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�v�nements contenant la ou les locutions cherch�es
25 �v�nements affich�s, le premier en 1628 - le dernier en 1756
Naissance d'�douard Colbert
�douard Colbert na�t � Paris le 5 f�vrier 1628, fils de Jean-Baptiste-Michel Colbert et de Claude Le Tellier.
Il est baptis� � Saint-Andr�-des-Arts � Paris le 5 f�vrier 1628.
Mariage de Jean-Baptiste-Michel Colbert avec Claude Le Tellier
Jean-Baptiste-Michel Colbert �pouse � Paris le 6 mars 1628 Claude Le Tellier (1604-octobre 1644). Leurs enfants sont :
Mariage de Jean-Baptiste Colbert avec Marie Charron de M�nars
Jean-Baptiste Colbert �pouse le 13 d�cembre 1648 ou 1649 Marie Charron de Menars, fille d'un membre du conseil royal, cousine par alliance d'Alexandre Bontemps. Leurs enfants sont :
Sa dot est de 100 000 livres.
Mariage d'�douard Colbert avec Genevi�ve Larcher
�douard Colbert �pouse le 13 novembre 1658 Genevi�ve Larcher (morte en 1712). Leurs enfants sont :
Mariage de Jean-Baptiste Antoine Colbert avec Catherine Th�r�se de Goyon de Matignon-Thorigny
Jean-Baptiste Antoine Colbert est veuf de Marie-Marguerite de Tourzel.
Jean-Baptiste Antoine Colbert �pouse le 6 septembre 1679 Catherine Th�r�se de Goyon de Matignon-Thorigny. Leurs enfants sont :
Mariage de Jean-Baptiste Spinola avec Marie Marguerite de Cottrel
Giovanni Baptista ou Jean-Baptiste Spinola est le fils de Giovanni Stefano Spinola et de Paola.
Jean-Baptiste Spinola �pouse Marie Fran�oise ou Marie Marguerite de Cottrel (1649-1705), Dame du Bois de Lessines, fille de Jacques de Cottrel et d'Agn�s Robertine Schetz de Grobbendonck. Leurs enfants sont :
Naissance de Paul �douard Colbert
Paul �douard Colbert na�t en 1686, fils de Jean-Baptiste Antoine Colbert (1651-1690), Marquis de Seignelay, et de Catherine Th�r�se de Goyon de Matignon-Thorigny (1662-1699), Marquise de Lonray.
Bataille de Fleurus
Mort de Charles-�douard Colbert
Le 1er juillet 1690, la bataille de Fleurus oppose une arm�e fran�aise aux arm�es d'une coalition rassemblant les Provinces-Unies, les Imp�riaux, l'Espagne et l'Angleterre.
Les troupes fran�aises sont sous le commandement de Fran�ois-Henri de Montmorency-Bouteville accompagn� de Louis Fran�ois de Boufflers, de Louis-Auguste de Bourbon, de Claude de Choiseul, de Philippe de Vend�me et de Fran�ois-Louis de Bourbon-Conti.
Les arm�es de la coalition sont command�es par le g�n�ral allemand Waldeck.
Les artilleurs fran�ais tirent sur leurs r�giments d'infanterie dont ils n'ont pas identifi� les couleurs. Tous les drapeaux re�oivent alors, comme signe distinctif commun, une �charpe blanche nou�e au sommet de la hampe.
La France remporte une grande victoire sur la coalition qui perd 20 000 hommes alors que la France ne perd que 4 000 hommes.
Charles-Eug�ne de L�vis s'illustre � la t�te d'un r�giment de cavalerie lors de cette bataille.
Yves de Tourzel d'Al�gre et Antoine V de Gramont participent � cette bataille.
Yves de Tourzel d'Al�gre devient Brigadier.
Louis d'Aubusson prend part � cette bataille.
C�sar III Auguste de Choiseul commande l'aile droite de l'arm�e fran�aise.
Ferdinand de Marsin est bless� au cours de cette bataille.
Claude de Jussac meurt lors de cette bataille.
Charles-�douard Colbert meurt lors de cette bataille.
Jean-Jules-Armand Colbert, son fr�re, h�rite du r�giment de Champagne le 11 juillet 1690.
Mort d'�douard Colbert
�douard Colbert est Conseiller d'�tat et Surintendant des b�timents et jardins du roi.
�douard Colbert est marquis de Villacerf et de Payens, seigneur de Saint-Mesmin ou de Courlange, de La Cour Saint-Phal ou Savi�res, et de Fontaine-l�s-Gr�s.
�douard Colbert meurt � Paris le 18 octobre 1699.
Il est inhum� aux Minimes de la Place royale � Paris le 20 octobre 1699.
Paul �douard Colbert Mousquetaire
En 1701, Paul �douard Colbert entre aux mousquetaires.
Si�ge de Nim�gue
Philippe Charles de la Fare sert au si�ge de Nim�gue en 1702.
Les Hollandais sont battus.
Paul �douard Colbert se trouve au combat de Nim�gue.
Combat d'Eckeren
Louis Ier de Melun sert en Flandre en 1703
Louis Ier de Melun se trouve au combat d'Eckeren, le 30 juin 1703
Paul �douard Colbert se trouve au combat d'Eckeren.
Le 2 juillet 1703, Paul �douard Colbert obtient une compagnie dans le r�giment de Champagne.
Premi�re bataille de H�chst�dt
Pendant la guerre de Succession d'Espagne, le 5 septembre 1703, le gros de l'arm�e imp�riale, command� par Louis-Guillaume Ier de Bade-Bade prend la ville libre d'Augsbourg, mena�ant l'ouest de la Bavi�re.
Au nord du Danube, 16 000 hommes, sous le commandement d'Herman Othon II de Limburg Stirum, passent � l'est et atteignent H�chst�dt le 19 septembre 1703.
Claude Louis Hector de Villars et Maximilien II Emmanuel de Bavi�re envoient une arm�e de 17 000 hommes pour les intercepter pendant qu'une autre arm�e de 7 000 hommes command�s par d'Usson est charg�e de les encercler de l'arri�re, pr�s de Dillingen.
Le 20 septembre 1703, le plan est sur le point d'�chouer quand le corps d'Usson, en inf�riorit� num�rique, attaque trop t�t.
Mais Claude Louis Hector de Villars et Maximilien II Emmanuel de Bavi�re arrivent juste � temps, fondant sur l'arm�e imp�riale avant que celle-ci n'ait eu le temps d'ajuster ses positions.
Herman Othon II de Limburg Stirum ne doit son salut qu'� la farouche r�sistance de son arri�re-garde command�e par L�opold Ier d'Anhalt-Dessau.
Herman Othon II de Limburg Stirum parvient in-extremis � sauver son arm�e et � rejoindre Nordlingen.
Les Autrichiens ont perdu 5 000 hommes, la plupart fait prisonniers, 37 canons et le train de l'arm�e tout enti�re.
Paul �douard Colbert commande sa compagnie dans le r�giment de Champagne lors de cette bataille d'Hochsted.
Louis d'Arpajon participe � cette bataille.
Les Fran�ais et les Bavarois perdent 1 000 hommes.
Servant alors en Allemagne, Louis de Gand de M�rode de Montmorency se trouva, le 20 septembre 1703 suivant, � la bataille de H�chst�dt.
Jean-Jules-Armand Colbert combat lors de cette bataille.
Paul �douard Colbert Ma�tre-de-camp-lieutenant du r�giment Royal-Dragons
Le 12 mai 1704, Paul �douard Colbert devient ma�tre-de-camp-lieutenant du r�giment Royal-Dragons.
Bataille de Ramillies
En 1706, la France tente de r�duire la Hollande et de retirer ainsi aux Anglais un appui sur le continent.
L'arm�e des coalis�s anglo-autrichiens p�n�tre dans les Pays-Bas espagnols pour en chasser les Fran�ais.
Jean Guillaume Friso de Nassau-Dietz est capitaine g�n�ral et amiral des Provinces-Unies.
Il sert sous le commandement de John Churchill et est un officier comp�tent.
Le prestige acquis pendant cette guerre est peut-�tre � l'origine de son �lection comme stathouder dans les 5 provinces qu'il ne gouvernait pas encore.
Le 23 mai 1706, jour de la Pentec�te, les 2 arm�es, fortes chacune d'environ 60 000 hommes, se font face pr�s de Ramillies (en Brabant wallon).
L'arm�e des coalis�s anglo-autrichiens, command�s par John Churchill, occupe les hauteurs.
Les troupes franco-espagnoles de Louis XIV sont dirig�es par Fran�ois de Neufville.
Antoine V de Gramont participe � cette bataille.
Paul �douard Colbert commande le r�giment Royal-Dragons lors de cette bataille.
Louis Antoine de Pardaillan de Gondrin fait une erreur de man�uvre lors de cette bataille.
Louis-Auguste d'Albert d'Ailly se distingue lors de cette la bataille.
Louis III de Mailly-Nesle, n'�tant encore que Mousquetaire, est bless� au bras.
Profitant d'un repli du terrain, John Churchill d�place une partie de ses troupes pour les amener sur le flanc gauche fran�ais.
Il d�clenche alors une attaque vigoureuse sur le flanc droit de son adversaire.
Fran�ois de Neufville tombe dans le pi�ge : il d�garnit son flanc gauche pour renforcer les troupes engag�es contre les alli�s.
C'est alors que John Churchill envoie le gros de ses troupes sur la partie du front d�garnie par son adversaire, qu'il enfonce aussit�t.
La bataille tourne rapidement � son avantage.
L'arm�e franco-espagnole, compl�tement d�sorganis�e se replie en d�sordre, abandonnant pr�s de 6 000 prisonniers.
Suite � cette d�faite, Maximilien II Emmanuel de Bavi�re, Gouverneur des Pays-Bas espagnols est contraint d'abandonner d�finitivement Bruxelles et de se r�fugier � Mons, puis en France.
Fran�ois de Neufville doit abandonner les places des Flandres et se replier sur Lille.
Ce dernier d�sastre met un terme � sa carri�re militaire.
Campagne de Flandres
Prise de Bruges
Prise Gand
Prise de Lessines
Bataille d'Audenarde
En 1708, Louis XIV tente de renouveler l'invasion des Flandres avec cette fois une arm�e beaucoup plus importante.
Les 100 000 hommes de l'arm�e fran�aise soit 130 bataillons d'infanterie et 216 escadrons de cavalerie sont mass�s pr�s de Mons.
L'Angleterre ne peut opposer d'embl�e que 90 000 Anglo-hollandais soit 112 bataillons d'infanterie et 197 escadrons de cavalerie.
Ils stationnent sur la d�fensive au sud de Bruxelles.
Les arm�es alli�es d'Eug�ne-Fran�ois de Savoie-Carignan sont � Coblence, group�es sur le Rhin.
Ces deux arm�es sont donc disjointes.
En juin 1708, John Churchill est le g�n�ralissime des forces coalis�es.
Il doit faire sa jonction avec Eug�ne-Fran�ois de Savoie-Carignan, commandant les forces du Saint-Empire, avant d'affronter l'ennemi.
Les forces fran�aises sont dirig�es:
Soutenu par Louis XIV, Jacques Fran�ois �douard Stuart participe � la campagne de Flandres de 1708 � 1709 aux c�t�s des petits-fils du Roi.
Louis-Joseph de Vend�me pr�conise d'attaquer la place d'Huy, avec l'id�e de forcer John Churchill � intervenir avec des forces inf�rieures, tandis que les ordres de Louis XIV sont d'attaquer dans les Flandres.
L'arm�e fran�aise fait marche vers l'est jusqu'� Braine-l'Alleud, quelques 25 km au sud de Bruxelles, mena�ant la citadelle voisine de Louvain. Pour couvrir ces deux places, John Churchill dispose ses forces quelques kilom�tres au sud de Louvain.
Mais l'arm�e fran�aise demeure dans ses retranchements pendant un mois.
Le 5 juillet 1708, l'arm�e fran�aise fait marche vers l'ouest. John Churchill envoie 300 hommes qui s'oppose aux Fran�ais qui s'emparant des places de Bruges et de Gand.
Pendant ce temps, Eug�ne-Fran�ois de Savoie-Carignan progresse vers les Flandres, atteint Audenarde et op�re sa jonction avec John Churchill.
Les troupes fran�aises tiennent � pr�sent toute la vall�e de l'Escaut, depuis Valenciennes jusqu'� la Mer du Nord.
Seule la citadelle d'Audenarde reste aux mains des coalis�s.
Que cette place vienne � tomber, et les communications seraient coup�es avec l'Angleterre.
John Churchill devine la tactique des Fran�ais pour s'emparer de la place d'Audenarde, � savoir progresser par la rive orientale de l'Escaut pour attaquer de flanc l'arm�e britannique, tout en maintenant l'essentiel des troupes en couverture sur le front principal.
L'arm�e fran�aise fait en effet mouvement � partir du 8 juillet 1708 vers Lessines.
Charles Armand de Gontaut-Biron, Lieutenant-g�n�ral, commande l'avant-garde fran�aise.
Il a l'ordre de Louis-Joseph de Vend�me d'attaquer sans retard.
Simultan�ment, John Churchill am�ne ses troupes � marches forc�es vers Lessines, dont il s'empare le 10 juillet 1708.
La bataille d'Audenarde ou Oudenarde a lieu aux abords de la ville flamande du m�me nom, en Belgique, le 11 juillet 1708.
Avec le seul escadron des Gendarmes �cossais, Louis III de Mailly-Nesle bat 2 escadrons ennemis.
Louis-Auguste d'Albert d'Ailly se distingue lors de cette bataille.
Gaspard de Clermont-Tonnerre participe � cette bataille.
Paul �douard Colbert participe � cette bataille,
Louis d'Arpajon charge 5 fois l'ennemi et re�oit 2 blessures lors de cette bataille.
John Churchill ordonne � nouveau une marche forc�e, pour poster 11 000 hommes sur l'autre berge de l'Escaut, � l'endroit o� les Fran�ais franchissent la rivi�re. Il confie cette man�uvre � William Cadogan, g�n�ral de cavalerie irlandais, son aide de camp.
William Cadogan parvient facilement � contenir l'ennemi sur l'autre rive, pendant que John Churchill fait franchir l'Escaut par le reste de son arm�e, pr�s de 100 000 hommes.
William Cadogan ordonne � un escadron de dragons command� par le g�n�ral danois J�rgen Rantzau, d'encercler les �claireurs de l'avant-garde fran�aise en reconnaissance sur la rive droite de l'Escaut, et de ne laisser personne s'enfuir. Ce coup de main �choue, et quelques fuyards peuvent pr�venir Charles Armand de Gontaut-Biron que des troupes ennemies se massent sur la rive droite.
Charles Armand de Gontaut-Biron part se rendre compte par lui-m�me et se trouve d�contenanc� devant l'importance du dispositif anglais, � un endroit totalement inattendu. Par ailleurs, ses �claireurs l'ont mis en garde contre l'�tat boueux du sol sur la berge oppos�e, qui limitera la mobilit� de la cavalerie.
Il h�site sur le parti � prendre. Il estime qu'il ne peut ex�cuter l'ordre d'attaque avec seulement 7 bataillons de mercenaires suisses dont celui commis � la garde des pontons, et 20 escadrons contre 20 bataillons.
Sur ces entrefaites, Eug�ne-Fran�ois de Savoie-Carignan franchit l'Escaut avec 20 escadrons de Prussiens et occupe quelques points clef sans rencontrer d'opposition.
Finalement, les troupes de Charles Armand de Gontaut-Biron commencent � man�uvrer lorsqu'elles sont arr�t�es par la premi�re brigade d'infanterie anglaise, men�e par John Campbell, 2e Duc d'Argyll, un jeune officier.
William Cadogan, sur un signal de John Churchill, attaque avec sa cavalerie les 7 bataillons de Charles Armand de Gontaut-Biron.
L'assaut anglais est men� pour l'essentiel par les escadrons de Rantzau qui compte dans ses rangs George II de Grande-Bretagne, le futur Roi d'Angleterre.
L'infanterie suisse est promptement rejet�e � la rivi�re, et les escadrons fran�ais sont d�truits, lorsque l'arriv�e du corps de cavalerie fran�aise contraint les Anglais � se replier.
Louis le Petit Dauphin commet � ce moment une erreur d�cisive en lan�ant une contre-attaque imm�diate, contre l'avis de Louis-Joseph de Vend�me.
L'aile droite fran�aise engage donc les lignes des coalis�s sur Eyne, pendant que l'aile gauche reste passivement en faction sur Huy, laissant le temps aux Anglais de se regrouper sur cette aile.
Les 28 escadrons de cavalerie couvrent ainsi le flanc droit de l'infanterie de William Cadogan, qui supporte le choc d�cisif vers 16 heures.
Louis le Petit Dauphin donne le signal de l'attaque des escadrons prussiens.
Malgr� un combat acharn�, les assaillants sont d�band�s.
� ce moment, Louis-Joseph de Vend�me d�cide de lancer une attaque au corps-�-corps avec 12 r�giments d'infanterie.
Il n'y a alors plus aucune liaison entre les deux g�n�raux :
Louis-Joseph de Vend�me demande � Louis le Petit Dauphin la permission d'engager la deuxi�me aile, ce qui lui est refus�, mais le courrier ne parvient pas � transmettre cette r�ponse. La situation empire tandis que Louis-Joseph de Vend�me attend toujours la r�ponse de l'�tat-major.
Louis-Joseph de Vend�me d�ploie ses troupes, mena�ant d'envelopper le flanc gauche des Anglais. � l'approche des r�giments du Duc d'Argyll, les lignes anglaises se d�ploient, mais ne parviennent pas � desserrer l'�tau des Fran�ais.
John Churchill d�place � ce moment son quartier g�n�ral sur le flanc gauche menac�, laissant � Eug�ne-Fran�ois de Savoie-Carignan le commandement du flanc droit, toujours attaqu� par le corps d'arm�e principal des Fran�ais.
Tandis que son coll�gue subit une pression croissante, John Churchill imagine une man�uvre d�cisive, consistant � renforcer l'aile gauche avec 18 bataillons d'auxiliaires hessiens et hanovriens, pour envoyer les 20 bataillons du g�n�ral prussien Carl von Lottum en renfort vers les troupes du Eug�ne-Fran�ois de Savoie-Carignan.
Puis John Churchill pr�pare une double man�uvre d'enveloppement. Il a sous ses ordres toute l'arm�e des Provinces-Unies, command�e par le Field Marshal Hendrik Overkirk, un officier aguerri.
Toutefois, ces troupes ne peuvent franchir l'Escaut sur de simples pontons en moins d'une heure.
Pour d�gager les ponts de pierre d'Audenarde, John Churchill d�p�che la cavalerie d'Eug�ne-Fran�ois de Savoie-Carignan, qui lance son assaut sur l'�tat-major Fran�ais.
Cette attaque est repouss�e par les escadrons de la Maison du Roi, et John Churchill, ne disposant plus que de ses 18 bataillons d'auxiliaires hessiens et hanovriens, doit se limiter � contenir les assauts de la cavalerie fran�aise.
Vers 20h 30, les troupes d'Hendrik Overkirk atteignent finalement leur objectif et commencent � encercler le flanc droit des Fran�ais, en conjonction avec une attaque simultan�e de John Churchill et d'Eug�ne-Fran�ois de Savoie-Carignan.
Cette fois, l'assaut r�ussit compl�tement, d�bandant l'aile droite ennemie et faisant de nombreux prisonniers.
L'obscurit� emp�che le vainqueur de poursuivre les Fran�ais, et d'an�antir le reste de leur arm�e.
Les Fran�ais perdent dans cette bataille 15 000 hommes dont environ 8 000 prisonniers, et 25 canons, les coalis�s perdant moins de 3 000 hommes.
Pr�s de la moiti� des troupes fran�aises ne participe pas au combat.
Un grand nombre de fantassins et de cavaliers se tiennent en r�serve sur une hauteur surplombant au nord la Norken. La cavalerie ne charge pas, principalement parce que l'id�e g�n�rale pr�vaut que le terrain, trop boueux, est impraticable.
L'aile droite anglaise aurait probablement pu �tre an�antie si l'aile gauche fran�aise �tait intervenue.
Il semble qu'une attaque conjugu�e de toutes les forces fran�aises :
aurait d�cid� d'une victoire fran�aise.
Les troupes fran�aises se replient sur Gand, l'�tat-major en proie aux d�chirements internes que l'on devine. Seuls les pontons maintenus intacts par les corps de sapeurs sauvent l'arm�e du Roi-Soleil du d�sastre.
Famine en France
Bataille de Malplaquet
Claude Louis Hector de Villars Pair de France
L'hiver 1709 est l'un des plus rigoureux de ce d�but de si�cle.
S'ajoute une crise �conomique entra�nant une famine tr�s meurtri�re.
Les caisses de l'�tat sont pratiquement vides et la population est soumise au lourd fardeau de l'occupation ennemie.
En 1709, Louis Antoine de Noailles vend son argenterie pour soulager le peuple, accabl� par la famine.
Jean-Baptiste Colbert de Torcy est l'un des inspirateurs de l'appel au sursaut national lanc� par Louis XIV en 1709.
Le commandement de l'arm�e du Nord est rendu � Claude Louis Hector de Villars.
Celui-ci ne perd pas de temps et �uvre � sa r�organisation.
Les alli�s cherchent � exploiter l'avantage obtenu l'ann�e pr�c�dente gr�ce � Audenarde et � Lille.
Les Fran�ais tentent timidement de soutenir Mons assi�g� apr�s la chute pr�matur�e de Tournai fin juillet 1709.
Les forces alli�es, la plupart autrichiennes et hollandaises, sont command�es par John Churchill, Duc de Marlborough, et Eug�ne-Fran�ois de Savoie-Carignan.
Fr�d�ric-Guillaume Ier de Prusse combat sous les ordres d'Eug�ne-Fran�ois de Savoie-Carignan et participe directement � cette bataille.
Jacques Fran�ois �douard Stuart participe � cette bataille.
Les Fran�ais sont command�s par Claude Louis Hector de Villars.
Louis-Auguste d'Albert d'Ailly se distingue lors de cette bataille.
Gaspard de Clermont-Tonnerre participe � cette bataille.
Louis III de Mailly-Nesle participe � cette bataille.
Paul �douard Colbert participe � cette bataille.
Joachim Adolphe de Seigli�re de Soy�court participe � cette Bataille.
Le 11 septembre 1709, � Malplaquet au sud de Mons en Belgique, Eug�ne-Fran�ois de Savoie-Carignan amorce une offensive sur l'aile gauche fran�aise.
Il y a mass� 83 bataillons et n'en laisse que 30 face � l'aile droite fran�aise qui, elle, en compte 70.
L'id�e directrice de ce plan est de forcer Claude Louis Hector de Villars � engager ses r�serves et ainsi � affaiblir son centre.
Il fait au contraire glisser sa premi�re ligne.
Les cavaleries de la maison du Roi sous Guillaume Fran�ois Gibert de Lh�ne et celles du Prince de Hesse-Cassel s'affrontent au centre.
Claude Louis Hector de Villars et Antoine V de Gramont sont bless�s lors de cette bataille.
Lorsque la situation est stabilis�e, Louis Fran�ois de Boufflers qui remplace Claude Louis Hector de Villars, pr�f�re ordonner le repli.
Dans cette bataille, la plus sanglante de la guerre de Succession d'Espagne, les alli�s sont victorieux mais perdent 20 � 25 000 hommes et renoncent � envahir la France.
Les Fran�ais ne perdent qu'environ 12 000 hommes, et se replient en bon ordre sur Bavay et Valenciennes.
Encore une d�faite comme �a, sire, et nous avons gagn� la guerre.
Les Fran�ais croient John Churchill mort qui n'est que bless�.
C'est l'origine de la chanson populaire "Marlbrough s'en va-t-en guerre".
Ce bilan mitig� leur donne aux Fran�ais un l�ger avantage qui leur permet de poursuivre la guerre.
Claude Louis Hector de Villars est fait pair de France en 1709.
Prise du Quesnoy
Bataille de Denain
Mort de Fr�d�ric-Guillaume d'Anhalt-Zeitz-Hoym
En mai 1712, dans ce contexte calme mais fragile Claude Louis Hector de Villars d�cide de reprendre l'offensive.
Les alli�s, hollando-anglo-saxons sont install�s le long de la Scarpe entre Douai et Marchiennes, o� est situ� le d�p�t de ravitaillement.
Ils occupent Denain et Landrecies.
Plus tard les Anglais trahiront leurs alli�s austro-hollandais, se repliant soudainement sur les ordres secrets de Londres.
Les Fran�ais rassemblent une arm�e de 200 000 hommes sur la fronti�re du Nord, s'�tirant d'Arras � Cambrai.
Louis III de Mailly-Nesle participe � cette bataille.
Claude Louis Hector de Villars veut ainsi contr�ler toute offensive ennemie sur les places de Cond�-sur-l'Escaut, Valenciennes et Le Quesnoy.
En juin 1712, Eug�ne-Fran�ois de Savoie-Carignan, � la t�te des imp�riaux, prend l'initiative.
Malgr� la r�putation flatteuse des fortifications, Eug�ne-Fran�ois de Savoie-Carignan s'empare du Quesnoy en 6 jours.
Le gouverneur de la cit�, monsieur de la Badie, est alors embastill� pour s'expliquer sur sa pr�tendue m�diocre r�sistance.
M de la Badie sera rapidement lib�r� car la ville, aux mains des Autrichiens, assi�g�e par les Fran�ais Claude Louis Hector de Villars ne r�sistera qu'une journ�e de plus, soit 7 jours.
Le 17 juillet 1712, les anglais, apr�s s'�tre s�par�s des alli�s austro-hollandais, campent � Avesnes-le-Sec.
Le clocher d'Avesnes-le-Sec est incendi� le 17 juillet 1712.
Pendant ce temps Eug�ne-Fran�ois de Savoie-Carignan renforce le camp de Denain par une ceinture de fortifications.
Devant l'impatience de Versailles, Claude Louis Hector de Villars doit tenter quelque chose pour reprendre l'initiative.
Les troupes fran�aises sont au sud du Cateau � Mazinghien.
Apr�s un examen minutieux du dispositif ennemi, Claude Louis Hector de Villars d�cide dans le plus grand secret de porter son attaque � Denain.
Des cavaliers sont envoy�s tout le long de la Selle, pour prendre possession des ponts.
Ainsi un d�tachement arrive � Haspres et prend position dans la soir�e du cours du moulin, bloquant ainsi le franchissement de la rivi�re.
Dans la nuit du 23 au 24 juillet 1712 les troupes se mettent en marche et prennent la direction de Landrecies o� se trouve Eug�ne-Fran�ois de Savoie-Carignan.
Cette man�uvre de diversion a pour but d'obliger les alli�s � se renforcer sur ce point et ainsi all�ger leur aile droite � Denain. L'ennemi mord � l'app�t.
� l'aube du 24 juillet 1712, Claude Louis Hector de Villars fait pivoter le long de la Selle son arm�e et la dirige en 3 colonnes vers Denain.
� 5 heures du matin (7 heures actuellement, avec l'horaire d'�t�), Claude Louis Hector de Villars et ses principaux lieutenants �tablissent leur plan d'attaque � Avesnes-le-Sec. Ils choisissent le moulin comme point d'observation de la plaine environnante.
� 7h00 les fantassins fran�ais sont � Neuville-sur-Escaut.
Aussit�t l'ordre de franchir les ponts enjambant l'Escaut est donn�.
� 8h00 les alli�s sont �tonn�s de la pr�sence fran�aise dans le secteur.
Albermarle fait pr�venir Eug�ne-Fran�ois de Savoie-Carignan. Celui-ci ne s'inqui�te pas de la situation.
� 13h00 l'assaut de la palissade de Denain est donn�.
Les sapeurs, la hache � la main, entrainent l'infanterie qui se rue sur l'ennemie ba�onnette au canon.
Les alli�s pris de panique s'enfuient et encombrent le pont du moulin, qui s'�croule sous leur poids, entra�nant ainsi � la noyade des milliers de fantassins.
Eug�ne-Fran�ois de Savoie-Carignan, parti trop tard, tente de franchir l'Escaut � Prouvy pour secourir Albermarle.
Sous le commandement de Christian-Louis de Montmorency-Luxembourg, prince de Tingry, des r�giments fran�ais venus en renfort parviennent � repousser pendant plusieurs heures les assauts des Autrichiens.
La journ�e d�clinant, les Fran�ais font sauter le pont pour emp�cher qu'il ne tombe aux mains de l'ennemi.
Sur son flanc gauche, Eug�ne-Fran�ois de Savoie-Carignan est bloqu� par l'Escaut et ne peut contre-attaquer pour prendre Denain qui reste donc aux mains des Fran�ais.
Paul �douard Colbert participe � cette bataille.
Fr�d�ric-Guillaume d'Anhalt-Zeitz-Hoym meurt � la bataille de Denain le 24 juillet 1712.
Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym est captur� avant d'�tre rapidement lib�r�.
La victoire fran�aise, permet apr�s plusieurs d�faites, de n�gocier une paix favorable.
Mariage de Paul �douard Colbert avec Anne Fran�oise Th�r�se Spinola
Paul �douard Colbert �pouse le 25 juillet 1714 Anne Fran�oise Th�r�se Spinola.
Ce mariage n'est pas fort heureux....
Mariage de Germain Louis Chauvelin avec Anne Cahouet de Beauvais
Germain Louis Chauvelin �pouse en 1718 Anne Cahouet de Beauvais, fille du Premier pr�sident du bureau des finances de la g�n�ralit� d'Orl�ans, une riche h�riti�re. Leurs enfants sont :
Paul �douard Colbert Brigadier d'infanterie
Paul �douard Colbert devient brigadier d'infanterie le 1er f�vrier 1719.
Paul �douard Colbert Mar�chal-de-camp
Paul �douard Colbert devient mar�chal-de-camp le 20 f�vrier 1734.
Cession de Westpelaer
Le 7 mars 1737 mainlev�e est donn�e � Paul-�douard Colbert et Anne Marie Th�r�se Spinola, son �pouse, par Marianna Spinola �pouse de Philippe Jules Fran�ois Mancini-Mazarini de l'opposition par elle form�e contre la cession faite par Paul-�douard Colbert et Anne Marie Th�r�se Spinola de la terre de Westpelaer.
Cette somme est affect�e � la garantie du lot �chu � Marianna Spinola dans le partage fait entre elles de la succession de Jean-Baptiste Spinola.
Mariage de Paul �douard Colbert avec Agn�s-Marie de La Rochefoucauld
Paul �douard Colbert est veuf d'Anne Fran�oise Th�r�se Spinola.
Paul �douard Colbert �pouse le 4 avril 1754 Agn�s-Marie de La Rochefoucauld (1732-1756).
Mort de Paul �douard Colbert seigneur du duch� d'Estouteville, Comte de Creully
Paul �douard Colbert meurt � Paris le 28 f�vrier 1756.
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