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Événements contenant la ou les locutions cherchées



85 événements affichés, le premier en 1047 - le dernier en 1945


Bataille de Val-ès-Dunes Colonne érigée à Vimont par Arcisse de Caumont en 1846 en souvenir de la bataille du Val-ès-Dunes

Bataille de Vals-ès-Dunes

Mort de Grimoult du Plessis

En 1047, Gui de Bourgogne veut prendre la succession du duché de Normandie à son cousin Guillaume le Conquérant.

Henri Ier de France, protecteur du jeune Guillaume le Conquérant, lève en hâte une armée d'environ 10 000 hommes. Guillaume le Conquérant aligne quelque 350 chevaliers et un millier de gens d'armes.

Les troupes rebelles, fortes d'environ 25 000 combattants, sont dirigées par Gui de Bourgogne et, entre autres, par les puissants barons :

Thury, aujourd'hui Thury-Harcourt, est le nom d'un des fiefs de Raoul Taisson.

Pour son soutien, Néel II de Saint-Sauveur reçoit l'Isle-Adam de Gui de Bourgogne.

Le 10 août 1047, ils se rencontrent dans la plaine du Val-ès-Dunes, située à 12 km au sud-est de Caen et au sud-ouest de Chicheboville.

À la toute dernière minute, Raoul Taisson, un des seigneurs rebelles, pousse son fameux cri "Thury" et change de camp pour se rallier à Guillaume le Conquérant.

La bataille est un véritable désastre pour les conjurés.

Dans leur fuite, beaucoup de chevaliers se noient en tentant de traverser l'Orne au gué d'Athis, entre Fontenay et Allemagnes c'est-à-dire entre Saint-André-sur-Orne et Fleury-sur-Orne.

Au XIIe siècle, longtemps après les faits, Roman de Rou de Wace écrit un récit de la bataille.

Gui de Bourgogne doit se séparer de ses comtés de Brionne et de Vernon en Normandie. Il trouve refuge auprès de Geoffroy II Martel, son oncle, Comte d'Anjou.

Néel II de Saint-Sauveur fuit le champ de bataille mais est rattrapé. Guillaume le Conquérant le prive de ses biens et fonction et l'exile.

Beaucoup de conjurés survivants, leurs forteresses démantelées, sont bannis ou s'exilent volontairement en Italie méridionale, où vivent de nombreux compatriotes.

Un seul conjuré, Grimoult du Plessis qui se distingue par ses origines plus modestes, est emprisonné et exécuté par le Guillaume le Conquérant, exception car le plus souvent Guillaume le Conquérant.

Ce succès assoit l'autorité du jeune Guillaume le Conquérant.

La Normandie retrouve pour un temps la paix et la prospérité.



Bataille de Varaville

En 1057, Henri Ier de France est en lutte contre Guillaume le Conquérant. Il est assisté de :

L'armée d'Henri Ier de France remonte la vallée de l'Orne. Elle est interceptée au gué de Varaville près de Caen dans le marais de la Dives. Guillaume le Conquérant remporte la victoire.

Guillaume le Conquérant reprend alors Domfront et Alençon à Geoffroy II Martel.

Guillaume le Conquérant construit la forteresse d'Ambrières en Mayenne pour surveiller son adversaire.


L'abbaye aux Dames à Caen

Construction de l'abbaye aux Hommes et l'abbaye aux Dames à Caen

Pour que le pape León IX agrée leur mariage, Guillaume le Conquérant et Mathilde de Flandre les deux époux s'engagent en 1059 à construire à Caen l'abbaye aux Hommes et l'abbaye aux Dames. Ces deux monuments font encore la fierté de la cité.


Château de Caen

Construction du château de Caen

Marqué par la rébellion des barons du Cotentin pendant sa jeunesse, Guillaume le Conquérant souhaite disposer d'un point d'appui sûr en Basse-Normandie.

Le site de Caen, à proximité de la mer et à équidistance de Rouen et du Cotentin, est donc choisi.

Vers 1060, Guillaume le Conquérant fait construire un palais résidentiel sur un éperon rocheux dominant la basse vallée de l'Orne

Ce Château, aujourd'hui encore, possède une des plus grandes enceintes fortifiées d'Europe, l'ensemble couvrant 5,5 hectares.

La construction du château, au même titre que la fondation des deux abbayes, montre la volonté du souverain d'établir une deuxième capitale dans la partie occidentale du duché.

Le château est davantage une résidence princière qu'une forteresse au rôle militaire affirmé.

Le palais, situé dans le secteur nord-ouest de l'enceinte, est constitué :

La partie sud est du site est occupée par la paroisse Saint-Georges avec son église.

Le château assurera un rôle de refuge tout au long du moyen-âge.

Le château est protégé par les fossés et par la falaise, retaillée pour être plus abrupte. Une palissade ceinture le plateau.

L'entrée principale est une puissante tour-porte située au nord de l'enceinte qui renforce le secteur le plus vulnérable du rempart.

Dès la fin du règne de Guillaume le Conquérant la palissade sera remplacée par une muraille de pierre.

Du Vieux Palais ducal, ne subsistent plus que ses fondations mises au jour par des fouilles.



Construction de l'église de la trinité de Caen

L'église de la Trinité de Caen presque tout entière romane, à l'exception de la salle capitulaire et des parties hautes des trois tours, révèle un grand nombre de campagnes de construction se succédant de 1060 à 1130.



Mort de Mabille de Bellême

Mabille de Bellême séjourne dans son château de Bures-sur-Dives près de Caen.

Hugues Bonnel de Saugei ou Salgey Seigneur de la Motte d'Ivré, un ami des Giroie, et ses 2 frères veulent venger Robert II Giroie.

Ils parviennent à s'introduire dans la forteresse et décapitent Mabille de Bellême le 2 décembre 1077 ou 1082.

La date de décès a longtemps été acceptée comme étant 1082 à cause d'une note marginale dans une œuvre d'Orderic Vital.

Ce châtiment habituellement masculin témoigne de la haine que Mabille de Bellême pouvait susciter.

Elle est inhumée dans le monastère de Saint-Martin de Troarn qu'elle avait restauré avec Roger II de Montgommery, son époux.

Son épitaphe rapportée par Orderic Vital sous-entend le caractère énergique et terrible de cette femme : son génie fut entreprenant, son esprit vigilant, son activité continuelle, son éloquence persuasive, sa sagesse prévoyante. Petite de taille, elle fut grande par ses vertus. Magnifique et somptueuse, elle aimait la parure. Elle fut le bouclier de sa patrie, le boulevard de sa frontière, et pour ses voisins, tantôt agréable, tantôt terrible.

Hugues de Montgomery est en Normandie où il est le seul parmi ses frères à poursuivre, en vain, les assassins de sa mère.



Construction de la Tour de Londres

En 1078, Guillaume le Conquérant ordonne la construction de la tour Blanche à l'intérieur de l'angle sud-est formé par les remparts de la ville face à la Tamise.

Il s'agit de protéger les envahisseurs Normands des habitants de Londres tout en protégeant la ville d'attaques extérieures.

Pour la construction de la Tour, il fait importer des pierres de Caen en Normandie et nomme Gundulf, Évêque de Rochester, responsable des travaux.

Le château d'Ivry-la-Bataille aurait servit de modèle pour la Tour de Londres.



Mort de Mathilde de Flandre

Mathilde de Flandre meurt le 1er novembre 1083. Elle est inhumée dans le chœur de l'église de la Trinité de Caen..



Révolte en Normandie contre Guillaume II le Roux

Robert II Courteheuse allié à Philippe Ier France, se révolte contre son frère, Guillaume II le Roux.

Entre 1087 et 1093, Robert Ier de Beaumont-le-Roger passe la majeure partie de son temps en France, à sécuriser son héritage.

Il figure dans l'entourage de Robert II Courteheuse, ravi de disposer d'un homme influent à la fois dans le duché et en Île-de-France.

Robert de Montbray est en Normandie entre septembre 1087, et le début de la rébellion de 1088.

Les nonnes de la Sainte-Trinité de Caen citent Robert de Montbray comme un de ceux qui profitent de cette période de flottement pour piller leurs terres.



Liaison d'Henri Ier Beauclerc avec Sibylle Cornet

Henri Ier Beauclerc a une liaison. Leur enfant est :



Naissance de Robert de Gloucester

Robert de Gloucester ou de Caen naît vers 1090, fils bâtard Henri Ier Beauclerc et de Sibylle Cornet.



Suite de l'intervention en Normandie

Traité de Caen

Guillaume II le Roux traverse la Manche le 2 février 1091, depuis Douvres ou Hastings.

Il débarque à Saint-Valery-en-Caux ou au Tréport, ports contrôlés par ses partisans, puis s'installe dans les environs d'Eu, dans l'est du duché de Normandie.

Toutefois, Guillaume II le Roux et Robert II Courteheuse préférent régler leurs différends pacifiquement, et aucun affrontement armé sérieux n'a lieu.

Il est possible que Guillaume de Saint-Calais, l'évêque exilé de Durham, soit intervenu comme intermédiaire durant le conflit puis dans les négociations de paix.

Le traité de Caen ou traité de Rouen est un traité conclu vers la fin février 1091, entre Guillaume II le Roux et Robert II Courteheuse.

Il met fin à une tentative d'intervention de Guillaume II le Roux en Normandie.

Guillaume II le Roux doit aider Robert II Courteheuse à régler les différents conflits auxquels il fait face et à reconquérir toutes les terres héritées de Guillaume le Conquérant qui ont été perdues, notamment le comté du Maine.

Guillaume II le Roux reçoit des terres, châteaux et droits:

Guillaume II le Roux donne des terres en Angleterre à Robert II Courteheuse, et doit rétablir dans leurs terres les barons déchus suite à la rébellion de 1088.

Il est aussi conclu que :

Ils se mettent aussi d'accord pour régler d'autres affaires en suspens.

N'appréciant visiblement pas son indépendance, Guillaume II le Roux obtient de Robert II Courteheuse qu'Edgar II Atheling soit dépouillé de ses terres et expulsé. Edgar II Atheling doit à nouveau se réfugier en Écosse.

Ils décident aussi de reprendre à leur plus jeune frère, Henri Ier Beauclerc, l'apanage normand qu'il a acheté avec son héritage.

En effet, la ville de Cherbourg, que Guillaume II le Roux a obtenue, appartient à ce moment-là à Henri Ier Beauclerc.

Les deux hommes marchent sur lui, et Henri Ier Beauclerc n'a d'autre choix que de se réfugier au Mont-Saint-Michel, qu'il fortifie.

Piégé avec des réserves d'eau insuffisantes, Henri Ier Beauclerc doit finalement se rendre en avril 1091. Il part alors pour un court exil en France.

Pour l'historien britannique Frank Barlow, les termes du traité sont plutôt équilibrés.

Robert II Courteheuse est gagnant à court terme puisqu'il reçoit de l'argent et une aide militaire immédiate.

Guillaume II le Roux est gagnant à moyen terme puisqu'il lui est concédé un avantageux apanage normand.

Il faut cependant noter que la constitution de cet apanage ne coûte rien à Robert II Courteheuse, puisque dans le même temps il récupère les terres vendues à leur frère Henri Ier Beauclerc.

Le traité entraîne une période d'entente cordiale entre les deux frères et ramène la paix dans le duché. Cela ne durera pas longtemps.

Guillaume II le Roux restaure Guillaume de Saint-Calais dans ses possessions anglaises.



Dénonciation du Traité de Caen

À Noël 1093, Robert II Courteheuse prévient qu'il dénoncera le traité si ses termes ne sont pas réalisés rapidement.



Dénonciation du Traité de Caen

Guillaume II le Roux traverse la Manche en mars 1094, et après une rencontre infructueuse avec Robert II Courteheuse, dénonce à son tour le traité de Caen.



Siège de Ma'arra al-Numan

Les Croisés sont inefficaces dans l'évaluation et la protection de leurs lignes d'approvisionnement, ce qui conduit à une généralisation de la faim et au manque d'équipement approprié.

Durant 3 semaines, la ville de Maara ou Marra ou Maarat ou Ma'arr al-Numan, voisine d'Antioche, dans ce qui est à présent la Syrie, est assiégé durant 3 semaines.

Le 11 décembre 1098, la forteresse de Maara est prise par les croisés de Raymond VI de Toulouse, comte de Toulouse, et Bohémond Ier de Hauteville, après un siège de

Hugues II d'Amboise participe à cette prise.

Gaston IV de Béarn ne prend pas part à ce massacre.

Guilhem V de Montpellier s'illustre lors de la prise de Maara.

Les notables obtiennent de Bohémond Ier de Hauteville la vie sauve pour tous les habitants s'ils se rendent.

À l'aube environ 15 000 habitants sont tous égorgés ou passés par le fil de l'épée, malgré la promesse du nouveau Maître d'Antioche.

Raoul de Caen, le chroniqueur franc, affirme :

Ultérieurement les témoins expliqueront ces actes par la famine, due à l'hiver et au manque de ravitaillement.

Amin Maalouf, se référant à Albert d'Aix, dit ceci :

Les nôtres ne répugnent pas à manger non seulement les Turcs et les Sarrasins tués, mais aussi les chiens.

Une lettre des chefs adressée au pape depuis la Palestine confirme qu'une terrible famine a mis l'armée dans la cruelle nécessité de se nourrir des cadavres de sarrasins et de chiens...



Roger de Salisbury au service d'Henri Ier Beauclerc

Roger de Salisbury est prêtre d'une petite chapelle près de Caen lorsqu'Henri Ier Beauclerc, impressionné par la rapidité avec laquelle il lit l'office, le prend à son service.

Bien qu'inculte, Roger de Salisbury montre un grand talent pour les affaires.



Construction du donjon et de salle de l'Échiquier du Château de Caen

D'un point de vue militaire, le château de Caen a des points faibles :

Vers 1120, Henri Ier Beauclerc fait construction un donjon à proximité de la tour-porte.

Le donjon, un véritable château à l'intérieur du château, aujourd'hui arasé, est une grosse tour carré, flanquée de contreforts avec :

Il fait partie des nombreuses tours construites par le roi d'Angleterre après sa reprise en main du duché de Normandie.

Plus ou moins à la même époque, Henri Ier Beauclerc fait également construire une nouvelle aula, aujourd'hui connue sous le nom de salle de l'Échiquier.

Deux fois plus grandes que la précédente, elle permet de répondre au faste de la cour royale.

Cette grande salle comporte :

Henri Ier Beauclerc fait aussi construction l'église Saint Georges.



Mort d'Adèle de Normandie

Adèle de Normandie meurt à Caen en 1137 ou le 8 mars 1138.



Ralliement de Robert de Gloucester à Mathilde l'Emperesse

Prise de Hereford

Siège de Caen

Mort de Robert II Bertrand de Bricquebec

Dans le Pays de Galles, les seigneurs anglo-normands confrontés à un grand chef de guerre, Owain Gwynedd, perdent leurs terres, y compris Ceredigion, où le château de Cardigan demeure un avant-poste isolé.

La reconquête de ces terres est lente car Étienne de Blois perd le contrôle de places fortes telles que Gloucester et Hereford, traditionnellement utilisées comme bases pour lancer des campagnes contre le Pays de Galles.

À Pâques 1138, Robert de Gloucester, fils illégitime d'Henri Ier Beauclerc, passe au parti de Mathilde l'Emperesse, sa demi-sœur.

Étienne de Blois ordonne la confiscation des biens anglais et gallois de Robert de Gloucester, dont l'importante forteresse de Bristol. Mais cette dernière est défendue par Philippe, fils aîné du comte de Gloucester et ne cède pas. Au contraire les partisans de Mathilde la rallient en masse.

Étienne de Blois hésite à attaquer Gloucester mais s'attaque à Hereford qui se rend.

Robert de Gloucester contrôle alors les châteaux de Caen et Bayeux, ainsi que l'évêché de Bayeux. Il lui apporte le Bessin.

En réaction Galérand IV de Beaumont-le-Roger et Guillaume d'Ypres, chef de mercenaires assisté d'un renfort de 1000 hommes de Raoul de Péronne entrent en campagne.

Les Angevins se retirent en Anjou.

Les partisans d'Étienne de Blois se portent alors sur Caen mais, ne pouvant prendre la ville, ils ravagent la région.

Dans une bataille sur l'Orne, devant Caen, Robert II Bertrand de Bricquebec meurt en 1138 en défendant Geoffroy V Plantagenêt contre Étienne de Blois.



Conquête de la Normandie par Geoffroy V Plantagenêt

La Normandie passe à Mathilde l'Emperesse et Geoffroy V Plantagenêt : Verneuil, Nonancourt, …

Geoffroy V Plantagenêt a l'appui de Robert de Gloucester qui tient en Normandie les régions de Caen et de Bayeux.

À partir de 1141 Geoffroy V Plantagenêt engage une conquête systématique et méthodique de la Normandie.

Les Angevins lancent une vaste offensive sur le duché de Normandie :

En même temps l'évêque de Coutances, Algare, voit assiéger ses places de Coutances et de Saint-Lô.

Geoffroy V Plantagenêt réussit à s'imposer d'abord à l'ouest et au centre de la Normandie.

D'abord partisan d'Étienne de Blois, Rotrou III du Perche organise en 1141 une réunion des seigneurs normands qui se rallient massivement à Mathilde l'Emperesse et à Geoffroy V Plantagenêt.



Événements en Normandie

Mort de Richard II de Kent

Philippe d'Harcourt Évêque de Bayeux

Prise de Carentan et de Cherbourg

En juillet 1142, restauré sur le trône, Étienne de Blois débarque en Normandie et rencontre Geoffroy V Plantagenêt à Caen qui lui démontre que le duché lui est perdu.

En 1142, Richard II de Kent, évêque pro-angevin de Bayeux, meurt.

Son diocèse est donné à Philippe d'Harcourt, partisan d'Étienne de Blois.

Les Angevins lui interdisent l'accès à son siège. Avec l'archevêque de Rouen, il excommunie ses adversaires et en appelle au pape.

À la fin de l'année 1142, Étienne de Blois fait passer Ranulf dans son camp. Les Angevins ont cependant connu quelques succès, en prenant Carentan ou Cherbourg.



Cérémonie au Château de Caen

Henri II Plantagenêt, Richard Cœur de Lion et Jean-Sans-Terre, ses fils, organisent au Château de Caen à la Noël 1182 une fastueuse cérémonie afin de démontrer la supériorité de sa cour et donc son prestige à ses adversaires, notamment à Philippe II Auguste.



Prise de Château-Gaillard

Prise du Château de Caen

Réunion de la Normandie à la couronne de France

Conquête du Maine, de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou

Lassé de la résistance des soldats anglo-normands, Philippe II Auguste finit par donner l'assaut à Château-Gaillard après 7 mois de siège et s'empare successivement de tous les éléments de la forteresse.

Matthieu II de Montmorency signale sa valeur durant ce siège.

Il semble que les Français se soient introduits en passant par l'une des fenêtres basses de la chapelle que Jean-Sans-Terre a fait construire bien mal à propos.

La garnison dont les 3/4 des défenseurs sont morts de famine, se rend le 6 mars 1204.

Lambert Cadoc est un des grands artisans de la prise de Château Gaillard.

Philippe II Auguste peut alors achever la conquête du duché de Normandie.

Rouen capitule le 24 juin 1204.

Le Château d'Arques-la-Bataille est la dernière forteresse normande à déposer les armes.

Le château de Caen est pris sans combat.

Toute la Normandie est ainsi conquise et réunie à la couronne de France.

Philippe II Auguste entreprend d'importants travaux afin de le moderniser le château de Caen.

Afin d'améliorer les défenses au nord, le donjon est entouré par une courtine protégée à chaque angle par une tour circulaire et isolée par un profond fossé.

L'ensemble est doublé au nord par une autre tranchée tout aussi abrupte en fer à cheval qui forme ainsi une zone tampon appelée Roquette ou Garenne.

L'accès se fait désormais à l'est par une porte fortifiée, la porte des Champs.

Enfin 2 tours circulaires sont érigées à l'est et à l'ouest à la jonction avec les fortifications de Caen.

Le monarque dispose d'une citadelle plus sûre et démontre sa puissance dans l'une des principales villes du territoire nouvellement conquis.

À la suite de la conquête de la Normandie en 1204, Robert Ier de Courtenay-Champignelles reçoit comme récompense les châteaux de Nonancourt et Conches de son cousin Philippe II Auguste.

Le roi récompense Lambert Cadoc, Seigneur de Gaillon, largement en fiefs et le nomme Bailli Pont-Audemer.

Lambert Cadoc vivra principalement à Gaillon même si ce lieu est assez éloigné de son baillage.

Peu après l'annexion de la Normandie, tous les biens de Robert IV Bertrand de Bricquebec sont confisqués.

Il doit alors rendre hommage à Philippe II Auguste pour une quinzaine de fiefs nobles relevant de la baronnie de Bricquebec.

Philippe II Auguste s'empare ensuite du Maine, de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou entre 1204 et 1208.



Reconstruction du Mont Saint-Michel

Reconstruit dans le style architectural normand, avec tailloirs des chapiteaux circulaires, écoinçons en pierre de Caen, motifs végétaux, le cloître de la Merveille du Mont Saint-Michel est achevé en 1228.



Mort de Gervaise de Vitré

Gervaise de Vitré meurt en 1238 ou en 1249.

Elle est inhumée dans le prieuré Saint Magloire de Léhon près de Dinan.

Un tombeau de femme en pierre de Caen du XIIIe siècle est présenté comme le sien.



Mariage de Robert VI Bertrand de Bricquebec avec Alix de Tancarville

Robert VI Bertrand de Bricquebec épouse en 1245 Alix de Tancarville, Dame de Sahut, de Croisset près Rouen, de Feuguerolles, d'Ifs, de Vinoux, d'Alemoigne, de Placy et d'Oytrehun près Caen, fille de Raoul III de Tancarville. Leurs enfants sont :



Première horloge publique en France

La première horloge publique de France est installée à Caen en 1314.



Mort de Jean III de Bretagne Duc de Bretagne

Guerre des Deux Jeannes

Prise d'Auray et de Nantes par Jean de Montfort

Charles de Blois-Châtillon Duc de Bretagne

Jeanne Ire de Penthièvre Duchesse de Bretagne

Prise du duché de Bretagne par Charles de Blois-Châtillon

Jean III de Bretagne meurt le 30 avril 1341 à Caen.

Malgré ses 3 mariages, Jean III ne laisse à la Bretagne aucun héritier direct.

Deux prétendants s'affrontent

Cette guerre de 20 ans est appelée Guerre de succession de Bretagne ou Guerre des Deux Jeannes : Jeanne Ire de Penthièvre et Jeanne la Flamme.

Jean de Montfort a le soutien d'Édouard III d'Angleterre à qui il prête hommage en juillet 1341.

Jean III de Beaumanoir embrasse avec chaleur la cause de Charles de Blois-Châtillon.

Quoique beau-frère de Jean de Montfort, Guy X de Montmorency-Laval embrasse le parti de Charles de Blois-Châtillon, parce que ce parti lui parut le plus juste.

La guerre de Succession démarre immédiatement.

D'avril à mi-mai 1341, Jean de Montfort assiège Rennes et s'en emparer.

Jean de Montfort s'empare de Brest, Hennebont et d'Auray en juin 1341.

Jean de Montfort s'empare de Nantes en juillet 1341.

Vers juillet 1341, le château de Jugon, qui a pour capitaine Amaury de Clisson, est assiégé et pris par Jean de Montfort.

Vannes se donne paisiblement à Jean de Montfort.

Le 2 ou le 7 septembre 1341, la cour de Philippe VI de Valois, réunie à Conflans, désigne officiellement Charles de Blois-Châtillon comme Duc de Bretagne sous le nom de Charles Ier.

Charles de Blois-Châtillon est proclamé Duc de Bretagne par un arrêté du Parlement de Paris.

Jeanne Ire de Penthièvre devient Duchesse de Bretagne, Dame d'Avaugour, de l'Aigle et de Châtelaudren, Comtesse de Penthièvre et de Goëllo, Vicomtesse de Limoges.

En octobre 1341, Charles de Blois-Châtillon marche à la suite de Jean II le Bon pour soutenir ses prétentions sur le duché de Bretagne contre Jean de Montfort.

Charles Ier de Montmorency commande l'armée.

Charles de Blois-Châtillon prend possession du duché.

Le 2 novembre 1341 ils prennent Nantes et capturent Jean de Montfort.

Pierre Ier de Bourbon fait ses premières armes en Bretagne sous les ordres de Jean II le Bon en 1341.

Jacques Ier de Bourbon combat en 1341 et en 1342 pour le compte de Charles de Blois-Châtillon.

Amaury de Clisson embrasse le parti de Jean de Montfort.

Olivier IV de Clisson, son frère, se range du côté de Charles de Blois-Châtillon.

Philippe VI de Valois confisque l'Aigle à Jean de Montfort et la donne à Charles II d'Alençon.

Étienne III Goyon est capitaine-gouverneur du château de Jugon, et l'un des plus zélés serviteurs de Charles de Blois-Châtillon.

En punition de son attachement aux Penthièvre, Jean de Montfort dépouille Étienne III Goyon de sa seigneurie de la Roche-Goyon.



Débarquement d'Édouard III d'Angleterre dans le Cotentin

Siège de Caen

Raoul II de Brienne Prisonnier

Jean II de Melun Prisonnier

Début de la guerre de Cent Ans

Édouard III d'Angleterre réunit un millier de navires dans la rade de Portsmouth et met à la voile pour Bordeaux le 7 juillet 1346.

Jeanne-Louise de Belleville aide à maintenir la Manche libre de navires de guerre français.

Mais la tempête rejette la flotte sur la côte de Cornouailles et c'est finalement dans le Cotentin, sur la plage de Saint-Vaast-la-Hougue, que débarquent ses 20 000 soldats le 12 juillet 1346.

Cette armée, menée par le duc de Kent, bouscule sans mal les premières résistances. Robert VIII Bertrand de Bricquebec tente en vain de résister à l'armée anglaise.

À l'été 1346, Louis II de Sancerre aurait été à Harfleur et à Caen sous les ordres du connétable de France, Raoul II de Brienne.

Lors du siège de Caen, Raoul II de Brienne et Jean II de Melun sont fait prisonniers par les forces anglaises de Thomas Ier Holland.

Le duc de Kent s'empare de Caen qu'elle met au pillage.

Le Roi de France Philippe VI de Valois ne tarde pas à mobiliser ses troupes. À la tête de 50 000 hommes, il se dispose à aller à la rencontre de l'assaillant.

Les troupes d'Édouard III d'Angleterre incendient Nanterre. L'église Saint-Maurice de Nanterre est détruite.

Édouard III d'Angleterre, ne se souciant pas d'attendre Philippe VI de Valois, traverse la Seine à Poissy, contourne Paris et remonte en direction des Flandres où il bénéficie d'appuis nombreux parmi les habitants des villes.

L'abbaye Joyenval est incendiée lors de la chevauchée d'Édouard III d'Angleterre.

La guerre de Cent Ans commence.

Des travaux de défense sont effectués au château de Caen après la prise de la ville :



Naissance de Philippa de Lancastre

Philippa de Lancastre ou Philippa d'Angleterre naît à Caen le 31 mars 1360, fille de Jean de Gand, Duc de Lancastre (1340-1399), et de Blanche Plantagenêt de Lancastre (1341-1368).



Conquête de la Normandie par Henri V de Lancastre

Prise de Caen

Siège de Rouen

John Fastolf Gouverneur de Condé-sur-Noireau

En 1417, Henri V de Lancastre avec Thomas de Lancastre conquiert Normandie avec l'appui d'Isabeau de Bavière et du duc de Bourgogne.

La domination maritime est assurée en chassant les Génois, alliés des Français, de la Manche.

La Basse-Normandie est rapidement conquise. Henri V de Lancastre prend de la ville et le château de Caen.

Le réaménagement du Château de Caen cesse alors totalement

Rouen coupée de Paris et assiégée.

Les Français sont paralysés par des conflits entre les Bourguignons et les Armagnacs.

Henri V de Lancastre joue habilement de ces dissensions pour les monter les uns contre les autres, sans relâcher son effort de guerre.

Jacques II d'Harcourt est fait encore prisonnier des Anglais en voulant secourir la ville de Rouen

Henri V de Lancastre remet aussi sur le tapis le projet d'épouser Catherine de Valois, fille du Roi de France Charles VI de France et d'Isabeau de Bavière.

En 1417, John Fastolf est nommé gouverneur de Condé-sur-Noireau.


Remise des statuts régissant l'université de Caen

Fondation de l'Université de Caen

Pour se concilier la population, Jean de Lancastre fonde l'Université de Caen en 1432.

Les lettres patentes initiales ne la dotent que de facultés de droit canonique et droit civil mais les facultés des arts, médecine et théologie sont instituées en 1437.

Les statuts régissant l'université sont donnés en 1439 lors de l'inauguration solennelle dans l'église Saint-Pierre.



Prise de Dieppe

Fin du siège d'Harfleur

Des travaux d'envergure reprennent au Château de Caen en 1435 quand les Français entreprennent de reconquérir la Normandie. Les Anglais construisent la barbacane de la porte Saint-Pierre afin de se protéger d'une attaque venue de la ville.

En 1435, Pierre de Rieux reprend Dieppe aux Anglais

En 1435, Pierre de Rieux force les Anglais à lever le siège d'Harfleur.



Thomas Basin Évêque de Lisieux

Thomas Basin est devenu prêtre à l'issue d'études effectuées à Paris, Louvain et Rouen.

Thomas Basin enseigne ensuite à Caen avant d'obtenir en 1447 la charge d'Évêque de Lisieux en remplacement du tristement célèbre Pierre Cauchon.



Sièges de Valognes et de Caen

Les Anglais John Fastolf et Thomas Montaigu se distingue au siège Caen en 1450.

Le Français Jean II d'Anjou participe aux sièges d'Harfleur et de Caen en 1450.

Jacques Ier de Chabannes sert aux sièges de Valognes et de Caen en 1450.


Portrait Charles VII en 1450 Bataille de Formigny

Bataille de Formigny

Pierre II de Brézé Sénéchal de Normandie

Mort de William de la Pole

Prise de Domfront

Charles VII de France resserre l'alliance bretonne, précieuse pour la reconquête de la Normandie.

Le 15 avril 1450, Jean de Dunois et Jean II de Bourbon expulse entièrement les Anglais de la Normandie par la victoire de Formigny et peut reconquérir la basse vallée de la Seine.

Jean V de Bueil sert lors de cette reconquête.

Charles de Bourgogne participe cette campagne.

Pierre II de Brézé prend part à cette bataille.

En remerciement de ses efforts, le roi lui attribue la charge de grand sénéchal de Normandie, et ce en dépit de la mort de son alliée Agnès Sorel et du déclin de son influence à la cour.

Jean II d'Anjou participe aux sièges de Falaise et de Cherbourg.

Après la reconquête française, le Château de Caen perd définitivement tout intérêt stratégique au plan national.

Edmond Beaufort, Comte de Somerset défend très mal la Normandie.

En quelques mois, il perd tout le comté et doit rentrer en Angleterre

Le Parlement et le Conseil du roi Henri VI Plantagenêt ne pardonnent pas la défaite à William de la Pole.

Le 28 janvier 1450, William de La Pole est arrêté et emprisonné à la Tour de Londres.

William de La Pole est banni pour 5 ans.

Le bateau l'emmenant en France est intercepté par une bande de soldats mécontents appartenant au Duc d'Exeter qui le condamnent à mort.

William de La Pole meurt le 2 mai 1450 décapité.

Les Français reprennent le château Domfront le 2 août 1450.



Mariage de Jean II de Bourbon-Vendôme avec Isabelle de Beauvau

Jean II de Bourbon-Vendôme épouse à Angers le 9 novembre 1454 Isabelle de Beauvau, Dame de Champigny et de la Roche-sur-Yon, fille de Louis de Beauvau. Leurs enfants sont :



Mariage de Jacques II de Tournon avec Jeanne de Polignac

Jacques II de Tournon épouse le 21 janvier 1465 Jeanne de Polignac (née vers 1445), Dame de Vervent, fille de Guillaume Armand Ier de Polignac (1420-1473) et d'Amedea di Saluzzo (née en 1430). Leurs enfants sont :



Odet d'Aydie le Vieux Gouverneur de Rouen et de Caen

En 1479, Odet d'Aydie le Vieux devient gouverneur de Rouen et de Caen, et joue alors un rôle important à la cour de François II de Bretagne.


Renée de Bourbon-Vendôme - Peinture murale de la salle capitulaire de l'abbaye de Fontevraud

Mort d'Anne d'Orléans

Renée de Bourbon-Vendôme Abbesse de Fontevraud

Renée de Bourbon-Vendôme Abbesse de la Trinité de Caen

Anne d'Orléans meurt en 1491.

Renée de Bourbon-Vendôme, sa cousine, devient Abbesse de l'Abbaye royale de Fontevraud le 23 septembre 1491.

Elle en prend possession le 30 octobre 1491.

Renée de Bourbon-Vendôme devient aussi Abbesse de la Trinité de Caen en 1491.



Renforcement des murailles du château de Caen

Francois de Silly, bailli de Caen à partir de 1503, fait renforcer les murailles du château de Caen en accumulant d'épaisses masses de terre le long des remparts afin d'augmenter leur résistance à l'impact des boulets.



Isabelle de Bourbon-Vendôme Abbesse de la Trinité de Caen

Isabelle de Bourbon-Vendôme est Grande Prieure de Fontevrault.

En 1505, Renée de Bourbon-Vendôme abandonne la Trinité de Caen à Isabelle de Bourbon-Vendôme, sa sœur.



Mariage d'Anne de Montmorency avec Madeleine de Savoie

Cadeau du Château de la Fère-en-Tardenois à Anne de Montmorency

Anne de Montmorency épouse à Saint-Germain-en-Laye le 10 janvier 1527 Madeleine de Savoie, fille de René de Savoie et d'Anne de Lascaris-Vintimille. Leurs enfants sont :

Madeleine de Savoie est la cousine de François Ier de France.

Pour ces noces, François Ier offre à Anne de Montmorency le Château de la Fère-en-Tardenois en guise de remerciements. Il le fait transformer et fait construire en particulier son grand pont couvert.



François de Tournon Abbé commendataire de Saint-Étienne de Caen

François de Tournon devient Abbé commendataire de Saint-Etienne de Caen de 1531 à 1533.


Anne de Montmorency par Corneille de Lyon

Anne de Montmorency Duc de Montmorency et Pair de France

Anne de Montmorency Gouverneur de Caen

Anne de Montmorency est créé duc et pair en juillet 1551. Il est devenu un des plus puissants seigneurs de France et possède près de 600 fiefs.

Anne de Montmorency aime les arts et protège Bernard Palissy ainsi que Jean Bullant, l'architecte de ses deux châteaux de Chantilly et d'Écouen. Il hérite par sa mère, Anne Thor pot, du château de la Roche pot, dans le sud de la Côte d'Or.

À partir de 1551, Anne de Montmorency tient également la charge de gouverneur de Caen.



Naissance de François de Malherbe

François de Malherbe naît à Caen en 1555, issu d'une famille noble. Son père est conseiller au Présidial de Caen



Prise de Caen

Le château de Caen est bombardé à partir du 1er mars 1563 depuis le cimetière Saint-Julien par les troupes protestantes de Gaspard II de Coligny, une brèche est ouverte dans les murailles au bout du troisième jour et les catholiques encerclés se rendent.



Reprise du château de Caen

Une troupe de 2 000 hommes, commandée par François IV du Plessis de Richelieu, reprend finalement le château de Caen le 14 avril 1563.



François d'O Gouverneur des Ville et Château de Caen

François d'O succède à Henri Ier de Montmorency et devient Gouverneur des Ville et Château de Caen et Lieutenant général de la basse Normandie de 1580 à 1585.

François d'O répare et agrandit les fortifications de Caen.



Bataille de Coutras

Mort d'Anne de Joyeuse

Mort de Claude de Joyeuse

Mort de César de Saint-Lary

Jean-Louis de Nogaret Amiral de France, Gouverneur de Normandie, de Caen, du Havre

Le 20 octobre 1587, Anne de Joyeuse attaque les troupes protestantes à Coutras.

Jean III de Beaumanoir commande l'aile gauche de l'armée royale.

Henri IV de France adopte une tactique innovante dans la façon de disposer ses troupes.

Henri IV de France intercale des pelotons de mousquetaires :

La charge des chevau-légers protestants rompt l'armée royale, qui est mise en déroute.

Théodore Agrippa d'Aubigné participe à cette bataille.

L'infanterie et la cavalerie d'Anne de Joyeuse sont décimées.

Anne de Joyeuse se constitue prisonnier, lorsqu'il est reconnu et tué d'un coup de pistolet.

Anne de Joyeuse est inhumé à Montrésor en Indre-et-Loire.

François Ier d'Espinay renverse avec sa lance, de dessus son cheval, Henri Ier de Bourbon-Condé.

Henri Ier de Bourbon-Condé revient affaibli se reposer à St Jean d'Angély.

César de Saint-Lary meurt lors de cette bataille.

Parmi les 2 000 morts catholiques, se trouve également Claude de Joyeuse, jeune frère d'Anne de Joyeuse.

Henri IV de France fait rendre le corps d'Anne de Joyeuse à sa famille, et assiste à une messe en l'honneur des ennemis tués.

Maximilien de Béthune combat à côté d'Henri IV de France à Coutras

Charles de Bourbon-Soissons participe à cette bataille.

Jean Héroard participe à cette bataille.

Henri Ier de la Tour d'Auvergne, premier gentilhomme d'Henri IV de France, prend part, à ses côtés à cette bataille.

Jean-Louis de Nogaret devient Amiral de France, Gouverneur de Normandie, de Caen et du Havre de Grâce.


Alexandre de Vendôme

Naissance d'Alexandre de Vendôme

Alexandre de Vendôme ou de Bourbon dit le Chevalier de Vendôme naît à- Nantes le 19 mars 1598, fils d'Henri IV de France et de Gabrielle d'Estrées.

Dès sa naissance, Alexandre de Vendôme devient Gouverneur des Ville et Château de Caen.



Séjour d'Henri IV d France au Château de Caen

Henri IV de France est le dernier Roi de France à séjourner au Château de Caen le 12 septembre 1603.



Mariage de Bernardin Gigault de Bellefonds avec Jeanne aux Épaules

Jeanne aux Épaules est la fille d'Henri Robert-aux-Épaules (1561-1607) , Seigneur de Sainte-Marie-du-Mont, Lieutenant général du Roi en Normandie et de Jeanne de Bours, Dame de Gennes.

Bernardin Gigault de Bellefonds, (1574-1639), Seigneur de Bellefonds, Gouverneur de Valognes et de la ville et du château de Caen, épouse le 28 février 1607 Jeanne aux Épaules. Leurs enfants sont :


Réconciliation de Marie de Médicis et Louis XIII - par Rubens - au palais du Luxembourg

Deuxième guerre entre Marie de Médicis et Louis XIII

Prise de Rouen

Siège du château de Caen

Bataille des Ponts-de-Cé

Traité d'Angers

Construction du Palais du Luxembourg

Une faction de grands seigneurs opposés au retour en grâce d'Henri II de Bourbon-Condé se forme autour de Marie de Médicis.

De la Normandie au Languedoc, ils arment leurs places fortes au nom de la reine mère :

Le 4 juillet 1620, Louis XIII prend le parti de la guerre.

Entre le 7 juillet et le 7 août 1620, Louis XIII mène lui-même l'armée royale.

Louis XIII reprend Rouen le 10 juillet 1620.

Henri II de Valois-Longueville, Gouverneur de Normandie, prend le parti de Marie de Médicis.

Le capitaine Prudent, fidèle au gouverneur qui lui a confié le commandant du château, braque les canons sur la ville qui demande au roi d'intervenir.

Du 14 ou 17 juillet 1620, Louis XIII, assisté par César Ier de Choiseul du Plessis-Praslin, assiège le château qui finit par se rendre.

Jacques Rouxel suit sa véritable vocation, le métier des armes. Jacques Rouxel fait ses premières armes au siège de Caen.

Certains proposent alors de faire raser le château, mais le roi préfère garder la forteresse malgré son faible intérêt militaire. C'est le dernier fait d'armes important dans lequel le château joue un rôle direct.

Henri de Gondi participe à la bataille des Ponts-de-Cé du côté de Marie de Médicis le 7 août 1620. Il fait défection, entraînant avec lui ses 1 500 hommes ; l'armée amputée d'un tiers de ses hommes ne peut résister à l'assaut des troupes de Louis XIII qui écrasent l'armée de Marie de Médicis.

Charles d'Albert ne participe à aucun de ces affrontements.

Charles d'Albert favorise à nouveau la réconciliation entre la mère et le fils.

Par crainte de voir sa mère poursuivre des complots, tant qu'elle reste en exil, Louis XIII accepte son retour à la cour de France, et se réconcilie avec elle.

Richelieu qui fait conclure le traité d'Angers acquiert une réputation de fin négociateur.

Marie de Médicis revient alors à Paris, où elle s'attache à la Construction de son Palais du Luxembourg.



Mariage d'Henri Gouffier avec Marie Hennequin

Henri Gouffier épouse en 1625 Marie Hennequin (vers 1605-1633). Leurs enfants sont :



Mariage de François II d'Harcourt avec Renée d'Espinay-Saint-Luc

François II d'Harcourt épouse le 27 juin 1626 Renée d'Espinay-Saint-Luc (vers 1606-1639), Dame de Saint-Luc. Leurs enfants sont :



Mort de Pierre d'Harcourt Baron de Beaufou, de Beuvron, de Druval, de Saint-Aubin, de la Motte-Cesny, de Grimbosq, de Thury en partie, deMesnilbus, de Monthuchon, de Mathieu, deVienne le Manoir, de Creulli et de Creullet en partie

Pierre d'Harcourt meurt à Caen le 16 août 1627.

Il est inhumé à Beuvron.



Mariage d'Hercule de Rohan-Guémené avec Marie de Bretagne-Avaugour

Hercule de Rohan-Guémené est veuf de Madeleine de Lenoncourt.

Hercule de Rohan-Guémené épouse au château de Champtocé le 5 mars 1628 Marie de Bretagne-Avaugour, fille de Claude de Bretagne-Avaugour, Comte de Vertus, et de Catherine Fouquet de La Varenne. Leurs enfants sont :

Marie de Bretagne-Avaugour devient ainsi Duchesse de Montbazon.

Elle est une des femmes les plus belles et les plus décriées de son temps.



Mariage de Michel IV Le Tellier avec Élisabeth Turpin

Michel IV Le Tellier épouse le 12 février 1629 Élisabeth Turpin. Leurs enfants sont :



Mort de Bernardin Gigault Marquis de Bellefonds

Bernardin Gigault est Seigneur de Bellefonds, Bernardin Gigault est gouverneur des villes et châteaux de Caen et de Valognes.

Bernardin Gigault meurt à Valognes en 1639.



Mort d'Henri-Robert Gigault

Bernardin Gigault Gouverneur de Valognes

Henri-Robert Gigault est Seigneur de Bellefonds, de Gruchy et du Chef-du-Pont, Maréchal des camps, Gouverneur de Valognes et intendant de la généralité de Caen.

Henri-Robert Gigault meurt à Paris en novembre 1644

Il est inhumé aux Petits Augustins de Paris le 22 novembre 1644

Bernardin Gigault, son fils, devient Gouverneur de la ville et du château de Valognes.



Naissance de Michel Ier de Chamillart

Michel Ier de Chamillart ou Chemillard naît à Paris le 2 janvier 1652, fils de Guy Ier Chamillart, intendant à Caen, et de Catherine Compain.

Son père est procureur puis intendant.



Charles-Paris d'Orléans-Longueville Abbé commendataire de Saint-Étienne de Caen

En 1661, Charles-Paris d'Orléans-Longueville est nommé par Louis XIV Abbé commendataire de Saint-Étienne de Caen.

Alors que le gouvernement de ses prédécesseurs, uniquement intéressés par les revenus qu'ils pouvaient tirer de cette riche abbaye royale, avait été marqué par des conflits avec les frères.

Le passage de Charles-Paris d'Orléans-Longueville à la tête de l'abbaye caennaise, assisté par Henri II de Valois-Longueville et Anne-Geneviève de Bourbon-Condé, est marqué par la générosité de cette famille envers les religieux.


François Honorat de Beauvilliers

François Honorat de Beauvilliers Duc de Saint-Aignan

François Honorat de Beauvilliers Membre de l'Académie française

François Honorat de Beauvilliers devient 1er Duc de Saint-Aignan en 1663.

En 1663, remplaçant La Mesnardière, François Honorat de Beauvilliers devient Membre de l'Académie française où il occupe le siège n 72.

Il est reçu le 8 juillet 1663.

François Honorat de Beauvilliers est également de l'Académie des Ricovrati de Padoue et de l'Académie de physique de Caen, fondée par Huet.



Démission de Charles-Paris d'Orléans-Longueville Abbé commendataire de Saint-Étienne de Caen

Charles-Paris d'Orléans-Longueville résigne ses fonctions d'Abbé commendataire de Saint-Étienne de Caen entre les mains de Louis XIV le 2 janvier 1664.


Guy Ier Chamillart

Guy Ier Chamillart Intendant de police, justice et finances de la généralité de Caen

Guy Ier Chamillart est nommé intendant de police, de justice et des finances de la généralité de Caen en 1665.



Charles-Maurice Le Tellier abbé commendataire de Saint-Étienne de Caen

Charles-Maurice Le Tellier coadjuteur de l'évêque de Langres puis de l'archevêque de Reims

Charles-Maurice Le Tellier Archevêque titulaire de Nazianzus

De 1668 jusqu'à sa mort, Charles-Maurice Le Tellier est abbé commendataire de Saint-Étienne de Caen et de l'abbaye Saint-Bénigne de Dijon.

Charles-Maurice Le Tellier devient coadjuteur de l'évêque de Langres.

Charles-Maurice Le Tellier est nommé coadjuteur de Antonio Barberini, archevêque de Reims, le 8 juillet 1668.

Il est confirmé à Reims le 3 septembre 1668.

Charles-Maurice Le Tellier est nommé le même jour archevêque titulaire (in partibus) de Nazianzus.

Charles-Maurice Le Tellier est sacré archevêque titulaire de Nazianzus le 11 novembre1668 par Antonio Barberini assisté du cardinal du Camboust de Coislin et de Michel Colbert de Saint-Pouange, Évêque de Mâcon qui est son cousin germain.



Mariage de René III de Froulay avec Marie Françoise Auber

René III de Froulay épouse le 10 juin 1674 Marie Françoise Auber (1652-1709), Baronne d'Aunay. Leurs enfants sont :

Marie Françoise Auber est la fondatrice de l'abbaye royale Notre-Dame-d'Aunay en Normandie.


Tombe de François-Étienne de Caulet - en la cathédrale de Pamiers -le château de Pamiers aujourd'hui rasé y est gravé

Mort de François-Étienne de Caulet

François-Étienne de Caulet meurt à Pamiers le 6 ou le 7 août 1680.

Par humilité, François-Étienne de Caulet se fait ensevelir dans la cathédrale alors encore en travaux, non pas dans le chœur mais là où les fidèles pourront fouler sa tombe.

Lors de son enterrement, on arrache ses ornements et ses cheveux, car François-Étienne de Caulet, à force de conviction et de travail, est considéré comme un saint par ses fidèles.

Trahi par son entourage, spolié par le roi, François-Étienne de Caulet fait appel à Innocent XI qui publie alors plusieurs brèves louant son courage et sa loyauté envers l'Église.

La dernière de ces brèves, datée du 17 juillet 1680, parvient à Pamiers juste après sa mort, contenant le plus bel éloge qu'un évêque puisse recevoir.

Le chapitre de Pamiers refuse de reconnaitre le vicaire général nommé par l'archevêque de Toulouse et installé dans ses fonctions par Foucault, l'intendant de Montauban.

Le chapitre désigne 3 grands vicaires pour assurer l'intérim.

Les pères Rech et d'Aubarède sont chargés, par leurs confrères, d'administrer le diocèse.

Foucault et le marquis de Mirepoix, gouverneur du Pays de Foix, vont à Pamiers avec 4 compagnies de cavalerie et embastillent le vicaire capitulaire d'Aubarède.

D'Aubarède reste 6 ans en prison à Caen où il devient aveugle.

Pour le remplacer, le 31 août 1680, les chanoines réguliers nomment alors le père Jean Cerle, vicaire général et official du diocèse, et Antoine Charlas.

Rech est enfermé au château d'Ax.



Mort d'Henri Goyon de Matignon Comte de Thorigny et de Gacé, Marquis de Lonray, Baron de Saint-Lô

Henri Goyon de Matignon meurt à Caen le 28 décembre 1682.



Mariage d'Henri d'Harcourt-Beuvron avec Marie Anne Claude Brûlart

Henri d'Harcourt-Beuvron épouse le 31 janvier 1687 Marie Anne Claude Brûlart (1668-1750). Leurs enfants sont :



Joseph-Emmanuel de La Trémoïlle Abbé commendataire de Saint-Étienne de Caen

Joseph-Emmanuel de La Trémoïlle devient Abbé commendataire de Saint-Étienne de Caen en 1710.



Protection de l'académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen par Paul d'Albert de Luynes

Paul d'Albert de Luynes protège l'académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen.

La résidence caennaise de Paul d'Albert de Luynes abrite les séances de cette académie de 1731 à 1753.



Nicolas-Charles de Saulx-Tavannes Abbé commendataire de Saint-Étienne de Caen

En 1745, Nicolas-Charles de Saulx-Tavannes est nommé Abbé commendataire de Saint-Étienne de Caen.



Nicolas-Charles de Saulx-Tavannes Abbé commendataire de Saint-Étienne de Caen

Nicolas-Charles de Saulx-Tavannes est nommé abbé commendataire de Saint-Étienne de Caen en 1745.


Michel Cabieu repoussant les Anglais

Attaque anglaise sur Ouistreham

Pendant la guerre de Sept Ans, dans la nuit du 12 au 13 juillet 1762, une escadre anglaise, en croisière dans la Manche, débarque 3 détachements d'environ 50 hommes à l'embouchure de la rivière d'Orne. Ces troupes ont l'ordre d'enclouer les pièces des batteries de Sallenelles, d'Ouistreham et de Colleville.

Les Anglais ont le projet, le lendemain, de brûler les bateaux mouillés dans l'Orne,de la remonter jusqu'à Caen, d'assiéger la ville et de s'ouvrir un chemin à travers la Normandie.

Les Anglais envahissent Sallenelles et sont sur le point de débarquer à Ouistreham, quand ils tirent 2 coups de canon qui alertent les habitants. Ces derniers prennent la fuite sur-le-champ.

Michel Cabieu, un sergent des milices garde-côtes, se porte seul face à l'ennemi pour tenter de l'effrayer.

Muni d'un tambour et d'une arme, il fait feu de place en place, ordonne à ses soldats inexistants de faire feu et fait ainsi croire aux Anglais que les troupes françaises sont nombreuses.

Les Anglais intimidés battent en retraite, abandonnant un officier que Michel Cabieu a blessé au hasard de ses coups de fusils.



Charles-Henry de Feydeau Admis aux honneurs de la cour

Charles-Henry de Feydeau Intendant de Caen

Charles-Henry de Feydeau est admis aux honneurs de la cour le 4 mai 1783 avec dispense de preuves.

Charles-Henry de Feydeau devient Intendant de Caen de 1783 à 1787.



Marie-François-Henri de Franquetot Député de la noblesse pour le bailliage de Caen

Sous la Révolution, Marie-François-Henri de Franquetot est député de la noblesse aux États- généraux pour le bailliage de Caen.



Arrestation de Jérôme Pétion de Villeneuve

Après l'insurrection du 2 juin 1793, Jérôme Pétion de Villeneuve est décrété d'arrestation.

Jérôme Pétion de Villeneuve réussit à s'évader le 24 juin 1793.

Jérôme Pétion de Villeneuve rejoint Caen avec Élie Guadet, où il tente de soulever la Normandie contre la Convention.


Mort de Jean-Paul Marat - par Jacques-Louis David - Musées royaux des beaux-arts de Belgique

Mort de Jean-Paul Marat

Mort de Charlotte Corday

Anne Charlotte Corday d'Armont, alors âgée de 25 ans, est l'arrière petite-fille de Pierre Corneille.

Charlotte Corday voit des Girondins réfugiés dans sa ville de Caen, fuyant les exactions du pouvoir tenu par les Montagnards.

Elle rend Jean-Paul Marat, leur porte parole, responsable de la Terreur.

Elle décide alors de l'assassiner.

Charlotte Corday quitte Caen pour Paris. Elle achète un couteau de cuisine au marché.

Jean-Paul Marat.ne sort plus de chez lui, cloué dans son bain par un eczéma douloureux.

Le 13 juillet 1793, après 3 demandes, elle obtient une audience.

Elle veut, dit-elle, dénoncer 8 Girondins cachés à Caen.

Alors que Jean-Paul Marat prend note, Charlotte Corday le poignarde en plein cœur.

Jean-Paul Marat meurt quelques heures plus tard.

Charlotte Corday est arrêtée et échappe de peu au lynchage.

À son procès, son calme, sa beauté et sa stature (1m70) font forte impression.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville est l'accusateur public.

Elle se défend d'avoir été manipulée par les Girondins.

Elle est guillotinée le 17 juillet 1793.

Elle meurt habillée de rouge comme les parricides.



Bataille de Brécourt

Depuis le printemps 1793, la Convention nationale est partagée par la rivalité entre les groupes extrêmes :

Cette opposition tourne à l'affrontement sans retour lorsque le 2 juin 1793, les Montagnards, sur la pression des sans-culottes parisiens, votent l'arrestation de 29 députés girondins.

Ces derniers s'enfuient en province et tentent de la soulever contre la Convention nationale.

La plupart des départements se contentent d'envoyer une protestation écrite à Paris pour désapprouver la manœuvre des Montagnards.

Seuls le Bordelais, la côte méditerranéenne, le Lyonnais et la Normandie entrent en rébellion.

Et encore, ce n'est pas toute la Normandie qui se soulève.

Une partie du Calvados (Caen) et de l'Eure (Pont-Audemer, Évreux) s'engagent clairement tandis que le reste de la région tergiverse ou reste attentiste.

Les Girondins confient au général Georges-Louis-Félix de Wimpffen, aidé de Joseph-Geneviève de Puisaye, la direction militaire des opérations.

Caen est le point de départ de l'expédition, son but étant Paris, accusée d'être soumise aux sans-culottes.

Début juillet 1793, l'armée part donc de Caen mais sans Georges-Louis-Félix de Wimpffen qui laisse le commandement à son adjoint Joseph-Geneviève de Puisaye.

Les Normands sont peu nombreux.

L'approche de la moisson explique peut-être le manque de volontaires.

L'incorporation de Bretons donne un peu de consistance à la troupe.

Direction Évreux où Joseph-Geneviève de Puisaye, en tant qu'ancien commandant de la garde nationale de la ville, dispose de quelques appuis.

Le chef-lieu du département de l'Eure passé, la troupe se dirige vers Vernon, ville de 4 500 habitants située sur la Seine, afin de menacer l'approvisionnement de la capitale.

La bataille de Brécourt oppose, les partisans de la Convention nationale aux Fédéralistes normands. le 13 juillet 1793.

La fuite de ces derniers détermine l'échec de la révolte.

Le 13 juillet 1793, Joseph-Geneviève de Puisaye s'arrête dans son château voisin de Ménilles et laisse continuer son armée.

Les Vernonnais s'inquiètent de l'avancée des fédéralistes d'autant plus qu'ils disposent de peu de troupes et de matériel pour se défendre.

Avant l'assaut, les fédéralistes décident de faire un arrêt au château de Brécourt, à 8 km de Vernon.

Les heures passent et les Vernonnais ne voient toujours pas l'ennemi arriver.

Ils se portent alors à sa rencontre.

Arrivés au château de Brécourt, ils font parler leur artillerie.

Le coup de tonnerre sème la panique chez les fédéralistes, surpris.

C'est le sauve-qui-peut.

Le repli s'organise sur Évreux puis sur Lisieux.

La bataille de Brécourt est surnommée la bataille sans larmes car elle n'engendre aucun blessé, ni aucun mort.

Les historiens se sont étonnés de voir la rapidité de la déroute fédéraliste.

D'autant plus que les Vernonnais n'attaquèrent qu'avec de modestes forces.

Leur artillerie se résumait à 2 pierriers.

On a supposé que l'armée de Joseph-Geneviève de Puisaye est alanguie par la boisson, après avoir pillé les caves du château de Brécourt.

À défaut de cadavres humains, s'amuse l'historien Michel de Decker, le champ de bataille est sûrement jalonné de cadavres de bouteilles vides.

Le lendemain, les fédéralistes parviennent néanmoins à reprendre Pacy-sur-Eure selon Louis François Peyre, les pertes des républicains et des révoltés dans ces deux affaires furent respectivement de 1 et 8 hommes.

La Normandie rentre dans le rang

La bataille de Brécourt signifie l'échec de la révolte fédéraliste en Normandie.

Les vaincus se dispersent.

Certains, tel Joseph-Geneviève de Puisaye, entrent dans la clandestinité, d'autres comme Georges-Louis-Félix de Wimpffen se retirent dans leur propriété, des soldats rejoignent même l'armée des Conventionnels.

Celle-ci pénètre dans une Normandie déjà tranquille.

Elle ne se heurte à aucune résistance.

La facilité de la campagne militaire révèle la quasi-absence de soutien populaire au mouvement fédéraliste en Normandie.

En conséquence, le 2 août 1793, le cœur de la révolte, Caen, ouvre ses portes.

Dans les mois suivants, on procède à l'épuration des sociétés populaires et des administrations locales.

D'une manière générale, la reprise en main de la province témoigne de modération, la faute de la révolte étant rejetée sur les députés girondins.


Élisabeth Philippine de France

Mort de Élisabeth Philippine de France

Mort de Louis Marie Athanase de Loménie de Brienne Marquis de Moÿ, Seigneur de Vendeuil

Mort de François Alexandre Antoine de Loménie de Brienne

Élisabeth Philippine de France, sœur du roi, meurt le 21 floréal an II soit le samedi le 10 mai 1794 guillotinée.

Louis Marie Athanase de Loménie de Brienne meurt guillotiné.

Louis-Marie-Athanase de Loménie et 4 autres membres de sa famille :

Un convoi de plusieurs personnes sont guillotinées en même temps :



Naissance de Marie Pierre Joseph François Kœnig

Marie Pierre Joseph François Kœnig naît à Caen le 10 octobre 1898, fils de Joseph Kœnig (1846-1926) et d4Ernestine Mutin (né en 1857).



Bataille de Caen

Jean de Luxembourg prend part à la bataille de Caen.



Arrestation du maréchal Pétain

Le 24 avril 1945, Marie Pierre Joseph François Kœnig est chargé de procéder à l'arrestation du maréchal Pétain à Vallorbe, à la frontière suisse, puis de l'escorter jusqu'au fort de Montrouge, son lieu de détention.

Le 18 juillet 1945, Marie Pierre Joseph François Kœnig honore à Caen la compagnie Scamaroni et se rend au monument aux morts situé place Foch.


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