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Événements contenant la ou les locutions cherchées



198 événements affichés, le premier en 608 - le dernier en 1813



Exil de Colomban

En 608, Colomban se présente à la cour de Thierry II de Francie qui a fixé la capitale de son royaume à Autun.

Brunehilde profite du conflit de Colomban avec l'Église franque pour lui ordonner de partir avec ses disciples irlandais et armoricains.

Ils partent de Luxeuil.

Colomban partit, ses successeurs Eustache (608-629) et Valbert s'entendent avec la royauté mérovingienne.

Colomban et ses disciples passent par Besançon, Autun, Auxerre, pour atteindre la Loire à Nevers.

Ils continuent en bateau vers Orléans, Tours puis Nantes où ils embarquent sur un navire en partance vers l'Irlande.

Mais après un échouage, ils se retrouvent sur la côte Sud de Bretagne.

Colomban décide de rester sur le continent et d'aller voir le roi de Neustrie.

Lui et ses compagnons remontent vers le Nord en longeant l'Armorique où règne le jeune roi breton Judicaël.

Colomban le connaît par l'intermédiaire de son conseiller Saint-Malo qui a séjourné à Luxeuil.

Ils poursuivent leur route par Rouen, puis Soissons.

Colomban est très bien accueilli par Clotaire II qui lui accorde son amitié et l'invite à s'installer près de lui.

Colomban préfère poursuivre son périple vers les peuples germaniques.

Le groupe passe par Meaux, La Ferté-sous-Jouarre, puis Metz, capitale du roi Théodebert II d'Austrasie.

Le roi lui propose aussi de s'installer sur son domaine.



Mariage d'Ethelred II le Mal Conseillé avec Elfgiva Gunnarsson de Northumberland

Ethelred II le Mal Conseillé épouse vers 985 Aelfgifu ou Ælgifu ou Ælflaed ou Elfgiva Gunnarsson de Northumberland, fille de Thorad ou Thored Gunnarsson, Seigneur de Northumbrie (Northumberland), Comte de Mercie. Leurs enfants sont :


Lambert Ier de Louvain et Gerberge de Basse-Lotharingie

Mariage de Lambert Ier de Louvain avec Gerberge de Basse-Lotharingie

Lambert Ier de Louvain Comte de Bruxelles

Lambert Ier de Louvain épouse Gerberge de Basse-Lotharingie, fille de Charles Ier le Gros, Duc de Basse-Lotharingie, et de Bonne d'Ardennes. Leurs enfants sont :

Lambert Ier de Louvain reçoit en dot le comté de Bruxelles : la région entre la Senne et la Dyle en 994.

Lambert Ier de Louvain acquiert également les titres d'avoué des abbayes de Nivelles et Gembloux.

Toutes ces acquisitions sont à la base de la puissance de ses descendants, qui deviendront plus tard ducs de Brabant.



Mariage de Baudouin II de Boulogne avec Adélaïde de Hollande

Baudouin II de Boulogne épouse vers 995 Adélaïde de Hollande, fille d'Arnould Ier de Hollande et de Luitgarde de Luxembourg. Leur enfant est :



Naissance d'Eustache Ier de Boulogne

Eustache Ier de Boulogne, dit à l'Œil, naît en 995, fils de Baudouin II de Boulogne et d'Adélaïde de Hollande.



Mariage d'Eustache Ier de Boulogne avec Mathilde de Louvain

Eustache Ier de Boulogne (995-1047) épouse Mathilde de Louvain, fille de Lambert Ier de Louvain, Comte de Louvain, et de Gerberge de Lotharingie. Leurs enfants sont :



Naissance d'Eustache II de Boulogne

Eustache II de Boulogne dit aux Grenons ou aux longues moustaches naît vers 1020, fils d'Eustache Ier de Boulogne et de Mathilde de Louvain.



Mariage de Godefroy II d'Ardennes

Godefroy II d'Ardennes épouse en 1025 Doda ou Dode. Leurs enfants sont :



Mort de Baudouin II de Boulogne

Eustache Ier de Boulogne Comte de Boulogne.

A sa majorité, Enguerrand Ier de Ponthieu se révèle être un habile chef de guerre.

En 1033, allié à Baudouin IV de Flandre, Enguerrand Ier de Ponthieu combat Baudouin II de Boulogne et le tue lors d'un affrontement.

Eustache Ier de Boulogne, fils de Baudouin II de Boulogne et d'Adélaïde de Hollande, succède à son père et devient Comte de Boulogne.



Mariage d'Eustache II de Boulogne avec Edgive de Wessex

Eustache II de Boulogne épouse en 1035 ou en 1036 Edgive de Wessex.

Elle est la sœur d'Édouard le Confesseur.

Eustache II de Boulogne acquiert par l'occasion des fiefs anglais.

Eustache II de Boulogne paraît régulièrement à la cour d'Angleterre, où il est hostile à Godwin de Wessex.

Boulogne prend alors de l'importance et la ville prospère grâce au commerce entre la France et l'Angleterre.



Mort d'Eustache Ier de Boulogne

Eustache II de Boulogne Comte de Boulogne de Lens

Eustache Ier de Boulogne meurt en 1047 ou 1049.

Il est inhumé à Samer.

Eustache II de Boulogne devient Comte de Boulogne en 1047.

Il est aussi Comte de Lens.

Il est le premier Comte de Boulogne à battre monnaie.



Mariage de Frédéric II de Luxembourg avec Gerberge de Boulogne

Frédéric II de Luxembourg épouse Gerberge de Boulogne, fille d'Eustache Ier de Boulogne et de Mathilde de Louvain.

Leur enfant est :



Mariage de Manassès II de Rethel avec Judith de Boulogne

Manassès II de Rethel épouse en 1050 Judith de Boulogne, fille d'Eustache Ier de Boulogne et de Mathilde de Louvain. Leur enfant est :



Naissance d'Eustache de Picquigny

Eustache de Picquigny naît en 1050, fils de Guermond de Picquigny et d'Adèle.



Mort d'Enguerrand II de Ponthieu

Guy de Ponthieu Comte de Ponthieu

Mariage de Lambert II de Boulogne avec Adélaïde de Normandie

Lambert II de Boulogne devient ainsi comte d'Aumale

Au début 1053, Guillaume d'Arques se révolte contre Guillaume le Conquérant, son neveu, soutenu par Henri Ier de France.

Enguerrand II de Ponthieu, alors opposé à Guillaume le Conquérant, et Eustache II de Boulogne, son cousin, choisissent le camp de Guillaume d'Arques.

Une des sœurs d'Enguerrand II de Ponthieu a épousé Guillaume d'Arques.

Baudouin V de Flandre se range du côté de Guillaume le Conquérant, son gendre.

Lambert II de Boulogne ou de Lens, fils d'Eustache Ier de Boulogne et de Mathilde de Louvain, est fidèle à Baudouin V de Flandre, son suzerain.

Enguerrand II de Ponthieu meurt le 25 octobre 1053 lors de combats livrés à Saint-Aubin-sur-Scie, dans le Comté d'Arques en Seine-Maritime.

Guillaume d'Arques parvient à s'enfuir et à se réfugier à Boulogne.

Guillaume le Conquérant confisque le domaine d'Aumale, qu'il donne à Adèle de Normandie, sa sœur Adèle, veuve d'Enguerrand.

Le Ponthieu revient à Guy de Ponthieu, frère d'Enguerrand II de Ponthieu.

En récompense de sa fidélité, Lambert II de Boulogne épouse Adélaïde de Normandie. Leur enfant est :

Lambert II de Boulogne devient ainsi comte d'Aumale.



Prise de Liège et destruction de Thuin par Baudouin V de Flandre

Prise de Lille et de Tournai

Bataille de Tournai

Mort de Lambert II de Louvain

Henri II de Louvain Comte de Louvain et de Bruxelles

Mort de Lambert II de Boulogne

La guerre avec l'empereur se rallume.

Lambert II de Louvain et Lambert II de Boulogne joignent la rébellion de Baudouin V de Flandre contre Henri III le Noir.

Baudouin V de Flandre :

Henri III le Noir riposte en entrant en Flandre.

Baudouin V de Flandre anime la résistance à Arques d'où, d'après la légende, il fait construire en 3 nuits un immense fossé allant jusqu'à La Bassée.

Ce fossé neuf s'avère toutefois inutile, puisque Henri III le Noir, aidé de Jean de Béthune, l'ancien châtelain de Cambrai, le franchit.

Henri III le Noir ravage ravage le pays dont Lille et Tournai en juin 1054.

Lambert II de Boulogne meurt en 1054 tué au cours d'un affrontement à Lille.

Adélaïde de Normandie conserve Aumale.

Lens revient à Eustache II de Boulogne, frère de Lambert II de Boulogne.

Lambert II de Louvain meurt le 19 juin 1054 dans une bataille près de Tournai.

Il est enterré dans l'abbaye de Nivelles.

Henri II de Louvain devient Comte de Louvain et de Bruxelles.



Mariage d'Eustache II de Boulogne avec Ide de Lorraine

Eustache II de Boulogne est veuf d'Edgive de Wessex.

Eustache II de Boulogne épouse en 1057 Ide de Lorraine. Leurs enfants sont :

Cette nouvelle alliance ne l'empêche pas de garder des liens à la Cour d'Angleterre.

Eustache II de Boulogne a également deux fils illégitimes :



Attentat contre Eustache II de Boulogne

Eustache II de Boulogne échappe à grand-peine à une embuscade tendue contre lui à Douvres, et il demande à Édouard le Confesseur, son ancien beau-frère, de châtier les coupables.



Naissance d'Eustache III de Boulogne

Eustache III de Boulogne naît en 1056 ou 1058, fils d'Eustache II de Boulogne (vers 1020-1093) et d'Ide de Lorraine (morte en 1113).



Naissance de Godefroy de Bouillon

Godefroid ou Godefroy de Bouillon naît à Baisy-Thy, près de Nivelles en Brabant ou à Boulogne-sur-Mer entre 1058 et 1065, fils d'Eustache II de Boulogne et d'Ide de Lorraine.

Son éducation de chevalier est faite par Godefroy III d'Ardennes, son oncle, à Bouillon.



Mariage d'Hugues Ier de Campdavaine avec Clémence de Blangy

Hugues Ier de Campdavaine, surnommé Candavène ou Candens avena ou Champ-d'Avène ou Campus avenae épouse en 1060 Clémence de Blangy. Leurs enfants sont :



Mariage de Guermond de Picquigny avec Adèle d'Ailly

Guermond de Picquigny épouse en 1065 Adèle d'Ailly. Leurs enfants sont :



Eustache de Picquigny

Eustache de Picquigny devient premier Vidame d'Amiens en 1066.

Le Vidame d'Amiens relève de l'Évêque dont il est le défenseur et à qui il rend hommage.

Le Vidame commande les troupes de l'Évêque et exerce le pouvoir temporel.

Le nouveau Vidame reçoit l'investiture épiscopale et le prélat lui met alors un anneau d'or au doigt.

Le Vidame rend ensuite le même hommage à l'abbé de Corbie.

Il est en effet Avoué de l'Abbaye de Corbie.

Eustache de Picquigny fonde le chapitre de St Martin.


Bataille d'Hastings Tombe d'Harold II Godwinson Tapisserie de Bayeux - Eustache de Boulogne

Bataille d'Hastings

Mort d'Harold II Godwinson Roi d'Angleterre

Mort de Gyrth Godwinson

Mort de Leofwine Godwinson

Edgar II Atheling Roi d'Angleterre

Guillaume le Conquérant conteste avec force l'élection d'Harold II Godwinson.

Il plaide ses droits auprès des cours d'Europe.

Le pape Alexandre II lui donne raison et, pour preuve de son appui, lui fait envoyer un étendard consacré et des reliques.

En tant que Régent de France, Baudouin V de Flandre s'interdit d'accorder l'aide de la France à Guillaume le Conquérant qui projette de conquérir l'Angleterre, mais lui accorde celle des Flamands, le futur Conquérant ayant épousé sa fille Mathilde de Flandre.

Sans attendre, Guillaume le Conquérant lance la construction d'une flotte de débarquement à l'embouchure de la Dive, près de Cabourg.

Roger II de Montgommery ne l'accompagne pas mais fournit 60 navires pour l'expédition.

Richard d'Évreux est présent à l'assemblée des barons normands qui décide de la conquête de l'Angleterre.

Trop âgé, il ne participera pas à l'expédition, mais la finance une partie, et envoie 80 navires ainsi que son fils Guillaume d'Évreux.

L'historien Wace, rapporte qu'au moment de la conquête de l'Angleterre, Roger de Beaumont-le-Roger est appelé au grand concile de Lillebonne, à cause de sa sagesse.

D'un âge trop avancé, Roger de Beaumont-le-Roger ne fait pas partie de l'expédition mais est un des gardiens du duché durant la conquête.

Roger de Beaumont-le-Roger équipe à ses frais 60 navires destinés au transport des troupes à travers la Manche.

Ce n'est donc probablement pas lui qui est figuré sur le 43e panneau de la tapisserie de Bayeux, où l'on voit un personnage portant barbe et moustache, assis à droite de Guillaume le Conquérant et à gauche d'Odon de Bayeux.

Cette scène de festin se déroule à Hastings peu avant la bataille, alors qu'on sait que Roger de Beaumont-le-Roger est resté sur le continent.

Richard Ier de Clare fait partie des barons qui sont consultés sur l'opportunité de l'invasion de l'Angleterre.

Il n'y a néanmoins pas de preuves formelles de sa participation à la phase initiale de la conquête de l'Angleterre.

Raoul II de Tosny participe à cette conquête mais ne fournit pas de navires.

La flotte se dirige vers Saint-Valéry-sur-Somme et attend les vents favorables.

La duchesse Mathilde de Flandre, assistée de Roger II de Montgommery, de l'Archevêque Lanfranc et de Roger de Beaumont, reste pour gouverner et défendre la Normandie.

À Bayeux, en Normandie, on peut la célèbre "tapisserie de la reine Mathilde".

Elle raconte l'histoire de la Conquête sur 70 mètres de long et environ 50 centimètres de haut.

Cette broderie avait été commandée à des artisans saxons par l'évêque de Bayeux, Otton de Conteville, demi-frère de Guillaume le Conquérant, pour orner le chœur de sa cathédrale.

C'est la première bande dessinée connue.

Elle constitue un inestimable témoignage sur les mœurs et la mode vestimentaire de l'époque.

Eustache de Boulogne, représenté sur la Tapisserie de Bayeux, et reconnaissable par ses moustaches.

Son nom (EUSTATIVS), écrit au dessus, et n'apparaît que partiellement à cause d'une déchirure de la tapisserie

Guillaume le Conquérant quitte la Normandie pour l'Angleterre.

Le 29 septembre 1066, Guillaume le Conquérant débarque sur la plage de Pevensey dans le Sussex, là même où Jules César débarqua avec ses légions 11 siècles plus tôt.

Après le débarquement de Guillaume, toutes les tentatives ultérieures de conquête de l'Angleterre échoueront.

Guillaume a 2 500 chevaliers, 4 500 fantassins, 1 000 archers, parmi eux des Bretons.

Robert Ier Bertrand de Bricquebec figure au rang des barons qui, accompagnent Guillaume le Conquérant.

Amaury IV de Thouars fait partie de l'armée que Guillaume le Conquérant.

Hugues II de Montfort-sur-Risle accompagne Guillaume le Conquérant à Hastings.

En 3 jours après la bataille de Stamford Bridge, Harold II Godwinson force son armée fourbue, constituée des Housecarls, une infanterie réputée, à marcher 240 lieues pour intercepter Guillaume le Conquérant, met en toute hâte son armée en garnison près de Hastings et fait construire des fortifications.

Harold attend l'assaut de Guillaume sur la colline de Senhac, dans les environs de Hastings, près de la ville de Battle.

Amaury IV de Thouars commande un corps d'armée composé de Poitevins, de Bretons et d'Angevins.

Le 14 octobre 1066, après un début de combat indécis, les Normands prennent le dessus sur les troupes d'Harold grâce à leur chevalerie.

Harold II Godwinson, blessé à l'œil par la flèche d'un archer normand, est tué par des cavaliers.

Ses frères Gyrth et Leofwine sont également tués.

La mort d'Harold entraîne la dispersion de ses troupes et la victoire définitive de Guillaume le Conquérant.

Le visage d'Harold étant détruit, on fait venir Edith Swanneck, maîtresse d'Harold, pour identifier le corps, ce qu'elle fait à l'aide d'une marque de naissance connue d'elle seule.

Qu'Harold II Godwinson ait effectivement été tué de cette façon reste incertain, car la mort d'une flèche dans l'œil est traditionnellement associée, au Moyen-Âge, avec le parjure.

Geoffroy III de Bellême, Robert Ier de Beaumont-le-Roger, Eudes III de Champagne et Robert Ier d'Eu, Eustache de Picquigny, Raoul II de Tosny et Guillaume d'Évreux participent à la victoire d'Hastings.

Selon Guillaume de Poitiers, Robert Ier de Beaumont-le-Roger, pour sa première bataille, commande un groupe de chevaliers sur l'aile droite et signe de nombreux exploits.

Il n'obtient pas d'importantes concessions de terres en Angleterre.

Warren Hollister propose comme explication que la conquête intervient à un changement de génération dans la famille de Beaumont.

Roger était âgé et peu intéressé par l'Angleterre, et Robert a été armé chevalier peu de temps avant l'invasion.

Guillaume le Conquérant n'est pas prêt à confier à un jeune homme un territoire important, alors que l'Angleterre n'est pas encore sous contrôle.

Eustache II de Boulogne est le porte-étendard de Guillaume le Conquérant.

Il en obtient de nombreux fiefs sur l'île.

Hamon de Laval suit Guillaume le Conquérant et le sert en Angleterre.

Il obtient de belles terres en Angleterre.

Selon une source normande, le corps d'Harold II Godwinson est enterré sur une falaise surplombant les plages saxonnes mais il est plus probable qu'il soit inhumé dans l'abbaye de Waltham Holy Cross.

La candidature d'Edgar II Atheling au trône est prise sérieusement.

À Londres, les citoyens et l'archevêque Ealdred d'York souhaitent qu'il soit couronné. Mais il n'arrive pas à obtenir le soutien ferme des deux plus puissants comtes survivants du royaume :

Edgar II Atheling devient Roi d'Angleterre en octobre 1066.



Querelle de Eustache II de Boulogne avec Guillaume le Conquérant

Les possessions d'Eustache II de Boulogne lui sont confisquées pour un temps après qu'il se soit querellé avec Guillaume le Conquérant en 1067.

Il entreprit de prendre Douvres sans succès.

Elles lui sont rendues après leur réconciliation.



Naissance d'Eustache Ier de Fiennes

Eustache Ier de Fiennes naît en 1070.


Malcolm III d'Écosse et Sainte Marguerite-Fresque du XIXe siècle

Mariage de Malcolm III d'Écosse avec Marguerite Atheling

L'alliance avec l'Angleterre est scellée par un mariage.

Malcolm III d'Écosse épouse à l'abbaye de Dunfermline (Fife) en 1069 ou 1070 Marguerite Atheling ou d'Angleterre, fille d'Édouard III d'Outre-mer et d'Agathe de Kiev. Leurs enfants sont :



Naissance de Baudouin de Boulogne

Baudouin de Boulogne naît en 1070, fils d'Eustache II de Boulogne, Comte de Boulogne, et d'Ide de Lorraine.



Mort de Clémencede Blangy

Guy Ier de Campdavaine Comte de Saint-Pol

Guy Ier de Campdavaine, Hugues II de Campdavaine, Eustache de Campdavaine Comtes de Saint-Pol

Clémence de Blangy meurt en 1078.

Arnoul d'Ardres part s'occuper de sa baronnie et laisse le gouvernement du comté de Saint-Pol à Guy Ier de Campdavaine.

Le 25 novembre 1078, le pape Grégoire VII donne à :

le titre de " Comtes de Saint-Pol ".



Naissance de Guermond Ier de Picquigny

Waremond ou Wermond ou Gormond ou Guarmond ou Germond ou Guermond Ier de Picquigny naît en 1080, fils d'Eustache de Picquigny.



Mort d'Eustache de Picquigny

Eustache de Picquigny meurt en 1085.


Eustache III de Boulogne

Mort d'Eustache II de Boulogne

Eustache III de Boulogne Comte de Boulogne et de Lens

Eustache II de Boulogne meurt en 1085 ou 1087 ou 1088.

Eustache III de Boulogne, son fils, devient Comte de Boulogne et de Lens en 1088.



Siège de Stenay

Baudouin de Boulogne est destiné à suivre une carrière ecclésiastique afin de soutenir les politiques de ses deux frères :

Mais pour des raisons mal connues, Baudouin de Boulogne abandonne cette voie pour celle des armes.

Quand Godefroy de Bouillon met le siège devant Stenay pour conquérir les domaines de son oncle, ses frères Baudouin de Boulogne et Eustache III de Boulogne organisent les renforts afin de l'aider.



Mariage d'Eustache Ier de Fiennes avec Salvesse d'Ardres

Eustache Ier de Fiennes épouse en 1094 Salvesse d'Ardres, fille d'Herred de Furnes dit Cravgroc et de Adèle de Selvesse, Dame d'Ardres. Leurs enfants sont :



Mariage de Baudouin de Boulogne avec Godehilde de Tosny

Baudouin de Boulogne héritier de Godefroy de Bouillon

Ayant quitté définitivement les ordres, Baudouin de Boulogne épouse Godeheut ou Godvere ou Godehilde de Tosny ou Toesny ou Toni (morte en 1097), fille de Raoul II de Tosny, Seigneur anglo-normand de Conches, de Flamstead, de Hants et de Clifford.

Godefroy de Bouillon semble avoir alors considéré Baudouin de Boulogne comme son héritier, comme le laisse supposer la présence de Baudouin et l'absence d'Eustache à de nombreux actes de Godefroy.



Départ de Godefroy de Bouillon, Eustache III de Boulogne, Baudouin de Boulogne et Baudouin de Bourcq pour la Croisade

En 1095, avant la Croisade, Baudouin de Bourcq possède la seigneurie de Bourcq dans les Ardennes, d'où il tire son nom.

Baudouin de Bourcq s'engage dans la Première Croisade, dans le contingent de ses cousins Eustache III de Boulogne Godefroy de Bouillon, et de Baudouin de Boulogne.

Pour financer son départ Godefroy de Bouillon vend :

Baudouin de Boulogne, compte tenu des difficultés que Godefroy de Bouillon, son frère, a eu pour rentrer en possessions des biens de Godefroy III d'Ardennes, son oncle, préfère prendre part à la première croisade et tenter sa chance en Orient.

Guermond Ier de Picquigny part en croisade avec Godefroy de Bouillon.


Godefroy de Bouillon Siège de Jérusalem Siège de Jérusalem

Prise de Jérusalem

Mort de Géranton du Béage

À la tête de l'avant-garde de l'armée, Gaston IV de Béarn entre le 3 juin 1099 dans Ramallah, tandis que le Normand Tancrède de Hauteville se dirige vers Bethléem.

De Ramallah, Gaston IV de Béarn chevauche jusqu'à Jérusalem, et il est le premier des croisés à en apercevoir les murailles.

Le 7 juin 1099 les croisés arrivent sous les remparts de Jérusalem où par crainte de trahison les arabes égyptiens ont déjà expulsé tous les chrétiens de la ville.

Gaston IV de Béarn subit une attaque de la garnison fatimide qui aurait pu lui coûter la vie sans l'arrivée opportune de Tancrède de Hauteville.

Dès lors les prêtres et moines lavent les soldats dans le Jourdain pour les purifier et organisent maintes processions avec palmes, croix et chants liturgiques sous les quolibets et les rires amusés des arabes. Mais leur joie ne durera guère...

Gaston IV de Béarn, Centulle II de Bigorre et Robert II Bertrand de Bricquebec participent à la prise de Jérusalem.

Gaston IV de Béarn est chargé de la construction des machines essentielles au siège, les châteaux roulants.

Gaston IV de Béarn profite de la présence à Haifa de la flotte génoise qui après avoir apporté des renforts se trouve bloquée par la flotte fatimide. Gaston IV de Béarn obtient des chefs de la flotte qu'ils lui cèdent leurs charpentiers et le bois de leurs navires pour la construction des machines de guerre.

Gaston IV de Béarn assume avec Tancrède de Hauteville le commandement des troupes gasconnes, face à la porte de Goliath, à l'ouest de Jérusalem.

Thomas de Marle et Robert II de Flandre participe à la prise de Jérusalem.

Hugues II de Campdavaine monte parmi les premiers à l'assaut.

Roger de Choiseul participe à la prise de Jérusalem.

Hugues II d'Amboise participe à ce siège.

Dans la matinée du 15 juillet 1099, les hommes de Godefroy de Bouillon parviennent à approcher le château et à y ouvrir une brèche.

Géranton du Béage meurt en 1099 devant les murs de Jérusalem.

Tancrède de Hauteville et Gaston IV de Béarn (Il fut, dit-on, le premier croisé à pénétrer dans la Cité Sainte) se lancent immédiatement à l'attaque, dépassent les tours de David et Goliath et se dirigent vers l'esplanade du Temple pendant que l'armée croisée se livre au pillage et au massacre généralisé.

Lors de l'assaut final, vers midi, Letold et Gilbert de Tournai sont au premier rang puis viennent Godefroy de Bouillon suivi de son frère Eustache III de Boulogne. Ils se hissent en haut des remparts pendant que la muraille Nord est envahie à son tour.

A toute vitesse les défenseurs se replient vers le temple et Iftikhar al-Dawla gouverneur de Jérusalem, cerné par les provençaux se rend avec son entourage à Raymond VI de Toulouse qui en toute loyauté respecte sa promesse de vie sauve, formulée avant la prise des remparts.

Au Temple, Tancrède de Hauteville et Gaston IV de Béarn laissent leurs étendards à un groupe de civils réfugié en haut d'une mosquée. Le jour suivant, un groupe de croisés exaltés se dirigeant vers le Temple, assassine ces civils, provoquant la colère de Tancrède de Hauteville et Gaston IV de Béarn.

Toutes les autres promesses données par les autres commandants ne sont pas respectées. Tancrède de Hauteville fait des centaines de prisonniers musulmans, tente de les conduire dans l'asile d'une mosquée, mais ils sont massacrés malgré sa protection.

Pendant 2 jours les croisés se livrent à un des plus abominables massacre de l'Histoire. Environ 60.000 personnes sont exterminées.

Les portes sont enfoncées, les civils, hommes, femmes, enfants, vieillards sont exécutés sans distinction, ni pitié.

Des musulmans sont décapités, d'autres tombent des remparts criblés de flèches, d'autres enfin brûlent dans les flammes ! A travers les rues et les place publiques de la ville sainte on voit des amoncellements de pieds, de mains et de têtes coupées imprégnées de sang coagulé... Dans l'ancien temple de Salomon où les musulmans ont l'habitude de célébrer leur fêtes religieuses on avance avec du sang jusqu'à la hauteur des genoux...

Toute la communauté juive est enfermée dans une synagogue où l'on met le feu, il n'y a aucun survivant.

Après la prise de la ville, il est beau de voir devant le Saint Sépulcre, la dévotion des pèlerins qui manifestent leur joie en chantant au Dieu vainqueur et triomphant par des chants inexprimables en paroles !



Naissance d'Eustache de Forez

Eustache de Forez naît en 1100.



Naissance de Conon de Fiennes

Conon de Fiennes naît en 1100, fils d'Eustache Ier de Fiennes et de Salvesse d'Ardres.



Prise du port d'Arsouf

Prise du port de Césarée

Eustache Ier de Grenier Seigneur de Césarée

Première bataille de Rama

Le royaume de Jérusalem ne possède alors qu'un seul port, Jaffa, alors que les autres ports de Palestine sont tenus par les Fatimides d'Égypte. C'est un grave problème pour une colonie qui ne peut communiquer avec le reste de la chrétienté que par la mer. La première tâche de Baudouin de Boulogne est donc de s'assurer le contrôle du littoral.

En même temps, Baudouin de Boulogne doit faire face à plusieurs contre-attaques fatimides et abbassides.

Baudouin de Boulogne prend le port d'Arsouf et celui de Césarée en 1101.

Eustache Ier de Grenier est le Seigneur de Césarée, ville prise par les Croisés en 1101. L'Archevêque Guillaume de Tyr, le désigne ainsi : Granarius Césarée et Sydonis Dei gratia dominus.

La première bataille de Rama, Ramleh ou Ramla en Palestine oppose les croisés aux Fatimides d'Égypte en 1101.



Mariage d'Eustache Ier de Grenier avec Emma de Choques

Eustache Ier de Grenier épouse Emoleta ou Emolata ou Ermeline ou Emme ou Emelotte ou Emma de Choques, nièce du patriarche Arnoulf de Roeux plus connu sous le nom d'Arnoul de Chocques. Leurs enfants sont :

Par ce mariage Eustache Ier de Grenier ajoute Jéricho à ses domaines, ville qui était auparavant sous la direction de l'Église.



Naissance d'Eustache II de Grenier

Géraud ou Eustache II de Grenier dit le Jeune naît vers 1101, fils d'Eustache Ier de Grenier et d'Emma de Choques.



Mariage d'Eustache III de Boulogne avec Marie d'Écosse

Eustache III de Boulogne épouse en 1102 Mary of Scotland ou Marie d'Écosse (vers 1082-1116). Leur enfant est :



Naissance de Mathilde de Boulogne

Mathilde de Boulogne naît vers 1103, fille d'Eustache III de Boulogne et de Marie d'Écosse.



Troisième bataille de Rama

En 1105, Baudouin de Boulogne repousse une offensive fatimide appuyée par l'atabek de Damas.

Eustache Ier de Grenier est cité comme l'un des 4 vassaux principaux de Baudouin de Boulogne.



Naissance de Mathilde de Boulogne

Mathilde de Boulogne naît en 1105, fille d'Eustache III de Boulogne et de Marie d'Écosse.



Prise de Beyrouth

Prise de Sidon

Eustache Ier de Grenier Comte de Sidon

En février 1110, l'armée de Baudouin de Boulogne et la flotte de Bertrand II de Toulouse prennent Beyrouth.

Une croisade est menée par le prince Sigurd Ier de Norvège contre Sidon.

Les navires norvégiens dispersés, sont sauvés par une escadre vénitienne, commandée en personne par Ordelafo Faliero, le Doge.

Le 4 décembre 1110, Sidon qui capitule, est érigée en Baronnie.

En plus de la Seigneurie de Césarée, Baudouin de Bourcq donne à Eustache Ier de Grenier, le comté de Sidon, Sagitta ou Sagette, aussi parfois appelée Secte, actuelle Saïda, seconde baronnie du Royaume de Jérusalem.

Les chrétiens de Sidon font échouer un complot contre Baudouin de Bourcq.



Siège de Tyr

En 1111, Eustache Ier de Grenier prend part au siège de Tyr, victorieux, en y supervisant la construction de machines d'assaut.


Baudouin de Bourcq

Mort de Baudouin de Boulogne Roi de Jérusalem

Baudouin de Bourcq Roi de Jérusalem

Guermond Ier de Picquigny Patriarche latin de Jérusalem

Baudouin de Boulogne meurt à El Arish en Égypte le 2 avril 1118.

Les barons de la Haute Cour hésitent entre :

Josselin Ier d'Édesse et Arnoul de Chocques, patriarche de Jérusalem, entreprennent de soutenir la candidature de Baudouin de Bourcq, qui est élu troisième roi du royaume latin de Jérusalem et sacré le 14 avril 1118 sous le nom de Baudouin II de Jérusalem.

Baudouin de Bourcq avec toute sa famille s'installe dans la ville Sainte.

Pons de Toulouse se reconnaît vassal de Baudouin de Bourcq.

Succédant à Baudouin de Bourcq, Guermond Ier de Picquigny devient patriarche latin de Jérusalem en 1118.


Charles Ier de Flandre - Cathédrale Saint-Sauveur de Bruges Blason des Comtes de Flandre

Mort de Baudouin VII de Flandre

Accord entre Louis VI le Gros et Henri Ier Beauclerc

Charles Ier de Flandre Comte de Flandre

Charles Ier de Flandre est reconnu par les États convoqués à Rouliers comme successeur de Baudouin VII de Flandre agonisant.

Baudouin VII de Flandre meurt en juin 1119 à Roeselare des suites d'une blessure à la bataille de Bures-en-Brai.

Louis VI le Gros et Foulques V d'Anjou parviennent à un accord avec Henri Ier Beauclerc, lui reconnaissant ses droits sur la Normandie.

N'ayant pas de fils, Baudouin VII de Flandre choisi pour lui succéder Charles Ier de Flandre, son cousin, fils de Canut IV de Danemark et d'Adèle de Flandre.

Charles Ier de Flandre devient effectivement Comte de Flandre sous le nom de Charles Ier de Flandre le 19 juin 1119.

Charles Ier de Flandre Charles le Bon choisit de rester en paix avec son voisin.

Sa prise de couronne est néanmoins vivement contestée.

La comtesse douairière Clémence de Bourgogne-Comté s'avère son opposante la plus acharnée : elle favorise Guillaume d'Ypres, son propre candidat,.

Guillaume d'Ypres a épousé une nièce de la seconde femme de Godefroy Ier de Louvain qui le soutient.

Godefroy Ier de Louvain le soutient, mais ne réussit pas à l'imposer face à Charles de Danemark.

Charles Ier de Flandre vainc un à un tous ses rivaux :

Clémentine doit renoncer à une partie de son douaire.

Après ces débuts guerriers, Charles Ier de Flandre gagne rapidement une réputation de grande vertu et de générosité envers les pauvres, ce qui lui vaut son surnom de “bon”.

Il est bon sans être faible, et est naturellement fort pieux.

On raconte que l'abbé de St-Bertin, ayant une plainte à formuler à propos d'une terre dont l'abbaye avait hérité par donation, de présente au comte le jour de l'Épiphanie, ce dernier lui fait reproche de n'être pas présent en son abbaye pour y célébrer et y chanter la messe, alors qu'un messager aurait suffi pour transmettre la plainte.

Charles rend toutefois justice en sa faveur.

Sa réputation était telle que le siège impérial et le trône de Jérusalem lui sont à tour proposés.

Mais il décline es deux offres, arguant qu'il préfère se consacrer au bonheur de ses sujets flamands.



Conseil de Naplouse

En 1120, Eustache Ier de Grenier est présent au conseil de Naplouse, organisé par Baudouin de Bourcq, durant lequel les lois du Royaume de Jérusalem sont établies.



Mariage d'Eustache de Forez avec Béatrice de Crest

Eustache de Forez épouse Béatrice de Crest. Leurs enfants sont :



Naissance d'Ermessinde de Poitiers-Valentinois

Ermessinde de Poitiers-Valentinois naît en 1122, fille d'Eustache de Forez et de Béatrice de Crest.



Baudouin de Bourcq Prisonnier

Eustache Ier de Grenier Connétable, Bailli du royaume de Jérusalem

Guermond Ier de Picquigny Régent du royaume de Jérusalem

Prise de Tyr

Baudouin de Bourcq parvient à redresser la situation.

Baudouin de Bourcq tente de délivrer Josselin II de Courtenay et Galéran du Puiset le 18 avril 1123.

Une cinquantaine d'Arméniens parviennent à s'emparer de la citadelle par ruse.

Josselin II de Courtenay réussit à rejoindre Édesse, mais Baudouin de Bourcq et Galéran du Puiset sont repris.

Cela ne porte pas à conséquence, la présence franque étant déjà fortement enracinée en Syrie.

Le conseil nomme Eustache Ier de Grenier comme connétable et bailli du royaume de Jérusalem.

Guermond Ier de Picquigny est régent du royaume de Jérusalem de 1123 à 1124, durant la captivité de Baudouin de Bourcq.

Le connétable Eustache Ier Grenier réussit même à prendre la ville de Tyr.

Malgré plusieurs victoires, il ne peut s'emparer de la Syrie intérieure, les villes d'Alep et de Damas restant aux musulmans.



Bataille d'Ibelin

Mort d'Eustache Ier de Grenier

Eustache II de Grenier Comte de Sidon

Guillaume Ier de Bures Connétable et Régent du royaume de Jérusalem

À la tête des armées du Royaume de Jérusalem, emportant la Vraie Croix, Eustache Ier de Grenier repousse une attaque des Fatimides d'Égypte à Ibelin le 29 mai 1123.

Eustache Ier de Grenier meurt le 15 juin 1123.

Il est enterré à l'abbaye Sainte-Marie à Jérusalem.

Selon Foucher de Chartres, Eustache Ier de Grenier, surnommé l'épée et le bouclier de la Palestine, était "un homme preux, de noble caractère", et Guillaume de Tyr dira qu'il était "un homme sage et prudent, avec une grande expérience des questions militaires".

Eustache II de Grenier hérite du comté de Sidon.

Guillaume Ier de Bures le remplace dans sa fonction de Connétable et Régent du royaume de Jérusalem.



Mariage d'Hugues II de Jaffa avec Emma de Choques

Emma de Choques, nièce du Patriarche Arnoulf de Roeux, est veuve d'Eustache Ier de Grenier

Hugues II de Jaffa épouse Emma de Choques.



Mariage d'Étienne de Blois avec Mathilde de Boulogne

Étienne de Blois épouse à Westminster à Londres en 1125 Mathilde de Boulogne, fille d'Eustache III, de Boulogne et de Marie d' Écosse. Leurs enfants sont :



Mort d'Eustache III de Boulogne Comte de Boulogne et de Lens

Eustache III de Boulogne meurt à Rumilly après 1125.



Naissance d'Eustache IV de Boulogne

Eustache IV de Boulogne ou de Blois naît en 1127 ou 1130, fils d'Étienne de Blois et de Mathilde de Boulogne.



Naissance de Guillaume Ier de Poitiers-Valentinois

Guillaume Ier de Poitiers-Valentinois naît entre 1125 et 1135 ou vers mars 1130, fils d'Eustache de Forez et de Béatrice de Crest.



Naissance d'Eustache II de Fiennes

Eustache II de Fiennes naît en 1130, fils de Conon de Fiennes et d'Alix de Bournonville.



Mariage de Eustache II de Grenier avec Agnès de Bures

Eustache II de Grenier épouse Agnès de Bures, fille ou nièce de Guillaume de Bure, sœur de Guillaume II de Bures, Prince de Galilée. Leurs enfants sont :



Naissance de Renaud de Grenier

Réginald ou Renaud de Grenier naît en 1133, fils d'Eustache II de Grenier et d'Agnès de Bures.



Hommage d'Eustache IV de Boulogne à Louis VI le Gros

Étienne de Blois et Eustache IV de Boulogne, son fils, prête hommage au roi Louis VI de France pour la Normandie en 1137.



Mariage de Eustache IV de Boulogne avec Constance de France

Eustache IV de Boulogne épouse en 1140 Constance de France, fille de Louis VI le Gros et d'Adélaïde de Maurienne.



Mathilde l'Emperesse à Londres

Henri de Blois se prépare à la couronner à Westminster, mais son refus de faire définitivement la paix avec Étienne de Blois et Eustache IV de Boulogne, son fils, pousse Henri de Blois à s'éloigner d'elle.

En juin 1141, Mathilde l'Emperesse part à Londres se faire sacrer alors même que les Londoniens viennent lui demander d'intercéder pour Étienne de Blois.

Entrée dans la ville le 24 juin 1141 elle décide de les châtier pour leur intervention, refuse de reconnaître leurs franchises et exige d'eux d'énormes taxes.

Le soir, alors qu'elle banquette à Westminster, le tocsin sonne, la ville s'arme contre la Dame d'Angleterre. Mathilde l'Emperesse prend la fuite en catastrophe.

Henri de Blois, l'évêque de Winchester, change à nouveau de camp.



Mariage d'Eustache II de Fiennes avec Jeanne de Sainte-Aldegonde

Eustache II de Fiennes épouse en 1150 Jeanne de Sainte-Aldegonde, fille de Jean de Sainte-Aldegonde, Seigneur de Noricarmes, et de Marie de Rubempré, Dame de Bourgielles et de Gemlin. Leurs enfants sont :



Prise d'Ascalon

Mort de Bernard de Tramelay

Les croisés du Royaume de Jérusalem assiègent Ascalon, dernier bastion fatimide en Palestine, pour la seconde fois.

Le 19 octobre 1153, Baudouin III d'Anjou prend d'Ascalon qu'il intégre au royaume de Jérusalem et rattache au comté de Jaffa.

Hugues d'Ibelin prend part à ce siège.

Eustache II le jeune commande la quinzaine de galères de la flotte chrétienne qui bloque l'entrée du port, mais n'ose pas attaquer la flotte égyptienne laquelle, dotée d'une écrasante supériorité numérique, réussit à pénétrer pour apporter du secours aux assiégés.

Eustache II le jeune est connu pour avoir dirigé plusieurs escadres corsaires, rançonnant les navires musulmans mais aussi dit-on, plusieurs navires chrétiens.

Bernard de Tramelay, maître de l'Ordre du Temple, y est tué avec tous ses chevaliers.



Mort d'Eustache IV de Boulogne

Guillaume de Blois Comte de Boulogne, de Mortain et de Surrey

Mort de Simon II de Saint-Lis

Traité de Wallingford ou de Westminster

Complot contre Henri II Plantagenêt

Étienne de Blois a bâti des contre-châteaux près de Wallingford pour attaquer un soutien de Mathilde retranché dans le château de Wallingford.

Henri II Plantagenêt vient en renfort et attaque ces contre-châteaux.

Une bataille rangée est attendue entre les deux camps, mais certains nobles, lassés de cette guerre civile interminable qui dure depuis 1135, s'interrogent sur la futilité de ce conflit sans fin.

Étienne de Blois est convaincu et des négociations s'engagent.

Étienne de Blois et Henri II Plantagenêt discutent, chacun d'un côté d'un cours d'eau (peut-être la Tamise, au niveau d'un gué), et un accord verbal sur une trêve est trouvé.

Réginald de Dunstanville est présent aux côtés Henri II Plantagenêt lors des négociations du traité.

Eustache IV de Boulogne, fils d'Étienne de Blois, apprenant l'accord, entre dans une colère noire après son père et quitte la cour.

Quelques jours plus tard, le 10 août 1153, Eustache IV de Boulogne meurt subitement, peut-être empoisonné.

Guillaume de Blois devient 4e comte de Surrey, Comte de Boulogne, de Mortain.

Simon II de Saint-Lis, comte de Northampton et d'Huntingdon, lui aussi très opposé à tout accord, meurt la même semaine d'une maladie semblable.

La disparition de ces 2 farouches opposants lève les obstacles à un accord entre les deux parties.

Le traité, initié à Wallingford, formellement écrit à Winchester, est finalisé à l'abbaye de Westminster.

Ce traité est conclu le 6 novembre 1153 entre Étienne de Blois et Henri II Plantagenêt.

Guillaume d'Aubigny contribue à la conclusion de ce traité qui met fin à l'Anarchie.

Fin novembre 1153, une assemblée publique de seigneurs et barons se tient à Winchester.

Étienne de Blois et Henri II Plantagenêt s'y retrouvent.

Étienne de Blois reconnait Henri II Plantagenêt pour fils, et Henri II Plantagenêt reconnait Étienne de Blois pour père.

Les principaux articles du traité stipulent :

Le traité de Wallingford confirme à Guillaume de Blois la possession du comté de Surrey et des terres baronniales qui appartenaient à Étienne de Blois, son père

Étienne de Blois emmène Henri II Plantagenêt à Londres.

La nouvelle s'étant propagée, la population les acclame.

L'accord final est signé à l'abbaye de Westminster, le 25 décembre 1153.

Le chroniqueur Gervase de Canterbury parle d'un complot ayant pour but de faire assassiner Henri II Plantagenêt à Canterbury par des mercenaires flamands.

Guillaume de Blois aurait connaissance du complot.

Le complot étant découvert, Guillaume de Blois prend la fuite et se rend en Normandie.



Mariage de Raymond VII de Toulouse avec Constance de France

Constance de France est veuve d'Eustache IV de Boulogne.

Henri II Plantagenêt reprend à son compte les prétentions d'Aliénor d'Aquitaine sur le comté de Toulouse et s'allie avec Raymond-Bérenger IV de Barcelone.

Pour contrebalancer cette menace, Raymond VII de Toulouse épouse en août 1154 Constance de France (vers 1124-1177), Dame de Montreuil-sous-Bois, fille de Louis VI le Gros (1081-1137) et Adélaïde de Maurienne ou de Savoie (vers 1100-1154)). Leurs enfants sont :



Naissance d'Enguerrand Ier de Fiennes

Enguerand ou Enguerrand Ier de Fiennes naît en 1155, fils d'Eustache II de Fiennes dit le Vieil et de Jeanne de Sainte-Aldegonde.


Baudouin V de Hainaut et Marguerite d'Alsace

Mariage de Baudouin V de Hainaut avec Marguerite d'Alsace

Baudouin V de Hainaut épouse au Quesnoy en avril 1169 Marguerite d'Alsace.

Leurs enfants sont :

À l'occasion de ce mariage, Baudouin IV de Hainaut fait visiter à plusieurs seigneurs son palais du Quesnoy en construction.

Ils ont l'imprudence de monter sur des échafaudages mal étayés qui s'écroulent sous eux.

Certains se relèvent légèrement blessés, mais Baudouin IV de Hainaut a les cuisses et les reins brisés.



Mort d'Eustache II de Grenier

Eustache II de Grenier meurt en 1171.

Pour une raison inconnue, Guillaume de Tyr nomme Géraud de Grenier Eustache II le jeune et le mentionne en tant que tel en 1124, en 1146 et en 1154.

Il apparaît sous le nom de Géraud dans plusieurs actes du royaume de Jérusalem de 1147 à 1164, ce qui a conduit certains auteurs à considérer qu'Eustache Ier avait eu plus de deux fils.



Mariage d'Hugues IV de Saint-Pol avec Yolande Isabeau de Hainaut

Yolande Isabeau de Hainaut est veuve d'Yves III de Nesle.

Hugues IV de Saint-Pol épouse vers 1179 Yolande Isabeau de Hainaut, fille de Baudouin IV de Hainaut et d'Alix de Namur. Leurs enfants sont :



Mariage d'Enguerrand Ier de Fiennes avec Sibylle de Tingry

Enguerrand Ier de Fiennes épouse en 1180 Sibylle de Tingry, fille de Guillaume de Tingry et de Béatrix de Guines. Leurs enfants sont :



Liaisons de Guillaume Ier d'Écosse

Guillaume Ier d'Écosse a plusieurs liaisons. Ces enfants illégitimes sont :



Eustache de Salperwic et Arnould II de Guines prisonniers

Eustache de Salperwic et Arnould II de Guines, Comte de Guines sont prisonniers de Renaud Ier de Dammartin en 1190.



Mort d'Eustache II de Fiennes

Eustache II de Fiennes meurt en 1199.



Naissance d'Agnès de Roeulx

Agnès de Roeulx naît en 1205, fille d'Eustache III Canivet, Seigneur de Roeulx, et de Marie de Tournai.



Alliance Michel Ier Ange Comnène Doukas avec Henri Ier de Constantinople

Henri Ier de Constantinople exige que Michel Ier Ange Comnène Doukas se soumette à l'Empire latin, et accepte une alliance, permettant à sa fille d'épouser son frère, Eustache de Hainaut en 1209.


Bataille de Bouvines - par Horace Vernet Bataille de Bouvines Mathilde II de Dammartin Philippe Auguste ramenant Ferrand de Flandre et Renaud de Dammartin - faits prisonnier à la bataille de Bouvines. Grandes Chroniques de France - Bibliothèque Nationale de France - Département des manuscrits

Bataille de Bouvines

Ferrand de Flandre, Renaud de Dammartin, Thiébaud Ier de Lorraine prisonniers

Mort de Guillaume III de Tancarville Seigneur de Tancarville

Prise de contrôle du Boulonnais par Philippe II Auguste

Mathilde II de Dammartin Comtesse de Dammartin, de Boulogne et d'Aumale

À la nouvelle de la victoire de la Roche-aux-Moines, Philippe II Auguste décide de prendre l'initiative sur le front nord avec le reste de son armée, avant que les renforts lorrains et allemands ne rejoignent les troupes de l'empereur.

Othon IV de Brunswick, avec son armée, arrive le 12 juillet 1214 à Nivelle et se dirige vers Valenciennes où il plante son camp.

Henri Ier de Brabant se rapproche à nouveau d'Othon IV de Brunswick,

Othon IV de Brunswick combat aux côtés d'Othon IV de Brunswick où il manque de peu d'être capturé.

Le 23 juillet 1214, Philippe II Auguste convoque ses vassaux, ses arrière-vassaux et les milices communales du nord de la France qu'il arme pour cette campagne.

17 des 39 communes répondent à l'appel :

Philippe II Auguste et son armée, forte de 20 000 cavaliers et 39 000 piétons, quitte Péronne pour Douai.

Philippe II Auguste entend couper ses ennemis des renforts en provenance d'Allemagne et tente de surprendre Othon IV de Brunswick par le Nord-Est. Il plante l'oriflamme de Saint-Denis à Tournai le 26 juillet 1214.

Othon IV de Brunswick a vent de la manœuvre de Philippe II Auguste et se déplace à Mortagne à quelques lieues de l'armée royale.

Après avoir observé l'armée d'Othon IV de Brunswick à 2 lieues de distance, Philippe II Auguste propose à ses généraux d'attaquer.

Les barons, conscients de leur infériorité numérique, le lui déconseillent.

Philippe II Auguste décide de se replier sur Lille.

Othon IV de Brunswick qui pense que Philippe II Auguste veut éviter la bataille et fuit, scinde alors son armée :

Ils suivent l'armée française qui se replie.

Le dimanche 27 juillet 1214 l'armée française doit traverser la Marque et emprunter le pont de Bouvines situé entre Cisoing et Sanghin.

Le site forme un véritable entonnoir avec un étang d'un coté et un bois de l'autre; on ne peut se battre ni dans l'un, ni dans l'autre.

Othon IV de Brunswick s'étonne d'avoir rattrapé Philippe II Auguste qui l'a sans doute attiré dans ce piège.

Bien que l'Église l'interdise, Othon IV de Brunswick, déjà excommunié, décide de lancer l'attaque sur l'arrière-garde française.

L'armée de Philippe II Auguste se retourne brusquement et se déploie en ligne entre l'étang et le bois.

Guillaume le Breton, chapelain de Philippe II Auguste, présent à Bouvines, dit que les lignes de combattants se tiennent dans un espace de 40 000 pas, ce qui ne laisse pas beaucoup de dégagement et prédispose au corps à corps.

Sur cette ligne, l'infériorité numérique est effacée.

L'armée d'Othon IV de Brunswick n'a plus l'espace nécessaire pour déployer ses effectifs.

Trop nombreuse elle est obligée de se gêner puis de se piétiner.

L'armée d'Othon IV de Brunswick comporte :

Othon IV de Brunswick est entouré de :

Robert III de Brenne participe à cette bataille.

Raoul Ier de Lusignan combat avec les Anglais.

L'armée de Philippe II Auguste comporte :

Geoffroy V de Châteaudun participe à cette bataille.

Jean Ier d'Amboise participe à cette bataille.

Amaury Ier de Craon participe à cette bataille,

Guillaume III de Tancarville meurt le 27 juillet 1214.

Le pont de Bouvines, unique moyen de retraite à travers les marécages, est gardé par 150 sergents d'armes du roi (R) qui forment la seule réserve des troupes française.

Eudes III de Bourgogne a pour lieutenants :

Les principaux chevaliers placés au centre autour de Philippe II Auguste sont :

Participent aussi à cette bataille :

Guillaume Ier de Joigny est mobilisé dans le contingent champenois de la comtesse Blanche de Navarre par Philippe II Auguste.

Le premier choc oppose Eudes III de Bourgogne à Ferrand de Flandre.

Les chevaliers chargent vigoureusement.

Guillaume Ier de Sancerre est signalé parmi un groupe de chevaliers :

chargeant les troupes de Ferrand de Flandre après l'épisode des insultes lancées par Eustache de Maquilin.

L'affrontement au centre est en revanche initialement dominé par l'infanterie d'Othon IV de Brunswick. L'objectif de tuer Philippe II Auguste.

Une partie des troupes de l'aile gauche d'Othon IV de Brunswick se déportent pour soutenir l'effort de capture du roi de France.

Enguerrand III de Coucy charge Othon IV de Brunswick lance baissée et le désarçonne.

Au même moment Philippe II Auguste est à la merci des soldats allemands et ne doit son salut qu'à l'intervention in extremis de ses chevaliers qui abandonnent Othon IV de Brunswick et agitent l'oriflamme pour rassurer les combattants français, et notamment Pierre Tristan, son chambellan qui lui fait un rempart de son corps.

Par contrecoup une faille apparait sur l'aile gauche d'Othon IV de Brunswick.

Cela facilite une percée de l'aile droite française.

Pris à revers, Ferrand de Flandre est surpris et se rend, consacrant la déroute du flanc gauche d'Othon IV de Brunswick.

Jeanne de Constantinople règne alors seule sur la Flandre.

Au centre et à gauche, les gens d'armes d'Othon IV de Brunswick s'empilent systématiquement sur les blessés et les morts qui sont en ligne de front, et sur lesquels trébuchent ceux qui essaient de reculer sous la charge des français. Ceux qui sont à l'arrière ne comprennent pas ce qui se passe devant. Ils commencent à voir des fuyards. C'est le début de la débandade sur une partie du front.

Quelques instants plus tard, Othon IV de Brunswick manque à son tour de se faire occire par Guillaume Des Barres et Girard Scophe, des chevaliers français.

Othon IV de Brunswick ne doit son salut qu'à sa fuite du champ de bataille.

Les troupes de Robert II de Dreux sont tout d'abord enfoncées par les hommes conduits par Guillaume Longue-Épée et Renaud de Dammartin et sont obligées de défendre le pont de Bouvines pied à pied.

Guillaume Longue-Épée finit par être capturé et ses soldats anglais prennent la fuite.

Mathieu II de Montmorency s'empare lui-même de 12 bannières ennemies.

La légende rapporte que Philippe II Auguste l'autorise pour cela à rajouter 12 alérions au blason des Montmorency, au lieu de 4 auparavant.

Renaud de Dammartin, le dernier à résister farouchement sur le champ de bataille, finit par se rendre à la vue de la débandade générale de ses alliés. Il refuse de se soumettre à Philippe II Auguste.

Il est fait prisonnier. Philippe II Auguste prend le contrôle du Boulonnais qu'il administre alors directement.

Mathilde II de Dammartin devient Comtesse de Dammartin, de Boulogne et d'Aumale sous le nom de Mathilde II.

Henri Ier de Brabant manque de peu d'être capturé.

Simon II de Dammartin s'enfuit et s'exile. Philippe II Auguste s'empare de ses biens.

Thiébaud Ier de Lorraine est aussi fait prisonnier, mais est rapidement libéré.

Othon IV de Brunswick s'enfuit déguisé et perd sa couronne. Il ne conserve que le Brunswick. Son influence décroit considérablement.

La victoire de Philippe II Auguste est totale, ses pertes en hommes minimes et une bonne partie des seigneurs coalisés est entre ses mains.

Par cette victoire, Philippe II Auguste assure sa tranquillité au nord et à l'est, et supprime tout appui continental à Jean-Sans-Terre qui doit reconnaître de fait les conquêtes de son rival.

Philippe II Auguste est désormais l'arbitre incontesté au-dessus de ses barons.

Le retour de Philippe II Auguste à Paris est triomphal.

Les festivités qui durent 6 jours seront exploitées par la monarchie pour en faire, non sans abus, l'une des premières manifestations de l'unité nationale :

Philippe II Auguste écrit à l'Université de Paris : " Louez Dieu !, car nous venons d'échapper au plus grave danger qui nous ait pu menacer... ".

Raoul Ier de Lusignan se fait confisquer ses terres par Philippe II Auguste.



Mort d'Eustache de Hainaut

Eustache de Hainaut meurt en 1219.



Aveu d'Eustache de Nouvion à Enguerrand Ier de Picquigny

Eustache, seigneur de Nouvion et de Béthencourt rends aveu à Enguerrand Ier de Picquigny en juin 1223.



Mariage de Jacques II de Condé avec Agnès du Roeulx

Jacques II de Condé épouse le 8 septembre 1235 Agnès du Roeulx, fille d'Eustache III Canivet et de Marie de Tournai. Leurs enfants sont :



Mort de Guillaume Ier de Mercœur Seigneur de Gerzat et de Planchat

Mariage de Robert II Dauphin avec Alésie de Ventadour

Guillaume Ier de Mercœur meurt avant 1238.

Alésie de Ventadour est veuve de Guillaume Ier de Mercœur.

Robert II Dauphin épouse en 1238 Alésie de Ventadour, fille d'Ebles V de Ventadour et de Marie de Turenne. Leurs enfants sont :



Mariage de Jean Ier de Dreux avec Marie de Bourbon

Jean Ier de Dreux épouse en 1240 Marie de Bourbon (1220-1274), fille d'Archambaud VIII de Bourbon et de Béatrice de Montluçon. Leurs enfants sont :

Eustache III de Conflans est l'une des cautions des conventions de ce mariage.



Eustache III de Conflans Connétable de Navarre

Eustache III de Conflans est élevé à la dignité de Connétable de Navarre par Thibault IV de Champagne en 1258.



Cession de la Vicomté de Troyes

Du consentement de Jeanne de Plancy, Eustache III de Conflans vend la vicomté de Troyes au chapitre de la cathédrale de Troyes en 1263.



Mariage de Guy III de Lévis-Mirepoix avec Isabelle de Marly-Montmorency

Guy III de Lévis-Mirepoix dit Guillot (vers 1240 ou vers 1246-1286 ou 1299) épouse le 9 juin 1269 ou le 29 août 1277 Isabelle de Marly-Montmorency. Leurs enfants sont :



Prise du château de Foix

Roger-Bernard III de Foix Prisonnier

Le comté est saisi par Eustache de Beaumarchès, Sénéchal de Poitiers et d'Albi qui le poursuit dans les Pyrénées.

Philippe III Le Hardi vient lui-même dans la contrée, à la tête de ses troupes qui dévaste le pays.

La forteresse de Foix est bloquée, mais pour que le blocus soit efficace, il faut dégager les abords du rocher de toutes parts et rendre facile une surveillance permanente.

De nombreux ouvriers sont employés à ces travaux, ce qui a fait dire à des chroniqueurs, se copiant les uns les autres, que le rocher avait été sapé pour le faire écrouler.

Cependant, si ces travaux ne nuisent nullement à la solidité du roc, ils sont poussés si activement que Roger-Bernard III de Foix ne veut pas soutenir un siège qui pourrait durer longtemps. Il se rend le 3 juin 1273 et se met à genoux devant le roi pour implorer son pardon.

Robert IV de Dreux participe à la prise de Foix.

Philippe III Le Hardi est inflexible. Il fait garrotter le comte et le fait conduire à Carcassonne où il demeurera prisonnier un an.



Récupération par Roger-Bernard III de Foix de ses domaines

Roger-Bernard III de Foix doit accompagner Eustache de Beaumarchès dans une expédition contre les rois d'Aragon et de Navarre pour récupérer ses fiefs. Roger-Bernard III de Foix récupère ses domaines en 1275.


Blason des Comtes d'Auvergne

Mort de Robert V d'Auvergne

Guillaume XI d'Auvergne Comte d'Auvergne et de Boulogne

Robert V d'Auvergne meurt en 1277.

Guillaume XI d'Auvergne devient Comte d'Auvergne et de Boulogne en 1277, succédant dans les deux fiefs à son père. Il est le premier comte d'Auvergne à adopter le blason au gonfanon, dont l'origine proviendrait du comte Eustache III de Boulogne, frère de Godefroy de Bouillon.



Mariage d'Eustache III de Conflans avec Marie de Soissons

Eustache III de Conflans, né à Conflans-sur-Seine dans la Marne, est le fils de Eustache II de Conflans et d'Helvide de Thourotte .

Eustache III de Conflans épouse Marie de Soissons.



Fondation de Mirande-la-Jolie

L'acte de paréage pour la fondation de la bastide de Mirande-la-Jolie est signé le 12 juin 1285 en présence:

La ville est formée de 49 îlots carrés de 51 mètres de coté.

Au milieu se situe la place d'Astarac.

Les abbés de Berdoues offrent le bois de leurs forêts aux premiers habitants pour bâtir leurs maisons.

L'abbé fait bâtir sa maison à l'angle sud-ouest de la place.

Bernard IV d'Astarac quittent Simorre pour s'établir dans la ville nouvelle et en faire la capitale du pays d'Astarac. Il fait édifier un château hors les murs mais installe également une résidence seigneuriale avec une tour carrée en brique.

Il revient aux comtes d'Astarac d'enclore la ville de murailles et de fossés. Les travaux son rapidement effectués.



Naissance d'Eustachie de Bauçay

Eustache ou Eustachie de Bauçay naît en 1287, fille de :



Mariage d'Eustache III de Conflans avec Jeanne de Plancy

Eustache III de Conflans épouse à Plancy-l'Abbaye avant 1290 Jeanne de Plancy ou de Planci (née vers 1270), Dame de Gondrecourt. Leurs enfants sont :



Mariage d'Ermengaud de Sabran avec Alix des Baux

Ermengaud de Sabran épouse vers 1290 Alix des Baux. Leurs enfants sont :



Mort d'Eustache III de Conflans Seigneur de Mareuil Vicomte de Troyes

Eustache III de Conflans meurt après 1293.



Mariage de Guillaume V de Juliers avec Jeanne de Hainaut

Guillaume V de Juliers épouse à Cologne le 26 février 1324 Jeanne de Hainaut, fille de Guillaume Ier de Hainaut et de Jeanne de Valois. Leurs enfants sont :



Mariage de Guillaume Flotte avec Jeanne d'Amboise

Guillaume Flotte épouse vers 1325 Jeanne d'Amboise (née vers 1310), fille de Pierre Ier d'Amboise (mort en 1322) et de Jeanne de Chevreuse (vers 1295-1343).



Naissance de Guy XIV de Montmorency-Laval

Guy Ier de Laval-Loué ou Guy XIV de Montmorency-Laval naît en 1331, fils d'André de Montmorency-Laval (mort en 1336), Seigneur de Châtillon-en-Vendelais et de Loué, et de Eustachie ou Eustache de Bauçay ou de Baussay (née en 1287), Dame de Benais et Olivet.



Mariage d'Eustache III de Brienne-Conflans avec Allemande Flotte de Revel

Eustache III de Brienne-Conflans (mort entre 1332 et 1343) est fils d'Eustache II de Brienne, seigneur de Conflans et de Marguerite ou Marie d'Hostel ou Ostel de Soissons.

Eustache III de Brienne-Conflans est veuf d'Isabeau de Raineval.

Eustache III de Brienne-Conflans épouse Allemande Flotte de Revel. Leur enfant est :

Eustache III de Brienne-Conflans est Seigneur de Mareuil-en-Brie, Vicomte d'Ostel ou Hostel-Nesle, de Chavignon, Nantheuil-la-Fosse et de Hertonges.


Bourgeois de Calais

Capitulation de Calais

Eustache de Saint-Pierre, Jean d'Aire, Pierre et Jacques de Wissant, Jean de Vienne et Andriens d'Ardes Prisonniers

Le 3 août 1347, après un siège harassant de 11 mois, la ville de Calais capitule devant les troupes anglaises.

Édouard III d'Angleterre, dont la patience a été épuisée par le siège, s'apprête à passer la population au fil de l'épée.

Puis il se ravise et prétend n'exécuter que 6 otages.

Le sort désigne six bourgeois :

Le lendemain, les condamnés se présentent devant le Roi et la reine avec les clés de la ville, pieds nus et la corde au cou.

Selon la chronique, Philippa de Hainaut intervient en leur faveur, n'hésitant pas à se jeter aux pieds de Édouard III d'Angleterre, son mari.

Les 6 bourgeois sont déportés en Angleterre, d'où ils devaient être finalement libérés contre rançon.

La ville restera aux Anglais pendant 211 ans.



Mariage de Guillaume II de Craon avec Jeanne Savary de Montbazon

Guillaume II de Craon épouse en 1372 Jeanne Savary de Montbazon, sa cousine, fille de Renaud Savary et d'Eustache d'Anthenaise. Leurs enfants sont :



Poème élogieux concernant le Château de Beauté-sur-Marne

Eustache Deschamps (1346-1406 environ) est un écuyer de Charles V le Sage et de Charles VI de France, personnage important dans la hiérarchie du royaume. Il nous laissé vers 1380 un poème élogieux concernant le Château de Beauté-sur-Marne.



Mariage de Jean Ier de L'Isle-Bouchard avec Jeanne de Bueil

Jean Ier de L'Isle-Bouchard épouse en 1388 Jeanne de Bueil (vers 1370-1422). Leurs enfants sont :



Attaque de la nef du sire de Boubers

Siège de Saint-Riquier

Bataille de Mons-en-Vimeu

Mort de Pierre IV de La Viesville

Jacques II d'Harcourt perpétue des actions à l'encontre de Philippe III le Bon.

Son sentiment anti-anglais étant plus fort que la fidélité au fils de Jean sans Peur qu'il a servi durant des années.

La première action d'opposition de Jacques II d'Harcourt est d'attaquer une nef remplie de céréales qui mouille dans le port d'Etaples.

Cette nef appartient à Hémon de Boubers-sur-Canche, un fidèle de Philippe III le Bon.

Hémon de Boubers-sur-Canche se venge en détruisant les navires de Jacques II d'Harcourt qui mouillent dans le port du Crotoy.

Jacques II d'Harcourt se venge à son tour en pillant sur les terres d'Hémon de Boubers-sur-Canche.

Jacques II d'Harcourt déclare finalement la guerre à Henri V de Lancastre et Philippe III le Bon.

Jacques II d'Harcourt est suivi par un certain nombre de seigneurs locaux.

Ces défections dans le camp bourguignon amènent la perte des châteaux de Pont-Rémy, d'Airaines, de Gamaches.

Certaines places sont reprises par la force :

d'autres se rendent comme

Saint-Riquier, Bourguignonne, se rend sans coup férir.

Les troupes Armagnacs qui investissent Saint-Riquier sont composées de 1 200 à 1 400 hommes conduits par Guy de Clermont, Seigneur d'Offémont, et Jean Poton de Xaintrailles.

Ces ennemis de Philippe III le Bon commencent à ravager son pays. Philippe III le Bon se doit d'intervenir.

Philippe III le Bon réunit 3 000 combattants à Amiens puis se rend à Beauvais, Gisors et Mantes.

Philippe III le Bon, décidé d'aller combattre Charles VII de France, mais les évènements de Picardie l'obligent à changer ses plans.

Philippe III le Bon repart pour Amiens, Doullens, Auxy-le-Château.

L'armée bourguignonne reprend Pont-Rémy, Mareuil et Eaucourt.

Philippe III le Bon retourne à Abbeville pour attendre l'arrivée de ses troupes qui sont en chemin.

Le siège de Saint-Riquier commence sans doute le 28 ou le 29 juillet 1421.

Le nombre des forces Bourguignonnes est évalué à 5 000 à 6 000 combattants par la plupart des chroniqueurs.

Philippe III le Bon s'installe dans le château de la Ferté, en face de Saint-Riquier.

Alors que trois portes sur quatre sont assiégées, La porte du Héron reste libre.

Ceux de Saint-Riquier peuvent facilement sortir de la ville pour quérir du renfort.

Jacques II d'Harcourt fait appel à :

Le but de cette armée est de traverser la Somme au gué de Blanquetaque puis de se joindre aux troupes de Jacques II d'Harcourt pour attaquer ensuite Philippe III le Bon.

Philippe III le Bon organise un système d'espionnage efficace qui lui permet d'être prévenu de l'approche d'une armée ennemie venue pour prendre sa propre armée à revers.

La décision est prise de lever le siège le 29 août 1421 et d'envoyer des éclaireurs dans les environs pour connaître la position exacte des forces ennemies.

Les armées Armagnac sont été signalées.

En s'arrêtant dans un village pour y dormir, une cheminée s'écroule sur la jambe d'Étienne de Vignolles, ce qui le laissera toute sa vie boiteux et l'empêchera de participer à Mons-en-Vimeu.

Jean Poton de Xaintrailles a d'ailleurs quitté Saint-Riquier pour rejoindre l'armée des renforts.

Alors que l'armée de renfort commence à traverser le gué, l'armée bourguignonne a traversé la Somme à Abbeville et vient à sa rencontre.

On décide dans les rangs armagnacs de faire demi-tour pour reprendre position dans la plaine.

Des 5 000 à 6 000 combattants de Saint-Riquier, il ne reste peut-être que 3 000 à 4 000 lors de la bataille, Philippe III le Bon laissant une partie de son armée à Abbeville pour le rejoindre plus tard.

L'armée armagnac de renfort est composée de 1 500 à 1 600 lances, ce qui laisse penser que, vu le système de lances de l'époque, il y a en fait de 3 000 combattants dans ses rangs.

Ce qui donne des armées de tailles presque semblables, avec un léger avantage pour celle des Bourguignons.

Ayant voyagé dans la nuit du 29 août au 30 août 1421, l'armée bourguignonne va à la rencontre de l'armée armagnac et tandis que celle-ci prend position non loin de Mons-en-Vimeu, leurs ennemis font de même.

On procéde alors à une série d'adoubements vers 11 heures.

Philippe III le Bon reçoit la chevalerie de la main de Jean de Luxembourg.

À midi, tout est prêt, l'armée des Armagnac s'ébranle en une seule ligne, laissant sans doute un groupe d'archers en retrait.

L'armée bourguignonne est, semble-t-il, organisée en une bataille principale et 2 ailes, composées d'archers.

L'armure de Philippe III le Bon est portée par Pierre IV de La Viesville, Seigneur de La Viesville, maréchal de l'armée de Bourgogne à l'occasion de cette seule campagne

Philippe III le Bon ne porte pas sa propre armure :

La Viesville est un lieu-dit à Enguinegatte dans le Pas-de-Calais.

Pierre IV de La Viesville est tué lors de cette première attaque.

L'événement est corroboré par l'épitaphe d'un gisant.

Le premier choc l'armée des Armagnac est violent et porte vers le centre de la bataille bourguignonne dans l'espoir de rompre l'unité de l'armée de Philippe III le Bon.

Une partie des troupes ducales prend la fuite, sans doute les deux tiers de l'armée bourguignonne.

La bannière ducale est laissée à un valet qui la jette pour s'enfuir.

Ce signal funeste ne peut être interprété que négativement par les combattants, jugeant la bataille perdue.

Les chroniques nous racontent qu'un héraut d'Artois, fit alors circuler le bruit que le duc était mort ou prisonnier.

Ces chevaliers s'enfuient vers Picquigny, ce qui leur vaut le surnom de chevaliers de Picquigny.

Les combattants armagnacs, voyant la bataille gagnée, veulent prendre des prisonniers et partent à la chasse aux fuyards.

Cela a pour effets de dégarnir leurs lignes et de rétablir un équilibre entre les forces en présence sur le champ de bataille.

La victoire est bourguignonne et Philippe III le Bon s'y fait remarquer en prenant 2 prisonniers de sa main, qu'il libérera plus tard sans rançon.

Jean de Luxembourg reçoit un coup d'épée dans le visageet a le nez coupé.

Il y a environ 120 de prisonniers chez les Armagnacs.

Les plus importants sont :

Ces prisonniers sont libérés en échange de la ville de Saint-Riquier.

À partir de ce moment, la situation ne fera que se dégrader pour les Armagnacs.

Jean de Luxembourg prend le château du Quesnoy-sur-Airaines.

Les forteresses de Longroy, d'Hélicourt, de Tilloy ainsi que d'Airaines. de Gamaches tombent.

Louis d'Offémont remet aux Anglais Crespy-en-Valois, Pierrefonds.

Louis de Gamaches négocie la reddition de Compiègne, de Mortemer, de Gournay-sur-Aronde, de Cressonsacq.

Rambures revient à Ferry de Mailly.

Richard de Beauchamp reprend aussi Saint-Valery.

La bataille de Mons-en-Vimeu semble être de ces batailles oubliées de l'Histoire.

Pourtant, décisive pour l'État bourguignon en construction, elle stabilise pour longtemps les frontières du duché de Bourgogne.



Mariage de Jean II du Bellay avec Jeanne de Logé

Jean II du Bellay épouse Jeanne de Logé (née en 1410), Dame du Bois-Thibault. Leurs enfants sont :



Naissance d'Eustache du Bellay

Eustache du Bellay naît en 1440, fils de Jean II du Bellay et de Jeanne de Logé.


Nicolas V

Mort d'Eugène IV Pape

Nicolas V Pape

Eugène IV meurt le 23 février 1447.

Eugène IV instaure une taxe sur le vin pour recueillir des fonds pour l'Université de Rome "la Sapienza" mais cet argent sert à construire un palais près de Saint-Eustache, que l'on baptise à son tour "la Sapienza" (la sagesse).

Tommaso Parentucelli est élu pape le 8 mars 1447 sous le nom de Nicolas V.

Surnommé le "pape humaniste", Nicolas V a Lorenzo Valla à sa cour en tant que notaire apostolique.

Nicolas V fonde la Bibliothèque vaticane.

Constructeur de fortifications et restaurateur d'églises, Nicolas V commence son pontificat en embellissant Rome et en invitant les peintres, les architectes et avant tout les écrivains.

Nicolas V accorde aux dirigeants municipaux un certain nombre de privilèges tout en gardant fermement le contrôle de la commune.

Nicolas V met en place à Rome de nouveaux équilibres politiques et internationaux.

Nicolas V stabilise ses rapports avec Naples, et garde une position de neutralité en Italie jusqu'à la paix de Lodi en 1454.

Voulant assurer la réussite de la réforme catholique, Nicolas V envoie plusieurs légats, dont Nicolas de Cues, Jean Capistran et Guillaume d'Estouteville, au nord et au sud de l'Allemagne, en Angleterre, et en France.



Mariage d'Eustache du Bellay avec Catherine de Beaumont-La Forest

Eustache du Bellay épouse le jeudi 21 novembre 1461 Catherine de Beaumont-La Forest (née en 1443), Dame de La Chapelle-Themer, , fille de Louis de Beaumont-La Forest (né en 1407) et de Jeanne Jousseaume (1423-1478). Leurs enfants sont :



Eustache de Lévis Abbé de Montmajour

Eustache de Lévis, Cardinal et archevêque d'Arles, devient abbé de l'abbaye de Montmajour en 1475. Il le restera jusqu'en 1489.



Naissance de Jean III du Bellay

Jean III du Bellay naît en 1480, fils d'Eustache du Bellay (1440-1504), Seigneur du Bellay et de Gizeux, Chambellan du Roi René, et de Catherine de Beaumont-La Forest (née en 1443), Dame de La Chapelle-Themer,



Mariage de Jacques II de Chabannes avec Jeanne de Montberon

Jacques II de Chabannes épouse en janvier 1492 Jeanne de Montberon, fille d'Eustache de Montberon, Vicomte d'Aulnay, Baron de Maulévrier et de Matha, Conseiller et Chambellan du Roi, et de Marguerite d'Estuer-Saint-Maigrin. Leurs enfants sont :



Mariage de René du Bellay avec Marguerite de Laval

René du Bellay épouse le samedi 29 août 1496 Marguerite de Laval, fille de Pierre de Laval et de Philippe ou Philippa de Beaumont-Bressuire. Leurs enfants sont :



Mariage de Louis de Poncher avec Robine le Gendre

Louis de Poncher épouse Roberte ou Robine le Gendre (morte le 18 mai 1520). Leurs enfants sont :



Mort d'Eustache du Bellay Seigneur du Bellay et de Gizeux

Eustache du Bellay meurt en 1504.



Eustache du Bellay Conseiller au Parlement de Paris

Eustache du Bellay est le fils de René du Bellay et de Marguerite de Laval.

Eustache du Bellay est conseiller au Parlement de Paris.

Eustache du Bellay est pourvu de nombreux bénéfices ecclésiastique :


La cité fortifiée de Saint-Dizier et son château 10 ans après le siège René de Chalon Guillaume Ier d'Orange-Nassau par Anthonis Mor

Siège de Saint-Dizier

Mort de René de Chalon

Sac de Joinville-en-Champagne

Après le désastre de Cérisoles dans le Piémont, Charles Quint est sur le point de perdre le Milanais.

Dans le cadre de la neuvième guerre d'Italie, Charles Quint ouvre un second front dans le nord de la France pour empêcher François Ier de reconquérir le Milanais.

Les troupes impériales pénètrent dans le duché de Lorraine au printemps 1544 pour attaquer la Champagne.

Il s'est assuré l'alliance de l'Angleterre, qui doit dépêcher un corps expéditionnaire en Picardie à l'automne.

Maurice de Saxe sert l'empereur Charles Quint, contre la France.

Claude II de Lorraine combat dans l'armée d'Antoine II de Lorraine.

Charles Quint assiège Saint-Dizier et fait mettre à sac Joinville en Champagne.

François II de Saint-Nectaire sert en Champagne.

Louis IV de Bueil, gouverneur militaire de Saint-Dizier, assure la défense de la ville assisté par Louis de Bimont et Eustache de Bimont dit capitaine Lalande.

Ils peuvent compter sur 2 000 soldats, 100 gens d'armes de Charles II d'Orléans, 800 bourgeois et 75 jeunes volontaires.

Louis IV de Bueil fait hisser en haut du clocher de l'église des canons qui visent le cantonnement espagnol au sud.

Charles Quint amène en personne des renforts aux troupes assurant le siège, menant le 13 juillet 1544 sous les murs de la ville une armée de 14 100 soldats (dont 1 600 sapeurs).

Lors de l'assaut du 14 juillet 1544, les assiégés se défendent vigoureusement, malgré le feu continu de l'artillerie ennemie qui brise l'épée de Louis IV de Bueil et une partie de son armure.

Au cours d'un assaut très violent, René de Chalon, capitaine des impériaux, est frappé à mort par les défenseurs, et agonise le 15 juillet 1544 avec Charles Quint à son chevet.

Louis IV de Bueil envoie une dépêche à François Ier de France, qui ordonne alors une procession et une messe d'action de grâces pour célébrer ce succès.

La ville de Saint-Dizier se voit octroyer la devise qui lui est restée : Regnum sustinent (ils soutiennent le royaume).

Le 23 juillet 1544, les avant-postes français tombent sous les coups des assaillants.

Le 23 juillet 1544, les avant-postes français tombent sous les coups des assaillants.

Une armée menée par Henri II de France prend position à Jâlons entre Châlons-en-Champagne et Épernay.

Elle tient en respect les assiégeants et les dissuade de tenter un nouvel assaut meurtrier.

Saint-Dizier est épuisée et, le 3 août 1544, Louis IV de Bueil envoie à Claude de Lorraine-Guise une lettre dans laquelle il lui fait part de l'impossibilité pour Saint-Dizier de tenir plus longtemps, faute de munitions et de vivres.

Cette lettre est interceptée par les Impériaux, qui s'empressent d'en tirer parti.

Nicolas Perrenot de Granvelle, chancelier de l'empereur, possède le chiffre utilisé par Louis IV de Bueil, et n'a aucun mal à déchiffrer la missive.

Il possède également le sceau de Claude de Lorraine-Guise.

Le 7 août 1544, les assiégés reçoivent une lettre portant le fameux sceau, et les invitant à se rendre dans les meilleures conditions possibles.

Saint-Dizier se rend le 17 août 1544.

Mais de graves problèmes financiers empêchent Charles Quint de rémunérer ses troupes, où se multiplient les désertions.

Charles Quint renonce à se retourner contre l'armée d'Henri II de France et marche sur Soissons.

François Ier de France salue l'héroïsme des habitants de Saint-Dizier.

François Ier de France, menacé sur toute sa frontière nord, doit rappeler des forces du Piémont, empêchant François de Bourbon-Vendôme de concrétiser les bénéfices de la victoire de Cérisoles.

En 1544, Charles Ier de Cossé est envoyé avec sa cavalerie légère et 2 000 fantassins à Vitry-en-Perthois.

De là, il harcèle l'armée impériale, enlève ses fourrageurs, coupe ses convois.

Louis III de Bourbon-Vendôme et Charles de Bourbon-Montpensier servent contre Charles Quint en Champagne.

Charles de Bourbon-Montpensier est fait prisonnier près de Châlons-sur-Marne.

Charles Quint détache sur lui 4 000 hommes avec un train d'artillerie.

La partie était trop inégale, Charles Ier de Cossé l'abandonne, et se retire vers Chalons.

Dans une vive escarmouche, Charles Ier de Cossé est pris 2 fois et 2 fois délivré par ses troupes.



Jules III Président du Concile de Trente

Ouverture du Concile de Trente

Marcel II Légat pontifical

Paul III relance alors énergiquement le projet de tenue d'un concile œcuménique.

Charles Quint a développé un programme de son crû, en porte-à-faux sur plusieurs points essentiels avec celui du pape. Puisque les protestants répudient un concile présidé par le Pontife romain, Charles Quint est résolu soumettre les princes par les armes.

Paul III ne s'y oppose pas, et il promit de l'aider avec 300 000 ducats et 20 000 hommes de pied ; mais il ajoute sagement la condition que Charles Quint ne devra conclure aucun traité séparé avec les hérétiques et ne passer aucun accord préjudiciable à la Foi et aux droits du Saint-Siège.

Charles Quint souhaite alors que le concile soit prolongé jusqu'à la victoire des Catholiques.

De plus, prévoyant que la lutte avec les prédicateurs de l'hérésie sera plus obstinée que le conflit avec les princes, Charles Quint presse Paul III d'éviter de formuler des dogmes de foi pour le présent et de confiner les travaux du concile au renforcement de la discipline. Le pape ne peut souscrire à aucune de ces idées.

Eustache du Bellay montre un grand zèle au concile de Trente, pour soutenir les droits de l'épiscopat.

Lors d'un consistoire tenu le 6 février 1545, Jules III est nommé premier président du concile de Trente.

Finalement, après d'incessantes difficultés, Jules III ouvre la première session du concile à Trente le 13 décembre 1545 avec un bref discours solennel.

Jules III représente les intérêts pontificaux contre l'empereur Charles Quint, avec qui il entre en conflit à différentes occasions.

Marcel II joue un rôle important comme Légat pontifical.

Ercole Gonzague est un des présidents du concile de Trente.

Pendant le concile de Trente, Pie V reste fidèle au clan Carafa.

Grégoire XIII participe comme juriste au concile de Trente.

Le concile de Trente marque le commencement de la Contre-réforme. Charles Quint gagne quelques princes du Saint-Empire à la cause catholique.



Disgrâce de Jean du Bellay

Eustache du Bellay Évêque de Paris

Retraite de Jean du Bellay à Rome

En 1547, à la mort de François Ier, Jean du Bellay est privé de son rang et de son crédit, par les intrigues de Charles Ier Cardinal de Lorraine.

Jean du Bellay se démet de l'évêché de Paris en faveur d'Eustache du Bellay, son cousin, et de l'archevêché de Bordeaux.

Jean du Bellay se retire à Rome.



Eustache du Bellay Évêque de Paris

Pressenti pour être évêque du Mans, Eustache du Bellay est désigné comme évêque de Paris en succession de son parent Jean du Bellay le 16 mars 1551.

Eustache du Bellay est consacré le 15 novembre 1551.

Eustache du Bellay gouverne son diocèse avec beaucoup de sagesse.

Eustache du Bellay est doyen commendataire de l'abbaye de Saint-Maur de 1551 à 1563.



Entrée à Massy d'Eustache du Bellay

Louis d'Harcourt assiste en 1551 à l'entrée à Massy d'Eustache du Bellay, Évêque de Paris.



Publication des statuts synodiaux

Eustache du Bellay publie des statuts synodiaux en 1557.



Réouverture du concile de Trente

Conformément à la capitulation électorale votée par les cardinaux pendant le conclave, et avec l'appui de Philippe II d'Espagne, Pie IV ouvre de nouveau en 1562 le concile de Trente.

Jean de Morvilliers fait partie de la délégation qui se rend au concile de Trente lors de sa dernière phase.

Philibert Babou de La Bourdaisière participe à ce Concile en 1562 et 1563.

Philippe Crespin du Bec participe à ce Concile.

Charles IX de France envoie Jérôme Bourgeois à ce Concile.

La nouvelle session, à laquelle les Espagnols et Français assistent plus nombreux qu'auparavant, s'attache en particulier à réformer le clergé :

La bulle Professio fidei tridentina (" profession de foi tridentine ") s'impose désormais à tous les clercs, supérieurs d'ordre et professeurs d'université.

Pie IV suit de près les efforts conciliaires, dépêchant, outre ses légats, les théologiens Jacques Lainez et Alonso Salmeron, deux jésuites, ainsi que le dominicain Pedro Soto.

Les pères conciliaires en viennent à se plaindre de travaux trop dirigés par la papauté, et l'on raille l'Esprit Saint arrivant dans les carrosses de la Curie.

Ces dissensions touchent également le pouvoir pontifical en lui-même, la révision en 1564 du sévère Index édicté par Paul IV n'étant pas au goût de tous.

Dans ses efforts pour faire appliquer les décrets du concile, Pie IV est épaulé par son neveu, Charles Borromée, qu'il avait fait venir à Rome dès le début de son règne et qu'il a couvert d'honneurs : cardinal, archevêque de Milan, légat à Bologne et en Romagne et secrétaire privé.

Eustache du Bellay montre un grand zèle au concile de Trente :



Démission d'Eustache du Bellay de l'évêché de Paris

Eustache du Bellay se démet de l'évêché de Paris en 1563.



Mort d'Eustache du Bellay

Eustache du Bellay meurt à Bellay en Anjou le 4 septembre 1565.



Mariage de Pomponne Ier de Bellièvre avec Marie Prunier

Pomponne Ier de Bellièvre épouse à Lyon le 1er février 1569 Marie Prunier (vers 1547-1606). Parmi leurs 14 ou 15 enfants citons :



Donation par Henriette du Breuil à Charlotte du Quesnel, à Charles de Salcède et à Catherine de Salcède

Aux Archives nationales - Châtelet de Paris. Y//124-Y//127 - Inisnuations (16 juin 1582 - 26 juillet 1586), la notice n 3969 indique ce qui suit.

Henriette du Breuil, veuve de Pierre Salcède, demeure à Auvilliers en Normandie, et est momentanément logée à Paris rue de la Plâtrière, à l'enseigne de l'Image Saint-Nicolas, paroisse Saint-Eustache.

Le 18 mai 1583, Henriette du Breuil fait donation de tous ses biens meubles et immeubles présent et à venir :


Anne de Courtenay - portrait à l'occasion de son mariage - attribué à Michel du Joncquois

Mariage de Maximilien de Béthune avec Anne de Courtenay

La petite histoire raconte qu'ils se sont rencontrés par hasard dans une auberge et qu'ils se plurent au premier regard !

Maximilien de Béthune épouse à l'église Saint-Eustache de Paris et au château de Bontin aux Ormes dans l'Yonne le 4 octobre 1583 Anne de Courtenay (1564-1589), une riche héritière. Leur enfant est :

Maximilien de Béthune devient baron de Bontin.

Des spéculations commerciales très heureuses, comme le commerce des chevaux pour l'armée, voire les dépouilles des villes prises par les Protestants enrichissent Maximilien de Béthune en peu de temps.

Le jeune couple vit durant quelques années en pratiquant une économie, un ordre et un ménage merveilleux.

Ce sens de l'économie empêcha peut-être Maximilien de Béthune d'apporter quelques transformations au château de Bontin.

Peut-être en souvenir de la seigneurie de Bontin, Maximilien de Béthune ministre de l'agriculture fait paraître une recommandation préconisant la plantation d'ormes sur toutes les places de village.



Mariage d'Oudard II Colbert avec Marie Le Fouret

Oudard II Colbert épouse à Troyes le 17 novembre 1585 Marie Le Fouret (morte en 1618), fille d'un riche négociant troyen. Leurs enfants sont :

Oudard II Colbert est allié par Marie Le Fouret, sa femme, à Nicolas Largentier, également gros manieur d'argent

Oudard II Colbert est également lié aux banquiers lyonnais :

Ils sont tous deux originaires des Grisons et installés à Lyon sous Henri III, en étroites relations avec les milieux bancaires lyonnais (Pollalion, Pelot, Particelli), de Milan (Stampa) et de Gênes (Vertema).

L'association Colbert-Lumague-Mascanny est exceptionnellement longue, et connait un extraordinaire développement, sans nul doute avec les protections du pouvoir qui sait utiliser ces prodigieux négociants en "tous trafficqs".

Oudard II Colbert est sans conteste l'homme clef de la famille Colbert, dont le rôle sera déterminant pour l'ascension de toute la famille

Sa génération est déterminante avec des banquiers plus que des marchands :

L'argent peut alors "tout", et la puissance est à son comble


Raymond Phélypeaux

Mariage de Raymond Phélypeaux avec Claude Gobelin

Le contrat est signé le 3 juillet 1594.

Raymond Phélypeaux d'Herbault épouse le 10 juillet 1594 en l'église Saint Paul à Paris Claude Gobelin (1560-1611), fille de Balthazard Ier Gobelin. Parmi leurs 3 fils et 4 filles citons :

Raymond Phélypeaux épouse Claude Gobelin Leurs enfants sont :



Mariage de Raymond Phélypeaux avec Claude Gobelin

Raymond Phélypeaux épouse le 3 juillet 1594 Claude Gobelin (1560-1611). Leurs enfants sont :

Le mariage religieux a lieu en l'église Saint-Paul à Paris le 10 juillet 1594.



Édouard Farnèse Titulaire de Saint Eustache

Édouard Farnèse devient Titulaire de Saint Eustache le 12 juin 1595.



Baptême de César d'Estrées

César d'Estrées est baptisé en l'église Saint Eustache à Paris le 29 mars 1631.



Mariage de Louis II Phélypeaux de La Vrillière avec Marie Particelli

Par contrat chez Maitre Rousse, Louis II Phélypeaux de La Vrillière épouse à Saint-Eustache à Paris, le 1er août 1635 Marie Particelli (morte en 1670), fille de Michel Particelli d'Émery, surintendant des finances. Leurs enfants sont :



Baptême de Louis Charles de Courtenay

Louis Charles de Courtenay est baptisé en la paroisse Saint-Eustache à Paris le 10 février 1643.

Louis II de Bourbon-Condé est son parrain.

Marie Anne d'Orléans est sa marraine.



Mariage de Christian-Auguste de Palatinat-Soulzbach avec Amélie de Nassau-Siegen

Christian-Auguste de Palatinat-Soulzbach épouse le 27 mars 1649 Amélie de Nassau-Siegen (12 septembre 1615-24 août 1669), fille de Jean VII de Nassau-Siegen et Marguerite de Schleswig-Holstein-Sonderbourg. Leurs enfants sont :



Première communion de Louis XIV

Louis XIV célèbre sa première communion à l'église Saint-Eustache le 25 décembre 1649.



Mort de Charlotte des Essarts

Charlotte des Essarts meurt à Paris le 8 juillet 1651.

Elle est inhumée le 11 juillet 1651en l'église Saint Eustache à Paris.



Mariage d'Antoine Gobelin avec Marie-Madeleine Anne Dreux d'Aubray

Antoine Gobelin est un jeune maître de camp du régiment de Normandie, honnête homme issu d'une riche famille mais le démon du jeu le dévore.

Antoine Gobelin, Marquis de Brinvilliers, épouse à Saint-Eustache à Paris le 20 décembre 1651 Marie-Madeleine Anne Dreux d'Aubray (1630-1676). Leurs enfants sont :

Les époux vivent dans un hôtel particulier 10 rue Saint-Paul à Paris.

Marie-Madeleine Anne Dreux d'Aubray est richement dotée de 200 000 livres.

Sur 7 enfants, 4 seraient illégitimes.

Le père possible serait Jean-Baptiste Godin de Sainte-Croix.


Ferdinand-Maximilien de Zähringen Louise-Christine de Savoie-Carignan

Mariage de Ferdinand-Maximilien de Zähringen avec Louise-Christine de Savoie-Carignan

Depuis 1631, la monarchie française et les princes de Savoie-Piémont sont en paix.

Des négociations ont lieu entre Jules Mazarin, agissant pour le compte du jeune Louis XIV, et Krebs, chancelier du prince de Bade.

Ferdinand-Maximilien de Zähringen épouse en l'église Saint-Eustache à Paris le 15 mars 1653 Louise-Christine de Savoie-Carignan. Leur enfant est :

L'église Saint-Eustache est proche de l'hôtel de Soissons appartenant à la famille de la mariée

Leur contrat de mariage, signé le 15 mars 1653, est conservé à l'Institut de France, parmi les manuscrits de la collection Godefroy.

Ferdinand-Maximilien de Zähringen est de religion catholique.



Mariage de Claude de Choiseul avec Catherine Alphonsine de Renty

Claude de Choiseul épouse en l'église Saint-Eustache à Paris le 5 mai 1658 Catherine Alphonsine de Renty (1636 ou 1639-1710).



Naissance de Claude Le Bas de Montargis

Claude Le Bas de Montargis naît à Paris le 29 janvier 1659, fils de François Le Bas (1613-1666), Seigneur de Leschenau, et de Catherine Roger (morte en 1712).

Il est baptisé en l'église Saint Eustache de Paris.



Naissance de Théodore Eustache de Palatinat-Soulzbach

Theodor Eustach ou Théodore-Eustache de Palatinat-Soulzbach ou von Pfalz-Sulzbach ou de Wittelsbach naît à Soulzbach le 14 février 1659, fils de Christian-Auguste de Palatinat-Soulzbach et d'Amélie de Nassau-Siegen (1613 -1669).



Mariage de Pierre François Le Gendre avec Marguerite Leroux

Pierre François Le Gendre épouse Marguerite Leroux (1638-1726). Leurs enfants sont :


Tombeau de Colbert à l'église Saint-Eustache par Antoine Coysevox Claude Le Peletier - Musée de l'Histoire de France à Versailles

Mort de Jean-Baptiste Colbert

Jean-Baptiste Antoine Colbert Secrétaire d'État de la Marine de Louis XIV

Claude Le Peletier Contrôleur général des finances

François Michel Le Tellier Surintendant des Bâtiments, des Arts et Manufactures

Jean-Baptiste Colbert s'oppose au secrétaire à la Guerre, François Michel Le Tellier, jugé trop dépensier des fonds publics.

Lorsque Jean-Baptiste Colbert entre en disgrâce, l'industrie de la soie, mal vue à la Cour de Versailles, stagnera dans la région lyonnaise pendant le reste du règne de Louis XIV.

François Michel Le Tellier intrigue contre lui auprès de Louis XIV à tel point que Jean-Baptiste Colbert est sur le point d'être disgracié.

François Michel Le Tellier obtient la place de Surintendant des Bâtiments, des Arts et Manufactures, ce qui lui permet de prendre en main la construction du château de Versailles.

Mais Jean-Baptiste Colbert meurt rue des Petits Champs à Paris dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 septembre 1683 de la maladie de la pierre connue aujourd'hui sous le nom de double pyélonéphrite calculeuse.

Il est inhumé à l'église Saint-Eustache.

Il y resterait ses jambes.

Le reste fut transféré dans les catacombes en 1787.

Tout en faisant d'une manière si brillante les affaires de l'État, Jean-Baptiste Colbert a amassé une fortune considérable, qui s'élève à environ 10 000 000.

À sa mort, le peuple, croyant voir dans cette fortune un signe de déprédation, insulte son cercueil.

Sa devise est Pro rege, saepe, pro patria semper (Pour le roi souvent, pour la patrie toujours).

Cassant et peu disert, vêtu de noir, au service de l'État dès 5 heures du matin, Colbert n'était guère aimé de la Cour qui lui reprochait sa roture, sa vulgarité ainsi que son caractère froid et distant.

Mme de Sévigné le surnommait "Le Nord".

Sa politique, le colbertisme, consiste en une intervention plus importante de l'État dans l'économie en comparaison avec les autres pays d'Occident.

Il souhaite :

Il met un terme aux déprédations, et liquide les dettes de l'État.

Colbert encourage le commerce, protège les sciences, les lettres et les arts, et favorise également la recherche.

Il laisse une image d'excellent gestionnaire même si ses résultats sont moins brillants que son mythe le laisse entendre, notamment en raison des grandes dépenses guerrières de Louis XIV.

Jean-Baptiste Antoine Colbert, son fils lui succède comme secrétaire d'État de la Marine et Secrétariat d'État à la Maison du roi et poursuit son œuvre en mettant la marine française en état de rivaliser avec les flottes anglaise et hollandaise et en préparant les grandes campagnes navales.

Jean-Baptiste Antoine Colbert hérite du domaine de Sceaux.

Il fait luxueusement réaménager les intérieurs, commandant notamment un appartement dans le goût chinois, décoré de laques, destiné à sa femme.

Le 6 septembre 1683, Claude Le Peletier succède à Jean-Baptiste Colbert au poste de contrôleur général des finances.

Il est en outre créé ministre d'État.

Claude Le Peletier est l'époux de Marguerite Fleuriau d'Armenonville, qui est la sœur de Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville.

Claude Le Peletier engage Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville comme premier commis, c'est-à-dire comme collaborateur direct, au sein du secrétariat aux finances qui tient lieu de ministère des finances.



Mariage de Jean-Baptiste Spinola avec Marie Marguerite de Cottrel

Giovanni Baptista ou Jean-Baptiste Spinola est le fils de Giovanni Stefano Spinola et de Paola.

Jean-Baptiste Spinola épouse Marie Françoise ou Marie Marguerite de Cottrel (1649-1705), Dame du Bois de Lessines, fille de Jacques de Cottrel et d'Agnès Robertine Schetz de Grobbendonck. Leurs enfants sont :



Mort de Gabrielle-Louise de Rouvroy de Saint-Simon Marquise de Portes

Gabrielle-Louise de Rouvroy de Saint-Simon meurt à Paris le 28 ou le 29 février 1684 de la petite vérole.

Son tombeau se trouve dans le chœur de l'église Saint-Eustache à Paris, au bas des degrés du maître-autel.

Une tombe plate de marbre blanc avec l'épitaphe suivante dans un cartouche ovale, surmonté de deux écussons timbrés de la couronne et enveloppés du manteau ducal, avec deux anges pour supports, et décoré à la base de rinceaux de feuillages :

ICY REPOSE

LE CORPS DE TRES HAUTE ET TRES PUISSANTE DAME

MADAME GABRIELLE LOUISE DE SAINT SYMON,

DUCHESSE DE BRISSAC, ESPOUSE DE TRES HAUT ET

TRES PUISSANT SEIGNEUR MONSEIGNEUR HENRY

ALBERT DE COSSÉ, DUC DE BRISSAC, PAIR DE

FRANCE; LAQUELLE DECEDA LE DERNIER JOUR DE

FEVRIER MIL SIX CENT QUATRE VINGT QUATRE,

DANS LA TRENTE SEPTIESME ANNÉE DE SON AGE

PRIEZ DIEU POUR SON AME.

Par son testament, Gabrielle-Louise de Rouvroy de Saint-Simon fait Louis III de Rouvroy de Saint-Simon, son légataire universel.



Mort de Marie Colbert

Marie Colbert meurt à Paris le 3 avril 1686.

Elle est inhumée à Saint Eustache à Paris.



Baptême de Philippe Jules François Mancini-Mazarini

Philippe Jules François Mancini-Mazarini est baptisé en la paroisse Saint-Eustache à Paris le 21 janvier 1688.

Son Parrain est Louis-Joseph de Bourbon.

Sa marraine est Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart.


Marie Marguerite le Gendre d'Armeny - par Joseph Aved - exposé au Salon de 1741 - Musée Fabre à Montpellier

Mariage d'Antoine II Crozat avec Marie Marguerite le Gendre d'Armeny

Antoine II Crozat épouse à Saint-Eustache à Paris le 12 juin 1690 Marie Marguerite le Gendre d'Armeny. Leurs enfants sont :

Si la noblesse se moque de l'inculture et de la prétention d'Antoine II Crozat, elle n'hésite pas à épouser ses enfants.

Ceux-ci seront donc très bien mariés.

Loin de les pousser dans la finance, Crozat leur achètera des charges dans l'armée, dans les parlements, et leur donne des noms de terre.



Mort de François III d'Aubusson

François III d'Aubusson meurt à Paris en septembre 1691.

Il est inhumé dans le cimetière Saint-Eustache à Paris.



Mariage de Théodore-Eustache de Palatinat-Soulzbach avec Marie-Éléonore de Hesse-Rheinfels

Théodore-Eustache de Palatinat-Soulzbach épouse Marie-Éléonore de Hesse-Rheinfels. Leurs enfants sont :



Mariage de Théodore Eustache de Palatinat-Soulzbach avec Marie-Éléonore de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg

Théodore Eustache de Palatinat-Soulzbach épouse Marie-Amélie ou Marie-Éléonore de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg. Leurs enfants sont :



Naissance de Joseph Charles de Palatinat-Soulzbach

Joseph Karl ou Joseph Charles de Palatinat-Soulzbach ou von Pfalz-Sulzbach naît à Soulzbach le 2 novembre 1694, fils de Théodore Eustache de Palatinat-Soulzbach et de Marie-Éléonore de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg

Dès sa naissance, il est héritier du duché de Palatinat-Soulzbach.



Naissance de Jean Christian de Palatinat-Soulzbach

Jean Christian de Palatinat-Soulzbach naît en 1700, fils de Théodore Eustache de Palatinat-Soulzbach et de Marie Éléonore de Hesse-Rheinfels.



Naissance de Louis Antoine Crozat de Thiers

Louis Antoine Crozat de Thiers naît à Paris le 13 juillet 1700, fils d'Antoine II Crozat et de Marie Marguerite le Gendre d'Armeny (1670-1742).

Il est baptisé à Saint Eustache à Paris le 14 juillet 1700.


Jacques Hardouin-Mansart Madeleine-Marie Bernard

Mariage de Jacques Hardouin-Mansart avec Madeleine-Marie Bernard

Le contrat de mariage est du le 15 janvier 1701 par devant Beauvais et Caillet

Jacques Hardouin-Mansart (1677-1762) épouse à Saint-Eustache à Paris le 16 janvier 1701 Madeleine-Marie Bernard.

Ils se sépareront.



Naissance d'Anne Christine Louise de Wittelsbach

Anne Christine Louise de Wittelsbach naît en 1704, fille de Théodore-Eustache de Wittelsbach, Duc palatin et Comte de Soulzbach ou Soulzba, et de Marie-Éléonore ou Marie-Amélie de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg .


Théodore-Eustache de Palatinat-Soulzbach

Mort de Christian-Auguste de Palatinat-Soulzbach

Théodore-Eustache de Palatinat-Soulzbach Comte palatin de Soulzbach

Christian-Auguste de Palatinat-Soulzbach meurt le 23 avril 1708.

Théodore-Eustache de Palatinat-Soulzbach lui succède et devient Duc palatin de Soulzbach.



Mort de Christian Auguste de Palatinat-Soulzbach

Théodore Eustache de Palatinat-Soulzbach Duc de Palatinat-Soulzbach

Christian Auguste de Palatinat-Soulzbach meurt en 1708.

Théodore Eustache de Palatinat-Soulzbach, son fils, lui succède à la tête du duché de Palatinat-Soulzbach et devient Comte palatin de Soulzbach.



Mariage de Michel III de Conflans avec Diane Gabrielle de Jussac

Michel III de Conflans épouse le 11 janvier 1709 Diane Gabrielle de Jussac (1688-1777), Dame de Songeons. Leurs enfants sont :



Mariage d'Alexandre Philippe de Conflans avec Louise Françoise de Jussac

Louise Françoise de Jussac est veuve de Charles d'Ambly.

Alexandre Philippe de Conflans (1677-1719), Marquis de Saint-Rémy, épouse le 9 février 1712 Louise Françoise de Jussac. Leurs enfants sont :

Elle prend le titre de marquise de Conflans.



Mariage de Claude de Beauharnais et de Renée Françoise Hardouineau

Le contrat de mariage est signé le 11 mai 1713 chez Me Soullard et Rivière, notaires à la Rochelle.

Claude de Beauharnais (1674-1738) épouse le 12 mai 1713 en l'église Saint-Barthélemy de La Rochelle Renée Françoise Hardouineau (1695-1766), fille de Pierre Hardouineau et de Renée Le Pays de Beauville. Leurs enfants sont :

Tous deux serviront dans la Marine.



Mariage de Chrétien-François de Lamoignon avec Marie-Jeanne Voisin

Chrétien-François de Lamoignon (1644-1709), Marquis de Basville; épouse Marie-Jeanne Voisin (1654-1727), Dame de Cerisay. Leurs enfants sont :



Mariage de Gabriel Bernard de Rieux avec Suzanne Marie Henriette de Boulainvilliers

Gabriel Bernard de Rieux (1687-1745) épouse en 1719 Suzanne Marie Henriette de Boulainvilliers (1696-1776), fille d'Henri de Boulainvilliers, Comte de Saint-Saire, et de Marie Anne Henriette Hurault. Leurs enfants sont :

Le mariage a lieu à Boulainvilliers avec la permission du curé de Saint-Eustache du 25 mai 1719.



Mort d'Henri de Boulainvilliers

Gabriel Bernard de Rieux Seigneur de Saint-Saire

Henri de Boulainvilliers meurt à Paris le 23 janvier 1722 à Paris.

Il est inhumé à Saint-Eustache à Paris.

Son cœur est transféré dans l'église de Saint-Saire où sur un coeur de cuivre est gravé:

Ici repose le coeur de Haut & puissant seigneur Henri comte de Boulainvilliers & de Saint-Saire, sire de Léon, seigneur & patron dudit Saint-Saire, de Nesles en Bray, Beaubec-la-Ville, le Mesnil-Mauger & autres lieux, décédé à Paris le 23 janvier 1722, âgé de 64 ans".

En 1722, Gabriel Bernard de Rieux hérite des possessions normandes de son beau-père, à Saint-Saire dans le pays de Bray.



Mariage de Charles-Emmanuel III de Savoie avec Anne Christine Louise de Wittelsbach

Charles-Emmanuel III de Savoie épouse à Vercelli le 15 mars 1722 Anne Christine Louise de Wittelsbach, fille de Théodore-Eustache de Wittelsbach, Duc palatin et Comte de Soulzbach ou Soulzba, et de Marie-Éléonore ou Marie-Amélie de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg. Leur enfant est :



Mariage de Guy-Claude-Roland de Montmorency-Laval avec Marie-Élisabeth de Rouvroy

Guy-Claude-Roland de Montmorency-Laval épouse le 29 juin 1722 Marie-Élisabeth de Rouvroy de Saint-Simon (10 mars 1698-4 janvier 1762), Dame de Parigné, fille de d'Eustache-Titus de Rouvroy et de Claire-Eugénie de Hauterive. Leurs enfants sont :

Marie-Élisabeth de Rouvroy est cousine de Louis III de Rouvroy de Saint-Simon, le célèbre mémorialiste.



Mort de Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville

Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville meurt au château de Madrid à Neuilly-sur-Seine le 27 novembre 1728.

Il est inhumé à Saint Eustache à Paris.

Ses archives sont conservées dans le fonds Crussol (6 AP) aux Archives nationales.



Mort de Théodore Eustache de Palatinat-Soulzbach

Théodore Eustache de Palatinat-Soulzbach meurt à Dinkelsbühl le 11 juillet 1732.

Il est inhumé à Soulzbach.

Jean Christian de Palatinat-Soulzbach, son fils, lui succède à la tête du duché de Palatinat-Soulzbach.



Mort de Théodore-Eustache de Palatinat-Soulzbach

Théodore-Eustache de Palatinat-Soulzbach meurt à Dinkelsbühl le 11 juillet 1732.

Il est innhumé à Soulzbach.



Mariage de Mathieu-François Molé avec Bonne-Félicité Bernard

Mathieu-François Molé (1705-1793) épouse à Saint-Eustache à Paris 1733 ou le 22 septembre 1735 Bonne-Félicité Bernard, fille de Samuel Bernard et de Pauline Félicité de Saint-Chamans.

Leur enfant est :



Mariage de Louis Henri Guillaume IV le Peletier avec Marie-Claire Aimée de Mesgrigny d'Aunay de Rosambo

Louis Henri Guillaume IV le Peletier (1718-1760), Seigneur de Rosambo, épouse à Arras le 13 mars 1738 Marie-Claire Aimée de Mesgrigny d'Aunay de Rosambo (1719-1761). Leurs enfants sont :



Mariage de Louis Jacques Charles Hocquart avec Marie-Suzanne-Éléonore de Bergeret

Louis Jacques Charles Hocquart épouse en l'Église Sainte-Eustache à Paris le 28 janvier 1738 Marie-Suzanne-Éléonore de Bergeret, fille de Pierre-François Bergeret, Seigneur de Negrepelisse et de Frouville, et de Claude-Anne de la Roche. Leurs enfants sont :



Mort de Samuel Bernard

Cession du château de Passy

Samuel Bernard meurt à la place des Victoires à Paris le 18 janvier 1739

Il est inhumé en la chapelle de la Vierge au chevet de l'église Saint Eustache, côté gauche, à Paris le 20 janvier 1739.

Sur une plaque en marbre noire figure le texte suivant :

DANS CETTE CHAPELLE REPOSENT LES CORPS DE

SAMUEL BERNARD

CHEVALIER DE L'UN DES ORDRES DU ROY

CONSEILLER D'ÉTAT COMTE DE COUBERT

DÉCÉDÉ LE 18 JANVIER 1739

SA BELLE-FILLE BONNE DE SAINT-CHAMANS

ÉPOUSE DE GABRIEL BERNARD

PRÉSIDENT DU PARLEMENT DE PARIS

COMTE DE RIEUX

DÉCÉDÉE LA 9 9BRE 1718

ET INHUMÉE AVEC SON FILS

GABRIEL FRANCOIS BERNARD

MORT À L'AGE DE 11 JOURS

LE 11 NOVEMBRE 1718

Bonne-Félicité Bernard, sa fille, doit recevoir la somme fantastique de 6 millions de livres.

Mathieu-François Molé et Bonne-Félicité Bernard emploieront leur fortune à constituer un imposant patrimoine foncier.

Samuel Bernard lègue le château de Passy à Manon Dancourt, madame de Fontaine.

Manon Dancourt le revend en 1739 à Gabriel Bernard de Rieux, fils de Samuel Bernard.

Gabriel Bernard de Rieux y réside.



Naissance de Marie Marguerite Madeleine Adélaïde de Castellane-Esparron

Marie Marguerite Madeleine Adélaïde de Castellane-Esparron naît rue des Bons-Enfants (paroisse Saint-Eustache) à Paris en 1741, fille de Gaspard Constantin Boniface de Castellane-Esparron, Marquis de Castellane, et de Marguerite Marie Renée Fournier (1722 à Saint-Domingue -5 mai 1781 à Paris).



Naissance d'Antoinette Marie Adélaïde Hocquart

Antoinette Marie Adélaïde Hocquart naît à Saint Eustache à Paris le 8 juillet 1748, fille de Louis Hyacinthe Jacques Charles Hocquart (1698-1783), Seigneur de Cœuilly, et de Marie Suzanne Eléonore Bergeret (1721 ou 1722-1793).



Mariage d'Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux avec Adrienne Marie-Madeleine Ulphe d'Hallencourt de Boullainvilliers

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux est veuf de Madeleine Grimoard de Beauvoir du Roure.

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux épouse en septembre 1748 Adrienne Marie-Madeleine Ulphe d'Hallencourt de Boullainvilliers (1725-1781), fille de Louis Joseph Maximilien d'Hallencourt, Seigneur de Boulainvilliers, Vraignes, et de Marie Adrienne Picquet. Leurs enfants sont :



Mariage de Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes avec Françoise-Thérèse Grimod de La Reynière

Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes épouse en l'église Saint-Eustache à Paris le 4 février 1749 Françoise-Thérèse Grimod de La Reynière (vers 1732-11 janvier 1771). Leurs enfants sont :


Marie-Anne-Françoise Mouchard de Chaban

Mariage de Claude-Joseph de Beauharnais avec Marie-Anne-Françoise Mouchard de Chaban

Claude-Joseph de Beauharnais (1717-1784), Comte des Roches-Baritaud, épouse le 6 mars 1753 en la paroisse Saint-Eustache à Paris Marie-Anne-Françoise Mouchard de Chaban dite Fanny de Beauharnais (1737-1813),. Leurs enfants sont :



Mariage de Claude-Joseph de Beauharnais avec Marie-Anne-Françoise Mouchard de Chaban

Claude-Joseph de Beauharnais épouse à Saint-Eustache le 6 mars 1753 Marie-Anne-Françoise Mouchard de Chaban, dite Fanny de Beauharnais. Parmi leurs trois enfants citons :

Séparée de son mari, Marie-Anne-Françoise Mouchard de Chaban se consacrera à la littérature qu'elle cultive avec passion

Elle admet dans sa familiarité plusieurs gens de lettres, entre autres :

qui furent successivement ses amants.

Marie-Anne-Françoise Mouchard de Chaban a des enfants illégitimes dont une fille qu'elle est obligée de reconnaître sous le Directoire.



Mariage de Louis V Le Peletier de Rosanbo avec Marguerite Thérèse de Lamoignon de Malesherbes

Louis V Le Peletier de Rosanbo épouse en la paroisse Saint-Eustache à Paris Ier le 30 mai 1769, Marguerite Thérèse de Lamoignon de Malesherbes (1756-1794). Leurs enfants sont :



Mariage de Louis V le Peletier de Rosanbo avec Marguerite Thérèse Antoinette de Lamoignon de Malesherbes

Louis V le Peletier de Rosanbo épouse en l'église Saint-Eustache à Paris le 30 mai 1769 Marguerite Thérèse Antoinette de Lamoignon de Malesherbes. Leurs enfants sont :



Naissance d'Aline Thérèse le Peletier de Rosanbo

Aline Thérèse le Peletier de Rosanbo naît en l'église Saint-Eustache Paris Ier le 26 février 1771, fille de Louis le Peletier de Rosanbo (1747-1794), Seigneur de Cors Guier, et de Marguerite Thérèse de Lamoignon.



Naissance de Louise Marie Adélaïde Eugénie d'Orléans

Louise Marie Adélaïde Eugène d'Orléans ou Louise Marie Adélaïde Eugénie d'Orléans naît au Palais-Royal à Paris le 23 août 1777, fille de Louis Philippe II Joseph d'Orléans et de Louise Henriette Marie Adélaïde de Bourbon.

Louise Marie Adélaïde Eugénie d'Orléans est titrée Mademoiselle de Chartres à sa naissance,

Mademoiselle d'Orléans, sa sœur jumelle, naît au Palais-Royal à Paris le 23 août 1777, fille de Louis Philippe II Joseph d'Orléans et de Louise Henriette Marie Adélaïde de Bourbon

Elles sont ondoyées par Jean-Baptiste Talon, aumônier du duc d'Orléans, en présence de Jean-Jacques Poupart, curé de l'église Saint-Eustache à Paris.



Mariage de François-Antoine de Bercheny avec Thérèse Prudence de Santo Domingo

rançois-Antoine de Bercheny est veuf d'Anne Louise Adélaïde Thomas de Pangé

François-Antoine de Bercheny épouse à Saint-Eustache à Paris le 16 décembre 1777 Thérèse Prudence de Santo Domingo (1757-1829).

Leurs enfants sont :



Mort d'Abel-François Poisson de Vandières Marquis de Marigny

Bien que souffrant sévèrement de la goutte, Abel-François Poisson de Vandières n'anticipe pas sa disparition prématurée et ne rédige pas de testament.

Abel-François Poisson de Vandières meurt à l'Hôtel de Massiac place des Victoires à Paris le 11 mai 1781.

Il est inhumé dans le caveau de la Sainte-Vierge à Saint-Eustache.



Transfert des restes de Jean-Baptiste Colbert

Les jambes de Jean-Baptiste Colbert restent à Saint-Eustache alors que le reste de ses ossements est transféré dans les catacombes de Paris en 1787.



Naissance d'Adèle Charlotte Augustine de Lévis

Adèle Charlotte Augustine de Lévis naît à Saint-Eustache à Paris en 1785 ou le 11 septembre 1788, fille de Pierre-Marc-Gaston de Lévis et de Pauline Louise Françoise de Paule Charpentier d'Ennery.



Mariage de Jean-Jacques Devin avec Jeanne Marie Ignace Thérésa Cabarrus

Jean-Jacques Devin (1762-1817), Comte de Fontenay, épouse en la paroisse Saint-Eustache à Paris le 21 février 1788 Jeanne Marie Ignace Thérésa Cabarrus. Leur enfant est :



Liaison de Louis Marie François Stanislas de Saint-Mauris-Montbarrey avec Louise Adrienne Cantagrelle

Louis Marie François Stanislas de Saint-Mauris-Montbarrey a une liaison avec Louise Adrienne Cantagrelle. Leur enfant est :



Mort d'Honoré-Gabriel Riqueti

Honoré-Gabriel Riqueti meurt à Paris le 2 avril 1791 d'une maladie que certains attribuent à un empoisonnement, d'autres à sa vie de débauché.

La rue où il meurt (rue de la Chaussée d'Antin) sera rebaptisée rue Mirabeau.

Le 4 avril 1791, l'abbé Cérutti prononce son oraison funèbre lors d'une cérémonie religieuse dans l'église Saint-Eustache.

Le corps Honoré-Gabriel Riqueti est transporté en grande pompe au Panthéon de Paris.

Il y resta jusqu'au 26 fructidor an II soit le 12 septembre 1794.



Bataille de Peyrestortes

Jusqu'en septembre 1793, l'armée espagnole prend toutes les zones fortifiées de la zone frontalière ainsi que les localités de la vallée du Tech : Banyuls-dels-Aspres, Céret, Arles-sur-Tech,...

Les troupes espagnoles sont scindées :

Le gros des troupes françaises est installé sur une ligne allant de Cabestany à Orles, avec des positions secondaires au nord de Perpignan à Rivesaltes et Salses.

Antonio Ricardos installe son quartier général à Trouillas. Il a pour but de prendre Perpignan.

Il attaque, le 3 septembre 1793, le moulin d'Orles situé à moins de 3 km de Perpignan.

L'attaque est repoussée par :

Antonio Ricardos décide alors de contourner Perpignan par le Nord.

Le 8 septembre 1793, Antonio Ricardos ordonne à la division de Jeronimo Giron-Moctezuma, marquis de Las Amarillas, de quitter Saint Estève par Baixas et de prendre possession de la colline de Peyrestortes en attaquant les 4 000 fantassins français sous les ordres d'Eustache Daoust installés à Rivesaltes.

Malgré une résistance acharnée des Français, les espagnols prennent Rivesaltes et les français sont rejetés sur Salses et sur les positions avancées de Perpignan au Vernet.

Le 10 septembre 1793, les espagnols mettent en place un second campement, de 10 000 fantassins et de 2 000 cavaliers à Peyrestortes, coupant ainsi les communications avec Narbonne.

Le territoire fertile est traversé par 3 ruisseaux affluents du fleuve Agly : la Llavanera, la Llobera, l'Oms.

Le général Eustache Charles d'Aoust renforce alors le camp du côté du Vernet pour faire face au camp espagnol de Peyrestortes.

Les troupes de Joseph Cassanyes redescendent alors rapidement de Cerdagne et s'installent un peu plus au nord, au fort de Salses.

Le 17 septembre 1793, Antonio Ricardos lance deux offensives sur les troupes françaises :

Au sud, 400 artilleurs bombardement la citadelle de Perpignan à partir de 2 heures du matin.

Les troupes espagnoles se déplacent sur Pollestres.

Les troupes françaises des généraux Luc Siméon Auguste Dagobert, Barbantane, Catherine-Dominique de Pérignon et Pierre Poinsot de Chansac contre-attaquent.

Les français malgré la perte de 2 000 hommes, font reculer l'ennemi.

Les troupes espagnoles refluent dans le désordre vers Le Boulou, et malgré l'instance de Joseph Cassanyes, le général en chef Louis-Charles de Flers refuse d'exploiter cet avantage pour les anéantir.

A l'ouest, sur la colline du Vernet face à Peyrestortes, la cavalerie de Jeronimo Giron-Moctezuma, surveille, harcèle les artilleurs de Joseph-Charles Mondredon qui a remplacé le général Louis Lemoine.

Les avants postes du camp retranché de Vernet sont attaqués et les Français sont obligés de céder devant le nombre des assaillants.

Toutefois les 40 canons bombardent le camp espagnol et les troupes du général Charles de Eustache d'Aoust sont renforcées par 6 000 hommes venant du camp de l'Union permettant, dans un premier temps de tenir la position.

Une fois les renforts totalement arrivés, les Français lancent alors une contre attaque :

Au petit matin, les Français attaquent la position espagnole de Peyrestortes sous un déluge d'artillerie.

La colonne de gauche, sous les ordres de Louis Lemoine, contourne les positions ennemies et les prend à revers.

Désormais les français et les espagnols sont face à face sur le plateau séparé par le ravin que forme la rivière Llavanera.

Louis Antoine Goguet lance par surprise ses fantassins à l'assaut des positions espagnoles de Jeronimo Giron-Moctezuma.

À la baïonnette les soldats Français s'engage dans un corps à corps jusque tard dans la nuit, repoussant également les contre-attaques de la cavalerie ennemie.

La colonne d'observation du général Soulheirac, passée à droite du dispositif français, ainsi que les soldats de la garnison du Fort de Salses arrivent en renfort, attaquent et percent le flanc droit espagnol.

A 22 heures, les forces de Jeronimo Giron-Moctezuma et de Juan Curten sont en déroute et refluent en désordre au-delà de la Têt vers Ponteilla, Mas Deu et Trouillas.

Cette victoire française marque l'arrêt des attaques contre la citadelle de Perpignan et la fin de la progression espagnole en Roussillon.

Elle fait 800 tués, 1 500 blessés et 1 200 prisonniers côté espagnol.

Les Français eurent 300 tués.

Les Français, étant rentrés dans le campement espagnol, capturent 6 obusiers, 40 canons et un important stock d'armes, de vivres,…



Expédition d'Irlande

Théobald Wolfe Tone, le chef des United Irish, en conflit avec l'Angleterre, vient en France demander une aide militaire.

Répondant à ses attentes, Louis Lazare Hoche propose un projet : une importante expédition doit débarquer une armée française sur les côtes de l'Irlande.

Le 15 décembre 1796, une armée de 45 navires transportant 13 400 hommes quitte le port militaire de Brest.

François-Xavier Donzelot est nommé chef d'état-major à l'expédition d'Irlande.

L'amiral Justin Bonaventure Morard de Galles et Eustache Bruix, chef de division adjoint, dirige la première des divisions chargées d'un débarquement en Irlande.

Mais Eustache Bruix est séparé du reste de la flotte par le brouillard et arrive à Bantry après le départ des autres navires.

Il ne débarque pas les troupes de Louis Lazare Hoche et revient à Brest, ce qui lui vaut d'être disgracié.

Durant la tentative de débarquement en baie de Bantry, la yole de l'amiral Nielly, qui dirige l'arrière-garde de l'escadre, est capturée par un détachement pro-britannique.

Cette yole est encore conservée actuellement en Irlande et a servi de modèle pour la construction des Yoles de Bantry.



Mariage de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord avec Noël Catherine Verlée

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord épouse aux Hospice des Incurables rue de Verneuil à Paris le vendredi 10 septembre 1802 Noël Catherine Verlée ou Worlée (1761-1834).Leurs enfants possibles sont :

Les témoins sont :



Destruction de la pompe de la Samaritaine

En raison des perturbations qu'elle occasionne à la navigation, la pompe de la Samaritaine est détruite en 1813.

Il n'en reste rien, sauf une des cloches transférée à l'église Saint-Eustache.

Elle sera remplacée par les grands magasins qui portent son nom.


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