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16 événements affichés, le premier en 1559 - le dernier en 1602



Mariage d'Armand Ier de Gontaut-Biron avec Jeanne d'Ornezan

Jeanne d'Ornezan est la fille de Bernard III d'Ornezan, Baron de Saint-Blancard, et de Philiberte d'Hostun.

fille de Bernard d'Ornezan, Lieutenant-général des galères du roi, et de Jeanne de Comminges

Armand Ier de Gontaut-Biron épouse le jeudi 6 août 1559 Jeanne d'Ornezan, Dame d'Ornezan et de Saint-Blancard,. Leurs enfants sont :

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Naissance de Charles de Gontaut-Biron

Charles de Gontaut-Biron naît à Saint-Blancard dans le Gers en 1561 ou 1562, fils d'Armand Ier de Gontaut-Biron et de Jeanne d'Ornezan.

Il est élevé à Biron, dans le Périgord, au château que possède sa famille.

Sa mère est protestante, son père catholique.

Madame de Brisambourg, sa tante, l'éduque dans la religion protestante, mais ne parvient pas à le convertir.



Bataille d'Arques

Les troupes d'Henri IV de France refluent partout.

Henri IV de France est se replie personnellement à Dieppe pour attendre les renforts promis par son alliée, Élisabeth Ire Tudor.

Le 6 août 1589, Henri IV installe son camp et ses 8 000 hommes à Dieppe.

Maximilien de Béthune, François III de la Noue, François Ier de Bourbon-Vendôme, Armand Ier de Gontaut-Biron et Charles de Gontaut-Biron, son fils, participent au combat à Arques.

Hercule de Rohan-Guémené participe à ce combat pour Henri IV de France.

Charles II de Mayenne désire récupérer ce port stratégique de Normandie.

En vue d'un assaut de la cité, Charles II de Mayenne rassemble 35 000 hommes, en plus des milices cambrésiennes et des Lorrains du marquis de Pont à Mousson.

Tilly, passé au service de Charles II de Mayenne, participe à cette bataille.

Jean de Montluc de Balagny fait parti des ligueurs.

Henri IV de France, en homme avisé, sait qu'une offensive face à une telle armée serait vaine, et que rester dans la cité de Dieppe serait suicidaire.

Après avoir averti Henri Ier d'Orléans-Longueville et Jean VI d'Aumont, Henri IV décide d'aller vers le bourg d'Arques et d'y placer des moyens de défense importants.

Il y fait des travaux de terrassement et consolide les fortifications et se prépare au choc frontal.

Entre le 15 septembre et le 29 septembre 1589, les Ligueurs menés par Charles II de Mayenne lancent plusieurs assauts sur le bourg d'Arques et ses environs, mais leur élan se retrouve vite brisé par l'artillerie royale.

Ces attaques sont très meurtrières des deux cotés, et bientôt le manque d'hommes du côté Henri IV de France se fait cruellement sentir.

Jean VI d'Aumont participe à cette bataille.

Charles Emmanuel de Savoie-Nemours prend part à cette bataille.

Le salut d'Henri IV de France vient de la mer le 23 septembre 1589, en effet, 50 Anglais, puis 1200 Écossais et enfin 4 000 soldats britanniques envoyés par Élisabeth Ire Tudor débarquent d'Angleterre par vagues en moins de 3 jours pour prêter main forte au nouveau roi de France.

Devant cette situation, Charles II de Mayenne préfère abandonner, et Henri IV de France sort vainqueur de cette première confrontation.



Siège d'Évreux

Bataille d'Ivry-la-Bataille

Urbain de Laval Prisonnier

Mort de Philippe Egmont

La capitale est assiégée de façon lâche par Henri IV de France depuis près d'un an.

Si les communications sont possibles, toutes les villes environnantes, et les provinces l'approvisionnant habituellement :

sont aux mains d'Henri IV de France.

La ville est menacée de famine. Charles II de Mayenne, nommé lieutenant général du Royaume par le Paris ligueur, commande la garnison parisienne et tente de délivrer les environs de Paris des garnisons d'Henri IV de France.

Pour verrouiller l'accès à la Normandie, Henri IV de France part assiéger la ville d'Évreux qui est aux mains de la Ligue.

Charles II de Mayenne se porte au secours de cette ville.

En apprenant l'approche des troupes de la Ligue, Henri IV de France décide de lever le siège et de se retirer à proximité pour se déployer dans la plaine Saint-André entre la ville de Nonancourt et la ville d'Ivry qu'on renommera ensuite Ivry-la-Bataille.

Charles II de Mayenne arrive avant la fin du déploiement mais trop tard pour commencer la bataille qui est remise au lendemain.

Le 14 mars 1590 à l'aube, les deux armées sont face à face.

Henri IV de France, et ses lieutenants :

ne dispose que de 8 000 hommes d'infanterie et 3 000 cavaliers.

Dominique de Vic se comporte remarquablement vaillamment et est fait sergent.

François III de la Noue participe à ces combats.

Anne d'Anglure participe aux batailles autour de Paris en 1590.

Charles de Gontaut-Biron, fils d'Armand Ier de Gontaut-Biron, participe à ce combat

Maximilien de Béthune combat à côté d'Henri IV de France.

Charles II de Mayenne et ses lieutenants :

dispose de 12 000 fantassins et mercenaires allemands et de 4 000 cavaliers dont 2 000 espagnols.

Tilly, au service de Charles II de Mayenne, participe à cette bataille.

Le début des combats est déclenché par le tir des 6 canons composant l'artillerie royale et dirigés par La Guiche, puis c'est le choc des deux cavaleries.

La charge des reîtres de la Ligue réussit à culbuter les chevau-légers du roi, puis les Wallons éliminent l'artillerie royale.

Jean VI d'Aumont ne résiste pas à l'attaque de 3 escadrons de la Ligue.

Mais ce succès est stoppé net par la charge commune de Montpensier et d'Armand Ier de Gontaut-Biron qui viennent à la rescousse de Jean VI d'Aumont.

De l'autre côté de la ligne, Henri IV de France charge les lanciers de la Ligue de manière à les empêcher de prendre le champ nécessaire à l'utilisation de leur lance.

Pour renverser la bataille, Charles II de Mayenne décide de charger l'escadron royal, formé de 600 cavaliers.

Henri IV de France a fait poser sur son chapeau de grandes plumes blanches pour être plus facilement repérable pendant la bataille. Il harangué ses troupes par ces mots :

Mes compagnons, Dieu est pour nous ! Voici ses ennemis et les nôtres ! Si vos cornettes vous manquent, ralliez vous à mon panache blanc, vous le trouverez toujours sur le chemin de l'honneur et de la gloire

La bataille tourne alors à la mêlée pure et simple, à tel point que l'on crut plusieurs fois le roi mort ou prisonnier et que les Ligueurs crient même victoire. Le roi doit rallier ses troupes pour les haranguer de nouveau et les rassurer sur sa santé par ces phrases :

Tournez visage, leur crie-t-il, afin que si vous ne voulez combattre, vous me voyez du moins mourir !

puis il repart dans la mêlée où ses troupes le suivent dans un élan qui les mènent à la victoire.

Du côté ligueur :

Seuls les Suisses ne se débandent pas, et Armand Ier de Gontaut-Biron refuse de charger cette troupe d'élite. Ils obtiennent la vie sauve.

Maximilien de Béthune est blessé.

Urbain de Laval est blessé et prisonnier.

François de Bourbon-Condé participe à cette bataille.

Les royalistes ramènent de nombreux trophées dont 5 canons, tous les drapeaux ennemis ainsi que la cornette de Charles II de Mayenne et l'étendard du Comte d'Egmont. Les chefs ligueurs sont poursuivis, Charles II de Mayenne fuit jusqu'à Nantes, d'autres se réfugient à Chartres.

Charles Ier d'Aumale, fait prisonnier, refuse de se soumettre et continue la lutte.

Au soir de cette victoire, le roi dit à Jean VI d'Aumont, si vaillant dans la bataille, que :

Il est juste que vous soyez du festin, après m'avoir si bien servi à mes noces.

Le soir, contrairement aux usages, un festin rassemble ceux qui ont combattu.

Cette bataille sonne le glas de la Ligue catholique, déjà très éprouvée par la bataille d'Arques.



Troisième Siège de Paris

En 1590, après la brillante victoire d'Ivry, Henri IV de France tente un troisième siège sur Paris où plusieurs milliers de pauvres gens meurent de faim.

L'opinion publique peine toutefois à se porter en sa faveur, du fait de l'accentuation de la pression fanatique qu'exerce sur la population une minorité extrémiste appelée les Seize.

Charles de Gontaut-Biron participe à ce siège.

Charles de Bourbon-Soissons prend le commandement de la cavalerie du roi.

En juillet 1590, Guillaume V de Hautemer s'empare du faubourg de Saint-Denis, et s'y retranche.

Alexandre Farnèse à la tête d'une armée espagnole vient secourir Paris.

Alexandre Farnèse se contente de prendre Lagny-sur-Marne, Saint-Maur, Charenton et Corbeil, et ainsi de ravitailler la capitale affamée. Alexandre Farnèse ne risque pas l'affrontement.

Henri IV de France abandonne momentanément Paris.

Alexandre Farnèse se retire ensuite prudemment en Flandre.

En 1590, Jean de Montluc de Balagny aide à faire lever le siège de Paris,



Pillage de Rebais

Philippe de Lenoncourt a résigné l'abbaye de Rebais à Philippe de Lenoncourt, son neveu, surnommé l'ivrogne, à cause de ses excès et de ses débauches de table.

Le 10 octobre 1590, pour se faire payer, Claude de Ravenel marche sur la ville et le monastère de Rebais dont Philippe de Lenoncourt a été abbé.

Avec ses ligueurs, il met Rebais au pillage et y laisse une garnison.

Les troupes de Charles de Gontaut-Biron viennent en prendre possession à la demande de Philippe de Lenoncourt, le neveu, mais l'affaire se termine par un nouveau pillage et l'incendie des églises.



François Ier de Bourbon-Vendôme Gouverneur de Normandie

Siège de Rouen

François Ier de Bourbon-Vendôme devient gouverneur de Normandie et fait le siège de Rouen en 1591 pour Henri IV de France, sans succès.

Charles de Gontaut-Biron participe à ce siège.

Anne d'Anglure est au siège de Rouen.



Combat d'Aumale

Charles de Gontaut-Biron participe au combat d'Aumale où Henri IV de France est blessé, le 5 février 1592.



Charles de Gontaut-Biron Amiral de France

Charles de Gontaut-Biron sert pendant longtemps Henri IV de France avec autant de dévouement que d'intrépidité. En récompense, Henri IV de France le comble d'honneurs et le nomme Amiral de France et de Bretagne en 1592.


Charles de Gontaut-Biron Charles de Gontaut-Biron

Charles de Gontaut-Biron Maréchal de France

Charles de Gontaut-Biron est fait Maréchal de France en 1594 par Henri IV de France.



Bataille de Fontaine-Française

Henri IV de France déclare officiellement la guerre à l'Espagne et entame une campagne en Bourgogne.

Début juin 1595, don Ferdinand de Vélasco, Gouverneur du Milanais et Connétable de Castille, franchit les Alpes à la tête d'une armée forte de 12.000 hommes venus des garnisons d'Italie et de Sicile.

À Besançon, il est rejoint par la petite troupe de Charles II de Mayenne, chef de la Ligue catholique.

Ensemble, ils se dirigent vers Dijon afin de reprendre la ville.

Henri IV de France, prévenu de leur arrivée, accourt de Troyes avec les 3 000 hommes qu'il a réussi à rassembler.

La confrontation a lieu à Fontaine-Française qui était au Moyen Âge une seigneurie importante du duché de Bourgogne.

Cette seigneurie dépendait cependant de la couronne française, d'où son nom.

Henri IV de France part le matin du 5 juin 1595 en éclaireur, et tombe prématurément sur les troupes espagnoles et les charge en chevau-légers.

Contre toute attente Henri IV de France réussit à les surprendre et à les obliger à battre en retraite de façon temporaire.

Henri IV de France aurait sauvé la vie à Charles de Gontaut-Biron durant ce combat.

Guillaume de Saulx se distingue lors de ce combat.

Après cette charge, Henri IV de France, en homme rusé, décide de recruter parmi les habitants du coin, principalement des paysans, et de les armer de leurs faux ou de tout objet métallique qui peut briller au soleil.

Il regroupe ensuite tout ce monde sur la colline tenue par ses troupes militaires et les fait manœuvrer avec ses troupes, laissant croire à l'ennemi à une grande force de frappe.

Alors replié un peu plus bas, Vélasco est persuadé qu'Henri IV de France attend de nombreux renforts, car à ses yeux, Henri IV de France ne peut pas être venu avec seulement 3 000 hommes.

Alors, Vélasco, en homme prudent, attend et observe de loin la position française, mais se laisse berner par les apparences.

Croyant avoir affaire à une armée supérieure en nombre et en armes, il décide finalement de rebrousser chemin, laissant le champ libre aux Français.

Elle marque la fin définitive de la Ligue, un des plus grands dangers que connut la monarchie française avant l'avènement de l'absolutisme.


Urbain de Laval

Siège d'Amiens

Mort de Flessan

Mort de Jean de Mercastel

Urbain de Laval Maréchal de France

Mort d'Hernandes Teillo Porto Carrero

Charles de Gontaut-Biron est chargé de reprendre Amiens.

Avec 4 000 fantassins et 700 cavaliers, il investit Amiens du côté de l'Artois, afin de couper les voies de communications avec Doullens et interceptant tous les convois en direction de la ville.

Il fait resserrer la ville de très près.

Guillaume V de Hautemer se signale lors de ce siège.

Malgré sa supériorité numérique, la garnison n'ose pas effectuer de sorties.

Hernandes Teillo Porto Carrero n'a pas imaginé voir l'ennemi aussi vite.

Il n'a pas suffisamment de provisions pour tenir un siège.

Il fait alors sortir toutes les bouches inutiles et brûler tous les faubourgs.

Les troupes Françaises, s'attendant à un siège long, organisent un camp ou l'on trouve de tout, comme dans une ville dont 2 hôpitaux.

On appelle alors le siège d'Amiens, le siège de velours.

Début avril 1597, Henri IV de France, suivi de sa cour, fait attaquer la place avec l'artillerie.

Le 22 mai 1597, Hernandes Teillo Porto Carrero fait une sortie furieuse avec 500 cavaliers, sur le quartier général de Charles de Gontaut-Biron, s'emparant d'un fort que les Français ont construit pour défendre le QG.

Après 2 heures de combats, les Espagnols en sont chassés et poursuivis par les troupes Françaises.

Les Espagnols sont sauvés par l'arrivée de 400 fantassins qui leur permettent de fermer les portes de la ville.

Charles Alexandre de Croÿ a sert dans une colonne de secours lors de ce siège.

En juin 1597, les Espagnols attaquent à nouveau, prenant les tranchées à 3 endroits.

Ils sont rapidement refoulés par les Français jusque sur la contrescarpe.

Le 18 juillet 1597, les Espagnols attaque à nouveau avec 2 groupes de 300 hommes chacun.

Le premier groupe attaque les tranchées tenues par le régiment de Picardie et le second celles tenue par le régiment de Flessan.

Les Espagnols, progressant rapidement, tuent les maitres de camps Flessan et Jean de Mercastel, sieur de Fouquerolles, nettoient les tranchées et attaquent les batteries afin d'enclouer les canons.

Les troupes de Charles de Gontaut-Biron et de Charles Ier de Lorraine-Guise, Prince de Joinville, tentent de repousser les Espagnols.

Les combats sont terribles et les espagnols progressant toujours, Henri IV de France fait donner ses troupes, qui les enfoncent et les poursuivent jusqu'à l'entrée de la ville.

Par état donné au camp d'Amiens, Urbain de Laval, Marquis de Sablé, est fait Maréchal de France le 25 juillet 1597 par Henri IV de France.

Le 4 septembre 1597, les Français lancent un assaut qui est repoussé après un long combat.

Lors de cette attaque, Hernandes Teillo Porto Carrero, est tué d'un coup d'arquebuse.

Don Jérôme Carasse marquis de Montanagro prend sa succession.

Il décide de se retrancher dans la ville afin d'attendre l'armée de secours d'Albert VII de Habsbourg, forte de 25 000 hommes, sous les ordres de Peter Ernst Ier von Mansfeld-Vorderort.

Elle arrive sur Amiens vers le 20 septembre 1597.

Charles II de Mayenne convainc Charles de Gontaut-Biron d'attendre derrière les retranchements, l'armée de secours.

L'armée de secours espagnole vient alors assiéger l'armée assiégeante.

Ils attaquent mais sont mis en fuite par l'artillerie Française.

Les forces Françaises renforcent leurs retranchements si bien que le lendemain l'armée de secours n'ose attaquer et Albert VII de Habsbourg prend le parti de se retirer.

Henri IV de France somme alors Don Jérôme Carasse de se rendre.

Celui-ci capitule le 25 septembre 1597.

Lors des 6 mois de siège les pertes Française ne s'élèvent qu'à 600 hommes.

Maximilien de Béthune joue un rôle essentiel à la tête de l'artillerie.

Tout jeune, Henri II de Rohan participe à ce siège.

Hercule de Rohan-Guémené participe à ce siège.

Le Père Joseph sert lors de ce siège.

Henri Ier de Savoie-Nemours se signale lors de ce siège.

Louis de Marillac fait ses premières armes.

Louis de Marillac reçoit après la prise d'Amiens une compagnie de 100 chevaux légers.

Henri IV de France le fait gentilhomme ordinaire de sa chambre et sous-lieutenant de la compagnie de gens d'armes de Gaston de France, du Duc d'Anjou.



Charles de Gontaut-Biron Gouverneur de Bourgogne

Charles de Gontaut-Biron Duc et Pair de France

La baronnie de Biron est érigée en duché-pairie en 1598.

Charles de Gontaut-Biron est nommé Gouverneur de Bourgogne.

Il est fait Duc et Pair de France en 1598.

Henri IV de France envoie Charles de Gontaut-Biron en ambassade auprès d'Élisabeth Ire Tudor.



Conspiration de Charles de Gontaut-Biron

Mort de Charles de Gontaut-Biron

Jean de Gontaut 2e Baron de Biron

Les Grands sont mécontents.

Un certain Jacques de La Fin, est l'investigateur d'un complot.

Charles de Gontaut-Biron traite avec l'Espagne et la Savoie, et s'engage à prendre les armes contre son pays.

Charles-Emmanuel Ier de Savoie propose à Charles de Gontaut-Biron :

Henri Ier de La Tour d'Auvergne est mêlé cette conspiration.

Des rumeurs parviennent à la Cour et le complot est révélé par Jacques de La Fin, qui a été l'émissaire de Charles de Gontaut-Biron.

Charles de Gontaut-Biron et Henri Ier de La Tour d'Auvergne sont arrêtés à Fontainebleau dans la nuit du 13 au 14 juin 1602.

Charles d'Angoulême est arrêté le même jour que Charles de Gontaut-Biron à Fontainebleau.

Charles d'Angoulêmeest emprisonné pour la forme à la Bastille, d'où il sortit peu de temps après.

Les terres d'Henri Ier de La Tour d'Auvergne sont confisquées.

Sa carrière militaire et diplomatique vole en éclat.

Henri IV de France, qui lui a déjà pardonné une première fois à Lyon, essaie à plusieurs reprises, mais en vain, d'obtenir l'aveu de son nouveau crime et son repentir, afin de lui pardonner.

Henri Ier de la Tour d'Auvergne se refugie au Palatinat.

Charles de Gontaut-Biron veut tout nier, mais il est confondu par ses écrits.

Henri IV de France, qui lui avait déjà pardonné une première fois, essaie à plusieurs reprises, mais inutilement, d'obtenir l'aveu de son nouveau crime et son repentir, afin de lui pardonner.

Le 13 juillet 1602, Jacques de La Fin arrive à Paris, sous bonne escorte.

Le 14 juillet 1602, Charles de Gontaut-Biron est confronté à son accusateur.

Le 17 juillet 1602, le procès de haute trahison est remis aux mains des conseillers du Parlement.

Charles de Gontaut-Biron comparaît le 27 juillet 1602, en l'absence des pairs du Royaume, qui ont refusé de participer au procès.

Le 29 juillet 1602, Charles de Gontaut-Biron est condamné à mort pour crime de haute trahison.

Charles de Gontaut-Biron meurt le 31 juillet 1602 décapité à l'intérieur de la Bastille où il est emprisonné.

Jean de Gontaut, son frère, devient 2e Baron de Biron.



Mort de Guy Éder de Beaumanoir de la Haye

Guy Éder de Beaumanoir de la Haye est accusé d'avoir participé à la conspiration de Charles de Gontaut-Biron.

Le 25 septembre 1602, le Grand Conseil du Parlement de Paris le condamne pour haute trahison au supplice de la roue.

Guy Éder de Beaumanoir de la Haye meurt le 27 septembre 1602 roué vif en Place de Grève à Paris.

Sa tête est exposée quelques jours au sommet de la porte de Toussaint à Rennes.



Roger II de Saint-Lary Gouverneur de Bourgogne

Après la conspiration de Charles de Gontaut-Biron, Henri IV de France nomme Roger II de Saint-Lary gouverneur de Bourgogne en 1602.


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