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15 �v�nements affich�s, le premier en 1625 - le dernier en 1672
Naissance d'�douard Montagu
�douard Montagu na�t le 27 juillet 1625, fils de Sidney Montagu (1595-25 septembre 1644) et de Paulina Pepys.
Sidney Montagu est chevalier, avocat et ma�tre des requ�tes du roi Jacques Ier d'Angleterre.
Paulina Pepys est la grand-tante du diariste Samuel Pepys.
Mariage d'�douard Montagu avec Jemina Crew
�douard Montagu �pouse en 1642 Jemina Crew.
Parmi leurs 6 fils et 2 filles citons :
Bataille de Naseby
Mort de William Laud Archev�que de Cantorb�ry
La guerre civile anglaise se radicalise sous la pression de meneurs intransigeants tels Oliver Cromwell.
En 1645, le Parlement charge Oliver Cromwell de r�organiser l'arm�e sur le mod�le de ses propres troupes (c'est la New Model Army).
William Laud est arr�t� et meurt ex�cut� le 10 janvier 1645.
Oliver Cromwell bat les Cavaliers (les royalistes) � la bataille de Naseby le 14 juin 1645.
L'infanterie de l'arm�e de Charles Ier Stuart sous les ordres du Prince Rupert est d�truite par celle des Parliamentarians, la New Model Army, dirig�e par Thomas Fairfax.
Charles Ier Stuart perd aussi son artillerie.
Jeune officier, �douard Montagu se distingue durant cette bataille
La mod�ration d'�douard Hyde lui vaut la d�faveur du roi.
Lady Morton est transf�r�e de force avec Henriette-Anne Stuart pr�s de Londres, mais refuse de livrer l'enfant au Parlement.
�douard Montagu Membre du Conseil d'�tat du Commonwealth
�douard Montagu s'occupe peu des affaires publiques et n'entre en politique qu'en 1653, comme membre du Conseil d'�tat du Commonwealth.
�douard Montagu G�n�ral des Mers
Ami intime d'Oliver Cromwell, �douard Montagu occupe la charge de G�n�ral des Mers en 1656.
Blocus de Cadix
Dans une guerre avec l'Espagne en 1656, Robert Blake bloque Cadix, s'empare avec l'amiral �douard Montagu, de deux flottes espagnoles charg�es de tr�sors et les conduit triomphant en Angleterre.
Richard Cromwell est proclam� Lord Protecteur
Richard Cromwell est proclam� Lord Protecteur le 27 janvier 1659.
D�s 1659, �douard Montagu est envoy� par Richard Cromwell aupr�s de Charles II Stuart pour n�gocier la Restauration.
Convocation du Long Parlement
Charles II Stuart Roi d'Angleterre, d'�cosse et d'Irlande
Restauration anglaise
Sans attendre le feu vert du Parlement, �douard Montagu est envoy� par le g�n�ral Monck aux Provinces-Unies au printemps 1660 pour en ramener le roi.
En mai 1660, Monck recommande au Long Parlement qu'il a rappel�, de proposer � Charles II Stuart le tr�ne d'Angleterre et d'�cosse.
Monck est le premier � accueillir Charles II Stuart lorsqu'il d�barque � Douvres, le 25 mai 1660.
Le 29 mai 1660, Charles II Stuart rentre � Londres, et le jour m�me, jour de son trenti�me anniversaire, il est proclam� roi.
Henriette-Marie de France a la joie d'accompagner son fils.
Il accorde l'amnistie aux partisans de Cromwell, � l'exception de ceux impliqu�s dans l'ex�cution de son p�re.
Certains des r�gicides sont ex�cut�s, d'autres sont condamn�s � l'emprisonnement � vie.
Le r�giment de Monck est le seul de la New Model Army � �tre incorpor� dans les troupes de Charles II Stuart, sous le nom des Coldstream Guards.
La Restauration anglaise (English Restoration, ou parfois simplement Restoration en anglais) est un �pisode de l'histoire de l'Angleterre d�butant lorsque la monarchie est restaur�e et allant jusqu'� la fin de la dynastie des Stuarts.
Elle se caract�rise par une activit� intellectuelle foisonnante : la litt�rature de la Restauration anglaise, notamment, brille par son innovation et par sa diversit�.
Sidney Godolphin est introduit dans la Maison royale par Charles II Stuart, dont il devient le favori.
Sidney Godolphin entre � la Chambre des Communes comme d�put� d'Helston, en Cornouailles.
�douard Montagu Vice-amiral de la Flotte et Intendant de la Garde Robe
�douard Montagu est nomm� vice-amiral de la Flotte et intendant de la Garde Robe.
�douard Montagu est aussi cr�� 1er Comte de Sandwich, 1er Baron Hinchingbrooke et fait chevalier de l'ordre de la Jarreti�re.
�douard Montagu est d�put� de Weymouth, dans le Dorset.
Deuxi�me Guerre anglo-n�erlandaise
Bataille de Lowestoft
Mort de Jacob van Wassenaer Obdam
Charles II Stuart autorise les corsaires anglais � attaquer les navires de commerce n�erlandais.
En janvier 1665, ces derniers ripostent en donnant � leurs navires l'autorisation d'attaquer la flotte de guerre britannique dans les colonies.
Le 4 mars 1665, Charles II Stuart d�clare la guerre aux Provinces-Unies.
Pour �viter le blocus de leurs ports, comme cela s'�tait produit lors de la Premi�re Guerre anglo-n�erlandaise, les N�erlandais veulent d�truire la flotte britannique.
Johan de Witt charge le lieutenant-amiral, Jacob Van Wassenaer (de l'amiraut� d'Amsterdam) de cette op�ration.
Pour b�n�ficier de conditions m�t�orologiques optimales, l'attaque doit avoir lieu pendant une p�riode stable de vents d'est.
Jacob van Wassenaer Obdam, cependant, a le sentiment que sa flotte n'est pas encore pr�par�e � affronter l'incontestable puissance de feu britannique dans une bataille rang�e. Sans ouvertement d�sob�ir aux ordres, il pr�f�re attaquer par vent contraire et b�n�ficier du vent favorable afin de se d�sengager rapidement.
La flotte britannique est compos�e de 109 navires arm�s de 4 542 canons man�uvr�s par 22 055 hommes :
La flotte anglaise a arm� 24 navires marchands.
La flotte n�erlandaise est compos�e de 103 navires arm�s de 4 869 canons man�uvr�s par 21 613 hommes. La flotte ne compte pas moins de 7 escadres :
La flotte hollandaise a arm� 12 navires marchands. Certains d'entre eux sont d'�normes navires de la Compagnie n�erlandaise des Indes orientales, sp�cialement amen�s pour la circonstance.
Les N�erlandais ont �galement remis en services 18 navires de guerre, d�sarm�s � la fin de la guerre pr�c�dente.
Le 11 juin 1665, il n'y a pas assez de vent pour livrer bataille.
Le 12 juin 1665, le vent d'est commence � souffler.
Mais en d�pit des ordres re�us, Jacob van Wassenaer Obdam pr�f�re attendre.
Le 13 juin 1665 (le 3 juin selon le calendrier julien alors en usage en Angleterre), le vent a tourn� � l'ouest.
La flotte hollandaise s'approche au sud de la flotte anglaise � 40 milles � l'est du port de Lowestoft, dans le Suffolk.
Jacob van Wassenaer Obdam tente d'engager les Anglais sous le vent � partir d'une position d�fensive, sa tactique favorite.
En effet, les deux flottes virent de bord et les positions s'inversent.
Pendant le virage le HMS Great Charity se trouve isol� et est aussit�t arraisonn� et captur� par le capitaine Jan den Haen, (futur amiral) qui ram�ne imm�diatement sa prise aux Pays-Bas.
Lors du second passage, m�me si les Anglais ont des difficult�s � contr�ler la man�uvre, les N�erlandais n�gligent compl�tement de maintenir une ligne de bataille.
En th�orie, le fait d'�tre dans une position sous le vent, devrait donner � leurs canons une meilleure port�e, en conservant une distance de s�curit�.
En r�alit�, plusieurs escadres se trouvent dans la ligne de mire.
Les capitaines des navires marchands, peu form�s aux techniques de combat, se comportent comme s'ils �taient seuls.
D'autres navires sont pris pour cible par les navires anglais, qui concentrent leurs tirs.
Le lieutenant-amiral Auke Stellingwerf, jeune commandant de la flotte frisonne est fauch� par un boulet de canon.
Le lieutenant-amiral Egbert Bartholomeuszoon Kortenaer, le v�t�ran et sans doute le commandant le plus comp�tent de la flotte n�erlandaise, est mortellement bless� � la hanche. Le quartier-ma�tre, Ate Stinstra, prend le commandement du navire.
Pour apporter un peu de coh�rence � la force n�erlandaise, Jacob van Wassenaer Obdam suspend la structure de commandement, dans l'espoir que tous les navires le suivront directement. Cela ne fait qu'ajouter � la confusion.
Lorsque les deux flottes virent de bord une nouvelle fois, toute la bataille semble d�g�n�rer en une gigantesque m�l�e.
Le comte de Marlborough et le comte de Portland p�rissent au cours de ces combats.
Quelques heures plus tard, vers midi �douard Montagu hisse le drapeau de l'escadre bleue sur son m�t de misaine, donnant ainsi le signal de le suivre, alors qu'il s'en va tout droit vers la flotte n�erlandaise. La plupart des capitaines de l'arri�re-garde obtemp�rent.
Les navires traversent la flotte ennemie, la divise, et en encerclent toute une partie.
Alors qu'un seul coup au but suffit � d�truire les plus petits bateaux n�erlandais, ceux-ci p�tissent d'un d�savantage structurel : en moyenne, leurs canons sont d'un calibre inf�rieur � ceux des navires anglais, dont les 8 plus gros sont presque insubmersibles. Les grands vaisseaux hollandais doivent donc prot�ger les petits.
C'est ainsi que vers 15 heures, le navire amiral Eendracht affronte le Royal Charles.
� bord de ce dernier, Jacques II Stuart manque d'�tre fauch� par un boulet cha�n� qui d�capite plusieurs de ses courtisans.
Le duel se termine par l'explosion du Eendracht qui tue l'amiral Jacob van Wassenaer Obdam et la quasi-totalit� de son �quipage.
Sur le Groot Hollandia, bien que mortellement bless�, Egbert Bartholomeuszoon Kortenaer est toujours en vie. C'est le second de Jacob van Wassenaer Obdam et les autres amiraux qui ignorent tout de son �tat, s'attendent � ce qu'il prenne le commandement. Pour l'heure, la flotte n�erlandaise est donc sans v�ritable chef.
Tandis que les Anglais sont galvanis�s par l'explosion du Eendracht, le nombre de capitaines n�erlandais encore valides diminue. Certains �quipages livr�s � eux-m�mes pr�f�rent prendre le large. Ils sont bient�t suivis par le Groot Hollandia, maintenant command�e par le quartier-maitre Stinstra. Cette d�sertion a aussit�t un effet n�gatif sur le moral des Hollandais.
Dans la soir�e la plus grande partie de leur flotte a quitt� la bataille.
Le vice-amiral Martinus Cornelis Tromp et le lieutenant-amiral Johan Evertsen, ont tous les deux pris le commandement.
La confusion r�gne sur la quarantaine de navires encore pr�sents et qui tentent de s'�chapper.
Les Anglais, qui n'ont perdu qu'un seul navire : le HMS Great Charity, capturent 9 navires n�erlandais :
Tandis que le vice-amiral Lawson a �t� mortellement bless�, ils d�plorent �galement la mort du contre-amiral Sampson.
Huit navires n�erlandais ont coul�, dont six dans seulement deux incidents distincts :
Apr�s avoir esquiv� les attaques du HMS Charles du Mary, du Royal Oak, de l'Essex et du Royal Katherine, le navire marchand Orange, finalement incendi� par un br�lot, explose.
Huit autres vieux navires n�erlandais sont hors d'�tat de reprendre la mer, le co�t des r�parations d�passant leur valeur.
La bataille se termine par ce qui est consid�r� comme la pire d�faite navale de l'histoire des Pays-Bas.
Les Anglais doivent, en grande partie, leur victoire � leur puissance de feu, mais ne parviennent pas � tirer parti de leur victoire.
Le blocus des ports n�erlandais �choue.
Bataille de Vagen
La Compagnie n�erlandaise des Indes orientales (VOC) envoie � partir des Indes une flotte aux Pays-Bas 2 fois par an.
La flotte marchande hollandaise, compos�e d'environ 60 navires, part le 25 d�cembre 1664.
Les navires sont sous le commandement du contre-amiral Pieter de Bitter.
Elle transporte une des cargaisons les plus pr�cieuses jamais transport�es :
pour une valeur totale d'environ 11 000 000 de florins ou 3 000 000 de rigsdaler danois, plus que tous les revenus annuels de la couronne danoise.
Les N�erlandais ont pay� 36 tonnes d'or pour acheter cette cargaison.
Afin d'�viter le contr�le anglais sur la Manche, la flotte navigue au nord de l'�cosse afin d'atteindre les Provinces-Unies par la Mer du Nord.
Les navires se rassemblent dans le port de Bergen, ville de Norv�ge alors neutre, pour rester � l'abri durant juillet 1665 et attendre la r�paration de la flotte int�rieure nationale hollandaise apr�s sa d�faite � Lowestoft.
Renseign�e sur l'exp�dition hollandaise, la marine anglaise envoie rapidement une petite escadre dirig�e par le contre-amiral Thomas Teddiman.
La flotte principale anglaise essaie, dans le m�me temps, d'arr�ter l'escadron de Michiel Adriaenszoon de Ruyter dont on a appris qu'il arrive d'Am�rique, mais �choue et doit retourner vers les ports du pays pour approvisionnement.
Quand la flottille de Thomas Teddiman atteint Bergen � 16h00 le 1er ao�t 1665, les navires bloquent l'entr�e de la baie.
Les navires engag�s par l'Angleterre sont :
Le Revenge s'�choue le m�me soir sur le cap Nord et parvient au prix de beaucoup d'efforts, � se d�s�chouer par lui-m�me.
L'entr�e de la baie est de seulement 400 m�tres de large.
Les Anglais ne peuvent placer, du nord au sud, que 7 navires :
Les autres pointent leurs canons sur les batteries d'artillerie c�ti�res.
� V�gen se trouvent les forteresses de Bergenhus et Sverresborg.
Malgr� que Fr�d�ric III du Danemark soit officiellement alli� des N�erlandais, un accord secret a �t� conclu une semaine plus t�t entre le d�l�gu� anglais Talbot et Frederick III du Danemark, disant que l'union Danemark-Norv�ge permettra � la flotte anglaise d'assaillir le convoi hollandais.
Frederick III du Danemark et Charles II Stuart esp�rent obtenir une part personnelle du tr�sor, sans laisser d'argent rentrer dans leurs tr�sors nationaux officiels respectifs.
Charles II Stuart rencontre Lord Sandwich au cours d'une r�union secr�te pour s'assurer de la prise du convoi hollandais..
�douard Montagu, Lord Sandwich, envoie �douard Montagu (1635-1665), son neveu homonyme, avec Thomas Teddiman pour s'assurer que tout se d�roulera selon les pr�visions.
Frederick III du Danemark envoie un ordre � Claus von Ahlefeldt de protester contre l'attaque anglaise, mais de ne prendre aucune mesure contre elle. Cet ordre n'atteint pas Bergen � temps.
Thomas Teddiman re�oit l'ordre d'agir rapidement et avec le plus de force que possible afin d'�viter une participation de la flotte anglaise principale, ce qui compromettrait alors le secret.
Thomas Teddiman envoie �douard Montagu � Bergen pour coordonner l'attaque.
Les repr�sentants des deux flottes tiennent conseil avec le commandant norv�gien de la forteresse, Johan Caspar von Cicignon et le commandant norv�gien des forces Claus von Ahlefeldt, qui pour lors sont d�cid�s � rester hors du conflit car aucun ordre concret n'est arriv�.
Par trait�, une force de 5 vaisseaux de guerre de n'importe quelle nation peut entrer dans le port. Claus Von Ahlefeldt indique qu'il ne permettra pas autre chose.
Les Anglais envoient un ordre � leur flotte leur disant de remettre leur attaque jusqu'� ce que Claus von Ahlefeldt ait re�u ses ordres, mais le messager est arr�t� en cours de route par les N�erlandais.
Vers 4h du matin, �douard Montagu revient, mais il est imm�diatement renvoy� par Thomas Teddiman pour qu'il menace cette fois les forteresses par la force si celles-ci restent obstin�es dans leur refus. �douard Montagu clame que la flotte anglaise d�tient 2 000 canons et 6 000 hommes, ce qui fait peu d'impression, car il est �vident qu'il multiplie les v�ritables chiffres par 3.
Il est pris encore moins au s�rieux lorsqu'il offre aux commandants danois l'Ordre de la Jarreti�re en �change de leur soutien.
�douard Montagu fait un petit d�tour et laisse son bateau ramer � c�t� de la flotte hollandaise pour inspecter leurs pr�paratifs. Les N�erlandais respectent la neutralit� du port, jouent le Wilhelmus (hymne national) et saluent �douard Montagu par 3 fois avec de la fum�e blanche.
Les marins anglais osent p�n�trer dans le port pour intimider la population d�clenchant un grand tumulte dans la ville. Beaucoup de citoyens se sauvent.
Comme peu des marins de la flotte hollandaise n'ont de r�elle exp�rience en mati�re de combat et que beaucoup d'entre eux ne sont m�me pas vraiment Hollandais, Pieter de Bitter les convainc de se soulever en promettant 3 mois de salaire suppl�mentaires en cas de victoire.
De telles conditions sont l�galement obligatoires en vertu de la loi hollandaise et elles sont accueillies avec grand enthousiasme.
La plupart des navires hollandais sont tr�s enfonc�s dans la baie. � environ 300 m�tres de la ligne anglaise, Pieter de Bitter place du nord au sud les navires :
Les navires suivant sont aussi engag�s par les Provinces Unies :
Les milliers de marins des bateaux plus l�gers sont eux envoy�s dans les forteresses pour les renforcer.
T�t le matin, les Anglais font battre leurs tambours et retentir leurs trompettes. Les N�erlandais savent alors que les hostilit�s commenceront bient�t.
Les troupes se d�couvrent pour une courte pri�re et puis �quipent � la h�te leurs canons.
Les deux flottes s'engagent dans la bataille � seulement quelques centaines de m�tres de distance l'une de l'autre le 2 ao�t 1665 d�s 6h00 du matin.
Thomas Teddiman d�cide de ne pas employer des brulots pour ne pas mettre en danger la pr�cieuse cargaison � piller. Il n'a par ailleurs pas des conditions de vent favorables, et donc ne peut tout bonnement pas ex�cuter une attaque directe.
Les N�erlandais ont plac� leurs 8 bateaux les plus lourds de telle sorte qu'ils puissent envoyer des bord�es aux Anglais.
La flotte anglaise est � l'abri du vent et d�tiennent ainsi une meilleure port�e. Mais les canonniers anglais surcompensent leurs tirs. Les vents m�ridionaux f�roces et la pluie renvoient la fum�e des canons anglais vers les bateaux, les aveuglant, et leur laissant ignorer que les bateaux hollandais ne sont que tr�s rarement touch�s.
Comme Bergen d�passe l�g�rement dans le V�gen au nord, les navires anglais plac�s le plus au nord doivent tirer tout au long du port pour atteindre les N�erlandais. Un de leurs projectiles se fracasse dans la forteresse et tue 4 personnes. Le commandant r�pond � cette attaque en ouvrant le feu � son tour sur la flotte anglaise.
L'arsenal norv�gien ne d�tient seulement que 125 canons et 200-300 hommes. Mais les bateaux faisant face aux N�erlandais sont trop mal plac�s pour r�pondre au feu norv�gien.
Sans compter que la plupart des navires anglais ne sont que des fr�gates et donc incapables de r�sister aussi bien que les grands navires marchands hollandais.
Il s'av�re bient�t que les N�erlandais ont r�ellement la sup�riorit� dans la puissance de feu.
Thomas Teddiman esp�re que le moral des Hollandais baissera rapidement, et commet l'erreur de ne pas interrompre son action lorsqu'il voit que ceux-ci tiennent bon.
Apr�s 3 heures impitoyables de mart�lement, les navires anglais bloquant l'entr�e du port sont mis en d�route. Les troupes, paniqu�es, coupent les cordes d'ancrage, mais quelques bateaux sont emp�tr�s et menacent de chavirer en raison du poids des m�ts bris�s. Ils doivent ancrer encore une fois sous le feu pour les couper.
Vers 10h00 du matin, les Anglais sont forc�s de se retirer � Herdla.
La flotte anglaise, tr�s endommag�e, ne perd cependant aucun bateau mais recensent pr�s de 500 morts ou bless�s.
Dans le convoi hollandais, le Catharina et un navire m�diterran�en sont endommag�s. Les pertes humaines se chiffr�rent � environ 25 morts et 70 bless�s.
8 hommes sont morts dans la forteresse, et 10 autres dans la ville.
Les ordres du Danemark atteignent Claus von Ahlefeldt le 6 ao�t 1665.
Claus von Ahlefeldt va rencontrer de la flotte anglaise � Herdla le 7 ao�t 1665 pour leur offrir une chance d'attaquer les Hollandais une seconde fois, sans interf�rence de la part de la forteresse.
Thomas Teddiman sait qu'il ne pourra pas �tre pr�t avant que les actions des flottes principales aient d�cid� de l'issue du combat. Il rejette l'offre.
Les jours suivants, les N�erlandais enrichissent fortement leur position : une cha�ne de navire est plac�e � l'entr�e du compartiment et leurs marins am�liorent les fortifications. Comme le vent a tourn� vers le nord, ils s'attendent � une attaque frontale de Thomas Teddiman, mais le contre-amiral britannique se contente d'observer le port.
Le 19 ao�t 1665, une flotte hollandaise de soutien de 90 navires sous le commandement de Michiel Adriaenszoon de Ruyter arrive � Bergen.
Apr�s avoir �tudi� la flotte britannique principale, la flotte marchande hollandaise quitte le port le 23 ao�t 1665 et revient aux Provinces-Unies sans risque.
Quelques bateaux sont dispers�s par un assaut et captur�s par les Anglais, parmi eux :
Pour les Anglais, l'�vasion de cette pr�cieuse flotte hollandaise est un �norme choc.
�douard Montagu sera bl�m� pour son �chec et tombera dans le d�shonneur.
Pieter de Bitter recevra une cha�ne d'or honorifique des �tats g�n�raux des Provinces-Unies.
Navires hollandais captur�s par �douard Montagu
En fin 1665, au large des c�tes norv�giennes, �douard Montagu se rend ma�tre de deux East Indiamen hollandais dans les cales desquels il puise all�grement, ainsi que les officiers qui sont sous ses ordres, sans attendre l'autorisation du roi.
�douard Montagu Ambassadeur en Espagne
Mis pour un temps � l'�cart de la Marine, �douard Montagu est envoy� comme ambassadeur en Espagne en 1666.
�douard Montagu � nouveau Ambassadeur en Espagne
�douard Montagu est envoy� � nouveau comme ambassadeur en Espagne en 1670
�douard Montagu est ensuite nomm� Pr�sident du Conseil du Commerce et des Plantations.
Bataille de Solebay
Mort d'�douard Montagu
Pendant la guerre de Hollande, sur mer, le 28 mai ou le 7 juin 1672, � la bataille de Solebay, au large du Suffolk, l'alliance franco-anglaise est surprise et attaqu�e par la flotte hollandaise du Lieutenant-Admiraal Michiel Adriaenszoon de Ruyter qui sauve ainsi son pays du blocus.
Anne Hilarion de Costentin brille � la bataille de Solebay.
Andr� de Nesmond commande Le Vaillant, 64 canons, lors de cette bataille.
Philippe Le Valois commande en second un vaisseau de troisi�me rang, Le Fort, command� par Monsieur de Blenac.
Cloudesley Shovell participe � cette bataille.
�douard Montagu meurt durant cette bataille sur le HMS Royal James. Son corps est r�cup�r� quelques jours plus tard et inhum� en l'Abbaye de Westminster, avec son beau-fils Philip Carteret.
La vie d'�douard Montagu est r�guli�rement mentionn�e par Samuel Pepys, le fils de son cousin germain, qui est son commis avant de devenir clerc des Actes au Conseil de la Marine sous Charles II Stuart, puis secr�taire de l'Amiraut� sous Jacques II Stuart.
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