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Événements contenant la ou les locutions cherchées



34 événements affichés, le premier en 827 - le dernier en 888



Mariage de Louis II le Germanique avec Emma de Bavière

Louis II le Germanique Roi de Bavière

Louis II le Germanique épouse en 827 Emma de Bavière, fille de Welf Ier de Bavière et d'Heilwige de Saxe. Leurs enfants sont :

Louis II le Germanique devient Roi de Bavière en 827.



Naissance de Charles III le Gros

Charles III le Gros naît à Neidingen en 839, fils de Louis II le Germanique et d'Emma de Bavière.



Mariage de Charles III le Gros avec Richarde de Souabe

Charles III le Gros épouse en 862 Richarde de Souabe.



Liaison de Charles III le Gros

Charles III le Gros a une liaison.

Leurs enfants sont :



Mort de Louis II le Germanique

Louis III le Jeune Roi de Francie orientale

Carloman Ier de Bavière Roi de Bavière

Charles III le Gros Roi d'Alamannie

Louis II le Germanique meurt à Francfort-sur-le-Main le 28 août 876, âgé de 70 ans.

Il est inhumé au de Lorsch.

Il est inhumé dans le cloître du monastère de Lörsch en Hesse.

Louis II le Germanique montre beaucoup de modération, de courage et de talent à gouverner et sait :

Ses fils s'étant révoltés contre lui, il se souvient qu'il s'est lui-même révolté contre son père, et les ramène à l'obéissance sans employer la rigueur.

Des héritiers de Charlemagne, il était le seul capable de contenir les factions, de se former un grand parti, tant par la douceur et la fermeté de son caractère que par les grâces de sa personne et l'enjouement de son humeur.

En 876, les trois fils de Louis II le Germanique se partagent la Germanie, qui forme alors un immense royaume, puisque, outre l'ancienne France au delà du Rhin, elle comprend la Saxe, la Thuringe, la Bavière, la Pannonie, le pays des Grisons, la Lorraine et quelques provinces en deçà du Rhin.



Campagne contre Boson V de Provence

Bernard Plantevelue Comte de Mâcon

Maison Bosonides

Richard le Justicier Duc de Bourgogne

Richard le Justicier Comte Autun

Siège de Vienne

Charles III le Gros Roi d'Italie

Le couronnement de Boson V de Provence a pour effet de resserrer les liens entre les rois carolingiens.

Charles III le Gros et Louis III le Jeune rejoignent dans la lutte leurs cousins Louis III de France et Carloman II de France.

Louis III de France, Carloman II de France et Louis III Le Jeune se rencontrent en juin 880, à Gondreville en Moselle et se mettent d'accord pour lutter contre Boson V de Provence.

Richard le Justicier, défend Autun en 880, pour le compte de son frère.

Mais il préfère traiter avec les rois carolingiens.

Sincèrement et loyalement dévoué au roi Louis III de France, Richard le Justicier mène alors la guerre contre son propre frère Boson V de Provence.

Richard le Justicier le bât près de la Saône, met garnison dans Mâcon au nom des rois Louis III de France et Carloman II de France, et donne le gouvernement de cette ville à Bernard Plantevelue.

Fin 880, la Haute Bourgogne, Autun, Besançon, Chalon, Mâcon et Lyon échappe à Boson pour revenir sous l'autorité des rois carolingiens.

Richard le Justicier reçoit le duché de Louis III de France.

Il est premier duc de Bourgogne.

Les Annales Vedastini rapportent que Théobald d'Arles fils d'Hucbert d'Arles est gravement blessé par Heinricus à la bataille contre Bosonem tyrannum, le tyran Boson V de Provence, en 880.

Avec Hugues le bâtard, il est alors pourchassé par les troupes loyalistes et doit se réfugier en Provence.

Les rois se retrouvent tous ensembles devant Vienne.

Richard le Justicier assiège Vienne.

La ville résiste.

Boson V de Provence a divisé ses forces, il laisse la ville sous le commandement d'Ermengarde, sa femme, et emmène le reste de ses troupes dans les montagnes.

Charles III le Gros quitte le siège et se rend en Italie, pour recueillir la couronne d'Italie.

Louis et Carloman voyant qu'ils ne peuvent pas prendre Vienne, se retirent en novembre 880.



Charles III le Gros Empereur d'Occident

Le 12 février 881, Jean VIII fait couronner Charles III le Gros et Richarde de Souabe Empereur d'Occident et Impératrice.

Une tête énorme, le front aplati, les yeux démesurément éloignés l'un de l'autre, le teint blafard, le cou court, des jambes torses, faisaient de Charles III le Gros un prince difforme ;

Il est aussi mal fait d'esprit que de corps.

Une nuit, dans une de ses longues insomnies, il croit voir le diable et perd presque la raison.



Guerre de Charles III le Gros avec les Allemands

A peine Empereur, Charles III le Gros se voit engagé dans une guerre avec les Allemands, qui ravagent son royaume de Lorraine.

Il parvient à les bloquer dans leurs retranchements.

Mais tout à coup, et au moment où ils songent à se rendre prisonniers, Charles III le Gros achète d'eux la paix au prix de 2 400 livres pesant d'argent, en cédant de plus la Frise occidentale à Godefroi, l'un de leurs rois, à la condition qu'il défendrait contre ses compatriotes les embouchures du Rhin, de la Meuse et de l'Escaut.

Ce traité honteux, qui indigne l'Allemagne, est la première cause des malheurs et de la chute de Charles III le Gros.



Guerre civile en Bavière

Charles III le Gros enlève aux fils des margraves d'Autriche l'héritage et la dignité de leur père, déclenchant en Bavière une guerre civile.



Exactions de Charles III le Gros en Italie

Charles III le Gros s'aliène aussi le cœur de ses sujets d'Italie :

Charles III le Gros exile d'Italie en Allemagne Engelberge de Spolète, veuve de l'empereur Louis II le Jeune.

Lothaire II constitue de nouveau cette province en duché et la donne à un de ses bâtards du nom de Hugues qui s'efforçait de maintenir par les armes son titre de duc de Lotharingie.

Charles III le Gros s'empare par trahison de son neveu, lui fit crever les yeux et le jette dans un monastère.



Mort de Louis III le Jeune

Charles III le Gros Roi de Francie orientale

Louis III le Jeune meurt de chagrin le 20 février 882, sans enfant mâle, à Francfort, où il s'est rendu pour lever de nouvelles troupes.

Il est inhumé près de son frère Carloman Ier de Bavière, dans l'abbaye de Lorsch ou Lauresheim.

Carloman Ier de Bavière et Louis III le Jeune, ses frères, étant mort sans descendance mâle, Charles III le Gros hérite de la Germanie et la Francia orientalis et réunit ainsi tous les territoires de Louis II le Germanique, son père.



Bataille de Remich

Mort de Wala Évêque de Metz

Mariage de Godfrith avec Gisèle de Lotharingie

Les pillards remontent le Rhin et la Moselle et s'approchent de Metz, où Wala, évêque de Metz est vaincu et tué à la bataille de Remich le 11 avril 882.

Charles III le Gros, rentré d'Italie, convoque une forte armée à Worms en mai 882 pour combattre les Vikings qui se sont repliés à Elsloo ou Ascaloha ou Asselt dans le Limbourg.

Il les y assiège et négocie leur retrait.

Godfrith se fait baptiser.

Godfrith épouse Guisla ou Gisèle de Lotharingie, fille de Lothaire II de Lotharingie et de Waldrade de Wormsgau.

Godfrith reçoit le Kennemerland, en Frise occidentale, et plusieurs milliers de livres d'argent et d'or prélevées sur le trésor de Saint-Étienne de Metz.



Nouveau siège de Vienne

Mort de Louis III de France

Défaite de Boson V de Provence

Boson V de Provence Roi de Provence

Carloman II de France Roi de Francie occidentale

La guerre reprend en août 882 contre Boson V de Provence.

Les troupes Carloman II de France entament à nouveau le siège de Vienne.

Au cours d'une aventure amoureuse, Louis III de France se serait fracassé le crâne contre le linteau d'une porte trop basse alors qu'il poursuivait à cheval la fille d'un certain Germund.

Son corps est inhumé le 5 août 882 à Saint-Denis.

Sans héritier, il laisse son frère Carloman II de France seul roi.

Carloman II de France lève le camp devant Vienne pour recueillir la succession.

Les troupes impériales de Charles III le Gros se présentent devant la ville de Vienne et réussissent à s'en emparer.

La ville est pillée et incendiée.

Richard le Justicier, prend sous sa protection :

et les emmène à Autun, alors que Boson se réfugie en Provence.

On pense que Charles III le Gros reconnaît Boson V de Provence comme Roi de Provence sous la simple condition d'hommage.

Car à la mort de Boson il était encore qualifié de roi.

C'est de là que viennent les prétentions de souveraineté des empereurs germaniques sur la couronne de Provence.

Cette suzeraineté sera constamment contestée durant 3 siècles et demi par les véritables administrateurs de la province : les Comtes de Provence...

Carloman II de France restaure l'unité de la Francia occidentalis.

Carloman II de France lutte contre Hugues le Bâtard, fils de Lothaire II de Lotharingie, qui revendique le royaume de son père.



Mort de Jean VIII Pape

Marin Ier

Charles III le Gros abandonne le pape Jean VIII qui l'appelle au secours.

Jean VIII, surnommé le "recteur de l'Europe", meurt en 882 dans son palais du Latran empoisonné et frappé à coups de marteau (selon les annales de Fulda).

Il serait donc le premier pape historiquement assassiné.

Le surnom de "Papesse Jeanne" est donné de son vivant au pape Jean VIII pour sa faiblesse face à l'Église de Constantinople.

Marin Ier, né à Gallese, devient Pape en 882.

Le nom de Marin a été confondu au Moyen Âge avec celui de Martin.

Par conséquent, Marin Ier et Marin II ont été pendant longtemps listés à tort sous les noms de Martin II et Martin III.

Cela explique que les listes de papes actuelles comprennent Martin Ier, Martin IV et Martin V, mais ni Martin II, ni Martin III.



Départ de Sigfred et Vurm

Charles III le Gros achète le départ des vikings Sigfred et Vurm qui se retirent à Condé en octobre 882 pour se tourner contre la Francie occidentale.



Guy III de Spolète Duc de Spolète

Guy III de Spolète devient duc de Spolète en 882 après son neveu Guy II, Duc de Spolète.

Charles III le Gros le dépossède de ses fiefs pour félonie.



Assemblée des Francs

Charles III le Gros tient une assemblée des Francs à Colmar en janvier 883.

Il convoque tous les dignitaires de l'Empire entre Meuse et l'Elbe, au dela des Alpes et de l'Italie du Nord.



Henri Marquis de la marche normande

En 884, Charles III le Gros nomme Henri, un noble de Francie Orientale, comme marquis de la Marche normande.



Assemblée des Francs

Charles III le Gros tient une nouvelle assemblée des Francs à Colmar en 884.


Carloman blessé à mort dans la forêt de Bézu - 1821 par Jean-Charles-Joseph Rémond -Musée du Louvre

Mort de Carloman II de France Roi de Francie occidentale

Charles III le Gros Roi de Francie occidentale

Carloman II de France meurt le 6 ou le 12 décembre 884.

Il est involontairement blessé par un des vassaux au cours d'une partie de chasse dans la forêt d'Ivelines (l'actuelle forêt de Lyons en France entre Rouen et Gournay-en-Bray).

Il est inhumé à Saint-Denis.

II n'a pas d'héritier.

Le successeur en titre est normalement Charles III le Simple, demi-frère de Carloman II de France, fils posthume de Louis II le Bègue, âgé de 5 ans, placé sous la garde de Ramnulf II de Poitou.

Au terme d'un long et difficile procès, Adélaïde de Frioul finit par l'emporter et son fils Charles III le Simple est reconnu comme enfant légitime et seul héritier de la couronne de France.

Les Grands du royaume, ayant à leur tête Hugues l'Abbé, l'écartent cependant du trône car il est trop jeune et choisissent Charles III le Gros, empereur d'Occident en titre, afin d'assurer la régence de la "Francia Occidentalis" pendant la minorité de Charles III le Simple.



Mort de Godfrith

En 885, Godfrith réclame à Charles III le Gros la concession de Coblence, d'Andernach et de Sinsich, sous prétexte que ces localités produisent du vin, tandis qu'on ne peut pas cultiver la vigne dans les contrées qu'il habite.

Godfrith est accusé de complicité dans la révolte d'Hugues le bâtard, son beau-frère, qui revendique toute la Lotharingie.

Godfrith est convoqué à Herispich (Lobith près de Spijk, pour rencontrer Henri de La Marche et Willibert, archevêque de Cologne, les envoyés Charles III le Gros.

En mai/juin 885, à l'issue de plusieurs conférences, Godfrith est assassiné traitreusement par un groupe de nobles saxons et frisons.

Gérulf II fait partie de ce groupe.

Le premier coup est porté par le comte Everhard, qu'il avait spolié de ses propriétés.

Gérulf II prend alors le contrôle de la Frise occidentale sur les Danois.



Allégeance des grands vassaux du royaume de Francie occidentale

Il est possible que Charles III le Gros ait été couronné rex in Gallia par l'évêque Gilon de Langres, à Grand (Vosges) le 20 mai 885, jour de la fête de l'Ascension.

Mais Charles III le Gros ne se plait que dans les montagnes de l'Helvétie dont l'air lui est favorable et diminue sa langueur.

En juin 885, Charles III le Gros, ayant finalement accepté, reçoit le serment d'allégeance des grands vassaux du royaume de Francie occidentale au palais de Ponthion.

L'Empire de Charlemagne, le Regnum Francorum, est ainsi reconstitué pour la dernière fois, à l'exception de la Provence et de la Bourgogne Transjurane et de la Bretagne.



Hugues le bâtard Prisonnier

En 885, Charles III le Gros ordonne qu'Hugues le bâtard ait les yeux crevés.

Il le fait enfermer à l'abbaye de Saint-Gall puis à l'abbaye de Prüm.



Rodolphe Duc de Bourgogne Transjurane

Vers 885, Rodolphe prend le titre de duc de Bourgogne Transjurane grâce au soutien de l'empereur Charles III le Gros.



Bernard Plantevelue Marquis d'Aquitaine

Charles III le Gros lui donne à Bernard Plantevelue le titre de Marquis d'Aquitaine en 885.


Siège de Paris par les Vikings - peinture exposée au château de Versailles

Siège de Paris par les Vikings

Le 24 novembre 885, les Vikings, commandés par Sigefroi, sont sous les murs de Paris, où leur armée est évalue à 30 000 combattants.

Près de 700 drakkars couvrent 2 lieues de la Seine.

Paris a subit déjà 3 fois le pillage des hommes du nord sans recevoir assistance de Charles III le Gros.

La ville ne consiste encore que dans l'île de la cité, entourée de murailles flanquées de tours de distance en distance.

On n'y entre que par deux ponts : le Petit Pont et le Pont au change, chacun de ces ponts étant défendu par deux tours, à la place desquelles on bâtira dans la suite le grand et petit Châtelet.

Les Normands mettent le feu à la tour du petit Châtelet, et la détruisirent entièrement.

Après avoir tâché de combler les fossés de la tour du Grand Châtelet avec des fascines, avec des bœufs et des vaches qu'ils tuent exprès, ils égorgent une partie des prisonniers qu'ils avaient faits et jettent leur corps pour leur servir de pont.

Gozlin, évêque de Paris, saisi d'horreur et d'indignation, lance un javelot et tue un de ces barbares, que ses camarades jettent aussitôt avec les autres.

Mais les Viking ne peuvent se rendre maîtres de la tour.

Les Normands assiégent pour la quatrième fois Paris et se retranchent sur la rive droite de la Seine autour de Saint Germain l'Auxerrois, à l'emplacement actuel du Louvre.

Le siège dure une année et demie.

La ville résiste vaillamment.

Derrière les murailles romaines qu'ils ont relevées, les parisiens font preuve d'un courage inébranlable, malgré la famine et la contagion.

Ils ont à leur tête :

Sigefroi cherche à couper les vivres aux assiégés, en faisant enlever par sa cavalerie tout ce qui existait dans les environs.

Les Parisiens trompe la vigilance de ses soldats et se procure du pain.

Le comte Eudes Ier de France partage ses troupes en 3 corps, deux furent chargés de la défense des ponts.

Le troisième s'enferme avec lui dans la grande tour, bien décidé à mourir plutôt que de se rendre.

Sigefroi fait entasser à la base de la tour du bois, de la paille et y fait mettre le feu.

Il ne remarqué pas que le vent souffle du côté qui faisait face à ses soldats.

Les flammes viennent mordre les mantelets et tous ses ouvrages sont incendiés : Nombre de ses hommes périssent par le feu.

L'évêque Gozlin, suivi de son neveu et de Robert, sortent de la place et profitant de la confusion et de la terreur des Normands, se jettent sur eux et les poursuivent jusqu'aux portes de leur camp.

Les Normands demandent la destruction du pont qui les empêche de remonter en amont pour piller la Bourgogne.

D'accord avec l'évêque Gozlin et la population, Eudes Ier de France refuse.

L'évêque Gozlin, chaque jour, après avoir donné la bénédiction à son peuple, s'équipe d'un casque, d'un carquois, et d'une hache à sa ceinture.

Il plante une croix sur le rempart et combat à sa vue.

Il meurt de fatigue au milieu du siège.

Grossies par les pluies, les eaux de la Seine débordent et se ruent avec une telle impétuosité contre les piles du petit pont de bois communiquant avec la rive gauche.

Le pont s'écroule et la tour du Petit Châtelet se trouve isolée et cernée d'un côté par la Seine, de l'autre par les assiégeants.

A la vue de ce désastre, il s'élève de Paris un immense cri de douleur et de consternation que couvrent les chansons joyeuses des hommes du Nord.

Les défenseurs de la tour sont sommés de se rendre, mais ils rejettent cette proposition avec hauteur.

Ils ne sont que 12 : Ermenfride, Hervé, Eriland, Odoacre, Erwig, Arnold, Soties, Gozbert, Guy, Ardrade, Eynard et Goswin.

Ils soutiennent pendant plusieurs heures tous les efforts des assiégeants, qui, ne pouvant pénétrer par la brèche, entassent des monceaux de paille, de poix et de résine au pied de la tour et y mettent le feu.

Les douze braves, absorbés par les soins de la défense, ne peuvent arrêter les progrès de la flamme.

Ils se retirent sur le pont dont la première arche est restée debout et continuent la lutte.

Sûr l'autre rive, les Parisiens les encouragent du geste et de la voix et ils se voient dans l'impossibilité de les secourir.

Cette poignée d'hommes finit par succomber sous le nombre de ses adversaires.

Onze périrent.

Hervé, est fait prisonnier par les Normands, qui le prennent pour un grand seigneur espérant en tirer une rançon.

Mais il s'échappe de leurs mains, saute sur une épée et vend chèrement sa vie.

La tour fut complètement rasée."



Demande d'aide à Charles III le Gros

Eudes envoie des messagers demandant de l'aide à l'empereur Charles III le Gros qui est tranquillement occupé de l'autre côté du Rhin à quelques affaires de cour.

L'empereur se fait prier pendant longtemps avant d'envoyer deux petites expéditions :

Désespéré de ne pas voir venir cette armée de secours qu'il attendait vainement, Eudes Ier de France se décide à partir pour Metz afin de rappeler l'empereur à ses devoirs.

Mais son départ est interprété comme un abandon.

Les bourgeois sont consternés.

Ceux qui savent pourquoi Eudes Ier de France est parti, craignent qu'il ne puisse rentrer, la seule porte de Paris étant gardée par les Normands.

Tous décimés par la faim s'épuisent dans des sorties tentées pour enlever à l'ennemi quelques têtes de bétail.

Enfin Eudes Ier de France reparaît avec de légers renforts qui réussissent à entrer dans la place.



Paix honteuse de Charles III le Gros avec les Normands

Charles III le Gros, arrivant de Germanie, paraît enfin sur le mont de Mars, aujourd'hui Montmartre.

Ses troupes sont 4 fois supérieures en nombre aux Normands pris de panique.

Déjà les Parisiens se réjouissent de pouvoir écraser leurs ennemis.

Mais Charles ne profite pas de sa supériorité, il n'ose pas attaquer les Normands, il ne vient que pour acheter une trêve honteuse.

Le 30 novembre 886, Charles III le Gros cède la Normandie et s'engage à payer aux Normands 700 livres pesant d'argent au 1er mars 887.

Il les autorise à ravager la Bourgogne qui est en révolte contre le pouvoir central.

Il ordonne aux Parisiens de les laisser passer, ce qu'ils refusent de faire depuis 10 mois.

Le comte Eudes Ier de France refuse avec hauteur.

Les décisions de Charles III le Gros altérent profondément son prestige.

Les Normands, ne pouvant passer avec leurs drakkars sous les ponts de la ville, doivent les tirer de l'eau et les transporter durant 3 500 mètres par voie de terre en les poussant sur des rondins.

Ils quittent Paris pour aller piller la Bourgogne, tandis que Charles III le Gros retourne en Alsace.

L'abbaye de Saint-Germain d'Auxerre est brûlée.



Henri de La Marche Marquis de la marche normande

Henri de La Marche succède à Ragenold d'Herbauges.

En 886, Charles III le Gros nomme Henri de La Marche Marquis de la marche normande, à charge pour ce dernier de la défendre contre les incursions normandes.



Mort de Hugues l'Abbé Marquis de la marche bretonne

Eudes Ier de France Marquis de la marche Bretonne

Mort de Gozlin

En septembre 886, devenu l'homme de confiance de l'Empereur Charles III le Gros, Eudes Ier de France récupère les anciennes possessions de sa famille.

Il devient Marquis de la marche bretonne, avec tout ce qui en dépend, le pays de France (Île-de-France) et toutes les régions situées entre Seine et Loire.

Eudes Ier de France y ajoute, après la mort de Gozlin durant le siège, les abbayes de Saint Denis et de Saint Germain des Prés.

Il est alors le plus puissant seigneur de Gaule.



Mort de Boson V de Provence

Louis III l'Aveugle Roi de Provence

Ermengarde Régente du royaume de Provence

Adoption de Louis III l'Aveugle par Charles III le Gros

Boson V de Provence, meurt le 11 janvier 887.

Il est enterré à Vienne dans l'église Saint-Maurice.

Louis III l'Aveugle succède à son père en tant que roi de Provence.

Ermengarde, veuve de Boson V de Provence, est nommée régente du royaume de Provence avec l'aide de Richard le Justicier qui hérite des "honneurs" de Boson V de Provence.

Ermengarde conduit son fils le futur Louis III l'Aveugle auprès de l'empereur Charles III le Gros à Kirchen en mai 887, pour qu'il l'adopte, ce que fait le souverain.



Répudiation de Richarde de Souabe

Charles III le Gros croit apaiser les nations de son empire, révoltées contre lui, en leur livrant, Luitward, son premier ministre, l'évêque de Verceil.

Charles poursuit Luitward comme coupable d'un commerce criminel avec l'impératrice Richarde.

Il traduit Richarde de souabe devant une diète à Kircheim, où il l'accuse publiquement d'adultère pour avoir embrasser la croix pectorale de l'évêque de Verceil, sans apporter aucune preuve, déclarant que dès ce jour même il la répudie.

Richarde est présente.

Elle prend la parole, atteste qu'elle est innocente.

Elle offre de se justifier par l'épreuve du fer ardent, ou de faire prouver son innocence en champ clos par un duel.

Charles III le Gros persiste à la répudier.

Richarde se retire en Alsace, à l'abbaye d'Andlau.


Arnulf de Carinthie

Diète de Tibur

Déposition de Charles III le Gros en Francie Orientale

Arnulf de Carinthie Roi de Germanie et de Lotharingie

Arnulf de Carinthie Roi de Lotharingie et d'Italie

À la suite de violentes douleurs de tête, Charles III le Gros subit en février 887 une trépanation pour soulager ses souffrances qui le laisse plus faible et plus maladif encore.

Luitward se réfugie près d'Arnulf de Carinthie et engage ce prince à lever l'étendard de la révolte contre l'Empereur, son oncle.

Charles III le Gros convoque une assemblée des grands et des princes de son empire.

En novembre 887, pour la Saint-Martin, à la Diète de Tibur ou Tribur, non loin de Mayence en Hesse, se réunissent les principaux seigneurs des duchés électeurs allemands de Souabe et de Franconie.

Mais Arnulf de Carinthie s'y présente avec des forces imposantes.

Il fait déposer Charles III le Gros qui se réfugie au monastère de la Reichenau en Souabe.

Charles est déchu de ses titres : Roi de Francie Orientale et Empereur d'Occident.

Son empire est divisé en sept petits royaumes.

Charles III le Gros n'est pas compté dans les rois de France, ce qui explique que Charles III le Simple dont il avait pris le trône portera ensuite le numéro III, après Charles II le Chauve.

Le numéro III du Gros était celui d'empereur d'Occident.

Après avoir perdu tout pouvoir, Charles III le Gros devient obèse, et épileptique.

Les principaux seigneurs des duchés électeurs allemands élisent 15 novembre 887 Roi de Germanie (Francie orientale) Arnulf de Carinthie, Margrave de Carinthie.

Ils obtiennent, la prestation de serment de vassalité (der Lehnseid) par les prétendants du trône de la Francie occidentale.

Arnulf de Carinthie est également proclamé Roi en Lotharingie et Italie.


Eudes Ier de France Eudes Ier de France

Mort de Charles III le Gros

Guy III de Spolète Roi de Francie occidentale

Eudes Ier de France Roi de Francie occidentale

Retour de Guy III de Spolète en Italie

Accord avec Ramnulf II de Poitou

Manassès Ier de Chalon-sur-Saône Comte d'Oscheret

Anschaire Ier d'Ivrée Marquis d'Ivrée en Italie

En Francie occidentale, Charles III le Gros est sur le point d'être déposé par les Grands pour avoir essayé d'acheter les envahisseurs normands au lieu de les combattre.

Vers les derniers jours de sa vie, Charles III le Gros est tombé dans un tel dénuement, qu'il vit des aumônes de l'archevêque de Mayence.

Charles III le Gros meurt au cloitre de Neudingen situé en bordure du Danube le 12 ou le 13 janvier 888.

Il est inhumé dans l'abbaye de Reichenau, située dans une île du lac de Constance, en, Souabe.

On prétend que se sont ses propres domestiques qui l'ont étranglé.

Foulques le Vénérable, Archevêque de Reims, demande à Guy III de Spolète, Duc de Spolète de venir d'Italie pour se faire sacrer roi.

Guy III de Spolète traverse les Alpes, et arrive à Langres où se trouvent ses partisans bourguignons tous proches de Foulques le Vénérable :

L'évêque Gîlon de Langres, le sacre roi début 888.

Les seigneurs de Francie occidentale se refusent à élire Charles III le simple, écarté en raison de sa jeunesse.

Ils lui préfèrent l'un des leurs Eudes Ier de France, Comte de Paris et de Troyes, héros du siège de Paris par les Vikings.

Le 29 février 888, Eudes Ier de France est élu Roi de Francie occidentale et couronné en l'abbaye Saint-Corneille de Compiègne par Gautier de Sens, Archevêque de Sens.

L'autorité du nouveau roi est purement nominale.

Elle s'étend sur les territoires occupés par les Francs et situés à l'Ouest de la Meuse.

Ils recouvrent à peu près le nord de l'actuelle France.

Herbert Ier de Vermandois trahit la cause de Charles III le Simple et reconnaît Eudes Ier de France comme souverain.

Audoin Ier d'Angoulême et Guillaume Ier de Périgueux prennent le parti d'Eudes Ier de France, contre Charles III le Simple.

Audoin Ier d'Angoulême a un en grand crédit auprès d'Eudes Ier de France.

Ramnulf II de Poitou, qui est le gardien du Carolingien Charles III le Simple, ne reconnaît pas Eudes Ier de France.

Il est suivi en cela :

Mais Foulques le Vénérable abandonne son favori suite au couronnement d'Eudes Ier de France.

Eudes Ier de France se dirige alors vers Poitiers accompagné des deux frères de Ramnulf II de Poitou, Gauzbert et Èbles devenu Évêque de Paris et Chancelier du nouveau Roi.

Ramnulf II de Poitou va à sa rencontre et trouve un accord à minima avec Eudes Ier de France.

Guy III de Spolète repart en Italie et emmène ses partisans.

Selon le Gesta Berengaria imperatoris, Wilielmus qui doit être Guillaume Ier de Montferrat, descend en Italie, en 888, à la tête de 300 cavaliers afin de soutenir Guy III de Spolète contre Bérenger Ier de Frioul.

Guy III de Spolète remercie Anschaire Ier d'Ivrée en fondant le marquisat d'Ivrée.

Anschaire Ier d'Ivrée devient le premier margrave ou marquis d'Ivrée.

Il est le fondateur de la maison d'Ivrée.

Le comté d'Oscheret est donné à Manassès Ier de Chalon-sur-Saône.


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