Listes Recherche par nom de personne, de lieu,... Recherche par Année Carte

Page précédente Accueil du site Mode d'emploi Nous écrire



De l'année à l'année
Sans mise en forme











Événements contenant la ou les locutions cherchées



20 événements affichés, le premier en 1777 - le dernier en 1844



Mariage de François de Saxe-Cobourg-Saalfeld avec Auguste Caroline Sophie Reuss d'Ebersdorf

François de Saxe-Cobourg-Saalfeld est veuf de Sophie de Saxe-Hildburghausen.

François de Saxe-Cobourg-Saalfeld épouse le 13 juin 1777 Auguste Caroline Sophie Reuss d'Ebersdorf, fille d'Henri XXIV de Reuss. Leurs enfants sont :



Naissance d'Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld

Ernst Anton Carl Ludwig ou Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld naît à Cobourg le 2 janvier 1784, fils de François de Saxe-Cobourg-Saalfeld (1750-1806) et d'Auguste Caroline Sophie Reuss d'Ebersdorf.


Émile Léopold Auguste de Saxe-Gotha-Altenbourg et Louise-Charlotte de Mecklembourg-Schwerin

Mariage d'Émile Léopold Auguste de Saxe-Gotha-Altenbourg avec Louise-Charlotte de Mecklembourg-Schwerin

Émile Léopold Auguste de Saxe-Gotha-Altenbourg épouse à Ludwigslust le 21 octobre 1797 Louise-Charlotte de Mecklembourg-Schwerin. Leur enfant est :

Elle est décrite comme très blonde, pas attrayante, un peu bossu mais aussi spirituelle, talentueuse, cultivée, avec des manières agréables, bien plus ouverte que ce qui était considéré comme un idéal à cette époque.

Le mariage, arrangé contre la volonté Louise-Charlotte de Mecklembourg-Schwerin, est malheureux.

Elle veut le quitter, mais est forcé par sa famille à rester.



Majorité d'Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld

Après une grave maladie de François de Saxe-Cobourg-Saalfeld, son père, la majorité est accordée à Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld le 10 mai 1803.

Il participe alors au gouvernement du duché.


Mort du prince Louis Ferdinand - Nouveau Palais à Potsdam Napoléon harangue ses troupes du haut de la butte d'Iéna

Bataille de Saalfeld

Mort de Louis-Ferdinand de Prusse

Bataille d'Auerstaedt

Mort de Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel Duc de Brunswick-Wolfenbüttel

Bataille d'Iéna

Presque un an après l'éclatante victoire d'Austerlitz, Napoléon a très peur que la Prusse s'engage dans la guerre.

Le problème est que ce pays a une très bonne armée, beaucoup mieux encadrée que les armées autrichienne et russe.

Sous la pression des Russes et poussé par Louise de Mecklembourg-Strelit, son épouse, Frédéric-Guillaume III de Prusse entre dans la Quatrième Coalition, décrète le réarmement en octobre 1806.

Partout en Prusse des jeunes gens s'enrôlent, les industries tournent à plein régime.

En 2 semaines à peine, l'armée est prête, toute fraîche et déterminée.

Napoléon réagit et place ses armées à tous les points stratégiques de l'Allemagne :

les français sont prêts à la contre-offensive.

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen, général d'infanterie, commande l'aile gauche des forces prussiennes s'opposant à Napoléon Ier.

Il a sous ses ordres :

ainsi que l'ensemble du contingent saxon.

Des conflits éclatent bientôt entre Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen et Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel, le commandant en chef.

Le 7 octobre 1806, Frédéric-Guillaume III de Prusse envoie un ultimatum à Napoléon Ier, le sommant de quitter la Prusse et l'ensemble des États allemands de la future Confédération du Rhin.

Napoléon Ier refuse, l'affrontement est inéluctable...

Farouche partisan de la reprise de la guerre contre la France, Louis-Ferdinand de Prusse, fraîchement nommé lieutenant-général, conduit un corps de 8 500 hommes à l'avant garde des troupes prussiennes.

Le 10 octobre 1806, Louis-Ferdinand de Prusse s'oppose au 5e corps de Jean Lannes lors de la bataille de Saalfeld.

En très nette infériorité numérique et hors d'état de résister, Louis-Ferdinand de Prusse refuse pourtant de se rendre au maréchal des logis Jean-Baptiste Guindey.

D'un coup de sabre, il taillade celui-ci au visage.

En retour, Guindey lui administre un coup de sabre au bas du crâne puis un coup mortel à la poitrine.

Eu égard à son rang et à sa vaillance, Jean Lannes fait rendre les honneurs au prince.

Son corps est déposé dans le tombeau des princes de Cobourg à Saalfeld.

La gravure reproduite ici est tirée d'un ouvrage sur la reine Louise édité à Berlin en 1896, œuvre de Richard Knötel (1857-1914), et s'inspire d'un tableau du peintre français Jean-Laurent Mosnier qui avait fui la France à la Révolution.

En plus d'être un vaillant soldat, Louis-Ferdinand de Prusse est également un élève de Beethoven qui lui dédie son Concerto pour piano nº 3.

Louis-Ferdinand de Prusse est un grand pianiste qui brille dans de nombreux salons à Berlin où il improvise au piano.

C'est aussi un compositeur talentueux.

Le 14 octobre 1806, commence la campagne de Prusse.

Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel, maréchal de camp de l'armée prussienne, commande à la bataille d'Auerstaedt.

Guillaume de Prusse combat à la tête d'une brigade de cavalerie.

Au nord, Louis Nicolas Davout détruit la moitié de l'armée prussienne à la bataille Auerstäedt le 14 octobre 1806.

Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel est mortellement blessé.

Ferdinand Baptista von Schill est blessé lors de cette Bataille.

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld participe à cette bataille.

Gebhard Leberecht von Blücher est chef d'avant-garde à Auerstaedt.

Le 3e corps, soit environ 30 000 hommes, triomphe d'une armée prussienne au moins deux fois plus forte;

À la fin de l'action, Louis Nicolas Davout dit à Charles Antoine Louis Alexis Morand, devant sa division : Général, vous avez sauvé le corps d'armée !

S'étant échappé, Ferdinand Baptista von Schill se réfugie en Poméranie, à Colberg.

La bataille d'Iéna à lieu le 14 octobre 1806.

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel participe à cette bataille.

Henri Gatien Bertrand participe à cette.

Henri-Jacques-Guillaume Clarke prend part à cette bataille, où il fait capituler les grenadiers saxons de Hundt, qui lui remettent leur drapeau et une batterie de plusieurs pièces de canon attelées et approvisionnées.

Adrien Victor de Feuchères participe à cette bataille.

Philippe Paul de Ségur se trouve à Iéna.

Louis François Foucher participe à cette bataille.

Jean Gabriel Marchand participe à cette bataille.

Nicolas Jean-de-Dieu Soult, sur la droite, avec sa puissante artillerie, pilonne les postions prussiennes les obligeant à se replier.

Michel Ney se poste en avant-garde et contient les contre-offensives allemandes.

Face à lui, le général prussien Hohenlohe, visionnaire militaire de son temps, sait que ses hommes n'ont pas été entraînés, et que la bataille va sûrement être perdue.

Messembach, son ami général, le rejoint au moment où la situation devient critique.

Les prussiens se positionnent sur le plateau d'Iéna, qui est jugé imprenable.

Mais Napoléon Ier observe un vaste champ de raisins bordant tout le plateau.

Il décide de faire passer ses hommes et le matériel à cet endroit.

Les vignes cachent les français montant la colline.

Oui mais, les canons n'avancent plus dans leur ascension, la pente devient trop raide.

Napoléon Ier joue le tout pour le tout, il décide de lancer l'assaut sans l'aide de l'artillerie.

Celui-ci débute à 6 heures du matin, sur des prussiens ébahis et mal réveillés.

Maurice Étienne Gérard charge la cavalerie prussienne à la tête du 4e régiment de hussards, la culbute et lui fit un grand nombre de prisonniers.

La victoire est totale, et les derniers régiments qui tentent de s'enfuir sont pilonnés par l'artillerie ayant finalement réussie à gravir les derniers mètres pendant la bataille.

Cette bataille entraîne la capitulation prussienne et engendre le terrible duel : France-Russie...

Napoléon Ier n'apprend la victoire Auerstäedt que le soir du 14 octobre 1806.

Les Français occupent, entre autres, de grandes parties de l'Allemagne du Nord, dont le Mecklembourg-Schwerin.

Frédéric-François Ier de Mecklembourg-Schwerin se réfugie sous la protection du Danemark à Altona près de Hambourg, dans le Schleswig-Holstein.

Poursuivi par les Français jusqu'en Prusse-Orientale, Frédéric-Guillaume III de Prusse doit alors s'exiler avec les débris de son armée chez le tsar Alexandre Ier de Russie.

Lorsque Napoléon Ier occupe Berlin en 1806, Wilhelmine de Hesse-Cassel est l'un des seuls membres de la famille royale à rester dans la capitale.

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen fait preuve de courage au cours de cette bataille mais son armée est quasiment détruite.

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen parvient à rassembler une partie de son corps d'armée près d'Erfurt.



Mort de François de Saxe-Cobourg-Saalfeld

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld Duc de Saxe-Cobourg-Saalfeld

François de Saxe-Cobourg-Saalfeld meurt le 7 ou 9 décembre 1806.

François de Saxe-Cobourg-Saalfeld est considéré comme le plus grand collectionneur de livres et de graphismes parmi les ducs de Saxe-Cobourg-Saalfeld et Gotha.

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld, son fils, hérite d'un duché occupé par les troupes napoléoniennes et administré par la France et devient Duc de Saxe-Cobourg-Saalfeld en 1806.


Entrevue de Napoléon Ier et d'Alexandre Ier de Russie sur le Niemen - 25 juin 1807 - par Adolphe Roehn (1780-1867) - Musée de l'Histoire de France à Versailles Adieux de Napoléon et d'Alexandre Ier de Russie après la paix de Tilsit (9 juillet 1807) - Gioacchino Serangeli – 1810 - Musée de Versailles Napoléon à Tilsit avec Frédéric-Guillaume III de Prusse et Louise de Mecklembourg-Strelitz - Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord est de face en haut de l'escalier - par Nicolas Gosse Jérôme Bonaparte - Roi de Westphalie

Premier traité de Tilsit

Second traité de Tilsit

Frédéric-Auguste III de Saxe Duc de Varsovie

Jérôme Bonaparte Roi de Westphalie

Les traités de Tilsit sont deux accords signés en juillet 1807 dans la ville de Tilsit par Napoléon Ier après avoir remporté la bataille de Friedland.

Ces traités mettent fin à la guerre de la quatrième coalition européenne contre la France.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord avait conseillé à Napoléon Ier de modérer ses exigences envers le vaincu.

Les deux traités constituent une étape importante dans sa mise à l'écart graduelle par l'empereur.

Le premier traité de Tilsit est signé en secret le 7 juillet 1807 par Alexandre Ier de Russie et Napoléon Ier, lors d'une rencontre sur un radeau au milieu du Niémen.

Alexandre Ier de Russie s'engage à adhérer au blocus contre l'Angleterre.

La Russie promet la fermeture de ses ports au commerce britannique et même de déclarer la guerre au Royaume-Uni si ce dernier refuse son offre de médiation.

En outre, Alexandre Ier de Russie rend Cattaro à la France et cède les îles Ioniennes.

Le duché d'Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld, tout d'abord dissous, lui est remis grâce à l'intervention d'Alexandre Ier de Russie.

Constantin Pavlovitch de Russie, frère d'Alexandre Ier de Russie, a pour épouse Julienne de Saxe-Cobourg-Saalfeld, sœur d'Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld.

En échange, Napoléon Ier laisse les mains libres à Alexandre Ier de Russie:

Sur la toile décrivant les adieux des deux empereurs, on peut constater qu'ils se sont échangés leurs ordres respectifs :

À Tilsit, le 3e corps de Louis Nicolas Davout a l'honneur de manœuvrer sous les ordres de Napoléon Ier, en présence d'Alexandre Ier de Russie et de Frédéric-Guillaume III de Prusse.

Le second traité de Tilsit est signé le 9 juillet 1807 avec Frédéric-Guillaume III de Prusse, Roi de Prusse

Le royaume de Prusse cède près de la moitié de ses territoires d'avant-guerre au profit d'États sous tutelle française.

La population de 10 000 000 d'habitants qu'il comptait avant les hostilités, est désormais réduite de moitié.

L'article XIV commande à la Prusse de renoncer à Dantzig, 101 500 km², qui devient une République indépendante théoriquement sous la protection conjointe de la Prusse et de la Saxe, en réalité protectorat français, avec des garnisons française et polonaise.

Napoléon Ier donne naissance au duché de Varsovie en privant la Prusse :

Le duché de Varsovie est attribué à Frédéric-Auguste III de Saxe qui devient duc de Varsovie sous le nom Fryderyk August Ier

Le district de Bialystok échoit à la Russie, naguère son plus fidèle allié, qui lui prend 200 000 habitants.

Dans l'article VI du traité, Frédéric-Guillaume III de Prusse doit reconnaître Jérôme Bonaparte comme Roi de Westphalie.

La Prusse cède les Territoires situés à l'ouest de l'Elbe au nouveau royaume de Westphalie nouvellement fondé :

La Prusse cède la Principauté de Frise Orientale, 3206 km², 119 500 habitants, au nouveau royaume de Hollande.

La Prusse cède :

au Grand-duché de Berg.

Les troupes françaises occupent le Hanovre et la principauté de Bayreuth.

La Prusse doit adhérer au blocus continental contre les Anglais, payer 100 000 000 de francs d'indemnité de guerre et réduire son armée à 42 000 hommes.

Les rentrées fiscales du royaume sont entamées dans une proportion considérable, car les provinces perdues sont les plus riches et les plus fertiles et aussi celles que depuis des années l'État modernisait à coups de millions de thalers.

La Prusse cède les territoires qu'elle avait gagnés à la suite des partitions de la Pologne, depuis le 1er janvier 1772, hormis l'Ermeland et des terres à l'ouest des territoires prussiens anciens.

Le duché de Saxe, ancienne principauté alliée de la Prusse, est le nouveau bénéficiaire de ces provinces.

Un observateur fait remarquer qu'alors qu'on rédige le traité, le roi de Prusse marche à l'écart le long du Niémen.

Selon McKay, Napoléon Ier n'a qu'à lever la main pour rayer la Prusse de la carte.

Plusieurs officiels prussiens et russes voient le traité comme un acte inique et une humiliation nationale.

Frédéric-Guillaume III de Prusse contraint d'accepter la situation, prépare la revanche à l'instigation de Louise de Mecklembourg-Strelitz, son épouse.

Dans cette tâche, Frédéric-Guillaume III de Prusse est efficacement soutenu par ses ministres dont :

qui réforment l'administration et l'armée.

Gustave IV Adolphe de Suède poursuit sa politique pro-britannique et refuse d'adhérer au blocus continental.



Bataille de Lutzen ou de Grossgorschen

Prise de Leipzig

Après le combat de Weissenfels, Napoléon Ier décide de progresser vers Leipzig afin de passer l'Elster et rejoindre le corps d'Eugène de Beauharnais au nord de la ville.

Les Coalisés veulent interdire ce mouvement et surprendre Napoléon Ier dans la plaine de Lützen où leur cavalerie, supérieure en nombre, pourra se développer.

Le 2 mai 1813, pour garder ses flancs, Napoléon Ier envoie Michel Ney protéger la route au sud de Lützen et tenir les villages de Großgörschen, Kleingörschen, Rahna et Kaja.

Le reste de l'armée est en colonne entre Weissenfels et Leipzig.

En tête, le corps de Lauriston attaque les troupes du général Kleist qui tiennent le village de Lindenau, à l'entrée de Leipzig.

À midi, Louis Adolphe Pierre de Sayn-Wittgenstein-Ludwigsbourg, venant de Pegau, attaque le centre français en direction de la ville de Lützen.

Pour passer, il faut s'emparer des 4 villages.

Gebhard Leberecht von Blücher attaque en tête, mais se heurte à la division Joseph Souham.

Celle-ci se replie sur la deuxième ligne défensive établie par Michel Ney, laissant les villages aux Prussiens.

Wintzingerode attaque la gauche française à Starsiedel, mais est arrêté par la division Gérard.

Napoléon Ier, surpris par l'attaque d'un ennemi qu'il croyait être à Leipzig, rappelle alors tous ses corps pour repousser l'assaut des Coalisés.

Il se rend auprès de Michel Ney.

L'Empereur dispose les renforts au fur et à mesure qu'ils arrivent.

La ligne française résiste aux assauts des Coalisés.

À 18 heures, Gebhard Leberecht von Blücher tente une dernière percée.

À la tête de la Garde royale prussienne, il lance un nouvel assaut et prend Kleingörschen, Eisdorf et Kaja.

Wintzingerode menace Starsiedel.

Michel Ney envoie la division Gérard qui contre-attaque, reprend les villages de Kleingörschen, Rahna et Kaja, et poursuit la division de la Garde royale prussienne.

Seul Großgörschen reste aux mains des Coalisés.

La Garde Impériale s'installe en avant de Starsiedel.

Antoine Drouot dispose l'artillerie de la Garde sur le flanc des troupes de Louis Adolphe Pierre de Sayn-Wittgenstein-Ludwigsbourg.

Attaquées sur les flancs, les forces coalisées se replient.

Napoléon Ier ordonne une attaque générale pour poursuivre les Coalisés, mais la nuit vient mettre un terme à la manœuvre.

Jacques Louis César Alexandre Randon est blessé 2 fois à Lützen,

L'absence de cavalerie empêche Napoléon Ier d'obtenir un succès complet.

Les pertes alliées s'élèvent à environ 20 000 hommes, celles des Français à 18 000.

Charles Antoine Louis Alexis Morand participe à cette bataille.

La division Jean Gabriel Marchand est engagée lors de cette bataille de Lützen.

Jean Baptiste Cacault est blessé lors de cette bataille.

Alexandre Gaulthier de Rigny, attaché à l'état-major de Louis Alexandre Berthier, reçoit une grave blessure à la tête et est fait prisonnier.

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld participe à cette bataille.

Le lendemain, Leipzig est occupée.

Gerhard Johann David von Scharnhorst, l'âme de la rébellion antinapoléonienne en terre allemande, est blessé par balle au genou lors de la bataille.

La bataille est initialement perçue en Russie comme une victoire de la coalition :


Napoléon Ier et Joseph Poniatowski à Leipzig- par January Suchodolski Gebhard Leberecht von Blücher - Prince de Wahlstatt

Bataille de Leipzig

Mort de Joseph Poniatowski

Gebhard Leberecht von Blücher Feld-maréchal

Napoléon Ier décide d'en finir et de battre successivement les armées prussiennes et russes à Leipzig, petite localité au sud de Berlin.

Le 13 octobre 1813 à 13 heures, l'assaut est lancé par les Coalisés qui chargent pour rompre la défense française.

120 000 Coalisés font face à 70 000 français.

Antoine Louis Alexis Morand participe à cette bataille.

Jacques Louis César Alexandre Randon combat à Leipzig en qualité d'aide de camp de Jean Gabriel Marchand, son oncle.

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld participe à cette bataille.

Frédéric-Guillaume des Pays-Bas participe à cette bataille.

Armand Gaston Félix d'Andlau, chef d'escadron du 3e régiment de Gardes d'honneur, participe à cette bataille.

Napoléon Ier recule au sud de la ville, tandis qu'il gagne du terrain au nord.

Le soir, les pertes sont lourdes pour chaque camp : 15 000 morts français et 35 000 morts ennemis.

Napoléon Ier a capturé le général Merveltd et espère pouvoir le monnayer contre un arrangement à l'amiable.

Mais les Alliés, trop conscient de la victoire qui s'offre à eux, ne répondent pas à cet appel.

Le 16 octobre 1813, le combat reprend intensivement.

La division Jean Gabriel Marchand est engagée lors de cette bataille.

Jean-Baptiste Jules Bernadotte passé à l'ennemi prend part à cette bataille du 16 au 19 octobre 1813.

C'est que les corps de Jean-Baptiste Jules Bernadotte et de Gebhard Leberecht von Blücher inverse considérablement la balance.

Napoléon Ier, après concertation avec ses maréchaux, décide de préparer la retraite.

On construit des ponts sur l'Elster, et on les couvre d'explosifs pour les détruire juste après le passage de Jean-Louis-Ébénézer Reynier qui commande l'arrière-garde.

À 9 heures, le 17 octobre 1813, le gros des troupes françaises est passé.

Charles-Philippe de Schwarzenberg ne voit que très tard la manœuvre, et il décide d'attaquer.

Les 20 000 hommes français qui n'ont pas encore passé le pont se voient littéralement enfermés dans les faubourgs de la ville, assiégés par 150 000 autrichiens.

Joseph Poniatowski, qui s'est battu comme un beau diable, meurt en 1813 emporté par les eaux alors qu'il tente de rappeler Napoléon Ier.

Tous ces hommes meurent héroïquement, détruisant les ponts minés pour bloquer les Alliés et faire prendre de l'avance à leurs camarades.

Le 18 octobre 1813, Achille Baraguey d'Hilliers a le poignet gauche emporté par un boulet de canon à Leipzig.

Pour la première fois, les Alliés remportent une immense victoire sur Napoléon Ier.

La bataille de Leipzig, ou bataille des Nations entraîne l'évacuation et la libération de l'Allemagne.

Napoléon Ier est obligé de repasser le Rhin avec son armée.

Elle sonne le glas des derniers espoirs de l'Empereur.

Gebhard Leberecht von Blücher est fait feld-maréchal le 19 octobre 1813.



Plans de la forteresse de Mayence

En 1814, Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld dessine les plans de la forteresse de Mayence.


Congrès de Vienne - par Jean-Baptiste Isabey - Talleyrand deuxième homme assis en partant de la droite

Congrès de Vienne

Marie-Louise d'Autriche Duchesse de Parme, Plaisance et Guastalla

Frédéric-François Ier de Mecklembourg-Schwerin Grand-duc de Mecklembourg-Schwerin

Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot rejoint Alexandre Ier de Russie au congrès de Vienne, afin de défendre la cause de Louis XVIII auprès des princes étrangers.

Ami personnel d'Alexandre Ier de Russie, Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot exerce sur lui une grande influence au sein du Conseil des alliés.

L'acte du Congrès de Vienne est signé le 9 juin 1815.

Victor-Emmanuel Ier de Savoie reçoit le territoire de la défunte république de Gênes

L'article 99 remet en cause les droits sur Parme de Napoléon II. Marie-Louise d'Autriche devient à titre viager duchesse de Parme, de Plaisance et de Guastalla, où elle règne jusqu'à sa mort.

Mais suite à la désastreuse Campagne de Russie et à la politique française de plus en plus répressionnaire, Maximilien Ier Joseph de Bavière se range finalement du coté de la coalition antinapoléonienne.

Lors du Congrès de Vienne, Maximilien Ier Joseph de Bavière se voit reconnaître les annexions territoriales de 1801, son titre royal et retrouve le Palatinat rhénan.

Pour se venger de sa fidélité à Napoléon Ier, les Alliés enlèvent à Frédéric-Auguste III de Saxe le duché de Varsovie ainsi qu'une grande partie de ses États héréditaires qui sont attribuée à la Prusse.

Le partage de la Pologne de 1795 est confirmé.

Le congrès de Vienne attribue au tsar Alexandre Ier de Russie le duché de Varsovie.

La partie administrée par la Russie est agrandie.

Un royaume du Congrès est créé dont le tsar de Russie est le roi.

On parle même de donner le royaume entier à la Prusse, Frédéric-Auguste III de Saxe recevant en compensation la Rhénanie récemment libérée du joug Français. Il conserve son trône à grand peine.

Les négociateurs de Frédéric-Guillaume III de Prusse obtiennent de vastes territoires notamment en Rhénanie sauf l'annexion de toute la Saxe qu'il espérait.

La Prusse est désormais un état bipolaire séparé par les pays Hessois.

Ayant retrouvé son trône et sa pleine liberté d'action, Frédéric-Guillaume III de Prusse abandonne rapidement les promesses faites à son peuple de doter la Prusse d'une constitution.

Le Congrès de Vienne conserve la principauté de Sigmaringen indépendante et la laisse à Aloys Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen, son propriétaire légitime.

Après le congrès de Vienne, Frédéric-François Ier de Mecklembourg-Schwerin devient Grand-duc de Mecklembourg-Schwerin en 1815.

Le Congrès de Vienne élève Charles II de Mecklembourg-Strelitz au titre de Grand-duc de Mecklembourg-Strelitz.

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld reçoit du Congrès de Vienne un petit territoire.

Frédéric Ier de Saxe-Hildburghausen rejoint la Confédération germanique.

Le Mecklembourg-Strelitz rejoint la Confédération germanique en 1815.

Pierre Ier d'Oldenbourg réclame l'annexion de la Frise orientale et de l'Emsland, mais il n'obtient que la principauté de Birkenfeld.

Le duché d'Oldenbourg est élevé au rang de grand-duché, mais Pierre Ier d'Oldenbourg décline le titre de grand-duc (Großherzog).

La principauté de Waldeck-Pyrmont adhère à la Confédération germanique le 8 juin 1815.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord fait insérer au Traité de Vienne certaines clauses, concernant le patrimoine de Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier, son vieil ami.

En 1815, la principauté de de Schaumbourg-Lippe adhère à la Confédération germanique.



Liaison d'Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld avec Sophie Fermepin de Marteaux

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld a une liaison avec Sophie Fermepin de Marteaux. Leur enfant est :


Louise de Saxe-Gotha-Altenbourg

Mariage d'Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld avec Louise de Saxe-Gotha-Altenbourg

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld épouse le 3 ou le 31 juillet 1817 Louise de Saxe-Gotha-Altenbourg. Leurs enfants sont :

Louise de Saxe-Gotha-Altenbourg mène rapidement une existence malheureuse, ponctuée par des infidélités mutuelles.



Naissance d'Ernest II de Saxe-Cobourg-Gotha

Ernest II de Saxe-Cobourg-Gotha naît en 1818, fils d'Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld et de Louise de Saxe-Gotha-Altenbourg.



Création de la principauté de Lichtenberg

Le petit territoire accordé, lors du congrès de Vienne, à Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld prend le nom de principauté de Lichtenberg en 1819.



Naissance d'Albert de Saxe-Cobourg-Gotha

Franz August Karl Albert Emanuel von Sachsen Coburg und Gotha ou François Auguste Charles Albert Emmanuel de Saxe-Cobourg et Gotha ou Albert de Saxe-Cobourg-Gotha naît au château de Rosenau près de Cobourg le 26 août 1819, fils d'Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld et de Louise de Saxe-Gotha-Altenbourg.



Séparation d'Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld et de Louise de Saxe-Gotha-Altenbourg

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld et de Louise de Saxe-Gotha-Altenbourg se sépare en 1824.

Louise de Saxe-Gotha-Altenbourg est éloignée de ses enfants et s'installe alors à Saint-Wendel, dans la principauté de Lichtenberg, qui appartient encore à l'époque à la Maison de Wettin.



Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld Duc de Saxe-Cobourg-Gotha

Dissolution du mariage d'Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld et de Louise de Saxe-Gotha-Altenbourg

Mariage d'Alexandre von Hanstein avec Louise de Saxe-Gotha-Altenbourg

Mariage d'Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld avec Marie de Wurtemberg

Après l'extinction de la lignée de Saxe-Gotha-Altenbourg les duchés saxons son réorganisés.

En 1826, Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld doit céder la Saxe-Saalfeld au duché de Saxe-Meiningen mais reçoit la Saxe-Gotha et devient le premier Duc de Saxe-Cobourg et Gotha sous le nom d'Ernest Ier de Saxe-Cobourg.

Le mariage d'Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld et de Louise de Saxe-Gotha-Altenbourg est officiellement dissout le 31 mars 1826.

Alexandre von Hanstein (1804-1884) épouse secrètement le 18 octobre 1826 Louise de Saxe-Gotha-Altenbourg, son amante.

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld épouse le 23 décembre 1826 Marie de Wurtemberg, sa nièce.



Liaison d'Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld avec Margaretha Braun

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld a une liaison avec Margaretha Braun. Leurs enfants sont :


Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld en 1838

Mort d'Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld meurt à Gotha le 29 janvier 1844.


Menu contextuel

Si, dans le résultat d'une recherche, un nom de personne ou de lieu ou une date vous interpelle, sélectionnez-le et faites un clique droit pour lancer une nouvelle recherche.


Si ce site vous est utile, placez le dans vos favoris ou marques-pages !