



Bataille de Leveste

Mort de Magnus II de Brunswick-Lunebourg

Traité de Hanovre

Succession du Lunebourg

Frédéric Ier de Brunswick-Lunebourg Duc de Brunswick-Lunebourg et Prince de Wolfenbüttel

La guerre de succession de Lunebourg prend fin lorsque Magnus II de Brunswick-Lunebourg meurt le 25 juillet 1373 lors de la bataille de Leveste.

Albert de Saxe-Wittenberg d'Ascanie s'empare du pouvoir au Lunebourg, mais il doit compter avec Frédéric Ier de Brunswick-Lunebourg, Bernard Ier de Brunswick-Lunebourg et Henri Ier de Brunswick-Lunebourg, les fils de Magnus II de Brunswick-Lunebourg.

Le conflit avec la maison de Saxe-Wittenberg prend fin en 1373 avec le traité de Hanovre, selon lequel le duché doit être gouverné en alternance par la maison de Brunswick et la maison de Saxe-Wittenberg :

Dans les faits, le Lunebourg ne reviendra jamais entre les mains des Ascaniens, et restera aux descendants de Bernard Ier de Brunswick-Lunebourg jusqu'à sa disparition.

Frédéric Ier de Brunswick-Lunebourg, fils aîné de Magnus II de Brunswick-Lunebourg, lui succède et devient Duc de Brunswick-Lunebourg et prince de Wolfenbüttel.

Pendant la durée de sa minorité, Frédéric Ier de Brunswick-Lunebourg est placé sous la protection d'Othon de Brunswick-Göttingen.



Prise de Kyrenia

Jacques Ier de Lusignan Prisonnier

Avec la prise de Kyrenia en 1374, Jacques Ier de Lusignan est envoyé en otage à Gênes.

Jacques Ier de Lusignan y consomme son mariage avec Helvis de Brunswick-Grubenhagen qui s'était mariée à douze ans.



Naissance de Janus de Lusignan

Janus de Lusignan naît en 1375, fils de Jacques Ier de Lusignan et d'Helvis de Brunswick-Grubenhagen.



Mariage de Venceslas Ier de Saxe-Wittenberg avec Cécile de Carrare

Venceslas Ier de Saxe-Wittenberg épouse le 23 janvier 1376 Giliola da Carrara ou Cécile de Carrare, fille de François de Carrare. Leurs enfants sont :



Mariage d'Othon IV de Brunswick-Grubenhagen avec Jeanne Ire d'Anjou

Jeanne Ire de Naples cherche en Othon IV de Brunswick-Grubenhagen un appui contre les ennemis qui la menassent.

Jeanne Ire de Naples est veuve de Jacques IV de Majorque.

Avec l'accord du pape Grégoire XI, Othon IV de Brunswick-Grubenhagen épouse le 25 mars 1376 Jeanne Ire de Naples.

Othon IV de Brunswick-Grubenhagen devient Roi consort de Naples.

Charles III de Durazzo s'irrite de ce mariage et se rapproche de Louis Ier de Hongrie, ennemi de la Jeanne Ire de Naples.

Jeanne Ire d'Anjou retrouve son domaine piémontais grâce aux succès d'Othon IV de Brunswick-Grubenhagen.



Mariage d'Otton Ier de Brunswick-Göttingen avec Marguerite de Juliers

Otton Ier de Brunswick-Göttingen épouse en 1379 Marguerite de Juliers. Leurs enfants sont :



Naissance de Marie de Lusignan

Marie de Lusignan naît en 1381, fille de Jacques Ier de Lusignan et d'Helvis de Brunswick-Grubenhagen.


Château de l'Œuf à Naples Charles III de Durazzo - Enluminure hongroise de 1488.

Apprentissage de l'art des armes par Facino Cane de Montferrat

Prise de Naples

Jeanne Ire d'Anjou et Othon IV de Brunswick-Grubenhagen Prisonnier

Mort de Jean III de Montferrat

Charles III de Durazzo Roi de Naples

Théodore II de Montferrat Marquis de Montferrat

Majorité de Théodore II de Montferrat

Othon IV de Brunswick-Grubenhagen qui n'a qu'un faible contingent ne peut arrêter les troupes de Charles III de Durazzo, cousin de la reine, qui franchissent le 28 juin 1381 les frontières du royaume de Naples.

Facino Cane de Montferrat apprend l'art des armes en combattant dans la région de Naples pour Othon IV de Brunswick-Grubenhagen contre Charles III de Durazzo.

Le 16 juillet 1381 Charles III de Durazzo pénètre dans Naples et assiège Jeanne Ire d'Anjou retirée dans le Château-Neuf.

Ne recevant aucun secours, Jeanne Ire d'Anjou doit capituler le 25 août 1381.

Jean III de Montferrat meurt le 25 aout 1381 lors de ce combat.

Jeanne Ire d'Anjou est placée en détention au Château de l'Œuf, puis à celui de Nocera.

Othon IV de Brunswick-Grubenhagen est fait lui-même prisonnier.

Charles III de Durazzo se fait investir Roi de Naples sous le nom de Charles III de Naples, par le pape romain Urbain VI.

Théodore II de Montferrat devient Marquis de Montferrat.

Il apparait rapidement que l'autorité du nouveau marquis est aussi faible que celles de ses 2 frères.

Théodore II de Montferrat est confié à la protection de Jean-Galéas Ier Visconti de Milan.

Les disparitions successives et prématurées de ses deux prédécesseurs en moins de 3 ans plongent le marquisat de Montferrat dans une grave crise et affaiblissent son autorité dans la gestion des conflits de l'Italie de l'époque.

Théodore II de Montferrat atteint sa majorité en 1381.



Mariage d'Hermann II de Hesse avec Marguerite de Nuremberg

Hermann II de Hesse est veuf de Jeanne de Nassau-Weilbourg.

Hermann II de Hesse épouse en 1383 Marguerite de Nuremberg (morte en 1406), fille de Frédéric V de Nuremberg. Leurs enfants sont :



Mort de Jacques des Baux Prince d'Achaïe et de Tarente

Charles III de Durazzo Prince d'Achaïe.

Othon IV de Brunswick-Grubenhagen Prince de Tarente

Jacques des Baux meurt le 7 juillet 1383 sans enfant légitime.

Charles III de Durazzo obtient la Principauté d'Achaïe.

Othon IV de Brunswick-Grubenhagen obtient la Principauté de Tarente.

Jacques des Baux est considéré comme le dernier des empereurs titulaires de Constantinople.



Libération d'Othon IV de Brunswick-Grubenhagen

Othon IV de Brunswick-Grubenhagen sort de captivité en 1384.

Othon IV de Brunswick-Grubenhagen passe au service de Louis II d'Anjou.



Mort d'Élisabeth de Brunswick-Lunebourg

Élisabeth de Brunswick-Lunebourg meurt le samedi 17 avril 1384.



Libération d'Othon IV de Brunswick-Grubenhagen

Othon IV de Brunswick-Grubenhagen sort de captivité qu'au bout de 3 ans en 1384.



Mariage de Frédéric Ier de Brunswick-Lunebourg avec Anne de Saxe

Mariage de Bernard Ier de Brunswick-Lunebourg avec Marguerite de Saxe

Frédéric Ier de Brunswick-Lunebourg épouse en 1386 Anne de Saxe, fille de Venceslas Ier de Saxe-Wittenberg et de Cécile de Carrare. Leurs enfants sont :

Bernard Ier de Brunswick-Lunebourg épouse en 1386 Marguerite de Saxe, une autre fille de Venceslas Ier de Saxe-Wittenberg et de Cécile de Carrare.

Ces mariages avaient pour but de cimenter l'accord de paix entre les deux maisons.



Soumission de la Provence

Prise de Naples

Après la mort des deux protagonistes Louis Ier d'Anjou et Charles III de Durazzo, le conflit est poursuivi par leurs épouses Marguerite de Durazzo et Marie de Blois-Châtillon en qualité de régentes de leurs fils mineurs Ladislas Ier de Durazzo et Louis II d'Anjou.

La Provence est déchirée entre les deux parties :

La majorité des communes, dont Nice, est également favorables aux Durazzo.

À ces troubles politiques viennent s'ajouter encore le Grand Schisme de l'Église catholique :

Clément VII confie à Gantonnet d'Abzac la charge de protéger militairement l'archevêque Jean d'Agoult.

En 1387, suite à un retournement de situation, Aix-en-Provence se rallie à la maison d'Anjou.

Louis II d'Anjou obtient la soumission de la Provence en 1387.

D'une façon inattendue, la Provence à l'est du Var, c'est-à-dire le pays niçois, se retrouve seule face aux partisans des Anjou, maintenant très nombreux grâce aux avantages substantiels distribués généreusement par ces derniers.

Othon IV de Brunswick-Grubenhagen prend Naples en 1387 et punit ceux qui s'étaient déclarés contre Jeanne Ire d'Anjou.

Ladislas Ier de Durazzo chassé de sa capitale, se révèle incapable d'aider ce qui reste de ses partisans.

Plusieurs seigneurs des montagnes niçoises rendent hommages à Louis II d'Anjou.

Louis II d'Anjou fait face aux divagations des routiers, soutient le pape d'Avignon Clément VII avant d'adhérer à la soustraction d'obédience, puis d'assurer à Benoît XIII fugitif une relative protection.



Fin de la guerre de succession du Lunebourg

Henri Ier de Brunswick-Lunebourg Duc de Brunswick-Lunebourg

Henri Ier de Brunswick-Lunebourg Prince de Lunebourg

En 1388 Frédéric Ier de Brunswick-Lunebourg, Bernard Ier de Brunswick-Lunebourg et Henri Ier de Brunswick-Lunebourg remportent la guerre en s'emparant de Lunebourg.

Henri Ier de Brunswick-Lunebourg devient Duc de Brunswick-Lunebourg et Prince de Lunebourg en 1388.

Henri règne d'abord conjointement avec son frère Bernard Ier de Brunswick-Lunebourg sur la principauté de Lunebourg.



Mariage d'Henri Ier de Brunswick-Lunebourg avec Sophie de Poméranie

Henri Ier de Brunswick-Lunebourg épouse le 11 novembre 1388 Sophie de Poméranie, fille de Warcislaw VI de Poméranie.

Leurs enfants sont :



Mariage de Gérard VI de Holstein avec Élisabeth de Brunswick

Gérard VI de Holstein épouse en 1391 Élisabeth de Brunswick.

Leurs enfants sont :



Mort d'Otton Ier de Brunswick-Göttingen

Otton Ier de Brunswick-Göttingen meurt en 1394.

Othon II de Brunswick-Göttingen son fils, lui succède.



Mariage d'Ernest Ier de Bavière-Munich avec Élisabeth Visconti

Ernest Ier de Bavière-Munich épouse le 26 janvier 1395 Élisabeth Visconti (morte en 1432), fille de Barnabé Visconti et de Reine della Scala.

Leurs enfants sont :



Mariage d'Albert Ier de Mecklembourg avec Agnès de Brunswick

Albert Ier de Mecklembourg est veuf de Richardis de Schwerin.

Albert Ier de Mecklembourg épouse en 1396 Agnès de Brunswick, fille de Magnus II de Brunswick.

Leur enfant est :



Naissance d'Hedwige de Holstein-Rendsbourg

Hedwige de Holstein-Rendsbourg naît vers 1398, fille de Gérard VI de Holstein et d'Élisabeth de Brunswick.



Mort d'Othon IV de Brunswick-Grubenhagen

Othon IV de Brunswick-Grubenhagen meurt à Foggia le 1er décembre 1398.



Mort d'Othon IV de Brunswick-Grubenhagen

Othon IV de Brunswick-Grubenhagen meurt en 1399.



Mort de Frédéric Ier de Brunswick-Lunebourg

Henri Ier de Brunswick-Lunebourg et Bernard Ier de Brunswick-Lunebourg Co-prince de Brunswick-Wolfenbüttel

Déposition de Venceslas Ier du Saint-Empire

En 1400, les villes d'Allemagne du sud et de Bohême se révoltent.

Venceslas Ier du Saint-Empire est accusé :

En mai 1400, Frédéric Ier de Brunswick-Lunebourg se rend à Francfort, à l'assemblée des princes du Saint-Empire romain germanique, réunie afin de déposer l'empereur Venceslas Ier du Saint-Empire.

Selon la légende, Frédéric Ier de Brunswick-Lunebourg aurait été élu empereur le 22 mai 1400 par certains princes, mais cette élection n'est documentée par aucune source et n'a peut-être été inventée qu'ultérieurement, pour justifier l'assassinat de Frédéric.

Frédéric Ier de Brunswick-Lunebourg rentre dans son domaine.

Frédéric Ier de Brunswick-Lunebourg meurt le 5 juin 1400 assassiné par Henri VIII de Waldeck près de Kleinenglis, dans le nord de la Hesse.

Il est inhumé dans la cathédrale de Brunswick.

Une croix de pierre a été érigée sur les lieux de sa mort.

Comme Frédéric Ier de Brunswick-Lunebourg ne laisse pas de fils, ce sont Bernard Ier de Brunswick-Lunebourg et Henri Ier de Brunswick-Lunebourg, ses frères cadets, qui lui succèdent conjointement.

Henri Ier de Brunswick-Lunebourg et Bernard Ier de Brunswick-Lunebourg devient co-prince de Brunswick-Wolfenbüttel.

Après l'assassinat de Frédéric Ier de Brunswick-Lunebourg, Henri Ier de Brunswick-Lunebourg ravage l'Eichsfeld, une possession de l'archevêque de Mayence, suspecté d'être complice du crime.

Venceslas Ier du Saint-Empire est déposé par les Princes Électeurs allemands en août 1400.



Naissance d'Adolphe VIII de Holstein

Adolphe VIII de Holstein ou Adolphe XI naît en 1401, fils de Gérard VI de Holstein et d'Élisabeth de Brunswick.



Mariage de Frédéric Ier de Brandebourg avec Élisabeth de Bavière-Landshut

Frédéric Ier de Brandebourg épouse en 1401 Élisabeth de Bavière-Landshut (1383-1442), fille de Frédéric de Bavière-Landshut. Leurs enfants sont :



Mariage de Frédéric Ier de Saxe avec Catherine de Brunswick-Lunebourg

Frédéric Ier de Saxe épouse le 7 février 1402 Catherine de Brunswick-Lunebourg, fille d'Henri II de Brunswick-Lunebourg et de Sophie de Poméranie.

Leurs enfants sont :



Mariage de Ladislas Ier de Durazzo avec Marie de Lusignan

Ladislas Ier de Durazzo épouse le 12 février 1403 Marie de Lusignan, fille de Jacques Ier de Lusignan et d'Helvis de Brunswick-Grubenhagen.



Henri Ier de Brunswick-Lunebourg Prisonnier

En 1404, Henri Ier de Brunswick-Lunebourg est enlevé par le comte Bernard VI de Lippe puis libéré contre une rançon avec l'aide de Robert Ier du Saint-Empire.



Mort de Gérard VI de Holstein

Pour venger la mort d'Albert II de Holstein, son frère, Gérard VI de Holstein lève une imposante armée et décide de mettre fin à l'indépendance des Dithmarses.

Gérard VI de Holstein meurt le 3 août 1404 tué dès le premier engagement.

Son armée sans chef est mise en déroute et 300 nobles du Holstein sont tués.

Gérard VI de Holstein laisse comme successeur :

Henri IV de Holstein devient comte de Holstein-Rendsbourg.

Élisabeth de Brunswick est la régente.

Henri III de Holstein s'empresse de quitter son évêché d'Osnabrück pour conclure une trêve avec les Dithmarses et accourt pour disputer la régence et revendiquer une partie du comté.

Marguerite Ire de Danemark intervient et un compromis est signé entre les parties :



Naissance de Gérard VIII de Holstein

Gérard VIII de Holstein naît en 1404, fils de Gérard VI de Holstein et d'Élisabeth de Brunswick.

Il naît après la mort de son père.



Traité entre la principauté de Brunswick-Lunebourg et l'archevêché de Mayence

En 1405, un traité est signé entre la principauté de Brunswick-Lunebourg et l'archevêché de Mayence.



Mariage d'Adolphe Ier de Clèves avec Marie de Bourgogne

Adolphe Ier de Clèves est veuf d'Agnès de Bavière.

Adolphe Ier de Clèves épouse en 1406 Marie de Bourgogne (1394-1463), fille de Jean sans Peur et de Marguerite de Bavière. Leurs enfants sont :

Marie de Bourgogne demeure à la Cour de Jean sans Peur, son père, à cause de différends concernant la dot.



Partage entre Bernard Ier de Brunswick-Lunebourg et Henri Ier de Brunswick-Lunebourg

En 1409, Henri Ier de Brunswick-Lunebourg et Bernard Ier de Brunswick-Lunebourg procèdent au partage de leurs biens :



Mariage de Frédéric IV d'Autriche avec Anne de Brunswick

Frédéric IV d'Autriche est veuf d'Élisabeth du Palatinat

Frédéric IV d'Autriche épouse vers 1410 Anna ou Anne de Brunswick(morte en 1432) , fille de Frédéric Ier de Brunswick-Lunebourg. Leur enfant est :


Louis III du Palatinat

Mort de Robert Ier du Saint-Empire

Sigismond Ier de Luxembourg Roi des Romains

Jobst de Moravie Antiroi germanique

Frédéric de Brunswick Antiroi germanique

Louis III du Palatinat Électeur palatin de Bavière

Robert Ier du Saint-Empire meurt à Oppenheim sur le Rhin le 18 mai 1410.

En 1410, pour l'élection comme Roi des Romains, sont en compétition :

Le 20 septembre 1410, Sigismond Ier de Luxembourg, troisième et dernier de la dynastie des Luxembourg, est élu empereur, le troisième et dernier de la dynastie des Luxembourg.

Frédéric Ier de Brandebourg participe à l'élection de Sigismond Ier de Luxembourg.

Venceslas Ier du Saint-Empire se résigne à reconnaître Sigismond comme seul empereur incontesté.

Jobst de Moravie est élu Antiroi germanique dans une élection parallèle en 1410.

Frédéric de Brunswick est Antiroi germanique en 1410.

Louis III du Palatinat devient Électeur palatin de Bavière en 1410.



Mariage d'Henri Ier de Brunswick-Lunebourg avec Marguerite de Hesse

Henri Ier de Brunswick-Lunebourg est veuf Sophie de Poméranie

Henri Ier de Brunswick-Lunebourg épouse Marguerite de Hesse (1389-1446), fille du landgrave Hermann II de Hesse. Leur enfant est :



Mariage d'Ernest Ier d'Autriche avec Cymburge de Masovie

Ernest Ier d'Autriche est veuf de Marguerite de Poméranie.

Ernest Ier d'Autriche épouse à Bruck an der Mur en 1412 Cymburge de Masovie, une princesse polonaise. Leurs enfants sont :



Naissance de Frédéric II de Saxe

Frédéric II de Saxe, dit le Bon ou le Doux ou le Placide ou le Pacifique, naît à Leipzig le 22 août 1412, fils de Frédéric Ier de Saxe et Catherine de Brunswick-Lunebourg.

Frédéric II de Saxe est issu de la première branche de la Maison de Wettin.



Naissance de Sigismond de Saxe

Sigismond de Saxe naît en 1416, fils de Frédéric Ier de Saxe et de Catherine de Brunswick-Lunebourg.



Mort d'Henri Ier de Brunswick-Lunebourg

Henri Ier de Brunswick-Lunebourg meurt le 3 décembre 1416.



Mariage de Warcislaw IX de Poméranie avec Sophie de Saxe-Lauenbourg

Warcislaw IX de Poméranie épouse vers 1416 ou 1418 ou 1420 Sophie de Saxe-Lauenbourg (vers 1395-1462), fille d'Éric IV de Saxe-Lauenbourg et Ratzebourg et de Sophie de Brunswick (1395-1462). Leurs enfants sont :



Mort d'Élisabeth de Brunswick

Élisabeth de Brunswick meurt en 1420.



Naissance d'Henri de Saxe

Henri de Saxe naît en 1422, fils de Frédéric Ier de Saxe et de Catherine de Brunswick-Lunebourg.



Thierry d'Oldenbourg Comte d'Oldenbourg

Mariage de Thierry d'Oldenbourg avec Hedwige de Holstein-Rendsbourg

Thierry d'Oldenbourg succède à Christian V d'Oldenbourg et devient Comte d'Oldenbourg de 1423 à 1440.

Thierry d'Oldenbourg est veuf d'Adélaïde d'Oldenbourg-Delmenhorst.

Thierry d'Oldenbourg épouse le 23 novembre 1423 Hedwige de Holstein-Rendsbourg, fille de Gérard VI de Holstein et d'Élisabeth de Brunswick. Leurs enfants sont :



Naissance de Guillaume III de Saxe

Guillaume III de Saxe, dit le Courageux ou le Brave, naît à Meissen le 30 avril 1425, fils de Frédéric Ier de Saxe et de Catherine de Brunswick-Lunebourg.



Naissance de Sigismond d'Autriche

Sigismond d'Autriche dit le Riche naît à Innsbruck le 26 octobre 1427, fils de Frédéric IV d'Autriche et d'Anne de Brunswick.



Mort de Bernard Ier de Brunswick-Lunebourg

Bernard Ier de Brunswick-Lunebourg meurt en 1434.



Mort d'Agnès de Brunswick

Agnès de Brunswick meurt en 1434.



Mariage d'Albert III de Bavière-Munich avec Anne de Brunswick-Grubenhagen

Albert III de Bavière-Munich épouse à Munich le 22 janvier 1437 Anne de Brunswick-Grubenhagen, fille d'Éric de Brunswick-Grubenhagen (1370-1427) et d'Élisabeth de Brunswick-Gottingen (1386-1444). Leurs enfants sont :



Naissance de Sigismond de Bavière

Sigismond de Bavière naît en 1439, fils d'Albert III de Bavière-Munich et d'Anne de Brunswick-Grubenhagen.



Naissance de Marguerite de Bavière

Marguerite de Bavière naît le 1er janvier 1442, fille d'Albert III de Bavière-Munich et d'Anne de Brunswick-Grubenhagen.



Mort de Catherine de Brunswick-Lunebourg

Catherine de Brunswick-Lunebourg meurt à Grimma en Saxe le 28 décembre 1442.



Naissance d' Élisabeth de Bavière-Munich

Élisabeth de Bavière-Munich naît le 2 février 1443, fille d'Albert III de Bavière-Munich et d'Anne de Brunswick-Grubenhagen.



Naissance d'Albert IV de Bavière

Albert IV de Bavière dit le Sage naît à Munich le 15 décembre 1447, fils d'Albert III de Bavière-Munich et d'Anne de Brunswick-Grubenhagen.

Son père le destine à la carrière ecclésiastique.



Naissance de Frédéric II de Brunswick-Lunebourg

Frédéric II de Brunswick-Lunebourg naît en 1449, fils de Guillaume Ier de Brunswick-Wolfenbuttel (mort en 1482) et de Cécile de Brandebourg (morte en 1449).



Mariage d'Éric II de Poméranie avec Sophie de Poméranie-Slupsk

Éric II de Poméranie épouse le 11 novembre 1451 Sophie de Poméranie-Slupsk, fille de Boguslaw IX de Poméranie. Leurs enfants sont :



Mariage d'Albert III de Saxe avec Sidonie de Bohême

Albert III de Saxe épouse en 1459 Sidonie de Bohême (1449-1510). Leurs enfants sont :

Sidonie de Bohême appartient à la dynastie de Podiebrad.



Mariage d'Ernest Ier de Saxe avec Élisabeth de Bavière-Munich

Ernest Ier de Saxe épouse le 19 novembre 1460 Élisabeth de Bavière-Munich, fille d'Albert III de Bavière-Munich et d'Anne de Brunswick-Grubenhagen. Leurs enfants sont :



Mariage de Frédéric II de Brunswick-Lunebourg avec Anne de Brunswick-Grubenhagen

Frédéric II de Brunswick-Lunebourg épouse en février 1463 Anne de Brunswick-Grubenhagen.



Mariage de Frédéric Ier Gonzague avec Marguerite de Bavière

Frédéric Ier Gonzague épouse le 19 mai 1463 Marguerite de Bavière, fille d'Albert III de Bavière-Munich, et d'Anna de Brunswick-Grubenhaben ou Anne de Brunswick-Grubenhagen. Leurs enfants sont :



Mort d'Anne de Brunswick-Grubenhagen

Anne de Brunswick-Grubenhagen meurt le 14 octobre 1474.



Mariage de Frédéric II de Brandebourg-Ansbach avec Sophie Jagellon

Frédéric II de Brandebourg-Ansbach épouse à Francfort-sur-l'Oder le 14 février 1479 Sophie Jagellon. Leurs enfants sont :



Naissance d'Élisabeth de Brunswick-Lunebourg

Élisabeth de Brunswick-Lunebourg naît en 1494, fille d'Henri VII de Brunswick, Duc de Brunswick-Lunebourg, et de Marguerite de Saxe.



Mort de Frédéric II de Brunswick-Lunebourg

Frédéric II de Brunswick-Lunebourg meurt en 1495.



Naissance de François Ier de Saxe-Lauenbourg

François Ier de Saxe-Lauenbourg naît en 1510, fils de Magnus Ier de Saxe-Lauenbourg et de Catherine de Brunswick-Wolfenbüttel.

Il est prince de la maison d'Ascanie.


Sibylle - Émilie - Sidonie de Saxe - par Lucas Cranach l'Ancien (1472–1553) - Musée d'histoire de l'art de Vienne

Mariage d'Henri V de Saxe avec Catherine de Mecklembourg

Henri V de Saxe épouse le 6 juillet 1512 Catherine de Mecklembourg, fille de Magnus II de Mecklembourg.

Leurs enfants sont :



Mariage de Jean Ier de Saxe avec Marguerite d'Anhalt-Coethen

Jean Ier de Saxe est veuf de Sophie de Mecklembourg.

Jean Ier de Saxe épouse en 1513 Marguerite d'Anhalt-Coethen (morte en 1521).

Leurs enfants sont :



Mariage de Charles d'Egmont avec Élisabeth de Brunswick-Lunebourg

Charles d'Egmont épouse le 5 février 1519 Élisabeth de Brunswick-Lunebourg, fille d'Ernest Ier de Saxe et d'Élisabeth de Bavière.



Mariage de Christian III de Danemark avec Dorothée de Saxe-Lauenbourg

Christian III de Danemark épouse le 29 octobre 1525 Dorothée de Saxe-Lauenbourg, fille de Magnus Ier de Saxe-Lauenbourg. Leurs enfants sont :



Mariage de François Ier de Saxe-Lauenbourg avec Sibylle de Saxe

François Ier de Saxe-Lauenbourg épouse le 8 février 1540 Sibylle de Saxe (2 mai 1515-18 juillet 1592), fille d'Henri IV de Saxe. Leurs enfants sont :



Mariage d'Auguste Ier de Saxe avec Anne de Danemark

Auguste Ier de Saxe épouse en 1548 Anne de Danemark, fille de Christian III de Danemark et de Dorothée de Saxe-Lauenbourg. Leurs enfants sont :



Mariage d'Albert de Brandebourg avec Anne-Marie de Brunswick-Lunebourg

Albert de Brandebourg est veuf de Dorothée de Danemark.

Albert de Brandebourg épouse en février 1550 Anne-Marie de Brunswick-Lunebourg, fille d'Éric Ier de Brunswick-Lunebourg. Leurs enfants sont :



Naissance d'Albert Frédéric de Prusse

Albert Frédéric de Prusse (en allemand, Albrecht Friedrich von Preußen), naît à Koenigsberg le 7 mai 1553, fils de Albert de Brandebourg et d'Anne-Marie de Brunswick-Lunebourg ou de Brunswick-Calenberg-Göttingen.

Albert Frédéric de Prusse appartient à la cinquième branche issue de la première branche de la Maison de Hohenzollern.

Albert Frédéric reçoit une bonne éducation.



Mariage de Joachim III Frédéric de Brandebourg avec Catherine de Brandebourg-Küstrin

Joachim III Frédéric de Brandebourg épouse en 1570 Catherine de Brandebourg-Küstrin, fille de Jean Ier de Brandebourg-Küstrin.

Parmi leurs 11 enfants citons :



Mort d'Élisabeth de Brunswick-Lunebourg

Élisabeth de Brunswick-Lunebourg meurt en 1572.



Mariage de Frédéric II de Danemark avec Sophie de Mecklembourg Gustrow

Frédéric II de Danemark épouse en 1572 Sophie de Mecklembourg Gustrow (1557-1631), fille d'Ulrich de Mecklembourg-Güstrow et d'Élisabeth.

Leurs enfants sont :



Mariage de Christian Ier de Saxe avec Sophie de Brandebourg

Christian Ier de Saxe épouse en 1582 Sophie de Brandebourg (1568-1622), fille de Jean-Georges de Brandebourg (branche des Hohenzollern) et de Sabine. Leurs enfants sont :


François II de Saxe-Lauenbourg avec sa famille dans la Marienkirche von Büchen

Mariage de Francois II de Saxe-Lauenbourg avec Marie de Brunswick-Lunebourg

Francois II de Saxe-Lauenbourg est veuf de Marguerite de Poméranie-Wolgast

Francois II de Saxe-Lauenbourg épouse à Wolfenbüttel le 10 novembre 1582 Marie de Brunswick-Lunebourg (1566-1626), fille du Duc Jules de Brunswick-Wolfenbüttel. Leurs enfants sont :



Naissance de Georges de Brunswick-Calenberg

Georges de Brunswick-Calenberg naît à Celle le 17 novembre 1582, fils de Guillaume de Lunebourg le Jeune et de Dorothée de Danemark.



Naissance de Philippe de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg

Philippe de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg naît en 1584, fils de Jean de Schleswig-Holstein-Sonderbourg (1545-1622) et d'Élisabeth de Brunswick-Grubenhagen (1550-1586).



Mariage de Jean III Sigismond de Brandebourg avec Anne de Prusse

Jean III Sigismond de Brandebourg épouse en 1594 Anne de Prusse, fille d'Albert Frédéric de Prusse et de Marie-Éléonore de Clèves, héritière du duché de Clèves. Leurs enfants sont :

Le duché de Clèves est ainsi rattaché à la principauté de Brandebourg-Prusse


Anne Catherine de Prusse

Mariage de Christian IV de Danemark avec Anne Catherine de Prusse

Christian IV de Danemark épouse le 27 novembre 1597 Anne Catherine de Prusse. Leurs enfants sont :



Mariage de Louis V de Hesse-Darmstadt avec Madeleine de Brandebourg

Louis V de Hesse-Darmstadt épouse le 14 juin 1598 Madeleine de Brandebourg (1582-1616), fille de Jean II Georges de Brandebourg. Leurs enfants sont :



Naissance de Sophie de Saxe-Lauenbourg

Sofie Hedwig von Sachsen-Lauenburg ou Sophie de Saxe-Lauenbourg naît à Lauenbourg le 24 mai 1601, fille de François II de Saxe-Lauenbourg et de Marie de Brunswick-Lunebourg (1566-1626)



Mort de Jean VII d'Oldenbourg

Antoine II d'Oldenbourg Comte d'Oldenbourg

Jean VII d'Oldenbourg meurt à Oldenbourg le 12 novembre 1603.

Antoine II d'Oldenbourg se trouve à Hambourg, dans la suite de Christian IV de Danemark, qui est également son cousin.

Antoine II d'Oldenbourg devient Comte d'Oldenbourg en 1603.

Antoine II d'Oldenbourg, mineur, règne sous la tutelle d'un conseil où siègent :



Mariage de Georges de Brunswick-Calenberg avec Anne-Éléonore de Hesse-Darmstadt

Georges de Brunswick-Calenberg épouse en 1617 Anne-Éléonore de Hesse-Darmstadt (1601-1659), fille de Louis V de Hesse-Darmstadt et de Madeleine de Brandebourg. Leurs enfants sont :



Naissance de Christian-Louis de Brunswick-Lunebourg

Christian-Louis de Brunswick-Lunebourg naît à Herzberg le 25 février 1622, fils de Georges de Brunswick-Calenberg et d'Anne-Éléonore de Hesse-Darmstadt.



Bataille de Wimpfen

Mort de Magnus de Wurtemberg-Neuenbourg

Georges-Frédéric de Bade-Durlach se trouve confronté à nouveau aux troupes de la Ligue Catholique commandées par Tilly, renforcées d'une armée espagnole sous les ordres de Gonzalo Fernández de Córdoba.

La bataille de Wimpfen a lieu le 6 mai 1622.

Bernard de Saxe-Weimar combat dans le camp protestant.

Bien qu'en nette infériorité numérique, l'armée de Georges-Frédéric de Bade-Durlach commence néanmoins à résister aux troupes catholiques.

Les protestants subissent finalement une sanglante défaite qui marque, pratiquement, la fin de la carrière militaire de Georges-Frédéric de Bade-Durlach.

Les pertes s'établissent de chaque côté à environ 2 000 hommes.

Tilly et Córdoba se mettent en devoir d'empêcher la jonction des troupes protestantes restantes avec celles d'Ernst von Mansfeld et de Christian de Brunswick.

Guillaume Ier de Bade-Bade devient alors régent du margraviat de Baden-Baden.

Magnus de Wurtemberg-Neuenbourg, frère de Jean-Frédéric de Wurtemberg, meurt lors de cette bataille.

Ses possessions reviennent à Louis-Frédéric de Wurtemberg.

Les vainqueurs envahissent alors le nord du duché de Wurtemberg malgré un traité de neutralité et y séjournent à plusieurs reprises durant les années qui suivent, causant de grands dommages.



Bataille de Höchst

Le commandant en chef des protestants, Christian de Brunswick part en juin 1622, à la tête d'environ 15 000 hommes de la région des évêchés de Westphalie vers celle de la Hesse-Darmstadt pour y faire jonction avec les forces armées du comte Ernst von Mansfeld.

Après avoir traversé le Main aux environs de Höchst grâce à un pont de fortune, Christian de Brunswick et son armée rencontre le 20 juin 1622 une armée de la Ligue catholique venue du sud sous le commandement du comte de Tilly et du comte de Bronckhorst qui font ouvrir un feu très nourri.

L'armée de Christian de Brunswick réussit à repousser plusieurs attaques des catholiques mais pendant l'affrontement, la panique se propage parmi les hommes qui se trouvent sur le pont.

De nombreux soldats tombent dans le Main où ils se noient. Les pertes de l'infanterie protestante sont importantes, en morts, en blessés et en prisonniers.

Le train et toute l'artillerie tombent aux mains de Tilly et de Bronckhorst.

Christian de Brunswick parvient à s'échapper avec sa cavalerie et son trésor de guerre pour rejoindre Mansfeld.



Prise de Heidelberg et de Mannheim

Tilly ne peut empêcher la jonction des armées de Ernst von Mansfeld et de Christian de Brunswick qu'il parvient à éloigner momentanément.

Ernst von Mansfeld se joignit alors au comte Christian de Brunswick contre Rodolphe II du Saint-Empire et ensemble, ils passèrent en Lorraine, dévastant tout sur leur passage.

Tilly prend Heidelberg puis Mannheim.

Une partie des manuscrits de la bibliothèque d'Heidelberg est envoyée à Rome pour y être intégrée à la Bibliothèque Vaticane contre des subsides du pape.



Siège de Bergen-op-Zoom

Bataille de Fleurus

Ernst von Mansfeld passe donc au service des Provinces-Unies

Les troupes protestantes de Christian de Brunswick et d'Ernst von Mansfeld sont en route pour contrer le siège de Bergen-op-Zoom.

Elles comportent 8 000 fantassins, 6 000 cavaliers et 11 canons.

Le 29 août 1622, ils sont confrontés à l'armée espagnole menée par Gonzalo Fernández de Córdoba, général de la Ligue catholique.

Elle est formée de 6.000 fantassins, de 2.000 cavaliers et de 4 canons.

Les deux partis se livrent une bataille sanglante, pendant laquelle Christian de Brunswick perd le bras gauche.

Il se fera poser, par la suite, une prothèse en argent.

Les deux partis s'attribuent l'avantage.

L'armée espagnole compte 300 morts, 900 blessés.

Malgré des lourdes pertes (quelque 5.000 morts, blessés et capturés), Christian de Brunswick parvient à se frayer une route vers Bergen-op-Zoom et à forcer la levée du siège de la ville.

Ernst von Mansfeld occupe la Frise orientale, prenant des places-fortes et infligeant de sévères exactions sur les populations.



Bataille de Stadtlohn

Pendant l'été 1623, Christian de Brunswick tente vainement de susciter un nouveau foyer de soulèvement contre l'administration impériale dans la région de Basse Saxe.

Devant l'échec, Christian de Brunswick veut se réfugier aux Pays-Bas, avec son armée de 15 000 hommes, pour y retrouver le maître des coalisés protestants, Frédéric V du Palatinat et plus encore, la femme de celui-ci, Elizabeth Stuart à qui il porte une véritable dévotion.

Le 6 août 1623, l'armée protestante de Christian de Brunswick est attaquée par l'armée de la Ligue Catholique commandée par Tilly à Stadtlohn, à quelques kilomètres de la frontière des Pays-Bas,.

Bernard de Saxe-Weimar sert dans le camp protestant avec son frère William à Stadtlohn.

Matthias Gallas, alors colonel d'un régiment d'infanterie au service de la ligue catholique, se distingue dans les combats.

Christian peut disposer ses troupes sur une éminence partiellement entourée de zones marécageuses, position avantageuse. Cet avantage théorique ne se révèle pas décisif, les troupes catholiques étant plus nombreuses et beaucoup plus aguerries.

Elles infligent des pertes extrêmement lourdes à l'ennemi protestant. À peu près 2/3 des soldats commandés par Christian sont tués ou faits prisonniers. La déroute des protestants est si complète qu'elle dissuade Tilly de poursuivre son attaque. À la tombée de la nuit, Christian et les débris de son armée atteignent les Pays-Bas. Son train et son trésor de guerre tombent aux mains des catholiques.

Tilly continue de pourchasser Ernst von Mansfeld dans le nord de l'Allemagne.

Tilly regagne au catholicisme les évêchés de Halberstadt, Hildesheim, Minden et Osnabrück.



Naissance de Georges-Guillaume de Brunswick-Lunebourg

Georges-Guillaume de Brunswick-Lunebourg naît à Herzberg le 26 janvier 1624, fils de Georges de Brunswick-Calenberg et d'Anne-Éléonore de Hesse-Darmstadt.



Mariage de Philippe de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg avec Sophie de Saxe-Lauenbourg

Philippe de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg (1584-1663) épouse à Amt Neuhaus près de Boizenburg le 23 mai 1624 Sophie de Saxe-Lauenbourg. Leurs enfants sont :



Naissance de Jean-Frédéric de Brunswick-Lunebourg

Jean-Frédéric de Brunswick-Lunebourg naît à Herzberg le 25 avril 1625, fils de Georges de Brunswick-Calenberg et d'Anne-Éléonore de Hesse-Darmstadt.



Wallenstein Prince

Wallenstein est nommé prince en 1625.

L'armée de Wallenstein lui coûte cher malgré les dividendes qu'il sait tirer de ses terres.

Pour parer à la dissolution de son armée, Wallenstein engage celle-ci dans le duché de Brunswick en juillet 1625. Son espoir est de préserver ses riches terres en faisant du butin dans les territoires ennemis pour financer son armée.



Naissance de Sophie-Amélie de Brunswick-Lunebourg

Sophie Amalie von Braunschweig-Calenberg ou Sophie-Amélie de Brunswick-Lunebourg naît à Herzberg dans la Principauté de Lunebourg le 24 mars 1628, fille de Georges de Brunswick-Calenberg et d'Anne-Éléonore de Hesse-Darmstadt.



Naissance d'Ernest-Auguste de Brunswick-Lunebourg

Ernest-Auguste de Brunswick-Lunebourg naît le 20 novembre ou le 30 novembre 1629 dans le calendrier grégorien, fils de Georges de Brunswick-Calenberg et d'Anne-Éléonore de Hesse-Darmstadt.


Georges de Brunswick-Calenberg - vers 1640

Mort de Frédéric-Ulrich de Brunswick-Wolfenbüttel

Georges de Brunswick-Calenberg Duc de Brunswick-Lunebourg et Prince de Calenberg

Frédéric-Ulrich de Brunswick-Wolfenbüttel meurt en 1635 sans héritier mâle.

Georges de Brunswick-Calenberg devient Duc de Brunswick-Lunebourg et Prince de Calenberg en 1635.

Il est le premier duc de Brunswick-Lunebourg à s'installer à Hanovre.

La principauté de Calenberg inclut Göttingen.

Il est le premier duc de Brunswick-Lunebourg à s'installer à Hanovre.



Mariage d'Ernest Ier de Saxe-Gotha avec Élisabeth-Sophie de Saxe-Altenbourg

Ernest Ier de Saxe-Gotha épouse en 1636 Élisabeth-Sophie de Saxe-Altenbourg (morte en 1680). Leurs enfants sont :

Ernest Ier de Saxe-Gotha devient Duc de Saxe-Altenbourg par ce mariage.


Christian-Louis de Brunswick-Lunebourg

Mort de Georges de Brunswick-Calenberg

Christian-Louis de Brunswick-Lunebourg Duc de Brunswick-Lunebourg et Prince de Calenberg

Georges de Brunswick-Calenberg meurt à Hildesheim le 2 avril 1641.

Christian-Louis de Brunswick-Lunebourg devient Duc de Brunswick-Lunebourg et hérite de la principauté de Calenberg.


Sophie-Amélie de Brunswick-Lunebourg

Mariage de Frédéric III de Danemark avec Sophie-Amélie de Brunswick-Lunebourg

Frédéric III de Danemark épouse à Glückstadt le 1er ou le 18 octobre 1643 Sophie-Amélie de Brunswick-Lunebourg, fille de Georges de Brunswick-Calenberg et d'Anne-Éléonore de Hesse-Darmstadt. Leurs enfants sont :

Sophie-Amélie de Brunswick-Lunebourg est une femme énergique et passionnée, au caractère ambitieux.

Cette union affectera non seulement le destin de Frédéric III de Danemark, mais également le destin du Danemark.


Anne-Marie de Gonzague

Mariage d'Édouard de Bavière avec Anne-Marie de Gonzague

Édouard de Bavière se convertit au catholicisme.

Édouard de Bavière, fils de Frédéric V du Palatinat et d'Élisabeth Stuart, épouse en 1645 Anne-Marie de Gonzague. Leurs enfants sont :

Anne-Marie de Gonzague mène joyeuse vie, et la chronique lui prête de nombreuses aventures galantes.

Édouard de Bavière est en exil, sans terre et passablement désargenté.

La cour de France refuse d'accueillir Édouard de Bavière.

Anne-Marie de Gonzague est accusée d'avoir tenté, avec Louis II de Bourbon-Condé, son ami, et l'abbé Bourdelot, médecin de ce dernier, de faire brûler un morceau de la Vraie Croix.



Naissance de Christian V de Danemark

Christian V de Danemark naît à Flensburg le 15 avril 1646, fils de Frédéric III de Danemark et de Sophie-Amélie de Brunswick-Lunebourg.

Christian V de Danemark appartient à la première branche de la Maison d'Oldenbourg.



Naissance d'Anne Sophie de Danemark

Anne Sophie de Danemark naît le 1er septembre 1647, fille de Frédéric III de Danemark et de Sophie-Amélie de Brunswick-Lunebourg.



Mort de Frédéric de Brunswick-Lunebourg

Christian-Louis de Brunswick-Lunebourg Prince de Lunebourg

Georges-Guillaume de Brunswick-Lunebourg Duc de Brunswick-Lunebourg

Frédéric de Brunswick-Lunebourg meurt en 1648 sans descendance.

Christian-Louis de Brunswick-Lunebourg, son neveu hérite de la principauté de Lunebourg.

Christian-Louis de Brunswick-Lunebourg cède alors le Calenberg à Georges-Guillaume de Brunswick-Lunebourg, son frère cadet.

Georges-Guillaume de Brunswick-Lunebourg devient Duc de Brunswick-Lunebourg en 1648.



Lévitation de Joseph de Cupertino

En 1649, Jean-Frédéric de Brunswick-Lunebourg est témoin d'une lévitation de Joseph de Cupertino.



Naissance de Wilhelmine-Ernestine de Danemark

Wilhelmine-Ernestine de Danemark naît le 21 juin 1650, fille de Frédéric III de Danemark et de Sophie-Amélie de Brunswick-Lunebourg.



Convertion au Catholicisme de Jean-Frédéric de Brunswick-Lunebourg

Jean-Frédéric de Brunswick-Lunebourg se convertit au Catholicisme en 1651.



Naissance de Georges de Danemark

Jørgen ou Georges de Danemark naît à Copenhague le 2 avril 1653, fils de Frédéric III de Danemark et de Sophie-Amélie de Brunswick-Lunebourg.



Mariage de Christian-Louis de Brunswick-Lunebourg avec Sophie-Dorothée de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg

Christian Ludwig ou Christian-Louis de Brunswick-Lunebourg(1622-1665) épouse le 9 octobre 1653 Sophie-Dorothée de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg (1636-1689), fille de Philippe de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg.



Naissance d'Ulrique-Éléonore de Danemark

Ulrique-Éléonore de Danemark naît le 11 septembre 1656, fille de Frédéric III de Danemark et de Sophie-Amélie de Brunswick-Lunebourg.



Siège de Copenhague

Bataille navale de l'Oresund

Charles X Gustave de Suède insatiable de conquêtes et soupçonneux envers le Danemark débarque à Korsør sur l'île de Seeland le 17 juillet 1658.

Personne n'a prévu cette soudaine et brutale attaque.

La capitale danoise est très mal fortifiée et possède une faible garnison.

Les vastes et vétustes lignes de défense comportent seulement 2 000 défenseurs.

Mais Frédéric III de Danemark ne perd pas courage.

Je vais mourir dans mon nid - tels sont les mots par lesquels il réprimande les conseillers qui lui recommandent la sécurité.

Le 8 août 1658, les représentants de tous les ordres de la capitale exhortent à la nécessité d'une vigoureuse résistance.

Les habitants de Copenhague, dirigés par le bourgmestre Hans Nansen protestent de leur loyauté envers le roi et de leur détermination à défendre Copenhague jusqu'à l'extrémité.

Le gouvernement et le peuple font preuve d'une grande énergie sous la surveillance de Frédéric III de Danemark, de Sophie-Amélie de Brunswick-Lunebourg et du bourgmestre Hans Nansen.

Au début septembre 1658, toutes les infrastructures sont réparées, les murs et les canons installés et 7 000 hommes en armes sont disposés.

La ville est si fortement fortifiée que Charles X Gustave de Suède renonce à lancer l'assaut sur Copenhague et commence le siège.

Charles X Gustave de Suède convertit ensuite le siège en blocus maritime, empêchant ainsi l'approvisionnement de la capitale par la flotte néerlandaise.

La défaite navale de l'Øresund, le 29 octobre 1658, force Charles X Gustave de Suède à mettre fin au blocus de la capitale danoise et il finit par abandonner entièrement le siège.

Ainsi Copenhague sauve la monarchie danoise.

La traditionnelle loyauté des Danois des classes moyennes se transforme en un enthousiasme débordant pour Frédéric III de Danemark et pendant une brève période, Frédéric III de Danemark est l'homme le plus populaire en son royaume.



Mariage d'Ernest-Auguste de de Brunswick-Lunebourg avec Sophie de Bohême

Ernest-Auguste de Brunswick-Lunebourg épouse en 1658 Sophie de Bohême ou du Palatinat (1630-1714), fille de Frédéric V du Palatinat et d'Élisabeth Stuart. Leurs enfants sont :



Naissance de George Ier de Grande-Bretagne

Georges-Louis ou George Ier de Brunswick-Lunebourg ou George Ier de Grande-Bretagne ou de Hanovre naît à Osnabrück au Hanovre le 28 mai 1660, fils d'Ernest-Auguste de Hanovre (1629-1698), Électeur de Hanovre, et de Sophie de Bohême.

Peu après la naissance de son cousin George Ier de Grande-Bretagne, Élisabeth Charlotte Wittelsbach von Pfalz rejoint Charles Ier Louis du Palatinat, son père, à la cour de Heidelberg.



Naissance d'Auguste-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel

Auguste-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel naît à Wolfenbüttel le 8 mars 1662, fils d'Antoine-Ulrich de Brunswick-Wolfenbüttel et d'Élisabeth-Julienne de Schleswig-Holstein-Norburg.



Ernest-Auguste de Brunswick-Lunebourg Évêque d'Osnabrück

En 1662, Ernest-Auguste de Brunswick-Lunebourg est nommé par Jean-Frédéric de Brunswick-Lunebourg, son frère, évêque d'Osnabrück.



Jean-Frédéric de Brunswick-Lunebourg Duc de Brunswick-Lunebourg et Prince de Calenberg

Jean-Frédéric de Brunswick-Lunebourg devient Duc de Brunswick-Lunebourg et Prince de Calenberg en 1665.


Georges-Guillaume de Brunswick-Lunebourg - en 1655

Mort de Christian-Louis de Brunswick-Lunebourg

Georges-Guillaume de Brunswick-Lunebourg Prince de Lunebourg

Mariage de Georges-Guillaume de Brunswick-Lunebourg avec Éléonore Desmier d'Olbreuse

Christian-Louis de Brunswick-Lunebourg meurt à Celle le 15 mars 1665.

Sophie-Dorothée de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg déménage au château de Herzberg.

Georges-Guillaume de Brunswick-Lunebourg, son frère, lui succède à la tête du Lunebourg.

Georges-Guillaume de Brunswick-Lunebourg cède alors le Calenberg à Jean-Frédéric de Brunswick-Lunebourg, son frère.

Georges-Guillaume de Brunswick-Lunebourg épouse en 1665 Éléonore Desmier d'Olbreuse (1639-1722), Dame d'Harburg puis Comtesse de Wilhelmsburg. Leur enfant est :



Naissance de Sophie-Dorothée de Brunswick-Lunebourg

Sophie-Dorothée de Brunswick-Lunebourg ou de Brunswick-Zelle naît à Celle le 10 septembre 1666, fille de Georges-Guillaume de Brunswick-Lunebourg et d'Éléonore Desmier d'Olbreuse.



Naissance de Sophie-Charlotte de Hanovre

Sophie-Charlotte de Hanovre naît à Bad Iburg le 30 octobre 1668, fille d'Ernest-Auguste de Brunswick ou de Hanovre et de Sophie de Bohême ou de Palatinat.

Sophie-Charlotte de Hanovre est cousine et filleule de Élisabeth Charlotte Wittelsbach von Pfalz.Naissance de Sophie-Charlotte de Hanovre.

Les proches de Sophie-Charlotte de Hanovre la surnomment affectueusement Figuelotte.

Élevée par Sophie de Bohême, une mère intelligente qui lisait Rabelais et admirait Montaigne, Sophie-Charlotte de Hanovre reçoit la même éducation que ses frères ce qui est très original pour l'époque.

Aussi a-elle la réputation d'être une princesse très cultivée.

Polyglotte, elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien.

Musicienne, elle joue du clavecin et œuvre en faveur de l'opéra italien à la cour de Berlin, ce qui n'est pas rien dans ce royaume du nord fortement marqué par le protestantisme.


Jean-Frédéric de Brunswick-Lunebourg

Mariage de Jean-Frédéric de Brunswick-Lunebourg avec Bénédicte-Henriette de Bavière

Jean-Frédéric de Brunswick-Lunebourg épouse le 25 novembre 1668 Bénédicte-Henriette de Bavière, fille d'Édouard de Bavière et d'Anne-Marie de Gonzague. Leurs enfants sont :



Naissance de Charlotte-Félicité de Brunswick-Calenberg

Charlotte-Félicité de Brunswick-Calenberg naît en 1671, fille de Jean-Frédéric de Hanovre et de Bénédicte de Palatinat.



Naissance de Louis-Rodolphe de Brunswick-Wolfenbüttel

Louis-Rodolphe de Brunswick-Wolfenbüttel naît à Wolfenbüttel le 22 juillet 1671, fils d'Antoine-Ulrich de Brunswick-Wolfenbüttel et d'Élisabeth-Julienne de Schleswig-Holstein-Norburg.



Mariage de Charles II du Palatinat avec Wilhelmine-Ernestine de Danemark

Par l'entremise de Sophie de Bohême, sa tante, Charles II du Palatinat épouse le 20 septembre 1671 Wilhelmine-Ernestine de Danemark, fille de Frédéric III de Danemark et de Sophie-Amélie de Brunswick-Lunebourg.

Cette union resta stérile, le prince refusant toute relation avec sa femme.



Liaison d'Ernest-Auguste de Brunswick-Lunebourg avec Clara de Platten

Ernest-Auguste de Brunswick-Lunebourg a une liaison avec Clara de Platten ou Klara Élisabeth de Meysenbug. Leur enfant est :



Gottfried Wilhelm von Leibniz Bibliothécaire ducal duBrunswick-Lunebourg

En 1676, Jean-Frédéric de Brunswick-Lunebourg engage Gottfried Wilhelm von Leibniz comme Bibliothécaire ducal.


Éléonore de Neubourg Éléonore de Neubourg

Mariage de Léopold Ier de Habsbourg avec Éléonore de Neubourg

Léopold Ier de Habsbourg est veuf de Claude-Félicité d'Autriche-Tyrol.

La réputation d'extrême fécondité des princesses de la maison de Neubourg fait de ces dernières l'objet d'alliances très recherchées des souverains européens.

Cette fois, la candidature d'Éléonore de Neubourg est agréée.

Léopold Ier de Habsbourg épouse en 1676 Éléonore de Neubourg, fille de Philippe-Guillaume de Wittelsbach-Neubourg et d'Élisabeth-Amalie de Hesse-Darmstadt. Leurs enfants sont :

Devenue impératrice à son tour, Éléonore de Neubourg se souvient du prince Lobkowitz, en faisant élever les enfants du ministre disgracié aux premiers honneurs de la Cour Impériale.

Très proche de son mari qui lui est fidèle, elle le soigne elle-même pendant ses maladies.



Sophie de Bohême à la cour de Versailles

En 1678, Sophie de Bohême, duchesse de Brunswick-Lunebourg, est reçue à la cour de Versailles où elle vient visiter Élisabeth Charlotte Wittelsbach von Pfalz, sa nièce.

Question de protocole, Élisabeth Charlotte Wittelsbach von Pfalz, aurait voulu que Louis XIV permette à Sophie de Bohême, sa tante, de s'asseoir sur un fauteuil puisqu'elle est l'épouse d'un souverain.

Louis XIV, soucieux de montrer sa supériorité, n'accorde qu'une chaise à dos, ce qui provoque les moqueries des courtisans, mortifie Élisabeth Charlotte Wittelsbach von Pfalz, sa belle-sœur, et inaugure la disgrâce de celle-ci.

Sophie de Bohême dotée d'un caractère plus politique que sa nièce, fait bon visage à tous, et est gâtée par Philippe Ier d'Orléans, son neveu par alliance.

Elle ne croira jamais tout à fait Élisabeth Charlotte Wittelsbach von Pfalz, sa nièce, quand celle-ci se plaindra plus tard de son mari et des intrigues de sa cour.


Ernest-Auguste de Brunswick-Lunebourg

Mort de Jean-Frédéric de Brunswick-Lunebourg

Ernest-Auguste de Brunswick-Lunebourg Duc de Brunswick-Lunebourg et Prince de Calenberg

Jean-Frédéric de Brunswick-Lunebourg meurt à Augsbourg le 18 décembre 1679.

Ernest-Auguste de Brunswick-Lunebourg devient Duc de Brunswick-Lunebourg et Prince de Calenberg en 1679.



Mariage de Charles XI de Suède avec Ulrique-Éléonore de Danemark

Charles XI de Suède épouse le 6 mai 1680 Ulrique-Éléonore de Danemark, fille de Frédéric III de Danemark et de Sophie-Amélie de Brunswick-Lunebourg. Leurs enfants sont :

On prête à Charles XI de Suède cette répartie cinglante : à son épouse qui lui reprochait sa politique autoritaire, il aurait répondu : Madame, nous vous avons épousé pour nous donner des enfants, non des avis…



Naissance de Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern

Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern ou Brunswick-Wolfenbüttel naît le dimanche 19 ou le 29 mai 1680, fils de Ferdinand-Albert Ier de Brunswick-Wolfenbüttel-Bevern et de Christine de Hesse-Eschwege.



Mariage d'Auguste-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel avec Christine-Sophie de Brunswick-Wolfenbüttel

Auguste-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel épouse en 1681 Christine-Sophie de Brunswick-Wolfenbüttel (1654-1695), fille de Rodolphe-Auguste de Brunswick-Wolfenbüttel.


Sophie-Dorothée de Brunswick-Lunebourg - par Presne

Mariage de George Ier de Grande-Bretagne avec Sophie-Dorothée de Brunswick-Lunebourg

Mariage de George Ier de Grande-Bretagne avec Sophia Dorothea von Braunschweig-Lüneburg

George Ier de Grande-Bretagne épouse à Celle le 21 novembre ou le 1er décembre 1682 Sophia Dorothea ou von Braunschweig-Lüneburg ou Sophie-Dorothée de Brunswick-Lunebourg (1666-1726).

Leurs enfants sont :

Depuis l'enfance, Sophie-Dorothée de Brunswick-Lunebourg est éprise de Philippe-Christophe de Kœnigsmark, un colonel de dragons suédois.

Une fois mariée, Sophie-Dorothée de Brunswick-Lunebourg poursuit une correspondance enflammée avec Philippe-Christophe de Kœnigsmark.



Naissance de George II de Grande-Bretagne

George II de Grande-Bretagne ou von Hannover naît le 10 novembre 1683, fils de George Ier de Grande-Bretagne et de Sophie-Dorothée de Brunswick-Lunebourg.



Mort de Sophie-Amélie de Brunswick-Lunebourg

Sophie-Amélie de Brunswick-Lunebourg meurt à Copenhague le 20 février 1685.



Naissance de Sophie-Dorothée de Hanovre

Sophie-Dorothée de Hanovre naît à Hanovre le dimanche 16 mars 1687, fille de George Ier de Grande-Bretagne et de Sophie-Dorothée de Brunswick-Lunebourg



Mariage de Christian-Henri de Brandebourg-Culmbach avec Sophie-Christiane de Wolfstein

Christian-Henri de Brandebourg-Culmbach épouse en 1687 Sophie-Christiane de Wolfstein (1667-1737), fille du Comte Albert von Wolfstein. Leurs enfants sont :

Sur l'invitation du gouvernement de Brandebourg-Ansbach, Christian-Henri de Brandebourg-Culmbach réside avec sa famille au château de Schönberg.


Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern

Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern Duc de Brunswick-Lunebourg

Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern devient Duc de Brunswick-Lunebourg en 1687.



Instauration de la primogéniture au Brunswick-Lunebourg

En 1688, à la suite des protestations de ses fils, Ernest-Auguste de Brunswick-Lunebourg instaure la primogéniture, afin qu'après son décès, aucune division n'entame ses possessions.



Mariage de Pierre Ier de Russie avec Evdokia Fédeorovna Lopouhina

Pierre Ier de Russie épouse le 6 février 1689 Evdokia Fédeorovna Lopouhina ou Eudoxie Lopoukhina (10 juillet 1670-7 septembre 1731). Leurs enfants sont :



Mariage de Louis-Rodolphe de Brunswick-Wolfenbüttel avec Christine-Louise d'Oettingen-Oettingen

Louis-Rodolphe de Brunswick-Wolfenbüttel Comte de Blankenburg

Louis-Rodolphe de Brunswick-Wolfenbüttel épouse en 1690 Christine-Louise d'Oettingen-Oettingen (1671-1747), fille du Comte Albert-Ernest Ier d'Oettingen-Oettingen. Leurs enfants sont :

En 1690, Antoine-Ulrich de Brunswick-Wolfenbüttel, son père, donne à Louis-Rodolphe de Brunswick-Wolfenbüttel le comté de Blankenburg.



Naissance de Charlotte-Christine de Brunswick-Wolfenbüttel

Charlotte-Christine de Brunswick-Wolfenbüttel naît en 1691, fille de Louis-Rodolphe de Brunswick-Wolfenbüttel et de Christine-Louise d'Oettingen-Oettingen.



Naissance d'Élisabeth Christine de Brunswick-Wolfenbüttel

Élisabeth Christine de Brunswick-Wolfenbüttel naît en 1691, fille de Louis-Rodolphe de Brunswick-Wolfenbüttel et de Christine-Louise d'Oettingen-Oettingen.



Guerre austro-turque

Ernest-Auguste de Brunswick-Lunebourg s'illustre lors de la guerre austro-turque aux côtés de l'empereur Léopold Ier de Habsbourg.

En récompense de ses services, Léopold Ier élève Ernest-Auguste de Brunswick-Lunebourg au rang d'électeur de Brunswick-Lunebourg en 1692.



Mort de Philippe-Christophe de Kœnigsmark

Divorce de George Ier de Grande-Bretagne et de Sophie-Dorothée de Brunswick-Lunebourg

Sophie-Dorothée de Brunswick-Lunebourg Prisonnière

Philippe-Christophe de Kœnigsmark et Sophie-Dorothée de Brunswick-Lunebourg, amants, sont découverts le 1er juillet 1694.

Philippe-Christophe de Kœnigsmark meurt à Hanovre assassiné pour tentative d'enlèvement de la princesse, dans des conditions demeurées inconnues.

George Ier fait interner à vie son épouse au château-forteresse d'Ahlden où elle demeure durant trente-deux ans jusqu'à sa mort.

Le divorce est prononcé par le consistoire de Hanovre le 28 décembre 1694.

Le divorce de George Ier de Grande-Bretagne et de Sophie-Dorothée de Brunswick-Lunebourg est prononcé devant le consistoire de Hanovre le 28 décembre 1694.

Sophie-Dorothée de Brunswick-Lunebourg est enfermée au château d'Ahlden.

Elle y résidera recluse pendant 32 ans et ne sera jamais reconnue ni couronnée reine de Grande-Bretagne et d'Irlande.



Mariage d'Auguste-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel avec Sophie-Amélie de Holstein-Gottorp

Auguste-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel est veuf de Christine-Sophie de Brunswick-Wolfenbüttel.

Auguste-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel épouse en 1695 Sophie-Amélie de Holstein-Gottorp (1670-1710), fille de Christian-Albert de Holstein-Gottorp.



Naissance d'Antoinette-Amélie de Brunswick-Blankenberg

Antoinette-Amélie de Brunswick-Blankenberg ou de Brunswick-Wolfenbüttel naît à Wolfenbüttel en Basse-Saxe le samedi 14 avril 1696, fille de Louis-Rodolphe de Brunswick-Wolfenbüttel.



Mariage de Renaud III de Modène avec Charlotte-Félicité de Brunswick-Calenberg

Renaud III de Modène épouse Charlotte-Félicité de Brunswick-Calenberg, fille de Jean-Frédéric de Hanovre et de Bénédicte de Palatinat. Leurs enfants sont :



Mort d'Ernest-Auguste de Brunswick-Lunebourg

Ernest-Auguste de Brunswick-Lunebourg meurt le 23 janvier 1698 ou le 2 février 1698 dans le calendrier grégorien.



Mort d'Ernest-Auguste de Hanovre

George Ier de Grande-Bretagne Électeur de Hanovre

Ernest-Auguste de Hanovre meurt en 1698.

George Ier de Brunswick-Lunebourg ou George Ier de Grande-Bretagne devient Électeur de Hanovre ou de Brunswick-Lunebourg en 1698.



Naissance de François III de Modène

Francesco III Maria ou François Marie d'Este ou François III de Modène naît à Modène le 2 juillet 1698, fils de Renaud III de Modène et et de Charlotte-Félicité de Brunswick-Lunebourg.



Mariage de Joseph Ier de Habsbourg avec Wilhelmine-Amélie de Brunswick-Lunebourg

Joseph Ier de Habsbourg a pour favori Charles Théodore Othon de Salm.

Charles Théodore Othon de Salm convint Éléonore de Neubourg de choisir comme épouse de Joseph Ier de Habsbourg la princesse Wilhelmine-Amélie de Brunswick-Lunebourg (1673-1742) qui est sa nièce.

Joseph Ier de Habsbourg épouse en 1699 Wilhelmine-Amélie de Brunswick-Lunebourg fille de Jean-Frédéric de Hanovre, Duc de Brunswick-Lunebourg-Kalenberg, et de Bénédicte de Palatinat. Leurs enfants sont :



Naissance de Marie-Josèphe d'Autriche

Marie-Josèphe d'Autriche naît en 1699, fille de Joseph Ier de Habsbourg et de Wilhelmine-Amélie de Brunswick-Lunebourg.



Naissance de Marie-Amélie d'Autriche

Maria Amalia ou Marie-Amélie d'Autriche naît en 1701, fille de Joseph Ier de Habsbourg et de Wilhelmine-Amélie de Brunswick-Lunebourg.



Naissance d'Henriette d'Este

Enrichetta ou Henriette d'Este naît le 27 mai 1702, fille de Renaud III de Modène et de Charlotte-Félicité de Brunswick-Calenberg.



Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern

Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern devient 3e Duc de Brunswick-Bevern en 1704.



Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern Adjudant-major de l'empereur

En 1704, Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern devient adjudant-major de l'empereur.



Mort de Georges-Guillaume de Brunswick-Lunebourg

George Ier de Grande-Bretagne Prince de Lunebourg

Georges-Guillaume de Brunswick-Lunebourg meurt à Celle le 28 août 1705.

George Ier de Grande-Bretagne, son neveu, lui succède à la tête du Lunebourg.


Sophie-Dorothée de Hanovre - par Knobelsdorff

Mariage de Frédéric-Guillaume Ier de Prusse avec Sophie-Dorothée de Hanovre

Frédéric-Guillaume Ier de Prusse épouse à Berlin le dimanche 28 novembre 1706 Sophie-Dorothée de Hanovre, fille de George Ier de Grande-Bretagne et de Sophie-Dorothée de Brunswick-Lunebourg. Leurs enfants sont :



Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern Général

En 1707, Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern devient Général.



Le titre d'électeur de de Brunswick-Lunebourg reconnu par la Diète

Le titre d'électeur de de Brunswick-Lunebourg n'est reconnu par la Diète qu'en 1708.



Mariage de Charles VI de Habsbourg avec Élisabeth Christine de Brunswick-Wolfenbüttel

Charles VI de Habsbourg épouse le 1er août 1708 Élisabeth Christine de Brunswick-Wolfenbüttel. Leurs enfants sont :

Princesse protestante d'une grande beauté et d'un caractère affirmé, Élisabeth Christine de Brunswick-Wolfenbüttel s'oppose d'abord à ce mariage pour ne pas avoir à se convertir au catholicisme et menace même de se suicider avant de changer d'opinion.

Le couple sera très uni et Charles VI de Habsbourg ne craint pas de lui céder la régence de ses possessions espagnoles pendant qu'il mène ses troupes au combat alors qu'elle n'a pas 20 ans.

L'union reste d'abord stérile pendant 8 ans.



Mort de Charlotte-Félicité de Brunswick-Calenberg

Charlotte-Félicité de Brunswick-Calenberg meurt en 1710.



Mariage d'Auguste-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel avec Élisabeth-Sophie-Marie de Schleswig-Holstein-Sonderburg-Norburg

Auguste-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel est veuf de Sophie-Amélie de Holstein-Gottorp.

Auguste-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel épouse en 1710 Élisabeth-Sophie-Marie de Schleswig-Holstein-Sonderburg-Norburg (1683-1767), fille de Rodolphe-Frédéric de Schleswig-Holstein-Sonderburg-Norburg.



Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern Maréchal de camp

En 1711, Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern devient Maréchal de camp.



Mariage de Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern avec Antoinette-Amélie de Brunswick-Blankenberg

Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern épouse à Brunswick en Basse-Saxe le samedi 15 octobre 1712 Antoinette-Amélie de Brunswick-Blankenberg, fille de Louis-Rodolphe de Brunswick-Wolfenbüttel. Leurs enfants sont :



Naissance d'Antoine-Ulrich de Brunswick-Bevern

Antoine-Ulrich de Brunswick-Bevern naît en 1714, fils de Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern et de Antoinette-Amélie de Brunswick-Blankenberg.


Auguste-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel vers 1720

Auguste-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel Duc de Brunswick-Lunebourg et Prince de Wolfenbüttel

Auguste-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel devient Duc de Brunswick-Lunebourg et Prince de Wolfenbüttel en 1714.



Naissance de Pierre II de Russie

Pierre II de Russie naît à Saint-Pétersbourg le 12 ou 23 octobre 1715, fils de d'Alexis Petrovitch de Russie et de Charlotte de Brunswick-Lunebourg.



Naissance d'Élisabeth Christine de Brunswick-Bevern

Élisabeth Christine de Brunswick-Bevern naît à Wolfenbüttel le 8 novembre 1715, fille de Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern et d'Antoinette-Amélie de Brunswick-Blankenberg

Elle appartient à la branche de Bevern des Brunswick Wolfenbüttel.



Mariage de Charles II de Mecklembourg-Schwerin avec Catherine de Russie

Charles II de Mecklembourg-Schwerin épouse le 19 avril 1716 Catherine de Russie, fille d'Ivan V de Russie et de Prascovia Soltykova. Leur enfant est :



Bataille de Petrovaradin

Mort de Silâhdâr Ali

Prise de Timisoara

Les origines albanaises du Pape Clément XI jouent un rôle dans les hostilités contre les Turcs. Il est le promoteur de la Ligue européenne contre les turcs.

En 1716, pendant la troisième guerre austro-turque, le grand vizir Silâhdâr Ali rassemble à Belgrade une armée forte de plus de 100 000 hommes, dont 40 000 janissaires, 20 000 spahis et 10 000 tatars, ainsi que de la cavalerie kuruc (hongrois hostiles aux Habsbourg).

Cette armée traverse la Save à Zemun à fin juillet 1716, et se déplace sur la rive droite du Danube en direction de Sremski Karlovci.

Le commandant des forces autrichiennes, Eugène-François de Savoie-Carignan, décide d'attaquer les turcs à Peterwaradin ou Peterwardein ou Petrovaradin en Serbie. Petrovaradin fait maintenant partie de l'agglomération de Novi Sad.

Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern et Claude Florimond de Mercy participent à cette bataille.

Eugène-François de Savoie-Carignan organise la construction d'un campement fortifié à l'intérieur de la forteresse, et met en ordre de marche une armée impériale d'environ 80 000 hommes qui est stationnée à Futog.

La forteresse de Petrovaradin compte une garnison de 8 000 hommes, principalement des serbes, alors que l'armée autrichienne est quant à elle constituée environ pour moitié de régiments hongrois et croates.

Le 2 août 1716, a lieu la première escarmouche entre l'avant-garde autrichienne et des cavaliers ottomans.

Le 3 août 1716, Silâhdâr Ali atteint pratiquement Petrovaradin et envoie immédiatement 30 000 janissaires à l'assaut des positions impériales.

Les janissaires creusent des tunnels de sapes et commencent à bombarder la forteresse.

Le gros de l'armée autrichienne traverse le Danube sur deux pontons dans la nuit du 4 au 5 août 1716 et établit son campement.

Le 5 août 1716, à sept heures du matin, Eugène-François de Savoie-Carignan fait débuter l'offensive autrichienne.

Alors que le flanc droit, sous les ordres du prince Charles-Alexandre de Wurtemberg, prend d'assaut une batterie d'artillerie ottomane, le centre de l'armée impériale se déploie avec difficulté devant les petites portes de la forteresse.

Les janissaires mènent une contre-attaque immédiate et forcent les autrichiens à se replier dans la forteresse.

Eugène-François de Savoie-Carignan enraye cette contre-attaque en engageant ses renforts et envoie sa cavalerie sur les flancs ottomans dans une manœuvre d'encerclement.

Silâhdâr Ali ne parvient pas à briser cet encerclement avec ses spahis et il ne peut non plus regrouper ses troupes.

Les tatars se retirent avant même d'avoir engagé le combat.

Les ottomans étant en déroute, Eugène-François de Savoie-Carignan mène personnellement ses troupes contre le campement de Silâhdâr Ali.

Avec l'appui de la canonnade de 6 frégates de la flotte du Danube, les autrichiens remportent la bataille vers 14 heures.

Silâhdâr Ali meurt dans ce combat. Il est inhumé à la forteresse de Belgrade dans la tombe connue sous le nom Damad Ali Pašino Turbe.

Seulement 50 000 ottomans parviennent à regagner Belgrade.

Après la bataille, Eugène-François de Savoie-Carignan se tourne contre Timisoara et s'en empare malgré une résistance acharnée et les tentatives désespérées des ottomans pour secourir la ville.

Après la guerre, une église sera bâtie sur la colline dominant le champ de bataille.

Elle est consacrée à Notre Dame de Tekije, également connue sous le nom de Marie des neiges.

Elle est utilisée à la fois par les confessions catholique et orthodoxe.



Naissance de Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg

Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg Archiduchesse d'Autriche

Maria Theresia Walburga Amalia Christina ou Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg naît à Vienne le 13 mai 1717, fille de Charles VI de Habsbourg et d'Élisabeth Christine de Brunswick-Wolfenbüttel.

Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg est Archiduchesse d'Autriche par sa naissance.



Naissance de Marie-Anne de Habsbourg

Marie-Anne de Habsbourg naît en 1718, fille de Charles VI de Habsbourg et d'Élisabeth Christine de Brunswick-Wolfenbüttel.



Mariage de Frédéric-Auguste II de Saxe avec Marie-Josèphe d'Autriche

Frédéric-Auguste II de Saxe épouse en 1719 Marie-Josèphe d'Autriche, fille de Joseph Ier de Habsbourg et de Wilhelmine-Amélie de Brunswick-Lunebourg. Leurs enfants sont :



Naissance de Ferdinand de Brunswick-Lunebourg

Ferdinand de Brunswick-Lunebourg ou de Brunswick-Bevern naît à Brunswick le 12 janvier 1721, fils de Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern et d'Antoinette-Amélie de Brunswick-Blankenberg.


Sophie-Madeleine de Brandebourg-Culmbach

Mariage de Christian VI de Danemark avec Sophie-Madeleine de Brandebourg-Culmbach

Christian VI de Danemark épouse en 1721 Sophie-Madeleine de Brandebourg-Culmbach, fille de Christian Henri de Brandebourg-Kulmbach et de Sophie Christine de Wolfstein. Leurs enfants sont :



Naissance de Louise-Amélie de Brunswick-Wolfenbüttel

Luise Amalie ou Louise-Amélie de Brunswick-Wolfenbüttel (von Braunschweig-Wolfenbüttel) d'Este naît à Beverne en Basse-Saxe le jeudi 29 janvier 1722, fille de Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern et d'Antoinette-Amélie de Brunswick-Blankenberg d'Este.



Mariage de Charles VII Albert de Bavière avec Marie-Amélie d'Autriche

En signe de réconciliation avec les Habsbourg, Maximilien II Emmanuel de Bavière marie son fils avec la fille de l'empereur.

Charles VII Albert de Bavière épouse le 5 octobre 1722 Marie-Amélie d'Autriche (1701-1756), fille de Joseph Ier de Habsbourg et de Wilhelmine-Amélie de Brunswick-Lunebourg. Leurs enfants sont :



Naissance de Sophie-Antoinette de Brunswick-Bevern

Sophie-Antoinette de Brunswick-Bevern naît en 1724, fille de Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern et d'Antoinette-Amélie de Brunswick-Blankenberg.



Mort de Sophie-Dorothée de Brunswick-Lunebourg

Sophie-Dorothée de Brunswick-Lunebourg meurt au château d'Ahlden à 23 heures le 2 novembre 1726.



Mariage d'Antoine Farnèse avec Henriette d'Este

La nécessité du mariage devenant pressante, Antoine Farnèse épouse le 5 février 1728 Henriette d'Este, fille de Renaud III de Modène et de Charlotte-Félicité de Brunswick-Calenberg.

En raison des liens familiaux entre les deux familles, une dispense papale, nécessaire, est accordée.

Le mariage est célébré de manière fastueuse.



Naissance de Julienne-Marie de Brunswick-Bevern

Juliane ou Julienne-Marie de Brunswick-Bevern ou de Brunswick-Wolfenbutel naît en 1729, fille de Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern et d'Antoinette-Amélie de Brunswick-Blankenberg.


Louis-Rodolphe de Brunswick-Wolfenbüttel

Mort d'Auguste-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel

Louis-Rodolphe est duc de Brunswick-Lunebourg Prince de Wolfenbüttel

Auguste-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel meurt le 23 mars 1731, sans enfants.

Louis-Rodolphe de Brunswick-Wolfenbüttel, son frère cadet, lui succède et devient Duc de Brunswick-Lunebourg et Prince de Wolfenbüttel.



Fiançailles de Frédéric II de Prusse et d'Élisabeth Christine de Brunswick-Bevern

Frédéric-Guillaume Ier de Prusse décide de marier Frédéric II de Prusse à une princesse allemande.

Frédéric II de Prusse n'a pas d'autre choix que de s'incliner.

Bien qu'ayant été élevée dans la religion luthérienne, Élisabeth Christine de Brunswick-Bevern est promise à un de confession calviniste.

Les fiançailles de Frédéric II de Prusse et d'Élisabeth Christine de Brunswick-Bevern sont célébrées à Berlin, le 10 mai 1732.



Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern Maréchal général de camp

En 1733 Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern devient Maréchal général de camp.


Elisabeth-Christine de Brunswick-Bevern par Antoine Pesne

Mariage de Frédéric II de Prusse avec Élisabeth Christine de Brunswick-Bevern

Frédéric II de Prusse épouse au château de Salzdahlum aujourd'hui en Basse-Saxe le 12 juin 1733 Élisabeth Christine de Brunswick-Bevern, fille de Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern et d'Antoinette-Amélie de Brunswick-Blankenberg d'Este.

On remarque la présence à ce mariage de François III Étienne de Lorraine.

Après la cérémonie, on donne :

Élisabeth-Christine de Brunswick-Bevern est la nièce de l'empereur Charles VI de Habsbourg.

Le ménage princier s'installe séparément :



Friedrich August von Finck dans le service actif

Friedrich August von Finck entre dans le service actif en 1734 sur le Rhin, à la suite du duc Anton Ulrich de Brunswick-Wolfenbüttel.

Friedrich August von Finck est transféré peu après au service de l'Autriche, et sert en Russie jusqu'à la chute de son patron, le maréchal Munnich qui met un terme à ses chances d'avancement.



Mort de Louis-Rodolphe de Brunswick-Wolfenbüttel

Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern Duc de Brunswick-Wolfenbüttel

Louis-Rodolphe de Brunswick-Wolfenbüttel meurt à Brunswick le 1er mars 1735.

Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern, son cousin et gendre, hérite de ses biens et de ses titres.

Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern devient 17e Duc de Brunswick-Wolfenbüttel.

Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern démissionne de l'armée.



Mort de Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern

Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern meurt à Wolfenbüttel en Basse-Saxe le 2 ou 3 septembre 1735.



Naissance de Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel

Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel naît à Wolfenbüttel le 9 octobre 1735, fils de Charles Ier de Brunswick-Wolfenbüttel et de Charlotte Philippine de Prusse.

Charles-Guillaume-Ferdinand reçoit une éducation exceptionnellement large et complète, et voyage dans sa jeunesse dans les Pays-Bas, en France et dans diverses parties de l'Allemagne.


Augusta de Saxe-Gotha-Altenbourg

Mariage de Frédérick-Guillaume de Galles avec Augusta de Saxe-Gotha-Altenbourg

Frédérick-Guillaume de Galles épouse en 1736 Augusta de Saxe-Gotha-Altenbourg.

Leurs enfants sont :

Lors de ce mariage, une querelle éclate entre George II de Grande-Bretagne et Frédéric-Guillaume de Galles.



Mariage de François III Étienne de Lorraine avec Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg

François III Étienne de Lorraine épouse le 12 février 1736 Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, fille de Charles VI de Habsbourg et d'Élisabeth Christine de Brunswick-Wolfenbüttel.

Leurs enfants sont :

Marie-Thérèse est une épouse très amoureuse.

On l'a dite parfois envahissante !

Ils sont les fondateurs de la Maison de Habsbourg-Lorraine.

Les époux vont ensuite prendre possession de la Toscane où ils ne restent que 3 mois.

Marie-Thérèse décide qu'elle sera la marraine de la fille aînée de chacun de ses enfants, qui tous devront donner à leur fille aînée le prénom de leur grand-mère.



Réaménagé du château de Rheinsberg

Le château de Rheinsberg est réaménagé en 1736.

Ensuite Frédéric II de Prusse et Élisabeth Christine de Brunswick-Bevern y mène une vie commune jusqu'en 1740.

La princesse passe l'été dans son château de Schönhausen aujourd'hui à Berlin-Pankow.



Mariage d'Antoine-Ulrich de Brunswick-Bevern avec Anna Leopoldovna

Antoine-Ulrich de Brunswick-Bevern épouse en 1739 Anna Leopoldovna. Leurs enfants sont :


Frédéric II de Prusse Frédéric II de Prusse

Mort de Frédéric-Guillaume Ier de Prusse

Frédéric II de Prusse Roi de Prusse

Frédéric-Guillaume Ier de Prusse meurt à Berlin le mardi 31 mai 1740.

Il est inhumé à Potsdam.

Frédéric II de Prusse est couronné Roi de Prusse en 1740.

Frédéric préfère la compagnie masculine.

Frédéric II de Prusse et Élisabeth Christine de Brunswick-Bevern cesse toute vie commune, mais se retrouve pour des cérémonies officielles, de rares anniversaires...

Élisabeth Christine de Brunswick-Bevern vit au château de Berlin.

Frédéric II de Prusse vit à Sans-Souci.

Il ne viendra jamais rendre visite à son épouse à Schönhausen et elle ne viendra pas non plus à Potsdam. Ainsi ils n'auront pas d'enfant.


Ivan VI de Russie

Naissance d'Ivan VI de Russie

Mort d'Anne Ire de Russie

Ivan VI de Russie Empereur de Russie

Ivan VI de Russie naît à Saint-Pétersbourg le 23 août 1740, fils d'Antoine-Ulrich Brunswick-Wolfenbüttel et d'Anna Léopoldovna.

N'ayant pas d'enfant, Anne Ire de Russie désigne pour lui succéder comme Empereur de Russie le 17 octobre 1740 Ivan VI de Russie.

Anne Ire de Russie désigne Ernst Johann von Biron, son ancien favori, pour assurer la régence.

Anne Ire de Russie meurt le 28 octobre 1740 de la maladie de la pierre, une grave maladie des reins.

Ernst Johann von Biron est bientôt renversé et envoyé en Sibérie.


Élisabeth Ire de Russie - portrait par Charles Amédée Philippe van Loo

Anna Léopoldovna Régente de Russie

Burckhardt Christoph von Münnich Premier Ministre

Élisabeth Ire de Russie Impératrice de Russie

Le Comte Bestoujev-Rioumine Chancelier

Anna Léopoldovna démet Ernst Johann von Biron et s'octroie la régence de la Russie le 9 novembre 1741.

Elle confie le gouvernement au feld-maréchal Burckhardt Christoph von Münnich, brillant militaire, à qui elle octroie le titre de Premier Ministre.

Burckhardt Christoph von Münnich édicte un Règlement des fabriques qui contractualise les relations entre les propriétaires et leurs ouvriers et réglementant la journée de travail, limitant la durée du temps de travail.

Néanmoins, des dissensions apparaissent entre les ministres, compromettant la stabilité et le crédit du gouvernement.

Anna Leopoldovna remplace bientôt Burckhardt Christoph von Münnich par Andreï Ivanovitch Osterman.

L'empereur en titre Ivan VI de Russie est alors un nourrisson.

Cependant, frivole, adonnée à ses amants, notamment le comte de Lynar, critiquée pour son entourage Allemand, son mépris affiché pour l'armée et les dissensions qui se font jour dans son entourage et ses ministres, Anna Léopoldovna devient impopulaire, notamment au sein de la noblesse.

Un sentiment national antiallemand réapparaît. L'opinion publique se tourne vers Élisabeth Ire de Russie jugée plus russe.

Aidée et encouragée par le Comte de Lestocq, médecin français, et le marquis de La Chétardie, l'ambassadeur de France, Élisabeth Ire de Russie fomente un coup d'État.

Le 6 décembre 1741 (25 novembre 1741 du calendrier julien), Élisabeth Ire de Russie marche à la tête du régiment Préobrajensky contre le Palais d'Hiver.

Elle fait arrêter Anna Leopoldovna, Antoine-Ulrich de Brunswick-Bevern, son mari, et sa belle-famille. Ils sont enfermés dans une forteresse d'abord en Lettonie puis à Kholmogory dans la région d'Arkhangelsk, où, coupés du monde, ils connaîtront solitude et privations.

Élisabeth Ire de Russie se fait proclamer Impératrice de Russie.

Elle parle couramment le français et un peu l'allemand.

Une fois sur le trône elle s'appuya sur le comte Bestoujev-Rioumine, son chancelier, pour diminuer l'influence germanique qu'elle remplace par celle de la France.



Mariage d'Auguste Guillaume de Prusse avec Louise-Amélie de Brunswick-Wolfenbüttel

Auguste Guillaume de Prusse épouse à Berlin le samedi 6 janvier 1742 Louise-Amélie de Brunswick-Wolfenbüttel. Leurs enfants sont :



Naissance de Frédéric-Guillaume II de Prusse

Frédéric-Guillaume II de Prusse naît à Berlin le 25 septembre 1744, fils d'Auguste Guillaume de Prusse et de Louise-Amélie de Brunswick-Wolfenbüttel.

Frédéric-Guillaume II de Prusse appartient à la première branche de la Maison de Hohenzollern.



Bataille de Soor

Mort d'Albert de Brunswick-Bevern

Frédéric II de Prusse est vainqueur à la bataille de Soor.

Carl Heinrich von Wedel est blessé lors de la bataille de Soor en 1745.

Albert de Brunswick-Bevern est tué lors de cette bataille.



Naissance de Levin August Gottlieb Theophil von Bennigsen

Leonty Leontievitch ou Levin August Gottlieb Theophil von Bennigsen naît dans la principauté Brunswick Wolfenbüttel le 10 février 1745.



Mort de Charlotte-Christine de Brunswick-Wolfenbüttel

Charlotte-Christine de Brunswick-Wolfenbüttel meurt en 1750.



Mort d'Élisabeth Christine de Brunswick-Wolfenbüttel

Élisabeth Christine de Brunswick-Wolfenbüttel meurt en 1750.



Naissance de François de Saxe-Cobourg-Saalfeld

Franz Friedrich Anton ou François de Saxe-Cobourg-Saalfeld naît le 15 ou 17 juillet 1750, fils d'Ernest de Saxe-Cobourg-Saalfeld et de Sophie-Antoinette de Brunswick-Bevern.

Il appartient à la cinquième branche de la Maison de Wettin, issue de la branche ernestine.

François de Saxe-Cobourg-Saalfeld reçoit une solide instruction dans sa jeunesse et présente une grande érudition en matière artistique.



Naissance de Wilhelmine de Prusse

Wilhelmine de Prusse de Hohenzollern naît en 1751, fille d'Auguste Guillaume de Prusse et de Louise-Amélie de Brunswick-Wolfenbüttel.


Julienne-Marie de Brunswick-Bevern

Mariage de Frédéric V de Danemark avec Julienne-Marie de Brunswick-Bevern

Frédéric V de Danemark est veuf de Louise de Grande-Bretagne.

Frédéric V de Danemark épouse en 1752 Julienne-Marie de Brunswick-Bevern, fille de Ferdinand Albert II de Brunswick-Wolfenbüttel et d'Antoinette Amélie de Brunswick-Luneburg. Parmi leurs 5 enfants citons :



Naissance de Frédéric de Danemark

Frédéric de Danemark naît à Copenhague le 11 octobre 1753, fils de Frédéric V de Danemark et de Julienne-Marie de Brunswick-Bevern.

Il est physiquement handicapé.

Il est un prince héréditaire du Danemark et appartient à la première branche de la Maison d'Oldenbourg.



Mariage de Frédéric II Eugène de Wurtemberg avec Frédérique-Dorothée de Brandebourg-Schwedt

Frédéric II Eugène de Wurtemberg épouse à Schwedt le 29 novembre 1753 Friederike ou Frédérique-Dorothée de Brandebourg-Schwedt ou von Hohenzollern, fille de Frédéric Guillaume de Brandebourg-Schwedt et de Sophie Dorothée Marie de Prusse. Leurs enfants sont :



Mariage d'Ernest-Auguste II de Saxe-Weimar-Eisenach avec Anne-Amélie de Brunswick-Wolfenbüttel

Ernest-Auguste II de Saxe-Weimar-Eisenach épouse le 16 mars 1756 Anne-Amélie de Brunswick-Wolfenbüttel (24 octobre 1739-10 avril 1807), fille de Charles Ier de Brunswick-Wolfenbüttel et de Philippine de Prusse. Leurs enfants sont :

Anne-Amélie de Brunswick-Wolfenbüttel est une nièce de Frédéric II de Prusse.



Bataille de Lobositz

L'armée autrichienne, forte de 34 000 hommes, menée par Maximilian Ulysses Browne, tente de venir à l'aide de la Saxe

Elle est arrêtée par l'armée de Prusse forte de 29 000 hommes de Frédéric II Prusse près de la ville de Lobositz, le long de l'Elbe.

Le 1er octobre 1756 Maximilian Ulysses Browne, ordonne à une petite troupe sur la rive opposée de l'Elbe de faire mouvement vers l'armée encerclée des Saxons à Pirna

Il la rappelle quand il a connaissance de l'avance de Frédéric II de Prusse.

L'armée autrichienne se met en formation défensive sur une colline près de l'Elbe alors que les Prussiens approchent au centre d'une importante brume.

Quand ils se font tirer dessus par un détachement autrichien, Frédéric II de Prusse pense qu'il a affaire à une simple arrière-garde et donne l'ordre d'attaquer à son infanterie.

Mais, comme celle-ci est prise pour cible par l'artillerie autrichienne, Frédéric II de Prusse comprend que c'est une armée entière qui se trouve en face de lui. Il envoie alors sa cavalerie en reconnaissance pour la contourner.

Les assauts de la cavalerie prussienne sont cependant repoussés par deux fois

Frédéric II de Prusse pense alors à battre en retraite, quand son aile gauche, commandée par August Wilhelm von Brunswick-Bevern, parvient à repousser le flanc droit autrichien.

Devant la charge des Prussiens, les Autrichiens se replient, laissant leurs adversaires maîtres du champ de bataille.

Malgré des pertes équivalentes et une retraite en bon ordre de l'armée autrichienne, c'est un succès stratégique pour les Prussiens qui empêchent les Saxons assiégés à Pirna de recevoir des renforts

Les Autrichiens tenteront de rallier Pirna en empruntant une route différente mais échoueront à rallier les défenseurs de la forteresse.

La bataille Lobositz qui marque le début de la guerre de Sept Ans, se solde par une victoire de la Prusse car ces derniers ont empêché l'armée autrichienne de renforcer l'armée assiégée de leurs alliés saxons.


Ordre de bataille à Hastenbeck William Augustus de Grande-Bretagne - Portrait par Joshua Reynolds - 1758

Bataille de Hastenbeck

En juin 1757, pendant la guerre de Sept Ans, Claude Constant Esprit Jouvenel de Harville des Ursins est dans l'Armée du Rhin et participe à la prise de l'électorat de Hanovre.

William Augustus de Grande-Bretagne est chargé de défendre Hanovre.

L'armée de Hanovre (pour 60 %) et de Hesse-Cassel (25 %) et quelques troupes de Brunswick forment l'armée hanovrienne d'observation d'environ 40 000 hommes.

La Prusse étant occupée ailleurs, seuls 6 régiments d'une garnison participent à cette campagne.

William Augustus de Grande-Bretagne concentre d'abord son armée à Bielefeld, puis fait retraite à Brackwede avant de traverser la Weser au sud de Minden.

L'idée est d'utiliser la rivière comme ligne de défense mais en été elle est facilement passable à gué.

Pendant la nuit du 7 juillet 1757 un fort détachement français traverse la Weser près de la ville de Beverungen.

Elle va vers le nord et établit une tête de pont à Höxter permettant au reste de l'armée de passer.

William Augustus de Grande-Bretagne n'a d'autre choix que de déployer ses forces au sud de Hamelin et engager l'armée de Louis Charles César Le Tellier sans pouvoir compter sur l'appui de Frédéric II de Prusse

Les 2 armées se rencontrent finalement au matin du 25 juillet 1757 près du village d'Hastenbeck près de Hamelin.

Augustin-Joseph de Mailly se trouve à cette bataille.

Claude-Louis-François de Régnier se distingue lors de cette bataille.

Louis François Joseph de Bourbon-Conti, Marie-François-Henri de Franquetot et Louis-Marie Fouquet de Belle-Isle participent à cette bataille.

François de Chevert, commandant l'aile droite française, est chargé d'engager les troupes hanovriennes mais ne parvient pas à les repousser.

Louis Charles César Le Tellier décide alors de repousser la bataille au lendemain car l'aile gauche française, sous le commandement de Victor-François de Broglie est encore en train de traverser la Weser près d'Hamelin.

Yves Marie Desmarets est connu par ses démêlés avec Louis Charles César Le Tellier, à propos de cette bataille.

Le 26 juillet 1757, les Hanovriens tiennent une ligne de Hamelin jusqu'au village de Voremberg, avec leur centre au nord d'Hastenbeck et leur gauche sur l'Obensburg, une colline que William Augustus de Grande-Bretagne considère comme infranchissable et ne défend que faiblement en y déployant 3 compagnies.

À 9h du matin, François de Chevert, à la tête de 4 brigades, se lance à l'assaut de l'Obensburg et submerge rapidement ses adversaires.

William Augustus de Grande-Bretagne, voyant sa position menacée par l'arrière, fait donner :

Quand les Français donnent l'assaut sur les batteries de canons, celles-ci repoussent plusieurs attaques mais finissent par être prises faute de défenseurs.

Dans le même temps, les Hanovriens arrivent sur l'Obensburg et l'occupent à nouveau mais William Augustus de Grande-Bretagne a alors déjà commencé à battre en retraite et ils ne peuvent tenir bien longtemps leur position désormais isolée.

Cette victoire de l'armée française commandée par Louis Charles César Le Tellier débouche sur la convention de Klosterzeven et l'occupation de Hanovre.

Philippe Henri de Ségur participe à cette bataille.



Batailles de Clotersevern et de Zell

Convention de Kloster Zeven

Capitaine-lieutenant avec rang de maître de camp, Anne Léon II de Montmorency-Fosseux combat lors des batailles de Clotersevern et de Zell.

Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis, successeur de Louis Charles César Le Tellier, impose à William Augustus de Grande-Bretagne la capitulation dite de Klosterzeven ou de Klosterzeven le 8 septembre 1757.

La popularité William Augustus de Grande-Bretagne ayant diminué depuis Culloden, cette défaite complète sa disgrâce.

Signée le 9 septembre 1757, la Convention Kloster Zeven prévoit :

Ces dispositions si clémentes provoquent l'indignation de Versailles qui s'attendait a voir l'adversaire purement et simplement désarmé.

Prétextant le pillage auxquels se livraient les troupes de Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis au Hanovre la Cour de Londres refuse de la ratifier.



Naissance de Charles-Auguste de Saxe-Weimar-Eisenach

Charles-Auguste de Saxe-Weimar-Eisenach naît à Weimar le 3 septembre 1757, fils d'Ernest-Auguste II de Saxe-Weimar-Eisenach et d'Anne-Amélie de Brunswick-Wolfenbüttel.

Il appartient à la branche ernestine de la maison de Wettin.


Ferdinand de Brunswick-Lunebourg

Ferdinand de Brunswick-Lunebourg Commandant des armées de Hanovre et de Prusse

Voyant son domaine héréditaire menacé, enhardie par la victoire prussienne de Rossbach, George II de Grande-Bretagne prie Frédéric II de Prusse, son allié, de confier le commandement des nouvelles troupes coalisées et la reprise des combats à Ferdinand de Brunswick-Lunebourg réputé pour sa valeur militaire.

Après quelques hésitations, Frédéric II de Prusse accepte et confie le 23 novembre 1757 la direction des armées à Ferdinand de Brunswick-Lunebourg.

William Augustus de Grande-Bretagne se retire d'abord à Windsor, puis à Londres.



Mort d'Ernest-Auguste II de Saxe-Weimar-Eisenach

Charles-Auguste de Saxe-Weimar-Eisenach Duc de Saxe-Weimar

Charles-Auguste de Saxe-Weimar-Eisenach Duc de Saxe-Eisenach

Ernest-Auguste II de Saxe-Weimar-Eisenach meurt à Weimar le 28 mai 1758.

Charles-Auguste de Saxe-Weimar-Eisenach devient Duc de Saxe-Weimar et de Saxe-Eisenach.

Anne-Amélie de Brunswick-Wolfenbüttel, sa mère, assure la régence durant sa minorité.

Elle joue un rôle majeur dans le rayonnement de la cour de Weimar, où elle accueille Goethe et encourage les arts en finançant notamment l'École princière de dessin de Weimar.

Elle fait de sa capitale provinciale une nouvelle Athènes dont la renommée devient rapidement internationale.

Charles-Auguste de Saxe-Weimar-Eisenach reçoit pour précepteur des penseurs d'esprit libéral et humaniste tels que :


Bataille de Bergen

Bataille de Bergen

Louis Georges Érasme de Contades prend la direction des opérations au début de 1759.

Le généralissime français doit s'emparer des places-fortes de Lippstadt et Münster en Westphalie.

Les troupes hanovriennes commandées par Ferdinand de Brunswick-Lunebourg comportent 35 000 hommes et barrent la route à l'armée française.

L'armée française, commandée par Victor-François de Broglie sous les ordres de Louis Georges Érasme de Contades, est forte de 28 000 hommes.

Les troupes hanovriennes sont défaites à la bataille de Bergen le 13 avril 1759.

Les Français comptent 500 morts et 1 300 blessés.

Les troupes hanovriennes ont 415 morts, 1 770 blessés et 188 disparus


Bataille de Minden - Version en couleur d'une gravure de 1785 - Les monts des Wiehengebirge sont visibles à l'arrière-plan Plan de la bataille de Minden - vers 6h30 du matin

Bataille de Minden

Les Français, amenant de nouveaux renforts, dépassent Korbach et Cassel.

Venus du sud, ils font traverser la Diemel à leurs régiments en plusieurs fois et atteignirent ainsi sans encombres Bielefeld et Herford.

Ferdinand de Brunswick-Lunebourg se replie sur Osnabrück.

Le 8 juillet 1759, Victor-François de Broglie réussit un coup de main sur la place de Minden en Rhénanie-Westphalie.

Louis Georges Érasme de Contades le rejoint avec le gros de l'armée à longues journées et fait camper les troupes au sud-ouest de la ville, dans une plaine entourée de marécages et les monts des Wiehengebirge : cette position était pratiquement inexpugnable.

Ferdinand de Brunswick-Lunebourg, prend position au nord-ouest de Minden, pour attirer les Français hors de leurs positions et les provoquer à une bataille rangée.

Melchior-Cérice François de Vogüé prend part à cette bataille où il est blessé.

Marie-François-Henri de Franquetot participe à cette bataille.

Claude Constant Esprit Jouvenel de Harville des Ursins participe à cette bataille.

Claude-Louis-François de Régnier se distingue à cette Bataille.



Mariage de Frédéric III de Brandebourg-Bayreuth avec Sophie-Caroline de Brunswick-Wolfenbüttel

Frédéric III de Brandebourg-Bayreuth est veuf de Frédérique Sophie Wilhelmine de Prusse.

Frédéric III de Brandebourg-Bayreuth épouse à Brunswick le 20 septembre 1759 Sophie-Caroline de Brunswick-Wolfenbüttel (1737-1817), fille du duc Charles Ier de Brunswick-Wolfenbüttel.



Mariage de Frédéric III de Brandebourg-Bayreuth avec Sophie-Caroline-Marie de Brunswick-Wolfenbüttel

Frédéric III de Brandebourg-Bayreuth est veuf de Wilhelmine de Prusse.

Frédéric III de Brandebourg-Bayreuth épouse à Brunswick le 20 septembre 1759 Sophie-Caroline-Marie de Brunswick-Wolfenbüttel (1737-1817), fille de Charles Ier de Brunswick-Wolfenbüttel.


Camp de l'Armée du Roi à Corbach et celui des ennemis à Saxenhausen

Bataille de Korbach

La ville de Corbach est située sur les hauteurs de Corbach, qui s'élèvent à quelque 400 mètres au-dessus de la plaine et s'étendent à environ 2 kilomètres à l'est de la ville dans le bois de Berndorf.

La ville elle-même est le carrefour de plusieurs routes.

De nombreuses et importantes forces des 2 camps se concentrent dans la région.

Le gros des troupes françaises, aux ordres de Victor-François de Broglie, sont à Frankenberg, à environ 30 kilomètres au sud.

La force principale des armées coalisées de Brunswick, de Hesse-Cassel, de la Principauté de Brunswick-Wolfenbüttel et du royaume de Grande-Bretagne, commandée par Ferdinand de Brunswick-Lunebourg, est à Sachsenhausen 10 kilomètres à l'est.

Le 4 juillet 1760, Victor-François de Broglie ordonne à Claude-Louis-Robert de Saint-Germain, stationné à Dortmund avec l'armée du Bas-Rhin, de marcher vers Corbach pour faire sa jonction avec l'armée principale française.

Le 8 juillet 1760, informé des manœuvres de Victor-François de Broglie, Ferdinand de Brunswick-Lunebourg détache le Prince Héréditaire de Brunswick avec l'avant-garde, une force mixte composée principalement de Britanniques, Hanovriens et d'Hessois, avec l'intention d'occuper les hauteurs de Corbach et empêcher la jonction des deux armées françaises.

Plus tard, Ferdinand de Brunswick-Lunebourg les suit avec le reste de l'armée, laissant le commandement à Lord Granby à Sachsenhausen.

Corbach est pris le 9 juillet 1760 par Nicolas de Luckner, le commandant de la cavalerie légère hanovrienne.

Le même jour, le général Clausen marche sur Corbach afin d'observer les mouvements des Alliés et y trouve le corps de Nicolas de Luckner.

Victor-François de Broglie ordonne de le déloger et envoie le comte de Rooth avec une brigade d'infanterie et le marquis de Poyanne avec les carabiniers du Comte de Provence pour soutenir Clausen.

Cependant, les Français ne peuvent préparer une attaque avant la tombée de la nuit.

Victor-François de Broglie ordonne à Claude-Louis-Robert de Saint-Germain d'accélérer sa marche.

La brigade Clausen prend position au bois gauche de Corbach et Victor-François de Broglie arrive lui-même à la tête de 6 brigades.

Le Prince Héréditaire, réuni au corps de Kielmansegg, arrive sur les hauteurs de Corbach vers 9 heures du matin, tandis que l'armée principale était encore au défilé de Sachsenhausen, à 8 kilomètres en arrière.

Croyant qu'il faisait face seulement au corps de Claude-Louis-Robert de Saint-Germain, il résout d'attaquer immédiatement sans attendre le gros de l'armée.

Claude-Louis-Robert de Saint-Germain déploie 4 bataillons d'infanterie dans la ville.

Le reste de son corps, infanterie, cavalerie et artillerie, est déployé sur les hauteurs de Corbach s'étendant à l'est et au nord jusqu'au bois de Berndorf où il a déployé quelques troupes légères.

Le 10 juillet 1760, la bataille commence à 9 heures avec des escarmouches entre la cavalerie légère des 2 camps.

Le Prince Héréditaire déploie son corps en ligne de bataille et attaque immédiatement.

Toutefois, le déploiement des Français l'aurait obligé à laisser sa gauche exposée à l'arrivée des renforts français envoyés depuis Frankenberg.

Une très violente canonnade et un feu intense d'infanterie durent toute la journée.

La lutte devient particulièrement intense au centre du front sur la colline entre Corbach et le bois de Berndorf, mais les Français maintiennent fermement leur position.

Pendant ce temps ils sont renforcés par les brigades Royal-Suédois et Castella.

Les brigades Navarre et du Roi qui se déploient sur l'aile droite, avec Auvergne et Orléans en réserve.

Une batterie de 24 canons s'établit vis-à-vis de la batterie alliée.

Après ces dispositions, les Français prennent l'offensive.

La brigade Navarre se distingue par la capture d'une batterie alliée à la baïonnette.

Selon un rapport officiel de Lord Granby au maréchal Ligonier, l'arrivée des troupes françaises sur l'arrière-garde alliée convainc le Prince de la nécessité d'une retraite.

La retraite alliée commence vers 15 heures dans le désordre.

Beaucoup de confusion règne dans l'infanterie et la cavalerie allemande.

Les Français redoublent leurs tirs d'artillerie et chargent avec l'ensemble de leur cavalerie.

Le Prince Héréditaire est obligé de charger à la tête de 2 régiments de dragons britanniques : 1st King's Dragoon Guards et 2d Queen's Dragoon Guards, pour couvrir la retraite, sans pour autant pouvoir empêcher la perte de l'artillerie du flanc droit avec 18 pièces de canon.

Les Alliés perdent :

Le Prince Héréditaire est légèrement blessé à l'épaule.

Les Français perdent environ 750 hommes.

Les régiments Royal-Suédois et du Roi souffrent plus qu'aucun autre.

François-Louis-Antoine de Bourbon Busset participe à cette bataille.

Jacques Gabriel Louis Le Clerc de Juigné, brigadier, participe aux combats à la tête du régiment de Champagne.

Louis-Philippe de Durfort, colonel du régiment de Chartres, participe à cette bataille

Louis-Henri-Gabriel de Conflans d'Armentières, mestre de camp au régiment d'Orléans cavalerie sous les ordres de son père Louis de Conflans d'Armentières, participe à cette bataille

Alexandre Séraphin Joseph Magnus, comte de Sparre, colonel au régiment d'Anhalt, participe à cette bataille

François-Henri de Franquetot participe à cette bataille.

Anne Léon II de Montmorency-Fosseux participe à cette bataille.


Bataille de Kloster Kampen - En bleu les mouvements français Mort du chevalier d'Assas

Bataille de Kloster Kampen

Mort de Louis d'Assas

Pendant la guerre de Sept Ans, au cours de l'automne 1760, Ferdinand de Brunswick-Lunebourg, commandant de l'armée alliée, menace Hanovre occupée par les Français.

Pour créer une diversion, Ferdinand de Brunswick-Lunebourg attire 20 000 soldats français plus à l'ouest.

Le commandement français se prépare à défendre la ville de Wesel, sur la rive orientale du Rhin, et décide de brûler les ponts à proximité de l'embouchure de la Lippe.

Le 4 octobre 1760, le régiment d'Auvergne quitte Weildungen, où il était cantonné, pour se rapprocher du Rhin.

Le régiment d'Auvergne arrive le 13 octobre 1760 à Neuss.

Le régiment d'Auvergne entre le 13 octobre 1760 dans le camp de Moers, non loin de la route qui va à l'abbaye de Camp ou Kloster Kamp.

Charles Eugène Gabriel de La Croix vient renforcer la garnison locale.

Ferdinand de Brunswick-Lunebourg entame alors le siège de Wesel avec la création de 2 ponts de bateaux.

Il se résout à une bataille contre l'armée de Charles Eugène Gabriel de La Croix dans le Kloster Kampen à l'ouest de la rivière.

Le général George Augustus Elliot commande l'avant-garde constituée :

La cavalerie hessoise et celle de Hanovre doivent constituer la réserve.

La bataille de Kloster Kampen ou Clostercamp (selon l'orthographe fluctuante de l'époque) en Westphalie commence au milieu de la nuit le 15 octobre 1760 et finie le 16 octobre 1760.

L'avant-garde alliée repousse les Français de Kloster Kampen et prend le pont sur le canal.

Le son de la bataille prévient le gros de l'armée française du début de l'offensive adverse.

L'aube s'est alors levée alors que les Anglais et les Prussiens s'apprêtent à passer à l'attaque.

Les régiments de Highlanders se mettent alors à déborder les ailes françaises.

Cela oblige les Français à se replier.

En danger, Charles Eugène Gabriel de La Croix décide de faire entrer dans la bataille ses réserves, qui rallient les régiments en retraite.

Il lance alors une contre-offensive contre l'infanterie alliée.

Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès commande le régiment de la reine lors de cette bataille.

L'attaque française surprend Anglais et Prussiens dont les régiments se désorganisent.

Ces derniers doivent alors se replier de l'autre côté du canal.

Malgré la mise en branle par Ferdinand de Brunswick-Lunebourg de ses réserves, celles-ci, trop éloignées du champ de bataille, ne peuvent arrêter la contre-offensive française.

À l'extrémité ouest du canal, George Augustus Elliot conduit 3 régiments de cavalerie britannique dans une charge qui provoque la confusion dans les rangs français.

Cela permet aux autres forces battant en retraite de toutes se replier sur l'autre rive sans trop de dommages.

Mais Ferdinand de Brunswick-Lunebourg est conscient que la victoire lui a échappé.

Ferdinand de Brunswick-Lunebourg réorganise ses troupes et se replie en direction du Rhin.

À son arrivée, Ferdinand de Brunswick-Lunebourg constate que les ponts flottants qu'il avait établis ont été détruits.

La traversée durera 2 jours.

Heureusement pour lui et ses hommes, Charles Eugène Gabriel de La Croix n'a pas ordonné la poursuite.

Le régiment d'Auvergne est sous les ordres :

Louis d'Assas en est capitaine en second des chasseurs d'Auvergne.

Charles Eugène Gabriel de La Croix se doutant d'une surprise, envoie Louis d'Assas à la nuit à la découverte.

À peine a-t-il fait quelques pas dans le bois voisin, des grenadiers ennemis l'environnent, le saisissent, et lui présentent la baïonnette, l'avertissant qu'au moindre bruit, il est mort.

Louis d'Assas semble d'abord obéir, puis tout à coup, renforçant sa voix, il crie :

A moi, Auvergne ; voici l'ennemi !

Il tombe percé de coups mais n'expire pas sur le coup.

La relation de la bataille ne fait nullement mention du dévouement de Louis d'Assas ; il se trouve seulement porté le premier des capitaines d'Auvergne tués.

Ce mot sublime appartient au valeureux Dubois, sergent de ce régiment et par une erreur presque inévitable un jour de combat, il sera attribué à l'officier.

Louis d'Assas répète à ceux qui le transportent : Enfants, ce n'est pas moi qui ai crié, c'est Dubois.

Le régiment d'Auvergne perd 800 soldats, a 58 officiers tués ou blessés dont ses colonel, lieutenant-colonel et capitaines commandant.

À la compagnie des chasseurs, il ne survit que 7 soldats et son capitaine commandant.

Cette victoire tactique française est lourde de pertes, mais les ennemis quittent le terrain et abandonnent la manœuvre de diversion.

Jean Henri Becays Ferrand est grièvement blessé lors de ce combat.

Les espoirs des Britanniques de mettre fin à la guerre avec des conditions avantageuses pour eux dispaissent malgré leurs nombreux succès en Amérique du Nord.


Bataille de Villinghausen

Bataille de Villinghausen

Mort de Pierre-François de Rougé Marquis de Rougé, Baron de Coëtmen, Seigneur de La Bellière et du Tremblay

Au départ, en juillet 1761, 2 armées françaises dirigées respectivement par Victor-François de Broglie et Charles de Rohan-Soubise, se réunissent avec comme but la prise de la ville de Lippstadt.

La bataille de Villinghausen ou Fillinghausen ou Vellinghausen en Westphalie est un épisode de la guerre de Sept Ans qui se déroule les 15 et 16 juillet 1761 entre :

En face, les Alliés se sont établis le long d'une série de collines avec :

Victor-François de Broglie progresse au nord de l'Allemagne repoussant les troupes allemandes de Wutginau.

Les troupes britanniques commandées par John Manners, marquis de Granby, positionnées juste au sud de Wutginau résistent à l'assaut français et bloquent celui-ci.

À ce moment, des renforts arrivent des deux côtés et Ferdinand de Brunswick-Lunebourg décide de renforcer sa gauche au détriment de sa droite.

Le 16 juillet 1761, Victor-François de Broglie poursuit son attaque sur la gauche adverse en espérant que Charles de Rohan-Soubise attaquera à droite. Mais ce dernier se limite à de petites actions contre l'aile droite adverse.

Ce problème de commandement s'explique par le grade équivalent des 2 hommes, aucun n'ayant le droit de commandement sur l'autre.

Très vite, les renforts alliés commandés par Wolff arrivent du côté de la rivière Lippe.

Cela permet à Ferdinand de Brunswick-Lunebourg d'attaquer le flanc français et de stopper l'offensive de Victor-François de Broglie.

Assez vite, les Français sont contraints au repli.

Pierre-François de Rougé et son cousin le Duc de Croÿ-Havré sont blessés, par le même boulet, lors de cette bataille.

Pierre-François de Rougé meurt à Soest en Allemagne le 17 juillet 1761.

Victor-François de Broglie est disgracié à la suite de cette défaite.


Sophie Charlotte de Meklembourg-Strelitz Sophie Charlotte de Meklembourg-Strelitz

Mariage de George III de Grande-Bretagne avec Sophie Charlotte de Mecklemburg-Strelitz

George III de Grande-Bretagne épouse en la chapelle du palais Saint-James le 8 septembre 1761 Sophie Charlotte de Mecklemburg-Strelitz, fille de Charles Ier de Mecklembourg-Strelitz. Leurs enfants sont :

Ils forment un couple uni.

George III de Grande-Bretagne n'aura pas de liaison extraconjugale.



Proposition de libération faite à Antoine-Ulrich de Brünswick-Wolfenbüttel

En 1762, Catherine II de Russie propose à Antoine-Ulrich de Brunswick-Bevern une libération sous condition : retourner en Allemagne sans ses enfants qui, héritiers potentiels du trône des tsars, menacent le pouvoir de Catherine.

Le prince refuse.



Mort d'Antoinette-Amélie de Brunswick-Blankenberg

Antoinette-Amélie de Brunswick-Blankenberg meurt à Brunswick en Basse-Saxe le samedi 6 mars 1762.


Bataille de Wilhelmsthal

Bataille de Wilhelmsthal

Louis Charles César Le Tellier est rappelé au service.

Le 24 juin 1762, pendant la guerre de Sept Ans, la bataille de Wilhelmsthal près de Cassel oppose :

Les coalisés sont commandés par Ferdinand de Brunswick-Lunebourg.

Les troupes françaises sont commandées par Louis Charles César Le Tellier et par Charles de Rohan-Soubise.

Ils tentent de marcher sur la ville de Hanovre.

Les forces de la coalition opèrent sur le flanc des Français qui subissent une défaite cuisante.

Les Français perdent 3 600 soldats, dont 2 700 prisonniers,

Les coalisés perdent 700 hommes.

Selon un militaire français contemporain, Antoine-Rigobert Mopinot de La Chapotte, on voit 19 compagnies de grenadiers de France et 6 de grenadiers royaux, ayant à leur tête l'élite de la noblesse française, une fourmilière de colonels, mettre bas les armes dans un bois sans connaître ni le nombre ni la qualité des troupes qui les attaquaient, ou plutôt qui les allaient attaquer.

Les Français perdent l'initiative en Allemagne.

Ils s'enferment dans Cassel où ils sont assiégés.



Seconde bataille de Lutzelberg

La seconde bataille de Lutterberg, un épisode de la guerre de Sept Ans, a lieu le 23 juillet 1762.

Les armées française et saxonne, commandées par François-Xavier de Saxe, Comte de Lusace, affrontent l'armée du Brunswick, alliée des Anglo-Hanovriens, commandée par Ferdinand de Brunswick-Lunebourg.

Ferdinand de Brunswick-Lunebourg coupe les communications des Français qui doivent évacuer la Hesse.

Les Français sont forcés à la capitulation et abandonnent Cassel le 1er novembre 1762.


Augusta Charlotte de Hanovre avec son fils Charles-Georges-Auguste - 1767

Mariage de Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel avec Augusta Charlotte de Hanovre

Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel épouse le 16 janvier 1764 Augusta Charlotte de Hanovre, fille de Frédérick-Guillaume de Galles, prince de Galles et de Augusta de Saxe-Gotha-Altenbourg. Leurs enfants sont :



Naissance d'Augusta-Caroline-Frédérique-Louise de Brunswick-Wolfenbüttel

Augusta-Caroline-Friederika-Luise ou Augusta-Caroline-Frédérique-Louise de Brunswick-Wolfenbüttel ou von Braunschweig-Wolfenbüttel naît à Brunswick le 3 décembre 1764, fille de Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel et d'Augusta Charlotte de Hanovre.



Mariage de Frédéric-Guillaume II de Prusse avec Élisabeth de Brunswick-Wolfenbüttel

Frédéric-Guillaume II de Prusse épouse en 1765 Élisabeth-Christine de Brunswick-Wolfenbüttel (1746-1840), fille de Charles Ier de Brunswick-Wolfenbüttel. Leur enfant est :



Naissance de Charles-Georges-Auguste de Brunswick-Wolfenbüttel

Charles-Georges-Auguste de Brunswick-Wolfenbüttel naît en 1766, fils de Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel et d'Augusta Charlotte de Hanovre.



Naissance de Frédérique-Charlotte de Prusse

Frédérique-Charlotte de Prusse naît en 1767, fille de Frédéric-Guillaume II de Prusse et d'Élisabeth de Brunswick-Wolfenbüttel.



Mariage de Guillaume V d'Orange-Nassau avec Wilhelmine de Prusse

Guillaume V d'Orange-Nassau épouse à Berlin le 4 octobre 1767 Wilhelmine de Prusse, fille d'Auguste Guillaume de Prusse et de Louise-Amélie de Brunswick-Wolfenbüttel. Leurs enfants sont :



Naissance de Caroline Amélie Élisabeth de Brunswick-Wolfenbüttel

Caroline Amalie ou Caroline Amélie Élisabeth de Brunswick-Wolfenbüttel naît en 1768, fille de Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel et d'Augusta Charlotte de Hanovre.



Divorce de Frédéric-Guillaume II de Prusse et Élisabeth de Brunswick-Wolfenbüttel

Mariage de Frédéric-Guillaume II de Prusse avec Frédérique-Louise de Hesse-Darmstadt

Frédéric-Guillaume II de Prusse et Élisabeth de Brunswick-Wolfenbüttel divorcent en 1769

Frédéric-Guillaume II de Prusse épouse en 1769 Frédérique-Louise de Hesse-Darmstadt (1751-1805), fille de Louis IX de Hesse-Darmstadt et de Caroline de Palatinat-Deux-Ponts-Birkenfeld, la "Grande Landgravine". Leurs enfants sont :



Naissance de Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel surnommé le Duc noir (der Schwarze Herzog naît à Brunswick le 9 octobre 1771, fils de Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel et d'Augusta Charlotte de Hanovre.


Frédéric de Danemark

Mort de Johann Friedrich Struensee

Frédéric de Danemark Régent du Danemark

La politique libérale de Caroline-Mathilde de Hanovre et de Johann Friedrich Struensee leur aliène la noblesse.

Julienne-Marie de Brunswick-Bevern se retrouve au centre de l'opposition et participe en 1772 au coup d'État qui fait inculper Johann Friedrich Struensee de complot et exiler Caroline-Mathilde de Hanovre.

Johann Friedrich Struensee meurt sur la Grand-Place de Copenhague le 28 avril 1772 décapité.

Caroline-Mathilde de Hanovre est répudiée et passe quelque temps comme prisonnière à la forteresse de Kronborg.

Elle est alors bannie du royaume.

Frédéric de Danemark remplace Caroline-Mathilde de Hanovre comme régent de Christian VII de Danemark, son demi-frère.

Sa régence n'est que nominale.

Julienne-Marie de Brunswick-Bevern, sa mère, est régente de facto de 1772 à 1784.

Le pouvoir est dans les mains de Julienne-Marie de Brunswick-Bevern et de son ministre Ove Høegh-Guldberg.

Son gouvernement est d'un conservatisme extrême.

Andreas Peter Bernstorff devient ministre des Affaires étrangères.


Charles Louis de Bade

Mariage de Charles Louis de Bade avec Amélie de Hesse-Darmstadt

Charles Louis de Bade épouse le 15 juillet 1774 Amélie de Hesse-Darmstadt, fille Louis IX de Hesse-Darmstadt et de Caroline-Henriette de Deux-Ponts-Birkenfeld. Leurs enfants sont :


Château de Celle

Mort de Caroline-Mathilde de Hanovre

Caroline-Mathilde de Hanovre est exilée chez Louise von Plessen, son ancienne dame d'honneur, à Celle dans le Hanovre, où elle vivra avec un petit cercle de personnes cultivées.

Elle ne reverra jamais Louise-Augusta, sa fille.

Caroline-Mathilde de Hanovre meurt à Celle dans le Brunswick-Lunebourg le 10 mai 1775 de la scarlatine.



Mort d'Antoine-Ulrich de Brunswick-Bevern

Antoine-Ulrich de Brunswick-Bevern meurt en 1775 aveugle.



Marc-René de Montalembert Créateur d'un nouveau système de fortifications

Entre 1776 et 1794, Marc-René de Montalembert publie les 11 volumes de son ouvrage capital, la fortification perpendiculaire, ou l'art défensif supérieur à l'art offensif.

Marc-René de Montalembert milite pour des fortifications dotées d'une grande puissance de feu grâce à l'emploi de canons plus puissants qu'à l'époque de Vauban.

Il remet en question le tracé bastionné.

Il lui préfère des forts dotés d'un tracé polygonal, dont les fossés sont toujours protégés par des caponnières, mais dotés de tours à canons.

Ses forts sont, de plus, dépourvus d'ouvrages de défense avancée.

Prenant en compte les progrès de l'artillerie, Marc-René de Montalembert recommande d'éloigner la zone des combats de l'enceinte des places fortes.

Les forts distants d'une dizaine de kilomètres font front à l'ennemi et se flanquent mutuellement.

Le succès de ce nouveau système de fortifications est incontestablement prouvé aux sièges de Hanovre et de Brunswick.

Mais ce système change une partie des idées reçues.

En forçant le génie militaire à sortir du terre-à-terre et de la routine, Marc-René de Montalembert soulève l'opposition et les attaques très vives d'un grand nombre d'adversaires qu'il eut peut-être le tort d'aigrir encore par des réponses imprimées, dans lesquelles il a trop raison dans le fond pour en adoucir la forme.



Mariage de Frédéric-Charles-Ferdinand de Brunswick-Lunebourg avec Anne-Caroline de Nassau-Sarrebruck

Anne-Caroline de Nassau-Sarrebruck est veuve Frédéric Henri Guillaume de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg.

Frédéric-Charles-Ferdinand de Brunswick-Lunebourg (mort en 1809), un général danois, épouse Anne-Caroline de Nassau-Sarrebruck.



Mort de Louise-Amélie de Brunswick-Wolfenbüttel

Louise-Amélie de Brunswick-Wolfenbüttel meurt à Berlin le jeudi 13 janvier 1780.



Retraite d'Andreas Peter Bernstorff

Après des désaccords avec Julienne-Marie de Brunswick-Bevern et de son ministre Ove Høegh-Guldberg, Andreas Peter Bernstorff se retire en 1780.



Libération des enfants d'Antoine-Ulrich de Brünswick-Wolfenbüttel et d'Anna Leopoldovna

Catherine, Élisabeth, Pierre et Alexis, les enfants d'Antoine-Ulrich de Brünswick-Wolfenbüttel et d'Anna Leopoldovna, sont libérés en 1780.

Inaptes à une vie en société qu'ils n'ont jamais connue, ils sont recueillis par Julienne-Marie de Brunswick-Bevern, leur tante paternelle, la reine douairière de Danemark, au frais de Catherine II de Russie qui les fait placer en résidence surveillée dans un domaine du Jutland.


Augusta-Caroline-Frédérique-Louise de Brunswick-Wolfenbüttel

Mariage de Frédéric III de Wurtemberg avec Augusta-Caroline-Frédérique-Louise de Brunswick-Wolfenbüttel

Frédéric III de Wurtemberg épouse à Treptow le 15 octobre 1780 Augusta-Caroline-Frédérique-Louise de Brunswick-Wolfenbüttel ou von Braunschweig-Wolfenbüttel (1764-1788), Herzogin von Braunschweig-Wolfenbüttel. Leurs enfants sont :


Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel

Mort de Charles Ier de Brunswick-Wolfenbüttel

Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel Duc Brunswick

Charles Ier de Brunswick-Wolfenbüttel meurt en 1780.

Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel, son fils, devient Duc Brunswick sous le nom de Charles II.

Il devient rapidement un modèle de souverain. Il est peut être le meilleur représentant des despotes éclairés du XVIIIe siècle : sage, rationnel, prudent et aimable.

Sa prudence habituelle, si elle l'a incité dans certains cas à laisser certaines réformes incomplètes, le sauve souvent des échecs qui jalonnent les efforts de tant de princes libéraux de cette époque.

Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel ambitionne d'éviter à son duché de passer sous contrôle étranger.



Naissance de Guillaume Ier de Wurtemberg

Wilhelm Friedrich Karl ou Guillaume Ier de Wurtemberg ou von Württemberg, naît à Lüben en Prusse le 27 septembre 1781, fils de Frédéric III de Wurtemberg et d'Augusta-Caroline-Frédérique-Louise de Brunswick-Wolfenbüttel.



Fin de la Quatrième Guerre anglo-néerlandaise

Opposition du parti patriotique

Après 4 ans de guerre, les Hollandais sont défaits, les Pays-Bas sont appauvris.

Étant bon enfant et faible, Guillaume V d'Orange-Nassau confie les affaires politiques au Duc de Brunswick, ce qui provoque une opposition véhémente du parti patriotique.

Une bande de jeunes révolutionnaires, appelés Patriotes, provoquent l'autorité de Guillaume V d'Orange-Nassau.

Celui-ci déplace sa cour en Gueldre, et cet éloignement du centre politique est la seule mesure prise par le stathouder.

Il respecte le désir de son influente épouse Wilhelmine de Prusse, ce qui n'améliore pas la situation.

Guillaume V d'Orange-Nassau et son épouse tentent de se rendre à La Haye, mais sont arrêtés par les Patriotes qui les incitent à retourner en Gueldre.

Pour Wilhelmine de Prusse et Guillaume V d'Orange-Nassau c'est un camouflet.



Naissance de Catherine de Wurtemberg

Katharina ou Catherine de Wurtemberg naît à Saint-Pétersbourg le 21 février 1783, fille de Frédéric III de Wurtemberg et de Augusta-Caroline-Frédérique-Louise de Brunswick-Wolfenbüttel.

Elle appartient à la maison de Brunswick-Wolfenbuttel.

Elle est la nièce de la Tsarine.



Naissance de Paul-Charles Henri Frédéric Auguste de Wurtemberg

Paul-Charles Henri Frédéric Auguste de Wurtemberg naît à Saint-Pétersbourg le 19 janvier 1785, fils de Frédéric III de Wurtemberg avec Augusta-Caroline-Frédérique-Louise de Brunswick-Wolfenbüttel



Mort d'Augusta-Caroline-Frédérique-Louise de Brunswick-Wolfenbüttel

Augusta-Caroline-Frédérique-Louise de Brunswick-Wolfenbüttel meurt le 27 septembre 1788.



Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel dans l'armée prusienne

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel entre dans l'armée prussienne au grade de capitaine en 1789.



Mariage de Charles-Georges-Auguste de Brunswick-Wolfenbüttel avec Frédérique Louise Wilhelmine d'Orange-Nassau

Charles-Georges-Auguste de Brunswick-Wolfenbüttel épouse en 1790 Frédérique Louise Wilhelmine d'Orange-Nassau.



Émigration de Charles Eugène Gabriel de La Croix de Castrie

En 1791, Charles Eugène Gabriel de La Croix de Castrie émigre auprès de Ferdinand de Brunswick-Lunebourg, qu'il a combattu 30 ans auparavant.



Émigration d'Alexandre-Angélique de Talleyrand-Périgord

Alexandre-Angélique de Talleyrand-Périgord émigre en 1791.

Retiré d'abord à Aix-la-Chapelle, il quitte cette ville à l'approche des armées françaises et réside successivement à Weimar et à Brunswick.



Mariage de Frederick Augustus d'York avec Frédérique-Charlotte de Prusse

Frederick Augustus d'York épouse le 29 septembre 1791 Frédérique-Charlotte de Prusse, fille de Frédéric-Guillaume II de Prusse et d'Élisabeth de Brunswick-Wolfenbüttel.


Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé

Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé Commandant de l'Armée Royale Française

En 1792, Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé part aux Pays-Bas pour lever sa propre armée.

Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé prend la tête de l'Armée Royale Française qui s'engage dans la tentative d'invasion avortée de la France aux côtés des armées alliées Autrichienne et Prussienne réunies sous le commandement du Duc Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick.

De 1792 à 1797, Charles Ferdinand d'Artois sert dans l'armée de Condé.

François VII de Beauharnais émigre et sert comme major général dans l'armée de Condé.

Après cet échec, Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé s'installe à Ettenheim, dans le margraviat de Bade, en compagnie de la princesse Charlotte de Rohan-Rochefort.



Mort de Ferdinand de Brunswick-Lunebourg

Ferdinand de Brunswick-Lunebourg meurt le 3 juillet 1792.



Manifeste de Brunswick

Le manifeste de Brunswick est une proclamation en date du 25 juillet 1792, attribuée à Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel, chef de l'armée prussienne, et adressée au peuple de Paris.

Il est destiné à intimider Paris et promet que si la famille royale française est épargnée, les civils français ne seront pas atteints.

Il ne sert au contraire qu'à radicaliser un peu plus la Révolution française.

Ce texte émane en réalité des milieux émigrés, fruit de la correspondance avec la famille royale, et est rédigé par Jacques Mallet du Pan, Geoffroy de Limon et Pellenc, ancien secrétaire de Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau.

Inspiré par Axel de Fersen, et très dur à l'égard des révolutionnaires.

On ne sait si le duc de Brunswick a réellement signé le manifeste.

Proclamé à Coblence, le manifeste est publié le 3 août 1792 dans le Moniteur.


Louis XVI traversant les rangs des troupes défendant le palais des Tuileries avec Augustin-Joseph de Mailly avant les combats du 10 août 1792 - par Yan' Dargent Louis XVI et sa famille au temple - par Matthew Ward

Suspension de Louis XVI

Emprisonnement de la famille royale

Au manifeste de Brunswick, le peuple de Paris répond par l'assaut sur les Tuileries.

Le 9 août 1792, quand Augustin-Joseph de Mailly apprend les dangers qui environnent la famille royale, il se rend aux palais des Tuileries.

François-Athanase Charette de La Contrie revient en France pour défendre la famille royale aux Tuileries, le 10 août 1792.

Le 10 août 1792 le bataillon d'Henri Gatien Bertrand se porte aux Tuileries pour défendre la royauté constitutionnelle.

Augustin-Joseph de Mailly se voit confier par le roi le commandement des troupes devant défendre les Tuileries.

Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara, revenu à Paris, assiste au 10 août aux côtés de Louis XVI.

Le 10 août 1792, la foule envahit le palais des Tuileries.

La défense est balayée, et Augustin-Joseph de Mailly échappe au massacre et reçoit de l'aide pour s'enfuir.

François-Athanase Charette de La Contrie échappe au massacre.

La prise des Tuileries choque particulièrement Charles-François Lebrun qui reste royaliste.

Marie-Louise de Savoie-Carignan suit la famille royale qui se réfugie à l'Assemblée législative.

Louis XVI est suspendu par l'Assemblée législative. La déchéance du roi est prononcée.

Louis XVI confie à Aimar-Charles-Marie de Nicolaï les sceaux de France, en lui demandant de les remettre plus tard au dauphin.

Louis XVI, Marie-Antoinette d'Autriche et Louis XVII sont emprisonné à la Prison du Temple. Marie-Louise de Savoie-Carignan fait partie du convoi.

Louis XVII est confié à la garde de son père qui poursuit son éducation.

Nicolas de Luckner perd toute sa popularité et est regardé comme suspect après le 10 août 1792.

Augustin-Joseph de Mailly est dénoncé puis arrêté peu de jours après sa fuite et conduit devant la section, qui veut l'envoyer à la prison de l'Abbaye. Son passé, son âge et ses idées généreuses du temps des Lumières, font qu'un commissaire réussit à s'y opposer. Augustin-Joseph de Mailly échappe donc de peu aux massacres de Septembre dans cette prison.

Augustin-Joseph de Mailly se réfugie avec sa famille dans leur château de Mareuil-Caubert, près d'Abbeville.

Sur le chemin du retour, François-Athanase Charette de La Contrie est arrêté à Angers et relâché grâce à l'intervention de Charles François du Perrier du Mouriez.



Invasion de la France

Bataille de Fontoy

Prise de Longwy

Prise de Verdun

Prise de Stenay

Le 12 août 1792, au lever du soleil les troupes légères prussiennes pénètrent sur le territoire français.

Le 15 août 1792, l'armée prussienne vient camper entre Sierck et Luxembourg, et le général François-Sébastien de Croix, à la tête des Autrichiens, coupe la communication entre Longwy et Montmédy.

Les forces anti ou contre-révolutionnaires envahissent la France le 18 août 1792.

Une armée de 150 000 hommes formée de troupes :

sous le commandement de Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick, représentant de Frédéric Guillaume II de Prusse, s'avance contre la France, sur toute la ligne de ses frontières, entre Dunkerque et la Suisse.

S'y sont joints 20 000 émigrés.

Victor-François de Broglie commande l'armée contre-révolutionnaire de Louis V Joseph de Bourbon-Condé en 1792 qui opère en Champagne.

Louis Auguste Victor de Ghaisne participe à cette campagne.

Le 17 août 1792, Nicolas de Luckner est attaqué par 22 000 Autrichiens qu'il écrase du feu de ses batteries.

Le 19 août 1792, Nicolas de Luckner résiste courageusement à une attaque de 22 000 Autrichiens à Fontoy.

Il est néanmoins rappelé et relégué dans un commandement secondaire.

De plus, Nicolas de Luckner est appelé à la barre de la Convention pour y rendre compte de sa conduite.

Il proteste de son dévouement à la France et n'en reçoit pas moins l'ordre de ne point s'éloigner de Paris.

Le 20 août 1792, les forces prussiennes battent les troupes françaises à Verdun.

Le 23 août 1792, après un bombardement de 3 jours, Longwy se rend aux alliés qui marchent alors lentement vers la Place de Verdun indéfendable.

Le colonel Beaurepaire, commandant de la place de Verdun, indigné de la lâcheté du conseil de guerre qui veut capituler, prend un pistolet et se suicide.

Le 2 septembre 1792, Verdun, place forte réputée imprenable, capitule. La route de Paris est alors ouverte.

Le jeune Marceau, qui veut comme Beaurepaire s'ensevelir sous les ruines de la place, finit par se rendre le 3 septembre 1792.

Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick prend possession de Verdun au nom du roi de France.

L'armée d'invasion réunie à Verdun est forte de 80 000 hommes.

Dès 4 septembre 1792, Frédéric Guillaume II de Prusse donne ordre à cette armée d'avancer à travers les plaines de la Champagne et de marcher droit sur Paris.

Il s'arrête cependant à quelques lieues de Châlons-sur-Marne, arrivé au terme de son voyage qui devait être une suite de fêtes et de triomphes.

François-Sébastien de Croix entre en Champagne et s'empare de Stenay

Les troupes françaises n'ont subi que des revers depuis la déclaration de guerre. Les commandants en chef des armées françaises deviennent suspects.

Aussi, avant qu'une action sérieuse puisse être entreprise, les trois armées :

sont réparties entre les généraux Charles François du Perrier du Mouriez et François Étienne Christophe Kellermann.


Bataille de Valmy Carte de la bataille de Valmy Charles François du Perrier du Mouriez

Bataille de Valmy

Abolition de la royauté en France

Charles François du Perrier du Mouriez entraîne ses nouvelles troupes à Valenciennes avec des engagements fréquents mais réduits dans le dessein d'envahir la Belgique.

Auguste Marie Henri Picot de Dampierre commande une brigade de l'armée de Charles François du Perrier du Mouriez.

Charles François du Perrier du Mouriez comprend que les Prussiens vont vers Paris et se porte dans l'Argonne par une marche rapide et osée presque sous les yeux de l'avant-garde prussienne.

Charles François du Perrier du Mouriez barre la route de Paris, enjoignant à François Étienne Christophe Kellermann de l'assister depuis Metz.

L'objectif de Charles François du Perrier du Mouriez, qui s'en vante, est de faire des clairières de l'Argonne par lesquelles les colonnes étrangères doivent traverser la forêt, un nouveau Thermopyles pour la France.

François Étienne Christophe Kellermann se rapproche lentement et, avant qu'il n'arrive, la partie nord de la ligne de défense de Charles François du Perrier du Mouriez est enfoncée.

Charles François du Perrier du Mouriez fait une remarquable manœuvre de nuit qui regroupe ses troupes en changeant le front pour faire face au nord, avec son aile droite dans l'Argonne et sa gauche s'allongeant vers Châlons-sur-Marne.

C'est sur cette position que François Étienne Christophe Kellermann fait sa jonction à Sainte-Menehould le 19 septembre 1792.

Charles François du Perrier du Mouriez campe à une lieue en avant de Sainte-Menehould, sur un plateau peu élevé au-dessus des prairies à droite du chemin qui conduit à Châlons.

Cette position s'appuie sur la droite à l'Aisne qui descend de Sainte-Menehould, des prairies marécageuses et un étang en couvrent la gauche. Une vallée étroite sépare le camp des hauteurs de l'Iron et de la Lune où campent les Prussiens. Entre ces deux élévations se trouve un bassin de prairies d'où sortent quelques tertres dont le plus élevé est celui qui se trouve couronné par le moulin de Valmy. Deux petites rivières séparent cet espace qui tombent dans l'Aisne au-dessus et au-dessous de Sainte-Menehould. L'Auve est au sud et la Bionne est au nord.

Le quartier général est placé à Sainte-Menehould à une égale distance du corps d'armée et de l'avant-garde commandée par Arthur Dillon, sur la rive droite de l'Auve.

Joseph de Miaczynski commande une brigade de la division d'Arthur Dillon.

Un bataillon de troupes de ligne se trouve dans le château de Saint-Thomas.

Vienne-le-Château, Moiremont et La Neuville-au-Pont sont occupés par 3 autres bataillons d'infanterie et de la cavalerie.

Le front du camp est couvert de batteries qui couvrent le vallon dans tous ses prolongements.

La gauche du camp se termine sur le chemin de Châlons-sur-Marne, la rive droite de l'Auve est laissée à l'armée de François Étienne Christophe Kellermann.

François Étienne Christophe Kellermann, arrivé le 18 septembre 1792 à Dampierre-le-Château, y reçoit le soir une dépêche de Charles François du Perrier du Mouriez lui indiquant en arrière et sur la gauche une position excellente, formant équerre avec la sienne, ce qui sera déterminant pour couvrir une attaque sur François Étienne Christophe Kellermann en la canonnant par les flancs depuis les positions de Charles François du Perrier du Mouriez.

Le lendemain, François Étienne Christophe Kellermann obéit et fait passer l'Auve à ses troupes.

Mais à peine est-il rendu sur l'emplacement désigné par Charles François du Perrier du Mouriez que, frappé par ses inconvénients, il court à Sainte-Menehould pour faire observer au général en chef combien cette position est dangereuse :

François Étienne Christophe Kellermann prévient Charles François du Perrier du Mouriez qu'il est décidé à repasser l'Auve le lendemain 20 septembre 1792, à la pointe du jour, mais il n'a pas le temps de s'exécuter.

L'armée prussienne, instruite de son arrivée et jugeant bien la difficulté de sa position, est déjà en marche pour l'attaquer.

Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick a en effet passé les défilés du nord et pivoté pour couper Charles François du Perrier du Mouriez de Châlons.

La manœuvre prussienne est presque achevée.

François Étienne Christophe Kellermann, commandant en l'absence momentanée de Charles François du Perrier du Mouriez, fait avancer son aile gauche et prend position sur le plateau adossé au moulin entre Sainte-Menehould et Valmy.

À 3 heures du matin, le 20 septembre 1792, les Prussiens et les Autrichiens sont déjà en mouvement et bientôt l'avant-garde prussienne, commandée par le prince de Hohenlohe-Singelfingen, rencontre celle du général François Étienne Christophe Kellermann, sous les ordres du général Després-Crassier, établie en avant du village de Hans pour éclairer cette partie et couvrir la gauche de l'armée.

L'attaque de l'ennemi fait prendre conscience qu'il s'agit d'une affaire sérieuse et non d'une escarmouche d'avant-postes, les coalisés veulent en finir et écraser d'un seul coup les deux petites armées qui s'opposent à leur marche.

L'avant-garde prussienne se porte directement sur Hans, entre la Bionne et la Tourbe, tandis que le gros de l'armée remonte la rivière à Somme-Tourbe suivi des Autrichiens du général Clairfayt.

À la première nouvelle de l'attaque de son avant-garde, François Étienne Christophe Kellermann ordonne de plier les tentes, de prendre les armes et de déblayer la route en arrière en faisant filer les équipages par le grand chemin de Sainte-Menehould.

Il n'est plus question de repasser l'Auve, le temps presse.

L'avant-garde, vigoureusement attaquée, se replie déjà sur l'armée.

François Étienne Christophe Kellermann prend aussitôt ses dispositions pour une bataille en règle.

Jusque vers 7 heures, un brouillard épais empêche les deux armées de connaître leurs dispositions respectives.

Lorsqu'il se dissipe un peu, l'artillerie commence à tirer de part et d'autre, et le feu se soutient avec vivacité, sans être vraiment meurtrier pour aucun parti.

Vers 10 heures, François Étienne Christophe Kellermann, placé au centre de la ligne, étudie les manœuvres de l'ennemi lorsque son cheval est tué sous lui d'un coup de canon.

Presque dans le même temps, des obus éclatent au milieu du dépôt de munitions et font sauter deux caissons d'artillerie, blessant beaucoup de monde alentour.

Dans le désordre ainsi causé, les conducteurs s'enfuient avec leurs caissons.

Faute de munitions, le feu diminue d'intensité.

Une partie de l'infanterie opère alors un mouvement de recul et ajoute à la confusion générale.

François Étienne Christophe Kellermann s'y rend en personne, et reprend la première position.

Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick voyant que le feu de son artillerie n'a pas réussi à ébranler les troupes françaises, veut essayer une attaque de vive force.

Vers 11 heures, le feu de ses batteries redouble.

Il forme 3 colonnes d'attaque soutenues par la cavalerie.

Les 2 colonnes de gauche se dirigent sur le moulin de Valmy, la droite se tenant à distance.

Ces attaques en ordre oblique sont la tactique habituelle des Prussiens.

François Étienne Christophe Kellermann comprend que dans cet état d'esprit, il n'est pas non plus possible de maintenir la discipline tout en restant statique.

Aussi, il ordonne d'avancer.

Il dispose son armée en colonnes par bataillon.

Quand elles sont formées, il les parcourt et leur adresse cette courte harangue :

Camarades, voilà le moment de la victoire; laissons avancer l'ennemi sans tirer un seul coup de fusil, et chargeons-le à la baïonnette.

L'armée, pleine d'enthousiasme et déjà aguerrie par une canonnade de quatre heures, répond aux paroles de son général par des cris multipliés de : Vive la nation ! François Étienne Christophe Kellermann lui-même, et alors que soufflé par l'explosion d'un convoi français il est tombé de cheval, met son chapeau au bout de son sabre et répète : Vive la nation ! en passant devant les troupes sur un cheval trouvé.

En un instant, tous les chapeaux sont sur les baïonnettes et un immense cri s'élève de tous les rangs de l'armée.

Ces mouvements, cet enthousiasme, annonce une armée qui brûle de combattre.

L'ennemi s'étonne, ses colonnes s'arrêtent : " La victoire est à nous ! " crie François Étienne Christophe Kellermann, et l'artillerie, dont le feu redouble, foudroie les têtes de colonnes prussiennes.

Devant tant de détermination, Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick donne le signal de la retraite.

Le feu continue jusqu'à 4 heures du soir.

Encore une fois l'ennemi reforme ses colonnes et essaie une nouvelle attaque.

Mais la bonne contenance de l'armée française, son ardeur manifestée par de nouveaux cris, suffit à l'arrêter une seconde fois.

Vers 7 heures du soir, les coalisés regagnent leurs premières positions, laissant aux Français le champ de bataille jonché de morts.

Le lendemain, 21 septembre 1792, François Étienne Christophe Kellermann, dont la position, malgré la retraite de l'ennemi, n'en est pas moins hasardeuse, s'établit sur les hauteurs de Voilemont, son front couvert par l'Auve et sa droite appuyée sur la gauche de Charles François du Perrier du Mouriez.

La bataille est marquée surtout par une intense canonnade (les Français tirent 20 000 coups de canon) au cours de laquelle la nouvelle artillerie française créée par Gribeauval montre sa supériorité.

Les 2 armées ont assisté à la bataille sans vraiment y prendre part.

Le 1er bataillon de la Haute Vienne combat l'ennemi à la côte de Brienne.

Charles François du Perrier du Mouriez a pris toutes ses dispositions pour venir au secours de François Étienne Christophe Kellermann en cas d'échec, ou pour prendre part à l'affaire si elle devenait générale.

François-Sébastien de Croix s'est contenté de montrer 3 têtes de colonnes vers Valmy et Maffrievart pour tenir les Français dans l'incertitude et menacer en même temps la tête du camp de Sainte-Menehould et les derrières de la droite de François Étienne Christophe Kellermann.

Avec ses 100 000 Austro-Prussiens engagés contre seulement 24 000 Français, Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick est si sûr de vaincre, qu'il a cru pouvoir se passer de l'assistance efficace de François-Sébastien de Croix et des Autrichiens.

Il n'y a finalement que 300 morts côté français, 184 chez les Prussiens.

Francisco de Miranda, général dans l'armée de Dumouriez, participe à la bataille de Valmy.

Goethe assiste à la bataille aux côtés du duc de Saxe-Weimar.

Le 21 septembre 1792, la nouvelle parvient à Paris.

La Convention nationale commence en Convention girondine en septembre 1792.

Lors de sa première séance, la Convention nationale est assurée de la sauvegarde du pays et est sûre de sa force.

Elle décrète que la royauté est abolie en France et que l'An I de la République française part de ce jour.

Louis XVI est donc détrôné.

François Étienne Christophe Kellermann passe pour le sauveur de la patrie.

80 000 ennemis, qui avaient marché comme en triomphe, reculent alors et l'armée française inexpérimentée, devant des soldats aguerris et disciplinés, s'aperçoit que le courage et le patriotisme peuvent la rendre redoutable.

La bataille de Valmy est donc à l'origine du mythe du citoyen en arme qui fonde la conscription (ou service militaire).

Les conséquences de cette bataille est l'évacuation du territoire français par l'armée coalisée le 22 octobre 1792.



Bataille de Kaiserslautern

Ayant échoué dans la prise du fort de Bitche, Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel décide de se retirer dans les Vosges. Les conditions météo sont épouvantables, il neige, la boue rend les chemins impraticables.

Lazare Louis Lazare Hoche, se lance à la poursuite des Prussiens. Il débute et ne connait ni son armée, ni le pays et perd beaucoup de temps à chercher son ennemi.

Lazare Louis Lazare Hoche divise alors son armée pour tenter de le repérer.

Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel met sagement ce temps à profit pour choisir soigneusement le lieu de la bataille. Kaiserslautern est protégée par les rives marécageuses de la Lauter.

Le 28 novembre 1793, l'armée française s'avance sur 3 colonnes :

Les chemins sont trop mauvais et Louis Lazare Hoche perd beaucoup de temps.

Alexandre Camille Taponnier entre le premier au contact de l'ennemi et remporte aussitôt quelques succès.

Jean-Jacques Ambert a beaucoup de mal à traverser la Lauter et se trouve, avec seulement 6 000 hommes face au corps de Friedrich Adolf von Kalckreuth bien supérieur en nombre. Menacé d'encerclement, Jean-Jacques Ambert doit se replier et rejoindre les forces de Louis Lazare Hoche, qui vient à son secours.

Le 29 novembre 1793, l'armée française franchit la rivière.

L'avant-garde de Dubois et Gabriel de Molitor est sévèrement accrochée devant le plateau d'Erlenbach. Jean-Jacques Ambert doit se porter à leur secours en contournant le plateau. Seule une forte batterie installée sur les hauteurs voisine en vient à bout.

Louis Lazare Hoche reforme alors ses troupes sur le mont Otterberg.

Attaquée par plusieurs escadrons français, l'aile gauche prussienne, qui semble pourtant isolée, résiste.

La brigade Simon se perd en attaquant l'aile droite ennemie et ne rejoint la division Paillard qu'à la tombée du jour.

Il est trop tard pour entreprendre une nouvelle attaque, et Jean-Jacques Ambert reçoit ordre de marcher toute la nuit pour rejoindre Louis Lazare Hoche.

De son côté, Alexandre Camille Taponnier attaque Kaiserslautern, mais seul et devant une forte résistance, il est repoussé dans les bois.

Lui aussi passe la nuit sur le qui-vive.

Au matin du 30 novembre 1793, la canonnade fait rage des deux côtés.

Louis Lazare Hoche lance de nouvelles attaques.

Sur la gauche, à la tête de 4 bataillons, Gabriel de Molitor manque de prendre le Buchberg, mais il est repoussé.

À droite la division Huet à du mal à se maintenir.

Au centre, les cavaleries des deux camps chargent tour à tour, à l'envi, sans ordre et sans but précis : toutes ces attaques sont bien désordonnées.

Voyant ses flancs bien appuyés, Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel fait marcher ses lignes pour reprendre le Otterberg et Louis Lazare Hoche ordonne finalement d'abandonner le combat.

Épuisée, l'armée de Moselle se replie, après avoir perdu 3 000 hommes.

Avec 5 bataillons, Jean-Jacques Ambert est chargé de protéger la retraite, mais Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel renonce à la poursuite.



Bataille de Wœrth-Frœschwiller

Forts de leurs premiers succès, les Prussiens commandés par Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel et les Autrichiens par Dagobert Sigmund von Wurmser envahissent l'Alsace.

Louis Lazare Hoche réorganise son armée et lance une contre-offensive victorieuse.

Le 22 décembre 1793, Louis Lazare Hoche attaque les Autrichiens du général Hotze à Wœrth et à Frœschwiller.

Devant les hésitations de ses soldats, Louis Lazare Hoche leur lance cette formule devenue célèbre : Allons soldats, à cent livres pièces le canon autrichien.

Les volontaires et vétérans français s'élancent alors à la baïonnette et s'emparent des redoutes tenues par les soldats autrichiens.

Le corps de Hotze est mis en déroute.

Du 22 décembre au 25 décembre 1793, les lieutenants de Louis Lazare Hoche passent à leur tour à l'offensive, chassant les Prussiens de Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel de positions en positions.



Bataille du Geisberg

La bataille de Wissembourg se déroule du 26 au 29 décembre 1793 et oppose une armée française sous le commandement de Louis Lazare Hoche aux armées coalisées.

Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel et Dagobert Sigmund von Wurmser regroupent alors leurs forces près du Geisberg, non loin de Weissembourg.

Louis Lazare Hoche est nommé à la tête des deux armées de la Moselle et du Rhin.

Le 26 décembre 1793, Louis Lazare Hoche lance une offensive générale contre les positions ennemies.

Louis Lazare Hoche prend lui-même la tête des attaques qui sont menées contre les troupes autrichiennes de Dagobert Sigmund von Wurmser.

Malgré les violentes charges de la cavalerie autrichienne, les soldats français résistent puis enfoncent les lignes d'infanterie autrichiennes.

Dans le même temps, Jean Étienne Vachier et Nicolas Jean-de-Dieu Soult réussissent à repousser les Prussiens de Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel.

Afin de protéger sa retraite, le général prussien tente une dernière attaque contre Louis Lazare Hoche.

Les Français la repoussent assez vite.

Battus de manière décisive, les Autrichiens et les Prussiens évacuent définitivement l'Alsace.


Caroline Amélie Élisabeth de Brunswick-Wolfenbüttel

Mariage de George IV de Grande-Bretagne avec Caroline Amélie Élisabeth de Brunswick-Wolfenbüttel

George IV de Grande-Bretagne est toujours marié, sinon devant la loi anglaise, du moins selon le canon catholique inusité en Angleterre.

Les dettes de George IV de Grande-Bretagne continuent à enfler. George III de Grande-Bretagne, son père lui refuse toute aide financière, sauf si le prince consent à épouser Caroline Amélie Élisabeth de Brunswick-Wolfenbüttel.

George IV de Grande-Bretagne accepte.

George IV de Grande-Bretagne épouse en la chapelle royale du Palais Saint-James le 8 avril 1795 Caroline Amélie Élisabeth de Brunswick-Wolfenbüttel, sa cousine. Leur enfant est :

Ses rapports avec son père et son épouse sont détestables.



Abdication de Guillaume V d'Orange-Nassau

Soutenus par l'armée française, les Patriotes reviennent aux Pays-Bas.

Guillaume V d'Orange-Nassau abdique en 1795.

Guillaume V d'Orange-Nassau et sa famille s'exilent en Angleterre où il donne instruction à ses administrateurs de céder les territoires néerlandais, notamment Java, Malacca et les Moluques à l'Angleterre pour qu'ils ne tombent pas aux mains des Français. Puis ils s'exilent dans le duché de Brunswick.



Mort de Julienne-Marie de Brunswick-Bevern

Julienne-Marie de Brunswick-Bevern meurt en 1796.



Naissance de Charlotte Augusta de Galles

Séparation de George IV de Grande-Bretagne et de Caroline Amélie Élisabeth de Brunswick-Wolfenbüttel

Charlotte Augusta de Galles naît en 1796, fille de George IV de Grande-Bretagne et de Caroline Amélie Élisabeth de Brunswick-Wolfenbüttel .

George IV de Grande-Bretagne et Caroline Amélie Élisabeth de Brunswick-Wolfenbüttel se séparèrent.

George IV de Grande-Bretagne restera attaché à Marie Anne Fitzherbert pour le reste de sa vie, en dépit de ses différentes tromperies.



Mort d'Élisabeth Christine de Brunswick-Bevern

Élisabeth Christine de Brunswick-Bevern meurt au château de Schönhausen près de Berlin le 13 janvier 1797. Elle est inhumée dans la cathédrale de Berlin.


Charlotte Augusta Mathilde du Royaume-Uni

Mariage de Frédéric III de Wurtemberg avec Charlotte Augusta Mathilde du Royaume-Uni

Frédéric III de Wurtemberg est veuf d'Augusta-Caroline-Frédérique-Louise de Brunswick-Wolfenbüttel.

Frédéric III de Wurtemberg épouse en la Chapel Royal du palais Saint-James Palace le 18 ou 19 mai 1797 Charlotte Augusta Mathilde du Royaume-Uni, fille de George III de Grande-Bretagne avec Sophie Charlotte de Mecklemburg-Strelitz. Leur enfant est :



Mort de Marie Louise Sophie de Faoucq Dame de Rupalley

Marie Louise Sophie de Faoucq meurt à Brunswick le 30 octobre 1799.



Mort de Charles Eugène Gabriel de La Croix

Charles Eugène Gabriel de La Croix est 4e Marquis de Castries, Comte de Charlus et de Saignes, Baron de Grange, de Monjouvent, de Saint-Dizié et de Dompierre, Seigneur de Puylaurens, Marquis de Castelnau et de Lézignan,

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel met à la disposition de Charles Eugène Gabriel de La Croix le château de Wolfenbütel.

Charles Eugène Gabriel de La Croix meurt à Wolfenbüttel dans le Brunswick le 11 janvier 1801 en exil.

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel lui fait élever un monument funéraire.



Mariage de Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel avec Marie de Bade

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel épouse en 1802 Marie de Bade, fille de Charles Louis de Bade et d'Amélie de Hesse-Darmstadt. Leurs enfants sont :



Mort de Sophie-Antoinette de Brunswick-Bevern

Sophie-Antoinette de Brunswick-Bevern meurt en 1802.



Louis François Perrin est libéré de toute contrainte, le 11 août 1802

Louis François Perrin est libéré de toute contrainte, le 11 août 1802.

Louis François Perrin passe les années suivantes dans différentes villes :



Mort de Frédéric-Auguste de Brunswick-Wolfenbüttel-Œls

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel Duc de Brunswick-Oels

Frédéric-Auguste de Brunswick-Wolfenbüttel-Œls meurt en 1805 sans descendance.

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel, son neveu, hérite alors du duché de Brunswick-Oels.



Mort de Guillaume V d'Orange-Nassau

Guillaume V d' Orange-Nassau meurt à Brunswick le 9 avril 1806.



Mort de Charles-Georges-Auguste de Brunswick-Wolfenbüttel

Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel perd son fils aîné.

Charles-Georges-Auguste de Brunswick-Wolfenbüttel meurt en 1806.

À la demande personnelle de Louise de Mecklembourg-Strelitz, la reine de Prusse, Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel consent à commander l'armée prussienne.

Mais à nouveau la présence du roi de Prusse et les vues conflictuelles des nombreux conseillers de haut rang entravent son action.


Mort du prince Louis Ferdinand - Nouveau Palais à Potsdam Napoléon harangue ses troupes du haut de la butte d'Iéna

Bataille de Saalfeld

Mort de Louis-Ferdinand de Prusse

Bataille d'Auerstaedt

Mort de Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel Duc de Brunswick-Wolfenbüttel

Bataille d'Iéna

Presque un an après l'éclatante victoire d'Austerlitz, Napoléon a très peur que la Prusse s'engage dans la guerre.

Le problème est que ce pays a une très bonne armée, beaucoup mieux encadrée que les armées autrichienne et russe.

Sous la pression des Russes et poussé par Louise de Mecklembourg-Strelit, son épouse, Frédéric-Guillaume III de Prusse entre dans la Quatrième Coalition, décrète le réarmement en octobre 1806.

Partout en Prusse des jeunes gens s'enrôlent, les industries tournent à plein régime.

En 2 semaines à peine, l'armée est prête, toute fraîche et déterminée.

Napoléon réagit et place ses armées à tous les points stratégiques de l'Allemagne :

les français sont prêts à la contre-offensive.

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen, général d'infanterie, commande l'aile gauche des forces prussiennes s'opposant à Napoléon Ier.

Il a sous ses ordres :

ainsi que l'ensemble du contingent saxon.

Des conflits éclatent bientôt entre Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen et Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel, le commandant en chef.

Le 7 octobre 1806, Frédéric-Guillaume III de Prusse envoie un ultimatum à Napoléon Ier, le sommant de quitter la Prusse et l'ensemble des États allemands de la future Confédération du Rhin.

Napoléon Ier refuse, l'affrontement est inéluctable...

Farouche partisan de la reprise de la guerre contre la France, Louis-Ferdinand de Prusse, fraîchement nommé lieutenant-général, conduit un corps de 8 500 hommes à l'avant garde des troupes prussiennes.

Le 10 octobre 1806, Louis-Ferdinand de Prusse s'oppose au 5e corps de Jean Lannes lors de la bataille de Saalfeld.

En très nette infériorité numérique et hors d'état de résister, Louis-Ferdinand de Prusse refuse pourtant de se rendre au maréchal des logis Jean-Baptiste Guindey.

D'un coup de sabre, il taillade celui-ci au visage.

En retour, Guindey lui administre un coup de sabre au bas du crâne puis un coup mortel à la poitrine.

Eu égard à son rang et à sa vaillance, Jean Lannes fait rendre les honneurs au prince.

Son corps est déposé dans le tombeau des princes de Cobourg à Saalfeld.

La gravure reproduite ici est tirée d'un ouvrage sur la reine Louise édité à Berlin en 1896, œuvre de Richard Knötel (1857-1914), et s'inspire d'un tableau du peintre français Jean-Laurent Mosnier qui avait fui la France à la Révolution.

En plus d'être un vaillant soldat, Louis-Ferdinand de Prusse est également un élève de Beethoven qui lui dédie son Concerto pour piano nº 3.

Louis-Ferdinand de Prusse est un grand pianiste qui brille dans de nombreux salons à Berlin où il improvise au piano.

C'est aussi un compositeur talentueux.

Le 14 octobre 1806, commence la campagne de Prusse.

Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel, maréchal de camp de l'armée prussienne, commande à la bataille d'Auerstaedt.

Guillaume de Prusse combat à la tête d'une brigade de cavalerie.

Au nord, Louis Nicolas Davout détruit la moitié de l'armée prussienne à la bataille Auerstäedt le 14 octobre 1806.

Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel est mortellement blessé.

Ferdinand Baptista von Schill est blessé lors de cette Bataille.

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld participe à cette bataille.

Gebhard Leberecht von Blücher est chef d'avant-garde à Auerstaedt.

Le 3e corps, soit environ 30 000 hommes, triomphe d'une armée prussienne au moins deux fois plus forte;

À la fin de l'action, Louis Nicolas Davout dit à Charles Antoine Louis Alexis Morand, devant sa division : Général, vous avez sauvé le corps d'armée !

S'étant échappé, Ferdinand Baptista von Schill se réfugie en Poméranie, à Colberg.

La bataille d'Iéna à lieu le 14 octobre 1806.

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel participe à cette bataille.

Henri Gatien Bertrand participe à cette.

Henri-Jacques-Guillaume Clarke prend part à cette bataille, où il fait capituler les grenadiers saxons de Hundt, qui lui remettent leur drapeau et une batterie de plusieurs pièces de canon attelées et approvisionnées.

Adrien Victor de Feuchères participe à cette bataille.

Philippe Paul de Ségur se trouve à Iéna.

Louis François Foucher participe à cette bataille.

Jean Gabriel Marchand participe à cette bataille.

Nicolas Jean-de-Dieu Soult, sur la droite, avec sa puissante artillerie, pilonne les postions prussiennes les obligeant à se replier.

Michel Ney se poste en avant-garde et contient les contre-offensives allemandes.

Face à lui, le général prussien Hohenlohe, visionnaire militaire de son temps, sait que ses hommes n'ont pas été entraînés, et que la bataille va sûrement être perdue.

Messembach, son ami général, le rejoint au moment où la situation devient critique.

Les prussiens se positionnent sur le plateau d'Iéna, qui est jugé imprenable.

Mais Napoléon Ier observe un vaste champ de raisins bordant tout le plateau.

Il décide de faire passer ses hommes et le matériel à cet endroit.

Les vignes cachent les français montant la colline.

Oui mais, les canons n'avancent plus dans leur ascension, la pente devient trop raide.

Napoléon Ier joue le tout pour le tout, il décide de lancer l'assaut sans l'aide de l'artillerie.

Celui-ci débute à 6 heures du matin, sur des prussiens ébahis et mal réveillés.

Maurice Étienne Gérard charge la cavalerie prussienne à la tête du 4e régiment de hussards, la culbute et lui fit un grand nombre de prisonniers.

La victoire est totale, et les derniers régiments qui tentent de s'enfuir sont pilonnés par l'artillerie ayant finalement réussie à gravir les derniers mètres pendant la bataille.

Cette bataille entraîne la capitulation prussienne et engendre le terrible duel : France-Russie...

Napoléon Ier n'apprend la victoire Auerstäedt que le soir du 14 octobre 1806.

Les Français occupent, entre autres, de grandes parties de l'Allemagne du Nord, dont le Mecklembourg-Schwerin.

Frédéric-François Ier de Mecklembourg-Schwerin se réfugie sous la protection du Danemark à Altona près de Hambourg, dans le Schleswig-Holstein.

Poursuivi par les Français jusqu'en Prusse-Orientale, Frédéric-Guillaume III de Prusse doit alors s'exiler avec les débris de son armée chez le tsar Alexandre Ier de Russie.

Lorsque Napoléon Ier occupe Berlin en 1806, Wilhelmine de Hesse-Cassel est l'un des seuls membres de la famille royale à rester dans la capitale.

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen fait preuve de courage au cours de cette bataille mais son armée est quasiment détruite.

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen parvient à rassembler une partie de son corps d'armée près d'Erfurt.



Mort de Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel Duc de Brunswick-Wolfenbüttel

Transporté pendant près d'un mois au milieu de l'armée prussienne en déroute, Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel meurt à Ottensen près de Hambourg le 10 novembre 1806.

Georges de Brunswick-Wolfenbüttel et Auguste de Brunswick-Wolfenbüttel, ses frères cadets sont mentalement retardés.

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel, son fils, hérite du duché de Brunswick-Wolfenbüttel et devient Duc de Brunswick-Lunebourg et Prince de Wolfenbüttel.

Il est alors l'un des opposants les plus acharnés à la domination napoléonienne sur l'Allemagne.

Le règne de Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel est bref.

Après sa victoire, Napoléon Ier fait du Wolfenbüttel un simple département du royaume de Westphalie.



Création de la légion noire

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel crée un corps de partisans avec l'appui de l'Autriche : la Schwarze Schar, la légion noire, leurs uniformes étant noirs en signe de deuil de leur pays occupé.


Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel - peint en 1809 - 37x30cm

Prise de Brunswick

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel au Royaume-Uni

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel réussit brièvement à reprendre le contrôle de la ville de Brunswick en août 1809, devenant un héros populaire dans la région.

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel traverse la Bohême et le nord-ouest de l'Allemagne, malgré la présence des troupes ennemies.

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel affronte les Westphaliens, supérieurs en nombre, qui essayent de l'arrêter à Oelper près de Brunswick, et bat les troupes du général français Reubell.

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel s'embarque avec son armée à Elsfleth (près de la ville d'Oldenbourg) sur des bateaux américains et se rend au Royaume-Uni.

Entre-temps, Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel visite clandestinement à plusieurs reprises son ancien duché, contribuant ainsi à sa popularité.

Incorporé dans l'armée britannique, son corps militaire combat avec beaucoup de succès en Espagne avec Arthur Wellesley de Wellington.



Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel à Brunswick

La Prusse ayant mis un terme à l'occupation française, Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel récupère sa principauté deWolfenbüttel, retourne à Brunswick en 1813 et y lève des troupes fraîches.


Bataille de Waterloo - à 19 heures charge décisive de la cavalerie écossaise, emmenée par Ponsomby

Explosion du Fort Manteux

Bataille de Quatre-Bras

Bataille de Waterloo

La veille de la bataille Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel est invité, comme de nombreux autres protagonistes alliés, au Bal de la Duchesse de Richmond à Bruxelles.

Sa présence y est confirmée par le témoignage de Georgiana, Dowager Lady De Ros, tout comme celle du Duc de Wellington.

Napoléon Ier sait que les Alliés sont près à en finir. Le seul moyen de signer un traité et de faire reconnaître légitimement son titre est de détruire les armées ennemies...

Napoléon Ier est, malgré tout, confiant dans son armée dont la situation est quelque peu déconcertante; aucun des officiers n'est véritablement à sa place :

il faut faire avec ce qu'on a !

Le 15 juin 1815, Napoléon Ier décide de se porter sur Charleroi en Belgique, pour couvrir son flanc gauche menacé par Gebhard Leberecht von Blücher, le général prussien.

Son plan d'attaque est déjà établi dans sa tête : il va avancer sur le front avec trois colonnes de 50 000 hommes chacune.

Le 15 juin 1815, Charles Antoine Louis Alexis Morand passe la frontière franco-belge.

Douze colonnes de cavaleries lourdes ouvrent la voie, mettant en déroute les garnisons d'éclaireurs ennemis.

L'armée française engage des mercenaires pour des actions de sabotage, dont la plus célèbre est l'explosion du Fort Manteux, près de Charleroi, gardé par les prussiens (il y eut 1 500 morts et blessés).

Le 16 juin 1815, dans l'après-midi, la Garde tire les 3 coups de canons indiquant le début de l'offensive.

Napoléon envoie ses hommes enlever les forts prussiens détenus par Bülow.

L'ennemi est timide et évite le combat en attendant le soutien anglais, personnifié par Arthur Wellesley de Wellington.

La route des Quatre-Bras est à présente ouverte aux français, mais la cavalerie de Ney se fait durement accrocher pendant l'affrontement, et le 14ème régiment est totalement détruit.

Dans la soirée, Napoléon Ier lance son attaque générale, mais les français piétinent toujours, contenus par les prussiens et les russes à Wavre, en Belgique...

Napoléon Ier fait donner la Garde impériale et met en déroute les prussiens de Hohenlohe.

Le corps du général Gérard arrive en soutien pour contenir une éventuelle percée des prussiens de Gebhard Leberecht von Blücher.

Tout le problème de la bataille de Waterloo tient en une question : où est Blücher ?

Pierre Michel Nempde-Dupoyet combat à Wavre et à Ligny.

Dans la soirée, la petite victoire de Ligny donne un regain d'optimisme dans l'armée française.

Arthur Wellesley de Wellington arrive enfin sur le champ de bataille, accueilli très chaudement par les français maintenant revigorés. Il laisse 5 000 hommes sur le terrain, mais se replie en bon ordre et se réfugie aux Quatre-Bras, sorte de petit plateau dominant la vallée et le bourg de Waterloo.

Napoléon Ier ordonne à Emmanuel de Grouchy de poursuivre les fuyards. Dès cet instant, les deux armées françaises n'ont plus de communication rapide entre-elles.

Les anglais mettent en place leur attaque, directe au premier abord, mais qui a en réalité pour but de contenir l'offensive française en attendant l'arrivée de Gebhard Leberecht von Blücher et ses troupes.

L'affrontement, extrêmement violent, est mitigée, aucune des deux armées n'emportent la décision.

Certains des officiers français, sentant la position instable en cas de retour des Bourbons, poussent leurs hommes sans crainte de risquer leur vie. Les anglais sont à présent acculés à la défensive.

Arthur Wellesley de Wellington repère sur le site des Quatre-Bras une très vaste propriété paysanne sur le haut d'une colline. Il bat en retraite et s'y installe avec ses hommes.

Napoléon Ier ne sait que faire. Ses officiers le poussent à donner l'assaut sur le plateau, mais lui pense avant tout aux prussiens qui se rapprochent.

Mais où est Grouchy ?

Emmanuel de Grouchy, comble du comble, entend le bruit de la bataille. Son corps d'armée n'a qu'une envie : aller aider les camarades fatigués. Mais Emmanuel de Grouchy refuse car Napoléon Ier lui a ordonnée de ne pas bouger et d'attendre l'arrivée de Gebhard Leberecht von Blücher.

En fait, Blücher laisse croire à Emmanuel de Grouchy qu'il se maintient lui aussi à l'écart.

Finalement, c'est Michel Ney qui prend l'initiative. Il rassemble le maximum de cavaliers, lourds de préférence, et donne l'assaut contre les positions anglaises.

La charge puissante ralentit au fur et à mesure de la montée et les chevaux, épuisés, perdent de leur puissance.

Les français buttent alors contre les défenses d'Arthur Wellesley de Wellington, qui adopte alors la stratégie du carré. Il dispose ses fantassins sur 3 lignes, tirant chacune à son tour d'un feu continu et nourri. Les cavaliers, foudroyés, parviennent néanmoins à déstabiliser les anglais.

Michel Ney mène plus de 10 fois la charge, rassemblant toutes les réserves de cavalerie.

Après une heure d'assauts ininterrompus, les positions anglaises sont enfoncées et Arthur Wellesley de Wellington commence à ordonner la retraite.

Michel Ney demande alors des troupes supplémentaires à Napoléon Ier pour engager la poursuite et obtenir une victoire totale.

Charles Antoine Louis Alexis Morand, sur l'ordre de Napoléon Ier, reprend Plancenoit, avec le général Pelet

Gebhard Leberecht von Blücher et ses prussiens s'investissent alors dans la bataille.

Michel Ney remplit son devoir, et vient défendre l'Empereur.

Les français sont encerclés par Gebhard Leberecht von Blücher et les restes de l'armée anglaise d'Arthur Wellesley de Wellington.

Il ne reste bientôt plus que la Garde. Napoléon lance ses 9 derniers régiments dans l'affrontement.

Charles Antoine Louis Alexis Morand revient près de l'Empereur et, après l'échec de l'attaque de la Garde impériale, il place les derniers carrés français, dont celui de Pierre Cambronne.

François-Xavier Donzelot combat à Waterloo.

Le chapeau troué de 2 balles, François-Xavier Donzelot prend aux Saxons la ferme de la Haie Sainte à 18 h.

Une heure plus tard, les Prussiens mettent les Français en déroute.

A 20 h 30, accompagné d'un seul soldat, Napoléon Ier l'interpelle François-Xavier Donzelot: Général, c'est tout ce qu'il vous reste ?

Mais hélas, le capitaine du Barrail passe à l'ennemi et informe le colonel Colborne du mouvement français.

Ce dernier tente une dernière manœuvre, enlevant bien sûr tout l'effet de surprise.

Après de longs moments de bravoure et de courage, la Garde recule. C'est la fin de la bataille.

On prendra en considération la fameuse résistance héroïque des derniers carrés ("la Garde meurt, mais ne se rend pas"), mais le soi-disant mot de Cambronne ("M...") avec un peu plus de réserves...

A 21h30, seul un dernier carré résiste encore, refusant de se rendre.

L'étau s'est à présent totalement refermé sur la Grande Armée ce soir du 18 juin de 1815.

Guillaume II des Pays-Bas prend part aux batailles de Quatre-Bras et de Waterloo aux côtés des coalisés.



Mort de Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel meurt le 16 juin 1815 tué à la bataille des Quatre-Bras de Baisy-Thy, près de Waterloo.



Mariage de Léopold Ier de Belgique avec Charlotte Augusta d'Angleterre

Léopold Ier de Belgique épouse à Carlton House à Londres le 2 mai 1816 Charlotte Augusta d'Angleterre (7 janvier 1796 à Londres-6 novembre 1817 à Esher dans le Surrey), fille de George IV de Grande-Bretagne et de Caroline Amélie Élisabeth de Brunswick-Wolfenbüttel. Leur enfant est :


George IV de Grande-Bretagne en habit de sacre - par Sir Thomas Lawrence - 1822

Mort d'Édouard-Auguste de Kent

Mort de George III de Grande-Bretagne

George IV de Grande-Bretagne Roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande

Édouard-Auguste de Kent meurt à Woolbrook Cottage à Sidmouth dans le Devon le 23 janvier 1820 des suites d'une pneumonie apparemment provoquée par une longue marche dans le froid et l'humidité.

L'Île du Prince-Édouard, au Canada, a reçu le nom de ce prince en 1798 et une ville de Nouvelle-Écosse, Kentville, a été nommée ainsi en son honneur.

Dans les dernières semaines qui précédent sa mort, George III de Grande-Bretagne perd l'usage de ses membres inférieurs. Il sombre dans le coma.

Frederick Augustus d'York, son fils préféré, l'accompagne dans ses derniers moments.

George III de Grande-Bretagne meurt le 29 janvier 1820.

Il est inhumé le 15 février 1820 en la chapelle Saint-George à Windsor.

George IV de Grande-Bretagne devient Roi du Royaume-Uni et d'Irlande le 29 janvier 1820.

Il est surnommé Prinny (le scandaleux).

George IV de Grande-Bretagne fait interdire à Caroline Amélie Élisabeth de Brunswick-Wolfenbüttel, son épouse, d'assister à son couronnement.



Mort de Caroline Amélie Élisabeth de Brunswick-Wolfenbüttel

Caroline Amélie Élisabeth de Brunswick-Wolfenbüttel meurt en 1821.



Mort de Frederick Augustus d'York Comte d'Ulster et Duc d'York et Albany

Frederick Augustus d'York meurt au Rutland House à Londres le 5 janvier 1827.

Frederick Augustus d'York s'intéressait aux lettres et à la philosophie.

Une colonne lui est dédiée à Londres près de Buckingham Palace.

Sainte Anne's Point, la capitale du Nouveau-Brunswick, est renommée en son honneur Frederick's Town puis Fredericton au milieu des années 1780.

De 1793 à 1834, York, le titre du prince Frederick, est le nom donné à la capitale du Haut-Canada, l'actuel centre historique de Toronto.



Monument érigé à la mémoire de Ferdinand Baptista von Schill

Le major Ferdinand Baptista von Schill, dont les portraits se diffusent en Allemagne, est considéré - surtout à partir de 1813 - comme un héros de la lutte nationale contre l'oppression étrangère.

En 1837, les restes de Ferdinand Baptista von Schill (sa tête, conservée dans de l'esprit-de-vin) sont solennellement placés dans un monument élevé à sa mémoire dans la ville de Brunswick.


Auguste Reuss de Schleiz-Köstritz

Mariage de Frédéric-François II de Mecklembourg-Schwerin avec Auguste Reuss de Schleiz-Köstritz

Frédéric-François II de Mecklembourg-Schwerin épouse le 20 octobre ou le 3 novembre 1849 Auguste Reuß de Schleiz-Köstritz, fille d'Henri LXIII Reuß zu Schleiz-Köstritz (1786-1841). Leurs enfants sont :


Guillaume II de Prusse Auguste Victoria de Schleswig-Holstein-Sonderburg-Augustenburg

Mariage de Guillaume II de Prusse avec Auguste Victoria de Schleswig-Holstein-Sonderburg-Augustenburg

Guillaume II de Prusse épouse à Berlin le 27 février 1881 Auguste Victoria de Schleswig-Holstein-Sonderburg-Augustenburg (1858-1921). Leurs enfants sont :


Jean-Albert de Mecklembourg

Jean-Albert de Mecklembourg Régent duché de Brunswick

Jean-Albert de Mecklembourg devient Régent duché de Brunswick de 1907 à 1913.

Jean-Albert de Mecklembourg reçoit en audience hebdomadaire la population et coupe les dépenses somptuaires.

Jean-Albert de Mecklembourg se fait aimer du peuple en parcourant les rues en civil et en visitant les musées et les bibliothèques.


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