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1720 événements affichés, le premier en 166 - le dernier en 1892



Mort du Pape Anicet

Soter Pape

Anicet meurt en 166. Son corps repose au cimetière de Calixte sur la via Appia. Il est fait Saint.

Ce Pape ne nous est connu que par l'interdiction faite aux membres de son clergé de porter les cheveux longs. Sans doute comme son prédécesseur, Anicet laisse t'il de véritables penseurs chrétiens, tels Justin de Naplouse ou Hégésippe, lutter contre les hérésies gnostiques qui traversent les chrétiens de Rome conduites par Marcion toujours aussi remuant, et Valentin d'Égypte. La secte des carpocrates affirme que le monde a été créé par des anges et que Jésus est réellement le fils de Joseph mais que Dieu lui a donné le pouvoir de faire des miracles. D'après le témoignage d'Irénée de Lyon, présent à Rome sous le pontificat d'Anicet, rapporté par Eusèbe de Césarée le pape aurait reçu l'évêque de Smyrne, Polycarpe pour régler avec lui le différend qui opposait l'Église de Rome et celles d'Asie sans résultats probants.

Soter devient le 12e Pape en 166. Il semble être originaire de Campanie.



Lisiard Le Riche

Lisiard Le Riche est le fils de Teudon Thion Le Riche.

Lisiard Le Riche est chevalier d'Hugues le Grand, Duc de Bourgogne.

Lisiard Le Riche est cité en 941 comme Seigneur de Sceaux en Gâtinais.

Lisiard Le Riche a pour enfants .


Couronnement de Romain II Porphyrogénète et d'Eudoxie

Mort de Constantin VII Porphyrogénète Empereur byzantin

Romain II Porphyrogénète Empereur byzantin

Joseph Bringas chambellan

Constantin VII Porphyrogénète meurt le 9 novembre 959 à Constantinople.

Romain II Porphyrogénète, fils Constantin VII Porphyrogénète, devient empereur byzantin en 959. Anastasie Théophano, sa femme, prend un important ascendant sur Romain II Porphyrogénète qui commence son règne en écartant sa belle-mère, reléguée dans une aile du Palais Sacré et ses belles-sœurs, contraintes de prendre le voile.

Sous l'influence de sa femme, Romain II confie à Joseph Bringas, le parakimomène, chef du Sénat, les fonctions de chambellan, lui conférant ainsi le pouvoir de diriger les affaires.



Expédition des Byzantins en Crète

Les pirates ruinent le commerce des ports byzantins. Joseph Bringas, le parakimomène organise une ambitieuse expédition militaire en Crète à laquelle participent des mercenaires russes et varègues et dont il confie le commandement au meilleur général de l'Empire Nicéphore Phocas. Joseph Bringas doit vaincre l'opposition du Sénat qui voit, non sans raison, dans Nicéphore un possible usurpateur du trône impérial tant il est populaire. L'époque est favorable, les Musulmans étant alors désorganisés et empêtrés dans des guerres intestines. La flotte prend la mer en juin 960.


Nicéphore II Phocas

Mort de Romain II Porphyrogénète Empereur byzantin

Théophano Régente de l'Empire byzantin

Nicéphore II Phocas, Basile II le Bulgaroctone et Constantin VIII Porphyrogénète Co Empereur Byzantin

Romain II Porphyrogénète meurt subitement le 15 mars 963 à Constantinople et la rumeur accuse immédiatement l'impératrice Anastasie Théophano de l'avoir empoisonné.

Anastasie Théophano devient Régente, le gouvernement est exercé par Joseph Bringas.

Nicéphore Phocas retourne à Constantinople pour se défendre contre les intrigues engendrées par le ministre Joseph Bringas.

Avec l'aide de Théophano, la jeune veuve de l'empereur, qui veut protéger la vie de ses enfants, et du patriarche, Nicéphore II Phocas reçoit le commandement des forces orientales et est proclamé empereur par le Sénat puis par l'armée le 3 juillet 963 devant Césarée.

Après un soulèvement populaire contre Bringas à Constantinople, Nicéphore II Phocas fait son entrée dans la ville et y est couronné empereur byzantin le 16 août 963 au côté de Basile II le Bulgaroctone et Constantin VIII Porphyrogénète, les fils de Romain II.



Naissance de Gérard l'Hospitalier

Pierre-Gérard de Martigues ou Gérard l'Hospitalier naît vers 1040 ou vers 1047 dans une famille à Martigues en Provence ou plus probablement de la région d'Amalfi (Italie)

Il est appelé souvent par erreur Gérard Tenque ou Tum, Tune, ou encore Thom,

Cette confusion vient d'une erreur de traduction de Pierre-Joseph de Haitze.



Mort de Théodora Porphyrogénète Impératrice Byzantine

Michel VI Stratiotique Empereur byzantin

Théodora Porphyrogénète meurt le 30 août 1056. Avec elle s'éteint la dynastie macédonienne.

Selon Skylitzès, Michel VI Bringas Stratiotique, un général déjà âgé est amené sur le trône par les eunuques du palais et le syncelle León en août 1056 alors que Théodora était encore agonisante. Skylitzès qui l'appelle d'ailleurs "le Vieux", nous apprend que c'était un homme simple et qu'il n'a guère fait plus que s'occuper des caisses de l'armée jusque là. Michel VI Stratiotique est proclamé empereur byzantin le 31 août 1056. Michel est un lointain parent du parakoimomène Joseph Bringas, ministre de Romain II. Il a été logothète du stratiotikôn, ce qui pourrait expliquer son nom. Stratiotikos signifie le belliqueux. Il est certainement choisi à cause de son âge, afin de laisser le champ libre aux fonctionnaires et aux eunuques à qui il a d'ailleurs juré de ne jamais rien faire sans leur accord.



Atton de Bruniquel Archiépiscopat d'Arles

Atton de Bruniquel est neveu par sa mère de Richard de Millau.

D'après Joseph Vaissète, Richard de Millau participe à la désignation d'Atton de Bruniquel à l'archiépiscopat d'Arles en octobre 1115.



Installation du Bourg de la Fontaine

À Mont-de-Marsan le Bourg de la Fontaine ou le Borg de la Fonte s'installe sur la rive gauche du Midou.

La fontaine est de nos jours enfouie sous la place du Général-Leclerc.

Il est entouré de murailles percées de portes donnant accès aux routes d'Aire, de Saint-Sever et de Tartas, limitées par :



Déposition de patriarche Jean Veccos

Joseph Patriarche Orthodoxe

Sous la pression de sa tante Eulogie Palélogue, Andronic II Paléologue rétracte son adhésion à l'Union et fait arrêter, le 26 décembre 1282, le patriarche Jean Veccos, rétablissant le patriarche Joseph sur son trône. Andronic II Paléologue fait également libérer tous les prisonniers qui avaient survécu à la terreur sous Michel VIII Paléologue et fait purifier la basilique Sainte-Sophie de Constantinople.

De même, la restauration du patriarche Joseph ravive la lutte entre arsénites et joséphites, bien que l'ancien patriarche Arsène soi décédé depuis longtemps.



Mort du Patriarche Joseph

Grégoire II Patriarche orthodoxe

A la mort de Joseph, le 23 mars 1283, Andronic II Paléologue croit trouver une solution au conflit entre arsénites et joséphites en nommant patriarche un laïc, Georges de Chypre, connu pour être un éminent érudit et qui monte sur le trône patriarchal sous le nom de Grégoire II. Cette nomination ne calme pas la controverse.



Mort de Jean de Joinville

Jean de Joinville meurt le 24 décembre 1317, près de 50 ans après Saint-Louis.

Il est inhumé dans la chapelle Saint-Joseph de l'église Saint-Laurent du château de Joinville, aujourd'hui détruit.


Isabelle de Portugal

Mariage de Philippe III le Bon avec Isabelle de Portugal

Isabelle de Portugal Duchesse de Bourgogne, de Brabant et de Limbourg

Philippe III le Bon est veuf de Bonne d'Artois.

Philippe III le Bon de Bourgogne (1396-1467) épouse à l'Écluse aux Pays-Bas le 7 ou le 10 janvier 1430 Isabella ou Isabelle de Portugal, fille de Jean Ier de Portugal et de Philippa de Lancastre. Leurs enfants sont :

Isabelle de Portugal devient duchesse de Bourgogne de Brabant et de Limbourg.

Isabelle de Portugal agit en nom de son mari durant diverses rencontres diplomatiques et est considérée comme la réelle gouvernante de la Bourgogne.



Rencontre d'Eugène IV et du Patriarche Joseph de Constantinople

Le 24 janvier 1439, Eugène IV rencontre à Ferrare le patriarche Joseph de Constantinople.



Union de l'Église catholiques et des Églises d'Orient

Le Concile s'enlise 16 mois sur la version byzantine du Credo de Nicée. Une interprétation commune du Filioque latin est enfin adoptée en 1440. Elle est due à une avancée turque et la mort du patriarche Joseph de Constantinople. L'union entre les deux Églises est rapidement proclamée.

Eugène IV peut retourner à Rome.

Mais à Byzance Jean VIII Paléologue ne peut imposer à son peuple cette union. La plupart des dignitaires de l'Église orthodoxe, condamnant, les résultats du concile, affaiblissent la position de l'Empereur. Ni le monde orthodoxe grec, ni l'Église slave n'acceptent cette union sacrée.

Le pape Eugène confie alors à Nicolas V des tâches diplomatiques de première importance.



Mariage de Philippe de Montmorency-Nevele avec Marie van Hoorne

Philippe de Montmorency-Nevele épouse le 5 septembre 1496 Marie van Hoorne (vers 1476-à Douai 7 juin 1558), Dame de Montigny. Leur enfant est :



Querelle entre les possédants et les non-possédants

À l'intérieur de l'Église orthodoxe russe, une querelle oppose :

Les premiers prônent la nécessité d'une Église puissante et riche en parfaite symbiose avec le souverain.

Les seconds condamnent la propriété ecclésiastique, notamment celle des grands monastères et séparent l'Église de l'État.

Le concile de 1503 tranche en faveur des premiers, mais Nil de la Sora et Joseph de Volok, seronttous deux canonisés.



Naissance de Joseph Feydeau

Joseph Feydeau naît en 1506, fils de Jacques Feydeau, Seigneur de La Borde, et de Jacquette Chauveau.



Mariage de Joseph de Montmorency avec Anne d'Egmont

Joseph de Montmorency épouse le 26 août 1523 Anne d'Egmont (1502-1574), fille de Florent d'Egmont, Comte de Buren (1469-1539) et de Marguerite de Glimes (1481-1551). Leurs enfants sont :



Naissance de Philippe II de Montmorency-Nivelle

Philippe II de Montmorency-Nivelle naît entre 1524 et 1526, fils de Joseph de Montmorency et d'Anne d'Egmont.



Naissance de Joseph Boniface

Jacques Boniface est originaire de Marseille.

J oseph Boniface naît en 1526, fils de Jacques Boniface, Seigneur de la Môle et de Colobrières, et de Marguerite de Pontevès.



Mort de Joseph de Montmorency

Joseph de Montmorency meurt en 1530.



Mariage d'Antoine de Noailles avec Jeanne de Gontaut

Antoine de Noailles épouse le 30 mai 1540 Jeanne de Gontaut (vers 1520-1586), Dame de Lentour. Leurs enfants sont :



Mariage de Joseph Feydeau avec Marie Millet

Joseph Feydeau épouse le 6 février 1554 Marie Millet (morte en 1612). Leurs enfants sont :

Joseph Feydeau avec Marie Milletsont à l'origine des rameaux de Calende et du Plessis.



Naissance de Denis Ier de Feydeau

Denis Ier de Feydeau naît en 1563, fils de Joseph Feydeau (1506-1591), Seigneur de Prunelay, et de Marie Millet (mort en 1612).


Philippe-Louis de Wittelsbach

Mort de Wolfgang de Bavière Duc des Deux-Ponts

Bataille de La Roche-l'Abeille

Philippe Strozzi Prisonnier

Philippe-Louis de Wittelsbach Duc du Palatinat-Neubourg

En 1569, à la tête d'une armée de mercenaires, Wolfgang de Bavière conduit une expédition destinée à venir en aide aux protestants français.

Cette armée traverse la Bourgogne et les provinces du centre de la France, détruisant sur son passage beaucoup d'églises et d'abbayes.

Gaspard II de Coligny prend le commandement de l'armée des protestants et la mène vers le Limousin afin d'y rejoindre Wolfgang de Bavière.

Après un bref combat contre un détachement de l'armée royale, Wolfgang de Bavière peut franchir la Vienne à Aixe.

La jonction entre troupes protestantes se fait en juin 1569 à Châlus, pour un total d'environ 25 000 hommes.

Wolfgang de Bavière meurt à Nexon le 11 ou le 18 juin 1569.

Sa tombe est érigée sur l'actuelle place de l'Église.

Ses entrailles sont déposées dans un tombeau qui sera retrouvé au XIXe siècle dans le jardin de la demeure ancestrale de Jean-Joseph de Verneilh-Puyraseau, Co-seigneurs de Nexon depuis 1600.

Henri III de France campe en avant de Saint-Yrieix pour protéger la ville, avec une armée sensiblement équivalente.

Claude II de La Châtre participe à cette bataille dans l'armée d'Henri III de France

L'arrivée des protestants surprend Henri III de France, ce qui leur donne l'avantage au début de la bataille le 25 juin 1569.

Philippe Strozzi, colonel général de l'infanterie royale, réussit cependant à rétablir la situation.

Une manœuvre de Gaspard II de Coligny menace d'envelopper l'armée royale, qui doit battre en retraite et céder le passage aux protestants.

La victoire de Gaspard II de Coligny est loin d'être décisive, mais lui permet de s'ouvrir une route vers le Périgord.

L'armée protestante fait peu de prisonniers : le plus fameux est Philippe Strozzi.

Théodore Agrippa d'Aubigné et Charles-Louis de Téligny participent à ce combat.

Dans les jours qui suivent, l'armée protestante massacre des centaines de paysans, notamment :

en représailles de la mort de Louis Ier de Bourbon-Condé, et de Paulon de Mauvans.

Les possessions de Wolfgang de Bavière sont partagées entre ses fils :


Marguerite de Valois et François d'Alençon - tapisserie

Complot des Malcontents

François d'Alençon Prisonnier

Henri IV de France Prisonnier

François de Montmorency Prisonnier

Mort de Joseph Boniface Seigneur de la Môle

Mort d'Annibal de Coconas

Artus de Cossé-Brissac Prisonnier

En 1574, Charles IX de France se meurt.

François d'Alençon, frère cadet du roi, allié à François de Montmorency et à Henri IV de France, met en place le complot dit des Malcontents.

Ce sont des protestants et catholiques modérés qui préconisent la modération de l'État dans les affaires religieuses.

Claude II de La Châtre rejoint les Malcontents.

François d'Alençon veut s'imposer comme successeur à la place de Henri III de France, son frère.

François d'Alençon et Henri IV de France projette de fuir la cour et de déclencher la rupture.

Les comploteurs ont des appuis à l'extérieur.

Henri Ier de Bourbon-Condé évadé, est parti chercher refuge chez les princes protestants d'Allemagne, tandis que Gabriel Ier de Montgommery prépare un débarquement en Normandie avec l'aide de ses amis anglais.

Catherine de Médicis parvient à déjouer la conspiration.

La fuite des princes est éventée.

Après l'échec de la conjuration, François d'Alençon et Henri IV de France sont arrêtés et retenus prisonniers au château de Vincennes.

Le roi pardonne à François d'Alençon.

François de Montmorency est arrêté et est enfermé à la Bastille.

Joseph Boniface est un favori du prince François d'Alençon.

D'après certaines rumeurs, Joseph Boniface aurait été l'amant de Marguerite de Valois et aussi de François d'Alençon.

Joseph Boniface est accusé d'avoir attenté à la vie de Charles IX de France en détenant une figurine de cire piquée d'aiguilles, fournie par l'astrologue Côme Ruggieri.

Joseph Boniface est soumis à la question.

Annibal de Coconas est son coaccusé.

Leur grâce, demandée par François d'Alençon et Marguerite de Valois auprès de Charles IX de France, est refusée.

Joseph Boniface de la Môle et Annibal de Coconas meurent le 30 avril 1574 décapités en place de Grève à Paris.

On raconte que Marguerite de Valois ensevelira le corps de son amant dans l'actuelle rue Yvonne-Le-Tac.

Le pamphlet protestant Le Divorce satyrique, publié en 1607; prétend que Marguerite de Valois emporte la tête de son amant après l'exécution, la fait embaumer et la conserve dans un cabinet derrière son lit à l'Hôtel de Nesle.

Le 4 mai 1574, Catherine de Médicis fait arrêter Artus de Cossé-Brissac à Vincennes, et conduire à la Bastille.

Catherine de Médicis le soupçonne d'appuyer François d'Alençon.



Mariage d'Alphonse d'Ornano avec Marguerite Louise de Pontevès

Alphonse d'Ornano épouse à Marseille le 2 juin 1576 Marguerite Louise de Pontevès, de la famille des comtes de Carcès. Leurs enfants sont :

Il est connu pour être le grand-père du comte de Grignan, mari de la fille de la marquise de Sévigné,



Naissance de Père Joseph

François Leclerc du Tremblay, dit le père Joseph, naît en 1577, fils de Jean Leclerc du Tremblay, président de la Chambre de requêtes du Parlement de Paris et de Marie Motier de La Fayette.

Il reçoit une éducation classique très soignée.



Voyage en Italie du Père Joseph

En 1595, le Père Joseph fait un long voyage en Italie dont il revient pour embrasser la carrière des armes.



Mariage de Denis Ier de Feydeau avec Marguerite Le Maire

Denis Ier de Feydeau épouse le 21 septembre 1595 Marguerite Le Maire (1576-1613). Leurs enfants sont :



Édition de l'œuvre de l'encyclopédiste latin Martianus Capella

En 1596, à 13 ans, Hugo de Groot entreprend l'édition de l'œuvre de l'encyclopédiste latin Martianus Capella avec l'aide de son maître, Joseph Juste Scaliger (publiée en 1599, cette édition, enrichie d'un commentaire, restera une référence pendant plusieurs siècles).


Urbain de Laval

Siège d'Amiens

Mort de Flessan

Mort de Jean de Mercastel

Urbain de Laval Maréchal de France

Mort d'Hernandes Teillo Porto Carrero

Charles de Gontaut-Biron est chargé de reprendre Amiens.

Avec 4 000 fantassins et 700 cavaliers, il investit Amiens du côté de l'Artois, afin de couper les voies de communications avec Doullens et interceptant tous les convois en direction de la ville.

Il fait resserrer la ville de très près.

Guillaume V de Hautemer se signale lors de ce siège.

Malgré sa supériorité numérique, la garnison n'ose pas effectuer de sorties.

Hernandes Teillo Porto Carrero n'a pas imaginé voir l'ennemi aussi vite.

Il n'a pas suffisamment de provisions pour tenir un siège.

Il fait alors sortir toutes les bouches inutiles et brûler tous les faubourgs.

Les troupes Françaises, s'attendant à un siège long, organisent un camp ou l'on trouve de tout, comme dans une ville dont 2 hôpitaux.

On appelle alors le siège d'Amiens, le siège de velours.

Début avril 1597, Henri IV de France, suivi de sa cour, fait attaquer la place avec l'artillerie.

Le 22 mai 1597, Hernandes Teillo Porto Carrero fait une sortie furieuse avec 500 cavaliers, sur le quartier général de Charles de Gontaut-Biron, s'emparant d'un fort que les Français ont construit pour défendre le QG.

Après 2 heures de combats, les Espagnols en sont chassés et poursuivis par les troupes Françaises.

Les Espagnols sont sauvés par l'arrivée de 400 fantassins qui leur permettent de fermer les portes de la ville.

Charles Alexandre de Croÿ a sert dans une colonne de secours lors de ce siège.

En juin 1597, les Espagnols attaquent à nouveau, prenant les tranchées à 3 endroits.

Ils sont rapidement refoulés par les Français jusque sur la contrescarpe.

Le 18 juillet 1597, les Espagnols attaque à nouveau avec 2 groupes de 300 hommes chacun.

Le premier groupe attaque les tranchées tenues par le régiment de Picardie et le second celles tenue par le régiment de Flessan.

Les Espagnols, progressant rapidement, tuent les maitres de camps Flessan et Jean de Mercastel, sieur de Fouquerolles, nettoient les tranchées et attaquent les batteries afin d'enclouer les canons.

Les troupes de Charles de Gontaut-Biron et de Charles Ier de Lorraine-Guise, Prince de Joinville, tentent de repousser les Espagnols.

Les combats sont terribles et les espagnols progressant toujours, Henri IV de France fait donner ses troupes, qui les enfoncent et les poursuivent jusqu'à l'entrée de la ville.

Par état donné au camp d'Amiens, Urbain de Laval, Marquis de Sablé, est fait Maréchal de France le 25 juillet 1597 par Henri IV de France.

Le 4 septembre 1597, les Français lancent un assaut qui est repoussé après un long combat.

Lors de cette attaque, Hernandes Teillo Porto Carrero, est tué d'un coup d'arquebuse.

Don Jérôme Carasse marquis de Montanagro prend sa succession.

Il décide de se retrancher dans la ville afin d'attendre l'armée de secours d'Albert VII de Habsbourg, forte de 25 000 hommes, sous les ordres de Peter Ernst Ier von Mansfeld-Vorderort.

Elle arrive sur Amiens vers le 20 septembre 1597.

Charles II de Mayenne convainc Charles de Gontaut-Biron d'attendre derrière les retranchements, l'armée de secours.

L'armée de secours espagnole vient alors assiéger l'armée assiégeante.

Ils attaquent mais sont mis en fuite par l'artillerie Française.

Les forces Françaises renforcent leurs retranchements si bien que le lendemain l'armée de secours n'ose attaquer et Albert VII de Habsbourg prend le parti de se retirer.

Henri IV de France somme alors Don Jérôme Carasse de se rendre.

Celui-ci capitule le 25 septembre 1597.

Lors des 6 mois de siège les pertes Française ne s'élèvent qu'à 600 hommes.

Maximilien de Béthune joue un rôle essentiel à la tête de l'artillerie.

Tout jeune, Henri II de Rohan participe à ce siège.

Hercule de Rohan-Guémené participe à ce siège.

Le Père Joseph sert lors de ce siège.

Henri Ier de Savoie-Nemours se signale lors de ce siège.

Louis de Marillac fait ses premières armes.

Louis de Marillac reçoit après la prise d'Amiens une compagnie de 100 chevaux légers.

Henri IV de France le fait gentilhomme ordinaire de sa chambre et sous-lieutenant de la compagnie de gens d'armes de Gaston de France, du Duc d'Anjou.



Le Père Joseph Capucin à Orléans

En 1599, le Père Joseph alors connu comme le baron de Mafflier, renonce aux vanités du monde et entre chez les religieux capucins d'Orléans.

Il se consacre aux choses de la religion avec une piété exemplaire et devient un prédicateur et réformateur de renom.



Fondation de l'ordre des Filles du Calvaire

En 1606, le Père Joseph assiste Antoinette d'Orléans, une religieuse de Fontevraud, lorsqu'elle fonde l'ordre des Filles du Calvaire.

Il écrit un ouvrage de dévotion à leur intention.

Son zèle prosélyte le pousse à envoyer des missionnaires en pays huguenot afin de les arracher à leur hérésie.



Mort d'Henri de Joyeuse Comte du Bouchage et Maréchal de France

De nouveau capucin, Henri de Joyeuse devient un prédicateur renommé et un mystique sujet à des extases.

Il est un des premiers à remarquer la valeur de François Leclerc du Tremblay, en religion Père Joseph.

Henri de Joyeuse meurt le 28 septembre 1608, au couvent des capucins de Rivoli en Italie.

Son corps est ramené à Paris et est inhumé dans la chapelle des Capucins de la rue Saint-Honoré.


Père Joseph L'Éminence grise de Jean-Léon Gérôme

Amitié de Richelieu avec le Père Joseph

Vers 1609, le Père Joseph, qu'on appelle "Éminence grise" en référence à la couleur grise de son froc devient l'ami et le confident le plus proche de Richelieu, "Son Éminence".

Par la suite, Richelieu l'emploie souvent comme agent à l'occasion de tractations diplomatiques.

Grâce à son vaste réseau de moines capucins, le Père Joseph crée un service de renseignements au service de Richelieu.

Les moines devenus agents de renseignements lui permettent en effet d'avoir en permanence des informations confidentielles en provenance des différentes zones de conflits.



Ambassades de Louis de Marillac

Paix de Loudun

Henri II de Bourbon-Condé au conseil royal

Henri II de Bourbon-Condé Gouverneur de la Guyenne

En 1616, les nobles se révoltent à nouveau.

Louis de Marillac est envoyé par Marie de Médicis en ambassade en Allemagne et en Italie, pour négocier la paix avec les chefs protestants.

Le 11 janvier 1616, conjointement avec Villeroi, secrétaire d'État, Charles II de Cossé conclut une trêve avec Henri II de Bourbon-Condé.

Voyant qu'Henri II de Bourbon-Condé se réconcilie avec Marie de Médicis, Henri II de Rohan finit par faire de même.

Le 3 mai 1616, Henri II de Bourbon-Condé obtient un nouveau traité avec Marie de Médicis à Loudun.

Elle accepte, son entrée dans le conseil royal et lui accorde également la somme d'un million et demi de livres et le gouvernement de la Guyenne.

Les protestants obtiennent un sursis de 6 ans à la remise de leurs places de sûreté au pouvoir royal.

Le Père Joseph entre en politique à la Conférence de Loudun : soutenu par la reine et par le légat du Saint-Père, il s'oppose aux thèses gallicanes qui ont la faveur de la noblesse, et il réussit à les convaincre d'abandonner les tendances schismatiques du gallicanisme.

Paul Phélypeaux de Pontchartrain est un des négociateurs de la paix de Loudun.



Écriture de La Turciade

De 1617 à 1625, le Père Joseph compose La Turciade, une épopée en 4637 vers latins, qui sera imprimée en 2 exemplaires.

Urbain VIII, destinataire de l'un d'eux et lui-même poète, l'appelle L'Énéide chrétienne.



Naissance de Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre naît en 1622, fils d'Antoine Le Febvre de La Barre, conseiller au parlement de Paris et prévôt des marchands, et de Madeleine Belin.



Naissance de Joseph de Montclar

Joseph de Pons et de Guimera, baron de Montclar, ou Joseph de Montclar naît en 1625.



Mariage de Thomas-François de Savoie-Carignan avec Marie de Bourbon-Condé

Thomas-François de Savoie-Carignan épouse à Paris le 14 avril 1625 Marie de Bourbon-Condé, fille de Charles de Bourbon-Soissons, Comte de Soissons et de Dreux, et d'Anne de Montafié. Leurs enfants sont :

Il est à l'origine de la branche de Savoie-Carignan au sein de la Maison de Savoie.



Siège de La Rochelle

Le siège de La Rochelle, ordonné par Louis XIII, commence le 10 septembre 1627 sous le commandement de Richelieu.

Richelieu fait fortifier les îles de Ré et Oléron.

L'armée royale déploie 20 000 hommes autour de la ville, coupant toutes les voies de communication terrestres.

Le ravitaillement ne peut plus venir que de la mer.

Le Père Joseph assiste à ce siège.

Abraham de Fabert d'Esternay se distingue comme major pendant ce siège où se révèlent ses compétences d'ingénieur.

De retour dans le royaume de France, Henri II de La Ferté-Senneterre, capitaine d'un régiment payé par Henri Ier de La Ferté-Senneterre, son père, se distingue pendant ce siège.

Charles Ier de Lorraine commande un temps la flotte lors du siège de La Rochelle en 1627 et 1628. Il en abandonne cependant le commandement, ne lui trouvant pas assez d'importance.

La politique navale de Louis XIII et de Richelieu contraint Charles Ier de Lorraine à abandonner sa charge d'Amiral du Levant, ce qui le fait lentement basculer dans l'opposition au cardinal.

Urbain de Maillé-Brézé lève un régiment d'infanterie à ses frais et prend part à ce siège.

Antoine Coëffier de Ruzé joue un rôle de tout premier plan lors de ce siège.



Mariage de Pons de Salignac avec Isabelle d'Esparbès de Lussan

Pons de Salignac épouse au château d'Aubeterre le 20 février 1629 Isabelle d'Esparbès de Lussan (vers 1609-1641). Leurs enfants sont :



Naissance de Georges Peugeot

Georges Peugeot naît à Vandoncourt dans le Doubs en 1630, fils de Joseph Peugeot (1600-1651) et de Françoise Devaux (vers 1605-vers 1652).


Jean t'Serclaes Comte de Tilly par Van Dyck Albrecht Wenzel Eusebius von Wallenstein

Wallenstein Amiral de la Baltique

Diète de Ratisbonne

Renvoi de Wallenstein

Tilly Commandant des armées impériales

L'empereur récompense richement Wallenstein en ajoutant à ses possessions en Bohême de nouveaux territoires en Silésie et dans le Mecklembourg et en le nommant amiral de la Baltique : véritable maître de l'Allemagne du nord.

Il devient un presque souverain.

Ferdinand II de Habsbourg, tout en essayant d'extirper le protestantisme de l'Allemagne, tente également d'imposer son pouvoir absolu, avec l'aide militaire de Wallenstein.

La France agit en sous-main pour convaincre les princes de la ligue catholique qu'ils ont intérêt à limiter les pouvoirs de l'empereur. À la diète de Ratisbonne, deux ambassadeurs de Richelieu, Brulart de Léon et le Père Joseph, retournent Maximilien Ier de Bavière et des princes catholiques contre la Maison d'Autriche.

En août 1630, Maximilien Ier de Bavière et les princes de la ligue catholique imposent à Ferdinand II de Habsbourg de relever de son commandement Wallenstein, devenu trop puissant et de licencier son armée.

En licenciant Wallenstein, Ferdinand II de Habsbourg espère que les Électeurs nommeront son fils roi des Romains, lui assurant ainsi la couronne impériale. Les agents français font encore échouer cette stratégie.

À partir de ce moment, Wallenstein devient l'ennemi de Maximilien Ier de Bavière.

Tilly le remplace à la tête des troupes impériales. Les effectifs des armées catholiques sont diminués.

Wallenstein, à la fin de sa vie, se retire en Bohême, rongé par l'incertitude et les superstitions, accompagné de docteurs et d'astrologues. Il mène un jeu ambigu, négociant avec tous les belligérants, Suédois, Saxons, Français.

Ses buts demeurent obscurs : se faire élire roi de Bohême ? Rétablir la paix ? Toujours est-il qu'il s'isole de plus en plus

Matthias Gallas retourne alors en Allemagne pour les opérations militaires contre l'armée de Gustave II Adolphe de Suède.

Matthias Gallas est embauché par Wallenstein qui va bientôt lui accorder toute confiance et dont il devient très proche.

Matthias Gallas est à la tête d'un corps d'armée chargé de défendre la Bohême contre les suédois en 1631 et 1632.



Mariage de Raphaël Hardouin avec Marie Gauthier

Raphaël Hardouin épouse en l'église Saint-Nicolas des Champs à Paris le 24 février 1637 Marie Gauthier. Parmi leurs 5enfants citons :



Liaison de Charles IV de Lorraine avec Béatrix de Cusance

Charles IV de Lorraine a une liaison le 9 avril 1637 avec Béatrix de Cusance. Leurs enfants sont :



Mort de Père Joseph

Le Père Joseph subit une première attaque cérébrale au printemps 1638.

Père Joseph meurt à Rueil le 18 décembre 1638 en quelques jours d'une seconde attaque.

Sa mort le prive de justesse de sa promotion comme cardinal.

Le cardinal de Richelieu écrira : Je perds ma consolation et mon unique secours, mon confident et mon appui.



Mariage de François de Vintimille avec Anne de Forbin

François de Vintimille épouse à Luc le 26 décembre 1639 Anne de Forbin.

Leurs enfants sont :


Louis II de La Trémoïlle

Mariage de Louis II de La Trémoïlle avec Renée Julie Aubéry

Louis II de La Trémoïlle épouse le 1er novembre 1640 Renée Julie Aubéry (1618-1679), Dame de Tilleport. Leurs enfants sont :



Mariage de Pierre de Nesmond avec Arthémise Charlotte de Caumont d'Adde

Pierre de Nesmond, Seigneur de Sansac, épouse le 13 juin 1641 Arthémise Charlotte de Caumont d'Adde.

Leur enfant est :



Mariage d'Henri du Plessis-Guénégaud avec Isabeau de Choiseul

Henri du Plessis-Guénégaud épouse par contrat du 22 février 1642 Isabeau de Choiseul (vers 1610-9 août 1677), fille du maréchal Charles de Choiseul. Leurs enfants sont :

La dot s'élève à 56 000 livres tournois, et Isabeau de Choiseul renonce à tous ses droits au profit de son frère François, marquis de Praslin depuis la mort de leur père.

Henri du Plessis-Guénégaud apporte les 200 000 livres de don en avance d'hoirie de la part de Marie de La Croix, sa mère.


Élisabeth de Bourbon-Vendôme

Mariage de Charles Amédée II de Savoie-Nemours avec Élisabeth de Bourbon-Vendôme

Charles Amédée II de Savoie-Nemours épouse à Paris au Louvre le 11 juillet 1643 Élisabeth de Bourbon-Vendôme. Leurs enfants sont :



Naissance de Marie Le Fèvre de la Barre

Marie Le Fèvre de la Barre naît vers 1644, fille de Joseph-Antoine Lefebvre de la Barre.


Isabeau de Bonzi - par François de Troy - en 1666

Mariage de René Gaspard de La Croix avec Isabeau de Bonzi

René Gaspard de La Croix est veuf d'Isabeau Brachet,

René Gaspard de La Croix épouse à Béziers le 21 novembre 1644 Isabeau de Bonzi. Leurs enfants sont :



Mariage de Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre avec Marie Mandat

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre Conseiller au parlement de Paris

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre épouse en 1645 Marie Mandat, fille de Galiot Mandat, maître des comptes.

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre devient Conseiller au parlement de Paris en 1645.



Mariage de François-Marie de Broglie avec Catherine Olympe de Fauria

Bataille de Lloret

Prise de Balaguier

François-Marie de Broglie épouse le 3 juillet 1645 Catherine Olympe de Fauria ou Favria (morte en 1709), fille de Jean François de Vassals, Comte de Fauria.

Leurs enfants sont :

François-Marie de Broglie part combattre les Espagnols en Catalogne.

Le 11 juillet 1645, François-Marie de Broglie franchit la Noguerre-Pallaresse, affluent de la Sègre, de nuit, avec 3 régiments, sous le feu de l'ennemi.

Le 21 juillet 1645, François-Marie de Broglie livre bataille à Lloret et participe à la prise de Balaguier.



Mariage de Vespasien de Gonzague de Guastalla avec María Inés Manrique de Lara

Vespasien de Gonzague de Guastalla entre très jeune au service de l'Espagne.

Vespasien de Gonzague de Guastalla épouse en Espagne en 1646 María Inés Manrique de Lara (morte en 1679), 10e comtesse de Paredes de Nava. Leurs enfants sont :



Mariage de Pierre Bidal avec Catherine Bastonneau

Pierre Bidal épouse le 25 avril 1647 Catherine Bastonneau (1620-21 janvier 1690). Leurs enfants sont :

Pierre Bidal est Marchand de drap et de soie à Paris.



Mariage de Pons de Salignac avec Louise de La Cropte de Chantérac

Pons de Salignac est veuf d'Isabelle d'Esparbès de Lussan.

Pons de Salignac épouse le 1er octobre 1647 Louise de La Cropte de Chantérac. Leurs enfants sont :

Le remariage de Pons de Salignac contrarie vivement les enfants du premier lit qui trouvent que Louise de la Cropte de Chantérac n'est pas assez richement dotée,

Antoine de Fénelon sait ramener le calme en écrivant à ses neveux de se soumettre à la Providence.



Mariage de Ferdinand III de Habsbourg avec Marie-Léopoldine de Tyrol

Ferdinand III de Habsbourg est veuf de Marie-Anne d'Autriche.

Ferdinand III de Habsbourg épouse en 1648 Marie-Léopoldine de Tyrol, fille de Léopold V d'Autriche-Tyrol, Comte de Tyrol, Électeur du Tyrol, et de Claude de Médicis.

Leur enfant est :



Lévitation de Joseph de Cupertino

En 1649, Jean-Frédéric de Brunswick-Lunebourg est témoin d'une lévitation de Joseph de Cupertino.



Mariage de Louis de Guise-Joyeuse avec Marie-Françoise d'Angoulême

Louis de Guise-Joyeuse épouse à Toulon le 3 novembre 1649 Marie-Françoise d'Angoulême, Duchesse d'Angoulême, fille de Louis-Emmanuel d'Angoulême et de Marie-Henriette de La Guiche. Leurs enfants sont :



Mariage de René de Voyer avec Marguerite Houllier de La Poyade

René de Voyer épouse le 8 mai 1650 Marguerite Houllier de La Poyade. Leurs enfants sont :



Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre Maître des requêtes

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre devient Maître des requêtes vers 1650.



Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre Intendant de Paris, du Bourbonnais, puis d'Auvergne

Durant la Fronde, Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre est intendant de Paris, puis intendant du Bourbonnais, puis intendant de l'Auvergne.



Naissance de Louis-Joseph de Guise-Joyeuse

Louis-Joseph de Guise-Joyeuse naît le 7 août 1650, fils de Louis de Guise-Joyeuse et de Marie-Françoise d'Angoulême.


Louis II de Vendôme - par Dumonstier

Mariage de Louis II de Vendôme avec Laure Mancini

Pour se concilier la cour, Louis II de Vendôme est contraint d'épouser une nièce de Jules Mazarin.

Louis II de Vendôme épouse le 4 février 1651 ou en juillet 1651 à Brühl en Allemagne Laure Mancini, nièce de Jules Mazarin. Leurs enfants sont :

Ce n'est qu'avec ce mariage que César de Bourbon s'assagit.

Il restera fidèle à Anne d'Autriche durant toute la Fronde.



Baptême de Louis-Joseph de Guise-Joyeuse

Louis-Joseph de Guise-Joyeuse est baptisé en l'église Saint-Jean-en-Grève à Paris le 9 septembre 1651.



Mariage de Ferdinand-Marie de Bavière avec Henriette-Adélaïde de Savoie

Ferdinand-Marie de Bavière épouse en 1652 Henriette-Adélaïde de Savoie, fille de Victor-Amédée Ier de Savoie et de Christine de France. Parmi leurs 11 enfants citons :



Mariage de Charles II de Rohan-Guémené avec Jeanne Armande de Schomberg

Charles II de Rohan-Guémené (1633-1699) épouse en la paroisse Saint-Paul à Paris le 12 janvier 1653 Jeanne Armande de Schomberg (morte en 1706). Leurs enfants sont :

Les témoins  sont :



Naissance de Louis-Joseph de Vendôme

Louis-Joseph de Vendôme dit le Grand Vendôme naît à l'Hôtel de Vendôme à Paris le 1er juillet 1654, fils de Louis II de Vendôme (1612-1669), Duc de Mercœur et de Vendôme, et de Laure Mancini (1636-1657), Duchesse de Mercœur.



Mariage de Gabriel Prunier avec Anne de La Croix de Chevrières

Gabriel Prunier épouse à Grenoble le 6 août 1655 Anne de La Croix de Chevrières (vers 1649-1723). Leurs enfants sont :

Le contrat est signé chez Maitre Sirand à Grenoble.



Mariage de Charles Fleuriau d'Armenonville avec Françoise Guillemin

Charles Fleuriau d'Armenonville épouse le 16 octobre 1656 Françoise Guillemin (morte en 1684). Leurs enfants sont :



Baptême de Louis-Joseph de Vendôme

Louis-Joseph de Vendôme est baptisé en la Sainte Chapelle du château de Vincennes le 27 octobre 1656.

Son Parrain est Louis XIV.

Sa marraine est Anne d'Autriche (1601-1666)



Louis-Joseph de Guise-Joyeuse Prince de Joinville

Louis-Joseph de Guise-Joyeuse devient Prince de Joinville et Pair de France en 1657.



Galère de Philippe de Vendôme armée aux frais de la ville de Marseille

Afin de reprendre en main la gestion de la ville de Marseille, Louis II de Vendôme, gouverneur de la Provence, fait nommer consul Lazare de Vento, seigneur de la Baume, par lettres patentes d'octobre 1657.

Les deux autres consuls sont Boniface Pascal et Joseph Fabre.

Sous prétexte de défendre la ville contre les pirates mais surtout pour être agréables à Louis II de Vendôme, les consuls décident d'armer aux frais de la ville de Marseille la galère de Philippe de Vendôme, fils de Louis II de Vendôme.

Cette décision provoque une vive opposition à la tête de laquelle figure Gaspard de Glandevès de Niozelles.



Mariage de François de Blanchefort de Créquy de Bonne avec Catherine de Rougé

François de Blanchefort de Bonne épouse Catherine de Rougé. Leurs enfants sont :



Naissance de François Joseph de Créquy

François Joseph de Créquy naît en 1659, fils de François de Blanchefort de Créquy de Bonne et de Catherine de Rougé.



Louis-Joseph de Vendôme Général des galères du roi de France

En 1659, Louis-Joseph de Vendôme devient Général des galères du roi de France.



Naissance de Joseph-Emmanuel de La Trémoïlle

Joseph-Emmanuel de La Trémoïlle naît le 7 juillet 1659, fils de Louis II de La Trémoïlle, Duc de Noirmoutier, et de Renée Julie Aubéry, Dame de Tilleport.



Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre Intendant du Dauphiné

En 1659, Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre est intendant du Dauphiné.

Jean-Baptiste Colbert se plaint de son administration et écrit à Jules Mazarin que M. de La Barre est haï du peuple.

Le ministre répond de le prendre au mot s'il est vrai qu'il a demandé son congé.

C'est ce qu'on fait et Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre quitte alors l'administration.



Naissance de Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville

Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville naît à Paris le 22 janvier 1660 ou 1661, fils de Charles Fleuriau d'Armenonville (1604-1694) et de Françoise Guillemin (morte en 1684).



Mariage de Louis-Charles d'Albert avec Anne de Rohan-Montbazon

Louis-Charles d'Albert est veuf de Louise Marie Séguier.

Louis-Charles d'Albert est le parrain d'Anne de Rohan-Montbazon.

Louis-Charles d'Albert épouse le 4 septembre 1661 Anne de Rohan-Montbazon. Leurs enfants sont :



Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre Capitaine de vaisseau

Dès 1661, Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre est capitaine de vaisseau dans la marine royale, ce qui prouve qu'il possède de puissantes protections.



Mariage d'Henri d'Aguesseau avec Claire-Eugénie Le Picart de Périgny

Claire-Eugénie Le Picart de Périgny est la fils de Jean-Baptiste Le Picart (mort en 1653), Seigneur du Plessis et de Périgny, et de Catherine Talon (morte en 1701).

Henri d'Aguesseau (1635-1716), Seigneur de Puiseux-le-Hauberger, épouse en janvier 1663 Claire-Eugénie Le Picart de Périgny. Leurs enfants sont :


Anne-Julie de Rohan-Chabot-Portrait Atelier des frères Beaubrun

Mariage de François de Rohan-Guémené avec Anne-Julie de Rohan-Chabot

François de Rohan-Guémené est veuf de Catherine Lyonne

François de Rohan-Guémené épouse le 17 avril 1663 Anne-Julie de Rohan-Chabot, Dame de Soubise. Parmi leur 11 enfants 7 parviendront à 'âge adulte :



Naissance de Joseph François de La Croix

Joseph François de La Croix naît le 18 avril 1663, fils de René Gaspard de La Croix et d'Isabeau de Bonzi (1628-1708).

Il est baptisé le 30 avril 1663 à Notre-Dame des Tables à Montpellier.



Création de la Compagnie de la France équinoxiale

La Compagnie de la France équinoxiale est une compagnie commerciale créée à Paris en août 1663 avec 20 actionnaires investissant 20 000 livres chacun.

Elle obtient une concession pour explorer la côte nord de l'Amérique du Sud entre l'Orénoque et l'Amazone.

Joseph-Antoine Le Febvre de La Barre est nommé comme gouverneur.


Anne Henriette Julie de Bavière-par Gobert-vers 1690

Mariage d'Henri Jules de Bourbon-Condé avec Anne Henriette Julie de Bavière

Louise-Marie de Gonzague-Nevers, reine de Pologne, sœur d'Anne-Marie de Gonzague, désigne Anne Henriette Julie de Bavière, sa nièce comme son héritière, et s'engage à soutenir la candidature de Henri Jules de Bourbon-Condé au trône polonais.

Henri Jules de Bourbon-Condé épouse dans la chapelle du palais du Louvre le 11 décembre 1663 Anne Henriette Julie de Bavière, fille d'Édouard de Bavière, Prince Palatin du Rhin, et d'Anne-Marie de Gonzague. Leurs enfants sont :

Henri Jules de Bourbon-Condé est un adolescent contrefait et pervers mais Prince du sang.


Louis-Joseph de Guise-Joyeuse

Louis-Joseph de Guise-Joyeuse 6e Duc de Guise

Louis-Joseph de Guise-Joyeuse devient 6e Duc de Guise, Duc de Joyeuse et d'Angoulême en 1664.



Prise de Cayenne aux Hollandais

Installation de la Compagnie de la France équinoxiale en Guyane

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre est envoyé en Guyane à la tête d'une escadre transportant la troupe d'Alexandre Prouville de Tracy.

Les navires Le Brézé et Le Terrou lèvent l'ancre de La Rochelle pour Cayenne le 26 février 1664 avec 400 hommes à bord.

Ils y arrivent le 11 mai 1664.

Les Hollandais capitulent sans lutter et remettent le fort Nasseau à Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre.

La Guyane est ainsi redonnée à la France.

La situation des colons s'était améliorée pendant la domination néerlandaise, mais les nouveaux colons ne la trouvent pas satisfaisante. Ils demandent à être rapatriés, en France ou du moins aux îles du Salut.

Ceux qui restent s'installent à Cayenne, Matoury et Sinnamary.



Mariage de Pierre François Durey avec Jehanne Magdeleine Brunet

Pierre François Durey épouse à Beaune en Côte d'Or le 15 juillet 1664 Jeanne Madeleine ou Jehanne Magdeleine Brunet (1646-1706), Demoiselle de Chailly, fille de Philibert Brunet (1597-1673) et de Jeanne Tavault (1606-1696). Leurs enfants sont :



Mariage de Victor-Maurice de Broglie avec Marie de Lamoignon

Victor-Maurice de Broglie, Officier de cavalerie, épouse à Paris le 24 ou le 29 août 1666 Marie de Lamoignon, fille de Guillaume Ier de Lamoignon et de Madeleine Potier. Leurs enfants sont :



Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre Gouverneur de la Guyane

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre Lieutenant général

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre, devient gouverneur et lieutenant général de la Guyane vers 1666.

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre en fait une colonie qui peut devenir florissante, tente des essais de cultures et dresse les plans des fortifications de Cayenne.

Toutes les îles que la France possède en Amérique sont cédées à la Compagnie des Indes occidentales.

Colbert de Terron, un des directeurs, écrit au ministre Colbert : Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre ne me parait pas fort propre pour commander. Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre est rappelé, sans que cette dernière lettre en soit la cause, semble-t-il.

En dépit de l'inimitié des Colbert, Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre est crée lieutenant général eet envoyé aux Antilles.

En novembre 1666, Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre propose la conquête de l'île Nevis ou Niévès au conseil de guerre, qui n'accepte pas.



Mariage de François III d'Aubusson avec Charlotte Gouffier

François III d'Aubusson épouse le 9 avril 1667 Charlotte Gouffier (1632-1683), fille d'Henri Gouffier et dde Marie Hennequin. Leurs enfants sont :

Artus Gouffier cède à Charlotte Gouffier, sa sœur, le duché de Roannez ou Roannes en Forès.

Charlotte Gouffier apporte aux Aubusson de La Feuillade le duché de Roannez.

Par son mariage François III d'Aubusson devient 6e Duc de Roannez.

Charlotte Gouffier est amie de Blaise Pascal.



Naissance de Joseph-Hyacinthe de Broglie

Joseph-Hyacinthe de Broglie naît en 1667, fils de Victor-Maurice de Broglie et de Marie de Lamoignon.


Élisabeth Marguerite d'Orléans - par Beaubrun - en 1667

Mariage de Louis-Joseph de Guise-Joyeuse avec Élisabeth Marguerite d'Orléans

En présence du roi et de sa cour, Louis-Joseph de Guise-Joyeuse épouse à la chapelle du vieux château de Saint-Germain-en-Laye le 15 mai 1667 Élisabeth Marguerite d'Orléans, Duchesse d'Alençon. Leur enfant est :

Élisabeth Marguerite d'Orléans s'appelle désormais Madame de Guise.

Louis-Joseph de Guise-Joyeuse est encore sous tutelle de sa gardienne Marie de Lorraine de Guise.

Louis-Joseph de Guise-Joyeuse est traité par Élisabeth Marguerite d'Orléans avec mépris, car elle le considère d'un rang inférieur au sien.



Bataille navale aux Antilles

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre blessé

La France est alors alliée des Hollandais.

En avril 1667, Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre, commandant le navire Les Armes d'Angleterre, soutient un combat contre le navire anglais Colchester, à la pointe de l'île Nevis. Il est victorieux après une terrible lutte au cours de laquelle il est blessé.

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre revient à la Martinique où on lui transmet une demande de ravitaillement du gouverneur de l'île Saint-Christophe, dont les Anglais font le blocus.

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre et Clodoré, gouverneur de la Martinique, soutenus par la flotte de l'amiral Abraham Crynssen, livrent bataille à William Willoughby, gouverneur des Petites Antilles, le 20 mai 1667.

Après un combat meurtrier, Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre abandonne la lutte et fait voile vers Saint-Christophe. Il est accusé par Clodoré d'avoir changé l'ordre du combat et manqué de cœur, et par Abraham Crynssen, dans son rapport, d'avoir pris la fuite.

Rentrés à la Martinique, Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre et Clodoré perdent du temps en disputes lorsque l'amiral anglais Sir John Harman les réconcilie en venant les attaquer.

Les navires anglais bombardent les navires français dans la rade de Saint-Pierre.

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre, qui semble avoir perdu la tête, donne l'ordre à ses navires de se saborder.


Jean-Frédéric de Brunswick-Lunebourg

Mariage de Jean-Frédéric de Brunswick-Lunebourg avec Bénédicte-Henriette de Bavière

Jean-Frédéric de Brunswick-Lunebourg épouse le 25 novembre 1668 Bénédicte-Henriette de Bavière, fille d'Édouard de Bavière et d'Anne-Marie de Gonzague. Leurs enfants sont :



Mariage de Jean-François Desideratus de Nassau-Siegen avec Isabelle Claire du Puget de la Serre

Jean-François Desideratus de Nassau-Siegen épouse à Bruxelles le 9 février 1669 Isabelle Claire du Puget de la Serre (1651-19 octobre 1714).Leurs enfants sont :



Expédition de Candie

Mort de François de Vendôme

Louis-Joseph de Vendôme Duc de Vendôme

Mort de Louis Chalon du Blé

Nicolas Chalon du Blé Capitaine et gouverneur de la ville et citadelle de Chalon-sur-Saône

Mort d'Armand Fortin de La Hoguette

Charles Fortin de La Hoguette Marquis de la Hoguette

En 1669, François de Vendôme, duc de Beaufort et François de Rose, marquis de Provenchère conduisent des secours aux Vénitiens contre les Turcs, et dirige les troupes françaises défendant Candie contre les troupes ottomanes.

Louis Victor de Rochechouart commande l'escadre composée de 15 bâtiments à rames.

Anne Hilarion de Costentin participe à l'expédition de Candie en 1669.

Il protège le commerce français et s'oppose aux Turcs.

Charles-Paris d'Orléans-Longueville prend la tête de 100 gentilshommes pour combattre les Turcs au siège de Candie sans parvenir à faire lever le siège.

César III Auguste de Choiseul obtient en 1669 un brevet de Maréchal de camp pour aller servir à Candie.

André de Nesmond se bat sous les ordres de François de Vendôme.

François de Vendôme meurt le 25 juin 1669, tué durant un assaut.

François de Vendôme est surnommé le Roi des Halles par les Parisiens.

Louis-Joseph de Vendôme devient:

Louis Victor de Rochechouart monte alors le vaisseau amiral et tente de poursuivre la lutte.

Louis Victor de Rochechouart est blessé lors d'un combat le 24 juillet 1669,

Charles-Auguste de Goyon-Matignon participe à cette expédition de Candie où il est blessé.

Louis Chalon du Blé meurt en août 1669 sans descendance.

Nicolas Chalon du Blé abandonne alors l'état ecclésiastique et reprend toutes les charges de son frère, capitaine et gouverneur de la ville et citadelle de Chalon-sur-Saône.

Armand Fortin de La Hoguette meurt lors de ce siège.

Charles Fortin de La Hoguette devient Marquis de la Hoguette.

Louis Victor de Rochechouart constate l'impossibilité de forcer les lignes turques et lève le siège le 21 août 1669

Louis Victor de Rochechouart ramène la flotte à Toulon le 28 octobre 1669.



Mort de Françoise de Lorraine-Mercœur

Louis-Joseph de Vendôme Prince d'Anet

Françoise de Lorraine-Mercœur meurt à Paris le 8 septembre 1669, quelques semaines après François de Vendôme, son fils cadet.

Elle laisse la principauté d'Anet à son petit-fils, Louis-Joseph de Vendôme, fils aîné de Louis II de Vendôme.

Il entreprend au château d'Anet des réfections importantes.

Claude Desgots, inspecteur des Bâtiments du Roi, neveu de Le Nôtre, est chargé de diriger ces travaux de rajeunissement.

Dans l'aile droite, au lieu de la galerie de Diane, on crée de nouveaux appartements.

Dans l'aile gauche, on y supprime plusieurs appartements pour faire, au rez-de-chaussée, un vaste vestibule et, à l'étage, une salle des fêtes que dessert un somptueux escalier d'une seule volée avec une rampe de fer forgé au chiffre du Duc. Dans les combles qu'on exhausse en modifiant la pente du toit, on installe des logements nouveaux.

La façade est ornée dans sa partie centrale de pilastres d'ordre ionique encadrant un trophée sculpté.

Les fenêtres du rez-de-chaussée sont privées de leurs meneaux de pierre, transformées en portes-fenêtres et les célèbres vitraux en grisaille disparaissent pour faire place à du verre incolore.

Aux pavements de carreaux émaillés, on substitue de larges dalles de marbre blanc et noir.

Derrière l'aile gauche, est édifié un bâtiment à toit brisé qu'un mur en hémicycle couronné de vases décoratifs relie à un bâtiment symétrique appuyé contre le pavillon d'angle dit du Gouvernement.

Pour décorer les intérieurs, Louis-Joseph de Vendôme fait appel à des artistes en renom.

Claude III Audran, dont la présence à Anet est attestée en 1690, peint les appartements du rez-de-chaussée dans le style grotesque. Le peintre animalier François Desportes participe à ses travaux.

L'aménagement des jardins est confiéà Le Nôtre. Celui-ci commence par faire place nette en jetant bas tous les communs se trouvant autour du château : jeu de paume, orangerie, volières disparaissent ainsi que la grande galerie qui entourait les jardins.

Le cryptoportique, cette galerie voûtée qui régne au pied du corps de logis central, et le grand escalier en forme de croissant sont remplacés par des terrasses à degrés qui compensent la dénivellation existant entre la cour d'honneur et les jardins.

Autour de ces derniers, on creuse un grand canal au-delà duquel s'étend un parc boisé percé d'allées rayonnantes.



Naissance de François-Joseph de Lorraine

François-Joseph de Lorraine 9e duc de Joyeuse

François-Joseph de Lorraine prince de Joinville

François-Joseph de Lorraine ou de Guise naît à Paris le 28 août 1670, fils de Louis-Joseph de Guise-Joyeuse et d'Élisabeth Marguerite d'Orléans.

François-Joseph de Lorraine devient 9e duc de Joyeuse, Prince de Joinville et Pair de France en 1670.



Mort de Louis-Joseph de Guise-Joyeuse

François-Joseph de Lorraine 7e duc de Guise

Louis-Joseph de Guise-Joyeuse meurt à Paris le 30 juillet 1671 de la petite vérole contactée en Angleterre, lors d'un séjour à la cour de Charles II Stuart.

François-Joseph de Lorraine devient 7e duc de Guise en 1671.



Naissance de Joseph-Clément de Bavière

Joseph-Clément de Bavière (en allemand Joseph Clemens Kajetan von Bayern) naît à Munich le 5 décembre 1671, fils de Ferdinand-Marie de Bavière et d'Henriette-Adelaïde de Savoie.



Mariage de Louis de La Panouse avec Gabrielle d'Audouls

Louis de La Panouse est le fils de François de La Panouse et de Guillemette Charlotte de La Tour.

Louis de La Panouse épouse le 17 décembre 1671 Gabrielle d'Audouls. Leurs enfants sont :


Première bataille de Schooneveld

Première bataille navale de Schooneveld

Michiel Adriaenszoon de Ruyter a pour plan de bloquer la flotte anglaise principale dans la Tamise en coulant des navires dans sa partie la plus étroite.

Mais la flotte anglaise prend la mer à temps pour empêcher cette opération.

Le 15 mai 1673, de Michiel Adriaenszoon Ruyter bat en retraite sur le bassin de Schooneveld, près de l'île de Walcheren, afin d'empêcher la flotte combinée franco-anglaise d'établir la supériorité navale dont ils ont besoin pour débarquer la force de 6 000 soldats qui attend à Yarmouth.

Le bassin de Schooneveld est si étroit que les franco-anglais ne peuvent y tirer avantage de leur supériorité numérique.

Michiel Adriaenszoon de Ruyter y est rejoint par Martinus Cornelis Tromp qui ajoute 2 escadres à la flotte principale.

Le 2 juin 1673, les franco-anglais, considérant qu'ils ont attendu assez longtemps, s'approchent de la flotte néerlandaise.

Le Prince Rupert a un avantage considérable en termes de navires (86 contre 64), d'hommes et de puissance de feu alors que l'amirauté frisonne n'a pu se joindre à la flotte néerlandaise car les provinces du nord ont été attaquées par Bernhard von Galen, le prince-évêque de Münster.

Une violente tempête retarde la bataille de quelques jours.

Le 7 juin 1673, un an jour pour jour après la bataille de Solebay, le Prince Rupert fait une nouvelle tentative, plaçant son escadre à l'avant, l'escadre française de Jean II d'Estrées au centre, et l'escadre d'Édouard Sprague à l'arrière.

André de Nesmond est capitaine en second du vaisseau Le Conquérant, 70 canons. Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre commande Le Sage, un des navires de l'escadre de Jean II d'Estrées. Anne Hilarion de Costentin prend part à ce combat.

L'avant de la flotte néerlandaise est commandé par Martinus Cornelis Tromp, le centre par Michiel Adriaenszoon de Ruyter, et l'arrière par Adriaen Banckert.

Le Prince Rupert, convaincu que les néerlandais vont se replier sur Hellevoetsluis, détache de sa flotte 9 navires pour leur couper la retraite.

Mais, quand Michiel Adriaenszoon de Ruyter fait mouvement, c'est pour se diriger vers la flotte adverse ce qui force le Prince Rupert à attaquer immédiatement.

La bataille débute à midi et fait rage pendant 9 heures.

Utilisant sa connaissance des eaux côtières, de Ruyter fait manœuvrer sa flotte si près des bancs de sable que ses adversaires éprouvent des difficultés à l'attaquer sans s'échouer.

Avec la moitié de sa flotte, le Prince Rupert entre en contact avec l'escadre de Martinus Cornelis Tromp et tente de l'encercler depuis le nord avec ses frégates alors que ses vaisseaux les plus lourds l'attaqueront depuis l'ouest, mais les frégates échouent à réaliser cette manœuvre compliquée.

Les deux flottes commencent alors à se bombarder, les néerlandais compensant leur infériorité numérique par une plus longue portée de tir et une ligne de bataille beaucoup mieux organisée.

Michiel Adriaenszoon de Ruyter a tout d'abord l'intention de rejoindre Martinus Cornelis Tromp.

mais, remarquant qu'une flottille française a rejoint Sprague pour s'attaquer à Banckert, créant ainsi une brèche dans la ligne française, Michiel Adriaenszoon de Ruyter vire brusquement de bord vers le sud-ouest, à la grande surprise des français mais en séparant ainsi Martinus Cornelis Tromp du reste de la flotte.

Les français se désengagent lentement vers le nord-ouest pour garder l'avantage du vent, permettant au centre néerlandais de se déplacer derrière l'escadre de Sprague, qui comprend que ses navires risquent d'être pris entre deux feux.

Sprague brise alors sa formation et parvient à s'échapper de justesse en direction de l'ouest.

L'escadre de Banckert se joint à celle de Michiel Adriaenszoon de Ruyter, qui bénéficie désormais d'une excellente position, la flotte ennemie étant en effet séparée en 4 groupes désorganisés.

Mais de Michiel Adriaenszoon Ruyter ne connait pas la situation de Martinus Cornelis Tromp et préfère ne prendre aucun risque en allant l'aider plutôt que d'attaquer l'escadre de Sprague.

Le gros de la flotte néerlandaise rejoint donc l'escadre de Martinus Cornelis Tromp et forme une ligne de bataille parfaite alors que la formation des alliés est confuse, Sprague s'étant dirigé trop au nord dans le but de se mesurer à Martinus Cornelis Tromp, son ennemi mortel, et ayant inséré son escadre entre celles de du Prince Rupert et de Jean II d'Estrées.

Les néerlandais profitent des nombreuses brèches dans la ligne alliée. Le Prince Rupert, inquiet du désordre régnant dans sa flotte, bat en retraite à la nuit tombée.

La bataille se solde par une victoire des Provinces-Unies.

Le bilan des pertes s'élève à deux navires français coulés alors qu'un navire néerlandais coule le lendemain après s'être échoué.

Le capitaine Tivas meurt lors de cette bataille.



Mariage de Chrétien-François Ier de Lamoignon avec Marie-Jeanne Voisin

Chrétien-François Ier de Lamoignon épouse le 7 janvier 1674 Marie-Jeanne Voisin, fille de Daniel Voisin, Seigneur de Plessis-aux-Bois et Cerisay, et de Marie Talon. Leurs enfants sont :



Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre en Méditerranée

En 1674, Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre est commandant du Maure dans la flotte du chevalier de Valbelle en Méditerranée.



Mariage de Charles François de Vintimille avec Marie Louise Charlotte de Forbin

Avec une dispense du pape pour cousinage, Charles François de Vintimille épouse le 26 septembre 1674 Marie Louise Charlotte de Forbin, Dame de La Marthe (morte en 1700). Leurs enfants sont :


Élisabeth Marguerite d'Orléans et François-Joseph de Lorraine - en 1674 Marie de Guise

Mort de François-Joseph de Lorraine

Marie de Guise Duchesse de Guise, de Joyeuse et Princesse de Joinville

Incapable de marcher à l'âge de 4 ans, l'enfant est porté par sa nourrice.

Cette dernière, le tenant dans ses bras, le laisse chuter accidentellement, causant sa mort par traumatisme cranien.

François-Joseph de Lorraine meurt au Palais du Luxembourg ou d'Orléans à Paris le 16 mars 1675.

Élisabeth Marguerite d'Orléans quitte le palais.

La pairie de Guise disparaît.

Marie de Guise devient Duchesse de Guise, de Joyeuse et Princesse de Joinville en 1675.

Tous les projets de mariage la concernant échouent et elle restera célibataire.

Restée célibataire, Marie de Guise vit dans son hôtel du Marais.

où loge François Roger de Gaignières.

François Roger de Gaignières, avec ses collections, est résident aux écuries de l'Hôtel de Guise avec Marc-Antoine Charpentier, Philippe Goibaud-Dubois et dautres personnalités des arts.

François Roger de Gaignières assemble une vaste collection de lettres originales et autres documents, portraits et gravures.

François Roger de Gaignières fait faire des copies et des dessins par Louis Boudan et Barthélemy Remy d'un grand nombre d'objets anciens, sceaux, pierres tombales, vitraux, miniatures, tapisseries.



Naissance d'Anne François Joseph de Bassompierre

Anne François Joseph de Bassompierre naît vers 1676, fils de Gaston Jean Baptiste de Bassompierre (1626-1695) et d'Henriette de Raulin (1635-1719).


Éléonore de Neubourg Éléonore de Neubourg

Mariage de Léopold Ier de Habsbourg avec Éléonore de Neubourg

Léopold Ier de Habsbourg est veuf de Claude-Félicité d'Autriche-Tyrol.

La réputation d'extrême fécondité des princesses de la maison de Neubourg fait de ces dernières l'objet d'alliances très recherchées des souverains européens.

Cette fois, la candidature d'Éléonore de Neubourg est agréée.

Léopold Ier de Habsbourg épouse en 1676 Éléonore de Neubourg, fille de Philippe-Guillaume de Wittelsbach-Neubourg et d'Élisabeth-Amalie de Hesse-Darmstadt. Leurs enfants sont :

Devenue impératrice à son tour, Éléonore de Neubourg se souvient du prince Lobkowitz, en faisant élever les enfants du ministre disgracié aux premiers honneurs de la Cour Impériale.

Très proche de son mari qui lui est fidèle, elle le soigne elle-même pendant ses maladies.



Mariage de François de Hallencourt avec Marie-Françoise de Caumont

François de Hallencourt épouse le 14 novembre 1676 Marie-Françoise de Caumont. Leur enfant est :



Naissance de François de Rochefort

François de Rochefort naît en 1677, fils de Charles Joseph de Rochefort (mort en 1683), Comte de Lucé, et de Nérée de Messemé.

François de Rochefort est baptisé le 25 février 1677.



Destruction de Haguenau

À fin 1676, dans le cadre de la guerre de Hollande Louis XIV et François Michel Le Tellier ordonnent la destruction d'Haguenau.

Joseph de Montclar, Commandant en chef de l'armée d'Alsace, mène à bien cette destruction en janvier 1677.



Naissance de Joseph Durey de Sauroy

Joseph Durey de Sauroy naît en 1677, fils de Pierre François Durey et de Jehanne Magdeleine Brunet.



Mariage de Camille d'Hostun avec Marie-Catherine de Grolée

Camille d'Hostun épouse le 28 décembre 1677 Marie-Catherine de Grolée, fille de Charles de Grolée, Comte de Viriville-La Tivolière, Comte de Chastonnay et de Beaurepaire, gouverneur de la ville et de la citadelle de Montélimar, et de Catherine de Dorgeoise.

Leurs enfants sont :



Louis-Joseph de Vendôme Maréchal de camp

En 1678, Louis-Joseph de Vendôme est nommé Maréchal de camp.


Le Traité de Nimègue par Henri Gascard Conquêtes de Louis XIV de France sur l'Espagne et l'Empire

Traité de Nimègue

Fin de la troisième guerre de Hollande

En 1678, Joseph de Montclar mit un terme à la campagne d'Alsace en tenant les positions d'Illkirch et Graffenstaden.

En juillet 1678, François de Créquy bat Frédéric Guillaume Ier le Grand, Électeur de Brandebourg.

Charles Colbert de Croissy est l'un des plénipotentiaires du traité de Nimègue.

Simon Arnauld d'Andilly négocie ce traité.

Les bourgeois et commerçants flamands ont hâte de reprendre le commerce avec la France et se méfient du pouvoir de Guillaume III d'Orange-Nassau.

Le traité de Nimègue (actuels Pays-Bas) est signé le 10 août 1678 entre les Provinces-Unies et la France.

Il met fin à la guerre de Hollande.

Louis XIV se débarrasse des enclaves en territoires étrangers et rend :

Saint-Amour est démantelée

L'Espagne cède à la France :

Au total, la frontière du Nord de la France est lissée, et comprend moins d'enclaves.

Le traité marque la fin de la Décapole et de la relative autonomie alsacienne.

Et la Franche-Comté relie la France à la Haute-Alsace (traité du 17 septembre 1678).

En mer des Caraïbes les Français étendent leurs possessions :

Jean-Baptiste Antoine Colbert accompagne Louis XIV en Lorraine et devant Ypres en 1678.



Naissance de Joseph Ier de Habsbourg

Joseph Ier de Habsbourg naît à Vienne le 26 juillet 1678, fils de Léopold Ier de Habsbourg et d'Éléonore de Neubourg.

Son père a dû attendre ses troisièmes noces pour enfin avoir un héritier viable.

Il est ainsi prénommé en hommage au père nourricier du Christ.


Expéditions de René Robert Cavelier de La Salle du Fort Frontenac au Mississippi

Fondation du fort Saint-Joseph

Fondation du fort Crèvecœur

René Robert Cavelier de La Salle et Henri de Tonti construisent Le Griffon au fort Conti, près des chutes du Niagara.

Les premiers à naviguer sur les Grands Lacs, ils appareillent le 7 août 1678 et voguent jusqu'au lac Érié et au lac Huron puis redescendent jusqu'au lac Michigan.

Le 1er novembre 1678, René Robert Cavelier de La Salle fonde un fort à l'embouchure du Saint-Joseph, aujourd'hui fleuve Michigan, et attend le retour de l'équipe menée par Henri de Tonti qui traverse la péninsule à pied.

Il arrive le 20 novembre 1678.

Le 3 décembre 1678 l'équipage entier remonte le Saint-Joseph, jusqu'à atteindre un port sur la rivière Kankakee.

Ils suivent le Kankakee jusqu'au fleuve Illinois, où ils établissent le fort Crèvecœur près de l'actuelle Peoria.

René Robert Cavelier de La Salle marche alors jusqu'au fort Frontenac pour se ravitailler.

Pendant ce temps, Louis Hennepin suit l'Illinois jusqu'à sa jonction avec le Mississippi, mais est capturé lors d'une guerre entre Sioux et transporté au Minnesota.

Pendant l'absence de René Robert Cavelier de La Salle, les soldats du fort Crèvecœur se mutinent et bannissent Henri de Tonti, que René Robert Cavelier de La Salle a laissé à la direction du fort.

René Robert Cavelier de La Salle capture les mutins sur le lac Ontario et retrouvera par la suite Henri de Tonti à Michilimackinac, aujourd'hui appelée Mackinaw.



Mariage de Charles V de Lorraine avec Éléonore d'Autriche

Éléonore Marie Josèphe de Habsbourg est veuve de Michali Korybut Wisniowiecki, Roi de Pologne.

Éléonore de Nevers-Mantoue est très proche de Charles V de Lorraine et favorise son mariage avec sa fille.

Charles V de Lorraine épouse en 1678 Éléonore Marie Josèphe de Habsbourg, fille de Ferdinand III de Habsbourg et d'Éléonore de Nevers-Mantoue. Leurs enfants sont :



Mariage de Vincent Ier de Guastalla avec Marie-Victoire de Guastalla

Vincent Ier de Guastalla est veuf de Théodora Portia Guidi di Bagno.

Vincent Ier de Guastalla épouse en 1679 Marie-Victoire de Guastalla (1659-1707), fille Ferdinand III de Guastalla, son cousin. Leurs enfants sont :



François Roger de Gaignières Gouverneur de la principauté de Joinville

Marie de Guise, tante de Louis-Joseph de Guise-Joyeuse, nomme François Roger de Gaignières gouverneur de sa principauté de Joinville, en 1679.



Naissance de Léopold Ier de Lorraine

Léopold Joseph ou Léopold Ier de Lorraine, dit le Bon, naît à Innsbruck le 11 septembre 1679, fils de Charles V de Lorraine et d'Éléonore d'Autriche.

Léopold Ier de Lorraine passe son enfance dans le Tyrol auprès de sa mère pendant que Charles V de Lorraine, son père, s'illustre dans les combats contre les Turcs.


Maximilien II Emmanuel de Bavière - par Joseph Vivien

Mort de Ferdinand-Marie de Bavière

Maximilien II Emmanuel de Bavière Électeur de Bavière

Ferdinand-Marie de Bavière meurt au vieux château de Schleissheim le 26 mai 1679.

Maximilien II Emmanuel de Bavière, son fils, devient Électeur de Bavière.

Louis XIV et Léopold Ier de Habsbourg, ses puissants cousins français et autrichiens, rivalisent pour étendre leur influence sur cet adolescent qui est le premier Électeur du Saint-Empire.

Joseph-Clément de Bavière, un autre fils, est destiné à succéder à Maximilien-Henri de Bavière, son oncle le Prince-Électeur archevêque de Cologne

Joseph-Clément de Bavière est nommé coadjuteur dès l'adolescence.



Naissance de Louis Denis Joseph Lalive

Louis Denis Joseph Lalive naît à Paris en 1679 ou 1680, fils de Christophe Lalive (1637-1705).



Mariage de Gaspard d'Estaing avec Philiberte de Rochefort d'Ally

Gaspard d'Estaing est le fils de Jean d'Estaing (mort en 1684), marquis de Sailhant et de Claude-Marie de Combourcier du Terrail (1630-1681).

Jean d'Estaing est Maréchal de camp des armées du roi.

Gaspard d'Estaing, Vicomte de Ravel, Marquis de Sailhant, épouse en 1680 Philiberte de Rochefort d'Ally de la Tour-Saint-Vidal (morte en 1684), fille d'Hugues Joseph de Rochefort d'Ally (mort en 1670), Baron de Saint-Vidal, et de Jeanne Simone d'Apchon. Leurs enfants sont :



Joseph de Montclar Gouverneur militaire d'Alsace

Joseph de Montclar Seigneur de Hohlandsbourg

En récompense, Joseph de Montclar est nommé en 1680 Gouverneur militaire d'Alsace et obtient à titre personnel la seigneurie de Hohlandsbourg (aujourd'hui Wintzenheim).

Au cours des années de paix qui suivent, Joseph de Montclar fait aménager une pépinière d'arbres fruitiers à Kintzheim et à Haguenau, sur les terres de Nicolas Chalon du Blé, marquis d'Uxelles.



Mariage de Louis-Thomas de Savoie-Carignan avec Uranie de la Cropte

Louis-Thomas de Savoie-Carignan épouse le 12 octobre 1680 Uranie de la Cropte (1655-1717). Leurs enfants sont :



Naissance de Charles de Rochechouart

Charles de Rochechouart naît en 1672 ou en 1681, fils de Jean Joseph Gaston de Rochechouart, Baron de Clermont, et de Marie de Montesquieu (morte en 1690).



Mariage d'Armand de Béthune avec Louise Marie Thérèse de Melun

Armand de Béthune épouse le 23 octobre 1681 Louise Marie Thérèse de Melun (1666-1683).Leurs enfants sont :



Louis-Joseph de Vendôme Gouverneur de Provence

En 1681, Louis-Joseph de Vendôme est nommé Gouverneur de Provence.



Mariage de Louis de La Panouse avec Marie Françoise de Bonnefons de Presques

Louis de La Panouse épouse le 16 novembre 1681 Marie Françoise de Bonnefons de Presques (morte en (1737).

Leurs enfants sont :


Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre Gouverneur général de la Nouvelle-France

Grand incendie de Québec

Le 1er mai 1682, le roi Louis XIV nomme Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre gouverneur général de la Nouvelle-France.

Il succède au Canada au comte de Frontenac.

La moitié de Québec est détruite par un grand incendie en août 1682.

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre et l'intendant de Meulles débarquent à Québec, à la fin septembre 1682.

Le premier acte officiel de Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre est de convoquer, le 10 octobre 1682, une assemblée des notables religieux et laïcs de la colonie pour discuter de la meilleure politique à suivre face au péril iroquois.

Missionnaires et militaires sont d'avis que les Iroquois veulent détruire les sauvages alliés des Français et se jeter ensuite sur les colons du Canada.

En 1682, Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre établit la Compagnie du Nord, qui entra en lutte avec les postes anglais à la baie d'Hudson.



Mariage de François-Joseph de Clermont-Tonnerre avec Marie Hannivel

François-Joseph de Clermont-Tonnerre épouse Marie Hannivel (1664-1727).



François-Joseph de Clermont-Tonnerre Comte de Tonnerre

François-Joseph de Clermont-Tonnerre devient Comte de Tonnerre en 1683.



Achat du château d'Ancy-le-Franc

En 1683, François-Joseph de Clermont-Tonnerre, ruiné, vend la terre et le château d'Ancy-le-Franc à François Michel Le Tellier.



Envoi de renforts en Nouvelle-France

A la suite des pressions répétées de l'intendant de Meulles et de Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre, Louis XIV finit par envoyer des renforts en Nouvelle-France, en 1683.

Mais le roi recommande à Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre de régler le conflit avec les Indiens par les voies diplomatiques et de ne se décider à les attaquer que s'il avait la certitude morale de pouvoir les vaincre rapidement.

Malgré ses apparentes résolutions de faire la guerre aux Iroquois, Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre s'occupe surtout d'organiser son propre commerce avec eux.

Au printemps de 1683, Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre charge Olivier Morel de La Durantaye et Louis-Henri de Baugy, d'aller dans la région des Grands Lacs et des Illinois réprimer les abus des coureurs de bois qui font la traite sans congés.

Ils doivent inviter les Indiens à venir trafiquer leurs fourrures à Montréal et rencontrer le nouveau gouverneur.

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre entreprend une véritable campagne de diffamation contre René Robert Cavelier de La Salle, écrivant au ministre que ses explorations ne sont que des fables.

René Robert Cavelier de La Salle désire voir les Iroquois faire la paix avec les Hurons, les Algonquins et les Outaouais.

René Robert Cavelier de La Salle semble ignorer les agissements de Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre car il lui écrit des lettres, le 2 avril 1683 et le 4 juin 1683, pour lui demander sa protection.

Le fort Frontenac (Cataracoui), qui appartient à René Robert Cavelier de La Salle, nuit au trafic des marchands de Montréal car il intercepte la traite avec les Indiens.

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre fait une alliance économique avec les marchands Aubert de La Chesnaye et Le Ber.

Il les envoie s'emparer du fort Frontenac et de toutes les marchandises de René Robert Cavelier de La Salle.

Le prétexte de cette saisie est que René Robert Cavelier de La Salle n'a pas rempli les conditions moyennant lesquelles il a reçu la propriété du fort.

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre feint de croire à la bonne foi des Iroquois qui, sur les instances de Charles Le Moyne de Longueuil, promettent d'envoyer des députés à Montréal.

Mais dès mai 1683, les Iroquois attaquent les alliés des Français.

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre tente naïvement de négocier une entente avec le gouverneur de New York, le colonel Thomas Dongan, qui fait commerce avec les Iroquois en leur vendant des marchandises moins chères que celles des Français.

Le roi d'Angleterre donne ordre à Dongan de s'entendre avec Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre, mais le gouverneur de New York continue à soutenir les Iroquois et à les exciter contre les Français.

Toutefois Charles Le Moyne de Longueuil réussit à emmener à Montréal 13 Tsonnontouans le 20 juillet 1683 auprès de Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre.

Cette ambassade prépare et annonce celle de 43 chefs iroquois, le 14 août 1683, qui demandent l'expulsion de Cavelier de La Salle du fort Saint-Louis et promettent de transmettre à leurs nations les demandes de Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre.

Les députés quittent Montréal satisfaits, en promettant d'envoyer au printemps suivant leurs guerriers pour ratifier l'accord.

À la fin de l'été 1683, sur les ordres de Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre, le chevalier de Baugy s'empare du fort Saint-Louis, sur la rivière des Illinois, où commande Henri de Tonti au nom de René Robert Cavelier de La Salle.


Tombeau de Colbert à l'église Saint-Eustache par Antoine Coysevox Claude Le Peletier - Musée de l'Histoire de France à Versailles

Mort de Jean-Baptiste Colbert

Jean-Baptiste Antoine Colbert Secrétaire d'État de la Marine de Louis XIV

Claude Le Peletier Contrôleur général des finances

François Michel Le Tellier Surintendant des Bâtiments, des Arts et Manufactures

Jean-Baptiste Colbert s'oppose au secrétaire à la Guerre, François Michel Le Tellier, jugé trop dépensier des fonds publics.

Lorsque Jean-Baptiste Colbert entre en disgrâce, l'industrie de la soie, mal vue à la Cour de Versailles, stagnera dans la région lyonnaise pendant le reste du règne de Louis XIV.

François Michel Le Tellier intrigue contre lui auprès de Louis XIV à tel point que Jean-Baptiste Colbert est sur le point d'être disgracié.

François Michel Le Tellier obtient la place de Surintendant des Bâtiments, des Arts et Manufactures, ce qui lui permet de prendre en main la construction du château de Versailles.

Mais Jean-Baptiste Colbert meurt rue des Petits Champs à Paris dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 septembre 1683 de la maladie de la pierre connue aujourd'hui sous le nom de double pyélonéphrite calculeuse.

Il est inhumé à l'église Saint-Eustache.

Il y resterait ses jambes.

Le reste fut transféré dans les catacombes en 1787.

Tout en faisant d'une manière si brillante les affaires de l'État, Jean-Baptiste Colbert a amassé une fortune considérable, qui s'élève à environ 10 000 000.

À sa mort, le peuple, croyant voir dans cette fortune un signe de déprédation, insulte son cercueil.

Sa devise est Pro rege, saepe, pro patria semper (Pour le roi souvent, pour la patrie toujours).

Cassant et peu disert, vêtu de noir, au service de l'État dès 5 heures du matin, Colbert n'était guère aimé de la Cour qui lui reprochait sa roture, sa vulgarité ainsi que son caractère froid et distant.

Mme de Sévigné le surnommait "Le Nord".

Sa politique, le colbertisme, consiste en une intervention plus importante de l'État dans l'économie en comparaison avec les autres pays d'Occident.

Il souhaite :

Il met un terme aux déprédations, et liquide les dettes de l'État.

Colbert encourage le commerce, protège les sciences, les lettres et les arts, et favorise également la recherche.

Il laisse une image d'excellent gestionnaire même si ses résultats sont moins brillants que son mythe le laisse entendre, notamment en raison des grandes dépenses guerrières de Louis XIV.

Jean-Baptiste Antoine Colbert, son fils lui succède comme secrétaire d'État de la Marine et Secrétariat d'État à la Maison du roi et poursuit son œuvre en mettant la marine française en état de rivaliser avec les flottes anglaise et hollandaise et en préparant les grandes campagnes navales.

Jean-Baptiste Antoine Colbert hérite du domaine de Sceaux.

Il fait luxueusement réaménager les intérieurs, commandant notamment un appartement dans le goût chinois, décoré de laques, destiné à sa femme.

Le 6 septembre 1683, Claude Le Peletier succède à Jean-Baptiste Colbert au poste de contrôleur général des finances.

Il est en outre créé ministre d'État.

Claude Le Peletier est l'époux de Marguerite Fleuriau d'Armenonville, qui est la sœur de Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville.

Claude Le Peletier engage Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville comme premier commis, c'est-à-dire comme collaborateur direct, au sein du secrétariat aux finances qui tient lieu de ministère des finances.



Attaquent du fort Saint-Louis

Paix dictée par les Iroquois

Le 21 mars 1684, les Iroquois attaquent le fort Saint-Louis.

Henri de Tonti et le chevalier de Baugy les repoussent.

Cette attaque décide Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre à aller les attaquer chez eux.

Mais le véritable motif est plutôt de sauver le commerce de castors de 5 ou 6 marchands, comme l'écrira l'intendant de Meulles au ministre le 8 juillet 1684.

Les bureaux de la Marine approuvent d'abord cette action contre les Iroquois.

Le 30 juillet 1684, Louis XIV écrit au gouverneur qu'il approuve cette attaquer contre les Iroquois.

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre a un grief tout personnel contre les Iroquois.

En haine de René Robert Cavelier de La Salle, Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre a l'imprudence d'autoriser les Iroquois à attaquer et piller les canots dont les possesseurs ne peuvent exhiber de congé de traite signé par lui.

Les Iroquois, forts de cette permission officielle, se mettent à attaquer tous les-canots indistinctement, même ceux qui portaient des marchandises appartenant à Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre.

Les notables et les ecclésiastiques de Québec ne s'opposent pas à la guerre, mais ils ne veulent pas l'entreprendre avant d'avoir fait venir de France de nouvelles troupes et d'avoir épuisé toutes les ressources de la diplomatie.

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre néglige ces avis.

Plein de présomption, il n'a à sa disposition que les miliciens et quelques compagnies de troupes régulières.

Parti de Montréal le 30 juillet 1684 avec 700 Canadiens, 150 réguliers et 400 indiens alliés, Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre s'achemine jusqu'au fort Frontenanc.

Il entreprend des pourparlers avec les Iroquois et les rejoint, le 29 août 1684, au nord-est d'Oswego, sur le lac Ontario, dans un lieu qui portait le nom malheureux d'anse de La Famine.

Il s'établit dans un mauvais endroit, marécageux, difficile à défendre.

La fièvre fait des ravages dans ses troupes, les vivres manquent.

Les Onontagués, les Onneiouts et les Goyogouins, sous la direction de Otreouti (Grand Gueule) et Garakontié, consentent à entrer en négociation par le truchement de Le Moyne de Longueuil.

Mais les Agniers et les Tsonnontouans, par crainte de Dongan, ne daignent pas envoyer d'ambassadeur, et seul Teganissorens, prisonnier de Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre, représente ces derniers.

Le 5 septembre 1684, les chefs Onontagués font entendre au gouverneur que c'est à eux et non à lui à dicter la paix.

Soutenant, entre autres, que le pillage dont les Tsonnontouans sont coupables, ne constitue pas un motif suffisant de guerre, les Indiens, toutefois, promettent que les Français seront indemnisés.

On demande à Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre de retourner à Québec avec son armée, et d'accepter que l'on substituât La Famine à Montréal ou Cataracoui, comme lieu des délibérations suivantes.

Les Cinq-Nations veulent bien faire la paix, ne plus attaquer les Miamis, mais elles refusent de cesser les hostilités contre les Illinois.

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre rentre piteusement à Montréal avec ses troupes décimées par la maladie, sans avoir intimidé les Iroquois et en abandonnant entre leurs mains les Illinois, alliés de la France.

L'intendant de Meulles écrit perfidement au ministre, le 10 octobre 1684: M. le général va à la tête d'un petit corps d'armée pour faire la guerre aux Iroquois et bien loin de cela, il leur accorde tout ce qu'ils demandent.

Ce traité mécontente fortement, non seulement la cour, mais aussi toute la colonie.

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre revenu à Québec, 300 soldats envoyés par le roi y arrivent presqu'en même temps mais trop tard.



Achat du comté de Tonnerre

En 1684, François-Joseph de Clermont-Tonnerre, vend le comté de Tonnerre à François Michel Le Tellier, se constituant ainsi un vaste domaine.

Il fait construire des communs et confie à Le Nôtre le tracé du parc.



Rappel en France de Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre

Le 10 mars 1685, Louis XIV écrit à l'intendant de Meulles qu'il n'est pas satisfait de la paix honteuse avec les Iroquois.

Il ajoute que La Barre est rappelé et remplacé par Jacques-René de Brisay de Denonville.

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre quitte Québec en août 1685.

Les Iroquois n'observeront nullement les conditions du traité et continuent à attaquer les Français, à faire la guerre aux indiens alliés et à entretenir des relations commerciales avec les Anglais.

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre, à la tête d'une grosse fortune, se retire en France où il vit alors sans emploi.


Filles de Louis III de Bourbon-Condé : Melle de Condé - Melle de Charolais - Melle de Bourbon - Melle de Clermont - Melle de Sens et Melle de Vermandois

Mariage de Louis III de Bourbon-Condé avec Louise-Françoise de Bourbon

Louis III de Bourbon-Condé épouse le 24 mai 1685 Louise-Françoise de Bourbon dite Mademoiselle de Nantes. Leurs enfants sont :

Louis III de Bourbon-Condé est surnommé le Singe vert par ses contemporains, à cause de sa laideur et de ses dépravations.



Mariage de Maximilien II Emmanuel de Bavière avec Marie-Antoinette d'Espagne

Maximilien II Emmanuel de Bavière épouse le 15 juillet 1685 Marie-Antoinette d'Espagne, fille de Léopold Ier de Habsbourg et de Marguerite-Thérèse d'Autriche.

Leurs enfants sont :

Elle apporte en dot ses droits à la succession espagnole.



Construction de la place Vendôme

La vie fastueuse et dissipée que mène Louis-Joseph de Vendôme en compagnie de Philippe de Vendôme, son frère, les dépenses énormes entraînées par les transformations apportées au domaine d'Anet finissent par le ruiner.

Pour payer ses dettes, il doit vendre au Roi l'hôtel de Vendôme.

En 1685, François Michel Le Tellier reprend l'idée de création de la place Louis-le-Grand, future place Vendôme.

Il achète l'hôtel de Vendôme et le couvent des Capucines.

Les façades sont construites, avant même les bâtiments.

François Michel Le Tellier commande à François Girardon une statue équestre en bronze de Louis XIV qui est érigée au milieu de la place et sera inaugurée en 1699.

La place prend alors le nom de place Louis-le-Grand, qu'elle gardera jusqu'à la Révolution.


Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville - par Hyacinthe Rigaud en 1691

Mariage de Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville avec Marie-Jeanne Gilbert de Saint-Lubin

Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville épouse le 5 décembre 1685 Marie-Jeanne Gilbert de Saint-Lubin (1660-1716).

Leurs enfants sont :



Liaison de François Joseph de Créquy avec Marie Armande de Rambures

François Joseph de Créquy a une liaison en 1686 avec Marie Armande de Rambures.



Fêtes au château d'Anet

Au cours de ses séjours à Anet, Louis-Joseph de Vendôme rassemble autour de lui toute une suite de compagnons de plaisir, d'écrivains en renom, de beaux esprits, auxquels il offre une hospitalité sans limites.

On y voit Chaulieu, Chapelle, Bachaumont, Dangeau, La Fontaine, Campistron, Molière.

En 10 ans, le Louis le Grand Dauphin rend visite à 7 reprises à Louis-Joseph de Vendôme.

Au mois de septembre 1686, presque toute la cour l'accompagne.

La réception est éblouissante et coûte, dit-on, plus de 100 000 livres à Vendôme.

Le premier soir, Lulli fait jouer son opéra Acis et Galatée, écrit pour cette occasion et qui sera sa dernière œuvre lyrique.

Les spectacles, le jeu, la chasse au loup et d'interminables banquets font de ces 8 jours une fête continuelle.



Naissance de Charles Jean Baptiste Fleuriau de Morville

Charles Jean Baptiste Fleuriau de Morville naît à Paris le 20 octobre 1686, fils de Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville et de Marie-Jeanne Gilbert de Saint-Lubin.



Baptême de Philippe Jules François Mancini-Mazarini

Philippe Jules François Mancini-Mazarini est baptisé en la paroisse Saint-Eustache à Paris le 21 janvier 1688.

Son Parrain est Louis-Joseph de Bourbon.

Sa marraine est Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart.



Joseph de Montclar Chevalier du Saint-Esprit

Son action vaut à Joseph de Montclar d'être reçu à fin 1688 dans l'ordre de chevalier du Saint-Esprit.


Jean-Louis d'Elderen

Mort de Maximilien-Henri de Bavière

Jean-Louis d'Elderen Prince-évêque de Liège et Prince-Électeur archevêque de Cologne

Guerre de la ligue d'Augsbourg ou Guerre de Neuf Ans

Maximilien-Henri de Bavière meurt à Bonn le 5 juin 1688.

Deux candidats sont en lice pour la succession :

Confronté à la colère des princes allemands qui ne peuvent admettre que Guillaume-Egon de Fürstenberg, un agent de la France, devienne prince-électeur, le pape Innocent XI oppose son veto, choisit le candidat impérial et nomme à Joseph-Clément de Bavière.

Joseph-Clément de Bavière est trop jeune.

Jean-Louis d'Elderen, suffisamment âgé pour ne pas occuper trop longtemps cette position prestigieuse dans l'Empire se voit confier le siège de Prince-Électeur archevêque de Cologne.

C'est le point de départ de la guerre de la ligue d'Augsbourg, également appelée guerre de Neuf Ans, qui durera de 1688 à 1697.

Cette guerre est connue en Allemagne sous le nom de guerre d'Orléans.

La ligue d'Augsbourg, en Bavière, est une coalition formée le 9 juillet 1688 par :

Le chef suprême de la ligue est Guillaume III d'Orange-Nassau.

Ces pays déclaré la guerre à la France à laquelle le Danemark et l'empire ottoman apportent leur soutien.

En septembre 1688 l'électeur Palatin et le duc de Holstein-Gothorp rejoignent la ligue.

François-Henri de Montmorency-Bouteville retrouve grâce aux yeux du roi. Louis XIV et François Michel Le Tellier estiment qu'il est le seul à pouvoir faire face Guillaume III d'Orange-Nassau, et lui donne le commandement de l'armée de Flandre.

Rétabli, Charles V de Lorraine reçoit un commandement lors de cette Guerre.

Nicolas Auguste de La Baume fait les campagnes d'Allemagne et de Flandres sous les ordres de Louis le Grand Dauphin.


Ludovica Carolina Radivilia

Mariage de Charles III Philippe du Palatinat avec Ludovica Carolina Radivilia

Charles III Philippe du Palatinat épouse à Berlin le 10 août 1688 Ludwika Karolina Radziwill ou Ludovica Carolina Radivilia, Margravine douarière de Brandenbourg, riche héritière en Lituanie. Leurs enfants sont :



Mort de Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre

Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre meurt à Paris le 4 mai 1688. Il est inhumé à l'église Saint-Gervais.



Cession du duché de Beaufort

Charles Ier Frédéric de Montmorency-Luxembourg Duc de Beaufort

En 1688, le duché de Beaufort est vendu pour 460 000 livres par Louis-Joseph de Vendôme à Charles Ier Frédéric de Montmorency-Luxembourg, qui est créé Duc de Beaufort.



Invasion du Palatinat

En septembre 1688, l'armée du Rhin mène une campagne d'intimidation contre le Saint-Empire.

Elle pénètre sans déclaration de guerre formelle sur les hauteurs dominant le Palatinat et sur la rive gauche du Rhin, et s'enfonce jusqu'en Bade.

Pforzheim est occupée depuis le 10 octobre 1688.

Le général Mélac stationne les corps d'armée français à Heilbronn sous les ordres de Joseph de Montclar. De là, il ravage les pays environnants.

Les villes de Heilbronn, Heidelberg, capitale de l'électorat de Palatinat, Schorndorf et Mannheim le 10 novembre 1688 sont enlevées.

Les fortifications de Philippsbourg sont prises d'assaut.

Donauworth est incendiée.

Il s'empare de plusieurs bourgs le long du Neckar, dont Marbach-am-Neckar et Ladenburg.

Jean-Jules-Armand Colbert participe à la prise de Philippsbourg, de Mannheim et de Frankenthal.



Naissance de Joseph Séguy

Joseph Séguy naît à Rodez en 1689.



Naissance d'Henri François de Ségur

Henri François de Ségur naît le 1er juin 1689, fils d'Henri Joseph de Ségur et de Claude Élisabeth Binet.



Mariage de Gaspard Tascher de La Pagerie avec Edmée Henriette Madeleine du Plessis de Savonnières

Gaspard Tascher de La Pagerie (1671-1750) épouse le 6 février 1690 Edmée Henriette Madeleine du Plessis de Savonnières (née en 1672). Leur enfant est :


Louis-Guillaume de Bade-Bade - margrave de Bade Franziska Sibylla Augusta de Saxe-Lauenbourg

Mariage de Louis-Guillaume Ier de Bade-Bade avec Franziska Sibylla Augusta de Saxe-Lauenbourg

Louis-Guillaume Ier de Bade-Bade épouse le 27 mars 1690 Sibylle Augusta von Sachsen-Lauenburg ou Franziska Sibylla Augusta de Saxe-Lauenbourg. Leurs enfants sont :


Monument funéraire à Joseph de Montclar à la porte de France à Landau

Mort de Joseph de Montclar Lieutenant-général de Louis XIV

Joseph de Montclar meurt à Landau en 1690 alors qu'il inspecte la construction de la forteresse.

Il est inhumé près du chœur de la chapelle de la forteresse.

La magnifique stèle funéraire qui ornait son tombeau a été déplacée en 1959 et se trouve maintenant près de la porte de France.


Marie Marguerite le Gendre d'Armeny - par Joseph Aved - exposé au Salon de 1741 - Musée Fabre à Montpellier

Mariage d'Antoine II Crozat avec Marie Marguerite le Gendre d'Armeny

Antoine II Crozat épouse à Saint-Eustache à Paris le 12 juin 1690 Marie Marguerite le Gendre d'Armeny. Leurs enfants sont :

Si la noblesse se moque de l'inculture et de la prétention d'Antoine II Crozat, elle n'hésite pas à épouser ses enfants.

Ceux-ci seront donc très bien mariés.

Loin de les pousser dans la finance, Crozat leur achètera des charges dans l'armée, dans les parlements, et leur donne des noms de terre.



Joseph Ier de Habsbourg Roi des Romains

Joseph Ier de Habsbourg devient Roi des Romains en 1690.



Liaison de Victor-Amédée II de Savoie avec Jeanne Baptiste d'Albert de Luynes

Jeanne Baptiste d'Albert de Luynes est l'épouse de Joseph Scaglia (mort en 1704), Comte de Verua.

Victor-Amédée II de Savoie a une liaison de plus d'une dizaine d'années avec Jeanne Baptiste d'Albert de Luynes. Leurs enfants sont :



Naissance de Joseph-Ferdinand de Bavière

Mort de Marie-Antoinette d'Espagne

Joseph-Ferdinand de Bavière naît en 1692, fils de Maximilien II Emmanuel de Bavière et de Marie-Antoinette d'Espagne.

Marie-Antoinette d'Espagne meurt en 1692 des suites de ses couches.



Naissance de Louis IV Henri de Bourbon-Condé

Louis Henri Joseph ou Louis IV Henri de Bourbon-Condé naît à Versailles le 18 août 1692, fils de Louis III de Bourbon-Condé et de Louise-Françoise de Bourbon.



Mariage de Théodore-Eustache de Palatinat-Soulzbach avec Marie-Éléonore de Hesse-Rheinfels

Théodore-Eustache de Palatinat-Soulzbach épouse Marie-Éléonore de Hesse-Rheinfels. Leurs enfants sont :



Fondation de l'Ordre de Saint-Michel de Munich

Joseph-Clément de Bavière est en 1693 le fondateur de l'Ordre de Saint-Michel de Munich.



Mariage de Théodore Eustache de Palatinat-Soulzbach avec Marie-Éléonore de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg

Théodore Eustache de Palatinat-Soulzbach épouse Marie-Amélie ou Marie-Éléonore de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg. Leurs enfants sont :



Mariage de Joseph François de La Croix avec Marie Élisabeth de Rochechouart

Joseph François de La Croix, Marquis de Castries, épouse à Paris le 18 ou le 20 mai 1693 Marie Élisabeth de Rochechouart de Mortemart (1661-1718), nièce de Mme de Montespan. Leur enfant est :


Nicolas de Catinat à la tête de ses hommes lors de la bataille de La Marsaille - par Eugène Devéria (1805–1865)

Siège de Casal

Bataille de La Marsaille

Mort de Charles Fortin de La Hoguette

Dans le cadre de la guerre de la ligue d'Augsbourg, Victor-Amédée II de Savoie poursuit les hostilités contre Louis XIV.

Victor-Amédée II de Savoie bloque Pignerol et assiège Casal en août 1693.

Nicolas de Catinat reçoit la gendarmerie en renfort et est retranché dans son camp de Fenestrelle.

La bataille de La Marsaille, ou de Marsaglia qui se déroule le 4 octobre 1693 oppose :

Nicolas de Catinat qui dispose d'une position dominante, forme son armée sur 3 lignes, l'infanterie au centre et la cavalerie aux ailes :

Jacques Éléonor Rouxel participe à cette bataille où il est blessé.

René III de Froulay soutient avec succès le siège du fort de Pignerol.

Eugène-François de Savoie-Carignan et d'autres conseillent à Victor-Amédée II de Savoie d'attendre une occasion favorable et de se replier sur Turin.

Mais Victor-Amédée II de Savoie, veut prendre sa revanche de sa défaite à Staffarde.

Il range aussi ses troupes en 3 lignes.

L'attaque a lieu sur tout le front et les troupes hispano-savoyardes sont enfoncées.

L'infanterie française renverse à la baïonnette les escadrons intercalés avec les bataillons, sans tirer.

À l'aile droite, la cavalerie déborde l'aile gauche alliée. La gendarmerie, ramène au combat les bataillons de première ligne et attaque l'infanterie ennemie par le flanc.

Les alliés fuient, laissant sur le champ de bataille 8 000 morts ou blessés, 2 000 prisonniers, leurs canons et 32 drapeaux ou étendards.

Les Français ne perdent que 1 800 hommes.

Cependant, faute de matériel et d'argent, Nicolas de Catinat ne peut assiéger Turin mais Casal est débloquée.

Charles Fortin de La Hoguette meurt le 7 octobre 1693 tué lors de la bataille de Marsaglia ou Marsaille.

René III de Froulay contribue à cette victoire.


Plan de Charleroy - Ville Forte des Pays-Bas dans le Comté de Namur située sur une hauteur pres de la Sambre - actuellement dans le Hainaut en Belgique

Siège de Charleroi

Mort de Joseph-Hyacinthe de Broglie

Le siège de Charleroi est une bataille opposant les Espagnols, gouvernant les Pays-Bas espagnols, à la France, au cours de la guerre de la Ligue d'Augsbourg.

La place forte de Charleroi, occupée par les Espagnols, est assiégée par les Français qui l'investissent le 10 septembre 1693.

François-Henri de Montmorency-Bouteville prend Charleroi.

Joseph-Hyacinthe de Broglie meurt durant ce siège.

Ferdinand de Marsin participe à ce siège.



Mariage de Louis François de Boufflers avec Catherine Charlotte de Gramont

Louis François de Boufflers épouse le 16 décembre 1693 Catherine Charlotte de Gramont (1669-25 octobre 1720), fille d'Antoine IV de Gramont, Vice-Roi de Navarre (1641-1725) et de Marie Charlotte de Castelnau. Leurs enfants sont :


Joseph-Clément de Bavière

Mort de Jean-Louis d'Elderen

Joseph-Clément de Bavière Prince-Électeur archevêque de Cologne

Jean-Louis d'Elderen meurt à Liège le 1er février 1694.

Joseph-Clément de Bavière lui succède et devient Prince-Électeur archevêque de Cologne.

Joseph-Clément de Bavière sera aussi successivement nommé à la tête des diocèses de Ratisbonne, de Freising, de Liège et de Hildesheim.



Naissance de Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz

Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz naît à Paris le 15 mars 1694, fils de Charles-Louis Lallemant de Lévignen (1656-1730) et de Marie-Charlotte Troisdames (1663-1740).


Hercule-Mériadec de Rohan-Soubise

Mariage d'Hercule-Mériadec de Rohan-Soubise avec Anne-Geneviève de Lévis-Ventadour

Anne-Geneviève de Lévis-Ventadour est veuve de Louis-Charles de La Tour d'Auvergne.

Hercule-Mériadec de Rohan-Soubise, Duc de Rohan-Rohan, Prince de Soubise et de Maubuisson, fils de François de Rohan-Guémené et d'Anne-Julie de Rohan-Chabot, épouse en 1692 ou le 19 février 1694 Anne-Geneviève de Lévis-Ventadour (1673-1727). Leurs enfants sont :

Anne-Geneviève de Lévis-Ventadour lui apporte la seigneurie de Roberval en dot.



Mariage de Louis Nicolas VI de Neufville de Villeroy avec Marguerite Le Tellier

Louis Nicolas VI de Neufville de Villeroy épouse le 23 avril 1694 Marguerite Le Tellier, fille de François Michel Le Tellier et d'Anne de Souvré. Leurs enfants sont :



Mariage d'Henri François d'Aguesseau avec Anne Françoise Lefèvre d'Ormesson

Henri François d'Aguesseau épouse en l'Église Saint-André des Arts à Paris le 4 octobre 1694 Anne Françoise Lefèvre d'Ormesson (1678-1735). Leurs enfants sont :

Anne Françoise Lefèvre d'Ormesson est issue d'une grande famille de robe.

Selon un contemporain, Achille de Harlay, ce mariage représente, l'alliance du mérite et de la vertu.



Naissance de Joseph Charles de Palatinat-Soulzbach

Joseph Karl ou Joseph Charles de Palatinat-Soulzbach ou von Pfalz-Sulzbach naît à Soulzbach le 2 novembre 1694, fils de Théodore Eustache de Palatinat-Soulzbach et de Marie-Éléonore de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg

Dès sa naissance, il est héritier du duché de Palatinat-Soulzbach.



Mariage de René François Dupleix avec Anne Louise de Massac

René François Dupleix épouse à Landrecies le 25 mars 1695 Anne Louise de Massac, fille de Claude-Ange de Massac (1653-1693) et d'Anne Colin (morte en 1735). Leurs enfants sont :



Mariage de Maximilien II Emmanuel de Bavière avec Thérèse-Cunégonde Sobieska

Maximilien II Emmanuel de Bavière est veuf de Marie-Antoinette d'Espagne.

Maximilien II Emmanuel de Bavière épouse en 1695 Thérèse-Cunégonde Sobieska, fille de Jean III Sobieski et de Marie Casimire Louise de la Grange d'Arquien. Leurs enfants sont :

Maximilien II Emmanuel de Bavière et Jean III Sobieski sont anciens compagnons d'armes.



Liaison de Maximilien II Emmanuel de Bavière avec Agnès Françoise Le Louchier

Maximilien II Emmanuel de Bavière a une liaison avec Agnès Françoise Le Louchier, sa maîtresse française. Leur enfant est :



Naissance d'Emanuel-Francois-Joseph de Bavière

Emanuel-Francois-Joseph de Bavière naît en 1695, fils de Maximilien II Emmanuel de Bavière et d'Agnès Françoise le Louchier.



Naissance de François-Joseph de Choiseul

François-Joseph de Choiseul naît en 1696, fils de François-Joseph de Choiseul (1650-1711), Seigneur de Beaupré, et de Nicole de Stainville.



Joseph Durey de Sauroy Receveur général des fermes à La Rochelle

Joseph Durey de Sauroy débute sa carrière comme receveur général des fermes à La Rochelle en 1696.



Mariage de Jean-Baptiste Colbert de Torcy avec Catherine Félicité Arnauld de Pomponne

Jean-Baptiste Colbert de Torcy épouse le 13 août 1696 Catherine Félicité Arnauld de Pomponne. Leurs enfants sont :



Naissance de Joseph-François Dupleix

Joseph-François Dupleix naît à Landrecies le 1er janvier 1697, fils de René François Dupleix et d'Anne Louise de Massac.



Louis-Joseph de Vendôme Vice-roi de Catalogne

Prise de Barcelone

Ayant déplu à Louis XIV sur son projet d'un siège de Barcelone par la mer, et malade de la petite vérole, Anne Jules de Noailles rend la direction des armées à Louis-Joseph de Vendôme.

Louis-Joseph de Vendôme est nommé vice-roi, prend finalement Barcelone en 1697.



Louis-Joseph de Vendôme Vice-roi de Catalogne

En 1697, Louis-Joseph de Vendôme conquiert Barcelone et devient vice-roi de Catalogne.

Melchior II de Vogüé sert à la prise de Barcelone.



Naissance de Charles-Joseph de Bade-Bade

Charles-Joseph de Bade-Bade naît à Augsbourg le 30 septembre 1697, fils de Louis-Guillaume Ier de Bade-Bade et de Franziska Sibylla Augusta de Saxe-Lauenbourg.



Mariage de Charles-Eugène de Lévis avec Marie-Françoise d'Albert

Avec le consentement du Roi, Charles-Eugène de Lévis épouse en l'église Notre-Dame de Versailles le 27 janvier 1698 Marie-Françoise d'Albert, fille de Charles-Honoré d'Albert d'Ailly et de Jeanne Marie Thérèse Colbert. Parmi leurs enfants citons :

Lors de la célébration des noces, on s'aperçoit que Charles-Eugène de Lévis n'a jamais reçu le moindre sacrement : on le baptise le matin, il fait sa communion à midi et se marie le soir à minuit.

Marie-Françoise d'Albert est dame du palais de Marie-Adélaïde de Savoie de 1698 à 1712 et son amie.

C'était selon Louis III de Rouvroy de Saint-Simon : Charles-Eugène de Lévis est un jeune homme bien fait, tout militaire et fort débauché qui n'a jamais eu la plus petite teinte d'éducation mais qui, avec cela, a de l'esprit, de la valeur, de l'honneur et beaucoup d'envie de bien faire.



Mariage de Léopold Ier de Lorraine avec Élisabeth Charlotte d'Orléans

Léopold Ier de Lorraine épouse une nièce de Louis XIV.

Léopold Ier de Lorraine arrive à Nancy, pour la première fois de sa vie, le 17 août 1698.

Élisabeth Charlotte d'Orléans devait épouser Joseph Ier de Habsbourg.

Le mariage par procuration avec Léopold Ier de Lorraine, a lieu à Fontainebleau le 13 octobre 1698, Henri de Guise-Lorraine, chef de la branche française de la Maison de Lorraine représentant Léopold Ier de Lorraine.

Léopold Ier de Lorraine épouse de vivo à Bar-le-Duc le 25 octobre 1698 Élisabeth Charlotte d'Orléans, fille de Philippe Ier d'Orléans et d'Élisabeth Charlotte Wittelsbach von Pfalz. Leurs enfants sont :

Le mariage est consommé le soir même.


Joseph-Ferdinand de Bavière

Joseph-Ferdinand de Bavière Héritier du trône d'Espagne

En 1698, Charles II d'Espagne désigne comme héritier du trône d'Espagne et des possessions espagnoles Joseph-Ferdinand de Bavière.

De tous les prétendants, le jeune infant est d'après Louis III de Rouvroy de Saint-Simon le plus fort en droit, le plus faible en puissance.



Naissance de Joseph-Antoine Crozat

Joseph-Antoine Crozat de Thuguy naît à Toulouse en 1699, fils d'Antoine II Crozat et de Marie Marguerite le Gendre d'Armeny.



Cession du château de Rambouillet

Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville est le créancier de Jean-Charles de Crussol d'Uzès.

En 1699, Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville achète à Jean-Charles de Crussol d'Uzès le château de Rambouillet pour la somme de 140 000 livres.

En quelques années, Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville y fait faire pour 500 000 livres de travaux.


Marie-Louise de Villars

Mariage de François Éléonor de Choiseul avec Marie-Louise de Villars

François Éléonor de Choiseul épouse le 11 février 1699 Marie-Louise de Villars (1658-1736). Leur enfant est :


Hôtel de Bourvallais

Construction de l'hôtel de Bourvallais

Entre 1699 et 1702, Joseph Guillaume de La Vieuville fait construire l'hôtel de Bourvallais au 13 place Vendôme sur un terrain vendu par la ville de Paris.



Naissance de Ferdinand-Marie-Innocent Michael Joseph de Bavière

Ferdinand-Marie-Innocent Michael Joseph de Bavière naît à Bruxelles le 5 août 1699, fils de Maximilien II Emmanuel de Bavière et de Thérèse Cunégonde Sobieska.



Mariage de Joseph Ier de Habsbourg avec Wilhelmine-Amélie de Brunswick-Lunebourg

Joseph Ier de Habsbourg a pour favori Charles Théodore Othon de Salm.

Charles Théodore Othon de Salm convint Éléonore de Neubourg de choisir comme épouse de Joseph Ier de Habsbourg la princesse Wilhelmine-Amélie de Brunswick-Lunebourg (1673-1742) qui est sa nièce.

Joseph Ier de Habsbourg épouse en 1699 Wilhelmine-Amélie de Brunswick-Lunebourg fille de Jean-Frédéric de Hanovre, Duc de Brunswick-Lunebourg-Kalenberg, et de Bénédicte de Palatinat. Leurs enfants sont :



Naissance de Marie-Josèphe d'Autriche

Marie-Josèphe d'Autriche naît en 1699, fille de Joseph Ier de Habsbourg et de Wilhelmine-Amélie de Brunswick-Lunebourg.



Mort de Joseph-Ferdinand de Bavière

Joseph-Ferdinand de Bavière meurt en 1699 subitement, dans des rumeurs d'empoisonnement.


Nouveau Château de Schleissheim

Construction du Nouveau Château de Schleissheim

Il était prévu à l'origine d'inclure le Vieux Château de Schleissheim, modifié, dans une résidence de style baroque comportant 4 ailes.

En dépit de plusieurs remaniements, ce plan ne sera pas réalisé pour des raisons de coûts.

Le Nouveau Château de Schleissheim (das Neue Schloss Schleißheim) est construit de 1701 à 1726 à la demande de Maximilien II Emmanuel de Bavière sur des plans de Enrico Zuccalli qui travaille avec le peintre Francesco Rosa.

Le plan du château est assez italien mais la décoration intérieure reste résolument inspirée par le modèle français.

La grande terrasse surplombant la Grande Galerie côté jardin est le résultat du remaniement des plans en vue d'assurer la solidité statique.

Elle s'étend sur la totalité du premier étage du corps central dont l'étage supérieur est légèrement en recul suite à l'effondrement dû à la faiblesse des fondations.

La toiture du corps central est légèrement aplatie ce qui lui donne un aspect trapu par rapport aux ailes latérales.

Ce n'est qu'à partir de 1719 que la façade et la décoration intérieure serent réalisés sur des plans de Joseph Effner.

Prévu à l'origine comme résidence d'été (quelques salles seulement disposent d'une cheminée) et comme nouveau palais résidentiel, le château ne sera que rarement habité en raison de l'échec des ambitions politiques de Maximilien II Emmanuel de Bavière



Mort de Charles-Joseph de Bade-Bade

Charles-Joseph de Bade-Bade meurt à Schlackenwerth le 9 mars 1701.

Louis-Georges de Bade-Bade devint dès lors l'héritier du margraviat de Bade-Bade.



Naissance de Marie-Amélie d'Autriche

Maria Amalia ou Marie-Amélie d'Autriche naît en 1701, fille de Joseph Ier de Habsbourg et de Wilhelmine-Amélie de Brunswick-Lunebourg.


Louis XIV en grand costume royal - à 63 ans - par Hyacinthe Rigaud

Guerre de Succession d'Espagne

L'arrivée de Philippe V d'Espagne sur le trône d'Espagne, fait craindre à l'Angleterre une alliance entre la France et l'Espagne, créant ainsi une superpuissance qui dominerait la scène européenne.

Maximilien II Emmanuel de Bavière choisit le parti de la France et se rallie à Philippe V d'Espagne.

Se ralliement est peut-être du la rumeur qui accuse la cour de Vienne dans l'empoisonnement de Joseph-Ferdinand de Bavière, son fils.

Joseph-Clément de Bavière choisit le parti de la France.

Charles III Guillaume de Bade-Durlach participe à la guerre de succession d'Espagne, de 1701 à 1709.

Pierre II du Portugal est initialement favorable à l'avènement de Philippe V d'Espagne.

L'Angleterre prend la tête d'une coalition de nations favorables à l'établissement de Charles VI de Habsbourg sur le trône espagnol.

La guerre de Succession d'Espagne dure de 1701 à 1714.

La coalition comprend :

Léopold Ier de Habsbourg y engage l'empire d'Autriche.

Victor-Amédée II de Savoie est allié de la France au début de cette Guerre.

Eugène-François de Savoie-Carignan n'hésite pas à combattre contre la France.

Clément XI prend d'abord parti au début pour Philippe V d'Espagne et la France.

Cela lui vaut l'hostilité autrichienne et le problème de l'investiture du royaume de Naples et de Sicile lui vaut également le mécontentement de Philippe V d'Espagne.

Louis le Grand Dauphin se signale par sa bravoure au combat, notamment durant cette guerre.

Lors de la guerre de Succession d'Espagne, Louis-Alexandre de Bourbon est chargé de défendre la Sicile.

Marie-Louise Gabrielle de Savoie soutient Philippe V d'Espagne, son époux, n'hésitant pas à payer de sa personne, parcourant l'Espagne, recrutant des partisans.

Charles III Ferdinand de Gonzague opte pour le parti français et assume, pour Louis XIV, le titre, plutôt honorifique, de général des armées françaises en Italie.



Bataille de Crémone

Prise de de Cerese

Louis-Joseph de Vendôme commandant de l'armée française

François de Neufville est coupable de la négligence avec laquelle se fait le service dans Crémone et de ne pas bien surveiller les faits et gestes d'Eugène-François de Savoie-Carignan.

À Crémone, un aqueduc souterrain sert à conduire au dehors les immondices et passe sous la maison d'un prêtre dévoué au Impériaux.

Le 1er février 1702, après d'habiles préparatifs, ils introduisent dans la ville par cette voie 300 grenadiers et quelques ouvriers qui se dirigent vers la vieille porte Sainte-Marguerite, abattent le mur qui la condamne, et ouvrent ainsi le chemin à la cavalerie. Celle-ci occupe le cœur de Crémone.

Claude Florimond de Mercy montre un grand courage lors de cette bataille.

Mais Eugène-François de Savoie-Carignan commet la faute d'amener à l'intérieur de la ville, plus de cavaliers que de fantassins.

Un régiment français, le régiment des vaisseaux, qui manœuvre depuis le point du jour, chasse les cuirassiers de l'empereur, se barricade dans les rues voisines, et appelle du secours.

Les Impériaux progressent d'un autre côté, investissent une partie des casernes, y font prisonnières plusieurs compagnies.

Les troupes françaises, prises à l'improviste, déploient du sang-froid, de l'énergie, de la persévérance. Ils parviennent à se réunir et à gagner du terrain, aidés des troupes irlandaises au service de Louis XIV. Ils reprennent le dessus.

Le régiment des Vaisseaux réussit à forcer le retranchement construit par les Impériaux à l'entrée de la ville, près du débouché de l'aqueduc.

Les troupes d'Eugène-François de Savoie-Carignan sont malmenées dans la plupart des combats de rue, les magistrats de la ville refusent de se déclarer en sa faveur. Il songe donc à se retirer. Garnissant de troupes la porte Sainte-Marguerite, il se replie vers cette issue et après un combat furieux dans une église, évacue la ville.

En l'absence du colonel Lally, le major Daniel O'Mahony prend le commandement du régiment de Dillon et repousse l'attaque surprise d'Eugène-François de Savoie-Carignan, forçant à la retraite les troupes impériales et sauvant ainsi la ville de Crémone.

Il est chargé d'apporter au roi la nouvelle à Versailles. Le roi le fait colonel. Il devient connu comme le brave de Crémone et gagne ainsi sa renommée internationale.

Eugène-François de Savoie-Carignan échoue ainsi dans sa tentative de prendre la porte du Pô.

Cependant, François de Neufville est fait prisonnier, suscitant l'ironie des chansonniers :

Par la faveur de Bellone,

Et par un bonheur sans égal,

Nous avons conservé Crémone,

Et perdu notre général.

Cette bataille aussi appelée surprise de Crémone coûte de part et d'autres environ 1 200 hommes, tués ou blessés.

Dans sa retraite, Eugène-François de Savoie-Carignan s'empare de postes et de magasins sur l'Oglio.

Il rentre ensuite dans ses cantonnements et resserre Mantoue.

15 000 hommes de renforts lui étant arrivés, Eugène-François de Savoie-Carignan enlève sous cette ville le village de Cerese.

René III de Froulay défend Mantoue assiégée et reçoit 3 blessures. en 1702.

Louis-Joseph de Vendôme prend le commandement de l'armée française.



Mariage de Lebrecht d'Anhalt-Zeitz-Hoym avec Eberhardine-Jacobine-Wilhelmine de Weede

Lebrecht d'Anhalt-Zeitz-Hoym va servir dans les Pays-Bas où il tombe amoureux d'Eberhardine-Jacobine-Wilhelmine de Weede, fille de Jean-Georges de Weede, gouverneur de Grave.

Lebrecht d'Anhalt-Zeitz-Hoym est veuf de Charlotte Adolphe de Nassau-Schaumbourg.

Lebrecht d'Anhalt-Zeitz-Hoym épouse à Grave le 27 juin 1702 Eberhardine-Jacobine-Wilhelmine de Weede. Leurs enfants sont :



Marie-Louise Gabrielle de Savoie Régente de l'Espagne

Bataille de Luzzara

Mort de François Joseph de Créquy Marquis de Créquy

Le 12 juillet 1702 à Crémone, Philippe V d'Espagne vient en personne à la tête d'un petit contingent d'environ 2 000 soldats, pour défendre les possessions d'Espagne en Italie.

Philippe V d'Espagne confie la régence de l'Espagne à Marie-Louise Gabrielle de Savoie, son épouse.

Il rejoint l'armée française composée d'environ 30 000 hommes commandés par Louis-Joseph de Vendôme.

Ils sont rejoints par un contingent du prince de Vaudémont, gouverneur général du Milanais pour le compte du roi d'Espagne

L'armée impériale est un peu moins nombreuse, mais à l'avantage du soutien de la population qui désire mettre fin à l'occupation espagnole.

Dans ses rangs se trouve Charles Thomas de Lorraine, fieldmarshall de l'armée autrichienne, fils de Charles-Henri de Lorraine.

Dans ses mémoires, Saint Simon raconte que les deux armées arrivent ensemble le 15 août 1702 sur les 4 heures de l'après-midi, de part et d'autre d'une digue, près de la ville de Luzzara, sur la rive droite du Pô, sans apparemment avoir connaissance de la présence de l'autre.

Selon d'autres auteurs, Eugène-François de Savoie-Carignan serait arrivé le premier pour tendre une embuscade.

L'armée française doit combattre en ordre de marche et non en ordre de bataille.

Jacques Éléonor Rouxel participe à cette bataille.

Ferdinand de Marsin prend part à cette bataille où il se couvre de gloire.

Le combat est très violent.

La nuit met fin aux hostilités et les deux camps en profite pour fortifier leur position.

François Joseph de Créquy meurt à Luzzara en 1702.

Après la bataille, les deux armées restent longtemps à proximité l'une de l'autre.

Les deux camps revendiquent la victoire, à Paris comme à Vienne on célèbre la victoire par une messe.

Les Français, à l'approche de la mauvaise saison, quittent la région le 4 novembre 1702, mettant ainsi fin à la campagne de 1702.



Naissance de Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen

Mort de Sophie de Waldeck

Joseph Maria Friedrich Wilhelm Hollandinus ou Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen naît à Hildburghausen en Thuringe le 8 octobre 1702, fils de Ernest de Saxe-Hildburghausen et de Sophie de Waldeck.

Sophie de Waldeck meurt le 18 octobre 1702.

Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen reçoit l'éducation des aristocrates de son temps, voyageant dans différents pays d'Europe.



Mariage de Charles de Rochechouart avec Françoise de Montesquieu de Roquefort

Charles de Rochechouart épouse le 27 novembre 1702 Françoise de Montesquieu de Roquefort (1684-1724), fille de Jean Hyacinthe de Montesquieu, Marquis de Roquefort, et de Marie Anne de Roux (née en 1662), Dame de Montbel. Parmi leurs 12 enfants citons :



Nicolas Desmarets Directeur général des finances

En 1703, Nicolas Desmarets est nommé Directeur général des finances, équivalent de ministre des finances, quoique formellement toujours sous la dépendance de Michel Ier Chamillart.

Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville voit lui échapper ce poste.

Nicolas Desmarets placardise Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville.

Nicolas Desmarets rattache directement à sa fonction les intendants auxquels il dévolue tout le travail du directeur général des finances et qu'il érige en rapporteurs exclusifs.

Les intendants iront jusqu'à coder leurs documents pour que Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville ne puisse plus intervenir.



Mariage de François Bourreau de la Chevalerie avec Marie Thérèse Jaham des Pres

François Bourreau de la Chevalerie épouse au Carbet en Martinique en 1703 Marie Thérèse Jaham des Pres (1686-1730). Leur enfant est :



Alliance de la Savoie et de l'Autriche

Occupation du comté de Nice

Victor-Amédée II de Savoie se joint à l'Autriche contre la France en 1703.

Une lettre de Louis XIV à propos d'un sérieux différend avec son cousin, en septembre 1703, atteste de leurs relations tumultueuses :

Monsieur, puisque la religion, l'honneur, l'intérêt, l'alliance et votre propre signature ne sont rien entre nous, j'envoie Louis-Joseph de Vendôme, mon cousin, à la tête de mes armées pour vous expliquer mes intentions. Il ne vous laissera que 24 heures pour vous déterminer

Les états de Victor-Amédée II de Savoie sont occupés par Louis-Joseph de Vendôme.

Louis XIV occupe le comté de Nice de 1703 à 1706.



Mariage d'Anne François Joseph de Bassompierre avec Marie Madeleine de Hamal

Anne François Joseph de Bassompierre épouse Marie Madeleine de Hamal (1677-1748). Leurs enfants sont :



Naissance d'Henriette Charlotte de Bassompierre

Anne Marie ou Henriette Charlotte de Bassompierre naît à Savigny dans les Vosges le 16 janvier 1704, fille de d'Anne François Joseph de Bassompierre (vers 1676-1720) et de Marie Madeleine de Hamal (1677-1748).


Ernest-Louis Ier de Saxe-Meiningen Dorothée-Marie de Saxe-Gotha-Altenbourg

Mariage d'Ernest-Louis Ier de Saxe-Meiningen avec Dorothée-Marie de Saxe-Gotha-Altenbourg

Ernest-Louis Ier de Saxe-Meiningen devient Duc de Saxe-Meiningen.

Ernest-Louis Ier de Saxe-Meiningen épouse en 1704 Dorothée-Marie de Saxe-Gotha-Altenbourg (1674-1713), fille de Frédéric Ier de Saxe-Gotha et de Madeleine-Sibylle de Saxe-Weissenfels. Leurs enfants sont :



Mariage de Louis-Auguste d'Albert d'Ailly avec Marie-Anne Romaine de Beaumanoir-Lavardin

Louis-Auguste d'Albert d'Ailly épouse à l'église Notre Dame de Versailles le 22 janvier 1704 Marie-Anne Romaine de Beaumanoir-Lavardin, fille de Henri-Charles de Beaumanoir et d'Anne-Louise-Marie de Noailles. Leurs enfants sont :



Mariage de Jean Louis de La Panouse avec Louise de Soliols de L'Isle

Jean Louis de La Panouse épouse à Saint Céré dans le Lot le 28 janvier 1704 Louise de Soliols de L'Isle. Leurs enfants sont :



Cession du marquisat de Moÿ

Louis Antoine Crozat achète le marquisat de Moÿ en 1704 à Procope-Hyacinthe-Joseph de Ligne, sous la condition expresse que ni lui ni ses ayant-cause ne pourraient jamais prendre le titre de marquis de Moÿ.



Siège et prise de Vercelli

Prise d'Ivrée et Verrue

En 1704, sous les ordres de Louis-Joseph de Vendôme, Jacques Éléonor Rouxel fait le siège et prend Vercelli, puis Ivrée et Verrue.



Joseph Durey de Sauroy Receveur général des finances de Franche-Comté

Joseph Durey de Sauroy succède à Pierre François Durey, son père, comme receveur général des finances de Franche-Comté en 1704.

Il exerce cette charge avec celle de trésorier des troupes.



Mariage d'Ernest-Léopold de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg avec Éléonore de Loewenstein-Wertheim

Ernest-Léopold de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg épouse le 9 novembre 1704 Éléonore de Loewenstein-Wertheim (1686-1753). Leurs enfants sont :



Naissance de Gaspard-Joseph Tascher de la Pagerie

Gaspard-Joseph Tascher de la Pagerie naît en 1705, fils de Gaspard Tascher de la Pagerie (1671-1750) et d'Edmée Henriette Madeleine du Plessis de Savonnières (née en 1672).



Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville Conseiller d'État de semestre

Le 10 mai 1705, l'ascension de Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville est arrêtée par son élévation au titre de Conseiller d'État de semestre.

Aussi prestigieux que soit le poste honorifique de Conseiller d'État, Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville se voit ainsi fermer la carrière de Contrôleur général.

Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville peut en théorie être consulté dans tous les Conseils du Roi et sollicité pour rédiger des projets de lois (édits, ordonnances ou décrets) voulu par le Conseil d'en Haut et soumis au Parlement mais en fait Louis XIV, soutenant son ministre Nicolas Desmarets.

Louis XIV donne ce titre à Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville pour se débarrasser de lui et lui enjoint de ne plus intervenir en matière de finances.

Louis XIV lui rembourse pour cela les 800 000 livres de sa charge, payées par la création de nouveaux offices, ce que Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville aurait pu légalement contester.

Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville préfère se soumettre et négocier une clémence et des appuis pour rebondir.

Sa nomination au titre de conseiller de semestre et non à l'ordinaire, c'est-à-dire avec des appointements 2 fois moindres, est, compte tenu de son ancienneté, une humiliation.



Mariage de Jean Michel avec Élizabeth Lory

Jean Michel épouse en 1705 Élizabeth Lory. Leurs enfants sont :


Joseph Ier de Habsbourg

Mort de Léopold Ier de Habsbourg

Joseph Ier de Habsbourg Empereur germanique

Joseph Ier de Habsbourg Roi de Hongrie

Joseph Ier de Habsbourg Archiduc d'Autriche

Léopold Ier de Habsbourg meurt à Vienne le 5 mai 1705.

Joseph Ier de Habsbourg, son fils aîné lui succède et devient Empereur germanique, Roi de Hongrie et Archiduc d'Autriche.

Il a à son service Eugène-François de Savoie-Carignan qu'il fait entrer dans ses conseils et pour qui il est comme un frère.

Toute la durée de son règne sera marquée par la révolte de François II Rakoczy en Hongrie orientale.

Joseph Ier de Habsbourg n'a que deux filles et il parait évident qu'il n'aura pas d'autres enfants.

Seul Charles VI de Habsbourg représente encore un avenir pour la dynastie.



Siège de Montmélian

Bataille de Cassano

Mort de Joseph de Lorraine

Mort du Prince de Wurtemberg

Eugène-François de Savoie-Carignan blessé

En 1705, l'armée de Louis-Joseph de Vendôme, qui a reçu des renforts, tente de soumettre Victor-Amédée II de Savoie, récent allié des Autrichiens.

Louis XIV met le siège devant Montmélian en 1705.

Prise, la citadelle est détruite en 1706, sur ordre du roi de France et le conseil de Sébastien Le Prestre.

La colline qui l'accueillait est aujourd'hui nue et est devenue un belvédère.

Victor-Amédée II de Savoie implore l'empereur de lui envoyer de l'aide.

Eugène-François de Savoie-Carignan, commandant ces renforts, se trouve opposé à Philippe de Vendôme, le grand prieur.

Cet homme, un dilettante, se laisse surprendre sur les rives de l'Adda par l'attaque féroce d'Eugène-François de Savoie-Carignan, mais celui-ci, plus à cause de la profondeur du fleuve qu'à cause de la résistance des Français, ne parvient pas à traverser et décide de reporter son attaque sur Cassano en Lombardie au nord de l'Italie.

Le 16 août 1705, grâce à une marche forcée, Louis-Joseph de Vendôme se trouve face à lui, ce qui ne détourne pas Eugène-François de Savoie-Carignan de son idée.

Il attaque si violemment l'armée française, que ses troupes parviennent à traverser et poussent leurs ennemis à l'eau.

Ceux-ci reviennent à la charge et obligent les Impériaux à retraverser.

Pendant une heure, malgré les efforts Louis-Joseph de Vendôme qui se met 2 fois à la tête de ses troupes pour les ramener au combat, les Français sont de nouveau repoussés avec pertes au delà de l'Adda, par la droite de l'armée impériale.

L'attaque n'est pas moins rude sur le flanc droit des Français dont plusieurs bataillons sont renversés.

Mais les Autrichiens ne parviennent pas à y soutenir leur assaut car leurs armes à feu sont mouillées après avoir traversé la rivière. Ils sont repoussés, et beaucoup périssent noyés.

Les Autrichiens ne parvenant pas à traverser le fleuve, le combat tourne donc finalement à l'avantage des Français.

Louis-Joseph de Vendôme et Jacques Éléonor Rouxel gagnent cette bataille.

Eugène-François de Savoie-Carignan qui se trouve durant l'action au plus fort du feu, ordonne le repli.

La bataille, commencée à une 13 heures, finit à 17 heures.

Les deux camps subissent de fortes pertes, mais les Français en sortent victorieux.

Gaston Jean-Baptiste de Choiseul, présent à cette bataille reçoit un coup de fusil qui lui fracasse la main, puis un coup de mousquet au travers du corps qui lui brise la hanche.

Les Impériaux qui ne sont pas poursuivis, se retirent sur Treviglio.

La nuit du combat, Eugène-François de Savoie-Carignan fait conduire les blessés à Palazzuolo, où selon un état du commissaire impérial, on en compte 4 347.

Ils laissent sur le champ de bataille 6 584 hommes et 1 942 prisonniers.

Parmi les blessés se trouvent le prince Joseph de Lorraine et le prince de Wurtemberg qui meurent de leurs blessures.

Eugène-François de Savoie-Carignan est également blessé.

La résistance française à Cassano ruine toutes les dispositions qu'avait prises Eugène-François de Savoie-Carignan pour pénétrer en Piémont et pour secourir Victor-Amédée II de Savoie, qui se trouve ainsi fort pressé.

Joachim Adolphe de Seiglière de Soyécourt est blessé à la Bataille de Cassano.

Elle contraint les Impériaux à prendre leurs quartiers d'hiver sur place.



Cession du château de Rambouillet

Louis XIV apprécie la compagnie de Marie Victoire Sophie de Noailles, sa belle fille, ainsi que la chasse de Rambouillet.

Louis XIV trouve que le château de Rambouillet est trop beau pour avoir été honnêtement embelli par Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville qu'il redoute assez pour souhaiter son humiliation.

En 1706, Louis XIV exige que le château de Rambouillet soit cédé par Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville à Louis-Alexandre de Bourbon, son fils, en échange de :


Bataille de Calcinato - par Jean-Baptiste Martin Louis-Joseph de Vendôme en campagne par Murat -1706

Bataille de Calcinato

Le 19 avril 1706, le régiment Colonel-Général cavalerie gravit résolument une montagne fort rude, surprend et défait l'aile droite de l'ennemi.

Le 19 avril 1706 ou le 16 mai 1706, la bataille de Calcinato est une bataille de la guerre de Succession d'Espagne, opposant :

Écrasé par le nombre, Christian Detlev de Reventlow doit s'incliner.

La bataille se termine par la victoire des Franco-Espagnols.

Philippe Charles de La Fare participe à cette bataille.

Joachim Adolphe de Seiglière de Soyécourt participe à cette Bataille de Calcinato.



Naissance de Joseph Marie de Boufflers

Joseph Marie de Boufflers naît en 1706, fils de Louis François de Boufflers et de Catherine Charlotte de Gramont.



Conquête du Montferrat

Victor-Amédée II de Savoie en Piémont

Perte de la Savoie par Victor-Amédée II de Savoie

En 1706 et 1707, Eugène-François de Savoie-Carignan fait rentrer tout le Milanais et la Lombardie sous l'obédience de Joseph Ier de Habsbourg.

En 1706, Eugène-François de Savoie-Carignan s'empare du Montferrat, pour le compte de Victor-Amédée II de Savoie.

En 1706, par une victoire d'Eugène de Savoie près de Turin, Victor-Amédée II de Savoie peut rentrer dans le Piémont.

Mais une nouvelle défaite de Victor-Amédée II de Savoie lui fait perdre la Savoie.

Lors des campagnes difficiles de la guerre de Succession d'Espagne, Louis XIV confie à Philippe II d'Orléans l'armée d'Italie.

Philippe II d'Orléans prouve sa bravoure à Turin en 1706.



Constitution du Royal Bavière

Emmanuel-Francois-Joseph de Bavière devient officier.

Emmanuel-Francois-Joseph de Bavière est le premier chef du corps du Royal Bavière, constitué en 1706 avec des recrues allemandes.

Sous la révolution, le Royal Bavière sera rebaptisé 94e régiment d'infanterie de ligne.


Joseph-Emmanuel de La Trémoïlle

Joseph-Emmanuel de La Trémoïlle Ambassadeur auprès du Saint-Siège

Joseph-Emmanuel de La Trémoïlle Cardinal

Joseph-Emmanuel de La Trémoïlle devient Ambassadeur de Louis XIV auprès du Saint-Siège à Rome en 1706.

Joseph-Emmanuel de La Trémoïlle est nommé Cardinal au titre de la Sainte Trinité du Mont-Pincio lors du consistoire du 17 mai 1706 par Clément XI.

Saint Simon dit de Joseph-Emmanuel de La Trémoïlle :

....L'abbé de La Trémoïlle est un petit bossu fort vilain, fort débauché, qui n'a jamais voulu rien apprendre ni rien faire de conforme à l'état qu'il n'a pris que pour réparer sa pauvreté par des bénéfices.

Il a de l'esprit, un esprit plaisant et d'agréable compagnie, mais qui n'a aucune solidité, et tout tourné au plaisir.

Ses mœurs et sa pauvreté aident au goût naturel de l'obscurité, où il trouve plus de liberté qu'avec des gens de son état et de sa naissance.

Cette conduite ne lui, procure pas de quoi vivre.

Ennuyé d'en attendre vainement, et incapable d'en mériter par un changement de vie, il prend le parti de s'en aller à Rome trouver ses sœurs.

Il y attrape l'auditorat pour la France, que le cardinal de Bouillon et d'Estrées lui ménagent pour l'amour de la duchesse de Bracciano, avec un emploi qui demande de la science, de l'application, de la gravité :

Ses mœurs sont les mêmes



Mariage d'Emanuel-Francois-Joseph de Bavière avec Maria Josepha Karolina von Hohenfels.

Emanuel-Francois-Joseph de Bavière épouse Maria Josepha Karolina von Hohenfels. Ils ont deux filles.



Liaison d'Emanuel-Francois-Joseph de Bavière avec Louise-Anne de Bourbon-Condé

Emanuel-Francois-Joseph de Bavière a une liaison avec Louise-Anne de Bourbon-Condé, fille de Louis III de Bourbon-Condé et de Louise-Françoise de Bourbon.



Cession du château de Rambouillet

En 1706, Louis-Alexandre de Bourbon force la main à Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville pour que ce dernier lui cède le domaine et le château de Rambouillet.

Louis-Alexandre de Bourbon agrandit considérablement le domaine et fait procéder à d'importants embellissements du château.



Joseph-Emmanuel de La Trémoïlle Abbé de Saint-Pierre de Lagny, de Notre-Dame de Sorèze, de Notre-Dame de Sylvanès de Saint-Amand et Abbé commendataire de l'Abbaye de Grandselve

Joseph-Emmanuel de La Trémoïlle devient Abbé commendataire des Abbayes Saint-Pierre de Lagny-sur-Marne, de Notre-Dame de Sorèze, de Notre-Dame de Sylvanès de Saint-Amand et de Grandselve de 1707.



Cession d'Alexandrie en Italie

En 1707, la ville d'Alexandrie en Italie est cédée par Joseph Ier de Habsbourg à Victor-Amédée II de Savoie.



Mariage de François Gaspard d'Ossun avec Marie Charlotte de Pas

François Gaspard d'Ossun est le fils de François d'Ossun et de Marguerite de Fieubert.

François Gaspard d'Ossun épouse le 29 août 1707 Marie Charlotte de Pas (4 mars 1689-4 janvier 1759), fille de François de Pas et de Jeanne d'Esquille. Leurs enfants sont :



Louis Denis Joseph Lalive Fermier général

Directeur des fermes de Flandre à Lille dès 1708, Louis Denis Joseph Lalive est fermier général et amasse une fortune considérable.



Joseph Durey de Sauroy Trésorier général de l'extraordinaire des guerres

En 1708, Joseph Durey de Sauroy devient trésorier général de l'extraordinaire des guerres.



Naissance de Jean-François-Joseph de Rochechouart

Jean-François-Joseph de Rochechouart naît à Aureville dans le diocèse de Toulouse le 28 janvier 1708, fils de Charles de Rochechouart et de Françoise de Montesquiou.

Il étudie au séminaire à Saint-Sulpice et à l'Université de La Sorbonne.



Naissance d'Augustin-Joseph de Mailly

Augustin-Joseph de Mailly naît à Villaines-sous-Lucé le 5 avril 1708, fils de Joseph de Mailly (1677-1755) et de Louise-Madeleine-Josèphe de La Rivière.

Joseph de Mailly est Marquis d'Haucourt, Seigneur d'Assigny, de Guillencourt, de Brunvil, de Bivil, de Villedieu, de Cany, de Saint-Michel-d'Halescourt et de Grumesnil, et Baron de Saint-Amand

Louise-Madeleine-Josèphe de La Rivière, est Dame de La Roche-de-Vaux-Corbuon et du Bois-de-Macquessy, de Requeil, de Flacé et d'Estival.



Campagne de Flandres

Prise de Bruges

Prise Gand

Prise de Lessines

Bataille d'Audenarde

En 1708, Louis XIV tente de renouveler l'invasion des Flandres avec cette fois une armée beaucoup plus importante.

Les 100 000 hommes de l'armée française soit 130 bataillons d'infanterie et 216 escadrons de cavalerie sont massés près de Mons.

L'Angleterre ne peut opposer d'emblée que 90 000 Anglo-hollandais soit 112 bataillons d'infanterie et 197 escadrons de cavalerie.

Ils stationnent sur la défensive au sud de Bruxelles.

Les armées alliées d'Eugène-François de Savoie-Carignan sont à Coblence, groupées sur le Rhin.

Ces deux armées sont donc disjointes.

En juin 1708, John Churchill est le généralissime des forces coalisées.

Il doit faire sa jonction avec Eugène-François de Savoie-Carignan, commandant les forces du Saint-Empire, avant d'affronter l'ennemi.

Les forces françaises sont dirigées:

Soutenu par Louis XIV, Jacques François Édouard Stuart participe à la campagne de Flandres de 1708 à 1709 aux côtés des petits-fils du Roi.

Louis-Joseph de Vendôme préconise d'attaquer la place d'Huy, avec l'idée de forcer John Churchill à intervenir avec des forces inférieures, tandis que les ordres de Louis XIV sont d'attaquer dans les Flandres.

L'armée française fait marche vers l'est jusqu'à Braine-l'Alleud, quelques 25 km au sud de Bruxelles, menaçant la citadelle voisine de Louvain. Pour couvrir ces deux places, John Churchill dispose ses forces quelques kilomètres au sud de Louvain.

Mais l'armée française demeure dans ses retranchements pendant un mois.

Le 5 juillet 1708, l'armée française fait marche vers l'ouest. John Churchill envoie 300 hommes qui s'oppose aux Français qui s'emparant des places de Bruges et de Gand.

Pendant ce temps, Eugène-François de Savoie-Carignan progresse vers les Flandres, atteint Audenarde et opère sa jonction avec John Churchill.

Les troupes françaises tiennent à présent toute la vallée de l'Escaut, depuis Valenciennes jusqu'à la Mer du Nord.

Seule la citadelle d'Audenarde reste aux mains des coalisés.

Que cette place vienne à tomber, et les communications seraient coupées avec l'Angleterre.

John Churchill devine la tactique des Français pour s'emparer de la place d'Audenarde, à savoir progresser par la rive orientale de l'Escaut pour attaquer de flanc l'armée britannique, tout en maintenant l'essentiel des troupes en couverture sur le front principal.

L'armée française fait en effet mouvement à partir du 8 juillet 1708 vers Lessines.

Charles Armand de Gontaut-Biron, Lieutenant-général, commande l'avant-garde française.

Il a l'ordre de Louis-Joseph de Vendôme d'attaquer sans retard.

Simultanément, John Churchill amène ses troupes à marches forcées vers Lessines, dont il s'empare le 10 juillet 1708.

La bataille d'Audenarde ou Oudenarde a lieu aux abords de la ville flamande du même nom, en Belgique, le 11 juillet 1708.

Avec le seul escadron des Gendarmes Écossais, Louis III de Mailly-Nesle bat 2 escadrons ennemis.

Louis-Auguste d'Albert d'Ailly se distingue lors de cette bataille.

Gaspard de Clermont-Tonnerre participe à cette bataille.

Paul Édouard Colbert participe à cette bataille,

Louis d'Arpajon charge 5 fois l'ennemi et reçoit 2 blessures lors de cette bataille.

John Churchill ordonne à nouveau une marche forcée, pour poster 11 000 hommes sur l'autre berge de l'Escaut, à l'endroit où les Français franchissent la rivière. Il confie cette manœuvre à William Cadogan, général de cavalerie irlandais, son aide de camp.

William Cadogan parvient facilement à contenir l'ennemi sur l'autre rive, pendant que John Churchill fait franchir l'Escaut par le reste de son armée, près de 100 000 hommes.

William Cadogan ordonne à un escadron de dragons commandé par le général danois Jørgen Rantzau, d'encercler les éclaireurs de l'avant-garde française en reconnaissance sur la rive droite de l'Escaut, et de ne laisser personne s'enfuir. Ce coup de main échoue, et quelques fuyards peuvent prévenir Charles Armand de Gontaut-Biron que des troupes ennemies se massent sur la rive droite.

Charles Armand de Gontaut-Biron part se rendre compte par lui-même et se trouve décontenancé devant l'importance du dispositif anglais, à un endroit totalement inattendu. Par ailleurs, ses éclaireurs l'ont mis en garde contre l'état boueux du sol sur la berge opposée, qui limitera la mobilité de la cavalerie.

Il hésite sur le parti à prendre. Il estime qu'il ne peut exécuter l'ordre d'attaque avec seulement 7 bataillons de mercenaires suisses dont celui commis à la garde des pontons, et 20 escadrons contre 20 bataillons.

Sur ces entrefaites, Eugène-François de Savoie-Carignan franchit l'Escaut avec 20 escadrons de Prussiens et occupe quelques points clef sans rencontrer d'opposition.

Finalement, les troupes de Charles Armand de Gontaut-Biron commencent à manœuvrer lorsqu'elles sont arrêtées par la première brigade d'infanterie anglaise, menée par John Campbell, 2e Duc d'Argyll, un jeune officier.

William Cadogan, sur un signal de John Churchill, attaque avec sa cavalerie les 7 bataillons de Charles Armand de Gontaut-Biron.

L'assaut anglais est mené pour l'essentiel par les escadrons de Rantzau qui compte dans ses rangs George II de Grande-Bretagne, le futur Roi d'Angleterre.

L'infanterie suisse est promptement rejetée à la rivière, et les escadrons français sont détruits, lorsque l'arrivée du corps de cavalerie française contraint les Anglais à se replier.

Louis le Petit Dauphin commet à ce moment une erreur décisive en lançant une contre-attaque immédiate, contre l'avis de Louis-Joseph de Vendôme.

L'aile droite française engage donc les lignes des coalisés sur Eyne, pendant que l'aile gauche reste passivement en faction sur Huy, laissant le temps aux Anglais de se regrouper sur cette aile.

Les 28 escadrons de cavalerie couvrent ainsi le flanc droit de l'infanterie de William Cadogan, qui supporte le choc décisif vers 16 heures.

Louis le Petit Dauphin donne le signal de l'attaque des escadrons prussiens.

Malgré un combat acharné, les assaillants sont débandés.

À ce moment, Louis-Joseph de Vendôme décide de lancer une attaque au corps-à-corps avec 12 régiments d'infanterie.

Il n'y a alors plus aucune liaison entre les deux généraux :

Louis-Joseph de Vendôme demande à Louis le Petit Dauphin la permission d'engager la deuxième aile, ce qui lui est refusé, mais le courrier ne parvient pas à transmettre cette réponse. La situation empire tandis que Louis-Joseph de Vendôme attend toujours la réponse de l'état-major.

Louis-Joseph de Vendôme déploie ses troupes, menaçant d'envelopper le flanc gauche des Anglais. À l'approche des régiments du Duc d'Argyll, les lignes anglaises se déploient, mais ne parviennent pas à desserrer l'étau des Français.

John Churchill déplace à ce moment son quartier général sur le flanc gauche menacé, laissant à Eugène-François de Savoie-Carignan le commandement du flanc droit, toujours attaqué par le corps d'armée principal des Français.

Tandis que son collègue subit une pression croissante, John Churchill imagine une manœuvre décisive, consistant à renforcer l'aile gauche avec 18 bataillons d'auxiliaires hessiens et hanovriens, pour envoyer les 20 bataillons du général prussien Carl von Lottum en renfort vers les troupes du Eugène-François de Savoie-Carignan.

Puis John Churchill prépare une double manœuvre d'enveloppement. Il a sous ses ordres toute l'armée des Provinces-Unies, commandée par le Field Marshal Hendrik Overkirk, un officier aguerri.

Toutefois, ces troupes ne peuvent franchir l'Escaut sur de simples pontons en moins d'une heure.

Pour dégager les ponts de pierre d'Audenarde, John Churchill dépêche la cavalerie d'Eugène-François de Savoie-Carignan, qui lance son assaut sur l'État-major Français.

Cette attaque est repoussée par les escadrons de la Maison du Roi, et John Churchill, ne disposant plus que de ses 18 bataillons d'auxiliaires hessiens et hanovriens, doit se limiter à contenir les assauts de la cavalerie française.

Vers 20h 30, les troupes d'Hendrik Overkirk atteignent finalement leur objectif et commencent à encercler le flanc droit des Français, en conjonction avec une attaque simultanée de John Churchill et d'Eugène-François de Savoie-Carignan.

Cette fois, l'assaut réussit complètement, débandant l'aile droite ennemie et faisant de nombreux prisonniers.

L'obscurité empêche le vainqueur de poursuivre les Français, et d'anéantir le reste de leur armée.

Les Français perdent dans cette bataille 15 000 hommes dont environ 8 000 prisonniers, et 25 canons, les coalisés perdant moins de 3 000 hommes.

Près de la moitié des troupes françaises ne participe pas au combat.

Un grand nombre de fantassins et de cavaliers se tiennent en réserve sur une hauteur surplombant au nord la Norken. La cavalerie ne charge pas, principalement parce que l'idée générale prévaut que le terrain, trop boueux, est impraticable.

L'aile droite anglaise aurait probablement pu être anéantie si l'aile gauche française était intervenue.

Il semble qu'une attaque conjuguée de toutes les forces françaises :

aurait décidé d'une victoire française.

Les troupes françaises se replient sur Gand, l'état-major en proie aux déchirements internes que l'on devine. Seuls les pontons maintenus intacts par les corps de sapeurs sauvent l'armée du Roi-Soleil du désastre.



Cession de l'hôtel de Nogent

Angélique Guyner, veuve de Jean Dufour, vend l'hôtel de Nogent à Joseph François de La Croix, Marquis de Castries, le 27 septembre 1708.


Marie-Anne d'Autriche

Mariage de Jean V de Portugal avec Marie-Anne d'Autriche

Jean V de Portugal épouse le 28 octobre 1708 Marie-Anne d'Autriche, fille de Léopold Ier de Habsbourg et d'Éléonore de Neubourg. Leurs enfants sont :



Mariage de François de Grasse avec Véronique de Villeneuve

François de Grasse épouse à Bar-sur-Loup dans les Alpes-Maritimes le 6 février 1709 Véronique de Villeneuve (1688-1763). Leurs enfants sont :



Mariage de Paul François de Béthune avec Julie Gorge d'Entraigues,

Paul François de Béthune épouse à Saint-Sulpice à Paris le 3 avril 1709 Julie Gorge d'Entraigues (1688-1737), Dame de Meillant. Leurs enfants sont :



Michel Ier de Chamillart Écarté du poste de Secrétaire d'État de la guerre

L'administration de Michel Ier de Chamillart et le choix des généraux pendant la guerre de Succession d'Espagne sont vivement attaqués.

Ces détracteurs font circuler ce quatrain :

Ci-gît le fameux Chamillart,

De son Roi le protonotaire,

Qui fut un héros au billard,

Un zéro dans le ministère.

Michel Ier de Chamillart est écarté du poste de secrétaire d'État de la guerre en 1709.

La chute d Michel Ier de Chamillart achève le triomphe du clan Colbert mais Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville conserve son logement au château de Versailles.



Joseph-Emmanuel de La Trémoïlle Abbé commendataire de Saint-Étienne de Caen

Joseph-Emmanuel de La Trémoïlle devient Abbé commendataire de Saint-Étienne de Caen en 1710.



Mariage de Jean Baptiste de Félix de La Reynarde avec Marguerite d'Armand de Mizon

Jean Baptiste de Félix de La Reynarde est le fils de Jean Baptiste de Félix de La Reynarde, Seigneur du Muy, et de Françoise de Valbelle.

Jean Baptiste de Félix de La Reynarde (mort en 1759), Marquis de La Reynarde, épouse Marguerite d'Armand de Mizon (vers 1685-1754). Leurs enfants sont :

Ils sont établis au château de la Reynarde près de Marseille.



Mariage de Louis-Joseph de Vendôme avec Marie-Anne de Bourbon-Condé

Louis-Auguste de Bourbon arrange le mariage du duc de Vendôme avec Mademoiselle d'Enghien.

Louis-Joseph de Vendôme épouse en la chapelle du château de Sceaux le 15 mai 1710 Marie-Anne de Bourbon-Condé (1678-1718), Duchesse d'Étampe, fille d'Henri Jules de Bourbon-Condé et d'Anne Henriette Julie de Bavière.


Louis-Joseph de Vendôme et Philippe V d'Espagne après la Bataille de Villaviciosa

Louis-Joseph de Vendôme Maréchal-chef de l'armée espagnole

Évacuation de Madrid par les impériaux

Bataille de Brihuega

James Stanhope Prisonnier

Bataille de Villaviciosa

Louis XIV met Louis-Joseph de Vendôme au service de Philippe V d'Espagne.

Louis-Joseph de Vendôme devient Maréchal-chef de l'armée espagnole qu'il réorganise. Il est rejoint par des soldats de la Brigade irlandaise, et par quelques Français qui se mettent ou ont été mis au service de l'Espagne.

Dans les actions à Almenara et à Saragosse, dans les fréquentes escarmouches avec les guérilléros, ou par maladie, l'armée impériale à perdu 2 000 hommes, sur les 23 000 qu'elle comptait au départ. Elle est absolument incapable d'occuper les deux Castille. Les Portugais ne sont d'aucune aide.

La position des Alliés à Madrid, ville vidée de tous ses habitants excepté les plus pauvres, est devenue insoutenable.

Charles VI de Habsbourg laisse à Barcelone 2 000 cavaliers. Il évacue la ville le 9 novembre 1710 et se replie vers la Catalogne.

Afin de trouver plus facilement du ravitaillement, le reste de l'armée set sépare en deux détachements. Le corps principal, composé de 12 000 hommes menés par le général Guido Starhemberg, dispose d'un jour d'avance sur les 5 000 hommes du détachement britannique commandé par Lord James Stanhope. Ce détachement, isolé, constitue ainsi une proie trop tentante pour un général aussi aguerri que Louis-Joseph de Vendôme.

Louis-Joseph de Vendôme quitte Talavera avec ses troupes, et poursuit les alliés en retraite, avec une vitesse inimaginable en cette saison, et dans cette région. Il marche nuit et jour, à la tête de sa cavalerie, et en quelques jours, rattrape James Stanhope qui est arrivé à Brihuega avec l'aile gauche de l'armée alliée.

James Stanhope a juste le temps d'envoyer un messager au gros de l'armée, qui est à quelques lieues de Brihuega, avant que Louis-Joseph de Vendôme ne fonde sur lui dans la soirée du 8 décembre 1710.

Le matin suivant, le 9 décembre 1710, la ville est assaillie de tous côtés. Les murs sont abattus à coups de canon. Une mine explose sous une des portes. Les Anglais maintiennent un feu terrible jusqu'à épuisement de leurs munitions. Ils combattent alors à la baïonnette, avec l'énergie du désespoir, parvenant à incendier des maisons prises par les assaillants. Mais c'est sans espoir. Le général britannique se rend compte que la résistance conduit désormais à un carnage inutile. Lui et sa vaillante petite armée capitulent avec les honneurs. James Stanhope est fait prisonnier.

À peine la capitulation signée, Louis-Joseph de Vendôme apprend que Staremberg arrive au secours de James Stanhope.

Starhemberg rejoint Louis-Joseph de Vendôme à Villaviciosa où a lieu un affrontement sanglant le 10 décembre 1710.

Les deux armées perdent environ 2 à 3 000 hommes. Les deux camps clament la victoire, mais l'armée impériale est obligée de poursuivre sa retraite.

L'armée impériale est harcelée à chaque étape par la cavalerie et les guérilléros espagnols.


Charles VI de Habsbourg Charles VI de Habsbourg

Mort de Joseph Ier de Habsbourg

Charles VI de Habsbourg Empereur germanique

Charles VI de Habsbourg Roi de Hongrie

En 1711, Joseph Ier de Habsbourg reconnait le calvinisme en Hongrie ainsi que le droit des États.

Joseph Ier de Habsbourg meurt à Vienne le 17 avril 1711, sans descendance masculine, victime de l'épidémie de petite vérole (variole) qui frappe toute l'Europe.

Charles VI de Habsbourg est élu Empereur romain germanique ou Empereur d'Allemagne et Roi de Hongrie sous le nom de Charles III en 1711.

Charles VI de Habsbourg rassemble l'ensemble de l'Empire de Charles Quint au grand dam des puissances européennes.



Mort de Louis François de Boufflers

Joseph Marie de Boufflers Duc de Boufflers

Louis François de Boufflers meurt à Fontainebleau le 22 août 1711.

Catherine Charlotte de Gramont, son épouse, quitte la cour et se retire à Paris dans son hôtel particulier et mène une existence assez austère.

Joseph Marie de Boufflers, son fils, devient 2e Duc de Boufflers.



Mariage de Joseph Durey de Sauroy avec Marie Claire Joseph d'Estaing

Joseph Durey de Sauroy épouse Marie Claire Joseph d'Estaing du Terrail (morte en 1770), fille de Gaspard d'Estaing, Vicomte de Ravel, et de Philiberte de Rochefort d'Ally de la Tour-Saint-Vidal (morte en 1684). Leurs enfants sont :

Sa réussite est illustrée de façon éclatante par ce mariage, flatteur pour lui.



Mariage de Christian-Louis de Montmorency-Luxembourg avec Louise-Madeleine d'Harlay

Christian-Louis de Montmorency-Luxembourg épouse le 7 septembre ou décembre 1711 Louise-Madeleine de Harlay (1694-1749), fille d'Achille IV de Harlay (1668-1717), avocat général au parlement de Paris, et d'Anne-Renée Louise du Louët (vers 1672-1749). Leurs enfants sont :



Naissance de Joseph Durey

Joseph Durey naît en 1712, fils de Joseph Durey de Sauroy avec Marie Claire Joseph d'Estaing.


Château de Candiac à Vestric-et-Candiac dans le Gard

Naissance de Louis Joseph de Montcalm-Gozon

Louis Joseph de Montcalm-Gozon naît au château de Candiac à Vestric-et-Candiac dans le Gard le 28 février 1712, fils de Louis Daniel de Montcalm Gozon (1676-1735), Marquis de Saint-Véran, et de Marie-Thérèse Charlotte de Castellane de Lauris (15 octobre 1692-1774).

Il est issu d'une noble famille de robe originaire du Rouergue.

Il est baptisé à Vauvert, ville proche, dont un hameau porte aujourd'hui son nom.

Son Parrain est Joseph Mathias de Lauris (vers 1659-1734), Marquis d'Ampus.

Sa marraine est Marie de Guillaumont (mort en 1712), Dame de Vaux.


Louis-Bénigne de Bauffremont Hélène de Courtenay

Mariage de Louis-Bénigne de Bauffremont avec Hélène de Courtenay

Louis-Bénigne de Bauffremont épouse à Paris le 5 mars 1712 Hélène de Courtenay. Leurs enfants sont :



Mort de Louis-Joseph de Vendôme

Philippe de Vendôme Duc de Vendôme

René III de Froulay Général des galères

Louis-Joseph de Vendôme meurt à Vinaros ou Vinaroz à Castellón en Espagne le 11 juin 1712, des suites d'une indigestion.

Les restes de Louis-Joseph de Vendôme sont inhumés à l'Escurial à Madrid, dans le caveau des Infants.

Philippe V d'Espagne fait porter le deuil à tout son royaume.

Critiqué par ses contemporains qui lui reprochent une grossièreté soldatesque et des mœurs homosexuelles dissolues, Louis-Joseph de Vendôme est l'un des meilleurs généraux de Louis XIV.

Philippe de Vendôme devient Duc de Vendôme.

Ayant l'état religieux comme chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, Philippe de Vendôme ne peut hériter des biens de Louis-Joseph de Vendôme, et comme il s'agit d'apanages, ceux-ci font retour au domaine du roi.

Une fois veuve, Marie-Anne de Bourbon-Condé, continue à résider à Anet où elle fait terminer les travaux en cours.

Elle doit combattre les prétentions de Nicolas Desmarets, contrôleur général des finances, qui veut lui enlever la principauté d'Anet pour la réunir à la Couronne.

En 1712, René III de Froulay remplace Louis-Joseph de Vendômecomme Général des galères.



Publication de la Pragmatique Sanction

Charles VI de Habsbourg n'a pas encore de successeur et son mariage se révèle stérile.

Charles VI de Habsbourg désire, qu'à son décès, ses états patrimoniaux restent au sein de sa Maison et ne soient pas démembrés au profit :

maris des filles de Joseph Ier de Habsbourg.

Charles VI de Habsbourg édicte en 1713 la Pragmatique Sanction qui réserve le trône à l'aîné des enfants de Charles VI de Habsbourg, qu'il soit de sexe masculin ou féminin, au détriment des enfants de Joseph Ier de Habsbourg, son frère aîné décédé.

Malgré les accords des époux des filles de Joseph Ier de Habsbourg et la garantie des différentes puissances européennes, cela déclenchera plus tard la guerre de succession d'Autriche.



Mariage de Claude de Beauharnais et de Renée Françoise Hardouineau

Le contrat de mariage est signé le 11 mai 1713 chez Me Soullard et Rivière, notaires à la Rochelle.

Claude de Beauharnais (1674-1738) épouse le 12 mai 1713 en l'église Saint-Barthélemy de La Rochelle Renée Françoise Hardouineau (1695-1766), fille de Pierre Hardouineau et de Renée Le Pays de Beauville. Leurs enfants sont :

Tous deux serviront dans la Marine.



Mariage de Gaspard de Clermont-Tonnerre avec Antoinette Potier de Saint-Germain Novion

Gaspard de Clermont-Tonnerre épouse à Paris le 9 ou 10 avril 1714 Antoinette Potier de Saint-Germain Novion. Leurs enfants sont :


Conférence de paix de Baden en 1714 - par de Johann Rudolf Huber

Traité de Baden

Une conférence de paix se tient à Baden en Suisse dès le 24 mai 1714.

Elle est décrite en détail dans le journal de Caspar Joseph Dorer (1673-1754), banneret de Baden.

Le Traité de Baden est signé le 7 septembre 1714 à Baden.

Il complète les Traités d'Utrecht et le Traité de Rastatt.

Charles VI de Habsbourg accepte le traité d'Utrecht au nom de la monarchie des Habsbourg.

Les signataires du traité de Baden conviennent des termes formels de paix qui manquaient jusqu'alors, ce qui met fin au dernier des nombreux conflits suscités par la guerre de succession d'Espagne.

Le traité donne à l'Autriche :

Le traité :

Maximilien II Emmanuel de Bavière et Joseph-Clément de Bavière sont réinstallés dans leurs territoires et possessions.

Charles VI de Habsbourg garde le titre de roi d'Espagne et la succession espagnole qui n'a en fait aucune valeur puisque le pouvoir en Espagne est entièrement détenu par Philippe V d'Espagne.

Charles François de Vintimille assiste à ce Traité.



Naissance de Joseph Ier du Portugal

Joseph Ier du Portugal dit le Réformateur naît le 6 juin 1714, fils de Jean V de Portugal et de Marie-Anne d'Autriche.



Mariage de Nicolas-Antoine de Choiseul-Beaupré avec Anne Charlotte de Distot de Marcheville

Nicolas-Antoine de Choiseul-Beaupré est cantonné en garnison et reforme en janvier 1714.

Le contrat de mariage est signé le 6 août 1714 par devant Maitre Genin, notaire à Fresnets.

Nicolas-Antoine de Choiseul-Beaupré épouse à Marcheville-en-Woëvre dans la Meuse le 7 août 1714 Anne Charlotte de Distot de Marcheville (vers 1695-19 mai 1788 ou en 1789), Dame de Sommeville, fille de Joseph Diftot de Marcheville (mort en 1698) et de Marie Le Mosleur. Leurs enfants sont :



Naissance de Joseph de Bauffremont-Courtenay

Joseph de Bauffremont-Courtenay Marquis de Mirebeau

Joseph de Bauffremont-Courtenay naît rue de Bourbon à Paris le 25 septembre 1714, fils de Louis-Bénigne de Bauffremont et d'Hélène de Courtenay.

Joseph de Bauffremont-Courtenay devient Marquis de Mirebeau en 1714.

Joseph de Bauffremont est baptisé en la paroisse Saint-Sulpice le 26 septembre 1714.


Famille de Philippe V d'Espagne - par Louis Michel van Loo - peint en 1743

Mariage de Philippe V d'Espagne avec Élisabeth Farnèse

Philippe V d'Espagne est veuf de Marie-Louise Gabrielle de Savoie.

Philippe V d'Espagne épouse à Guadalajara le 24 décembre 1714 Élisabeth Farnèse, fille d'Édouard II Farnèse et de Dorothée-Sophie de Palatinat-Neuburg, nièce du Duc de Parme. Leurs enfants sont :

Sur la toile on trouve de gauche à droite :

les deux enfants sont :

Par ce mariage, le duché de Parme passera aux mains des Bourbon.



Voyage en Inde de Joseph-François Dupleix

René François Dupleix, son père, un fermier général prospère devenu commissaire général de la Compagnie des Indes, souhaite que Joseph-François Dupleix devienne marchand.

Pour le distraire de son goût pour la science, envoie Joseph-François Dupleix voyager en Inde en 1715 sur l'un des vaisseaux de la Compagnie française des Indes orientales.

Au service de cet employeur, Joseph-François Dupleix effectue plusieurs déplacements dans les Amériques et en Inde.


Château de Fürstenried

Construction du château de Fürstenried

Le château de Fürstenried est construit par Joseph Effner pour Maximilien II Emmanuel de Bavière de 1715 à 1717 en tant que pavillon de chasse.

C'est un palais baroque situé au sud-ouest de Munich.

C'est l'extension et la modification d'un manoir noble existant.

Deux pavillons sont ajoutés chacun au sud et au nord du bâtiment principal.



Naissance de Joseph Marie Terray

Joseph Marie Terray naît à Boën-sur-Lignon dans le Forez le 9 décembre 1715, fils de Jean Antoine Terray (1662-1727) et de Marianne Dumas.

Jean Antoine Terray, son père, est directeur des gabelles de Lyon.

Joseph Marie Terray descend d'un paysan aisé de Boën-sur-Lignon, dont la descendance s'était progressivement élevée : on y trouve un boucher, des marchands, un fermier des rentes d'un collège.



Joseph-Emmanuel de La Trémoïlle Évêque de Bayeux

Joseph-Emmanuel de La Trémoïlle devient Évêque de Bayeux de janvier 1716.



Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville Secrétaire d'État aux Affaires étrangères

En 1716, Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville achète à Daniel Voysin de La Noiraye, le Chancelier, pour 400 000 livres la charge de secrétaire d'État aux Affaires étrangères.

Depuis l'instauration de la polysynodie, cette charge ne correspond à aucune fonction.



Naissance de Marie Josèphe Durey de Sauroy

Marie Josèphe Durey de Sauroy naît vers 1716, fille de Joseph Durey de Sauroy et de Marie Claire Joseph d'Estaing.



Naissance de Claude-Joseph de Beauharnais

Claude-Joseph de Beauharnais naît à Rochefort le 16 janvier 1717, fils de Claude de Beauharnais et de Renée Hardouineau.


Joseph Charles de Palatinat-Soulzbach

Mariage de Joseph Charles de Palatinat-Soulzbach avec Élisabeth Auguste Sophie du Palatinat

Joseph Charles de Palatinat-Soulzbach épouse à Innsbruck le 2 mai 1717 Élisabeth Auguste Sophie du Palatinat, fille de Charles III Philippe de Neubourg. Leurs enfants sont :



Naissance de Joseph-Thérèse Michel

Joseph-Thérèse Michel naît en 1717, fils de Jean Michel et d'Élizabeth Lory.



Mariage de François-Joseph de Choiseul avec Françoise-Louise de Bassompierre

François-Joseph de Choiseul épouse à Lunéville le 23 novembre 1717 Françoise-Louise de Bassompierre (morte en 1758). Leurs enfants sont :



Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen dans l'armée

Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen s'enrôle dans l'armée des Habsbourgs en 1718.



Liaison de Ferdinand-Marie-Innocent Michael Joseph de Bavière avec. Marie Adélaïde Fortunata Spaur

Ferdinand-Marie-Innocent Michael Joseph de Bavière a une liaison avec Marie Adélaïde Fortunata Spaur (1694-1781). Leur enfant est :



Joseph-Emmanuel de La Trémoïlle Archevêque-Duc de Cambrai

Joseph-Emmanuel de La Trémoïlle devient Archevêque-Duc de Cambrai en avril 1718.



Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville Secrétaire d'État à la Marine

Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville est une pièce docile et affable mais active dans le jeu d'influence de la Cour.

Le 24 septembre 1718, Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville est nommé secrétaire d'État à la Marine en remplacement de Louis-Alexandre de Bourbon qui est ainsi éliminé du conseil de Régence.

Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville est vengé de son expropriation de 1706.

En même temps, Philippe II d'Orléans affiche son rejet d'une époque de turpitudes et restaure l'honneur de la robe.



Naissance de François-Joseph de Béthune

François-Joseph de Béthune naît à Paris le 7 janvier 1719, fils de Paul-François de Béthune (1682-1759), Duc de Charost, et de Julie Gorge d'Entraigues (1688-1737), Dame de Meillant.



Mariage d'Adrien Claude de Baussan avec Claude Angélique de Marescot

Adrien Claude de Baussan (1680-1731) épouse à Paris en 1719 Claude Angélique de Marescot. Leurs enfants sont :



Naissance de Joseph de La Panouse

Joseph de La Panouse naît à Saint-Céré dans le Lot vers 1719, fils de Louis de La Panouse (1683-1748), Seigneur du Colombier, et de Louise de Soliols de L'Isle.



Mariage de Ferdinand-Marie-Innocent Michael Joseph de Bavière avec Marie-Anne-Caroline de Palatinat-Neubourg

Ferdinand-Marie-Innocent Michael Joseph de Bavière épouse à Zákupy le 5 février 1719 Marie-Anne-Caroline de Palatinat-Neubourg, une fille de Philippe-Guillaume-Auguste de Palatinat-Neubourg. Leurs enfants sont :



Joseph-Antoine Crozat Lecteur du cabinet du roi

Joseph-Antoine Crozat est Conseiller au parlement de Toulouse, Conseiller à Paris et Maitre des requêtes.

Joseph-Antoine Crozat devient Lecteur du cabinet du roi en 1719.



Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen Capitaine dans le 18e régiment d'infanterie Seckendorff

Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen devient Capitaine dans le 18e régiment d'infanterie Seckendorff, en 1719.



Mariage de Frédéric-Auguste II de Saxe avec Marie-Josèphe d'Autriche

Frédéric-Auguste II de Saxe épouse en 1719 Marie-Josèphe d'Autriche, fille de Joseph Ier de Habsbourg et de Wilhelmine-Amélie de Brunswick-Lunebourg. Leurs enfants sont :



Mariage de Jacques Vincent avec Jeanne Albert de Castro

Jacques Vincent le 5 juin 1719 épouse Jeanne Albert de Castro. Leurs enfants sont :

Jacques Vincent est un des conseillers supérieurs de la compagnie.



Naissance d'Étienne François de Choiseul

Étienne François de Choiseul naît le 28 juin 1719, fils de François-Joseph de Choiseul et de Françoise-Louise de Bassompierre.



Naissance d'Étienne-François de Choiseul

Étienne-François de Choiseul naît à Nancy le 28 juin 1719, fils de François Joseph de Choiseul (1700-1770), Marquis de Stainville.



Ouverture de l'avenue Madame

Cession de maisons

Pour aller directement de Paris au château de Bagnolet, Françoise-Marie de Bourbon fait ouvrir vers 1720 une traverse, c'est-à-dire une belle avenue plantée d'ormes, de plus de 20 mètres de large, dite avenue Madame, correspondant de nos jours à la rue des Orteaux.

Elle lui permet de contourner Charonne par le sud.

En 1720, Françoise-Marie de Bourbon acquière 3 maisons pour 46 500 livres dont celles de :



Mariage de Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville avec Madame Morin

Madame Morin est veuve.

Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville épouse secrètement vers 1720 Madame Morin.



Joseph François Dupleix Membre du Conseil supérieur de Pondichéry et commissaire des guerres

En 1720, Joseph François Dupleix est nommé Membre du Conseil supérieur de Pondichéry et commissaire des guerres.

Joseph François Dupleix fait preuve d'un sens réel des affaires publiques et s'acquitte de ses fonctions avec un talent certain.

Unissant le commerce à l'administration, Joseph François Dupleix spécule habilement pour son compte et acquiert en peu de temps une grande fortune.



Mariage de Louis Denis Joseph Lalive avec Marie Thérèse Josèphe Prouveur

Louis Denis Joseph Lalive épouse à Valenciennes le 2 juillet 1720 Marie Thérèse Josèphe Prouveur (1696-1743), fille de Georges-André Prouveur et de Marie Pétronille Lefébure. Leurs enfants sont :


Charlotte-Aglaé d'Orléans - par Pierre Gobert - Château de Versailles

Mariage de François III de Modène avec Charlotte-Aglaé d'Orléans

Renaud III de Modène tente un rapprochement avec la France.

François III de Modène épouse en 1720 Charlotte-Aglaé d'Orléans. Leurs enfants sont :

Charlotte-Aglaé d'Orléans reçoit une dot de 1,8 million de livres, constituée pour moitié par son cousin le roi Louis XV de France sous tutelle de Philippe II d'Orléans.

Ce mariage n'est pas des plus paisibles, en raison du comportement licencieux de la jeune épouse.

Renaud III de Modène leur fait construire une résidence séparée à Rivalta, dans les environs de Reggio d'Émilie.



Mariage d'Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz avec Marie Marguerite Maillet de Batilly

Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz épouse à Paris le 21 septembre 1720 Marie Marguerite Maillet de Batilly (1704-1762). Leurs enfants sont :



Mort d'Anne François Joseph de Bassompierre Seigneur de Savigny, Marquis de Bassompierre

Anne François Joseph de Bassompierre meurt à Paris le 1er octobre 1720.

Il est inhumé à Saint-Sulpice à Paris.



Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville Président de la chambre des vacations de Paris

En octobre et début novembre 1720, pendant la banqueroute de Law, Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville préside la chambre des vacations de Paris.

Cette chambre traite les affaires durant les vacances de la chambre des requêtes.



Louis Joseph de Montcalm-Gozon Enseigne dans le régiment de Hainaut

Le 16 août 1721, Louis Joseph de Montcalm-Gozon reçoit une commission d'enseigne dans le régiment de Hainaut.



Survivance Secrétaire d'État aux Affaires étrangères Charles Jean Baptiste Fleuriau de Morville

Le 25 août 1721, Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville obtient pour Charles Jean Baptiste Fleuriau de Morville (1686-1732), son fils, la survivance de son secrétariat d'État aux Affaires étrangères.


Joseph Marie de Boufflers

Mariage de Joseph Marie de Boufflers avec Madeleine Angélique de Neufville

Joseph Marie de Boufflers épouse le 15 septembre 1721 Madeleine Angélique de Neufville, fille de Louis Nicolas VI de Neufville de Villeroy et de Marguerite le Tellier. Leurs enfants sont :



François-Joseph de Choiseul Marquis de Stainville

François-Joseph de Choiseul devient Marquis de Stainville en 1722.



Mariage de Joseph François de La Croix avec Marie-Françoise de Lévis

Joseph François de La Croix est veuf de Marie Élisabeth de Rochechouart de Mortemart.

Joseph François de La Croix épouse le 20 janvier 1722 Marie-Françoise de Lévis (1698-1728). Leurs enfants sont :

Marie-Françoise de Lévis apporte la terre de Lévy.



Naissance de Marie-Anne de Palatinat-Soulzbach

Marie-Anne de Palatinat-Soulzbach naît en 1722, fille de Joseph Charles de Palatinat-Soulzbach et d'Élisabeth Auguste Sophie du Palatinat.



Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville Garde des Sceaux

Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville devient Garde des Sceaux du 1er mars 1722 à 1727.

Cette nomination lui est value pour la grande proximité qu'il sait instaurer avec Guillaume Dubois.

Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville qui maîtrise les rouages de la finance publique pour l'avoir dirigée, passe en effet pour être l'agent corrupteur du gouvernement.

La fonction officielle du garde des sceaux est de convoquer le Parlement et de promulguer un résultat des délibérations qui ne soit pas contraire à la volonté du Roi.

En fait, ce qui est attendu c'est de savoir ajuster les rapports entre le gouvernement et les parlementaires.

Bien évidemment, les traces des avantages en espèce distribués à ses fins ne seront pas conservées mais le trafic des offices est une chose tout à fait banale.



Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville Chef du Conseil de la Marine

En 1722, Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville remplace Louis-Alexandre de Bourbon comme chef du Conseil de la Marine.



Mariage de Guy-Claude-Roland de Montmorency-Laval avec Marie-Élisabeth de Rouvroy

Guy-Claude-Roland de Montmorency-Laval épouse le 29 juin 1722 Marie-Élisabeth de Rouvroy de Saint-Simon (10 mars 1698-4 janvier 1762), Dame de Parigné, fille de d'Eustache-Titus de Rouvroy et de Claire-Eugénie de Hauterive. Leurs enfants sont :

Marie-Élisabeth de Rouvroy est cousine de Louis III de Rouvroy de Saint-Simon, le célèbre mémorialiste.



Naissance de François Joseph Paul de Grasse

François Joseph Paul de Grasse naît au château des Valettes du Bar, actuellement Le Bar-sur-Loup dans les Alpes-Maritimes, le 13 septembre 1722, fils de François de Grasse, Seigneur de Valette, et de Véronique de Villeneuve (1688-1763).

François Joseph Paul de Grasse est baptisé le 14 septembre 1722.

Il est le dernier garçon d'une famille de la noblesse provençale issue des anciens princes d'Antibes.

François Joseph Paul de Grasse passe la plus grande partie de son enfance au château des Valettes du Bar.



Mariage de Charles VII Albert de Bavière avec Marie-Amélie d'Autriche

En signe de réconciliation avec les Habsbourg, Maximilien II Emmanuel de Bavière marie son fils avec la fille de l'empereur.

Charles VII Albert de Bavière épouse le 5 octobre 1722 Marie-Amélie d'Autriche (1701-1756), fille de Joseph Ier de Habsbourg et de Wilhelmine-Amélie de Brunswick-Lunebourg. Leurs enfants sont :



Joseph de Bauffremont-Courtenay Lieutenant dans le régiment de Bauffremont-dragons

D'une famille d'officiers de terre, Joseph de Bauffremont-Courtenay entre aux armées en 1723 en qualité de lieutenant dans le régiment de Bauffremont-dragons dont Louis-Bénigne de Bauffremont, son père, est colonel.


Charles Jean Baptiste Fleuriau de Morville

Charles Jean Baptiste Fleuriau de Morville Joseph Secrétaire d'État aux Affaires étrangères

Louis XV nomme Charles Jean Baptiste Fleuriau de Morville Secrétaire d'État aux Affaires étrangères le 16 août 1723. Il le restera jusqu'à 1727.



Mariage de Louis Alexandre Bailly avec Marie-Marguerite-Élisabeth-Renée de la Roussardière

Louis Alexandre Bailly épouse en l'église de la Trinité à Laval le 22 juillet 1723 Marie-Marguerite-Élisabeth-Renée de la Roussardière (morte en 1774). Leurs enfants sont :

Louis Alexandre Bailly devient de Seigneur de Vautorte.



Mort de Joseph-Clément de Bavière

Joseph-Clément de Bavière meurt à Bonn le 12 novembre 1723.



Naissance de Charles Frédéric de Hohenzollern-Sigmaringen

Charles Frédéric de Hohenzollern-Sigmaringen (en allemand : Karl Friedrich Leopold Joseph von Hohenzollern-Sigmaringen) naît à Sigmaringen le 9 janvier 1724, fils de Joseph de Hohenzollern-Sigmaringen et de Marie-Françoise d'Oettingen-Spielberg.



Mort de Joseph-Emmanuel de La Trémoïlle

Joseph-Emmanuel de La Trémoïlle meurt à Rome entre le 8 et le 10 janvier 1724.



Naissance de Denis Joseph Lalive d'Épinay

Denis Joseph Lalive d'Épinay naît en 1724, fils de Louis Denis Joseph Lalive et de Marie Thérèse Josèphe Prouveur.


Charles Claude Ange Dupleix de Bacquencourt - fermier général, - par Hyacinthe Rigaud - en 1738 Jeanne-Henriette de Laleu - par Jean-Marc Nattier

Mariage de Charles Claude Ange Dupleix de Bacquencourt avec Jeanne-Henriette de Laleu

Charles Claude Ange Dupleix de Bacquencourt épouse en 1724 Jeanne-Henriette de Laleu. Leurs enfants sont :



Jean-François-Joseph de Rochechouart Prieur de Saint-Étienne de Castillon

Jean-François-Joseph de Rochechouart est nommé en 1724 prieur de Saint-Étienne de Castillon dans le diocèse de Carcassonne.



Naissance de Louis-Joseph de Montmorency-Laval

Louis-Joseph de Montmorency-Laval naît le 11 décembre 1724, fils de Guy-André de Montmorency-Laval et de Marie-Anne de Turménies de Nointel.


Marie-Judith de Vienne

Mariage de Jean François de Damas d'Antigny avec Marie-Judith de Vienne

Jean François de Damas d'Antigny (1699-1736) épouse à Commarin le 16 juillet 1725 Marie-Judith de Vienne. Leurs enfants sont :



Naissance de Jean-Baptiste Donatien de Vimeur

Jean-Baptiste Donatien de Vimeur naît à Vendôme le 1er juillet 1725, fils de Joseph Charles de Vimeur de Rochambeau et de Marie-Claire Thérèse Bégon.

Jean-Baptiste Donatien de Vimeur est à l'origine destiné à l'Église et est élevé au collège des Oratoriens de Vendôme puis par les jésuites au collège de Blois.



Naissance d'Armand François de La Croix de Castries

Armand François de La Croix de Castries naît le 18 octobre 1725, fils de Joseph François de La Croix, Marquis de Castries, et de Marie-Françoise de Lévis.



Augustin-Joseph de Mailly Guidon de la compagnie des gendarmes de la reine

Augustin-Joseph de Mailly, mousquetaire, est enseigne dans le Régiment de Mailly-Infanterie.

En 1726, Augustin-Joseph de Mailly est guidon de la compagnie des gendarmes de la reine.



Mariage de Joseph-Antoine Crozat avec Michèle Catherine Amelot de Gournay

Joseph-Antoine Crozat épouse en l'église Saint-Sulpice à Paris le 17 ou 18 décembre 1726 Michèle Catherine Amelot de Gournay (vers 1710-1771).



Naissance de Charles Eugène Gabriel de La Croix

Charles Eugène Gabriel de La Croix naît à Paris le 25 février 1727, fils de Joseph François de La Croix, Marquis de Castries, et de Marie-Françoise de Lévis.



Naissance de Maximilien III Joseph de Bavière

Maximilien III Joseph de Bavière naît à Munich le 28 mars 1727, fils de Charles VII Albert de Bavière et de Marie-Amélie d'Autriche.

Le château de Fürstenried est offert à Marie-Amélie d'Autriche.


Germain Louis Chauvelin - par Hyacinthe Rigaud

Henri François d'Aguesseau Chancelier

Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville Démis de la charge de Garde des Sceaux

Germain Louis Chauvelin Garde des sceaux

Germain Louis Chauvelin secrétaire d'État aux Affaires étrangères

Henri François d'Aguesseau est rappelé en 1727 par André Hercule de Fleury.

Henri François d'Aguesseau est nommé chancelier, le 15 août 1727.

André Hercule de Fleury fait entrer Germain Louis Chauvelin, son conseiller, au Gouvernement.

Pour avoir eu la maladresse de prendre un arrêt en faveur d'un protégé du roi en violation du droit, Louis XV fait rendre à Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville le 17 août 1727, cette charge.

Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville obtient pour indemnité une pension de 36 000 livres soit l'équivalent d'un peu plus de 11 kilogrammes d'or en pièces.

Germain Louis Chauvelin est nommé garde des sceaux le 17 août 1727.

Germain Louis Chauvelin est nommé secrétaire d'État aux Affaires étrangères le 18 août 1727.

Comme Garde des sceaux, Germain Louis Chauvelin doit partager ses attributions avec Henri François d'Aguesseau, qui conserve la charge inamovible de Chancelier de France.

Le 2 septembre 1727, Louis XV établit un partage des attributions entre les deux hommes :

Germain Louis Chauvelin a à exercer la censure sur les nombreux ouvrages liés à la controverse autour de la bulle Unigenitus.



Naissance de Jacques Philippe de Choiseul-Stainville

Jacques Philippe de Choiseul-Stainville naît à Lunéville en Meurthe-et-Moselle le 6 septembre 1727, fils de François-Joseph de Choiseul (1696-27 novembre 1769), Seigneur de Beaupré, et de Françoise-Louise de Bassompierre (morte en 1758).



Naissance d'Alexandrine de Damas d'Antigny

Alexandrine Victoire Eléonore Damas ou Alexandrine de Damas d'Antigny naît 8 août 1728, fille de Jean François ou Joseph François de Damas d'Antigny (1699-1736) et de Marie-Judith de Vienne (1699-1780), Comtesse de Commarin.



Naissance de Marie-Françoise-Charlotte Lalive de Bellegarde

Marie-Françoise-Charlotte Lalive de Bellegarde naît en 1728, fille de Louis Denis Joseph Lalive et de Marie Thérèse Josèphe Prouveur.



Conversion au catholicisme dee Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen

Après sa conversion au catholicisme en 1728, Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen connaît une ascension rapide dans la carrière militaire.



Cession de la seigneurie d'Estillac

Angélique d'Escoubleau vend le 23 février 1728, la seigneurie et baronnie d'Estillac, avec les 6 métairies en dépendant, à messire Joseph de Marans, conseiller en la grand chambre du parlement de Bordeaux.



Augustin-Joseph de Mailly Capitaine des gendarmes écossais

Le 18 mars 1728, Augustin-Joseph de Mailly devient capitaine des gendarmes écossais.



Mort de Joseph François de La Croix

Joseph François de La Croix meurt à Paris le 24 juin 1728.

Il est inhumé le 26 juin 1728.

Son cœur est enterré près de Marie Élisabeth de Rochechouart de Mortemart, son épouse, dans le chœur de l'église de Picpus à Paris.

Orphelin à un an, Charles Eugène Gabriel de La Croix est élevé par Armand Pierre de La Croix de Castries, son oncle, Archevêque d'Albi.



Mariage de Louis IV Henri de Bourbon-Condé avec Caroline von Hessen-Rheinfels-Rotenburg

Louis IV Henri de Bourbon-Condé épouse à Sarry le 23 juillet 1728 Caroline von Hessen-Rheinfels-Rotenburg (1714-1741), fille d'Ernest Léopold de Hesse-Rheinfels-Rotenburg. Leur enfant est :



Mort de Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville

Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville meurt au château de Madrid à Neuilly-sur-Seine le 27 novembre 1728.

Il est inhumé à Saint Eustache à Paris.

Ses archives sont conservées dans le fonds Crussol (6 AP) aux Archives nationales.



Mariage de Joseph Ier du Portugal avec Marie-Anne-Victoire de Bourbon

Joseph Ier du Portugal épouse le 19 janvier 1729 Marie-Anne-Victoire de Bourbon, fille de Philippe V d'Espagne et d'Élisabeth Farnèse. Leurs enfants sont :



Louis Joseph de Montcalm-Gozon Capitaine dans le régiment de Hainaut

En 1729, Louis Joseph de Montcalm-Gozon obtient, à fort prix, une commission de capitaine dans le régiment de Hainaut ce qui lui fait débuter une carrière active dans les armes.



Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen Lieutenant-colonel

En 1729, Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen est nommé Lieutenant-colonel



Naissance de Béatrix de Choiseul

Béatrix de Choiseul naît à Lunéville en 1729 ou 1730, fille de François Joseph de Choiseul (1696-1769), marquis de Stainville, et de Marie-Louise de Bassompierre.



Naissance de Joseph-Alphonse-Omer

Joseph-Alphonse-Omer naît à Aix-en-Provence le 18 juin 1729, fils d'André-Geoffroi de Valbelle et de Marguerite Delphine de Valbelle.



Mort de Joseph Charles de Palatinat-Soulzbach

Joseph Charles de Palatinat-Soulzbach meurt à Oggersheim le 18 juillet 1729 sans héritier mâle, sans avoir hérité ni du palatinat du Rhin ni du duché de Palatinat-Soulzbach,

Il est inhumé à Munich.



Mariage de Paul Esprit Feydeau avec Marie-Anne Le Jay

Ayant Denis Ier Feydeau comme ancêtre commun, leur est accordé une dispense du troisième au quatrième degré de consanguinité.

Paul Esprit Feydeau épouse à Saint-Paul à Paris le 9 janvier 1730 Marie-Anne Le Jay (1714-1740). Leurs enfants sont :



Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz Fermier général

Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz devient fermier général à la suite de Charles-Louis Lallemant de Lévignen, son père, en 1730.



Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen Colonel du régiment "Palffy"

En 1730, Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen devient Colonel du régiment Palffy.



Joseph-François Dupleix Superintendant des affaires françaises à Chandernagor

En 1730, Joseph-François Dupleix est nommé superintendant des affaires françaises à Chandernagor qu'il relève de sa ruine.

Sous son administration énergique, Chandernagor prospère et accroît son importance.



Joseph de Bauffremont-Courtenay Garde de la marine à Toulon

Joseph de Bauffremont-Courtenay entre comme Garde de la marine à Toulon le 29 avril 1731,



Décor peint réalisé par Charles-Joseph Natoire dans son château de La Chapelle-Godefroy

Philibert Orry fait réaliser dans son château de La Chapelle-Godefroy un décor peint par Charles-Joseph Natoire entre 1731 et 1740.

Se décor comprend :

Charles-Joseph Natoire est un jeune peintre prometteurs, et François Boucher et Carle Van Loo, ses deux principaux rivaux, sont alors tous deux à l'étranger

Philibert Orry posséde en outre le domaine du Petit Bercy à Paris.



Naissance de Charles Joseph Marie de Boufflers

Charles Joseph Marie de Boufflers naît le 16 août 1731, fils de Joseph Marie de Boufflers et de Madeleine Angélique de Neufville (1707-1787).



Mariage de Léonor Marie du Maine avec Maria Anna de Klinglin

Léonor Marie du Maine épouse à Strasbourg le 14 janvier 1729 ou le 20 septembre 1731 Marie Anne ou Maria Anna de Klinglin (1684-1734).

Maria Anna de Klinglin est la sœur aînée :



Naissance d'Antoine Paul Joseph Feydeau

Antoine Paul Joseph Feydeau naît en la paroisse Saint-Paul à Paris le 13 octobre 1731, fils de Paul Esprit Feydeau (1682-1767), Seigneur de Brou, et de Marie-Anne Le Jay (1714-1740).



Mariage de Louis IV de Mailly-Rubempré avec Anne Françoise Élisabeth Arbaleste de Melun

Louis IV de Mailly-Rubempré épouse le lundi 29 octobre 1731 Anne Françoise Élisabeth Arbaleste de Melun (1707 ou 1710-1775), Vicomtesse de Melun.

Leurs enfants sont :



Campagne dans les Échelles de Barbarie et du Levant

Joseph de Bauffremont-Courtenay effectue une première campagne comme Garde de la marine du 25 mai au 1er novembre 1731 sur le vaisseau L'Alcyon, commandé par le marquis de Thomas de la Valette, dans l'escadre de Duguay-Trouin,

Ils font escales pour protéger le commerce français dans les Échelles de Barbarie et du Levant.

Les échelles du Levant sont les ports et les villes de l'Empire ottoman, situés au Proche-Orient ou en Afrique du Nord, pour lesquels le sultan a renoncé à certaines de ses prérogatives, notamment en matière juridique, en faveur de négociants français, principalement marseillais.



Naissance de Jean-Baptiste Joseph de Bailly

Jean-Baptiste Joseph de Bailly naît au château de Fresnay à Bourgneuf-La- Forêt en Mayenne le 3 ou 4 janvier 1732, fils de Louis Alexandre Bailly (1696-1750), Seigneur de Bourgneuf-la-Forêt, et de Marie-Marguerite-Élisabeth-Renée de la Roussardière (morte en 1774).



Mariage de Louis-François Ier de Bourbon-Conti avec Louise-Diane d'Orléans

La promesse de mariage est faite à Versailles-Notre-Dame le 20 janvier 1732.

Louis-François Ier de Bourbon-Conti épouse à Versailles le 22 janvier 1732 Louise-Diane d'Orléans (1716-1736).

Leurs enfants sont :



Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen commandant de son propre régiment d'infanterie

Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen commande son propre régiment d'infanterie en 1732.



Mariage de Charles François Elzéar de Vogüé avec Marie Madeleine de Truchet de Chambarlac

Charles François Elzéar de Vogüé (1713-1782) épouse le 10 février 1732 Magdeleine ou Marie Madeleine de Truchet de Chambarlac (1705-1765).

Leurs enfants sont :



Mariage d'Augustin-Joseph de Mailly avecConstance Colbert de Torc

Augustin-Joseph de Mailly épouse le 20 avril 1732 Constance Colbert de Torcy, fille de Jean-Baptiste Colbert de Torcy et de Catherine Félicité Arnauld de Pomponne.

Leurs enfants sont :

Ce mariage se fait en présence de Louis XV.



Campagne à Gênes

En 1732, Antoine-François de Pardaillan de Gondrin commande les vaisseaux du Roi pendant une campagne du Levant.

Joseph de Bauffremont-Courtenay effectue sa deuxième campagne du 1er juin au 30 octobre 1732 à bord du vaisseau Le Tigre, commandé par Antoine-François de Pardaillan de Gondrin au sein d'une escadre de 4 vaisseaux, placés sous les ordres de Claude Aubéry.

Le 6 juin 1732, Claude Aubéry commande une escadre envoyée en rade de Gênes.

La flotte se rend de Toulon à Gênes.

Elle mouille à 2 lieues de la ville et intimide le Sénat de la République de Gênes

Elle obtient que soit remboursé le prix d'un vaisseau français capturé et brûlé par un armateur de Gênes, car ce vaisseau était soupçonné de porter des provisions aux rebelles de Corse.

De Gênes, la flotte met les voiles en direction de Livourne,

Sous les ordres du marquis de Thomas de la Valette, elle va :

De retour, Joseph de Bauffremont-Courtenay quitte le port dès le 1er décembre 1732 ayant sollicité un congé qui lui est donné le 5 décembre 1732.



Mariage de Jean Paul Timoléon de Cossé-Brissac avec Marie Josèphe Durey de Sauroy

Jean Paul Timoléon de Cossé-Brissac épouse à Paris le 10 juillet 1732 Marie Josèphe Durey de Sauroy (vers 1716-18 juin 1756 à-Paris), fille de Joseph Durey de Sauroy (1677-1752) et de Marie Claire Joseph d'Estaing.

Leurs enfants sont :



Jean-François-Joseph de Rochechouart Prêtre

Jean-François-Joseph de Rochechouart est ordonné prêtre en 1732.



Mariage de Daniel de Talleyrand-Périgord avec Marie-Élisabeth Chamillart

Daniel de Talleyrand-Périgord épouse le 3 août 1732 Marie-Élisabeth Chamillart (1713-1788).

Leurs enfants sont :



Naissance de Marie Françoise Lallemant de Betz

Marie Françoise Lallemant de Betz naît à Paris le 30 octobre 1732, fille de Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz (1694-1773), un riche Fermier général et Seigneur de Nanteau-sur-Lunain, et de Marie Marguerite Maillet de Batilly (1704-1762).



Joseph de Bauffremont-Courtenay Enseigne de vaisseau

Joseph de Bauffremont-Courtenay devient Enseigne de vaisseau le 18 février 1733 et demeure attaché au département de Toulon.



François Joseph Paul de Grasse Page du grand maître de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem

En 1733, François Joseph Paul de Grasse est reçu de minorité dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem comme page du grand maître de l'Ordre.



Troisième campagne Joseph de Bauffremont-Courtenay

En 1733, le Roi voulant prévenir les entreprises de Charles VI de Habsbourg sur nos mers, donne commission à Antoine-François de Pardaillan de Gondrin et au chevalier de Cheylus, de monter La Flore et Le Zéphir, et de croiser en Méditerranée.

Après cette course, qui n'a aucun événement remarquable, à cause de la petitesse des bâtiments impériaux, que les vaisseaux français ne pouvent rejoindre près des côtes, il retourne au port de Toulon.

Joseph de Bauffremont-Courtenay fait sa troisième campagne du 24 juin 1733 au 21 mars 1734 sur le vaisseau L'Heureux, commandé par Antoine-François de Pardaillan de Gondrin.



Augustin-Joseph de Mailly Lieutenant-colonel de la compagnie des gendarmes de la rein

Augustin-Joseph de Mailly est Lieutenant-colonel de la compagnie des gendarmes de la reine en mars 1733.



Siège de Kehl

Jacques Ier Fitz-James reçoit le commandement de l'armée du Rhin.

Les courtisans de Louis XV, parmi lesquels se trouvent :

rejoignent Jacques Ier Fitz-James.

L'armée française envahit la Lorraine de François III Étienne de Lorraine et se porte sur la frontière allemande.

Le Siège de Kehl, du 13 octobre au 29 octobre 1733, est le premier épisode de la Guerre de Succession de Pologne.

Pierre-François de Rougé et Louis Joseph de Montcalm-Gozon prennent part à ce siège.

Malgré la prise de la citadelle de Kehl, par souci d'économie, ou par crainte d'exciter plus qu'il ne faut la jalousie des États allemands, en décembre 1733, André Hercule de Fleury ordonne à Jacques Ier Fitz-James de prendre les quartiers d'hiver sur la rive Ouest.

Là s'arrêtent la campagne de 1733.



Naissance de François-Sébastien de Croix

François Sébastien Charles Joseph ou François-Sébastien de Croix, naît au château de Bruille à Waudrez dans le Hainaut le 14 octobre 1733.



Naissance de Charles-Alexandre de Calonne

Charles-Alexandre de Calonne naît à Douai le 20 janvier 1734, fils de Louis Joseph de Calonne (1700-1784) et d'Anne Henriette de Francqueville d'Abancourt (mort en 1777).



Augustin-Joseph de Mailly Mestre de camp de la cavalerie

Augustin-Joseph de Mailly est sous-Lieutenant de la compagnie des chevau-légers de Berri, avec rang de mestre de camp de la cavalerie en mars 1734.



Jean-François-Joseph de Rochechouart Vicaire général de Nicolas-Charles de Saulx-Tavannes

Jean-François-Joseph de Rochechouart devient vicaire général de Nicolas-Charles de Saulx-Tavannes dès 1734.



Cession de Brie-Comte-Robert à Joseph de Belleville

Joseph de Belleville devient Seigneur engagiste de Brie-Comte-Robert, en 1734.



Daniel-Joseph de Cosnac Évêque de Die

Daniel-Joseph de Cosnac devient Évêque de Die en 1734.


Vue générale du Siège de Philippsburg avec la mort de Jacques Ier Fitz-James - Estampe anonyme Plan français du siège de Philippsburg

Siège de Philippsburg

Mort de Jacques Ier Fitz-James

Pendant la guerre de Succession de Pologne, Jacques Ier Fitz-James remonte la vallée du Rhin à la tête d'une armée forte de 100 000 hommes pour reprendre la place de Philippsburg aux forces autrichiennes.

Au cours de l'hiver, Eugène-François de Savoie-Carignan commence à regrouper une armée impériale près d'Heilbronn pour contre-attaquer.

Mais au printemps 1734, les troupes rassemblées sont toujours très inférieures en nombre, l'armée de Jacques Ier Fitz-James est-elle forte de 70 000 hommes.

Au printemps, les préparatifs de mise en défense de Philippsburg sont presque terminés, mais la garnison manque de munitions.

Elle est formée d'éléments disparates :

Elle ne compte que peu d'artilleurs et d'ingénieurs.

Vers la fin de mai 1734, les Français commencent à encercler la place de Philippsburg.

Louis François II de Bourbon-Conti, Pierre-François de Rougé, Jules Charles Henri de Clermont-Tonnerre et Victor Riqueti de Mirabeau participent à ce siège.

Louis-Auguste d'Albert d'Ailly est lieutenant-général des armées du Roi durant ce siège.

Louis Joseph de Montcalm-Gozon participe à ce siège.

Charles Léonard de Baylenx se trouve à ce siège.

Robert François Damiens sert un militaire qu'il suit en Allemagne à ce siège.

Jacques Ier Fitz-James déploie 46 bataillons, dont 14 en position sur chaque berge du Rhin, pour couper la forteresse des routes voisines.

Parmi les forces rassemblées sur la rive droite :

Le 26 mai 1734, un corps de sapeurs de 12 000 hommes commence à creuser le fossé extérieur.

Quelque 60 000 hommes sont détachés dès le 1er juin 1734 pour investir la forteresse.

Les préparatifs de siège progressent sans encombre lorsque le 12 juin 1734, Jacques Ier Fitz-James, qui inspecte la tranchée à un poste avancé, est tué d'un coup de canon.

La direction des opérations passe aux généraux Claude François Bidal, homme rompu à la poliorcétique : l'art de mener un siège, et à Adrien Maurice de Noailles.

Le 19 juin 1734, Eugène-François de Savoie-Carignan accompagné par le prince-héritier Frédéric II de Prusse, sur ordre de l'empereur, met en branle l'armée de secours, dont l'effectif atteint à présent 70 000 hommes.

Le 27 juin 1734, cette armée atteint Bruchsal.

Claude François Bidal ordonne la construction de pontons supplémentaires pour permettre à sa cavalerie de se tourner promptement vers l'armée de secours en franchissant le Rhin.

Il affecte en outre une partie des assiégeants à l'appui de la cavalerie.

Les positions des Français se détériorent avec les pluies drues qui s'abattent le 5 juillet 1734, rendant les tranchées et mines impraticables.

Mais malgré l'adversité s'abattant sur son ennemi, Eugène-François de Savoie-Carignan ne parvient pas à saisir l'occasion.

Après quelques combats sans lendemain, Eugène-François de Savoie-Carignan entreprend un repli momentané.

Le 17 juillet 1734, les Français ouvrent une brèche et investissent la place jusqu'aux remparts de la citadelle.

Godefroi-Ernest von Wuttgenau, désespérant de rétablir la jonction avec Eugène-François de Savoie-Carignan, offre sa capitulation à Claude François Bidal au matin du 18 juillet 1734.

La garnison autrichienne peut se replier à Mayence avec les honneurs de la guerre.

Godefroi-Ernest von Wuttgenau sera promu Feldmarschalleutnant pour sa défense inspirée de Philippsburg.



Naissance de Louis François Joseph de Bourbon-Conti

Louis-François Ier de Bourbon-Conti rentre à Paris par permission spéciale du Roi pour assister à la naissance de son fils.

Louis François Joseph de Bourbon-Conti naît à Paris le 1er septembre 1734, fils de Louis-François Ier de Bourbon-Conti et de Louise Diane d'Orléans.

Il manque de mourir à sa naissance et restera toute sa vie de santé délicate.



Mariage de Gaspard-Joseph Tascher avec Marie-Françoise Bourreau de la Chevalerie

Gaspard-Joseph Tascher de la Pagerie épouse le mardi 10 août 1734 Marie-Françoise Bourreau de la Chevalerie.

Leurs enfants sont :



Naissance de Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti

Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti naît à Paris le 1er septembre 1734, fils de Louis-François Ier de Bourbon-Conti (1717-1776), Prince de Conti, et de Louise-Diane d'Orléans (1716-1736).



Mariage de Louis Joseph de Montcalm-Gozon avec Angélique Louise Talon du Boullay

Louis Joseph de Montcalm-Gozon épouse le 2 octobre 1734 ou le 3 octobre 1736 Angélique Louise Talon du Boullay (1709-1788), petites-filles de Denis Talon, avocat général du Parlement de Paris et seigneur du Boullay.

Parmi leurs 10 enfants dont 5 atteindront l'âge adulte citons :

Bien que l'union soit un arrangement, ils forment un couple aimant.

Les finances de Louis Joseph de Montcalm-Gozon s'améliorent après ce mariage.



Naissance de Marie Ire du Portugal

Maria Francisca Isabel Josefa Antónia Gertrudes Rita Joana ou Maria Francisca Doroteia Josefa Antónia Gertrudes Rita Joana de Bragança ou Marie Ire du Portugal naît à Lisbonne le 17 décembre 1734, dite la Pieuse (au Portugal) ou la Folle (au Brésil), fille de Joseph Ier du Portugal et de Marie-Anne-Victoire de Bourbon.



Mort de Louis-Daniel de Montcalm

Louis Joseph de Montcalm-Gozon, Marquis de Saint-Véran Baron de Gabriac

Louis-Daniel de Montcalm meurt en 1735.

Louis Joseph de Montcalm-Gozon, son fils, devient Marquis de Saint-Véran et Baron de Gabriac, héritant ainsi des honneurs, des droits mais aussi des dettes afférentes.

Louis Joseph de Montcalm-Gozon exerce dès lors la suzeraineté sur les seigneuries de Candiac, Saint-Veran, Tournemire, Vestric, Saint-Julien, Arpajo, et Gabriac.

C'est la dot de Angélique Louise Talon, son épouse; qui permet de régler les dettes héritées, lui assurant dès lors une certaine aisance financière.



Naissance de Joseph Alvintzy

Josef Alvinczy ou Joseph Alvintzy Baron ou Freiherr von Berberek ou Borberek naît à Alvincz en Transylvanie le 1er février 1735, dans d'une famille noble magyare remontant au XVIe siècle.

Joseph Alvintzy passe sa jeunesse dans l'entourage du comte Ferencz Gyulai.



Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen Feld-maréchal-lieutenant

Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen est nommé Feld-maréchal-lieutenant le 30 avril 1735.



Naissance de Joseph-Gaspard Tascher de la Pagerie

Joseph-Gaspard Tascher de la Pagerie naît au Carbet en Martinique le 5 juillet 1735, fils de Gaspard-Joseph Tascher de la Pagerie et de Marie-Françoise Bourreau de la Chevalerie.



Joseph Marie Terray Conseiller-clerc au Parlement

Après avoir reçu la tonsure de diacre, Joseph Marie Terray devient Conseiller-clerc au Parlement le 17 février 1736.

Joseph Marie Terray se spécialise dans les affaires de finances, exerçant les fonctions de " rapporteur de la cour " : c'est ainsi qu'on appelait le magistrat chargé de présenter au parlement les lois à enregistrer.



Joseph Séguy membre de l'Académie française

Joseph Séguy est prédicateur du roi, auteur :

Joseph Séguy est élu membre de l'Académie française en 1736.



Mariage de François III Étienne de Lorraine avec Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg

François III Étienne de Lorraine épouse le 12 février 1736 Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, fille de Charles VI de Habsbourg et d'Élisabeth Christine de Brunswick-Wolfenbüttel.

Leurs enfants sont :

Marie-Thérèse est une épouse très amoureuse.

On l'a dite parfois envahissante !

Ils sont les fondateurs de la Maison de Habsbourg-Lorraine.

Les époux vont ensuite prendre possession de la Toscane où ils ne restent que 3 mois.

Marie-Thérèse décide qu'elle sera la marraine de la fille aînée de chacun de ses enfants, qui tous devront donner à leur fille aînée le prénom de leur grand-mère.



Mariage de Claude François Palamède de Forbin avec Charlotte Nicole de Caze de la Bove

Claude François Palamède de Forbin épouse à Paris le 27 août 1736 Charlotte Nicole de Caze de la Bove.

Leurs enfants sont :


Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen

Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen Feld-maréchal

Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen est nommé Feld-maréchal le 25 septembre 1736.



Naissance de Louis V Joseph de Bourbon-Condé

Louis V Joseph de Bourbon-Condé naît à Paris le 9 août 1736, fils de Louis IV Henri de Bourbon-Condé et de Caroline von Hessen-Rheinfels-Rotenburg.



Mariage de Louis Joseph de Montcalm-Gozon avec Angélique Louise Talon

Louis Joseph de Montcalm-Gozon épouse à Saint-Sulpice à Paris le 3 octobre 1736 Angélique Louise Talon (1709-1788).

Parmi leurs 10 enfants citons :



Mariage de François-Joseph de Béthune avec Marie-Élisabeth de Roye

François-Joseph de Béthune épouse le 14 mars 1737 Marie-Élisabeth de Roye de La Rochefoucauld (1720-1784), Comtesse de Roucy. Leurs enfants sont :



Mariage d'Augustin-Joseph de Mailly avec Michelle de Séricourt

Augustin-Joseph de Mailly est veuf de Constance Colbert de Torcy.

Augustin-Joseph de Mailly épouse le 26 février 1737 Michelle de Séricourt (mort en 28 février 1778). Leur enfant est :


Charles II Eugène de Wurtemberg Charles II Eugène de Wurtemberg

Mort de Charles Ier Alexandre de Wurtemberg-Winnental

Charles II Eugène de Wurtemberg Duc de Wurtemberg et Comte de Montbéliard

Charles Ier Alexandre de Wurtemberg-Winnental mène une vie coûteuse et a un financier d'origine juive Joseph Süss Oppenheimer ce qui, s'ajoutant à sa conversion au catholicisme est mal perçu par les états religieux du pays.

Charles Ier Alexandre de Wurtemberg-Winnental meurt à Ludwigsbourg le 12 mars 1737 de manière inattendue d'un œdème du poumon.

Charles II Eugène de Wurtemberg succède à son père et devient Duc de Würtemberg et Comte de Montbéliard en 1737.

La régence de Charles II Eugène de Wurtemberg est assurée par Charles-Rodolphe de Wurtemberg-Neuenstadt.



Mariage de Louis Jacques Charles Hocquart avec Marie-Suzanne-Éléonore de Bergeret

Louis Jacques Charles Hocquart épouse en l'Église Sainte-Eustache à Paris le 28 janvier 1738 Marie-Suzanne-Éléonore de Bergeret, fille de Pierre-François Bergeret, Seigneur de Negrepelisse et de Frouville, et de Claude-Anne de la Roche. Leurs enfants sont :



Mort de Joseph Süss Oppenheimer

Joseph Süss Oppenheimer, conseiller financier de Charles Ier Alexandre de Wurtemberg-Winnental, est condamné et meurt le 4 février 1738 exécuté publiquement.


Ferdinand-Marie-Innocent Michael Joseph de Bavière

Ferdinand-Marie-Innocent Michael Joseph de Bavière Maréchal de camp impériale

Ferdinand-Marie-Innocent Michael Joseph de Bavière sert comme général dans l'armée impériale.

En 1738, Ferdinand-Marie-Innocent Michael Joseph de Bavière est promu maréchal de camp impériale.



Mariage de Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen avec Marie-Anne de Savoie-Carignan

Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen épouse à Paris le 17 avril 1738 Marie-Anne de Savoie-Carignan, nièce et seule héritière de l'immense fortune d'Eugène-François de Savoie-Carignan.

Marie-Anne de Savoie-Carignan a vingt ans de plus que lui.

Par cette union, Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen devient propriétaire de grands domaines et d'une immense fortune.

Le couple ne sera pas heureux



Mariage de Joseph Durey de Sauroy avec

Joseph Durey de Sauroy épouse le 26 mai 1738 Marie Rosalie de Goesbriand ou Goësbriand, fille de Louis Vincent de Groesbriant et de Marie Rosalie de Châtillon.



Naissance d'Armand-Joseph de Béthune

Armand-Joseph de Béthune naît à Versailles le 1er juillet 1738, fils de François-Joseph de Béthune-Chârost (1719-1739), Duc d'Ancenis, et de Marthe-Élisabeth de La Rochefoucauld-Roye (1720-1784) Comtesse de Roucy.

Armand-Joseph de Béthune est baptisé à Notre-Dame de Versailles le 5 juillet 1738.

Son Parrain est Armand de Béthune (1663-1747), Duc de Charost.

Sa marraine est Marie-Marguerite de Turmenies.



Mort de Ferdinand-Marie-Innocent Michael Joseph de Bavière

Ferdinand-Marie-Innocent Michael Joseph de Bavière meurt à Munich le 9 décembre 1738.

Il est inhumé dans l'église Theatine de Munich.



Armand-Joseph de Béthune Comte de Roucy

Armand-Joseph de Béthune devient Comte de Roucy en 1739.

Armand-Joseph de Béthune y fait construire une école et installe sage femme et médecin.


Philippe Ier de Parme et Marie-Louise-Élisabeth de France - par Giuseppe Baldrighi - vers 1756

Mariage de Philippe Ier de Parme avec Marie-Louise-Élisabeth de France

Fin février 1739, Louis XV annonce officiellement qu'il promet sa chère Babette à Philippe Ier de Parme, un des fils cadets de Philippe V d'Espagne.

La cour s'offusque de cette alliance, car l'infant n'a guère de chance de monter sur le trône espagnol.

Philippe Ier de Parme épouse par procuration le 26 août 1739 Marie-Louise-Élisabeth de France.

Marie-Louise-Élisabeth de France quitte Versailles le 30 août 1739.

Les adieux à sa famille sont déchirants. En larmes, Marie-Louise-Élisabeth de France quitte Anne-Henriette de France, sa sœur jumelle, sur ces mots : C'est pour toujours, mon Dieu, c'est pour toujours !

Marie-Louise-Élisabeth de France rencontre Philippe Ier de Parme à Alcalá de Henares, à 30 km de Madrid.

Philippe Ier de Parme épouse le 25 ou le 27 octobre 1739 Marie-Louise-Élisabeth de France, fille de Louis XV et de Marie Leszczynska. Leurs enfants sont :

Marie-Louise-Élisabeth de France éduquera ses enfants selon la Philosophie des Lumières en leur donnant pour précepteur Mably et Condillac.

Les cérémonies fastueuses qui ont lieu pour l'occasion sont passées à la postérité.

Par ce mariage, Marie-Louise-Élisabeth de France prend de nom de Madame Infante.

Philippe Ier de Parme n'est guère brillant mais les époux s'entendront bien.



Naissance de Marie-Euphémie-Désirée Tascher de la Pagerie

Marie-Euphémie-Désirée Tascher de la Pagerie naît au Carbet en Martinique le 15 juin 1739, fille de Gaspard-Joseph tascher et de Marie-Françoise Bourreau de la Chevalerie.



Mort de François-Joseph de Béthune Marquis d'Ancenis et de Chârost et 2e duc d'Ancenis

François-Joseph de Béthune meurt à Fontainebleau le 26 octobre 1739.


Emmanuel-Armand de Vignerot du Plessis-Richelieu Louise Félicité Bonne de Bréhan de Plélo

Mariage d'Emmanuel-Armand de Vignerot du Plessis-Richelieu avec Louise Félicité Bonne de Bréhan de Plélo

Emmanuel-Armand de Vignerot du Plessis-Richelieu duc d'Aiguillon, Pair de France

Emmanuel-Armand de Vignerot du Plessis-Richelieu épouse le 3 février 1740 Louise Félicité Bonne de Bréhan de Plélo (1726-1796), fille de Louis Robert Hippolyte de Bréhant (1699-1734), Comte de Plélo, ambassadeur tué en dirigeant l'offensive contre le siège de Dantzig, et de Louise-Françoise Phélypeaux de La Vrillière de Saint-Florentin (1707-1737). Parmi leurs 8 enfants dont 5 morts à la naissance citons :

Seule héritière du comté de Plélo, Louise Félicité Bonne de Bréhan de Plélo apporte en dot les terres de Plélo, de Saint-Bihy, de Pordic.

Emmanuel-Armand de Vignerot du Plessis-Richelieu devient Duc d'Aiguillon et Pair de France en 1740 .


Louis V Joseph de Bourbon-Condé

Mort de Louis IV Henri de Bourbon-Condé

Louis V Joseph de Bourbon-Condé Prince de Condé

Louis V Joseph de Bourbon-Condé Grand maître de France

Louis IV Henri de Bourbon-Condé meurt à Chantilly le 27 janvier 1740.

Louis V Joseph de Bourbon-Condé devient 8e Prince de Condé et Grand maître de France.

Charles de Bourbon-Condé est nommé gouverneur de Louis V Joseph de Bourbon-Condé, son neveu.



Naissance de Jacques-Joseph-François de Vogüé

Jacques-Joseph-François de Vogüé naît à Aubenas le 13 avril 1740, fils de Charles François Elzéar de Vogüé et de Magdeleine Truchet de Chambarlhac.



François Joseph Paul de Grasse Au service du roi de France

En 1740, après 6 années d'apprentissage, ponctuées de caravanes sur les galères de l'Ordre, François-Joseph Paul de Grasse renonce à prononcer ses vœux de frère-chevalier et choisit d'entrer au service du roi de France.



Mort de Pierre Crozat

Pierre Crozat meurt au 91-93 rue de Richelieu à Paris en 1740.

Dans son testament, il stipule qu'une partie de ses biens sera vendue aux profits des pauvres.

Une partie de la collection est acquise par Louis-Philippe Ier d'Orléans.

Pierre Crozat lègue les peintures et les statues aux enfants d'Antoine II Crozat ses neveux :



Augustin-Joseph de Mailly Croix de Saint-Louis

Les exploits d'Augustin-Joseph de Mailly lui valent la croix de Saint-Louis en 1740.


Benoît XIV

Mort de Clément XII

Benoît XIV Pape

Clément XII meurt le 6 février 1740.

Clément XII devient presque totalement aveugle et paralysé, bien que ses brillantes facultés intellectuelles et sa capacité à choisir un entourage compétent lui permettent un brillant pontificat.

Dans ses rapports avec les grandes puissances de l'époque, Clément XII reçoit les mêmes humiliations que la plupart des papes de ce siècle. Son droit de suzerain sur Parme est ignoré, et les Bourbons s'allient avec les Habsbourg contre le vieux pape.

Clément XII continue par ailleurs la pression sur les Jansénistes, dont la bulle Unigenitus marque le commencement.

Clément XII reçoit dans l'Église un grand nombre de Coptes monophysites.

Jean-François-Joseph de Rochechouart accompagne à Rome Nicolas-Charles de Saulx-Tavannes pour le Conclave.

Après 6 mois de conclave et 254 scrutins, Prospero Lambertini est élu Pape le 17 août 1740 sous le nom de Benoît XIV, en latin Benedictus XIV, en italien Benedetto XIV.

Ne pas confondre avec les deux antipapes Benoît XIV, qui régnèrent de 1425 à au moins 1430.

Benoît XIV est intronisé le 25 août 1740.



Louis Joseph de Montcalm-Gozon Aide de camp du lieutenant général Philippe Charles de La Fare

Au moment où éclate la guerre de Succession d'Autriche, Louis Joseph de Montcalm-Gozon obtient le poste d'aide de camp du lieutenant général Philippe Charles de La Fare.



Mariage de Guy André Pierre de Montmorency-Laval avec Jacqueline Marie Hortense de Bullion

Le contrat de mariage est du 28 décembre 1740.

Guy André Pierre de Montmorency-Laval épouse le 29 décembre 1740 Jacqueline Marie Hortense de Bullion (1720-1795), Dame d'Esclimont. Leurs enfants sont :



Mariage de Charles Théodore de Bavière avec Élisabeth Augusta de Palatinat-Soulzbach

Charles Théodore de Bavière épouse en 1741 Élisabeth Augusta ou Élisabeth Auguste de Palatinat-Soulzbach ou de Palatinat-Neubourg (1721-1793), fille de Joseph Charles de Palatinat-Soulzbach et d'Élisabeth Auguste Sophie du Palatinat. Leur enfant est :

Élisabeth Augusta de Palatinat-Soulzbach est la petite-fille et la seule héritière de Charles III Philippe du Palatinat.

Les deux époux vivent séparément dans l'adultère.

Charles Théodore de Bavière a, durant cette période, un certain nombre d'enfants illégitimes.



Mort d'Étienne Joseph de La Fare Évêque de Laon

Jean-François-Joseph de Rochechouart Évêque-Duc de Laon

Étienne Joseph de La Fare s'est beaucoup dépensé dans la lutte anti-janséniste et a entretenu un climat de lutte contre les philosophes et les parlements.

Étienne Joseph de La Fare meurt au château de Leschelles le 23 avril 1741.

À son retour de Rome, Jean-François-Joseph de Rochechouart refuse l'évêché de Dijon.

Jean-François-Joseph de Rochechouart succède à Étienne Joseph de La Fare.

Le 15 octobre 1741, Jean-François-Joseph de Rochechouart est sacré Évêque-Duc de Laon au château de Gaillon (Eure) :

Jean-François-Joseph de Rochechouart devient le second pair ecclésiastique du royaume.

Jean-François-Joseph de Rochechouart a à cœur de pacifier son diocèse autant par son tempérament mesuré que par conviction, se préoccupant davantage de la question sociale.

Jean-François-Joseph de Rochechouart lance de grands travaux pour fournir du travail aux artisans (cathédrale et églises du diocèse, château d'Anizy-le-Château dans l'Aisne).

Il fait également paver toute la ville.

Le château Anizy-le-Château tombait en ruines. Il fait jeter à bas les ailes et les pavillons, dont la restauration eût coûté des sommes considérables, et ne conserve que le corps du logis principal, encore debout aujourd'hui.

Il était également abbé commendataire des abbayes de la Madeleine de Châteaudun, de Saint-Rémy-de-Reims, de Signy-l'abbaye (Ardennes), de Saint-Ouen de Rouen.



Naissance de Joseph II d'Autriche

Joseph II d'Autriche naît à Vienne le 13 mars 1741, fils de François III Étienne de Lorraine et de Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg.



Mort de Daniel-Joseph de Cosnac Évêque de Die

Gaspard-Alexis Plan des Augiers Évêque de Die

Daniel-Joseph de Cosnac meurt en 1741.

Gaspard-Alexis Plan des Augiers devient Évêque de Die en 1741.

Il est le dernier évêque de Die.



Mariage de Joseph-François Dupleix avec Jeanne Albert de Castro

Jeanne Albert de Castro est veuve de Jacques Vincent, un des amis de Joseph François Dupleix.

Joseph-François Dupleix épouse le 17 avril 1741 ou le 24 décembre 1741 Jeanne Albert de Castro. Leur enfant est :

Cette belle métisse intelligente, au fort caractère, est connue par les Indiens comme Jân ou Joanna Begum et se montre d'une grande utilité pour Joseph-François Dupleix, son époux, dans les négociations avec les princes locaux.



Combat d'une galère contre un navire corsaire de Tunis

En 1742, Joseph de Bauffremont-Courtenay se distingue dans un combat d'une galère contre un navire corsaire de Tunis.


Clément-François de Bavière

Mariage de Clément-François de Bavière avec Marie-Anne de Palatinat-Soulzbach

Clément-François de Bavière épouse le 17 janvier 1742 Marie-Anne de Palatinat-Soulzbach, fille de Joseph Charles de Palatinat-Soulzbach et d'Élisabeth-Auguste de Palatinat-Neubourg. Leurs enfants sont :


Joseph-François Dupleix Joseph-François Dupleix rencontre Murzapha Jung - Subadar du Deccan

Joseph-François Dupleix Gouverneur de Pondichéry et commandant général des établissements français de l'Inde

Joseph-François Dupleix obtient en 1742 le poste de gouverneur de Pondichéry et commandant général des établissements français de l'Inde.

Son ambition désormais est d'acquérir pour la France de vastes territoires en Inde.

Profitant de l'anarchie produite par la dissolution de l'empire moghol, Joseph-François Dupleix veut faire une puissance territoriale de la Compagnie, qui n'a été jusque-là que commerçante, et projette ce que réalisera la Compagnie anglaise des Indes.

À cet effet, Joseph-François Dupleix entre en relations avec les princes locaux, et adopte un style de splendeur orientale, dans son costume et son cadre de vie.

Les Britanniques en prennent ombrage.



Augustin Joseph de Mailly Capitaine-lieutenant de la compagnie des gendarmes écossais

En janvier 1742, Augustin Joseph de Mailly est nommé capitaine-lieutenant de la compagnie des gendarmes écossais, sur la démission du comte de Rubempré.



Denis Joseph Lalive d'Épinay Seigneur d'Épinay

En 1742, Denis Joseph Lalive d'Épinay-sur-Seine prend le titre d'Épinay.



Naissance de Marie-Christine de Habsbourg-Lorraine

Marie Christine Jeanne Josèphe Antoinette ou Maria Christina Johanna Josepha Antonia ou Marie-Christine de Habsbourg-Lorraine, surnommée Mimi dans sa famille, naît à Vienne le 13 mai 1742, fille de François III Étienne de Lorraine et de Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg.

La préférence dont Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, sa mère, fait montre à son égard lui vaut la jalousie de ses frères et sœurs, particulièrement de l'empereur Joseph II d'Autriche



Baptême de Louis François Joseph de Bourbon-Conti

Louis François Joseph de Bourbon-Conti est baptisé le 29 novembre 1742 dans la chapelle royale du château de Versailles, avec pour parrain Louis XV et pour marraine la reine Marie Leszczynska.



Baptême de Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti

Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti est baptisé en la chapelle Notre-Dame de Versailles le 29 novembre 1742.

Son parrain est Louis XV.

Sa marraine est Marie Leszczynska.



Louis-Joseph de Montmorency-Laval Abbé commendataire de l'abbaye Sainte-Croix de Bordeaux

Louis-Joseph de Montmorency-Laval fait des études en Sorbonne.

Louis-Joseph de Montmorency-Laval est Abbé commendataire de l'abbaye Sainte-Croix de Bordeaux dès 1743.

Louis-Joseph de Montmorency-Laval obtient une licence de droit canonique.



François Joseph Paul de Grasse Enseigne de vaisseau

François Joseph Paul de Grasse devient Enseigne de vaisseau en 1743.



Augustin-Joseph de Mailly Brigadier des armées du roi

Augustin-Joseph de Mailly a le grade de brigadier des armées du roi, en février 1743.


Louise Henriette de Bourbon-Conti – 1744 - par Jean-Marc Nattier - New York - Metropolitan Museum of Art

Mariage de Louis-Philippe Ier d'Orléans avec Louise Henriette de Bourbon-Conti

Louis Ier d'Orléans doit se rabattre pour son fils sur une cousine éloignée.

Louis-Philippe Ier d'Orléans épouse en 1743 Louise Henriette de Bourbon-Conti. Leurs enfants sont :

Ce choix désespéré ne rehausse en rien le prestige de la maison d'Orléans. Au contraire, y fait entrer encore plus du sang des bâtards de Louis XIV.

Le duc d'Orléans pense du moins que la jeune fille, élevée dans un couvent, serait un modèle de vertus chrétiennes. Au contraire, elle s'avérera un modèle de dévergondage. Elle le trompera outrageusement et son inconduite suscitera un scandale permanent.



Création du Comté de Mailly

Pour remercier Augustin-Joseph de Mailly de ses services, ses terres de Rainerai, Esclainvilliers, Mongival, Sotteville… sont unies et érigées en comté de Mailly, par lettres-patentes données en janvier 1744.


Bataille navale du cap Sicié - par Diego De Mesa

Bataille navale du cap Sicié

L'Espagne et la Grande-Bretagne sont en guerre depuis 1739.

L'escadre espagnole cherche à amener des troupes à Gênes. Elle doit s'abriter à Toulon pour échapper aux Britanniques.

La France est en paix mais se prépare à entrer en guerre contre la Grande-Bretagne. La flotte française est basée à Toulon.

Élysée de Court La Bruyère a ordre de prendre la mer avec les Espagnols sous ses ordres.

Il doit forcer le blocus britannique. Mais, pour sauver les apparences, il doit éviter de tirer le premier.

Les forces franco-espagnoles sont composées de 3 escadres.

L'Escadre bleue, formant l'avant-garde, est composée des vaisseaux français suivants :

L'escadre blanche, formant le corps de bataille, est composée des vaisseaux français suivants :

Louis Guillouet d'Orvilliers sert dans cette escadre.

L'escadre blanche et bleue, formant l'arrière-garde, est composée des vaisseaux espagnols suivants :

La valeur au combat de deux types de navires est très différente du fait du calibre de l'artillerie embarquée :

En dehors de la ligne, on trouve des frégates, servant pour répéter les signaux faits par l'amiral :

La flotte franco-espagnole compte encore 2 brûlots et un navire-hôpital.

Les ordres donnés à Thomas Mathews sont :

Les forces Britanniques, au mouillage dans la rade d'Hyères, sont composées de 3 escadres.

L'escadre blanche, formant l'avant-garde, est composée des vaisseaux suivants :

L'escadre rouge, formant le centre, est composée des vaisseaux suivants :

L'escadre bleue, formant l'arrière-garde, est composée des vaisseaux suivants :

En dehors de la ligne de bataille et ne prenant pas part au combat, les Britanniques disposent :

François Joseph Paul de Grasse participe à son premier engagement naval sur le Diamant.

Les Franco-Espagnols appareillent le 8 février 1744, profitant d'un faible vent de nord qui tourne au nord-ouest.

Le 9 février 1744, les Espagnols, en arrière-garde, n'ont pas encore atteint la pleine mer. Avertis par leurs frégates, les Britanniques appareillent, mais le vent qui tourne au sud-ouest gêne la manœuvre.

Le 10 février 1744, la flotte franco-espagnole a formé sa ligne de bataille, cap au sud.

Les Britanniques apparaissent, au vent, sur l'arrière. Le vent tombe et finit par tourner à l'est.

Les Britanniques prennent leur ordre de bataille. De manière très classique, on se range par ordre d'ancienneté des amiraux.

En étant tribord amures, le commandant en chef se place au centre, le plus ancien à l'avant-garde et le plus jeune, à l'arrière-garde.

Or, en sortant de la rade d'Hyères, c'est Lestock et son escadre qui sont en tête. Mais bâbord amures... En conséquence, les divisions de l'escadre britanniques se mettent à permuter leurs positions.

Le 21 février 1744, vers 15 heures, Thomas Mathews hisse le signal ordonnant de former la ligne de bataille.

A ce moment-là, le corps de bataille britannique est à 4 miles nautiques environ à l'est des Franco-Espagnols.

Rowley, devant, à 5 milles et Lestock, en arrière est à environ 3 milles au nord-est des autres Britanniques.

À 18h30 heure solaire, la nuit commence à tomber. Les Britanniques ne sont pas encore en ligne. Thomas Mathews envoie son signal de nuit.

Les 4 lanternes aux haubans de misaine appuyés de 8 coups de canons, ordonnent de rester bâbord amure, cap au sud.

Thomas Mathews pense que ses subordonnés finiront de prendre leur place dans la ligne de bataille avant d'obéir au signal de nuit. Il n'en est rien.

Pendant la nuit, la flotte franco-espagnole dérive vers l'ouest. Les Britanniques dérivent également vers l'ouest, sauf Lestock qui est près de la côte. Il est emmené vers l'est par le courant et au matin, il est à 7 ou 8 milles à l'est du reste de l'escadre.

Le 22 février 1744 au lever du jour, Thomas Mathews renouvelle son signal de former la ligne. Les deux flottes engagent le combat en ligne de file.

À 7h30, Thomas Mathews arbore un pavillon blanc à son mât de pavillon pour signaler à Lestock de forcer de voiles. Lestock ne réagit pas. Thomas Mathews envoie alors un lieutenant dans un canot pour donner son ordre de vive voix. Cela reste sans résultat, même après un deuxième envoi de canot.

Peu après, Thomas Mathews renvoie le signal former la ligne de bataille.

Les 2 lignes de vaisseaux courent sur des routes parallèles, plein sud, espacés d'environ 3 milles nautiques.

Thomas Mathews constate que les Français, suivent ses changements de voilure pour rester à son niveau et l'empêcher de viser les Espagnols.

Vers midi, Thomas Mathews craint que les Français, ne cherchent simplement l'attirer au large pour permettre aux Espagnols de passer leurs troupes en Italie sans risque.

Thomas Mathews décide de passer à l'attaque. Il vire à tribord, droit sur la ligne française, entraînant son escadre en ligne de front vers les Franco-Espagnols.

Mais le signal de former la ligne flotte toujours à son mat d'artimon... En conséquence le contre-amiral Rowley, qui commande l'avant-garde, ne comprend pas trop la manœuvre. Il vire à tribord, imitant son chef, mais les 4 navires de tête continuent sur le même cap.

Probablement pour éviter que les Français, virent et puissent prendre entre 2 feux l'escadre britannique qui se dirige vers les Espagnols.

Les Britanniques ont l'avantage du vent de Nord est. La flotte franco-espagnole navigue cap au sud. Les Britanniques l'attaquent sur son flanc gauche.

C'est conforme à la tactique britannique habituelle. En se plaçant du côté du vent, on est maître du moment et du lieu de l'attaque.

Pour les Français, la tactique habituelle est d'être sous le vent.

Cela permet de se dégager plus facilement. Les pièces d'artillerie du côté du vent ont moins de risque de se retrouver trop bas et la fumée des coups de canon ne vient pas boucher la vue de l'ennemi.

Les Britanniques visent l'escadre espagnole, profitant de l'espace existant entre celle-ci et le centre français. Le Namur de Rowley affronte le Real Felipe.

C'est encore un respect des traditions qui voient les chefs s'affronter directement.

Dans le combat, les navires britanniques continuent de respecter les signaux faits par Thomas Mathews. Ils restent en gros sur une même ligne, sans chercher à manœuvrer pour accabler successivement les navires espagnols.

Thomas Mathews oppose donc 2 de ses escadres, blanche et rouge, à la seule escadre espagnole.

Lestock, qui commande l'escadre bleue britannique, et qui déteste son chef suit l'ordre reçu former la ligne de bataille, ignorant l'ordre suivant engager le combat. Il canonne, de loin, les derniers navires espagnols.

La canonnade cause des dégâts de part et d'autre. Le Hercules supporte l'attaque de 3 vaisseaux britanniques et doit sortir de la ligne.

Le Poder, navire de compagnie, soutient l'attaque du Somersert. Puis il doit se mesurer aux Bedford, Dragon et Kingston. Il finit par amener son pavillon devant le Berwick de Edward Hawke.

Du côté britannique, c'est le Marlborough qui souffre le plus, avec plus de 150 hommes tués ou blessés, quasiment démâté et totalement hors de combat.

Les Britanniques utilisent le brûlot Ann Galloway. Il vise le navire le Real Felipe qui échange bordée sur bordée avec le Namur.

Le navire de Don José Navarro est dégagé par le Brillante. Son matelot d'arrière canonne le brûlot et le fait exploser sans qu'il ne cause de dommages. Le lieutenant Mackey, commandant, l'artificier et 4 marins sur les 45 hommes d'équipage sont tués dans l'explosion.

À 15h00, Élysée de Court La Bruyère, l'amiral français, non engagé, signale à son avant-garde de virer pour prendre les Britanniques entre 2 feux. Pierre Gabaret, dans un premier temps, ne voit pas le signal. Les 3 premiers vaisseaux français commencent à virer puis, voyant que leur chef ne manœuvre pas, reprennent le cap initial.

Élysée de Court La Bruyère réitère son ordre. Pierre Gabaret l'exécute, il vire en succession alors que l'ordre était de virer simultanément.

Rowley signale alors à ses navires de virer à leur tour.

Les Français, passent à portée de mousquet de l'arrière des 3 navires de tête britanniques mais ne tirent pas.

Au passage, les Franco-Espagnols reprennent possession du Poder, avant même qu'Edward Hawke ait pu retirer son équipage de prise.

Le navire est tellement avarié qu'il sera coulé le lendemain.

Thomas Mathews fait virer ses navires à son tour et l'action prend fin. Personne ne cherche à reprendre le combat.

Les Français et les Espagnols gagnent Carthagène et les Britanniques Minorque.

La bataille a un retentissement immense car elle est comprise par tout le monde comme une défaite anglaise et perçue en Espagne comme une grande victoire.

Toulon est débloqué. Les Espagnols peuvent quitter la France.

Les conséquences militaires sont limitées mais les conséquences disciplinaires sont plus importantes.

Thomas Matthews passe en cour martiale et est mis à la retraite.

Lestock, lui, est acquitté, ayant pu s'abriter derrière une obéissance aveugle aux ordres reçus.

Les Espagnols se plaignent du peu de soutien reçu de leurs alliés alors qu'ils n'auraient jamais pu affronter seul la Navy sans le soutien de l'escadre de Toulon.

Pour plaire à Madrid, Versailles relève de son commandement Élysée de Court La Bruyère.

Pour son action, Juan José Navarro reçoit le titre de marquis de la Victoire (marqués de la Victoria).

La bataille du cap Sicié, appelée bataille de Toulon par les Anglais et les Espagnols, va faire prendre conscience dans les grandes marines européennes :

Elle a pour conséquence la recherche de nouveaux modes de commandement que les Britanniques sauront les premiers mettre en application.



Naissance de Charles-François-Joseph Dugua

Charles-François-Joseph Dugua naît à Valenciennes le 1er mars 1744 .



Mariage de Joseph Gabriel Tancrède de Félix de Muy de Grignan avec Élisabeth Jeanne Louise Jacqueline d'Alsace-d'Hénin-Liétard

Joseph Gabriel Tancrède de Félix de Muy de Grignan épouse le lundi 23 mars 1744 Élisabeth Jeanne Louise Jacqueline d'Alsace-d'Hénin-Liétard (1728-1764). Leur enfant est :



Augustin-Joseph de Mailly à Weissembourg

Après la campagne de Bohême à Weissembourg, en 1744, Augustin-Joseph de Mailly charge, à la tête de 150 gendarmes, un corps de cavalerie et d'infanterie qui avait culbuté deux régiments français, et le force à la retraite.

Une pension de 3 000 livres lui est accordée pour cette action brillante.



Mariage de Louis Jean Marie de Bourbon avec Marie Thérèse Félicité d'Este-Modène

Louis Jean Marie de Bourbon épouse le 29 décembre 1744 Marie Thérèse Félicité d'Este-Modène, fille de François III de Modène et de Charlotte-Aglaé d'Orléans. Leurs enfants sont :

Le mariage est très heureux.



Siège de Fribourg

Lieutenant au régiment de Picardie, Joseph de La Panouse fait en cette qualité la campagne de 1744.

Lors de la guerre de Succession d'Autriche, Louis XV fait sa première campagne, dans la guerre contre l'impératrice Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg.

Claude Quentin La Chiche se signale à ce siège le 11 octobre 1744.

Le 5 novembre 1744, Louis XV prend Fribourg.

Instruit par le passé, Louis XV fait sauter les fortifications de la ville ainsi que celle des châteaux.

Charles Léonard de Baylenx participe à ce siège de Fribourg.

Joseph de La Panouse se signale au siège de Fribourg, où il est gravement blessé d'un coup de mousquet, ce qui l'oblige à se retirer du service.



Naissance de Louis-Marie de Mailly

Louis-Marie de Mailly naît à Mailly-Raineval dans la Somme le 23 novembre 1744, fils de Augustin Joseph de Mailly (1708-1794), Marquis d'Haucourt, et de Marie-Michelle de Séricourt (1713-1778).



Mariage d'Étienne-Joseph de Lespinasse avec Marie Madeleine Josèphe Aglaé de Cusacque

Étienne-Joseph de Lespinasse, Comte de Langeac, Colonel de grenadiers, épouse Marie Madeleine Josèphe Aglaé de Cusacque.


Maximilien III Joseph de Bavière Maximilien III Joseph de Bavière en Prince héritier

Mort de Charles VII Albert de Bavière

Maximilien III Joseph de Bavière Prince-Électeur de Bavière

Charles VII Albert de Bavière meurt à Munich le 20 janvier 1745.

Son fils et successeur Maximilien III Joseph de Bavière, prudent, ne prétend pas à la charge impériale ni aux possessions autrichiennes.

La succession impériale se déroule enfin conformément aux dispositions de Charles VI de Habsbourg, en faveur de Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg.

Maximilien III Joseph de Bavière devient Prince-Électeur de Bavière. Il hérite d'un pays sur le point d'être envahi par les armées autrichiennes lors de la guerre de Succession d'Autriche.



Naissance de Jean-Joseph Payen

Jean-Joseph Payen naît à Avignon vers 1745.



Naissance de Charles Joseph d'Autriche

Charles Joseph d'Autriche naît le 1er février 1745, fils de François III Étienne de Lorraine et de Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg.



Augustin-Joseph de Mailly Maréchal de camp

Augustin-Joseph de Mailly est fait maréchal de camp, le 16 août 1745, en Flandre, sans avoir d'expérience du commandement de grandes unités.



Bataille de Hohenfriedberg

Bataille de Bassignana

Siège d'Alessandria

Prise d'Asti et de Casale

Bataille de Kesselsdorf

Paix de Dresde

Vint de Madrid l'ordre de faire la jonction entre les deux armées dans le pays génois :

De fait, Gages arrive à Sarzana le 1er juin 1745, puis se porte à Pontedecimo dans le Val di Polcevera.

Frédéric II de Prusse écrase les Autrichiens à la bataille de Hohenfriedberg le 4 juin 1745.

En face, Lobkowitz quitte la région de Reggio et de Parme pour rejoindre Charles-Emmanuel III de Savoie sur une ligne commune le long du Tanaro, entre Pavone et Bassignana.

Les armées de Don Philippe de Bourbon, du Maréchal Jean-Baptiste François Desmarets et de Gages se rassemblent donc, atteignant le chiffre de 60 000 hommes, et s'approchent de la ligne du Tanaro.

Tortona, assiégée par les Français et les espagnols, tombe le 3 septembre 1745.

Envoyant de forts détachements à Pavie et Plaisance, sur le conseil de Jean-Baptiste François Desmarets, les alliés franco-hispano-napolitains séparent les Autrichiens de Charles-Emmanuel III de Savoie et menacent la Lombardie.

Augustin-Joseph de Mailly se signale à la Bataille de Pavie où, séparé de l'armée française, il la rejoint en perçant un corps considérable de cavalerie ennemi auquel il enlève 4 canons et 150 prisonniers.

Schulemberg, remplaçant de Lobkowitz à la tête des troupes autrichiennes, croit que ses ennemis visent l'invasion du Milanais, et abandonne la ligne du Tanaro pour y courir.

La disproportion des forces est en défaveur de l'armée sarde, qui ne peut aligner que 20 000 hommes face aux 60 000 de ses ennemis.

Schulemberg parti, les Piémontais sont attaqués à Bassignana ou Bassignano le 27 septembre 1745. La bataille est acharnée, mais devant le nombre, les Sardes se retirent à Valenza, puis à Casale.

Lors de cette bataille, les Miquelets, l'infanterie légère espagnole, parvient à encercler la brigade de Piémont, la Milice vaudoise, dirigée par Alexandre Guibert de Sayssac, qui n'échappe que de peu à l'anéantissement.

Leur équipement partiel en armes a canon rayé, qui rallonge sensiblement les temps de rechargement s'ajoute à leur peu d'habitude de la bataille rangée en terrain plat.

Pendant la phase finale de l'affrontement, un élément d'infanterie légère faillit complètement à sa mission, qui est de couvrir le retrait de l'aile droite sarde, qui subit de ce fait des pertes sévères.

Victor-Amédée III de Savoie combat avec son père à Bassignano.

Au lieu de poursuivre l'armée sarde, les alliés franco-hispano-napolitains mettent le siège en octobre 1745 devant Alessandria, défendue par le marquis Isnardi, qui abandonne la cité après une brève résistance, et s'enferme dans la citadelle.

Laissant là de quoi les surveiller, les alliés se dirigèrent sur Valenza, défendue par Balbiano, qui ne pouvant tenir, détruit ses canons et se retira à Casale.

Asti et Casale tombent à leur tour aux mains des alliés, qui alors se séparent :

Frédéric II de Prusse écrase les Saxons à la bataille de Kesselsdorf le 15 décembre 1745.

À l'approche de l'hiver, les opérations de guerre sont suspendues.

Louis XV cherche, pendant cette trêve forcée, à séparer Charles-Emmanuel III de Savoie de ses alliés autrichiens, lui promettant toute la Lombardie à gauche du Pô et les territoires entre ce fleuve et la Scrivia.

Charles-Emmanuel III de Savoie est sur le point de céder, mais Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg est contrainte à la paix de Dresde avec la Prusse le 25 décembre 1745.

Cette paix garantit à Frédéric II de Prusse la possession de la Silésie.

Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, libérée de la pression prussienne, expédie en Italie une armée dirigée par Maximilian Ulysses Browne devant faire jonction avec Lichtenstein qui succède à Schulemberg.

Fort de cet appui, Charles-Emmanuel III rompt les tractations avec la France et prépare la campagne suivante.


Madame d'Épinay

Mariage de Denis Joseph Lalive d'Épinay avec Louise Florence Pétronille Tardieu d'Esclavelles

Denis Joseph Lalive d'Épinay, fermier général, épouse à Paris en l'église Saint-Roch à Paris le 23 décembre 1745 Louise Florence Pétronille Tardieu d'Esclavelles, sa cousine. Leurs enfants sont :

Par ce mariage, elle devient marquise Lalive d'Épinay et belle-sœur de la femme du monde et épistolière, Sophie Lalive de Bellegarde, Comtesse d'Houdetot.

Les premières années de cette union sont heureuses.



François Joseph Paul de Grasse aux Antilles

En 1746, François Joseph Paul de Grasse fait campagne aux Antilles et passe sur le Castor avec lequel il participe à la capture d'une corvette anglaise sur les côtes d'Acadie.



Naissance de Charles Marie Bonaparte

Charles Marie Bonaparte naît à Ajaccio le 27 mars 1746 fils de Joseph-Marie Bonaparte.

Charles Marie Bonaparte fait ses études à Rome et à Pise où il étudie la jurisprudence.



Bataille de Plaisance

Mort de Roger de Rochechouart

Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche le 15 ou 16 juin 1746, la bataille de Plaisance ou Plasencia, également appelée bataille de San Lazarro, oppose dans les environs de Plaisance :

Les troupes françaises et espagnoles sont sévèrement battues par les Autrichiens supérieurs en nombre.

De nombreux soldats français sont tués ou blessés.

Roger de Rochechouart meurt lors de cette bataille.

Le catogan de Jean-François de La Marche amortit un coup porté sur sa nuque qui aurait pu lui être fatal.

Son régiment fut durement touché.

Louis Joseph de Montcalm-Gozon est blessé de coups de sabre dans la mêlée et tombe aux mains de l'ennemi.

Heureusement aucun de ces coups de sabre, écrivait-il, n'est dangereux, quoique j'aie perdu mon sang en abondance, ayant eu une artère coupée.

Mon régiment, que j'avais rallié 2 fois, est anéanti.

Durant ces combats, Antonio Ricardos remplace Felipe Nicolas Ricardos son père au commandement du régiment.

Même si cette défaite ne met pas fin aux combats, elle entraîne l'évacuation de l'Italie du Nord par les troupes françaises et espagnoles.

Le duché de Milan passe pour 50 ans aux Autrichiens.

Les Autrichiens s'emparent de Gênes et pénètrent en Provence.

Pendant ce temps, 30 000 soldats russes arrivent en renfort de l'Autriche.

La guerre a déjà coûté fort cher aux belligérants.

La France a perdu 500 000 hommes, sa marine est anéantie, ses finances ruinées.

On songe donc à la paix.



Augustin-Joseph de Mailly Inspecteur de la cavalerie

Après la bataille de Plaisance en 1746 et le combat du Tidon, Augustin-Joseph de Mailly est chargé de l'inspection de la cavalerie.



Mariage de Frédéric-Michel de Deux-Ponts-Birkenfeld avec Françoise de Soulzbach

Frédéric-Michel de Deux-Ponts-Birkenfeld épouse en 1746 Françoise de Soulzbach, fille cadette du comte de Palatinat-Soulzbach. Leurs enfants sont :

Françoise de Soulzbach est sœur de l'Électrice Élisabeth-Auguste de Bavière.


Prise de Madras - par Nicolas Ozanne

Siège de Madras

La première guerre carnatique et le pendant asiatique de la guerre de Succession d'Autriche.

Bertrand François Mahé et Thomas Herbert de La Portbarré, son second, viennent porter secours à Joseph-François Dupleix qui s'est enfermé dans Pondichéry.

Bertrand François Mahé met le siège devant Madras.

Madras capitule pratiquement sans combattre le 24 septembre 1746.

Joseph-François Dupleix est partisan de la destruction de la ville.

Bertrand François Mahé négocie une rançon avec le commandant anglais de la place.

Bertrand François Mahé et Joseph-François Dupleix se brouillent.



Siège de Namur

Jean-François de Narbonne-Lara Impuissant

D'après Joseph Valynseele, dans son livre - Les bâtards de Louis XV - Jean-François de Narbonne-Lara est impuissant.

Il a une partie de la verge emportée par un coup de pistolet reçue en septembre 1746 au siège de Namur lors de la guerre de succession d'Autriche ; il lui reste un seul testicule.

Jean-François de Narbonne-Lara mentionne cette blessure dans sa correspondance au ministère de la guerre en essayant de s'en servir pour obtenir une promotion, mais sans succès.



Location du château de Passy à Alexandre Jean Joseph Le Riche de La Popelinière

En 1747, Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux loue le château de Passy au fermier général Alexandre Jean Joseph Le Riche de La Popelinière.



Mariage de Marc-René de Voyer d'Argenson avec Jeanne Marie Constance de Mailly

Marc-René de Voyer d'Argenson épouse le 19 avril 1745 ou le 10 janvier 1747 Joséphine Marie Constance de Mailly d'Haucourt, fille d'Augustin-Joseph de Mailly et de Constance Colbert de Torcy.

Leurs enfants sont :



Mariage de Maximilien III Joseph de Bavière avec Marie-Anne de Saxe

Maximilien III Joseph de Bavière épouse en 1747 Marie-Anne de Saxe.



Mariage de Charles Joseph Marie de Boufflers avec Marie Anne Philippine Thérèse de Montmorency

Charles Joseph Marie de Boufflers épouse à Gand le 23 mai 1747 Marie Anne Philippine Thérèse de Montmorency (1730-1797).

Leur enfant est :


Première bataille du cap Finisterre Première bataille du cap Finisterre - gravure hollandais - aucun navire n'explose contrairement à ce que laisse entendre l'image Première bataille du cap Finisterre - Jacques-François Grout présentant son épée à l'amiral George Anson

Bataille navale du cap Finisterre

George Anson Paire et Vice-amiral

Mariage de George Anson

Durant la guerre de Succession d'Autriche, la France et l'Angleterre protègent leurs navires de commerce en formant de grands convois escortés contre les corsaires et les vaisseaux adverses.

Deux convois français sont prévus pour le printemps 1747.

Le premier est purement militaire puisqu'il s'agit d'apporter de gros renforts pour le Canada où l'on n'a pas renoncé à reconquérir la forteresse de Louisbourg.

Un convoi de 40 navires de charge doit quitter Brest en mai 1747 sous les ordres de Jacques-Pierre de Taffanel de La Jonquière, un chef d'escadre expérimenté, habitué des missions d'escorte et qui doit prendre le poste de gouverneur du Canada.

On peut cependant se demander si le succès des précédentes missions n'amène pas le ministre à baisser un peu la garde, puisque ce convoi très important ne bénéficie que d'une escorte de 3 vaisseaux et 2 frégates seulement.

Le plus puissant, le Sérieux, que monte Jacques-Pierre de Taffanel, n'a que 64 canons, et le Rubis, qui porte en théorie 52 canons est en fait armé en flûte et n'en embarque que 30.

Le deuxième convoi, sous les ordres de Jacques-François Grout est essentiellement commercial.

Il s'agit de 15 voiles de la Compagnie des Indes à destination de Pondichéry et de l'Hindoustan portant aussi du ravitaillement et quelques renforts.

Il sort de Lorient avec sa petite escorte de 2 vaisseaux (et sans doute quelques frégates) mais un violent coup de vent disperse quelques navires de commerce et de guerre.

Ces derniers rejoignent, à l'île d'Aix, Jacques-Pierre de Taffanel qui décide de les prendre sous sa protection, ce qui lui permet aussi de récupérer une grosse unité de 74 canons pour l'escorte.

Il dispose maintenant de 6 vaisseaux :

On remarque que la Gloire et l'Émeraude n'ont que 40 canons, ce qui en fait des unités plus proches de la grosse frégate que du véritable vaisseau de ligne.

Sur le papier l'escorte française dispose donc d'à peu près 400 canons, qu'il faut en fait réduire à 298 si on retranche les bouches à feu des frégates qui ne doivent normalement pas être engagées dans une bataille navale.

Jacques-Pierre de Taffanel a sous son commandement 2 819 marins et soldats de marine.

En 1747, l'Angleterre décide de serrer la côte française au plus près avec une nouvelle escadre, le Western Squadron, chargée de guetter l'arrivée ou le départ des convois qui partent vers les Antilles et les Indes.

Ils sont aussi souvent prévenus par un service d'espionnage renforcé.

Le Western Squadron est confié à George Anson, secondé par Peter Warren.

C'est une force considérable qui comporte :

La présence d'une seule frégate est étonnante car ces navires sont normalement essentiels pour l'éclairage de l'escadre et une force de 14 vaisseaux en dispose normalement de 4 ou 5.

Ce squadron compte à peu près 1 000 canons servis par 8 000 marins, soit largement plus du double de ce dont dispose Jacques-Pierre de Taffanel.

Avec un tel écart de force, les Français n'ont aucune chance de pouvoir échapper à l'anéantissement ou même simplement de repousser l'adversaire si une rencontre vient à se produire.

Jacques-Pierre de Taffanel et le Jacques-François Grout quittent l'île d'Aix le 10 mai 1747, avec l'intention de naviguer groupés jusqu'au large de la Galice, puis de se séparer pour atteindre chacun leur destination.

Les Anglais, informés depuis longtemps de ce départ, guettent le convoi dans le golfe de Gascogne.

Deux cultures militaires se font face :

Côté anglais on pratique aussi le convoi escorté, mais en cas d'attaque ennemie impossible à repousser, l'escorte doit se replier et c'est le convoi qui est sacrifié.

Le 14 mai 1747 au matin, les deux flottes sont en vue l'une de l'autre au large du cap Finisterre ou du cap Ortégal.

Les Français font route au sud-ouest et voient se détacher les voiles anglaises qui arrivent par le nord-ouest.

L'escadre de George Anson progresse en ligne de front, déployée sur près de 9 milles de long, sans doute pour profiter du vent qui est presque arrière (nord-nord-ouest).

Côté français on sait que l'escadre anglaise va rattraper tôt ou tard le convoi car les navires de commerce sont beaucoup plus lents que les vaisseaux de guerre.

Jacques-Pierre de Taffanel sonne le branle-bas de combat et forme sa ligne de bataille en y intégrant 4 gros navires armés de la Compagnie des Indes, ce qui sur le papier lui donne 10 vaisseaux face aux 14 de George Anson.

Il fait régler la marche de l'escorte sur le convoi en diminuant ses voiles et observe l'escadre anglaise qui approche.

L'essentiel de la journée se passe ensuite à manœuvrer pour éloigner cette dernière du convoi.

Vers 13 h, les Anglais sont à 3 milles.

Jacques-Pierre de Taffanel s'interpose entre eux et le convoi qui fuit au sud-ouest avec 2 (ou 6) frégates.

Les Anglais se forment à leur tour en ligne de bataille et se rapprochent peu à peu en parallèle de la ligne française.

Peter Warren, devinant que les vaisseaux français ne désirent que lui barrer la route pour permettre au convoi de passer, demande à George Anson de faire hisser le signal ordonnant la chasse générale au convoi.

Après semble-t-il un moment de confusion, George Anson suit la proposition de son second et l'escadre anglaise abandonne la ligne de bataille pour se jeter à la poursuite du convoi, toutes voiles dehors, ce que doit faire aussi l'escorte française pour ne pas se laisser distancer.

Vers 16 h, les Anglais sont à portée de tir des transports de troupes.

Jacques-Pierre de Taffanel n'a plus le choix : il coupe la route du Western Squadron pour le forcer à combattre et protéger le convoi.

La bataille qui s'engage prend aussitôt un tour acharné et sanglant.

Les premiers vaisseaux anglais tirent à démâter pour neutraliser ou ralentir les navires français qui sont ensuite pris à partie par les grosses unités de la Navy plus lourdes et plus lentes comme le HMS Prince George ou le Namur.

La mêlée dure plus de 3 heures au milieu d'un violent orage.

Les vaisseaux français, de plus petit gabarit et qui combattent sur les deux bords, succombent les uns après les autres.

Deux des 4 navires de la Compagnie des Indes réussissent à s'enfuir, les deux autres sont capturés, ainsi qu'une partie des frégates.

À la nuit tombante le drame est consommé, même si la bataille s'attarde, car un vaisseau donne du fil à retordre aux chefs anglais.

Il s'agit de l'Invincible qui livre un combat aussi acharné que désespéré à toute l'escadre anglaise.

Ce puissant navire, sorti depuis 1744 des chantiers navals, montre sa valeur entre les mains habiles du Jacques-François Grout et ne se rend qu'après 8 heures de combat.

Ses munitions étant épuisées, le Jacques-François Grout aurait fait tirer une dernière fois en chargeant ses canons avec son argenterie.

En présentant son épée à l'amiral George Anson, le Jacques-François Grout, qui ne semble pas trop affecté par l'issue du combat, a encore assez d'esprit pour un calembour : Monsieur, vous avez vaincu l'Invincible et la Gloire vous suit.

Parmi les prisonniers se trouve le jeune Marion Dufresne, futur navigateur et explorateur de l'océan Pacifique.

François Joseph Paul de Grasse embarque sur la Gloire dans l'escadre de Jacques-Pierre de Taffanel.

Il est blessé et fait prisonnier.

Un capitaine anglais fait l'éloge du comportement des officiers français :

Les 2 819 marins, soldats et officiers de l'escorte sont tous capturés, tués ou blessés.

Les pertes sont très élevées, même s'il est difficile de les connaître avec précision :

Côté anglais, c'est clairement une victoire puisque l'escadre française a été entièrement capturée.

Côté français, ont retient surtout que Jacques-Pierre de Taffanel a rempli sa mission, puisque pour l'essentiel les navires civils sont passés.

Après l'engagement, George d'Anson envoie 3 de ses vaisseaux les moins endommagés :

donner la poursuite au convoi du Canada, mais une bonne partie de celui-ci réussit à se sauver.

Cependant la capture de Jacques-Pierre de Taffanel fait capoter le projet de reconquête de Louisbourg.

Le chef français va passer plusieurs mois en captivité en Angleterre où il est très bien traité, comme tous les officiers.

Quant au convoi de la Compagnie des Indes, plus personne n'en fait mention ce qui indique qu'il a profité du combat pour se sauver lui aussi.

Cinq navires gagnent l'île de Saint-Catherine sur les côtes du Brésil.

Sans nouvelles du reste du convoi, ils reprennent la mer le 9 août 1747.

Ils arrivent à l'Île-de-France le 12 octobre 1747 avant de filer vers Pondichéry, porter des renforts à Dupleix.

La bataille n'a pas de grandes conséquences stratégiques, la Guerre de succession d'Autriche étant sur le point de se terminer.

Pour conclure, on peut s'attarder sur les conséquences tactiques à court et à long terme de cette bataille.

Au Ministère de la marine, on se rend compte que la stratégie des convois escortés a atteint ses limites.

Jérôme Phélypeaux de Pontchartrain fait renforcer les escortes en augmentant le nombre et la puissance des vaisseaux destinés à ces missions.

Côté Anglais, on examine avec beaucoup de curiosité l'Invincible, vaisseau si difficilement capturé, pour se rendre compte avec étonnement de son avance technique.

Il va être intégré à la Royal Navy sous le nom de HMS Invincible et va être à la base d'une nouvelle série de vaisseaux de ligne, la Valiant Class, qui formera l'ossature de la marine anglaise jusqu'en 1815.

Le Rubis, le Diamant et le Jason, capturés, seront intégrés dans la Royal Navy.

Cette bataille vaut à George Anson le titre de Pair de Grande-Bretagne et le grade de vice-amiral.

Il devient Lord Anson, Baron de Soberston.

Peter Warren est lui reçu dans l'Ordre du Bain.

George Anson épouse en 1747 la fille ainée du Lord Chancelier Lord Hardwicke.

George Anson va devenir l'un des principaux responsables de la Royal Navy et va engager celle-ci sur la voie de réformes profondes qui lui apporteront de grandes victoires et la maîtrise des mers pendant le conflit suivant.



Naissance de Barthélemy Louis Joseph Schérer

Barthélemy Louis Joseph Schérer naît à Delle près de Porrentruy en 1747, fils d'un boucher.



Mariage de Joseph-Thérèse Michel avec Madeleine Françoise Seurrat

Joseph-Thérèse Michel épouse en 1747 Madeleine Françoise Seurrat. Leurs enfants sont :



Mort d'Emanuel-Francois-Joseph de Bavière

Emanuel-Francois-Joseph de Bavière meurt en 1747.



Création de la manufacture de porcelaine de Nymphenburg

En 1747, Maximilien III Joseph de Bavière crée la manufacture de porcelaine de Nymphenburg.



Mariage de Louis-Ferdinand de France avec Marie-Josèphe de Saxe

Louis-Ferdinand de France est veuf de Marie-Thérèse-Raphaëlle d'Espagne.

La raison d'état oblige Louis-Ferdinand de France à avoir des enfants mâles aptes à accéder au trône.

Louis-Ferdinand de France épouse à Versailles le 9 février 1747 Marie-Josèphe de Saxe, fille de Frédéric-Auguste II de Saxe et de Marie-Josèphe d'Autriche. Leurs enfants sont :

Louis-Ferdinand de France, toujours attaché à Marie-Thérèse-Raphaëlle d'Espagne, ne montre d'abord à la jeune princesse allemande que froideur voire mépris.

Mais Marie-Josèphe de Saxe est une femme d'un esprit supérieur et est soutenue par ses belles-sœurs.

Anne-Henriette de France se prend d'affection pour Marie-Josèphe de Saxe et, avec succès, s'emploie à faire changer les sentiments de Louis-Ferdinand de France, son frère.

Conseillée par Hermann Maurice de Saxe, son oncle, Marie-Josèphe de Saxe apprivoise son mari, modère ses excès de dévotion et de rigueur morale tout en étant elle-même très pieuse.

Leur couple sera finalement très uni.



Naissance de Louis Philippe II Joseph d'Orléans

Philippe IV d'Orléans ou Louis Philippe II Joseph d'Orléans, futur Philippe-Égalité, naît au château de Saint-Cloud le 13 avril 1747, fils de Louis-Philippe Ier d'Orléans et de Louise Henriette de Bourbon-Conti.

Louis Philippe II Joseph d'Orléans est titré Duc de Montpensier à sa naissance


Marie Antoinette de Bavière - par Pietro Antonio Rotari

Mariage de Frédéric-Christian de Saxe avec Marie Antoinette de Bavière

Frederick Christian, électeur de Saxe, et de Maria Antonia Walpurgis de Bavière.

Frédéric-Christian de Saxe épouse le 20 juin 1747 Marie Antoinette de Bavière. Leurs enfants sont :

Après son mariage, Marie Antoinette de Bavière s'installe à Dresde.

Ce mariage est célébré par des représentations d'opéras, dont :

Marie Antoinette de Bavière devient membre de l'Accademia dell'Arcadia de Rome, une institution qui joua un rôle significatif dans la réforme de l'opéra.

Elle poursuit ses études de musique avec Nicola Porpora et Johann Adolph Hasse.



Mort de Joseph Marie de Boufflers

Charles Joseph Marie de Boufflers Duc de Boufflers

Joseph Marie de Boufflers meurt le 2 juillet 1747.

Charles Joseph Marie de Boufflers, son fils, devient 3e duc de Boufflers.



Naissance de Marie Joseph Chalier

Marie Joseph Chalier naît dans la paroisse de Beaulard, aujourd'hui commune d'Oulx dans le Piémont, le 13 septembre 1747, fils d'un notaire.



Mort de Philibert Orry

Philibert Orry meurt à La Chapelle-Godefroy le 9 novembre 1747 sans postérité.

Financier habile et intègre, Philibert Orry rétablit l'impôt du dixième et parvient à stabiliser le budget de l'État.

Appliquant les principes de Colbert, Philibert Orry cherche à développer des manufactures de textile et de papier.

Philibert Orry favorise le commerce avec le Canada et les Indes en réformant les statuts de la Compagnie des Indes.

Il lègue à Jean-Louis Henri Orry le château de La Chapelle-Godefroy à Saint-Aubin, avec sa collection de 25 tableaux de Charles-Joseph Natoire.


Georges-Guillaume de Hesse-Darmstadt

Mariage de Georges-Guillaume de Hesse-Darmstadt avec Maria Louise de Leiningen-Dagsbourg-Falkenbourg

Georges-Guillaume de Hesse-Darmstadt épouse en 1748 Maria Louise de Leiningen-Dagsbourg-Falkenbourg. Leurs enfants sont :

Les fils resteront célibataires ou contracteront des unions morganatiques ce qui met fin à cette branche cadette de la Maison de Hesse-Darmstadt.

Grâce à ce mariage, Georges-Guillaume de Hesse-Darmstadt reçoit les seigneuries de Broich, d'Oberstein, d'Aspermont, de Burgel et de Reipolzkirchen.

Georges-Guillaume de Hesse-Darmstadt habite au Vieux Palais de Darmstadt, qu'il reçoit de Louis VIII de Hesse-Darmstadt, son père, qui le préfère à Louis, son fils aîné.

Georges-Guillaume de Hesse-Darmstadt l'embellit et l'agrandit.



Augustin-Joseph de Mailly Gouverneur d'Abbeville

Augustin-Joseph de Mailly Lieutenant-général des armées du Roi

Louis XV donne à Augustin-Joseph de Mailly le gouvernement d'Abbeville et le crée lieutenant-général de ses armées, en mai 1748.



Naissance de Clément Alexandre de Brie-Serrant

Clément Alexandre de Brie-Serrant naît le 19 mai 1748, fils de Joseph François Antoine de Brie, Seigneur de Fourneux et d'Agathe Renée Marest.


Charles Léopold d'Arenberg

Mariage de Charles Léopold d'Arenberg avec Louise-Marguerite de La Mark

Charles Léopold d'Arenberg épouse le 18 juin 1748 Louise-Marguerite de La Mark. Leurs enfants sont :



Naissance de Louis Joseph Charles Amable d'Albert

Louis Joseph Charles Amable d'Albert naît en 1748, fils de Marie-Charles-Louis d'Albert.



Antoine Paul Joseph Feydeau Avocat au Chastelet de Paris

Antoine Paul Joseph Feydeau devient Avocat au Chastelet de Paris par provision du 12 juillet 1748.



Antoine Paul Joseph Feydeau Conseiller au parlement

Antoine Paul Joseph Feydeau est reçu Conseiller au parlement avec dispense d'âge le 26 juillet 1748,



Mariage d'Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux avec Adrienne Marie-Madeleine Ulphe d'Hallencourt de Boullainvilliers

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux est veuf de Madeleine Grimoard de Beauvoir du Roure.

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux épouse en septembre 1748 Adrienne Marie-Madeleine Ulphe d'Hallencourt de Boullainvilliers (1725-1781), fille de Louis Joseph Maximilien d'Hallencourt, Seigneur de Boulainvilliers, Vraignes, et de Marie Adrienne Picquet. Leurs enfants sont :



Mariage de Louis Charles III de Lorraine-Elbeuf avec Louise Julie Constance de Rohan-Guémené

Louis Charles III de Lorraine-Elbeuf est veuf d'Augustine de Coëtquen.

Louis Charles III de Lorraine-Elbeuf épouse en l'abbaye de Penthemont à Paris VIIe le jeudi 3 octobre 1748 Louise Julie Constance de Rohan-Guémené (vendredi 5 mars 1734-à Vienne le lundi 20 mars 1815).

Leurs enfants sont :



Joseph Alvintzy Militaire

Joseph Alvintzy rejoint un régiment comme Fähnrich en 1749.


Marie-Françoise Lallemant de Betz - posant dans son intérieur devant la cheminée Marie Gabriel Florent de Choiseul et Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt - en Savoyards- par François Hubert Drouais - en 1758

Mariage de Marie-Gabriel-Florent de Choiseul d'Aillecourt avec Marie Françoise Lallemant de Betz

Marie-Gabriel-Florent de Choiseul d'Aillecourt épouse le 10 février 1749 Marie-Françoise Lallemant de Betz, fille de Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz, un riche Fermier général, Seigneur de Nanteau sur Lunain, et de Marie-Marguerite Maillet de Batilly.

Leurs enfants sont :

La dot est de 500 000 livres.



Mariage de Philippe Henri de Ségur avec Louise Anne Madeleine de Vernon

Philippe Henri de Ségur épouse le lundi 3 février 1749 Louise Anne Madeleine de Vernon de Beauval (vers 1730-1778) fille d'Alexandre de Vernon de Beauval (vers 1655-1729) et d'Anne du Vivier (née en 1700).Leurs enfants sont :



Mariage de Charles Frédéric de Hohenzollern-Sigmaringen avec Jeanne de Hohenzollern-Berg

Charles Frédéric de Hohenzollern-Sigmaringen épouse au château de Kail près de Trêves le 2 mars 1749 Jeanne de Hohenzollern-Berg (1727-1787), sa cousine germaine, (1727-1787), fille de François de Hohenzollern-Berg et de Marie-Catherine de Waldburg-Zeil.

Leurs enfants sont :



Augustin-Joseph de Mailly Commandant en chef en Roussillon

Augustin-Joseph de Mailly devient commandant en chef en Roussillon en 1749.



Augustin-Joseph de Mailly Inspecteur général de la cavalerie et des dragons

Augustin-Joseph de Mailly est Inspecteur général de la cavalerie et des dragons en mars 1749.



Séparation de biens de Louise Florence Pétronille Tardieu d'Esclavelles d'avec Denis Joseph Lalive d'Épinay

Mais Louise Florence Pétronille Tardieu d'Esclavelles souffre vite des infidélités de son époux et de ses dépenses inconsidérées.

Pour tous ces motifs, Louise demande une séparation de biens, qu'elle obtient le 14 mai 1749 et lui assure une position financière moins inconfortable.



Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen dégagé de ses postes de responsabilité

En mai 1749, Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen est dégagé, à sa demande, de ses postes de responsabilité.

Il passe les années suivantes tranquillement en Autriche.



Liaison de Louis Dupin de Francueil avec Louise Florence Pétronille Tardieu d'Esclavelles

Louis Dupin de Francueil a une liaison avec Louise Florence Pétronille Tardieu d'Esclavelles.

Leurs enfants sont :



Mariage de Jean-Baptiste Donatien de Vimeur avec Jeanne Thérèse Tellez d'Acosta

Jean-Baptiste Donatien de Vimeur épouse le 22 décembre 1749 Jeanne Thérèse Tellez d'Acosta.

Leur enfant est :



Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit

Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti devient Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit en 1750.



Mort de Frédéric Louis de Hohenzollern-Hechingen

Frédéric Louis de Hohenzollern-Hechingen meurt au château Lindich le 4 juin 1750 sans alliance ni postérité.

Joseph Frédéric Guillaume de Hohenzollern-Hechingen, son cousin germain, lui succède.



Nouveaux travaux à l'Abbatiale de Lagny-sur-Marne

En 1750, de nouveaux travaux sont entrepris en l'Abbatiale de Lagny-sur-Marne mais pour des raisons de sécurité.

Il faut une nouvelle fois détruire la nef du XIIe siècle et le clocher.

Il s'ensuit la construction d'un nouveau clocher, de la chapelle St Joseph et de la sacristie qui forment ainsi l'entrée actuelle.


Marie-Adélaïde de France - 1750

Marie-Adélaïde de France Célibataire

Imbue de son sang, Marie-Adélaïde de France reçoit avec une certaine joie :

Marie-Adélaïde de France préfère rester célibataire.

Dotée d'un caractère vif, Marie-Adélaïde de France sait s'imposer comme un véritable chef de famille auprès de ses sœurs.

Seule Louise Marie de France, la benjamine, échappait à son ascendant.



Naissance de Joseph de Miaczynski

Joseph de Miaczynski ou Miaczinski ou Miaczinsky ou en polonais Józef Miaczynski naît en 1750, fils d'Antoine de Miaczynski, palatin de Podlachie.


La famille de Victor-Amédée III de Savoie - d'après Giuseppe Duprà - palais royal de Turin- De gauche à droite : Marie-Josèphe-Louise de Savoie - Marie-Thérèse de Savoie - Victor-Amédée III de Savoie alors duc de Savoie - le prince de Piémont - Marie-Thérèse de Savoie - le duc d'Aoste dans les bras de Marie-Anne de Savoie

Mariage de Victor-Amédée III de Sardaigne avec Marie-Antoinette-Ferdinande d'Espagne

Victor-Amédée III de Sardaigne (26 juin 1726-16 octobre 1796) épouse le 31 mai 1750 Marie-Antoinette-Ferdinande d'Espagne (1729-1785), fille de Philippe V d'Espagne (1683-1746) et d'Élisabeth Farnèse (1692-1766). Leurs enfants sont :

Les six fils de Victor-Amédée III constituent la seconde fradlansa de la maison de Savoie, désignée ainsi par un mot piémontais signifiant fratrie.


Marie Antoinette Ferdinande d'Espagne

Mariage de Victor-Amédée III de Savoie avec Marie Antoinette Ferdinande d'Espagne

Afin de consolider le traité d'Aix-la-Chapelle, Ferdinand VI d'Espagne marie sa sœur.

Victor-Amédée III de Savoie épouse à Oulx près de Turin le 31 mai 1750 Marie Antoinette Ferdinande d'Espagne (1729-1785), fille de Philippe V d'Espagne et d'Élisabeth Farnèse, Princesse de Parme. Leurs enfants sont :

Après son mariage, elle vit dans son pays adoptif et demeure au Palais royal de Turin.

C'est là que naissent la plupart de ses enfants.



Louis François Joseph de Bourbon-Conti Chevalier du Saint-Esprit

Le 17 mai 1750, Louis François Joseph de Bourbon-Conti est fait chevalier de l'ordre du Saint-Esprit.


Joseph Ier de Portugal

Mort de Jean V de Portugal

Joseph Ier du Portugal Roi de Portugal

Malade durant les 8 dernières années de sa vie, Jean V de Portugal meurt à Lisbonne le 31 juillet 1750.

Il laisse un royaume en banqueroute, endetté, notamment auprès de la France, suite au ralentissement des entrées d'or du Brésil.

Joseph Ier du Portugal son fils, devient Roi du Portugal.

Le nouveau roi est conscient que des changements importants sont nécessaires pour redresser la situation du pays à l'intérieur et son influence à l'extérieur.

Il faut affronter des problèmes :



Délimitation des royaumes de France et d'Espagne

Augustin-Joseph de Mailly négocie les rectifications de frontières et conclut avec l'Espagne, en 1750, un traité particulier qui fixe les limites des deux royaumes.


Alexandrine de Damas d'Antigny - vers 1750 - château de Valençay - Indre

Mariage de Charles-Daniel de Talleyrand-Périgord avec Alexandrine de Damas d'Antigny

Charles-Daniel de Talleyrand-Périgord épouse le 12 janvier 1751 Alexandrine de Damas d'Antigny. Leurs enfants sont :

Alexandrine de Damas d'Antigny apporte en dot 15 000 F de rente, malgré cela le ménage sera dans la gêne.

Alexandrine de Damas d'Antigny reçoit en usufruit le château de Pravins.

Charles-Daniel de Talleyrand-Périgord et Alexandrine de Damas d'Antigny vivent à la cour de Versailles, désargenté.

Alexandrine de Damas d'Antigny va jusqu'à écrire à Marie-Judith de Vienne, sa mère, pour lui réclamer le linge de ses couches, sans quoi, dit t'elle, elle risque comme la Sainte Vierge d'accoucher dans la paille.



Antoine Paul Joseph Feydeau Maître des requêtes de l'hotel du roi

Antoine Paul Joseph Feydeau devient Maître des requêtes de l'hotel du roi le 18 janvier 1751.



Mort de Joseph-Antoine Crozat Marquis de Tugny

Joseph-Antoine Crozat meurt à Paris en 1751.



Mariage d'Antoine Paul Joseph Feydeau avec Justine Boucot

Le contrat est signé devant Melin et son confrère, notaires au Chatelet de Paris, signé par le roi, la reine et la famille royale.

Antoine Paul Joseph Feydeau épouse en l'église Saint-Roch à Paris le 24 mars 1751 Justine Boucot (1736-1793), Comtesse de Rouault. Leurs enfants sont :



Naissance de Marie-Amélie de Boufflers

Marie-Amélie de Boufflers naît le 5 mai 1751, fille de Charles Joseph Marie de Boufflers et de Marie Anne Philippine Thérèse de Montmorency-Logny (1730 ou 1732-1797).



Création de l'École militaire

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy promulgue l'édit de création de l'École militaire, sur une idée de Joseph Paris Duverney en 1751.



Mort de Charles Joseph Marie de Boufflers

Charles Joseph Marie de Boufflers meurt le 14 septembre 1751.



Construction du Théâtre Cuvilliés à Munich

En 1751, Maximilien III Joseph de Bavière commande, à François de Cuvilliés, la construction de la splendide salle de spectacle rococo le Théâtre Cuvilliés dans la Résidence de Munich.



Mort de Louis Denis Joseph Lalive Seigneur de Bellegarde

Louis Denis Joseph Lalive meurt le 3 juillet 1751.



Augustin-Joseph de Mailly Rénovateur de l'urbanisme de Perpignan

Rénovateur de l'urbanisme de Perpignan, Augustin-Joseph de Mailly fonde le premier théâtre du Roussillon dans les locaux de la Loge maçonique.

Il crée une académie militaire est créée pour former de jeunes nobles au service du roi le 15 juin 1751.



Naissance d'Anne Justine Feydeau

Anne Justine Feydeau de Brou naît à Paris le 25 décembre 1751, fille d'Antoine Paul Joseph Feydeau (1731-1762), Marquis de Brou et de Justine Boucot (1736-1793), Comtesse de Rouault.

Elle est baptisée en la Paroisse Saint-Roch à Paris.



Liaison de Charles de Bourbon-Condé avec Marguerite Caron de Rancurel

Charles de Bourbon-Condé a une liaison avec Marguerite Caron de Rancurel (morte en 1800), Dame de Lassone. Leurs enfants sont :


Louis-Philippe Ier d'Orléans - d'après Louis Michel Van Loo

Mort de Louis Ier d'Orléans

Louis-Philippe Ier d'Orléans Premier prince du sang

Louis-Philippe Ier d'Orléans Duc d'Orléans, de Valois, de Nemours et de Montpensier

Louis-Philippe Ier d'Orléans Gouverneur du Dauphiné

Louis Philippe II Joseph d'Orléans Duc de Chartres

Sur la fin de ses jours, ayant l'esprit un peu dérangé, Louis Ier d'Orléans refuse de croire que l'on peut mourir. Il refuse aussi de croire aux naissances qu'on lui annonce, de ses petits-enfants. Ne croyant pas à leur légitimité, il refuse de les reconnaître.

Selon le baron de Besenval, le prêtre chargé de l'assister lui refuse de ce fait les derniers sacrements.

Louis Ier d'Orléans meurt à Paris le 4 février 1752.

Louis Ier d'Orléans a de la réputation comme hébraïsant.

Il a formé un cabinet d'histoire naturelle et un riche médailler.

Il laisse des ouvrages d'érudition et de piété qui sont restés manuscrits.

On l'a soupçonné de jansénisme, mais sans preuve suffisante.

Louis-Philippe Ier d'Orléans, Premier prince du sang, devient Duc d'Orléans, de Valois, de Nemours et de Montpensier.

Louis-Philippe Ier d'Orléans est nommé Gouverneur du Dauphiné.

À la mort de son grand-père, Louis Philippe II Joseph d'Orléans porte le titre de Duc de Chartres.

En 1752, dans l'inventaire après décès de Louis Ier d'Orléans, la valeur du domaine de Bagnolet est estimée à 261 754 livres.



Croisière au Levant de François Joseph Paul de Grasse

François Joseph Paul de Grasse fait une croisière au Levant sur la Junon en 1752.



Séparation de Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen et de Marie-Anne de Savoie-Carignan

Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen et Marie-Anne de Savoie-Carignan se séparent, en 1752.


Louise Augustine Salbigothon Crozat (vers 1775) - par Jean Ranc (1674–1735)

Mariage de Victor-François de Broglie avec Louise Augustine Salbigothon Crozat de Thiers

Victor-François de Broglie est veuf de Marie Anne du Bois de Villiers.

Victor-François de Broglie épouse en la chapelle de la maison abbatiale des Vaux-de-Cernay le 11 avril 1752 Louise Augustine Salbigothon Crozat de Thiers. Leurs enfants sont :

La famille vécut dans le grand hôtel de Broglie, acheté en mai 1752 par Victor-François de Broglie à M. de Langonnay et Dame Julliet de Franconville et toujours visible au 73 de la rue de Varenne.

Son titre de duchesse ouvre à Louise Augustine Salbigothon Crozat de Thiers les portes de la Cour où elle est présentée en mai 1752.



Mort de Joseph Durey de Sauroy Baron de Saint André de Digoine, Conseiller du Roi

Joseph Durey de Sauroy meurt le 7 novembre 1752.



Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti Gouverneur du Berry

Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti devient Gouverneur du Berry en 1753.



Donne à la Bibliothèque royale d'une collection d'estampes

Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz donne à la Bibliothèque royale en 1753, une importante collection de plus de 13 000 estampes,


Marie-Anne-Françoise Mouchard de Chaban

Mariage de Claude-Joseph de Beauharnais avec Marie-Anne-Françoise Mouchard de Chaban

Claude-Joseph de Beauharnais (1717-1784), Comte des Roches-Baritaud, épouse le 6 mars 1753 en la paroisse Saint-Eustache à Paris Marie-Anne-Françoise Mouchard de Chaban dite Fanny de Beauharnais (1737-1813),. Leurs enfants sont :



Antoine Paul Joseph Feydeau Avocat du roi à la chambre royale remplaçant le parlement

Antoine Paul Joseph Feydeau devient Avocat du roi à la chambre royale remplaçant le parlement en 1753.



Joseph Alvintzy Hauptmann

Joseph Alvintzy devient Hauptmann en 1753.



Mariage de Claude-Joseph de Beauharnais avec Marie-Anne-Françoise Mouchard de Chaban

Claude-Joseph de Beauharnais épouse à Saint-Eustache le 6 mars 1753 Marie-Anne-Françoise Mouchard de Chaban, dite Fanny de Beauharnais. Parmi leurs trois enfants citons :

Séparée de son mari, Marie-Anne-Françoise Mouchard de Chaban se consacrera à la littérature qu'elle cultive avec passion

Elle admet dans sa familiarité plusieurs gens de lettres, entre autres :

qui furent successivement ses amants.

Marie-Anne-Françoise Mouchard de Chaban a des enfants illégitimes dont une fille qu'elle est obligée de reconnaître sous le Directoire.



Mariage de Louis V Joseph de Bourbon-Condé avec Charlotte Godefride de Rohan-Soubise

Louis V Joseph de Bourbon-Condé épouse à Versailles le 3 mai 1753 Charlotte Godefride de Rohan-Soubise (1737-1760), fille de Charles de Rohan-Soubise, Duc de Rohan-Rohan, et d'Anne-Marie de La Tour d'Auvergne. Leurs enfants sont :



Naissance de Louis-Xavier Marie Joseph de France

Louis-Xavier Marie Joseph de France Duc d'Aquitaine

Xavier Marie Joseph de France naît à Versailles le 8 septembre 1753, fils de Louis-Ferdinand de France et de Marie-Josèphe de Saxe. Il est titré Duc d'Aquitaine par Louis XV de France.



Armand-Joseph de Béthune Mousquetaire

En 1754, Armand-Joseph de Béthune entre en service aux Mousquetaires du roi.



François Joseph Paul de Grasse Lieutenant de vaisseau

François Joseph Paul de Grasse est promu lieutenant de vaisseau en 1754.



Cession du château de La Motte-Tilly

En 1754, Joseph Marie Terray achète le château de La Motte-Tilly qu'il fait reconstruire par l'architecte François-Nicolas Lancret.

Joseph Marie Terray devient seigneur de la Motte-Tilly.



Entrée de Joseph Marie Terray à la grand'chambre

Favori de Jeanne-Antoinette Poisson, Joseph Marie Terray fait son entrée à la grand'chambre en 1754.



Mort de Louis-Xavier Marie Joseph de France

Xavier Marie Joseph de France meurt le 22 février 1754.

Jean-Claude-Louis de Quélen est nommé lieutenant de vaisseau puis capitaine d'une compagnie le 23 mai 1754.



Louis-Joseph de Montmorency-Laval Évêque d'Orléans

Louis-Joseph de Montmorency-Laval et est nommé Vicaire général de Sens.

Louis-Joseph de Montmorency-Laval devient Évêque d'Orléans en 1754.


Mariage de François III Étienne et Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg et leur famille en 1754 - par Martin van Meytens

Naissance de Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine

Ferdinand Karl von Österreich-Este ou Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine naît au palais de Schönbrunn à Vienne le 1er juin 1754, fils de François III Étienne de Lorraine et de Marie-Thérèse d'Autriche.

La famille impériale de gauche à droite :



Naissance de Charles-Henry de Feydeau

Charles-Henry de Feydeau naît le 25 août 1754, fils d'Antoine Paul Joseph Feydeau (1731-1762), Marquis de Brou, et de Justine Boucot (1736-1793), Comtesse de Rouault.

Il est baptisé en l'église Saint-Roch à Paris Ier le 26 août 1754.



Naissance de François Joseph Lefebvre

François Joseph Lefebvre naît en 1755.



François Joseph Paul de Grasse En campagne à Saint Domingue

François Joseph Paul de Grasse fait campagne sur l'Amphion à Saint Domingue en 1755.



Antoine Paul Joseph Feydeau Commissaire pour l'examen des affaires du bureau de chancellerie et librairie

Antoine Paul Joseph Feydeau est nommé l'un des commissaires pour l'examen des affaires du bureau de chancellerie et librairie le 24 mars 1755.



Sebastião José de Carvalho e Melo Secrétaire d'état

Joseph Ier du Portugal apprécie Sebastião José de Carvalho e Melo et le nomme secrétaire d'état en 1755.

Pendant 20 ans il sera l'homme fort du pays, le roi Joseph Ier du Portugal ayant une personnalité réservée.



Joseph de Bauffremont-Courtenay chef d'escadre des armées navales de France

Joseph de Bauffremont-Courtenay commande le vaisseau Le Palmier lors de la campagne menée par la flotte de Dubois de La Motte pour ravitailler la Nouvelle-France en mai 1755.

Joseph de Bauffremont-Courtenay est créé chef d'escadre des armées navales de France, en septembre 1755.



Antoine Paul Joseph Feydeau Intendant de Rouen

Antoine Paul Joseph Feydeau devient Intendant de Rouen le 23 juin 1755 jusqu'en 1762.


Séisme à Lisbonne

Tremblement de terre à Lisbonne

Abandon du monastère de Notre-Dame de la Péna

Le 1er novembre 1755 un tremblement de terre parmi les plus destructeurs et les plus meurtriers de l'histoire, de magnitude 8.75 ravage Lisbonne, provoquant incendies, raz-de-marée, scènes de paniques.

On compte entre 80 000 et 100 000 victimes, 15 000 morts et 85% des habitations détruites, dont le palais royal, avec la bibliothèque et ses archives, des églises...

Par miracle, la famille royale survit à l'effondrement de son palais.

Le monastère de Notre-Dame de la Péna est endommagé par le séisme de 1755 et laissé à l'abandon et en ruine.

Sebastião José de Carvalho e Melo prend immédiatement les choses en main alors que la famille royale fuit Lisbonne. Afin d'éviter les pillages, il fait protéger par la troupe tous les endroits sensibles et organise la distribution de vivres et l'installation de logements provisoires pour les survivants.

Tout est fait pour ramener l'ordre, assainir la ville, conserver les habitants sur place, faire taire les mauvais prophètes.

Sebastião José de Carvalho e Melo fait appel à l'entraide des princes européens. La nouvelle de la catastrophe émeut l'Europe entière. François-Marie Arouet de Voltaire compose un poème sur le désastre de Lisbonne.

Les fonds affluent pour rebâtir la ville, qui est reconstruite sur un plan rectiligne s'ordonnant autour de la place Terreiro do Paço ornée de la statue équestre du roi Joseph Ier du Portugal.

La ville basse (a Baixa) est reconstruite telle que nous la connaissons encore aujourd'hui.

Sebastião José de Carvalho e Melo fait appel à des architectes portugais avec qui il va chercher à appliquer les principes des Lumières. Un souci de simplicité, de cohérence et de fonctionnalité animent ce projet. Les activités sont regroupées par quartier. Pour se protéger des incendies, on privilégie l'azulejo qui connaît son grand essor.

Le terme d'azulejos ou azuléjos (de l'arabe al zulaydj, pierre polie) désigne un ensemble de carreaux de faïence assemblés en panneau mural.

Ces carreaux ou ces panneaux peuvent utiliser des motifs géométriques ou des représentations figuratives, dans les intérieurs de bâtiments mais aussi en revêtement extérieur de façade.



Mariage de François Jacques de Damas d'Antigny avec Zéphirine-Félicitée de Rochechouart

François Jacques de Damas d'Antigny épouse à Paris le 4 octobre 1755 Zéphirine-Félicitée de Rochechouart (1734-1776). Leurs enfants sont :



Naissance de Georges Auguste Couthon

Aristide ou Georges Auguste Couthon naît à Orcet le 22 décembre 1755, fils de Joseph Couthon, un notaire royal (à Orcet le 15 juillet 1721-à Orcet le 13 novembre 1787) et de Marie Lafond (née le 28 octobre 1721), fille de Georges Lafond, un marchand de bestiaux clermontois.

Il est issu d'une famille de notaires royaux originaire de Saint-Sauves-d'Auvergne (village de Beauberty).



Naissance d'Antoine Ier de Saxe

Anton Clemens Theodor Maria Joseph Johann Evangelista Johann Nepomuk Franz Xavier Aloys Januar von Sachsen ou Antoine Ier de Saxe naît à Dresde le 27 décembre 1755, fils de Frédéric-Christian de Saxe et de Marie Antoinette de Bavière.



Armand-Joseph de Béthune Lieutenant général en Picardie et Boulonnais

Armand-Joseph de Béthune est nommé par le roi en janvier 1756, lieutenant général dans les provinces de Picardie et Boulonnais, et gouverneur des villes et citadelles de Calais, fort Nieulay et pays reconquis.



Liaison de Louis V Phélypeaux avec Marie Madeleine Josèphe Aglaé de Cusacque

Louis V Phélypeaux a une liaison avec Marie Madeleine Josèphe Aglaé de Cusacque. Parmi leurs 7 enfants naturels citons.

Aglaé Louise Joséphine Aurélie Aimée de Lespinasse est reconnue par Étienne-Joseph de Lespinasse.



Mariage de Joseph de Forbin-Maynier avec Françoise Marie de Baussan

Françoise Marie de Baussan est veuve d'Alexandre de Baussan.

Joseph de Forbin-Maynier (1721-1789), Baron d'Oppède, épouse à Saint-Paul à Paris le 23 février 1756 Françoise Marie de Baussan, Leurs enfants sont :



Armand-Joseph de Béthune Colonel dans le corps des gendarmes de France

Le 1er avril 1756, Armand-Joseph de Béthune devient colonel dans le corps des gendarmes de France



Claude-Joseph de Beauharnais Capitaine de vaisseau

Claude-Joseph de Beauharnais commande pendant 4 ans l'artillerie française au Canada et est le 15 mai 1756 promu au grade de capitaine de vaisseau.



Naissance de Claude de Beauharnais

Claude de Beauharnais naît à La Rochelle le 26 septembre 1756, fils de Claude-Joseph de Beauharnais et de Marie-Anne-Françoise Mouchard de Chaban.



Cession du château des Roches-Baritaud

En 1756, Claude-Joseph de Beauharnais rachète le château des Roches-Baritaud.



Naissance de Maximilien Ier Joseph de Bavière

Maximilien Ier Joseph de Bavière naît à Schwetzingen près de Mannheim le 27 mai 1756, fils de Frédéric-Michel de Deux-Ponts-Birkenfeld et de Françoise de Soulzbach.

Issu de la branche des Wittelsbach Deux-Ponts, Maximilien Ier Joseph de Bavière grandit à Strasbourg dont le gouverneur est le breton Agathon Guinement.



Naissance de Pierre Joseph Cambon

Pierre Joseph Cambon naît à Montpellier le 10 juin 1756 dans une famille d'origine protestante.



Naissance de Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé

Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé Duc d'Enghien

Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé naît à Paris le 13 avril 1756, fils de Louis V Joseph de Bourbon-Condé et de Charlotte de Rohan-Soubise. Il est Duc d'Enghien.



Joseph de Bauffremont-Courtenay Titré cousin du roi de France

Joseph de Bauffremont-Courtenay est titré cousin du roi de France avec toute sa famille, le 13 décembre 1756.



Armand-Joseph de Béthune Chevalier de Saint-Louis

Armand-Joseph de Béthune est fait chevalier de Saint-Louis le 3 janvier 1757.



Capture du HMS Greenwich

Partie de Brest pour Saint-Domingue, le 30 janvier 1757, l'escadre placée sous les ordres de Joseph de Bauffremont-Courtenay capture le HMS Greenwich, 50 canons, commandé par le capitaine Robert Roddam, au large de Saint-Domingue, le 16 mars 1757.

Le 31 mai 1757, Joseph de Bauffremont-Courtenay conduit à Louisbourg 5 vaisseaux de ligne et une frégate depuis Saint-Domingue, permettant par ce déploiement de repousser un temps les tentatives de Lord Loudon pendant Expédition de Louisbourg.



Défense de Louisbourg

François Joseph Paul de Grasse participe en 1757 sur le Tonnant à la défense de Louisbourg dans la concentration navale de Dubois de La Motte.



François Joseph Paul de Grasse En croisière sur les côtes d'Afrique

En 1757, François Joseph Paul de Grasse commande le Zéphyr en croisière sur les côtes d'Afrique.



Révocation de Joseph-François Dupleix

Pour se ménager les bonnes grâces de l'Angleterre, Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville est le principal instigateur de la révocation de Joseph-François Dupleix en Inde en 1757 entrainant la perte définitive de la plus riche des conquêtes françaises.



Jean-François-Joseph de Rochechouart Grand-aumônier de Marie Leszczynska

En 1757, Jean-François-Joseph de Rochechouart devient grand-aumônier de Marie Leszczynska.



Marie-Louise-Élisabeth de France à la cour de France

Marie-Louise-Élisabeth de France quitte le duché de Parme en 1757 pour rejoindre la cour de France, où elle compte négocier le mariage de ses enfants :

et divers avantages pour son pays d'adoption.



Armand-Joseph de Béthune Mestre de camp du régiment de cavalerie d'Armand-Joseph de Béthune

Le 4 mars 1757, Armand-Joseph de Béthune devient mestre de camp d'un régiment de cavalerie de son nom, anciennement régiment d'Egmont.



Bataille de Prague

Mort de Maximilian Ulysses Browne

Mort de Curt Christophe de Schwerin

Lors de la Guerre de Sept Ans, la bataille de Prague oppose les Prussiens aux Autrichiens et aux Russes le 6 mai 1757.

Un grand nombre des soldats saxons incorporés de force après la capitulation de Pirna désertent et rallient les Autrichiens pour essayer de libérer leur pays.

Des régiments entiers changent de camp pendant la bataille de Prague.

Maximilian Ulysses Browne, sous le commandement de Charles-Alexandre de Lorraine, par des mesures rapides, empêche les débordements tentés par les Prussiens et repousse avec une grande bravoure la première attaque de Curt Christophe de Schwerin.

Curt Christophe de Schwerin qui a repris du service, meurt le 6 mai 1757 lors de cette bataille.

Frédéric Henri Louis de Prusse joue un rôle déterminant dans cette bataille, faisant l'admiration des soldats et des officiers.

La première expérience de combat du régiment de Carl Heinrich von Wedel a eu lieu lors de cette bataille de Prague.

Les Prussiens sont victorieux.

Maximilian Ulysses Browne est grièvement blessé par une balle dans la cuisse.

Maximilian Ulysses Browne meurt à Prague le 26 juin 1757 des suites de ses blessures.

Le 12 mai 1757 Carl Heinrich von Wedel est nommé commandant de régiment.

Les Prussiens assiègent désormais Prague.

Au printemps de 1757, Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen est nommé commandant en chef de l'armée autrichienne.


Bataille de Kolin Bataille de Kolin - Infanterie prussienne

Bataille de Kolin

Le maréchal autrichien Leopold Joseph von Daun est arrivé trop tard pour participer à la bataille de Prague mais il a, en plus de son armée, rassemblé 16 000 hommes rescapés de la défaite autrichienne

Il avance prudemment pour délivrer Prague du siège

Frédéric II de Prusse prend 32 000 hommes avec lui pour l'intercepter.

Sachant que les Prussiens n'ont pas assez d'hommes pour assiéger Prague et tenir son armée éloignée de la ville, Leopold Joseph von Daun prend des positions défensives sur des collines près de Kolin à environ 50 kilomètres à l'est de Prague.

Frédéric II de Prusse est alors forcé d'attaquer les Autrichiens le 18 juin 1757.

Son plan est d'envelopper l'aile droite autrichienne avec le plus gros de son armée et il laisse juste assez de troupes le long des autres lignes ennemies pour cacher la concentration de son armée sur sa gauche.

L'infanterie croate des Autrichiens harcèle continuellement l'infanterie prussienne et provoque son attaque prématurée.

Les Prussiens attaquent les positions autrichiennes frontalement au lieu de les contourner.

Les prussiens se lancent maladroitement dans une série d'attaques non coordonnées et la cavalerie saxonne du général Nastiz décime l'infanterie prussienne.

Dans l'après-midi, après 5 heures de combat, les Autrichiens repoussent définitivement les Prussiens et lancent la contre-attaque.

Johann Pierre de Beaulieu est blessé lors de cette bataille.

Les cuirassiers prussiens de Friedrich Wilhelm von Seydlitz se lancent alors dans une série de charges pour couvrir la retraite de leur armée, évitant que la défaite ne se transforme en déroute.

Frédéric Henri Louis de Prusse dirige la retraite avec le feld-maréchal Keith.

Cette première défaite prussienne force Frédéric II de Prusse à lever le siège de Prague et à se retirer sur Litomerice

Les Autrichiens, désormais renforcés par les 48 000 hommes qui se trouvaient dans Prague, le poursuivent et surprennent les forces d'Auguste Guillaume de Prusse qui s'étaient repliées sur Zittau, leur infligeant un sévère échec

Frédéric II de Prusse est alors forcé d'abandonner la Bohême.

Le régiment wallon qui était du côté des vainqueurs, avait comme devise " Qui s'y frotte, s'y pique " Leur étendard représentait une feuille de houx.

Friedrich August von Finck est nommé colonel.



Mariage d'Honoré III Grimaldi avec Marie-Catherine Brignole Sale

Honoré III Grimaldi épouse le 5 juillet 1757 Marie-Catherine Brignole Sale (1737-1813), fille de Jean Brignole Sale. Leurs enfants sont :

La relation difficile d'Honoré III de Monaco et de son épouse est décrite dans les Mémoires de Louis III de Rouvroy de Saint-Simon.

Après 2 années passées sur le rocher, la princesse fait son possible pour retourner vivre à Versailles.


Ordre de bataille à Hastenbeck William Augustus de Grande-Bretagne - Portrait par Joshua Reynolds - 1758

Bataille de Hastenbeck

En juin 1757, pendant la guerre de Sept Ans, Claude Constant Esprit Jouvenel de Harville des Ursins est dans l'Armée du Rhin et participe à la prise de l'électorat de Hanovre.

William Augustus de Grande-Bretagne est chargé de défendre Hanovre.

L'armée de Hanovre (pour 60 %) et de Hesse-Cassel (25 %) et quelques troupes de Brunswick forment l'armée hanovrienne d'observation d'environ 40 000 hommes.

La Prusse étant occupée ailleurs, seuls 6 régiments d'une garnison participent à cette campagne.

William Augustus de Grande-Bretagne concentre d'abord son armée à Bielefeld, puis fait retraite à Brackwede avant de traverser la Weser au sud de Minden.

L'idée est d'utiliser la rivière comme ligne de défense mais en été elle est facilement passable à gué.

Pendant la nuit du 7 juillet 1757 un fort détachement français traverse la Weser près de la ville de Beverungen.

Elle va vers le nord et établit une tête de pont à Höxter permettant au reste de l'armée de passer.

William Augustus de Grande-Bretagne n'a d'autre choix que de déployer ses forces au sud de Hamelin et engager l'armée de Louis Charles César Le Tellier sans pouvoir compter sur l'appui de Frédéric II de Prusse

Les 2 armées se rencontrent finalement au matin du 25 juillet 1757 près du village d'Hastenbeck près de Hamelin.

Augustin-Joseph de Mailly se trouve à cette bataille.

Claude-Louis-François de Régnier se distingue lors de cette bataille.

Louis François Joseph de Bourbon-Conti, Marie-François-Henri de Franquetot et Louis-Marie Fouquet de Belle-Isle participent à cette bataille.

François de Chevert, commandant l'aile droite française, est chargé d'engager les troupes hanovriennes mais ne parvient pas à les repousser.

Louis Charles César Le Tellier décide alors de repousser la bataille au lendemain car l'aile gauche française, sous le commandement de Victor-François de Broglie est encore en train de traverser la Weser près d'Hamelin.

Yves Marie Desmarets est connu par ses démêlés avec Louis Charles César Le Tellier, à propos de cette bataille.

Le 26 juillet 1757, les Hanovriens tiennent une ligne de Hamelin jusqu'au village de Voremberg, avec leur centre au nord d'Hastenbeck et leur gauche sur l'Obensburg, une colline que William Augustus de Grande-Bretagne considère comme infranchissable et ne défend que faiblement en y déployant 3 compagnies.

À 9h du matin, François de Chevert, à la tête de 4 brigades, se lance à l'assaut de l'Obensburg et submerge rapidement ses adversaires.

William Augustus de Grande-Bretagne, voyant sa position menacée par l'arrière, fait donner :

Quand les Français donnent l'assaut sur les batteries de canons, celles-ci repoussent plusieurs attaques mais finissent par être prises faute de défenseurs.

Dans le même temps, les Hanovriens arrivent sur l'Obensburg et l'occupent à nouveau mais William Augustus de Grande-Bretagne a alors déjà commencé à battre en retraite et ils ne peuvent tenir bien longtemps leur position désormais isolée.

Cette victoire de l'armée française commandée par Louis Charles César Le Tellier débouche sur la convention de Klosterzeven et l'occupation de Hanovre.

Philippe Henri de Ségur participe à cette bataille.



Joseph de Bauffremont-Courtenay Prince du Saint-Empire

Joseph de Bauffremont-Courtenay est créé Prince du Saint-Empire avec la qualification de Cousin de l'Empereur, par diplôme impérial le 8 juin 1757 à charge pour lui de relever le nom et les armes de Gorrevod.



Naissance de Gilbert Motier de La Fayette

Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert Motier de La Fayette ou Gilbert Motier de La Fayette naît à Chavaniac-Lafayette en Haute-Loire le 6 septembre 1757, fils de Michel Louis Motier (1730-1759), Marquis de La Fayette, et de Julie de La Rivière (1737-1770).

Il est baptisé en la paroisse Saint-Roch à Chavaniac-Lafayette en Haute-Loire le 7 septembre 1757.

Joseph Yves Thibault Hyacinthe (mort en 1770), Comte de La Rivière, est son parrain.

Marie Catherine de Chavagnac (morte en 1772), Dame de Chavaniac, est sa marraine.


Bataille de Rossbach Friedrich Wilhelm von Seydlitz

Bataille de Rossbach

Mort de Jacques Pelet de Beaufranchet

L'armée franco-autrichienne est devenue un danger immédiat pour Frédéric II de Prusse après sa marche sur le Thuringe.

Charles de Rohan-Soubise et Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen manœuvrent les jours précédents afin d'éviter l'affrontement avec Frédéric II de Prusse.

Le matin du 5 novembre 1757, le camp de Frédéric II de Prusse se trouve entre Rossbach sur sa gauche et Bedra sur sa droite.

Le village de Rossbach se trouve dans la commune de Braunsbedra, dans le Land de Saxe-Anhalt, en Allemagne.

Les franco-autrichiens se trouvent en face entre Branderoda sur leur droite et Mücheln sur leur gauche.

Les franco-autrichiens avec environ 42 000 hommes disposent d'une supériorité numérique de 2 contre 1.

Leurs postes avancés dépassent toutes les parties du camp de Frédéric II de Prusse.

Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen est déterminé à prendre l'offensive.

Charles de Rohan-Soubise n'ose pas prendre le risque d'un affrontement et a probablement l'intention d'engager la bataille le plus tard possible avec l'idée de gagner quelques avantages par une action partielle.

Le plan des franco-autrichiens nécessite :

Ils pensent ainsi couper les forces de Frédéric II de Prusse des villes sur la Saale.

Les franco-autrichiens s'inquiètent du risque d'intervention des Prussiens sur leur flanc.

Frédéric II de Prusse passe la matinée à observer l'ennemi depuis le toit d'une maison de Rossbach.

Les premiers mouvements convainquent Frédéric II de Prusse que les Alliés déplacent leurs vivres du sud vers le nord. À midi il part déjeuner laissant le capitaine von Gaudi au poste d'observation.

L'officier a une toute autre interprétation des intentions des Alliés parce que les colonnes, que l'on peut observer de temps à autre au travers des ondulations du terrain, semblent tourner vers l'est en direction de Zeuchfeld. Frédéric II de Prusse s'aperçoit à son tour que la cavalerie et l'infanterie ennemies se sont rapprochées de Pettstädt, il réalise les intentions réelles de ses ennemis.

Frédéric II de Prusse saisit sans hésitation l'occasion.

L'armée prussienne quitte ses quartiers et se déplace en laissant un petit contingent de troupes pour s'opposer à l'avant-garde française, le flanc protégé par la colline Schortau.

Une 1/2 heure plus tard, Frédéric II de Prusse donne l'ordre d'attaquer l'ennemi.

Les Alliés en marche se partagent en grandes colonnes:

entre la première et la deuxième colonne se trouve l'artillerie.

L'aile droite de cavalerie est en tête alors que l'aile gauche de cavalerie se trouve à la queue des deux colonnes principales.

Au début, ils observent les consignes de distances, mais après Zeuchfeld, une certaine confusion s'installe.

Une partie de l'infanterie appartenant à la réserve s'insère entre les deux colonnes principales entravant les mouvements de l'artillerie.

Une petite troupe est lancée vers Rossbach.

Les Alliés constatent que les Prussiens se déplacent vers l'est, ils pensent que ces derniers sont sur le point de se retirer pour éviter d'être attaqués sur le flanc et sur l'arrière.

Les généraux Alliés ordonnent donc d'accélérer la marche, envoyant la première ligne et la cavalerie de l'aile droite vers Reichardtswerben. Ils font appel à une partie de la cavalerie de l'aile gauche afin de participer à l'opération. Cela se révèle une erreur fatale.

Charles de Rohan-Soubise et Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen ne comprennent pas que la manœuvre de Frédéric II de Prusse a pour but une attaque avant qu'ils prennent position.

Les franco-autrichien ont pris plus de 3 heures pour démonter leur campement et il leur paraît impossible que les troupes de Frédéric II de Prusse aient pu en faire autant en 6 fois moins de temps.

Les Prussiens ne se déploient pas en ordre de bataille face à Rossbach et Nahlendorf. Frédéric II de Prusse n'a pas l'intention de se placer parallèlement à l'ennemi ni de se retirer.

Comme son armée peut se déplacer 2 fois plus rapidement que ses adversaires, il a l'intention de faire un détour, caché par les collines de Janus et Pölzen, et fondre sur eux par surprise par l'est.

Le prussien Friedrich Wilhelm von Seydlitz avec tous les escadrons disponibles, se hâte à l'est de Rossbach, derrière la colline de Janus vers celle de Pölzen

Le colonel von Moller, avec 18 canons lourds, entre en action sur la colline de Janus à 3h15 contre les colonnes de la cavalerie alliée qui avancent vers lui, et l'infanterie prussienne suit aussi rapidement que possible.

La cavalerie alliée qui se trouve au nord de Reichardtswerben et bien en avance sur l'infanterie, est sous le feu de l'artillerie de Moller et subit de grosses pertes.

Comme il est habituel d'employer des armes lourdes pour protéger une retraite, les Alliés se contentent de ne mettre que quelques batteries en action.

Ils sont surpris lorsque les 38 escadrons de Friedrich Wilhelm von Seydlitz se jettent, à une vitesse incroyable, à la tête et sur le flanc droit de leurs colonnes depuis la colline de Polzen. Le résultat reste incertain pendant un court moment.

Friedrich Wilhelm von Seydlitz lance son dernier escadron, et combat lui-même comme un simple soldat, il reçoit une grave blessure.

La mêlée se déplace rapidement vers le sud, au-delà de l'infanterie alliée, et finalement Friedrich Wilhelm von Seydlitz réaligne ses cavaliers dans un terrain creux près de Tagewerhen, prêts pour une prochaine attaque.

Ce premier épisode ne dure qu'une 1/2 heure, et pendant ce temps l'infanterie prussienne, répartie sur la gauche, descend de la colline de Janus afin d'affronter l'infanterie alliée, en pleine confusion et découragée.

Une grande partie de la cavalerie alliée a été réduite en morceaux et bon nombre de cavaliers piétinent les hommes en tentant de fuir.

L'infanterie alliée, comme avait tenté la cavalerie, essaie de déployer certains régiments à la tête de la colonne.

Les Français en particulier forment une ou deux colonnes et attaquent à la baïonnette.

Mais les canons de Moller, qui avaient avancé avec l'infanterie prussienne perforent les lignes d'attaque. Quand les Français arrivent à une distance efficace, l'attaque est anéantie par les rapides et méthodiques salves des Prussiens.

Pendant ce temps les Alliés tentent en vain de former une ligne de bataille. Les deux principales colonnes sont proches l'une de l'autre au cours de leur marche vers Pettstädt. La réserve qui est enchevêtrée entre les deux colonnes principales réussit à s'extraire seulement par morceaux, s'efforçant de se regrouper et l'artillerie de réserve essaie sans succès de faire de même.

L'infanterie prussienne encore échelonnée sur la gauche et qui a déjà repoussé les Français intervient rapidement contre cette masse désordonnée.

Quelques salves contre la tête et le flanc gauche de la colonne suffit à créer d'autres désordres, et puis depuis Tagewerben, les escadrons regroupés par Friedrich Wilhelm von Seydlitz chargent de manière inattendue l'ennemi. L'infanterie alliée rompt les rangs et s'enfuit.

Charles de Rohan-Soubise et Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen, tous deux blessés, réussissent à conserver un ou deux régiments compacts, mais le reste des troupes est dispersé dans la campagne.

La bataille a duré moins d'une heure et demie et le dernier sursaut de l'infanterie moins de 15 minutes.

Seulement 7 bataillons prussiens ont été engagés contre l'ennemi.

Friedrich Wilhelm von Seydlitz et Frédéric Henri Louis de Prusse, les commandants de la cavalerie et de l'infanterie ont été tous deux blessés.

Le total des pertes de l'armée prussienne se monte à 550 hommes contre environ 8 000 soldats hors de combat dont 5 000 prisonniers pour les Alliés.

Nicolas de Luckner montre une grande valeur lors de cette bataille.

Charles Eugène Gabriel de La Croix se distingue lors de cette bataille où il reçoit 2 blessures.

Carl Heinrich von Wedel est présent lors de cette bataille de Rossbach.

Jacques Pelet de Beaufranchet meurt lors de cette bataille.

Augustin-Joseph de Mailly est blessé à la tête d'un coup de sabre et est fait prisonnier.

Victor-François de Broglie participe à cette a bataille. Il garde ses troupes réunies et peut se retirer à Hanovre.

Augustin-Joseph de Mailly est l'ami de Frédéric II de Prusse.

Les conséquences de la bataille peuvent être qualifiées de modestes, l'adversaire principal de la Prusse reste l'Autriche et son énergique impératrice Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg.

Frédéric II de Prusse, après la bataille qu'il définit comme une promenade, est vénéré comme une idole en Angleterre et en Amérique du Nord, des rues et des auberges reçoivent son nom.

À Paris, ont lieu d'enthousiastes démonstrations de sympathie de la part de l'opposition constituée d'intellectuels autour de François-Marie Arouet de Voltaire et d'autres, parmi lesquels des représentants de l'aristocratie française, s'expriment en faveur du monarque prussien.

Blessé par cette défaite, Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen renonce à toutes affaires militaires.


Louise-Jeanne de Durfort de Duras - par Jean-Marc Nattier, 1762 Jeton de mariage Louis Marie Guy d'Aumont et Louise-Jeanne de Durfort - gravé par Lorthior en 1747 - Argent 36mm Revers du jeton de mariage de Louis Marie Guy d'Aumont

Mariage de Louis Marie Guy d'Aumont avec Louise-Jeanne de Durfort

Louis Marie Guy d'Aumont de Rochebaron Duc de Mazarin

Louis Marie Guy d'Aumont épouse à Paris le 2 décembre 1757 Louise-Jeanne de Durfort-Duras Duchesse de Mazarin et de la Meilleraye, Duchesse de La Meilleraye et de Mazarin (1735-1781), fille d'Emmanuel-Félicité de Durfort-Duras, Pair de France (1715-1789) et de Charlotte Antoinette de La Porte-Mazarin (1718-1735). Leur enfant est :

Louis Marie Guy d'Aumont de Rochebaron devient Duc de Mazarin en 1747.

Louise-Jeanne de Durfort-Duras réside à Paris quai Malaquais, sur l'emplacement de l'actuelle école des beaux-arts de Paris, dans un hôtel mis au goût du jour par François-Joseph Bélanger et Jean-François-Thérèse Chalgrin.



Don d'Armand-Joseph de Béthune

En 1758, Armand-Joseph de Béthune donne patriotiquement toute son argenterie pour subvenir aux besoins de son pays.



Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti Lieutenant-général

Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti devient Lieutenant-général en 1758.



Mariage de Joseph de La Panouse avec Catherine Agathe de Turenne d'Aynac

Joseph de La Panouse épouse à Issendolus dans le Lot le 12 janvier 1758 Catherine Agathe de Turenne d'Aynac (vers 1734-1816). Leurs enfants sont :



Liaison de Joseph Marie Terray avec Charlotte Dupuy

Joseph Marie Terray a une liaison vers 1758 avec Charlotte Dupuy (1732-1771).



Louis-Joseph de Montmorency-Laval Évêque de Condom

Louis XV exige la démission de Louis-Joseph de Montmorency-Laval pour cause de jansénisme.

Louis XV le fait muter et Louis-Joseph de Montmorency-Laval devient Évêque de Condom en 1758.


Chaussure orthopédique de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord - conservée au château de Valençay

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord Pied-bot

Selon la version donnée par ses mémoires, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord serait tombé d'une commode en 1758, d'où son pied-bot.

Cette infirmité lui vaut :

François Jacques de Talleyrand-Périgord l'aîné des fils est mort en 1757.

Archambaud Joseph de Talleyrand-Périgord, son frère cadet, prendra sa place

Selon Franz Blei, dans ses mémoires, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord évoque ses parents avec une surprenante antipathie.

Cet accident a influé sur tout le reste de ma vie. C'est lui qui, ayant persuadé à mes parents que je ne pouvais être militaire, ou du moins l'être sans désavantage, les a portés à me diriger vers une autre profession.

Cela leur parut plus favorable à l'avancement de la famille.

Une partie des biographes, comme Jean Orieux, donnent raison à Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, qui laisse entendre que ses parents ne l'aimaent pas, ne tolérant pas qu'il soit simultanément pied bot et Talleyrand.



Bataille de Krefeld

Mort de Louis-Marie Fouquet de Belle-Isle

Louis de Bourbon-Condé commande l'armée du Rhin en 1758.

Chargé du commandement de l'armée de Bohême, Louis de Bourbon-Condé est vaincu à la bataille de Krefeld ou Crefeld le 23 juin 1758.

Louis de Bourbon-Condé est l'ami de Jeanne-Antoinette Poisson, dont il porte la cocarde en montant au feu.

Louis François Joseph de Bourbon-Conti participe à cette bataille en qualité de Maréchal de camp.

Philippe Henri de Ségur participe à cette bataille.

Claude-Louis-François de Régnier se distingua lors de cette bataille.

Marie-François-Henri de Franquetot participe à cette bataille.

Louis-Marie Fouquet de Belle-Isle commande le Régiment Royal-Carabiniers lors de cette bataille.

Il charge bravement et inutilement l'ennemi et est mortellement blessé.

Louis-Marie Fouquet de Belle-Isle meurt à Nuys peu après.

Il ne reste plus alors aucun héritier à Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle.

L'oraison funèbre de Louis-Marie Fouquet de Belle-Isle est solennellement prononcée à la cathédrale de Metz, le 9 août 1758.

Hommage posthume de la place forte de Metz, la Lunette de la cheneau sera baptisée en son honneur fort Gisors.

Louis Georges Érasme de Contades est nommé commandant en chef à la place Louis de Bourbon-Condé.



Jean-François-Joseph de Rochechouart Ambassadeur auprès du Saint-Siège

Très proche de Benoît XIV, Jean-François-Joseph de Rochechouart est nommé par Louis XV ambassadeur auprès du Saint-Siège de 1758 à 1762



Louis V Joseph de Bourbon-Condé lieutenant général des armées du Roi

Louis V Joseph de Bourbon-Condé est nommé lieutenant général des armées du Roi en 1758.


Clément XIII

Mort de Benoît XIV

Clément XIII Pape

Benoît XIV meurt le 3 mai 1758.

Législateur de l'Église moderne, Benoît XIV marque le XVIIIe siècle par son long pontificat et par son ouverture d'esprit.

Il essaie de calmer les querelles religieuses, de ramener l'Église grecque dans le giron de l'Église, et tout en confirmant la bulle Unigenitus, adoucit les rigueurs que l'on exerce à l'occasion de cette bulle.

Carlo della Torre di Rezzonico est élu pape le 6 juillet 1758 sous le nom de Clément XIII, en latin Clemens XIII, en italien Clemente XIII.

Clément XIII est intronisé le 16 juillet 1758.

Nicolas-Charles de Saulx-Tavannes ne participe pas au conclave de 1758.

Louis XV charge Jean-François-Joseph de Rochechouart d'une mission auprès de Clément XIII dont il a favorisé l'élection. Cette mission concerne la Compagnie de Jésus.



Tentative d'assassinat contre Joseph Ier du Portugal

Le 3 septembre 1758, Joseph Ier du Portugal échappe à une tentative d'assassinat.

Le 13 décembre 1758, Sebastião José de Carvalho e Melo fait arrêter et torturer les auteurs et les complices.



Mariage de Joseph-François Dupleix avec Claude Thérèse de Chastenay de Lanty

Joseph-François Dupleix est veuf de Jeanne Albert de Castro.

Joseph-François Dupleix épouse le 10 novembre 1758 Claude Thérèse de Chastenay de Lanty.


Fort Saint-George - à Madras

Siège de Madras

Les troupes françaises composées de 8 000 hommes, commandées par Thomas Arthur de Lally-Tollendal et Charles Joseph Patissier de Bussy-Castelnau, mettent le siège devant Madras, en décembre 1758.

Les troupes du Royaume-Uni composées de 3 900 hommes, commandées par William Draper et Muhammed Yusuf Khan, réussissent à tenir.



Répression contre les auteurs de la tentative d'assassinat contre Joseph Ier du Portugal

Le 13 janvier 1759, 10 des auteurs et des complices du régicide sont exécutés, dont le duc d'Aveiro, le marquis de Tavora, sa femme et son fils, et le comte d'Atoguia.

La fraction la plus réactionnaire de la haute aristocratie est éliminée.

La noblesse, en état de choc, renonce à manifester publiquement son opposition.



Armand-Joseph de Béthune Pair de France

En 1759, Armand-Joseph de Béthune est créé pair de France.



Liaison de Joseph Marie Terray avec Anne Thérèse d'Amerval

Joseph Marie Terray a une liaison avec Anne Thérèse d'Amerval (née en 1720). Leur enfant est peut-être :



Bataille naval au large du cap Lizard

Érection de la seigneurie des Roches-Baritaud en comté

Le 21 février 1759, le frégate La Bellone, de 32 canons, que monte Claude-Joseph de Beauharnais est attaquée par 2 navires anglais, dont le HMS Vestal, commandé par Samuel Hood, à 600 miles du cap Lizard.

La Vestal fait alors partie de l'escadre placée sous les ordres du contre-amiral Charles Holmes en partance pour l'Amérique du Nord.

À 14 h 0, un combat terrible s'engage, combat proclamé par tous les officiers de marine et par le Roi lui-même comme l'un des plus meurtriers que l'on ait jamais vus.

La Bellone tient bon malgré l'inégalité du nombre.

Enfin, après 5 heures de lutte acharnée, quand les canons se taisent et quand la fumée se dissipe on peut voir les 2 vaisseaux anglais en fuite et le navire français régnant seul sur les eaux, mutilé mais triomphant.

Louis XV couronne ce beau fait d'armes en érigeant par lettres patentes, données en juin 1759, la seigneurie des Roches-Baritaud en comté.


Marie Fortunée d'Este-Modène Marie Fortunée d'Este-Modène - par Hortense Haudebourt Lesco (vers 1835)

Mariage de Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti avec Marie Fortunée d'Este-Modène

Rappelé en France par Louis-François Ier de Bourbon-Conti, son père, Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti (1734-1814) épouse par procuration le 7 février 1759 et en personne à Nangis en Seine-et-Marne le 27 février 1759 Marie Fortunée d'Este-Modène (11731 ou 1734-1803), fille de François III de Modène et de Charlotte-Aglaé d'Orléans.

Leurs témoins sont  :

Le mariage est célébré par Monseigneur Paul d'Albert de Luynes.

À cette occasion, Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti reçoit de Louis XV un don de 150 000 livres.

Ce mariage est une catastrophe.

Louis François Joseph de Bourbon-Conti refuse de cohabiter avec son épouse, femme pourtant sage, douce et vertueuse mais trop intelligente, discrète et austère pour une cour aussi superficielle que la cour de France.

Claude-Louis-François de Régnier est témoin à ce mariage.



Libération d'Augustin-Joseph de Mailly

Augustin-Joseph de Mailly est libéré en 1759.



Claude-Joseph de Beauharnais Comte des Roches-Baritaud

Claude-Joseph de Beauharnais devient Comte des Roches-Baritaud en 1759.

Claude-Joseph de Beauharnais est issu de la Maison de Beauharnais, famille de riches bourgeois d'Orléans, récemment anoblis.


Charles François de Broglie

Mariage de Charles François de Broglie avec Louise Augustine de Montmorency

Charles François de Broglie épouse le 21 mars 1759 Louise Augustine de Montmorency (1735-1817). Leurs enfants sont :



Bataille navale

Claude-Joseph de Beauharnais Comte des Roches-Baritaud

Claude-Joseph de Beauharnais monte la frégate La Bellone, de 32 canons.

Le HMS la Vestal, commandé par Samuel Hood, fait partie de l'escadre placée sous les ordres du contre-amiral Charles Holmes en partance pour l'Amérique du Nord.

Le 21 février 1759, à 14 h 0, la Bellone est attaquée à 600 miles du cap Lizard par la Vestal et un autre navire anglais.

Le terrible combat qui s'engage est proclamé par tous comme l'un des plus meurtriers que l'on ait jamais vus.

La Bellone tient bon malgré l'inégalité du nombre.

Après 5 heures de lutte acharnée, quand les canons se taisent et quand la fumée se dissipe on peut voir les 2 vaisseaux anglais en fuite et le navire français régnant seul sur les eaux mutilé mais triomphant.

Louis XV remercie Claude-Joseph de Beauharnais en érigeant la seigneurie des Roches-Baritaud en comté, par lettres patentes de juin 1759.



Naissance de Joseph Fouché

Joseph Fouché dit Fouché de Nantes naît au Pellerin en Loire-Atlantique le lundi 21 mai 1759, fils de Julien Joseph Fouché (1719-1771) et de Marie Françoise Croizet (1720-1793).

Il est baptisé le 23 mai 1759 à la paroisse Notre-Dame au Pellerin.

Julien Joseph Fouché, le père, est un capitaine de marine marchande, commandant d'un brick négrier, qui s'est acheté une plantation à Saint-Domingue dans laquelle travaillent des esclaves noirs.



Mort de Louis Joseph Timoléon de Cossé-Brissac

Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac Duc de Cossé

Louis Joseph Timoléon de Cossé-Brissac meurt le 29 août 1759.

Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac, son frère, devient duc de Cossé.


Béatrix de Choiseul - par Alexandre Roslin - vers 1774 - collection particulière.

Mariage d'Antoine VII de Gramont avec Béatrix de Choiseul

Béatrix de Choiseul est appelée à Paris, où l'on essaie d'abord, mais sans y réussir, de la marier à Joseph de Bauffremont, qui élude l'alliance.

Peu après, Antoine VII de Gramont épouse à la chapelle de l'hôtel de Noailles à Paris le 16 août 1759 Béatrix de Choiseul (1729 ou 1730-1794). Leur enfant est :

L'union est mal assortie. Femme ambitieuse et d'un caractère ferme, elle est une bibliophile distinguée.

Antoine VII de Gramont consent à cette union sur la promesse que lui fait Étienne-François de Choiseul de lever l'interdit de ses biens.



Mort de Jean Baptiste de Félix de La Reynarde Marquis du Muy, de Grignan et de La Reynarde

Jean Baptiste de Félix de La Reynarde meurt au Château de Versailles le 23 août 1759

Il est inhumé à Notre-Dame à Versailles le 24 août 1759.

Un procès a lieu entre ses fils :



Mort de Louis Joseph de Montcalm-Gozon Marquis de Saint-Véran et de Montcalm, Seigneur de Candiac, de Vestric, de Tournemire et de Saint-Julien d'Arpaon, Baron de Gabriac

Louis Joseph de Montcalm-Gozon meurt à Québec le 14 septembre 1759 au combat.

Il est inhumé dans la chapelle des sœurs Ursulines.


Bataille navale des Cardinaux

Bataille navale des Cardinaux

Procès d'Hubert de Brienne

En 1759, un débarquement en Écosse, nommé le Grand Dessein de débarquement, pour envahir la Grande-Bretagne est organisé par Louis XV, Berryer et le Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle.

Hubert de Brienne, vice-amiral du Ponant, se voit confier le commandement de l'escadre de Brest avec pour mission de protéger ce débarquement.

Le commandement du corps expéditionnaire est confié à Emmanuel-Armand de Vignerot du Plessis-Richelieu.

Les rapports entre les 2 hommes sont tendus et tout au plus cordiaux.

Hubert de Brienne ne supporte guère le fait d'être tenu à l'écart par ses supérieurs

Hubert de Brienne informe Louis XV qu'il tient à éviter le combat avec l'escadre britannique de l'amiral Edward Hawke qui croise au large de Brest.

Le corps expéditionnaire est rassemblé dans le golfe du Morbihan, c'est là que Hubert de Brienne doit commencer son devoir d'escorte.

Hubert de Brienne doit également chasser le danger que la division du commodore Duff, qui rôde aux alentours de Quiberon, fait peser sur la flotte de transport.

Edward Hawke lève momentanément son blocus de Brest afin d'éviter une tempête, et rejoint l'Angleterre.

Hubert de Brienne à bord du Soleil Royal en profite pour prendre la mer vers les midi le 14 novembre 1759.

La flotte française est forte de :

Joseph de Bauffremont-Courtenay commande les escadres blanches et bleues et arbore sa marque sur le Tonnant, de 80 canons et 800 hommes d'équipage.

Les vents contraires de sud-est font dériver Hubert de Brienne de sa route initiale.

Hubert de Brienne ne parvient en vue de Belle-Île que le 20 novembre 1759, le vent ayant alors tourné à l'ouest.

Entretemps Edward Hawke alerté du départ d'Hubert de Brienne s'est mis à la poursuite de l'escadre française.

Le 20 novembre 1759, c'est sur une mer agitée qu'Hubert de Brienne est en vue de la division de Duff qui s'enfuit, et il donne l'ordre d'attaquer.

Alors que les navires français s'apprêtent à engager le combat, l'escadre d'Edward Hawke arrive en vue de celle d'Hubert de Brienne par l'ouest.

Duff inverse alors ses ordres tandis qu'Hubert de Brienne rompt le combat.

Edward Hawke organise son escadre en ligne de bataille et lance la poursuite.

Hubert de Brienne décide de s'engager dans la baie de Quiberon que les Britanniques connaissent peu, mais Edward Hawke s'engage à son tour dans la baie.

Il rattrape bientôt l'escadre française et le combat s'engage.

Deux vaisseaux français coulent et 2 autres amènent leur pavillon.

Sans ordre, comme s'il considérait que la bataille est déjà perdue, Joseph de Bauffremont-Courtenay choisit de sortir de la baie, de gagner la pleine mer puis Rochefort.

Il était pourtant possible de passer la nuit dans les parages pour reprendre le combat le lendemain.

Hubert de Brienne se porte au secours de son arrière-garde mais la nuit met bientôt fin au combat.

Durant la nuit sans le savoir, Hubert de Brienne mouille le Soleil Royal, à quelques encablures de l'escadre britannique.

Lorsque le jour se lève Hubert de Brienne se rend compte du danger qui le guette et fait voile vers le Croisic pour s'y échouer avec le Héros, un autre navire français.

Il brûle ensuite son navire après l'avoir fait évacuer.

La bataille est le pire revers subit par la marine française pendant ce conflit.

De retour à Brest, Hubert de Brienne doit répondre de la défaite mais aussi de l'incendie volontaire de son navire amiral.

Ses décisions d'abandonner son navire et sa flotte font suite à sa couardise et lui sont beaucoup reprochées.

Il aurait dû être condamné à mort pour abandon et ruine de la marine française.

Son poste de vice-amiral du Ponant est confié à Joseph de Bauffremont-Courtenay, son subalterne.

De façon éhontée, Hubert de Brienne ose accabler ses subalternes pendant son procès, alors qu'il a chanté leurs louanges lors de son premier rapport écrit.

Hubert de Brienne accuse Joseph de Bauffremont-Courtenay d'avoir désobéi aux ordres.

À cela, Joseph de Bauffremont-Courtenay a beau jeu de répondre !

Son argumentation est admissible, d'autant que les autres navires qui ont quitté les lieux du combat donnent les mêmes arguments.

En revanche, le manque de combativité Joseph de Bauffremont-Courtenay, comme sa déficience dans la direction de son escadre lui valent réprobation.

Pendant quelques années, Joseph de Bauffremont-Courtenay n'obtiendra pas la promotion qu'il réclame.

Louis-René-Madeleine Levassor de La Touche sert sur le Deragon à la bataille des Cardinaux le 20 novembre 1759, puis sur la Louise, sur l'Intrépide et prend part à 2 combats livrés par de petits bâtiments.



Bataille de Maxen

Pendant la guerre de Sept Ans, l'armée prussienne forte de 14 000 hommes commandés par le général Friedrich August von Finck, un des généraux de Frédéric II de Prusse les plus capables, est envoyée à l'arrière des troupes autrichiennes, afin de couper les lignes de communication avec la Bohême.

Mais Leopold Joseph von Daun profite de l'isolement de Friedrich August von Finck, et l'encercle totalement avec des forces bien supérieures en nombre.

Le 20 novembre 1759, l'attaque autrichienne est lancée, obligeant Friedrich August von Finck à battre en retraite sur Maxen en Saxehh

Friedrich August von Finck se rend le 21 novembre 1759 avec son armée tout entière.

Leopold Joseph von Daun n'exploite pas cette écrasante victoire.

Cette bataille met un terme à la carrière de Friedrich August von Finck.



Fondation de l'Académie des sciences de Bavière

La première institution scientifique de Bavière, l'Académie des sciences de Bavière, est fondée en 1759 par Maximilien III Joseph de Bavière.


Armand-Joseph de Béthune - gravure d'après Jean-François Le Breton - le graveur lithographe est Ephraïm Conquy

Mariage d'Armand-Joseph de Béthune avec Louise-Suzanne-Edmée Martel

Armand-Joseph de Béthune épouse le 19 février 1760 Louise-Suzanne-Edmée Martel (morte en 1779 ou 1780), fille de Charles Martel ou Bolbec, Comte de Fontaine-Martel. Leurs enfants sont :



Charles-François-Joseph Dugua Capitaine

Entré en 1760, en qualité de cadet, dans le régiment de Bourbon infanterie, Charles-François-Joseph Dugua parvient au grade de Capitaine,


Camp de l'Armée du Roi à Corbach et celui des ennemis à Saxenhausen

Bataille de Korbach

La ville de Corbach est située sur les hauteurs de Corbach, qui s'élèvent à quelque 400 mètres au-dessus de la plaine et s'étendent à environ 2 kilomètres à l'est de la ville dans le bois de Berndorf.

La ville elle-même est le carrefour de plusieurs routes.

De nombreuses et importantes forces des 2 camps se concentrent dans la région.

Le gros des troupes françaises, aux ordres de Victor-François de Broglie, sont à Frankenberg, à environ 30 kilomètres au sud.

La force principale des armées coalisées de Brunswick, de Hesse-Cassel, de la Principauté de Brunswick-Wolfenbüttel et du royaume de Grande-Bretagne, commandée par Ferdinand de Brunswick-Lunebourg, est à Sachsenhausen 10 kilomètres à l'est.

Le 4 juillet 1760, Victor-François de Broglie ordonne à Claude-Louis-Robert de Saint-Germain, stationné à Dortmund avec l'armée du Bas-Rhin, de marcher vers Corbach pour faire sa jonction avec l'armée principale française.

Le 8 juillet 1760, informé des manœuvres de Victor-François de Broglie, Ferdinand de Brunswick-Lunebourg détache le Prince Héréditaire de Brunswick avec l'avant-garde, une force mixte composée principalement de Britanniques, Hanovriens et d'Hessois, avec l'intention d'occuper les hauteurs de Corbach et empêcher la jonction des deux armées françaises.

Plus tard, Ferdinand de Brunswick-Lunebourg les suit avec le reste de l'armée, laissant le commandement à Lord Granby à Sachsenhausen.

Corbach est pris le 9 juillet 1760 par Nicolas de Luckner, le commandant de la cavalerie légère hanovrienne.

Le même jour, le général Clausen marche sur Corbach afin d'observer les mouvements des Alliés et y trouve le corps de Nicolas de Luckner.

Victor-François de Broglie ordonne de le déloger et envoie le comte de Rooth avec une brigade d'infanterie et le marquis de Poyanne avec les carabiniers du Comte de Provence pour soutenir Clausen.

Cependant, les Français ne peuvent préparer une attaque avant la tombée de la nuit.

Victor-François de Broglie ordonne à Claude-Louis-Robert de Saint-Germain d'accélérer sa marche.

La brigade Clausen prend position au bois gauche de Corbach et Victor-François de Broglie arrive lui-même à la tête de 6 brigades.

Le Prince Héréditaire, réuni au corps de Kielmansegg, arrive sur les hauteurs de Corbach vers 9 heures du matin, tandis que l'armée principale était encore au défilé de Sachsenhausen, à 8 kilomètres en arrière.

Croyant qu'il faisait face seulement au corps de Claude-Louis-Robert de Saint-Germain, il résout d'attaquer immédiatement sans attendre le gros de l'armée.

Claude-Louis-Robert de Saint-Germain déploie 4 bataillons d'infanterie dans la ville.

Le reste de son corps, infanterie, cavalerie et artillerie, est déployé sur les hauteurs de Corbach s'étendant à l'est et au nord jusqu'au bois de Berndorf où il a déployé quelques troupes légères.

Le 10 juillet 1760, la bataille commence à 9 heures avec des escarmouches entre la cavalerie légère des 2 camps.

Le Prince Héréditaire déploie son corps en ligne de bataille et attaque immédiatement.

Toutefois, le déploiement des Français l'aurait obligé à laisser sa gauche exposée à l'arrivée des renforts français envoyés depuis Frankenberg.

Une très violente canonnade et un feu intense d'infanterie durent toute la journée.

La lutte devient particulièrement intense au centre du front sur la colline entre Corbach et le bois de Berndorf, mais les Français maintiennent fermement leur position.

Pendant ce temps ils sont renforcés par les brigades Royal-Suédois et Castella.

Les brigades Navarre et du Roi qui se déploient sur l'aile droite, avec Auvergne et Orléans en réserve.

Une batterie de 24 canons s'établit vis-à-vis de la batterie alliée.

Après ces dispositions, les Français prennent l'offensive.

La brigade Navarre se distingue par la capture d'une batterie alliée à la baïonnette.

Selon un rapport officiel de Lord Granby au maréchal Ligonier, l'arrivée des troupes françaises sur l'arrière-garde alliée convainc le Prince de la nécessité d'une retraite.

La retraite alliée commence vers 15 heures dans le désordre.

Beaucoup de confusion règne dans l'infanterie et la cavalerie allemande.

Les Français redoublent leurs tirs d'artillerie et chargent avec l'ensemble de leur cavalerie.

Le Prince Héréditaire est obligé de charger à la tête de 2 régiments de dragons britanniques : 1st King's Dragoon Guards et 2d Queen's Dragoon Guards, pour couvrir la retraite, sans pour autant pouvoir empêcher la perte de l'artillerie du flanc droit avec 18 pièces de canon.

Les Alliés perdent :

Le Prince Héréditaire est légèrement blessé à l'épaule.

Les Français perdent environ 750 hommes.

Les régiments Royal-Suédois et du Roi souffrent plus qu'aucun autre.

François-Louis-Antoine de Bourbon Busset participe à cette bataille.

Jacques Gabriel Louis Le Clerc de Juigné, brigadier, participe aux combats à la tête du régiment de Champagne.

Louis-Philippe de Durfort, colonel du régiment de Chartres, participe à cette bataille

Louis-Henri-Gabriel de Conflans d'Armentières, mestre de camp au régiment d'Orléans cavalerie sous les ordres de son père Louis de Conflans d'Armentières, participe à cette bataille

Alexandre Séraphin Joseph Magnus, comte de Sparre, colonel au régiment d'Anhalt, participe à cette bataille

François-Henri de Franquetot participe à cette bataille.

Anne Léon II de Montmorency-Fosseux participe à cette bataille.



Aimery-Louis-Roger de Rochechouart Cornette dans le régiment Orléans Cavalerie

Siège de Munster

En 1760, Aimery-Louis-Roger de Rochechouart est Cornette dans le régiment Orléans Cavalerie.

Aimery-Louis-Roger de Rochechouart devient aide de camp de Louis Emmanuel de Conflans, son oncle.

Aimery-Louis-Roger de Rochechouart participe au siège de Munster en 1760.

Armand-Joseph de Béthune combat avec beaucoup de valeur au siège de Munster.



Mort de Claude Charles de Rouvroy de Saint Simon

Louis-Joseph de Montmorency-Laval 94e évêque de Metz

Claude Charles de Rouvroy de Saint Simon meurt à Metz le 29 février 1760.

Retrouvant la confiance de Louis XV, Louis-Joseph de Montmorency-Laval succède à Claude Charles de Rouvroy de Saint Simon et est nommé 94e prince-évêque de Metz en 1760.


Pierre III de Portugal avec Marie Ire de Portugal

Mariage de Pierre III de Portugal avec Marie Ire du Portugal

Pierre III de Portugal épouse le 6 juin 1760 Marie Ire de Portugal, sa nièce. Leurs enfants sont :

Pierre III de Portugal est le frère cadet de Joseph Ier du Portugal, le père de Marie.


Université de Perpignan au XVIIIe siècle

Rénovation de l'université de Perpignan

En bon franc-maçon du XVIIIe siècle, vecteur de la pensée des Lumières, Augustin-Joseph de Mailly rénove l'université de Perpignan en ruines.

Entre 1760 et 1763, il fait bâtir de nouveaux bâtiments.



Naissance de Joseph Souham

Joseph Souham naît à Lubersac le 30 mai 1760.


La Saint-Nicolas 1760 de la famille impériale - Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine reçoit des verges tandis que Marie-Antoinette d'Autriche et Maximilien François d'Autriche, reçoivent des cadeaux - Marie-Christine de Habsbourg-Lorraine, auteur de l'aquarelle, fait la morale à son jeune frère

Mariage de Joseph II d'Autriche avec Marie-Isabelle de Bourbon-Parme

Pour consolider la nouvelle alliance avec la France signée en 1756, dans le cadre du rapprochement des maisons de Bourbon et de Habsbourg-Lorraine, Joseph II d'Autriche épouse le 6 octobre 1760 Marie-Isabelle de Bourbon-Parme. Leurs enfants sont :

Marie-Isabelle de Bourbon-Parme est une jeune fille d'un esprit et d'une intelligence supérieurs, mais d'un tempérament mélancolique presque morbide. Elle fascine la cour de Vienne par sa beauté. Dotée d'un grand sens politique, elle fait rapidement la conquête du couple impérial et de son mari.

Joseph II d'Autriche la surnomme affectueusement Tya-Tya.

Si elle fait bonne figure, elle s'ennuie à Vienne et écrit différents ouvrages historique ou philosophique et même un ouvrage de piété.

Marie-Isabelle de Bourbon-Parme et Marie-Christine de Habsbourg-Lorraine, sa belle-sœur, deviennent très rapidement amies.

Même si elles se rencontrent tous les jours, elles s'écrivent beaucoup, dans une des lettres enflammées.

Marie-Isabelle de Bourbon-Parme écrit : Je vous écris encore, sœur cruelle, bien que je sois à peine partie, je ne peux supporter d'attendre de connaître mon destin, et de savoir si vous me considérez digne de votre amour, ou bien si vous voulez que je me jette dans le fleuve ... Je ne réussis à penser à rien, seulement que je suis très amoureuse.

Dans une autre lettre, elle écrivit : D'habitude je dis que le jour commence en pensant à Dieu. Cependant je débute le jour en pensant à l'objet de mon amour, c'est pour cela que je pense continuellement à elle.

Élisabeth Badinter, qui a édité les 194 lettres enflammées qu'Isabelle adressa à Marie Christine, estime qu'il s'agi d'un amour lesbien.

Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine est un enfant turbulent et est souvent puni.

Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine craint énormément Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, sa mère.

Une de ses premières apparitions publiques a lieu à l'occasion du mariage de Joseph II d'Autriche avec Marie-Isabelle de Bourbon-Parme.

Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine, Marie-Antoinette d'Autriche et Maximilien François d'Autriche y dansent un ballet.



Mort de Charles Joseph d'Autriche

Charles Joseph d'Autriche est fiancé à Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène.

Charles Joseph d'Autriche meurt le 18 janvier 1761 prématurément.

Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine est fiancé à Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène de 4 ans son aînée.



Naissance de Joseph de Portugal

Joseph de Portugal naît en 1761, fils de Pierre III de Portugal et de Marie Ire du Portugal.



Liaison de Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti avec Anne Veronese

Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti a une liaison avec Anne Veronese (1730-1782), Marquise de Silly. Leurs enfants sont :



Mariage de Joseph Micault d'Harvelay avec Anne Rose Josèphe de Nettine

Joseph Micault d'Harvelay (1723-1786) épouse en 1761 Anne Rose Josèphe de Nettine.



Mort de Joseph Séguy

Joseph Séguy meurt le 25 mars 1761.



Naissance de Nicolas Songis des Courbons

Nicolas Songis des Courbons naît à Troyes le jeudi 23 avril 1761, fils de Simon Joseph Songis (né en 1717) et de Françoise Edmée Lefébure (vers 1724-1797).

Simon Joseph Songis est Président au grenier à sel d'Arcis-sur-Aube.



Louis René Édouard de Rohan-Guémené Élu à l'Académie française

Louis René Édouard de Rohan-Guémené, prélat philosophe et poète, est ami de Georges-Louis Leclerc et de Jean Baptiste d'Alembert, fréquentant le salon de Mme Geoffrin.

Louis René Édouard de Rohan-Guémené est admis au siège n 232 à l'Académie française le 27 avril 1761 en remplacement de l'abbé Joseph Séguy.

Louis René Édouard de Rohan-Guémené est reçu par Louis-Jules Mancini-Mazarini le 11 juin 1761.



Liaison de Louis François Joseph de Bourbon-Conti avec Marie Anne Véronèse

Brouille de Louis François Joseph de Bourbon-Conti et de Marie Fortunée d'Este-Modène

Louis François Joseph de Bourbon-Conti a une liaison avec Marie Anne Véronèse, dite Mlle Coraline, artiste du Théâtre-Italien. Leurs enfants sont :

Louis François Joseph de Bourbon-Conti prétend imposer à Marie Fortunée d'Este-Modène, sa femme, la présence auprès de lui de son fils naturel. Les deux époux ne tardent pas à se brouiller.



Mariage de Joseph-Gaspard Tascher de la Pagerie avec Rose-Claire des Vergers de Sanois

Joseph-Gaspard Tascher de la Pagerie épouse le 9 novembre 1761 Rose-Claire des Vergers de Sanois (1736-1807). Leur enfant est :



Liaison de Joseph-Gaspard Tascher de la Pagerie avec Marie Anne Adélaïde Mélanie

Joseph-Gaspard Tascher de la Pagerie a une liaison avec Marie Anne Adélaïde Mélanie. Leurs enfants sont :



Le régiment d'Armand-Joseph de Béthune incorporé dans celui de régiment Royal-Étranger cavalerie

Le 1er décembre 1761, le régiment d'Armand-Joseph de Béthune est incorporé dans celui de régiment Royal-Étranger cavalerie,



Séparation de Claude-Joseph de Beauharnais et de Marie-Anne-Françoise Mouchard de Chaban

Claude de Beauharnais avec Marie-Anne-Françoise Mouchard de Chaban se séparent en 1762.



François Joseph Paul de Grasse Capitaine de vaisseau

En 1762, François Joseph Paul de Grasse devient capitaine de vaisseau.



Mort d'Antoine Paul Joseph Feydeau Marquis de Brou

Antoine Paul Joseph Feydeau meurt en la paroisse Saint-Merry à Paris le 10 juin 1762.



Jean-François-Joseph de Rochechouart Commandeur des ordres du roi et nommé dans l'ordre du Saint-Esprit

En 1762 Jean-François-Joseph de Rochechouart est commandeur des ordres du roi et le duc de Choiseul lui fait obtenir l'ordre du Saint-Esprit.



Naissance d'Archambaud Joseph de Talleyrand-Périgord

Archambaud Joseph de Talleyrand-Périgord naît à Paris le 1er septembre 1762, fils de Charles Daniel de Talleyrand-Périgord (1734-1788), Comte de Talleyrand, et de Alexandrine Damas d'Antigny (1728-1809).


Bataille de Freiberg

Bataille de Freiberg

L'armée impériale, commandée par Frédéric-Charles de Stolberg-Gedern, s'est retranchée sur les hauteurs à l'ouest de Freiberg.

Il est soutenu par le corps autrichien de Andreas Hadik von Futak.

Cette position défend toute approche de la ville de Dresde.

Les positions impériales sont adossées à la rivière Mulde, traversée par plusieurs ponts à l'est de la ville.

Levin August Gottlieb Theophil von Bennigsen sert comme capitaine lors de cette bataille de Freiberg.

Frédéric Henri Louis de Prusse, le frère cadet du roi Frédéric II de Prusse, commande une armée essentiellement composée de troupes de deuxième ligne.

Le 28 octobre 1762, les troupes de Frédéric Henri Louis de Prusse effectuent une reconnaissance des positions impériales.

Elles sont accrochées par les avant postes autrichiens qui occupent le bois situés devant les hauteurs.

Frédéric Henri Louis de Prusse collecte cependant suffisamment d'informations pour se représenter une bonne image des dispositions impériales.

Il semble clair à Frédéric Henri Louis de Prusse que le corps principal autrichien de Joseph de Campitelli est solidement installé sur les hauteurs et que l'armée impériale bloque l'accès à l'ouest de Freiberg.

Les positions impériales sont renforcées à l'avant par plusieurs redoutes et abattis.

Aucune disposition ne semble avoir été prise pour protéger le flanc droit des impériaux.

Cela constitue une cible trop tentante pour Frédéric Henri Louis de Prusse.

Le corps autrichien de Meyer, confortablement installé sur les hauteurs, ne semble pas disposé à quitter ses retranchements.

À l'aube le 29 octobre 1762, Frédéric Henri Louis de Prusse dispose son armée sur le terrain à l'ouest de Lang Hennersdorf et passe à l'offensive.

Frédéric Henri Louis de Prusse ;

pour attaquer les hauteurs détenues par les Impériaux.

Comme ils progressent, les principaux éléments de l'armée prussienne s'accrochent brièvement dans les bois avec des éléments Croates, mais ces troupes se retirent rapidement face à la ligne d'infanterie.

Les troupes de Stutterheim rencontrent une vive résistance du corps de Joseph de Campitelli et pendant un instant, la progression est stoppée.

Plusieurs attaques de cavalerie prussienne ne suffisent pas à forcer les rangs autrichiens et un régiment doit être emprunté à l'aile gauche afin de stabiliser le front.

Pendant ce temps, Friedrich Wilhelm von Seydlitz, dont la cavalerie est ralentie par un terrain difficile, prend le commandement de l'infanterie sur son aile et attaque le flanc de Joseph de Campitelli.

Sous la pression, Frédéric-Charles de Stolberg-Gedern commence à déplacer sa ligne vers le sud afin de renforcer la défense de la colline des Trois Croix.

Frédéric Henri Louis de Prusse a repéré la manœuvre et dépêche ses grenadiers.

La cavalerie impériale charge les Prussiens et malgré de lourdes pertes, tient suffisamment longtemps pour permettre aux grenadiers impériaux de prendre possession de la colline.

Stutterheim observe le passage de l'armée impériale vers le sud et réalise que dans cette manœuvre, les défenses qui lui font face sont maintenant considérablement affaiblies.

Stutterheim ordonne aussitôt à ses troupes d'attaquer.

Les hussards de von Belling chargent l'infanterie autrichienne qui s'effondre rapidement.

Ses alliés en retraite et son flanc ouvert, Frédéric-Charles de Stolberg-Gedern ordonne la retraite.

L'armée impériale se retire suivie par le reste des troupes de Joseph de Campitelli.

Comme prévu, le corps de Mayer n'a pas quitté ses positions pour aider le reste de l'armée.

Ce dernier affirmera plus tard qu'il n'avait fait qu'observer les ordres de tenir la position jusqu'à la dernière goutte de sang.

Les Prussiens ont perdu 1 400 hommes tandis que les Alliés en ont perdu 7 000 hommeset 28 canons.

Les impériaux se retirent jusqu'à Pirna d'abord suivi avec prudence par les Prussiens, mais ces derniers finissent par s'enhardir.

Kleist est détaché au cours de la première semaine de novembre 1762 pour détruire les magasins d'approvisionnement en Saxe.

Il bouscule ensuite les impériaux en Franconie.

Naumberg, Wurtzbourg et Ratisbonne sont prises.

Frédéric-Charles de Stolberg-Gedern demande en vain à Andreas Hadik von Futak l'autorisation de rentrer et de protéger sa patrie, mais il ignore que Andreas Hadik von Futak est en train de négocier la dissolution de l'armée impériale avec Frédéric II de Prusse.



Joseph de Bauffremont-Courtenay Confirmé cousin du roi de France

Joseph de Bauffremont-Courtenay Prince de Listenois

Joseph de Bauffremont-Courtenay est confirmé cousin du roi de France le 1er novembre 1762.

Joseph de Bauffremont-Courtenay est créé prince de Listenois le 1er novembre 1762.



Joseph de Bauffremont-Courtenay dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem

Mariage de Joseph de Bauffremont-Courtenay avec Louise-Bénigne-Marie-Octavie-Françoise-Jacqueline-Laurence de Bauffremont-Courtenay

Joseph de Bauffremont-Courtenay est présenté de minorité dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem mais ne présentera jamais ses vœux pour pouvoir se marier.

Le mariage se fait avec dispense du pape, et par contrat du 22 novembre 1762.

Joseph de Bauffremont-Courtenay épouse en la chapelle du château à Scey-sur-Saône en Haute-Saône le 24 novembre 1762 Louise-Bénigne-Marie-Octavie-Françoise-Jacqueline-Laurence de Bauffremont-Courtenay, chanoinesse du chapitre de Remiremont. Leurs enfants sont :

Le mariage est célébré par Antoine Clériadus de Choiseul, Archevêque de Besançon et cardinal.

Joseph de Bauffremont-Courtenay prend le titre de prince de Listenais ou Listenois.



Armand-Joseph de Béthune Mestre de camp lieutenant du régiment du Roi cavalerie

Armand-Joseph de Béthune est fait mestre de camp lieutenant du régiment du Roi cavalerie le 1er décembre 1762.



Mort de Alexandre Jean Joseph Le Riche de La Popelinière

Alexandre Jean Joseph Le Riche de La Popelinière meurt à Paris le 5 décembre 1762.

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux réside alors avec sa famille au château de Passy.



Naissance de Joseph Lambert Cahen

Joseph Lambert Cahen naît en 1763.



Mariage de Gabriel-Louis Moreau avec Catherine Chapperon de L'Isle

Gabriel-Louis Moreau épouse Catherine Chapperon de L'Isle. Parmi leurs 15 enfants dont 8 survécurent, citons :

La famille est apparentée à Maupertuis (1698-1759), le célèbre savant, mathématicien, physicien et philosophe.

Gabriel-Louis Moreau, Sieur de Lizoreux et Conseiller du Roi, est un juge.

Catherine Chapperon de L'Isle est la fille d'un négociant et la petite-fille de Pierre Bernard de Basseville, un corsaire morlaisien fameux.



Mariage de Guy XXVI de Laval avec Marie-Maximilienne de Salm-Kirbourg

Guy XXVI de Laval est veuf de Marie-Geneviève de Durfort.

Guy XXVI de Laval épouse le 20 ou 27 juin 1763 Marie Maximiliane ou Marie-Maximilienne de Salm-Kirbourg ou zu Salm-Kyrburg (1744 -13 juillet 1790), fille de Philipp Joseph de Salm-Kyrburg et de Maria Theresia von Hornes. Leurs enfants sont :



Bataille de Mauheim-Johanisberg

François Gaston de Lévis reprend son poste à l'armée du Rhin.

Il s'illustre à la Bataille de Mauheim-Johanisberg en Hesse en s'emparant des canons de l'ennemi alors qu'il y commande l'avant-garde de Louis V Joseph de Bourbon-Condé.

Il quitte le service actif à la fin de la guerre, en 1763.



Fin de la guerre de Sept Ans

Traité de Paris

Perte de la Nouvelle-France canadienne et de la rive gauche du Mississippi

Enrichissement de Georges-Tobie de Thellusson et Jacques Necker

Joseph Alvintzy Major en second

Étienne-François de Choiseul cherche à finir rapidement la guerre de Sept Ans, signant le traité de Paris de 1763.

Le traité transfère à la Grande-Bretagne de George III de Grande-Bretagne :

Le traité conserve à la France les Antilles et la production du sucre.

Le fort Saint-Philippe et l'île de Minorque sont rendus aux Britanniques.

La Martinique est rendue à la France.

Georges-Tobie de Thellusson et Jacques Necker font rapidement fortune en spéculant sur les effets du Trésor français et sur les fonds anglais au moment de la paix de 1763, dont ils sont instruits d'avance, en spéculant sur les blés et en prêtant au Trésor public.

Le 17 juin 1763, un feu d'artifice est tiré devant l'Hôtel de Ville de Paris pour la publication de la Paix.

Après les déboires rencontrés par la France lors de la guerre de Sept Ans, Louis de Bourbon-Condé élabore des plans de remise en ordre de l'armée.

Durant la guerre de Sept Ans la Marine royale a enregistré de lourdes défaites.

François Joseph Paul de Grasse commande alors le Protée aux Antilles.

Sa belle et courageuse conduite à la tête de ses grenadiers lors de Guerre de Sept ans vaut à Joseph Alvintzy d'être promu major en second ou commandant.

À la fin de la guerre, Joseph Alvintzy travaille à la mise en place des nouvelles réglementations de François Maurice de Lacy au sein de l'armée.



Naissance de Joséphine de Beauharnais

Marie-Josèphe-Rose de Tascher de La Pagerie plus connue sous le nom de Joséphine de Beauharnais naît aux Trois-Îlets en Martinique le 23 juin 1763, fille de Joseph-Gaspard Tascher de La Pagerie et de Rose Claire des Vergers de Sannois (1736-1807).

Elle tiendrait son prénom de Marie-Josèphe de Saxe dont son père a été page.

Désirée de Tascher de la Pagerie, sœur de Joseph-Gaspard Tascher de la Pagerie et donc sa tante, est sa marraine.



Naissance de Joseph Poniatowski

Joseph Poniatowski naît en 1763.

Il est le neveu de Stanislas II Augustus Poniatowski.



Mariage de Louis Vitet avec Marguerite Faulin

Louis Vitet épouse à Notre-Dame de La Platière à Lyon le 19 avril 1763 Marguerite Faulin. Leurs enfants sont :

Les témoins sont :



Mariage de Charles-Florent de Gourbillon avec Jeanne-Marguerite Gallois

Charles-Florent de Gourbillon épouse à Paris le 26 octobre 1763 Jeanne-Marguerite Gallois. Leur enfant est :

Charles-Florent de Gourbillon est Directeur de la poste aux lettres de Lille.



Mort de Marie-Isabelle de Bourbon-Parme

Marie-Christine naît en 1763, fille de Joseph II d'Autriche et de Marie-Isabelle de Bourbon-Parme.

Marie-Christine meurt lors de l'accouchement.

Peu de jours après, Marie-Isabelle de Bourbon-Parme meurt le 27 novembre 1763 de la petite vérole (variole).

Elle est inhumée dans la crypte impériale à Vienne.

Joseph II d'Autriche est désespéré.



Mort de Joseph-François Dupleix

Joseph-François Dupleix publie peu avant sa mort un Mémoire qui fait grand bruit.

J'ai sacrifié ma jeunesse, ma fortune, ma vie, pour enrichir ma nation en Asie.

D'infortunés amis, de trop faibles parents consacrent leurs biens au succès de mes projets.

Ils sont maintenant dans la misère et le besoin.

Je me suis soumis à toutes les formes judiciaires, j'ai demandé contre le dernier créancier ce qui m'est dû.

Mes services sont traités de fables, je suis traité comme l'être le plus vil du genre humain.

Je suis dans la plus déplorable indigence.

La petite propriété qui me rentait vient d'être saisie.

Je suis contraint de demander une sentence de délai pour éviter d'être traîné en prison.

Joseph-François Dupleix meurt rue des Capucines à Paris le 10 novembre 1763 dans l'oubli, l'indigence, la misère et l'humiliation sans avoir pu se faire rendre justice.



Mort de Joseph-Marie Bonaparte

Joseph-Marie Bonaparte meurt le 13 décembre 1763.

Lucien Bonaparte, son frère, prend sous sa tutelle Charles Marie Bonaparte, son neveu.

Il est âgé de 17 ans, la majorité est alors à 25 ans.



Clément Charles François de L'Averdy Contrôleur général des finances

Clément Charles François de L'Averdy est Conseiller au Parlement de Paris, membre de la première chambre des enquêtes, janséniste notoire.

Clément Charles François de L'Averdy est nommé Contrôleur général des finances de Louis XV le 14 décembre 1763.

Clément Charles François de L'Averdy est un homme d'une grande rectitude intellectuelle et morale.

Sa piété n'est pas feinte.

Clément Charles François de L'Averdy ne connait ni les finances, ni l'administration, ni la cour.

Clément Charles François de L'Averdy est dénué non seulement de connaissances administratives, mais du moindre instinct gouvernemental.

Un de ses nombreux défauts était une humilité exagérée qui, jointe à une ingénuité déconcertante, lui fait clamer son ignorance complète du département qu'on lui a confié.

Affolé, noyé dans ses dossiers, courant d'une affaire à l'autre, changeant d'avis, se répandant en aveux d'inexpérience et en protestations de bonne volonté, il n'en impose à personne, pas même à ses anciens collègues des parlements, dont il découvre avec stupeur la nocivité et à qui il ne savait répondre que par des objurgations timides et des supplications éplorées (P. Gaxotte).

La solidité et la compétence de l'équipe formée par les intendants des finances pallient dans la mesure du possible l'impéritie du maître.

D'autre part, l'intimité d'Étienne-François de Choiseul avec Jean-Joseph de Laborde, banquier de la cour, procure des secours au Trésor, en même temps qu'elle lui donne barre sur Clément Charles François de L'Averdy.

Néanmoins, Clément Charles François de L'Averdy restera 5 ans dans ce ministère.

Il tente des réformes courageuses, concernant en particulier les fermiers généraux.



Mariage de François Donzelot avecJeanne Baptiste Maire

François Donzelot épouse Jeanne Baptiste Maire. Leurs enfants sont :



Mariage de Joseph Durey de Sauroy avec Marie de Crussol d'Uzès

Joseph Durey de Sauroy épouse le 10 janvier 1764 Marie de Crussol d'Uzès, fille de Louis François Charles de Crussol et de Marie Élisabeth d'Aubusson.



Mariage d'Alexandre Henri Pierre de Rochemore avec Marie Madeleine Marianne Rose de Vogüé

Alexandre Henri Pierre de Rochemore épouse à Aubenas le 14 janvier 1764 Marie Madeleine Marianne Rose de Vogüé (1739-1785). Leurs enfants sont :



Mariage de François Joseph Paul de Grasse avec Antoinette Rosalie Accaron

François Joseph Paul de Grasse (1722-1788) épouse en l'église Saint-Louis à Versailles le 28 janvier 1764 Antoinette Rosalie Accaron (1743-1773). Leurs enfants sont :

Les témoins sont :



Joseph Marie Terray Abbé commendataire de l'Abbaye de Molesme

Joseph Marie Terray devient Abbé commendataire de l'Abbaye de Molesme en 1764.



Cession du Palais Bourbon

Réaménagement du Palais Bourbon

Louis XV cède le Palais Bourbon à Louis V Joseph de Bourbon-Condé en 1764.

Louis V Joseph de Bourbon-Condé fait réaménager le Palais Bourbon à partir de 1764 par l'architecte Barreau de Chefdeville.

À la mort de Barreau de Chefdeville en 1765, Le Carpentier le remplacé.

La cour d'honneur est entourée de bâtiments prolongés à l'ouest jusqu'à l'Hôtel de Lassay.



Mariage de Jean-Baptiste Joseph de Bailly avec Aimée-Anne-Charlotte de l'Escalopier

Jean-Baptiste Joseph de Bailly épouse à Tours le 1er mars 1764 Edmée ou Aimée-Anne-Charlotte de l'Escalopier (1744-1808), fille de Gaspard-César-Charles de Lescalopier, Intendant de la généralité de Tours. Leurs enfants sont :



Naissance d'Alexandre César de La Panouse

Alexandre César de La Panouse naît à Saint-Céré dans le Lot le 11 mars 1764, fils de Joseph de La Panouse (vers 1719 ou 1727-26 novembre 1790) et de Catherine-Agathe de Turenne d'Aynac (vers 17346à Saint-Céré le 24 avril 1816).



Naissance de Charles Marie Joseph Bretagne de La Trémoïlle

Charles Marie Joseph Bretagne de La Trémoïlle naît à Paris le 24 mars 1764, fils de Guy XXVI de Laval et de Marie-Maximilienne de Salm-Kirbourg.



Naissance de Joseph Mathurin Fidèle Lesuire

Joseph Mathurin Fidèle Lesuire naît à Rennes en Ille-et-Vilaine le 26 mai 1764.


Charles Marie Bonaparte

Mariage de Charles Marie Bonaparte avec Maria Letizia Ramolino

Sous la pression de Pascal Paoli, Charles Marie Bonaparte ou Buonaparte épouse le 1er juin 1764 Maria Letizia Ramolino. Leurs enfants sont :



Cession du château de La Ferté-Vidame

Le 21 juin 1764, Marie-Chrétienne de Rouvroy cède le château et les 900 hectares du domaine au financier Jean-Joseph de Laborde.

Celui-ci acquiert, par la même occasion, le titre de vidame de Chartres, attaché à la propriété.



Démolition de l'hôtel de Condé à Paris

En 1764, ayant fait agrandir le Palais Bourbon, Louis V Joseph de Bourbon-Condé abandonne l'hôtel de Condé à Paris et le laisse démolir.

Louis V Joseph de Bourbon-Condé fait aussi embellir le château de Chantilly.



Naissance de Joseph Moreau

Joseph Moreau naît à Morlaix le 6 octobre 1764, fils de Gabriel-Louis Moreau et de Catherine Chapperon de L'Isle.



Joseph de Bauffremont-Courtenay Lieutenant général des armées navales

Joseph de Bauffremont-Courtenay est nommé lieutenant général des armées navales, en octobre 1764.



Naissance de Charles Gaspard Élisabeth Joseph de Bailly

Charles Gaspard Élisabeth Joseph de Bailly naît le 16 janvier 1765 à Bourgneuf-la-Forêt en Mayenne, fils de Jean-Baptiste Joseph de Bailly (1732-1811), Comte de Fresnay, et d'Aimée Anne Charlotte de L'Escalopier (1744-1808).


Bombardement de Larache Forteresse de Larache Attaque à Larache menée dans l'oued par des chaloupes armées se soldant par de lourdes pertes Louis Charles du Chaffault de Besné

Bombardement de Larache

Début 1765, la Cour de France décide un armement pour aller faire la guerre dans les ports marocains. Cett opération est appelé à l'époque l'affaire de Larache.

L'objectif est :

Louis XV nomme Louis Charles du Chaffault de Besné chef d'escadre pour diriger cette opération.

Vers février 1765, Louis Charles du Chaffault de Besné se rend à Rochefort pour armer son vaisseau l'Utile de 60 canons

Le 11 avril 1765, de l'île d'Aix, Louis Charles du Chaffault de Besné se dirige vers le Cap Saint-Vincent où 4 frégates de Brest doivent joindre l'escadre.

Elles arrivent le 21 avril 1765.

Après cette jonction, l'escadre se dirige vers les côtes barbaresques.

Un coup de vent du Nord-ouest bloque sa progression.

Louis Charles du Chaffault de Besné laisse 2 galiotes au port de Cadix attendre les ordres.

Louis Charles du Chaffault de Besné est forcé d'entrer dans la Méditerranée à cause du mauvais temps.

Il faut attendre jusqu'au 5 mai 1765 pour atteindre les côtes marocaines.

Les équipages des navires de Provence de l'escadre qui sont sur mer depuis assez longtemps demandent à Louis Charles du Chaffault de Besné d'aller renouveler l'eau car il en manquera surement durant le bombardement.

Le 16 mai 1765, Louis Charles du Chaffault de Besné poste les frégates de Brest à l'entrée des différents ports de la côte tandis que l'Utile part à destination de Cadix où les 2 galiotes attendent toujours les ordres.

Louis Charles du Chaffault de Besné arrive à destination de Cadix 18 mai 1765, où il rejoint le reste de sa division à l'exception de ceux qui sont employés dans la Méditerranée.

Louis Charles du Chaffault de Besné y reste jusqu'au 26 mai 1765.

Louis Charles du Chaffault de Besné se met à destination des côtes barbaresques.

2 vaisseaux commerçants français sont pris le 27 mai 1765 par un Chébec marocain de 28 canons.

Le Chébec est attaqué par La Gracieuse mais il réussit à s'en tirer car La Gracieuse n'a pas assez de portée pour détruire le bateau marocain qui s'échappe vers Larache.

Le 28 mai 1765 en remontant cette côte, Louis Charles du Chaffault de Besné reçoit les rapports des navires qui ont été postés dans l'entrée des ports situés sur le chemin.

Louis Charles du Chaffault de Besné trouve La Gracieuse et L'Héroïne occupées à brûler les 2 vaisseaux commerçants français.

Louis Charles du Chaffault de Besné décide de bombarder Salé, car Salva négociateur de France, ne réussit pas sa mission.

Le sultan Mohammed ben Abdallah persiste toujours et ne veut pas accepter les propositions françaises.

L'escadre française chargée de l'expédition comprend 14 gros vaisseaux ainsi que plusieurs autres chébecs et canots dont l'Utile qui est armé :

La frégate portant le nom d'Héroïne est commandé par François Joseph Paul de Grasse et est armée de 30 canons.

Les autres vaisseaux participant à l'expédition sont :

Le gros chébec Singe est quant à lui sous le commandement de Pierre André de Suffren.

Le 31 mai 1765, Louis Charles du Chaffault de Besné à bord de l'Utile atteint Salé.

L'escadre de Louis Charles du Chaffault de Besné bombarde sans relâche Salé à partir du 2 juin 1765 jusqu'au 11 juin 1765.

Louis Charles du Chaffault de Besné décide de se lancer à l'attaque d'un autre port à partir du 17 juin 1765.

L'escadre se dirige tout d'abord vers la Mamora.

Les conditions météorologiques bloquent sa progression et les Français ne peuvent mouiller qu'à partir du 19 juin 1765.

Le 20 juin 1765, l'escadre se prépare à bombarder l'endroit mais Louis Charles du Chaffault de Besné juge que le bombardement d'un seul navire marocain qui se trouve au fond du port ne mérite pas que l'escadre s'en occupe.

Le 21 juin 1765, Louis Charles du Chaffault de Besné décide de bombarder le port de Larache, et dès ce jour, les navires français se dirigent vers ce port.

Les 2 jours suivants, à cause de la brume et des vents, il est impossible à l'escadre d'accoster.

Le 24 juin 1765, les Français réussissent à capturer un navire suédois qui transporte à Salé des munitions et des approvisionnements appartenant au sultan marocain.

Louis Charles du Chaffault de Besné l'expédie vers Brest sous l'escorte de La Biche.

Le 25 juin 1765, les Français arrivent devant Larache vers 3 heures de l'après-midi.

Plusieurs navires marocains se trouvent dans le port

Un de ces navires est à l'entrée de la rivière, prêt à sortir.

La force française est très bien positionnée et peut détruire le navire.

Il est décidé que la destruction de ce navire se fera le soir.

Quelques navires doivent attaquer un château fortifié pour faire diversion alors que le reste de la flotte tentera d'entrer dans le port.

À cause de la grosse mer et des conditions, l'attaque est repoussée au 26 juin 1765.

L'escadre française réussit à foudroyer les défenses maures et à détruire les batteries qui ne peuvent pas riposter.

Les Français réussissent à pénétrer dans la rivière et à mettre le feu à un navire marocain qui se trouve dans le port.

Dans la nuit du 26 au 27 juin 1765, après avoir lancé 2 expéditions dans lesquelles Larache est bombardé, Louis Charles du Chaffault de Besné décide de détacher 8 chaloupes pour mettre le feu à un vaisseau marocain qui était à l'entrée de la rivière.

Cette expédition est un demi-échec puisque les Français réussissent à incendier le navire abordé sans opposition.

Un seul homme est blessé au cours de l'opération.

Mais lorsque ces chaloupes rejoignent les vaisseaux, les Français voient que les Maures arrêtent rapidement l'incendie.

Selon Maurville, les forces françaises sont prêtes à faire une nouvelle tentative mais le manque d'eau de la rivière et la marée rendent l'opération impossible.

Les officiers proposent à Louis Charles du Chaffault de Besné d'effectuer une nouvelle expédition en plein jour.

Louis Charles du Chaffault de Besné ne veut rien décider sans avoir consulté les capitaines des autres vaisseaux de son escadre.

Au matin du 27 juin 1765, Louis Charles du Chaffault de Besné fait signal à tous les commandants des autres navires de se rendre à son bord.

Après les avoir consultés il s'avère que tous ont la même idée d'une nouvelle expédition.

Louis Charles du Chaffault de Besné ordonne au capitaine de chaque navire de rejoindre son bord et d'armer chaloupes et canots et de se tenir prêt au signal qui sera fait pour rejoindre les chaloupes de son navire.

Il demande aux capitaines d'appareiller le plus près possible de l'entrée du port.

Le vaisseau de Louis Charles du Chaffault de Besné fait de même.

Ainsi les frégates, les galiotes à bombes et les chébecs :

À 4 heures, Louis Charles du Chaffault de Besné donne l'ordre que les chaloupes et canots viennent à son bord.

lE capitaine Latouche de Beauregard est chargé de l'expédition.

Louis Charles du Chaffault de Besné nomme les chaloupes qui participeront à la destruction des bâtiments qui sont dans le port et forme d'autres divisions destinées à fournir un soutien.

L'opération des chaloupes débute ensuite.

Les chaloupes arrivent sur la barre et pendant le trajet sur le fleuve Lixa passent devant plusieurs forts et châteaux à une demi-portée de pistolet.

Plusieurs Marocains sont cachés derrière les rochers qui bordent l'entrée et l'intérieur de la rivière.

Les troupes françaises ouvrent le feu sur les troupes maures.

Après s'être approchés, les Français de la chaloupe La Terpsichore abordent le premier vaisseau marocain qui est pris sans aucune résistance.

Après la destruction du vaisseau, des unités françaises tentent d'empêcher que les Maures retranchés près des magasins ne s'opposent à l'abordage d'une galiote par une unité française commandée par Camiran.

Pendant les combats, une unité commandée par Kergariou tente de s'approcher de l'autre bord de la rivière pour mettre le feu à un gros chébec.

D'après Bidé de Maurville, 7 bateaux sont capturés par les Marocains dont:

9 bateaux retourne à l'escadre.

L'opération fait 200 tués et 49 prisonniers, mais selon d'autres sources jusqu'à 450 hommes sont tués.

Selon Charles Lee Lewis, jusqu'à 300 hommes ont été perdus sans préciser s'il ne s'agit que de tués.

Pour ce qui est du bilan des Maures, d'après les Français, durant les 3 jours de combat, quelque 3 000 Maures auraient été tués mais ces chiffres sont très exagérés puisque même Bidé de Maurville le confirme.

Les hommes capturés auraient participé à la construction de la ville d'Essaouira, qui a été conçue par Théodore Cornut pour le souverain du Maroc, Mohammed ben Abdallah.

La flotte n'a pas pu ni récupérer les prisonniers ni infliger des représailles aux forces marocaines.

La défaite de Larache conduit à une trêve.



Mariage de François-Xavier de Saxe avec Claire Spinucci

Claire Spinucci, demoiselle d'honneur à la cour de Saxe, talentueuse cantatrice, se lie avec François-Xavier de Saxe.

François-Xavier de Saxe épouse secrètement et morganatiquement à Dresde le 9 mars 1765 Claire Spinucci. Leurs enfants sont :

Tous ces enfants seront titrés comtes ou comtesses de Lusace (von der Lausitz).

Le couple va vivre en France, où François-Xavier a déjà servi comme officier et où vit sa sœur Marie-Josèphe de Saxe.

Ce mariage ne sera jamais reconnu par la maison royale de Saxe.


Josépha de Bavière

Mariage de Joseph II d'Autriche avec Josépha de Bavière

Joseph II d'Autriche est veuf de Marie-Isabelle de Bourbon-Parme et ne souhaite pas se remarier.

Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, mère du jeune veuf, veut que son fils donne naissance à un héritier pour le trône impérial.

Joseph II d'Autriche fait des propositions de mariage à Marie-Louise de Bourbon-Parme, sœur de Marie-Isabelle. Il pense retrouver en elle les qualités de la défunte.

Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, sans illusion, prend sur elle d'écrire à la cour d'Espagne.

La proposition est refusée car elle est déjà fiancée à Charles IV d'Espagne et ne s'intéresse pas à Joseph.

Joseph II d'Autriche épouse au palais de Schönbrunn le 23 janvier 1765 Josépha de Bavière, fille de Charles VII Albert de Bavière et de Marie-Amélie d'Autriche.

Josépha de Bavière est plus âgée que lui de 2 ans.

Joseph ne trouve pas Josépha séduisante, la décrivant dans une lettre comme une personne courtaude, grosse et petite avec de vilaines dents. Il admet cependant que du point de vue du caractère, Josépha est une femme irréprochable, qui l'aime, et qu'il l'admire pour ses qualités mais souffre d'être incapable de l'aimer.

Joseph refuse de coucher dans leur chambre commune, et fait même séparer en 2 le balcon qui joint leurs appartements au palais de Schönbrunn, afin de ne jamais devoir rencontrer sa femme. Le mariage ne sera probablement jamais consommé.



Mariage de Léopold II d'Autriche avec Marie-Louise de Bourbon

Léopold II d'Autriche épouse à Innsbruck le 5 août 1765 Marie-Louise de Bourbon (1745-1792), fille de Charles III d'Espagne et de Marie-Amélie de Saxe. Leurs enfants sont :

Léopold II d'Autriche devient Grand-Duc de Toscane en 1765.


François III Étienne de Lorraine et Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg et leur enfants en 1764 - par Martin van Meytens (1695–1770) - huile sur toile - 202 × 196 cm - Musée de l'Histoire de France, Château de Versailles Joseph II d'Autriche

Mort de François III Étienne de Lorraine

Joseph II d'Autriche Empereur

François III Étienne de Lorraine meurt à Innsbruck le 18 août 1765 juste après le mariage de son fils Léopold II d'Autriche.

Il est inhumé à Vienne en Autriche dans le caveau familial des Capucins.

Joseph II d'Autriche devient Empereur romain germanique et corégent avec Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, sa mère

Josépha de Bavière devient impératrice consort.

Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, tout à sa douleur, songe à abdiquer.

Effrayée par le tempérament autoritaire et vindicatif de Joseph II d'Autriche, son fils, elle préfère conserver le pouvoir et seulement l'associer au gouvernement des États héréditaires.

Joseph II d'Autriche n'est chargé que de la représentation et des affaires militaires.

Joseph II d'Autriche est exclu de la politique étrangère et des décisions politiques internes de l'empire.

Plein de rancœur contre la manière dont Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, lui lie les mains, Joseph II d'Autriche décide de voyager en Italie, en France et dans les terres de la Couronne.

Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine est nommé par Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, sa mère, gouverneur du Milanais mais l'administration de ce duché est confiée à François III de Modène.



Naissance de Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald naît à Sedan dans les Ardennes le 17 novembre 1765, fils de Neil MacEachen (plus tard MacDonald) of Howbeg et de Marie Alexandrine Gonaut.

Sa famille est écossaise et originaire de l'île de South Uist, dans les Hébrides.



Armand-Joseph de Béthune Brigadier de cavalerie

Le 4 novembre 1766, Armand-Joseph de Béthune est nommé Brigadier de cavalerie.


Marie-Amélie de Boufflers

Mariage d'Armand-Louis de Gontaut Biron avec Marie-Amélie de Boufflers

Armand-Louis de Gontaut Biron Duc de Lauzun

Armand-Louis de Gontaut Biron épouse le 4 février 1766 Marie-Amélie de Boufflers, fille de Charles Joseph de Boufflers.

Armand-Louis de Gontaut Biron est créé Duc de Lauzun en 1766 par brevet d'honneur de Louis XV à l'occasion de son mariage.

Après quelques mois, Armand-Louis de Gontaut Biron en a assez de sa timide épouse et part vers d'autres conquêtes féminines.

Le couple vivra presque toujours séparé et n'aura jamais d'enfant.



Louis-Joseph de Montmorency-Laval Chanoine de la cathédrale de Beauvais

En 1766, Louis-Joseph de Montmorency-Laval est nommé Chanoine de la cathédrale de Beauvais.


Entrée de Joseph de Bauffremont dans Smyrne - peinture anonyme, exposée au Musée de la Marine Détail - Joseph de Bauffremont au centre - le capitaine de Broves à sa droite, accueillis par le consul français

Joseph de Bauffremont-Courtenay à Smyrne

En 1766, Joseph de Bauffremont-Courtenay est placé à la tête d'une division navale chargée de protéger le commerce à destination du Levant, à bord de son navire amiral Le Protecteur.

Joseph de Bauffremont-Courtenay entre dans Smyrne, aujourd'hui Izmir, le 28 septembre 1766.



Naissance de Joseph Radetzky

Joseph Wenzel Radetzky von Radetz (en tchèque : Jan Josef Václav hrabe Radecký z Radce) ou Joseph Radetzky naît au Château de Trebnitz près de Sedlcany le 2 novembre 1766.



Barthélemy Louis Joseph Schérer dans l'armée autrichienne

Barthélemy Louis Joseph Schérer sert 11 ans dans l'armée autrichienne.



Mariage de Denis Nicolas Trinquand avec Élisabeth Marie Françoise Antoine

Denis Nicolas Trinquand épouse en la cathédrale Saint Louis à Versailles le 23 février 1767 Élisabeth Marie Françoise Antoine (25 septembre 1744-27 octobre 1816). Leurs enfants sont :

Élisabeth Marie Françoise Antoine poursuit elle même le gros gibier avec passion et vit entourée de chiens qui couchent dans sa chambre



Naissance de Joseph Grimaldi

Joseph Grimaldi naît en 1767, fils d'Honoré III Grimaldi et de Marie-Catherine Brignole Sale.



Mort de Gaspard Joseph Tascher de la Pagerie

Gaspard Joseph Tascher de la Pagerie meurt en 1767.



Mariage de Florimond-Annicet-Innocent de Vogüé avec Marie Anne de Cadolle de Montelus

Florimond-Annicet-Innocent de Vogüé épouse le 10 mars 1767 Marie Anne de Cadolle de Montelus (1742-1804). Leurs enfants sont :

Florimond-Annicet-Innocent de Vogüé est :



Neil MacEachen à Sancerre

Neil MacEachen rejoint en 1767 une quinzaine de Jacobites exilés à Sancerre depuis 1752.

Il s'y établit avec sa femme Marie Alexandrine Gonaut et ses enfants, dont Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald.

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald est interne au collège de Sancerre.

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald suit ensuite des études à l'École militaire de Douai.



Naissance de Carl Philipp Joseph von Wrede

Karl ou Carl Philipp Joseph von Wrede naît à Heidelberg le 29 avril 1767, fils de Ferdinand-Joseph de Wrede.

Ferdinand-Joseph de Wrede est conseiller intime et secrétaire de la cour suprême.



Mort de Josépha de Bavière

Josépha de Bavière attrape la petite vérole.

Joseph II d'Autriche ne lui rend pas visite durant sa maladie, mais Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, sa belle-mère, le fait.

Elle en attrape la maladie, mais survivra.

Josépha de Bavière meurt le 28 mai 1767.

Elle est inhumée dans la Crypte des Capucins à Vienne.

Joseph II d'Autriche n'assiste pas à ses funérailles.



Mariage de Claude de La Châtre avec Marie-Françoise-Charlotte Lalive de Bellegarde

Marie-Françoise-Charlotte Lalive de Bellegarde est veuve de l'intendant Jacques III Pineau de Viennay, Baron de Lucé.

Claude de La Châtre épouse le 20 août 1767 Marie-Françoise-Charlotte Lalive de Bellegarde, fille de Louis Denis Joseph Lalive de Bellegarde et de Marie Thérèse Josèphe Prouveur. Leur enfant est :



Mariage d'Anne Léon II de Montmorency-Fosseux avec Charlotte Anne Françoise de Montmorency-Luxembourg

Anne Léon II de Montmorency-Fosseux Duc jure uxoris de Montmorency

Anne Léon II de Montmorency-Fosseux est veuf de Marie-Judith de Champagne.

Anne Léon II de Montmorency-Fosseux épouse à Paris le 21 septembre ou le 6 octobre 1767 Charlotte Anne Françoise de Montmorency-Luxembourg. Leurs enfants sont :

Anne Léon II de Montmorency-Fosseux devient Duc jure uxoris de Montmorency



Jean-Baptiste Joseph de Bailly Marquis de Bourg-Bailly

Jean-Baptiste Joseph de Bailly devient 1er Marquis de Bourg-Bailly en 1768.

Par de nouvelles Lettres d'octobre 1768, les terres de Bourg-le-Prêtre et Grillemont sont érigées en marquisat sous le nom de Bailly ou Bourg-Bailly pour Jean-Baptiste Joseph de Bailly.

Le marquisat comprend Brie, Gesnes, Montsurs, Saint-Léger, Saint-Cénéré, Saint-Ouen des Vallons, Soulgé-le-Bruant et Vaiges, mais cette érection est contestée



Cession de l'hôtel de Lassay

Louis de Brancas vend l'hôtel de Lassay à Louis V Joseph de Bourbon-Condé en 1768.

Louis V Joseph de Bourbon-Condé souhaite s'y installer après avoir laissé à Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé, son fils, et à Louise Marie Thérèse Bathilde d'Orléans, sa belle-fillles principaux appartements du palais Bourbon,



Naissance de Joseph Bonaparte

Joseph Bonaparte naît à Corte le 7 janvier 1768, fils de Charles Marie Bonaparte et de Maria Letizia Ramolino.



Mariage de Charles Henri de Carbonnières avec Marie-Anne du Carteron

Les bans semblent avoir été publiés à Vijon le 6 avril 1768.

Le contrat de mariage est reçu par Sylvain Pelletier, notaire, le 25 avril 1768 à Boussac.

Charles Henri de Carbonnières épouse à Vijon dans l'Indre le 26 avril 1768 Marie-Anne du Carteron (1744-1830). Leurs enfants sont :



Naissance de François Ier d'Autriche

François Ier d'Autriche naît à Florence le 12 février 1768, fils de Léopold II d'Autriche et de Marie-Louise de Bourbon, infante d'Espagne, fille de Charles III d'Espagne et de Marie-Amélie de Saxe.

Son oncle l'empereur Joseph II d'Autriche n'ayant pas d'enfants survivants, François Ier d'Autriche est très tôt considéré comme l'héritier du trône impérial.

À ce titre, Joseph II d'Autriche suit de près son éducation.


Ferdinand Ier des Deux-Siciles et Marie-Caroline d'Autriche avec leurs enfants – par Angelica Kauffmann - 1783

Mariage de Ferdinand Ier des Deux-Siciles avec Marie-Caroline d'Autriche

Ferdinand Ier des Deux-Siciles épouse le 12 mai 1768 Marie-Caroline d'Autriche. Leurs enfants sont :

Mariée pour des raisons purement politiques et diplomatiques, Marie-Caroline d'Autriche ne sera pas heureuse auprès de son époux. Possédant une forte personnalité, elle le dominera.

C'est elle qui gouvernera en réalité.

Le destin tragique de Marie-Antoinette d'Autriche, sa sœur cadette, en fait une adversaire acharnée de la Révolution.

Poursuivant la politique de sa mère, l'impératrice Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, elle cherche à renforcer les liens tissés par cette dernière entre les Maison de Habsbourg-Lorraine et de Bourbon.

Pour ce faire, elle marie fort avantageusement ses enfants, accaparant les trônes d'Europe.



Naissance d'Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier

Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier naît au Cateau-Cambrésis dans le Nord le 13 février 1768, fils de Antoine Charles Joseph Mortier (1730-1808) et de Marie Anne Joseph Bonnaire (née en 1735).

Antoine Charles Joseph Mortier, ancien militaire, devenu cultivateur et futur député du Tiers-État aux États généraux.

Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier fait ses études au collège des Irlandais de Douai, où il côtoie Palafox, et acquiert la maîtrise de l'anglais.



Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé Gouverneur de la Champagne

Louis de Bourbon-Condé cède le titre de gouverneur de la Champagne à Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé en 1769.



Création d'une commission impériale

Le duché de Saxe-Hildburghausen rencontre de graves problèmes financiers.

Ernest-Frédéric III de Saxe-Hildburghausen est incapable de gérer la situation.

Afin d'éviter la faillite du duché, Joseph II d'Autriche crée une commission dont la gestion est confiée à :

Cette commission a pour but de quérir les demandes des créanciers et d'ajuster les revenus et les dépenses du duché.



Mariage de Jacques Rilliet avec Marguerite Julien

Jacques Rilliet épouse à Paris le 8 avril 1769 Marguerite Julien (1750-1836). Leurs enfants sont :

Jacques Rilliet, d'origine genevoise, est Banquier à Paris associé à Marc et Jean Lullin.


Anne Rose Josèphe de Nettine - par Élisabeth Vigée Lebrun en 1780

Mariage de Charles-Alexandre de Calonne avec Anne Rose Josèphe de Nettine

Anne Rose Josèphe de Nettine est veuve de Joseph Micault d'Harvelay.

Charles-Alexandre de Calonne épouse en l'église à Saint-Gervais à Paris le 12 avril 1769 Marie-Joséphine ou Anne Rose Josèphe de Nettine (1750-1770), fille d'un receveur général des finances. Leur enfant est :



Naissance de Ferdinand III de Toscane

Ferdinand Joseph Jean-Baptiste ou Ferdinand III de Toscane ou von Habsburg-Lothringen naît à Florence le 6 mai 1769, fils de Léopold II d'Autriche et de Marie-Louise de Bourbon.



Liaison de Louis Philippe II Joseph d'Orléans avec Félicité de Genlis

Louis Philippe II Joseph d'Orléans a une liaison vers 1769 avec Félicité de Genlis. Leur enfant est :

Félicité de Genlis a aussi une fille Mlle Collard qui épousera le baron Cappelle, Colonel d'artillerie dans la garde impériale.


Marie-Amélie d'Autriche

Mariage de Ferdinand Ier de Parme avec Marie-Amélie d'Autriche

La France et l'Espagne mettent tout en œuvre pour organiser le mariage de Ferdinand Ier de Parme.

Guillaume du Tillot, Premier ministre toujours en exercice, préfère Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène, fille d'Hercule III d'Este duc de Modène.

À la mort de celui-ci, les duchés de Parme et de Modène auraient été réunis entre les mains de Ferdinand Ier de Parme.

Étienne-François de Choiseul propose Louise Marie Thérèse Bathilde d'Orléans particulièrement riche, mais l'Espagne repousse cette proposition.

Pour sa part, l'empereur Joseph II d'Autriche calcule que si le duché reste sans héritier, il pourrait faire retour aux possessions autrichiennes.

La France et l'Espagne tergiversant, la cour de Vienne fait converger les avis de tous en proposant l'archiduchesse Marie-Amélie d'Autriche.

Le 21 juin 1769, Ferdinand Ier de Parme demande officiellement la main de Marie-Amélie d'Autriche.

Une fois obtenue la dispense papale nécessaire en raison de leur proche parenté, le mariage est célébré à Vienne par procuration le 27 juin 1769.

Marie-Amélie d'Autriche quitte l'Autriche le 1er juillet 1769.

Elle arrive à Mantoue le 16 juillet 1769, accompagnée de son frère Joseph II d'Autriche.

Ferdinand Ier de Parme va à leur encontre accompagné du Duc Sforza-Cesarini et du Duc Grillo.

Au cours d'une cérémonie, l'évêque confirme le mariage le 19 juillet 1769 dans le Palazzo Ducale de Colorno.

Leurs enfants sont :

S'ensuivent fêtes et spectacles.

Le couple ducal rejoint Parme le 24 juillet 1769 au matin.


Ponte Novu Ponte Novu

Guerre de Corse

Bataille de Ponte Novu

Noël Jourda de Vaux Gouverneur général de la Corse

Honoré-Gabriel Riqueti participe à la campagne de Corse en 1768 et 1769.

En février 1769, Noël Jourda de Vaux est appelé au commandement de l'armée en Corse.

Il débarque le 7 avril 1769, à Saint-Florent

Louis Charles René de Marbeuf commande alors un corps.

Le 8 mai 1769, sur le pont génois reliant les deux rives du Golo à Ponte Novu, a lieu l'affrontement entre :

Pasquale Paoli donne l'ordre à sa troupe d'attaquer l'armée royale sur la rive gauche du Golo.

En deuxième rideau, il dispose sur le Ponte Novu un millier de mercenaires prussiens avec à leur tête Antoine Gentili, maréchal de camp.

La troupe prussienne reçoit pour consigne d'empêcher les patriotes de refluer par le pont en cas de retraite.

L'artillerie française occupe plusieurs éminences.

Hachés par la mitraille, les miliciens corses se précipitent donc sur le pont.

Les Prussien refusent le passage, baïonnette au fusil.

Des centaines de Corses se pressent sur le pont, la bousculade étouffe nombre d'entre eux.

Soudain un coup de feu claque depuis les rangs prussiens. Les patriotes tombent par dizaines.

De leur côté, les Français ne chôment pas non plus.

Le sang coule à flots dans le Golo en crue.

Par dizaines, les Corses tentent de franchir le fleuve à la nage, mais la plupart se noient dans les flots tumultueux.

Pasquale Paoli, qui observe de loin la tragédie, est incapable d'apporter le moindre secours à ses hommes.

Cette bataille marque la fin de la seconde et dernière phase de la guerre de Corse.

Elle ouvre aux grenadiers français la route de Corte, capitale de la nation corse.

Jean Nicolas Houchard combat en Corse dans le régiment de Bourbon-Dragons où il devient capitaine.

Jean Nicolas Houchard est blessé à la joue par un coup de sabre dans ce combat.

François-Marie Arouet de Voltaire, dans Le Siècle de Louis XIV (1751), écrit, admiratif, à l'occasion de ce combat :

L'arme principale des Corses est leur courage. Ce courage est si grand que dans un de ces combats, vers une rivière nommée Golo, ils se font un rempart de leurs morts pour avoir le temps de recharger derrière eux avant de faire une retraite nécessaire ; leurs blessés se mêlent parmi les morts pour affermir le rempart. On trouve partout de la valeur, mais on ne voit de telles actions que chez les peuples libres.

Suite à cette défaite, Pascal Paoli comprend alors que son rêve d'indépendance est fini prend le chemin de l'exil en Angleterre.

Charles Marie Bonaparte avec Maria Letizia Ramolino et le petit Joseph Bonaparte fuit d'abord à travers le maquis, puis la famille choisit de prendre le parti de la France.

Le 22 juin 1769, Noël Jourda de Vaux écrit à Étienne-François de Choiseul …Toute la Corse est soumise au Roy…

Le 1er août 1769, Noël Jourda de Vaux est nommé gouverneur général de la Corse.

Dans les mois qui suivent près d'une centaine de familles corses, parmi les plus influentes, sont anoblies par Louis XV, dont la plupart de celles qui ont participé à la bataille aux côtés de Paoli.

L'exemple des Bonaparte est le plus connu.

Le Ponte Novu sera détruit durant la Seconde Guerre mondiale. Il est aujourd'hui, pour certains Corses, le symbole d'une résistance héroïque.



Projet de mariage de Louis Philippe II Joseph d'Orléans avec Cunégonde de Saxe

Louis-Philippe Ier d'Orléans, père de Louis Philippe II Joseph d'Orléans, envisage de le marier à Cunégonde de Saxe, fille de Frédéric-Auguste II de Saxe.

Marie-Josèphe de Saxe, épouse de Louis-Ferdinand de France, considère que Louis Philippe II Joseph d'Orléans est de trop petite naissance pour prétendre épouser sa sœur Cunégonde. Elle insiste auprès de Louis XV pour qu'il s'oppose à ce projet.


Louise Henriette Marie Adélaïde de Bourbon

Mariage de Louis Philippe II Joseph d'Orléans avec Louise Henriette Marie Adélaïde de Bourbon

L'abbé de Breteuil, chancelier de la maison d'Orléans, est chargé de négocier, en substitution, un mariage avec Louise Henriette Marie Adélaïde de Bourbon qui amène dans la maison d'Orléans l'héritage fabuleux de Louis Jean Marie de Bourbon.

Louis Philippe II Joseph d'Orléans épouse à Versailles le 5 avril 1769 Louise Henriette Marie Adélaïde de Bourbon. Leurs enfants sont :

La dot, sans doute la plus importante qu'on ait jamais vue, se monte à 6 millions de livres, dont 3 865 000 livres sont remises sur-le-champ, sous forme d'une dotation produisant un revenu annuel de 245 000 livres.

Louis-Philippe Ier d'Orléans s'engage de son côté à loger, meubler, faire servir les époux et à leur assurer au surplus un revenu de 400 000 livres par an.

Louis Philippe II Joseph d'Orléans a la promesse que Louis Jean Marie de Bourbon, son beau-père, sollicitera pour lui la survivance de sa charge de grand amiral de France. Louis Philippe II Joseph d'Orléans s'y prépare en faisant une carrière d'officier de marine.



Mort de François-Joseph de Choiseul Seigneur de Beaupré

François-Joseph de Choiseul meurt à Paris le 27 novembre 1769.



Charles de Hohenzollern-Sigmaringen Prince de Hohenzollern-Sigmaringen

Charles de Hohenzollern-Sigmaringen succède à Joseph de Hohenzollern-Sigmaringen son père et devient Prince de Hohenzollern-Sigmaringen le 8 décembre 1769.


Joseph Marie Terray - Portrait par Alexandre Roslin en 1774 - Versailles

Joseph Marie Terray Contrôleur général des finances

Joseph Marie Terray est remarqué par René Nicolas de Maupéou, qui le fait nommer Contrôleur général des finances de Louis XV le 21 décembre 1769.



Mesures prises par Joseph Marie Terray

À son arrivée au contrôle général des finances, Joseph Marie Terray avait trouvé une situation dramatique et prend des mesures énergiques que l'opinion qualifia de " banqueroute ".

Pour permettre d'assurer les paiements des premiers jours de 1770, Joseph Marie Terray doit se dépêcher d'obtenir des prêts à court terme.

Joseph Marie Terray relève de 600 000 livres le bail des postes qui venait d'être conclu mais n'avait pas encore été signé et se procure des liquidités grâce à une nouvelle aliénation des impôts indirects en Flandre.

Parallèlement, par une série d'arrêts du Conseil de janvier 1770, Joseph Marie Terray réduit brutalement les dépenses :

Un édit pris à la fin janvier 1770 reprend aux maîtres des eaux et forêts un droit de 14 deniers par livre sur le produit des ventes de bois qui leur avait été aliéné autrefois pour un montant insuffisant.

Enfin, par un arrêt du Conseil du 18 février 1770, Joseph Marie Terray suspend le paiement des rescriptions des receveurs généraux et des billets des fermiers généraux.

C'est une mesure audacieuse car il y a en circulation 120 à 150 millions de livres de ces valeurs, mais ni le Parlement ni le public ne s'émeuvent à l'excès, car la plupart des titres sont entre les mains de spéculateurs.

François-Marie Arouet de Voltaire affirme toutefois avoir perdu 200 000 livres dans l'opération.

Pour éteindre ces effets, Joseph Marie Terray /

Ces mesures se heurtent à de fortes résistances.

En quelques mois, Joseph Marie Terray s'est taillé une solide impopularité dans l'opinion.

Pourtant, les moyens que Joseph Marie Terray avait d'abord employés pour rétablir les finances procédaient de l'éventail classique des recettes de la monarchie.

D'ailleurs, la plupart ont été préparées par Étienne Maynon d'Invault, son prédécesseur.



Armand-Joseph de Béthune Maréchal de camp

Le 3 janvier 1770, Armand-Joseph de Béthune est promu maréchal de camp.



Armand-Joseph de Béthune Maréchal de camp

Le 3 janvier 1770, Armand-Joseph de Béthune est promu Maréchal de camp.



Joseph Marie Terray Ministre d'État

Nommé ministre d'État le 18 février 1770, Joseph Marie Terray est l'un des hommes forts du ministère, dit Triumvirat, avec René Nicolas de Maupéou et Emmanuel-Armand de Vignerot du Plessis-Richelieu.



Naissance d'Armand-Louis-François-Edmé de Béthune

Armand-Louis-François-Edmé de Béthune naît le 5 août 1770, fils d'Armand-Joseph de Béthune et de Louise-Suzanne-Edmée Martel.


Tracé approximatif du canal de Saint-Quentin - En jaune

Projet de création du canal de Saint-Quentin

Un ingénieur militaire, nommé Devic (ou de Vicq), propose de réunir la Somme à l'Escaut en perçant un canal entre Saint-Quentin et Cambrai.

La difficulté est de traverser le plateau crayeux qui sépare les vallées de la Somme, de l'Escaut et de la Scarpe et d'alimenter le canal au bief de partage, c'est-à-dire à la ligne de partage des eaux.

Ce point haut du canal (84 mètres) se situe sur la section du canal comprise entre Lesdins et Vendhuile.

Devic propose de traverser le plateau par un canal souterrain, dans l'espoir que le canal serait alimenté naturellement par les eaux d'infiltration et les eaux de la nappe phréatique.

L'idée, qui parait trop ambitieuse, est abandonnée.

Pierre-Joseph Laurent modifie les plans de Devic et dirige les travaux.

Le canal de Saint-Quentin, long de 92,5 km, assure la jonction entre l'Oise, la Somme et l'Escaut et met en relation le Bassin parisien, le Nord de la France et la Belgique.

Il se compose de 2 sections :

Il se poursuit :



Port-Vendres Port en eau profond

Louis XVI confie à Augustin-Joseph de Mailly l'installation d'un port puissant et fortifié qui, sans pour autant négliger Collioure, soit capable d'assurer enfin un trafic régulier avec l'Europe entière, voire jusqu'aux Indes lointaines et jusqu'aux Amériques.

De 1770 à 1785 Augustin-Joseph de Mailly :



Mort de Joseph Durey de Sauroy Marquis du Terrail, seigneur de Sauroy et de Martigny

Joseph Durey de Sauroy est Maréchal de camp et armées du Roi, lieutenant-général du Verdunois, membre honoraire de l'académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon

Joseph Durey de Sauroy meurt le 12 juin 1770.



Crise frumentaire

Lois somptuaires

Lors de la crise frumentaire de 1770, Maximilien III Joseph de Bavière vend les joyaux de la couronne pour payer des cargaisons de grain.

En 1770, Maximilien III Joseph de Bavière impose des lois somptuaires pour limiter l'extravagance et la pompe de l'Église catholique romaine, portant par là même un coup d'arrêt à la foisonnante architecture baroque en Bavière.



Mariage de Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé avec Louise Marie Thérèse Bathilde d'Orléans

Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé épouse en 1770 Louise Marie Thérèse Bathilde d'Orléans, fille de Louis Philippe Ier d'Orléans et de Louise Henriette de Bourbon-Conti (1726-1759). Leur enfant est :

Le Prince est jugé trop jeune pour consommer le mariage. Sa femme retourne donc dans un couvent sitôt la cérémonie terminée. Mais il l'enlève.


Marie Antoinette et ses enfants - par Élisabeth Vigée Le Brun en 1787 - Château de Versailles - A l'origine, dans le berceau se trouvait peint Madame Sophie décédée à l'âge de 11 mois.

Mariage de Louis XVI avec Marie-Antoinette d'Autriche

Pour consolider l'alliance franco-autrichienne, Florimond-Claude de Mercy-Argenteau négocie le mariage de Louis XVI avec Marie-Antoinette d'Autriche.

Florimond-Claude de Mercy-Argenteau essaie vainement de refréner les goûts dispendieux de la jeune femme devenue reine.

Louis XVI épouse dans la chapelle royale à Versailles le 16 mai 1770 Marie-Antoinette d'Autriche, fille de François III Étienne de Lorraine et de Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg. Leurs enfants sont :

Cette union est la concrétisation d'une alliance visant à améliorer les relations entre le royaume de France et l'Autriche. Le mariage ne sera consommé que 7 ans plus tard.

Lors de ce mariage, Marie-Louise de Savoie-Carignan rencontre Marie-Antoinette d'Autriche.

L'Opéra Royal est inauguré à Versailles à l'occasion du festin royal.

Le 31 mai 1770, un feu d'artifice est tiré sur la future place de la Concorde à Paris pour le mariage de Louis XVI avec Marie-Antoinette d'Autriche.

Les décorations en bois prennent feu.

La foule applaudit, lorsque les cris des ouvriers, périssant au milieu des flammes, l'avertissent.

Un mouvement de terreur se déclenche parmi les 100 000 de spectateurs qui entourent les échafaudages

Le principal débouché de cette place, la rue royale est alors en construction. Elle est encombrée de matériaux, des fossés profonds sont demeurés ouverts.

Une demi-heure est nécessaire pour que la foule s'écoule.

On trouva 133 cadavres et un grand nombre de blessés. Lorsqu'on a recueilli tous ceux qui sont tombé dans les fossés et tous ceux qui sont étouffés dans d'autres endroits encombrés, on porte à 1 200 le nombre de victimes.

Louis Antoine de Gontaut-Biron est pris dans la bagarre et va périr étouffé.

Des soldats des gardes le reconnaissent dans cette foule affolée.

Aussitôt ces braves font à leur vieux colonel un rempart de leur corps et, au prix de mille périls, le tirent de la presse sain et sauf.

Marie-Adélaïde de France veut se concilier Marie-Antoinette d'Autriche, contre Jeanne Bécu.

Elle y aurait réussi si l'impératrice Marie-Antoinette d'Autriche, mère de la dauphine, ne s'était pas opposée à cette entente.



Disgrâce d'Étienne-François de Choiseul

René Nicolas de Maupéou Garde des Sceaux de France

Exil d'Étienne-François de Choiseul

La gestion intérieure d'Étienne-François de Choiseul est jugée favorablement par les encyclopédistes qu'il soutient.

C'est une des raisons de sa chute, avec son soutien à La Chalotais, et l'opposition des parlements provinciaux à sa politique.

Joseph Marie Terray aide d'abord René Nicolas de Maupéou à se débarrasser de Étienne-François de Choiseul et de Choiseul-Praslin, son cousin.

Ses ennemis menés par Jeanne Bécu et René Nicolas de Maupéou, convainquent Louis XV de l'incapacité d'Étienne-François de Choiseul à faire face à la fronde du parlement.

Étienne-François de Choiseul est renvoyé le 24 décembre 1770.

Étienne-François de Choiseul reçoit l'ordre de se retirer dans son château de Chanteloup près d'Amboise.

Il est remplacé de fait par René Nicolas de Maupéou qui s'applique à restaurer l'autorité royale.

Les membres du parlement se mettent en grève.

René Nicolas de Maupéou les fait arrêter par des mousquetaires en exigeant qu'ils reprennent leur service. Devant leur refus, ils sont exilés.

René Nicolas de Maupéou entreprend alors une réforme structurelle fondamentale.

La justice, jusqu'alors administrée par des magistrats dont la charge est héréditaire, devient une institution publique, avec des fonctionnaires payés par l'État.

Les intrigues contre Étienne-François de Choiseul augmentent sa popularité, laquelle est déjà grande.

Durant son bannissement qui durera jusqu'en 1774, Étienne-François de Choiseul est visité par des personnages puissants et apparaît alors comme un véritable chef de l'opposition.

Ses partisans n'ont de cesse de contrecarrer toutes les tentatives de réforme.



Mariage de François de Fougières avec Adélaïde Jeanne Marie Louise Jourda

François de Fougières est veuf de Françoise Tribolet.

François de Fougières épouse à Paris le 29 septembre 1770 Adélaïde Jeanne Marie Louise Jourda de Vaux, Dame d'Honneur de Marie-Thérèse de Sardaigne. Leur enfant est :



Naissance de Dominique-Joseph Vandamme

Dominique-Joseph René Vandamme ou Dominique-Joseph Vandamme naît à Cassel le 5 novembre 1770, fils d'un chirurgien.



Mariage de Jean-Étienne Noël avec Élisabeth Marguerite Benoist

Jean-Étienne Noël épouse à Champs-sur-Marne le 15 avril 1771 Élisabeth Marguerite Benoist (vers 1745-1786).Leurs enfants sont :


Prière des confédérés de Bar avant la bataille de Lanckorona - Peinture par Artur Grottger

Bataille de Lanckorona

En avril 1771, Joseph de Miaczynski commande 300 hommes autour de Biala.

Joseph de Miaczynski subit le 20 mai 1771 la contre-attaque russe.

La bataille de Lanckorona se déroule le 23 mai 1771 à Lanckorona (Petite-Pologne), pendant la confédération de Bar.

La formation polonaise de 1 300 hommes avec 18 canons commandée par le lieutenant-colonel Charles François du Perrier du Mouriez est soudain attaquée par 4 000 Russes commandés par Alexandre Vassiliévitch Souvorov.

Joseph de Miaczynski est fait prisonnier par les russes.

Les forces polonaises sont battues et obligées de battre en retraite.

Joseph de Miaczynski est relâché contre rançon et rejoint les troupes de la confédération de Bar.



Joseph Marie Terray secrétaire d'État à la marine par intérim

Joseph Marie Terray assure l'intérim du secrétariat d'État à la marine jusqu'à la nomination de Pierre Étienne Bourgeois de Boynes le 9 avril 1771.



Installation de Catherine Chaussin d'Hurly dans un hôtel particulier

En 1771, Catherine Chaussin d'Hurly s'installe dans un hôtel particulier avec Marie Françoise Félicité du Crest et Antoine-Joseph des Lacs d'Arcambal, son époux.



Mariage d'Antoine-Joseph des Lacs d'Arcambal avec Marie Françoise Félicité du Crest

Antoine-Joseph des Lacs d'Arcambal (1727-1790), Marquis d'Arcambal, épouse Marie Françoise Félicité du Crest. Leurs enfants sont :



Naissance de François Marie Joseph Raoul le Roy de Valanglart

François Marie Joseph Raoul le Roy de Valanglart naît en 1771, fils de François Léonard le Roy de Valanglart (1737-1794) et de Françoise Marie de Fougières (1748-1813).



Mort de Julien Joseph Fouché

Julien Joseph Fouché meurt en 1771 au retour d'un voyage de traite des fièvres.

Joseph Fouché, sn fils, envisage de faire la même carrière que son père, mais sa santé fragile l'en empêche.

Joseph Fouché entre au séminaire de l'Oratoire de Nantes où il reçoit les ordres mineurs.

Les idées répandues chez les Oratoriens sont celles des Lumières et il en ressort athée.



Cession du château Maison-Rouge

Jean-Hyacinthe-Louis-Emmanuel Hocquart cède le château Maison-Rouge de Gagny à Louis Philippe II Joseph d'Orléans en 1771.



Augustin-Joseph de Mailly Directeur-général des camps et armées des Pyrénées et des côtes de la Méditerranée

En 1771, Augustin-Joseph de Mailly est nommé Directeur-général des camps et armées des Pyrénées et des côtes de la Méditerranée.


Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène - atelier d'Anton von Maron - Château de Versailles

Mariage de Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine avec Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène

Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine épouse à Milan le 15 octobre 1771 Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène. Leurs enfants sont :

Ils donnent naissance à la branche de Modène (ou d'Este) de la maison impériale.

Dès ce mariage, la tutelle de François III de Modène s'achève sur Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine.


Louis Philippe II Joseph d'Orléans Grand maître du Grand Orient de France

Louis Philippe II Joseph d'Orléans Grand maître du Grand Orient de France

En 1771, Louis Philippe II Joseph d'Orléans se fait élire grand maître du Grand Orient de France, qui vient d'être organisé.



Lois sur l'éducation des enfants

En 1771, Maximilien III Joseph de Bavière édicte des lois sur l'éducation des enfants.



Mort de Marie-Charles-Louis d'Albert

Louis Joseph Charles Amable d'Albert Duc de Luynes

Marie-Charles-Louis d'Albert meurt en 1771.

Louis Joseph Charles Amable d'Albert devient 6e Duc de Luynes.


Château de La Ferté-Vidame - État actuel

Reconstruction du château de La Ferté-Vidame

Jean-Joseph de Laborde confie à l'architecte Antoine Matthieu Le Carpentier le soin de reconstruire entièrement le château, dont il ne conserve qu'une partie du donjon féodal, mais rendue méconnaissable sous les ajouts.

Les travaux ne durent que 3 ans, achevés en 1771, ce qui est court pour édifier un immense bâtiment de 3 étages, qui comprend, dit-on, 167 pièces.

Le bâtiment est construit en briques et pierres avec un plan en trapèze très ouvert et apparaît comme une sorte de sublimation de la grande architecture classique.

Les pièces de réception sont situées au premier étage.

Le pavillon central et les deux pavillons situés à l'extrémité des deux ailes sont couverts de toits en dômes carrés.

Sur le jardin, la saillie ovale du corps central est inspirée du château de Vaux-le-Vicomte.

Elle renferme un salon ovale édifié sur deux niveaux et surmonté d'une coupole à laquelle répondaient les coupoles plus basses coiffant les pavillons latéraux.

Les anciennes douves sont été transformées en fossés gazonnés.

Laborde dépense à La Ferté-Vidame 14 millions de livres.

Il y reçoit Louis XV, Joseph II d'Autriche et Étienne-François de Choiseul.



Naissance de François Joseph Philippe de Riquet de Caraman Chimay

François Joseph Philippe de Riquet de Caraman Chimay naît à l'hôtel de Caraman rue de l'Université à Paris le 20 novembre 1771, fils de Victor Maurice de Riquet (1727-1807), Comte de Caraman, et de Marie Anne Gabrielle Josèphe Xavier de Hénin-Liétard (1728-1800), Princesse de Chimay.



Naissance de Joséphine Jeanne Marguerite d'Aiguillon

Joséphine Desbance ou Joséphine Jeanne Marguerite d'Aiguillon ou Daiguillon naît à Versailles le 24 décembre 1771, fille de James Robert Joseph d'Aiguillon (1719-1802) et de Catherine Gillette Bourdin (vers 1746-1776).

Jean-Joseph-Robert Desbance d'Aiguillon, son père, est gendarme de la Maison du Roi.

Elle est baptisée à Saint-Louis à Versailles le 25 décembre 1771.

Son parrain est Jean Bourdin.

Sa marraine est Marie Marguerite de Bourla.



François Joseph Paul de Grasse commandant de l'Iris

François Joseph Paul de Grasse commande l'Iris en 1772 en escadre d'évolutions.



Louis René Édouard de Rohan-Guémené à Vienne

Louis René Édouard de Rohan-Guémené gagne son poste à Vienne en 1772.

Louis René Édouard de Rohan-Guémené scandalise par son luxe et ses légèretés (apparentes) Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg.

Par contre, Louis René Édouard de Rohan-Guémené s'entend parfaitement avec Joseph II d'Autriche, son fils, et Wenzel Anton von Kaunitz-Rietberg.

Louis René Édouard de Rohan-Guémené découvre le complot mené par la Russie, la Prusse et l'Autriche qui consiste à dépecer la Pologne en 3 morceaux.

La lettre secrète, destinée à Louis XV, et dévoilant la duplicité de Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, est détournée et remise par Emmanuel-Armand de Vignerot, à Jeanne Bécu à qui il doit sa nomination.

Celle-ci la lit en public à un diner, comme si elle lui était adressée personnellement.

Marie-Antoinette d'Autriche est tout de suite informée du commentaire porté par Louis René Édouard de Rohan-Guémené sur Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, sa mère.

Marie-Antoinette d'Autriche lui reprochera ensuite toute sa vie.



Mariage d'Honoré-Gabriel Riqueti avec Émilie de Covet

Le marquis de Marignane refuse la main Émilie de Covet à Joseph-Alphonse-Omer de Valbelle, Comte de Valbelle.

Honoré-Gabriel Riqueti épouse à Aix le 23 juin 1772 Émilie de Covet, fille du marquis de Marignane.

Leur enfant est :

Elle aime le luxe et il contracte rapidement des dettes pour maintenir le train de vie de sa jeune épouse.



Naissance d'Alexandre Léopold Jean Joseph d'Autriche

Alexandre Léopold Jean Joseph d'Autriche naît le 14 août 1772, fils de Léopold II d'Autriche et de Marie-Louise de Bourbon.



Louis Philippe II Joseph d'Orléans Aspirant

En 1772, Louis Philippe II Joseph d'Orléans s'embarque sur le vaisseau l'Alexandre avec le grade de garde-marine (aspirant).



Naissance de Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé

Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé Duc de Bourbon

Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé naît à Chantilly en 1772, fils de Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé et de Louise Marie Thérèse Bathilde d'Orléans.

Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé est Duc d'Enghien.

Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé devient Duc de Bourbon en 1772.



Retraite de Jacques Necker des affaires

À plusieurs reprises, notamment en 1772, Jacques Necker avance des sommes importantes au Trésor royal, ce qui lui vaut d'être remarqué par Étienne-François de Choiseul et Joseph Marie Terray.

Jugeant avoir suffisamment fait fortune et ayant d'autres ambitions, Jacques Necker se retire en 1772, cédant toutes ses affaires à son frère Louis, connu sous le nom de M. de Germany, et associé de Girardot.

Sa réussite éclatante comme banquier lui a permis d'accumuler en peu de temps une notoriété et une fortune considérable.


Louis Marie Marc Antoine de Noailles - Buste par Antoine-Laurent Dantan

Mariage de Louis Marie Marc Antoine de Noailles avec Anne Jeanne Baptiste Pauline Adrienne Louise Catherine Dominique de Noailles

Louis Marie Marc Antoine de Noailles (1756-1804) épouse le 19 septembre 1773 Anne Jeanne Baptiste Pauline Adrienne Louise Catherine Dominique de Noailles. Leurs enfants sont :



Mariage de Jean Baptiste Tavernier de Boullogne avec Louise Walckiers

Jean Baptiste Tavernier de Boullogne épouse le 31 janvier 1773 Louise Walckiers (1756-1796). Leurs enfants sont :


Charles Henry Louis de Machault d'Arnouville - par Alexandre Roslin - Château de Thoiry Angélique Élisabeth Jeanne de Baussan

Mariage de Charles Henry Louis de Machault d'Arnouville avec Angélique Élisabeth Jeanne de Baussan

Précédemment, chevalier de Machault, Charles Henry Louis de Machault d'Arnouville devient Comte d'Arnouville en 1773.

Charles Henry Louis de Machault d'Arnouville épouse en l'église Saint-Paul à Paris le 2 juin 1773 Angélique Élisabeth Jeanne de Baussan (1752-1813), fille d'Alexandre de Baussan, Maître des requêtes (mort en 1755), et de Marie Françoise de Baussan. Leurs enfants sont :

Angélique Élisabeth Jeanne de Baussan est héritière du château de Thoiry.

En septembre 1773, Charles Henry Louis de Machault d'Arnouville doit quitter Angélique Élisabeth Jeanne de Baussan pour retrouver ses troupes, puisqu'il est dans le régiment de Languedoc-Dragons.

Pendant ces années où ils seront éloignés l'un de l'autre, ils vont s'écrire 1500 lettres d'amour, 6000 pages au total.

Ces pages conservées dans les archives de Thoiry sont une mine d'or où l'on trouve les petits détails de la vie quotidienne.


Frédéric-Auguste Ier d'Oldenbourg

Traité de Tsarkoïe Selo

Frédéric-Auguste Ier d'Oldenbourg Duc d'Oldenbourg

Christian VII de Danemark est comte d'Oldenbourg et de Delmenhorst.

Paul Ier de Russie est duc de Holstein-Gottorp.

Le 27 août 1773, au traité de Tsarkoïe Selo, le comté d'Oldenbourg est échangé contre le duché de Holstein.

Paul Ier de Russie transfère ses comtés à Frédéric-Auguste Ier d'Oldenbourg, son cousin.

Joseph II d'Autriche autorise cette concession.

Joseph II d'Autriche accorde à Frédéric-Auguste Ier d'Oldenbourg le titre de Duc d'Oldenbourg.



Naissance de Louis Joseph de Fougières

Louis Joseph de Fougières naît en 1773, fils de François de Fougières et d'Adélaïde Jeanne Marie Louise Jourda.



Naissance de Louis Joseph d'Arco-Zinneberg

Ludwig ou Luigi ou Louis Joseph d'Arco-Zinneberg ou von und zu Arco-Zinneberg naît en 1773.



Mariage de Jean Clément Michel avec Marie Anne Henriette Pinchinat

Jean Clément Michel épouse à Orléans en 1773 Marie Anne Henriette Pinchinat.

Leurs enfants sont :



Mariage de Charles-François Lebrun avec Anne Delagoutte

Charles-François Lebrun épouse le 15 juin 1773 Anne Delagoutte. Leurs enfants sont :



Jean-Joseph Portet Précepteur renommé de la cour de Versailles

En 1773, Charles François Casimir de Saulx, son père, donne à Charles Marie Casimir de Saulx comme précepteur Jean-Joseph Portet.

Jean-Joseph Portet est un précepteur renommé de la cour de Versailles et un homme des Lumières.

Charles Marie Casimir de Saulx partage ses années de 1773 jusqu'à 1778 avec d'autres élèves de Jean-Joseph Portet tels que :



Mariage de Louis Marie Marc Antoine de Noailles avec Louise de Noailles

Louis Marie Marc Antoine de Noailles épouse le 19 septembre 1773 Louise de Noailles, sa cousine.

Leurs enfants sont :



Mort de Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz

Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz meurt rue Neuve-Saint-Augustin Paris le 21 septembre 1773.



Naissance de Louis-Philippe Ier de France

Louis-Philippe d'Orléans ou Louis-Philippe Ier de France naît au Palais Royal à Paris le 6 octobre 1773, fils de Louis-Philippe II Joseph d'Orléans (1747-1793), Duc d'Orléans, et fr Louise Henriette Marie Adélaïde de Bourbon (1753-1821).



Incendie du Palais-Royal

Le Palais-Royal, propriété de Louis Philippe II Joseph d'Orléans, brûle en 1773.



Mort de Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz

Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz meurt rue Neuve-Saint-Augustin à Paris le 21 septembre 1773.



Mort de Pierre-Joseph Laurent

Pierre-Joseph Laurent meurt le 12 octobre 1773.



Joseph Alvintzy Oberst

Joseph Alvintzy devient Colonel ou Oberst en 1774



Naissance de Joseph de Puniet de Monfort

Joseph de Puniet de Monfort naît au château de Ventalais près de Montcuq dans le Lot le 6 avril 1774.

Puniet ayant été parfois othographié Pugnet.



Naissance de Pauline Hortense d'Albert de Luynes

Pauline Hortense d'Albert de Luynes naît en 1774, fille de Louis Joseph Charles Amable d'Albert de Luynes (1748-1807), Duc de Luynes, et de Guyonne Joséphine Élisabeth de Montmorency-Laval.


Pierre René Cacault

Pierre René Cacault à Rome

En 1774, boursier de la ville de Nantes, Pierre René Cacault part à Rome où, élève de Joseph-Marie Vien, il est initié à la peinture d'histoire.

Pendant près de 20 ans, Pierre René Cacault y exerce une activité de peintre, fréquentant de nombreux artistes parmi lesquels Mathurin et Louis Crucy, Coste, David, Canova et Lemot.



Joseph Marie Terray Abbé commendataire de l'Abbaye de Troarn

Joseph Marie Terray devient Abbé commendataire de l'Abbaye de Troarn en 1774.



Alexandre Marie Éléonor de Saint-Mauris-Montbarrey Prince de Montbarrey et Chevalier du Saint-Empire

Alexandre Marie Éléonor de Saint-Mauris-Montbarrey devient Prince de Montbarrey et du Saint-Empire par diplôme impérial du 5 mars 1774.

Il pait 100 000 livres pour ce titre que lui accorde l'empereur Joseph II d'Autriche.



Naissance d'Hélène de Bauffremont-Courtenay

Hélène de Bauffremont-Courtenay naît en avril 1774, fille de Joseph de Bauffremont-Courtenay et de Louise-Bénigne-Marie-Octavie-Françoise-Jacqueline-Laurence de Bauffremont-Courtenay.


Charles Louis de Bade

Mariage de Charles Louis de Bade avec Amélie de Hesse-Darmstadt

Charles Louis de Bade épouse le 15 juillet 1774 Amélie de Hesse-Darmstadt, fille Louis IX de Hesse-Darmstadt et de Caroline-Henriette de Deux-Ponts-Birkenfeld. Leurs enfants sont :



Joseph Marie Terray Directeur et Ordonnateur des Bâtiments de Sa Majesté

Joseph Marie Terray est Directeur et Ordonnateur des Bâtiments de Sa Majesté en 1774.

Le 28 août 1774, au cours de la Saint-Barthélemy des ministres, Louis XVI, cédant à la pression de l'opinion, renvoie Joseph Marie Terray.



Étude d'Anne Adrien Pierre de Montmorency-Laval

Guy Marie Anne Louis de Montmorency-Laval doit succéder au titre de Duc de Laval.

Anne Adrien Pierre de Montmorency-Laval est élevé à Metz, par les soins de Louis-Joseph de Montmorency-Laval, son oncle prince-évêque de cette ville, qui veut le nommer son coadjuteur.

Anne Adrien Pierre de Montmorency-Laval est envoyé au séminaire de Saint-Sulpice à Paris.



François Joseph Paul de Grasse commandant de L'Amphitrite

En 1775, François Joseph Paul de Grasse dirige L'Amphitrite aux Antilles.



Louis-Joseph de Montmorency-Laval Chanoine de l'abbaye Saint-Arnould de Metz

En 1775 Louis-Joseph de Montmorency-Laval est nommé chanoine de l'abbaye Saint-Arnould de Metz.



Mariage d'Amédée Emmanuel François Laharpe avec Charlotte d'Auvin de Burdinne

Amédée Emmanuel François Laharpe épouse le 7 juillet 1775 Charlotte d'Auvin de Burdinne (1751-1822). Parmi leurs enfants citons :



Don de l'Hôtel de Conti

Mort de Louise-Élisabeth de Bourbon-Condé

Peu avant sa mort, Louise Élisabeth de Bourbon-Condé fait don de l'hôtel de Conti à son petit-fils, Louis François Joseph de Bourbon-Conti.

Louise-Élisabeth de Bourbon-Condé meurt dans son hôtel à Paris le 27 mai 1775.

Elle est inhumée en la chapelle Saint-Louis de l'église Saint-Sulpice de Paris le 30 mai 1775.


Louis XVI en costume de sacre

Sacre de Louis XVI

Gaspard de Clermont-Tonnerre Duc et Pair de France

Jean-François-Joseph de Rochechouart, pair du royaume, et l'évêque de Beauvais cherchent le roi pour le conduire à la cathédrale.

Louis XVI est sacré en la cathédrale de Reims le 11 juin 1775.

Le sacre est organisé par Gaspard-Louis Rouillé d'Orfeuil.

Avec 3 autres maréchaux, Antoine-Chrétien de Nicolaï est sélectionné pour porter les honneurs au sacre de Louis XVI, à Reims.

Charles X de France assiste au sacre de son frère.

Il représente Louis XVII, Duc de Normandie et Pair du Royaume.

Gaspard de Clermont-Tonnerre en sa qualité de doyen des maréchaux du royaume, a l'honneur de tenir pendant la cérémonie, comme il est d'usage, Joyeuse, l'épée de Charlemagne.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord assiste à ce sacre.

Alexandre-Angélique de Talleyrand-Périgord, son oncle, y assiste comme coadjuteur de l'évêque consécrateur.

Charles-Daniel de Talleyrand-Périgord, son père, y assiste comme otage de la sainte Ampoule.

Jean-Louis-Roger de Rochechouart est l'un des 4 otages de la Sainte Ampoule.

Louis XVI, à cette occasion, élève Gaspard de Clermont-Tonnerre à la dignité de Duc et de Pair de France.

Jean-Louis-Roger de Rochechouart est reçu chevalier des ordres du roi en 1775.



Naissance de Louis Antoine Philippe d'Orléans

Louis Antoine Philippe d'Orléans naît en 1775, fils de Louis Philippe II Joseph d'Orléans et de Louise Henriette Marie Adélaïde de Bourbon.



Naissance de Rémy Joseph Isidore Exelmans

Rémy Joseph Isidore Exelmans naît en 1775.


Pagode du château de Chanteloup

Construction de La Pagode au Château de Chanteloup

Dans le parc, au Sud du Château de Chanteloup, Étienne-François de Choiseul fait construire entre 1775 et 1778 par Louis-Denis Le Camus une pagode de 7 étages.

Elle est destinée à des fêtes nocturnes.

Les pierres utilisées pour édifier la Pagode proviendraient de la Bourdaisière à Montlouis, un des châteaux de Louise Henriette Marie Adélaïde de Bourbon, détruit en partie suite à un caprice d'Étienne-François de Choiseul.

Ce château sera reconstruit sous la Terreur par Armand Joseph Dubernad.

Haute de 44 mètres, la Pagode comporte 7 étages qui reposent sur un péristyle circulaire de 16 colonnes et 16 piliers.

Un escalier intérieur de 142 marches monte jusqu'au sommet.

Située au sommet d'une colline, elle forme le point de rencontre de 8 longues avenues tracées dans la forêt d'Amboise.

Elle est à la lisière de la forêt d'Amboise, au bord d'un miroir d'eau en demi-lune qui se prolongeait au Sud par un grand canal aujourd'hui engazonné et formant un boulingrin.

Devant l'absence de sources et les difficultés de recueillir des eaux de ruissellement, Étienne-François de Choiseul fait venir de Valenciennes l'ingénieur Laurent, créateur des canaux du Nord, qui, afin d'amener les eaux de l'étang des Jumeaux, trace un canal à travers la forêt sur 13 kilomètres.

Ce canal sera détruit à la Révolution pour récupérer le plomb du réseau des canalisations...

Au premier étage, Choiseul aurait fait graver sur des tables de marbre blanc les noms des 210 personnes de haute condition qui vinrent le visiter durant son exil, bravant le Roi.



Mariage de François Joseph Paul de Grasse avec Marie Catherine Pin

François Joseph Paul de Grasse est veuf d'Antoinette Rosalie Accaron.

François Joseph Paul de Grasse épouse au Port-de-Paix à Saint-Domingue le 16 octobre 1775 Marie Catherine Pin. Leurs enfants sont :



Séparation amiable de Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti et de Marie Fortunée d'Este-Modène

Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti et Marie Fortunée d'Este-Modène se séparent à l'amiable à fin 1775.



Démission de Charles-François-Joseph Dugua

Un des passe-droits, si communs à cette époque, force Charles-François-Joseph Dugua à donner sa démission en 1776.



Grigori Aleksandrovitch Potemkine Prince du Saint-Empire romain germanique

En 1776, à la requête de Catherine II de Russie, Joseph II d'Autriche élève Grigori Aleksandrovitch Potemkine au rang de prince du Saint-Empire romain germanique.



François Joseph Paul de Grasse commandant de L'Intrépide

François Joseph Paul de Grasse dirige L'Intrépide en 1776.

François Joseph Paul de Grasse se taille une réputation de bon manœuvrier.



Liaison de Florimond-Claude de Mercy-Argenteau avec Marie-Rose-Josèphe Levasseur

Florimond-Claude de Mercy-Argenteau a une liaison avec Marie-Rose-Josèphe Levasseur. Leur enfant est :

Noville est une terre appartenant à la famille Mercy.

Florimond-Claude de Mercy-Argenteau installe Marie-Rose-Josèphe Levasseur, dans le hameau de Chennevières, dépendant de Conflans.

Il vient souvent lui rendre visite.


Jacques-Joseph-François de Vogüé Évêque de Dijon

Jacques-Joseph-François de Vogüé Évêque de Dijon

Jacques-Joseph-François de Vogüé (Jacobus Josephus Franciscus) ou Jacques V est nommé Évêque de Dijon le 3 mars 1776.

Il est confirmé le 20 mai 1776.

Il est consacré le 9 juin 1776.



Naissance de Joseph Antoine d'Autriche

Joseph Antoine Jean ou Joseph Anton ou Joseph Antoine d'Autriche ou de Habsbourg-Lorraine naît le 9 mars 1776, fils de Léopold II d'Autriche et de Marie-Louise de Bourbon.

Il grandit à la Cour grand-ducale de Florence.



Nouvelle cession de l'Hôtel de Conti

En 1776, Louis François Joseph de Bourbon-Conti cède l'Hôtel de Conti à Louis-Marie-Athanase de Loménie, Comte de Brienne.

La demeure prend alors le nom d'Hôtel de Brienne, qu'il conserve encore de nos jours.



Louis Philippe II Joseph d'Orléans Lieutenant général des armées navales

Après deux campagnes en 1775 et en 1776, Louis Philippe II Joseph d'Orléans est promu lieutenant général des armées navales (contre-amiral).


Louis François II Joseph de Bourbon-Conti en habit de chasse - par Louis Petit – 1774 - musée Condé à Chantilly

Mort de Louis-François Ier de Bourbon-Conti Comte de La Marche, Seigneur de Silly, d'Ognes, du Plessis-Belleville, Saint-Pathus, de Villiers-Adam et de Stors

Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti Prince de Conti

Ramené à Paris vers la fin juin 1776, Louis-François Ier de Bourbon-Conti se réconcilie avec son fils Louis François II de Bourbon-Conti.

L'avant-veille de sa mort, Louis-François Ier de Bourbon-Conti reconnait par testament les enfants qu'il a eu de Marie-Claude Gauché.

Louis-François Ier de Bourbon-Conti refuse de recevoir les secours de la religion et meurt à Paris le 2 août 1776 dans l'impénitence.

Son corps est inhumé provisoirement à L'Isle-Adam.

Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti devient Prince de Conti en 1776.


Sophie-Dorothée de Wurtemberg par Alexandre Roslin (1777) - 18 ans

Mariage de Paul Ier de Russie avec Sophie-Dorothée de Wurtemberg

Paul Ier de Russie est veuf de Wilhelmine-Louise de Hesse-Darmstadt.

Frédéric II de Prusse propose Sophie-Dorothée de Wurtemberg, sa nièce, en mariage.

Louis de Hesse-Darmstadt reçoit une compensation financière pour la rupture des fiançailles.

Catherine II de Russie se réjouit de cette union, car Sophie-Dorothée de Wurtemberg et elle-même ont reçu le même genre d'éducation et sont natives toutes deux de Stettin.

Frédéric II de Prusse arrange donc le mariage et invite Paul Ier de Russie et Sophie-Dorothée de Wurtemberg à Berlin.

Les deux jeunes gens s'éprennent l'un de l'autre.

Sophie-Dorothée de Wurtemberg se rend à Saint-Pétersbourg, en septembre 1776 et se convertit à la foi orthodoxe russe en prenant le nom de Marie Féodorovna.

Paul Ier de Russie épouse à la chapelle du palais d'Hiver de Saint-Pétersbourg le 6 ou le 26 septembre 1776 Sophie-Dorothée de Wurtemberg. Leurs enfants sont :

Paul Ier de Russie est d'un caractère difficile, mais Sophie-Dorothée de Wurtemberg se montre satisfaite de son sort : Mon cher mari est un ange parfait et je l'aime à la folie écrit-elle à un ami.

Ces sentiments ne changeront jamais.

Contrairement aux autres membres de la famille impériale, Sophie-Dorothée de Wurtemberg est une personne frugale, vertu rare pour une princesse de cette époque.

Sa parcimonie est telle qu'elle n'hésite pas à se vêtir des vêtements de Wilhelmine-Louise de Hesse-Darmstadt, la première épouse Paul Ier de Russie ; elle chausse même les pantoufles de la défunte.



Joseph de Bauffremont-Courtenay Vice-amiral des mers du Levant

Joseph de Bauffremont-Courtenay est promu Vice-amiral des mers du Levant au service de France le 10 février 1777.



Naissance d'Eugène-Jacques-Joseph-Innocent de Vogüé

Eugène-Jacques-Joseph-Innocent de Vogüé naît à Bagnols-sur-Cèze le 8 février 1777, fils de Florimond-Annicet-Innocent de Vogüé et de Marie Anne de Cadolle de Montelus.


Marie Ire du Portugal -, par Giuseppe Troni Pierre III de Portugal

Mort de Joseph Ier du Portugal

Pierre III de Portugal Roi de Portugal et des Algarves Roi consort du Portugal

Démission de Sebastião José de Carvalho e Melo

Joseph Ier du Portugal meurt le 24 février 1777.

Marie Ire du Portugal devient Reine de Portugal le 24 février 1777.

À la demande de Marie Ire de Portugal, Pedro devient roi-consort et reçoit le titre de Pierre III de Portugal.

Pierre III de Portugal devient Roi de Portugal et des Algarves.

Pierre III de Portugal consacre la plus grande partie de son règne à la construction du Palais royal de Queluz et à son embellissement.

Queluz devient résidence royale.

Les rancœurs à l'égard de Sebastião José de Carvalho e Melo s'accumulent.

La première décision de Marie Ire de Portugal est de démettre Sebastião José de Carvalho e Melo, le premier ministre, en qui elle ne voit qu'un mécréant.

Accusé de tous les maux, il est jugé et démissionne.

Il vit dès lors retiré.



Mort de Joseph Gabriel Tancrède de Félix de Muy de Grignan

Joseph Gabriel Tancrède de Félix de Muy de Grignan meurt le jeudi 31 juillet 1777.



Naissance de Louise Marie Adélaïde Eugénie d'Orléans

Louise Marie Adélaïde Eugène d'Orléans ou Louise Marie Adélaïde Eugénie d'Orléans naît au Palais-Royal à Paris le 23 août 1777, fille de Louis Philippe II Joseph d'Orléans et de Louise Henriette Marie Adélaïde de Bourbon.

Louise Marie Adélaïde Eugénie d'Orléans est titrée Mademoiselle de Chartres à sa naissance,

Mademoiselle d'Orléans, sa sœur jumelle, naît au Palais-Royal à Paris le 23 août 1777, fille de Louis Philippe II Joseph d'Orléans et de Louise Henriette Marie Adélaïde de Bourbon

Elles sont ondoyées par Jean-Baptiste Talon, aumônier du duc d'Orléans, en présence de Jean-Jacques Poupart, curé de l'église Saint-Eustache à Paris.



Mort de Jean-François-Joseph de Rochechouart

Jean-François-Joseph de Rochechouart meurt à Paris le 20 mars 1777.



Mariage de Gaspard Monge avec Marie-Catherine Huart

Gaspard Monge exerce comme professeur à Mézières et correspondant de l'Académie des sciences de Paris.

Gaspard Monge s'éprend de Marie-Catherine Huart qui est veuve de Jacques Horbon.

Jacques Horbon était propriétaire d'une fonderie à Couvin

Gaspard Monge épouse le 12 juin 1777 Marie-Catherine Huart. Leurs enfants sont :

Le couple réside à Rocroi.

Marie-Catherine Huart appartient à une famille bourgeoise des Ardennes, introduisant Gaspard Monge dans un nouveau milieu.

Il devient propriétaire d'une fonderie et s'intéresse dès lors à tout ce qui concerne la sidérurgie et la métallurgie.

Son réseau de proches et d'amis s'étend, ce qui favorise sa rapide ascension sociale.



Séparation définitive de Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti et de Marie Fortunée d'Este-Modène

La séparation de Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti et de Marie Fortunée d'Este-Modène est définitive le 12 juin 1777.


Monument funéraire de Louis-François Ier de Bourbon-Conti

Transfert du corps de Louis-François Ier de Bourbon-Conti

Le corps de Louis-François Ier de Bourbon-Conti est transféré en 1777 dans la chapelle funéraire construite sur ordre de Louis François Joseph de Bourbon-Conti à l'extrémité nord du transept de l'église de L'Isle-Adam.



Vente des collections du palais du Temple

Louis François Joseph de Bourbon-Conti, nouveau prince de Conti, se retrouve à la tête d'une fortune très compromise par les dilapidations de son père.

Louis François Joseph de Bourbon-Conti doit vendre de nombreux biens.

Les célèbres collections du palais du Temple sont notamment dispersées en 1777.



Projet de Mariage d'Alexandre de Beauharnais

Mort de Catherine Désirée de La Pagerie

En 1777, François VI de Beauharnais propose à Joseph-Gaspard Tascher de La Pagerie, son ami, d'unir deux de leurs enfants : Alexandre de Beauharnais et Catherine Désirée de La Pagerie.

Malheureusement, lorsque la demande parvient aux La Pagerie, Catherine Désirée Tascher de la Pagerie meurt en 1777, emportée par la tuberculose.

Marie-Josèphe-Rose de Tascher de La Pagerie, la future Joséphine de Beauharnais, est alors choisie.

Elle n'a que 16 ans.



Mariage de Jean-François Marmontel avec Marie Adélaïde Lerein de Montigny

Jean-François Marmontel épouse en l'église Saint-Roch à Paris le 11 octobre 1777 Marie Adélaïde Lerein de Montigny (née en 1759) nièce de Morellet. Leurs enfants sont :

Les témoins sont :


Charles Théodore de Bavière

Mort de Maximilien III Joseph de Bavière

Charles Théodore de Bavière Duc de Bavière

Maximilien III Joseph de Bavière meurt le 30 décembre 1777 de la variole sans laisser d'héritier.

Il est inhumé dans la crypte de la Theatinerkirche à Munich.

Son épouse, la princesse Marie-Anne-Sophie de Saxe, négocie alors avec la Prusse protestante pour garantir l'indépendance de la Bavière contre les visées des Habsbourg d'Autriche, les puissants voisins catholique.

Maximilien III Joseph est un monarque exemplaire du despotisme éclairé qui s'est efforcé de faire le bien de son pays.

Il est le dernier mâle de la branche cadette de la maison de Wittelsbach qui descend de Louis IV du Saint-Empire et qui a régné sur la Bavière sans discontinuer depuis le XIVe siècle.

Wolfgang Amadeus Mozart est reçu à Munich par Maximilien III Joseph qui est, en bon Prince allemand, amateur éclairé de musique et compose même à ses heures perdues mais la frugalité du budget des menus-plaisirs fait qu'aucune position n'est offerte au compositeur.

En fin de compte, c'est un très lointain cousin, issu de la branche ainée de la Maison de Wittelsbach, qui est appelé à lui succéder comme Prince-Électeur de Bavière.

Appelé comme chef de la branche cadette de la maison palatine, Charles Théodore de Bavière est proclamé Duc de Bavière à Munich et électeur de Bavière, en 1777.



Le château de Fürstenried Résidence de Marie-Anne de Saxe

De 1778 à 1796, le château de Fürstenried est la résidence de Marie-Anne de Saxe, veuve de Maximilien III Joseph de Bavière.



Mort de Joseph Marie Terray

Joseph Marie Terray meurt à Paris le 18 février ou le 22 février 1778.

Il est inhumé dans la chapelle Sainte-Marguerite de l'église de La Motte-Tilly (Aube), où Félix Lecomte sculpte son monument funéraire en 1780.


Palais d'Argentré

Construction du palais d'Argentré

En 1778, Jean-Baptiste du Plessis d'Argentré fait bâtir par l'architecte Joseph Brousseau le palais d'Argentré, ancien palais épiscopal de Sées.



Joseph Mathurin Fidèle Lesuire Marin

Le 18 novembre 1778, Joseph Mathurin Fidèle Lesuire s'engage dans la marine.

Joseph Mathurin Fidèle Lesuire fait les campagnes de la Grenade et de Savannah sur le vaisseau le Réfléchi, en qualité de pilotin et de timonier.

Louis Marie Marc Antoine de Noailles prend part au combat de la Grenade.

Louis Marie Marc Antoine de Noailles prend part au combat de Savannah.



Guerre des pommes de terre

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen Colonel

Charles Théodore de Bavière désire échanger avec Joseph II d'Autriche, la Bavière contre les Pays-Bas autrichiens, plus proches de ses États patrimoniaux,.

Il en est empêché par ses héritiers de la branche de Deux-Ponts, soutenus par Frédéric II de Prusse.

Frédéric II de Prusse en prend prétexte pour s'opposer à la maison d'Autriche, et déclenche la guerre de Succession de Bavière dite guerre des pommes de terre (Kartoffelnkrieg) de 1778 à 1779.

Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen et Joseph Alvintzy combattent durant cette guerre.

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen participe à cette guerre.

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen est fait Colonel.



Prise de Böhmertor

Adolphe de Hesse-Philippsthal-Barchfeld Prisonnier

Joseph Alvintzy Major-général

Joseph Alvintzy prend de la ville de Böhmertor et capture d'Adolphe de Hesse-Philippsthal-Barchfeld un général prussien.

IL est nomméle grade de major-général.

Joseph Alvintzy reçoit l'ordre militaire de Marie-Thérèse.



Mariage de Jean-Hyacinthe-Louis Hocquart avec Catherine Eugénie Gaillard de Beaumanoir

Jean-Hyacinthe-Louis Hocquart épouse le 2 mars 1778 Catherine Eugénie Gaillard de Beaumanoir.

Leur enfant est :


Hôtel de Mercy-Argenteau aujourd'hui

Construction et cession de l'hôtel de Mercy-Argenteau

L'hôtel de Mercy-Argenteau est construit au 16 Boulevard Montmartre à Paris 9e en 1778 par l'architecte Firmin Perlin pour le banquier Jean-Joseph de Laborde.

C'est l'une des premières maisons bâties sur le boulevard, et l'une des très rares conservées.

L'hôtel ne comporte à l'origine que 2 étages.

Jean-Joseph de Laborde le revend aussitôt à Florimond-Claude de Mercy-Argenteau qui lui donne son nom


François VII de Beauharnais

Mariage de François VII de Beauharnais avec Marie-Anne-Françoise de Beauharnais

François VII de Beauharnais (1756-1846) épouse le 1er mai 1778 Marie-Anne-Françoise de Beauharnais (1757-1822), sa cousine, fille de Claude-Joseph de Beauharnais et d'Anne-Marie Mouchard de Chaban. Leurs enfants sont :



Maximilien Ier Joseph de Bavière Comte de Rappolstein

Maximilien Ier Joseph de Bavière devient Comte de Rappolstein en 1778.



Négociations entre l'Autriche et la Russie

En 1778, en raison des menaces françaises, des négociations sont entamées afin de consolider l'alliance entre l'Autriche et la Russie.

Elles sont à l'origine du mariage de Joseph Antoine d'Autriche avec Alexandra Pavlovna de Russie.


Bataille d'Ouessant Vaisseau La Bretagne - trois-ponts - 110 canons - - maquette exposée au musée naval de Brest

Bataille navale d'Ouessant

En 1778, les hostilités recommencent avec la Grande-Bretagne.

Louis Guillouet d'Orvilliers commande la flotte royale française, flambant neuve, où sont embarqués plusieurs officiers saintongeais : MM. de Vaudreuil, d'Amblimont, de Réals, de Nieul, du Chaffault.

François Joseph Paul de Grasse commande le Robuste.

Le vaisseau La Bretagne qui a participé activement à la guerre d'Indépendance américaine, porte la flamme de Louis Guillouet d'Orvilliers.

Louis Philippe II Joseph d'Orléans se voit confier le commandement de l'arrière.

L'amiral anglais Augustus Keppel commande une flotte anglaise de même importance.

Le 27 juillet 1778, la bataille s'engage au large d'Ouessant (Ushant pour les anglais).

Une manœuvre commandée par Louis Guillouet d'Orvilliers amène les vaisseaux de Louis Philippe II Joseph d'Orléans sur l'avant.

Louis Philippe II Joseph d'Orléans n'hésite pas à foncer sur les vaisseaux britanniques.

Le capitaine du vaisseau français où se trouve Louis Philippe II Joseph d'Orléans déclarera n'avoir pas compris les instructions de l'Amiral transmises par signaux.

Il met en panne sa division et envoie un canot pour prendre les ordres de vive voix.

Les vaisseaux britanniques prennent la fuite.

Les témoins de l'époque accuseront ce capitaine d'avoir voulu protéger du feu son illustre passager.

La bataille se solde par un demi-succès.

À Paris, chacun rend d'abord hommage à la belle conduite de Louis Philippe II Joseph d'Orléans.

Mais les marins ayant participé à la bataille témoignent et les moqueries qui s'ensuivent dans tout Paris affectent profondément Louis Philippe II Joseph d'Orléans.

De cette époque commencent les premières fâcheries de Louis Philippe II Joseph d'Orléans contre le Roi.



Mort de Joseph-Alphonse-Omer

Joseph-Alphonse-Omer est Comte d'Oraison, Marquis de Tourves, Rians, Montfuron et Bressuire, Baron de Saint-Symphorien et de Meyrargues, Comte de Valbelle de Sainte-Tulle et de Ribiers, Vicomte de Cadenet, Seigneur de Cadarache, de Rougiers, de Venelles, de Peyrolles, de Mousteyret, de Levens, du Revest, de Cucuron

Joseph-Alphonse-Omer meurt à Paris le 18 novembre 1778, d'une crise d'apoplexie.

Il est inhumé à la Chartreuse de Montrieux,



Mariage d'Archambaud Joseph de Talleyrand-Périgord avec Sabine Olivier de Senozan de Viriville

Archambaud Joseph de Talleyrand-Périgord épouse le 2 décembre 1778 Sabine Olivier de Senozan de Viriville (1764-1794). Leurs enfants sont :



Démolition du Château de Fère-en-Tardenois

Louis Philippe II Joseph d'Orléans démolit Château de Fère-en-Tardenois en partie en 1779 pour faire de la popularité.

Il en vend les matériaux et les meubles.

Ses créanciers s'emparent du reste et le vendent aux enchères, à Paris en 1793.



Joseph Mathurin Fidèle Lesuire envoyé dans les Indes occidentales

De 1779 à 1781, Joseph Mathurin Fidèle Lesuire sert dans l'armée navale envoyée dans les Indes occidentales, sous les ordres des amiraux Jean Baptiste Charles Henri Hector d'Estaing et Toussaint-Guillaume Picquet de La Motte, au secours des Américains insurgés.



Naissance de Louis Charles d'Orléans

Alphonse Léodgard ou Louis Charles d'Orléans naît en 1779, fils Louis Philippe II Joseph d'Orléans et de Louise Henriette Marie Adélaïde de Bourbon.



Duel entre Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé et Charles X de France

En 1779, à l'occasion d'un bal masqué, une altercation a lieu entre Louise Marie Thérèse Bathilde d'Orléans et Charles X de France, frère du Roi.

Pour venger l'insulte, Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé se bat en duel au bois de Boulogne avec son cousin.



Louis Philippe II Joseph d'Orléans Colonel général des troupes légères

En 1779, Louis Philippe II Joseph d'Orléans commande l'escadre d'évolutions qui fait le tour des îles britanniques et revient par les Pays-Bas.

À son retour, Louis Philippe II Joseph d'Orléans trouve Louis Jean Marie de Bourbon, son beau-père, inquiet car on l'a persuadé que Louis Philippe II Joseph d'Orléans veut le dépouiller de sa charge de grand amiral.

Louis Philippe II Joseph d'Orléans écrit à Louis XVI pour le détromper et, dans un souci d'apaisement, renonce à la marine en sollicitant Louis XVI de créer pour lui un emploi de colonel général des troupes légères, ce à quoi le Roi consentit.



Démantèlement du duché de Retz

Clément Alexandre de Brie-Serrant démantèle le duché de Retz.

Clément Alexandre de Brie-Serrant ne garde pour lui que les fiefs de Machecoul et Pornic.

Clément Alexandre de Brie-Serrant vend, de 1780 à 1782, une énorme quantité de fiefs, à savoir :

Après toutes ces aliénations, le domaine de Retz n'est plus considéré comme un duché, et est rétrogradé en une simple baronnie d'ancienneté.

Le marquis Alexandre de Brie-Serrant est tistré baron de Retz, comme ses prédécesseurs des XIIIe, XIVe et XVe siècles.


Marie Blanche Félicité de Narbonne-Pelet - par Élisabeth Louise Vigée Le Brun - 1785

Mariage d'Augustin-Joseph de Mailly avec Marie Blanche Félicité de Narbonne-Pelet

Augustin-Joseph de Mailly est veuf de Michelle de Séricourt.

Voyant qu'il n'a pas de postérité mâle, Augustin-Joseph de Mailly épouse le 6 avril 1780 Marie Blanche Félicité de Narbonne-Pelet (1763-1840), fille d'un brigadier des armées du Roi. Leur enfant est :



Rencontres de Joseph II d'Autriche avec Frédéric II de Prusse et Catherine II de Russie

Par deux fois, Joseph II d'Autriche rencontre Frédéric II de Prusse et Catherine II de Russie en 1780.


Frédéric Ier de Saxe-Hildburghausen

Mort d'Ernest-Frédéric III de Saxe-Hildburghausen

Frédéric Ier de Saxe-Hildburghausen Duc de Saxe-Hildburghausen

Ernest-Frédéric III de Saxe-Hildburghausen meurt à Seidingstadt le 23 septembre 1780.

Ernest-Frédéric III de Saxe-Hildburghausen est considéré par ses contemporains comme un prince intelligent et talentueux.

Ernest-Frédéric III de Saxe-Hildburghausen offre une bibliothèque à la ville.

Frédéric Ier de Saxe-Hildburghausen succède à Ernest-Frédéric III de Saxe-Hildburghausen, son père, et devient Duc de Saxe-Hildburghausen.

Joseph Frédéric de Saxe-Hildburghausen, son grand-oncle, est nommé prince-régence du duché de Saxe-Hildburghausen, titre qu'il conservera jusqu'à sa propre mort.



Liaison de Joseph de Rigaud avec Gabrielle Yolande Claude Martine de Polastron

Joseph de Rigaud, comte de Vaudreuil, a une liaison en 1780 avec Gabrielle Yolande Claude Martine de Polastron.

Gabrielle Yolande Claude Martine de Polastron installe Joseph de Rigaud parmi les favoris de Marie-Antoinette d'Autriche.



Liaison de Louis Philippe II Joseph d'Orléans avec Marguerite Françoise Bouvier de la Mothe de Cépoy

Louis Philippe II Joseph d'Orléans a une liaison avec Marguerite Françoise Bouvier de la Mothe de Cépoy, Comtesse de Buffon, qu'il rencontre au Palais-Royal au début des années 1780. Leur enfant est :

Elle le reçoit régulièrement à Montbard dans une des dépendances de l'Hôtel de Buffon, le Petit Fontenet.



Louis V Joseph de Bourbon-Condé Colonel général de l'Infanterie

En 1780, Louis V Joseph de Bourbon-Condé est nommé Colonel général de l'Infanterie par Louis XVI.



Départ du corps expéditionnaire de Jean-Baptiste Donatien de Vimeur pour l'Amérique

En 1780, Louis XVI refuse à Louis Philippe II Joseph d'Orléans la permission de faire partie du corps expéditionnaire de Jean-Baptiste Donatien de Vimeur qui part pour l'Amérique.



Mort de Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg

Joseph II d'Autriche Roi de Hongrie

Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg meurt à Vienne le 29 novembre 1780.

Durant son règne, elle entreprit diverses réformes centralisatrices, notamment grâce à l'aide de son chancelier, Wenzel Anton von Kaunitz-Rietberg.

Elle fut aussi une adepte du mercantilisme.

Joseph II d'Autriche hérite des possessions héréditaires des Habsbourg.

Joseph II d'Autriche succède à sa mère comme roi de Hongrie, titre qu'elle a conservé.

Empereur élu du Saint-Empire, Joseph II d'Autriche est à titre héréditaire le souverain des États qui composent les Pays-Bas belgiques :

Despote éclairé, Joseph II d'Autriche tente de leur imposer de nombreuses réformes centralisatrices et laïques, mais sans passer par la procédure habituelle : la consultation des États provinciaux.

Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine et Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène s'installent au palais royal de Milan où naissent leurs enfants.



Liaison de Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé avec Marguerite Catherine Michelot

Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé, Pair de France, est gouverneur de Franche-Comté.

Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé a une liaison avec Marguerite Catherine Michelot, une chanteuse de l'Opéra. Leurs enfants sont :



Albert-Casimir de Saxe-Teschen Confirmé comme Gouverneurs des Pays-Bas autrichiens

En 1781, Albert-Casimir de Saxe-Teschen est confirmé dans ses fonctions de Gouverneurs des Pays-Bas autrichiens par Joseph II d'Autriche

Albert-Casimir de Saxe-Teschen ne craint pas de lui faire connaître le mécontentement de la population belge confrontée aux réformes radicales et brutales de la politique impériale.



Prise de Tobago

En 1781, François Claude Amour du Chariol prend le commandement de la flotte française de François Joseph Paul de Grasse, lors de la prise de Tobago.



Mort de Louise-Jeanne de Durfort de Duras

Louise-Jeanne de Durfort est une des grandes collectionneuses d'objets d'art du XVIIIe siècle, patronnant des artistes comme les architectes François-Joseph Bélanger, Jean-François-Thérèse Chalgrin, l'ébéniste Martin Carlin, le bronzier Pierre Gouthière, etc.

Louise-Jeanne de Durfort de Duras meurt à Paris le 17 mars 1781.

Sa collection est vendue après sa mort pour faire face à ses créanciers.

Certaines pièces sont rachetées par la famille.

Les vestiges de cette collection se retrouvent dans quelques grands musées : Musée du Louvre, Frick Collection,... ou collections privées.



Naissance de Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este

Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este naît à Milan le 25 avril 1781, fils de Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine et de Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène.



Voyage de Joseph II d'Autriche aux Pays-Bas autrichiens

Du 31 mai au 27 juillet 1781, Joseph II d'Autriche effectue un voyage dans les Pays-Bas autrichiens.

Albert-Casimir de Saxe-Teschen et Marie-Christine de Habsbourg-Lorraine, nouveaux gouverneurs, font leur Joyeuse entrée, à Bruxelles le 17 juillet 1781.

Pour chaque état, ou province, l'ensemble des privilèges accordés par les souverains est à chaque fois consigné dans une charte appelée Joyeuse Entrée et renouvelé à chaque changement de souverain.

La Joyeuse Entrée du Brabant est un recueil de 59 articles d'anciens privilèges.



Mariage de Charles Marie Joseph Bretagne de La Trémoïlle avec Louise Emmanuelle de Châtillon

Charles Marie Joseph Bretagne de La Trémoïlle épouse le 20 juillet 1781 Louise Emmanuelle de Châtillon (1763-1814). Leur enfant est :



Bourse offerte à Joseph Fesch

En 1781, Lucien Bonaparte offre une bourse à Joseph Fesch, le demi-frère de Maria Letizia Ramolino, la femme de Charles Marie Bonaparte, son neveu, afin de lui permettre d'entrer au Séminaire d'Aix-en-Provence.



Séparation de Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé et de Louise Marie Thérèse Bathilde d'Orléans

En 1781, Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé se sépare de Louise Marie Thérèse Bathilde d'Orléans, son épouse, coupable d'avoir persiflé les Condé dans une pièce de théâtre qu'elle monte.



Marie-Louise de Savoie-Carignan Grande maîtresse de toutes les loges Écossaises régulières de France

Marie-Louise de Savoie-Carignan entre dans la franc-maçonnerie auprès de Louis Philippe II Joseph d'Orléans.

En 1781, Marie-Louise de Savoie-Carignan est nommée grande maîtresse de toutes les loges Écossaises régulières de France.



Reconstruction du Palais-Royal

Louis Philippe II Joseph d'Orléans fait entièrement reconstruire le Palais-Royal vers 1781. Il ne reste du Palais original, que la galerie des Proues, au sud est.

Des galeries sont érigées sur le pourtour du jardin. Philippe-Égalité y installe des boutiques vendues à des commerçants, des théâtres, des cafés : le café de Foy, le café Lamblin, un jardin…

On surnomme alors le palais, le palais marchand et Louis Philippe II Joseph d'Orléans le prévôt des marchands.



Siège d'York-Town

Claude-Anne de Rouvroy de Saint-Simon est embarqué en septembre 1781 sur l'escadre de François Joseph Paul de Grasse, comme commandant d'un corps expéditionnaire de 2 000 hommes envoyé en Amérique au secours des insurgents.

Claude-Anne de Rouvroy de Saint-Simon se distingue dans cette campagne, particulièrement au siège d'York-Town.



Naissance de Louis Joseph de France

Louis Joseph Xavier François ou Louis Joseph de France naît le 22 octobre 1781, fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette d'Autriche.

Il est dauphin de France.

Cela ne sert pas forcément Marie-Antoinette, car les libelles ont vite fait d'accuser l'enfant de n'être pas de Louis XVI.



Nouvelle tentative de cession du collier

Après avoir vainement essayé de placer le collier en dehors de la France, Charles Boehmer tentent encore une fois de le vendre à Marie-Antoinette après la naissance de Louis Joseph de France en 1781.

La Reine refuse à nouveau.



Mesures de sécularisation en Autriche

Wenzel Anton von Kaunitz-Rietberg approuve les mesures de sécularisation prises par Joseph II d'Autriche à partir de 1781.



Édit de tolérance publié par Joseph II d'Autriche

Adepte du fébronianisme, Joseph II d'Autriche impose ses volontés personnelles dans les affaires intérieures de l'Église.

Le 12 novembre 1781, Albert-Casimir de Saxe-Teschen et Marie-Christine de Habsbourg-Lorraine signent une ordonnance conforme à l'édit de tolérance publié par Joseph II d'Autriche, qui reconnaît la liberté de culte et permet aux protestants et aux juifs d'accéder aux fonctions publiques.



Mort de Joseph de Bauffremont-Courtenay Comte de Charme, Marquis de Mirebeau

Joseph de Bauffremont-Courtenay meurt au château de Cesy dans l'Yonne le 14 novembre 1781.



Suppression de couvents religieux

Le 12 janvier 1782, Joseph II d'Autriche édite une ordonnance pour la suppression des couvents religieux suivant :

Joseph II d'Autriche confisque leurs biens pour utiliser l'argent récolté à la construction d'hôpitaux et d'écoles.

Joseph II d'Autriche resserre davantage le contrôle de l'État sur l'Église.

Malgré l'opposition des évêques et du Cardinal de Frankenberg Joseph II d'Autriche remplace les séminaires diocésains par son propre grand séminaire joséphiste à Louvain.

Le clergé ne peut plus censurer l'État, et les évêques doivent prêter un serment civil.



Naissance de Jean-Baptiste d'Autriche

Jean-Baptiste Joseph Fabien Sébastien ou Jean-Baptiste d'Autriche ou de Habsbourg-Lorraine naît à Florence le 20 janvier 1782, fils de Léopold II d'Autriche et de Marie-Louise de Bourbon.



Joseph Souham Cuirassier du roi

Joseph Souham, un gaillard de 1,98 m, s'engage à l'âge de 22 ans dans les cuirassiers du roi 17 mars 1782.


Hôtel de Salm

Construction de l'Hôtel de Salm

Frédéric de Salm-Kyrbourg souhaite acquérir une résidence plus grande que l'hôtel parisien qu'il louait jusqu'alors.

Frédéric de Salm-Kyrbourg achète un terrain à Paris à Louis François Joseph de Bourbon-Conti et y fait construire entre 1782 et 1787 l'Hôtel de Salm par l'architecte Pierre Rousseau.

La construction de cet hôtel est suspendue à de nombreuses reprises, faute de paiements de la part de Frédéric de Salm-Kyrbourg.

Frédéric de Salm-Kyrbourg s'y ruine. En 1787, Pierre Rousseau, pour se payer de ses travaux, rachète l'hôtel, et le prince n'y est plus que locataire.

Frédéric de Salm-Kyrbourg songe même, selon la Gazette des Deux-Ponts, à marier son neveu, poitrinaire et qui ne peut raisonnablement espérer avoir d'enfants, à la fille de son entrepreneur Thévenin, dans l'espoir qu'un titre de princesse apaise les exigences financières de ce dernier.

Il s'y installe en 1788, alors que les travaux de décoration intérieure ne sont pas encore terminés.

Le domicile parisien de la famille princière allemande devient bientôt un point de rencontre de la haute société de la Révolution française.

L'Hôtel de Salm est aujourd'hui le Palais de la Légion d'honneur.



Années de jeunesse et de formation (1759-1792)

En 1782, Joseph Fouché devient professeur de sciences.

Il est considéré comme un excellent pédagogue.

Il enseigne au collège de Niort, puis dans les villes de Saumur, Vendôme, Juilly et Arras.

À Arras, Joseph Fouché fait la connaissance de Maximilien de Robespierre.

Joseph Fouché devient franc-maçon et ne quittera jamais la maçonnerie.



Mort de Denis Joseph Lalive d'Épinay

Denis Joseph Lalive d'Épinay meurt en 1782.


Gabrielle Yolande Claude Martine de Polastron en 1782 par Élisabeth Vigée Lebrun

Gabrielle Yolande Claude Martine de Polastron Gouvernante des enfants de France

Gabrielle Yolande Claude Martine de Polastron devient Gouvernante des enfants de France de 1782 à 1789.

Le Trésor royal éponge les dettes du couple Polignac (400 000 livres).

Le reste de la famille Polignac profite aussi de la manne :

L'avalanche de faveurs touchant les Polignac sont pour beaucoup dans l'impopularité croissante de la reine, surtout à une période où l'on ne parle que d'économies.

La rumeur publique fait vite de Gabrielle Yolande Claude Martine de Polastron la maîtresse de la reine.

Surtout, les Polignac intriguent avec les autres favoris, comme le baron de Besenval, et se mêlent de politique.

On les appelle le parti de la reine, ce qui nuit encore à la réputation de cette dernière.



Mariage de Pierre François Michel avec Sophie de Besné

Pierre François Michel épouse Sophie de Besné. Leurs enfants sont :


Fortifications d'Ypres sur la carte Ferraris - vers 1775

Démantèlement des fortifications d'Ypres

En 1782, Joseph II d'Autriche ordonne le démantèlement des fortifications d'Ypres.



Faillite d'Henri Louis Marie de Rohan-Guémené

Henri Louis Marie de Rohan-Guémené et Victoire Armande Josèphe de Rohan, son épouse, se signalent par l'éclat des fêtes qu'ils donnent, la somptuosité de leur maison et par de folles prodigalités.

Henri Louis Marie de Rohan-Guémené n'a pas moins de 2 000 000 de rente.

On dit qu'ils empruntent de l'argent à charge de rentes viagères.

Ils vivent dans un milieu où la considération pour les personnes du monde dépend de la noblesse de leur naissance et celle de leur caractère, et est indépendante de la richesse.

Avec un passif de 33 millions de livres, Henri Louis Marie de Rohan-Guémené fait une faillite retentissante, le 2 octobre 1782.

Guillaume Imbert de Boudeaux, explique que de nombreux prêteurs sont ruinés.

Les gens plus atteints sont des domestiques, de petits marchands, des portiers, qui portent leurs épargnes au prince ... il a des recruteurs d'argent à Brest et dans tous les ports de Bretagne pour séduire les pauvres matelots ... Ils les éblouissent par l'apparence d'un placement avantageux et accaparent ainsi tout leur argent.

Il semble qu'Henri Louis Marie de Rohan-Guémené ait agi en connaissance de cause.

Victoire Armande Josèphe de Rohan est obligée de se démettre de sa charge de gouvernante des Enfants de France et de quitter la Cour.

Les rentes échues sont payées par les autres membres de la famille Rohan, par Louis V Joseph de Bourbon-Condé, et surtout par la princesse de Guémenée dont les biens sont importants.

La liquidation ne sera terminée qu'en 1792.



Armand-Joseph de Béthune Président de la Société philanthropique

En 1783, Armand-Joseph de Béthune devient président de la Société philanthropique.



Johann Ludwig de Wallmoden-Gimborn Comte de Wallmoden-Gimborn

Le 17 janvier 1783, Johann Ludwig de Wallmoden-Gimborn est élevé au rang de Comte du Saint-Empire par l'empereur Joseph II d'Autriche.

Johann Ludwig de Wallmoden-Gimborn obtient également un siège et une voix au Reichsgrafenkollegium (collège de comtes du Saint-Empire) de Westphalie.


Joseph Balsamo

Liaison de Louis René Édouard de Rohan-Guémené avec Jeanne de Valois-Saint-Rémy

Vers 1783, Jeanne de Valois-Saint-Rémy fait un voyage à Saverne, pour rejoindre Mme de Boulainvilliers qui lui présente Louis René Édouard de Rohan-Guémené, son ami.

Jeanne de Valois-Saint-Rémy fait appel financièrement à Louis René Édouard de Rohan-Guémené pour sortir de la misère avec laquelle elle continue de se débattre plus ou moins, puis devient sa maîtresse.

C'est là aussi qu'elle rencontre le mage Joseph Balsamo, qui se fait appeler comte de Cagliostro.

Celui-ci gravite aussi autour de Louis René Édouard de Rohan-Guémené en lui soutirant de l'argent en échange de prétendus miracles.



Mariage d'Armand-Joseph de Béthune avec Henriette-Adélaïde-Josèphe du Bouchet de Sourches

Armand-Joseph de Béthune est veuf de Louise-Suzanne-Edmée Martel.

Armand-Joseph de Béthune épouse à Saint-Sulpice à Paris le 17 février 1783 d'Henriette-Adélaïde-Josèphe du Bouchet de Sourches de Tourzel (1765-1837).



Naissance de Louis Marie Joseph Gabriel César de Choiseul-Praslin

Louis Marie Joseph Gabriel César de Choiseul-Praslin naît à Paris en 1783, fils de César Hippolyte de Choiseul-Praslin (1757-1793), Comte de Sainte Suzanne, et de Louise Joséphine de Choiseul d'Esquilly (1765-1837).



Naissance de Louis Joseph Alexis de Noailles

Louis Joseph Alexis de Noailles naît à Paris le 1er juin 1783, fils de Louis Marie Marc Antoine de Noailles (1756-1804) et de Jeanne-Baptiste-Adrienne-Pauline-Louise-Catherine de Noailles (1758-1794).


Augustin-Joseph de Mailly

Augustin-Joseph de Mailly Maréchal de France

Augustin-Joseph de Mailly, Comte de Mailly, est fait Maréchal de France en 1783 par Louis XVI.

Louis XVI nomme Augustin-Joseph de Mailly chevalier de ses ordres.

Il est membre de l'Académie des Sciences, des Lettres et des Arts d'Amiens.



Naissance de Charles-Marie d'Albert de Luynes

Charles-Marie d'Albert de Luynes naît en 1783, fils de Louis Joseph Charles Amable d'Albert.



Vente des biens de Louis François Joseph de Bourbon-Conti

Louis François Joseph de Bourbon-Conti ambitionne de faire de l'Isle-Adam le plus beau domaine cynégétique de France.

Il y engage à des dépenses considérables qui le contraignent, en octobre 1783, à vendre le reste de ses biens à Louis XVIII, agissant comme prête-nom de Louis XVI, pour 11 000 000 livres.

Louis François Joseph de Bourbon-Conti se réserve toutefois la jouissance de ses châteaux de L'Isle-Adam, Stors et Trie.



Cession du château de La Ferté-Vidame

Louis XVI contraint le banquier Jean-Joseph de Laborde à céder à Louis Jean Marie de Bourbon le château de La Ferté-Vidame pour 5 500 000 livres, le 4 janvier 1784.

Jean-Joseph de Laborde ne conserve que le titre de vidame de Chartres, les meubles et objets d'art et les statues du parc, dont Louis Jean Marie de Bourbon ne veut pas.



Naissance de Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac

Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac naît à Paris le 26 février 1784, fils de Philippe de Montesquiou Fezensac (1753-1833) et de Louise Joséphine de Lalive de July (1764-1832).



Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald dans le régiment d'Arthur Dillon

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald sert dans le régiment irlandais d'Arthur Dillon en Hollande en 1784



Nouveau décret de Joseph II d'Autriche

Joseph II d'Autriche déclare, par son décret du 28 septembre 1784, que le mariage est un acte civil.

Joseph II d'Autriche abolit la notion de crime d'hérésie.

Joseph II d'Autriche établit la liberté de conscience et autorise la fréquentation des écoles de confession non catholique.



Mort de Claude-Joseph de Beauharnais

Claude-Joseph de Beauharnais meurt à Paris le 25 décembre 1784.

Claude de Beauharnais, son fils, hérite du château des Roches-Baritaud.



Mariage de Jean François de Bourgoing avec Marie-Benoîte Prévost

Jean François de Bourgoing épouse en 1785 Marie-Benoîte Prévost (morte en 1838), Comtesse de La Croix. Leurs enfants sont :


Gabriel-Antoine d'Espagne

Mariage de Gabriel-Antoine d'Espagne avec Marie-Anne-Victoire de Portugal

Gabriel-Antoine d'Espagne épouse le 23 mai 1785 Marie-Anne-Victoire de Portugal (1768-1788), fille de Marie Ire de Portugal (1734-1816). Leurs enfants sont :



Seconde tentative d'échange de la Bavière contre les Pays-Bas autrichiens

En 1785, Charles Théodore de Bavière tente à nouveau d'échanger la Bavière contre les Pays-Bas autrichiens avec Joseph II d'Autriche.

Il ne réussit pas davantage.


Charlotte Georgine Louise de Mecklembourg-Strelitz

Mariage de Frédéric Ier de Saxe-Hildburghausen avec Charlotte Georgine Louise de Mecklembourg-Strelitz

Frédéric Ier de Saxe-Hildburghausen épouse le 3 septembre 1785 Charlotte Georgine Louise de Mecklembourg-Strelitz, fille de Charles II de Mecklembourg-Strelitz. Leurs enfants sont :


Wilhelmine de Hesse-Darmstadt

Mariage de Maximilien Ier Joseph de Bavière avec Wilhelmine de Hesse-Darmstadt

Maximilien Ier Joseph de Bavière épouse en 1785 Wilhelmine de Hesse-Darmstadt, fille de Georges-Guillaume de Hesse-Darmstadt et de Louise de Linange ou Leiningen. Leurs enfants sont :



Nouveau décret de Joseph II d'Autriche

L'ordonnance du 26 septembre 1785 instaure la lecture de tous les édits par les curés dans les églises, lors des prônes du dimanche.

Joseph II d'Autriche supprime les règlements des corporations relatifs à l'embauche.



Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen Maréchal de l'armée impériale

Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen reçoit tout de même la dignité de maréchal de l'armée impériale, le 9 novembre 1785.


Louis Philippe II Joseph d'Orléans

Mort de Louis-Philippe Ier d'Orléans

Louis Philippe II Joseph d'Orléans Duc d'Orléans et Premier prince du sang

Louis-Philippe Ier d'Orléans meurt au château de Sainte-Assise à Seine-Port le 18 novembre 1785.

Homme de bien, Louis-Philippe Ier d'Orléans distribuait d'importantes sommes aux nécessiteux.

Le baron de Besenval dit : M. le duc d'Orléans révolte souvent ses amis par la faiblesse de son caractère, et le peu de noblesse qu'il met quelquefois dans sa conduite. Mais il se les attache par la bonté extrême qui est le fond de son caractère, et par les services qu'il leur rend, autant que sa timidité peut le lui permettre.

Louis Philippe II Joseph d'Orléans devient Duc d'Orléans et Premier prince du sang sous le nom de Louis-Philippe II d'Orléans.



Mariage de François Joseph Paul de Grasse avec Christine Marie Delphine Lazare de Cibon

François Joseph Paul de Grasse épouse le 11 février 1786 Christine Marie Delphine Lazare de Cibon.



Cession du château de Vauréal

En 1786, Louis François Joseph de Bourbon-Conti cède le château de Vauréal à Adélaïde de Galard de Brassac de Béarn (1739-1829).

Adélaïde de Galard de Brassac de Béarn est veuve du marquis Bertrand Nompar de Caumont (1724-1773).

Elle est surintendante de la maison des enfants de Charles X de France.



Mariage de Catherine-Dominique de Pérignon avec Hélène-Catherine de Grenier

Catherine-Dominique de Pérignon épouse à Montech dans le Tarn-et-Garonne le 14 février 1786 Hélène-Catherine de Grenier. Leurs enfants sont :



Mariage de Charles Marie Casimir de Saulx avec Aglaé Marie Louise de Choiseul-Beaupré

En 1786, Charles François Casimir de Saulx, son père, fiance Charles Marie Casimir de Saulx à Aglaé-Marie-Louise de Choiseul-Beaupré.

Charles-Casimir est titré comte de Buzançais pour l'occasion.

Charles Marie Casimir de Saulx (1769-1834), Duc de Saulx Tavannes, épouse en grande pompe au château de Versailles le 9 avril 1786 Aglaé Marie Louise de Choiseul-Beaupré d'Aillecourt (1772-1861), fille de Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier. Leurs enfants sont :

Le cardinal Louis-Joseph de Montmorency-Laval célèbre l'office.



Joseph Souham Licencié des cuirassiers du roi

En 1786 Joseph Souham est licencié des cuirassiers du roi.



Louis-Joseph de Montmorency-Laval Grand aumônier de France

Louis-Joseph de Montmorency-Laval Commandeur de l'ordre du Saint-Esprit

Après la scandaleuse affaire du collier de la reine, Louis-Joseph de Montmorency-Laval est choisi par Louis XVI pour succéder à Louis René Édouard de Rohan-Guémené et devient Grand aumônier de France en 1786.

Louis-Joseph de Montmorency-Laval est fait commandeur de l'ordre du Saint-Esprit en 1786.



Edit éternel

En 1786, l'Édit éternel de Joseph II d'Autriche impose la libre circulation des grains.

Mais cette mesure tombe mal car elle coïncide avec une terrible carence frumentaire, accentuée ainsi par des exportations spéculatives.

Joseph II d'Autriche fait baisser les redevances féodales, supprime les corvées et les droits banaux.



Naissance de Louis Ier de Bavière

Louis Ier de Bavière naît à Strasbourg le 25 août 1786, fils de Maximilien Ier Joseph de Bavière et de Wilhelmine de Hesse-Darmstadt.

Son père est alors officier au service de la France.

Louis XVI de France est son parrain.



Mort de Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen

Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen meurt à Hildburghausen en Thuringe le 14 janvier 1787.



Mort de Jacques-Joseph-François de Vogüé

Jacques-Joseph-François de Vogüé meurt à Dijon le 6 février 1787.



Synode provincial des Trois-Évêchés

En 1787, Louis-Joseph de Montmorency-Laval dirige le synode provincial des Trois-Évêchés : Metz, Toul et Verdun.



Assemblée des notables à Versailles

Aimar-Charles-Marie de Nicolaï à l'assemblée des notables

Débat entre Charles-Alexandre de Calonne et Jacques Necker

L'Assemblée des notables, dont les membres sont nommés par le Roi, comprend :

soit au total 147 personnes.

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles et Charles Eugène Gabriel de La Croix sont membres de cette Assemblée des notables.

François Claude Amour du Chariol est Membre de cette Assemblée des notables de 1787 à 1788.

Il y défend les privilèges.

Aimery-Louis-Roger de Rochechouart est désigné par le roi pour faire partie de cette assemblée.

Composée de propriétaires, elle est très majoritairement hostile aux réformes projetées.

La première Assemblée des Notables est prévue le 29 janvier 1787.

En raison d'une indisposition de Charles-Alexandre de Calonne, l'Assemblée ne tient sa première réunion dans l'hôtel des Menus-Plaisirs de Versailles que le 22 février 1787.

Ce délai laisse à l'opposition tout le temps de s'organiser.

L'assemblée constitue 7 bureaux pour examiner le plan du ministre.

Un seul bureau l'approuve, celui que préside Charles X de France.

Le premier bureau, présidé par Louis XVIII, le déclare inconstitutionnel.

Les autres, sans rejeter les réformes, les déclarent inapplicables, et présentent des contre-propositions qui les dénaturent.

Tous feignent de découvrir l'ampleur du déficit et s'en insurgent à plaisir.

Charles-Alexandre de Calonne, irrité, fait imprimer ses rapports, ce qui achève de lui aliéner la Cour.

De tous les partis, c'est le clergé qui se montre le plus virulent.

Les gazetiers et les libellistes, de leur côté, raillent l'assemblée des notables, accusée d'être à la solde du pouvoir, piquant l'amour-propre de certains députés, encouragés dès lors à faire preuve d'indépendance.

Louis François Joseph de Bourbon-Conti n'y joue qu'un rôle relativement effacé, mais insiste sur le délabrement des finances du royaume. Ses interventions montrent qu'il pressent la gravité de la crise que traverse la monarchie.

Aimar-Charles-Marie de Nicolaï est appelé à siéger à l'assemblée des notables. Il s'y fait remarquer par son éloquence.

Devant l'Assemblée des notables, Charles-Alexandre de Calonne accuse Jacques Necker d'avoir trompé l'opinion en publiant de faux renseignements dans son Compte-rendu au Roi : selon lui les comptes de l'année 1781, loin de révéler un excédent, comme Jacques Necker l'avait affirmé, accusaient en réalité un déficit de 50 millions.

Jacques Necker réplique en contestant les chiffres de Charles-Alexandre de Calonne. Cette réponse lui vaut d'être exilé hors de Paris et est à l'origine d'un vif débat public entre les deux hommes.

Charles-Alexandre de Calonne soutenu simplement par Charles X de France et le clan Polignac, haï par Marie-Antoinette d'Autriche est lâché par Louis XVI le 10 avril 1787.



Guerre russo-turque

Joseph Alvintzy Feldmarschall-Leutnant

Joseph Alvintzy combat en 1787 sous les ordres d'Ernst Gideon von Laudon durant la guerre russo-turque et échoue à prendre Belgrade.

Joseph Alvintzy est promu Feldmarschall-Leutnant.



Modification de la structure administrative et judiciaire aux pays-bas autrichiens

Déclenchement de la révolution brabançonne

En 1787, Joseph II d'Autriche bouleverse toute la structure administrative et judiciaire héritée du Moyen Âge :

Les anciennes provinces sont remplacées par 9 Cercles, eux-mêmes divisés en 64 districts.

Les juridictions existantes (seigneuriales, urbaines et ecclésiastiques) sont également supprimées et remplacées par une organisation hiérarchisée :

Cette réforme drastique des institutions traditionnelles du pays, décidée d'en haut et sans concertation avec les États, met le feu aux poudres et déclenche la révolution brabançonne.

Joseph II d'Autriche essaie de rétablir la circulation sur l'Escaut en la libérant du contrôle des Hollandais.



Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald cadet dans le 87e d'infanterie

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald est cadet dans le 87e d'infanterie en 1787.



Réformes administratives en Autriche

Bien qu'ayant beaucoup d'influence sur Joseph II d'Autriche, Wenzel Anton von Kaunitz-Rietberg ne peut le freiner lorsqu'il se lance en 1787 dans ses grandes réformes administratives que le chancelier juge dangereuses.



Louis-René-Madeleine Levassor de La Touche Chancelier de Louis-Philippe II Joseph d'Orléans

Louis-René-Madeleine Levassor de La Touche devient chancelier de Louis-Philippe II Joseph d'Orléans en novembre 1787.


François Joseph Paul de Grasse - par Jean-Baptiste Mauzaisse (1843)- château de Versailles

Mort de François Joseph Paul de Grasse Marquis de Grasse Tilly, Comte de Grasse

François Joseph Paul de Grasse meurt au château de Tilly dans les Yvelines le 11 ou 14 janvier 1788 sans avoir pu retrouver la faveur royale.

Il est inhumé à l'église Saint-Roch rue Saint-Honoré à Paris le 16 janvier 1788.

Son cœur est transféré dans le chœur de l'église de Tilly dans les Yvelines.



Joseph Mathurin Fidèle Lesuire Dragon dans le régiment de Bourbon

Le 18 janvier 1788, Joseph Mathurin Fidèle Lesuire passe à l'armée de terre et entre en qualité de Dragon dans le régiment de Bourbon.



Cession du domaine de Mareuil-sur-Aÿ

En 1788 des dissensions familiales amènent Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville à vendre le domaine de Mareuil-sur-Aÿ à Louis Philippe II Joseph d'Orléans.



Louis-Joseph de Montmorency-Laval Chanoine de l'abbaye du Mont-Saint-Michel

En 1788 Louis-Joseph de Montmorency-Laval est nommé Chanoine de l'abbaye du Mont-Saint-Michel.



Mariage de Charles-Alexandre de Calonne avec Anne-Rose-Joseph Nettine

Charles-Alexandre de Calonne épouse Anne-Rose-Joseph Nettine :



Dominique-Joseph Vandamme au 4e bataillon auxiliaire du régiment des colonies

Dominique-Joseph Vandamme est élève de l'École militaire de Paris.

Dominique-Joseph Vandamme est engagé, par sa famille, comme soldat, le 8 juillet 1788, dans le 4e bataillon auxiliaire du régiment des colonies.



Assemblée de Vizille

La journée des Tuiles est suivie le 21 juillet 1788 par l'assemblée de Vizille.

À l'initiative des avocats Antoine Barnave et Jean-Joseph Mounier, cette assemblée appelle aux États Généraux et est la première à y réclamer le vote par tête.

Avec le vote par ordre, le clergé et la noblesse ont la majorité. Le vote par tête ou par député renverse le rapport de force en donnant une prépondérance au tiers état.



Naissance d'Augusta-Amélie de Bavière

Augusta-Amélie de Bavière naît en 1788, fille de Maximilien Ier Joseph de Bavière et de Wilhelmine de Hesse-Darmstadt.



Seconde assemblée des Notables

Louis XVI et Jacques Necker convoquent la seconde Assemblée des Notables pour traiter quelques questions préliminaires sur l'organisation des États généraux.

Elle a lieu du 6 novembre 1788 au 12 décembre 1788.

Il s'agit de savoir :

L'Assemblée des notables se déclare contre le doublement du tiers.

Mais la Cour, cédant à l'opinion publique, décide le contraire le 27 décembre 1788.

En décembre 1788, Jacques Necker décide de soutenir ce doublement ce qui conforte sa popularité.

Jacques Necker avance la date de convocation des États généraux.

Armand-Joseph de Béthune se prononce pour l'égale répartition des charges publiques sur toutes les classes.



Refus de payer l'impôt impérial

Occupation militaire du Hainaut

En réaction, un mouvement de protestation général contre la domination de la Maison d'Autriche apparait aux Pays-Bas autrichiens.

En janvier 1789, les États du Brabant et du Hainaut refusent de payer l'impôt impérial.

En mai 1789 est fondée à Bruxelles la société secrète Pro aris et focis dans le but de préparer la résistance à Joseph II d'Autriche.

Les Brabançons rassemblent dans les Provinces-Unies une armée à la tête de laquelle ils placent le colonel Jean-André van der Mersch.

Le 18 juin 1789, Joseph II d'Autriche ordonne l'occupation militaire du Hainaut et la suspension de tous les privilèges accordés au duché depuis des siècles.



Protestation des princes

En 1789, Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti signe la protestation des princes et émigre.



Dominique-Joseph Vandamme en Martinique

Dominique-Joseph Vandamme s'embarque le 2 février 1789, à Lorient, sur la flûte l'Uranie.

Dominique-Joseph Vandamme arrive le 31 mars 1789 à la Martinique, et est immédiatement incorporé dans le régiment de cette colonie.

Dominique-Joseph Vandamme devient Sergent en 1789.



Mort de Joseph-Thérèse Michel

Joseph-Thérèse Michel meurt en 1789.



Jean Baptiste Joseph de Bailly Député du Maine aux États Généraux

Jean Baptiste Joseph de Bailly devient Député du Maine aux États Généraux de 1789.



Jean-Baptiste Joseph de Bailly Député du Maine aux États-Généraux

Jean-Baptiste Joseph de Bailly est député de la noblesse aux États généraux de 1789 pour la sénéchaussée du Mans.



Baptême de Louise Marie Adélaïde Eugénie d'Orléans

Le 19 avril 1789, Louise Marie Adélaïde Eugénie d'Orléans est baptisée dans la chapelle royale du château de Versailles par Louis-Joseph de Montmorency-Laval, grand aumônier de France, en présence d'Aphrodise Jacob, curé de l'église Notre-Dame de Versailles.

Louis XVI est son parrain.

Marie-Antoinette est sa marraine est Marie-Antoinette d'Autriche.

Louise Marie Adélaïde Eugénie d'Orléans est élevée avec son frère par Madame de Genlis dans des idées philosophiques et apprend également à jouer de la harpe avec elle.


Louis-Joseph de Montmorency-Laval

Louis-Joseph de Montmorency-Laval Cardinal

Louis-Joseph de Montmorency-Laval est élevé au cardinalat par le pape Pie VI, le 30 mars 1789.



Barthélemy Louis Joseph Schérer Capitaine

Barthélemy Louis Joseph Schérer déserte et passe au service de la France dans un régiment d'artillerie à Strasbourg.

Barthélemy Louis Joseph Schérer devient Capitaine en 1789.



Armand-Louis de Gontaut Biron Député aux États- généraux

Élu député aux États- généraux de 1789 par la noblesse du Quercy, Armand-Louis de Gontaut Biron se rallie à la Révolution, et entre dans le parti de Louis Philippe II Joseph d'Orléans.

À partir de cette époque, Armand-Louis de Gontaut Biron se fait appeler le général Biron.



Mort de Louis Joseph de France

Louis XVII Dauphin de France

Louis Joseph de France, le petit dauphin, meurt le 4 ou le 9 juin 1789 de fièvre lente. Pour éviter la dépense, on sacrifie le cérémonial de Saint-Denis.

Deuxième fils de Louis XVI, Louis XVII devient Dauphin de France.



Création de l'Assemblée nationale

Le 11 juin 1789 une motion est déposée par l'abbé Emmanuel-Joseph Sieyès qui invite Noblesse et Clergé à rejoindre les députés des Communes.

Le 13 juin 1789, 3 curés du Poitou rejoignent les Communes.

Le 16 juin 1789, 19 ecclésiastiques rejoignent les Communes qui deviennent :

L'abbé Sieyès est l'auteur de Qu'est-ce que le Tiers État ?

Membre d'une loge maçonnique, Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau défend les droits de liberté de la presse avec la publication de son Courrier de Provence.

Honoré-Gabriel Riqueti participe à la rédaction de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen et soutient la réquisition des biens du clergé.

Partisan d'une monarchie constitutionnelle, il essaye de concilier ses théories avec les principes révolutionnaires.

Devant l'absence de réaction de la majeure partie des privilégiés, les députés du tiers se constituent d'eux-mêmes en assemblée délibérante, et considérant qu'ils représentent les 96 centièmes au moins de la nation ils prennent le nom d'Assemblée nationale, appellation proposée par le député Legrand le 17 juin 1789.

Louis XVI constatant que les États- généraux sont en train de lui échapper complètement, décide d'ajourner les travaux et fait fermer la salle où ils se réunissent à Versailles.

Le 20 juin 1789, devant les portes closes, des représentants du clergé proposent qu'on se réunisse à l'église Saint-Louis à Versailles. 149 représentants du clergé et 2 représentants de la noblesse se joignent aux députés du tiers état.

Jacques Necker refuse d'assister à la séance royale du 23 juin 1789 dans laquelle Louis XVI fixe les limites des concessions qu'il est prêt à accorder aux députés du tiers état.

Lors de cette séance royale, Henri-Évrard, marquis de Dreux-Brézé, grand maître des cérémonies, vient apporter l'ordre de dissolution de l'Assemblée constituante signé par le roi Louis XVI.

Honoré-Gabriel Riqueti prend à parti l'officier du roi. Le Moniteur rapporte son discours 2 jours plus tard :

…Oui, Monsieur, nous avons entendu les intentions qu'on a suggérées au Roy. Vous qui ne sauriez être son organe auprès des États-Généraux, vous qui n'avez ici ni place ni voix, ni droit de parler, vous n'êtes pas fait pour nous rappeler son discours. Cependant, pour éviter toute équivoque et tout délai, je vous déclare que si l'on vous a chargé de nous faire sortir d'ici, vous devez demander des ordres pour employer la force, car nous ne quitterons nos places que par la puissance des baïonnettes.

La tradition le ramène à :

Allez dire à ceux qui vous envoient que nous sommes ici par la volonté du peuple et nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes!



Joseph Fouché Préfet des études chez les Oratoriens de Nantes

Joseph Fouché est préfet des études chez les Oratoriens de Nantes lorsqu'éclate la Révolution française.

Il en embrasse la cause avec ardeur.


Marie Louise Joseph Micault de Courbeton - par Jacques-Louis David en 1791-1792 - à la demande de son Charles-Louis Trudaine - laissé inachevé

Mariage de Charles Louis Trudaine avec Marie Louise Joseph Micault de Courbeton

Charles Louis Trudaine épouse en la paroisse Saint-Sulpice à Paris le 16 juin 1789 Marie Louise Joseph Micault de Courbeton (1769-1802).


Serment du Jeu de paume - par Jacques-Louis David - Versailles - musée de l'Histoire de France - Barère - assis à gauche du groupe central de 3 députés - tient un cahier sur ses genoux et s'apprête à consigner le serment prononcé par Jean Sylvain Bailly

Serment du Jeu de Paume

Au coup de force de Louis XVI répond un véritable coup d'État.

Le 20 juin 1789, les 578 députés du Tiers état se réunissent à la salle du Jeu de paume, à Versailles et jurent de ne se séparer qu'après avoir donné une constitution à la France.

C'est le député Joseph Ignace Guillotin qui signale aux députés, la présence de la salle du Jeu de paume, non loin du château de Versailles.

Jean-Baptiste-Pierre Bevière (1723-1807) rédige le serment du Jeu de Paume.

Sont présents les députés suivants :

Achille Pierre Dionis du Séjour et Anne-Pierre de Montesquiou font partie du groupe des 47 députés de la Noblesse qui se réunissent au Tiers état le 25 juin 1789.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord se rallie au tiers état le 26 juin 1789, avec la majorité du clergé.

Le 27 juin 1789, Louis XVI, désespérant de vaincre leur résistance, dit

Eh bien, dit-il, s'ils ne veulent pas s'en aller, qu'ils restent !

et ordonne aux privilégiés des deux autres ordres de se joindre au tiers, en une seule chambre.



Louis François Joseph de Bourbon-Conti ennemi de la patrie

Peu avant le 14 juillet 1789, Louis François Joseph de Bourbon-Conti, hostile au doublement du tiers, fait partie des personnes désignées comme ennemis de la patrie par les bandes révolutionnaires du Palais-Royal.


Prise de la Bastille

Prise de la Bastille

Mort de Launay

Le 12 juillet 1789, Camille Lucie Simplice Benoît Desmoulins harangue la foule dans les jardins du Palais-Royal :

Patriotes on en veut à votre liberté ! Aux armes !

Du 12 au 14 juillet 1789, les parisiens se procurent des armes par tous les moyens.

Le 13 juillet 1789, Camille Lucie Simplice Benoît Desmoulins harangue la foule, hissé sur une table du café de Foy au Palais-Royal, invitant les promeneurs à arborer un signe distinctif. Ce sera la feuille des arbres : le vert qui illustre l'espoir.

Une fois connu, le renvoi de Jacques Necker est l'une des causes déterminantes du soulèvement populaire.

Le 14 juillet 1789, l'hôtel des invalides est envahi. On s'y empare de canons et de 32 000 fusils. Un cri : à la Bastille !

La Bastille, le symbole de l'arbitraire, ne comporte alors que 7 prisonniers : un criminel, 4 faussaires, un fou.

Monsieur de Launay, gouverneur, de la bastille ne dispose que de 80 vieux soldats encadrés par 30 suisses.

Il reçoit des délégués mais leur refuse de livrer la poudre et les armes.

Deux colosses brisent les chaînes du pont-levis.

Launay fait ouvrir le feus sur les assaillants.

La bataille dure 2 heures. 300 à 400 gardes françaises s'approchent au pas de charge mais ils pactisent avec la foule.

Launay capitule. Il est mis à mort.

Lors de la prise de la Bastille, Alexandre Marie Éléonor de Saint-Mauris-Montbarrey et Françoise Parfaite Thaïs de Mailly son épouse, échappent de justesse au massacre par la foule.

Marie Joseph Chalier participe à la prise de la Bastille, à Paris.



Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier dans la Garde nationale

Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier travaille quelque temps chez un négociant à Lille.

Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier s'engage dans la Garde nationale de Dunkerque le 14 juillet 1789.

Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier passe à la Garde nationale du Cateau-Cambrésis.



Exil de Louis François Joseph de Bourbon-Conti

Louis François Joseph de Bourbon-Conti émigre dès le 18 juillet 1789.



Exil des Bourbon-Condé

Dès 1789, Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé émigre avec Louis V Joseph de Bourbon-Condé, son père, et Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé, son fils.

Charles Ier Frédéric de Bade accueille sur ses terres les émigrés Français et notamment Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé, un temps fiancé à Frederica Caroline Wilhelmina de Bade, sa petite-fille, avant que la tournure des évènements lui fasse annuler les fiançailles.

Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé réside à Ettenheim.

Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé rejoint l'Armée des Émigrés qui se forme outre-Rhin Louis V Joseph de Bourbon-Condé, son père.

Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé combat dans l'armée de son père.

Le but de cette armée est de marcher sur la France pour restaurer l'Ancien Régime.



Naissance de Joseph-Frédéric de Saxe-Altenbourg

Joseph-Frédéric de Saxe-Altenbourg naît à Hildburghausen le 27 août 1789, fils de Frédéric Ier de Saxe-Hildburghausen et de Charlotte Georgine Louise de Mecklembourg-Strelitz.



Alexandre Paul Guérin de Chateauneuf-Randon Député aux Etats généraux

Le 1 septembre 1789, Alexandre Paul Guérin de Chateauneuf-Randon est nommé député de la Noblesse aux États Généraux pour la Sénéchaussée de Mende, en remplacement de Jean Joseph de Chateauneuf-Randon d'Apchier, son cousin, démissionnaire.

Il se situe à l'extrême gauche, bien qu'il intervienne relativement peu.



Remerciements à Armand-Joseph de Béthune

L'assemblée décrète dans sa séance du 24 septembre 1789, qu'il sera adressé des remerciements à Armand-Joseph de Béthune, et que la lettre serait imprimée.


Patriote d'Anvers - symbole de la bataille de Turnhout - 1902

Prise de Hoogstraten

Publication du manifeste brabançon

Bataille de Turnhout

Les insurgés passent en Hollande et se groupent à Breda.

En 1789, une armée de Brabançons grossie par des volontaires d'autres provinces repasse la frontière sous le commandement de Jean-André van der Mersch.

Elle avance en attaquant les garnisons.

Face à des troupes impériales surprises, elle remporte la victoire et prend Hoogstraten où Henri van der Noot rend public le manifeste brabançon le 24 octobre 1789.

Il y déclare que l'attaque des Pays-Bas méridionaux est une réaction au parjure de Joseph II d'Autriche qui n'a pas respecté la charte de la Joyeuse Entrée.

En octobre 1789, une des 2 divisions de l'armée patriotique marche vers le Brabant.

Elle atteint et pend facilement Turnhout le 25 ou le 26 octobre 1789.

Ces troupes ont à peine quitté la ville que leurs chefs reçoivent des renseignements leur révélant qu'une colonne d'Impériaux se porte à leur rencontre.

Jean-André van der Mersch a servi dans l'armée impériale après avoir combattu dans l'armée française durant la guerre sept ans.

Son expérience lui permet de comprendre qu'un combat en rase campagne serait perdu d'avance pour ses troupes de révolutionnaires confrontées aux combattants professionnels de l'armée impériale.

Jean-André van der Mersch comprend que la meilleure chance de résister à cette armée, et même de la vaincre, est de fortifier la ville pour y combattre l'armée impériale.

Là, l'avantage numérique des Impériaux sera réduit et leur pratique de la manœuvre de masse en rase campagne rendue inutile face à des volontaires moins rompus au drill mais capables de tirer parti d'un environnement urbain où toutes les ruses et la souplesse d'adaptation de troupes improvisées pourront donner à celles-ci la supériorité sur l'ennemi.

Avec l'aide des habitants et d'Emmanuel-Joseph Van Gansen, fils d'un brasseur de Westerlo, les patriotes dressent des barricades, durant la nuit, en des endroits choisis pour obliger l'ennemi à morceler ses forces.

Un groupe prend position sur la place et un autre à l'entrée de la ville près du moulin.

Pour le reste de la ville, les révolutionnaires comptent sur des francs tireurs, tactique qui à l'époque est connue pour être efficace contre des militaires professionnels.

Turnhout est donc assiégée par les Impériaux commandés par un état-major vraisemblablement rendu confiant par le mépris typique des officiers professionnels pour les soldats amateurs que sont les révolutionnaires.

L'attaque a lieu le 27 octobre 1789.

De violents combats ont lieu et, comme espéré par Jean-André van der Mersch, les troupes impériales ne savent pas s'organiser pour un combat urbain et doivent se retirer au bout de 5 heures.

La nouvelle de la victoire à Turnhout se répand dans les Flandres et le Brabant, ce qui accroit la résistance envers l'empire autrichien.

La révolution brabançonne est devenue un fait.

Les Brabançons prennent ensuite Gand, Diest, Tirlemont et Bruxelles.

Le 20 décembre 1789, les États du Pays de Brabant proposent de conclure un traité d'union.



Retour en France de Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti

Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti rentre en France en 1790.

Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti est arrêté et détenu à Marseille jusqu'en 1795.



Joseph Mathurin Fidèle Lesuire Congédié de l'armée

Joseph Mathurin Fidèle Lesuire est congédié de l'armée par ancienneté le 4 janvier 1790.



Répression des nouveaux et éphémères États belgiques unis

Joseph Alvintzy est envoyé dans les Pays-Bas autrichiens en 1790 pour réprimer les nouveaux et éphémères États de belges unis.

Joseph Alvintzy fait une chute de cheval qui le force à se retirer.



Charles-François-Joseph Dugua Lieutenant de gendarmerie

Charles-François-Joseph Dugua Colonel de de gendarmerie

La Révolution replace Charles-François-Joseph Dugua dans les rangs de l'armée.

Charles-François-Joseph Dugua est nommé Lieutenant de gendarmerie à Valenciennes en 1790

Charles-François-Joseph Dugua parvient rapidement au grade de Colonel de de gendarmerie, contribuant, à la tête de quelques compagnies de ce corps, à repousser l'armée espagnole du territoire français qu'elle a un instant envahi.



Joseph Alvintzy Feldzeugmeister

À la suite de son rétablissement, Joseph Alvintzy est ensuite promu Feldzeugmeister ou lieutenant-général.



Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot à Vienne

À la demande de Marie-Antoinette d'Autriche, Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot quitte Paris en 1790 pour Vienne, afin de s'entretenir avec Joseph II d'Autriche, frère de la souveraine, sur les développements de la Révolution.



Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord président de l'Assemblée

Le 16 février 1790, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord est élu président de l'Assemblée avec 373 voix contre 125 à Emmanuel-Joseph Sieyès.


Léopold II d'Autriche Ferdinand III de Toscane

Mort de Joseph II d'Autriche

Léopold II d'Autriche Empereur germanique

Léopold II d'Autriche Roi de Hongrie

Léopold II d'Autriche Roi de Bohême

Léopold II d'Autriche Grand-Duc d'Autriche

Ferdinand III de Toscane Grand-duc de Toscane

Wenzel Anton von Kaunitz-Rietberg maintenu Chancelier de cour et d'État des Habsbourg

Joseph II d'Autriche meurt à Vienne le 20 février 1790, dans la tristesse, sans postérité, totalement incompris.

Léopold II d'Autriche est élu empereur le 30 septembre 1790.

Il est couronné empereur des Romains à Francfort-sur-le-Main le 9 octobre 1790

Mozart compose le Concerto du Couronnement : concerto pour piano no 26 en ré majeur K. 537.

Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot se rend à Francfort pour assister au couronnement de Léopold II d'Autriche.

Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot suit Léopold II d'Autriche à Vienne.

Léopold II d'Autriche est couronné Roi de Hongrie à Bratislava le 15 novembre 1790.

Léopold II d'Autriche devient Roi de Bohême

Léopold II d'Autriche devient Grand-Duc d'Autriche sous le nom de Léopold XII.

Ferdinand III de Toscane succède à Léopold II d'Autriche, son père, et devient Grand-duc de Toscane en 1790.

Wenzel Anton von Kaunitz-Rietberg est maintenu à son poste de chancelier de cour et d'État des Habsbourg par Léopold II.



Naissance d'Honorine Anthoine de Saint-Joseph

Honorine Anthoine de Saint-Joseph naît à Marseille le 26 février 1790, fille de Antoine Ignace Anthoine (1749-1826), Baron de Saint-Joseph et de Rose Clary (1764-1835).



Joseph Binet de Varennes Maire de Montfermeil

Joseph Binet de Varennes est le premier maire de Montfermeil de 1790 à 1791.



Naissance de Léopold-Michel de Bourbon-Siciles

Léopold Jean Joseph Michel ou Léopold-Michel de Bourbon-Siciles naît en 1790, fils de Ferdinand Ier des Deux-Siciles et de Marie-Caroline d'Autriche.



Retour en France de Louis François Joseph de Bourbon-Conti

Louis François Joseph de Bourbon-Conti rentre en France dès le 2 avril 1790. Il se présente devant Louis XVI et Marie-Antoinette d'Autriche avec une cocarde tricolore à son chapeau.

Les habitants de L'Isle-Adam le nomment commandant de la garde nationale.



Retour en France de Dominique-Joseph Vandamme

Dominique-Joseph Vandamme, porté comme déserteur, rentre en France le 29 avril 1790.



Démission d'Augustin-Joseph de Mailly

En 1790, Louis XVI donne à Augustin-Joseph de Mailly le commandement d'une des 4 armées décrétées par l'assemblée nationale et celui des 14 et 15e divisions militaires.

Mais l'assemblée ayant exigé un serment civique, Augustin-Joseph de Mailly donne sa démission.



Constitution civile du clergé

Le 12 juillet 1790, Louis René Édouard de Rohan-Guémené refuse la constitution civile du clergé et ne reconnait donc pas son successeur François Brendel, l'évêque constitutionnel et refuse l'abolition de la monarchie.

Louis-Joseph de Montmorency-Laval s'oppose à la constitution civile du clergé.

La constitution civile du clergé supprime l'évêché de Noyon.

François de Narbonne-Lara refuse de prêter serment à la constitution civile du clergé.

Louis-André de Grimaldi d'Antibes, Évêque de Noyon, émigre au Pays-Bas, en Allemagne et enfin en Angleterre.


Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples - portrait par Élisabeth Vigée-Le Brun - 1790

Mariage de François Ier d'Autriche avec Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples

Mariage de Ferdinand III de Toscane avec Louise-Marie de Bourbon-Siciles

François Ier d'Autriche est veuf d'Élisabeth-Wilhelmine de Wurtemberg.

François Ier d'Autriche épouse le 15 août 1790 Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples (1772-1807), sa double cousine, fille de Ferdinand Ier des Deux-Siciles et de Marie-Caroline d'Autriche. Leurs enfants sont :

Bien qu'ayant un caractère très différent de celui de François Ier d'Autriche, Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples forme avec l'empereur un couple uni ne serait-ce que sur le plan de la sensualité.

Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples se montre une mère froide et distante, n'accordant à ses enfants ni affection, ni soutien.

Marie-Louise d'Autriche, sa fille, est une sœur pleine d'attention avec ses frère et sœurs.

Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples s'intéresse à la politique et aura une certaine influence sur François Ier d'Autriche qu'elle incite à la guerre contre la France révolutionnaire et impériale.

Ferdinand III de Toscane épouse à Naples le 15 août 1790 Louise-Marie de Bourbon-Siciles, fille de Ferdinand Ier des Deux-Siciles et de Marie-Caroline d'Autriche. Leurs enfants sont :



Mort de Joseph-Gaspard Tascher de la Pagerie

Joseph-Gaspard Tascher de la Pagerie meurt 6 novembre 1790.



Marie Joseph Chalier Officier municipal

À la tête d'un important mouvement représenté par les 6 000 membres des clubs de sections, coordonnés par un Club central, Marie Joseph Chalier devient officier municipal de Lyon en novembre 1790, membre de la commission du commerce et de l'industrie, puis juge au tribunal de commerce.



Mort de Joseph de La Panouse Comte de La Panouse, Seigneur du Colombier, de Bourran et de Pruns et autres lieux

Joseph de La Panouse meurt à Saint-Céré dans le Lot le 26 novembre 1790.



Cession des terre d'Oissery

En 1791, Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti vend sa terre d'Oissery en Seine-et-Marne au Sieur Brodeler.



Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti Seigneur d'Oissery

Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti devient Seigneur d'Oissery en 1791.



Mort de Louis Marie Eugène de Ghaisne

En 1791, Louis Auguste Victor de Ghaisne sert sur le Rhin comme aide de camp de Louis V Joseph de Bourbon-Condé.

Le 21 janvier 1791, Louis Marie Eugène de Ghaisne, son père, meurt à Turin

Louis Auguste Victor de Ghaisne revient quelques mois en France auprès de Joséphine Sophie Marie de Coutances, sa mère, puis rejoint Charles X de France à Coblence.

Le régiment des gardes françaises est reformé dans cette ville sous le nom d'hommes d'armes à pied.

Louis Auguste Victor de Ghaisney est nommé sous-lieutenant.


Carte de l'Abbé de la Grive - 1740

Suppression du Prieuré de Gournay

Cession du domaine du Chesnay

A la révolution française, le prieuré de Gournay est supprimé et ses biens devenus nationaux sont mis en vente.

Le 19 janvier 1791 et pour 216 000 livres, le sieur Jean-Joseph Payen, commissaire des Guerres du Roi d'Espagne, devient le nouveau propriétaire du domaine du Chesnay ou Chenet, district de Gonesse.

La ferme du Chesnay est donc aliénée de Gournay pour être rattachée à Gagny qui est d'abord attribuée, à tort, à Noisy-le-Grand.

Le domaine est d'une taille relativement importante puisqu'il totalisait 448 arpents en 29 pièces et possédait une ferme.

L'hectare équivaut environ à 2 arpents 1/3.

Anne-Henriette-Françoise Michel est propriétaire du château de Champs-sur-Marne et de la ferme de Gournay dont Jean-Joseph Payen est aussi le régisseur. Jean-Joseph Payen est à la fois son locataire, son homme de confiance et il deviendra une forme d'intendant ou de régisseur.

Il est fortement question qu'il soit son amant.

Jean-Joseph Payen continue, après l'acquisition du Chesnay, de vivre avec la marquise au château de Champs-sur-Marne et dans l'hôtel particulier familial de celle-ci, rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris.

On le nommera jusqu'à sa mort l'homme d'affaires de madame de Marbeuf.

Après l'acquisition du domaine du Chesnay, Jean-Joseph Payen achète, à la marquise, des terres en friches localisées sur le plateau de Gagny et se lance dans l'exploitation de la pierre à plâtre ou gypse.

Ces terres deviennent la carrière dite Payen, actuellement nommées carrière Saint-Pierre.

En 2 ans, Jean-Joseph Payen, en agronome averti, transforme le domaine du Chesnay en une des plus grandes fermes de la région.



Mariage de Jean André François Joseph Louis Menier avec Renée Catherine Vernet

Jean André François Joseph Louis Menier (31 mars 1769-22 septembre 1822) épouse à Bourgueil le 14 février 1791 Renée Catherine Vernet. Leurs enfants sont :



Retraite de Louis-Joseph de Montmorency-Laval de la cour

Fin avril 1791, Louis-Joseph de Montmorency-Laval doit se retirer de la cour.

Louis-Joseph de Montmorency-Laval s'installe :



Mariage de Jean-Baptiste Berthier avec Françoise Chéron

Jean-Baptiste Berthier est veuf de Marie-Françoise Lhuillier de La Serre.

Jean-Baptiste Berthier épouse le 5 juin 1791 Françoise Chéron (morte vers 1795). Leur enfant est :



Fuite de la famille royale

Jérôme Pétion de Villeneuve vient d'être nommé président du tribunal criminel de Paris (fonction qu'il n'exercera pas).

Les patriotes détestent François Claude Amour du Chariol.

La famille royale charge François Claude Amour du Chariol d'organiser sa fuite.

En cas de succès le Roi prévoit de remettre à François Claude Amour du Chariol le grade de Maréchal de France mais les dispositions que François Claude Amour du Chariol prend contribuent en partie à l'arrestation de Louis XVI à Varennes-en-Argonne.

Louis XVI déguisé en valet quitte Paris le 20 juin 1791.

Il est accompagné de :

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul est Colonel du régiment Royal Dragons en 1791.

En 1791, Charles César de Damas est en garnison à Saint-Mihiel mais son régiment ne compte plus guère que 80 hommes, en raison de la désorganisation de l'armée.

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul, sur ordre de François Claude Amour du Chariol, charge Charles César de Damas d'assurer la sécurité du roi entre Clermont-en-Argonne et Varennes-en-Argonne.

Cantonné à Clermont-en-Argonnes, la troupe de dragons Charles César de Damas se fait remarquer et attire les soupçons de la population qui alerte celle de Varennes-en-Argonne.

Lorsque la berline de la famille royale arrive à Varennes-en-Argonne, le 21 juin 1791 Charles César de Damas d'Antigny ne peut rien faire, à cause de l'entêtement du Roi et de la Reine, qui refusent la discrétion, et ensuite refusent de lui confier Louis XVII, que Charles César de Damas d'Antigny veut protéger en priorité.

Ils sont arrêtés malgré la présence de 60 hussards de Lauzun commandés par le sous-lieutenant Röhrig.

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul est arrêté à Varennes avec le roi

Charles César de Damas propose au roi de le faire enlever mais celui-ci refuse et se laisse reconduire à Paris, non sans risque pour la vie de sa famille.

Lors de l'arrestation de Louis XVI dans cette ville, Étienne Radet se conduit de manière à favoriser l'arrivée de celui-ci à Montmédy.

Jérôme Pétion de Villeneuve est chargé, avec Antoine-Pierre-Joseph-Marie Barnave et Charles-César de Faÿ, comte de La Tour-Maubourg, de la ramener à Paris.

Au matin du 22 juin 1791, Charles César de Damas est arrêté, détenu à Verdun, puis à La Merci, à Paris, décrété d'accusation.

Une déclaration, laissée par Louis XVI à Paris, stigmatisant les Jacobins et leur emprise croissante sur la société française, est bloquée par l'Assemblée et ne sera jamais diffusée dans son intégralité.

Les caricaturistes révolutionnaires s'en donnent à cœur joie.

Un mouvement important parmi les révolutionnaires commence à réclamer le départ du roi.

Les Cordeliers rédigent plusieurs pétitions contre lui, soutenus par des journaux comme Le Républicain.

Les Jacobins décident de suivre les Cordeliers, ce qui crée une rupture en leur sein.

Une partie de leurs membres créent le club des Feuillants.

Alexandre de Beauharnais fait parti des Jacobins qu'il préside.

Alexandre de Beauharnais occupe le fauteuil de la présidence de l'assemblée constituante lors de la fuite du roi.



Dominique-Joseph Vandamme au régiment de Brie

Dominique-Joseph Vandamme devient Soldat au régiment de Brie le 22 juin 1791.



Émeutes de Birmingham

Du 14 au 17 juillet 1791, des émeutes opposent à Birmingham :



Pierre Joseph Cambon Député de l'Hérault

Pierre Joseph Cambon, négociant en toiles de Montpellier, est élu député de l'Hérault à l'Assemblée législative en 1791.

Sa connaissance des problèmes financiers et sa fougue républicaine y retiennent l'attention.



Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier Militaire

Les autorités ayant décrété la formation de bataillons de volontaires, Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier quitte Cateau-Cambrésis avec un détachement de recrues et entre au 1er bataillon de volontaires du Nord commandé par son oncle.

Le 1er septembre 1791, Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier est nommé capitaine de la 6e compagnie de ce bataillon.

Le 7 septembre 1791, Jean André Buchold est élu lieutenant-colonel, 10 voix allant à Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier.

En décembre 1791, le bataillon est affecté à la garnison de Lille



Marie Joseph Chalier suspendu de son poste d'Officier municipal

À cause de son impétuosité lors des visites domiciliaires, Marie Joseph Chalier est accusé d'abus de pouvoir et suspendu en décembre 1791.

Marie Joseph Chalier se rend à Paris pour demander justice.



Louis François Joseph de Bourbon-Conti à Paris

Au mois de janvier 1792, Louis François Joseph de Bourbon-Conti s'installe à Paris, rue de Grenelle, où il séjourne sans discontinuer jusqu'au 10 juillet 1792.



Naissance d'Aimée-Justine Menier

Aimée-Justine Menier naît en 1792, fille de Jean André François Joseph Louis Menier et de Renée Catherine Vernet.


Maurice François de Mac-Mahon Pélagie Edme Marie de Riquet de Caraman

Mariage de Maurice François de Mac-Mahon avec Pélagie Edme Marie de Riquet de Caraman

Maurice François de Mac-Mahon (1754-1831) épouse à Bruxelles le 1er février 1792 Pélagie Edme Marie de Riquet de Caraman. Leurs enfants sont :

Le contrat de mariage est passé devant Brichard, notaire à Paris, le 8 janvier 1792.



François Claude Amour du Chariol Émigré

François Claude Amour du Chariol émigre, et se réfugie à Coblence.

François Claude Amour du Chariol fait des démarches auprès des différentes cours pour obtenir la délivrance de Louis XVI.

François Claude Amour du Chariol forme le projet d'engager les puissances étrangères à combattre la France.

François Claude Amour du Chariol a, sur ce point, des conférences avec Gustave III de Suède à Aix-la-Chapelle, et lui fait goûter ses projets.

François Claude Amour du Chariol est dans l'armée de Louis-Joseph de Bourbon, prince de Condé en 1792.



Mariage de Louis César Gabriel Berthier avec Louise Thérèse Augustine d'Aiguillon

Louis César Gabriel Berthier épouse Louise Thérèse Augustine d'Aiguillon (à Versailles 1770 ou 1771-à Paris 8 février 1848). Leurs enfants sont :



Naissance de Caroline-Auguste de Bavière

Caroline-Auguste de Bavière à Mannheim naît le 8 février 1792, fille de Maximilien Ier Joseph de Bavière et de Wilhelmine de Hesse-Darmstadt.



Naissance d'Alexandre Joseph Berthier

Alexandre Joseph Berthier naît en 1792, fils de Jean-Baptiste Berthier et de Françoise Chéron.



Combat de Quiévrain

Les troupes françaises pénètrent dans les Pays-Bas autrichiens pour aider la Révolution brabançonne.

L'armée française du Nord commandée par Jean-Baptiste Donatien de Vimeur de Rochambeau prend l'offensive contre les Coalisés.

Le 28 avril 1792 cette armée divisée en 3 colonnes, marche sur Mons, Tournai et Furnes.

Auguste Marie Henri Picot de Dampierre est aide de camp de Jean-Baptiste Donatien de Vimeur de Rochambeau.

En avril 1792, Auguste Marie Henri Picot de Dampierre est colonel du 5e dragons sous les ordres de Armand-Louis de Gontaut Biron.

Armand-Louis de Gontaut Biron sort de Valenciennes pour mener des opérations sur Mons.

Il dispose :

L'avant-garde est sous les ordres d'Armand-Louis de Gontaut Biron et le 1er bataillon de volontaires du Nord qui en fait partie est chargé d'occuper le village de Quiévrain.

Armand-Louis de Gontaut Biron arrive le 28 avril 1792 sur Quiévrain où se trouvent les Autrichiens de Johann Pierre de Beaulieu.

Armand-Louis de Gontaut Biron organise ses troupes en 3 colonnes.

Avec les colonnes de gauche et du centre, Armand-Louis de Gontaut Biron repousse quelques Autrichiens.

Mais la colonne de droite tombe nez à nez avec une force autrichienne plus importante.

Armand-Louis de Gontaut Biron est harcelé par les avant-postes ennemis.

Dans la nuit du 29 au 30 avril 1792, un échange de coups de feu provoque brusquement la fuite des 5e et 6e dragons qui se débandent aux cris de Trahison ! Sauve qui peut !.

En cherchant à rallier les fuyards, Auguste Marie Henri Picot de Dampierre est renversé et foulé aux pieds des chevaux.

Le matin du 30 avril 1792, Armand-Louis de Gontaut Biron qui approche de Mons, rebrousse chemin et retrouve les troupes qui sont restées sur place.

Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier a un cheval tué sous lui.

La colonne du général Théobald Dillon s'enfuit prés de Tournai.

Armand-Louis de Gontaut Biron songe à passer à l'offensive avant d'apprendre la déroute d'Arthur Dillon depuis Tournai.

La troisième colonne, sans soutien, est obligée de battre en retraite sans avoir repéré l'ennemi.

Johann Pierre de Beaulieu décide à passer à l'offensive sur le flanc gauche français provoquant la débandade.

L'armée fait retraite jusqu'à Valenciennes et s'y enferme.

Louis Marie Marc Antoine de Noailles démissionne en mai 1792 après cette déroute.

L'offensive de l'armée du Centre de Gilbert du Motier de La Fayette, qui doit, en remontant la vallée de la Meuse, prendre Namur puis Liège est immédiatement stoppée à Givet.

Les divers évènements en Pologne ne permettent pas aux Autrichiens de profiter de leurs avantages et de pénétrer, seuls, en Flandre française, sauvant, selon toute vraisemblance, les armées françaises d'une déroute totale.

Charles-Philippe de Schwarzenberg, aide de camp du général François-Sébastien de Croix, se distingue lors de l'affaire de Quiévrain, le 1er mai 1792.

Louis Marie Marc Antoine de Noailles démissionne en mai 1792 après la déroute de Quiévrain à cause de l'indiscipline des troupes.

Louis Marie Marc Antoine de Noailles se rend alors en Angleterre.



Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier à Maubeuge

L'unité d'Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier est envoyée renforcer la garnison de Maubeuge entre mai et octobre 1792.



Louis Philippe II Joseph d'Orléans renommé Philippe Égalité

Louis Philippe II Joseph d'Orléans renonce à son patronyme et à son titre d'Orléans en 1792 et choisit le nom de Philippe Égalité.



Engagement de Joseph Souham au 2e bataillon des volontaires de Corrèze

Joseph Souham s'engage dans le 2e bataillon des volontaires de Corrèze en 1792.



Construction du canal du Chesnay

Jean-Joseph Payen accumule une importante fortune qui attire rapidement des convoitises ainsi que la méfiance de la nouvelle administration révolutionnaire.

Le 6 mai 1792, la commune de Chelles cède à Jean-Joseph Payen, à titre de bail emphytéotique, 26 arpents de terres et les cours des eaux des rus des Ambles et des Pissottes.

En échange, Jean-Joseph Payen doit entretenir les eaux circulant dans l'Abbaye et notamment dans ses fossés.

Dans le but d'irriguer la ferme du domaine du Chesnay et favoriser l'exploitation des carrières à plâtre du coteau, Jean-Joseph Payen fait construire, sans la permission de la municipalité, un canal dit du Chesnay et une digue pour y détourner les eaux des rus des Ambles, des Pissottes et du ru Saint-Roch.

Cela a pour conséquence principale d'assécher les fossés qui passaient dans l'Abbaye de Chelles.

Dans les Registres de Délibérations de Gagny, on constate qu'à partir de 1792, la nouvelle administration révolutionnaire place Jean-Joseph Payen sous surveillance.


Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé

Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé Commandant de l'Armée Royale Française

En 1792, Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé part aux Pays-Bas pour lever sa propre armée.

Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé prend la tête de l'Armée Royale Française qui s'engage dans la tentative d'invasion avortée de la France aux côtés des armées alliées Autrichienne et Prussienne réunies sous le commandement du Duc Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick.

De 1792 à 1797, Charles Ferdinand d'Artois sert dans l'armée de Condé.

François VII de Beauharnais émigre et sert comme major général dans l'armée de Condé.

Après cet échec, Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé s'installe à Ettenheim, dans le margraviat de Bade, en compagnie de la princesse Charlotte de Rohan-Rochefort.



Joseph Mathurin Fidèle Lesuire Sous-lieutenant à la 84e demi-brigade d'infanterie

Joseph Mathurin Fidèle Lesuire reprend du service le 12 mai 1792 comme sous-lieutenant à la 84e demi-brigade d'infanterie



Joseph de Miaczynski Maréchal de camp

Joseph de Miaczynski devient Maréchal de camp le 25 mai 1792.


Louis XVI traversant les rangs des troupes défendant le palais des Tuileries avec Augustin-Joseph de Mailly avant les combats du 10 août 1792 - par Yan' Dargent Louis XVI et sa famille au temple - par Matthew Ward

Suspension de Louis XVI

Emprisonnement de la famille royale

Au manifeste de Brunswick, le peuple de Paris répond par l'assaut sur les Tuileries.

Le 9 août 1792, quand Augustin-Joseph de Mailly apprend les dangers qui environnent la famille royale, il se rend aux palais des Tuileries.

François-Athanase Charette de La Contrie revient en France pour défendre la famille royale aux Tuileries, le 10 août 1792.

Le 10 août 1792 le bataillon d'Henri Gatien Bertrand se porte aux Tuileries pour défendre la royauté constitutionnelle.

Augustin-Joseph de Mailly se voit confier par le roi le commandement des troupes devant défendre les Tuileries.

Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara, revenu à Paris, assiste au 10 août aux côtés de Louis XVI.

Le 10 août 1792, la foule envahit le palais des Tuileries.

La défense est balayée, et Augustin-Joseph de Mailly échappe au massacre et reçoit de l'aide pour s'enfuir.

François-Athanase Charette de La Contrie échappe au massacre.

La prise des Tuileries choque particulièrement Charles-François Lebrun qui reste royaliste.

Marie-Louise de Savoie-Carignan suit la famille royale qui se réfugie à l'Assemblée législative.

Louis XVI est suspendu par l'Assemblée législative. La déchéance du roi est prononcée.

Louis XVI confie à Aimar-Charles-Marie de Nicolaï les sceaux de France, en lui demandant de les remettre plus tard au dauphin.

Louis XVI, Marie-Antoinette d'Autriche et Louis XVII sont emprisonné à la Prison du Temple. Marie-Louise de Savoie-Carignan fait partie du convoi.

Louis XVII est confié à la garde de son père qui poursuit son éducation.

Nicolas de Luckner perd toute sa popularité et est regardé comme suspect après le 10 août 1792.

Augustin-Joseph de Mailly est dénoncé puis arrêté peu de jours après sa fuite et conduit devant la section, qui veut l'envoyer à la prison de l'Abbaye. Son passé, son âge et ses idées généreuses du temps des Lumières, font qu'un commissaire réussit à s'y opposer. Augustin-Joseph de Mailly échappe donc de peu aux massacres de Septembre dans cette prison.

Augustin-Joseph de Mailly se réfugie avec sa famille dans leur château de Mareuil-Caubert, près d'Abbeville.

Sur le chemin du retour, François-Athanase Charette de La Contrie est arrêté à Angers et relâché grâce à l'intervention de Charles François du Perrier du Mouriez.



Invasion de la France

Bataille de Fontoy

Prise de Longwy

Prise de Verdun

Prise de Stenay

Le 12 août 1792, au lever du soleil les troupes légères prussiennes pénètrent sur le territoire français.

Le 15 août 1792, l'armée prussienne vient camper entre Sierck et Luxembourg, et le général François-Sébastien de Croix, à la tête des Autrichiens, coupe la communication entre Longwy et Montmédy.

Les forces anti ou contre-révolutionnaires envahissent la France le 18 août 1792.

Une armée de 150 000 hommes formée de troupes :

sous le commandement de Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick, représentant de Frédéric Guillaume II de Prusse, s'avance contre la France, sur toute la ligne de ses frontières, entre Dunkerque et la Suisse.

S'y sont joints 20 000 émigrés.

Victor-François de Broglie commande l'armée contre-révolutionnaire de Louis V Joseph de Bourbon-Condé en 1792 qui opère en Champagne.

Louis Auguste Victor de Ghaisne participe à cette campagne.

Le 17 août 1792, Nicolas de Luckner est attaqué par 22 000 Autrichiens qu'il écrase du feu de ses batteries.

Le 19 août 1792, Nicolas de Luckner résiste courageusement à une attaque de 22 000 Autrichiens à Fontoy.

Il est néanmoins rappelé et relégué dans un commandement secondaire.

De plus, Nicolas de Luckner est appelé à la barre de la Convention pour y rendre compte de sa conduite.

Il proteste de son dévouement à la France et n'en reçoit pas moins l'ordre de ne point s'éloigner de Paris.

Le 20 août 1792, les forces prussiennes battent les troupes françaises à Verdun.

Le 23 août 1792, après un bombardement de 3 jours, Longwy se rend aux alliés qui marchent alors lentement vers la Place de Verdun indéfendable.

Le colonel Beaurepaire, commandant de la place de Verdun, indigné de la lâcheté du conseil de guerre qui veut capituler, prend un pistolet et se suicide.

Le 2 septembre 1792, Verdun, place forte réputée imprenable, capitule. La route de Paris est alors ouverte.

Le jeune Marceau, qui veut comme Beaurepaire s'ensevelir sous les ruines de la place, finit par se rendre le 3 septembre 1792.

Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick prend possession de Verdun au nom du roi de France.

L'armée d'invasion réunie à Verdun est forte de 80 000 hommes.

Dès 4 septembre 1792, Frédéric Guillaume II de Prusse donne ordre à cette armée d'avancer à travers les plaines de la Champagne et de marcher droit sur Paris.

Il s'arrête cependant à quelques lieues de Châlons-sur-Marne, arrivé au terme de son voyage qui devait être une suite de fêtes et de triomphes.

François-Sébastien de Croix entre en Champagne et s'empare de Stenay

Les troupes françaises n'ont subi que des revers depuis la déclaration de guerre. Les commandants en chef des armées françaises deviennent suspects.

Aussi, avant qu'une action sérieuse puisse être entreprise, les trois armées :

sont réparties entre les généraux Charles François du Perrier du Mouriez et François Étienne Christophe Kellermann.


Massacre de Marie-Louise de Savoie-Carignan

Mort de Marie-Louise de Savoie-Carignan

Le 20 août 1792, on vient chercher à la Prison du Temple tous ceux qui n'appartiennent pas à la famille royale stricto sensu.

Marie-Antoinette d'Autriche et Marie-Louise de Savoie-Carignan doivent se dire adieu.

Marie-Louise de Savoie-Carignan est conduite à la prison de la Force.

Les 2 et 3 septembre 1792, une foule armée de barres de fer, de piques et de bûches encercle les prisons de Paris.

En place au moment des massacres de septembre 1792 Jean-Marie Roland se distingue par son inertie, ne prenant que des mesures bien trop tardives.

Élu à la Convention, Jean-Marie Roland refuse son siège de député, préférant conserver son portefeuille au Ministère.

Marie-Louise de Savoie-Carignan, tirée de sa cellule au matin du 3 septembre 1792.

D'après la reconstitution des procès-verbaux de la section des Quinze-Vingts, Marie-Louise de Savoie-Carignan est introduite devant une commission improvisée en hâte par les membres du comité de surveillance de la Commune du 10 août, et sommée de nommer ceux qu'elle a reçu à sa table.

On lui demande de témoigner sur la réalité des connivences de Louis XVI et de Marie-Antoinette avec les puissances de la Coalition.

Dans les minutes qui suivent ce semblant d'interrogatoire, elle est élargie.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, qui était encore à Paris et qui devait embarquer pour Londres le surlendemain, indiquera à lord Grenville, secrétaire du Foreign Office, que Madame de Lamballe a été tuée à la suite d'une atroce méprise.

En sortant dans la cour de la prison, elle aurait eu, selon lui, un malaise, et les tueurs aux aguets, armés de bûches et de piques, croyant qu'elle avait reçu un premier coup, la lynche.

Sa tête est promenée au bout d'une pique jusqu'à la tour du Temple. Adam Pitt raconte que son corps est transporté sur des kilomètres, profané, jusqu'au comité civil de la section des Quinze-Vingts.

Enfin, la tête est portée à son tour au comité, à 7 heures du soir, après avoir été repoudrée, afin d'être inhumée auprès du corps dans une tombe du cimetière des Enfants-Trouvés.

Quelques heures plus tard, Louis Jean Marie de Bourbon dépêche en vain son fidèle valet Fortaire pour retrouver sa dépouille.

Il est possible qu'on ait voulu éviter un procès équitable au cours duquel elle aurait pu mettre en cause un certain nombre de pêcheurs en eaux troubles soudoyés par la cour, comme par exemple Dossonville, Stanislas Marie Maillard ou le général Antoine Joseph Santerre, partie prenante dans les massacres de septembre avec son beau-frère Étienne-Jean Panis.



Armand-Joseph de Béthune Lieutenant-général

Armand-Joseph de Béthune est élevé au grade de lieutenant-général le 7 septembre 1792.



Joseph Fouché Député à la Convention

Joseph Fouché est élu député en septembre 1792 par la ville de Nantes à la Convention nationale.

À la Convention, Joseph Fouché fait partie du comité de l'instruction publique.

Joseph Fouché appartient alors au parti des Girondins.



Mariage de Joseph Fouché avec Bonne-Jeanne Coiquaud

Joseph Fouché (1759-1820), Duc d'Otrante, épouse en l'église à Saint-Nicolas à Nantes le 16 septembre 1792 Bonne Jeanne Coiquaud (1763-1812).. Leurs enfants sont :

Les témoins sont :


Bataille de Valmy Carte de la bataille de Valmy Charles François du Perrier du Mouriez

Bataille de Valmy

Abolition de la royauté en France

Charles François du Perrier du Mouriez entraîne ses nouvelles troupes à Valenciennes avec des engagements fréquents mais réduits dans le dessein d'envahir la Belgique.

Auguste Marie Henri Picot de Dampierre commande une brigade de l'armée de Charles François du Perrier du Mouriez.

Charles François du Perrier du Mouriez comprend que les Prussiens vont vers Paris et se porte dans l'Argonne par une marche rapide et osée presque sous les yeux de l'avant-garde prussienne.

Charles François du Perrier du Mouriez barre la route de Paris, enjoignant à François Étienne Christophe Kellermann de l'assister depuis Metz.

L'objectif de Charles François du Perrier du Mouriez, qui s'en vante, est de faire des clairières de l'Argonne par lesquelles les colonnes étrangères doivent traverser la forêt, un nouveau Thermopyles pour la France.

François Étienne Christophe Kellermann se rapproche lentement et, avant qu'il n'arrive, la partie nord de la ligne de défense de Charles François du Perrier du Mouriez est enfoncée.

Charles François du Perrier du Mouriez fait une remarquable manœuvre de nuit qui regroupe ses troupes en changeant le front pour faire face au nord, avec son aile droite dans l'Argonne et sa gauche s'allongeant vers Châlons-sur-Marne.

C'est sur cette position que François Étienne Christophe Kellermann fait sa jonction à Sainte-Menehould le 19 septembre 1792.

Charles François du Perrier du Mouriez campe à une lieue en avant de Sainte-Menehould, sur un plateau peu élevé au-dessus des prairies à droite du chemin qui conduit à Châlons.

Cette position s'appuie sur la droite à l'Aisne qui descend de Sainte-Menehould, des prairies marécageuses et un étang en couvrent la gauche. Une vallée étroite sépare le camp des hauteurs de l'Iron et de la Lune où campent les Prussiens. Entre ces deux élévations se trouve un bassin de prairies d'où sortent quelques tertres dont le plus élevé est celui qui se trouve couronné par le moulin de Valmy. Deux petites rivières séparent cet espace qui tombent dans l'Aisne au-dessus et au-dessous de Sainte-Menehould. L'Auve est au sud et la Bionne est au nord.

Le quartier général est placé à Sainte-Menehould à une égale distance du corps d'armée et de l'avant-garde commandée par Arthur Dillon, sur la rive droite de l'Auve.

Joseph de Miaczynski commande une brigade de la division d'Arthur Dillon.

Un bataillon de troupes de ligne se trouve dans le château de Saint-Thomas.

Vienne-le-Château, Moiremont et La Neuville-au-Pont sont occupés par 3 autres bataillons d'infanterie et de la cavalerie.

Le front du camp est couvert de batteries qui couvrent le vallon dans tous ses prolongements.

La gauche du camp se termine sur le chemin de Châlons-sur-Marne, la rive droite de l'Auve est laissée à l'armée de François Étienne Christophe Kellermann.

François Étienne Christophe Kellermann, arrivé le 18 septembre 1792 à Dampierre-le-Château, y reçoit le soir une dépêche de Charles François du Perrier du Mouriez lui indiquant en arrière et sur la gauche une position excellente, formant équerre avec la sienne, ce qui sera déterminant pour couvrir une attaque sur François Étienne Christophe Kellermann en la canonnant par les flancs depuis les positions de Charles François du Perrier du Mouriez.

Le lendemain, François Étienne Christophe Kellermann obéit et fait passer l'Auve à ses troupes.

Mais à peine est-il rendu sur l'emplacement désigné par Charles François du Perrier du Mouriez que, frappé par ses inconvénients, il court à Sainte-Menehould pour faire observer au général en chef combien cette position est dangereuse :

François Étienne Christophe Kellermann prévient Charles François du Perrier du Mouriez qu'il est décidé à repasser l'Auve le lendemain 20 septembre 1792, à la pointe du jour, mais il n'a pas le temps de s'exécuter.

L'armée prussienne, instruite de son arrivée et jugeant bien la difficulté de sa position, est déjà en marche pour l'attaquer.

Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick a en effet passé les défilés du nord et pivoté pour couper Charles François du Perrier du Mouriez de Châlons.

La manœuvre prussienne est presque achevée.

François Étienne Christophe Kellermann, commandant en l'absence momentanée de Charles François du Perrier du Mouriez, fait avancer son aile gauche et prend position sur le plateau adossé au moulin entre Sainte-Menehould et Valmy.

À 3 heures du matin, le 20 septembre 1792, les Prussiens et les Autrichiens sont déjà en mouvement et bientôt l'avant-garde prussienne, commandée par le prince de Hohenlohe-Singelfingen, rencontre celle du général François Étienne Christophe Kellermann, sous les ordres du général Després-Crassier, établie en avant du village de Hans pour éclairer cette partie et couvrir la gauche de l'armée.

L'attaque de l'ennemi fait prendre conscience qu'il s'agit d'une affaire sérieuse et non d'une escarmouche d'avant-postes, les coalisés veulent en finir et écraser d'un seul coup les deux petites armées qui s'opposent à leur marche.

L'avant-garde prussienne se porte directement sur Hans, entre la Bionne et la Tourbe, tandis que le gros de l'armée remonte la rivière à Somme-Tourbe suivi des Autrichiens du général Clairfayt.

À la première nouvelle de l'attaque de son avant-garde, François Étienne Christophe Kellermann ordonne de plier les tentes, de prendre les armes et de déblayer la route en arrière en faisant filer les équipages par le grand chemin de Sainte-Menehould.

Il n'est plus question de repasser l'Auve, le temps presse.

L'avant-garde, vigoureusement attaquée, se replie déjà sur l'armée.

François Étienne Christophe Kellermann prend aussitôt ses dispositions pour une bataille en règle.

Jusque vers 7 heures, un brouillard épais empêche les deux armées de connaître leurs dispositions respectives.

Lorsqu'il se dissipe un peu, l'artillerie commence à tirer de part et d'autre, et le feu se soutient avec vivacité, sans être vraiment meurtrier pour aucun parti.

Vers 10 heures, François Étienne Christophe Kellermann, placé au centre de la ligne, étudie les manœuvres de l'ennemi lorsque son cheval est tué sous lui d'un coup de canon.

Presque dans le même temps, des obus éclatent au milieu du dépôt de munitions et font sauter deux caissons d'artillerie, blessant beaucoup de monde alentour.

Dans le désordre ainsi causé, les conducteurs s'enfuient avec leurs caissons.

Faute de munitions, le feu diminue d'intensité.

Une partie de l'infanterie opère alors un mouvement de recul et ajoute à la confusion générale.

François Étienne Christophe Kellermann s'y rend en personne, et reprend la première position.

Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick voyant que le feu de son artillerie n'a pas réussi à ébranler les troupes françaises, veut essayer une attaque de vive force.

Vers 11 heures, le feu de ses batteries redouble.

Il forme 3 colonnes d'attaque soutenues par la cavalerie.

Les 2 colonnes de gauche se dirigent sur le moulin de Valmy, la droite se tenant à distance.

Ces attaques en ordre oblique sont la tactique habituelle des Prussiens.

François Étienne Christophe Kellermann comprend que dans cet état d'esprit, il n'est pas non plus possible de maintenir la discipline tout en restant statique.

Aussi, il ordonne d'avancer.

Il dispose son armée en colonnes par bataillon.

Quand elles sont formées, il les parcourt et leur adresse cette courte harangue :

Camarades, voilà le moment de la victoire; laissons avancer l'ennemi sans tirer un seul coup de fusil, et chargeons-le à la baïonnette.

L'armée, pleine d'enthousiasme et déjà aguerrie par une canonnade de quatre heures, répond aux paroles de son général par des cris multipliés de : Vive la nation ! François Étienne Christophe Kellermann lui-même, et alors que soufflé par l'explosion d'un convoi français il est tombé de cheval, met son chapeau au bout de son sabre et répète : Vive la nation ! en passant devant les troupes sur un cheval trouvé.

En un instant, tous les chapeaux sont sur les baïonnettes et un immense cri s'élève de tous les rangs de l'armée.

Ces mouvements, cet enthousiasme, annonce une armée qui brûle de combattre.

L'ennemi s'étonne, ses colonnes s'arrêtent : " La victoire est à nous ! " crie François Étienne Christophe Kellermann, et l'artillerie, dont le feu redouble, foudroie les têtes de colonnes prussiennes.

Devant tant de détermination, Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick donne le signal de la retraite.

Le feu continue jusqu'à 4 heures du soir.

Encore une fois l'ennemi reforme ses colonnes et essaie une nouvelle attaque.

Mais la bonne contenance de l'armée française, son ardeur manifestée par de nouveaux cris, suffit à l'arrêter une seconde fois.

Vers 7 heures du soir, les coalisés regagnent leurs premières positions, laissant aux Français le champ de bataille jonché de morts.

Le lendemain, 21 septembre 1792, François Étienne Christophe Kellermann, dont la position, malgré la retraite de l'ennemi, n'en est pas moins hasardeuse, s'établit sur les hauteurs de Voilemont, son front couvert par l'Auve et sa droite appuyée sur la gauche de Charles François du Perrier du Mouriez.

La bataille est marquée surtout par une intense canonnade (les Français tirent 20 000 coups de canon) au cours de laquelle la nouvelle artillerie française créée par Gribeauval montre sa supériorité.

Les 2 armées ont assisté à la bataille sans vraiment y prendre part.

Le 1er bataillon de la Haute Vienne combat l'ennemi à la côte de Brienne.

Charles François du Perrier du Mouriez a pris toutes ses dispositions pour venir au secours de François Étienne Christophe Kellermann en cas d'échec, ou pour prendre part à l'affaire si elle devenait générale.

François-Sébastien de Croix s'est contenté de montrer 3 têtes de colonnes vers Valmy et Maffrievart pour tenir les Français dans l'incertitude et menacer en même temps la tête du camp de Sainte-Menehould et les derrières de la droite de François Étienne Christophe Kellermann.

Avec ses 100 000 Austro-Prussiens engagés contre seulement 24 000 Français, Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick est si sûr de vaincre, qu'il a cru pouvoir se passer de l'assistance efficace de François-Sébastien de Croix et des Autrichiens.

Il n'y a finalement que 300 morts côté français, 184 chez les Prussiens.

Francisco de Miranda, général dans l'armée de Dumouriez, participe à la bataille de Valmy.

Goethe assiste à la bataille aux côtés du duc de Saxe-Weimar.

Le 21 septembre 1792, la nouvelle parvient à Paris.

La Convention nationale commence en Convention girondine en septembre 1792.

Lors de sa première séance, la Convention nationale est assurée de la sauvegarde du pays et est sûre de sa force.

Elle décrète que la royauté est abolie en France et que l'An I de la République française part de ce jour.

Louis XVI est donc détrôné.

François Étienne Christophe Kellermann passe pour le sauveur de la patrie.

80 000 ennemis, qui avaient marché comme en triomphe, reculent alors et l'armée française inexpérimentée, devant des soldats aguerris et disciplinés, s'aperçoit que le courage et le patriotisme peuvent la rendre redoutable.

La bataille de Valmy est donc à l'origine du mythe du citoyen en arme qui fonde la conscription (ou service militaire).

Les conséquences de cette bataille est l'évacuation du territoire français par l'armée coalisée le 22 octobre 1792.



Dominique-Joseph Vandamme au 24e régiment d'infanterie

Dominique-Joseph Vandamme capitaine d'une compagnie franche

Dominique-Joseph Vandamme devient Soldat au 24e régiment d'infanterie. Il reçoit son congé définitif le 26 août 1792.

En 1792, enthousiasmé par les idées de la révolution française, Dominique-Joseph Vandamme forme, dans son pays natal, avec le grade de capitaine, une compagnie franche.



Joseph Mathurin Fidèle Lesuire Lieutenant

Joseph Mathurin Fidèle Lesuire devient Lieutenant le 10 octobre 1792.



Louis François Joseph de Bourbon-Conti à Villiers-sur-Marne

Le 15 octobre 1792, Louis François Joseph de Bourbon-Conti prête le serment civique devant la municipalité de Villiers-sur-Marne et vit paisiblement à l'écart de Paris dans sa terre de La Lande, sans se cacher et sans prendre part aux intrigues de la contre-révolution.



Louis-Joseph de Montmorency-Laval à Düsseldorf

Fin octobre 1792, Louis-Joseph de Montmorency-Laval se rend à Düsseldorf.

Louis-Joseph de Montmorency-Laval y reste jusqu'au 15 février 1793.


Bas-relief de la bataille de Jemappes sur l'arc de Triomphe de l'Étoile - par Carlo Marochetti Bataille de Jemappes

Bataille de Jemmapes

La bataille de Jemappes ou Jemmapes a eu lieu à Jemappes près de Mons en Belgique entre l'Autriche et la France le 6 novembre 1792.

Elle se déroula le long de la vallée de la Haine depuis Elouges, Boussu, Hornu, Quaregnon, Jemappes, Cuesmes et Ciply.

L'armée révolutionnaire française, constituée de 40 000 volontaires et commandée par Charles François du Perrier du Mouriez.

L'armée révolutionnaire française remporte la victoire, notamment grâce à son avantage numérique.

L'armée autrichienne aux Pays-Bas autrichiens sous les ordres d'Albert-Casimir de Saxe-Teschen et des généraux belges François-Sébastien de Croix et Johann Pierre de Beaulieu doit évacuer le pays.

Jean Henri Becays Ferrand commande l'aile gauche de l'armée française.

Jean Henri Becays Ferrand emporte à la baïonnette avec intrépidité les villages de Carignan (commune actuelle de Quaregnon) et de Jemappes.

Louis Auguste Jouvenel de Harville des Ursins se distingue particulièrement lors de cette bataille.

L'unité d'Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier, dans le corps de réserve de Louis Auguste Jouvenel de Harville des Ursins, se trouve à cette bataille.

Marchant à la tête du seul régiment de Flandre et du 1er bataillon des volontaires de Paris, Auguste Marie Henri Picot de Dampierre attaque les 6 bataillons étrangers qui débordent le corps du général Pierre Riel de Beurnonville.

Auguste Marie Henri Picot de Dampierre parvient à les renverser et à enlever les deux redoutes qu'ils gardaient, puis tourne les canons contre les Autrichiens et rend ainsi à Pierre Riel de Beurnonville assez de liberté pour pouvoir passer à l'offensive.

Du côté français, participent à cette bataille :

Louis-Philippe Ier de France se distingue dans le commandement de son aile droite.

Il s'enorgueillira jusqu'à la fin de sa vie d'avoir été l'un des artisans de cette victoire.

Mais le spectacle du sang versé et de la tuerie devait aussi lui inspirer une profonde aversion pour la guerre.

François-Richer Drouet, à la tête de sa division d'infanterie, est mortellement blessé.

Jean-Baptiste Jourdan et Maurice Étienne Gérard participent à cette bataille.

Joseph Souham participe à cette bataille sous le grade de lieutenant-colonel.

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald est fait colonel de l'ancien régiment de Picardie lors de cette bataille.

Jacques Gilles Henri Goguet a un cheval tué sous lui lors de cette bataille.

Joseph de Miaczynski combat à la gauche de l'aile droite française.

François-Sébastien de Croix fait une savante retraite après cette bataille.

Cette bataille fait 2 000 morts coté français et 4 000 coté autrichiens


Pierre Joseph Cambon

Décret promettant fraternité et secours aux peuples qui voudraient recouvrer la liberté

Décret sur l'administration révolutionnaire française des pays conquis

Pierre Joseph Cambon préside plusieurs fois la Convention nationale.

Le 19 novembre 1792, la Convention nationale promet fraternité et secours aux peuples qui voudraient recouvrer la liberté.

À la demande Pierre Joseph Cambon, la Convention nationale vote le 15 décembre 1792 le décret sur l'administration révolutionnaire française des pays conquis.

Ce texte, charte de l'expansionnisme révolutionnaire, est voté dans l'euphorie des succès militaires. Il prévoit :

Le tout est placé sous l'égide des principes de liberté et d'égalité que les peuples doivent accepter pour leur bonheur s'ils ne veulent pas être traités en ennemis de la République qui leur fera, en cas de refus, une guerre à outrance.

Cette logique toute girondine de la croisade révolutionnaire, de l'exportation de la liberté par la force, reçoit l'aval :



Élections municipales de Lyon

Nivière-Chol Élu

À partir de novembre 1792, au moment des élections municipales, les Chaliers prennent le contrôle du Club central et de plusieurs assemblées électorales.

Marie Joseph Chalier arrive en tête des candidats à la mairie.

Son rival girondin, Nivière-Chol, ne doit qu'à la mobilisation des bourgeois girondins et feuillants de l'emporter sur son rival.

De nombreux Chaliers obtiennent cependant des sièges municipaux.

Marie Joseph Chalier obtient la place de président du tribunal de district, qu'il tente de transformer en tribunal révolutionnaire.

Dans ses discours, Marie Joseph Chalier adopte le ton prophétique et la rhétorique vengeresse de Jean-Paul Marat.

Soumise à la pression des Chaliers, la municipalité doit accepter progressivement de prendre des mesures sociales.


Éxecution de Louis XVI

Condamnation à mort de Louis XVI

Mort de Louis XVI

Louis XVII Roi de France

Le 15 janvier 1793, lors d'un premier vote, Louis XVI est déclaré coupable par 707 voix pour 718 votants.

La Convention nationale se réunit au manège du château des Tuileries, en séance permanente les mercredi 16 et jeudi 17 janvier 1793.

La Convention nationale procède à un scrutin rectificatif le 18 janvier 1793.

Le vote nominal, suivi d'une justification des votants à la tribune, donne 387 votes pour la peine de mort, dont 26 demandant un éventuel sursis.

Charles-François Delacroix, Jean-Baptiste Robert Lindet, Pierre Joseph Cambon, Antoine Christophe Saliceti, Alexandre Paul Guérin de Chateauneuf-Randon et Lazare Nicolas Marguerite Carnot vote la mort de Louis XVI.

Jean-Jacques Régis de Cambacérès ne vote pas la mort, mais demande que Louis XVI soit gardé en otage jusqu'à la paix, et qu'en cas d'invasion du territoire, il soit exécuté.

Joseph Fouché voter la mort de Louis XVI et bascule vers les bancs des Montagnards.

La majorité requise étant de 361 voix, Louis XVI le roi est condamné à mort pour un unique vote.

Ce scrutin ne souffre cependant pas de contestations du fait de sa nature nominale.

On commence à le surnommer Louis le dernier.

Marie-Thérèse Charlotte de France commence à écrire ses mémoires peu avant l'exécution de son père.

Louis XVI meurt le 21 janvier 1793, guillotiné à Paris sur la place de la Révolution, ancienne place Louis XV, aujourd'hui place de la Concorde.

Les bourreaux veulent dépouiller Louis XVI de ses habits. Il les repousse fièrement, se déshabille lui-même et défait le col de sa chemise.

Ils veulent lui lier les mains. Cette dernière humiliation le révolte : Que prétendez-vous ?, demande-t-il. " Vous lier ", lui est-il répondu. Louis XVI reprend : Me lier ? Non, je n'y consentirai jamais. Faites ce qui vous est commandé, mais vous ne me lierez pas ; renoncez à ce projet. Avec un mouchoir, Sire demande le bourreau Sanson avec respect, montrant un morceau de soie.

Louis XVI, qui n'avait plus été appelé Sire depuis bien longtemps, accuse le coup. Il hésite quand il se tourne vers son confesseur. Les bourreaux vont l'empoigner quand l'abbé Henri Edgeworth de Firmont lui dit : Sire, dans ce nouvel outrage je ne vois qu'un dernier trait de ressemblance entre Votre Majesté et le Dieu qui va être votre récompense.

Louis XVI lève les yeux au ciel : Assurément, dit-il, il ne faut rien de moins que son exemple pour que je me soumette à un tel affront. Et se tournant vers les bourreaux : Faites ce que vous voudrez, je boirai le calice jusqu'à la lie. Il se laisse dès lors lier les mains et couper les cheveux. S'appuyant sur l'abbé Henri Edgeworth de Firmont il monte calmement les marches qui conduisent à l'échafaud. L'abbé Henri Edgeworth de Firmont craint que le courage commence à lui manquer, et il ajoute, ému : Fils de Saint-Louis, montez au Ciel !

Mais, parvenu au pied de la guillotine, Louis XVI, placide, considère un instant les instruments de son supplice et demande si les tambours s'arrêteront de battre. Il s'avance pour dire : Je meurs innocent des crimes qu'on m'impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez verser ne retombe pas sur la France.

Il veut poursuivre mais les tambours couvrent ses dernières paroles. On crie aux bourreaux de faire leur office. Le roi déchu redevint silencieux, et n'oppose plus aucune résistance à l'exécution.

Le couperet siffle à 10 heures 22, sous les yeux de 5 ministres du conseil exécutif provisoire et de quelques autres personnes, invitées par le ministre de la Marine dans son bureau, pour assister à l'exécution.

Il est inhumé au cimetière de la Madeleine, rue d'Anjou-Saint-Honoré.

Louis XVII est séparé de Louis XVI, le matin du 21 janvier 1793.

En vertu du principe selon lequel la continuité dynastique est automatique en France, Louis XVII succède à son père et devient Roi de France.

Il est reconnu comme tel par Louis XVIII alors émigré à Hamm, près de Düsseldorf en Westphalie.

Les Vendéens et les Chouans, mais aussi de fidèles royalistes dans d'autres provinces, se battront et mourront en son nom. Leurs étendards portent l'inscription : Vive Louis XVII.

Le jeune Louis XVII est confié à sa mère, également emprisonnée au Temple.



Mobilisation des sans-culottes lyonnais

La chute du trône conduit au remplacement des administrateurs du département du Rhône-et-Loire par des républicains proches de Jean-Marie Roland, cependant que Marie Joseph Chalier rentre à Lyon.

Face à la mairie girondine, les partisans de Marie Joseph Chalier, appelés les Chaliers, mobilisent les sans-culottes lyonnais autour de revendications sociales :



Joseph Mathurin Fidèle Lesuire Blessé

Le 26 janvier 1793, Joseph Mathurin Fidèle Lesuire est atteint dans un combat contre les Espagnols :



Annexion de la principauté de Monaco

En 1793, Honoré III Grimaldi reste à Paris après l'exécution du roi.

Honoré III Grimaldi est emprisonné pendant un an.

La principauté de Monaco est abolie par les révolutionnaires qui l'envahissent.

La Convention nationale, présidée par Joseph Barriera, exerce la régence de Monaco du 19 janvier 1793 au 24 février 1793.

La principauté de Monaco est annexée à la France, sous le nom de Fort-d'Hercule du 24 février 1793.

Des gouverneurs se succèdent :



Joseph Fouché En mission dans l'Ouest et le Centre

Joseph Fouché est envoyé en mission dans l'Ouest et le Centre, et devient un propagandiste ardent de l'esprit révolutionnaire.

Joseph Fouché organise la Garde nationale à Nantes, recrutant des volontaires contre les vendéens.

Joseph Fouché effectue une intense entreprise de déchristianisation de la Nièvre.

C'est au cours de ses missions dans le Centre que se manifesteront certaines dérives :



Joseph de Puniet de Monfort Lieutenant du génie

Joseph de Puniet de Monfort devient Lieutenant du génie le 15 février 1793,



Pierre Joseph Cambon Président du Comité des Finances

Précédé par sa réputation de financier, Pierre Joseph Cambon devient en 1793 président du Comité des Finances.



Siège de Maastricht

Le général Francisco de Miranda est chargé du commandement de l'armée républicaine par Charles François du Perrier du Mouriez, qui va tenter l'invasion de la Hollande.

Francisco de Miranda se vante d'emporter Maastricht en quelques jours.

Au mépris des règles les plus élémentaires de la stratégie, Francisco de Miranda entreprend le siège avec une armée forte de 15 000 hommes seulement.

Il fait investir la place du côté du faubourg de Wyck.

Remplie d'émigrés tout prêts à se défendre vaillamment, Maastricht a pour gouverneur le général d'Autichamp, ancien officier général de cavalerie dans les armées royales.

Charles Marie Le Clerc est défenseur de la ville de Maastricht.

Francisco de Miranda lui écrit pour le sommer de se rendre, ajoutant qu'à la dixième bombe la place capitulera.

4 pièces de 16 et 10 mortiers composent toute son artillerie.

La plupart des bombes ne sont pas du calibre des mortiers.

Tout à coup, le 27 février 1793, les cantonnements républicains sont investis par 50 000 Autrichiens et 20 000 Prussiens, arrivés jusqu'à lui sans que Francisco de Miranda ait pressenti leur approche.

Francisco de Miranda perd la tête et prend la fuite.

François-Sébastien de Croix fait lever le siège de Maestricht,

Le général Dubouchet sauve l'honneur de l'armée en faisant enlever l'artillerie à force de résistance et de fermeté.

Jacques Jean Alexandre Bernard Law participe à ce siège.

Joseph de Miaczynski participe à ce siège

La division de Joseph de Miaczynski est sévèrement accrochée près d'Aix-la-Chapelle le 3 mars 1793 lors de la retraite des forces de Jean-Baptiste Cyrus Adélaïde de Timbrune de Thiembronne.



Élection municipales à Lyon

Alertée par la mise à sac du Club central, la Convention envoie 3 commissaires montagnards :

Ils favorisent l'élection d'Antoine-Marie Bertrand, un ami de Marie Joseph Chalier, le 8 mars 1793.

Enfin libres d'agir à leur gré, ils multiplient les décisions extrêmes et se trouvent très rapidement fortement impopulaires.

Sous la pression des Chaliers, qui renforcent leurs liens avec le club des Jacobins et établissent un comité de salut public du Rhône-et-Loire, une armée révolutionnaire est levée et le Club central renforcé.

De leur côté, les modérés investissent les assemblées de sections et prennent, dès avril 1793, le contrôle de 22 comités de surveillance et de 14 clubs de sections.

Leur progression est favorisée par l'incapacité des Chaliers à améliorer la situation sociale et le poids de la taxe levée pour équiper l'armée révolutionnaire.

Le 29 mai 1793, 23 des 32 sections marchent sur l'Hôtel de ville.

Une manifestation tourne à l'émeute.

Le 30 mai 1793, Marie Joseph Chalier et ses partisans sont arrêtés et la municipalité suspendue.



Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald Général de brigade

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald est nommé Chef de Brigade de la 26e demi-brigade de bataille le 8 mars 1793.

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald est nommé général de brigade à titre provisoire le 26 août 1793.



Création du Tribunal criminel extraordinaire

Le 10 mars 1793, la Convention nationale crée le Tribunal criminel extraordinaire.

Le 12 mars 1793, Antoine Quentin Fouquier de Tinville est nommé juge au tribunal de Saint-Quentin mais il s'abstient de prendre son poste immédiatement.

En sa séance du 13 mars 1793, la Convention procède à l'élection des membres de ce tribunal.

Louis-Joseph Faure est élu accusateur public, par 180 voix sur 377 votants.

Sont élus substituts :

Louis-Joseph Faure décline alors la proposition et Antoine Quentin Fouquier de Tinville accepte la fonction d'accusateur public.

Durant 17 mois, Antoine Quentin Fouquier de Tinville occupera ce siège, requérant et obtenant la mort de plus de 2 000 personnes.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville donne alors sa démission du poste au tribunal de Saint-Quentin.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville devient le moteur du tribunal :

C'est à l'accusateur public qu'échoit l'ensemble des prérogatives de faire arrêter, poursuivre et faire juger, sur dénonciation des autorités ou des citoyens.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville loge désormais au Palais de Justice.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville ne sort de la salle d'audience que pour rendre compte chaque soir au Comité de salut public des procès jugés dans la journée et prendre ses ordres pour le lendemain.

Initialement surveillé par la commission des 6, le tribunal est, dès le début de son activité, débarrassé de cette tutelle.


Combat de Neerwinden - aquarelle de Johann Nepomuk Geiger - XIXe siècle

Bataille de Neerwinden

Charles François du Perrier du Mouriez tente de déborder les Pays-Bas.

Les Autrichiens, sous les ordres de Frédéric Josias de Saxe-Cobourg, marchent depuis Maastricht vers Bruxelles.

Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen participe à cette bataille.

Ils rencontrent le 15 mars 1793 l'avant garde de l'armée française qui se réunit à la hâte à Tirlemont, et prend position entre Neerwinden et Neerlanden dans l'actuelle Belgique.

Selon Smith et Kudrna, Franz von Werneck est présent à cette bataille mais Enzenthal n'en fait pas mention.

Le 18 mars 1793, après une petite escarmouche, Frédéric Josias de Saxe-Cobourg se replie afin de réarranger son armée entre Racour et Dormael.

Il réussit à parer la tentative d'encerclement menée par les Français.

Charles François du Perrier du Mouriez est donc contraint de combattre sur plusieurs fronts en même temps.

L'enthousiasme et l'entrain des Français compensent leur manque de formation ainsi que leur indiscipline mais ils ne peuvent malgré cela rien faire contre des troupes autrichiennes aguerries et connaissant mieux les techniques de combat à découvert.

Le ratio de 11 attaquants pour 10 défenseurs au lieu de 2 contre 1 à Jemappes mène vers la défaite.

Jean-Baptiste Jourdan participe à cette bataille et se distingue notamment aux environs de Namur, lors de la retraite de l'armée.

Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier participe à cette bataille.

Maurice Étienne Gérard participe à cette bataille.

André Burthe d'Annelet se signale à cette bataille.

Jean-Victor Marie Moreau se signale lors de cette bataille.

Louis Lazare Hoche donne des preuves éclatantes de sa capacité et de sa bravoure lors de cette bataille.

Joseph de Miaczynski commande une division à la gauche de l'armée, subordonnée au général Francisco de Miranda. Joseph de Miaczynski dirige la colonne la plus à gauche du dispositif français et prend Dormaal avant d'en être chassé par plusieurs contre-attaques de Benjowski.

François-Sébastien de Croix décide du succès autrichien.

La prise de Neerwinden par Joseph Alvintzy lui vaut la croix de commandeur de l'ordre militaire de Marie-Thérèse.

Cet échec de l'armée révolutionnaire française donne le signal de sa dissolution presque complète.

Frédéric Josias de Saxe-Cobourg oblige Charles François du Perrier du Mouriez à évacuer la Belgique.

Frédéric Josias de Saxe-Cobourg commence l'invasion de la France.



Louis François Joseph de Bourbon-Conti Prisonnier

Un décret de la Convention nationale décide l'arrestation de Louis François Joseph de Bourbon-Conti le 6 avril 1793.

Il est pris le 7 avril 1793 pour être conduit à Marseille avec d'autres membres de la maison de Bourbon.

Louis François Joseph de Bourbon-Conti arrive à Marseille le 24 avril 1793 et est incarcéré au fort Saint-Jean.



Naissance de Ferdinand Ier d'Autriche

Ferdinand Ier Charles Léopold Joseph François Marcellin ou Ferdinand Ier d'Autriche dit le Débonnaire naît à Vienne le 19 avril 1793, fils de François Ier d'Autriche et de Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples.

Il est surnommé :



Pierre Joseph Cambon membre du Comité de salut public

Pierre Joseph Cambon fait partie dès avril 1793 du Comité de salut public.



Joseph Mathurin Fidèle Lesuire Adjoint aux adjudants-généraux de l'armée de Saint-Domingue

Le 19 juin 1793, Joseph Mathurin Fidèle Lesuire passe à l'état-major de l'armée de Saint-Domingue, en qualité d'adjoint aux adjudants-généraux.



Joseph Mathurin Fidèle Lesuire Capitaine de grenadiers au 84e régiment de ligne

Le 2 juillet 1793, Antoine Charles Louis de Lasalle, gouverneur des îles françaises de l'Amérique sous-le-vent, nomme Joseph Mathurin Fidèle Lesuire capitaine de grenadiers au 84e régiment de ligne.



Bataille de Brécourt

Depuis le printemps 1793, la Convention nationale est partagée par la rivalité entre les groupes extrêmes :

Cette opposition tourne à l'affrontement sans retour lorsque le 2 juin 1793, les Montagnards, sur la pression des sans-culottes parisiens, votent l'arrestation de 29 députés girondins.

Ces derniers s'enfuient en province et tentent de la soulever contre la Convention nationale.

La plupart des départements se contentent d'envoyer une protestation écrite à Paris pour désapprouver la manœuvre des Montagnards.

Seuls le Bordelais, la côte méditerranéenne, le Lyonnais et la Normandie entrent en rébellion.

Et encore, ce n'est pas toute la Normandie qui se soulève.

Une partie du Calvados (Caen) et de l'Eure (Pont-Audemer, Évreux) s'engagent clairement tandis que le reste de la région tergiverse ou reste attentiste.

Les Girondins confient au général Georges-Louis-Félix de Wimpffen, aidé de Joseph-Geneviève de Puisaye, la direction militaire des opérations.

Caen est le point de départ de l'expédition, son but étant Paris, accusée d'être soumise aux sans-culottes.

Début juillet 1793, l'armée part donc de Caen mais sans Georges-Louis-Félix de Wimpffen qui laisse le commandement à son adjoint Joseph-Geneviève de Puisaye.

Les Normands sont peu nombreux.

L'approche de la moisson explique peut-être le manque de volontaires.

L'incorporation de Bretons donne un peu de consistance à la troupe.

Direction Évreux où Joseph-Geneviève de Puisaye, en tant qu'ancien commandant de la garde nationale de la ville, dispose de quelques appuis.

Le chef-lieu du département de l'Eure passé, la troupe se dirige vers Vernon, ville de 4 500 habitants située sur la Seine, afin de menacer l'approvisionnement de la capitale.

La bataille de Brécourt oppose, les partisans de la Convention nationale aux Fédéralistes normands. le 13 juillet 1793.

La fuite de ces derniers détermine l'échec de la révolte.

Le 13 juillet 1793, Joseph-Geneviève de Puisaye s'arrête dans son château voisin de Ménilles et laisse continuer son armée.

Les Vernonnais s'inquiètent de l'avancée des fédéralistes d'autant plus qu'ils disposent de peu de troupes et de matériel pour se défendre.

Avant l'assaut, les fédéralistes décident de faire un arrêt au château de Brécourt, à 8 km de Vernon.

Les heures passent et les Vernonnais ne voient toujours pas l'ennemi arriver.

Ils se portent alors à sa rencontre.

Arrivés au château de Brécourt, ils font parler leur artillerie.

Le coup de tonnerre sème la panique chez les fédéralistes, surpris.

C'est le sauve-qui-peut.

Le repli s'organise sur Évreux puis sur Lisieux.

La bataille de Brécourt est surnommée la bataille sans larmes car elle n'engendre aucun blessé, ni aucun mort.

Les historiens se sont étonnés de voir la rapidité de la déroute fédéraliste.

D'autant plus que les Vernonnais n'attaquèrent qu'avec de modestes forces.

Leur artillerie se résumait à 2 pierriers.

On a supposé que l'armée de Joseph-Geneviève de Puisaye est alanguie par la boisson, après avoir pillé les caves du château de Brécourt.

À défaut de cadavres humains, s'amuse l'historien Michel de Decker, le champ de bataille est sûrement jalonné de cadavres de bouteilles vides.

Le lendemain, les fédéralistes parviennent néanmoins à reprendre Pacy-sur-Eure selon Louis François Peyre, les pertes des républicains et des révoltés dans ces deux affaires furent respectivement de 1 et 8 hommes.

La Normandie rentre dans le rang

La bataille de Brécourt signifie l'échec de la révolte fédéraliste en Normandie.

Les vaincus se dispersent.

Certains, tel Joseph-Geneviève de Puisaye, entrent dans la clandestinité, d'autres comme Georges-Louis-Félix de Wimpffen se retirent dans leur propriété, des soldats rejoignent même l'armée des Conventionnels.

Celle-ci pénètre dans une Normandie déjà tranquille.

Elle ne se heurte à aucune résistance.

La facilité de la campagne militaire révèle la quasi-absence de soutien populaire au mouvement fédéraliste en Normandie.

En conséquence, le 2 août 1793, le cœur de la révolte, Caen, ouvre ses portes.

Dans les mois suivants, on procède à l'épuration des sociétés populaires et des administrations locales.

D'une manière générale, la reprise en main de la province témoigne de modération, la faute de la révolte étant rejetée sur les députés girondins.



Mort de Marie Joseph Chalier

Une municipalité provisoire est créée qui chasse les envoyés de la Convention de Lyon.

Lyon se considère comme autonome.

La municipalité provisoire fait juger Marie Joseph Chalier.

Marie Joseph Chalier est condamné à mort le 16 juillet 1793.

Marie Joseph Chalier meurt sur la place des Terreaux à Lyon le 31 juillet 1793 guillotiné.

Le couperet, manié par des mains néophytes, doit tomber 3 fois, et le bourreau doit achever la décollation au couteau.

L'annonce de cette exécution provoque la rupture entre Lyon et la Convention et accentue le caractère contre-révolutionnaire de la révolte lyonnaise.

La Convention nationale décrète le siège de la ville et élève au statut de martyr de la République :



Joseph Souham Général de brigade

Joseph Souham est nommé général de brigade le 30 juillet 1793



Charles-François-Joseph Dugua Général de brigade

La conduite de Charles-François-Joseph Dugua dans cette campagne lui vaut le brevet de général de brigade le 14 août 1793



Création du Grand-livre de la Dette publique

Pierre Joseph Cambon s'illustre par la création du Grand-livre de la Dette publique le 24 août 1793.

La Convention nationale y reconnaît les dettes de l'Ancien Régime, mesure habile, qui veut rallier les rentiers à la Révolution.


Siège de Lyon

Siège de Lyon

Charles Gaspard II de Clermont-Tonnerre Condamné à mort

L'Armée des Alpes est chargée de pacifier Lyon, réputée en rébellion contre-révolutionnaire.

Une offensive de l'armée sardo-piémontaise en Savoie retarde François Étienne Christophe Kellermann.

Les troupes républicaines,, commandées par François Étienne Christophe Kellermann font mouvement vers Lyon à partir du 10 août 1793.

Le 12 août 1793, le département est séparé en Rhône et Loire.

Arrivés de l'est, Albitte et 10 000 hommes emmenés par Laporte s'installent à La Guillotière.

Arrivés du nord, 9 000 hommes emmenés par Dubois-Crancé et Gauthier prennent position au château de La Pape, entre Rhône et Saône.

10 000 hommes emmenés par Javogues arrivent du sud-ouest de Montbrison.

Fin août 1793, les premiers combats permettent aux colonnes républicaines d'avancer jusqu'aux redoutes, qui protègent les abords des ponts sur la Saône.

8 000 hommes emmenés par Reverchon arrivent du nord-ouest de Villefranche, le 1er septembre 1793.

Face à ces quelque 65 000 hommes, les troupes insurgées comptent moins d e 10 000 hommes.

Les insurgés conservent le contrôle de l'essentiel de l'ouest du département de Rhône-et-Loire.

Une délégation se rend à Semur-en-Brionnais pour demander à Louis François Perrin de venir prendre le commandement des troupes lyonnaises.

Le général accepte, en toute lucidité d'après le compte-rendu qu'en font les membres du groupe venus le solliciter et auxquels il répond :

Avez-vous bien réfléchi à toutes les conséquences d'une guerre contre la convention, ce pouvoir central qui peut disposer contre vous de tant de ressources ?

Avez-vous songé aux sacrifices de toute nature qu'il vous faudra faire pour soutenir une lutte inégale ?

Savez-vous bien ce qu'est une guerre civile ?

Le général François Amédée Doppet remplace François Étienne Christophe Kellermann à partir de septembre 1793.

Dans la nuit du 15 au 16 septembre 1793, les Lyonnais se replient sur leurs retranchements de La Croix-Rousse au nord et sur la tête-de-pont des Brotteaux à l'est.

Avec l'avancée des troupes républicaines, qui réduit la portion de territoire aux mains des insurgés, la ville sombre dans la disette.

La Convention nationale ordonne le bombardement de Lyon.

Après une première sommation, le 22 septembre 1793 commence le bombardement de la ville, depuis La Guillotière, avec des boulets chauffés au rouge.

Le 29 septembre 1793, au sud-ouest de la ville, le fort de Sainte-Foy tombe aux mainsdes assiégeants, puis ce sont ceux de Saint-Irénée et de Saint-Just.

Les troupes républicaines descendent sur le confluent, achevant l'investissement de la ville.

Le 29 septembre 1793, Louis François Perrin tente une sortie avec un escadron de cavalerie, le dernier restant, et repousse l'armée de la Convention de l'autre côté du pont de la Mulatière.

Une trêve interrompt les combats jusqu'au 7 octobre 1793.

Des pourparlers sont lancés le 8 octobre 1793.

Dans la ville, après délibération des sections, et malgré Louis François Perrin, une députation emmenée par l'ancien constituant Périsse du Luc se rend aux avant-postes des troupes de la Convention pour ouvrir des négociations.

Le 8 octobre 1793, tombent les forts Saint-Irénée et Saint-Just, à l'ouest, les troupes commandées par Étienne François Giraud des Écherolles ne parvenant pas à repousser l'ennemi.

Lyon est prise et les autorités civiles lyonnaises capitulent à midi le 9 octobre 1793.

Le 9 octobre 1793, à l'aube, Louis François Perrin et ses principaux lieutenants tentent une sortie par le faubourg de Vaise avec une troupe de 1 200 à 2 500 hommes ou 1.000 fantassins et 200 cavaliers, divisés en 3 corps, ainsi que quelques civils.

L'objectif est de passer la Saône en aval de Trévoux, puis de gagner la Suisse.

L'avant-garde, commandée par Rimbert et le corps principal, sous les ordres de Louis François Perrin, parviennent à traverser les lignes sous le feu des assiégeants, mais l'arrière-garde, sous les ordres du comte de Virieu, est anéantie dans le défilé de Saint-Cyr.

Passant par Vaise, Louis François Perrin s'enfuit jusqu'à Saint-Romain-de-Popey puis Sainte-Agathe-en-Donzy.

La plupart de leurs compagnonstombent sous les coups des habitants des villages traversés durant leur véritable débandade à travers le Lyonnais et le Beaujolais.

D'autres sont capturés, comme Plantigny, Clermont-Tonnerre, Arnaud et Rimbert.

Les derniers hommes de Louis François Perrin (80 ou 100) sont finalement rejoints, capturés ou taillés en pièces au mont Popey le 11 octobre 1793.

À Lyon, conduite par Georges Auguste Couthon puis Collot d'Herbois et Joseph Fouché, la répression qui suit, est sévère.

La ville perd son nom au profit de Commune affranchie.

Charles Gaspard II de Clermont-Tonnerre Général de l'armée lyonnaise est condamné à mort par la commission de justice militaire de Lyon, le 18 octobre 1793.


Joseph Souham

Joseph Souham Général de division

Joseph Souham est nommé général de division le 20 août 1793.


Louis Lazare Hoche - peinture anonyme - école de David - vers 1793 Jean Nicolas Houchard

Siège de Dunkerque

Bataille d'Hondschoote

Florent Duquesnoy Général

Jean-Victor Marie Moreau Adjudant général

En août 1793, Frédéric-Josias de Saxe-Cobourg occupe Condé, Valenciennes, Le Cateau.

Le 24 août 1793, les britanniques commandés par Frederick Augustus d'York se joignent aux coalisés et marchent vers la France par le nord.

C'est avec une armée britanno-hanovrienne d'environ 40 000 hommes qu'ils assiègent la ville de Dunkerque.

Cette armée est protégée à l'est par deux corps commandés :

Avec le titre d'adjudant-général, Louis Lazare Hoche reçoit le commandement de Dunkerque.

Le lieutenant-colonel Joseph Souham, secondé par Louis Lazare Hoche, défend Dunkerque et résiste vaillamment au siège mené par les troupes britanniques de Frederick Augustus d'York.

Louis Lazare Hoche organise la défense de la place : après avoir résolu les problèmes d'intendance et sélectionné les meilleurs éléments autour de lui, il fait inonder la campagne autour de la ville.

Louis Lazare Hoche opère plusieurs sorties qui rendent le siège difficile à conduire pour les Britanniques.

Lazare Nicolas Marguerite Carnot charge Jean Nicolas Houchard de délivrer Dunkerque.

Pour cela, il reçoit 15 000 hommes supplémentaires de l'armée du Rhin.

Dominique-Joseph Vandamme conduit sa compagnie franche à l'armée du Nord.

Elle est amalgamée au bataillon des chasseurs du Mont-Cassel.

Dominique-Joseph Vandamme devient lieutenant-colonel commandant ce corps le 5 septembre 1793.

Ainsi, à la tête de 40 000 hommes, le 6 septembre 1793, Jean Nicolas Houchard marche sur Rexpoëde, Bambecque, Oost-Cappel et s'avance vers Dunkerque et Hondschoote.

La journée du 7 septembre 1793 Jean Nicolas Houchard reconnaît la position des alliés, solidement retranchés dans Hondschoote, occupée par les troupes de Hanovre commandées par le maréchal Freytag.

Jean Nicolas Houchard pense qu'il est imprudent de livrer la bataille de Hondschoote sans faire observer le camp de 20 000 Britanniques campés à une lieue derrière lui.

Il détache pour cela la division Landrin.

Sa précaution peut paraitre inutile à cause de la diversion qu'on peut attendre de l'artillerie de Dunkerque et d'une sortie de la garnison.

Le 8 septembre 1793 au matin, l'armée française s'ébranle pour attaquer de front le village de Hondschoote :

Jean-Baptiste Jourdan commande, aidé de Collot, de Dominique-Joseph Vandamme et du représentant du peuple Levasseur,

Charles Antoine Louis Alexis Morand se distingue à Hondschoote, sous Dominique-Joseph Vandamme,

Jean-Baptiste Éblé commande une division lors de cette la bataille.

Le corps de gendarmerie du colonel Leclerc est détaché pour se glisser le long du Lang-Moor, sur le Flanc droit de l'ennemi.

Le corps de gendarmerie à pied de Paris est composé des anciennes Gardes-françaises.

Les troupes de la coalition sont concentrées sur une ligne aux ordres du général allemand Walmoden, car Freytag blessé, est hors d'état de commander.

Ces troupes défendues par des batteries rasantes, attendent les Français.

Au début de la bataille une colonne britannique arrive sur les Français, mais elle est mise en déroute par la cavalerie que Jean Nicolas Houchard guide en personne.

Jean-Baptiste Jourdan rencontre dans un taillis les tirailleurs hanovriens couvrant Hondschoote.

Les deux partis envoient successivement le gros de leurs forces pour soutenir les corps avancés.

Les fossés, les haies, dont le pays est couvert, sont attaqués et défendus au corps à corps.

Le régiment de Brentano et une brigade hessoise sont hachés par les Français.

Arrivé à son poste depuis à peine 2 mois, Antoine Drouot prend part à cette Bataille.

En l'absence de ses supérieurs, Antoine Drouot commande seul sa batterie de canons et fait tomber une des redoutes qui défendait le village de Hondschoote près de Dunkerque.

Cela lui vaut les éloges publics des généraux Louis Lazare Hoche, Jean-Victor Marie Moreau et Jean Nicolas Houchard.

Le général Conhenhausen est mortellement blessé, la position est aux mains des Français.

Mais les redoutes qui entourent le village de Hondschoote sont encore occupées par 15 000 Britanniques ou Hanovriens qui ne cessent de foudroyer l'armée française.

Jean Nicolas Houchard, désespérant de la victoire, refuse à Jean-Baptiste Jourdan l'autorisation d'assaillir ces redoutes avec un corps de 10 000 hommes.

Mais celui-ci, voyant ses tirailleurs se retirer en désordre, sollicite et obtient du conventionnel Pierre Delbrel la permission que le général en chef lui a refusé.

Formant une colonne de 3 bataillons, Jean-Baptiste Jourdan et Pierre Delbrel s'avance vers les redoutes.

Blessé à 50 pas des redoutes, Jean-Baptiste Jourdan continue d'avancer au pas de charge.

Des soldats chantent avec gaieté le refrain vulgaire de La Carmagnole, qu'un vieux grenadier français, Georges, dont le bras venait d'être mutilé, faisait retentir d'une voix de tonnerre alors même que d'autres entonnaient La Marseillaise.

C'est alors que le colonel Leclerc, après avoir fait deux lieues au pas de course en longeant les marais de la Moere prend les retranchements à revers.

Jean-Baptiste Jourdan et Dominique-Joseph Vandamme parachèvent la victoire en prenant à la baïonnette les redoutes du centre et le village d'Hondschoote défendu par les Hanovriens.

Frederick Augustus d'York s'empresse de rejoindre Dunkerque et d'en lever le siège.

L'armée britannique s'enfuit en désordre sur Furnes, abandonnant aux vainqueurs 6 drapeaux britanniques et hanovriens, ses canons et ses bagages.

L'armée britannique n'est ralliée qu'à 10 km du champ de bataille par le général allemand Walmoden.

Walmoden introduit un peu d'ordre dans la retraite, qui s'exécute :

Walmoden fait ensuite prendre position en potence :

pour couvrir, autant qu'il était possible, la retraite du corps de siège.

Les pertes sont à peu près égale de chaque côté, les coalisés ont 4 000 hommes tués, blessés ou prisonniers.

Jean Nicolas Houchard est accueilli en triomphe à Dunkerque mais il commet l'erreur de ne pas poursuivre l'armée britannique.

Il attaque les Hollandais dans le village de Menin, il les repousse mais ses soldats sont épuisés et il décide de les laisser se reposer.

Florent Duquesnoy se signale lors de cette bataille et est nommé général.

Sous les ordres de Joseph Souham, Jean-Victor Marie Moreau se distingue dans la défense de Dunkerque et reçoit le grade de lieutenant-colonel, puis celui d'adjudant général.

Jean Pierre François Bonet est blessé à Hondschoote alors qu'il est capitaine.

Jean Pierre François Bonet y perd l'œil gauche.



Bataille de Peyrestortes

Jusqu'en septembre 1793, l'armée espagnole prend toutes les zones fortifiées de la zone frontalière ainsi que les localités de la vallée du Tech : Banyuls-dels-Aspres, Céret, Arles-sur-Tech,...

Les troupes espagnoles sont scindées :

Le gros des troupes françaises est installé sur une ligne allant de Cabestany à Orles, avec des positions secondaires au nord de Perpignan à Rivesaltes et Salses.

Antonio Ricardos installe son quartier général à Trouillas. Il a pour but de prendre Perpignan.

Il attaque, le 3 septembre 1793, le moulin d'Orles situé à moins de 3 km de Perpignan.

L'attaque est repoussée par :

Antonio Ricardos décide alors de contourner Perpignan par le Nord.

Le 8 septembre 1793, Antonio Ricardos ordonne à la division de Jeronimo Giron-Moctezuma, marquis de Las Amarillas, de quitter Saint Estève par Baixas et de prendre possession de la colline de Peyrestortes en attaquant les 4 000 fantassins français sous les ordres d'Eustache Daoust installés à Rivesaltes.

Malgré une résistance acharnée des Français, les espagnols prennent Rivesaltes et les français sont rejetés sur Salses et sur les positions avancées de Perpignan au Vernet.

Le 10 septembre 1793, les espagnols mettent en place un second campement, de 10 000 fantassins et de 2 000 cavaliers à Peyrestortes, coupant ainsi les communications avec Narbonne.

Le territoire fertile est traversé par 3 ruisseaux affluents du fleuve Agly : la Llavanera, la Llobera, l'Oms.

Le général Eustache Charles d'Aoust renforce alors le camp du côté du Vernet pour faire face au camp espagnol de Peyrestortes.

Les troupes de Joseph Cassanyes redescendent alors rapidement de Cerdagne et s'installent un peu plus au nord, au fort de Salses.

Le 17 septembre 1793, Antonio Ricardos lance deux offensives sur les troupes françaises :

Au sud, 400 artilleurs bombardement la citadelle de Perpignan à partir de 2 heures du matin.

Les troupes espagnoles se déplacent sur Pollestres.

Les troupes françaises des généraux Luc Siméon Auguste Dagobert, Barbantane, Catherine-Dominique de Pérignon et Pierre Poinsot de Chansac contre-attaquent.

Les français malgré la perte de 2 000 hommes, font reculer l'ennemi.

Les troupes espagnoles refluent dans le désordre vers Le Boulou, et malgré l'instance de Joseph Cassanyes, le général en chef Louis-Charles de Flers refuse d'exploiter cet avantage pour les anéantir.

A l'ouest, sur la colline du Vernet face à Peyrestortes, la cavalerie de Jeronimo Giron-Moctezuma, surveille, harcèle les artilleurs de Joseph-Charles Mondredon qui a remplacé le général Louis Lemoine.

Les avants postes du camp retranché de Vernet sont attaqués et les Français sont obligés de céder devant le nombre des assaillants.

Toutefois les 40 canons bombardent le camp espagnol et les troupes du général Charles de Eustache d'Aoust sont renforcées par 6 000 hommes venant du camp de l'Union permettant, dans un premier temps de tenir la position.

Une fois les renforts totalement arrivés, les Français lancent alors une contre attaque :

Au petit matin, les Français attaquent la position espagnole de Peyrestortes sous un déluge d'artillerie.

La colonne de gauche, sous les ordres de Louis Lemoine, contourne les positions ennemies et les prend à revers.

Désormais les français et les espagnols sont face à face sur le plateau séparé par le ravin que forme la rivière Llavanera.

Louis Antoine Goguet lance par surprise ses fantassins à l'assaut des positions espagnoles de Jeronimo Giron-Moctezuma.

À la baïonnette les soldats Français s'engage dans un corps à corps jusque tard dans la nuit, repoussant également les contre-attaques de la cavalerie ennemie.

La colonne d'observation du général Soulheirac, passée à droite du dispositif français, ainsi que les soldats de la garnison du Fort de Salses arrivent en renfort, attaquent et percent le flanc droit espagnol.

A 22 heures, les forces de Jeronimo Giron-Moctezuma et de Juan Curten sont en déroute et refluent en désordre au-delà de la Têt vers Ponteilla, Mas Deu et Trouillas.

Cette victoire française marque l'arrêt des attaques contre la citadelle de Perpignan et la fin de la progression espagnole en Roussillon.

Elle fait 800 tués, 1 500 blessés et 1 200 prisonniers côté espagnol.

Les Français eurent 300 tués.

Les Français, étant rentrés dans le campement espagnol, capturent 6 obusiers, 40 canons et un important stock d'armes, de vivres,…



Jean-Joseph Payen Prisonnier

L'administration révolutionnaire réquisitionne à Jean-Joseph Payen 3 chevaux réputés de luxe, le 17 septembre 1793.

Sous la pression, Jean-Joseph Payen, afin de déjouer la malveillance et arrêter certains propos qui pourraient mettre en doute son civisme et la pureté de sa conduite, demande donc qu'une perquisition soit réalisée à la ferme du Chesnay par la Municipalité de Gagny.

Le Maire Aubry, accompagné de son secrétaire-greffier et de 2 notables de la ville, vient donc inspecter le domaine. Ils font une déclaration bienveillante en sa faveur :

Nous n'avons trouvé que les choses nécessaires à l'exploitation de ladite ferme... Nous connaissons le citoyen Jean-Joseph Payen pour un homme revêtu de la confiance de ses concitoyens et que son civisme et sa conduite lui méritent leur estime et la notre...

Mais ce soutien de la Mairie est sans effet pour empêcher les tenailles de l'administration révolutionnaire de se refermer.

Jean-Joseph Payen est donc accusé d'accaparement et arrêté le 1er novembre 1793.

La création du canal du Chesnay a peut être pesé dans ces accusations.



Augustin-Joseph de Mailly Emprisonné

André Dumont, représentant du peuple, fait jeter Augustin-Joseph de Mailly en prison, le 26 septembre 1793.

Il est rejoint par sa femme, et ils restent enfermés dans la citadelle de Doullens pendant 4 mois.

Joseph Lebon, autre représentant du peuple, envoie Augustin-Joseph de Mailly à l'échafaud à Arras.



Dominique-Joseph Vandamme Général de brigade

Le 27 septembre 1793, Dominique-Joseph Vandamme est promu Général de brigade.



Création de l'armée de l'Ouest

La principale faiblesse des troupes républicaines dans l'Ouest est son manque de coordination, due à sa division en plusieurs armées, et à la rivalité de ses chefs.

Le 1er octobre 1793, le Comité de Salut public ordonne la fusion de :

jusque-là sous la direction de l'armée des côtes de Brest.

Le Comité de Salut public crée ainsi l'armée de l'Ouest forte de 30 000 hommes sous le commandement unique de Jean Léchelle, général sans-culotte. Cependant, l'incompétence de ce général ne tarde pas à devenir notoire.

Aussi plusieurs représentants en mission accordent-ils officieusement le commandement à Jean-Baptiste Kléber.

Les principaux officiers de cette armée sont :

Ces généraux sont accompagnés et surveillés par plusieurs représentants en mission, parmi lesquels :



Joseph Bonaparte Franc-maçon

Joseph Bonaparte est initié franc-maçon le 8 octobre 1793 à la loge Parfaite Sincérité à l'Orient de Marseille.



Joseph Mathurin Fidèle Lesuire Adjudant-général chef de brigade

Léger-Félicité Sonthonax, commissaire de la République, délégué dans des îles françaises de l'Amérique sous-le-vent, nomme Joseph Mathurin Fidèle Lesuire adjudant-général chef de brigade le 22 vendémiaire an II soit le 13 octobre 1793.


Jugement de Marie-Antoinette d'Autriche Jugement de Marie-Antoinette d'Autriche - le 15 octobre 1793 - dessin de Pierre Bouillon - pierre noire, Paris - musée Carnavalet - Jacques René Hébert est représenté assis au premier plan, devant Antoine Quentin Fouquier de Tinville. Jugement de Marie-Antoinette d'Autriche - Gravure d'Alphonse François - d'après Paul Delaroche - 1857

Jugement de Marie-Antoinette d'Autriche

Mort de Marie-Antoinette d'Autriche

Le 3 octobre 1793, Jacques Nicolas Billaud-Varenne demande aux députés de la Convention de traduire Marie-Antoinette d'Autriche devant le Tribunal révolutionnaire.

Le 5 octobre 1793, la Convention nationale vote le décret ordonnant que le tribunal révolutionnaire s'occupe sans délai et sans interruption du jugement de la veuve Capet.

Le dossier étant vide, on réunit à la hâte plusieurs comparses subalternes que l'on affuble de la qualité de témoins.

Le 6 octobre 1793, une commission constituée :

se rend à la prison du Temple afin de procéder à l'interrogatoire de Louis XVII, et lui faire réitérer les graves accusations d'inceste proférées contre Marie-Antoinette d'Autriche, sa mère.

Le 7 octobre 1793, cette commission procède à l'interrogatoire de Marie-Thérèse Charlotte de France, sa sœur, et de Élisabeth Philippine de France, sa tante, lesquelles contestent les allégations de l'enfant.

Le 12 octobre 1793, à 6 heures, Marie-Antoinette d'Autriche subit, à son tour, un interrogatoire secret destiné à préparer l'audience devant débuter le surlendemain.

Entourée de 2 gendarmes et d'un huissier, Marie-Antoinette d'Autriche traverse la cour des hommes puis, par l'escalier Bonbec, pénètre dans la salle d'audience du Tribunal révolutionnaire.

Cette salle de la Liberté (Grand'chambre) est la salle dans laquelle les rois tenaient jadis leurs lits de justice.

C'est l'actuelle première chambre du Tribunal de grande instance de Paris.

Marie-Antoinette d'Autriche est invitée à s'asseoir sur une banquette, devant le bureau de Martial Joseph Armand Herman, jeune président du tribunal, un protégé de Maximilien de Robespierre.

Il fait office de juge d'instruction.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville est présent.

Les questions posées à Marie-Antoinette d'Autriche n'appellent pas de réponses : elles constituent déjà des accusations.

Martial Joseph Armand Herman demande à Marie-Antoinette d'Autriche ses nom, âge, profession, pays, et demeure.

Marie-Antoinette d'Autriche répond :

Marie-Antoinette de Lorraine d'Autriche, âgée de 37 ans, veuve du roi de France.

Les questions s'enchaînent, Marie-Antoinette d'Autriche ne faiblit pas, et écarte les accusations avec autant d'esprit que de lucidité.

Les protagonistes ne parlent pas le même langage.

Martial Joseph Armand Herman articule son instruction autour de quelques thèmes majeurs, présentés de manière outrancière.

Ces thèmes seront développés au cours du procès.

Martial Joseph Armand Herman passe en revue :

Accusation :

Non contente de dilapider d'une manière effroyable les finances de la France, fruit des sueurs du peuple, pour vos plaisirs et vos intrigues, de concert avec d'infâmes ministres, vous avez fait passer à l'empereur des millions pour servir contre le peuple qui vous nourrissait.

Marie-Antoinette d'Autriche :

Jamais, elle sait

Accusation :

A elle observé (...) que lorsqu'il était question de savoir si Louis Capet sanctionnerait ou opposerait son veto aux décrets rendus dans le courant de novembre 1791, concernant ses frères, les émigrés et les prêtres réfractaires et fanatiques, ce n'est pas elle qui a déterminé Louis Capet à apposer son veto à ces décrets ?

Marie-Antoinette d'Autriche

Répond :

Accusation :

C'est vous qui avez appris à Louis Capet cet art de profonde dissimulation avec laquelle il a trompé trop longtemps le bon peuple français, qui ne se doutait pas qu'on pût porter à un tel degré la scélératesse et la perfidie ?

Marie-Antoinette d'Autriche :

Accusation :

Marie-Antoinette d'Autriche :

L'interrogatoire terminé, le Président Herman demande à l'accusée si elle souhaite l'assistance d'un avocat.

Épuisée, Marie-Antoinette d'Autriche répond qu'elle n'en connait aucun.

Le tribunal lui commet d'office 2 avocats :

Les avocats de Marie-Antoinette d'Autriche ne sont prévenus que le 13 octobre 1793.

Or les débats doivent commencer le lendemain matin, dès 8 heures.

En hâte, Claude François Chauveau-Lagarde revient de sa maison de campagne et se précipite à la Conciergerie, où Marie-Antoinette d'Autriche lui donne la connaissance de l'acte d'accusation.

Au greffe, les pièces du dossier sont entassées dans un désordre indescriptible.

Il faudrait au moins 2 semaines pour trier et y voir clair.

Claude François Chauveau-Lagarde réussit à convaincre Marie-Antoinette d'Autriche de solliciter un délai de 3 jours.

La Convention nationale refuse la demande, sans même l'étudier.

Marie-Antoinette d'Autriche est déférée devant la juridiction parisienne le 23 vendémiaire an II soit le 14 octobre 1793.

Le 14 octobre 1793, à 8 heures du matin, un public nombreux assiste à l'audience du tribunal révolutionnaire, chargé de juger Marie-Antoinette d'Autriche.

Celle-ci est conduite vers un fauteuil, placé bien en vue, sur une petite estrade.

En face, sont assis Martial Joseph Armand Herman, entouré de ses assesseurs ;

Dans un coin sombre est assis Antoine Quentin Fouquier de Tinville.

Les 12 jurés font leur entrée.

Fabricius, le greffier lit les 8 feuillets de l'acte d'accusation.

Commence alors l'interminable défilé des témoins.

Durant 4 séances, étalées sur 2 jours, ils seront 40 à être appelés à la barre.

Aucun de ces témoins n'apportera des éléments décisifs.

La dignité et la hauteur de vue de Marie-Antoinette d'Autriche lui vaudront l'admiration générale.

Les témoignages sont fondés sur des racontars ou des affabulations.

Il y a plusieurs instants d'émotion.

Le plus célèbre se situe après la déposition de Jacques-René Hébert qui ne fait que relayer les pamphlets pornographiques visant la reine dès 1770

Ce dernier a osé soutenir devant le tribunal que :

Martial Joseph Armand Herman est visiblement embarrassé, fait dévier les débats sur l'affaire de l'Œillet.

Mais après quelques questions, un juré revient sur les propos d'Hébert.

Martial Joseph Armand Herman demande alors à Marie-Antoinette d'Autriche de s'expliquer.

L'exclamation indignée de Marie-Antoinette d'Autriche reste dans toutes les mémoires :

J'en appelle à toutes les mères !

Elle suscita dans l'assemblée un mouvement d'admiration qui fait suspendre les débats.

Avant de clore les débats, Martial Joseph Armand Herman s'adresse à Marie-Antoinette d'Autriche :

Ne vous reste-t-il plus rien à ajouter pour votre défense ?

Marie-Antoinette d'Autriche lui répond

Aux premières heures de ce matin du 16 octobre 1793, Antoine Quentin Fouquier de Tinville lance des imprécations vengeresses.

Après lui, les avocats de la reine se lancent dans de brillantes improvisations.

Leurs plaidoiries n'ont pas été conservées.

Claude François Chauveau-Lagarde parle pendant 2 heures sur la prétendue conspiration avec les puissances étrangères.

Tronson-Ducoudray réfute les allégations portées sur les ennemis de l'intérieur.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville à bout de patience fait arrêter les défenseurs de la reine en plein tribunal.

La cour fait sortir Marie-Antoinette d'Autriche.

Martial Joseph Armand Herman lui porte alors l'estocade, par un discours qui est en fait un second réquisitoire.

Dès lors, la délibération des jurés est de pure forme.

Ils répondent Oui aux 4 questions, à savoir si la reine est coupable d'intelligence avec l'ennemi et de participation à un complot contre la République.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville requiert la peine de mort.

Martial Joseph Armand Herman demande à Marie-Antoinette d'Autriche si elle a quelques réclamations à faire sur l'application des lois invoquées par l'accusateur public.

Marie-Antoinette d'Autriche secoue la tête négativement.

Martial Joseph Armand Herman s'adresse aux avocats, ramenés entre 2 gendarmes.

Chauveau-Lagarde reste muet.

Tronson-Ducoudray ajoute que son ministère à l'égard de la veuve Capet est terminé.

Le président condamne alors ladite Marie-Antoinette, dite Lorraine d'Autriche, veuve de Louis Capet, à la peine de mort.

Le présent jugement sera exécuté sur la place de la Révolution, imprimé et affiché dans toute l'étendue de la République.

À 4 heures du matin le 16 octobre 1793, Marie-Antoinette quitte la salle du tribunal révolutionnaire.

Marie-Antoinette d'Autriche meurt, le 25 vendémiaire an II soit le 16 octobre 1793, guillotinée.

Louis XVII, Marie-Thérèse Charlotte de France et Élisabeth Philippine de France, sa tante, ne peuvent être jugés pour des crimes politiques dont ils sont innocents.

Ils seront dès lors poursuivis pour ce qu'ils représentent et non pour ce qu'ils sont.

Marie-Thérèse Charlotte de France reste seule avec Élisabeth Philippine de France, sa tante paternelle, et Louis XVII, son jeune frère.



Prise de Furnes

Dominique-Joseph Vandamme participe à la prise de Furnes le 30 vendémiaire de l'an II soit le 21 octobre 1793.



Louis-Joseph de Montmorency-Laval à Maastricht

De là, Louis-Joseph de Montmorency-Laval rend visite à des émigrés à Maastricht.

Fin octobre 1793, Louis-Joseph de Montmorency-Laval célèbre dans l'église des jésuites de Mannheim une neuvaine de messes pour le repos de l'âme de la reine Marie-Antoinette d'Autriche.



Joseph Fouché En mission dans le Lyonnais

Sur proposition de Bertrand Barère, Jean-Marie Collot d'Herbois et Montaut sont nommés par la Convention pour remplacer Dubois-Crancé, qui a pourtant déjà pris le contrôle de l'insurrection lyonnaise.

Joseph Fouché, alors dans la Nièvre, est prié de les y rejoindre le 30 octobre 1793 :

Le salut de la patrie vous appelle à Ville-Affranchie, partez, votre patriotisme nous répond de votre zèle et de la fermeté avec laquelle il faut opérer dans cette ville rebelle.

Joseph Fouché est-il chargé de faire exécuter le décret qui ordonne la destruction de cette ville, et il encourage les cruautés qui sont commises alors.

À cette occasion, il gagne le surnom de mitrailleur de Lyon, pour avoir substitué à la guillotine, jugée trop lente, l'exécution de masse des habitants jugés suspects par la mitraille : des canons tirent sur des groupes de plusieurs dizaines de condamnés.

1 683 Lyonnais sont victimes de la répression de Joseph Fouché.

Le 2 frimaire An II soit le 22 novembre 1793, Joseph Fouché écrit avec Collot d'Herbois, à la Convention :

On n'ose pas encore vous demander le rapport de votre premier décret sur l'anéantissement de la ville de Lyon, mais on n'a presque rien fait jusqu'ici pour l'exécuter.

Les démolitions sont trop lentes, il faut des moyens plus rapides à l'impatience républicaine.

L'explosion de la mine et l'activité dévorante de la flamme peuvent seules exprimer la toute-puissance du peuple.

Sa volonté ne peut être arrêtée comme celle des tyrans, elle doit avoir les effets du tonnerre.

Les violences inouïes qui sont perpétrées à Lyon ne peuvent que satisfaire les vœux du cabinet britannique dont les directives sont de fomenter à l'intérieur un maximum de troubles, en sorte que la nation française soit déconsidérée aux yeux de l'Europe unie dans une même réprobation, et que les États disposés à la neutralité n'entament aucun pourparler avec les républicains.

Dans l'exercice de son mandat, Joseph Fouché est accusé de dilapidations et de détournements.

Ainsi, cet arrêté pris par lui et son collègue Albitte :

Les représentants du peuple envoyés à Commune-Affranchie pour y assurer le bonheur du peuple requièrent la commission des séquestres de faire apporter chez eux 200 bouteilles du meilleur vin qu'ils pourraient trouver, et en outre, 500 bouteilles de vin rouge de Bordeaux, première qualité, pour leur table.

Au même moment, Joseph Fouché intrigue discrètement par des rapports fallacieux adressés aux comités réunis :



Mort de Philippe-Égalité Duc d'Orléans

Louis-Philippe Ier de France 6e Duc d'Orléans et de Nemours

Philippe-Égalité n'hésite pas à affirmer publiquement sous la Révolution qu'il n'est pas le fils de Louis-Philippe Ier d'Orléans mais celui d'un cocher du Palais-Royal.

C'est au demeurant peu probable si l'on en juge par la ressemblance frappante entre le père et le fils.

À son procès, Antoine Quentin Fouquier de Tinville est l'accusateur public.

Louis Philippe II Joseph d'Orléans ou Philippe-Égalité meurt le 6 novembre 1793 guillotiné.

Ses biens : le canal d'Orléans et le Palais-Royal deviennent bien national.

Louis-Philippe Ier de France devient 6e Duc d'Orléans et de Nemours le 6 novembre 1793.


Charles-François-Joseph Dugua

Charles-François-Joseph Dugua Général de division

Charles-François-Joseph Dugua devient Général de division le 23 novembre 1793.



Mariage de Victor II d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg avec Amélie de Nassau-Weilbourg

Victor II d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg épouse à Weilbourg le 29 octobre 1793 Amélie de Nassau-Weilbourg (Kirchheimbolanden 7 août 1776-Schaumbourg 19 février 1841), fille de Charles-Christian de Nassau-Weilbourg et de Caroline d'Orange-Nassau. Leurs enfants sont :



Combat de Bercheim

Jean-Charles Pichegru, commandant l'armée du Rhin, manœuvrant de concert avec Louis Lazare Hoche pour débloquer Landau, veut savoir qnelles sont les forces qui se trouvent à l'extrême gauche de l'armée prussienne, postée sur la Lauter.

En conséquence, le 2 décembre 1793 Jean-Charles Pichegru fait attaquer le village de Bercheim, quartier-général de Louis V Joseph de Bourbon-Condé, qui commande le corps d'émigrés français.

Bercheim est d'abord emporté par les républicains; mais les bataillons nobles qui forment l'infanterie du prince les en chassent, s'y maintiennent, et les forcent à la retraite, après leur avoir pris 7 canons.

Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé y est grièvement blessée.

Louis Auguste Victor de Ghaisne participe à ce combat dans les rangs des émigrés.



Mariage de Albert Joseph Noël avec Jeanne Ursule Bonnemant

Albert Joseph Noël épouse Jeanne Ursule Bonnemant. Leurs enfants sont :



Mort de François Clary

Au cours de la Révolution, les couvents sont fermés.

Bernardine Eugénie Désirée Clary et Julie Clary doivent retourner vivre avec leurs parents.

François Clary meurt le 20 janvier 1794.

Les autorités découvrent que, François Clary, souhaitait acquérir un titre de noblesse sous le règne de Louis XVI.

Ce que le Comité de surveillance omet de signaler ou ignore, c'est que la demande d'anoblissement a été refusée.

En cette période troublée, la répression consécutive à la Loi des suspects est féroce. Étienne Clary, frère aîné de Bernardine Eugénie Désirée Clary, à présent chef de famille est suspecté à la place de son père.

En février 1794, Étienne Clary est incarcéré sur ordre du Tribunal révolutionnaire

À la veille de comparaître devant ses juges, Bernardine Eugénie Désirée Clary accompagne Marcelle Guey, sa belle-sœur, qui intervient auprès d'Antoine Louis Albitte, représentant en mission, député, pour faire libérer son époux.

Dans la salle d'attente, Bernardine Eugénie Désirée Clary, accablée, s'endort et Marcelle Guey se rend seule à l'audience pour plaider sa cause.

Sa mission couronnée de succès, Marcelle Guey ne réussit pas à rejoindre Bernardine Eugénie Désirée Clary, pressée d'apporter à la prison l'ordre d'élargissement de son mari.

Bernardine Eugénie Désirée Clary seule et désemparée est découverte par Joseph Bonaparte, commissaire de la marine à Marseille, qui la rassure sur le sort d'Étienne Clary, son frère.

Ils font connaissance et Joseph Bonaparte lui propose de la raccompagner à son domicile.

Le lendemain, Joseph Bonaparte retourne chez les Clary pour être présenté à la famille.

Sous le charme de Bernardine Eugénie Désirée Clary, Joseph Bonaparte la courtise et lui promet le mariage dès qu'elle aura atteint sa majorité.

Napoléon Ier, frère cadet de Joseph Bonaparte, chargé de l'organisation de la défense de Marseille et l'inspection de la côte provençale, arrive.

Napoléon Ier jette son dévolu sur Bernardine Eugénie Désirée Clary et sans ambages impose sa volonté : dans un bon ménage, il faut que l'un des 2 époux cède à l'autre.

Toi, Joseph, tu es d'un caractère indécis et il en est de même de Désirée ; tandis que Julie et moi savons ce que nous voulons. Tu feras donc mieux d'épouser Julie Clary. Quant à Désirée, elle sera ma femme ".

En réalité Napoléon s'est aperçu de l'amour que porte Julie Clary à Joseph Bonaparte.



Vote de a liberté des Noirs

La liberté des Noirs est votée à Paris par la Convention, le 16 Pluviôse an II soit le 4 février 1794.

Le 20 ventôse an II soit le 10 mars 1794, Joseph Fouché fait organiser à Lyon une fête en l'honneur de la liberté des Noirs.



Mort d'Anne-Henriette-Françoise Michel

Mort de Jean-Joseph Payen

Anne-Henriette-Françoise Michel, Marquise de Marbeuf, est convaincue par le Tribunal révolutionnaire :

L'accusateur est Fouquier-Tinville.

Jean Joseph Payen, jouissant de toute la confiance de la femme Marbeuf, est aussi convaincu de cette conspiration en ordonnant et dirigeant les semences de luzerne et en exerçant des vexations envers les patriotes de la même commune.

Anne-Henriette-Françoise Michel est condamnée à la peine de mort, et avec elle, Jean Joseph Payen et deux falsificateurs d'assignats : Nicolas Armand et Jean Renaud.

Anne-Henriette-Françoise Michel meurt le 5 février 1794 exécutée.

Elle est inhumée au cimetière de la Madeleine.

Jean-Joseph Payen meurt le 18 pluviôse An II soit le jeudi 6 février 1794 guillotiné.

Sur le chemin, Anne-Henriette-Françoise Michel exhorte Jean-Joseph Payen à mourir avec courage ; elle lui dit :

Il lui répond :

Le Domaine de Champs-sur-Marne est mis sous séquestre comme bien national.

Il sera cependant pillé.



Charles-François Lebrun Libéré

Charles-François Lebrun est libéré grâce au représentant Joseph-Augustin Crassous qui, suite à une mission en Seine-et-Oise, est intrigué et étudie son dossier, et finalement ordonne sa remise en liberté.

Charles-François Lebrun rentre à Grillon le 27 pluviôse An II soit le 15 février 1794.



Combat d'Arlon

Jean-Baptiste Jourdan vient à Metz le 19 mars 1794 prendre le commandement de l'armée de la Moselle à la place de Louis Lazare Hoche.

Les premiers ordres qu'il reçoit du Comité de salut public sont :

Le 17 avril 1794, Jean-Baptiste Jourdan se présente devant Arlon, tandis que sa droite, liée avec une division de l'armée du Rhin, attaque les Autrichiens à Merzig, près de Trèves.

Les hauteurs d'Arlon sont défendues par 16 000 Autrichiens aux ordres de Johann Pierre de Beaulieu.

L'avant-garde de Johann Pierre de Beaulieu est culbutée au pont d'Aubange par François Joseph Lefebvre qui, la poursuivant contre ses instructions jusqu'au-delà des hauteurs de Buvange, se trouve tout à coup en face du corps même de Johann Pierre de Beaulieu.

François Joseph Lefebvre interrompt sa progression.

Jean-Baptiste Jourdan est obligé de faire rétrograder François Joseph Lefebvre pour ne pas le laisser exposé à une canonnade aussi meurtrière qu'inutile, et l'affaire est remise au lendemain.

Le 18 avril 1794, François Joseph Lefebvre, Morlot et Hatry attaquent de front les redoutes autrichiennes.

Mais au moment où ils se disposent à charger à la baïonnette, la division de Jean Étienne Vachier, qui a tourné la gauche de l'ennemi en s'emparant des hauteurs de Toernich, jette un tel trouble dans les rangs des Autrichiens que ceux-ci s'enfuient par la route de Luxembourg.

Il en périt un grand nombre par le feu de l'artillerie légère du général Debelle, dont les batteries ont suivi le mouvement de Jean Étienne Vachier.

À cette occasion, Jean Étienne Vachier est nommé chef de brigade, c'est-à-dire colonel.

La gauche de l'armée de la Moselle s'établit à Arlon.

Mais Johann Pierre de Beaulieu revient en force le 29 avril 1794 et surprend Hatry et Jean Étienne Vachier qui, à leur tour, n'ont que le temps de se replier en désordre sur Aubange et Longwy.

Pendant ces journées, ces positions sont le théâtre de combats sanglants, mais qui n'apportent aucun résultat décisif aux protagonistes puisqu'après ces épisodes meurtriers chacun est revenu sur ses positions initiales.

Johann Pierre de Beaulieu s' avance imprudemment le 17 mai 1794 jusqu'à Bouillon.

Jean-Baptiste Jourdan, ayant reçu l'ordre de porter assistance aux armées des Ardennes et du Nord en difficulté autour de Charleroi, se met en marche le 21 mai 1794 avec 45 000 hommes et campe aux alentours d'Arlon.

Johann Pierre de Beaulieu ne se doute pas de l'ampleur de ce mouvement.

Devant le nombre, Johann Pierre de Beaulieu se retire derrière la Meuse par Dinant, mais Jean-Baptiste Jourdan peut culbuter son arrière-garde lors de son passage à Arlon.



Rappel à Paris de Joseph Fouché

Joseph Fouché est appelé à Paris le 7 germinal An II soit le 27 mars 1794 à la demande de Maximilien de Robespierre malgré la protection de Billaud-Varenne.

Joseph Fouché réintègre la Convention le 17 germinal le 8 avril 1794.

La Convention renvoie son rapport au comité de salut public. Il justifie la violence de la répression lyonnaise en disant :

Le sang du crime féconde le sol de la liberté et affermit sa puissance.

Charlotte de Robespierre décrit dans ses Mémoires une entrevue de Joseph Fouché avec Maximilien de Robespierre:

Mon frère lui demande compte du sang qu'il a fait couler et lui reproche sa conduite avec une telle énergie d'expression que Joseph Fouché est pâle et tremblant.

Il balbutie quelques excuses et rejette les mesures cruelles qu'il a prises sur la dureté des circonstances.

Maximilien de Robespierre lui répond :

Par la suite, après le reflux de la Terreur, Joseph Fouché cherchera à rejeter la faute sur Collot d'Herbois.



Mort d'Augustin-Joseph de Mailly

Augustin-Joseph de Mailly a la force de s'écrier, en fixant l'instrument de sa mort : Vive le roi ! Je le dis comme mes ancêtres.

Augustin-Joseph de Mailly meurt à Arras le 25 mars 1794.



Bataille près de Courtrai

Joseph Souham remporte une brillante victoire sur les Autrichiens près de Courtrai le 29 avril 1794.


Bataille de Tourcoing

Bataille de Tourcoing

Siège d'Ypres

La bataille de Tourcoing eut lieu le 29 Floréal An II soit le 18 mai 1794, dans le nord de la France, et se solde par une victoire des Français commandés par Joseph Souham et Jean-Victor Marie Moreau, sur les Britanniques commandés par Frederick Augustus d'York et les Autrichiens par Frédéric Josias de Saxe-Cobourg.

Cette victoire sur les coalisés permit de dégager la frontière de l'Escaut à la mer, effaçant la prise de Landrecies par Frédéric Josias de Saxe-Cobourg.

Les coalisés doivent reculer, permettant aux forces françaises de se réorganiser.

L'armée des Ardennes et l'armée de Moselle sont regroupées pour former l'armée de Sambre et Meuse. Elle est dirigée vers Charleroi.

L'armée française met le siège devant Ypres les 28 et 29 floréal an II soit les 17 et 18 mai 1794. Jean-Baptiste Éblé dirige l'artillerie lors de ce siège.

Joseph Souham et Jacques Philippe Bonnaud profitent de la désorganisation de l'armée ennemie et lancent une grande offensive le 19 mai 1794.



Joseph Fouché Président du club Jacobins

Se justifiant devant les Jacobins, Joseph Fouché parvient à se faire élire à la présidence du club le 16 prairial An II soit le 4 juin 1794, en l'absence de Maximilien de Robespierre.

Toutefois, quand des délégations de Nevers et du Morvan viennent l'accuser, Maximilien de Robespierre l'attaque ouvertement. Il l'accable de reproches, particulièrement l'usage infâme des pouvoirs qu'on lui ont confiés et il lui dit qu'il lui est demandé des comptes du sang dont il s'est couvert.



Charles-François Lebrun Prisonnier

Le 26 prairial An II soit le 14 juin 1794, alors qu'il fait une demande pour un certificat de civisme, Charles-François Lebrun est renvoyé en prison aux récollets et, ironie de l'histoire, sur ordre de Joseph-Augustin Crassous.

Charles-François Lebrun craint pour sa tête mais sera sauvé par sa nièce Henriette Lebrun qui réussit à voler son dossier d'accusation provoquant ainsi un retard.


Bataille de Fleurus

Septième siège de Charleroi

Batailles de Fleurus

En 1794, le général Charbonnier met le siège devant Charleroi mais est repoussé.

En 1794, Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen participe au siège de Charleroi.

Claude-Jacques Lecourbe est promu général de brigade le 12 juin 1794.

Claude-Jacques Lecourbe soutient avec 3 bataillons, pendant 7 heures, l'attaque d'une colonne ennemie forte de 5 000 hommes.

Maurice Étienne Gérard passe la Sambre le 12 juin 1794.

La première bataille de Fleurus du 16 juin 1794 oppose les Français commandé par Jean-Baptiste Jourdan aux Autrichiens commandés par Frédéric Josias de Saxe-Cobourg.

Jean-Baptiste Kléber a la charge de l'aile gauche.

Maurice Étienne Gérard se bat à Fleurus le 16 juin 1794

Le centre et la droite française sont en difficulté.

Les actions de Jean-Baptiste Kléber permettent dans un premier temps de repousser et de défaire la colonne de Wartensleben, trop tard cependant.

Jean-Baptiste Kléber est chargé de couvrir la retraite ce qui permet à l'armée française de repasser la Sambre en bon ordre.

Le 20 juin 1794, l'armée française reprend l'offensive. Elle est forte de 89 592 hommes, moins les 8 625 hommes de la division Muller.

Elle est déployée en arc de cercle autour de Charleroi et appuyées à ses deux extrémités sur la Sambre.

L'Aile droite est commandée par François Séverin Marceau-Desgraviers et est composée:

Cette aile a :

Les avant-gardes occupent Wanfercée-Baulet et Velaine.

Le centre de l'armée est composé:

Le centre a :

L'Aile gauche est composée :

La gauche a en réserve la Brigade Daurier forte de 5 904 hommes, positionnée à Fontaine-l'Évêque, Leernes et Wespe.

Sylvain Charles de Valée participe à ce combat.

Les coalisés (Royaume-Uni, Autriche, Hanovre), commandés par Frédéric-Josias de Saxe-Cobourg, ont pour objectif de lever le siège de Charleroi.

Ils ignorent que la ville a accepté une reddition secrète la veille.

Jean-Baptiste Jourdan parvient à prendre Charleroi après 6 jours d'un bombardement intensif.

Pendant la prise de Charleroi et la bataille de Fleurus qu'on a recours pour la première fois à l'observation aérienne, depuis Jumet (lieu-dit Belle-Vue), d'un champ de bataille depuis un aérostat.

Maurice Étienne Gérard participe à la prise de Charleroi le 25 juin 1794.

Organisés en 5 colonnes, les coalisés frappent simultanément les forces françaises à Fleurus le 8 messidor an II soit le 26 juin 1794.

Affecté à l'armée de Sambre-et-Meuse, Antoine Drouot participe à cette bataille.

La division Muller, n'est pas présente le jour de la bataille car envoyée en renfort au général Barthélemy Louis Joseph Schérer pour défendre la Sambre jusqu'à Maubeuge.

La gauche française du général Montaigu est forcée à la retraite à travers le bois de Monceau jusqu'à Marchienne, par le général Latour.

Jean-Baptiste Kléber envoie immédiatement une division en renfort.

Mais celle-ci, arrivant trop tard, se trouve obligée de battre en retraite.

Jean-Baptiste Kléber réagit alors en faisant placer des batteries sur des hauteurs pour soutenir Montaigu et envoie la division Jean-Baptiste Jules Bernadotte en diversion de manière à sauver Marchiennes, un poste important.

Maurice Étienne Gérard participe à ces combats le 26 juin 1794.

Étienne Radet se distingue lors de cette Bataille le 8 messidor an II soit le jeudi 26 juin 1794.

Devant cette réaction de la part des Républicains (et la retraite d'une autre des colonnes autrichiennes commandées par Guillaume V d'Orange-Nassau) les Autrichiens hésitent, ce dont profite immédiatement Jean-Baptiste Kléber en se mettant à la tête d'une colonne et en attaquant la gauche de la colonne Latour.

Enfin, Jean-Baptiste Kléber envoie la brigade Duhesme pour tourner les Autrichiens. Cette manœuvre réussit.

Morlot, au centre, se replie sur Gosselies, tandis que Jean Étienne Vachier doit abandonner Heppignies.

Mais Jean-Baptiste Jourdan amène des renforts et fait reprendre ce dernier village.

Johann Pierre de Beaulieu arrive avec une nouvelle colonne mais Jean-Baptiste Jourdan fait donner les réserves, et les Français, après les plus grands efforts, restent maîtres du village de Lambusart.

Ainsi partout le combat s'est rétabli : la fin du jour approche.

Johann Pierre de Beaulieu, apprenant, lui aussi, la prise de Charleroi, recule, et Frédéric-Josias de Saxe-Cobourg se décide à ordonner une retraite générale sur Bruxelles.

La bataille eut lieu toute la journée sous un soleil brûlant, et, par endroits, au milieu de véritables incendies, les moissons ayant pris feu.

L'armée française, à bout de forces et de munitions, ne poursuit pas.

Le lendemain, les coalisés abandonnent la Belgique et battent en retraite en Allemagne.

Les Autrichiens perdent définitivement le contrôle de cette région.



Joseph Fouché Chassé des Jacobins

Joseph Fouché est chassé le 24 prairial An II soit le 12 juin 1794 des Jacobins sous l'influence de Maximilien de Robespierre.

Joseph Fouché sait alors, comme il l'écrira dans ses Mémoires, qu'il a l'honneur d'être inscrit sur ses tablettes à la colonne des morts.



Libération de Louis François Joseph de Bourbon-Conti

Louis François Joseph de Bourbon-Conti est libéré le 25 juin 1794 après plusieurs pétitions adressées à la Convention.



Prise d'Ypres

Dominique-Joseph Vandamme contribue à la prise d'Ypres le 1er thermidor an II soit le 19 juillet 1794.


Exécution de Robespierre, Saint-Just, Georges Auguste Couthon et Dumas

Complot du 9 Thermidor An II

Mort de Georges Auguste Couthon

Mort deSaint-Just

Mort de Maximilien de Robespierre

Fin de la Terreur

Le Comité de salut public s'est divisé. Maximilien de Robespierre n'y paraît plus depuis plus d'un mois.

Collot d'Herbois, Billaud-Varenne, Carnot se sentent menacés et prennent contact avec d'autres groupes :

Le 5 thermidor An II soit le Bertrand Barère est à l'origine de la réunion de réconciliation des deux comités, réconciliation acceptée, semble-t-il, par Georges Auguste Couthon et Saint-Just mais rejetée par Maximilien de Robespierre.

Au cours de la nuit du 8 et 9 Thermidor An II soit les 26 et 27 juillet 1794, se battant avec énergie pour sauver sa vie, Joseph Fouché joue un rôle décisif, dans les négociations avec les chefs de la Plaine, leur promettant la fin de la Terreur pour prix de leur alliance.

Modéré de cœur comme de raison, Lazare Nicolas Marguerite Carnot prend position contre Maximilien de Robespierre et Saint-Just.

Le 8 thermidor An II soit les 26 juillet 1794, Bertrand Barère adopte une attitude attentiste, tentant de jouer les conciliateurs.

Au soir du 9 Thermidor An II soit le 27 juillet 1794 Bertrand Barère présente le décret mettant les partisans de Maximilien de Robespierre, hors la loi, mesure qui va largement contribuer à paralyser l'insurrection.

Maximilien de Robespierre Saint-Just, Georges Auguste Couthon et Dumas meurent place de la Révolution à Paris le 28 juillet 1794 exécutés.

La Grande Terreur s'achève par l'élimination des Robespierristes, du 9 au 12 thermidor an II soit du 27 au 30 juillet 1794.

Bertrand Barère, c'est la Plaine, ralliée au gouvernement révolutionnaire tant que celui-ci lui semble indispensable pour sauver la Révolution, mais désireuse d'effacer terreur et dictature dès lors que la Révolution lui semble sauvée.

Joseph Fouché est marginalisé.

Le sort de Louis XVII s'améliore relativement, même s'il demeure prisonnier dans la tour du Temple.

Jeanne Marie Ignace Thérésa Cabarrus est surnommée Notre-Dame de Thermidor parce qu'elle a poussé Jean-Lambert Tallien, le conventionnel, son amant d'alors, à renverser Maximilien de Robespierre.

Charles-François Delacroix se rallie à la réaction thermidorienne, et est envoyé en mission en Ardennes.



Armand-Joseph de Béthune Prisonnier

Armand-Joseph de Béthune est incarcéré pendant le régime de la terreur.

Armand-Joseph de Béthune échappe à la Terreur grâce au soutien des habitants du pays de Meillant.

Il est libéré le 27 juillet 1794.


Zénaïde et Charlotte Bonaparte - Par Jacques Louis David - 1821

Mariage de Joseph Bonaparte avec Julie Clary

Joseph Bonaparte reporte finalement son attention sur Julie Clary, l'ainée.

Joseph Bonaparte épouse à Cuges-les-Pins le 1er août 1794 Julie Clary, fille de François Clary et de Françoise Somis. Leurs enfants sont :



Prise du Quesnoy

Le Quesnoy est repris le 28 thermidor an II soit le 15 août 1794 par les troupes de Barthélemy Louis Joseph Schérer après un sévère siège sous une pluie diluvienne.

3 000 Autrichiens sont fait prisonniers à cette occasion.

La nouvelle de la prise de la ville est transmise en quelques heures par le télégraphe Chappe, une première mondiale, au comité de salut public parisien qui s'en félicite.



Joseph Mathurin Fidèle Lesuire Général de brigade

Étienne Maynaud de Bizefranc de Lavaux, gouverneur de Saint-Domingue, élève Joseph Mathurin Fidèle Lesuire au grade de général de brigade le 4 fructidor an II soit le 21 août 1794.



Cession du domaine du Chesnay

La municipalité de Gournay est chargée de la surveillance du domaine de Chesnay et procède à la mise sous scellés des outils et des équipements liés à l'exploitation de la carrière de gypse.

En l'espace de 2 mois, 3 gardiens se succèdent au domaine. Le dernier, visiblement excédé, déclare qu'il ferait un malheur dans la maison.

L'un des anciens régisseurs de Jean-Joseph Payen, Lejay est même arrêté et conduit à Paris le 8 février 1794 pour une affaire liée à des louis d'or et des objets de valeur : tabatières en or et autres bijoux, que lui aurait confié le sieur Payen.

La Nation remet en vente le domaine du Chesnay est en septembre 1794 :



Mariage de Charles Borromée Bissette avec Élizabeth Mélanie Bellaine

Charles Borromée Bissette épouse en 1794 Élizabeth Mélanie Bellaine. Parmi leurs 6 enfants citons l'aîné :

Charles Borromée Bissette est un mulâtre originaire du Marin.

Élizabeth Mélanie Bellaine, une métisse libre, est fille illégitime de Joseph-Gaspard Tascher de la Pagerie.


Prise de Bois-le-Duc - par Josephus Augustus Knip en 1800

Siège du fort de Crèvecœur

Siège de Bois-le-Duc

Le fort Crèvecœur et un fort néerlandais protégeant Bois-le-Duc et l'écluse sur la Meuse.

Les français jugent que la prise de fort de Crèvecœur et de Bois-le-Duc est nécessaire pour assurer la subsistance de l'armée du Nord.

On s'installe très près du fort de Crèvecœur qui est équipé de 38 canons et 4 obusiers.

On construit des batteries de pièces de campagne et d'obusiers.

Jean-Baptiste Éblé conduit ce siège.

Le 29 septembre 1794, le fort de Crèvecœur capitule. La garnison est prisonnière sur parole.

On y trouve 3 80 quintaux de poudre.

Jean-Baptiste Éblé conduit le siège de Bois-le-Duc du 23 septembre au 5 octobre 1794.

Joseph Souham inflige une sévère défaite aux Britanniques et prend Bois-le-Duc.



Libération de Charles-François Lebrun

Charles-François Lebrun est remis en liberté, sur ordre du Comité de sûreté générale, le 20 vendémiaire an II soit le 11 octobre 1794.

Cette mise en liberté est tardive à cause de l'obstination de Joseph-Augustin Crassous.



Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald Général de division

Le 28 novembre 1794, Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald est nommé Général de division.



Mariage de Louis Marie Guy d'Aumont avec Marie Louise Klein

Louis Marie Guy d'Aumont est veuf de Louise-Jeanne de Durfort.

Marie Louise Klein est veuve de Joseph Monet.

Louis Marie Guy d'Aumont épouse le 30 novembre 1794 Marie Louise Klein (morte en 1824).



Liaison d'Archambaud Joseph de Talleyrand-Périgord avec Anne Jacobée de Caumont

Archambaud Joseph de Talleyrand-Périgord a une liaison en 1795 avec Anne Jacobée de Caumont (1758-1842)



Joseph Alvintzy Membre du conseil de guerre de la cour des Habsbourg

Brièvement commandant de l'armée du Rhin Supérieur, Joseph Alvintzy est rappelé à Vienne pour devenir membre du Hofkriegsrat, le conseil de guerre de la cour des Habsbourg, en 1795.



Bataille de Cassel

Bataille de Courtrai

Bataille de Menin

Prise de la flotte hollandaise

Jean-Charles Pichegru bat l'ennemi à Cassel, à Courtrai, à Menin

Jan-Charles Pichegru s'empare de Bois-le-Duc, de Venlo, de Nimègue, passe la Waal sur la glace.

Jean-Charles Pichegru envoie sur le Zuyderzée un escadron de hussards charger la flotte hollandaise prise par les glaces.

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald poursuit les Anglais de Frederick Augustus d'York, passe les fleuves gelés, et capture avec sa cavalerie la flotte hollandaise prise dans les glaces.

Le 14 février 1795, Jean-Charles Pichegru entre à Groningue, dans le nord des Pays-Bas : l'ensemble du pays est occupé.



Mariage de Louis Baraguey d'Hilliers avec Marie-Ève Zittier

Marie-Ève Zittier est divorcée de Pierre-Joseph Daniels, docteur en médecine.

Louis Baraguey d'Hilliers épouse à Paris le 26 janvier 1795 Marie-Ève Zittier. Leurs enfants sont :


Antoine Quentin Fouquier de Tinville jugé par le Tribunal révolutionnaire

Procès d'Antoine Quentin Fouquier de Tinville

Mort d'Antoine Quentin Fouquier de Tinville

Antoine Quentin Fouquier de Tinville est mis en accusation le 14 mars 1795. Antoine Quentin Fouquier de Tinville se rend à la Convention, apprend le décret et repart seul.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville va à la Conciergerie, se constitue prisonnier et se laisse écrouer.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville et ses 23 coaccusés comparaissent le 8 germinal an III soit le 28 mars 1795 devant le tribunal révolutionnaire.

Six autres coaccusés sont en fuite.

Tous les dantonistes accourent pour venger leur chef.

Antoine Judicis est le nouvel accusateur public.

Il accuse Antoine Quentin Fouquier de Tinville notamment, surtout depuis la loi du 22 prairial an II soit le 10 juin 1794:

Du 9 germinal an III soit le 29 mars 1795 au 12 floréal soit le 1er mai 1795, sont entendus. 419 témoins :

Ainsi Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville, rescapée in extremis de la guillotine, se présente son acte de décès à la main.

Le 12 floréal an III soit le 1er mai 1795, le substitut Cambon prononce son réquisitoire.

Pendant un jour et demi, Antoine Quentin Fouquier de Tinville présente sa défense.

Il termine le 3 mai 1795 en ces termes :

Ce n'est pas moi qui devrais être traduit ici, mais les chefs dont j'ai exécuté les ordres.

Je n'ai agi qu'en vertu des lois portées par une Convention investie de tous les pouvoirs.

Par l'absence de ses membres, je me trouve le chef d'une conspiration que je n'ai jamais connue.

Me voilà en butte à la calomnie, à un peuple toujours avide de trouver des coupables.

Pour résumer sa défense, Antoine Quentin Fouquier de Tinville déclare :

Je suis la hache de la Révolution, punit-on une hache ?.

Les 15 et 16 floréal an III soit les 4 et 5 mai 1795, les défenseurs de ses coaccusés s'expriment.

Le 17 floréal an III soit le 6 mai 1795, la délibération dure 2 heures, et à 5 heures il est donné lecture du jugement.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville et 15 de ses coaccusés :

sont condamnés à mort.

Ils sont convaincus de manœuvres et complots tendant :

Sont acquittés et mis en liberté le même jour :

Ramené à la Conciergerie, Antoine Quentin Fouquier de Tinville écrit ces dernières lignes :

Je me suis toujours conformé aux lois, je n'ai jamais été la créature de Maximilien de Robespierre ni de Saint-Just.

Au contraire, j'ai été sur le point d'être arrêté 4 fois.

Je meurs pour ma patrie et sans reproche.

Je suis satisfait : plus tard, on reconnaîtra mon innocence.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville meurt à Paris le matin 7 mai 1795 guillotiné en place de Grève.

Il est le dernier guillotiné des 16 condamnés à mort.

Il est d'abord inhumé au cimetière des Errancis, puis ses restes seront transférés aux Catacombes.


La déportation de Bertrand Barère - Billaud-Varenne - Collot d'Herbois provoque des troubles - gravure de 1802

Insurrection du 12 germinal an III

Le mouvement populaire renait sans pour autant avoir de direction réelle.

Le 12 mars 1795 un placard intitulé Peuple, réveille-toi, il est temps, cause un certain tumulte.

Dans Paris, les muscadins royalistes et les Jacobins se battent sans cesse.

Les faubourgs Saint-Marceau, Saint-Jacques et Saint-Antoine envoient des adresses menaçantes à la Convention, réclamant une amélioration rapide des conditions de vie.

Le maintien de l'ordre devient la principale préoccupation de la Convention.

Le 21 mars 1795 Emmanuel-Joseph Sieyès fait voter une loi dite de grande police punissant de la peine de mort tous ceux qui se déclareraient contre la Convention en incitant à l'insurrection.

Dans le même temps, les éléments les plus légalistes de la Garde nationale reçoivent des fusils pour parer à une révolte.

Le 7 germinal an III soit le 27 mars 1795 un rassemblement illégal se déroule à la section des Gravilliers.

Le débat du moment concerne le sort réservé à Collot d'Herbois, Billaud-Varenne, Bertrand Barère et Marc-Guillaume Alexis Vadier, tous 4 membres des comités de gouvernement montagnards.

Le 29 mars 1795, la Convention, pressée d'en finir avec eux refuse de confier leur procès au futur corps législatif.

Les travaux visant à établir une future constitution se poursuivent. Une commission est nommée pour la rédiger le 30 mars 1795. Elle prétend ne pas vouloir revenir sur les principes de la Constitution de 1793.

Le 10 germinal an III soit le 30 mars 1795, les sections de la capitale réunissent leurs assemblées générales.

Les sections populaires de l'Est et des faubourgs réclament :

Le 31 mars 1795, une délégation de la section des Quinze-Vingts vient porter ces réclamations à la barre de la Convention.

Le matin du 12 germinal an III soit du 1 avril 1795, des manifestants se regroupent sur l'île de la Cité.

Ils sont menés par un certain Van Heck, ancien commandant de la section de l'île et proche de Thuriot.

On y trouve des hommes et des femmes en grand nombre, dont beaucoup d'ouvriers du bâtiment non domiciliés à Paris et exclus du rationnement.

Ces sans-culottes sont pour la plupart issus des faubourgs Saint-Antoine, Saint-Marceau, Saint-Jacques et des sections des Thermes, Halle-au-Blé, Cité et Poissonnière.

Par précaution, le Comité de Sûreté générale fait garder les abords de la Convention par des muscadins, massés dans la cour royale.

Mais vers 14 heures la foule des manifestants bouscule les muscadins et pénètre sans problème dans la salle des séances.

Ironie du sort, à cet instant Boissy d'Anglas, membre du Comité de salut public chargé des subsistances, surnommé Boissy-Famine, fait un rapport sur la prétendue réussite du système d'approvisionnement.

Les Montagnards, a priori favorable au mouvement, sont pris d'hésitation face à cette situation et proposent même l'évacuation de la salle, sans doute par peur des représailles.

Le tumulte est immense, Montagnards et Thermidoriens se dénonçant mutuellement.

Legendre tente de se faire entendre à la tribune, sans succès.

Van Heck monte à la tribune et expose les doléances des manifestants.

Il fait appel aux souvenir du 14 juillet, du 10 août et du 31 mai, et réclame du pain, la Constitution de 1793, la libération des patriotes victimes de la réaction thermidorienne, et le châtiment de Fréron et de sa Jeunesse dorée.

Puis les autres sections présentent leurs doléances.

Le président André Dumont, un thermidorien proche des royalistes, tente de calmer les manifestants avec des paroles creuses, sans succès.

Lorsque Dumont accuse les royalistes d'avoir fomenté cette agitation, le montagnard Choudieu le désigne du doigt : Le Royalisme ? Il est là !

Pendant ce temps, la plupart des députés de droite et de la Plaine quittent la salle.

Toutefois, pendant que les manifestants perdent du temps en palabres, le Comité de sûreté générale réagit et fait appel aux bataillons fidèles des sections bourgeoises.

Ceux-ci se massent aux abords de la Convention vers la fin de l'après-midi.

Le Comité fait également sonner le tocsin et battre la générale.

Vers six heures, Legendre prend la tête d'environ 300 muscadins et s'adjoint quelques soldats commandés par Jean-Charles Pichegru, de passage à Paris.

L'ancien dantoniste fait alors envahir le bâtiment et chasse les manifestants au chant du Réveil du peuple, l'hymne des thermidoriens.

Pendant ce temps, les comités réunis autour de Jean-Jacques Régis de Cambacérès prennent des décisions drastiques, notamment l'arrestation des députés compromis dans l'émeute.

Afin d'en finir avec le procès des decemvirs, il est décidé que ceux-ci seront déportés immédiatement.

L'inorganisation des manifestants et l'absence de soutien militaire de la part des sections sans-culottes sont la cause de leur échec.

La séance de la Convention reprend immédiatement une fois le calme revenu.

Les tribunes sont remplies par des spectateurs favorables à la réaction.

Aussitôt Paris est mis en état de siège, Jean-Charles Pichegru étant nommé commandant en chef assisté de Paul Barras et Merlin de Thionville.

La déportation immédiate de Marc-Guillaume Alexis Vadier, Barère, Collot d'Herbois et Billaud-Varenne est décrétée.

À la barre Jean-Lambert Tallien, Dumont, Thibaudeau, Bourdon de l'Oise, Paul Barras se déchaînent contre les Montagnards, accusés d'avoir soutenu l'émeute.

Sous le prétexte de prétendus attentats commis sur deux députés de droite (Auguis et Pénières), 7 Montagnards sont décrétés d'accusation et incarcérés au fort de Ham : Duhem, Chasles, Léonard Bourdon, Amar, Choudieu, Huguet et Foussedoire.

Ils sont suivis quelques jours plus tard par quelques autres Crêtois en vue tels Lecointre, Moyse Bayle ou Thuriot.

Le 13 germinal an III soit du 2 avril 1795, la foule tente sans succès de libérer Collot d'Herbois, Billaud-Varenne et Bertrand Barère emmenés en déportation.

Dans la nuit du 2 au 3 avril 1795 une manifestation éclate à la section des Quinze-Vingt, mais Jean-Charles Pichegru n'a aucun mal à la disperser.

Puis la Convention décide de désarmer les terroristes : 1 600 Parisiens sont concernés.

Ce désarmement équivaut pour ces personnes à une chute sociale puisqu'il ferme la porte aux fonctions publiques et prive des droits civiques.

Enfin le 14 germinal an III soit du 3 avril 1795 est créée la commission de constitution, chargée de rédiger un nouveau texte afin de suppléer à l'inapplicable constitution de l'an I.

Jean-Charles Pichegru reçoit le titre de Sauveur de la Patrie.

Jean-Charles Pichegru est alors nommé général en chef des armées du Rhin, du Nord et de Sambre-et-Meuse.



Maximilien Ier Joseph de Bavière Duc palatin des Deux-Ponts et Comte palatin de Birkenfeld

Maximilien Ier Joseph de Bavière devient Duc palatin des Deux-Ponts et Comte palatin de Birkenfeld en 1795.



Retraite de Pierre Joseph Cambon à Montpellier

Pierre Joseph Cambon est compromis dans l'insurrection du 1er avril 1795. Il doit se cacher à Montpellier où il vivra retiré jusqu'en 1815.



Dotation de Louis François Joseph de Bourbon-Conti

Le 29 avril 1795, sur proposition du Comité des finances, la Convention accorde à Louis François Joseph de Bourbon-Conti même la somme de 12 000 livres pour subvenir à ses besoins.



Naissance de Jean Antoine Brutus Menier

Jean Antoine Brutus Menier naît à Bourgueil en Touraine le 17 mai 1795, fils de Jean André François Joseph Louis Menier et de Renée Catherine Vernet.

Il suit un enseignement primaire dans sa ville natale.



Expédition de l'île d'Yeu

En 1795, Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé prépare l'expédition de Charles X de France en Vendée.

Charles X de France veut opérer, avec le secours des Anglais, un débarquement à l'île d'Yeu sur les côtes de la Vendée pour aider les insurgés Vendéens.

Charles César de Damas accompagne Charles X de France sur les côtes de Bretagne et à l'Île d'Yeu, en qualité d'aide de camp.

Charles X de France échoue et se rend alors en Grande-Bretagne où il passe le reste de la Révolution et du Premier Empire.



Levée du décret d'accusation de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord adresse à la Convention thermidorienne, le 15 juin 1795, une pétition plaidant sa cause.

Anne-Louise Germaine Necker, avec qui Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord correspond, fait en sorte que Marie-Joseph Chénier réclame son retour à l'Assemblée.

Par un discours du 4 septembre 1795, Marie-Joseph Chénier obtient la levée du décret d'accusation à l'encontre de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord est rayé de la liste des émigrés.



Mort d'Alexandre Léopold Jean Joseph d'Autriche

Alexandre Léopold Jean Joseph d'Autriche meurt le 12 juillet 1795.



Liaison de Barras avec Joséphine de Beauharnais

Bernardine Eugénie Désirée Clary à Gênes

Rupture des fiançailles de Napoléon Ier et de Bernardine Eugénie Désirée Clary

La beauté et les amitiés liées pendant sa détention ouvrent à Joséphine de Beauharnais les portes des salons à la mode.

Elle est alors tellement pauvre qu'on la dispense, lors des soirées, d'apporter son pain comme cela se faisait alors.

Malgré sa pauvreté, Joséphine de Beauharnais s'arrange toujours pour être bien mise, contractant des dettes dont elle règle les plus criantes en jouant probablement de ses charmes.

Nouant une grande amitié avec Thérésa Tallien, Joséphine de Beauharnais passe pour être une des reines du Directoire, et devient la maîtresse de Barras dont elle était follement éprise et qu'elle veut épouser.

Elle est alors une femme entretenue.

Mais Barras, se détachant d'elle, cherche à s'en débarrasser.

En juillet 1795, Bernardine Eugénie Désirée Clary accompagne Françoise Somis, sa mère, avec son frère Nicolas Clary à Gênes en Italie, où Joseph Bonaparte, son beau-frère est chargé par le gouvernement d'une mission diplomatique.

Au salon de Mme Thérésa Tallien, Barras présente Joséphine de Beauharnais à Napoléon Ier, un officier en disponibilité, censé lui apporter une certaine stabilité financière et une position convenable dans le monde.

Joséphine de Beauharnais accepte ce mariage sans amour de sa part, certainement peu convaincue au début des capacités de son époux à se tailler une place dans les sphères du pouvoir.

Napoléon Ier renonce au projet de mariage avec Bernardine Eugénie Désirée Clary, non sans mauvaise conscience comme en témoigne sa correspondance.

Napoléon Ier rompt ses fiançailles le 6 septembre 1795.

Bernardine Eugénie Désirée Clary libère Napoléon Ier de ses engagements.

Mais si elle pardonne à l'infidèle, Bernardine Eugénie Désirée Clary gardera toujours une rancune tenace envers Joséphine de Beauharnais, désormais surnommée par ses soins : la vieille.



Joseph Fouché Attaqué à la Convention

Joseph Fouché est durement attaqué à la Convention le 27 thermidor soit le 14 août 1795 où Merlino prend sa défense.

Il se rapproche de Gracchus Babeuf qui a formé un groupe d'opposition aux Thermidoriens.



Prise de Mannheim

L'armée du Rhin franchit audacieusement le Rhin.

La place de Mannheim tombe entre les mains de Jean-Charles Pichegru en septembre 1795.

Mais à cette époque que Jean-Charles Pichegru entretient des relations amicales avec les monarchistes.

Jean-Charles Pichegru est contacté par Louis Auguste Victor de Ghaisne.

Jean-Charles Pichegru accueille les propositions qui lui sont faites au nom du Louis V Joseph de Bourbon-Condé, chef de l'émigration.

Le parti blanc lui promet :

L'inertie de Jean-Charles Pichegru contraint Jean-Baptiste Jourdan qui marche sur Düsseldorf à repasser sur la rive gauche du Rhin.



Demande de levée du séquestre des biens de Louis François Joseph de Bourbon-Conti

En août 1795, retrouve sa propriété de La Lande à Villiers-sur-Marne et adresse au Conseil des Cinq-Cents une pétition pour obtenir la levée du séquestre de ses biens.



Mariage de Clément-Wenceslas de Metternich avec Marie-Éléonore von Kaunitz-Rietberg

Clément-Wenceslas de Metternich épouse au château d'Austerlitz à Vienne le 27 septembre 1795 Marie-Éléonore von Kaunitz-Rietberg, fille d'Ernest de Kaunitz et de Marie-Léopoldine d'Œttingen-Spielberg. Leurs enfants sont :

Marie-Éléonore von Kaunitz-Rietberg est la petite fille du comte von Kaunitz, tout puissant chancelier des 4 derniers souverains Autrichiens.

C'est un mariage de convenance, qui lui permet de mener une vie conforme à ses goûts aristocratiques.

Le couple s'installe peu après dans le palais Kaunitz, à Vienne et fréquente la Cour.

Clément-Wenceslas de Metternich est alors épris de Marie-Constance de la Force.


Les directeurs de la France - Paul Barras au centre Paul Barras - Principal membre du Directoire

Paul Barras Directeur

Paul Barras est élu au Directoire dès sa création le 31 octobre 1795.

Sont choisis également :

Emmanuel-Joseph Sieyès, réticent, démissionne aussitôt, et est remplacé par Lazare Nicolas Marguerite Carnot.



Amnistie de Joseph Fouché

Joseph Fouché bénéficie de l'amnistie de brumaire an IV.

Discrédité, sans emploi, Joseph Fouché vit quelque temps d'expédients.

Chargé d'une mission dans les Pyrénées-Orientales pour la délimitation des frontières franco-espagnoles, Joseph Fouché est employé ensuite par le Directoire dans sa police secrète.

Puis Joseph Fouché fait des affaires avec les banquiers Gabriel Julien Ouvrard et Hainguerlot et obtient, grâce à Réal, une participation dans une compagnie de fournisseurs aux armées.

Joseph Fouché est représentant du Directoire en République cisalpine, où son comportement est des plus douteux, puis en Hollande.


Prise d'une redoute par les Français lors de la bataille de Loano - les 23 et 24 novembre 1795 - par d'Hippolyte Bellangé

Bataille de Loano

Mort de Général Charlet

Barthélémy-Catherine Joubert Général de brigade

L'armée d'Italie est commandée par Barthélemy Louis Joseph Schérer.

Le centre de cette armée, aux ordres d'André Masséna, est formé par :

Une autre division, restée au col de Tende, couvre Saorge.

Toute cette armée s'élève à peine à 40 000 hommes manque de pain, d'habillement et de munitions.

Ses communications avec Gênes sont interrompues par la flotte anglaise.

L'armée austro-sarde est forte de 53 000 hommes aux ordres de Wallis et d'Eugène-Guillaume Argenteau.

Elle s'appuie à gauche sur la mer à Loano et s'adosse à droite au Piémont sur les places de Ceva, de Coni et de Mondovi.

Cette position se compose de postes inexpugnables, liés les uns aux autres par des retranchements, et défendus par 100 pièces d'artillerie.

Barthélemy Louis Joseph Schérer arrivant dans un pays qui lui est inconnu, offre au plus digne de ses généraux la direction des plans d'attaque.

André Masséna, désigné le plus habile par ses collègues, s'en occupe sur-le-champ.

Le 17 novembre 1795, le général Charlet attaque les Austro-Sardes à Campo di Pietri, les culbute, détruit leurs retranchements et prend 3 canons et fait 500 prisonniers.

Mais un brouillard épais force André Masséna à renoncer à l'attaque qu'il projette sur la droite.

André Masséna décide alors d'opérer sur le centre, de s'emparer de ses positions, de les dépasser et d'en prendre d'autres en arrière de sa ligne.

André Masséna se charge d'exécuter lui-même ce plan hardi.

Les Français comptent former 3 attaques, une fausse et deux sérieuses.

Pierre Augereau, avec l'aile droite, doit chercher à déborder la gauche de l'ennemi.

Jean Mathieu Philibert Sérurier, avec l'aile gauche, est chargé de tenir en échec l'ennemi qu'il a en présence.

André Masséna part le 22 novembre 1795 à la nuit tombante avec deux divisions pour attaquer le centre.

Au point du jour, André Masséna fait une courte harangue à ses troupes pour leur dire que la victoire est dans leurs baïonnettes. L'attaque commence aussitôt.

André Masséna s'empare au pas de course de toutes les positions jusqu'à Bardineto.

Là, les Autrichiens opposent une vive et longue résistance.

André Masséna, s'indignant de cette perte de temps, fait approcher sa réserve et le combat recommence avec fureur.

Le général Charlet, se précipitant le premier dans les retranchements, y tombe frappé d'un coup mortel.

Sa mort excite la rage des soldats, qui, les rangs serrés et la baïonnette en avant, se ruent en masse compacte sur les ennemis et les mettent dans une déroute complète.

Pendant ce temps, Pierre Augereau attaque l'aile gauche avec succès depuis Loano jusqu'aux hauteurs occupées par Eugène-Guillaume Argenteau.

Toutes les positions sont successivement emportées.

Le mamelon, dit le grand Castellaro, défendu par le général milanais Roccavina avec 1 200 hommes, oppose plus de résistance.

Pierre Augereau somme Roccavina de mettre bas les armes. Celui-ci consent à quitter la redoute avec armes et bagages. Pierre Augereau rejette cette offre avec dédain et lui donne 10 minutes pour se rendre à discrétion.

10 minutes, répond le Milanais, il ne m'en faudra pas tant pour passer par là.

Il montre la brigade Victor déployée devant lui. On croit d'abord que c'est une bravade.

Mais Roccavina, déterminé à succomber avec gloire, sort de sa redoute, tombe en furieux sur les 117e et 118e demi-brigades, les culbute, et malgré le feu du reste de la brigade, parvient à effectuer sa retraite, au grand étonnement des républicains que sa résolution pénètre d'admiration.

Cependant, les Austro-Sardes se sont ralliés sur le mont Carmelo pour arracher la victoire à un ennemi qu'ils croient épuisé par 10 heures de combat.

Barthélemy Louis Joseph Schérer, devinant leur projet, s'avance contre eux avec sa droite, mais incertain de ce qui s'est passé au centre avec André Masséna, craint de tout compromettre. Il hésite. Un message d'André Masséna vient le rassurer.

Il continue son mouvement mais tout à coup, un brouillard humide, accompagné de tourbillons de neige et de grêle cache la lumière du jour et met fin à la poursuite.

Des rangs entiers sont renversés par les rafales de la tourmente, et l'on compte sur le champ de bataille des morts et des blessés que n'ont pas frappés la main des hommes.

Les Autrichiens profitent des ténèbres pour fuir, abandonnant tentes, artillerie et caissons.

Pierre Augereau les poursuit avec ses troupes légères.

André Masséna, qui a marché malgré la tourmente, a fait occuper par Barthélémy-Catherine Joubert les défilés de Saint-Jacques.

Il ne reste aux Autrichiens que les sentiers des montagnes et la vallée de la Bormida.

Jean Mathieu Philibert Sérurier pendant les journées du 23 et du 24 novembre 1795, se borne à contenir l'aile droite austro-sarde.

Jean Mathieu Philibert Sérurier exécute dès lors sur l'armée piémontaise une attaque impétueuse, la bat complètement, lui enlève toute son artillerie et la contraint de se réunir dans le camp retranché de Ceva aux débris d'Eugène-Guillaume Argenteau.

La victoire de Loano livre aux Français d'immenses approvisionnements et leur ouvre les portes de la Péninsule italienne.

Le succès cette bataille est dû aux dispositions et à l'audace de André Masséna.

Barthélemy Louis Joseph Schérer nomme Barthélémy-Catherine Joubert général de brigade sur le champ de Bataille de Loano.



Charles-François-Joseph Dugua affecté à l'armée de l'Ouest

Charles-François-Joseph Dugua est appelé en 1796 à l'armée de l'Ouest commandée par le général Louis Lazare Hoche.


Joseph Antoine d'Autriche Joseph Antoine d'Autriche - en 1840 - portrait de Nepomuk

Joseph Antoine d'Autriche Comte palatin de Hongrie

En 1796, après le décès d'Alexandre Léopold Jean Joseph d'Autriche, son frère, Joseph Antoine d'Autriche hérite du titre de Comte palatin de Hongrie (régent de l'empereur d'Autriche en Hongrie).

Joseph Antoine d'Autriche est très estimé par ses sujets.



Joseph Bonaparte Député au Conseil des Cinq-Cents

En 1796, Joseph Bonaparte est élu par la Corse député au Conseil des Cinq-Cents.



Louis Philippe de Ségur membrede la société chantante des diners du Vaudeville

De 1796 à fin 1801, Louis Philippe de Ségur participe aux activités de la société chantante des diners du Vaudeville.

Il figure comme Ségur ainé, au côté de Joseph-Alexandre de Ségur, Ségur jeune, son frère.



La famille de Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este en Autriche

En 1796, la famille de Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este est chassée de ses duchés par les armées révolutionnaires françaises et se réfugie en Autriche.

Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este entre à la célèbre l'académie militaire de Wiener Neustadt.



Mariage de Victor Léopold Berthier avec Joséphine Jeanne Marguerite d'Aiguillon

Victor Léopold Berthier épouse en 1796 Joséphine Jeanne Marguerite d'Aiguillon (24 décembre 1771-8 mars 1850). Leurs enfants sont :



Napoléon Ier général en chef de l'armée d'Italie

Barthélemy Louis Joseph Schérer est rappelé et remplacé par Napoléon Ier qui est nommé général en chef de l'armée d'Italie le 2 mars 1796 sur la proposition de Barras.

Grâce à Napoléon Ier, Joseph Bonaparte est nommé commissaire des guerres à l'armée d'Italie.

Le 6 mars 1796, Lazare Nicolas Marguerite Carnot remet à Bonaparte l'Instruction pour le général en chef de l'armée d'Italie :



Mariage de Balthazard Claraz avec Anne-Marie Davrieux

Anne-Marie Davrieux est veuve de Jean-Pierre Crettin.

Balthazard Claraz épouse Anne-Marie Davrieux (1763-1832). Leurs enfants sont :



Joseph Bonaparte Député au Conseil des Cinq-Cents

En 1796, Joseph Bonaparte est élu par la Corse député au Conseil des Cinq-Cents.


Dagobert Sigmund von Wurmser

Siège de Mantoue

Le siège est mis devant Mantoue le 15 juillet 1796.

Les autrichiens sont très affaiblis. À Vienne, on en appelle au plus noble instinct du peuple, le patriotisme l'emporte, l'enrôlement augmente.

Le général, Joseph Alvintzy se présente devant Napoléon Ier, comptant faire échouer le siège de Mantoue où son compatriote et ami, Dagobert Sigmund von Wurmser, est au bord du gouffre.

Ce n'est pas moins de 45 000 hommes qui descendent du Tyrol, prêts à fondre sur les français.


Bonaparte donnant ses ordres sur le Mont Medolano Plan de la bataille du Mont Medolano

Bataille de Castiglione

Bataille du Mont Medolano

Napoléon Ier a avec lui 40 000 hommes dont un certain nombre sont retenus au siège de Mantoue.

Vers le 10 juillet 1796, Napoléon Ier reçoit le renfort de 4 000 hommes du général Despinoy.

L'armée de Johann Pierre de Beaulieu compte encore 18 000 hommes, et la garnison de Mantoue 8 000.

10 000 Tyroliens et 31 000 Autrichiens marchent vers l'Italie. Ce qui fait 67 000 hommes, prêts à venger l'Empire.

Les armées autrichiennes sont commandées par les généraux Quasdanovich et Dagobert Sigmund von Wurmser.

Dagobert Sigmund von Wurmser qualifie Napoléon Ier de jeune homme.

Descendant du Tyrol en 2 colonnes, les Autrichiens encerclent le lac de Garde et l'armée française, mais ainsi séparés, ils sont inférieurs en nombre.

L'armée française se rassemble rapidement.

Le blocus de Mantoue est levé, Vérone est évacué le 29 juillet 1796.

Toute l'armée française est concentrée entre la Chièse et le Mincio.

Napoléon Ier laisse seulement 1 800 hommes sous les ordres du général Valette à Castiglione pour bloquer Dagobert Sigmund von Wurmser qui descend la rive gauche du lac de Garde et l'empêcher de prendre ainsi son armée à revers.

Le 31 juillet 1796, Napoléon Ier fonce sur les 15 000 Autrichiens qui descendent par la rive droite.

La division Sauret reçoit ordre de délivrer le général Guieu encerclé à Salò, ce qu'elle réussit.

La division Dallemagne qui a pour mission de prendre Lonato, a du mal à venir à bout de l'ennemi. Elle finit par le battre, mais ne parvient pas à prendre la ville.

Le 1er août 1796, Pierre Augereau entre à Brescia.

Le 2 août 1796, André Masséna prend position à Ponte San Marco.

Au soir, sous la pression de ses hommes, le général Valette abandonne précipitamment Castiglione. Dans la fuite désordonnée beaucoup de soldats sont faits prisonniers.

Le 3 août 1796 au matin, l'armée française a changé de front.

Au soir, la division autrichienne descendue par la rive droite du lac de Garde est partiellement détruite et complètement dispersée.

Le 4 août 1796, pendant que les restes de cette division qui s'enfuient par la vallée de la Chièse sont battus et fait prisonniers à Gavardo et à Salò, Dagobert Sigmund von Wurmser rassemble les débris de son armée, et les forces disponibles de Mantoue.

Au total 25 000 hommes se rangent et font face aux Français, entre Medole à gauche et Solférino à droite.

Les Autrichiens ont choisi leur position pour bloquer l'avancée des Français et laisser le temps aux arrières de réorganiser la défense dans la forteresse de Mantoue.

Les forces autrichiennes doivent donc s'installer pour résister aussi longtemps que possible avec les moindres pertes et se retirer ensuite dans la forteresse de Mantoue ou Peschiera, dans l'attente d'une attaque.

Une théorie tactique française est mise au point par Napoléon Ier, sur proposition de Pierre Augereau, le matin du 4 août 1796.

L'idée est :

L'arrivée ponctuelle de la Division Despinoy devrait créer le nouveau centre du déploiement français. Les ailes seraient formées par deux tronçons séparés et déjà placés sur des positions latérales préétablies: André Masséna à gauche et Pierre Augereau à droite.

L'arrivée de la division Jean Mathieu Philibert Sérurier de Guidizzolo, prendrait alors les Autrichiens par derrière, en tenaille.

La tactique de Pierre Augereau, intelligente, n'est pas simple à mettre en œuvre. Les 3 unités françaises doivent agir au bon moment. C'est très difficile du fait de la lenteur des communications de l'époque et de la mesure approximative du temps en l'absence d'horloges.

Lorsque les ordres sont envoyés, Napoléon Ier soulève de sérieux doutes sur la réussite du plan convenu et exprime son intention de retirer toute l'armée sur le Pô.

Pierre Augereau s'oppose avec fermeté et entre les 2 hommes naît une discussion qui va aboutir en dispute.

Fort de son prestige militaire et d'éclatantes victoires des jours précédents, Pierre Augereau réussit à dissiper les hésitations de Napoléon Ier.

À l'aube du 5 août 1796, selon le plan, certaines unités des divisions d'André Masséna et Pierre Augereau, lancent une attaque centrale contre le camp autrichien.

Les troupes françaises semblent agir avec peu de détermination et de coordination et se retirent en désordre, s'exposant ainsi à la réaction de l'Autrichien.

Profitant de l'occasion, Dagobert Sigmund von Wurmser donne l'ordre de préparer la contre-attaque.

Pendant ce temps-là, la division française Despinoy est après Montichiari et deux demi-brigades d'avant-garde aux ordres du colonel Leclerc, vont entrer à Castiglione, conformément aux prévisions.

Tout se déroule selon le plan jusqu'à 7 heures du matin, quand on entend plusieurs coups de feu venant de Guidizzolo.

Le général Jean Mathieu Philibert Sérurier a été frappé d'une fièvre très forte la nuit précédente et a été obligé de confier le commandement de la division au général Fiorella.

Celui-ci, désireux d'affronter l'ennemi, n'attend pas le bon moment et arrive trop tôt, bouleversant le plan élaboré.

Dagobert Sigmund von Wurmser arrête immédiatement la contre-attaque et organise le déplacement de la deuxième ligne, près de San Cassiano pour intercepter la division Jean Mathieu Philibert Sérurier.

Napoléon Ier remarque l'erreur de Fiorella.

Napoléon Ier démontre alors une capacité de raisonnement et d'improvisation rare.

Pendant que la deuxième ligne autrichienne bouge pour se ranger à San Cassiano, Napoléon Ier ordonne à la division Despinoy de rejoindre la division André Masséna et d'attaquer l'aile droite de l'ennemi.

Tout de suite et sans attendre de réponses, Napoléon Ier commande une attaque imprévue sur le flanc gauche, se ruant à l'assaut du Mont Medolano avec des forces considérables.

Napoléon Ier comprend que le Mont Medolano ne représente plus l'aile gauche extrême, mais la charnière entre les 2 lignes autrichiennes. Les forces autrichiennes sont ainsi trop déséquilibrées à droite.

L'enlèvement de la redoute du Mont Medolano est précédé d'un tir d'artillerie fou, déchargé par les batteries hippomobiles d'Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont.

Presque simultanément, le général Verdier se lance avec ses grenadiers vers les pentes de la colline, tandis que les dragons de général Beaumont investissent l'escadron des Uhlans.

Vers 9 heures, le mamelon est fermement en possession des Français.

Dans le but de freiner une avancée dont il ne connait pas la portée Dagobert Sigmund von Wurmser ordonne le repli de son aile gauche.

Quelques minutes plus tard, l'aile droite est investie conjointement par les divisions de Despinoy et d'André Massena.

Tout de suite est arrangée la formation d'une seconde ligne de résistance à droite qui affaiblit encore plus la partie centrale du déploiement autrichien, rapidement attaqué et détruit par la division Pierre Augereau.

Divisé en 3 sections, le corps de l'armée autrichienne n'a pas d'autre alternative que se replier sur Peschiera, Valeggio et Roverbella, laissant 2 000 hommes sur le terrain et plus de 1 000 prisonniers.

Dagobert Sigmund von Wurmser échappe péniblement à la capture.

Dès que les Autrichiens ont commencé la retraite, Napoléon Ier ordonne à la cavalerie et à l'infanterie légère une poursuite immédiate de très près, pas dans le but de frapper l'ennemi, mais de le forcer à une fuite précipitée et désordonnée, de façon à faire abandonner de grandes quantités de matériel de guerre dont l'armée autrichienne est bien fournie, mais qui fait défaut à l'armée française.

La manœuvre a pour effet de gagner :

La bataille du Mont Medolano n'est pas décisive mais elle est considérée par les historiens comme la plus importante pour le sort de la campagne d'Italie.

Les effets bénéfiques pour les Français sont nombreux :

La bataille du Mont Medolano est la première grande victoire de Napoléon Ier. Son prestige militaire est mis en évidence, autant aux yeux de ses soldats que de ses généraux, à qui il a démontré savoir profiter positivement même de leurs fautes.

Le 6 août 1796, l'armée autrichienne bat en retraite dans le Tyrol, où elle va tenter de se reconstituer.

Le 7 août 1796, Jean Mathieu Philibert Sérurier entre à Vérone.

André Masséna reprend les positions abandonnées le 29 juillet 1796.

Le siège de Mantoue reprend, le 2 septembre 1796 l'armée française commence à remonter vers le Tyrol pour tenter de faire sa jonction avec l'armée du Rhin.

Pendant les 5 jours de la bataille de Castiglione, Dagobert Sigmund von Wurmser aura perdu :

En récompense de la bravoure de Pierre Augereau, Napoléon Ier le désigne pour apporter au Directoire les drapeaux pris à l'ennemi.

En 1796, Joseph Alvintzy commande l'armée du Tyrol en remplacement de Johann Pierre de Beaulieu, battu par Napoléon Ier.



Troisième tentative de relèvement du siège de Mantoue

Seconde bataille de Bassano

Bataille de Calliano

Bataille de Caldiero

Le 2 novembre 1796, Joseph Alvintzy lance la troisième tentative de relèvement du siège de Mantoue en traversant la Piave avec une armée de 28 000 hommes et en s'avançant vers l'ouest.

Au même moment, une deuxième colonne autrichienne dirigée par le Feldmarschall-Leutnant Paul Davidovich se déplace vers le sud contre Trento avec 18 000 hommes.

Joseph Alvintzy espère soulager le Feldmarschall Dagobert Sigismund von Würmser, pris au piège à Mantoue avec une garnison de 23 708 hommes.

Parmi eux, seulement 12 420 sont en état de se battre.

Pour faire face à la double menace, Napoléon Ier déploie :

En réserve :

Le général de division Charles Edward Jennings de Kilmaine et 8 800 hommes bloquent la garnison de Dagobert Sigismund von Würmser à Mantoue.

Le 6 novembre 1796, Napoléon Ier et 19 500 hommes, parmi lesquels :

attaquent Joseph Alvintzy à Bassano et à Fontaniva.

Au cours de la seconde bataille de Bassano, Joseph Alvintzy et ses 2 commandants de division, les Feldmarschall-Leutnants :

repoussent leurs adversaires en infériorité numérique.

Les pertes françaises sont de 3 000 morts, blessés et capturés.

L'armée de Joseph Alvintzy subit environ 2 800 pertes.

Paul Davidovich met Claude-Henri Belgrand de Vaubois en déroute lors de la bataille de Calliano le 7 novembre 1796.

Il inflige 4 400 pertes aux Français pour une perte autrichienne de 3 500 hommes.

Napoléon Ier se concentre sur la menace venant du nord alors qu'il retire sa force orientale à Vérone.

Paul Davidovich reste inactif car il a la fausse impression que la division d'André Masséna a renforcé Claude-Henri Belgrand de Vaubois.

Le 11 novembre 1796, les éléments avancés de Joseph Alvintzy atteignent Caldiero.

Caldiero est une ville située à environ 15 km à l'est de Vérone.

Croyant que Vérone est en train d'être évacuée, Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen s'avance.

Mais Napoléon Ier envoie les divisions d'André Masséna et de Pierre Augereau de l'autre côté du fleuve Adige pour engager les Autrichiens.

Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen perd 400 hommes et se replie sur une crête au nord de Caldiero.

Le 12 novembre 1796, Napoléon Ier décide d'attaquer les Autrichiens.

Napoléon Ier envoit un total de 13 000 hommes pour attaquer la position de Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen.

André Masséna attaque la droite autrichienne et Pierre Augereau attaque la gauche autrichienne.

Les Autrichiens, qui se sont fortifiés dans plusieurs villages, résistent fermement aux assauts français.

Une pluie violente et une tempête de grêle soufflent sur les troupes françaises, ce qui les empêche de préparer leurs mousquets.

À la mi-journée, André Masséna commence à progresser sur la droite autrichienne.

Dans l'après-midi, les brigades du général Adolf Brabeck et d'Anton Schübirz von Chobinin sont arrivées sur le terrain.

Bientôt les Autrichiens repoussent André Masséna.

Giovanni Provera est également apparu et a ramené Pierre Augereau.

L'arrivée de la nuit permet aux Français de rentrer sans encombre à Vérone.

Les Français ont subi 1 000 morts et blessés, ainsi que 800 hommes et deux pièces d'artillerie capturées.

Les Autrichiens ont perdu 950 morts et blessés et 350 capturés.


Arcole

Bataille d'Arcole

Les français, après les succès de Dego, Mondovi, Lodi et Castiglione, subissent leur premier revers.

André Masséna et Pierre Augereau sont bousculés par Joseph Alvintzy, les forçant à battre en retraite.

Napoléon Ier qui a perdu 3 batailles consécutives, envisage une retraite derrière la rivière Adda, abandonnant le blocus de Mantoue.

Mais les Autrichiens commencent à patauger plutôt que de profiter de leurs occasions, Napoléon Ier décide d'attaquer à nouveau son adversaire.

Napoléon Ier laisse très peu d'hommes à Claude-Henri Belgrand de Vaubois et Kilmaine pour défendre les positions à Ronco.

Napoléon Ier se présente le 12 novembre 1796 devant l'Alpone, non loin d'Arcole, pour contourner Joseph Alvintzy et le stopper dans sa progression.

La ville d'Arcole est située juste derrière l'Adige.

Un pont est construit pour y parvenir mais les français sont mitraillés de l'autre rive par les autrichiens, et meurent par dizaine.

Napoléon Ier bientôt rejoint ses soldats.

À mi-chemin, une canonnade retentit et le contingent français est décimé.

Muiron, un aide de camp, est tué en protégeant Napoléon Ier de son corps.

Celui-ci se retrouve presque seul sur la rive ennemie, attaqué par des soldats croates.

L'adjudant-chef Belliard se précipite avec ces hommes pour sortir son commandant de ce mauvais pas.

Ensemble, il retraverse l'Adige à la nage.

L'effet de surprise sur Joseph Alvintzy est manqué.

Les plans d'attaques de Napoléon Ier sont déjoués mais il reprend confiance quand il apprend qu'André Masséna a repoussé Giovanni Provera.

L'armée française reçoit des renforts du général Jean Mathieu Philibert Sérurier, lui conférant une petite supériorité numérique.

Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen joue un rôle moins important dans cette bataille.

Le 17 novembre 1796, Napoléon Ier ordonne de simuler une attaque sur le flanc.

Les autrichiens imaginent déjà l'arrivé d'un autre corps d'armée français.

Joseph Alvintzy, un septuagénaire expérimenté mais fatigué et sans vivacité d'esprit, ordonne l'attaque de cette armée fictive.

Il présente alors son flanc sud à Napoléon Ier.

Le général autrichien Adolf Brabeck est tué.

Joseph Alvintzy se replie sur le plateau de Rivoli.

Il a perdu 6 000 hommes en 6 jours.



Naissance de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers

Marie Louis Joseph Marie Louis Joseph Adolphe Thiers naît à Marseille le 14 ou 15 avril 1797, fils de Pierre-Louis Thiers (1759-1843) et de Marie-Madeleine Amic (1774-1852).

Après des études au lycée de Marseille puis à Aix, où Marie Louis Joseph Adolphe Thiers obtient une licence en droit et devient avocat.


Napoléon Ier et Masséna à Rivoli

Bataille de Rivoli

Bataille de la Favorite

Prise de Mantoue

Napoléon Ier dispose ses hommes de façon que toute la région de Mantoue, de Rivoli et de Vérone soit encadrée et accessible en moins de 3 jours de marche :

Les premiers affrontements surviennent le 13 janvier 1797.

Barthélémy-Catherine Joubert, attaqué de toutes parts, se replie sur le plateau de Rivoli. Il est rejoint par Rey et Napoléon.

Joseph Alvintzy pense que la bataille est gagnée. Il sait qu'il a l'avantage du nombre et que les troupes françaises sont des plus démoralisées.

Il attend le 14 janvier 1797 pour lancer l'attaque générale.

Fatale erreur, puisqu'il laisse le temps à André Masséna de revenir de Vérone, soit 148 kilomètres parcourus en 2 jours !

À 7 heures, les autrichiens attaquent, menés par le colonel Liptay, au mont Talembora.

Les français reculent, mais se replient en bon ordre. Bientôt le corps de Barthélémy-Catherine Joubert est à cour de munitions, alors que l'armée du général autrichien Quasdanovitch menace d'encerclement total.

Les français sont maintenant enfermés sur le versant de Rivoli, assiégés par 25 000 autrichiens.

Soudain, le canon tonne. André Masséna, avec une armée épuisée mais déterminée, inverse toute la situation.

La contre-attaque s'organise. Le reste de l'armée ennemi tente de trouver une porte de sortie, mais partout elle tombe dans un défilé de tirs croisés. Ainsi le capitaine René, avec 50 hommes, fait mettre bat les armes à tout un régiment. Vers 18 heures, l'armée autrichienne est écrasée.

Charles-François-Joseph Dugua se distingue lors de cette bataille le 26 Nivôse An V soit le dimanche 15 janvier 1797.

Pierre Michel Nempde-Dupoyet participe à cette bataille.

Mais Napoléon Ier est inquiet pour Jean Mathieu Philibert Sérurier, qui n'a plus beaucoup de soldats pour soutenir le siège de Mantoue, le gros de son armée ayant été intégré au corps d'André Masséna.

Napoléon Ier laisse Barthélémy-Catherine Joubert avec 15 000 hommes à Rivoli pour consolider la victoire, et prend la direction de Mantoue avec le reste de l'armée d'Italie.

Le 16 janvier 1797, Napoléon Ier gagne la bataille de la Favorite.

Dagobert Sigmund von Wurmser doit capituler dans Mantoue le 2 février 1797.

Dagobert Sigmund von Wurmser est alors très-âgé, brave comme un lion, mais tellement sourd, qu'il n'entend pas siffler les balles autour de lui.

Dans la lettre qu'il envoie le soir de la victoire au Directoire, Napoléon Ier écrit : Les soldats de l'armée d'Italie ont surpassé la rapidité, tant vantée, des légions de César.

Pierre Michel Nempde-Dupoyet participe la prise de Mantoue en février 1797.



Mariage de Louis-Frédéric-Alexandre de Wurtemberg avec Henriette de Nassau-Weilbourg

Louis-Frédéric-Alexandre de Wurtemberg est divorcé de Marie Anne Czartoryski.

Louis-Frédéric-Alexandre de Wurtemberg épouse le 28 janvier 1797 Henriette de Nassau-Weilbourg, fille de Charles Christian de Nassau-Weilburg et de Caroline d'Orange-Nassau. Leurs enfants sont :



Charles César de Damas dans l'armée de Condé

De 1797 à 1801, Charles César de Damas suit l'armée de Louis V Joseph de Bourbon-Condé.



Naissance de Ferdinand Joseph Jean Ange de Cappot

Ferdinand Joseph Jean Ange de Cappot naît à Barcelone le 24 avril 1797, fils d'Alexandre de Cappot (1763-1841) et de Marie-Angélique de Noguer (1767-1840).

Ses parents sont émigrés pendant la Révolution.


Passage du Tagliamento –Prosper Lafaye

Bataille du Passage du Tagliamento

François Étienne Christophe Kellermann Blessé

Accords de paix préliminaires de Leoben

Napoléon Ier se dirige rapidement vers Vienne.

François Ier d'Autriche envoie Charles-Louis de Teschen avec l'élite de l'armée à la rencontre des Français avec la lourde mission d'arrêter leur progression.

La division Jean-Baptiste Jules Bernadotte arrive d'Alsace.

Le Col du Brenner est occupé par Barthélémy-Catherine Joubert, celui de Tarvis par André Masséna, tandis qu'au sud, Napoléon Ier s'approche du Tagliamento derrière lequel Charles-Louis de Teschen garde la route de Trieste.

Le 16 mars 1797, la bataille dite du Passage du Tagliamento ou combat de Valvasone oppose les troupes françaises de l'armée d'Italie commandées par Napoléon Ier à celles de l'empire d'Autriche sous les ordres de Charles-Louis de Teschen.

L'arrière-garde des forces autrichiennes est retranchée sur la rive gauche du Tagliamento.

Napoléon Ier est bloqué par le fleuve et les ponts sont inutilisables car aux mains des Autrichiens.

Mais, faute de pluies suffisantes, le niveau du fleuve est très bas et guéable à de nombreux endroits.

Napoléon Ier tire profit de cette situation et ordonne au général Guieu de passer sur la droite de l'ennemi et Jean-Baptiste Jules Bernadotte sur la gauche.

Après quelques échanges de coups de feu, Napoléon Ier feint de suspendre l'attaque et fait mettre ses troupes au repos et dresser le camp.

Les Autrichiens, persuadés que la bataille n'aura pas lieu, se rassurent et imitent les Français.

Ceux-ci se jettent alors sur leurs armes et surprennent les Autrichiens par une attaque rapide en passant dans le lit du Tagliamento, protégés par l'artillerie.

L'exécution de la manœuvre est très rapide et les Autrichiens sont incapables de repousser l'infanterie française qui les culbute.

Jean-Baptiste Jules Bernadotte pour motiver ses troupes crie Soldats de Sambre-et-Meuse, l'armée d'Italie vous regarde.

La ligne autrichienne est rompue.

Charles-Louis de Teschen envoie alors sa cavalerie contre-attaquer les hommes de Jean-Baptiste Jules Bernadotte, mais elle est rejetée par la cavalerie française commandée par Charles-François-Joseph Dugua et François Étienne Christophe Kellermann qui est blessé de plusieurs coups de sabres dans la mêlée.

Charles-François-Joseph Dugua se distingue au passage du Tagliamento, du 25 et au 28 Ventôse soit du 15 au 19 mars 1797.

Le quartier général de Charles-Louis de Teschen est pris.

Profitant de la nuit, les Autrichiens se retirent dans la montagne environnante, puis sur Palmanova, abandonnant aux vainqueurs 6 canons et une partie de leurs bagages.

La route de Trevise à Udine et à Palma la Nuova, principale place de ravitaillement des Autrichiens, est ouverte aux Français.

Gradisca est prise le 19 mars 1797.

Botzen est prise le 22 mars 1797.

Un combat a lieu à Tarvis le 24 mars 1797.

Trieste est prise le 24 mars 1797.

L'Autriche est ainsi forcé à signer des accords de paix préliminaires à Leoben les 7 et 18 avril 1797.


Barthélemy Louis Joseph Schérer - par J. Baptiste Paulin

Barthélemy Louis Joseph Schérer Ministre de la Guerre

Barthélemy Louis Joseph Schérer devient ministre de la Guerre le 23 juillet 1797.



Joseph Bonaparte diplomate

Joseph Bonaparte entame en 1797 une carrière diplomatique à Parme.



Projet de mariage de Léonard Duphot avec Bernardine Eugénie Désirée Clary

Mort de Léonard Duphot

Françoise Somis prolonge son séjour à Gênes tant que Joseph Bonaparte, son gendre est en poste.

Bernardine Eugénie Désirée Clary se plaît à se rendre au salon mondain de Mme Faipoult, la femme de Guillaume-Charles Faipoult, le ministre plénipotentiaire.

Ce cercle est fréquenté par l'élite française dont des officiers de l'armée d'Italie et en particulier Léonard Duphot, général de brigade et protégé du ministre.

Léonard Duphot se montre fort entreprenant auprès de Bernardine Eugénie Désirée Clary, il la laisse de marbre. Il est aussi vrai que Duphot est intéressé par la dot et la position de sa promise.

En août 1797, la famille Clary se déplace à Rome où Joseph Bonaparte vient d'être nommé ambassadeur de France auprès de Pie VI.

M. Faipoult bien décidé d'assurer un bel avenir à Léonard Duphot, fait intervenir Napoléon Ier afin d'obtenir son appui dans un projet de mariage avec Bernardine Eugénie Désirée Clary.

Napoléon Ier consent d'autant plus facilement que ce dessein permettrait à son ex-fiancée d'oublier leur déconvenue et il agit en ce sens auprès de Joseph Bonaparte, son frère.

Léonard Duphot est donc appelé à se rendre auprès de l'ambassadeur, en tant que son aide de camp.

Léonard Duphot meurt le 28 décembre 1797 tué au Palais Corsini par les soldats du Pape, au moment où il tente d'apaiser une émeute occasionnée par une fête que célèbrent les Républicains français.

Le corps de l'infortuné est transporté à l'intérieur de l'ambassade dans un tumulte indescriptible.

Bernardine Eugénie Désirée Clary, horrifiée, assiste du haut de l'escalier à cette scène tragique.

Joseph Bonaparte quitte aussitôt la ville avec Julie Clary, son épouse, Françoise Somis et Bernardine Eugénie Désirée Clary.

Joseph Bonaparte retourne alors siéger au Conseil des Cinq-Cents et y tient un rôle effacé.


Frederica Caroline Wilhelmina de Bade Filles cadettes de Maximilien Ier Joseph de Bavière – Ludovica - Sophie - Marie -par Stieler - 1815

Mariage de Maximilien Ier Joseph de Bavière avec Frederica Caroline Wilhelmina de Bade

Maximilien Ier Joseph de Bavière est veuf de Wilhelmine de Hesse-Darmstadt.

Maximilien Ier Joseph de Bavière épouse en 1797 Frederica Caroline Wilhelmina de Bade, fille de Charles Louis de Bade et d'Amélie de Hesse-Darmstadt. Leurs enfants sont :



Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord Ministre des Affaires étrangères

Coup d'État du 18 fructidor an V

Déportation de Louis François Joseph de Bourbon-Conti

L'opposition des royalistes ne permet pas à Joseph Bonaparte de siéger au Conseil des Cinq-Cents avant le coup d'État du 18 fructidor an V.

En 1797, lors du renouvellement annuel du tiers des Conseils, les royalistes, se présentant en défenseurs de l'ordre, se retrouvent majoritaires dans le Conseil des Cinq-Cents et le Conseil des Anciens, formant le pouvoir législatif.

Jean-Charles Pichegru est député des Cinq-Cents et président de ce corps.

Ils réussissent à faire nommer Balthazar François de Barthélemy comme directeur.

Les Conseils suppriment alors les lois contre les émigrés et les prêtres réfractaires.

Le Directoire se retrouve alors divisé en 2 camps :

Entre les deux Paul Barras tergiverse.

Il finit par se ranger du côté des républicains après la découverte de documents suspects portés par Emmanuel Henri Louis Alexandre de Launay, un agent royaliste, arrêté par Napoléon Ier.

Paul Barras obtient l'accord des autres Directeurs, qui sont pourtant hostiles à Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord remplace Charles-François Delacroix comme ministre des Relations extérieures le 16 juillet 1797.

Lors de sa nomination, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord aurait dit à Benjamin Constant : Nous tenons la place, il faut y faire une fortune immense, une immense fortune.

De fait, et dès cet instant, cet homme d'infiniment d'esprit, qui manquait toujours d'argent prend l'habitude de recevoir d'importantes sommes d'argent de l'ensemble des États étrangers avec lesquels il traite.

Pour assurer leur puissance, Paul Barras, Jean-François Reubell et Louis-Marie de La Révellière-Lépeaux qui forme une sorte de triumvirat, soutenus par l'armée, organisent le coup d'État du 18 fructidor an V soit le 4 septembre 1797 contre les modérés et les royalistes.

À l'aube, Pierre Augereau, envoyé d'Italie, fait occuper militairement Paris.

Le général Verdière arrête :

Ils sont incarcérés au Temple et déportés à Sinnamary en Guyane française.

Des affiches sont placardées dans Paris révélant, d'après les papiers d'Emmanuel Henri Louis Alexandre de Launay, la trahison de Jean-Charles Pichegru.

De nombreux députés, prêtres et journalistes sont eux aussi déportés en Guyane, et les élections de 49 départements sont annulées.

Lazare Nicolas Marguerite Carnot qui craint d'être arrêté, prend la fuite et s'exile en Allemagne.

Ce coup d'État marque un renforcement de l'exécutif au détriment du pouvoir législatif.

Une loi de déportation est votée qui frappe l'ensemble des membres de la maison de Bourbon.

Louis François Joseph de Bourbon-Conti est conduit sous escorte armée jusqu'à la frontière espagnole, non sans avoir obtenu du Directoire une provision annuelle de 50 000 francs sur le produit de ses biens, grâce à une réclamation du citoyen Desgraviers, institué son légataire universel.

En 1797, Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara tente de faire rayer son nom de la liste des émigrés avec l'aide de ses amis royalistes comme Mathieu Dumas, mais le coup d'État de Fructidor lui ôte tout espoir.

Le sénat de Hambourg ordonne l'expulsion de Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara.

Après ce coup d'État, Joseph Bonaparte peut enfin siéger au Conseil des Cinq-Cents.



Retraite de Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti à Barcelone

Le 18 fructidor an V soit le 4 septembre 1797, Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti est transporté aux frontières d'Espagne, et se retire à Barcelone.



Mariage de Joseph de Puniet de Monfort avec Eulalie Placidie Domitille Hennet de Courtefroy

Joseph de Puniet de Monfort épouse à Bavay dansleNord le 4 septembre 1797 Eulalie Placidie Domitille Hennet de Courtefroy (30 décembre 1766-26 août 1824).Leurs enfants sont :


Europe centrale après le traité de Campo-Formio Villa Manin - à Passariano

Fin de la première campagne d'Italie

Traité de Campo-Formio

Abolition de la république de Venise

Le traité Léoben est confirmé et augmenté par un accord de paix final, le traité de Campo Formio.

Henri-Jacques-Guillaume Clarke élude les ordres qu'il vient de recevoir, en se prévalant de ses instructions patentes, reste à Udine avec Napoléon Ier, et coopère avec lui à la conclusion du traité Campo-Formio.

Le Traité de Campo-Formio est signé le 26 vendémiaire an VI soit le mardi 17 octobre 1797 entre :

Il conclut victorieusement la première campagne d'Italie de Napoléon Ier en mettant fin une première fois à la guerre qui oppose la France à l'Autriche depuis 1792.

Ce traité est l'œuvre du seul Napoléon Ier et vaut à son négociateur et signataire un prestige supplémentaire.

Se comportant en chef de la diplomatie, il engage la France depuis l'Italie de sa propre initiative : le Directoire est trop loin et ne donne de toute façon plus d'ordres à son général depuis Lodi.

Le traité est signé à la Villa Manin, à Passariano, commune de Codroipo, résidence d'été du dernier doge de Venise, Ludovico Manin. Napoléon Ier y réside de fin août à fin octobre 1797.

Il est daté du 18 octobre 1797 et de Campo-Formio (aujourd'hui Campoformido, petit village du Frioul aux portes d'Udine) en raison de l'équidistance de cette localité entre la Villa Manin, et Udine, siège du commandement autrichien.

La première coalition est dissoute. La Grande-Bretagne reste la seule à ne pas déposer les armes.

Le fleuve Adige constitue la frontière entre la république cisalpine et la province vénitienne d'Autriche, la ville de Vérone et ses environs étant laissés du côté autrichien.

L'Autriche perd la Lombardie et Milan qui est devenu la République cisalpine. L'Autriche reconnaît la République cisalpine.

En dédommagement :

La République de Venise qui n'a plus aucun rôle politique ni économique à jouer dans le nouveau monde, est abolie.

La France annexe les Pays-Bas autrichiens et repousse sa frontière sur le Rhin.

Les Îles Ioniennes : Corfou, Zakynthos, Céphalonie,… reviennent également à la France

La libération de Gilbert Motier de La Fayette est aussi l'une des conditions du traité.

Les duchés d'Hercule III de Modène sont incorporés dans la République cisalpine constituée sous la tutelle française.

La maison d'Este est déchue de sa souveraineté

Hercule III de Modène reçoit en compensation le Brisgau où il ne mettra jamais les pieds.

Charles-François-Joseph Dugua est nommé au commandement de la 14e division militaire.



Mariage d'Augustin Joseph Hugues de La Garde avec Agathe Jeanne Marie Anne Rilliet

Augustin Joseph Hugues de La Garde (1771-1834), Marquis de La Garde, épouse en 1798 Agathe Jeanne Marie Anne Rilliet. Leurs enfants sont :


Marie-Caroline d'Autriche vers 1790

Perte du Royaume de Sicile péninsulaire par Ferdinand Ier des Deux-Siciles

Possédant une forte personnalité, Marie-Caroline d'Autriche domine Ferdinand Ier des Deux-Siciles, son époux. C'est elle qui gouverne en réalité.

Le destin tragique de Marie-Antoinette d'Autriche, sa sœur cadette, en fait une adversaire acharnée de la Révolution française.

Le soutien de son favori Joseph Acton et de l'ambassadeur britannique Hamilton permet à Marie-Caroline d'Autriche d'engager les hostilités contre les armées de la France révolutionnaire. Les victoires de la France l'obligent à trouver refuge en Sicile.

Ferdinand Ier des Deux-Siciles perd son Royaume de Sicile péninsulaire en 1798.



Rencontre de Jean-Baptiste Jules Bernadotte et de Bernardine Eugénie Désirée Clary

Mariage de Jean-Baptiste Jules Bernadotte avec Bernardine Eugénie Désirée Clary

La rencontre de Jean-Baptiste Jules Bernadotte et de Bernardine Eugénie Désirée Clary a lieu en juillet 1798. C'est le coup de foudre.

Jean-Baptiste Jules Bernadotte fait sa demande par l'intermédiaire de Joseph Bonaparte.

Jean-Baptiste Jules Bernadotte est l'adversaire militaire et politique de Napoléon Ier. Ce sont deux hommes ambitieux qui ne se supportent pas et qui n'auront de cesse de s'affronter.

Pour Bernardine Eugénie Désirée Clary, cet antagonisme ne peut que servir ses intérêts à la suite de l'humiliation infligée par son précédent prétendant et son futur époux personnifie sa revanche, celui qui tiendra tête à Napoléon Ier.

Jean-Baptiste Jules Bernadotte épouse à Sceaux le 30 thermidor an VI soit le 17 août 1798 Bernardine Eugénie Désirée Clary ou Desideria. Leur enfant est :

Jean-Baptiste Jules Bernadotte possède une demeure à Sceaux, rue de la Lune.

Les témoins au mariage sont Joseph Bonaparte et Julie Clary, son épouse, mais aussi Lucien Bonaparte et Christine Bonaparte.



Mariage de Louis V Joseph de Bourbon-Condé avec Maria Caterina Brignole Sale

Marie-Catherine Brignole Sale est divorcée du Prince Honoré III de Grimaldi.

Louis V Joseph de Bourbon-Condé épouse le 24 octobre 1798 Maria Caterina ou Marie-Catherine Brignole Sale (1737-181).



Combat de Chebreiss

Le 26 juin 1798, Charles-François-Joseph Dugua prend une part active au combat de Chebreiss.


Bataille des Pyramides

Bataille des Pyramides

L'armée française se dirige vers le Caire pour prendre cette ville.

Les mamelouks de Mourad Bey l'y attendent.

Napoléon Ier dit alors : Soldats, du haut de ces pyramides, quarante siècles d'histoire vous contemplent,...

Napoléon Ier a bien étudié ces mamelouks : de fiers cavaliers, très puissants et habiles, des sabreurs implacables.

S'inspirant de l'armée romaine antique, Napoléon Ier opte pour une formation en carrés de 2000 hommes de côtés, répartis sur 5 lignes, trois mobiles et deux statiques, en soutien.

Le 21 juillet 1798, près des pyramides de Gizeh, la charge des mamelouks ou mamelucks, pourtant rapide et puissante, se heurte contre le mur de tirs des carrés français et sous le feu des canons placés aux angles.

Mourad Bey cherche à se replier, en bon ordre, et à galvaniser ses troupes pour lancer une seconde attaque. Mais il a oublié la présence du général Louis Charles Antoine Desaix au sud de ses positions.

Les ennemis sont divisés et écrasés séparément, suivant la méthode chère à Napoléon.

Ibrahim Bey, le frère du général mamelouk, voyant la scène de l'autre côté, attend prudemment, puis ramène les fuyards après la bataille.

La victoire est totale. Jamais Napoléon Ier n'eut aussi peu de pertes : les français ont 40 morts et plus de 300 blessés contre... 20 000 mamelouks tués, 10 000 blessés ou fait prisonniers.

Charles-François-Joseph Dugua commande la division de réserve, et décide, par son audace et son intrépidité, la déroute des Mamelouks.

Toutefois on lit dans la biographie de Jean Lannes que la division Charles-François-Joseph Dugua n'intervient pas dans cette bataille.

Sur le champ de bataille, Napoléon Ier nomme Charles Antoine Louis Alexis Morand chef de brigade provisoire de la 88e demi-brigade.

À cette occasion, Charles Antoine Louis Alexis Morand fait la connaissance de deux généraux qui marqueront sa carrière :

Napoléon continue l'expédition en remontant le Nil.

Les Français font leur entrée au Caire le 24 juillet 1798.


L'adjudant-général François-Xavier Donzelot pendant la campagne d'Égypte - par André Dutertre

Bataille de Sédiman

Mourad Bey s'est replié sur la Haute-Égypte.

Le 25 août 1798, Louis Charles Antoine Desaix s'embarque à la tête de sa division sur une flottille et remonte le Nil.

Arrivé à Beni Souef, le 31 août 1798, Louis Charles Antoine Desaix commence à rencontrer des problèmes de ravitaillement mais remonte le Nil jusqu'à Behneseh puis progresse vers Minieh.

Les mamelouks refusent le combat et la flottille est de retour le 12 septembre 1798 près du couvent copte de Sédiman à l'entrée du canal de Joseph.

Louis Charles Antoine Desaix y apprend que les mamelouks se trouvent dans la plaine du Fayoum et s'engage dans le canal le 24 septembre 1798.

Au début de la campagne, Louis Charles Antoine Desaix commande 2 990 hommes issus de la 21e demi-brigade légère et des 61e et 88e demi-brigades de ligne et deux pièces de canons de 5 livres.

Mourad Bey commande à environ 4 000 cavaliers mamelouks auxquels s'ajoutent selon certaines sources 8 000 auxiliaire égyptiens. Les mamelouks disposent aussi de 4 canons.

Le premier contact est établi le 3 octobre 1798.

Un deuxième engagement mineur a lieu le 5 octobre 1798, ce qui commence à épuiser les vivres et les munitions du corps français.

Le 16 vendémiaire an VI ou le 7 octobre 1798, les troupes de Mourad Bey sortent des retranchements de Sédiman et attaquent les Français qui se disposent en 3 carrés, un grand et deux petits à ses angles.

Les mamelouks, comme aux Pyramides, chargent avec fureur mais sont repoussés par des salves tirées à 10 ou 20 pas.

Le petit carré de droite, composé des hommes de la 21e demi-brigade légère, manque de peu d'être enfoncé.

Les mamelouks tentent une innovation tactique en rassemblant leurs 4 canons en une batterie mais une attaque vigoureusement menée par le capitaine Jean Rapp la capture.

Après plusieurs heures de combat, les Français passent à l'offensive et les mamelouks s'enfuient vers le sud.

Les Français comptent 36 tués et 90 blessés que Jean Rapp escortent rapidement au Caire.

Les Turcs comptent environ 400 morts et blessés et abandonnent leur artillerie.

François-Xavier Donzelot se signale à la Bataille de Sédiman.

Mourad Bey tente alors de harceler les Français mais est de nouveau battu le 9 octobre 1798 au combat de Sédiman.

La Moyenne-Égypte est conquise mais les combats se poursuivent au sud.



Mariage d'Anne-Pierre de Montesquiou avec Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville

Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville est seule avec ses enfants encore jeunes, confrontée à ses créanciers, sans réel soutien.

Anne-Pierre de Montesquiou est grand-père.

Anne-Pierre de Montesquiou est un ami sûr et fidèle.

Anne-Pierre de Montesquiou épouse le 3 septembre 1798 Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville.

Ce troisième mariage fait jaser, notamment Anne-Louise Germaine Necker mais Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville est soutenue par ses intimes Pauline de Beaumont et Joseph Joubert.



Établissement de la conscription en France

Pendant le ministère de Barthélemy Louis Joseph Schérer, la conscription est établie en France par décret du 4 septembre 1798.



Naissance d'Aimée-Constance de Tulle de Villefranche

Aimée-Constance de Tulle de Villefranche naît à Looze dans l'Yonne le 9 septembre 1798, fille de Joseph Guy Louis Hercule Dominique de Tulle (1768-1847), Marquis de Villefranche, et de Marie Charlotte Alexandrine de Lannoy (1761-1816).



Retour en France de Joseph Mathurin Fidèle Lesuire

Le 26 frimaire an VII soit le 16 décembre 1798, Joseph Mathurin Fidèle Lesuire rentre en France.



Armand-Joseph de Béthune Maire du Xe arrondissement de Paris

En 1799, Armand-Joseph de Béthune est nommé maire du Xe arrondissement de Paris, en gros, le VIIe arrondissement actuel.

Armand-Joseph de Béthune reçoit pendant la Révolution le titre de Père de l'humanité souffrante.


L'armée française de Jean Étienne Vachier entre à Naples Prise du fort Sant'Elmo à Malte en 1799

Prise de Capoue

République parthénopéenne au Royaume des Deux-Siciles

Capoue capitule le 10 janvier 1799.

À la suite des combats qui se déroulent les 22 et 23 janvier 1799, les troupes françaises commandée par le général Jean Étienne Vachier entrent dans Naples sous les accents d'un hymne composé par Cimarosa, résolument antimonarchiste

Jean Étienne Vachier en chassant les Britanniques et les troupes royales.

Vaincue, la famille royale embarque sur un bâtiment Britannique dirigé par Horatio Nelson et se réfugie à Palerme.

Les troupes françaises, soutenues par un groupe de jeunes Napolitains, intellectuels et gens du peuple, proclament en janvier 1799 la République parthénopéenne dans la partie continentale du royaume des Deux-Siciles.

Le terme parthénopéenne vient de Parthénope, une sirène légendaire qui a donné le surnom aux habitants de Naples, surnommés les parthénopéens ou partenopei.

La République parthénopéenne s'ajoute en Italie à la République romaine créée en 1798, ainsi qu'aux créations antérieures de Bonaparte, les républiques ligure et cisalpine, constituant un véritable glacis de républiques-sœurs.

Le nouveau gouvernement s'attache presque immédiatement à construire un nouvel ordre républicain.

Il abolit la féodalité et supprime les fiefs.

Une première loi du 21 pluviôse VII soit le 9 février 1799 divise le territoire de la nouvelle République en 11 départements, eux-mêmes divisés en cantons et municipalités.

À l'instar de ce qui s'est fait en France, la nouvelle subdivision bouleverse de fond en comble l'organisation territoriale séculaire.

Le gouvernement républicain exerce de façon diffuse son autorité sur les provinces de l'ancien royaume.

À Crotone, le dirigeant des troupes rebelles est le maire Francesco Antonio Lucifero qui sera exécuté par les sanfédistes.

Certaines retombent très vite sous la coupe d'une résistance royaliste et catholique.

Le nouvel échafaudage administratif, trop novateur, donne le flanc aux critiques et rebute.

Un projet de constitution, jamais adopté, élaboré par Francesco Mario Pagano prévoit d'aller encore plus loin avec la création de 17 départements.

Mais Abrial, le commissaire français auprès du gouvernement napolitain, pour donner une nouvelle chance au nouvel échafaudage territorial, fait adopter une nouvelle loi, le 4 mai 1799, qui divise le territoire en 13 départements, cette fois directement héritiers des anciennes provinces royales.

Il est cependant trop tard.

La flotte britannique s'empare du fort Sant'Elmo à Malte et de Minorque

Une escadre russe débarque aux îles Ioniennes, bloquant la progression de la flotte française en Méditerranée.

Les succès Jean Étienne Vachier lui suscitent de solides inimitiés qui entraînent sa destitution et son remplacement par d'Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald le 13 février 1799

Jean Étienne Vachier a un démêlé avec un commissaire du gouvernement,

Par ordre du Directoire, Jean Étienne Vachier est arrêté le 24 février 1799.

Jean Étienne Vachier est traduit devant un conseil de guerre.

Jean Étienne Vachier est jugé pour abus de pouvoir, traîné de brigade en brigade jusqu'à Grenoble, où il est incarcéré.

L'armée de Naples d'Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald, rappelé d'urgence pour soutenir Jean-Victor Marie Moreau attaqué par le général russe Souvorov dans la plaine du Pô, abandonne le sud de l'Italie en ne laissant que quelques faibles garnisons et évacue Naples le 7 mai 1799.

Après son départ, Britanniques, partisans du royaume de Naples et insurgés prennent le contrôle de tout le sud de la péninsule.

Le cardinal Ruffo, qui a organisé les troupes insurgées sanfédistes, propose un armistice généreux garantissant la vie sauve aux chefs républicains l'acceptant et les royalistes reprennent possession de la ville.

Mais Ferdinand Ier des Deux-Siciles, encouragé par Horatio Nelson, parjure son engagement, des massacres sont perpétrés, et bon nombre de partisans républicains sont exécutés.

Des documents récemment découverts dans les archives de Naples indiquent au total 120 000 personnes victimes de la répression.

Les principaux chefs de la Révolution, dont l'amiral Francesco Caracciolo et Ettore Carafa sont exécutés après des jugements hâtifs.

Le 24 juin 1799, l'éphémère république a cessé d'exister.



Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este Militaire

Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este rejoint l'armée en 1799.



Barthélemy Louis Joseph Schérer de nouveau Général de l'armée d'Italie

Barthélemy Louis Joseph Schérer est de nouveau nommé à la tête de l'armée d'Italie le 22 janvier 1799.



Mariage d'Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier avec Ève-Anne Hymmès

Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier épouse à Coblence le 25 janvier 1799 Ève-Anne Hymmès ou Himmes (1779-1855). Leurs enfants sont :



Mort de Charles Théodore de Bavière Électeur de Palatinat

Maximilien Ier Joseph de Bavière Électeur palatin du Rhin et Électeur de Bavière

Charles Théodore de Bavière meurt à Munich le 16 février 1799 sans postérité.

Ses États échoient à la Maison de Deux-Ponts.

Maximilien Ier Joseph de Bavière succède à son cousin Charles Théodore de Bavière et devient Électeur palatin du Rhin et Électeur de Bavière en 1799, sous le nom de Maximilien IV.

Dès son accession au pouvoir, il soutient politiquement et militairement la France napoléonienne face à la coalition européenne anti-française.

Marie-Léopoldine de Modène, veuve de Charles Théodore de Bavière, se retire au Château de Berg non sans avoir préservé son héritage, au bord du lac de Starnberg menant toujours une vie excentrique voire débauchée.

Enceinte, elle est exilée quelques mois à Ljubljana.

Enrichie par une gestion adroite de ses terres, elle se retire dans son don domaine de Stepperg.



Mariage de Joseph Antoine d'Autriche avec Alexandra Pavlovna de Russie

En février 1799, Joseph Antoine d'Autriche se rend à Saint-Petersbourg.

Joseph Antoine d'Autriche épouse à Gatchina le 19 octobre 1799 Alexandra Pavlovna de Russie (1783-1801), fille de Paul Ier de Russie avec Sophie-Dorothée de Wurtemberg. Leur enfant est :

Paul Ier de Russie décore Joseph Antoine d'Autriche de l'Ordre de Saint-André.

A la demande de Joseph Antoine d'Autriche, un arboretum est créé dans le parc de Alcsútdoboz avec plus de 300 plantes différentes toujours visible de nos jours.



Bataille de Vérone

La bataille de Vérone qui se déroule le 26 mars 1799, voit s'affronter :

Cette bataille constitue le premier affrontement sur le front italien entre Français et Autrichiens après le début de la guerre de la Deuxième Coalition.

La bataille comprend 3 combats durant la même journée :


Alexandre Vassiliévitch Souvorov à la bataille de Cassano - par Spiavonetti

Bataille de Magnano

Bataille de Cassano

François Ier d'Autriche demande au Paul Ier de Russie de confier le commandement des troupes austro-russes à Alexandre Vassiliévitch Souvorov, le plus réputé de ses généraux.

Lorsqu'il arrive, au printemps, Alexandre Vassiliévitch Souvorov dispose de 50 000 Autrichiens et de 30 000 Russes.

Henri-Jean de Bellegarde est investi du commandement d'un corps d'armée fort de 25 000 hommes, chargé de maintenir les communications entre Alexandre Vassiliévitch Souvorov et Charles-Louis de Teschen.

Sur tous les fronts, les Français ont 150 000 hommes mais, en Italie, Barthélemy Louis Joseph Schérer n'a sous ses ordres que 20 000 soldats qu'il a commis l'erreur de placer en un long cordon s'étendant de la Valteline jusqu'à Plaisance au-delà de l'Adda.

Il a divisé son armée en 3 fronts :

Barthélemy Louis Joseph Schérer et ses troupes sont battus le 6 avril 1799 à Magnano.

Barthélemy Louis Joseph Schérer doit évacuer l'Italie, remplacé par Jean-Victor Marie Moreau.

Barthélemy Louis Joseph Schérer est traduit devant une commission d'enquête, et acquitté.

Le Directoire, conscient des carences de Barthélemy Louis Joseph Schérer, le remplace courant d'avril 1799 par Jean-Victor Marie Moreau.

En arrivant sur le terrain, Jean-Victor Marie Moreau sait, qu'à moins d'un miracle, il ne pourra pas remporter la victoire.

Jean-Victor Marie Moreau espère l'arrivée rapide des renforts promis par le Directoire afin de lancer une offensive surprise.

De son côté, Alexandre Vassiliévitch Souvorov, qui vient d'entrer en Italie, décide de l'attaquer immédiatement.

Michael Friedrich Benedikt von Melas commande les troupes autrichiennes mais il est sous les ordres d'Alexandre Vassiliévitch Souvorov.

L'aile droite est sous les ordres du général Paul Kray, flanqué des généraux russes Pierre de Bagration et Alexandre Korsakov.

Alexandre Vassiliévitch Souvorov ordonne à Paul Kray de s'emparer de Brescia le 17 avril 1799.

Michael Friedrich Benedikt von Melas doit s'avancer vers Ciari, Frédéric Hermann Othon de Hohenzollern-Hechingen doit occuper Crémone.

Le 20 avril 1799, Peter-Carl Ott, Pierre de Bagration et Alexandre Korsakov arrivent devant Brescia, défendu par les 1 200 soldats du chef de brigade Boucret.

Après quelques heures de canonnade, la garnison française décide de se rendre.

Le 20 avril 1799, Frédéric Hermann Othon de Hohenzollern-Hechingen s'empare sans coup férir de Crémone, capturant par la même occasion 11 bateaux chargés d'artillerie et d'approvisionnements.

Les troupes françaises qui restent se retranchent derrière l'Adda.

C'est à ce moment que Barthélemy Louis Joseph Schérer rend officiellement le commandement à Jean-Victor Marie Moreau.

Le premier choc de la bataille a lieu le 25 avril 1799 lorsque l'avant-garde russe, commandée par Pierre de Bagration, tente de s'emparer du pont de Lecco, à la limite nord du front.

Les Russes sont mis en échec par Jean Mathieu Philibert Sérurier, qui tient bon malgré la supériorité numérique de l'armée ennemie.

La première journée se termine par une victoire française.

Le 26 avril 1799 au matin, Alexandre Vassiliévitch Souvorov met ses pions en place pour une attaque soutenue.

Pierre de Bagration est toujours devant le pont de Lecco, l'Autrichien Seckendorf s'est placé face aux troupes du général Laboissière à Lodi, Michael Friedrich Benedikt von Melas à Treviglio, Johann Zoph à Canonica, Wakassovitch à Brivio, Peter-Carl Ott devant le château de Trezzo.

Alexandre Vassiliévitch Souvorov lui-même s'est installé face au centre du front français à Cassano, lieu de commandement du général Jean-Victor Marie Moreau.

Les Français sont trop peu nombreux pour réussir à contenir l'attaque ennemie.

Wakassovitch s'empare de Brivio et réussit à franchir l'Adda.

Les soldats, qui tenaient la place, font retraite vers Cassano où Jean-Victor Marie Moreau cherche à concentrer ses troupes.

Plus tard, dans la journée, les Autrichiens parviennent à jeter un pont sur l'Adda près du château de Trezzo, que Peter-Carl Ott et Johann Zoph traversent aisément.

Le 26 avril 1799 se termine donc par une détérioration des positions françaises.

Le 8 floréal an VII soit le 27 avril 1799 au matin, Peter-Carl Ott et Johann Zoph attaquent un bataillon français qui se replie à Pozzo mais parvient à relancer une contre-offensive victorieuse.

Peter-Carl Ott est repoussé.

Pour les Français, ce sera cependant la seule victoire de la journée.

Ailleurs, le front est coupé en 3 parties par les troupes de Wakassovitch et Chastelet.

Le coup fatal est porté lorsque Michael Friedrich Benedikt von Melas attaque les retranchements français du canal de Retorto où ils couvrent la tête de pont de Cassano.

Ils sont refoulés mais retraitent en bon ordre et parviennent même à mettre le feu au pont afin d'arrêter la poursuite de l'ennemi.

C'est dans ces conditions que Jean-Victor Marie Moreau décide de se retirer vers Milan.

Il fait installer plusieurs batteries d'artillerie bombardant les Austro-Russes pendant la retraite de ses hommes.

Cette tactique lui permet de sauver l'armée française d'un désastre qui s'annonçait.

Les pertes françaises sont tout de même de 2 000 morts et 3 000 prisonniers.

La bataille de Cassano est gagnée par les Russes mais Jean-Victor Marie Moreau a tout de même limité les dégâts.

Jean-Victor Marie Moreau retraite vers Milan et couvre la ville afin de faire évacuer les membres du gouvernement cisalpin et tous les Milanais compromis avec les Français.

Le 29 avril 1799, Alexandre Vassiliévitch Souvorov entre dans Milan pendant que Jean-Victor Marie Moreau se retire vers Gênes et la Ligurie.



Coup d'État du 30 prairial an VII

Lorsque les nouveaux Conseils de la République se réunissent le 1er prairial an VII soit le 20 mai 1799, la situation militaire et intérieure est très médiocre.

Mantoue et Turin ont capitulé tandis que les Russes arrivent dans les Alpes.

Dans le pays et plus particulièrement dans le Midi, les royalistes s'agitent et préparent des insurrections afin d'aider l'ennemi.

Les conseils législatifs, où désormais les jacobins dominent, sont exaspérés par les mauvaises nouvelles qui parviennent des armées.

Le Conseil des Cinq-Cents exige de la part des directeurs une justification de leur politique et des explications sur ces désastres militaires.

Les députés leur reprochent, entre autres, d'avoir révoqué des généraux jacobins tels que Jean Étienne Vachier, et de n'avoir pas assez soutenu les jacobins italiens, suisses, allemands.

Les néojacobins attaquent sans cesse le Directoire, lui demandent de prendre des mesures exceptionnelles de salut public.

Des adresses parviennent des départements et réclament le renouvellement du gouvernement.

Mais les Directeurs ignorent ces demandes, ce qui accroit la tension entre l'exécutif et le législatif.

Les affrontements débutent véritablement quand Emmanuel-Joseph Sieyès, nouvellement élu au Directoire, prend ses fonctions le 21 Prairial An VII soit le dimanche 9 juin 1799.

Il partage, dans une certaine mesure, les sentiments des Conseils.

Il souhaite se débarrasser de ses collègues les plus conservateurs et modifier la Constitution avec l'aide, au besoin, des généraux jacobins.

Emmanuel-Joseph Sieyès s'entend avec Paul Barras pour expulser du Directoire leurs collègues :

Pour cela ils s'assurent du soutien des députés jacobins menés par Lucien Bonaparte et des directorialistes.

Emmanuel-Joseph Sieyès obtient l'accord de l'armée et en particulier du général Barthélémy-Catherine Joubert, qu'il considère comme l'épée capable de l'aider à renverser le régime.

La crise s'ouvre le 27 prairial An VII soit le samedi 15 juin 1799, lorsque les Conseils constatent que les directeurs n'ont pas répondu à un message qu'ils lui ont adressé afin de lui demander de faire le point sur la situation militaire de la République.

Le dimanche 16 juin 1799, sur proposition de Joseph Clément Poullain de Grandprey, les Conseils envoient une nouvelle adresse et décident de tenir une séance permanente jusqu'à ce que la réponse leur soit parvenue.

Le Directoire répond 2 heures plus tard qu'il siège lui-même en séance permanente afin de rédiger la réponse aux Conseils.

Ceux-ci répliquent en appelant les commissions à venir délibérer.

Vers 23 heures le député Nicolas Bergasse monte à la tribune des Cinq-Cents et déclare que l'élection de Jean-Baptiste Treilhard, pourtant vieille de près d'un an, est illégale car il a été élu moins d'une année après la fin de son mandat de député.

Jean-Baptiste Treilhard est ainsi exclu du Directoire par les deux Conseils.

Apprenant cela, Louis-Marie de La Révellière-Lépeaux conseille à Jean-Baptiste Treilhard de résister, mais celui-ci préfère s'incliner et quitte le Directoire.

Paul Barras et Emmanuel-Joseph Sieyès ne font évidemment rien pour le retenir.

L'exclusion de Jean-Baptiste Treilhard est surtout une manœuvre habile des Conseils pour éviter un nouveau coup d'État.

En effet, un putsch n'aurait été possible qu'avec une majorité d'au minimum 3 directeurs, or l'exécutif est désormais coupé en 2 avec :

Les Conseils attaquent Louis-Marie de La Révellière-Lépeaux et Philippe-Antoine Merlin de Douai.

Le 29 prairial An VII soit le lundi 17 juin 1799, les Cinq-Cents se réunissent pour élire le successeur de Jean-Baptiste Treilhard.

Sur la liste proposée, figurent pas moins de 5 généraux sur 10 comme André Masséna, François Joseph Lefebvre et Jean-François Moulin.

Les Anciens sont toutefois choqués par cette intrusion de l'armée et préfèrent élire Louis-Jérôme Gohier, ancien député jacobin et ministre sous la Convention.

Le lundi 17 juin 1799, le Directoire envoie un message aux Cinq-Cents dans lequel il proteste de toute volonté de coup d'État et déplore la division qui s'est instaurée entre les pouvoirs exécutif et législatif.

Pour lui répondre, le Conseil nomme une commission de 11 membres, parmi lesquels de nombreux jacobins.

Le 30 Prairial An VII soit le mardi 18 juin 1799, Charles Ambroise Bertrand L'Hodiesnière dénonce dans un violent discours les Directeurs qui ont maltraité les Conseils lors des 2 dernières années, à savoir :

Vous avez anéanti l'ordre public, vous avez muselé la liberté, persécuté les républicains, brisé toutes les plumes.

Il s'en prend aussi à Barthélémy Schérer qui a perdu l'Italie.

Peu après Antoine-Jacques-Claude-Joseph Boulay de la Meurthe, pourtant modéré, révèle que la veille La Révellière-Lépeaux aurait tenté de s'opposer à une décision des Conseils, réclame la démission des 2 directeurs incriminés et soutient qu'ils ont bel et bien projeté un coup de force antijacobin.

Sur proposition d'Antoine Français de Nantes, les députés votent alors une loi selon laquelle tous ceux qui attenteraient à la souveraineté nationale seraient mis hors la loi.

Le jour même, Emmanuel-Joseph Sieyès et Paul Barras, enjoignent à leurs 2 collègues de démissionner.

Mais ceux-ci résistent et la séance quotidienne du Directoire tourne au règlement de comptes.

Paul Barras s'emporte contre Philippe-Antoine Merlin de Douai qui ne cède pas.

Jean-Baptiste Jourdan et Antoine-Jacques-Claude-Joseph Boulay de la Meurthe viennent supplier Philippe-Antoine Merlin de Douai et Louis-Marie de La Révellière-Lépeaux de s'en aller avant que la force armée ne s'en mêle.

En effet Barthélémy-Catherine Joubert, qui vient d'être nommé commandant de la 17e division militaire de Paris, organise quelques mouvements de troupes dans la capitale.

Les Anciens envoient quant à eux une délégation de 12 députés chargés de demander le retrait des deux Directeurs.

Claude Ambroise Régnier, futur bonapartiste, est à sa tête.

Finalement Philippe-Antoine Merlin de Douai céde.

Apprenant cela, Louis-Marie de La Révellière-Lépeaux donne aussi sa démission.

Le 30 prairial n'est donc pas un coup d'État stricto sensu : les Conseils ont fait pression sur le pouvoir exécutif mais n'ont pas eu à violer la constitution par l'emploi de la force armée.

De plus, la constitution aurait dans le pire des cas autorisé les Conseils à décréter d'accusation les Directeurs.

Le 1er messidor An VII soit le mercredi 19 juin 1799 les Conseils se réunissent pour élire le remplaçant de Philippe-Antoine Merlin de Douai.

Sur la liste des candidats on trouve 4 généraux et 2 amiraux.

À nouveau, les Anciens préfèrent élire un civil en la personne de Pierre-Roger Ducos.

Le 2 messidor An VII soit le jeudi 20 juin 1799, pour la succession de Louis-Marie de La Révellière-Lépeaux, ils sont cette fois contraints d'élire un militaire, le politiquement très terne mais jacobin, Jean-François Moulin.

Les 3 nouveaux Directeurs font tous parti des 106 députés jacobins floréalisés par loi du 22 floréal an VI, preuve de la montée en puissance des néojacobins.

Le prestige du Directoire sort très diminué de cette crise.

L'alliance entre Emmanuel-Joseph Sieyès et Paul Barras n'est que de circonstance et les 2 hommes ne tardent pas à s'opposer.

Chacun développe sa clientèle et l'exécutif se retrouve bientôt à nouveau coupé en deux, avec :

Paul Barras, qui n'a pas pu ou voulu se mettre clairement à la tête de la gauche jacobine dans le bras de fer avec les 2 directeurs accusés, perd en influence et devient la cible aussi bien des modérés que de la gauche.

Au sein de l'armée, Paul Barras ne peut plus compter que sur Jean-Baptiste Jules Bernadotte qu'il fait entrer au gouvernement.

Les Conseils gagnent en autorité après cette journée qui est restée purement parlementaire.

Toutefois les généraux sortent aussi grandis de cette crise :

Les commissaires civils chargés d'encadrer les généraux sont supprimés quelques semaines plus tard, au grand bonheur des officiers.

Le ministère est lui aussi reconstitué.

François de Neufchâteau perd le ministère de l'Intérieur au profit de Quinette,

Duval cède la Police à Bourguignon.

Milet de Mureau, le ministre de la Guerre, suspecté de royalisme, est remplacé par Jean-Baptiste Jules Bernadotte, choisi par Paul Barras.

Le 2 Thermidor An VII soit le samedi 20 juillet 1799, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord préfère donner sa démission au profit de Charles-Frédéric Reinhard, un homme de Emmanuel-Joseph Sieyès.

Jean-Jacques Régis de Cambacérès, qui a un temps été pressenti au Directoire, obtient quant à lui le ministère de la Justice.

L'inattendu est le retour de Robert Lindet, l'ancien membre du Comité de salut public, nommé ministre des Finances.

Enfin le 12 Thermidor An VII soit le mardi 30 juillet 1799, Bourdon de Vatry est fait ministre de la Marine.

Henri-Jacques-Guillaume Clarke se montre un des plus zélés partisans de ce coup d'État.

Napoléon Ier rétablit Henri-Jacques-Guillaume Clarke très rapidement dans ses fonctions de chef du bureau topographique.


Bataille de la Trebbia - par Alexandre von Kotzebue

Bataille de la Trebbia

La bravoure de Victor Léopold Berthier à la bataille de la Trebbia lui vaut d'être nommé général de brigade à titre provisoire sur le champ de bataille le 19 juin 1799.

Antoine Drouot participe à cette Bataille en couvrant, avec ses canons, la retraite de l'armée de Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald.



Naissance d'Oscar Ier de Suède

Joseph François Oscar Bernadotte ou Oscar Ier de Suède naît à Paris le 4 juillet 1799, fils de Jean-Baptiste Jules Bernadotte et de Bernardine Eugénie Désirée Clary.

Bernardine Eugénie Désirée Clary choisit Joseph Bonaparte comme parrain.



Charles-François-Joseph Dugua Commandement du Caire

Prise de Rosette

Napoléon Ier confie à Charles-François-Joseph Dugua le commandement du Caire.

Charles-François-Joseph Dugua parvient, par ses dispositions :

Charles-François-Joseph Dugua commande la division de Jean-Baptiste Kléber qui a été blessé à l'assaut d'Alexandrie.

Lorsque, le 17 messidor an VII soit le vendredi 5 juillet 1799, Charles-François-Joseph Dugua reçoit l'ordre de se porter sur Rosette, de s'emparer de cette place, d'y laisser garnison, et de remonter la rive gauche du Nil pour se rendre à la hauteur de Damanhur, mission dont il s'acquitte avec le plus grand succès.



Joseph Fouché Ministre de la police

Joseph Fouché devient ministre de la Police le 2 thermidor an VII soit le 20 juillet 1799.

Joseph Fouché déploie dans ce poste une grande activité ainsi qu'une sagacité rare.



Jean-Baptiste Jules Bernadotte Ministre de la guerre

En 1799, chargé du commandement de l'armée d'observation, Jean-Baptiste Jules Bernadotte reçoit l'ordre de passer le Rhin pour bloquer Philippsburg, mais les revers des Français en Italie et en Allemagne les forcent à renoncer à ce projet.

Jean-Baptiste Jules Bernadotte est nommé alors ministre de la guerre du 3 juillet au 14 septembre 1799.

Jean-Baptiste Jules Bernadotte cherche à ranimer le zèle des armées françaises par des mesures vigoureuses, et réorganise du 2 juillet au 11 septembre 1799 les services qui étaient dans un état déplorable.

Présenté comme proche des Jacobins, Jean-Baptiste Jules Bernadotte est écarté par une intrigue d'Emmanuel-Joseph Sieyès.



Joseph Mathurin Fidèle Lesuire à l'armée des Alpes

Joseph Mathurin Fidèle Lesuire est envoyé le 23 messidor an VII soit le 11 juillet 1799, à l'armée des Alpes.

À peine arrivé, Joseph Mathurin Fidèle Lesuire :

Ensuite, par une marche rapide, Joseph Mathurin Fidèle Lesuire se réunit au corps qui se trouve à Reilles, reprend sur l'ennemi l'importante place de Suse, et rétablit sa communication avec la vallée de la Maurienne.

Quelques jours après, le général Jean Étienne Vachier appelle Joseph Mathurin Fidèle Lesuire auprès de lui à Coni, et l'emploie dans tous les combats et batailles qui ont lieu en avant de cette place jusqu'à l'évacuation totale du Piémont.



Départ de Napoléon Ier d'Égypte

Arrivée de Napoléon Ier à Ajaccio

Le régime du Directoire est instable, notamment du fait d'Emmanuel-Joseph Sieyès qui souhaiterait voir un changement de régime, en s'appuyant sur un général populaire et apprécié, quitte à s'en débarrasser par la suite.

La conspiration d'Emmanuel-Joseph Sieyès va fusionner avec les vues de Napoléon Ier.

Or, pour conspirer, il faut encore être en France.

La Méditerranée est étroitement surveillée par la Royal Navy.

Napoléon Ier prend la décision de s'échapper avec quelques officiers le matin du 22 août 1799, profitant du départ de la rade d'Alexandrie de la flotte anglaise.

Napléon Ier emmène notamment Jean-Baptiste Bessières.

Les historiens évoquent la possibilité d'un laisser-faire plus ou moins volontaire de la part des Britanniques.

Le départ de Napoléon Ier de l'expédition d'Égypte privera celle-ci de tout contenu réel à l'avenir, et donc de menace sur l'Inde, objectif à long terme de la part des Français.

La Grande-Bretagne, désireuse de faire la paix pour reprendre des relations commerciales saines avec le continent, voit d'un bon œil le remplacement du Directoire par un régime plus stable.

Le 23 août 1799, une proclamation apprend à l'armée que Napoléon Ier vient de transmettre ses pouvoirs à Jean-Baptiste Kléber qui a fait ses preuves et a la confiance de ses hommes.

Ceux-ci sont portés à croire que Napoléon Ier n'est parti en France que pour lever de nouveaux renforts avec lesquels il s'empresserait de retourner en Égypte.

À la nuit tombante, la frégate la Muiron vient le prendre silencieusement sur le rivage, 3 autres bâtiments forment son escorte.

La traversée se déroule sans encombre, ce qui est assez miraculeux compte tenu du nombre de vaisseaux ennemis croisant en Méditerranée.

La flottille entre le 1er octobre 1799 dans le port d'Ajaccio.

Les vents contraires l'y retiennent jusqu'au 8 octobre 1799 avant qu'elle appareille pour la France.

À la vue des côtes, les Français voient paraître 10 voiles britanniques ; le contre-amiral Ganteaume veut virer de bord vers la Corse :

Non, lui dit Napoléon Ier, cette manœuvre nous conduirait en Angleterre, et je veux arriver en France.

Le 16 vendémiaire an VIII soit le 8 octobre 1799, les frégates mouillent dans la rade de Fréjus.

Comme il n'y a pas de malades à bord et que la peste a cessé en Égypte, 6 mois avant son départ, il est permis à Napoléon Ier et à sa suite de prendre terre immédiatement.

À 6 heures du soir, il se met en route pour Paris, accompagné de Louis Alexandre Berthier, son chef d'état-major.

Sa remontée vers Paris est rapide est triomphale.

Napoléon Ier est à Valence le 12 octobre 1799.

Napoléon Ier est à Lyon le 13 octobre 1799.

Napoléon Ier s'arrête à Nevers le 15 octobre 1799.

Dans cette ville, des conscrits en pleine insoumission, c'est à dire refusant de rejoindre leur affectation après le tirage au sort, changent même d'avis à sa vue.

Preuve de sa popularité, les administrations communales se portent au devant de lui et la population le fête.

Napoléon Ier arrive à Paris le 16 octobre 1799.



Prise de Mannheim

Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este assiste à la prise de Mannheim, le 26 septembre 1799.


Deuxième bataille de Zurich - le 25 septembre 1799 - peinture de François Bouchot

Deuxième bataille de Zurich

Le 17 fructidor soit le 3 septembre 1799, André Masséna trouve un emplacement idéal pour réaliser le débarquement des troupes françaises sur la rive droite de la Limmat par l'intermédiaire du poste de Dietikon.

Le 25 septembre 1799, avant le jour, tous les préparatifs pour passer la Limmat sont achevés.

Le chef de brigade d'artillerie Dedon n'attend plus que les derniers ordres d'André Masséna pour commencer l'embarquement des troupes françaises.

Le chef d'escadron Foy commande l'artillerie de la division française du général Lorge.

Il dispose les différentes batteries françaises qui doivent protéger le débarquement sur la rive droite de la Limmat.

Foy garnit de canons le petit plateau qui borde le poste de Nieder-Urdorf.

Cette dernière batterie prend à revers l'aile gauche de l'armée russe.

Elle balaie également la plaine entre les deux bois.

Une fois que les troupes russes seront chassées de la presqu'île, cette batterie de Foy empêchera tout retour offensif de l'ennemi.

Foy place également de l'artillerie dans le repli inférieur de la Limmat.

L'effet recherché est de battre le camp ennemi, prendre la droite de l'armée russe en écharpe et faire un feu croisé de concert avec l'artillerie française placée sur le plateau de Nieder-Urdorf.

Dans l'intervalle de ces 2 emplacements principaux, Foy a disposé plusieurs pièces et notamment des obusiers.

Ces derniers se trouvant destinés à battre le bois en avant de la position des Russes.

En outre, ces obusiers français doivent empêcher les Russes de s'éclairer.

Enfin, vis-à-vis et au-dessous du village d'Oetwil, Foy a établi intelligemment une batterie de pièces de 12 sur une emmenée qui se trouvait près de la Limmat.

Cela a pour but de battre et d'intercepter la seule communication qui existait entre les camps russes de Würenlos et de Weiningen.

À 2 heures, toute l'artillerie française se trouve en place.

Les troupes françaises du général Lorge, soutenues par la brigade du général Ménard à leur droite, sont destinées à passer sur la rive droite de la Limmat par l'intermédiaire du poste de Diétikon.

La réserve de l'armée française se trouve sous le commandement du général Klein.

Elle se compose de grenadiers et d'un corps de cavalerie.

Elle est placée entre les postes de Dietikon et de Schlieren.

Klein a pour mission de tenir en échec les postes russes que le général Korsakov a installés sur la rive gauche de la Limmat.

La division française du général Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier doit, également, faire diversion et attirer l'attention des détachements russes qui se trouvent campés en avant de la Sihl.

Cette opération de diversion doit être réalisée par une attaque vigoureuse sur le poste de Wollishofen.

Pour finir, la brigade de gauche du général Mesnard se trouve destinée à faire, également, une attaque de diversion sur le village de Brugg.

À 4 heures du matin, le 3 vendémiaire soit le 25 septembre 1799, les troupes françaises commencent à embarquer.

Disposés sur le rivage, les soldats sautent dans les barques qui devaient les transporter sur la rive droite de la Limmat.

On commence par remplir les bateaux les plus légers.

Cependant, certains d'entre eux sont rapidement surchargés.

Ils s'engravent et restent immobilisés quelque temps.

L'incident retarde quelque peu le déroulement de l'opération de débarquement.

Le bruit que les Français font pour remettre les barques à flot donne l'alarme aux postes russes qui font feu sur la Limmat.

Il est environ 5 heures du matin.

À ce moment-là, les soldats français commencent à témoigner de l'impatience.

On entend bientôt les cris de En avant ! En avant!

Le passage s'effectue avec tant de rapidité que 3 minutes après les premiers coups de fusil, il ne reste plus une seule barque sur la rive gauche de la Limmat.

Mis à la tête de 3 compagnies de carabiniers et d'un bataillon d'infanterie légère, le chef de bataillon Maransin aborde, le premier, la rive droite, bientôt suivi par les autres troupes de l'avant-garde du général Gazan.

Aussitôt débarqué, ce général marche à l'ennemi sous un feu meurtrier.

Les Russes s'avancent plusieurs fois pour rejeter les Français à la rivière.

Cependant, les batteries françaises du commandant Foy entretiennent un feu si vif que toutes les contre-attaques des Russes sont repoussées.

Le débarquement peut continuer sans problème.

Les bateaux retournent sur la rive opposée pour un second voyage, tandis que sans attendre les tambours battent vigoureusement la charge.

De crainte de tirer sur les soldats français, André Masséna ordonne à Foy de cesser le feu et fait accélérer le débarquement dont le succès est pratiquement assuré.

Dès lors que les Français sont assez forts sur l'autre rive, le chef de brigade Dedon commence la construction d'un pont pour permettre le passage de l'artillerie et de la cavalerie.

Pendant que l'on s'occupe de ces travaux, les troupes françaises du général Gazan, postées alors sur la rive droite de la Limmat, se forment en colonne dans le bouquet d'arbre et s'avancent pour attaquer les Russes.

Ceux-ci n'attendent pas le choc et se retirent presque aussitôt.

Mais le mouvement de retraite n'est qu'une manœuvre du général russe.

En effet, en continuant d'avancer, les Français trouvent bientôt toutes les troupes russes du camp de Weiningen rangées en bataille.

Une fusillade vive et meurtrière s'engage alors.

Les Russes ont l'avantage de la position et sont soutenus par 7 pièces d'artillerie, mais les Français reçoivent assez vite de nombreux renforts des troupes continuant à débarquer.

Les troupes françaises de Gazan, la 10e demi-brigade légère et la 37e demi-brigade, chargent à la baïonnette.

Les Russes sont bientôt obligés de se retirer avec des pertes énormes.

Ce premier succès rend les Français maîtres du plateau boisé et du camp de Weiningen.

Pendant ce temps, au prix de peines importantes, la construction du pont avance rapidement.

André Masséna dirige lui-même les travaux.

À 8 heures, le pont est praticable.

Pas moins de 8 000 soldats français se trouvent déjà sur la rive droite de la Limmat.

À 9 heures, l'artillerie légère, la cavalerie, et le reste de l'infanterie débarquent sur la rive droite de la Limmat et occupent bientôt le plateau de Fahr.

Deux bataillons s'avancent sur le poste d'Otweil et y prennent position afin de tenir en échec les troupes russes du camp de Wirenlos.

Tandis que les troupes françaises du général Lorge, soutenues par la brigade du général Mesnard à l'aile droite, manœuvrent ainsi, les autres divisions s'acquittent glorieusement des opérations dont elles ont été chargées.

Dès le point du jour, avec toutes les batteries installées près de Baden, sur les rives de l'Aar, le général Mesnard a maintenu un feu nourri sur les batteries russes.

En même temps, il fait avancer les bateaux restés sur l'Aar et place sa brigade sur un seul rang, feignant ainsi de tenter le passage sur l'Aar.

Le stratagème fonctionne à merveille puisque l'aile gauche de l'armée russe passe la journée à l'attendre dans la plaine qui borde les postes de Freudenau et de Würenlingen.

Sous le feu de la mitraille, quelques barques sont transportées à bras, des eaux de l'Aar dans celles de la Limmat et Mesnard parvient à faire traverser un détachement de troupes légères sur la rive droite de la Limmat.

Par l'intermédiaire du poste de Vogelsang, il parvient à se rendre maître du cours de la Limmat.

De son côté, Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier réalise une attaque assez vigoureuse contre le village de Wollishofen.

Les Russes y résistent d'ailleurs assez longtemps, laissant le temps à 6 bataillons russes d'arriver en renfort.

Cependant, Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier reçoit, à son tour, le renfort d'un bataillon de la réserve des grenadiers du général Humbert.

Les Français effectuent une charge qui permet de repousser les Russes qui fuient vers la ville de Zurich.

À 8 heures, les troupes du général Lorge n'ont plus d'ennemis devant elles.

Cela s'explique par le fait que les Russes ont été forcés d'évacuer le camp de Weiningen et se sont retirés, par les deux rives de la Limmat, vers la ville de Zurich.

À 10 heures, des troupes russes se présentèent en bataille dans la plaine de la Sihl, en avant de Zurich.

Cette colonne se trouve dès lors sous la protection de l'artillerie des ouvrages de Zurich.

Se trouvant exposée au feu d'une grande partie de l'artillerie française, cette colonne russe éprouve bientôt une perte considérable en tués ou blessés.

Après s'être formées sur le plateau de Fahr, les troupes françaises attaquent et emportent le village de Hongg, ainsi que les batteries qui s'y trouvent, malgré une résistance assez opiniâtre de la part des Russes.

Le général Korsakov, général en chef de l'armée russe, se voit bientôt pressé par plusieurs côtés à la fois.

Dès lors, Korsakov décide de réunir à lui une grande partie des troupes russes qu'il a à Zurich et sur la rive droite de la Limmat.

Avec toutes ces troupes, le général russe forme une forte colonne serrée en masse par bataillons.

Korsakov s'avance, bientôt, contre les troupes françaises qui débouchent du poste d'Hongg.

Cette colonne russe est forte de 15 000 hommes.

Plus nombreuse que les troupes françaises qu'elle a en face d'elle, elle parvient à remporter quelques succès.

André Masséna rappelle ses ailes sur son centre, afin d'opposer une plus forte résistance à la marche de la colonne russe.

André Masséna fait manœuvrer son artillerie légère sur les flancs de la colonne russe.

La grande colonne russe s'arrête et reste longtemps inébranlable aux charges impétueuses des Français.

Cependant, le feu de l'artillerie légère a creusé d'assez larges brèches dans la colonne russe.

André Masséna ordonne, dès lors, à ses soldats français, de pénétrer à la baïonnette dans les vides que les décharges meurtrières viennent de faire.

Les Français se jettent avec furie sur les Russes, achèvent de rompre leur masse, et couvre, en peu de temps, le champ de bataille de morts et de blessés.

Les Russes se mettent à fuir dans le plus grand désordre.

André Masséna les fait poursuivre par la cavalerie française du général Klein qui n'a pas encore donné et brûle de prendre part au succès de la journée.

La cavalerie française achève de disperser les bataillons russes et poursuit les débris de la redoutable colonne jusque dans les faubourgs de Zurich.

Après cette victoire signalée, les Français, quoique harassés de fatigue, ne prennent point de repos.

André Masséna donne, immédiatement, l'ordre d'occuper toutes les hauteurs qui séparent la Limmat de la vallée de la Glatt et pousse ses avant-postes sur les revers du Zürichberg.

Le soir même, André Masséna fait sommer Zurich d'ouvrir ses portes.

Cependant, le général Korsakov propose des conditions qui ne sont point acceptées par les Français.

Après avoir pris toutes ses dispositions pour continuer ses succès sur l'armée russe, André Masséna fait prendre à ses troupes victorieuses un repos devenu bien nécessaire après les fatigues de cette première journée.

Pendant la nuit du 25 au 26 septembre 1799, Korsakov fait abandonner les positions qui ont été occupées par ses troupes vers la jonction de l'Aar avec le Rhin.

Se croyant alors en mesure de reprendre l'offensive, le général Korsakov fait descendre, du Zürichberg, une forte colonne russe.

Son nouvel objectif est d'attaquer les avant-postes français qui se trouvent postés sur la route de Winterthur.

À ce moment même, André Masséna commence son mouvement pour attaquer son adversaire et presser la ville de Zurich par les deux côtés de la Limmat.

Les avant-postes français se replient, tout d'abord, sur les hauteurs qui se trouvent entre les postes d'Affholteren et de Hongg.

Bientôt soutenus par le gros des troupes du général Lorge, les Français se reportent en avant.

Dès lors, le combat s'engage vivement et le succès est longtemps indécis.

Les Russes font des efforts incroyables pour rester maîtres de la route de Winterthur.

Celle-ci est prise et reprise successivement par les 2 armées.

Finalement, par une dernière charge vigoureusement exécutée en colonne serrée, les Français culbutent entièrement les troupes russes et les mettent dans une déroute complète.

Les soldats russes subissent d'assez lourdes pertes en tués, blessés et prisonniers.

André Masséna s'occupa de l'attaque sur la ville de Zurich.

Le général Oudinot, qui s'est déjà emparé du faubourg de Baden, s'avance avec une colonne française vers la grande porte de la ville de Zurich.

Celle-ci est, bientôt, enfoncée à coups de canon.

Après avoir tué ou dispersé le détachement russe qui défend cette grande porte, le général Oudinot pénètre dans Zurich et chasse les troupes russes de toutes les rues de la ville.

Il était alors midi.

La prise de Zurich achève la ruine et la dispersion de l'armée russe.

Tous les magasins, les blessés russes, le grand parc d'artillerie et les femmes des officiers russes tombent au pouvoir des Français.

Tous les prisonniers français faits dans les dernières affaires sont également délivrés à cette occasion.

Les Russes n'ont pas eu le temps d'évacuer ces prisonniers français sur leurs arrières.

La caisse militaire russe a été prise et reprise plusieurs fois dans la journée et reste définitivement au pouvoir des Français.

La perte des Français se monta à 3 000 tués ou blessés.

Celle des Russes se monta à 7 000 tués et blessés, 6 000 prisonniers, 7 drapeaux et de nombreux canons pris.

Poursuivis vivement par les Français, les débris de l'armée russe se retirent d'abord sur Eglisau, et ensuite sur le poste de Schaffhausen.

Claude-Jacques Lecourbe facilite la victoire d'André Masséna à Zurich les 25 et 26 septembre 1799.



Bataille de Castricum

Les 2 armées se retrouvent à Castricum le 6 octobre 1799.

Le 6 octobre 1799, Guillaume Marie-Anne Brune se rattrape à la bataille de Castricum où Martial Bardet et son chef de brigade Joseph Paradis se distinguent.

Joseph Paradis y est promus général de brigade et est remplacé par Martial Bardet à la tête de la 49e demi-brigade.

La ville de Castricum passe des mains britanniques et russes à celles des Français et Hollandais plusieurs fois, mais les combats tournent à l'avantage de Guillaume Marie-Anne Brune et d'Herman Willem Daendels.

Guillaume Marie-Anne Brune a deux chevaux tués sous lui.

Guillaume Marie-Anne Brune et Gabriel Barbou des Courières chargent eux-mêmes à la tête de la cavalerie.

Frederick Augustus d'York se rend compte que la position est intenable et ordonne la retraite.

Les armées coalisées ont perdu 2 536 hommes et 11 canons, les armées républicaines seulement 1 382 hommes.



Bataille de Genolecb

Le 13 brumaire an VIII soit le 4 novembre 1799, la brigade Joseph Mathurin Fidèle Lesuire prend aux Autrichiens la seule pièce de canon qu'ils perdent à la bataille de Genolecb.


Bonaparte au Conseil des Cinq-Cents - par François Bouchot (1840) - Château de Versailles Les trois consules – Cambacérès Napoléon Lebrun

Coup d'État du 18 brumaire an VIII

Le Consulat

Le coup d'État du 18 brumaire an VIII soit le 9 novembre 1799 se prépare dans la maison de Joséphine de Beauharnais, rue Chantereine.

Lors des préparatifs du coup d'État, Joseph Bonaparte tente de concilier :

Jean-Baptiste Jules Bernadotte refuse de participer à ce coup d'État.

C'est dans l'orangerie du château de Saint-Cloud, devenu bien national, que se déroule ce Coup d'État.

Joachim Murat chasse les députés, Jean-Baptiste Bessières assure la protection de Napoléon Ier.

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald commande les Compagnies Versaillaises et appuie Napoléon Ier.

Joseph Fouché rend service à Napoléon Ier lors de ce coup d'État ne prenant aucune mesure contre lui.

Le Directoire est supprimé au profit du Consulat.

Le Conseil des Cinq-Cents est dissous.

Le Tribunat reprend une partie de ses attributions.

Napoléon Ier devient premier Consul.

Le poste de ministre de la Justice permet à Jean-Jacques Régis de Cambacérès d'appuyer le coup d'État.

Charles-François Lebrun devient troisième consul, particulièrement chargé des finances.

Après le 18 brumaire, Barthélemy Louis Joseph Schérer se retire dans ses terres.

Jean-Baptiste Robert Lindet quitte la vie politique après ce coup d'État qu'il réprouve, et reprend son activité d'avocat.

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul échappe au supplice à la faveur du coup d'État du 18 brumaire an VIII.

Antoine Christophe Saliceti est hostile à ce Coup d'État,

François Cacault se rallie à Napoléon Ier.

Napoléon Ier marginalise Emmanuel-Joseph Sieyès.

Après ce coup d'État, Louis César Gabriel Berthier est nommé inspecteur aux revues.

Lazare Nicolas Marguerite Carnot est rappelé par le Premier Consul après le 18 brumaire an VIII.

Pierre Marc Gaston de Lévis rentre en France au 18 brumaire et est devient pair de France.



Cession su château deMortefontaine

Joseph Bonaparte achète la propriété de Mortefontaine.



Mariage d'Antoine Schneider avec Anne-Catherine Durand

Antoine Schneider épouse à Nancy le 21 novembre 1799 Anne-Catherine Durand (12 octobre 1781-23 janvier 1858). Leurs enfants sont :



Jean-Jacques Régis de Cambacérès Deuxième consul

Le 11 nivôse an VIII soit le 1er janvier 1800, Jean-Jacques Régis de Cambacérès est nommé deuxième consul, en remplacement d'Emmanuel-Joseph Sieyès, qui était auparavant consul provisoire.



Joseph Moreau Membre du Tribunat

Joseph Moreau, avocat, devient Membre du Tribunat le 24 plûviose an VIII soit le 13 février 1800.



Mariage d'Henri François Fornésy avec Ursule Caroline Émilie Lex

Henri François Fornésy épouse à Yverdon en 1800 Ursule Caroline Émilie Lex (née en 1775), fille de Joseph Lex, principal du collège d'Yverdon.



Mariage de Charles Gaspard Élisabeth Joseph de Bailly avec Victoire de Pardaillan

Charles Gaspard Élisabeth Joseph de Bailly épouse à Altona dans le faubourg de Hambourg le 8 mai 1800 Victoire de Pardaillan (1774-1856).

Leurs enfants sont :



Cession de L'Hôtel de Brienne

Victime de difficultés financières, le couple Séguy doit rapidement se séparer de sa nouvelle acquisition.

En 1800, l'Hôtel de Brienne est adjugé par le tribunal civil de première instance du département de la Seine à Joseph Lanfrey, employé du bureau des subsistances militaires, qui le loue à Lucien Bonaparte, qui est alors ministre de l'intérieur.


Signature du traité de Mortefontaine - par Victor-Jean Adam.

Traité de Mortefontaine

Membre du Corps législatif et du Conseil d'État, Joseph Bonaparte se consacre principalement aux missions diplomatiques du Consulat.

Joseph Bonaparte signe le traité de Mortefontaine avec les États-Unis en 1800.



Bataille de Stockach

Du 27 avril au 2 mai 1800, l'armée française commandée par Jean-Victor Marie Moreau, forte d'environ 100 000 hommes traverse le Rhin pour se mettre en bataille entre le Danube et le lac de Constance.

En face d'elle se trouve l'armée autrichienne commandée par Paul Kray qui attend les Français à Engen.

Le 12 floréal de l'an VIII soit le 3 mai 1800, Tandis que Jean-Victor Marie Moreau est accroché à Engen, Claude-Jacques Lecourbe qui commande l'aile droite de Jean-Victor Marie Moreau, surprend l'aile gauche autrichienne commandée par Joseph-Marie de Lorraine-Brionne alors qu'il se hâte de rejoindre Paul Kray.

À 7 heures, Claude-Jacques Lecourbe manœuvre pour encercler la ville.

Les Autrichiens attendent les Français à la sortie des bois, mais une charge des dragons de la cavalerie d'Étienne Marie Antoine Champion de Nansouty les force à se replier sur la ville.

Les Français 2 fois plus nombreux rencontrent alors une vaillante résistance.

L'infanterie autrichienne, bien servie par une puissante artillerie, tient bon.

Les attaques répétées de Gabriel de Molitor sur le flanc gauche, permettent à Dominique-Joseph Vandamme de menacer la retraite des Autrichiens.

Devinant la manœuvre, ces derniers chargent alors que Joseph Hélie Désiré Perruquet de Montrichard saisit ce moment pour attaquer le centre, l'enfonce, entre dans la ville, la traverse et gagne les hauteurs.

Débordé de partout, Joseph-Marie de Lorraine-Brionne, coupé de l'armée de Paul Kray bat en retraite sur Moeskirch laissant 3 à 4 000 prisonniers, quelques canons, et d'importants magasins aux mains des Français.



Retraite des Autrichiens du pays de Nice

Le 12 prairial an VIII soit le 1er juin 1800, lors de la retraite des Autrichiens du pays de Nice, Joseph Mathurin Fidèle Lesuire, sous les ordres d'André Masséna, enlève à l'ennemi les redoutes du camp de Fourches et lui fait 1 000 prisonniers.



Combat de Ponte-di-Nave

Le 6 juin 1800, Joseph Mathurin Fidèle Lesuire fait prisonniers 3 000 grenadiers hongrois au combat de Ponte-di-Nave.



Naissance de Joseph Vinoy

Joseph Vinoy naît à Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs le 10 août 1800.



Charles-François-Joseph Dugua Préfet du Calvados

Revenu en France en l'an IX, Charles-François-Joseph Dugua revient dans le Calvados où il présente sa lettre de nomination datée du 19 fructidor an VIII soit le samedi 6 septembre 1800.

Charles-François-Joseph Dugua exerce les fonctions de préfet du 3 vendémiaire an IX soit le jeudi 25 septembre 1800 au 8 brumaire an X soit le vendredi 30 octobre. 1801.


Giuseppe Ceracchi

Conspiration des poignards

Dans ses Mémoires, Joseph Fouché affirme que, vers la mi-septembre 1800, il est question d'un complot visant à assassiner Napoléon Ier à l'Opéra.

Un nommé Harel, présenté comme l'un des complices, fait de concert avec Lefebvre, commissaire des guerres, des révélations à Bourienne, secrétaire de Napoléon Ier.

Il désigne les conjurés.

Harel est chargé de dresser un piège aux conjurés en leur procurant, comme il le leur a promis, 4 hommes armés, disposés à l'assassiner Napoléon Ier.

Le jour du simulacre d'attentat le 18 vendémiaire an IX soit le 10 octobre 1800, dans la soirée lors de la représentation de l'opéra des Horaces, des hommes apostés par la contre-police, et sur le compte desquels les conjurés ont été abusés, au lieu de poignarder Napoléon Ier, arrêtent Joseph Diana, Giuseppe Cerrachi sur place

D'autres complices sont appréhendés à leur domicile.

Sont mis en cause :

Arrêtés, ces derniers sont internés à la prison du Temple.



Campagne des Grisons

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald est nommé commandant en chef de l'armée des Grisons du 5 octobre 1800.

Cette armée sert de charnière entre l'armée d'Italie sous le commandement du maréchal Brune et l'Armée du Rhin sous le commandement de Jean-Victor Marie Moreau.

L'armée des Grisons passe difficilement le col du Splügen le 4 décembre 1800.



Mort d'Armand-Joseph de Béthune 5e Duc de Chârost et d'Ancenis, Baron de Meillant, Charenton, Roucy, d'Orval, Saint-Amand-Montrond et La Roche-Molière en Forez

Armand-Joseph de Béthune meurt à Paris le 5 brumaire an IX soit le 27 octobre 1800 victime de son dévouement, en soignant des malades sourds-muets de Paris atteints de la petite vérole.

Il est inhumé dans la chapelle du Château de Meillant le 2 novembre 1800.

3 000 personnes assistent à son enterrement.



Philippe Paul de Ségur Aide de camp d'Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald

Philippe Paul de Ségur a été nommé Aide de camp d'Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald en novembre 1800.


Attentat de la rue Saint-Nicaise - Trajet du carrosse Attentat de la rue Saint-Nicaise

Attentat de la rue Saint-Nicaise ou conspiration de la machine infernale

Georges Cadoudal décide d'enlever ou de tuer Napoléon Ier.

Pour cela, il envoie à Paris :

Ce groupe enrôle François-Joseph Carbon (1756-1801), un vieux Chouan, un homme trapu avec une barbe blonde et une cicatrice au sourcil qui a combattu dans le Maine sous le commandement de Louis de Bourmont.

Lambel est un négociant en grains parisien.

Le 26 frimaire an IX soit le 17 décembre 1800, François-Joseph Carbon se présente à Lambel comme un colporteur ayant acheté une provision de sucre brun qu'il doit transporter à Laval, afin de l'échanger contre du tissu.

Pour y parvenir, il a besoin de la charrette et de la jument de Lambel qui lui vend l'une et l'autre pour 200 francs.

François-Joseph Carbon et ses compagnons les conduisent 19 rue de Paradis, près de Saint-Lazare, où ils ont loué un logement.

Là, ils passent 5 jours à fixer un grand tonneau de vin à la charrette avec 10 gros cercles en fer.

L'idée est de remplir le tonneau de poudre, afin de le transformer en machine infernale et de le faire éclater sur le passage de Napoléon Ier, quand il se rend à l'Opéra.

Le 1er nivôse an IX soit le 22 décembre 1800, Pierre Robinault de Saint-Régeant se rend sur la place du Carrousel à la recherche d'un emplacement pour la machine infernale.

Il choisit un point dans la rue Saint-Nicaise, au nord du Palais des Tuileries, près de la rue Saint-Honoré, plus ou moins en face de l'actuelle place du Théâtre-Français.

La rue de la Loi (actuelle rue de Richelieu), qui mène à l'Opéra, en est presque la continuation.

Le 3 nivôse an IX soit le 24 décembre 1800, en fin d'après-midi, François-Joseph Carbon harnache la jument à la charrette et la conduit, avec Joseph Picot de Limoëlan Porte Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris.

Dans un immeuble abandonné, les 2 hommes chargent la poudre dans le tonneau et se rendent avec leur chargement rue Saint-Nicaise.

Joseph Picot de Limoëlan traverse la place du Carrousel et rejoint son poste, d'où il pourra lancer à ses compagnons le signal convenu.

Pierre Robinault de Saint-Régeant aperçoit une fillette de 14 ans du nom de Marianne Peusol, dont la mère est marchande de 4 saisons près de la rue du Bac.

Il lui donne 12 sous pour tenir la jument quelques minutes.

À 19 heures, Napoléon Ier détendu mais fatigué se laisse convaincre par Joséphine à contrecœur, de se rendre à l'Opéra pour assister à la première représentation en France, de l'oratorio Die Schöpfung de Joseph Haydn.

Le carrosse de Napoléon Ier est précédé par une escorte de cavaliers de la Garde consulaire.

Louis Alexandre Berthier, ministre de la Guerre, Jean Lannes et Jacques Jean Alexandre Bernard Law accompagnent Napoléon Ier.

Un second carrosse emmène Joséphine de Beauharnais, sa belle-fille et sa sœur.

Il semble que Bonaparte, épuisé, se soit endormi.

À propos de ce sommeil, Napoléon Ier aurait dit avoir fait un cauchemar, revivant la bataille du Passage du Tagliamento.

Le carrosse de Napoléon Ier, conduit par son chauffeur, César, légèrement alcoolisé, passe la rue Saint-Nicaise et entre dans la rue Saint-honoré.

Joseph Picot de Limoëlan, posté sur la place du Carrousel, panique et oublie de lancer le signal à Pierre Robinault de Saint-Régeant, dans la rue Saint-Nicaise, qui perd ainsi une ou deux précieuses minutes.

Quand le chef des grenadiers de la Garde de Bonaparte passe devant lui, Pierre Robinault de Saint-Régeant allume la mèche et s'enfuit.

La machine infernale explose, pulvérisant la jeune Marianne Peusol et la jument.

Au total, l'attentat fait 22 morts et une centaine de blessés, 46 maisons de la rue Saint-Nicaise sont détruites ou rendues inhabitables.


Passage du Mincio et bataille de Pozzolo - d'après Bellangé - par Boussod et Valadon - 1893 Bataille de Pozzolo - par Martinet & Réville 1835

Bataille de Pozzolo

Suite à l'armistice convenu après la bataille de Marengo, Français et Autrichiens sont séparés par la ligne du Mincio.

Heinrich-Johann de Bellegarde occupe cette ligne avec 70 000 hommes, appuyé d'un côté au lac de Garde et de l'autre à Mantoue.

Après le départ de Napoléon Ier pour Paris, l'armée française de réserve est commandée par Guillaume Marie-Anne Brune,.

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald a reçu l'ordre de franchir les Alpes avec l'armée des Grisons, tandis que Guillaume Marie-Anne Brune doit remonter au nord, se joindre à Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald, puis de se porter tous 2 aux sources du Mincio et de l'Adige pour faire tomber toute la ligne défensive des Autrichiens, qui s'étend des Alpes jusqu'à l'Adriatique.

Pierre Dupont de l'Étang quitte la Toscane le 2 novembre 1800 pour rejoindre le gros de l'armée.

Le 15 décembre 1800, Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald passe le Splügen et arrive devant le Tyrol italien.

Le 20 décembre 1800, Guillaume Marie-Anne Brune enlève les positions autrichiennes en avant de ce fleuve.

Le Mincio, grossi par les pluies, n'est pas guéable, et les ponts de Borghetto et de Valeggio sont solidement retranchés.

Guillaume Marie-Anne Brune résout de tenter le passage du Mincio en 2 points :

ce dernier point devant être choisi pour l'attaque sérieuse.

La bataille de Pozzolo est également connu sous le nom de passage du Mincio, ou bataille de Monzambano.

Les grandes attaques de Monzambano et Pozzolo sont indiquées pour la nuit du 4 au 5nivose an IX soit du mercredi 24 au jeudi 25 décembre 1800.

Bon-Adrien Jeannot de Moncey se porte sur le village de Monzambano, dont il s'empare après une action très vive, où il a un cheval tué sous lui.

Ce succès et important en ce qu'il ouvre à l'armée entière le passage du Mincio.

Le 25 décembre 1800 au matin, Pierre Dupont de l'Étang, chargé de la diversion, couronne d'artillerie les hauteurs du moulin de la Volta, jette un pont, et, favorisé par le brouillard, porte de l'autre côté du fleuve la division Watrin.

Cependant, à Monzambano, l'attaque a été remise et Pierre Dupont de l'Étang se retrouve seul sur la rive gauche contre toute l'armée autrichienne.

Heinrich-Johann de Bellegarde dirige des masses serrées contre le corps qui a franchi le Mincio.

Pierre Dupont de l'Étang fait prévenir Louis Gabriel Suchet, qui observe, entre Pozzolo et Monzambano, le pont retranché de Borghetto.

Louis Gabriel Suchet accourt, quant à Guillaume Marie-Anne Brune, il se contente de remplacer devant Borghetto le corps de Louis Gabriel Suchet par la division Boudet.

Pierre Dupont de l'Étang, s'inquiétant peu d'être soutenu, s'est engagé, a enlevé Pozzolo et établit une nouvelle division , la division Monnier, sur la rive gauche.

Sous la protection de ses batteries, Pierre Dupont de l'Étang soutient une attaque formidable, mais le nombre finit par l'emporter

Monnier est chassé de Pozzolo et Pierre Dupont de l'Étang va être rejeté dans le fleuve, quand Louis Gabriel Suchet prend sur lui de détacher la brigade Clauzel et une partie de la division Gazan.

Louis Gabriel Suchet appuie le passage de ces renforts par un feu d'artillerie meurtrier depuis la rive droite.

Cela permet de sauver et de désengager les troupes de Pierre Dupont de l'Étang.

Pierre Dupont de l'Étang reprend l'offensive.

Pozzolo est disputé avec acharnement, pris et repris 6 fois.

Le combat se prolonge tout le jour et 6 000 hommes tombent des deux côtés.

Le soir venu, Pierre Dupont de l'Étang reste maître d'un point de la rive gauche contre un ennemi 3 fois supérieur en nombre, et le lendemain, Guillaume Marie-Anne Brune se décide à passer à Monzambano, mais l'honneur du passage et de la défaite des Autrichiens revient à Pierre Dupont de l'Étang.

Louis Gabriel Suchet fait avec lui 4 000 prisonniers parmi les Autrichiens d'Heinrich-Johann de Bellegarde.

La brigade de Joseph Mathurin Fidèle Lesuire se distingue particulièrement à la bataille de Pozzolo, où elle charge l'ennemi et lui enlève à la baïonnette 2 pièces de canon et le village.

Le 26 décembre 1800, la brigade de Joseph Mathurin Fidèle Lesuire, sous Guillaume Marie-Anne Brune, s'empare après un combat acharné, de la fameuse redoute de Borghetto, défendue par 7 bouches à feu.

Dans cette affaire 2 bataillons autrichiens mettent bas les armes.


Gains territoriaux de la France confirmés à Lunéville en 1801

Traité de Lunéville

Ferdinand Ier de Parme Grand-duc de Toscane

Cession de la principauté de Montbéliard à la France

Le traité de Lunéville est signé à Lunéville le 20 pluviôse an IX soit le lundi 9 février 1801 :

Henri-Jacques-Guillaume Clarke entame les négociations qui sont suivies par Joseph Bonaparte,

Les Autrichiens se séparent de la Deuxième Coalition.

François Ier d'Autriche perd toutes ses possessions sur la rive gauche du Rhin.

Le traité de Lunéville confirme pour la France la possession des Pays-Bas autrichiens, de la principauté de Liège et de la rive gauche du Rhin qui avait été obtenue par le traité de Campo-Formio.

Le dogme révolutionnaire des frontières naturelles devient alors une réalité.

Le royaume de Prusse reçoit entre autres la principauté épiscopale de Paderborn.

L'Autriche doit reconnaître la République batave et la République helvétique.

L'article 7 du traité prévoit d'indemniser les princes allemands spoliés par la France.

Cela veut dire qu'il faut leur redistribuer des territoires, ce qui donne à la France une position d'arbitre continental.

C'est ainsi que les princes de Linange reçoivent en compensation de la perte du comté de Dabo (Meurthe) l'attribution d'Amorbach en Bavière.

Le traité instaure également un équilibre en Italie entre la France et l'Autriche.

L'Autriche annexe la principauté épiscopale de Trente et de Bressanone et se voit confirmer les possessions de la Vénétie orientale, l'Istrie, la Dalmatie et les bouches du Cattaro.

Elle doit reconnaître la République cisalpine augmentée de Modène et des Légations, et la République ligurienne, placées sous la protection de la France.

Maximilien Ier Joseph de Bavière est grandement récompensé par d'importantes annexions territoriales mais il doit toutefois céder à la France le Palatinat rhénan.

Il est dédommagé en recevant les terres de l'archidiocèse de Salzbourg et de plusieurs autres princes ecclésiastiques en Allemagne, et il est fait prince-électeur du Saint-Empire.

L'Autriche accepte que Ferdinand III de Toscane perde ses États et reçoit en échange l'archevêché de Salzbourg

Ferdinand Ier de Parme reçoit le Grand-duché de Toscane.

Ferdinand III de Toscane se retire à Vienne.

Le grand-duché de Toscane, transformé en royaume d'Étrurie est confié à Louis de Bourbon-Parme sous le nom Louis Ier d'Étrurie en échange du duché de Parme.

La Russie de Paul Ier de Russie prend ses distances

Frédéric III de Wurtemberg cède la principauté de Montbéliard à la France.

En échange, Frédéric III de Wurtemberg reçoit Ellwangen.



Proscription des jacobins

Après l'attentat de la rue Saint-Nicaise, l'enquête s'oriente dans un premier temps en direction des milieux des Jacobins exclusifs, qui ont conservé une grande influence dans le faubourg Saint-Antoine.

Miraculeusement rescapé, Napoléon Ier est convaincu que c'est dans ce milieu jacobin qu'il faut chercher les auteurs de l'attentat.

Au contraire, Joseph Fouché accuse les Chouans, mais Napoléon Ier ne l'écoute pas, convaincu que sa politique :

a trop affaibli leurs rangs.

La répression frappe le camp jacobin, touchant jusqu'à la veuve de Marat.

Afin de décapiter l'opposition de gauche, une liste de 133 proscrits est établie.

Quand la police de joseph Fouché arrête Pierre Robinault de Saint-Régeant et François-Joseph Carbon et établit que le complot de Nivôse est l'œuvre des Chouans, il est trop tard.

Par précaution, les jacobins ne sont pas condamnés pour leur participation supposée dans l'affaire de la rue Saint-Nicaise, mais au nom du salut public.

Toutefois, la mesure suscite l'opposition du Tribunat, qui y est farouchement hostile, et du Corps Législatif, qui se montre peu enthousiaste.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord suggère alors de faire voter la mesure par le Sénat conservateur, assemblée plus docile dont les délibérations ont l'avantage d'avoir lieu à huis clos.

Le 14 nivôse an IX soit le 4 janvier 1801, le Premier Consul Napoléon Ier et ses deux collègues Jean-Jacques Régis de Cambacérès et Charles-François Lebrun exilent 130 Jacobins.

Le décret consulaire explique : 130 citoyens dont les noms sont indiqués, suspects de porter une responsabilité partielle dans la tentative terroriste du 3 Nivôse, seront placés sous surveillance spéciale à l'extérieur du territoire européen de la République.

Le 15 nivôse an IX soit le 5 janvier 1801 le Sénat ratifie ce décret en votant un sénatus-consulte qui certifie que l'action des Consuls a préservé la constitution.

Les 130 infortunés sont condamnés à la déportation sans procès ni pouvoir faire appel.

Compris dans la liste des proscrits, Barthélémy Aréna et René-Pierre Choudieu parviennent à s'échapper.

71 militants révolutionnaires partent de Paris le 12 et le 16 janvier 1801 en direction de Nantes.

Sur les 39 hommes du premier convoi, un est gracié in extremis.

Les 38 autres sont déportés vers les Seychelles à bord de la corvette La Flèche dans les premiers jours de pluviôse an IX soit en fin janvier 1801.

Les 32 hommes du second convoi montent à bord de la frégate La Chiffonne le 23 germinal an IX soit le 13 avril 1801.

Parmi ces hommes, on compte :

Ils arrivent le 22 messidor an IX soit le 11 juillet 1801, après 89 jours de traversée.

Les 60 autres sont emprisonnés aux îles de Ré et d'Oléron et au fort de Joux, comme :



Cession du château de Ferrières

Les domaines de Pontcarré et de Ferrières appartiennent à Racine du Jonquoy, intendant général du Génie.

En 1801, Joseph Fouché achète les domaines de Ferrières et de Pontcarré et fait remanier le château par Bernard Poyet.



Enquête sur l'attentat de la rue Saint-Nicaise

Jean-Antoine-Claude Chaptal de Chanteloup Ministre de l'Intérieur

En étroite collaboration avec Joseph Fouché, Louis Nicolas Dubois, le préfet de police, fait rassembler par ses hommes les restes de la jument et de la charrette sur la scène de l'explosion.

À partir de ces éléments, la police interroge tous les vendeurs de chevaux de la capitale.

L'un d'eux donne la description de l'homme qui a acheté sa jument.

Le 18 nivôse an IX soit le 8 janvier 1801 François-Joseph Carbon l'homme qui a fabriqué la bombe, est identifié :

Joseph Fouché apporte à Napoléon Ier la preuve indubitable que les conspirateurs sont des royalistes chouans.

De même, Joseph Fouché montre à Bonaparte les éléments qui prouvent que la bombe fabriquée par Chevalier, qui est accusé par la police de Louis Nicolas Dubois d'être l'auteur de la " machine infernale ", diffère de la bombe qui a explosé dans la rue Saint-Nicaise.

Joseph Fouché, qui a comploté avec Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord et Dominique Clément de Ris pour remplacer Napoléon Ier, apparaît désireux de prouver sa loyauté à ce dernier.

Sa position est d'autant plus délicate que ses liens personnels avec le parti d'extrême gauche sont connus.

Joseph Fouché veut prouver que ce sont les royalistes chouans qui ont tenté d'assassiner Napoléon Ier.

Mais Napoléon Ier refuse d'écouter son ministre.

Le 21 nivôse an IX soit le 11 janvier, 1801, l'infortuné chimiste Chevalier est exécuté sur ordre de Napoléon Ier.

Le 28 nivôse an IX soit le 18 janvier 1801, François-Joseph Carbon, le véritable auteur de la bombe, est arrêté.

Sous la torture, François-Joseph Carbon donne les noms de ses complices :

Le 30 nivôse an IX soit le 20 janvier 1801, Napoléon Ier fait exécuter le pamphlétaire Metge et 2 de ses amis, bien qu'il n'y ait aucune preuve que n'importe lequel d'entre eux ait été impliqué dans un complot contre lui.

Le 1er pluviôse an IX soit le 21 janvier 1801, Bonaparte nomme le scientifique Jean-Antoine-Claude Chaptal de Chanteloup au poste de ministre de l'Intérieur.

Le 25 janvier 1801, Pierre Robinault de Saint-Régeant est arrêté par la police.

Jugés du 30 mars au 3 avril 1801, Pierre Robinault de Saint-Régeant et François-Joseph Carbon sont condamnés à mort.

Les autres prévenus, qui Ont croisé leur route par hasard, ou n'ont pas joué un rôle criminel, sont condamnés à de courtes peines de prison.

Pierre Robinault de Saint-Régeant est exécuté le 30 germinal an IX soit le 20 avril 1801 en place de Grève, à Paris.

En revanche, Joseph Picot de Limoëlan parvient à s'échapper et passe aux États-Unis.

Il a exprimé un sentiment de culpabilité au sujet de la mort de la jeune Marianne Peusol, qui tenait la bride de la jument.



Prise de Trente

L'armée des Grisons sous le commandement d'Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald capture Trente le 6 janvier 1801.



Mort de Giuseppe Ceracchi,

Mort de Joseph Antoine Aréna,

Mort de François Topino-Lebrun,

Mort de Dominique Demerville

Les conjurés de la conspiration des poignards sont présentés par le pouvoir comme des jacobins et sont jugés devant le tribunal criminel de la Seine.

Avec l'énergie du désespoir, ils protestent de leur innocence, affirmant que leurs confessions leur ont été arrachées sous la torture, mais personne ne les écoute.

Le 10 pluviôse an IX soit le 30 janvier 1801, 4 de ces conjurés :

sont déclarés coupables et condamnés à mort.

Après rejet du pourvoi en cassation, ils meurent guillotinés.



Naissance d'Alexandrine de Habsbourg-Hongrie

Mort d'Alexandra Pavlovna de Russie

Alexandrine de Habsbourg-Hongrie naît en 1801, fille de Joseph Antoine d'Autriche et d'Alexandra Pavlovna de Russie .

Alexandra Pavlovna de Russie meurt en 1801 d'une fièvre puerpérale.



Naissance d'Élisabeth Louise de Bavière

Naissance d'Amélie Augusta de Bavière

Élisabeth Louise de Bavière et Amélie Augusta de Bavière ou de Wittelsbach, sœurs jumelles, naîssent en 1801, filles de Maximilien Ier Joseph de Bavière et de Frederica Caroline Wilhelmina de Bade.



Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald ministre plénipotentiaire au Danemark

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald est relevé du commandement de l'armée des Grisons le 1er avril 1801.

Il est envoyé au Danemark comme ministre plénipotentiaire.



Naissance d'Élisabeth Louise de Bavière

Élisabeth Louise de Bavière naît à Munich le 13 novembre 1801, fille de Maximilien Ier Joseph de Bavière et de Frederica Caroline Wilhelmina de Bade.



Louis V Joseph de Bourbon-Condé et Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé à Londres

En 1801, Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé s'installe à Londres avec Louis V Joseph de Bourbon-Condé, son père.



Naissance de Jean Ier de Saxe

Johann Nepomuk Maria Joseph Anton Xaver Vincenz Aloys Franz de Paula Stanislaus Bernhard Paul Felix Damasus von Sachsen ou Jean Ier de Saxe naît à Dresde le 12 décembre 1801, fils de Maximilien de Saxe et de Caroline de Bourbon-Parme.



Naissance de Victor Hugo

Victor Hugo naît à Besançon le 7 ventôse an X soit le 26 février 1802, fils de Joseph Léopold Sigisbert Hugo et de Sophie Trébuchet.



Mariage de Michel Ney avec Aglaé Auguié

Michel Ney épouse à Thiverval dans la maison du maire appelé par la suite le Château de Thiverval en 1802 Aglaë-Louise Auguié. Leurs enfants sont :

Aglaé Auguié est amie d'Hortense de Beauharnais depuis leur séjour à la pension de Mme Campan.

Le mariage a lieu avec Savary comme témoin.


La Paix d'Amiens - par Jules-Claude Ziegler - 1853

Paix d'Amiens

Le traité d'Amiens est conclu le 4 germinal an X soit le 25 mars 1802 à l'hôtel de ville :

Le traité stipule la restitution de toutes les possessions qui étaient prises pendant la guerre sauf l'île de la Trinité et Ceylan, qui sont laissées aux Britanniques.

La Colonie du Cap retourne aux Pays-Bas.

Les frontières sont fixées entre la Guyane française et le Brésil.

La République des Sept-Îles, les îles Ioniennes, est reconnue.

Les droits des pêches de Terre-Neuve et sur le bois de Saint-Pierre-et-Miquelon sont délimités.

Les droits de la maison de Nassau aux Pays-Bas sont compensés.

Le statut de Malte et des chevaliers de Saint-Jean prévoit leur indépendance à l'égard du Royaume-Uni et de la France.

Naples et Rome doivent être évacués par la France.

Portoferraio doit être évacué par le Royaume-Uni, qui ne reconnaît toutefois pas les modifications territoriales issues de la Révolution française.

Au printemps 1802, Jacques Jean Alexandre Bernard Law est chargé de porter à Londres la ratification du traité de paix conclu à Amiens entre la France et le Royaume-Uni.

Jacques Jean Alexandre Bernard Law, aide-de-camp du Premier Consul, est reçu avec enthousiasme par la population de Londres : celle-ci coupe les traits des chevaux et traîne sa voiture jusqu'à son hôtel.



Naissance d'Adolphe Jean Casimir Niel

Adolphe Jean Casimir Niel naît à Muret en Haute-Garonne le 12 vendémiaire de l'an XI doit le 4 octobre 1802, fils de Joseph Niel.

Joseph Niel, son père, est avocat au parlement de Toulouse.



Naissance de Charlotte Bonaparte

Charlotte Bonaparte naît en 1802, fille de Joseph Bonaparte et de Julie Clary.



Mariage d'Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald avec Félicité Françoise de Montholon-Sémonville

Félicité Françoise de Montholon-Sémonville est veuve de Barthélémy-Catherine Joubert.

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald épouse à Paris le 26 juin 1802 Félicité Françoise de Montholon-Sémonville. Leur enfant est :


Marie-Isabelle d'Espagne La famille de François Ier des Deux-Siciles

Mariage de François Ier des Deux-Siciles avec Marie-Isabelle d'Espagne

François Ier des Deux-Siciles est veuf de Marie-Clémentine d'Autriche.

Pour assurer la succession au trône, François Ier des Deux-Siciles épouse le 6 octobre 1802 Marie-Isabelle d'Espagne. Leurs enfants sont :



Joseph Souham Commandant de la 20ème division militaire

Joseph Souham commande la 20ème division militaire en 1802.



Expédition de Saint-Domingue

Mort de Charles-François-Joseph Dugua

Envoyé en qualité de chef d'état-major du général Charles Victoire Emmanuel Leclerc, Charles-François-Joseph Dugua se fait remarquer lors de l'expédition de Saint-Domingue dans tous les engagements partiels qui eurent lieu entre les troupes françaises et l'armée haïtienne.

Charles-François-Joseph Dugua est atteint de 2 coups à l'attaque du Fort-à-Pierrot qu'il dirige.

Charles-François-Joseph Dugua ne survit que peu d'instants à ses blessures.

Charles-François-Joseph Dugua meurt à La Crête-à-Pierrot le 16 octobre 1802.



Expédition de Saint-Domingue

Mort de Charles Victoire Emmanuel Leclerc

Donatien-Marie-Joseph de Rochambeau Commandant en chef à Saint-Domingue

Dès le début des négociations avec l'Angleterre, Bonaparte charge Charles Victoire Emmanuel Leclerc, son beau-frère, de conduire l'expédition de Saint-Domingue et de rétablir dans l'île l'ordre et l'autorité de la France.

L'expédition subit une défaite face aux Noirs, libérés de l'esclavage, qui sont aidés par le climat de l'île et qui n'hésitent pas à incendier eux-mêmes la capitale de Saint-Domingue, Port-au-Prince.

Décimés par la fièvre jaune, les soldats de l'armée du Rhin sont acculés à la mer.

Charles Victoire Emmanuel Leclerc meurt à l'île de la Tortue près de Saint-Domingue le 2 novembre 1802 atteint de la fièvre jaune qui décime son armée.

Son corps est transporté en France par son épouse, et inhumé dans une de ses terres, au château de Montgobert près de Villers-Cotterêts.

Donatien-Marie-Joseph de Rochambeau lui succède comme Commandant en chef à Saint-Domingue et confirme la nomination de Bertrand de Clauzel comme Général de division le 18 décembre 1802.

Bertrand de Clauzel s'empare sur ses ordres du Port-de-Paix et du fort Dauphin.

Chargé du commandement de la ville du Cap-Français, Bertrand de Clauzel la met dans le meilleur état de défense possible.



Mariage de Jean-Marie Froust avec Adélaïde Augustine de Rostaing de Rivas

Jean-Marie Froust est Négociant à Paris.

Jean-Marie Froust épouse à Nantes le 10 janvier 1803 Adélaïde Augustine de Rostaing de Rivas (1782-1865). Leurs enfants sont :



Occupation du Hanovre

Armistice d'Artlenburg

Après la rupture de la paix d'Amiens, Napoléon Ier décide de frapper l'Angleterre sur le continent, en envahissant l'électorat de Hanovre, dont George III de Grande-Bretagne, le prince électeur est également roi d'Angleterre.

Napoléon Ier commet ainsi une grave atteinte au droit international puisque l'électorat, partie intégrante de l'Empire d'Allemagne, n'est pas une possession britannique, les 2 États n'ont en commun, sur le plan formel, que le prince qui est à leur tête.

Napoléon Ier confie l'opération à Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier.

Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier :

Par la convention d'Artlenburg ou convention de l'Elbe, l'électorat de Hanovre capitule devant les armées de Napoléon Ier le 5 juillet 1803.

Après la capitulation, les armées de l'électorat de Hanovre prirent leurs quartiers le long de la rive nord de l'Elbe, dans le duché de Saxe-Lauenbourg.

Napoléon Ier refuse la ratification de la Convention de Sulingen.

Le 5 juillet 1803, le comte de Wallmoden-Gimborn, général saxon, est contraint de venir signer à Artlenburg un nouvel armistice, qui stipule cette fois la dissolution pure et simple de l'armée du Hanovre.

Le Royaume-Uni déclare la guerre à la France et rétablit le blocus des côtes françaises.



Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald décoré de la Légion d'honneur

À son retour du Danemark, le 23 vendémiaire an XII soit le 16 octobre 1803, Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald reçoit la Légion d'honneur.



Joseph Mathurin Fidèle Lesuire Chevalier de la Légion d'honneur

Joseph Mathurin Fidèle Lesuire est fait chevalier de la Légion d'honneur le 19 frimaire an XII soit le 11 décembre 1803.



Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac Simple soldat

Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac s'engage comme simple soldat en 1804.



Mariage de Victor Léopold Berthier avec Jeanne Bonnement

Jeanne Bonnement est divorcée.

Victor Léopold Berthier épouse le 5 prairial an XII soit le vendredi 25 mai 1804 Jeanne Bonnement (1777-31 janvier 1813). Leurs enfants sont :



Mariage de Joseph Lambert Cahen avec Sophie Scheuer

Naissance de Meyer Joseph Cahen

Joseph Lambert Cahen épouse Sophie Scheuer (née en 1777). Leur enfant est :

Meyer Joseph Cahen naît à Bonn en 1804, fils de Joseph Lambert Cahen et de Sophie Scheuer.



Naissance de Napoléon Mortier de Trévise

Napoléon Mortier de Trévise naît à Issy-les-Moulineaux le 6 août 1804, fils d'Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier et d' Ève-Anne Hymmès (1779-1855).



Bertrand de Clauzel renvoyé en France

Le 23 germinal an XII soit le 13 avril 1804, Bertrand de Clauzel est inscrit sur le tableau de l'état-major général de l'armée de terre et mis en disponibilité le même jour.

En fructidor an XII soit en août 1804, se trouvant en désaccord avec Donatien-Marie-Joseph de Rochambeau, Bertrand de Clauzel est renvoyé en France en même temps que le général Thouvenot.

Bertrand de Clauzel reçoit la croix de commandant de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII soit le 14 juin 1804, mais reste sans emploi pendant près de 2 ans.



Constitution du 2 floréal an XII

Napoléon Ier Empereur héréditaire des Français

Le Sénat vote à l'unanimité la Constitution le 2 floréal an XII soit le 18 mai 1804.

Cette constitution instaure le gouvernement impérial.

Lazare Nicolas Marguerite Carnot vote contre.

Ce jour, Napoléon Ier est proclamé empereur héréditaire des Français au château de Saint-Cloud.

Royaliste dans l'âme, Joséphine de Beauharnais supplie Napoléon de renoncer au trône.

Je t'en prie, Napoléon, ne te fais pas roi !

Ce sénatus consulte octroie le titre de prince impérial au futur fils aîné de l'empereur et celui de prince français aux autres princes dynastes.

Joseph Bonaparte est altesse impériale et porte le titre de Prince français.

Eugène de Beauharnais est nommé colonel-général des chasseurs de la Garde.

Napoléon Ier lui fait confiance.

Jean-Jacques Régis de Cambacérès est nommé prince-archichancelier.

Lors des nombreux déplacements de l'empereur sur les théâtres des opérations militaires, Jean-Jacques Régis de Cambacérès assurera la présidence du Sénat et du Conseil d'État, ainsi que la direction de l'administration.

Charles-François Lebrun devient prince-architrésorier du Premier Empire.



Joseph Mathurin Fidèle Lesuire Commandeur de la Légion d'honneur

Joseph Mathurin Fidèle Lesuire est fait commandeur de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII soit le 14 juin 1804.



Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald Grand officier de la Légion d'honneur

Le 25 prairial an XII soit le 14 juin 1804, Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald devient Grand officier la Légion d'honneur.



Joseph Bonaparte Grand Maitre du Grand Orient de France

En 1804, Joseph Bonaparte est nommé par Napoléon Ier Grand Maitre du Grand Orient de France.



Mort de Barthélemy Louis Joseph Schérer

Barthélemy Louis Joseph Schérer meurt à Chauny en 1804.

Il a publié un Précis de ses Opérations militaires en Italie.



Dotation de Louis François Joseph de Bourbon-Conti

Réfugié à Barcelone, Louis François Joseph de Bourbon-Conti y reçoit en 1804 une provision de 100 000 francs.



François Joseph Lefebvre Maréchal d'Empire

François Joseph Lefebvre, Duc de Dantzig, est fait Maréchal d'Empire en 1804 par Napoléon Ier.


Édouard Casimir Joseph Mortier - par Édouard Dubufe

Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier Maréchal d'Empire

Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier, Duc de Trévise, est fait Maréchal d'Empire en 1804 par Napoléon Ier.



Joseph Fouché à nouveau Ministère de la police

Joseph Fouché redevient ministre de la police le 10 juillet 1804.



Occupation du nord du royaume des deux Sicile

En 1804, Napoléon Ier contraint Marie-Caroline d'Autriche à se séparer de Joseph Acton, son favori.

Napoléon Ier occupe le nord du royaume des deux Sicile.

Marie-Caroline d'Autriche se réfugie à nouveau en Sicile.


Marie-Léopoldine de Modène

Mariage de Louis Joseph d'Arco-Zinneberg avec Marie-Léopoldine de Modène

Luigi ou Louis Joseph d'Arco-Zinneberg (1773-1854) épouse morganatiquement à munique le 14 novembre 1804 Marie-Léopoldine de Modène. Leurs enfants sont :



Mariage de Joseph Antoine Morio avec Claire Adélaïde Le Camus

Joseph Antoine Morio (1771-1811), Comte de Marienborn, épouse Claire Adélaïde Le Camus.



Cession du domaine de Bizy

En 1805, Joseph Mathurin Fidèle Lesuire rachète le domaine de Bizy.

Joseph Mathurin Fidèle Lesuire fait bâtir une maison de campagne, modeste, en avant de la basse-cour sur le côté Nord-Est.



Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac Lieutenant

Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac devient lieutenant pendant la campagne d'Allemagne de 1805.



Naissance de Joseph Eugène Ier Schneider

Joseph Eugène Ier Schneider naît à Bidestroff aujourd'hui en Moselle le 29 mars 1805, fils d'Antoine Schneider (6 juillet 1759-3 avril 1828) et d'Anne-Catherine Durand (12 octobre 1781-23 janvier 1858).



Naissance de Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière

Naissance de Marie Anne Léopoldine de Bavière

Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière naît le 27 janvier 1805.

Marie Anna ou Marie Anne Léopoldine de Bavière, sa sœur jumelle, naît le 27 janvier 1805.

Elles sont les filles de Maximilien Ier Joseph de Bavière et de Frederica Caroline Wilhelmina de Bade.



Mariage de François Joseph Philippe de Riquet de Caraman Chimay avec Jeanne Marie Ignace Thérésa Cabarrus

Le précédent mariage religieux de Jeanne Marie Ignace Thérésa Cabarrus avec Jean-Jacques Devin est cassé par Rome quelques jours auparavant grâce à l'entremise du cardinal du Bellay et malgré la vive opposition de Laure de Fitz-James, princesse de Chimay.

François Joseph Philippe de Riquet de Caraman Chimay épouse à Paris le 14 thermidor an XIII soit le 2 août 1805 Jeanne Marie Ignace Thérésa Cabarrus. Leurs enfants sont :

Le mariage est célébré religieusement dans la plus stricte intimité sans présence de membres de la famille.

Les nouveaux époux partent en Italie en voyage de noces où ils sont reçus par :



Joseph Bonaparte Grand électeur de l'Empire

En 1805, Joseph Bonaparte est titulaire d'une des grandes dignités de l'Empire français en devenant Grand électeur de l'Empire.


Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este Reddition du général Karl Freiherr Mack à Ulm Le général Karl Freiherr Mack se rendant à Napoléon

Joseph Bonaparte Régent de l'Empire

Bataille de Gunzbourg

Bataille d'Ulm

Joseph Bonaparte assure la régence de l'Empire pendant la campagne de 1805.

La menace autrichienne s'avance vers la France.

Napoléon Ier doit quitter ses positions et rediriger son armée d'invasion de l'Angleterre, basée à Boulogne, vers la frontière opposée : la frontière autrichienne.

Les forces autrichiennes, commandée par le général Karl Freiherr Mack, traverse l'Inn et s'aventure en Souabie, près de Munich.

L'Empereur passe le Rhin et attaque le 25 septembre 1805 l'avant-garde ennemi, qu'il détruit.

Michel Ney, le 8 octobre 1805, remporte une victoire difficile à Gunzbourg.

Franz von Werneck tente de s'échapper sur la rive nord du Danube, mais Joachim Murat lance une poursuite acharnée.

Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen combat le 16 octobre à Langenau.

Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen combat le 17 octobre 1805 à Herbrechtingen.

Joachim Murat rattrape les Autrichiens et les entoure le 18 octobre 1805.

Charles-Philippe de Schwarzenberg est chargé du commandement de l'aile droite de l'armée autrichienne.

Enfermé dans Ulm, Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este est forcé de capituler devant Napoléon Ier.

Lorsque Franz von Werneck capitule, Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen refuse d'obéir à l'ordre de déposer les armes.

Au lieu de cela, Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen s'enfuit en Bohême avec Ferdinand Charles Joseph d'Autriche-Este, Charles-Philippe de Schwarzenberg en attendant les renforts de Vienne.

De violents affrontements ont lieu pendant le replie autrichien dans la ville.

Pierre Dupont de l'Étang décide lui-même, sans ordres de l'Empereur, d'harceler les lignes ennemies.

Karl Freiherr Mack est complètement déboussolé, car il ne sait quoi pensé :

En fait, Charles Schulmeister lui ment car il joue double jeu, et sert Napoléon Ier.

Karl Freiherr Mack tente une sortie vers 12 heures le 19 octobre 1805.

Les divisions françaises, qui s'attendent à cette manœuvre, chargent avec furie.

Pendant que les cavaliers et l'infanterie mitraillent les autrichiens, l'artillerie pilonne les murs de la ville pour appauvrir au maximum les défenses.

Au soir, les 27 000 autrichiens et les 50 000 habitants embrassant leur cause sont obligés de se rendre.

Le soir de la bataille, les soldats français chantent : Micmac, nous avons pris le général Karl Freiherr Mack comme une prise de tabac !

Le 20 octobre 1805 au matin, les dignitaires ennemis, avec Karl Freiherr Mack en tête, se présente devant Napoléon Ier.

Celui dit à ses officiers : Voyez, messieurs, il est comme Vercingétorix à Alésia, il vient à moi pour éviter un grand crime, c'est en ce sens qu'il est chef.

Philippe Paul de Ségur joue un rôle important dans la capitulation d'Ulm.

Henri-Jacques-Guillaume Clarke participe à la prise d'Ulm.

Ulm constitue la première grande victoire de la campagne d'Autriche de 1805, donnant une position stratégique à l'Empereur dans ce secteur.


Frédéric III de Wurtemberg

Traité de Presbourg

Frédéric III de Wurtemberg Roi de Wurtemberg

Suite aux défaites autrichiennes à Ulm et à Austerlitz, le traité de Presbourg est signé au palais primatial à Presbourg (en slovaque Bratislava) le 26 décembre 1805 entre :

Napoléon désire affaiblir considérablement l'Autriche qu'il considère comme l'ennemi le plus résolu de la France avec le Royaume-Uni.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord préconise pourtant une paix modérée afin d'ouvrir la voie à une future alliance entre les deux puissances.

Des clauses établissent paix et amitié.

L'Autriche se retire de la troisième coalition.

Les gains des traités de Campo-Formio et de Lunéville sont confirmés.

Les possessions autrichiennes en Italie et Bavière sont cédées à la France.

La Vénétie orientale échoit au royaume d'Italie mais le traité précise que les couronnes française et italienne seront à jamais séparées.

La Dalmatie et les bouches du Cattaro sont remises à la protection du royaume d'Italie.

L'Autriche conserve cependant Trieste.

L'Autriche doit payer une indemnité de 40 millions de livres à la France.

La France récompense également ses alliés du sud de l'Allemagne.

La Bavière obtient le Vorarlberg, le Tyrol et le Trentin ainsi que l'évêché sécularisé d'Eichstätt sur l'Autriche.

Elle s'accroît en outre des comtés de Rotherfels, de Függer et d'Öffingen.

François Ier d'Autriche reconnaît à Maximilien Ier Joseph de Bavière le titre de roi.

Bade annexe à l'Autriche l'Ortenau et le Brisgau et s'agrandit des principautés de Leiningen et de Fürfenberg.

François Ier d'Autriche reconnaît à Charles-Frédéric de Bade le titre de Grand-duc.

Enfin, le Wurtemberg obtient Constance et les possessions habsbourgeoises dispersées en Souabe ainsi que le comté de Limpurg et la principauté de Hohenlohe.

Frédéric III de Wurtemberg se rallie à la France qui lui promet d'élever son électorat au rang de royaume et combat aux côtés de Napoléon Ier la coalition austro-russo-anglaise.

Frédéric III de Wurtemberg promet de fournir à l'empereur des Français un contingent.

Le Duché de Wurtemberg devient le royaume de Wurtemberg.

Napoléon Ier lui confère le titre de roi de Wurtemberg. François Ier d'Autriche reconnaît à Frédéric III de Wurtemberg le titre de roi.

Au total, l'Autriche perd 4 millions de sujets sur 24 millions et rêve déjà de revanche.

L'Autriche doit renoncer à toutes prétentions sur les États allemands sans exception.

Le traité marque de facto la fin de l'Empire.

Une nouvelle entité, la Confédération du Rhin, sera créée dans les mois qui suivront.


Maximilien Ier Joseph de Bavière - par Joseph Stieler

Maximilien Ier Joseph de Bavière Roi de Bavière

Maximilien Ier Joseph de Bavière, Prince électeur de Bavière, prend le titre Roi de Bavière le 1er janvier 1806.


Stéphanie de Beauharnais

Mariage d'Eugène de Beauharnais avec Augusta-Amélie de Bavière

Eugène de Beauharnais Prince de Venise

Stéphanie de Beauharnais Princesse impériale

Mariage de Charles II Frédéric de Bade avec Stéphanie de Beauharnais

Napoléon Ier veut marier Augusta-Amélie de Bavière à Eugène de Beauharnais, son fils adoptif.

Les fiançailles de Charles II Frédéric de Bade avec Augusta-Amélie de Bavière sont rompues sur les instances de Napoléon Ier.

En compensation, Napoléon Ier adopte Stéphanie de Beauharnais, une cousine d'Eugène de Beauharnais.

Napoléon Ier fait Stéphanie de Beauharnais princesse impériale en 1806.

Eugène de Beauharnais épouse le 14 janvier 1806 Augusta-Amélie de Bavière, fille de Maximilien Ier Joseph de Bavière et de Wilhelmine de Hesse-Darmstadt. Leurs enfants sont :

Cette union est particulièrement heureuse.

Napoléon Ier investit Eugène de Beauharnais du titre de Prince de Venise, le déclare son fils adoptif et l'héritier présomptif de la couronne d'Italie.

Napoléon Ier donne à Claude de Beauharnais, père de Stéphanie de Beauharnais, la sénatorerie d'Amiens le 16 mars 1806.

Charles II Frédéric de Bade épouse le 8 avril 1806 Stéphanie de Beauharnais, fille de Claude de Beauharnais et de Claudine Françoise Adrienne Gabrielle de Lézay-Marnézia. Leurs enfants sont :

Aux commencements, le mariage n'est pas heureux, les deux époux étant plutôt immatures.

De plus Charles II Frédéric de Bade subit l'influence de son oncle Louis Ier de Bade, un débauché notoire qui l'entraîne dans ses excès.

Charles II Frédéric de Bade délaisse pendant 6 ans une épouse coquette.



Joseph Bonaparte Roi de Naples

Antoine Christophe Saliceti Ministre de la Police à Naples

Ferdinand Ier des Deux-Siciles perd de nouveau le royaume de Sicile péninsulaire en 1806 pour avoir violé la neutralité qu'il avait jurée.

Joseph Bonaparte nomme Antoine Christophe Saliceti ministre de la Police le 22 février 1806.

Par décret impérial du 30 mars 1806, Napoléon Ier donne ce royaume à Joseph Bonaparte, son frère.

Joseph Bonaparte devient Roi de Naples le 31 mars 1806.

Il tâche de se faire aimer de la population mais échoue à rallier la noblesse.

Entouré d'une équipe très compétente : Antoine Christophe Saliceti, Roederer, Miot, Girardin, Dumas, Joseph Bonaparte réforme les ordres monastiques et réorganise le système judiciaire, éducatif et financier.

Joseph Bonaparte veut apparaître comme un roi réformateur et soucieux du bien-être de ses sujets, face à un Ferdinand Ier des Deux-Siciles, peu soucieux du sort de son peuple.

Présidant les conseils, convoquant ou écrivant à ses généraux et administrateurs d'une façon similaire à celle de Napoléon Ier, annotant dossiers et rapports, Joseph Bonaparte s'investit personnellement pour réformer en profondeur son royaume.

Mais Joseph Bonaparte doit maintenir une pression répressive forte face aux complots et révoltes, et agir dans un contexte contraint du fait de la conjoncture internationale.

Joseph Bonaparte est nommé Grand-Maitre à Naples du Grand Orient d'Italie.

Ferdinand Ier des Deux-Siciles continue néanmoins à régner en Sicile insulaire.



Mariage de François Marie Joseph Raoul le Roy de Valanglart avec Angélique Marie Caroline de Machault d'Arnouville

François Marie Joseph Raoul le Roy de Valanglart épouse à Versailles le lundi 14 avril 1806 Angélique Marie Caroline de Machault d'Arnouville. Leurs enfants sont :



Siège de Magdebourg

Après la double défaite d'Iéna et d'Auerstadt, le général Franz Kasimir von Kleist est chargée de couvrir la retraite vers l'Oder du corpsprussien de Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen.

Le 19 octobre 1806, Joachim Murat à la tête de la réserve de cavalerie arrive sous les murs de Magdebourg et somme Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen de se rendre.

Celui-ci laissant en couverture une forte garnison dans la ville de Magdebourg, informe Franz Kasimir von Kleist, le gouverneur de la place, qu'il ne peut espérer aucun secours, et poursuit sa retraite avec 20 000 hommes.

La place est d'une trop grande importance pour être ignorée, d'autant que les banques de la ville renferment les bijoux de plusieurs princes allemands dont Napoléon Ier tient à prendre possession.

Michel Ney et de Nicolas Jean-de-Dieu Soult sont arrivés le 20 octobre 1806.

Joachim Murat les laissant assurer le blocus de la place, continue la poursuite.

Un ordre de Napoléon Ier confie la prise de la place à Michel Ney et ordonne à Nicolas Jean-de-Dieu Soult de reprendre la poursuite.

Magdebourg est investie le 21 octobre 1806.

Michel Ney dispose d'entre 18 000 et 25 000 hommes face aux 22 000 à 25 000 hommes de la garnison.

Les Français sont totalement dépourvus d'artillerie de siège, que l'armée n'a pas emmenée avec elle pour gagner en rapidité

Magdebourg est armée d'environ 300 pièces, dont plusieurs sont cependant obsolètes.

Michel Ney tente tout d'abord de prendre la place par un coup de bluff en envoyant le général Dominique-Joseph Vandamme menacer la garnison et la population d'un massacre général si la place ne capitule pas immédiatement.

Franz Kasimir von Kleist, ne se laisse pas impressionner, mais son adjoint confie à Dominique-Joseph Vandamme qu'il suffira de quelques coups de canons pour lui faire changer d'avis.

Michel Ney parvient à obtenir un semblant d'artillerie de siège : 2 obusiers et 1 mortier, et fait bombarder la ville, ce qui a pour effet de ruiner le moral des habitants.

Franz Kasimir von Kleist tente une sortie le 4 novembre 1806, mais la nouvelle de la prise de Berlin achève de décourager la garnison.

Un armistice est conclu le 7 novembre 1806.

Magdebourg capitule le 8 novembre 1806.

La garnison obtient de sortir avec ses armes, ce qu'elle fait le 11 novembre 1806 avant de partir en détention.

La capitulation de la place a lieu le lendemain de celle de Gebhard Leberecht von Blücher et marque la fin de l'une des forces combattantes prussiennes.

Dans les coffres de la banque de la ville, Michel Ney saisit les bijoux du prince de Hesse-Cassel et les remet à Napoléon Ier.



Joseph Mathurin Fidèle Lesuire Employé dans la 25e division militaire

Joseph Mathurin Fidèle Lesuire est employé dans la 25e division militaire le 21 octobre 1806.



Henri-Jacques-Guillaume Clarke Gouverneur de Berlin et d'Erfurt

Dès novembre 1806, Henri-Jacques-Guillaume Clarke est nommé gouverneur de Berlin.

Henri-Jacques-Guillaume Clarke réussit à obtenir l'estime des habitants par sa fermeté, sa modération, et surtout par sa probité.

On lit dans le Recueil des pièces officielles fait par un conseiller prussien, que Dominique-Joseph Vandamme a voulu enlever les meubles du palais de Potsdam où il est logé.

Henri-Jacques-Guillaume Clarke l'oblige de les restituer.

Henri-Jacques-Guillaume Clarke est chargé des fonctions de gouverneur d'Erfurt, encombrée de nombreux prisonniers prussiens.



Mort de Victor Léopold Berthier

Lors de ses dernières campagnes, Victor Léopold Berthier contracte des fièvres putrides qui le contraignent à quitter l'armée.

Victor Léopold Berthier meurt à Paris le 13 ou le 21 mars 1807.

Il est inhumé dans la 11e division du cimetière du Père-Lachaise à Paris XXe.

Reposent aussi dans cette sépulture :

À la mort de Victor Léopold Berthier, Antoine Charles Louis de Lasalle adopte ses enfants, les élève comme les siens et en fait ses héritiers



Liaison de Joseph Bonaparte avec Giulia Colonna

Joseph Bonaparte a une liaison avec Giulia Colonna, Comtesse de Stigliano. Leurs enfants sont :



Mariage de Pie Auguste de Wittelsbach avec Amélie Louise d'Arenberg

Pie Auguste de Wittelsbach épouse en 1807 Amélie Louise d'Arenberg (10 avril 1789-4 avril 1823).

Leur enfant est :



Mort de Louis Joseph Charles Amable d'Albert

Charles-Marie d'Albert Duc de Luynes

Louis Joseph Charles Amable d'Albert meurt en 1807.

Charles-Marie d'Albert devient 7e Duc de Luynes


Napoléon Ier à la bataille Friedland salue les cuirassiers du 12e régiment - Cette charge menée par le colonel Dornes est décisive Napoléon Ier à la bataille de Friedland - le 14 juin 1807 - Par James Alexander Walker - XIXe siècle

Siège et prise de Dantzig

Bataille de Friedland

Quelques mois après la sanglante et indécise bataille d'Eylau, Napoléon Ier ordonne à son armée de repasser la rivière de la Passarge.

La position acquise alors se révèle capitale pour couvrir le siège de Dantzig que l'Empereur se refuse de laisser derrière lui.

Après une résistance de quelques semaines, le port prussien se rend, offrant vivres et munitions à la Grande Armée.

Henri Gatien Bertrand au siège de Dantzig.

Jean Baptiste Cacault sert au siège de Dantzig où il est blessé.

Napoléon Ier peut maintenant prendre en main les opérations.

C'est plus de 170 000 hommes, en comptant les réserves, qui se portent à la rencontre des russes, très affaiblis depuis Eylau.

Ceux-ci se trouvent au nombre de 90 000, avec 100 pièces de canon alors que Napoléon Ier en aligne plus de 200 cents.

La domination française est donc indiscutable, mais il faut se méfier de cette armée russe motivée par des officiers fanatisés et des cosaques particulièrement redoutables.

De plus, le général Lobanov est en route avec un renfort de 25 000 soldats et 5 000 cavaliers.

Le 10 juin 1807, Napoléon Ier fait manœuvrer sur l'Alle, où Michel Ney reçoit l'ordre d'attaquer le commandant russe Bennigsen.

Le plan de Napoléon Ier est d'amener l'armée du Tsar à franchir à son tour la Passarge pour ensuite l'écraser en détails.

Bennigsen, un bon combattant, amené à être prudent, s'engage néanmoins et commence à subir les assauts destructeurs des corps de Nicolas Jean-de-Dieu Soult et Jean-Baptiste Jules Bernadotte.

Il décide alors de se replier sur Heilsberg, poursuivi par les cavaliers de Joachim Murat.

De son côté, Jean Lannes est au prise avec l'ennemi à Friedland.

Napoléon Ier envoie à son secours les carrés de Ney, Victor et Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier, faisant même donner la Garde...

Adrien Victor de Feuchères participe à cette bataille.

Le 14 juin 1807 au matin, l'offensive française est lancée.

Bennigsen, ignorant totalement le regroupement français, envisage de prendre Napoléon Ier à revers.

Il se heurte au corps d'armée de Lannes qui, éprouvé par les combats de la veille, n'a plus que 10 000 hommes sous son commandement.

Lannes donne alors l'illusion à Bennigsen que c'est le double de soldats qu'il rencontre en faisant donner son artillerie au maximum.

Ce dernier tombe dans le piège, et tarde dans sa manœuvre initiale, ce qui laisse le temps aux renforts français de se mettre en place.

La cavalerie d'Emmanuel de Grouchy s'élance avec fougue, brisant les lignes de fantassins russes, tandis que les canons français jettent des pluies d'éclairs et de feu sur les cosaques.

Pendant ce temps, Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier boucle le secteur de Königsberg.

Le plan est en place, les russes sont cernés de toute part...

A 17 heures, 3 salves tirées par la Garde indiquent le renfermement du piège.

Ney prend le village de Sortlack et fond sur les soldats de Gortchakov.

Toute la Grande Armée se met en marche.

Les russes se battent avec un courage qui forcent l'admiration, mais en vain.

Leur retraite est impossible, Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier est là.

Reste un passage par Friedland.

Bennigsen investit la ville, et entreprend la contre-offensive.

Hélas pour les russes, une contre-attaque française anéantit tout espoir.

Les fuyards se jettent dans l'Alle pour rejoindre la réserve du Tsar, située sur l'autre rive...

A la tombée de la nuit, la bataille s'achève.

La victoire est totale pour Napoléon Ier qui lave ainsi l'affront d'Eylau.

Bennigsen a perdu près de 17 000 hommes.

7 ans jour pour jour après Marengo, le génie de Napoléon Ier est toujours là.



Naissance de Giuseppe Garibaldi

Joseph Marie ou Giuseppe Garibaldi naît à Nice le 4 juillet 1807.


Jérôme Bonaparte et Catherine de Wurtemberg

Mariage de Jérôme Bonaparte avec Catherine

Le mariage précédent de Jérôme Bonaparte avec Élizabeth Patterson n'est pas encore annulé.

Frédéric III de Wurtemberg marie sa fille.

Jérôme Bonaparte épouse à Paris le 22 août 1807 Catherine de Wurtemberg. Leurs enfants sont :

Camille II Borghèse est témoin à ce mariage .

Ce mariage doit permettre de tisser des liens entre les pays du sud de l'Allemagne et l'Empire Français.

En effet, Napoléon Ier veut s'attacher les souverains de ces pays et faire de leurs états des tampons entre la France et l'Autriche tout en apportant à la famille Bonaparte le sang royal qui l'impressionne, pour ne pas dire qu'il lui manque.

Catherine de Wurtemberg supportera sans se plaindre les frasques et les adultères de son mari que ses sujets surnomment König Lustig (le roi Joyeux drille).

Elle aime passionnément ce jeune homme qu'elle appelle Fifi et les moqueurs la surnomment la dinde de Westphalie.

L'éducation princière qu'elle a reçue la rapproche de la jeune impératrice Marie-Louise d'Autriche qui se sent perdue au milieu de cette assemblée de parvenus qu'est la cour impériale française.



Mariage de Charles Antoine Louis Alexis Morand avec Émilie Lucile Parys

Charles Antoine Louis Alexis Morand épouse civilement à Varsovie le 8 ou le 10 janvier 1808 Émilie Lucile Parys. Leurs enfants sont :

Ses témoins sont Louis Nicolas Davout et Savary.

Le 14 janvier 1808, a lieu le mariage religieux à l'église de la Sainte Croix.

Le prince Joseph Poniatowski est présent.

Dans la corbeille de la mariée, elle découvre des bijoux et 30 000 francs en pièces d'or de la part de Napoléon Ier.


Joseph Alvintzy

Joseph Alvintzy Gouverneur militaire de la Hongrie

Joseph Alvintzy Feldmarschall

Joseph Alvintzy est nommé Gouverneur militaire de la Hongrie et promu Feldmarschall en 1808.



Mariage d'Aymard-Tanguy-Raymond de Nicolaï avec Charlotte de Murat

Aymard-Tanguy-Raymond de Nicolaï épouse en 1808 Charlotte de Murat, fille du marquis de Murat et de Marie-Anne de Montsaulnin. Leur enfant est :

Charlotte de Murat apporte par ce mariage la terre de Montfort le Gesnois dont elle est héritière.


Ferdinand VII d'Espagne - par Goya

Invasion de l'Espagne

Prise de Madrid

Arrestation de Manuel Godoy

Abdication de Charles IV d'Espagne

Ferdinand VII d'Espagne Roi d'Espagne

Claude-Anne de Rouvroy de Saint-Simon prisonnier et condamné à mort

En février 1808, Napoléon Ier, avec l'excuse que le blocus contre l'Angleterre n'était pas respecté par tous les ports espagnols, envoie une puissante armée aux ordres de Joachim Murat, son beau-frère.

Des troupes françaises entrent en Catalogne pour occuper les places qu'elles rencontrent à leur passage.

Bon Adrien Jeannot de Moncey prend part à cette campagne.

En février et mars 1808, des cités comme Barcelone et Pampelune restent sous domination française.

Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot participe à l'invasion militaire de l'Espagne par Joseph Bonaparte.

Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane fait cette campagne d'Espagne.

Lorsque Madrid est prise en 1808, Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot rallie Paris pour annoncer personnellement la nouvelle à Napoléon Ier en couvrant la distance deux fois plus vite que les courriers habituels.

Marc Nicolas Louis Pécheux se trouve à la prise de Madrid.

La présence des troupes françaises sur le territoire espagnol accroit l'opposition à Manuel Godoy, critiqué par les secteurs traditionnels pour sa politique réformiste et sa soumission à Napoléon Ier.

En mars 1808, face à l'occupation française, Manuel Godoy conseille à Charles IV d'Espagne et à Ferdinand VII d'Espagne de quitter l'Espagne.

Profitant de la présence royale au Palais d'Aranjuez, le Soulèvement d'Aranjuez, le 17 mars 1808, provoque l'arrestation de Manuel Godoy.

Le 19 mars 1808, Ferdinand VII d'Espagne écarte son père du trône.

Charles IV d'Espagne abdique en faveur de son fils Ferdinand VII d'Espagne.

Ferdinand VII d'Espagne revient à Madrid.

Le père et le fils se trouvent virtuellement prisonniers de l'armée française.

Napoléon Ier les oblige tous les deux, d'abord le père puis le fils, à le rejoindre à Bayonne.

Ferdinand VII arrive à Bayonne le 20 avril 1808.

Ayant pris part à la défense de Madrid assiégée par les Français, Claude-Anne de Rouvroy de Saint-Simon est pris et condamné à mort.

Françoise Marie de Rouvroy, sa fille, arrache sa grâce à Napoléon Ier.

La peine est commuée, et Claude-Anne de Rouvroy de Saint-Simon enfermé dans la citadelle de Besançon, où Françoise Marie de Rouvroy le rejoint, compagne volontaire de sa prison.



Joseph de Puniet de Monfort Chevalier de l'Empire

Joseph de Puniet de Monfort est créé Chevalier de l'Empire le 19 mars 1808.



Joseph de Puniet de Monfort commandant des fortifications de Paris

Joseph de Puniet de Monfort commande les fortifications de Paris de 1808 à 1812.



Mariage de Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac avec Henriette Clarke de Feltre

Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac épouse à Paris le 16 avril 1808 Henriette Clarke de Feltre (1790-1831). Leurs enfants sont :



Joseph Fouché Comte Fouché et de l'Empire

Joseph Fouché devient 1er Comte Fouché et de l'Empire le 24 avril 1808.



Mort de Louis-Joseph de Montmorency-Laval

Alexandre-Angélique de Talleyrand-Périgord Grand-Aumônier de France et Prélat-Commandeur de l'ordre du Saint-Esprit

Louis-Joseph de Montmorency-Laval meurt à Hambourg-Altona le 17 juin 1808.

Il est inhumé dans la crypte de l'église Saint-Joseph dans la Grosse Freiheit.

Alexandre-Angélique de Talleyrand-Périgord suit Louis XVIII en Angleterre.

Alexandre-Angélique de Talleyrand-Périgord est nommé Grand-Aumônier de France et Prélat-Commandeur de l'ordre du Saint-Esprit.



Naissance d'Armand Henri Marie Marcel Chapelle de Jumilhac

Armand Henri Marie Marcel Chapelle de Jumilhac naît à Paris le 1 juillet 1808, fils d'Antoine Pierre Joseph Chapelle de Jumilhac (1764-1826), Marquis de Jumilhac, et d'Armande Simplicie Gabrielle de Vignerot du Plessis de Richelieu (1778-1840).



Naissance de Marie Louise de Bavière

Marie Louise de Bavière ou Ludovica Wilhelmina ou Ludovika Wilhelmine naît à Munich le 30 août 1808, fille de Maximilien Ier Joseph de Bavière et de Caroline de Bade.



Naissance d'Augustin Loubet

Auguste ou Augustin Loubet naît à Réauville dans la Drôme le 25 août 1808, fils de Joseph Jean Loubet (1774-1843) et de Rose Marie Bayle (1776-1862).


Joseph Bonaparte - par Josée Flaugier - 1809 Joseph Bonaparte par François Gérard, 1808

Joseph Ier Bonaparte Roi des Espagnes et des Indes

Abolition de l'Inquisition espagnole

Ferdinand VII d'Espagne, sous la pression, impériale et paternelle, rend la couronne à Charles IV d'Espagne le 6 mai 1808, sans savoir que le jour Charles Charles IV d'Espagne avait accepté la cession de ses droits en faveur de Napoléon Ier.

Charles IV d'Espagne et Marie Louise de Bourbon-Parme séjournent au château de Fontainebleau du 23 mai à début juin 1808.

Ils sont accompagnés de Manuel Godoy.

Napoléon Ier désigne finalement Joseph Bonaparte, son frère, comme Roi des Espagnes et des Indes, Hispaniarum et Indiarum Rex, qui règne sous le nom de Joseph-Napoléon Ier dès son arrivée en Espagne.

Joseph Bonaparte est perçu par une majorité d'Espagnols comme un roi illégitime, un roi intrus.

Ses ennemis lui attribuent le surnom de Pepe Botella (Jojo la bouteille) car ses premiers décrets ont concerné les boissons alcooliques et les jeux de cartes.

Dans l'historiographie espagnole, Joseph Bonaparte est généralement perçu comme un roi illégitime, intrus car étranger.

Son court règne ibérique est quasi totalement occupé par les combats menés à la fois contre les insurgés espagnols et le général anglais Arthur Wellesley de Wellington.

À l'exception des périodes où Napoléon Ier se trouve dans la péninsule, Joseph Bonaparte ne parvient pas à s'entendre avec les maréchaux commandant les forces françaises, à commencer par Nicolas Jean-de-Dieu Soult.

Un des actes les plus retentissants de Joseph Bonaparte est l'abolition en 1808 de l'Inquisition espagnole.

L'inquisition espagnole sera rétablie par Ferdinand VII d'Espagne.

Obligé de quitter deux fois Madrid devant l'approche des armées ennemies,



Joachim Murat Roi de Naples

Sur ordre de Napoléon Ier, Joseph Bonaparte remet son royaume de Naples à Joachim Murat, son beau-frère, le 5 juillet 1808.

Joachim Murat devient Roi de Naples sous le nom de Joachim-Napoléon.

Antoine Christophe Saliceti est confirmé dans ses fonctions par Joachim Murat.



Naissance de Maximilien Joseph de Wittelsbach

Maximilien Joseph de Wittelsbach dit Max naît à Bamberg le 4 octobre 1808, fils de Pie Auguste de Wittelsbach et d'Amélie Louise d'Arenberg.


Alexandre César de La Panouse

Mariage d'Alexandre César de La Panouse avec Anastasie Charlotte de Macquerel

Alexandre César de La Panouse épouse à Ham dans la Somme le 7 novembre 1808 Anastasie Charlotte de Macquerel de Pleine-Selve (21 mars 1787-au Château de Tiregand 12 octobre 1868). Leurs enfants sont :


Château de Saint-Joseph à Marseille

Mariage de Louis Gabriel Suchet avec Honorine Anthoine de Saint-Joseph

Louis Gabriel Suchet épouse à palais du Luxembourg à Paris le 16 novembre 1808 Honorine Anthoine de Saint-Joseph (1790-1884). Leurs enfants sont :

Honorine Anthoine de Saint-Joseph est Propriétaire du château de Saint-Joseph à Marseille.



Naissance de Maximilien Joseph de Wittelsbach

Maximilian ou Maximilien Joseph de Wittelsbach surnommé Max naît à Bamberg le 4 décembre 1808, fils de Pie Auguste en Bavière (1786-1837) et d'Amélie d'Arenberg (1789-1823).



Naissance de Pierre-Joseph Proudhon

Pierre-Joseph Proudhon naît à Besançon le 15 janvier 1809, fils d'un père tonnelier et de Catherine Simonin (1774-1847), cuisinière.

Catherine Simonin, femme de cœur, de tête et de jugement, le marquera par son dévouement et son goût du travail.

D'un milieu modeste d'origine paysanne, Pierre-Joseph Proudhon garde la seule vache de la famille et mène une vie simple.



Mort de Joseph Lambert Cahen

Joseph Lambert Cahen est courtier de la banque Bischoffsheim.

Joseph Lambert Cahen meurt en 1809.



Joseph Mathurin Fidèle Lesuire Aux armées du Rhin et d'Allemagne

Joseph Mathurin Fidèle Lesuire passe aux armées du Rhin et d'Allemagne en 1809.



Confirmation de Joseph de Puniet de Monfort Chevalier de l'Empire

Joseph de Puniet de Monfort est confirmé chevalier de l'Empire par lettres patentes du 28 janvier 1809.



Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac Capitaine

Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac Chef d'escadron

Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac Baron de Montesquiou Fezensac et de l'Empire

Après avoir rejoint en 1809 la Grande Armée en Autriche, Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac est nommé Capitaine, puis Chef d'escadron

En récompense de ses services, Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac est nommépar Napoléon Ier Baron de Montesquiou Fezensac et de l'Empire en 1809.



Bataille de Medellin

Pendant la guerre d'indépendance espagnole, les Français font un premier effort important pour occuper le Sud de l'Espagne

Claude-Victor Perrin commence sa poussée vers le sud, avec pour objectif la destruction de l'armée d'Estrémadure, commandée par Gregorio Garcia de la Cuesta, qui bat en retraite.

Gregorio Garcia de la Cuesta reçoit le 27 mars 1809 le renfort de 7 000 soldats et décide de rencontrer les Français plutôt que de continuer à se retirer.

Le champ de bataille se situe juste au sud-est de Medellin ou Medellín, entre Medellín et Don Benito, à environ 300 km au sud-ouest de Madrid.

Le fleuve Guadiana court selon une direction ouest-est à la limite nord du champ de bataille et reçoit la rivière Ortigosa, qui coule suivant une direction nord-sud, ce qui interdit aux Espagnols toute tentative de flanquer les Français sur leur droite.

Claude-Victor Perrin a environ 17 500 hommes alors que Gregorio Garcia de la Cuesta en dispose d'environ 23 000.

Les Français surclassent les Espagnols en artillerie dans la proportion 50 à 30, et peuvent aussi compter sur une cavalerie plus nombreuse, 4 500 au lieu de 3 000.

Les 2 généraux déploient leurs armées d'une façon inhabituelle.

La disposition de Claude-Victor Perrin semble plus raisonnable.

Le centre de l'armée française, sous les ordres du général Villatte, occupe la route principale qui conduit de Medellin à Don Benito dans le Sud-Est,

Les ailes, commandées par le général Lasalle (la gauche) et le général La Tour-Maubourg (la droite) sont déployées beaucoup plus loin au sud et au sud-est.

Chaque aile est composée d'une division de cavalerie et de 2 bataillons d'infanterie constitués de soldats allemands de la Confédération du Rhin.

Apparemment, l'intention de Claude-Victor Perrin est de rapprocher progressivement ses flancs du centre jusqu'à ce qu'une puissante contre-attaque brise les lignes espagnoles.

La réserve de Claude-Victor Perrin est constituée d'une division d'infanterie sous les ordres du général Ruffin, qui ne doit pas prendre part à la bataille.

Gregorio Garcia de la Cuesta ne constitue aucune réserve et se contente de déployer ses 23 000 hommes sur 4 rangs en un arc de 6 600 mètres allant de la Guadiana à la Ortigosa.

Son plan est simplement d'attaquer les ailes françaises et espérer coincer ainsi l'armée entière, le dos à Medellín et à la Guadiana, ce qui est exactement ce qu'attend Claude-Victor Perrin.

Le 28 mars 1809, la canonnade commence vers 13 heures et Gregorio Garcia de la Cuesta ordonne l'attaque vers 14 heures.

Au début, les Espagnols ont beaucoup de succès, et repoussent une charge prématurée de cavalerie sur leur flanc gauche par les dragons (2e et 4e régiments) de La Tour-Maubourg qui provoque un recul des 2 ailes françaises, tout cela sous un feu mortel des tirailleurs sur les rangs français.

La situation de Lasalle est quelque peu dangereuse, car la présence de la Guadiana dans son dos interdit à ses 2 000 cavaliers et ses 2 500 fantassins de reculer sur plus d'un kilomètre et demi.

Trois régiments de cavalerie espagnole rôdent près de la rive de la Guadiana et essaient de contourner les Français par la gauche, mais Lasalle et ses hommes tiennent leurs dangereuses positions.

À cette phase de la bataille, les 2 ailes françaises ont suffisamment battu en retraite pour être à distance d'intervention de la division de Villatte.

Le secteur ouest de La Tour-Maubourg est renforcé par le 94e régiment d'infanterie de ligne et un bataillon de grenadiers.

Les 10 canons français en batterie dans cette partie du champ de bataille contribuent aussi à stabiliser la situation car ils surclassent nettement leurs homologues espagnols.

L'infanterie espagnole, cependant, continue sa poussée et crée maint problèmes aux hommes de La Tour-Maubourg, qui ont formé les carrés pour se protéger des charges de cavalerie et par conséquent ont une puissance de feu limitée.

Comme les Espagnols menacent de capturer les canons français, La Tour-Maubourg ordonne une nouvelle attaque de dragons.

Cette fois la charge réussit.

Les dragons défont les régiments de cavalerie espagnole, qui fuient le champ de bataille et laissent l'infanterie isolée, qui prend également la fuite.

Comme Gregorio Garcia de la Cuesta n'a pas de réserve, une brèche de cette importance est ce qui peut arriver de pire à sa fragile ligne de bataille.

À partir de ce moment, les événements se précipitent.

Lasalle reçoit le renfort de 7 bataillons d'infanterie de la part de Villatte, et dès qu'il voit la débandade des Espagnols à l'ouest, il ordonne lui aussi une puissante contre-attaque.

Le 2e régiment de hussards, accompagné par un régiment de chasseurs à cheval, écrase la cavalerie espagnole, se reforme et charge une fois de plus l'infanterie espagnole abandonnée sur le flanc Est.

Les bataillons de Lasalle qui n'ont pas encore été engagés lancent une attaque frontale.

Les dragons s'abattent maintenant sur le centre de l'armée espagnole, qui tente de fuir par tous les moyens.

Nombreux sont ceux qui tombent lors cette retraite chaotique et l'armée de Gregorio Garcia de la Cuesta est anéantie.

Gregorio Garcia de la Cuesta manque de perdre la vie dans la bataille.

Marc Nicolas Louis Pécheux participe à cette bataille le 28 mars 1809.

Les Espagnols déplorent 8 000 morts ou blessés et environ 2 000 prisonniers et 20 de leurs 30 canons.

Dans son Histoire du Consulat et de l'Empire, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers cite 9 à 10 000 morts ou blessés, 4 000 prisonniers et 16 bouches à feu.

Les Français ne perdent que 1 000 hommes.

Cette bataille inaugure la conquête du Sud de l'Espagne par les Français.



Guerre entre l'Autriche et l'Italie

Bataille de Sacile

Prise de Vicence

Prise de Bassano

Bataille de la Piave

Eugène de Beauharnais, vice-roi d'Italie, devant la menace que constitue les troupes de Jean-Baptiste d'Autriche, positionne ses troupes en Frioul et Vénétie.

La 3e division, menée par le Général Grenier est en particulier basée à Sacile.

Eugène de Beauharnais, à la tête de l'armée d'Italie, commande en chef pour la première fois.

Parti de Milan le 5 avril 1809, Eugène de Beauharnais va à la rencontre de Jean-Baptiste d'Autriche, qui s'avance sur l'Isonzo avec des forces considérables.

L'Autriche déclare la guerre à l'Italie le 9 avril 1809.

Devant l'avance autrichienne rapide, les troupes franco-italiennes se replient derrière le fleuve Tagliamento, puis derrière la Livenza.

Le 14 avril 1809, Eugène de Beauharnais organise la défense sur cette ligne et inspecte notamment Sacile, où il décide de faire construire de nouveaux ponts par le 102e régiment d'infanterie, pour faciliter la contre-attaque.

Le 16 avril 1809, Eugène de Beauharnais, commande contre l'avis de son état-major de tenir Sacile sur la Piave, bien qu'en infériorité numérique.

Les Français sont 36 000 hommes, les Autrichiens 40 000.

Des combats de retardement de l'avance ennemie, à Pordenone, à Ospedaletto sont autant de sacrifices français.

La cavalerie française est décimée.

Toute la matinée, le 102e régiment doit combattre plus de 5 heures, autour du pont de Sacile, contre la cavalerie de Jean-Baptiste d'Autriche, appuyée par quelques pièces d'artillerie.

Un mouvement autrichien sur le côté des armées franco-italiennes force Eugène de Beauharnais à la retraite.

Les troupes françaises lâchent pied et une retraite en désordre a lieu, en direction de la Piave, atteinte le 19 avril 1809.

L'Adige est atteinte le 27 avril 1809.

Les troupes françaises s'y réorganisent.

Le bilan de la bataille est :

L'archiduc commet alors l'erreur de ne pas exploiter cet avantage, car le temps est particulièrement mauvais.

Il décide de souffler quelques jours.

Napoléon Ier ne sera mis au courant de la situation réelle que le 30 avril 1809.

Eugène de Beauharnais, qui est fier et ne veut pas laisser le commandement à Joachim Murat, fait semblant de ne pas avoir reçu l'ordre envoyé par l'empereur.

Eugène de Beauharnais rétablit la situation et avec l'aide de Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald, envoyé en renfort

Eugène de Beauharnais lance une contre-attaque efficace le 28 avril 1809 sur les 30 000 hommes de l'avant-garde de Jean-Baptiste d'Autriche.

Aidé des généraux Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald, Baraguay d'Hilliers, Barbou, Grenier, Broussier, Eugène de Beauharnais repousse bientôt l'ennemi, s'empare de Vicence et de Bassano.

Eugène de Beauharnais bat à plates-coutures Jean-Baptiste d'Autriche à la bataille de la Piave, et s'empare de toutes les positions sur le revers des montagnes de la Carinthie.

Eugène de Beauharnais poursuit sa marche victorieuse vers les frontières de la Hongrie.

Eugène de Beauharnais apprend que le général autrichien Jellachich, cherche à se réunir à Jean-Baptiste d'Autriche.

Eugène de Beauharnais l'attaque et l'oblige à poser les armes avec la totalité des troupes qu'il commande.

Le succès de cette journée lui permet d'opérer sa jonction avec la Grande Armée sur les hauteurs de Semmering aux environs de Vienne.

On remarque avec étonnement qu'Eugène de Beauharnais depuis le passage de la Piave jusqu'à Semmering, fait aux ennemis un plus grand nombre de prisonniers qu'il n'a de soldats sous les drapeaux.

C'est à l'occasion de cette marche que Napoléon Ier adresse aux soldats du vice-roi ces paroles célèbres :

Soldats de l'armée d'Italie, vous avez glorieusement atteint le but que je vous avais marqué, soyez les bienvenus! Je suis content de vous.



Entrée des troupes autrichiennes en Bavière

Dans les premières heures du 10 avril 1809, 140 000 Autrichiens sous les ordres de Charles-Louis de Teschen traversent l'Inn et entrent en Bavière.

La progression des Autrichiens en Bavière et en Italie oblige Napoléon Ier à quitter l'Espagne.

Napoléon Ier ordonne à Louis Alexandre Berthier de lever l'Armée d'Allemagne avec des troupes françaises et alliées sur le front du Danube.

Napoléon Ier dispose :

Ainsi, les premières semaines de la campagne sont marquées par plusieurs défaites françaises.

Les Autrichiens continuent leur progression en Bavière, balayant l'armée bavaroise.

Le 17 avril 1809, les armées françaises se mettent en marche.

Elles vont remporter 5 victoires en 4 jours.

Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane participe à la campagne d'Allemagne.


La bataille d'Eckmühl le 22 avril 1809 à 6 heures du soir

Bataille d'Eckmühl

Mort de Jean-Baptiste Cervoni

Accompagné des maréchaux Louis Alexandre Berthier, et Masséna, Napoléon Ier parti de Landshut, se dirige vers le nord pour gagner Eckmühl en Bavière où se trouve l'avant garde de l'armée allemande.

Au petit matin du 22 avril 1809, Napoléon Ier pense livrer la bataille décisive qui doit précéder la prise de Vienne.

Le 22 avril 1809, Napoléon Ier entreprend :

Charles Antoine Louis Alexis Morand participe à cette bataille.

Les troupes de François Joseph Lefebvre et de Louis Nicolas Davout sont chargées de repousser les Autrichiens sur la route d'Eckmühl à Ratisbonne.

Vandamme avance sur Eckmühl et repousse les troupes adverses vers le défilé d'Hagelstadt.

De l'autre côté Jean Lannes progresse en direction de Roking.

En face Charles-Louis de Teschen est inquiété par le défilé et les ponts sur le Danube qu'il lui faudra franchir si la situation tourne mal.

Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen combat lors de cette bataille d'Eckmühl.

À midi, la droite autrichienne attaque les forces de Louis Nicolas Davout en direction d'Abach.

La réaction de Louis Nicolas Davout est immédiate, il lance ses divisions contre l'ennemi.

Par le Sud, la brigade wurtembergeoise de Vandamme marche sur Eckmühl, dont elle parvient à s'emparer vers 14 heures.

La division de Saint Sulpice suit le mouvement et s'empare d'une grande batterie autrichienne stationné au Nord Ouest de la ville.

La division Gudin appartient au corps provisoire de Jean Lannes.

La division Gudin parvient à s'emparer d'une hauteur boisée située au nord d'Eckmühl, sans grande résistance.

Il poursuit son avance et sera rejoint dans la soirée par la division de Charles Antoine Louis Alexis Morand.

La division wurtembergeoise, suivant de près la division de Charles Antoine Louis Alexis Morand, depuis le village de Seligenthal près de Landshut, avance en direction d'Eckmühl et se positionne près d'Eggolfsheim.

La bataille est rude.

En fin de journée les 64 escadrons appartenant aux divisions de cuirassiers Saint Sulpice et Nansouty et des éléments bavarois et wurtembergeoise, réunis en une seule masse, chargent l'infanterie et à la cavalerie autrichienne.

La cavalerie, menée par Charles-Louis de Teschen, échoue à arrêter les cuirassiers.

La poursuite de l'armée autrichienne s'interrompt près de Köfernig en raison de la fatigue et de l'épuisement des chevaux.

Napoléon Ier, ayant pris conseil auprès de ses officiers, décide d'abandonner la poursuite et de laisser reposer ses troupes harassées par des combats incessants.

Napoléon Ier remporte la victoire en infligeant des pertes relativement élevées à l'ennemi.

Bien que cette bataille soit l'une des plus importantes de la campagne d'Autriche, Napoléon Ier ne parvient ni à l'écraser l'ennemi, ni à empêcher son repli.

Louis Nicolas Davout et le général Vandamme se distinguent particulièrement au cours de cette bataille.

Louis Nicolas Davout sera nommé prince d'Eckmühl par Napoléon peu après.

Jean-Baptiste Cervoni meurt lors de cette bataille tué par boulet de canon.



Bataille de Ratisbonne

Dans la nuit du 22 au 23 avril 1809, Napoléon Ier, installé dans le château d'Eggolfsheim, ordonne à ses forces de se diriger vers Straubing, Landshut et Passau.

Obnubilé par sa marche sur Vienne, l'empereur veut néanmoins assurer la sécurité de son flanc gauche en s'emparant de Ratisbonne

Charles-Louis de Teschen passe le Danube

Napoléon Ier dépêche vers la ville les troupes de Louis Nicolas Davout, avec les divisions Saint-Hilaire et Friant.

Il dépêche aussi le corps de Jean Lannes, accompagné par les divisions de Charles Antoine Louis Alexis Morand et de Gudin vers le même objectif.

Ces forces bénéficient du soutien des troupes de François Joseph Lefebvre qui s'engageront à l'ouest, appuyés par les divisions Bernhard Erasmus von Deroy et Demont.

Pendant ce temps dans la nuit du 22 au 23 avril 1809, Charles-Louis de Teschen organise l'évacuation de Ratisbonne.

Il fait passer le Danube à ses troupes par un ouvrage en pierre et par un pont de bateaux.

À 5 heures du matin, la réserve de cavalerie française commandée par les généraux Nansouty et Saint-Sulpice, se dirige vers Ratisbonne, accompagné par les divisions de Charles Antoine Louis Alexis Morand et de Gudin.

Ces troupes se heurtent à la cavalerie autrichienne.

Cette dernière est bien décidée à repousser les français pour permettre à Charles-Louis de Teschen de passer sur la rive nord du Danube.

Mais les cavaliers autrichiens, étrillés par les Français, doivent battre en retraite dans le plus grand désordre.

Ils dépassent Ratisbonne par l'ouest et franchissent le Danube par le pont de bateaux construit en amont du pont en pierre.

À 10 heures, Gudin prend les hauteurs situées au sud de Ratisbonne, entre les routes d'Abbach et d'Eckmühl.

La division De Charles Antoine Louis Alexis Morand, poursuivant l'action de Gudin par la droite, se range face à la porte de Straubing.

Elle est suivie par la division wurtembergeoise, tenue en réserve.

Au même moment, François Joseph Lefebvre suit tout d'abord le mouvement de Charles Antoine Louis Alexis Morand et de Gudin puis, se dirigeant vers l'ouest, arrive à Ratisbonne aux environs de midi.

La division Friant partie de son bivouac à 6 heures du matin, longe à l'ouest la route d'Abbach.

Friant avance en livrant combat aux troupes autrichiennes et arrive à Ratisbonne aux environs de 13 heures.

Les divisions de cavalerie Saint-Hilaire et Montbrun, progressant par Abbach, se joignent aux cuirassiers stationnés à l'ouest de Ratisbonne peu après 13 heures.

Leur rassemblement terminé, les troupes françaises, commandées par Jean Lannes, partent à l'assaut de la ville.

Cernée par d'épais remparts et défendue par 8 000 Autrichiens et 16 canons.

À 17 heures, après une intense préparation d'artillerie, les troupes françaises franchissent les fossés en avant des remparts.

Après avoir forcé une porte, les troupes de Jean Lannes entrent dans la cité dont les défenseurs finissent par se rendre.

Les combats de rue se poursuivent jusqu'à 19 heures, tandis que la division Friant franchit le pont en pierre sur le Danube, défendu par de nombreux canons.

Elle s'empare des faubourgs de Stadtamhof sur la rive nord du fleuve.

La division Gudin passe à son tour le fleuve dans la soirée.

La prise de Ratisbonne achève la campagne dite des cinq jours.

S'étant emparé de la Ratisbonne, Napoléon Ier, après avoir établi son quartier général dans l'abbaye de Pruel, lance à la poursuite de l'archiduc Charles un corps d'observation commandés par Louis Nicolas Davout.

Pendant ce temps, le gros de l'armée d'Allemagne qui poursuit, depuis le soir du 21 avril, les troupes de Hiller rejoint le corps de Bessières.

Pendant la bataille Napoléon Ier est blessé par une balle autrichienne, qui touche son talon ou sa cheville.

La balle ayant été tirée de loin, elle ne le blesse pas sérieusement mais lui cause une contusion.

La nouvelle se répand vite dans l'armée d'Allemagne et, le soir même, des milliers de soldats venus de toutes parts entourent l'empereur afin de lui faire part de leur attachement.



Cession du château de Villers-au-Tertre

Louis Auguste Jouvenel de Harville des Ursins vend le château de Villers-au-Tertre le 6 mai 1809 à Joseph Houdart, pour 30 000 Frs.



Prise de la forteresse de Bath

Cession du sud de la Hollande à la France

Joseph Fouché obtient pour Jean-Baptiste Jules Bernadotte l'armée de l'Escaut à fin juillet 1809.

Lorsqu'en 1809 une armée britannique débarque dans l'île de Walcheren et conquiert la forteresse stratégique de Bath, ouvrant ainsi la route vers Anvers.

Louis-Bonaparte Ier de Hollande réussit à arrêter à temps la marche des Britanniques qui sont décimés par les fièvres.

Louis-Bonaparte Ier de Hollande rassemble des troupes à la hâte et reprend la forteresse.

Jean-Baptiste Jules Bernadotte repousse les Britanniques débarqués à Walcheren en juillet 1809.

Napoléon Ier juge que son frère est un incapable.

Selon lui, c'était le refus de Louis d'introduire en Hollande la conscription, sous prétexte qu'elle est impopulaire, qui a permis au Royaume-Uni de réussir son invasion.

Napoléon Ier essaie d'abord de séduire son frère en lui proposant le trône d'Espagne, mais Louis refuse.

L'empereur décide alors de prendre le commandement lui-même.

Pendant l'été 1809, Louis-Bonaparte Ier de Hollande doit, sur l'ordre de son frère, se rendre à Paris, bien qu'en traînant les pieds et là, après des mois de querelle, il est obligé de signer un traité cédant à la France le sud de la Hollande.

Malgré son succès, Jean-Baptiste Jules Bernadotte se voit encore une fois privé de son commandement.

Napoléon Ier lui enlève l'armée de l'Escaut dès septembre 1809.


Napoléon Ier regarde le champs de bataille de de Wagram

Bataille de Wagram

Mort de Général de Lasalle

Paix de Schönbrunn

Louis Alexandre Berthier Prince de Wagram

Après la bataille d'Essling, l'armée autrichienne est en partie détruite.

Les derniers carrés se sont enfuis vers Wagram.

Napoléon Ier, logé dans le palais impérial de Schönbrunn, décide d'en finir.

Pour obtenir la capitulation des autrichiens, il faut impérativement détruire leurs deux grandes armées.

Les espions révèlent à Napoléon Ier que Charles-Louis de Teschen va tenter de contourner l'armée française, mais le flanc précis est inconnu.

L'armée de Napoléon Ier est installée sur l'île de Lobau.

Il lui fait traverser le Danube.

Henri Gatien Bertrand construit les ponts de l'île Lobau sur le Danube.

Son aide de camp est alors Auguste du Moulin de La Fontenelle.

Le 5 juillet 1809, 100 000 hommes ont franchi le fleuve.

Les maréchaux de Napoléon Ier établissent des positions défensives, de façon à pouvoir intervenir rapidement et efficacement :

Jacques Jean Alexandre Bernard Law commande l'artillerie de la Garde.

Charles Antoine Louis Alexis Morand participe à cette bataille.

Jean-Mathieu Seras est grièvement blessé lors de cette bataille, où il commande la 1re division d'infanterie du VIe corps d'armée.

Jean Baptiste Cacault assiste à cette bataille.

Le cheval de Jean-Baptiste Bessières est fauché par un boulet.

À la tête de la cavalerie saxonne, Maurice Étienne Gérard contribue de manière significative à la victoire française.

À l'issue de la bataille de Wagram, Napoléon octroie à Jacques Jean Alexandre Bernard Law le grand cordon de la Couronne de Fer.

À 8 heures, l'assaut français est lancé avec une puissance extraordinaire.

Napoléon Ier remarque une faiblesse dans une ligne de défense ennemie.

Nicolas Charles Marie Oudinot attaque à Russbach détenue par Friedrich Franz Xaver de Hohenzollern-Hechingen, qu'il prend sans aucun problème.

Mais la contre-attaque autrichienne se met en marche, et Louis Nicolas Davout se trouve en difficulté.

Le corps d'armée de Jean-Baptiste Jules Bernadotte, composé de Saxons, arrivé dans la nuit, s'élance sur le plateau de Wagram, après avoir conquis les abords de la ville d'Aderklaa, plus au sud.

La nuit tombante, le combat ne baisse pas en intensité, et les autrichiens qui veulent tenir leurs positions jusqu'au bout, se défendent comme des lions.

Henri-Jean de Bellegarde se signale par sa bravoure lors de cette bataille de Wagram.

Grâce à ce courage désespéré, Napoléon Ier échoue dans sa tentative d'encerclement de l'armée de Charles-Louis de Teschen.

Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen continué à diriger le IIe Armee Korps.

Néanmoins, les pertes ennemis sont terrifiantes (environ 10 000 morts et disparus).

Alexandre Gaulthier de Rigny commande la compagnie en l'absence de son capitaine, qui vient d'être tué et se fait remarquer par son courage.

Lorsqu'il rejoint le champ de bataille, Jean-Baptiste d'Autriche tombe sur les arrières des Français et commence à attaquer les hôpitaux de campagne, mais est vite repoussé.

Le lendemain, le 6 juillet 1809, à 2 heures du matin, les deux camps reprennent leur offensive respective.

Charles-Louis de Teschen concentre ses forces à Aspern, en tentant de faire tomber le village détenu par André Masséna et Jean-Baptiste Jules Bernadotte.

Plus de 75 000 soldats attaquent.

Sous cette pression, les deux chefs français se replient sur Wagram.

La situation commence à devenir critique.

À 14 heures, Napoléon Ier rassemble ses forces sur Aspern pour, à première vue, reconquérir la ville.

En fait, il veut contourner des deux côtés l'armée autrichienne, et l'anéantir, puis fondre ensuite sur les derniers carrés encore debout de la ville.

Napoléon Ier ordonne à Antoine Drouot, surnommé le Sage de la Grande Armée, d'exécuter la manœuvre.

Antoine Drouot, met en place la plus formidable batterie d'artillerie dans une bataille : pas moins de 100 pièces de canons sont rassemblées en un même point, anéantissant les charges autrichiennes.

La terrible canonnade est déterminante.

Se lance ensuite les traditionnelles et puissantes charges françaises, menées par le général de Lasalle, qui malheureusement décèdera des suites de ses blessures.

Jacques Joseph Alexandre Macdonald enfonce le centre de l'armée ennemie que protègent 200 pièces de canon.

L'armée autrichienne de Charles-Louis de Teschen est presque totalement anéantie, les maigres bataillons survivants de la tuerie s'enfuient déjà vers Vienne.

Charles-Philippe de Schwarzenberg se retire à la tête de l'arrière-garde.

Les autrichiens comptent plus de 40 000 morts sur le plateau de Wagram, contre 20 000 pour les français.

Cette victoire, durement acquise, se solde par la capitulation de François Ier d'Autriche qui est contraint de demander la paix de Schönbrunn.

Sur le champ de bataille de Wagram, le colonel Gambin présente à l'Empereur les drapeaux pris à Gratz.

Colonel, lui dit Napoléon, je suis content de la bravoure de votre régiment et de la vôtre, vous ferez graver sur vos aigles : UN CONTRE DIX.

Napoléon Ier, mécontent de Jean-Baptiste Jules Bernadotte, lui retire son commandement, et le renvoie à Paris.

Louis Alexandre Berthier a son cheval tué sous lui à Wagram.

Louis Alexandre Berthier devient 1er prince de Wagram le 31 décembre 1809.


Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald - par Jean Sébastien Rouillard - 1837

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald Maréchal d'Empire

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald est fait Maréchal d'Empire le 12 juillet 1809 par Napoléon Ier.


Henri Gatien Bertrand

Henri Gatien Bertrand Grand aigle de la Légion d'honneur

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald Grand aigle de la Légion d'honneur

Henri Gatien Bertrand est fait grand aigle de la Légion d'honneur le 14 août 1809.

Le 14 août 1809, Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald devient Grand aigle de la Légion d'honneur.


Joseph Fouché - Duc d'Otrante

Joseph Fouché Duc d'Otrante

Joseph Fouché devient 1er Duc d'Otrante le 15 août 1809.



Traité de Schönbrunn

Clément-Wenceslas de Metternich Ministre des affaires étrangères et Chancelier

Nommé ministre des affaires étrangères et chancelier le 8 octobre 1809, Clément-Wenceslas de Metternich décide de temporiser et faire semblant d'être amical.

Le traité de Schönbrunn,orthographié à l'époque Schœnbrun, ou traité de Vienne est signé au palais de Schönbrunn, entre l'Empire français et l'Empire d'Autriche, le 14 octobre 1809, mettant un terme à la cinquième coalition pendant les guerres napoléoniennes.

Clément-Wenceslas de Metternich doit signer ce traité.

La France impose de dures conditions de paix.

L'Autriche reconnaît les conquêtes de Napoléon Ier sur les autres nations, et Joseph Bonaparte comme roi d'Espagne.

Elle doit rejoindre le blocus continental contre l'Angleterre.

Le Tyrol et Salzbourg sont cédés à la Bavière, la Galicie occidentale est cédée au duché de Varsovie, et Trieste et la Dalmatie située au sud du Danube sont cédés à la France.

L'Autriche verse en plus une lourde indemnité à la France et son armée est réduite à 150 000 hommes

Cette promesse ne sera pas tenue.

En outre, François Ier d'Autriche donne sa fille Marie-Louise d'Autriche en mariage à Napoléon Ier.



Mariage d'Aymard-Charles-Marie-Théodore de Nicolaï avec Adèle Charlotte Augustine de Lévis

Aymard-Charles-Marie-Théodore de Nicolaï (1782-1871) épouse à Bruxelles le 17 avril 1809 Adèle Charlotte Augustine de Lévis, fille de Pierre-Marc-Gaston de Lévis et de Pauline Louise Françoise de Paule Charpentier d'Ennery. Leurs enfants sont :



Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald Duc de Tarente

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald est fait 1er Duc de Tarente et de l'Empire le 9 décembre 1809.

À son retour à Paris, Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald prend le commandement d'un corps d'armée en Espagne.


Marie-Louise d'Autriche par Gérard François Pascal Simon

Mariage de Napoléon Ier avec Marie-Louise d'Autriche

Napoléon Ier hésite entre la sœur de l'empereur de Russie et la fille de l'empereur d'Autriche.

Il accepte finalement l'offre de l'empereur d'Autriche.

Ce mariage a pour objectif de cimenter les relations entre la France et l'Autriche, qui ont connu 18 ans de guerre.

J'épouse un ventre ! dit Napoléon.

Il prend des leçons de maintien et apprend la valse.

De son côté, Marie-Louise d'Autriche accepte de se sacrifier pour le bonheur de l'État.

Épris de Marie-Louise d'Autriche, François IV de Modène doit renoncer à la jeune fille.

Un mariage est d'abord célébré par procuration, à Vienne, le 11 mars 1810, comme le veut la tradition.

Puis Marie-Louise vient en France.

Impatient, l'empereur ne se contient pas et va à la rencontre du carrosse à Compiègne, le 27 mars 1810.

Le soir même, sans attendre le mariage officiel, il initie sa jeune épouse à ses devoirs conjugaux.

Le lendemain, béat, il glisse à son aide de camp Savary : Mon cher, épousez une Allemande, ce sont les meilleures femmes du monde, douces, bonnes, naïves et fraîches comme des roses !

Napoléon épouse à Saint-Cloud le lundi 1 avril 1810 Marie-Louise d'Autriche.

Leur enfant est :

Le contrat de mariage est signé le 2 avril 1810 au Louvre à Paris.

Pendant 3 semaines, ils vivent une lune de miel, coupée du monde.

Marie-Louise d'Autriche devient Impératrice des Français.

Marie-Caroline d'Autriche s'indigne du mariage de sa petite-fille avec son ennemi juré.


Siège de Lerida - par Jean Charles Joseph Remond (1795-1875) - 1836 - Musée de l'Histoire de France à Versailles

Combat de Lérida

Joseph Bonaparte demande à Louis Gabriel Suchet de pacifier l'Andalousie et lui se dépêche juste après de réduire la Catalogne et commence par aller vers Lérida.

L'entreprise est difficile car la proximité des autres places fortes (Tortose, Mequinenza et Tarragone) impose une forte présence pour contenir la place sans être menacé par les sorties.

Les forces françaises du IIIe corps comportent :

Louis Gabriel Suchet arrive le 15 avril 1810 pour investir la ville.

Louis Gabriel Suchet, apprenant que la colonne du général O'Donnel, commandant des espagnols, est près de la ville, envoie la division Musnier qui ne la trouve que le 22 avril 1810.

Il est fort de 8 000 hommes dont 400 cavaliers.

La division Musnier, allégée du 121e de ligne, a cependant les 4e régiment de hussards et 13e régiment de cuirassiers.

André Burthe d'Annelet participe à ce combat.

Le 23 avril 1810, la confrontation commence par la rencontre des troupes de Jean Isidore Harispe et de Miguel Ibarrola Gonzáles.

Miguel Ibarrola Gonzáles recule rapidement mais se fait charger de flanc par les cuirassiers qui font un carnage.

À ce moment, la deuxième division commandée par O'Donnell arrive.

C'est de nouveau la débandade dont profitent les cuirassiers.

La journée se solde par plus de 500 pertes et 2 500 prisonniers espagnols:

Les français ont 120 pertes, toutes du 13e régiment de cuirassiers.

Après cette victoire une sommation est faite aux assiégés mais la réponse de Garcia Condé est négative.

La ville est protégée par la Sègre et les forts (Garden et château) la première tranchée d'approche est ouverte le 29 avril 1810.

Le 7 mai 1810 les premiers tirs se font sur la ville.

Le 12 mai 1810 une brèche est faite au fort Garden et un magasin de poudre explose.

À la tête d'un bataillon du 114e et de 4 compagnies d'élite du 121e, le général Vergez d'un côté et le général Buget de l'autre prennent les deux redoutes opposées.

Le 13 mai 1810 à 19h, le général Habert lance un assaut général et pénètre dans la ville.

Le 14 mai 1810 le drapeau blanc est hissé.

Sont libéré des geôles 33 officiers des armées d'Aragon, notamment ceux pris lors du combat de Mollet (colonel Guéry).

Les prises de guerre comprennent les canons de la ville 1 500 000 cartouches, 10 drapeaux, 10 milliers de poudre.



Liaison de Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé avec Sophie Dawes

Alors qu'il vit en émigration à Londres, où il mène grand train, Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé a une liaison en 1810 avec Sophie Dawes, originaire de l'île de Wight, une simple servante rencontrée dans une maison close de Piccadilly.

Il lui fait donner une éducation soignée.



Joseph Souham Commandant dans l'armée de Catalogne

Joseph Souham Commandant de la 9e division du 7ème corps de l'armée de Catalogne en 1810.


Thérèse de Saxe-Hildburghausen

Mariage de Louis Ier de Bavière avec Thérèse de Saxe-Hildburghausen

Il acquiert très jeune un goût pour les arts, et effectue de nombreux voyages en Italie.

Louis Ier de Bavière prend part aux guerres napoléoniennes d'abord dans les troupes de Napoléon Ier.

Maximilien Ier Joseph de Bavière, son père, ne désire pas mésallier Louis Ier de Bavière avec une "napoléonide".

Louis Ier de Bavière épouse en 1810 Thérèse de Saxe-Hildburghausen. Leurs enfants sont :

Les festivités à l'occasion de ces noces sont à l'origine de la première Oktoberfest.



Mariage d'Eugène-Jacques-Joseph-Innocent de Vogüé avec Laure-Angélique-Joseph-Innocent de Sibeud de Beausemblant

Eugène-Jacques-Joseph-Innocent de Vogüé épouse le 10 septembre 1810 Laure Angélique Marie Françoise ou Laure-Angélique-Joseph-Innocent de Sibeud de Beausemblant (morte le 17 mars 1863 à Gourdon). Leurs enfants sont :



Mort de Joseph Alvintzy

Joseph Alvintzy meurt à Buda le 25 septembre 1810.



Naissance de Pierre Joseph François Bosquet

Pierre Joseph François Bosquet naît en 1810.


Marie-Louise d'Autriche veillant sur le sommeil du roi de Rome - Marie-Victoire-Joséphine Molliex-Gozé la nourrice debout Napoléon-François-Charles-Joseph Bonaparte - Thomas Lawrence - 1818-1819 - Fogg Art Museum - Harvard University Art Museums

Naissance de Napoléon II

Napoléon II Roi de Rome

Napoléon-François-Charles-Joseph-Bonaparte ou Napoléon II naît au palais des Tuileries à Paris le 20 mars 1811, fils de Napoléon Ier et de l'archiduchesse Marie-Louise d'Autriche.

Des complications ont eu lieu lors de l'accouchement.

Napoléon dit alors de sauver en priorité la mère, contrairement à l'usage qui est de sauver l'enfant.

Ce qui équivaut à sauver l'alliance autrichienne avant d'avoir d'autres enfants.

L'enfant est rapidement confié à Louise Charlotte Françoise Le Tellier de Montmirail, surnommée maman Quiou, qui devient sa gouvernante.

Les vœux de Napoléon sont comblés : Marie-Louise d'Autriche le rend père d'un héritier qu'il a tant désiré, car c'est pour l'obtenir qu'il a divorcé d'avec Joséphine de Beauharnais.

Le clergé et tous les corps de l'État saluent le berceau du nouveau-né par des discours et des harangues dont la flatterie, quoique exagérée, n'a pourtant rien d'extraordinaire dans cette circonstance.

François Étienne Christophe Kellermann porte la queue du manteau du Roi de Rome lors de son baptême.

Le jeune prince reçoit, dès sa naissance, le titre de roi de Rome en vertu du sénatus-consulte du 17 février 1810.

Ce titre est destiné à rappeler au pape Pie VII que Rome n'est plus que le chef-lieu de l'un des 130 départements français.

En outre Napoléon capte ainsi l'héritage de l'Empire romain germanique : plus précisément les Électeurs avaient la possibilité de désigner un successeur du vivant de l'empereur, cet héritier recevant alors le titre de roi des Romains.

Napoléon Ier installe Napoléon II au Château de Meudon.



Mort de Jean-Baptiste Joseph de Bailly Comte de Fresnay, Marquis du Bourg-Leprestre, Seigneur de Bourgneuf-la-Forêt, de Daviet, de La Baconnière, de Vautorte, de La Templerie, de La Ferté, de La Moezière, de Saint-Martin, de Montsûrs et de Nuillé-sur-Ouette

Jean Baptiste Joseph de Bailly meurt à Laval le 11 ou 12 juin 1811.



Retraite de Joseph Mathurin Fidèle Lesuire

Joseph Mathurin Fidèle Lesuire obtient sa retraite le 6 août 1811.



Liaison de Charles de Flahaut avec Hortense de Beauharnais

Charles de Flahaut, aide de camp de Joachim Murat et fils naturel de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, a une liaison avec Hortense de Beauharnais. Leur enfant est :



Naissance de Charles Auguste Louis Joseph de Morny

Charles Auguste Louis Joseph de Morny naît à Saint-Maurice dans le canton du Valais (dans le département français du Simplon au moment de la naissance) le 15 ou le 17 septembre 1811, fils de Charles de Flahaut et d'Hortense de Beauharnais.

Hortense de Beauharnais aurait ainsi accouché discrètement de son quatrième fils en Suisse où elle réside plutôt qu'à Paris.

Un acte de naissance le fait naître à Paris le 21 octobre 1811 (ancien 3e arrondissement) sous le nom de Charles Auguste Louis Joseph Demorny, fils d'Auguste-Jean-Hyacinthe Demorny et de Louise-Coralie Fleury.

Auguste-Jean-Hyacinthe Demorny est un officier subalterne à la solde de Joséphine de Beauharnais.

Il est propriétaire à Saint-Domingue et demeure à Villetaneuve ou Villetaneuse.

Il accepte de donner son nom au bébé puis s'éclipse rapidement après avoir probablement monnayé son patronyme

Morny évoquait son ascendance avec humour en ces termes : " Dans ma lignée, nous sommes bâtards de mère en fils depuis trois générations.

Je suis arrière-petit-fils de roi, petit-fils d'évêque, fils de reine et frère d'empereur ".



Joseph Mathurin Fidèle Lesuire Baron de l'Empire

Joseph Mathurin Fidèle Lesuire, après avoir servi avec la plus grande distinction dans l'armée de réserve, sous François Étienne Christophe Kellermann, et dans les 5e et 15e divisions militaires, est créé, sous le nom de Bizy, le 12 novembre 1811.



Mariage de Nicolas Charles Marie Oudinot avec Marie-Charlotte Eugénie de Coucy

Nicolas Charles Marie Oudinot est veuf de Charlotte Derlin.

Nicolas Charles Oudinot épouse à Vitry-le-François le 12ou le 19 janvier 1812 Marie-Charlotte Eugénie Julienne de Coucy. Leurs enfants sont :



Joseph Picot de Limoëlan ordonné prêtre

Joseph Picot de Limoëlan est ordonné prêtre en 1812.


La Grande Armée en action sur le plateau de la Moskova Napoléon Ier et ses généraux à la bataille de la Moskowa

Bataille de la Moskova

Mort d'Auguste Caulincourt

Le 4 septembre 1812, les éclaireurs de Joachim Murat repèrent les positions ennemies sur le plateau de Borodino sur la rive droite de la Kolotscha (affluent de la Moskova ou Moskowa).

Les russes, emmenés par Mikhaïl Illarionovitch Golenichtchev-Koutouzov vont dresser un certain nombre de redoutes, flèches et tranchées en tout genre pour barrer la route de Moscou La Sainte aux français.

La supériorité en nombre et en matériel confère aux russes une certaine confiance :

Louis Nicolas Davout propose à Napoléon Ier d'effectuer une marche de nuit à travers la forêt d'Outitza pour tomber sur les arrières ennemis, mais ce dernier refuse, pendant qu'il a juste assez de monde pour effectuer une manœuvre classique.

Il prévoit l'attaque de Michel Ney et de Jean-Andoche Junot sur les flèches de la Kolotscha, soit 80 000 hommes sur un front de trois kilomètres.

Joseph Poniatowski et ses fiers lanciers polonais devront contourner Kutusov pour l'enfermer au maximum, et il reviendra à Louis Nicolas Davout d'écraser le tout quand le moment sera venu.

Jean-Andoche Junot commande le 8e corps avec compétence.

Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac commande le 4e régiment de ligne à la bataille de la Moskowa.

Mais, en plus des formidables défenses russes, les corps d'Ostermann, de Platov, d'Udarov, de Rajevski, de Doktorov et de Pahlen sont là pour mener la vie dure à la Grande Armée...

Les premiers affrontements commencent à partir du 5 septembre 1812.

Les français du 61ème régiment d'infanterie du général Compans enlèvent, avec beaucoup de difficultés, la redoute de Schwardino.

Deux jours plus tard, le 7 septembre 1812, dans le courant de la nuit, les premiers coups de canons réveillent les deux armées.

A 6 heures du matin, le véritable affrontement s'engage.

À gauche, les Italiens d'Eugène de Beauharnais enlèvent Borodino, mais ne peuvent maintenir la position très longtemps.

À Borodino, Pierre de Bagration subit l'essentiel de l'attaque française, sur la gauche de son armée.

André Burthe d'Annelet est blessé lors de cette bataille.

Pierre de Bagration résiste vaillamment mais reçoit une blessure mortelle en fin de journée.

Louis Nicolas Davout se rend maître de la redoute de Semenovskoïe, mais doit lui-aussi battre en retraite après la contre-attaque russe.

Joachim Murat se présente en soutien avec deux régiments de cuirassiers et repousse l'offensive de la Garde Impériale Russe, déblaie le terrain et ouvre la voie aux corps d'armées de Ney et de Louis Nicolas Davout.

À 10 heures, des mêlées d'une violence inouïe s'engagent sur la Grande Redoute.

La victoire reste aux français, tandis que les artilleries de chaque camp noient le plateau de la Moskova d'un déluge de feu.

Le front russe risque de craquer, et Pierre de Bagration, avec l'approbation de Barclay de Tolly, demande des renforts urgents à Kutusov.

Kutusov se présente sur le champ de bataille, à l'abri des tirs français.

Cela donne un regain d'optimisme dans l'armée du Tsar.

La Grande Redoute retombe aux mains des russes.

Ney et Louis Nicolas Davout sont attaqués furieusement par Pierre de Bagration, et battent en retraite.

L'Empereur lance alors ses compagnies de Wurtembourgeois menés par Marchand.

Ceux-ci résistent aux charges successives et bousculent les fantassins russes.

3 heures plus tard, la situation commence à devenir critique pour les russes pourtant bien partis dans la bataille.

Leur résistance s'affaiblit, et ils n'arrivent pas à enfoncer les lignes françaises.

Mais, ils sont toujours en possession de la Grande Redoute, qui se révèle être le point stratégique capitale de l'affrontement.

Ney et Joachim Murat se concerte : une victoire éclatante est à portée de main si Napoléon Ier décide de faire donner la Garde.

Mais il refuse de se séparer de sa dernière réserve.

Il place 300 pièces d'artillerie pour faire tomber la Grande Redoute.

Il charge Auguste Caulincourt, le frère du Grand Écuyer de l'Empire, de renforcer cette offensive.

Celui-ci s'élance avec courage, sabrant lui-même les tirailleurs russes, et enlève finalement la Redoute avant de tomber, mortellement blessé.

Emmanuel de Grouchy se porte alors en renfort, et conforte les nouvelles positions françaises.

Là aussi, il faudrait des troupes fraîches pour exploiter le succès, mais l'Empereur ne veut toujours pas risquer sa dernière réserve.

Cependant les russes ne veulent pas quitter le champ de bataille.

Napoléon décide de les pilonner.

Il prononcera cette phrase célèbre : Puisqu'ils en veulent, dit-il au général d'artillerie Sorbier, donnez-leur en.

Ce n'est pas moins de 400 canons qui vomissent la mort selon le commandant Lachouque sur les pauvres fuyards russes.

A 15 heures, la bataille la plus meurtrière de l'Empire est finie.

La victoire aura été particulièrement difficile...

Le carnage aura duré 14 heures :

48 généraux sont morts pendant cet affrontement :

Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot est laissé pour mort sur le champ de bataille.

Retrouvé parmi les cadavres par son aide de camp, il est envoyé à Berlin pour soigner ses 17 blessures et se rétablir.

Louis François Foucher participe à cette bataille.

La conduitede Jacques Louis César Alexandre Randon lors de cette bataille lui a vaut le grade de Sous-lieutenant.

Napoléon Ier résume ainsi la Moskova : Jamais je ne vis briller dans mon armée autant de mérite.

La route de Moscou, située à 125 km, est ouverte.



Joseph de Puniet de Monfort Officier de la Légion d'honneur

Joseph de Puniet de Monfort devient officier de la Légion d'honneur le 2 septembre 1812.


Napoléon Ier à Moscou Napoléon Ier en retraite devant le Kremlin en flamme

Prise de Moscou

Évacuation de Moscou

Avant l'ordre d'évacuation, Moscou compte environ 270 000 habitants.

La plupart évacuent la ville et les habitants restants se chargent de brûler ou de dérober les derniers stocks de nourriture pour en priver les Français.

Le 14 septembre 1812, à 2 heures de l'après-midi, Napoléon Ier, avec sa garde et le 1er corps, fait son entrée dans l'ancienne capitale de la Moscovie.

La ville est déserte.

Fédor Vassili Rostopchine est gouverneur général de Moscou qu'il vide de toute provision.

Il lance des pamphlets contre Napoléon, fait évacuer les pompes à incendie et libère des prisonniers avec la mission de mettre le feu chacun à un quartier.

L'incendie de Moscou qui en résulte, qui fera dire à Sophie Feodorovna Rostopchine, sa fille :J'ai vu comme une aurore boréale sur la ville.

Le 15 septembre 1812, Napoléon Ier s'installe au Kremlin, le palais des tsars situé au milieu de la ville.

Il reste alors le tiers de la population dont la plupart sont des commerçants étrangers, des serviteurs ou des personnes incapables ou ne voulant pas fuir.

Ils se tiennent à l'écart des troupes, y compris la nombreuse communauté française présente.

Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier est nommé gouverneur, avec ordre d'empêcher le pillage par tous les moyens.

Des secours sont donnés aux blessés russes qui encombrent les hôpitaux, ainsi qu'aux Moscovites qui n'ont pas voulu suivre l'armée de Mikhaïl Illarionovitch Golenichtchev-Koutouzov.

Napoléon Ier pense que le tsar Alexandre Ier de Russie lui offrira sa capitulation sur le Mont Poklonnaïa.

Un armistice est accordé aux Russes et Napoléon Ier, fort de son triomphe, propose la paix à Alexandre Ier de Russie.

Il ne reçoit que des réponses évasives laissant vaguement espérer un arrangement, mais qui arrangent les deux parties.

Les Français ont ainsi le temps de reprendre des forces, les Russes attendent les grands froids qui obligeront les Français à évacuer la Russie.

Du 14 au 18 septembre 1812 du calendrier grégorien (2 au 6 septembre du calendrier julien), des feux commencent à Moscou, et ravagent la ville, essentiellement construite en bois, privant les Français d'abris.

À un signal donné, le feu éclate dans 1 000 endroits à la fois.

C'est en vain que les Français tentent d'éteindre l'incendie : le ravage des flammes ne s'arrête que dans la soirée du 20 septembre 1812, lorsque près de 7 000 maisons en bois et 4 000 maisons de pierres, les 9/10 de la ville, sont en cendres.

20 000 malades ou blessés sont victimes de ce désastre.

Occupant une ville en ruines, sans avoir reçu la capitulation russe, face à une manœuvre russe le poussant à quitter Moscou, Napoléon Ier entame sa longue retraite le 18 octobre 1812.

Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier a ordre d'abandonner le Kremlin le 23 octobre 1812, après l'avoir détruit, et de ne laisser en arrière ni blessés, ni malades.

la Grande Armée est alors constamment harcelée par l'ennemi.

Napoléon Ier estimera plus tard que son erreur a été de ne pas quitter Moscou 2 semaines plus tôt et de surprendre l'armée de Mikhaïl Illarionovitch Golenichtchev-Koutouzov qui campe à proximité, à Tarutino.

Même si cela n'aurait pas suffi à vaincre immédiatement la Russie, celle-ci aurait été ensuite incapable d'affronter les Français.

Ivan Katayev estime les pertes au 3/4 des bâtiments de la ville :

On estime à 2 000 le nombre de soldats russes blessés qui ont péri dans les incendies.

12.000 corps en tout ont été retrouvés.

Sont été complètement détruits

De nombreuses œuvres d'art, notamment l'original de Le dit de la campagne d'Igor, ont disparu à jamais.

L'orphelinat de Moscou près de Kitai-Gorod, converti en hôpital, est sauvé par la police locale.

La population de Moscou estimée en 1811 à 270 000 âmes, est d'environ 215 000 résidents après la guerre.

La population de Moscou passera à 349 000 en 1840.

Contrairement aux déclarations de Jean-Baptiste Antoine Marcellin de Marbot qui prétendait que l'incendie de Moscou était la principale cause de l'échec de la campagne de 1812, la destruction de Moscou n'était pas si totale, pour qu'il ne reste pas suffisamment de maisons, de palais, d'églises ou de casernes pour accueillir l'ensemble de l'armée.

De plus, de nombreuses unités étaient stationnées en dehors de la ville, dans des régions éloignées comme les banlieues Ostankino (cavalerie légère) ou Khimki (corps d'italien), d'autres ont été envoyées au sud pour faire barrage aux mouvements des Russes.


Napoléon Ier en retraite – par Adolf Northern Napoléon traversant la Bérézina - par Janvier Suchodolski – 1866- Musée national de Poznan Traversée de la Bérézina

Bataille de la Bérézina

La retraite de Napoléon Ier se fait dans de mauvaises conditions.

L'hiver n'est pas précoce mais est très rigoureux.

Les températures atteignent -30 au thermomètre de Réaumur.

La Grande Armée est :

Les armées russes comptent sur cet obstacle naturel pour bloquer l'armée de Napoléon Ier.

Napoléon Ier décide d'organiser une manœuvre de diversion pour permettre le franchissement de la Bérézina 15 km en amont, face au village de Stoudienka, où le général Corbineau a identifié un passage possible.

Le succès de l'opération passe par la très rapide construction de deux ponts à Stoudienka.

À cet endroit, la largeur de la rivière n'est que de 20 m et sa profondeur est de l'ordre de 2 m.

Les 26, 27, 28 novembre 1812, les pontonniers néerlandais du général Éblé réalisent et entretiennent ces deux ouvrages.

Le fait que les soldats se jettent dans l'eau glacée pour construire les ponts prouve que la Bérézina n'est pas gelée.

La Grande Armée commence à franchir la Bérézina le 26 novembre 1812, dès 13 heures, malgré l'opposition des 3 armées russes.

La division de Charles Antoine Louis Alexis Morand franchit la Bérézina en ordre, à la stupéfaction générale, au son des fifres et des tambours les 27 et 28 novembre 1812.

Dans la nuit, Tchitchagov se rend compte de son erreur mais ne peut intervenir immédiatement.

Tchitchagov, Louis Adolphe Pierre de Sayn-Wittgenstein-Ludwigsbourg et l'avant-garde de Mikhaïl Illarionovitch Golenichtchev-Koutouzov prennent l'offensive le 28 novembre 1812 vers 8 heures du matin.

Claude-Victor Perrin, à la tête du neuvième corps de la Grande Armée, avec 10 000 hommes, défend toute la journée sur la rive est de la Bérézina les hauteurs de Stoudienka face à l'armée de Louis Adolphe Pierre de Sayn-Wittgenstein-Ludwigsbourg, dont les effectifs se renforcent à mesure que le temps passe.

Fournier emmène 800 cavaliers à la charge, à de multiples reprises, pour repousser la cavalerie et l'infanterie russes.

Claude-Victor Perrin permet à la majeure partie des débris de l'armée de passer le fleuve,

Alors que la traversée s'achève, la nuit interrompt les combats et Claude-Victor Perrin en profite pour passer à son tour sur la rive droite.

Le 28 novembre 1812, Tchitchagov attaque sur le côté droit.

Là, la bataille se déroule dans une forêt de pins et se poursuit toute la journée.

Les maréchaux Nicolas Charles Marie Oudinot et Michel Ney à la tête de 18 000 vétérans dont 9 000 Polonais commandés par les généraux Joseph Zajonchek, Jean Henri Dombrowski et Charles Kniaziewicz, culbutent l'amiral Tchitchagov qui se replie sur Bolchoi Stakhov et lui font 1 500 prisonniers, ce qui permet à la Grande Armée de passer le fleuve.

Pour que cette armée puisse se replier, le 126e régiment d'infanterie de ligne se sacrifie volontairement pour permettre aux éléments qui n'ont pas encore traversé de le faire, il n'y aura que quelques survivants.

Les formations combattantes, l'état-major et l'artillerie de la Grande Armée ont franchi la Bérézina.

Plus tard, de nombreux retardataires sont encore sur l'autre rive.

Jean-Baptiste Éblé envoie plusieurs fois dire autour des bivouacs que les ponts vont être détruits dès l'aube du 29 novembre 1812 pour protéger la retraite.

Des voitures sont incendiées pour convaincre les retardataires de l'urgence à traverser, mais la plupart des traînards, épuisés, préférant attendre le jour, restent sourds à ces injonctions.

Après avoir autant que possible reporté l'échéance, les 2 ponts sont incendiés sur l'ordre de Napoléon Ier entre 8 h 30 et 9 heures.

La rive gauche de la Bérézina offre alors le spectacle tragique d'hommes, de femmes et d'enfants se précipitant à travers les flammes des ponts ou tentant de traverser la rivière à la nage.

Parmi les 400 hommes qui ont construit les ponts, seuls :

survivront à la bataille.

Les cosaques russes, trouvant le passage libéré après le départ de Claude-Victor Perrin, arrivent à 9 h 30.

Jacques Louis César Alexandre Randon participe à la retraite de Russie

Ils s'emparent du matériel abandonné par la Grande Armée et font de nombreux prisonniers, en tout environ 10 000 prisonniers.

Même si la Grande Armée évite l'anéantissement, elle ne comporte plus de quelques milliers de soldats en état de combattre, surtout des grenadiers de la Vieille Garde, alors qu'environ 50 000 traînards se replient sur Vilnius.

Napoléon Ier aura perdu beaucoup d'hommes, environ 45 000 morts, lors de cette bataille, ce qui causera en partie sa perte par la suite.

La Bérézina peut être vue selon les sources soit comme une défaite française soit comme une bataille victorieuse menée dans une campagne perdue.

En France, le mot de Bérézina est devenu dans le langage courant synonyme de désastre.

Pour les Russes, la perspective est autre : la campagne de 1812 marque avant tout pour eux une victoire et un sursaut national.

Le 29 décembre 1812, les débris de la division de Charles Antoine Louis Alexis Morand se regroupent à Thorn.



Sixième Coalition contre Napoléon Ier

Marie-Louise l'Autriche Régente de l'Empire

Après l'effroyable retraite de Russie, Napoléon Ier doit en toute hâte reconstituer une Grande Armée.

Il pousse son pays dans ses derniers retranchements au niveau militaire comme économique.

Mais la France est lasse de la guerre qui dure depuis 1792 !

Les nouveaux régiments sont composés de jeunes hommes d'à peine 20 ans qui, pour la plupart, n'ont jamais vu une bataille de leur vie.

On les surnomme les Maries-Louises, doux noms en référence à l'impératrice.

François Ier d'Autriche entre en 1813 dans la coalition contre Napoléon Ier, son gendre.

Marie-Louise d'Autriche se range du côté de Napoléon Ier contre François Ier d'Autriche, son propre père.

Napoléon Ier part en campagne contre la Russie et contre l'Autriche, Marie-Louise d'Autriche devient Régente de l'Empire.

Elle est entourée par :

Tous ces gens sont prêts à trahir Napoléon en son absence, tandis que Marie-Louise d'Autriche lui reste fidèle.

L'armée française sécurise l'Allemagne en détenant tous les points stratégiques, du Rhin jusqu'au Duché de Varsovie repris par les Alliés.

Mais la supériorité numérique des Coalisés oblige Napoléon Ier à se replier près du Rhin.



Mariage de Louis Marie Joseph Gabriel César de Choiseul-Praslin avec Ida du Cluzel

Louis Marie Joseph Gabriel César de Choiseul-Praslin épouse Ida du Cluzel (morte en 1816). Leur enfant est :



Bataille de Lutzen ou de Grossgorschen

Prise de Leipzig

Après le combat de Weissenfels, Napoléon Ier décide de progresser vers Leipzig afin de passer l'Elster et rejoindre le corps d'Eugène de Beauharnais au nord de la ville.

Les Coalisés veulent interdire ce mouvement et surprendre Napoléon Ier dans la plaine de Lützen où leur cavalerie, supérieure en nombre, pourra se développer.

Le 2 mai 1813, pour garder ses flancs, Napoléon Ier envoie Michel Ney protéger la route au sud de Lützen et tenir les villages de Großgörschen, Kleingörschen, Rahna et Kaja.

Le reste de l'armée est en colonne entre Weissenfels et Leipzig.

En tête, le corps de Lauriston attaque les troupes du général Kleist qui tiennent le village de Lindenau, à l'entrée de Leipzig.

À midi, Louis Adolphe Pierre de Sayn-Wittgenstein-Ludwigsbourg, venant de Pegau, attaque le centre français en direction de la ville de Lützen.

Pour passer, il faut s'emparer des 4 villages.

Gebhard Leberecht von Blücher attaque en tête, mais se heurte à la division Joseph Souham.

Celle-ci se replie sur la deuxième ligne défensive établie par Michel Ney, laissant les villages aux Prussiens.

Wintzingerode attaque la gauche française à Starsiedel, mais est arrêté par la division Gérard.

Napoléon Ier, surpris par l'attaque d'un ennemi qu'il croyait être à Leipzig, rappelle alors tous ses corps pour repousser l'assaut des Coalisés.

Il se rend auprès de Michel Ney.

L'Empereur dispose les renforts au fur et à mesure qu'ils arrivent.

La ligne française résiste aux assauts des Coalisés.

À 18 heures, Gebhard Leberecht von Blücher tente une dernière percée.

À la tête de la Garde royale prussienne, il lance un nouvel assaut et prend Kleingörschen, Eisdorf et Kaja.

Wintzingerode menace Starsiedel.

Michel Ney envoie la division Gérard qui contre-attaque, reprend les villages de Kleingörschen, Rahna et Kaja, et poursuit la division de la Garde royale prussienne.

Seul Großgörschen reste aux mains des Coalisés.

La Garde Impériale s'installe en avant de Starsiedel.

Antoine Drouot dispose l'artillerie de la Garde sur le flanc des troupes de Louis Adolphe Pierre de Sayn-Wittgenstein-Ludwigsbourg.

Attaquées sur les flancs, les forces coalisées se replient.

Napoléon Ier ordonne une attaque générale pour poursuivre les Coalisés, mais la nuit vient mettre un terme à la manœuvre.

Jacques Louis César Alexandre Randon est blessé 2 fois à Lützen,

L'absence de cavalerie empêche Napoléon Ier d'obtenir un succès complet.

Les pertes alliées s'élèvent à environ 20 000 hommes, celles des Français à 18 000.

Charles Antoine Louis Alexis Morand participe à cette bataille.

La division Jean Gabriel Marchand est engagée lors de cette bataille de Lützen.

Jean Baptiste Cacault est blessé lors de cette bataille.

Alexandre Gaulthier de Rigny, attaché à l'état-major de Louis Alexandre Berthier, reçoit une grave blessure à la tête et est fait prisonnier.

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld participe à cette bataille.

Le lendemain, Leipzig est occupée.

Gerhard Johann David von Scharnhorst, l'âme de la rébellion antinapoléonienne en terre allemande, est blessé par balle au genou lors de la bataille.

La bataille est initialement perçue en Russie comme une victoire de la coalition :



Naissance de Louis Napoléon Suchet d'Albufera

Louis Napoléon Suchet d'Albufera naît à Paris le 23 mai 1813, fils de Louis Gabriel Suchet et d'Honorine Anthoine de Saint-Joseph.


Arthur Wellesley de Wellington par Francisco Goya

Bataille de Vitoria

Après l'arrivée du printemps, Arthur Wellesley de Wellington à la tête d'un ensemble de troupes britanniques, espagnoles et portugaises avance à nouveau vers le nord-est, atteignant la vallée de l'Esla le 20 mai 1813.

Ce mouvement inquiète Jean-Baptiste Jourdan qui retire l'armée de 58 000 hommes qu'il a déployée pour réoccuper la zone entre les rivières du Duero et du Tage et la concentre à nouveau à Burgos.

Jean-Baptiste Jourdan envisage déjà d'abandonner le sol espagnol pour mettre à l'abri la cour de Joseph Bonaparte.

L'armée de Arthur Wellesley de Wellington se met alors en marche pour couper cette voie de retraite, disposée en 3 colonnes.

Elle rejoint les Français en train de se retirer aux environs de Vitoria aux Pays basque.

Les Français se voient obligés de combattre.

Le 21 juin 1813, après une série de durs affrontements, la 3e division sous les ordres de Thomas Picton rompt le front central français qui s'effondre.

Les Français se lancent alors dans une fuite désespérée vers la frontière de leur pays, laissant derrière eux 7 500 hommes morts, blessés et prisonniers.

Ils perdent également 138 de leurs 140 canons et l'abondant butin qu'ils emportent vers la France.

Les alliés, en particulier les Britanniques, abandonnent alors la poursuite des Français pour se répartir le butin, ce qui irrite Arthur Wellesley de Wellington.

Quand, la nouvelle arrive à Vienne, fin de juillet 1813, Johann Nepomuk Maelzel charge Ludwig van Beethoven de composer une symphonie La Victoire de Wellington opus 91 (Wellingstons Sieg ou Die Schlacht bei Vitoria ou encore Siegessymhonie).

Actuellement, existe un monument sur la place de la Virgen Blanca, au centre de Vitoria, qui commémore cet évènement.

Cette bataille sanctionne la retraite définitive des troupes françaises d'Espagne (à l'exception de la Catalogne).

Joseph Bonaparte abandonne son royaume et rentre en France en 1813.

Joseph Bonaparte reste dans la mémoire comme celui qui a pillé une partie du patrimoine espagnol et s'est approprié lors de sa fuite des objets précieux que les dynasties successives des Habsbourg et des Bourbon s'étaient transmis.

Parmi les objets en question, on compte :

Joseph Bonaparte s'empare également du Beatus de Silos, précieux exemple de l'enluminure médiévale qui n'avait jamais quitté le territoire espagnol.

Plus tard, les forces alliées se regroupent et occupent Saint-Sébastien et Pampelune.

En décembre 1813, depuis ces bases, commence l'invasion du Pays basque français.


Bataille de la Katzbach

Bataille de la Katzbach

Début août 1813, Gebhard Leberecht von Blücher, qui commande l'armée russo-prussienne de Silésie, est las de l'inaction militaire liée aux tractations diplomatiques.

Il est soucieux de l'approvisionnement de son armée.

Dès l'expiration de l'armistice, Gebhard Leberecht von Blücher envahit la partie de la Silésie se situant en zone neutre, dans le but de se saisir de la moisson.

Prenant les forces françaises par surprise, il les refoule de l'autre côté de la rivière Bober.

Le 21 août 1813, les coalisés russo-prussiens sont informés que Napoléon Ier, avec sa Garde et ses réserves, marche à la rescousse.

Conformément au plan établi par les coalisés, l'armée de Silésie bat en retraite afin d'éviter un combat inégal.

Mais le 23 août 1813, l'armée autrichienne commandée par Charles-Philippe de Schwarzenberg, partie de Bohème, envahit la Saxe, menaçant Dresde constituée par Napoléon Ier en base d'approvisionnement.

Le 23 août 1813, Napoléon apprend que les 20 000 hommes de la garnison commandés par Gouvion-Saint-Cyr sont menacés par une armée de 200 000 soldats autrichiens, russes et prussiens, sous le commandement de Charles-Philippe de Schwarzenberg.

À marches forcées, la Garde impériale couvre 145 kilomètres en 3 jours et deux corps de conscrits 200 kilomètres en 4 jours permettant à Napoléon Ier de disposer de 120 000 hommes.

Aussitôt, Napoléon Ier fait demi-tour, laissant Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald se charger de Gebhard Leberecht von Blücher, avec la mission de traverser la rivière Katzbach pour repousser les coalisés au-delà de Jauer.

Dans le même temps, Gebhard Leberecht von Blücher, informé de la volte-face de Napoléon Ier, ordonne à ses troupes de reprendre l'offensive en franchissant la Katzbach.

Les deux armées, de taille égale, se heurtent de face le 26 août 1813 dans la zone située entre :

à environ 10 km en ligne droite depuis les remparts de Legnica et à 9,5 km de Jawor.

Les deux camps sont pris par surprise.

Bien que ses ordres soient de défendre le flanc du principal corps de Napoléon Ier contre Gebhard Leberecht von Blücher, Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald se décide quand même à attaquer.

Il répartit les deux-tiers de son armée, soit environ 60 000 hommes, dans une tentative de surprendre le flanc de l'armée russo-prussienne par la droite.

Le général Jean-Baptiste Antoine Marcellin de Marbot participe comme colonel du 23e régiment de chasseurs à cheval à cette bataille.

Dans ses mémoires, il met en relief les erreurs d'Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald dans le déploiement des troupes, face à une armée dont la cavalerie est notoirement plus nombreuse.

Les Français, épuisés d'avoir grimpé sur le plateau, sont attendus par les Prussiens descendus de la falaise.

La bataille a lieu sous une pluie torrentielle limitant la visibilité et empêchant l'usage des fusils.

La confusion règne et les colonnes françaises se retrouvent trop éloignées les unes des autres pour se soutenir mutuellement.

Bien pensée, l'attaque est exécutée au mauvais moment.

Les 30 000 hommes restants de la force de Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald, qui étaient censés maintenir les armées coalisées en place, doivent faire face à une violente contre-attaque.

Sans soutien ni renforts, les Français doivent rapidement se retirer, laissant de nombreux morts derrière eux.

Beaucoup de soldats français se noient dans les profondeurs de la Kaczawa et de son affluent en crue appelée par les habitants Nysa la furieuse.

Les pertes françaises s'élevèrent à 15 000 morts, blessés ou capturés.

Gebhard Leberecht von Blücher lui ne perd que 4 000 hommes.

Au-delà des pertes humaines, les positions stratégiques françaises se voient affaiblies.


Bataille de Kulm - par Alexandre von Kotzebue Engagement des Chevaliers-Gardes lors de la Bataille de Kulm - Lithographie russe

Bataille de Dresde

Bataille de Kulm

Mort d'Henri LXI de Reuss-Schleiz

Pendant la Sixième Coalition, après la victoire française à la bataille de Dresde les 26 et 27 août 1813, Dominique-Joseph Vandamme poursuit les troupes alliées en retraite.

Napoléon Ier ordonne à Laurent de Gouvion-Saint-Cyr et Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont de soutenir Dominique-Joseph Vandamme.

Le 29 août 1813, Dominique-Joseph Vandamme commande 32 000 à 34 000 hommes et 84 canons.

Michel Barclay de Tolly commande 54 000 hommes des forces coalisées d'Autriche, Prusse et Russie, sous les ordres du général Barclay de Tolly.

Alexandre Ivanovitch Ostermann-Tolstoï commande 13 000 à 14 000 soldats.

La rencontre a lieu près de la ville de Kulm, actuellement Chlumec, à 8 km d'Ústí nad Labem, en République tchèque.

Les troupes de Dominique-Joseph Vandamme ne percent pas.

Henri LXI de Reuss-Schleiz meurt à Kulm le 29 août 1813 lors de la bataille de Kulm, à la tête de la 2e brigade de la 5e division (général Dufour) du 2e corps de la Grande Armée.

Son corps déposé dans un fourgon est pris par l'ennemi à Kulm, le 30 août 1813.

Le 30 août 1813, Friedrich Kleist von Nollendorf et ses Prussiens attaquent la position de Dominique-Joseph Vandamme sur ses arrières et des renforts austro-russes renforcent la position d'Alexandre Ivanovitch Ostermann-Tolstoï.

Dans le corps de Dominique-Joseph Vandamme, il y avait 2 régiments de lanciers polonais dans la division de Jean Corbineau.

L'un était commandé par le colonel Maximilien Fredro qui défend un défilé et doit se rendre.

Le second sous le commandement du comte Tomasz Lubienski peut se retirer.

Les troupes françaises inexpérimentées doivent battre en retraite.

Les Français comptent :

Les coalisés comptent 11 000 soldats tués ou blessés.

Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac donne de nouvelles preuves de valeur lors de cette bataille.

La brigade qu'il commande est presque entièrement détruite par le feu de l'ennemi.

Alexandre Ier de Russie aurait reproché à Dominique-Joseph Vandamme, prisonnier, sa conduite et ses saccages. Ce dernier aurait répondu au tsar :

Je ne suis ni un brigand ni un pilleur, mais ni l'histoire ni mes hommes ne peuvent me reprocher la mort de mon père,

rappelant ainsi la manière dont le tsar était arrivé sur le trône.



Joseph Poniatowski Maréchal d'Empire

Joseph Poniatowsk, Prince Poniatowski, est fait Maréchal d'Empire en 1813 par Napoléon Ier.


Napoléon Ier et Joseph Poniatowski à Leipzig- par January Suchodolski Gebhard Leberecht von Blücher - Prince de Wahlstatt

Bataille de Leipzig

Mort de Joseph Poniatowski

Gebhard Leberecht von Blücher Feld-maréchal

Napoléon Ier décide d'en finir et de battre successivement les armées prussiennes et russes à Leipzig, petite localité au sud de Berlin.

Le 13 octobre 1813 à 13 heures, l'assaut est lancé par les Coalisés qui chargent pour rompre la défense française.

120 000 Coalisés font face à 70 000 français.

Antoine Louis Alexis Morand participe à cette bataille.

Jacques Louis César Alexandre Randon combat à Leipzig en qualité d'aide de camp de Jean Gabriel Marchand, son oncle.

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld participe à cette bataille.

Frédéric-Guillaume des Pays-Bas participe à cette bataille.

Armand Gaston Félix d'Andlau, chef d'escadron du 3e régiment de Gardes d'honneur, participe à cette bataille.

Napoléon Ier recule au sud de la ville, tandis qu'il gagne du terrain au nord.

Le soir, les pertes sont lourdes pour chaque camp : 15 000 morts français et 35 000 morts ennemis.

Napoléon Ier a capturé le général Merveltd et espère pouvoir le monnayer contre un arrangement à l'amiable.

Mais les Alliés, trop conscient de la victoire qui s'offre à eux, ne répondent pas à cet appel.

Le 16 octobre 1813, le combat reprend intensivement.

La division Jean Gabriel Marchand est engagée lors de cette bataille.

Jean-Baptiste Jules Bernadotte passé à l'ennemi prend part à cette bataille du 16 au 19 octobre 1813.

C'est que les corps de Jean-Baptiste Jules Bernadotte et de Gebhard Leberecht von Blücher inverse considérablement la balance.

Napoléon Ier, après concertation avec ses maréchaux, décide de préparer la retraite.

On construit des ponts sur l'Elster, et on les couvre d'explosifs pour les détruire juste après le passage de Jean-Louis-Ébénézer Reynier qui commande l'arrière-garde.

À 9 heures, le 17 octobre 1813, le gros des troupes françaises est passé.

Charles-Philippe de Schwarzenberg ne voit que très tard la manœuvre, et il décide d'attaquer.

Les 20 000 hommes français qui n'ont pas encore passé le pont se voient littéralement enfermés dans les faubourgs de la ville, assiégés par 150 000 autrichiens.

Joseph Poniatowski, qui s'est battu comme un beau diable, meurt en 1813 emporté par les eaux alors qu'il tente de rappeler Napoléon Ier.

Tous ces hommes meurent héroïquement, détruisant les ponts minés pour bloquer les Alliés et faire prendre de l'avance à leurs camarades.

Le 18 octobre 1813, Achille Baraguey d'Hilliers a le poignet gauche emporté par un boulet de canon à Leipzig.

Pour la première fois, les Alliés remportent une immense victoire sur Napoléon Ier.

La bataille de Leipzig, ou bataille des Nations entraîne l'évacuation et la libération de l'Allemagne.

Napoléon Ier est obligé de repasser le Rhin avec son armée.

Elle sonne le glas des derniers espoirs de l'Empereur.

Gebhard Leberecht von Blücher est fait feld-maréchal le 19 octobre 1813.


Bataille de Hanau - Antoine Drouot et ses artilleurs chargés par la cavalerie bavaroise - d'après la peinture de Horace Vernet (1789-1863) - gravé par Samuel Jean Joseph Cholet (1786-1874) et Édouard Girardet

Bataille de Hanau

Après la bataille de Leipzig, Napoléon Ier fait retraite en remportant quelques succès.

Cependant, les retardataires désorganisent de plus en plus la Grande Armée.

43 000 Bavarois et Autrichiens commandés par Karl Philipp von Wrede avancent en Franconie, au nord du Danube.

Ils atteignent Hanau, bloquant l'itinéraire de Napoléon Ier à Francfort.

Croyant que le gros de l'armée française fait route plus au nord pour Coblence, Karl Philipp von Wrede pense faire face à seulement 20 000 hommes protégeant le flanc de l'armée principale.

Le 30 octobre 1813, Karl Philipp von Wrede commence à déployer ses forces pour affronter les Français.

Il place son centre devant la Kinzig et son flanc droit au sud, sur une position isolée, seulement reliée à la force principale par un pont.

Avec l'infanterie de Jacques Joseph Alexandre Macdonald et la cavalerie de Sébastiani, Napoléon Ier n'a que 17 000 hommes à lui opposer.

Des forêts denses à l'est des positions de Karl Philipp von Wrede permettent aux Français de progresser jusqu'au contact des alliés.

Napoléon Ier décide d'attaquer l'aile gauche avec toutes ses troupes disponibles.

Vers midi, Victor et Jacques Joseph Alexandre Macdonald dégagent la forêt devant le centre ennemi.

Le 30 septembre 1813, Antoine Drouot trouve un accès à travers la forêt, sur la gauche des positions de Karl Philipp von Wrede.

Les grenadiers de la vieille garde dégagent le terrain et 3 heures plus tard, 50 canons sont déployés.

Après une charge de la cavalerie bavaroise, foudroyée à bout portant par un tir de mitraille, Antoine Drouot, soutenu par la cavalerie de François Horace Sébastiani, avance ses canons dans la plaine .

Après un bref bombardement d'artillerie, Antoine Drouot réduit au silence les 28 canons de Karl Philipp von Wrede.

Antoine Drouot ouvrant la route à la charge décisive de la cavalerie lourde de la Garde impériale.

La cavalerie française attaque et refoule la cavalerie adverse sur l'aile gauche, avant d'attaquer le centre qui commence à reculer avec de lourdes pertes, sur les berges de la Kinzig.

L'aile droite tente alors de renforcer le centre, mais beaucoup d'hommes périssent noyés en tentant de traverser la rivière sur l'unique pont.

C'est cette charge de cavalerie qui change la face de la bataille.

L'impact de la cavalerie lourde de la Garde impériale est terrible, les grenadiers à cheval de la Garde impériale sous le commandement du général Walther et les Dragons de l'Impératrice enfoncent les Austro-Bavarois.

Le général Louis-Michel Letort de Lorville a son cheval tué sous lui, et le chef d'escadron Claude Testot-Ferry reçoit 22 coups de sabres et de lances et est finalement ramené à l'arrière vivant.

Charles Antoine Louis Alexis Morand se signale lors de cette bataille.

Karl Philipp von Wrede qui pensait n'avoir en face de lui que les miettes de la Grande Armée est plus que déçu.

Cependant, en rassemblant ses troupes, il parvient à former une ligne défensive, du pont de Lamboy à Hanau.

Pendant la nuit, alors que l'Empereur bivouaque dans la forêt au milieu de ses troupes, les alliés abandonnent la ville que les Français occupent le 31 octobre 1813.

Napoléon Ier ne fait aucun effort pour poursuivre Karl Philipp von Wrede.

La route de Francfort est maintenant ouverte, la retraite française se poursuit.

Dans la journée du 31 octobre 1813, Karl Philipp von Wrede tente de reprendre la ville encore occupée par Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont et le général Henri Gatien Bertrand, mais il est de nouveau repoussé et perd à nouveau 1 500 à 2 000 hommes.

Son gendre le prince Œttinguen est tué, lui-même est blessé au bas-ventre et doit laisser le commandement au général autrichien Fresnel.

Karl Philipp von Wrede a perdu 9 000 hommes, Napoléon Ier en perd beaucoup moins.

Mais entre les 28 et 31 octobre 1813, environ 10 000 traînards sont faits prisonniers.

Francfort est atteint le 2 novembre 1813 par les Français, alors à seulement 35 kilomètres de leur base arrière de Mayence.



Mariage de César Laurent de Chastellux avec Adélaïde Louise Zéphirine de Damas d'Antigny

César Laurent de Chastellux épouse à Paris Ier arrondissement le 17 novembre 1813 Adélaïde Louise Zéphirine de Damas d'Antigny (1784-1838). Leurs enfants sont :

Les témoins sont :



Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara Ambassadeur à Vienne

Mort de Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara

En 1813, Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara est envoyé comme ambassadeur à Vienne.

Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara s'arrête à Prague en compagnie de Joseph Fouché afin de mener des négociations avec Clément-Wenceslas de Metternich.

L'échec de la conférence entraîne son rappel par Napoléon Ier qui lui confie le commandement de la place de Torgau, en Saxe.

Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara meurt à Torgau le 17 novembre 1813 des suites d'une chute de cheval.


Le général Gourgaud sauve la vie de Napoléon Ier à la bataille de Brienne

Bataille de Brienne-le-Château

Après son offensive le 27 janvier 1814 sur Saint-Dizier, Napoléon Ier espère un choc avec l'armée de Silésie de Gebhard Leberecht von Blücher. Il obtient que cette force soit divisée.

Malgré le voisinage de l'armée de Bohême de Charles-Philippe de Schwarzenberg, Napoléon Ier décide de se lancer à la poursuite de Gebhard Leberecht von Blücher afin de l'intercepter au moment de sa tentative de passage de l'Aube pour rejoindre son allié.

Mais le lieutenant-colonel Bernard, chargé par Louis Alexandre Berthier de porter les ordres à Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier, est pris par les Cosaques.

Gebhard Leberecht von Blücher mis au courant des plans de Napoléon, se replie sur Brienne-le-Château dans l'Aube: l'effet de surprise est manqué.

Le 29 janvier 1814, l'attaque française se fait en 3 colonnes dont une seule, dirigée sur le château, réussit et peut prendre pied dans la ville même.

Mais un vigoureux retour offensif des corps russes de Sacken et Olsuviev l'en déloge.

Après un combat de nuit acharné les forces de Napoléon Ier conservent le château.

La situation pourrait devenir critique si les Alliés, recevant des renforts, recommençaient la lutte le lendemain.

Mais Blücher a hâte de faire sa jonction avec l'armée de Bohême et se replie, au milieu de la nuit, dans la direction de Trannes.



Mariage d'Aymard François Marie Chrétien de Nicolay avec Eugénie Ursule Maury

Aymard François Marie Chrétien de Nicolay est veuf d'Alexandrine Charlotte de Malon.

Aymard François Marie Chrétien de Nicolay épouse le 29 janvier 1814 Eugénie Ursule Maury (1787-1852), Dame du palais de la grande Duchesse Stéphanie de Bade. Leurs enfants sont :


Bataille de Montmirail

Bataille de Montmirail

Le moral des troupes françaises est au plus bas. Plus de 700 000 coalisés envahissent la France.

Le 11 février 1814 vers 8 heures, les deux armées, françaises et prussiennes, entrent en contact.

Les français prennent position et tiennent tête aux assauts répétés de l'ennemi. Le prussien Sacken ne se doute pas qu'il a Napoléon Ier en personne devant lui.

À 12 heures, Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier se présente avec la division Michel et les cavaliers de Defrance.

À droite, Michel Ney brise les lignes prussiennes.

A 16 heures, Napoléon Ier ordonne l'attaque sur Montmirail.

Mais la supériorité numérique de l'ennemi est écrasante, et Napoléon Ier est obligé de faire donner l'ensemble de sa vieille Garde. 4 bataillons repoussent à 3 reprises les charges de cavalerie prussiennes.

Le général de cavalerie Guyot emporte la décision, et finit de mettre en déroute le corps d'armée de Sacken, tandis que la Garde place les canons pris aux prussiens en haut des tours du château de Montmirail, et anéantissent les fuyards.

La division Michel, galvanisé par sa récente victoire, repousse héroïquement la contre-attaque d'un autre général ennemi, York.

Pendant ce temps, la Jeune Garde se trouve embourbé à Château-Thierry et ne peut se rendre sur les lieux pour transformer la défaite prussienne en hécatombe...

Selon le commandant Lachouque, la campagne de France est l'épopée d'une poignée de grognards et de conscrits, courant sous la bise aigre de Champagne, pour surprendre et battre deux armées 4 ou 5 fois supérieures en nombre.

Les Marie-Louises se battent avec une telle fougue qu'elle force l'admiration des vieilles moustaches.

Cette bataille et victoire de Montmirail montre l'étendue du talent de Napoléon Ier, et la puissance encore destructrice d'une Grande Armée pourtant décimée et abattue...

Claude-Victor Perrin se distingue une dernière fois en libérant le village de Brienne à la force de la baïonnette.

Les français sont aussi victorieux à Reims, à Arcis-sur-Aube, à Vachaumps, à Mormant, à Champaubert, et 7 jours plus tard à Montereau...

Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane participe à cette campagne.


Retraite après la bataille de Laon - 1814 - Peinture de Meissonier

Retraite après la bataille de Laon

Sur cette toile on voit Napoléon Ier suivi de son état-major :



Mort de Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti Seigneur du Plessis-Belleville, de Silly, de Saint-Pathus, de Noëfort, de Forfry et de La Ramée

Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti, dernier Prince de Conti, meurt à Barcelone le 13 mars 1814.

Il est inhumé dans l'église Saint-Michel de Barcelone.

La maison de Bourbon-Conti s'éteint avec lui.



Archambaud Joseph de Talleyrand-Périgord Maréchal de camp

Archambaud Joseph de Talleyrand-Périgord devient Maréchal de camp en 1814,



Joseph Bonaparte Lieutenant-général de l'Empire

Joseph Bonaparte est Lieutenant-général de l'Empire avec mission de défendre la capitale en 1814.

Il ne peut maîtriser les évènements et quitte Paris en pleine Bataille de Paris à l'approche des alliés pour rejoindre Marie-Louise d'Autriche, l'Impératrice-régente, à Blois après avoir donné l'autorisation aux maréchaux de capituler.


Adieu de Napoléon à la garde impériale - par Antoine Alphonse Montfort d'après Horace Vernet - huile sur toile de 98 x 130 cm - Musée national des Châteaux de Versailles et de Trianon

Bataille de Toulouse

Prise de Paris

Abdication de Napoléon Ier

Napoléon II Empereur des Français

Traité de Fontainebleau

Napoléon II Prince de Parme

En 1814, Jean-Jacques Régis de Cambacérès est, sans le titre, le véritable régent de France, ce qui ne l'empêche pas de voter au Sénat la déposition de Napoléon Ier.

Se trouvant à Paris le 1er avril 1814, François Étienne Christophe Kellermann vote au sénat la déchéance de Napoléon Ier et la création d'un gouvernement provisoire.

François Étienne Christophe Kellermann est compris dans la première organisation de la Chambre des pairs.

Alors aide de camp du maréchal Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont, Charles-Marie Denys de Damrémont signe la capitulation de Paris en 1814.

Après la campagne de France et la prise de Paris, Marie-Louise d'Autriche et Napoléon II, son fils, résident à Rambouillet puis à Blois.

Napoléon Ier réside à Fontainebleau.

Antoine Drouot est aux côtés de l'empereur au moment de son abdication.

Le 4 avril 1814, Napoléon Ier rédige un acte d'abdication réservant les droits de son fils.

Napoléon II devient ainsi Empereur des Français du 4 avril au 6 avril 1814.

Le 6 avril 1814, Napoléon Ier doit finalement renoncer à la couronne pour lui et sa descendance.

Pendant la retraite de l'armée française d'Espagne, la bataille de Toulouse oppose Nicolas Jean-de-Dieu Soult aux Anglo-Espagnols d'Arthur Wellesley de Wellington le 10 avril 1814.

À l'issue de ce combat, les Français doivent se retirer malgré une forte résistance.

Par l'article 5 du traité de Fontainebleau du 11 avril 1814, Napoléon II devient Prince de Parme, étant le fils et l'héritier de Marie-Louise d'Autriche, la nouvelle duchesse souveraine de Parme, Plaisance et Guastalla.

Le traité de Fontainebleau autorisant Napoléon Ier à s'entourer de 400 officiers, sous-officiers et soldats durant son exil, il choisit généraux :

François Ier d'Autriche rentre en possession de la plus grande partie de ses États.

Dans la nuit du 12 au 13 avril 1814, Napoléon Ier tente vainement de se suicider.

Le 20 avril 1814, Napoléon Ier fait ses adieux à ses troupes et part pour l'île d'Elbe. Il prononce un discours resté fameux à sa garde dans la cour dite depuis cour des Adieux.

Continuez à servir la France, son bonheur était mon unique pensée !...

Depuis vingt ans, vous vous êtes toujours conduits avec bravoure et fidélité !...

Henri Gatien Bertrand suit l'Empereur à l'île d'Elbe où il exercera les fonctions de ministre de l'Intérieur et de gouverneur des affaires civiles.

Marie-Louise d'Autriche est convaincue par son père de retourner à Vienne.

Un convoi part le 23 avril 1814 et emmène Marie-Louise d'Autriche et Napoléon II à Vienne.

Elle ne reverra plus jamais Napoléon Ier.

Marie-Caroline d'Autriche critique vertement la mollesse de Marie-Louise d'Autriche, sa petite-fille.

Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac rentre en France lors de la paix de 1814.



Émeutes à Milan

Mort de Giuseppe Prina

Eugène de Beauharnais perd tout espoir de sauver son trône, suite aux émeutes du 20 avril 1814, à Milan

Giuseppe Prina, son ministre des finances, meurt est lynché par la foule.

Henri-Jean de Bellegarde prend possession de Milan et reçoit la capitulation d'Eugène de Beauharnais le 23 avril 1814.

Le 26 avril 1814, Eugène de Beauharnais est contraint d'abandonner son trône et va chercher asile en Bavière, auprès de Maximilien Ier Joseph de Bavière.

Nommé alors gouverneur général des provinces italiennes que le sort des armes avait fait rentrer sous la domination autrichienne, Henri-Jean de Bellegarde gagne l'estime des populations par la douceur de son administration.


Honoré IV Grimaldi

Honoré IV Grimaldi Prince de Monaco

La Principauté de Monaco est occupée par les alliées du 17 mai 1814 au 17 juin 1814.

Le 30 mai 1814, Honoré IV Grimaldi devient Prince souverain de Monaco.

Honoré IV Grimaldi laisse très vite l'administration de la principauté à son frère Joseph Grimaldi.



Louis V Joseph de Bourbon-Condé Grand maître de la Maison du Roi

En 1814, Louis V Joseph de Bourbon-Condé et Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé reviennent en France avec Louis XVIII.

Louis V Joseph de Bourbon-Condé retrouve, malgré son grand âge, sa charge de Grand maître de la Maison du Roi, ce qui lui vaut d'être assidu à la cour des Tuileries, que Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé, son fils, déserte.

Sophie Dawes suit Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé en France. Il envisage un temps de s'en séparer.

En 1814, l'hôtel de Valentinois à Passy est loué à Louis V Joseph de Bourbon-Condé.



Archambaud Joseph de Talleyrand-Périgord Maréchal de camp

Colonel rattaché au régiment d'Alsace, Archambaud Joseph de Talleyrand-Périgord devient Maréchal de camp en 1814.



Mariage de Louis Le Tellier avec Athénaïs Grimaldi

Louis Le Tellier épouse en 1814 Athénaïs Grimaldi (1786-1860), petite-fille d'Honoré III Grimaldi, prince de Monaco par son père Joseph Grimaldi.



Joseph de Puniet de Monfort chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis

Louis XVIII fait Joseph de Puniet de Monfort Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le 8 juillet 1814.



Joseph Mathurin Fidèle Lesuire Croix de Saint-Louis

Joseph Mathurin Fidèle Lesuire reçoit la Croix de Saint-Louis le 20 août 1814.



Joseph de Puniet de Monfort Promu maréchal de camp

Joseph de Puniet de Monfort est promu maréchal de camp par Louis XVIII le 20 août 1814.

Joseph de Puniet de Monfort est chargé alors du commandement du génie de la maison militaire du Roi.



Naissance d'Hermann Joseph Reinach

Hermann Joseph Reinach naît à Francfort-sur-le-Main le 4 décembre 1814, fils de Joseph Reinach (1781-1856) et de Thérèse May (morte en 1859).


Le pont du Ponthaut - par Victor Cassien, (1808 - 1893)

Les Cent-Jours

Guillaume II des Pays-Bas commandant de l'armée néerlandaise

Napoléon Ier débarque sur les côtes françaises à Golfe-Juan.

Au tout début mars 1815, Napoléon Ier rencontre par hasard Honoré V Grimaldi.

La légende veut que l'Empereur, s'étant entendu répondre Je vais chez moi à Monaco, aurait affirmé que lui aussi se rendait chez lui aux Tuileries.

Lors du retour de l'Empereur en 1815, il semble que Jean Gabriel Marchand d'abord voulu éviter tout contact entre ses troupes et celles de l'île d'Elbe.

Jean Gabriel Marchand envisage même d'évacuer Grenoble et de se retirer sur Chambéry pour soustraire ses soldats au prestige de la présence de Napoléon Ier.

Cependant un bataillon du 5e de ligne et une compagnie de sapeurs sont partis avec l'ordre de détruire le pont du Ponthaut à quelques lieues de la Mure.

Ce détachement est commandé par le chef de bataillon Lessard le 7 mars 1815 à 9 heures au village de Laffrey.

Vers 13 heures, Napoléon Ier y arrive également.

Les 2 troupes s'observent pendant quelque temps

Mais l'hésitation, si elle existait, nest pas de longue durée.

Napoléon Ier met pied à terre, et s'avance vers le bataillon, et aussitôt les cris de vive l'Empereur retentissent.

Jacques Louis César Alexandre Randon n'a plus qu'à retourner vers, Jean Gabriel Marchand, son oncle pour lui rendre compte de ce qui se passe.

Jean Gabriel Marchand se retire par la route de Chambéry avec 150 hommes restés fidèles aux Bourbons.

Jean Gabriel Marchand, rallié aux Bourbons, est maintenu dans son commandement de la 7e division militaire et conserve Jacques Louis César Alexandre Randon pour aide de camp.

En 1815, Guillaume II des Pays-Bas prend le commandement de l'armée néerlandaise pour combattre Napoléon Ier pendant les Cent-Jours.

Louis Alexandre Berthier accompagne le roi et se voit rayé de la liste des maréchaux.

Pendant les Cent-Jours, Charles Ferdinand d'Artois suit Louis XVIII à Gand.

Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot accompagne Louis XVIII, sur le chemin de Gand, jusqu'à Lille.

Charles César de Damas accompagne Louis XVIII en Belgique.

Louis Eugène Augustin Hilaire de Choiseul d'Aillecourt se rallie à la restauration et suit le roi à Gand durant les Cent-Jours

En 1815, pendant les Cent-Jours, Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé cherche à organiser la résistance royaliste en Anjou avant de fuir en Espagne.

Marie-Thérèse Charlotte de France se trouve à Bordeaux, où elle tente d'organiser la résistance à Napoléon Ier, quand le roi s'est réfugié en terre étrangère, à Gand.

Napoléon, admiratif, dit de Marie-Thérèse Charlotte de France qu'elle est le seul homme de la famille, et la laisse s'embarquer pour l'Angleterre.

Hortense de Beauharnais est fidèle à l'Empereur pendant les Cent-Jours.

Pendant les Cent-Jours, François Étienne Christophe Kellermann reste à l'écart des évènements.

Joseph Bonaparte est Lieutenant-général de l'Empire lors des Cent-Jours.

Pendant les Cent-Jours, Charles-Marie Denys de Damrémont est nommé colonel et reste sous les ordres d'Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont.

Commandant de la 1ère subdivision de la 12e division militaire à La Rochelle, François-Xavier Donzelot se rallie à Napoléon Ier.

Charles-François Lebrun accepte pendant les Cent-Jours la charge de grand maître de l'Université.

Henri Gatien Bertrand se réinstalle aux Tuileries et devient grand Maréchal du Palais et conseiller militaire de Napoléon Ier.

Se déclarant royaliste, Élie Louis Decazes refuse de signer une adresse de félicitations à Napoléon Ier après son retour de l'île d'Elbe et reste fidèle aux Bourbons.

Isaac Thuret est un des rares diplomates à rester à Paris lors des Cent Jours.

Victor-Guy Duperré est nommé Préfet maritime de Toulon aux Cent-Jours.



François Joseph Philippe de Riquet de Caraman Chimay

François Joseph Philippe de Riquet de Caraman Chimay devient Membre de La chambre des députés des départements de 1815 à 1816.


Congrès de Vienne - par Jean-Baptiste Isabey - Talleyrand deuxième homme assis en partant de la droite

Congrès de Vienne

Marie-Louise d'Autriche Duchesse de Parme, Plaisance et Guastalla

Frédéric-François Ier de Mecklembourg-Schwerin Grand-duc de Mecklembourg-Schwerin

Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot rejoint Alexandre Ier de Russie au congrès de Vienne, afin de défendre la cause de Louis XVIII auprès des princes étrangers.

Ami personnel d'Alexandre Ier de Russie, Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot exerce sur lui une grande influence au sein du Conseil des alliés.

L'acte du Congrès de Vienne est signé le 9 juin 1815.

Victor-Emmanuel Ier de Savoie reçoit le territoire de la défunte république de Gênes

L'article 99 remet en cause les droits sur Parme de Napoléon II. Marie-Louise d'Autriche devient à titre viager duchesse de Parme, de Plaisance et de Guastalla, où elle règne jusqu'à sa mort.

Mais suite à la désastreuse Campagne de Russie et à la politique française de plus en plus répressionnaire, Maximilien Ier Joseph de Bavière se range finalement du coté de la coalition antinapoléonienne.

Lors du Congrès de Vienne, Maximilien Ier Joseph de Bavière se voit reconnaître les annexions territoriales de 1801, son titre royal et retrouve le Palatinat rhénan.

Pour se venger de sa fidélité à Napoléon Ier, les Alliés enlèvent à Frédéric-Auguste III de Saxe le duché de Varsovie ainsi qu'une grande partie de ses États héréditaires qui sont attribuée à la Prusse.

Le partage de la Pologne de 1795 est confirmé.

Le congrès de Vienne attribue au tsar Alexandre Ier de Russie le duché de Varsovie.

La partie administrée par la Russie est agrandie.

Un royaume du Congrès est créé dont le tsar de Russie est le roi.

On parle même de donner le royaume entier à la Prusse, Frédéric-Auguste III de Saxe recevant en compensation la Rhénanie récemment libérée du joug Français. Il conserve son trône à grand peine.

Les négociateurs de Frédéric-Guillaume III de Prusse obtiennent de vastes territoires notamment en Rhénanie sauf l'annexion de toute la Saxe qu'il espérait.

La Prusse est désormais un état bipolaire séparé par les pays Hessois.

Ayant retrouvé son trône et sa pleine liberté d'action, Frédéric-Guillaume III de Prusse abandonne rapidement les promesses faites à son peuple de doter la Prusse d'une constitution.

Le Congrès de Vienne conserve la principauté de Sigmaringen indépendante et la laisse à Aloys Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen, son propriétaire légitime.

Après le congrès de Vienne, Frédéric-François Ier de Mecklembourg-Schwerin devient Grand-duc de Mecklembourg-Schwerin en 1815.

Le Congrès de Vienne élève Charles II de Mecklembourg-Strelitz au titre de Grand-duc de Mecklembourg-Strelitz.

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld reçoit du Congrès de Vienne un petit territoire.

Frédéric Ier de Saxe-Hildburghausen rejoint la Confédération germanique.

Le Mecklembourg-Strelitz rejoint la Confédération germanique en 1815.

Pierre Ier d'Oldenbourg réclame l'annexion de la Frise orientale et de l'Emsland, mais il n'obtient que la principauté de Birkenfeld.

Le duché d'Oldenbourg est élevé au rang de grand-duché, mais Pierre Ier d'Oldenbourg décline le titre de grand-duc (Großherzog).

La principauté de Waldeck-Pyrmont adhère à la Confédération germanique le 8 juin 1815.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord fait insérer au Traité de Vienne certaines clauses, concernant le patrimoine de Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier, son vieil ami.

En 1815, la principauté de de Schaumbourg-Lippe adhère à la Confédération germanique.


François-Xavier-Marie-Antoine de Montesquiou Fezensac

Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac Ministre d'État

Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac Major général de la garde royale

Sous la seconde Restauration, François-Xavier-Marie-Antoine de Montesquiou Fezensac a le titre de ministre d'État avec 20 000 francs de pension,

Après la seconde Restauration Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac est nommé Major général de la garde royale, en 1815.



Pierre Michel Nempde-Dupoyet commande le génie du 3e corps de l'armée du Nord sous Dominique-Joseph-René Vandamme

Pierre Michel Nempde-Dupoyet rejoint Napoléon Ier.

En juin 1815, Pierre Michel Nempde-Dupoyet commande le génie du 3e corps de l'armée du Nord sous Dominique-Joseph-René Vandamme.



Louis XVIII au château d'Arnouville-lès-Gonesse

Visite de Joseph Fouché à Louis XVIII

En juillet 1815, Louis XVIII, de retour d'exil, s'arrête quelques jours au château d'Arnouville-lès-Gonesse et y reste pendant les 3 jours qui précédent son entrée à Paris.

Le 7 juillet 1815, 3 000 hommes de la garde nationale de Paris s'y rendent pour complimenter le roi.

Chateaubriand évoque ce séjour dans les Mémoires d'outre-tombe (I, XXIII, 20).

Quelque jour plus tard, Louis XVIII reçoit à l'abbaye de Saint-Denis la visite de Joseph Fouché, amené par Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord.



Mariage de Joseph Fouché avec Gabrielle-Ernestine de Castellane

Joseph Fouché est veuf de Bonne-Jeanne Coiquaud.

Joseph Fouché épouse à Paris le mardi 1er août 1815 Gabrielle-Ernestine de Castellane.



Soumission de l'armée des Alpes

En juillet 1815, avec les généraux Curial et Puthod, Joseph de Puniet de Monfort porte à Laurent de Gouvion-Saint-Cyr la soumission de l'armée des Alpes.



Mariage de Joseph Antoine d'Autriche avec Hermine d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg

Joseph Antoine d'Autriche est veuf d'Alexandra Pavlovna de Russie.

Joseph Antoine d'Autriche épouse le 30 août 1815 Hermine d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym (1797-1817), fille de Victor II, Prince d'Anhalt-Bernburg-Schaumburg et Amélie de Nassau-Weilburg. Leurs enfants sont :

Le couple vit au château de Buda et au château d'Alcsúti.



Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald Grand chancelier de la Légion d'honneur

Le 2 juillet 1815, Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald devient Grand chancelier de la Légion d'honneur.



Joseph Bonaparte aux États-Unis

Joseph Bonaparte Comte de Survilliers

Après l'abdication de son frère, Joseph Bonaparte part en exil avec sa famille en Amérique.

Joseph Bonaparte vit à Bordentown dans l'État de New Jersey près de Philadelphie, s'y faisant construire la résidence de Point-Breeze grâce à la vente des bijoux de la Couronne espagnole et s'occupant d'agronomie.

Joseph Bonaparte s'y fait appeler Comte de Survilliers, du nom d'une de ses anciennes propriétés située au nord-est du Val-d'Oise, en limite de Mortefontaine.



Bataille de Rocquencourt

Armistice

Début juillet 1815, l'armée française réunie sous les murs de Paris attend le signal d'une bataille qui eût été une revanche de la bataille de Waterloo.

Gebhard Leberecht von Blücher, à qui l'on n'oppose qu'un simulacre de défense, passe la Seine sur le pont du Pecq

Il s'installe à Saint-Germain-en-Laye et parait vouloir se répandre, avec ses troupes, sur la partie Sud-ouest de Paris.

Le maréchal Louis Nicolas Davout et les généraux Rémy Joseph Isidore Exelmans et Piré jugent que les Prussiens se sont compromis.

Napoléon Ier déclare au gouvernement qu'il est sûr d'écraser l'ennemi, si on veut lui confier le commandement de l'armée.

Par ordre de Louis Nicolas Davout, Rémy Joseph Isidore Exelmans est dirigé sur les traces des Prussiens, qui sont arrivés sous les murs de Paris le 1er juillet 1815, avec 6 000 hommes.

Un corps de 15 000 hommes d'infanterie, sous le commandement du général Vichery, doit le suivre par le pont de Sèvres et lier ses mouvements avec 6 000 fantassins du 1er corps, et 10 000 cavaliers d'élite qui doivent déboucher par le pont de Neuilly.

Mais, au moment d'exécuter ces dispositions dont le succès eût pu entraîner la perte de l'armée prussienne, Louis Nicolas Davout donne un contre-ordre.

Les troupes deRémy Joseph Isidore Exelmans quittent, seules, leur bivouac en 3 colonnes, pour couper la retraite à l'ennemi qui s'est avancé jusqu'à Versailles.

Une colonne composée du 44e régiment d'infanterie de ligne en avant-garde et les divisions Piré et Valin, passant par Sèvres et Vaucresson.

Cette colonne marche sur Rocquencourt tandis qu'une seconde marche sur Fontenay-le-Fleury, en contournant Versailles par le Sud-ouest afin d'encercler les troupes ennemies trop avancée.

La 3e colonne formée de 2 divisions de dragons, marche droit sur Versailles par Le Plessis-Piquet et Vélizy.

La cavalerie de Rémy Joseph Isidore Exelmans rencontre à Vélizy l'avant-garde prussienne composée de 2 régiments de hussards qui sont culbutés.

Les Prussiens en déroute s'enfuirent par Versailles.

Les forces prussiennes sont :

Les Forces françaises sont :

Les Prussiens, cherchant à gagner Saint-Germain-en-Laye, traversent Versailles au galop, par :

Poursuivit par les cavaliers des 13e, 15e et 20e dragons et le 6e hussards, les Prussiens tombent à l'entrée de Rocquencourt dans une embuscade formée d'un bataillon du 44e régiment d'infanterie de ligne et des 1er et 6e régiments de chasseurs à cheval qui ont filé par Ville-d'Avray.

Sous le commandement des colonels Faudoas et Simonneau, les troupes françaises se précipitent, par le chemin des Boeufs, sur les escadrons prussiens qui sont fusillés à bout portant.

Une panique indescriptible s'empare alors de la cavalerie prussienne qui dans le plus grand désordre cherche à sortir de la nasse à travers les champs et Le Chesnay.

Poursuivit par les régiments sous le commandement des généraux Strolz, Piré, Burthe, Vincent, les colonels Briqueville, Faudoas, Saint-Amant, Ghaillpu, Simonneau, Schmid, Paolini, secondés par les gardes nationaux locaux agissant en tirailleurs à la Porte Saint-Antoine, les Prussiens sont poussés dans le parc du château du Chesnay.

Cernés, ils se réfugient dans la cour de la ferme Poupinet où ils sont massacrés ou fait prisonniers et avec armes, bagages et chevaux.

Des 1 500 hussards, 1 000 à 1 100 sont mis hors de combat ou fait prisonniers, le reste parvenant à s'échapper.

Le colonel de Briqueville, commandant le 15e régiment de dragons est blessé de plusieurs coups de sabre.

André Burthe d'Annelet participe à ce combat.

Le colonel Eston de Sohr est blessé à mort lors des combats du Chesnay.

Cette belle victoire est toutefois le chant du cygne de la Grande Armée

Rémy Joseph Isidore Exelmans continue son mouvement sur Saint-Germain-en-Laye, mais rencontre à Louveciennes, près de Marly-le-Roi, un corps d'infanterie considérable.

Rémy Joseph Isidore Exelmans juge prudent de faire retraite, plutôt que d'affronter des forces aussi disproportionnées sur un terrain peu propre aux mouvements de cavalerie, car très boisé.

Il revient sur Montrouge, la rage dans le cœur, laissant les Prussiens s'établir sur la rive gauche de la Seine pour attaquer Sèvres.

Le 2 juillet 1815, Gebhard Leberecht von Blücher occupe militairement Versailles, ordonne aux habitants de livrer toutes leurs armes et quand nul n'est plus en état de se défendre, ou de se venger, il ordonne le pillage.

Un grand nombre de maisons sont ravagées et de la manufacture d'armes il ne reste que les murs.

Les villages de Rocquencourt, du Chesnay et de Vélizy subissent le même sort.

Le 3 juillet 1815, l'armistice conclu fait cesser les hostilités.

Les prussiens sont remplacés dans Versailles le 12 octobre 1815 par les Anglais.

Les Anglais partent définitivement de Versailles le 12 décembre 1815.



Perte des titres de Joseph Bonaparte

Joseph Bonaparte perd son poste de lieutenant-général et de régent le 7 juillet 1815 l'abolition de l'Empire.



Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé Grand Chambellan

Sous la Seconde Restauration, Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé est nommé Grand Chambellan.



Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald Major-général de la Garde royale de Louis XVIII

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald est nommé major-général de la Garde royale de Louis XVIII en septembre 1815.

Il reçoit la mission de congédier l'armée de la Loire.



Naissance de Jacques Marie Joseph de Reviers de Mauny

Jacques Marie Joseph de Reviers de Mauny naît à Paris Ier le 1er novembre 1815, fils de Jacques de Reviers de Mauny (1778-1847) et d'Amélie Foullon de Doué (1779-1857).



Naissance de Marie-Victoire-Raphaël de Vogüé

Marie-Victoire-Raphaël de Vogüé naît en 1815 ou 1817, fils d'Eugène Jacques Joseph Innocent de Vogüé et de Laure Angélique Marie Françoise de Sibeud de Beausemblant.



Exil de Joseph Fouché

Frappé par la loi du 12 janvier 1816, ayant voté la mort de Louis XVI, Joseph Fouché est exilé en tant que régicide.


Franz Josef Saurau

Joseph Antoine d'Autriche Vice-roi du royaume lombard-vénitien

En 1816 Joseph Antoine d'Autriche est nommé vice-roi du royaume lombard-vénitien

Franz Josef Saurau, est nommé gouverneur de la Lombardie de 1816 à 1818.

Henri-Jean de Bellegarde vient pendant quelque temps habiter Paris.


Achille Léonce Victor Charles de Broglie Albertine Ida Gustavine de Staël-Holstein

Mariage d'Achille Léonce Victor Charles de Broglie avec Albertine Ida Gustavine de Staël-Holstein

Achille Léonce Victor Charles de Broglie (1785-1870) épouse à Livourne le 15 ou le 20 février 1816 Albertine Ida Gustavine de Staël-Holstein. Leurs enfants sont :


Archambaud Joseph de Talleyrand-Périgord- par école française - chateau de Valençay

Archambaud Joseph de Talleyrand-Périgord Lieutenant général

Archambaud Joseph de Talleyrand-Périgord est nommé Lieutenant général honoraire en 1816.



Mort de Joseph Grimaldi

Joseph Grimaldi meurt en 1816.



Naissance de Justinien Nicolas Clary

Justinien Nicolas Clary naît à Paris le 8 juin 1816, fils de Nicolas Joseph Clary (1760-1823) et de Malcy Anne Jeanne Rouyer (1790 ou 1791-1820).



Grande disette

Isaac Thuret est sollicité en 1816 lors de la grande disette par Joseph-Dominique Louis pour financer les achats de blé étrangers portant sur plus de 100 000 000 de francs.



Achat du château de Saint-Leu

Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé achète le château de Saint-Leu en 1816.



Mariage de François Ier d'Autriche avec Caroline-Auguste de Bavière

François Ier d'Autriche épouse le 29 octobre 1816 Caroline-Auguste de Bavière, fille de Maximilien Ier Joseph de Bavière et d'Augusta Wilhelmine de Hesse-Darmstadt.

Avant ce mariage, elle est connue sous le nom de Charlotte, mais ensuite Caroline commence à être utilisé.

Caroline-Auguste de Bavière est la seconde grand-marâtre de Napoléon II.



Joseph Moreau député d'Ille et Vilaine

Sous la restauration, Joseph Moreau devient administrateur des Poste et député d'Ille et Vilaine le 4 novembre 1816.



Naissance de Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais

Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais naît en 1817, fils de d'Eugène de Beauharnais et d'Augusta-Amélie de Bavière.



Ferdinand Joseph Jean Ange de Cappot Sous-lieutenant

Ferdinand Joseph Jean Ange de Cappot devient Sous-lieutenant en 1817.


Archambaud Joseph de Talleyrand-Périgord

Archambaud Joseph de Talleyrand-Périgord Duc de Talleyrand

En 1817, Archambaud de Talleyrand-Périgord, frère cadet de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, obtient le titre de Duc de Talleyrand par courtoisie, du vivant de son frère.

Il devient donc 1er Duc de Talleyrand.



Mariage de Joseph-Frédéric de Saxe-Altenbourg avec Amélie de Wurtemberg

Joseph-Frédéric de Saxe-Altenbourg épouse le 24 avril 1817 Amélie de Wurtemberg, fille de Louis de Wurtemberg. Leurs enfants sont :



Mariage de Louis Marie Joseph Gabriel César de Choiseul-Praslin avec Mary Charlotte Parkins

Louis Marie Joseph Gabriel César de Choiseul-Praslin est veuf d'Ida du Cluzel.

Louis Marie Joseph Gabriel César de Choiseul-Praslin épouse le mercredi 2 avril 1817 Mary Charlotte Parkins (1792-1864), fille de Thomas Lord Radcliff Boothy (né vers 1760) et d'Élisabeth Anne James (née vers 1770).


Frédérique-Louise-Charlotte-Wilhelmine de Hohenzollern - avec ses enfants - 1820

Mariage de Nicolas Ier de Russie avec Frédérique-Louise-Charlotte-Wilhelmine de Hohenzollern

Nicolas Ier de Russie épouse au Palais d'Hiver à Saint-Pétersbourg le 13 juillet 1817 Frédérique-Louise-Charlotte-Wilhelmine de Hohenzollern, fille de Frédéric-Guillaume III de Prusse et de Louise de Mecklembourg-Strelitz. Leurs enfants sont :

Frédérique-Louise-Charlotte-Wilhelmine de Hohenzollern prend le nom d'Alexandra Feodorovna ou Fiodorovna.



Liaison de Nicolas Ier de Russie

Nicolas Ier de Russie a une liaison. Leur enfant est :



Mariage de Charles Marie Joseph Bretagne de La Trémoïlle avec Virginie de Saint-Didier

Charles Marie Joseph Bretagne de La Trémoïlle est veuf de Louise Emmanuelle de Châtillon.

Charles Marie Joseph Bretagne de La Trémoïlle épouse le 9 juin 1817 Virginie de Saint-Didier (morte en 1829). Leurs enfants sont :



Joseph Moreau Préfet de Lozère

Joseph Moreau devient préfet de Lozère le 6 août 1817, puis de la Charente.



Naissance d'Hermine Marie Amélie de Habsbourg-Lorraine-Hongrie

Naissance d'Étienne François Victor de Habsbourg-Lorraine

Mort d'Hermine d'Anhalt-Bernbourg-Shaumbourg

Le 14 septembre 1817, Hermine d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym donne naissance à des jumeaux.

Hermine d'Anhalt-Bernbourg-Shaumbourg meurt à Buda le 14 septembre 1817 d'une fièvre puerpérale.

De confession protestante, Hermine d'Anhalt-Bernbourg-Shaumbourg est inhumée dans la crypte de l'église calviniste de Budapest.



Concordat du Royaume de Bavière avec Rome

Maximilien Ier Joseph de Bavière signe un Concordat avec Rome le 24 octobre 1817.



Mariage de Louis Joseph de Fougières avec Adélaïde Jeanne Hocquart

Louis Joseph de Fougières épouse vers 1818 Adélaïde Jeanne Hocquart. Leur enfant est :



Constitution de la Bavière

Maximilien Ier Joseph de Bavière entreprend lors de son règne de nombreuses réformes libérales.

Le 26 mai 1818, Maximilien Ier Joseph de Bavière accorde à son peuple une Constitution établissant ainsi une Monarchie constitutionnelle parlementaire.


Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé

Mort de Louis V Joseph de Bourbon-Condé

Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé Prince de Condé

Louis V Joseph de Bourbon-Condé meurt à Chantilly le 13 mai 1818.

Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé devient le 9e et le dernier Prince de Condé.



Adrien Victor de Feuchères Gentilhomme de Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé

Mariage d'Adrien Victor de Feuchères avec Sophie Dawes

Adrien Victor de Feuchères devient Gentilhomme de Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé en 1818.

Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé souhaite établir Sophie Dawes afin qu'elle puisse paraître à la cour.

Adrien Victor de Feuchères épouse à Londres le 18 juin ou le 6 août 1818 Sophie Dawes, .

Adrien Victor de Feuchères croit qu'elle est une fille naturelle de Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé alors qu'elle est en réalité sa maîtresse.

Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé entretient la crédulité d'Adrien Victor de Feuchères et va même jusqu'à doter la jeune femme.


Louis Ier de Bade - en 1820 Palais de Mannheim

Mort de Charles II Frédéric de Bade

Louis Ier de Bade Grand-duc de Bade

Victime de ses excès, Charles II Frédéric de Bade meurt à Rastatt le 8 décembre 1818 apparemment sans héritier masculin.

Maximilien Ier Joseph de Bavière réclame au nom de Frederica Caroline Wilhelmina de Bade, son épouse, l'héritage du grand-duché de Bade.

Louis Ier de Bade devient Grand-duc de Bade en 1818.

Louis Ier de Bade, son oncle, lui succède et devient Grand-duc de Bade.

Charles II Frédéric de Bade laisse Stéphanie de Beauharnais, Grande-duchesse douairière de Bade, seule, sans appui au milieu d'une cour et d'une Europe hostile aux Napoléonides, avec 3 filles en bas âge.

Stéphanie de Beauharnais se réfugie à Mannheim, terre catholique, où sa conduite irréprochable, et puisée dans une foi profonde, lui attire le respect puis la sympathie de toutes les cours d'Europe.

Elle bénéficie notamment de la sympathie :

Lors de la création de la constitution de 1818, les droits à la succession des enfants de Louise-Caroline Geyer von Geyersberg et de Charles Ier Frédéric de Bade sont consolidés.

Ils portent le titre de princes et princesses de Bade avec le titre d'altesse grand-ducale de Bade.



Mort de Marie Louise de Bourbon-Parme

Mort de Charles IV d'Espagne

Marie Louise de Bourbon-Parme meurt à Rome le 2 janvier 1819 en exil à la cour papale

Charles IV d'Espagne meurt à Rome le 20 janvier 1819 en exil à la cour papale.

Charles s'intéresse dès sa jeunesse aux arts.

Violoniste amateur, Charles IV d'Espagne achète en 1775 le quartet de Stradivarius conservés actuellement au Palais Royal de Madrid et s'entoure des musiciens dirigés par le violoniste et compositeur Gaetano Brunetti.

Charles IV d'Espagne commandent des œuvres à Luis Meléndez, Claude Joseph Vernet et Luis Paret et nomme Francisco de Goya peintre de cour.



Naissance d'Adélaïde Hyacinthe de Fougières

Adélaïde Hyacinthe de Fougières naît à Paris le 4 février 1819, fille de Louis Joseph de Fougières et d'Adélaïde Jeanne Hocquart.



Mariage de Joseph Antoine d'Autriche avec Dorothée de Wurtemberg

Joseph Antoine d'Autriche est veuf d'Hermine d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg.

Joseph Antoine d'Autriche épouse le 24 août 1819 Marie-Dorothée de Wurtemberg (1797-1855), fille de Louis-Frédéric-Alexandre de Wurtemberg et d'Henriette de Nassau-Weilbourg. Leurs enfants sont :

Marie-Dorothée de Wurtemberg est de confession protestante.

Ils résident au château de Buda en Hongrie.


Adrien Victor de Feuchères

Adrien Victor de Feuchères Baron héréditaire

Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé obtient pour Adrien Victor de Feuchères un titre de baron le 30 ou le 31 août 1819.



Mariage de Dominique-Samuel-Joseph-Philippe de Brunet avec Françoise-Joséphine-Éléonore Hocquart de Tremilly

Dominique-Samuel-Joseph-Philippe de Brunet, Vicomte de Panat, est le fils de Dominique-François de Brunet, Marquis de Panat, et de Victoire de Rudelle d'Alzon.

Dominique-Samuel-Joseph-Philippe de Brunet épouse le 10 novembre 1819 Françoise-Joséphine-Éléonore Hocquart de Tremilly. Leurs enfants sont :



Mariage de Louis Joseph Alexis de Noailles avec Cécile de Boisgelin

Louis Joseph Alexis de Noailles épouse à Paris le 5 décembre 1819 Cécile de Boisgelin (1797-1836). Leurs enfants sont :



Mort de Pierre Joseph Cambon

Pierre Joseph Cambon meurt à Saint-Josse-ten-Noode près de Bruxelles le 15 février 1820 en exil.



Mort de François Joseph Lefebvre

François Joseph Lefebvre meurt en 1820.



Adrien Victor de Feuchères Aide de camp de Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé

Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé fait nommer Adrien Victor de Feuchères son aide de camp en 1820.



Mort de Joseph Fouché

Joseph Fouché meurt à Trieste le mardi 26 décembre 1820 en exil.



Marie Louis Joseph Adolphe Thiers journaliste à Paris

Marie Louis Joseph Adolphe Thiers gagne Paris en 1821 où il s'essaie au journalisme.

Marie Louis Joseph Adolphe Thiers est notamment chroniqueur au Constitutionnel.

Marie Louis Joseph Adolphe Thiers rédige une Histoire de la Révolution en plusieurs volumes qui connaît un grand succès.


Annette Savage

Liaison de Joseph Bonaparte avec Annette Savage

Joseph Ier Bonaparte (1768-1844) a une liaison avec Annette Savage. Leurs enfants sont :



Joseph Souham Grand'Croix de la Légion d'honneur

Joseph Souham est promu Grand'Croix de la Légion d'honneur 1er mai 1821.



Mariage d'Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald avec Ernestine Thérèse Gasparine de Bourgoing

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald épouse le 25 septembre 1821 Ernestine Thérèse Gasparine de Bourgoing, fille du diplomate Jean-François de Bourgoing et de Marie-Benoîte-Joséphine Prévost de La Croix. Leur enfant est :



Mariage de Louis Eugène Augustin Hilaire de Choiseul d'Aillecourt avec Aimée Constance de Tulle de Villefranche

Le contrat de mariage est passé le 29 mai 1822.

Louis Eugène Augustin Hilaire de Choiseul d'Aillecourt épouse à Paris le 3 février ou juin 1822 Aimée-Constance de Tulle de Villefranche, fille Joseph Guy Louis Hercule Dominique de Tulle et de Marie Charlotte Alexandrine de Lannoy. Leurs enfants sont :

Louis XVIII et Charles X sont présents au mariage

Louis Eugène Augustin Hilaire de Choiseul d'Aillecourt et Aimée Constance de Tulle de Villefranche habitent :

et font de fréquents séjours à Looze, près de Joigny.



Découverte de l'infortune d'Adrien Victor de Feuchères

À la suite de certaines indiscrétions, les soupçons d'Adrien Victor de Feuchères finissent par être éveillés.

En 1822, Adrien Victor de Feuchères finit par découvrir la nature des relations entre Sophie Dawes, son épouse, et Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé.

Quand le baron apprit son infortune, la seule arme qui lui restât pour venger son honneur était la fuite.

Sophie Dawes demeure, avec son nom et son titre auprès de Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé, à qui elle fait perdre bientôt ce qui lui reste de tête.


Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte dans les bras de son frère aîné Jérôme Napoléon Charles Bonaparte - Mathilde Létizia Bonaparte à gauche Tableau de Stapleaux - 1825 -Musée Fesch d'Ajaccio

Naissance de Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte naît en exil à Trieste le 9 septembre 1822, fils de Jérôme Bonaparte et de Catherine de Wurtemberg.

Il est connu comme le prince Napoléon.

Il est familièrement appelé Plon-Plon.


La reproduction de la pierre de Rosette sur la place des Écritures de Figeac

Déchiffrement des hiéroglyphes

Jean-François Champollion, qui n'a pas encore 10 ans au moment de la découverte de la pierre de Rosette, se lance très jeune dans son étude pour déchiffrer les hiéroglyphes. Il pressent que la clé est la connaissance des textes anciens et surtout du copte, langue parlée en Égypte, et descendant de l'ancien égyptien.

L'architecte Jean-Nicolas Huyot, un ami, envoie des documents à Champollion. Dans un cartouche, il repère le signe solaire de Râ (Rê), un autre signe qu'il savait être MS et deux S : RâMSS, donc Ramsès, ce qui en même temps signifie "Rê l'a mis au monde". Idem pour ThôtMS, Thoutmôsis.

Après 8 années de travail acharné, le 14 septembre 1822, Jean-François Champollion annonce à la communauté scientifique qu'il a percé le secret. Sa méthode est bonne, puisqu'elle s'applique à la traduction d'autres textes hiéroglyphiques.

Une immense reproduction (14 mètre par 7), sculptée dans du granite noir du Zimbabwe par Joseph Kosuth, ainsi que sa traduction en français sont accessibles au public sur la place des Écritures à Figeac.



Mariage de Victor-Guy Duperré avec Claire Adélaïde Le Camus

Claire Adélaïde Le Camus est veuve de Joseph Antoine Morio (1771-1811).

Victor-Guy Duperré épouse en l'église de la Madeleine à Paris le 21 décembre 1822 Claire Adélaïde Le Camus (à Fort-Royal en Martinique 27 mars 1789-à Paris 19 janvier 1874). Leurs enfants sont :



Mort de Louis Marie Joseph Gabriel César de Choiseul-Praslin

Louis Marie Joseph Gabriel César de Choiseul-Praslin meurt à Nice le lundi 20 janvier 1823.



Mariage d'Armand Gaston Félix d'Andlau avec Pauline Joséphine d'Hennezel de Gemmelaincourt

Armand Gaston Félix d'Andlau épouse à Nancy le 4 février 1823 Pauline Joséphine d'Hennezel de Gemmelaincourt (15 décembre 1804-26 janvier 1873). Leurs enfants sont :


Paul de Noailles - château de Malmaison

Mariage de Paul de Noailles avec Alice Victurnienne de Rochechouart-Mortemart

Paul de Noailles Duc d'Ayen

Paul de Noailles épouse le 5 février 1823 Alice Victurnienne de Rochechouart-Mortemart (1800-1887), fille de Victurnien de Rochechouart, 8e Duc de Mortemart, et d'Adélaïde de Cossé-Brissac. Leurs enfants sont :

Paul de Noailles devient 3e Duc d'Ayen de 1823 à 1826.



Cession de l'hôtel de Rohan-Montbazon à Paris

Alexandre César de La Panouse rachète à Jean-Joseph-Pierre-Augustin Lapeyrière en 1823 l'hôtel de Rohan-Montbazon situé au 29, rue du Faubourg-Saint-Honoré, dans le VIIIe arrondissement à Paris.



Joseph Vinoy dans la garde royale

Joseph Vinoy se destine d'abord à l'état ecclésiastique et entre même au séminaire.

Il quitte le séminaire pour s'engager en 1823 dans la garde royale.


Emma d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym

Mariage de Georges II de Waldeck-Pyrmont avec Emma d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym

Georges II de Waldeck-Pyrmont épouse à Schaumbourg le 26 juin 1823 Emma d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym (1802-1858), fille de Victor II d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym. Leurs enfants sont :



Cession de seigneurie du Grand-Blottereau à Louis-George Law de Lauriston

En 1823, suite à des successions, la seigneurie du Grand-Blottereau appartient à Catherine Budan, épouse d'Augustin-Joseph Sioc'han de Kersabiec, maire de Doulon sous l'Empire.

Augustin-Joseph Sioc'han de Kersabiec vend le château et le parc attenant à Louis-George Law de Lauriston pour 110 000 francs.



Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac Lieutenant-général

Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac promu au grade de Lieutenant-général, le 23 juillet 1823.



Cession du château de Pornic

En 1824, le château de Pornic est racheté par le négociant Joseph Le Breton, adjoint au maire de Nantes et fondateur de l'établissement des bains de mer.

Joseph Le Breton réalise une première restauration du château.



Séparation de fait d'Adrien Victor de Feuchères et de Sophie Dawes

Humilié d'être à peu près le seul à être tenu dans l'ignorance d'un secret de Polichinelle qui faisait se gausser tout Paris, Adrien Victor de Feuchères impose en mars 1824 la séparation d'avec Sophie Dawes, non sans restituer sa dot.

Sophie Dawes demeure, avec son nom et son titre auprès de Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé.

Mais elle se voit interdire de paraître à la cour et, par voie de conséquence, cesse également d'être reçue au Palais-Royal chez le duc d'Orléans et un peu partout dans le monde.

Adrien Victor de Feuchères conserve un souverain mépris pour la haute société et la Cour.

Adrien Victor de Feuchères quitte l'armée avant de la réintégrer en 1824.


François-Charles d'Autriche - vers 1825 François-Charles d'Autriche et Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière vers 1865

Mariage de François-Charles d'Autriche avec Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière

Peu brillant et d'un naturel effacé, François-Charles d'Autriche épouse en 1824 Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière, fille de Maximilien Ier Joseph de Bavière et de Frederica Caroline Wilhelmina de Bade Leurs enfants sont :

Cette union aurait été décidée lors du Congrès de Vienne.



François Joseph Philippe de Riquet de Caraman Chimay Comte de Caraman et Prince de Chimay

François Joseph Philippe de Riquet de Caraman Chimay devient Comte de Caraman et Prince de Chimay le 21 septembre 1824, par diplôme de Guillaume Ier des Pays-Bas.



Mariage d'Alexandre Joseph Berthier avec Thérèse Léopoldine Berthier

Alexandre Joseph Berthier épouse le 13 février 1825 Thérèse Léopoldine Berthier. Leur enfant est :


François Ier des Deux-Siciles

Mort de Ferdinand Ier des Deux-Siciles

François Ier des Deux-Siciles Roi des Deux-Siciles

Ferdinand Ier des Deux-Siciles meurt le 4 janvier 1825. Il est inhumé en la basilique Santa Chiara de Naples, nécropole des rois des Deux-Siciles.

Ce prince faible est gouverné par la reine Marie-Caroline d'Autriche et son favori Joseph Acton.

Ferdinand Ier des Deux-Siciles fonde dans son palais de San Leucio, près de Caserte, une manufacture de soie aux visées utopistes. Les 291 artisans, venus de toute l'Europe, y sont égaux.

Ferdinand Ier des Deux-Siciles crée le musée archéologique de Naples, pour y exposer les objets découverts à Pompéi et Herculanum.

François Ier des Deux-Siciles devient Roi des Deux-Siciles.

Assez aimé de ses sujets, il ne fit rien de remarquable.



Liaison de Joseph Bonaparte avec Émilie Hémart

Émilie Hémart est la fille de Claude Nicolas Louis Hémart (1757-1834) Amélie Françoise Dobersecq (morte en 1805).

Joseph Bonaparte a une liaison avec Émilie Hémart (à Paris 29 avril 1798-à Paris XVIe 1879). Leur enfant est :

Émilie Hémart sera par ailleurs la mère d'Edmond Duranty (5 juin 1833-1880).


Louis Ier de Bavière par Joseph Karl Stieler, 1826

Mort de Maximilien Ier Joseph de Bavière

Louis Ier de Bavière Roi de Bavière

Maximilien Ier Joseph de Bavière meurt à Munich le 13 octobre 1825.

Louis Ier de Bavière devient Roi de Bavière.



Naissance de Marie Cécile Adrienne de Noailles

Marie Cécile Adrienne de Noailles naît le 18 novembre 1825, fille de Louis Joseph Alexis de Noailles et de Cécile de Boisgelin (1797-1836).



Mort de Louis Gabriel Suchet

Louis Gabriel Suchet meurt au château Saint-Joseph à Marseille le 3 janvier 1826.

Il est inhumé dans la 39e division du cimetière du Père Lachaise à Paris.



Mort de Joseph Picot de Limoëlan

Joseph Picot de Limoëlan meurt en 1826.



Joseph Vinoy Sergent

Joseph Vinoy devient sergent au 14e de ligne en 1826,



Naissance d'Alexandre Léopold Berthier

Alexandre Léopold Berthier naît en 1826 ou en 1827, fils d'Alexandre Joseph Berthier et de Thérèse Léopoldine Berthier.



Mariage de Napoléon-Louis II Bonaparte avec Charlotte Bonaparte

Napoléon-Louis II Bonaparte épouse en 1827 Charlotte Bonaparte, fille de Joseph Bonaparte et de Julie Clary.



Mariage de Claude Caprais Rigodit avec Marie Anne Suzanne Adeline Maillard de Liscourt

Claude Caprais Rigodit épouse Marie Anne Suzanne Adeline Maillard de Liscourt (1804-1882). Leurs enfants sont :


Ferdinand Joseph Jean Ange de Cappot

Mariage de Ferdinand Joseph Jean Ange de Cappot avec Adelaïde Marie Alexandrine de Salignac-Fénelon

Ferdinand Joseph Jean Ange de Cappot épouse le 9 juillet 1827Adelaïde Marie Alexandrine de Salignac-Fénelon. Leurs enfants sont :


Marie Louise de Bavière en 1836 avec ses 2 aînés Louis Guillaume et Hélène Enfants de Maximilien Joseph de Wittelsbach et de Marie Louise de Bavière en 1854 : Sopherl, 7 ans, Mapperl, 5 ans, Gackel, 15 ans, Néné, 20 ans, Louis-Guillaume, 23 ans, Spatz, 11 ans et Marie, 13 ans

Mariage de Maximilien Joseph de Wittelsbach avec Marie Louise de Bavière

D'un caractère fantasque voire misanthrope, Maximilien Joseph de Wittelsbach mène une vie plutôt bohème.

Passant ses étés dans son domaine de Possenhofen et ses hivers dans son palais de Munich, il ne fréquente la cour royale de Bavière que contraint et forcé, lors des cérémonies officielles ou familiales et préfère de loin la compagnie des gens simples.

Maximilien Ier Joseph de Bavière décide de réconcilier les différentes branches de la famille de Bavière.

Maximilien Joseph de Wittelsbach épouse à Tegernsee le 9 septembre 1828 Marie Louise de Bavière, sa cousine, fille de Maximilien Ier Joseph de Bavière et de Frederica Caroline Wilhelmina de Bade. Leurs enfants sont :

Les enfants sont élevés sans contrainte entre Possenhofen et Munich.

Marie Louise de Bavière passa sa nuit de noces enfermée dans une chambre, refusant d'aller retrouver son mari.

Si les deux conjoints se respectent, le mariage, bien que prolifique, n'est guère heureux et la duchesse se plaint de l'indifférence de son mari.

Maximilien Joseph de Wittelsbach se contente de lui faire des enfants et lui laisse gérer la famille à sa guise, afin qu'elle le laisse vivre plus librement.

Fille de Maximilien Ier Joseph de Bavière, Marie Louise de Bavière a à souffrir de ce mariage avec un prince de second rang alors que toutes ses sœurs épousent des têtes couronnées.



Rencontre de Charles Auguste Louis Joseph de Morny avec Hortense de Beauharnais

Charles Auguste Louis Joseph de Morny rencontre pour la première fois vers 1829 Hortense de Beauharnais, sa mère alors en exil.

C'est à cette époque qu'il décide de détacher la première syllabe de son patronyme et d'en faire une particule en signant dorénavant de Morny.



Testament de Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé

En 1829, Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé signe un testament par lequel il lègue :



Mariage d'Alméric Alexandre Berthier de Lasalle avec Jeanne de Vanssay

Alméric Alexandre Berthier de Lasalle épouse à Mulsanne dans la Sarthe le 30 novembre 1829 Jeanne de Vanssay (1806-1891). Leurs enfants sont :



Ferdinand Joseph Jean Ange de Cappot Capitaine

Ferdinand Joseph Jean Ange de Cappot devient Capitaine le 19 décembre 1829.



Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac Commandant de la division de réserve de l'armée d'Afrique

Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac est appelé, au commandement de la division de réserve de l'armée d'Afrique, en 1830.



Naissance d'Alexandra de Saxe-Altenbourg

Alexandra de Saxe-Altenbourg naît en 1830, fille de Joseph-Frédéric de Saxe-Altenbourg et d'Amélie de Wurtemberg.


Victor-Guy Duperré- représenté en petite tenue d'amiral alors commandant la flotte de l'expédition d'Alger - Joseph-Désiré Court - 1832 Plaque commémorative sur une digue du quartier du Mourillon à Toulon Attaque d'Alger par mer - le 29 juin 1830 - par Théodore Gudin - 1831

Expédition d'Alger

Bataille de Staoueli

Prise d'Alger

Le dey d'Alger aurait offensé le consul de France.

Bien qu'hostile à l'expédition d'Alger, Victor-Guy Duperré est nommé le 5 février 1830 par Charles X de France, commandant de la flotte sous les ordres d'Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont, commandant en chef le corps expéditionnaire contre la régence d'Alger.

Cette flotte comporte 103 bâtiments de guerre, 572 navires de commerce transportant 35 000 soldats, 3 800 chevaux et 91 pièces d'artillerie de gros calibre.

En 1830, Charles-Marie Denys de Damrémont fait partie de l'expédition d'Afrique commandée par Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont.

L'expédition coloniale française débarque à Sidi Fredj le 14 juin 1830.

Charles-Marie Denys de Damrémont commande une brigade d'infanterie et est ainsi l'un des premiers à prendre possession de cette terre.

Patrice de Mac-Mahon sert d'abord lors de cette expédition d'Alger. Il se fait remarquer par sa capacité et sa bravoure.

Joseph Vinoy et Léonce-Louis-Melchior de Vogüé participent à cette expédition.

Les troupes françaises attendent du matériel de siège, qui tarde à arriver.

Les troupes de la Régence d'Alger se renforcent, s'établissent au campement de Staoueli et consolident leurs lignes face aux Français avec quelques batteries au centre de leurs positions.

L'attaque qu'ils déclenchent le 19 juin 1830 au point du jour, est repoussée au bout de quelques heures par les français qui s'emparent de l'artillerie algérienne et du campement de Staoueli, où ils s'établissent.

Joseph Vinoy est blessé.

Joseph Vinoy est nommé sous-lieutenant et conquiert successivement au sein de la Légion étrangère tous ses grades dans la colonie, jusqu'à celui de colonel du 2e Zouaves.

Achille Baraguey d'Hilliers commande le 1er régiment d'infanterie légère lors de la prise d'Alger.

Alger est prise le 6 juillet 1830.

Élie-Frédéric Forey prend part cette prise d'Alger et est nommé lieutenant pour s'y être distingué.

Claude Caprais Rigodit fait partie de l'escadre de l'amiral Victor-Guy Duperré comme commandant d'une frégate, aux côtés du capitaine de vaisseau Louis-Charles Maillard de Liscourt (1779-1835), son beau-père.


Combat devant l'Hôtel de ville - 28 juillet 1830 -par Jean-Victor Schnetz - Paris - Musée du Petit Palais La Liberté guidant le peuple - par Eugène Delacroix Louis-Philippe Ier de France

Ordonnances de Saint-Cloud

Révolution de Juillet : les Trois Glorieuses

Louis-Philippe Ier de France Lieutenant-général du royaume

Abdication de Charles X de France

Exil de la famille royale de France

Louis-Philippe Ier de France 2e Roi des Français

L'annonce de la victoire d'Alger, et l'assurance donnée par le préfet de police que Paris ne bougerait pas semble autoriser, Jules Armand de Polignac et Charles X de France, à un coup de force et tente de rétablir la monarchie absolue.

Le 25 ou 26 juillet 1830, les ordonnances de Saint-Cloud :

Ces ordonnances excitent immédiatement une réprobation universelle.

Paris se soulève les 27, 28 et 29 juillet 1830.

C'est journées sont appelées les Trois Glorieuses ou Révolution de Juillet.

Particulièrement le 28 juillet 1830, la place et l'Hôtel de ville fait l'objet de furieux combats entre la troupe et les insurgés.

La place et le bâtiment sont plusieurs fois perdus et repris au cours de la journée, avant de finir par rester aux mains des insurgés.

Le 30 juillet 1830, Louis-Philippe Ier de France, Duc d'Orléans, est nommé Lieutenant-général du royaume par les députés insurgés.

Louis-Philippe Ier de France accepte ce poste le 31 juillet 1830.

Charles X de France, étant au château de Rambouillet, nomme également Louis-Philippe Ier de France, son cousin, lieutenant-général du Royaume, le 1er août 1830.

Louis-Philippe Ier de France reçoit la dépêche et, sur le conseil d'André Dupin, il répond que cette lieutenance lui a déjà été conférée par le parlement.

Le 2 août 1830, Charles X de France, retiré à Rambouillet, abdique, et convainc Louis XIX de France, le dauphin, de contresigner l'abdication.

Louis XIX de France est fictivement Roi entre le moment où Charles X de France; son père, signe l'abdication et le moment où lui-même la contresigne.

Il aurait pu conserver la couronne pour lui-même et reprendre en main l'armée et le pays.

Mais finalement, il renonce par obéissance ou par faiblesse.

Charles X de France confie à Louis-Philippe Ier de France, son cousin, la tâche d'annoncer que son abdication se fait au profit d'Henri d'Artois sous le nom d'Henri V de France, Duc de Bordeaux, son petit-fils, faisant de Louis-Philippe Ier de France le Régent.

Du 2 au 7 août 1830, Henri d'Artois est virtuellement Roi.

Le 3 août 1830, devant les Chambres réunies, Louis-Philippe Ier de France annonce bien l'abdication de Charles X de France, contresignée par Louis XIX de France, le dauphin, mais ne mentionne pas qu'elle est effectuée en faveur du Duc de Bordeaux.

Louise Marie Adélaïde Eugénie d'Orléans contribue à décider Louis-Philippe Ier de France d'accepter la couronne.

Louis-Philippe Ier de France prend le pouvoir le 7 août 1830.

C'est alors le début de la monarchie de juillet.

Louis-Philippe Ier de France devient 2e Roi des Français le 9 août 1830.

À l'annonce de cet avènement, Louise-Marie-Amélie de Bourbon-Siciles aurait dit, en larmes : Quelle catastrophe ! Toute sa vie, elle est un exemple de dignité et de loyauté, d'amour pour son époux et ses enfants, tout en restant à l'écart des affaires politiques.

Le Palais-Royal devient brièvement la résidence du chef de l'État à partir du 9 août 1830.

Le 10 août 1830, les maréchaux :

présentent à l'Assemblée la couronne royale de Louis-Philippe.

Ce sera la dernière apparition officielle d'Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald

Femme de tête, Louise Marie Adélaïde Eugénie d'Orléans exerce un grand ascendant sur l'esprit de Louis-Philippe Ier de France : on la surnomme son égérie.

Victor Hugo rapporte : Presque tous les matins, le roi avait une longue causerie, la plupart du temps politique, avec Louise Marie Adélaïde Eugénie d'Orléans.

Il la consulte sur tout et ne fait rien de très grave contre son avis.

Louis-Philippe Ier r de France créé Louise Marie Adélaïde Eugénie d'Orléans princesse d'Orléans, qu'il lui confère le 13 août 1830 par ordonnance royale.

Le 16 août 1830, Charles X de France embarque à Cherbourg pour un troisième et dernier exil de la famille royale, sans laisser de consigne à ses fidèles.

Il se retire d'abord au palais de Holyrood en Écosse.

En exil, Charles X de France porte le titre de courtoisie de Comte de Ponthieu.

Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles suit Charles X de France et la cour en exil en Angleterre.

Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles vit à Bath en Angleterre et au palais de Holyrood en Écosse.

Charles X de France interdit à Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles d'amener Henri d'Artois à Paris.

Louis XIX de France devient comte de Marnes en 1830.

François IV de Modène est le seul souverain Européen à ne pas reconnaitre la monarchie de Juillet.

Jules Armand de Polignac est condamné à la prison perpétuelle et à la mort civile.

Frédéric-Séraphin de La Tour-du-Pin refuse de se rallier à la révolution de juillet 1830.

Aymard-Charles-Marie-Théodore de Nicolaï refuse de prêter serment au gouvernement de juillet.

Aymard-Charles-Marie-Théodore de Nicolaï cesse de siéger à la Chambre des pairs, et ne reparaitra plus dans les assemblées politiques.

Henri Charles Le Bègue de Germiny préte serment à Louis-Philippe.



Naissance de François-Joseph Ier d'Autriche

Franz Josef ou François Joseph Charles de Habsbourg-Lorraine ou François-Joseph Ier d'Autriche dit Franzl naît au Château de Schönbrunn à Vienne le 18 août 1830 à 9h45, fils de François-Charles d'Autriche et de Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière.



Isaac Thuret Conseiller de Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé

Isaac Thuret conseille volontiers Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé sur la gestion de sa fortune.

Il le retrouve pour ce faire très fréquemment en son château de Saint-Leu.



Mort de Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé

Henri Eugène Philippe Louis d'Orléans Héritier de Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé

Il semble que Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé est inquiet et qu'une partie de son entourage le pousse à émigrer par précaution.

Louise-Marie-Amélie de Bourbon-Siciles vient à Saint-Leu le 20 août 1830 pour rassurer Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé.

Le soir du 26 août 1830, Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé se couche normalement. Rien ne laisse penser à une tentation suicidaire.

Au matin du 27 août 1830, Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé est retrouvé pendu par le cou... mais les pieds touchant le sol, à l'espagnolette de la fenêtre de sa chambre du château de Saint-Leu.

Les légitimistes affirment sans preuve que Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé, bouleversé par les Trois Glorieuses et demeuré fidèle à la monarchie légitime, aurait décidé :

Averti de ces intentions, Louis-Philippe Ier de France et Louise-Marie-Amélie de Bourbon-Siciles l'aurait fait étrangler par Sophie Dawes et son frère, permettant à Henri Eugène Philippe Louis d'Orléans, leur dernier fils de capter l'immense héritage du Prince.

Inversement les orléanistes tentent de démontrer que le Prince s'est rallié au nouveau régime. Il aurait :

L'abbé Pellier de Lacroix, confesseur du Prince, déclare publiquement que le Prince de Condé est innocent de sa mort, c'est-à-dire qu'il ne s'est pas suicidé.

On tient aujourd'hui pour le plus probable qu'il avait recours à la strangulation comme stimulant sexuel. Sophie Dawes l'aurait tenu sous sa coupe par son habileté dans cette pratique particulière. Le Prince aurait succombé à une séance plus poussée qu'à l'habitude, soit accident, soit assassinat...

La baronne aurait ensuite monté, avec l'aide de son frère, la mise en scène du suicide.

L'enquête ne permet pas d'établir qu'un crime a été commis. Sophie Dawes n'est pas inquiétée et repart à Londres.

Le titre de Prince de Condé s'éteint avec Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé.

Parmi les nombreux services qu'Isaac Thuret rend secrètement à la France, il serait intervenu auprès de Sophie Dawes pour préserver l'héritage de Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé.

Henri Eugène Philippe Louis d'Orléans hérite de l'énorme patrimoine des Condé, estimée à 66 millions de francs-or, produisant 2 millions de revenus annuels comprenant le plus important patrimoine foncier du pays, dont le domaine de Chantilly (Oise) et d'immenses forêts en Thiérache (Aisne).

Eusèbe de Salverte, député d'extrême-gauche, interpelle le Ministère sur le paiement des droits de cette succession.

Jean-Louis Calmon, directeur de l'Enregistrement, répond que ces droits qui s'élèvent à plus de 4 millions, n'ont pas encore été réglés, le Gouvernement accordant toujours des délais pour l'acquittement des droits lorsqu'il est constaté que les héritiers n'ont pas les moyens de les acquitter.

Il ne se trouve dans la succession aucune valeur mobilière.

Les liquidateurs de la succession cherchent à contracter un emprunt sans y parvenir. Ils mettent en vente 9 000 arpents de bois et, avant peu de temps, les droits seront réglés.

Sophie Dawes repart à Londres à la suite de la mort d Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé.



Mariage de Charles Marie Joseph Bretagne de La Trémoïlle avec Valentine Walsh de Serrant

Charles Marie Joseph Bretagne de La Trémoïlle est veuf de Virginie de Saint-Didier.

Charles Marie Joseph Bretagne de La Trémoïlle épouse à Saint-Georges-sur-Loire dans le Maine-et-Loire le 14 septembre 1830 Valentine Walsh de Serrant (1810-1887). Leurs enfants sont :



Naissance de Louis Guillaume de Wittelsbach

Louis Guillaume de Wittelsbach naît en 1831, fils de Maximilien Joseph de Wittelsbach et de Marie Louise de Bavière.



Mariage de Clément-Wenceslas de Metternich avec Mélanie de Zichy-Ferraris

Clément-Wenceslas de Metternich est veuf de Marie-Antoinette de Leykam.

Clément-Wenceslas de Metternich épouse en 1831 Mélanie de Zichy-Ferraris (1805-1854). Leurs enfants sont :



Naissance d'Élisabeth de Habsbourg-Hongrie

Francesca ou Élisabeth Françoise Marie d'Autriche ou Élisabeth de Habsbourg-Hongrie naît à Buda le 17 janvier 1831, fille de Joseph Antoine d'Autriche et de Dorothée de Wurtemberg.



Démission de François-Xavier-Marie-Antoine de Montesquiou Fezensac de la Chambre haute

Mort de François-Xavier Marie Antoine de Montesquiou Fezensac

Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac 2e duc de Fezensac et Paire

François-Xavier-Marie-Antoine de Montesquiou Fezensac donne sa démission de la Chambre haute, avec quelques-uns de ses collègues, le 9 janvier 1832

François-Xavier Marie-Antoine de Montesquiou Fezensac meurt au Château de Cirey-sur-Blaise en Haute-Marne le 4 ou le 5 février 1832.

Les services éminents rendus au pays par Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac le font élever à la Pairie en 1832.

Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac devient 2e Duc de Fezensac.



Mariage de Meyer Joseph Cahen avec Clara Bischoffsheim

Meyer Joseph Cahen d'Anvers épouse Clara Bischoffsheim (1810-1876). Leurs enfants sont :

La chronique mondaine, souvent antisémite, surnomme ironiquement :



Mort de Joseph Mathurin Fidèle Lesuire

Joseph Mathurin Fidèle Lesuire meurt à Paris le 19 avril 1832.


Léopold Ier de Belgique et sa famille - par Charles Baugniet Mariage de Léopold Ier de Belgique et de Louise Marie Thérèse Charlotte Isabelle d'Orléans - le 9 aout 1832 dans la chapelle du chateau de Compiègne - par Joseph Désiré Court

Mariage de Léopold Ier de Belgique avec Louise Marie Thérèse Charlotte Isabelle d'Orléans

Pour défendre son nouveau titre royal, et en gratitude à la France, Léopold Ier de Belgique épouse à Compiègne le 9 août 1832 Louise Marie Thérèse Charlotte Isabelle d'Orléans(1812-1850). Leurs enfants sont :

Les témoins sont :



Tentative de soulèvement de la Vendée

Disgrâce de Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles

En correspondance permanente avec les légitimistes, Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles retourne clandestinement en France, où elle débarque à Marseille dans la nuit du 28 au 29 avril 1832 mais au lieu du soulèvement de 2 000 fidèles annoncé, elle ne trouve que 60 hommes.

Frédéric-Séraphin de La Tour-du-Pin soutient Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles, la duchesse de Berry, dans sa rébellion.

Elle tente de relancer les guerres de Vendée et de rallier la population à sa cause.

La mobilisation locale est assez faible, et l'opération échoue rapidement.

Après une cavale de 6 mois, Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles cherche refuge dans la maison de Mlles Duguigny à Nantes, sise au n 3 de la rue Haute-du-Château (actuelle rue Mathelin-Rodier) située face au château des ducs de Bretagne, mais elle est trahie par Simon Deutz.

Après s'être cachée toute une nuit avec ses partisans dans un réduit situé derrière une cheminée alors que sa maison était cernée par la gendarmerie qui ne la trouve pas, elle doit sortir de l'âtre lorsque celui-ci est allumé par des gendarmes en faction.

Se rendant au général Dermoncourt, garant de sa sauvegarde, Marie-Caroline Ferdinande Louise des Deux-Siciles est mise aux arrêts le 7 novembre 1832 par la gendarmerie, dirigée par Marie Louis Joseph Adolphe Thiers.



Naissance de Ferdinand Joseph Maximilien d'Autriche

Ferdinand Joseph Maximilien Marie de Habsbourg-Lorraine ou Ferdinand Joseph Maximilien d'Autriche, dit Max naît à Vienne en Autriche le 6 juillet 1832, fils de François-Charles d'Autriche et de Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière.



Mort de Napoléon II

Napoléon II meurt au palais de Schönbrunn à Vienne le 22 juillet 1832 de la tuberculose. Il est inhumé à Vienne dans la crypte des Capucins auprès des archiducs d'Autriche.

Durant le séjour de Napoléon II à Vienne son entourage n'utilisera comme prénom usuel que François ou Franz.

Il est le petit-fils favori, François Ier d'Autriche qui l'élève.

Il est chéri par toute sa famille Habsbourg qui a beaucoup de mal à comprendre l'attitude de Marie-Louise d'Autriche, retenue trop souvent dans son duché de Parme.

François Ier d'Autriche donne l'ordre qu'on ne lui parle pas de Napoléon Ier, son père. Mais si le sujet doit être abordé, il ne doit en aucun cas en être dit du mal, toute la Famille d'Autriche ayant conservé leur admiration à l'ennemi vaincu.

Napoléon II est intimement lié à Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière, sa tante, épouse de l'archiduc François-Charles, déjà mère de l'archiduc François-Joseph, futur empereur d'Autriche-Hongrie.

Elle assiste Napoléon II dans les derniers mois de sa vie. Les deux jeunes gens connurent durant une année un bonheur romantique, probablement le seul qui fut donné à Napoléon II.

Certains auteurs jugent plausible l'attribution de la paternité éventuelle de l'archiduc Maximilien, futur empereur du Mexique, à Napoléon II.

Le surnom de l'Aiglon lui sera attribué de manière posthume par Victor Hugo dans des poèmes écrits en 1852 et sera popularisé par Edmond Rostand.

La mort de Napoléon II fait de Napoléon III l'héritier de la couronne impériale.

Après avoir rencontré son oncle Joseph Bonaparte, Napoléon III organise ses réseaux en France, et prépare sa prise de pouvoir.



Marie Louis Joseph Adolphe Thiers Ministère de l'Intérieur

Le 11 octobre 1832, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers remplace Montalivet au ministère de l'Intérieur.



Naissance de Charles-Louis d'Autriche

Charles-Louis Joseph Marie de Habsbourg-Lorraine ou Charles-Louis d'Autriche naît en 1833, fils de François-Charles d'Autriche et de Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière.



Naissance de Régina Baruch

Régina Baruch ou Barouh naît à Constantinople en 1822 ou le 9 février 1833, fille de Joseph Baruch.



Naissance de Joseph Charles Louis de Habsbourg-Lorraine

Joseph Charles Louis de Habsbourg-Lorraine naît à Presbourg le 12 mars 1833, fils de Joseph Antoine de Habsbourg-Lorraine (1776-1847) et de Dorothée de Wurtemberg (1797-1855).



Naissance de Joseph de Habsbourg-Hongrie

Joseph de Habsbourg-Hongrie naît en 1833, fils de Joseph Antoine d'Autriche et de Dorothée de Wurtemberg.



Mariage de Michel Louis Félix Ney avec Marie-Joséphine Souham

Michel Louis Félix Ney épouse en 1833 Marie-Joséphine Souham (1801-1889), fille de Joseph Souham. Leurs enfants sont :


Eulalie Élise Dosne - par Dominique Ingres en 1834

Mariage de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers avec Eulalie Élise Dosne

Marie Louis Joseph Adolphe Thiers épouse à Paris IXe le 6 novembre 1833 Eulalie Élise Dosne (1818-1880).



Joseph de Puniet de Monfort Grand Officier de la Légion d'Honneur

Joseph de Puniet de Monfort devient Grand Officier de la Légion d'Honneur le 18 avril 1834.



Louis Joseph Alexis de Noailles quitte la vie politique

Louis Joseph Alexis de Noailles quitte la vie politique en 1834.


Joseph-Frédéric de Saxe-Altenbourg - par Joseph Karl Stieler 1848

Joseph-Frédéric de Saxe-Altenbourg Duc de Saxe-Altenbourg

Joseph-Frédéric de Saxe-Altenbourg succède à Frédéric Ier de Saxe-Hildburghausen, son père, et devient Duc de Saxe-Altenbourg en 1834.



Mariage d'Augustin Loubet avec Marie-Marguerite Nicolet

Augustin Loubet épouse le 28 février 1835 Marie-Marguerite Nicolet (1812-1905). Leurs enfants sont :



Mort de Louis Joseph Alexis de Noailles

Louis Joseph Alexis de Noailles meurt à Paris le 14 mai 1835.


Attentat de Giuseppe Fieschi - Par Eugène Lami en 1845 - Château de Versailles Machine infernale de Fieschi - Archives nationales

Attentat de Giuseppe Fieschi

Mort d'Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier

Giuseppe Fieschi ne trouve secours qu'auprès de ceux qui projettent alors un attentat contre Louis-Philippe Ier de France.

Il trouve ainsi l'aide de Pierre Morey, un militant républicain, cordonnier de son état et nostalgique de Robespierre.

Pierre Morey est alors membre de la Société des droits de l'homme, organisation républicaine interdite.

Pierre Morey accepte d'abriter Giuseppe Fieschi pendant 2 mois.

Giuseppe Fieschi montre de l'intérêt pour le projet des comploteurs.

Giuseppe Fieschi fait ainsi la connaissance de Théodore Pépin, épicier et républicain.

Giuseppe Fieschi les aide alors à concevoir la fameuse machine infernale faite de 25 canons de fusils juxtaposés et placée sur l'appui de la fenêtre d'une maison.

Théodore Pépin s'est engagé à financer la réalisation de la machine.

À l'occasion de l'anniversaire de la révolution de Juillet, le 28 juillet 1835, Louis-Philippe Ier de France doit passer en revue la garde nationale sur les grands boulevards.

Malgré les rumeurs d'attentat, Louis-Philippe Ier de France refuse d'annuler la revue à laquelle il se rend entouré :

Placée à la hauteur du 50, boulevard du Temple, la machine infernale explose, peut-être par accident.

Miraculeusement, Louis-Philippe Ier de France n'a qu'une éraflure au front, ses fils sont indemnes.Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier meurt à Paris le 28 juillet 1835.

Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier se plaint de la chaleur qui l'accable. Quelqu'un l'engage de se retirer mais il n'y veut pas consentir.

Ma place, dit-il, est auprès du roi, au milieu des maréchaux, mes compagnons d'armes

On transporte Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier dans une salle de billard du jardin turc.

Il cherche à s'appuyer contre une table ; puis tout à coup, saisi par les dernières convulsions, porte le corps en arrière, pousse un grand cri et expire.

Il est inhumé à l'hôtel des Invalides.

Il y a en tout 18 morts, dont 13 tués sur le coup, et 42 blessés.

Lamartine pour parler de Giuseppe Fieschi écrit qu'il n'existe pas de nature semblable dans la boue de Paris.

Tous les souverains d'Europe, à l'exception notable de l'empereur de Russie, envoient des messages de sympathie à Louis-Philippe, dont le sang-froid fait remonter en flèche la popularité.

Blessé par son dispositif, Giuseppe Fieschi est arrêté quelques minutes après l'attentat.

Quelques jours plus tard, la police arrête ses complices :



Mort de Catherine de Wurtemberg

Catherine de Wurtemberg meurt à Lausanne le 29 novembre 1835.

Son cœur repose aux Invalides, à Paris.

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte est accueilli par Hortense de Beauharnais, sa tante, à Arenenberg en Suisse.

Il se lie d'amitié avec Napoléon III, son cousin germain.



François Pierre Guillaume Guizot à l'Académie française

Le 28 avril 1836, François Pierre Guillaume Guizot est élu à l'Académie française au siège n 372, en remplacement du comte Destutt de Tracy.

Il eut la voix de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers, son adversaire politique.

François Pierre Guillaume Guizot est reçu par le comte Philippe-Paul de Ségur, le 22 décembre1836.



Naissance de Marie-Henriette de Habsbourg-Lorraine

Marie-Henriette de Habsbourg-Lorraine ou de Habsbourg-Hongrie naît à Pest en Hongrie le 23 août 1836, fille de Joseph Antoine d'Autriche et de Dorothée de Wurtemberg.



Cession du Château de la Verrerie au Creusot

En 1837, François Antoine Adolphe Schneider et Joseph Eugène Ier Schneider, son frère, acquièrent au Creusot le Château de la Verrerie.


Famille royale des Deux-Siciles vers 1857

Mariage de Ferdinand II des Deux-Siciles avec Marie-Thérèse de Habsbourg-Lorraine-Teschen

Ferdinand II des Deux-Siciles est veuf de Marie Christine de Savoie.

Ferdinand II des Deux-Siciles épouse à Naples le 27 janvier 1837 Marie-Thérèse de Habsbourg-Lorraine-Teschen (1816-1867), fille de Charles Louis de Habsbourg-Lorraine, Archiduc d'Autriche, et d'Henriette de Nassau-Weilburg. Leurs enfants sont :

François II des Deux-Siciles reçoit de Ferdinand II des Deux-Siciles, son père, et de Marie-Thérèse de Habsbourg-Lorraine-Teschen, sa belle-mère, une éducation fortement religieuse, dispensée par des pères jésuites.



Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte Officier dans le régiment des Gardes du roi de Wurtemberg

De 1837 à 1840, Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte suit, des études militaires à Ludwigsburg et devient officier dans le régiment des Gardes du roi de Wurtemberg.



Naissance d'Élisabeth Amélie Eugénie de Wittelsbach

Élisabeth Amélie Eugénie de Wittelsbach dite Sissi naît au Herzog Max Palais Ludwigstraße, Munich le 25 décembre 1837, fille de Maximilien Joseph de Wittelsbach et de Marie Louise de Bavière.



Mort de Joseph Souham

Joseph Souham meurt à Versailles le 28 avril 1837.



Charles Auguste Louis Joseph de Morny Militaire

Charles Auguste Louis Joseph de Morny commence sa carrière sous la Monarchie de juillet comme brillant officier engagé dans la conquête de l'Algérie

Charles Auguste Louis Joseph de Morny est fait chevalier de la Légion d'honneur le 13 janvier 1837 pour exploits militaires.

Blessé et malade, Charles Auguste Louis Joseph de Morny doit être rapatrié et quitte la vie militaire.



Naissance de Louis Raphaël Cahen d'Anvers

Louis Raphaël Cahen d'Anvers naît à Anvers le 24 mai 1837, fils de Meyer Joseph Cahen d'Anvers (1804-1881) et de Clara Bischoffsheim (1810-1876).



Mariage de Joseph Eugène Ier Schneider avec Constance Lemoine des Mares

Joseph Eugène Ier Schneider épouse le 28 octobre 1837 Constance Lemoine des Mares (1815-1889), fille de Gilles Lemoine des Mares, député et manufacturier. Leurs enfants sont :



Édouard-Léon Roger du Nord réélu Député du Nord

Édouard-Léon Roger du Nord est réélu Député du Nord le 4 novembre 1837, par 203 voix (282 votants, 358 inscrits).

Il entre avec Marie Louis Joseph Adolphe Thiers, dont il est l'ami, dans la coalition contre le ministère Molé et opine désormais avec le tiers-parti.



Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac Ambassadeur en Espagne

En 1838, Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac est nommé ambassadeur en Espagne.



Liaison de Charles Auguste Louis Joseph de Morny avec Fanny Mosselman

Fanny Mosselman est la fille de François-Dominique Mosselman, riche banquier et industriel belge.

Elle est l'épouse du comte Charles Le Hon, ambassadeur de Belgique en France.

Charles Auguste Louis Joseph de Morny a une liaison avec Fanny Mosselman. Leur enfant est :



Mort de Marie Françoise Maximilienne de Saint-Mauris-Montbarrey

Marie Françoise Maximilienne de Saint-Mauris-Montbarrey réclame en vain pendant des années le douaire important que lui accorde son contrat de mariage avec Henry Louis Charles Albert de Nassau-Saarbrücken.

Marie Françoise Maximilienne de Saint-Mauris-Montbarrey meurt à Maisons-Alfort le 2 février 1838.

Elle est la dernière de sa famille et du nom de Saint-Mauris-Montbarrey.

Son héritier est Joseph de Besiade, Duc d'Avaray, son cousin germain.



Mariage de Gabriel Félix Elzéar de Vogüé avec Blanche de Vogüé

Gabriel Félix Elzéar de Vogüé épouse en 1838 Blanche de Vogüé, sa cousine. Leurs enfants sont :


Alexandre-Edmond de Talleyrand-Périgord - Portrait par école française - chateau de Valençay dans l'Indre

Mort d'Archambaud Joseph de Talleyrand-Périgord

Alexandre-Edmond de Talleyrand-Périgord 2e Duc de Talleyrand

Archambaud Joseph de Talleyrand-Périgord meurt à Saint-Germain-en-Laye le 3 mai 1838.

Alexandre-Edmond de Talleyrand-Périgord, son fils, devient 2e Duc de Talleyrand le 28 octobre 1838.



Naissance de Louis Charles de La Trémoïlle

Louis Charles de La Trémoïlle naît à Paris Xe le 26 octobre 1838, fils de Charles Marie Joseph Bretagne de La Trémoïlle et de Valentine Walsh de Serrant.



Mort de Carl Philipp Joseph von Wrede

Carl Philipp Joseph von Wrede meurt à Ellingen en Bavière le 12 décembre 1838.


Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière présidant la prière du soir de ses enfants - par Fendi - 1839

Frédérique Sophie Dorothée Wilhelmine de Wittelsbach présidant la prière du soir de ses enfants

Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière présidant la prière du soir de ses enfants



Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac Grand-croix de la Légion d'honneur

Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac reste ambassadeur en Espagne jusqu'en 1839.

Louis-Philippe Ier de France nommé Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac Grand-croix de la Légion d'honneur en 1839.



Naissance de Charles-Théodore en Bavière

Charles-Théodore en Bavière ou de Wittelsbach naît à Possenhofen le 9 août 1839, fils de Maximilien Joseph de Wittelsbach et de Marie Louise de Bavière.

Enfant préféré de sa mère et frère préféré de ses sœurs, Charles-Théodore en Bavière est surnommé Gackel, ce qui signifie petit coq.


Marie Nikolaïevna de Russie - portrait de Christina Robertson Le palais Marie à Saint-Pétersbourg

Mariage de Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais avec Marie Nicolaïevna de Russie

Construction du palais Marie à Saint-Pétersbourg

Fait exceptionnel pour l'époque et sa position d'Altesse impériale, Marie Nicolaïevna de Russie fait un mariage d'amour.

Marie Nicolaïevna de Russie rencontre Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais lors de sa venue à Saint-Pétersbourg pour des manœuvres de cavalerie en 1837.

À sa seconde visite, sa sœur, Olga Nikolaïevna de Russie écrit dans son journal : En 4 jours, il est devenu clair que Max et Marie se sont épris l'un de l'autre.

D'un rang inférieur, il n'est pas convenable pour Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais d'épouser la fille de l'empereur.

Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais est catholique et la grande-duchesse orthodoxe.

Sa propre famille, particulièrement Augusta-Amélie de Bavière, sa mère, est contre cette union.

La famille Napoléon Ier est considérée comme ennemie de la Russie.

Néanmoins Nicolas Ier de Russie donne son consentement à cette union, à la seule condition que le couple demeure en Russie.

Il lui est interdit de s'installer à l'étranger.

Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais, n'étant pas fils d'une famille régnante, ne montre aucune difficulté de rester à Saint-Pétersbourg.

Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais épouse en la chapelle du Palais d'Hiver à Saint-Pétersbourg le 2 juillet 1839 Marie Nicolaïevna de Russie. Leurs enfants sont :

Nicolas Ier de Russie titre Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais Altesse impériale et prince Romanowsky.

Le ménage princier demeure en Russie où leurs enfants grandissent dans le cercle de la famille impériale.

Nicolas Ier de Russie conseille à Marie Nicolaïevna de Russie, sa fille, de construire son propre palais.

Nicolas Ier de Russie choisit un emplacement au centre de Saint-Pétersbourg en face de la cathédrale Saint-Isaac, sur les rives de la Moïka.

L'argent n'est pas épargné pour la construction de ce palais dont la construction, qui débute en 1839, est confiée à l'architecte Andreï Stackenschneider.

Dans l'attente de la fin des travaux, Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais et Marie Nicolaïevna de Russie et leurs 3 enfants vivent au palais Vorontsov.



Mort de Charlotte Bonaparte

Charlotte Bonaparte meurt en 1839.

Joseph Bonaparte revient en Europe où il habite successivement l'Angleterre puis l'Italie.



Mort de Charles Marie Joseph Bretagne de La Trémoïlle

Charles Marie Joseph Bretagne de La Trémoïlle est 7e Duc de La Trémoïlle, Duc de Thouars, Prince de Tarente, Pair de France, Lieutenant-général des armées du roi.

Charles Marie Joseph Bretagne de La Trémoïlle meurt le 10 novembre 1839.



Discours de Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac sur les affaires d'Espagne

À la tribune de la Chambre des pairs, Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac prononce un discours remarquable sur les affaires d'Espagne en 1840.



Tentative de coup d'État de Napoléon III

Au début de 1840, son fidèle Fialin lance à son tour ses Lettres de Londres, qui exaltent Napoléon III, ce prince qui ose seul et sans appui, entreprendre la grande mission de continuer l'œuvre de son oncle.

Depuis Londres, le prince prépare une nouvelle tentative de coup d'État., voulant profiter du mouvement de ferveur bonapartiste suscité par la décision du cabinet Marie Louis Joseph Adolphe Thiers de ramener de Sainte-Hélène les cendres de Napoléon Ier.

Napoléon III débarque à Boulogne-sur-Mer, le 6 août 1840, en compagnie de quelques comparses parmi lesquels un compagnon de Napoléon Ier à Sainte-Hélène, le général de Montholon, avec l'espoir de rallier le 42e régiment de ligne.

L'opération est un échec total. Napoléon III et ses complices sont arrêtés, écroués sur ordre du procureur Legagneur et incarcérés au fort de Ham.

Leur procès se tient devant la Chambre des pairs du 28 septembre au 6 octobre 1840, dans une indifférence générale. Le prince est défendu par le célèbre avocat légitimiste Berryer.

Napoléon III prononce un discours éloquent. Il n'en est pas moins condamné à l'emprisonnement à perpétuité.



Léonce-Louis-Melchior de Vogüé à Vogüé

En juin 1840, Léonce-Louis-Melchior de Vogüé se rend pour la première fois à Vogüé sur les traces de ses ancêtres.

Le château de Vogüé est en partie en ruine.

Arrivant d'Aubenas, il est accueilli par une escorte de cavaliers venant au-devant de lui.

Il est ensuite attendu par 60 hommes armés qui l'invitent à passer le pont en fil de fer sous des arcs de triomphe de verdure.

Il est reçu par le curé, le maire, le conseil municipal et l'ensemble de la population du village.

Les discours et allocutions s'enchaînent.

Enfin, un grand dîner lui est offert par les notables avec en dessert un grand château de Vogüé avec ses 4 tours en pâtisserie.

L'accueil qu'il reçoit marquera Léonce-Louis-Melchior de Vogüé à jamais et cette journée renforcera un peu plus ses attaches avec le Vivarais et plus particulièrement Vogüé.

En 1840, suite à cette visite, Léonce-Louis-Melchior de Vogüé rachète le château Vogüé auprès de la commune et celui de Rochecolombe.

Il y entreprend d'importants travaux de réparations : toitures, escalier, plafonds, planchers.

Il le met alors à la disposition des religieuses de Saint-Joseph d'Aubenas qui y tiendront une école 0.

Ces travaux donnent encore aujourd'hui au château un caractère rustique qui n'était pas le sien au moment de sa splendeur.

Il effectue aussi des travaux de conservation dans la chapelle du vieux Rochecolombe.

Cet attachement au berceau familial sera entretenu par les Vogüé jusqu'à aujourd'hui.



Mort d'Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald meurt le 25 septembre 1840, dans son château de Courcelles-le-Roy à Beaulieu-sur-Loire dans le Loiret.

Sa tombe est au cimetière du Père-Lachaise à Paris.



Discours de Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac sur les fortifications de Paris

À la tribune de la Chambre des pairs, Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac prononce un discours remarquable les fortifications de Paris en 1841.



Naissance de Marie Louise de Leuchtenberg

Marie Louise de Leuchtenberg Romanovsky naît à Saint Petersburg le lundi 4 octobre 1841, fille de Maximilien Joseph de Leuchtenberg (1817-1852), Prince von Eichstadt, et de Maria Nikolaïevna Romanov-Holstein-Gottorp (1819-1876), Grande duchesse de Russie.



Mort de Louis Joseph de Fougières

Louis Joseph de Fougières meurt en 1841.



Naissance de Marie Sophie Amélie de Wittelsbach

Marie Sophie Amélie de Wittelsbach surnommée par ses contemporains l'héroïne de Gaëte naît en 1841, fille de Maximilien Joseph de Wittelsbach et de Marie Louise de Bavière.



Naissance de Raphaël Cahen d'Anvers

Raphaël Cahen d'Anvers naît à Anvers le 23 juin 1841, fils de Meyer Joseph Cahen et de Clara Bischoffsheim.



Naissance de Cornélia Jacquemart

Cornélia-Barbe-Hyacinthe ou Cornélia Jacquemart naît rue de l'Échiquier à Paris le 25 juillet 1841, fille de Joseph Jacquemart et de Marie-Hyacinthe-Augustine Rivoiret.

Son père est un collaborateur du baron Alphée Bourdon de Vatry, Agent de change, et Sénateur de la Meurthe.

N'aimant pas son prénom, elle l'abrège en Nélie.



Mort d'Adrien-François Mazerat

Adrien-François Mazerat meurt en 1842 et laisse sa famille dans une situation difficile.

Adrien Mazerat, son fils, est recueilli par sa tante Stéphanie Roussac Laffitte, fille de Martin Laffitte et nièce du fameux banquier Jacques Laffitte.

Fort du soutien des Laffitte, Adrien Mazerat poursuit de brillantes études, est lauréat du concours général, et obtient une introduction auprès de Joseph Eugène Ier Schneider


Marie Adélaïde de Habsbourg-Lorraine

Mariage de Victor-Emmanuel II de Savoie avec Marie Adélaïde de Habsbourg-Lorraine

L'alliance entre la Sardaigne et l'Autriche est consolidée.

Victor-Emmanuel II de Savoie épouse à Stupinigi (Turin) le 12 avril 1842 Marie Adélaïde de Habsbourg-Lorraine, sa cousine. Leurs enfants sont :



Voyage à Livourne de Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte et d'Alexandre Dumas

En juillet 1842, Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte voyage en compagnie d'Alexandre Dumas à Livourne et dans l'archipel toscan, où les 2 hommes visitent l'île de Montecristo, que Dumas mettra au cœur de son célèbre roman.



Naissance de Lionel Charles Joseph Berthier de Lasalle

Lionel Charles Joseph Berthier de Lasalle naîtau Mans le 6 juillet 1842, fils d'Alméric Alexandre Berthier de Lasalle (1797-mai 1862) et de Jeanne de Vanssay (1806-1891).



Charles Auguste Louis Joseph de Morny Député du Puy-de-Dôme

Fondation de la Compagnie du chemin de fer du Grand Central

Charles Auguste Louis Joseph de Morny se lance dans la fabrication de sucre de betterave en rachetant une entreprise clermontoise.

Cela lui sert de marchepied pour s'engager politiquement en se faisant élire le 9 juillet 1842 député du Puy-de-Dôme.

Charles Auguste Louis Joseph de Morny est fondateur de la Compagnie du chemin de fer du Grand Central.



Naissance de Louis Victor Joseph Antoine de Habsbourg-Lorraine

Louis Victor Joseph Antoine de Habsbourg-Lorraine naît en 1842, fils de François-Charles d'Autriche et de Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière.



Naissance de Louis-Henri-Joseph Luçon

Louis-Henri-Joseph Luçon naît à Maulévrier dans le Maine-et-Loire le 28 octobre 1842.



Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais Président de l'Académie des Arts

Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais et Marie Nicolaïevna de Russie sont passionnés par les arts, les causes artistiques et charitables.

Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais se fait une réputation de scientifique.

Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais est nommé président de l'Académie des Arts en 1843, tandis que Marie Nicolaïevna de Russie e se pose en protectrice des arts.



Mort de François Joseph Philippe de Riquet de Caraman Chimay

François Joseph Philippe de Riquet de Caraman Chimay se rend à Toulouse pour défendre les intérêts familiaux concernant la question de la domanialité du canal.

François Joseph Philippe de Riquet de Caraman Chimay meurt à Toulouse le 2 mars 1843.

Il est inhumé en la sacristie de l'église de Chimay.



Mariage d'Auguste de Saxe-Cobourg-Kohary avec Clémentine d'Orléans

Au sein de sa famille, Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary est réputé niais et fanfaron.

Ses fiançailles avec la brillante Clémentine d'Orléans, fille de Louis-Philippe Ier de France, sont plusieurs fois compromises à cause du jugement négatif que portent sur lui plusieurs de ses parents.

Pourtant, le prince est bel homme et Clémentine, qui désespère de trouver un jour un mari, tombe véritablement amoureuse de lui.

Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary épouse au château de Saint-Cloud le 20 avril 1843 Clémentine d'Orléans (1817-1907), fille de Louis-Philippe Ier de France et de Louise-Marie-Amélie de Bourbon-Siciles. Leurs enfants sont :

Ce mariage prestigieux du prince renforce considérablement sa position à Vienne.

Après leur mariage, Auguste de Saxe-Cobourg-Kohary et Clémentine d'Orléans parcourent l'Europe et visitent notamment le Portugal, la Belgique, l'Angleterre, Cobourg et la Hongrie où règnent leurs parents.


Georges V de Hanovre et Marie-Alexandrine de Saxe-Altenbourg et leurs enfants

Mariage de Georges V de Hanovre avec Marie-Alexandrine de Saxe-Altenbourg

Georges V de Hanovre épouse le 18 février 1843 Marie-Alexandrine de Saxe-Altenbourg (1818-1907), fille de Joseph-Frédéric de Saxe-Altenbourg et d'Amélie de Wurtemberg. Leurs enfants sont :



Naissance de Mathilde Louise en Bavière

Mathilde Ludovica de Wittelsbach ou Mathilde Louise en Bavière dite Spatz ou Moineau naît à Munich le samedi 30 septembre 1843, fille de Maximilien Joseph de Wittelsbach et de Marie Louise de Bavière.



Enterrement Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti

Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti est inhumé en la chapelle royale Saint-Louis à Dreux le 2 avril 1844.



Tranfert du corps de Louis François Joseph de Bourbon-Conti

Louis-Philippe Ier de France, ayant apprenant que l'église Saint-Michel de Barcelone doit être démolie, ordonne à Ferdinand de Lesseps, Consul de France, de faire procéder à l'exhumation du corps de Louis François Joseph de Bourbon-Conti.

Embarqué sur le Lavoisier, il est transporté à Dreux et ré inhumé le 2 avril 1844 dans la chapelle royale.


Tombe de Joseph Bonaparte - aux Invalides

Mort de Joseph Bonaparte

Joseph Bonaparte meurt à Florence le 28 juillet 1844.

Son corps se trouve aujourd'hui aux Invalides aux côtés de son frère, Napoléon Ier.

Homme simple dans ses manières, cultivé, honnête, soucieux du bien public, Joseph Bonaparte l'est également de sa dignité royale.

Bien que non dénué de qualités, il souffre de la comparaison avec Napoléon Ier.

Il aime et cultive les lettres.

Il laisse des Mémoires et une Correspondance, qui seront publiés par Albert du Casse de 1852 à 1854 (Paris, 10 volumes in-8), et qui apportent de nombreuses informations sur l'histoire du Premier Empire.



Mariage de Léopold de Bavière avec Auguste-Ferdinande de Habsbourg-Toscane

Léopold de Bavière épouse à Florence le 1er avril 1844 Augusta ou Auguste-Ferdinande de Habsbourg-Toscane (1825-1864), fille de Léopold II de Toscane (1797-1870). Leurs enfants sont :



Lionel Charles Joseph Berthier de Lasalle 2e Baron Berthier de La Salle

Sur réversion du titre d'Alexandre Berthier de La Salle, son oncle, Lionel Charles Joseph Berthier de Lasalle devient 2e Baron Berthier de La Salle en 1845.



Naissance de Louis III de Bavière

Ludwig III Leopold Joseph Maria Aloys Alfred ou Louis III de Bavière naît à Munich le 7 janvier 1845, fils de Léopold de Bavière et d'Augusta de Habsbourg-Toscane.

Louis III de Bavière passe ses premières années dans les appartements électoraux de la Résidence de Munich et dans le Palais des Wittelsbach.

Quand Louis III de Bavière a 10 ans, la famille s'installe au Palais Leuchtenberg.



Naissance de Louise de Morpurgo

Louise de Morpurgo naît à Trieste le 1er avril 1845, fille de Joseph Baron von Morpurgo et d'Élisa Morpurgo.


Louise Marie Thérèse d'Artois et son fils Robert Ier de Parme - 1854 Louise Marie Thérèse d'Artois - par Domenico Scattola - vers. 1850

Mariage de Ferdinand Charles III de Bourbon-Parme avec Louise Marie Thérèse d'Artois

Princesse en exil mais femme de tête, Marie-Thérèse Charlotte de France réussit à marier Louise Marie Thérèse d'Artois.

Ferdinand Charles III de Bourbon-Parme épouse en 1845 Louise Marie Thérèse d'Artois. Leurs enfants sont :



Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este Gouverneur général de Galicie et de Transylvanie

Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este devient Gouverneur général de Galicie et de Transylvanie.

Après la Révolution de 1846 en Galicie, Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este démissionne de son poste.



Naissance d'Albert Cahen d'Anvers

Albert Cahen d'Anvers naît à Anvers le 8 janvier 1846, fils de Meyer Joseph Cahen et de Clara Bischoffsheim.



Réaménagement du Château de la Verrerie au Creusot

François Antoine Adolphe Schneider et Joseph Eugène Ier Schneide réaménagent le Château de la Verrerie au Creusot en 1847.


Marie Béatrice de Modène Marie-Béatrice de Modène - vers 1846

Mariage de Jean Ier de Bourbon avec Marie-Béatrice de Modène

Jean Ier de Bourbon (1822-1887), Comte de Montizón, épouse à Modène le 6 février 1847 Marie-Béatrice de Modène, fille de François IV de Modène et de Marie Béatrice de Sardaigne. Leurs enfants sont :



Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte à Londres

Liaison de Napoléon III

Liaison de Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte

En 1847, Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte se rend à Londres pour y retrouver Napoléon III, son cousin.

Napoléon III a une liaison avec Rachel, la célèbre tragédienne.

À l'insu de Napoléon III, Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte a également une liaison avec Rachel.


Tombeau de Joseph Antoine d'Autriche au château royal de Buda Étienne François Victor de Habsbourg-Lorraine - en 1847

Mort de Joseph Antoine d'Autriche Palatin de Hongrie

Joseph Antoine d'Autriche meurt à Hofen (Buda) le 13 janvier 1847.

Il est inhumé dans le château royal de Buda.

Sa tombe sera pillée et saccagée en 1970.

En 1980, Stephen Kiszely (né en 1932), professeur hongrois de biologie, entreprend de la restaurer.

Dorothée de Wurtemberg, son épouse, et ses enfants désirent rester en Hongrie.

Ferdinand Ier d'Autriche, contrairement au contrat de mariage, refuse, probablement à cause de sa foi protestante. Elle doit alors séjourner à Vienne.



Naissance de Sophie Charlotte Augustine de Wittelsbach

Sophie Charlotte Augustine de Wittelsbach naît à Possenhofen près de Munich le 23 février 1847, fille de Maximilien Joseph de Wittelsbach et de Marie Louise de Bavière.


Ferdinand Charles de Modène

Mariage de Ferdinand Charles de Modène avec Élisabeth de Habsbourg-Hongrie

Ferdinand Charles de Modène épouse à Vienne le 4 octobre 1847 Élisabeth de Habsbourg-Hongrie, sa cousine, fille de Joseph Antoine d'Autriche et de Dorothée de Wurtemberg. Leur enfant est :



Naissance de Michel Joseph Maunoury

Michel Joseph Maunoury naît en 1847.


Journées de Milan

Les 5 journées de Milan

Première guerre d'indépendance de l'Italie

En 1848, Milan est la capitale du royaume de Lombardie-Vénétie, qui fait partie de l'Empire autrichien

Dans Milan, le mécontentement règne depuis quelque temps.

Le 1er janvier 1848, les habitants lancent une campagne antiautrichienne en boycottant le tabac et les jeux de hasard qui sont alors des monopoles autrichiens et assurent à l'Empire plus de 5 000 000 de lires de revenu par an.

En représailles, Rainier d'Autriche, Vice-roi de Lombardie-Vénétie, ordonne aux soldats de patrouiller dans les rues avec des cigares et d'interpeller les passants pour les inciter à fumer.

Le 3 janvier 1848, ces provocations culminent en une sanglante bataille de rue : quelques soldats sont insultés et blessés par des jets de pierre, provoquant l'envoi de divisions, armées d'épées et de baïonnettes, qui chargent la foule, tuant 6 et blessant 80 Milanais.

Joseph Radetzky, alors commandant en chef de l'armée autrichienne en Lombardie-Vénitie, horrifié par la réaction disproportionnée de son armée, met à pied la garnison de Milan pendant 5 jours.

Les troubles s'arrêtent pendant 2 mois.

Mais la révolte à Palerme, suivie par la promulgation du Statuto Albertino à Turin et l'octroi de constitutions dans le grand-duché de Toscane et à Rome avivent les espérances démocratiques des Milanais.

Ainsi, lorsque la nouvelle des émeutes de Vienne et de la chute Clément-Wenceslas de Metternich parviennent à Milan le 17 mars 1848, les habitants décident de profiter de l'occasion pour organiser le lendemain une grande manifestation pacifique devant le palais du gouverneur, afin d'exiger des concessions visant à donner plus d'autonomie à Milan et à transférer la responsabilité de l'ordre public à la municipalité.

Joseph Radetzky tient la ville d'une main de fer et n'a pas l'intention de céder.

La manifestation pacifique se transforme en assaut de la population contre la garnison autrichienne.

Surpris, Joseph Radetzky se réfugie dans le château Sforzesco avec 8 000 hommes.

Cependant, il n'est pas assiégé et est encore en possession de presque tous les bâtiments publics.

Mais la ville entière est devenue une zone de combat.

Les habitants érigent des barricades, tirent par les fenêtres et les toits, envoient des messages à la population des campagnes pour l'exhorter à prendre part à la lutte.

La rareté des armes à feu conduit les Milanais à utiliser les canons exposés dans les musées.

Les routes sont couvertes de fer et de verre afin d'empêcher l'action de la cavalerie.

Le 20 mars 1848, Joseph Radetzky ordonne à ses hommes de se retrancher à l'intérieur du château, ce qui permet aux Milanais d'accrocher symboliquement le drapeau tricolore sur la flèche de la cathédrale.

Un conseil de guerre est créé sur l'initiative :

Ce conseil de guerre prend le commandement des opérations.

Dans la nuit du 21 au 22 mars 1848, un gouvernement provisoire est mis en place dirigé par Gabrio Casati.

La résistance et organisée avec intelligence et minutie, mettant à contribution les employés du cadastre et les ingénieurs afin de savoir la meilleure façon de se déplacer en ville.

Les martinitt (orphelins) sont héroïques en tant que messagers reliant les différents points de la ville avec le conseil de guerre.

La situation semble bloquée et Joseph Radetzky envoie une offre de trêve qui divise le conseil de guerre entre les modérés et les démocrates.

Gabrio Casati et les nobles sont partisans d'accepter l'offre et de demander l'aide de Charles-Albert de Savoie-Carignan qui attend près de Novarre une demande signée par le gouvernement provisoire pour entrer avec ses troupes en Lombardie-Vénétie.

Pour eux, l'intervention des troupes de Savoie est nécessaire pour vaincre l'armée autrichienne dans une véritable campagne militaire et pour prévenir une éventuelle dégénérescence révolutionnaire.

Pour les démocrates, dont Carlo Cattaneo, Pompeo Litta et Giulio Terzaghi, la révolution triompherait d'elle-même, sans aide extérieure, et une alliance avec Charles-Albert de Savoie-Carignan ne serait possible qu'à partir d'une position d'égalité.

Dans un premier temps, ce sont ces derniers qui gagnent et la trêve est refusée.

Le 22 mars 1848 au matin, les rues sont sous le contrôle des insurgés, tandis que les Autrichiens sont réfugiés au château Sforzesco.

Voyant la situation sans issue, Joseph Radetzky ordonne la retraite en bon ordre de ses troupes et se réfugie vers le quadrilatère formé par les forteresses de Peschiera, Mantoue, Legnago et Vérone, laissant le reste du territoire de Lombardie-Vénétie libre.

Au même moment, pour des raisons politiques, le conseil de guerre de Milan dépêche un messager à Turin pour demander officiellement l'entrée des troupes de Charles-Albert de Savoie-Carignan en Lombardie



Mort de François Marie Joseph Raoul le Roy de Valanglart

François Marie Joseph Raoul le Roy de Valanglart meurt en 1848.



Première guerre d'indépendance italienne

Siège de Venise

Armistice Salasco

Le 23 mars 1848, Charles-Albert de Savoie-Carignan déclare la guerre à l'Autriche.

La première guerre d'indépendance de l'Italie commence.

Elle implique:

Ses armées auraient dû être rejointes par une importante force expéditionnaire de Royaume des Deux-Siciles (environ 16 000 hommes).

Ces renforts partent effectivement de Naples, mais, arrivée au Pô et alors qu'elle s'apprête à entrer dans la Vénétie, ils reçoivent l'ordre de Ferdinand II des Deux-Siciles de revenir à Naples.

Le général Guglielmo Pepe, en vieux patriote, refuse l'ordre de Ferdinand II des Deux-Siciles et avec l'artillerie et le génie, il rejoint Venise, où il reçoit le commandement suprême des troupes et participe au long siège de la ville.

Guglielmo Pepe ne peut soutenir Giovanni Durando, commandant en chef de l'expédition des États pontificaux car, le 29 avril 1848, Pie IX, au cours d'une allocution au consistoire condamne la guerre.

La soudaine volte-face de Ferdinand II des Deux-Siciles décide du sort de la guerre, car l'armée pontificale de Giovanni Durando n'est pas en mesure, seule, d'empêcher la jonction du corps d'armée autrichien de Nugent, avec le gros des troupes de Joseph Radetzky à Vérone.

Giovanni Durando est attaqué à 2 reprises à Vicence.

La première fois il repousse Nugent lors des 5 journées de Vicence,

La seconde fois, il ne peut rien contre l'armée autrichienne entière composée d'environ 40 000 hommes, commandée par d'Aspre lors de la bataille du 10 juin 1848.

En conséquence, les villes de la Vénétie qui avaient été libérée, tombent.

Seule la ville-forteresse de Venise résiste et Giovanni Durando se retire du conflit.

Une éventuelle réduction de la Lombardie-Vénétie aurait inévitablement conduit à un élargissement du Royaume de Sardaigne de Charles-Albert de Savoie-Carignan lequel se démène déjà, avec le consentement de la population, pour l'annexion du petit duché de Parme aux mains, aussi, de Bourbons.

Le 12 mai 1848, le plébiscite pour l'union de la Lombardie au Royaume de Sardaigne est annoncé.

Ce plébiscite se conclut triomphalement le 8 juin 1848.

Même en Sicile, le gouvernement révolutionnaire relance l'ancien royaume et envoie une délégation à Turin pour offrir la couronne à un prince de Savoie bien que Charles-Albert de Savoie-Carignan n'ait pas donné le moindre signe d'approbation.

Elle prend fin le 9 août 1848, au détriment du Royaume de Sardaigne avec la signature de l'armistice Salasco.

Cette insurrection constitue, pour les Italiens, un des actes les plus glorieux du Risorgimento.



Meyer Joseph Cahen Comte

Meyer Joseph Cahen reçoit le titre de comte de Charles-Albert de Savoie-Carignan, qu'il soutient financièrement en 1848.


Caroline Élisabeth Iwanovska

Caroline Élisabeth Iwanovska à Weimar

Caroline Élisabeth Iwanovska quitte la Russie avec Marie Pauline Antoinette zu Sayn-Wittgenstein-Ludwigsburg, sa fille, et rejoint Franz Liszt à Weimar en avril 1848.

Ils y vivront 12 ans.

Franz Liszt compose ses poèmes symphoniques, avec l'aide de son secrétaire particulier Joseph Joachim Raff et d'un instrument unique : le piano-melodium.

Autour de lui se rassemblent de nombreux élèves, parmi lesquels Hans von Bülow qui deviendra son gendre, auxquels il fait découvrir Berlioz, Wagner, Saint-Saëns.


Georges de Saxe-Altenbourg

Georges de Saxe-Altenbourg Duc de Saxe-Altenbourg

Joseph-Frédéric de Saxe-Altenbourg abdique en faveur de Georges de Saxe-Altenbourg, son frère en 1848.

Georges de Saxe-Altenbourg devient Duc de Saxe-Altenbourg en 1848.



Naissance de Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon

Carlos ou Charles de Bourbon ou Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon naît à Laibach aujourd'hui Ljubliana en Slovénie le 30 mars 1848, fils de Jean de Bourbon et de Marie Béatrice de Modène.



Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte Représentant de la Corse à l'Assemblée constituante

En 1848, Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte est élu représentant de la Corse à l'Assemblée constituante.

Il est le plus jeune membre et il à l'extrême-gauche.



Mariage d'Auguste-Alexandre Ducrot avec Marie-Ursule de Champs

Auguste-Alexandre Ducrot épouse le 5 décembre 1848 Marie-Ursule de Champs (née le 23 janvier 1828), fille de Ferdinand, François Joseph de Champs, ancien officier, et de Françoise Agathe Dollet de Chassenet.

Marie-Ursule de Champs est domiciliée à Varennes-lès-Nevers.


François-Joseph Ier d'Autriche en Feld Maréchal

Révolution du Printemps des Peuples

Felix zu Schwarzenberg Chancelier

Abdication de Ferdinand Ier d'Autriche

François-Joseph Ier d'Autriche Empereur d'Autriche

En 1848, la famille impériale chassée de Vienne par les émeutes se réfugie en Moravie et loge au palais archiépiscopal d'Olmutz.

Lors de la révolution du Printemps des Peuples, alors que le peuple marche sur le palais, Ferdinand Ier d'Autriche demande une explication à Clément-Wenceslas de Metternich, et se voit répondre qu'ils font une révolution.

On lui attribue cette réponse : Oui… ont-ils le droit de faire ça ?

Clément-Wenceslas de Metternich doit s'enfuir.

Le Prince Felix zu Schwarzenberg est nommé chancelier en remplacement de Clément-Wenceslas de Metternich, par l'entregent de son beau-frère, Alfred, Prince de Windisch-Graetz.

Le Prince Felix zu Schwarzenberg fait partie de l'entourage de Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière, la belle-sœur de l'empereur.

Avec l'aide de Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière, Felix zu Schwarzenberg convainc Ferdinand Ier d'Autriche d'abdiquer au profit de François Joseph Ier d'Autriche, fils de François-Charles d'Autriche et de Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière.

François-Joseph Ier d'Autriche devient Empereur d'Autriche le 2 décembre 1848.

Ferdinand Ier d'Autriche et Marie Anne de Savoie, son épouse, se retirent à Prague.

C'est à Ferdinand Charles de Modène qu'est confiée la mission d'annoncer à Frédéric-Guillaume IV de Prusse l'accession au trône autrichien de François-Joseph Ier d'Autriche, son jeune cousin.



Mort d'Alexandre Joseph Berthier

Alexandre Joseph Berthier meurt en janvier 1849.

Il est inhumé avec Victor Léopold Berthier dans la 11e division du cimetière du Père-Lachaise à Paris XXe.



Charles Auguste Louis Joseph de Morny À nouveau député du Puy-de-Dôme

Réélu en 1849, Charles Auguste Louis Joseph de Morny entre en contact avec Napoléon III, récemment élu président de la IIe République.



Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte Député de la Sarthe

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte Ministre plénipotentiaire à Madrid

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte est réélu député de la Sarthe lors des élections législatives de mai 1849.

Il reste fidèle au parti de la Montagne, ce qui lui vaut le surnom de prince de la Montagne.

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte s'oppose à Napoléon III.

Napoléon III se débarrasse momentanément de lui en l'envoyant comme ministre plénipotentiaire à Madrid.

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte incarne :



Naissance de Joseph Simon Gallieni

Joseph Simon Gallieni naît en 1849.



Naissance d'Alphonse Charles Ferdinand Joseph Jean Pie de Bourbon

Alfonso Carlos ou Alphonse Charles Ferdinand Joseph Jean Pie de Bourbon ou Charles XII de France naît à Londres le 12 septembre 1849, fils de Juan de Borbón ou Jean de Bourbon (1822-1887), Conde de Montizón, et de Maria Beatrice von Österreich-Este ou Marie-Béatrice d'Autriche-Este (1824-1906).



Mort de Joseph Moreau

Joseph Moreau meurt à Morlaix le 22 novembre 1849.



Mariage de Justinien Nicolas Clary avec Thérèse Léopoldine Berthier

Thérèse Léopoldine Berthier est veuve d'Alexandre Joseph Berthier.

Justinien Nicolas Clary épouse à Paris le 27 novembre 1849 Thérèse Léopoldine Berthier.



Mort de Charles Gaspard Élisabeth Joseph de Bailly Marquis de Fresnay

Charles Gaspard Élisabeth Joseph de Bailly meurt à Bourgneuf-la-Forêt le 8 janvier 1850.



Mariage d'Antoine Marie Henri Germain avec Laure-Clotilde Dumoy,

Antoine Marie Henri Germain épouse à La Guillotière à Lyon le 30 mai 1850 Laure-Clotilde Dumoy (1831-1867), fille d'un négociant qui lui apporte en dot plus d'un million de francs en capital, actions et terrains, ce qui lui permet de vivre en rentier.

Les témoins sont :


L'Église Saint-Augustin siège de l'Union d'Erfurt

Union d'Erfurt

Reculade d'Olmütz

Frédéric-Guillaume IV de Prusse essaie d'établir un rassemblement des États allemands excluant l'Autriche.

Un premier parlement se réunit dans l'Église Saint-Paul de Francfort-sur-le-Main à partir du 20 mars 1850 et commence la rédaction d'une constitution qui part de la volonté de Joseph von Radowitz de réaliser une union de l'Allemagne par le haut.

La plupart des membres de la fraction casino ayant participé au parlement de Gotha tels que :

viennent siéger dans l'Église Saint-Augustin d'Erfurt dans un nouveau parlement afin de terminer le travail de rédaction entamé à Francfort-sur-le-Main.

Ils suivent toujours les idées de Radowitz.

L'objectif est d'obtenir :

L'Union d'Erfurt (Erfurter Unionsparlament en allemand) est constituée :

Seuls les conservateurs, parmi lesquels Otto von Bismarck et Ernst Ludwig von Gerlach font entendre leur différence.

La mise en place de cette constitution échoue parce que les États faisant partie de l'alliance des trois roi (Dreikönigsbündnis), c'est-à-dire :

ne sont pas prêts à reconnaître l'hégémonie prussienne.

Le commissaire responsable de cette alliance est Albert von Carlowitz.

Les pressions venues d'Autriche ont un rôle déterminant dans la frilosité des trois États.

Un différent entre la Prusse et l'électeur Frédéric-Guillaume Ier de Hesse-Cassel menace alors de dégénérer en guerre entre États allemands. Cela permet à l'Autriche de convoquer une conférence inter-allemande à Olmütz en territoire autrichien, Présidée par le chancelier autrichien Felix zu Schwarzenberg,.

Le 29 novembre 1850, l'Autriche oblige la Prusse lors de la conférence d'Olmütz à renoncer à ses prétentions et à dissoudre l'Union d'Erfurt.



Mort de Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este

Alors qu'il rend visite à Maximilien Joseph d'Autriche-Este, son frère, Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este meurt au château d'Ebenzweier, près d'Altmünster le 5 novembre 1850 après deux mois de souffrances.



Mariage d'Adolphe Guillaume Auguste Charles Frédéric de Nassau-Weilburg avec Adelheid de Anhalt-Dessau

Adolphe Guillaume Auguste Charles Frédéric de Nassau-Weilburg épouse à Dessau le 23 avril 1851 Adelheid de Anhalt-Dessau (1833-1916). Leurs enfants sont :



Mariage de Jérôme Napoléon Bonaparte avec Susan May Williams

Jérôme Napoléon Bonaparte épouse Susan May Williams, fille d'un riche commerçant de Baltimore. Leurs enfants sont :

Ils fondent la ligne américaine de la famille Bonaparte.



Mariage de Michel Ier de Portugal avec Adélaïde de Löwenstein-Wertheim-Rosenberg

Michel Ier de Portugal épouse en 1851 Adélaïde de Löwenstein-Wertheim-Rosenberg (1831-1909). Leurs enfants sont :



Rémy Joseph Isidore Exelmans Maréchal de France

Rémy Joseph Isidore Exelmans est fait Maréchal de France en 1851 par Napoléon III.


Alexandre de Hesse-Darmstadt avec Julia Theresa Salomea Hauke - princesse de Battenberg Julia Theresa Salomea Hauke

Mariage d'Alexandre de Hesse-Darmstadt avec Julia Theresa Salomea Hauke

Alexandre de Hesse-Darmstadt pendant un séjour à Saint-Pétersbourg, tombe amoureux de Julia Theresa Salomea Hauke, dame de compagnie de Maximilienne Wilhelmine Marie de Hesse-Darmstadt.

Alexandre de Hesse-Darmstadt renonce à ses titres et à la succession du grand-duché de Hesse-Darmstadt.

Alexandre de Hesse-Darmstadt épouse morganatiquement à Breslau le 28 octobre 1851 Julia Theresa Salomea Hauke (1825-1895). Leurs enfants sont :

Alexandre de Hesse-Darmstadt renonce à ses titres et à la succession du grand-duché de Hesse-Darmstadt.

Julia Theresa Salomea Hauke est titrée princesse de Battenberg.

Ils vivent au château d'Heiligenberg que Alexandre de Hesse-Darmstadt tient de Wilhelmine de Bade, sa mère.

Le couple est à l'origine de la maison de Battenberg.


Napoléon III - Président des Français en 1851 Charles Auguste Louis Joseph de Morny

Coup d'État du 2 décembre 1851

Charles Auguste Louis Joseph de Morny Ministre de l'Intérieur

Élie-Frédéric Forey Général de division

Harriet Howard soutient les aspirations de Napoléon III à devenir empereur et finance en grande partie son coup d'État du 2 décembre 1851.

En violation de la légitimité constitutionnelle, Napoléon III, président de la République française, conserve le pouvoir à quelques mois de la fin de son mandat, alors que la Constitution de la Deuxième République lui interdit de se représenter.

Le matin du 2 décembre 1851, Napoléon III édicte 6 décrets proclamant :

Napoléon III devient Prince-Président.

Ce coup d'État marque la victoire des bonapartistes autoritaires.

Napoléon III, son demi-frère, confie à Charles Auguste Louis Joseph de Morny le poste de ministre de l'Intérieur le 2 décembre 1851, pour que ses préfets tiennent bien les provinces.

Charles Auguste Louis Joseph de Morny est la cheville ouvrière du coup d'État qu'il qualifie d'opération de police un peu rude.

Élie-Frédéric Forey adhère au coup d'État.

Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane soutient le coup d'État.

Élie-Frédéric Forey est nommé général de division le 22 décembre 1851.

Alfred Émilien O'Hara van Nieuwerkerke, colonel d'état-major de la Garde nationale, soutient le coup d'État.

Léonce-Louis-Melchior de Vogüé s'oppose au coup d'État du 2 décembre 1851 et est arrêté.

Frédéric Alfred Pierre de Falloux se joint aux protestataires et est arrêté un court temps.

Frédéric Alfred Pierre de Falloux n'occupera aucun poste pendant le Second Empire.

Opposé au coup d'État du 2 décembre 1851, Ange Gustave Chaudey lacère une affiche préfectorale justifiant cet acte, ce qui lui vaut 2 mois de prison.

À la suite du coup d'État du 2 décembre 1851, Jules François Paul Grévy redevient avocat.



Ferdinand Joseph Jean Ange de Cappot Retraité

Ferdinand Joseph Jean Ange de Cappot part en retraite en 1852.



Décret de confiscation des biens de la famille d'Orléans.

Démission de Charles Auguste Louis Joseph de Morny

Un décret de confiscation vise notamment les biens de la famille d'Orléans.

Ami des princes d'Orléans, Charles Auguste Louis Joseph de Morny ne veut en effet pas prendre la responsabilité de la mainmise sur leurs biens, qualifiée par le président de l'Assemblée nationale Dupin de premier vol de l'Aigle.

Charles Auguste Louis Joseph de Morny abandonne le poste de ministre de l'Intérieur le 22 janvier 1852.

On prête à Napoléon III cette boutade :

Comment voulez-vous que je gouverne ?



Mort de Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais

Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais meurt en 1852.

Marie Nicolaïevna de Russie, son épouse, lui succède au poste de présidente de l'Académie des arts.

Marie Nicolaïevna de Russie se consacre avec ardeur au mécénat et à ses collections d'art.



Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte Sénateur

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte devient Sénateur en 1852.


Mentmore Towers

Construction de Mentmore Towers

Mentmore Towers, résidence secondaire de style jacobéen, située à Mentmore dans le Buckinghamshire, est construite entre 1852 et 1854 par Joseph Paxton pour Mayer Amschel de Rothschild.



Charles Auguste Louis Joseph de Morny Président du Conseil général du Puy-de-Dôme

Charles Auguste Louis Joseph de Morny devient président du Conseil général du Puy-de-Dôme en 1852.

Le courant passe d'abord mal entre les deux demi-frères :

mais Napoléon III apprécie néanmoins le dynamisme du député qui le pousse à élargir ses pouvoirs en jouant de sa popularité.



Mort de Rémy Joseph Isidore Exelmans

Rémy Joseph Isidore Exelmans meurt en 1852.



Naissance de Joseph Joffre

Joseph Joffre naît en 1852.


Frédéric-Guillaume de Hesse-Rumpenheim - vers 1845

Fiançailles de Frédéric-Guillaume de Hesse-Rumpenheim ave Marie Anne Frédérique de Prusse

Rencontre de François-Joseph Ier d'Autriche avec Marie Anne Frédérique de Prusse

Pour sceller la réconciliation entre la Prusse et la Hesse-Cassel, Marie Anne Frédérique de Prusse est engagée envers Frédéric-Guillaume de Hesse-Rumpenheim, fils aîné du landgrave de Hesse-Rumpenheim, héritier de l'électeur de Hesse-Cassel.

François-Joseph Ier d'Autriche rencontre Marie Anne Frédérique de Prusse à la cour de Berlin à la fin de l'année 1852. Il la demande en mariage.

D'une beauté réputée, elle est une pianiste accomplie formée par Theodor Kullak.

Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière, la mère de l'empereur, s'entremet sans succès auprès de sa sœur, Élisabeth Louise de Bavière, reine de Prusse, tante de la jeune fille.

En réaction de la reculade d'Olmütz, 2 ans plus tôt, Frédéric-Guillaume IV de Prusse oppose une fin de non-recevoir.

De plus, la cour de Prusse protestante, qui convoite toujours la première place au sein de la Confédération Germanique, ne veut en aucun cas s'allier à sa rivale autrichienne catholique.

Aussi, le roi Frédéric-Guillaume IV de Prusse, oncle de la princesse, tout en y mettant les formes, opposa-t-il une fin de non-recevoir aux propositions impériales.

Ce refus est un camouflet pour la Maison de Habsbourg-Lorraine.


Napoléon III par Franz Xaver Winterhalter

Napoléon III Empereur des Français

Le 1er décembre 1852, à la suite d'un plébiscite, Napoléon III réédite le geste de son oncle et se fait investir par les grands corps de l'État de la dignité impériale à Saint-Cloud, dans la galerie d'Apollon.

Chaque année, au printemps et à l'automne, Napoléon III et Eugénie de Montijo établiront leur cour à Saint-Cloud.

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte intervient auprès de Napoléon III pour atténuer la répression contre les républicains.



Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte Grand-croix de la Légion d'honneur

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte est nommé Grand-croix de la Légion d'honneur par décret du 3 janvier 1853.



Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte Général de division

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte devient Général de division en 1853.



Joseph Vinoy Général de brigade

Joseph Vinoy est nommé général de brigade le 10 août 1853.

Il commande la 1re brigade de la 2e division du corps expéditionnaire de la Kabylie des Babors.



Mort de Louis Joseph d'Arco-Zinneberg

Louis Joseph d'Arco-Zinneberg meurt en 1854.


Marie Nicolaïevna de Russie - Comtesse Stroganov - par Franz Xaver Winterhalter - 1857 - au musée de l'Ermitage

Mariage de Grigori Alexandrovitch Stroganov avec Marie Nicolaïevna de Russie

Grigori Alexandrovitch Stroganov est le fils d'Alexandre Grigorievitch Stroganov et de Natalia Viktorovna Kochubey.

Marie Nicolaïevna de Russie est veuve de Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais.

Grigori Alexandrovitch Stroganov (1824-1879) épouse morganatiquement en 1854 Marie Nicolaïevna de Russie. Leurs enfants sont :

Ce mariage est tenu secret jusqu'au décès de Nicolas Ier de Russie en 1855.



Mariage d'Alfred-Jean Lannes de Montebello avec Alfred-Jean Lannes de Montebello épouse Marie Augustine Mathilde

Alfred-Jean Lannes de Montebello épouse Marie Augustine Mathilde (1815-à Paris brûlée accidentellement 2 mars 1877). Leur enfant est :



Mort d'Eugène-Jacques-Joseph-Innocent de Vogüé

Eugène-Jacques-Joseph-Innocent de Vogüé meurt à Gourdon en Ardèche le 15 mars 1854.


Élisabeth de Habsbourg-Hongrie et ses enfants

Mariage de Charles-Ferdinand d'Autriche avec Élisabeth de Habsbourg-Hongrie

François-Joseph Ier d'Autriche s'éprend de sa cousine Élisabeth de Habsbourg-Hongrie, veuve de Ferdinand Charles de Modène, mère d'une petite fille et demi-sœur de Étienne François Victor de Habsbourg-Lorraine qui a soutenu les rebelles lors de la révolution de 1848 à 1849.

Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière s'oppose à ce mariage. Elle somme Charles-Ferdinand d'Autriche et Élisabeth de Habsbourg-Hongrie de se marier au plus tôt.

Charles-Ferdinand d'Autriche épouse le 18 avril 1854 Élisabeth de Habsbourg-Hongrie, sa nièce, fille de Joseph Antoine d'Autriche et Dorothée de Wurtemberg. Leurs enfants sont :


François-Joseph Ier d'Autriche en 1853 Élisabeth Amélie Eugénie de Wittelsbach - Sissi- en 1865

Mariage de François-Joseph Ier d'Autriche avec Élisabeth Amélie Eugénie de Wittelsbach

François-Joseph Ier d'Autriche épouse à Vienne le 24 avril 1854 Élisabeth Amélie Eugénie de Wittelsbach, fille de Maximilien Joseph de Wittelsbach et de Marie Louise de Bavière. Leurs enfants sont :


Château de Nades - copie d'une lithographie reproduite sur le livre de l'abbé Boudant de 1864 Château de Nades

Cession du château de Nades

Reconstruction du château de Nades

En 1854, Charles Auguste Louis Joseph de Morny acquiert le château de Nades, vers Lalizolle dans l'Allier.

Il fait reconstruire le château de Nades et le dote d'une ferme-modèle qui subsiste dans l'actuel parc de Nades.

Pendant les travaux, Charles Auguste Louis Joseph de Morny loge au château de Veauce, appartenant à Cadier de Veauce, son ami, qui abrite encore :

Charles Auguste Louis Joseph de Morny y reçoit :


Bataille de l'Alma

Bataille de l'Alma

Sébastopol est le port d'attache de la Marine impériale russe sur la mer Noire. Cette flotte menace la Méditerranée.

Avant que Sébastopol ne soit encerclée, l'armée impériale russe et le prince Alexandre Menchikov, son commandant, parviennent à s'échapper.

L'importance stratégique de Sébastopol n'est pas évidente. C'est Nicolas Ier de Russie qui décide seul de défendre cet arsenal jusqu'au bout.

Les ressources russes, limitées, opèrent en faveur des Alliés.

La mer apporte aux assiégeants tout ce dont ils ont besoin, alors que les routes du désert du sud de la Russie sont jonchées de corps d'hommes et de chevaux qui sont morts avant d'arriver à Sébastopol.

Adolphe Jean Casimir Niel dirige l'investissement de Sébastopol de 1854 à 1855. Cette mission lui vaudra d'être nommé commandant en chef du génie de l'armée d'Orient.

Le 14 septembre 1854, les troupes alliées : britanniques, françaises et sardes débarquent leurs troupes à Eupatoria.

À Sébastopol, Alexandre Menchikov, aussitôt informé, rassemble le maximum d'unités éparpillées en Crimée.

Alexandre Menchikov décide de livrer bataille sur l'Alma, où ses troupes se trouveront en surplomb des forces adverses.

Alexandre Menchikov aligne 40 000 hommes soit 42 bataillons et demi, 16 escadrons de cavalerie, 11 sotnias de cosaques et une centaine de pièces d'artillerie.

En face se trouvent les forces franco-britanno-turques d'Armand Jacques Achille Leroy de Saint-Arnaud et de Lord Raglan:

La flotte tient la côte.

Dans l'après-midi du 19 septembre 1854, quelques accrochages ont lieu entre Russes et Britanniques pour tâter la résistance des alliées.

Les troupes alliées ne sont cependant pas toutes rassemblées. Certaines unités britanniques arriveront encore dans la nuit.

Le 20 septembre 1854, les armées franco-britanniques aux ordres du maréchal Armand Jacques Achille Leroy de Saint-Arnaud et de Lord Raglan viennent de quitter Gallipoli.

En route pour Sébastopol, elles arrivent en vue du petit fleuve Alma, un petit cours d'eau perpendiculaire à la côte.

En face, les Russes sont postés derrière leurs canons. Alexandre Menchikov veut arrêter les alliés avant Sébastopol.

Pendant que les Britanniques paradent.

Les Français montent à l'assaut des pentes menant au plateau de l'Aklèse avec le bataillon de marche de la Légion étrangère commandé par le commandant Nayral, en tête du dispositif.

François Certain de Canrobert ordonne aux autres troupes de suivre la Légion à l'exception des zouaves qui franchissent le fleuve sur un pont, à son embouchure, et contournent les Russes.

Les zouaves de l'Armée d'Afrique sont issus principalement de l'Afrique du nord de l'empire colonial français.

Les zouaves du 3e régiment de zouaves de la division Pierre Joseph François Bosquet accomplissent la manœuvre décisive : escaladant la falaise avec le soutien des canons de la flotte, ils s'emparent de l'artillerie russe et la retournent contre les troupes d'Alexandre Menchikov.

Se retrouvant alors en pointe, ils doivent résister aux vagues d'infanterie qui leur sont opposées en attendant les renforts.

Sous le feu russe, le reste de l'armée française peine et stoppe finalement vers le village de Bourliouk.

L'artillerie de François Certain de Canrobert parvient au pied de la falaise, mais les pentes sont trop raides et les canons ne peuvent monter en position pour renforcer les zouaves.

Sur le flanc gauche des Français, les Britanniques rattrapent leur retard, mais une erreur dans la manœuvre de Sir George Brown met à mal la formation de l'armée britannique.

Espérant profiter de cette désorganisation, les Russes chargent mais sont repoussés par les fusiliers britanniques.

Il s'ensuit une série d'échanges assez confus :

Croyant faire face à des divisions, l'infanterie russe se retrouve face à des bataillons et des tirailleurs, avec le gros des Britanniques sur ses flancs.

Malgré des ordres contradictoires, les commandants des unités britanniques ne laissent pas passer l'occasion et déciment leur adversaire.

À l'extrême flanc gauche du front britannique, 3 bataillons, soit 2 000 à 3 000 hommes, font face à plus de 10 000 troupes russes, fraîches, qui n'ont pas encore participé à la bataille.

Les Britanniques, étirés en une fine ligne de deux rangs sur pratiquement 2 kilomètres, avancent en faisant feu, une manœuvre difficile à l'époque.

Dans la fumée et la confusion de la bataille, les Russes surestiment le nombre de troupes qui leur font face et se retirent.

Sur la droite, François Certain de Canrobert parvient finalement à hisser ses canons en haut de la falaise.

Les zouaves repartent à l'assaut et parviennent à percer et prendre le point culminant jusqu'alors occupé par l'état-major russe.

Les Russes vaincus se retirent en ordre sur tout le front.

Ils n'ont pas de réserves capables de s'opposer aux Franco-britanniques. La bataille s'achève en déroute.

Les forces franco-britanno-turques d'Armand Jacques Achille Leroy de Saint-Arnaud et de Lord Raglan emportent la victoire, le 20 septembre 1854,

Alexandre Menchikov perd 180 tués et 3 900 blessés sur le terrain.

La coalition perd 3 300 hommes.

Les Français perdent 140 tués et 1 200 blessés.

La Légion perd 5 officiers blessés et 55 légionnaires blessés ou tués.

Les Britanniques perdent 343 tués et 1 612 blessés.

Miné depuis longtemps par une péricardite, Armand Jacques Achille Leroy de Saint-Arnaud contracte le choléra.

Le 26 septembre 1854 Armand Jacques Achille Leroy de Saint-Arnaud remet le commandement à François Certain de Canrobert.

En souvenir de cette bataille et pour saluer leur courage, sera réalisé le Zouave du pont de l'Alma à Paris par le sculpteur Georges Diebolt.

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte commande avec bravoure une division lors de la bataille de l'Alma.

En raison de désaccords avec François Certain de Canrobert, Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte décide de rentrer en France avant la fin du conflit, ce qui lui vaut le perfide surnom de Craint-plomb.


Bataille d'Inkerman - par David Rowlands

Bataille d'Inkerman

Mort de Cathcart

Mort de Frédéric Henri Le Normand de Lourmel

Mort d'Edmond Jean Filhol de Camas

Les Russes souhaitent toujours briser le siège de Sébastopol.

Débouchant d'Inkerman, l'objectif russe est une hauteur dominant le camp britannique.

Le 4 novembre 1854, les Russes reçoivent un renfort de 30 000 hommes commandés par le général Peter Andreïevich Dannenberg et les grands-ducs Michel et Alexandre.

Les Russes savent que l'armée alliée est divisée en 2 grands corps :

La droite des Anglais est dominée par une hauteur accessible du côté d'Inkerman et des marais de la Tchernaïa.

L'état-major anglais commet la faute de ne pas fortifier convenablement cette hauteur.

Ils n'élèvent qu'une petite redoute pour seulement 2 canons, d'un relief insuffisant pour se mettre à l'abri de l'escalade.

À la suite de cette hauteur, auprès de Balaklava, s'étend une ligne de monticules d'un escarpement inaccessible, où campaient les 2 divisions françaises du corps d'observation.

Sur toute cette ligne, il n'y a d'accessible que la hauteur d'Inkerman.

C'est donc ce point que les généraux Alexandre Menchikov et Dannenberg décide d'enlever, à l'aide de forces 5 fois plus nombreuse que le petit nombre de soldats anglais chargés de le défendre.

Une fois maîtres de cette hauteur, les Russes pourront y placer une nombreuse artillerie, qui foudroiera le camp anglais placé en contrebas, pendant que des colonnes d'infanterie descendront sur ce même camp. Les communications de l'armée assiégeante avec Balaklava seront coupées. Ces colonnes opéreront leur jonction avec le reste de l'armée russe entre cette ligne et celle des tranchées.

En même temps, la garnison de Sébastopol fera une sortie, et placera ainsi l'armée de siège entre deux feux.

Si cette manœuvre réussit, l'armée alliée sera forcée d'abandonner ses travaux de siège et de faire retraite, au travers de l'armée ennemie, pour regagner les deux ports de dépôt, Balaklava et la baie de Kamiesch.

Les deux armées alliées se trouveront acculée à la mer n'ayant d'autre moyen de salut qu'un embarquement précipité.

Les généraux russes choisissent la matinée du 5 novembre 1854 pour livrer la bataille.

Il a plu toute la nuit. Un brouillard épais couronne les hauteurs et couvre la vallée d'Inkerman.

À l'aube, à la faveur de l'obscurité, et profitant du brouillard, un puissant corps d'armée russe de 40 000 à 45 000 hommes avec une nombreuse artillerie s'avance silencieusement sur la droite des Anglais, et gravit la colline défendue par 8 000 Britanniques.

Les postes avancés de la 2e division anglaise sont surpris dans leur sommeil, se replient en toute hâte, en donnant l'alarme.

Bientôt toutes les hauteurs sont envahies par les soldats russes qui avancent en force.

Leurs grandes capotes grises les rendent presque invisible au milieu du brouillard, même à quelques pas de distance.

Tous les postes avancés des Anglais sont repoussés, et la redoute qui couvre leur droite est emportée.

Les Russes la garnissent d'artillerie, et commencent à tirer sur le camp des Anglais.

Pendant que l'attaque russe commence du côté de la redoute, l'infanterie, la cavalerie et l'artillerie russe intervient dans la vallée de Balaklava, afin d'attirer l'attention des Français, campés sur les hauteurs qui la dominent, et de les empêcher de se porter au secours des anglais.

Mais le général Pierre Joseph François Bosquet, qui commande le corps d'observation français, comprend que c'est une fausse attaque.

La division anglaise de Cambridge subit d'énormes pertes en perdant et en reprenant 2 ou 3 fois la redoute enlevée par les Russes. Le général britannique Cathcart est tué.

Les divisions anglaises de Cambridge et Cathcart, ayant conservé leur ordre de bataille sous un feu soutenu, ne peuvent cependant prolonger la lutte beaucoup plus longtemps.

Vers 10 heures, un premier corps français, de 3 000 hommes :

avec 40 pièces de canon en première ligne, vient à leur rescousse, attaquant les Russes de flanc.

Avant que l'ennemi ait le temps de se réagir, un bataillon de zouaves et un bataillon de tirailleurs algériens s'élancent dans la masse russe.

Au même moment, vers 10 heures une troupe de 8 000 Russes tente d'attaquer les premières lignes françaises mais est repoussée par les défenseurs français des 39e et 19e de ligne, la légion étrangère et le 20e léger.

Pendant 3 heures, les combats font rage : la hauteur est reconquise plusieurs fois par chaque camp.

Passé midi, la brigade Monet et la cavalerie Morris, restée en réserve, arrive sur la hauteur d'Inkerman et achève la déroute russe.

Les Russes ont environ 15 000 hommes morts ou blessés, contre 2 600 Britanniques et 900 Français.

Frédéric Henri Le Normand de Lourmel (1811-1854), général de brigade, meurt lors de cette bataille.

Le colonel Edmond Jean Filhol de Camas (1807-1854) est tué lors de cette bataille.

Ernest Courtot de Cissey reçoit le grade de général de brigade après cette bataille.


Joseph de Puniet de Monfort - Cliché d'une gravure ancienne détenu par sa famille

Mort de Joseph de Puniet de Monfort

Joseph de Puniet de Monfort meurt à Paris le 30 janvier 1855.

Il est enterré au cimetière du Montparnasse.


Château de Ferrières en Seine-et-Marne

Construction du château de Ferrières

Jacob James Jacques Mayer de Rothschild est soucieux de rivaliser avec Mayer Amschel de Rothschild, son cousin britannique.

Jacob James Jacques Mayer de Rothschild fait raser le château de Ferrières en 1853.

De l'ancien château ne subsistent que la buanderie et l'orangerie, attribuées à Joseph-Antoine Froelicher, architecte officiel de la duchesse de Berry, datées des années 1840.

De 1855 à 1859, Jacob James Jacques Mayer de Rothschild fait construire un palais par Joseph Paxton.

Ce sera l'unique construction de Joseph Paxton en France.

La décoration intérieure a été entièrement réalisée sous la direction d'Eugène Lami.

Le parc est sans doute dû en partie à Louis-Sulpice Varé et Jean-Pierre Barillet-Deschamps.

Le domaine sera le cadre de grandes réceptions de chasses.

Derrière les façades de style néo-Renaissance prend place un escalier d'honneur, réplique de celui du Crystal Palace de l'Exposition universelle de 1851 à Londres.

Les appartements, composés de 28 suites, possèdent dès l'origine tout le confort de l'époque avec chauffage central et eau courante chaude et froide.

Le château ne comprend pas de cuisine pour éviter les odeurs de cuisine.

Un souterrain, équipé de rails pour passer les plats sur de petits chariots, relie le sous-sol du château à une maison voisine, à l'angle nord-est du château à environ 60 mètres, dans laquelle se trouvait le fourneau et la batterie nécessaire pour préparer repas, banquets, etc.


Château Rothschild à Boulogne-Billancourt

Construction château Rothschild à Boulogne-Billancourt

Le château Rothschild situé à Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine est construit de 1855 à 1861 dans le style Louis XIV à la demande du banquier Jacob James Jacques Mayer de Rothschild par Joseph Armand Berthelin.

Il s'inspire du château de Clagny.

Il est entouré de splendides jardins à la française et à l'anglaise sur 30 hectares.

Pendant 80 ans, le château accueille, en des fêtes mémorables, financiers, entrepreneurs, politiciens, mondaines et demi-mondaines, bref, toute la haute-société de l'époque.



Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte Président de l'Exposition universelle

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte devient Président de l'Exposition universelle de 1855.


Prise de Malakoff par Horace Vernet

Fin du Siège de Sébastopol

Bataille du Pont Traktir

En juillet 1855, les Russes perdent en moyenne 250 hommes par jour.

Il est décidé que Gorchakov et l'infanterie russe doient lancer un nouvel assaut à Chernaya, le premier depuis la bataille d'Inkerman.

Le 16 août 1855, le corps du général Pavel Petrovich Liprandi et du général Read attaquent violemment les 37 000 Français et Sardes au-dessus du Pont Traktir.

Les assaillants arrivent avec la plus grande détermination possible, mais l'issue du combat ne fait aucun doute à aucun moment.

À la fin de la journée, les Russes se retirent du champ de bataille, laissant derrière eux 260 officiers et 8 000 hommes, les Alliés n'en ayant perdu que 1 700.

La dernière chance pour les Russes de sauver Sébastopol s'envole.

Le même jour, les bombardements alliés avaient une fois de plus réduit Malakoff et ses alentours au silence, et c'est avec une confiance absolue que le général Aimable Pélissier planifie l'assaut final.

La Tour de Malakoff, une grande tour de pierre, couvre la banlieue de Sébastopol, entourée de chaque côté par le Redan et le Petit Redan.

Le 8 septembre 1855 à midi, le corps d'armée commandé par Pierre Joseph François Bosquet s'abat soudainement sur Malakoff.

Louis-Jules Trochu est blessé grièvement.

Le combat est des plus désespéré côté russe :

Même à l'ouest, dans la direction opposée au fort et aux bastions centraux, un intense corps-à-corps a lieu entre les deux armées.

Les Français réussissent à s'emparer de la position fortifiée de Malakoff grâce à un assaut parfaitement coordonné.

La forteresse devient alors intenable.

Pendant la nuit, les Russes fuient grâce aux ponts sur la rive Nord après avoir détruit ses fortifications.

Le 9 septembre 1855, les vainqueurs prennent possession du bâtiment vide mais en proie aux flammes.

Patrice de Mac-Mahon prononce alors son célèbre J'y suis, j'y reste !

Eugène Libaut, un zouave français, parvient à hisser le drapeau français en haut de la forteresse russe.

Dans l'assaut final les Alliés ont perdu environ 10 000 hommes, les Russes 13 000; pas moins de 19 généraux sont morts ce jour-là.

Le 11 septembre 1855, après 11 mois de siège pénible et meurtrier, Sébastopol finit par se rendre.

Sébastopol a été défendue héroïquement.

Les amiraux russes Vladimir Istomin et Vladimir Kornilov sont tués.

Son attaque a coûté la vie à de nombreux Alliés.

Toutefois sa chute marque le début de la défaite russe lors de la guerre de Crimée.

Aucune opération sérieuse ne sera entreprise contre Gorchakov, qui, avec son infanterie et les restes de la garnison, continue à tenir les hauteurs de la ferme Mackenzies.

Kinburn est attaquée par la mer, et d'un point de vue naval, l'attaque est intéressante dans la mesure où elle voit le premier important déploiement de cuirassés.

En France, une commune des Hauts-de-Seine, Malakoff, sera nommée en l'honneur de la victoire.

À la suite de la prise de Sébastopol, Adolphe Jean Casimir Niel est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur.


Joseph Vinoy

Joseph Vinoy Général de division

Joseph Vinoy est nommé Général de division le 22 septembre 1855.



Mariage d'Hermann Joseph Reinach avec Julie Büding

Hermann Joseph Reinach épouse Julie Büding (1828-1870). Leurs enfants tout 3 extrêmement doués, sont :



Naissance de Gisèle Louise Marie de Habsbourg-Lorraine

Gisèle Louise Marie de Habsbourg-Lorraine naît à Laxenbourg le 12 juillet 1856, fille de François-Joseph Ier d'Autriche et d'Élisabeth Amélie Eugénie de Wittelsbach .


Château de Sceaux aujourd'hui

Construction de l'actuel château de Sceaux

Napoléon Mortier de Trévise fait construire, à l'emplacement du château de Colbert, l'actuel château de Sceaux de style Louis XIII en brique et pierre.

Les travaux sont dirigés par l'architecte Joseph-Michel Le Soufaché entre 1856 et 1862, d'après les projets de l'architecte Auguste Théophile Quantinet.

Le parc est soigneusement replanté sur les tracés de Le Nôtre.

Sous le Second Empire, le domaine sera le théâtre de fêtes brillantes.


Eugénie de Montijo et Eugène-Louis Napoléon Bonaparte - en 1857

Naissance de Eugène-Louis Napoléon Bonaparte

Jusqu'à ce jour, Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte pouvait espérer succéder à Napoléon III.

Eugène-Louis Napoléon Bonaparte, dit Napoléon IV, naît le 16 mars 1856, fils de Napoléon III et d'Eugénie de Montijo.

Le médecin accoucheur est le docteur Henri Conneau.

Stéphanie de Beauharnais est présente au baptême d'Eugène-Louis Napoléon Bonaparte où elle représente Joséphine de Suède, la reine de Suède, marraine du nouveau-né.



Pierre Joseph François Bosquet Maréchal de France

Pierre Joseph François Bosquet est fait Maréchal de France en 1856 par Napoléon III.



Naissance de Gisèle d'Autriche

Gisèle d'Autriche naît le 12 juillet 1856, fille de François-Joseph Ier d'Autriche et d'Élisabeth Amélie Eugénie de Wittelsbach.



Charles Auguste Louis Joseph de Morny Ambassadeur en Russie

Charles Auguste Louis Joseph de Morny est nommé Ambassadeur en Russie le 7 septembre 1856.

Charles Auguste Louis Joseph de Morny mène grand train au Palais Vorontsov.



Louis-Henri-Joseph Luçon Prêtre

Louis-Henri-Joseph Luçon fait ses études au séminaire d'Angers.

Louis-Henri-Joseph Luçon est ordonné prêtre pour le diocèse d'Angers le 23 décembre 1856 et nommé vicaire à Saint-Lambert-du-Lattay.



Mariage de Charles Auguste Louis Joseph de Morny avec Sophie de Troubetskoï

Charles Auguste Louis Joseph de Morny s'éprend de la princesse Sophie Troubetskoï, suivante de la tsarine.

Charles Auguste Louis Joseph de Morny épouse à Saint-Pétersbourg le 19 janvier 1857 Sophie de Troubetskoï (1836-1896), fille de Serge Troubetskoï et de Catherine Moussine-Pouchkine. Leurs enfants sont :

Le mariage de Charles Auguste Louis Joseph de Morny déclenche une crise avec Fanny Mosselman, sa maîtresse en titre.

Associée de Charles Auguste Louis Joseph de Morny, Fanny Mosselman lui réclame les bénéfices engrangés, soit 7 millions de francs et en obtient finalement la moitié.


Ferdinand Joseph Maximilien d'Autriche et Marie Charlotte de Belgique au début de leur mariage

Mariage de Ferdinand Joseph Maximilien d'Autriche avec Marie Charlotte de Belgique

Ferdinand Joseph Maximilien d'Autriche épouse le 27 juillet 1857 Marie Charlotte de Belgique.



Mort de Joseph Radetzky Feld-maréchal autrichien

Joseph Radetzky meurt à Milan le 5 janvier 1858.


Château de Pregny

Construction du château de Pregny

En 1858, Adolphe Charles de Rothschild démolit le Pavillon de Pregny.

Le château de Pregny est situé dans la commune de Pregny-Chambésy, dans le canton de Genève, en Suisse.

Il est possible d'accéder au domaine par 3 entrées :

Entre 1858 et 1859, le château de Pregny est construire par George H. Stokes sur des plans de Joseph Paxton, sur un terrain dominant le lac Léman.

À l'extérieur, le château de Pregny est du style Louis XVI et n'a pas de toit mais était recouvert d'une terrasse à l'italienne.

La demeure est principalement destinée à abriter la collection de peintures et d'objets d'art amassée par Adolphe Charles de Rothschild, notamment des objets en cristal de roche (il acquiert la collection du grand-duc de Bade) et en pierres semi-précieuses.

Adolphe Charles de Rothschild fait aménager un jardin et construire une volière et des serres qui font aujourd'hui partie des Jardins botaniques de la ville de Genève.


Château de Fröhliche Wiederkunft restauré par Joseph-Frédéric de Saxe-Altenbourg

Restauration du château de Fröhliche Wiederkunft

Le château de Fröhliche Wiederkunft est agrandi et restauré par Joseph-Frédéric de Saxe-Altenbourg en 1858.



Entrevue de Plombières

Napoléon III, à l'insu de ses ministres, charge Henri Conneau, son médecin personnel, d'une mission secrète auprès de Camillo Benso Cavour à Turin pour organiser une rencontre secrète.

L'entrevue a lieu à Plombières les 21 et 22 juillet 1858.

Dans un tête-à-tête de sept heures, les deux hommes élaborent un accord sur le dos de l'Autriche, dont le joug pèse sur la péninsule italienne.

L'entrevue scelle l'alliance militaire franco-sarde contre l'Autriche.

Napoléon III promet d'engager ses troupes aux côtés des Piémontais dans l'éventualité d'un geste agressif de l'Autriche.

Le Piémont-Sardaigne pousse l'Autriche à lui déclarer la guerre.

Au terme de la guerre, il est entendu que le roi Victor-Emmanuel II annexera:

La Toscane deviendrait un royaume et l'ensemble de la péninsule formerait une confédération sous la présidence du pape !

En récompense de ses services, la France recevrait Nice et la Savoie.

L'entrevue prévoit également le mariage entre Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte et Marie-Clotilde de Savoie.



Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte Ministre de l'Algérie et des Colonies

Napoléon III ne fait pas confiance aux capacités politiques de Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte. Il lui confie cependant plusieurs missions diplomatiques.

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte devient Ministre de l'Algérie et des Colonies de 1858 à 1859.



Auguste Mariette Directeur des travaux d'antiquités en Égypte

En 1858, Auguste Mariette prépare le voyage de Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte, le prince Napoléon, cousin de l'empereur Napoléon III. Il constitue une collection d'antiquités.

Le 1er juin 1858, le vice-roi Said Pacha nomme Auguste Mariette directeur (mamour) des travaux d'antiquités en Égypte.

À Thèbes, sur la rive opposée à Louxor, non loin du lieu où il avait exhumé le sarcophage de Kamosé, son équipe dirigée par Maunier, met au jour le sarcophage de son épouse Iâhhotep, ainsi que le mobilier et les somptueux bijoux qui l'accompagnaient.

En l'absence de l'égyptologue français, les autorités égyptiennes ouvrent le sarcophage, jettent la momie et conservent les bijoux et objets trouvés qu'elles expédient, via le Nil, à destination du Caire.

Auguste Mariette intercepte le convoi fluvial et récupère les caisses, se plaignant auprès de Said Pacha, qui conserve deux pièces pour son usage personnel.



Naissance de Rodolphe d'Autriche

Rodolphe François Charles Joseph de Habsbourg-Lorraine (Rudolf Franz Karl Joseph von Habsburg-Lothringen) ou Rodolphe d'Autriche ou de Habsbourg naît au château de Laxenbourg près de Vienne le 21 août 1858, fils de François-Joseph Ier d'Autriche et d'Élisabeth Amélie Eugénie de Wittelsbach.

Il est prénommé Rodolphe en l'honneur de son ancêtre Rodolphe Ier de Habsbourg, premier empereur de la dynastie Habsbourg.

Selon la tradition dès le lendemain de sa naissance, le jeune prince héritier est proclamé par son père Colonel du dix-neuvième régiment d'infanterie.

Rodolphe d'Autriche, archiduc héritier, est élevé par Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière, sa grand-mère paternelle,.

Fragile et pas très robuste, le petit archiduc est un enfant de tempérament craintif.



Mariage de Jacques Marie Joseph de Reviers de Mauny avec Marie Maximilienne Ernestine Léontine de Choiseul d'Aillecourt

Jacques Marie Joseph de Reviers de Mauny épouse à Paris le 25 août 1859 Marie Maximilienne Ernestine Léontine de Choiseul d'Aillecourt. Leurs enfants sont :


Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte et ses fils - Victor Bonaparte et Louis Bonaparte

Mariage de Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte avec Marie-Clotilde de Savoie

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte épouse en 1859 Marie-Clotilde de Savoie, fille de Victor-Emmanuel II de Savoie et de Marie Adélaïde de Habsbourg-Lorraine :

Leurs descendants continuent jusqu'à nos jours la seule ligne directe mâle légitime de chefs de la Maison impériale.



Liaison de Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte avec Charlotte de Carbonnel de Canisy,

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte a une liaison avec Charlotte de Carbonnel de Canisy, demoiselle de compagnie de Marie-Clotilde de Savoie. Leurs enfants sont :

Charlotte de Carbonnel de Canisy a 30 ans de moins que lui.


Bataille de Magenta - par Gerolamo Induno - Musée de l'Armée à Paris Patrice de Mac-Mahon Maréchal de France

Bataille de Magenta

Mort de Jean Joseph Gustave Cler

Mort de Charles-Marie-Esprit Espinasse

Patrice de Mac-Mahon Maréchal de France

Ferencz Gyulai s'aperçoit du piège et ordonne que le gros de l'armée soit déplacé, à travers Vigevano et Abbiategrasso, de Lomellina à Magenta.

Les Autrichiens reculent, établissant ainsi une ligne défensive entre Naviglio Grande et le Tessin, faisant sauter le grand pont napoléonien de Boffalora sopra Ticino, entre Magenta et Trecate qui résiste et restera partiellement exploitable.

La nuit du 2 au 3 juin 1859, le génie français, protégé par l'artillerie, jette un pont de barques de 180 mètres à Turbigo : le IIe corps d'armée peut commencer à traverser afin de soutenir les premiers combats à Turbigo et Robecchetto.

Le matin du 4 juin 1859, Patrice de Mac-Mahon partage ses troupes en 2 colonnes :

Pendant ce temps, les troupes autrichiennes tardent à arriver et le général autrichien Clam-Gallas dispose ses troupes en triangle avec pour sommets Magenta, Marcallo et Boffalora.

Dès que Napoléon III entend tonner le canon, de son observatoire dans la tour de San Martino al Basto, convaincu que l'attaque de Patrice de Mac-Mahon est engagée, il ordonne aux troupes en attente près du Tessin de se déplacer vers les ponts :

Les Autrichiens font sauter le pont de la douane et celui de la voie ferrée, un peu plus bas. Il reste l'unique passage pour rejoindre la berge gauche du canal.

Patrice de Mac-Mahon est arrêté dans l'attente de coordonner ses 2 colonnes et le IIIe corps d'armée français tarde depuis Novare à rejoindre le champ de bataille.

D'Abbiategrasso, le gros des troupes autrichiennes commence à arriver et son entrée rend la situation critique pour les Français à tel point qu'un télégramme est envoyé à Vienne qui annonce la victoire.

Patrice de Mac-Mahon repousse l'attaque à Boffalora.

Les Autrichiens, menacés sur leur flanc droit par Patrice de Mac-Mahon, se retirent à Magenta.

Après de féroces combats, les Français réussissent à passer sur le ponte Nuovo

Le général français Jean Joseph Gustave Cler tombe.

La bataille se propage autour de la gare ferroviaire de Magenta.

Les Autrichiens se réfugient dans les habitations espérant défendre le territoire mètre par mètre.

Conduisant sa division en pointe, Charles-Marie-Esprit Espinasse est blessé à proximité de Casa Giacobbe, mais sa colonne et celle de Patrice de Mac-Mahon, par une manœuvre en tenaille, attaquent l'ennemi retranché dans la ville.

Le soir, les Bersaglieri de la division du général Manfredo Fanti arrivent à couvrir le côté gauche des alliés.

Ferencz Gyulai décide de se retirer momentanément envisageant une contre-attaque qui n'aura pas lieu.

Adolphe Jean Casimir Niel, commandant le 4e corps, se distingue lors de cette bataille.

Jean Louis Metman se couvre de gloire à Magenta, en enlevant avec son régiment le pont et les ouvrages du naviglio Grande. Le régiment y perd un tiers de son effectif, mais Jean Louis Metman y gagne la croix de Commandeur de la Légion d'Honneur.

Louis-Jules Trochu est divisionnaire.

Charles-Marie-Esprit Espinasse meurt.

Au soir du 4 juin 1859, Patrice de Mac-Mahon, Comte de Mac-Mahon, est fait Maréchal de France et Duc de Magenta, par Napoléon III.

Louis Charles Auguste Morand commande son bataillon au 2e régiment de Zouaves lors de la prise de Magenta, action pour laquelle le drapeau du régiment est décoré.


Plan de la bataille de Solférino

Batailles de Solférino, de Medole et de de San Martino

L'armée d'Italie se tourne vers l'Est pour poursuivre l'ennemi. La progression est ralentie par les destructions opérées par les troupes autrichiennes et par les pluies incessantes.

L'ennemi se replie successivement derrière plusieurs affluents du Pô : l'Adda, l'Oglio et la Chiese.

Grâce à l'efficacité du génie français, le gros de l'armée franco-sarde traverse le Chiese au cours de la journée du 22 juin 1859 et elle se prépare à avancer rapidement vers le Mincio, encouragée par les rapports des patrouilles de reconnaissance qui ont pu vérifier le repli de l'ennemi.

Dans la matinée du 23 juin 1859, François-Joseph Ier d'Autriche donne l'ordre à ses troupes de se tourner vers l'ouest.

Elles regagnent la rive droite du Mincio où elles reviennent occuper les positions abandonnées quelques jours auparavant.

Cette manœuvre est destinée à :

Aux premières heures du 23 juin 1859, Napoléon III et Victor-Emmanuel II de Savoie se rencontrent sur la colline de Lonato pour discuter d'une dépêche envoyée par l'impératrice Eugénie de Montijo, qui contient d'inquiétantes informations sur d'importants mouvements de troupes prussiennes sur le Rhin.

La lettre contient une invitation pressante à la conclusion rapide de la campagne d'Italie afin que l'armée française puisse rentrer chez elle pour défendre ses frontières.

Après un bref entretien privé, les souverains regagnent leurs quartiers généraux.

Les combats des patrouilles de reconnaissance qui se produisent tout au long de la journée convainquent les Autrichiens qu'ils ont intercepté les premières avant-gardes franco-sardes et ceux-ci pensent avoir établi le contact avec l'arrière-garde autrichienne, tout comme à Melegnano.

En fait, les 2 armées sont déployées sur deux lignes parallèles très proches l'une de l'autre et qui s'étend du Nord au Sud sur 20 km.

Selon le plan établi, à l'aube du 24 juin 1859, l'armée franco-sarde se déplace vers l'Est afin de se déployer le long de la rive droite du Mincio.

Comme première étape matinale, l'armée française aurait dû occuper :

Après quelques kilomètres, inévitablement, les colonnes franco-sardes entrent en contact, les unes après les autres, avec les troupes autrichiennes, fortement implantées précisément à :

En quelques heures, de 4 h à 7 h, de violents combats ont lieu qui conduisent à une mêlée générale, chaotique et très violente, qui dure plus de 18 heures.

L'absence de plan de bataille ordonné, l'équilibre des forces en jeu et la détermination féroce des 2 camps sont les principales causes du carnage.

De nombreux combats se déroulent à Medole, Solférino et San Martino qui correspondent, respectivement, aux secteurs sud, central et nord d'un vaste front.



Déposition de Robert Ier de Parme

Armistice de Villafranca

La famille ducale de Parme est chassée par les armées de Victor-Emmanuel II de Savoie.

En raison des désordres, Louise Marie Thérèse d'Artois préfère se réfugier dans le royaume lombardo-vénitien.

Robert Ier de Parme est déposé.

Louise Marie Thérèse d'Artois rédige une protestation depuis Saint-Gall le 28 juin 1859.

Bien que victorieux, Napoléon III est effrayé par les près de 40 000 tués ou blessés à Solférino et l'idée de devoir continuer une campagne d'automne et d'hiver contre les Autrichiens.

Le gouvernement et l'impératrice lui transmettent des informations alarmantes sur l'exécrable état de l'opinion française.

En particulier, les catholiques, jusqu'alors soutien du régime impérial, craignent pour les États pontificaux et l'indépendance du pape si l'Autriche était éliminée d'Italie.

Enfin, un sentiment anti-français se répand en Allemagne, où on soutient les Autrichiens.

La Prusse masse près de 400 000 soldats près du Rhin, dégarni de troupes françaises.

Napoléon III, sans consulter Camillo Benso Cavour, son allié sarde, propose l'armistice le 8 juillet 1859.

démissionne le 10 juillet 1859, alors que le roi Victor-Emmanuel II donne son accord à titre personnel, laissant ainsi la porte ouverte à toute rétractation gouvernementale.

L'armistice et les préliminaires de Villafranca sont signés brusquement lors d'une entrevue le 11 juillet 1859 à Villafranca di Verona, en Vénétie, par Napoléon III et François-Joseph Ier d'Autriche.

Il met fin à la guerre austro-franco-sarde qui constitue pour l'Italie, la deuxième guerre d'indépendance italienne.

Cet armistice déçoit les patriotes italiens.

Il est convenu que l'Autriche cède la Lombardie, Mantoue et Peschiera exceptées, à la France, qui la redonne au royaume de Piémont-Sardaigne.

Une confédération italienne présidée par le pape Pie IX est créée, la Vénétie sous souveraineté autrichienne en fera partie.

Les ducs de Modène, de Parme et de Toscane, chassés par des révolutions, retrouvent leurs trônes.

Le 15 septembre 1859, la dynastie des Bourbon-Parme est déchue et Parme est intégré à la province de l'Émilie.



Franz Liszt Chevalier

En vue d'épouser Caroline Élisabeth Iwanovska sans lui faire perdre ses privilèges, Franz Liszt demande à François-Joseph Ier d'Autriche d'être anobli.

Il justifie sa demande pour services rendus envers l'Autriche.

Le titre de noblesse autrichienne Ritter, en France nous dirions Chevalier, lui est donné le 30 octobre 1859.



Conquête de la Romagne, de Modène, Parme et la Toscane

Expédition de Giuseppe Garibaldi dans le royaume des Deux-Siciles

En 1860, profitant des troubles intérieurs des états voisins, Victor-Emmanuel II de Savoie agrandit ses possessions de la Romagne, de Modène, Parme et la Toscane dont il chasse les souverains légitimes.

Ferdinand IV de Toscane est déchu de son trône de Grand-duc de Toscane et s'exile à Vienne.

Ferdinand IV de Toscane et Albert Ier de Saxe, son beau-frère, est un des rares amis intimes de l'empereur François-Joseph Ier d'Autriche. Ils aiment, entre autres choses, chasser ensemble.

Leurs relations s'espaceront quand les enfants de Ferdinand IV de Toscane feront entrer le scandale au sein de leur vie conjugale.

Victor-Emmanuel II de Savoie soutient discrètement l'expédition de Giuseppe Garibaldi dans le royaume des Deux-Siciles.

Adolphe Charles de Rothschild est considéré comme moins doué que Mayer Karl von Rothschild, son frère aîné, qui dirige la branche de Vienne.

Écarté de la banque de Francfort, Adolphe Charles de Rothschild prend la direction de la maison Rothschild de Naples.

Lors de l'invasion de Naples par les troupes de Giuseppe Garibaldi en 1860, Adolphe Charles de Rothschild décide de s'enfuir pour Gaète, au nord de la ville, avec François II des Deux-Siciles, mais ne peut obtenir de sa famille de consentir les prêts que sollicitait le monarque déchu.



Mort de Jérôme Bonaparte

Jérôme Bonaparte meurt au château de Vilgénis en Seine-et-Oise (de nos jours Massy) le 24 juin 1860.

Il repose aux Invalides, non loin de ses frères aînés, Napoléon Ier et Joseph Bonaparte.

Son nom est gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile.



Naissance de Théodore Reinach

Théodore Reinach naît à Saint-Germain-en-Laye le 3 juillet 1860, fils d'Hermann Joseph Reinach (1814-1899) et de Julie Büding ou Buding (1828-1870).

Il est issu d'une famille de banquiers juifs originaires de Francfort-sur-le-Main.



Naissance de Marie Joséphine Anatole Louise Élisabeth de Riquet de Caraman

Marie Joséphine Anatole Louise Élisabeth de Riquet de Caraman naît à Paris VIIe le 11 juillet 1860, fille de Joseph de Riquet de Caraman (1836-1892), 18ème prince de Chimay, et de Marie Joséphine de Montesquiou Fezensac (1834-1884).

Elle use de son cinquième prénom, Élisabeth.



Mariage d'Henri Treton de Vaujuas-Langan avec Stylite Sioc'Han de Kersabiec

Henri Treton de Vaujuas-Langan épouse 5 février 1861 Stylite Sioc'Han de Kersabiec (1842-1920). Leurs enfants sont :


Louis-Marie des Deux-Siciles - vers 1870 Mathilde Louise en Bavière

Mariage de Louis-Marie des Deux-Siciles avec Mathilde Louise en Bavière

Louis-Marie des Deux-Siciles épouse à Munich le mercredi 5 juin 1861 Mathilde Louise en Bavière, fille de Maximilien Joseph de Wittelsbach et de Marie Louise de Bavière. Leur enfant est :


La famille impériale autrichienne en 1861 Rodolphe d'Autriche en 1861

Éducation de Rodolphe d'Autriche

François-Joseph Ier d'Autriche veut faire de son fils un soldat.

Dès 1861, Rodolphe d'Autriche apprend des exercices militaires tels que le tir ou la revue des troupes. L'enfant reçoit des cours de lecture et d'écriture, de religion, de tchèque et de hongrois.



Mort de Pierre Joseph François Bosquet

Pierre Joseph François Bosquet meurt en 1861.


Antonia de Portugal Léopold de Hohenzollern-Sigmaringenleopold

Mariage de Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen avec Antonia de Portugal

Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen épouse à Lisbonne le 12 septembre 1861 Antonia de Portugal, fille de Ferdinand II de Portugal et de Marie II de Portugal. Leurs enfants sont :


Arrivée des Français à Vera-Cruz - sous le commandement de Jurien de la Gravière - L'Illustration 1862

Arrivée des Britanniques et des Français au Mexique

Convention de Soledad

Départ des Britanniques et des Espagnols du Mexique

Les Britanniques envoient 700 marines à bord d'une escadre formée de 2 vaisseaux et de 4 frégates commandées par l'amiral Dunlop qui débarquent à Vera-Cruz le 4 janvier 1862.

Le 8 janvier 1862, les Français arrivent avec l'escadre de l'amiral Jurien de La Gravière avec :

amenant les prémices du corps expéditionnaire :

Sous le commandement du général Charles Ferdinand Latrille de Lorencez, il comprend :

Une légion belge de 4 000 hommes accompagne les Français sous le commandement du lieutenant-colonel Van der Smissen.

Le général Prim, représentant les 3 puissances alliées, rencontre le 19 février 1862 l'envoyé du gouvernement mexicain.

La convention de Soledad est signée par :

L'accord prend acte de la présence alliée et renvoie le problème épineux des dettes à une rencontre prévue le 15 avril à Orizaba.

Connue à Paris mi-mars 1862, le gouvernement de Napoléon III désapprouve la convention.

Les anglais et les espagnols, moins engagés vis-à-vis des discussions avec Ferdinand Joseph Maximilien d'Autriche, retirent leurs troupes.

Anglais et Espagnols retournent au port de Veracruz et quittent le pays dès le 24 avril 1862 laissant les français poursuivre seuls l'expédition.

En 1862, Élie-Frédéric Forey est choisi pour remplacer Charles Ferdinand Latrille de Lorencez à la tête du corps expéditionnaire au Mexique.

Il y fait preuve de ses limites.

Le bataillon de Louis Charles Auguste Morand échoue devant le premier assaut de Puébla.

Grâce à François Achille Bazaine, Élie-Frédéric Forey prend Puébla.

Julien Léon Loizillon n'est pas tendre avec Élie-Frédéric Forey au Mexique :



Charles Auguste Louis Joseph de Morny Duc de Morny

Charles Auguste Louis Joseph de Morny est fait Duc de Morny le 15 juillet 1862.


Lionel Charles Joseph Berthier de Lasalle - en petite tenue de sous lieutenant en 1863 - porte le brassard noir en deuil d'Alméric Alexandre Berthier de Lasalle - son père- décédé au mois de mai 1862

Lionel Charles Joseph Berthier de Lasalle Sous Lieutenant

Saint Cyrien de la promotion du Mexique (1861-1863), Lionel Charles Joseph Berthier de Lasalle est nommé Sous Lieutenant en octobre 1863 au 2e régiment de carabiniers.



Naissance d'Aribert Joseph Alexander von Anhalt-Dessau

Aribert Joseph Alexander von Anhalt-Dessau naît à Worlitz en Allemagne le 18 juin 1864, fils de Friedrich Ier von Anhalt-Dessau (1831-1904) et d'Antoinette de Saxe-Altenburg (1838-1908).


Louis II de Bavière

Mort de Maximilien II de Bavière

Louis II de Bavière Roi de Bavière

Maximilien II de Bavière meurt le 10 mars 1864. Il est inhumé à l'église des Théatins à Munich auprès de son grand-père le Roi Maximilien Ier Joseph de Bavière.

Maximilien II de Bavière mène dans son Royaume une politique libérale et cherche à unir autour de la Bavière les petits États allemands face à la Prusse et à l'Empire d'Autriche.

Maximilien II de Bavière aime les lettres et s'entoure de scientifiques dont il promeut les travaux, dont ceux de Gregor Mendel qui, étudiant des petits pois découvrira les lois de l'hérédité, mais aussi ceux de Charles Liebig qui fut à l'origine de la chimie agricole et invente le chloroforme.

Louis II de Bavière devient Roi de Bavière en 1864.

Les Bavarois accueillent avec liesse ce jeune Roi à la beauté fascinante.

Dès le début de son règne, il a la tâche de gérer la politique audacieuse d'Otto von Bismarck.


Clotilde de Saxe-Cobourg-Kohary

Mariage de Joseph Charles Louis de Habsbourg-Lorraine avec Clotilde de Saxe-Cobourg-Kohary

Joseph Charles Louis de Habsbourg-Lorraine épouse à Cobourg le 12 mai 1864 Clotilde de Saxe-Cobourg-Kohary (1846-1927), fille d'Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary et de Clémentine d'Orléans. Leurs enfants sont :


Guillaume de Hohenzollern-Sigmaringen - en 1869

Naissance de Guillaume de Hohenzollern-Sigmaringen

Wilhelm August Karl Joseph Peter Ferdinand Benedikt von Hohenzollern ou Guillaume de Hohenzollern-Sigmaringen naît au château de Benrath le lundi 7 mars 1864, fils de Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen et d'Antonia de Portugal.



Ferdinand Joseph Maximilien d'Autriche Empereur du Mexique

Ferdinand Joseph Maximilien d'Autriche devient Empereur du Mexique en 1864.



Joseph Latour von Thurmburg Précepteur de Rodolphe d'Autriche

Après l'intervention d'Élisabeth Amélie Eugénie de Wittelsbach, Charles-Léopold de Gondrecourt est remplacé par le Joseph Latour von Thurmburg (1820-1904), un colonel-comte, aide de camp de l'empereur également d'origine Lorraine mais plus pédagogue et libéral qui sait se faire aimer de son élève.



Mariage d'Auguste de Saxe-Cobourg-Kohary avec Léopoldine de Bragance

Auguste de Saxe-Cobourg-Kohary épouse à Rio de Janeiro le 15 décembre 1864 Léopoldine de Bragance ou du Brésil (1847-1871), fille de Pierre II du Brésil et de Marie-Thérèse Christine de Bourbon-Siciles. Leurs enfants sont :



Mort de Pierre-Joseph Proudhon

Pierre-Joseph Proudhon meurt dans le quartier de Passy à Paris XVIe le 19 janvier 1865.


Obsèques de Charles Auguste Louis Joseph de Morny - gravure par Godefroy Durand

Mort de Charles Auguste Louis Joseph de Morny

Charles Auguste Louis Joseph de Morny meurt à l'hôtel de Lassay à Paris le 10 mars 1865 à la suite d'une bronchite aggravée (probablement une pancréatite hémorragique, maladie inconnue à l'époque).

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (54e division), avec la pompe de l'Empire, le 13 mars 1865.

Viollet-le-Duc est chargé de l'édification de sa chapelle funéraire sur laquelle on peut lire l'épitaphe Pro Patria et Imperatore (pour la Patrie et l'Empereur).

Les papiers personnels de Charles Auguste Louis Joseph de Morny sont conservés aux Archives nationales sous la cote 116 AP 29

Sophie Troubetskoï, son épouse, devient duchesse de Sesto.



Disgrâce de Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte tombe en disgrâce après avoir prononcé, lors de l'inauguration d'un monument à Ajaccio, le 15 mai 1865, un discours favorable à un empire libéral.

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte se retire alors dans sa propriété de Prangins, au bord du lac Léman.



Joseph Vinoy Sénateur

Ayant atteint la limite d'âge, Joseph Vinoy se retire du service actif en 1865.

Joseph Vinoy est nommé Sénateur.



Lionel Charles Joseph Berthier de Lasalle Carabiniers de la Garde

Lionel Charles Joseph Berthier de Lasalle rejoint le régiment des carabiniers de la Garde le 1 janvier 1866.



Naissance de Marie-Laëtitia Bonaparte

Marie-Laëtitia Bonaparte naît en 1866, fille de Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte et de Marie-Clotilde de Savoie.


Ludwig von Benedek

Ludwig von Benedek réduit au silence

Ludwig von Benedek, certes un stratège doué, est très vite considéré comme le responsable de la défaite à la Bataille de Sadowa, ce qu'il convient d'appeler une débâcle.

Ludwig von Benedek est suspendu de son poste et passe en Conseil de Guerre.

La procédure est suspendue sous la pression de François-Joseph Ier d'Autriche.

Il est ordonné à Ludwig von Benedek de se taire jusqu'à la fin de ses jours à propos de cette bataille. Ce qu'il fera.

Les historiens en Autriche sont de nos jours plutôt de l'avis que bien que Ludwig von Benedek ait commis quelques erreurs (sur le choix du terrain notamment), la défaite soit plutôt à mettre au compte des officiers hongrois qui, à l'encontre des ordres de Ludwig von Benedek, contre-attaquèrent dans les bois de Swiep.

Ceci conduit à déchirer le front autrichien et permit l'encerclement des Autrichiens par le régiment prussien " en retard ".

Quant à la supériorité des fusils Dreyse, Benedek semble en avoir été bien informé, ce qui le conduisit à essayer d'obliger les Prussiens à se battre dans des bois épais (comme celui de Swiep).

Les lignes étant ainsi plus rapprochées, l'armement supérieur des Prussiens ne leur était que de peu d'utilité.

Cette tactique fonctionna plutôt bien, jusqu'à la contre-attaque fatale des Prussiens.



Giuseppe de Morpurgo

Giuseppe de Morpurgo est fait 1er Baron de Morpurgo par François-Joseph Ier d'Autriche le 21 janvier 1867.


Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon Marguerite Marie Thérèse Henriette de Bourbon-Parme et sa famille

Mariage de Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon avec Marguerite Marie Thérèse Henriette de Bourbon-Parme

Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon épouse en la chapelle du château de Frohsdorf en Autriche le 4 février 1867 Marguerite Marie Thérèse Henriette de Bourbon-Parme (1847-1893), fille de Ferdinand Charles III de Bourbon-Parme et de Louise Marie Thérèse d'Artois. Leurs enfants sont :



Mort d'Étienne François Victor de Habsbourg-Lorraine

Joseph de Habsbourg-Hongrie Comte palatin de Hongrie

Étienne François Victor de Habsbourg-Lorraine, demeuré célibataire, meurt à Menton le 19 février 1867, atteint de phtisie (tuberculose).

Il est inhumé dans la crypte des Habsbourg de Hongrie, au palais royal de Buda aux côtés de Joseph Antoine de Habsbourg-Lorraine, son père.

Un suicide hypothétique crée une légende sur le décès de l'archiduc Étienne de Habsbourg-Lorraine.

Joseph Charles Louis de Habsbourg-Lorraine (1833-1905), son demi-frère, lui succède au titre de Comte palatin de Hongrie.



Lionel Charles Joseph Berthier de Lasalle Au régiment des dragons de la Garde Impériale

En mars 1867, Lionel Charles Joseph Berthier de Lasalle passe brièvement au régiment des dragons de la Garde Impériale.



Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary Général de brigade

Le rôle d'Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary dans l'armée reste symbolique, même si François-Joseph Ier d'Autriche lui décerne le titre de général de brigade en 1867.


Exécution de Maximilien – Image d'Épinal Exécution de Maximilien – par Manet en 1868

Mort de Ferdinand Joseph Maximilien d'Autriche

Mort de Miguel Miramon

Mort de Tomas Mejia

En juin 1867, Ferdinand Joseph Maximilien d'Autriche se considère comme devenu Mexicain.

Il se croit capable de maintenir l'Empire Mexicain sans aide étrangère.

Il refuse d'abdiquer et se réfugie dans Santiago de Querétaro.

Bientôt cerné par les troupes de Benito Juarez, il se rend.

Maximilien pense naïvement qu'il aurait le droit d'être conduit à Veracruz et rembarqué sur le premier navire en partance pour l'Europe.

Tout au contraire, il est condamné à mort.

Ferdinand Joseph Maximilien d'Autriche meurt à Querétaro au Mexique le 19 juin 1867 sous les balles des républicains de Benito Juarez.

Miguel Miramon et Tomas Mejia, d'origine indigène, ses généraux meurent également fusillés.



François-Joseph Ier d'Autriche Roi de Hongrie

François-Joseph Ier d'Autriche devient Roi de Hongrie en 1867.



Mort de Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac

Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac meurt château du Mortier à Monnaie en Indre-et-Loire le 18 novembre 1867.



Création du Régiment des Zouaves Pontificaux

Lors de la réalisation de l'Unité italienne au profit du Piémont, l'existence des États Pontificaux étant menacée, des volontaires : français, belges et néerlandais, viennent les défendre en créant le Régiment des Zouaves Pontificaux.

Alphonse Charles Ferdinand Joseph Jean Pie de Bourbon s'y engage le 29 juin 1868 sous le matricule 7751.

Alphonse Charles Ferdinand Joseph Jean Pie de Bourbon est nommé caporal le 11 septembre 1868.

Alphonse Charles Ferdinand Joseph Jean Pie de Bourbon est nommé sergent le 21 novembre 1868.


Château Lafite Rothschild

Cession du château Lafite

Château Lafite est classé en 1855 premier des Grands Crus du Médoc.

Le 8 août 1868, 38 ans après avoir songé à l'acquérir, Jacob James Jacques Mayer de Rothschild réussit à acquérir pour l'énorme somme de 4 140 000 francs-or le Château Lafite et son vignoble de 125 hectares.

Les vendeurs sont les héritiers du fournisseur aux armées hollandais Ignace-Joseph Vanderberghes, qui, craignant d'avoir à le restituer.

Il l'a cédé à Aimé Eugène Vanlerberghe, son épouse, qui le vend – fictivement – à un certain Samuel Scott.

Il devient dès lors le Château Lafite Rothschild.



Naissance de Marie-Valérie de Habsbourg

Marie-Valérie de Habsbourg naît en 1868, fille de François-Joseph Ier d'Autriche et d'Élisabeth Amélie Eugénie de Wittelsbach.

Les mauvaises langues la prétendent fille du comte Andrassy.

Sa mère lui porte un amour exclusif.



Mariage de Ferdinand IV de Toscane avec Alice-Marie de Bourbon-Parme

Ferdinand IV de Toscane est veuf d'Anne de Saxe.

Ferdinand IV de Toscane épouse en 1868 Alice-Marie de Bourbon-Parme, fille de Ferdinand Charles III de Bourbon-Parme et de Louise Marie Thérèse d'Artois. Leurs enfants sont :



Révolution espagnole

Exil d'Antoine Marie d'Orléans

Exil de François d'Assise de Bourbon

Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon Prétendant carliste au trône d'Espagne

Le 7 juillet 1868 commence la révolution espagnole du général Juan Prim y Prats.

Parmi les principaux financeurs de cet événement se trouve Antoine Marie d'Orléans, son beau-frère.

Le nouveau gouvernement de Gonzalez Bravo demande à Antoine Marie d'Orléans et à sa famille de quitter l'Espagne.

Le 16 juillet 1868, Antoine Marie d'Orléans s'exécute et s'installe pour un an au Portugal.

Le 30 septembre 1868, Isabelle II d'Espagne est renversée.

Isabelle II d'Espagne rejoint Marie-Christine Ferdinande de Bourbon-Siciles, sa mère, à Paris.

François d'Assise de Bourbon est contraint à l'exil.

Il prend le titre de courtoisie de Comte de Moratalla.

Ferdinand Philippe Marie d'Orléans est obligé à démissionner de l'armée espagnole.

Le nouveau gouvernement espagnol songe à Ferdinand Philippe Marie d'Orléans pour succéder à la souveraine.

Par loyauté envers Isabelle II d'Espagne mais aussi pour ne pas contrarier les ambitions d'Antoine Marie d'Orléans, son oncle, Ferdinand Philippe Marie d'Orléans décline la proposition.

Louis Ier de Portugal se voit proposer la couronne d'Espagne mais il la refuse.

Alphonse XII d'Espagne est encore un enfant. À Paris, sa première école est le collège Stanislas.

La période de 1868 à 1874 est connue sous le nom de Sexenio Democrático, les six années démocratiques.

La cause royale y est représentée au Parlement par Antonio Cánovas del Castillo.

Jean de Bourbon abdique en faveur de Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon, son fils, qui prend le nom de Don Carlos ou Charles VII d'Espagne.


Sophie-Charlotte de Wittelsbach

Mariage de Ferdinand Philippe Marie d'Orléans avec Sophie Charlotte Augustine de Wittelsbach

Ferdinand Philippe Marie d'Orléans est en exil.

Ferdinand Philippe Marie d'Orléans épouse à Possenhofen le 28 septembre 1868 Sophie Charlotte Augustine de Wittelsbach, fille de Maximilien Joseph de Wittelsbach et de Marie Louise de Bavière. Leurs enfants sont :

Le couple désargenté s'installe en Angleterre, dans la demeure du Duc de Nemours.



Mort de Joseph-Frédéric de Saxe-Altenbourg

Joseph-Frédéric de Saxe-Altenbourg meurt à Altenbourg le 25 novembre 1868.



Publication du manifeste de Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon

En 1869, Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon, le prétendant carliste au trône d'Espagne, publie un manifeste dans lequel il expose ses idées, parmi lesquelles :

Dans son entourage, on retrouve des politiciens de droite derechistas, appelés les catholiques.



Alphonse Charles Ferdinand Joseph Jean Pie de Bourbon sous-Lieutenant

Alphonse Charles Ferdinand Joseph Jean Pie de Bourbon est nommé sous-Lieutenant du Régiment des Zouaves Pontificaux le 10 avril 1869.



Mariage de Robert Ier de Parme avec Marie Pia des Grâces de Bourbon-Siciles

Robert Ier de Parme épouse à la basilica di san Pietro à Rome le 5 avril 1869 Marie Pia des Grâces de Bourbon-Siciles (1849-1882). Leurs enfants sont :


Inauguration du canal de Suez - Arrivée de l'Aigle portant Eugénie de Montijo à la station d'El Guisr Yacht l'Aigle

Inauguration du canal de Suez

Le 30 septembre 1869, Eugénie de Montijo part pour l'Égypte retrouver Ferdinand de Lesseps, son cousin.

Eugénie de Montijo, accompagnée d'une suite de 37 personnes, quitte Paris en chemin de fer à destination de Venise pour embarquer à bord du yacht impérial l'Aigle.

Après un accueil strictement protocolaire de Victor-Emmanuel II de Savoie, l'Aigle quitte Venise pour une escale de 4 jours à Athènes où le roi George Ier de Grèce organise quelques excursions dans les sites antiques les plus significatifs.

Le yacht poursuit sa croisière et, le 13 octobre 1869, arrive à Constantinople où Eugénie de Montijo réside dans le palais Beyierbey, résidence mise à sa disposition par le sultan Abdùl Aziz.

Elle arrive en Égypte où le Khévide lui réserve un accueil fastueux.

Pendant un mois, Eugénie de Montijo demeure sur les bords du Nil, avec sa suite, au palais de Ghezireh (aujourd'hui Guizeh) non loin du site des pyramides.

Eugénie de Montijo rejoint Port-Saïd pour la cérémonie d'ouverture du 16 novembre 1869.

Le 17 novembre 1869 à 8 heures du matin, l'Aigle ayant à son bord Eugénie de Montijo, Ferdinand de Lesseps, promoteur du canal, et sa famille, suivi des bateaux :

parcourent le canal, les uns derrière les autres de Port-Saïd à Ismaïlia.

Le 19 novembre 1869 à midi, l'Aigle reprend la tête du convoi jusqu'aux lacs Amers.

À Suez le 20 novembre 1869, Ferdinand de Lesseps envoie un télégramme à Paris :

Suez, 20 novembre, 11 heures 30 du matin - L'Aigle a mouillé dans la mer Rouge !

Le canal est ouvert à la circulation maritime le 17 novembre 1869

Napoléon III propose de nommer Ferdinand de Lesseps Duc de Suez.



Lionel Charles Joseph Berthier de Lasalle Lieutenant

Lionel Charles Joseph Berthier de Lasalle devient Lieutenant le 24 décembre 1869.

Lionel Charles Joseph Berthier de Lasalle fait la guerre de 1870 au 11e régiment de dragons.


Le concile Vatican I dans la basilique Saint-Pierre de Rome

Le concile Vatican I

Pénétration dans Rome les troupes italiennes

Réunion des États pontificaux au reste de l'Italie

Une majorité infaillibiliste et une minorité s'opposent, comportant toutes 2 d'importants prélats.

La majorité comprend notamment :

La minorité comprend notamment :

Les Églises orientales catholiques sont réticentes.

L'ensemble des évêques melkites, conduit par Georges II Joseph, leur patriarche, et plusieurs évêques orientaux chaldéens font également partie de la minorité.

En janvier 1870, une pétition de certains évêques demande qu'on mette à l'ordre du jour du concile la question de l'infaillibilité pontificale.

Elle recueille la signature de plus de 400 des quelque 700 évêques présents.

Peu après, 136 évêques signent une pétition en sens contraire.

Après plusieurs sessions seules 2 constitutions dogmatiques ont finalement pu être votées et ratifiées.

La première, Dei Filius, sur les rapports entre foi et raison, est votée à l'unanimité par les Pères conciliaires et ratifiée aussitôt par Pie IX le 24 avril 1870.

La deuxième, Pastor Æternus, qui doit être un traité complet sur l'Église du Christ, est inachevée.

Les évêques et les cardinaux de la minorité sont soutenus par plusieurs personnalités connues en Europe comme :

Les débats sont tumultueux.

On évoque en particulier quelques cas supposés d'erreurs doctrinales commises par des papes :

Les débats historiques font alors appel à d'autres travaux érudits :

pour contrer les accusations portées contre certains papes évoqués ci-dessus.

Après de longs débats théologiques, le 13 juillet 1870, c'est encore 1/4 de l'assemblée qui exprime son désaccord.

Les tractations reprennent, des précisions sont apportées, mais sans rallier pourtant l'ensemble de la minorité. 55 évêques de la minorité décident alors de s'abstenir et de quitter Rome plutôt que de voter non.

Le 18 juillet 1870, le concile, par les voix de 533 des 535 Pères présents, affirme la primauté universelle du pape comme de droit divin et définit que l'infaillibilité pontificale est une vérité de foi divinement révélée.

Cette infaillibilité est strictement et précisément délimitée.

Elle concerne le cas où le pape, en vertu de sa charge et en matière de foi ou de morale, prononce solennellement et ex cathedra qu'une doctrine doit être tenue par toute l'Église.

Les deux Pères qui ont voté non et ceux qui se sont abstenus se rallient alors, après la ratification par Pie IX du vote du concile.

Le monde catholique suit dans son ensemble, à l'exception de quelques-uns dont Ignaz von Döllinger.

Le 20 septembre 1870, les troupes italiennes pénètrent dans Rome.

Le 9 octobre 1870, ce qui reste des États pontificaux est réuni au reste de l'Italie par plébiscite.

Le concile est matériellement empêché de se poursuivre.

Le 20 octobre 1870, Pie IX le suspend sine die.

Il ne sera jamais repris.



Siège de Rome

Alphonse Charles Ferdinand Joseph Jean Pie de Bourbon pend part au siège de Rome en 1870.

Alphonse Charles Ferdinand Joseph Jean Pie de Bourbon sera décoré par lepape Pie IX de la Médaille Bene Merenti.


Louise de Morpurgo

Mariage de Louis Raphaël Cahen d'Anvers avec Louise de Morpurgo

Louis Raphaël Cahen d'Anvers épouse vers 1870 Louise de Morpurgo. Leurs enfants sont :

Louise de Morpurgo est issue d'une riche et prestigieuse famille séfarade qui a fait de Trieste la capitale des assurances dans l'Europe centrale.

Il réside d'abord 66 avenue Montaigne.


Otto von Bismarck et Vincent Benedetti

Abdication d'Isabelle II d'Espagne

Dépêche d'Ems

Déclaration de guerre de la France à la Prusse

Eugénie de Montijo Régente de l'Empire

Le 25 juin 1870, dans un document signé à Paris, Isabelle II d'Espagne renonce à ses droits dynastiques en faveur d'Alphonse XII d'Espagne qui devient alors pour les monarchistes le roi légitime d'Espagne.

Le gouvernement espagnol propose à Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen le trône d'Espagne.

Charles-Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen, son père, lui fait comprendre que son avènement pourrait être un casus belli.

La France de Napoléon III, redoutant l'encerclement par les Hohenzollern, s'oppose à sa candidature.

Le 12 juillet 1870, Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen retire sa candidature.

Charles de Hohenzollern-Sigmaring, frère cadet de Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen, est monté sur le trône de Roumanie malgré une première renonciation.

À Ems, Vincent Benedetti, ambassadeur de Napoléon III, demande avec grande insistance à Guillaume Ier de Prusse de confirmer par écrit le fait que jamais un Hohenzollern ne briguerait la couronne d'Espagne.

Ems est la ville d'eaux de Bad.

Le 13 juillet 1870, Guillaume Ier de Prusse, agacé, confirme posément le retrait de cette candidature, en ajoutant qu'il n'a plus rien d'autre à dire à l'ambassadeur.

Guillaume Ier de Prusse envoie un compte rendu à Otto von Bismarck, son premier ministre qui est conscient de la supériorité militaire prussienne.

Désireux d'unir les nombreux États allemands sous la bannière prussienne, Otto von Bismarck reformule la notification de manière plus sèche.

Cette dépêche, en fait une circulaire administrative, est télégraphiée aux ambassades allemandes et aux journaux allemands et français. Certains la modifient pour la rendre encore plus méprisante.

Napoléon III déclare la guerre à la Prusse avec l'assentiment majoritaire du parlement, qui parle de casus belli. La mobilisation est signée le 14 juillet 1870.

Le 15 juillet 1870 le Corps législatif approuve cette mobilisation et vote les crédits de guerre au chef du gouvernement Émile Ollivier.

La Prusse rassemble les États allemands du Nord et rassemble une armée de 800 000 hommes contre 250 000 pour la France.

Bien que tous deux personnellement favorables à la paix, Émile Ollivier et Napoléon III se laissent dépasser par les partisans de la guerre dont Eugénie de Montijo.

Ils se rallient tous deux à l'opinion majoritaire pro-guerre exprimée au sein du gouvernement et au parlement, y compris chez les républicains, les plus résolus, à en découdre avec la Prusse.

Jules François Paul Grévy, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers et Léon Gambetta s'opposent à la déclaration de guerre.

À la suite de tensions avec la Prusse à propos de la succession d'Espagne et abusé par la Dépêche d'Ems, Napoléon III déclare la guerre à la Prusse. Débute la Guerre franco-allemande de 1870.

La Dépêche d'Ems est une version dédaigneuse par Otto von Bismarck, d'une annonce polie de Guillaume de Prusse.

Le 28 juillet 1870, Napoléon III, accompagné d'Eugène-Louis Napoléon Bonaparte, prince impérial, part du château de Saint-Cloud et se rend à Metz pour prendre la tête de l'armée.

Eugénie de Montijo est nommée régente de l'Empire le 27 juillet 1870.


Bataille de Mars-la-Tour Plan allemand de la Bataille de Mars-la-Tour

Bataille de Mars-la-Tour

Frédéric-Charles de Prusse franchit la Moselle le 15 août 1870 à Novéant.

En fin d'après-midi, les avant-gardes de son armée atteignent Mars-la-Tour, village situé à une 15 de kilomètres au sud de Metz, et barrent la route de Verdun.

Les Français sont contraints de livrer bataille le 16 août 1870.

La bataille de Mars-la-Tour est également appelée bataille de Rezonville ou bataille de Vionville.

Une patrouille de cavalerie, le 1er escadron du 1er Régiment de Dragons hanovrien, sous les ordres du capitaine Oskar von Blumenthal, repère les 127 000 hommes de François Achille Bazaine en route vers Verdun.

Frédéric-Charles de Prusse demande à l'avant-garde du général von Alvensleben de couper la route du repli français.

Les 30 000 hommes du IIIe Corps prussien d'Alvensleben rencontrent par hasard l'armée française près de Vionville, à l'est de Mars-la-Tour.

Le 16 août 1870, la bataille de Mars-la-Tour débute.

Vers 10 heures, le corps du général François Certain de Canrobert est attaqué à Vionville par le IIIe Corps prussien commandé par Von Alvensleben.

Le corps du général Edmond Le Bœuf est engagé à son tour vers midi.

Les Français se regroupent et font face aux unités prussiennes.

La bataille tourne alors en mêlée confuse.

Les assauts prussiens sont contenus par l'artillerie adverse.

Au début de l'après-midi, le 2e corps français est relayé par le 6e corps et par des éléments de la Garde impériale du général Charles-Denis Bourbaki.

Les troupes prussiennes sont à bout et la bataille semble tourner à l'avantage des Français.

Mais des renforts allemands arrivent en fin d'après-midi.

Ces derniers lancent alors dans la bataille :

de la 12e brigade de cavalerie (Friedrich Wilhelm Adalbert von Bredow), dans le but de faire taire l'artillerie de François Certain de Canrobert.

Dans ce qui allait devenir la chevauchée de la mort de von Bredow, les cavaliers qui se lancent des lignes prussiennes à 14 heures profitent de l'état du terrain ainsi que de la fumée pour dissimuler leur progression aux observateurs français.

Apparaissant alors à moins de 1 000 mètres des lignes françaises, la cavalerie prussienne perce à 2 reprises les lignes françaises, y causant un vent de panique dispersant les soldats de François Certain de Canrobert.

Charles Auguste Frossard lance à son tour les cuirassiers de la Garde impériale sur la partie gauche du champ de bataille.

Dans la confusion, les cuirassiers français sont partiellement dispersés par l'infanterie de François Certain de Canrobert qui fait feu sur tout cavalier à portée de tir.

Il s'agit là du dernier grand affrontement de cavalerie d'Europe marqué par de célèbres charges comme celle de la brigade du général Joseph Bachelier.

La charge fantastique de Friedrich Wilhelm Adalbert von Bredow sonne néanmoins le glas d'une grande partie de l'élite de la cavalerie prussienne.

Bien qu'ayant fait taire l'artillerie de l'adversaire, neutralisé sa cavalerie et semé un vent de panique dans son infanterie, la brigade de Friedrich Wilhelm Adalbert von Bredow, après être parvenue à se retirer derrière ses lignes ne compte plus que 420 cavaliers sur les 800 ayant pris part à l'assaut.

Herbert von Bismarck, le propre fils du chancelier prussien Otto von Bismarck, fait partie des blessés.

Dans ce cadre, les Français gardent l'avantage et gagnent du terrain.

Comprenant qu'ils sont désormais sur le point d'être battus, les Allemands lancent une dernière offensive sur leur flanc droit, pour éviter l'encerclement.

Piégés par le relief et par la présence de renforts français insoupçonnables derrière la crête, leurs troupes sont décimées et battent finalement en retraite désordonnée, à la merci de la chasse lancée par les Français.

Ces derniers capturent alors leur premier drapeau ennemi de cette guerre.

À la fin de la journée, les 2 armées bivouaquent à quelques centaines de mètres l'une de l'autre.

L'attaque allemande a été repoussée.

L'armée française reste maîtresse du champ de bataille et dispose d'un avantage numérique.

François Achille Bazaine peut alors choisir :

Mais contre toute attente, il ordonne le repli de tous les corps sur le flanc ouest de Metz entre la Moselle et l'Orne, prétextant un manque de vivres et de munitions.

Il laisse ainsi aux Prussiens la possibilité de continuer vers le nord-ouest et de barrer la route de Verdun.



Joseph Vinoy à la tête du XIIIe corps d'armée

Joseph Vinoy est rappelé à la tête du XIIIe corps d'armée, qui n'est mis en ordre de marche que plusieurs jours après la déclaration de guerre.


Entrevue à Donchery le 2 septembre 1870 entre Napoléon III et Otto von Bismarck après la bataille de Sedan - peinture de 1878 d'après Wilhelm Camphausen.

Bataille de Sedan

Napoléon III Prisonnier

Sous la pression d'Eugénie de Montijo, Napoléon III renonce à se replier sur Paris et marche vers Metz au secours de François Achille Bazaine encerclé.

Le XIIIe corps d'armée commandé par Joseph Vinoy n'atteint que Mézières lorsqu'a lieu la bataille de Sedan.

Joseph Vinoy inflige cependant des pertes importantes au VIe corps d'armée prussien de Wilhelm von Tümpling. Ses troupes sont elles-mêmes alors encerclées à Sedan.

Albert Frédéric de Saxe se distingue contre l'armée de la Meuse au siège de Sedan.

Le 2 septembre 1870, n'ayant pu trouver la mort au milieu de ses hommes, Napoléon III dépose les armes au terme de la bataille de Sedan.

Napoléon III capitule avec :

Patrice de Mac-Mahon est blessé dès le début des combats est fait prisonnier lors de la capitulation de Sedan.

Napoléon III tente de négocier avec Otto von Bismarck prés du village de Donchery.

Pendant la discussion, il nie ses responsabilités personnelles en invoquant une guerre à laquelle il aurait été poussé par l'opinion publique. Otto von Bismarck, peu dupe, réplique : l'opinion publique poussée par le ministère !

Napoléon III assiste avec Guillaume Ier de Prusse à l'acte de reddition de l'armée française au château de Bellevue situé près de Frénois au sud de Sedan.

Le 3 septembre 1870, Napoléon III, désormais prisonnier, se rend en Belgique à Bouillon, ensuite il prend le train pour être interné au château de Wilhelmshöhe à Kassel en Allemagne.



Fuite d'Eugénie de Montijo

Proclamation de la IIIe République

Louis-Jules Trochu Président du gouvernement de la Défense nationale

Libération d'Émile Victor Duval

Dans la capitale, la nouvelle de la capitulation de Sedan parvient dans l'après-midi du 3 septembre 1870.

Lors d'une séance de nuit de l'Assemblée, Jules Favre présente une motion prononçant la déchéance de Napoléon III.

La décision est remise au lendemain.

Le 4 septembre 1870, la foule et la Garde nationale envahissent le Palais Bourbon et empêchent le Corps législatif de délibérer. Ils réclament la déchéance de la dynastie.

Léonce Levraud est l'un des premiers manifestants à pénétrer dans la Chambre des députés.

Eugénie de Montijo se réfugie chez son dentiste puis fuit en Angleterre.

Cousin-Montauban, Comte de Palikao, prend aussi le chemin de l'exil.

Louis-Jules Trochu, le gouverneur de Paris, reste passif et le régime impérial ne trouve guère de défenseurs.

Jules Favre entraîne les députés de tendance républicaine dont Léon Gambetta, à l'Hôtel de Ville.

Ils mettent en place un gouvernement de la Défense nationale officiellement pour poursuivre la guerre contre les États allemands, dont les troupes occupent le nord du pays.

Ils proclament la République.

Louis-Jules Trochu est porté à la présidence de ce gouvernement, lui donnant la caution de l'armée.

Jules François Camille Ferry devient membre du gouvernement de la Défense nationale.

La République sert de régime provisoire, dominé par un parlement monocaméral à majorité monarchiste, qui escompte bien restaurer la monarchie.

Dans la plupart des départements français, le nouveau régime républicain est souvent accueilli dans l'indifférence.

Personne toutefois ne prend non plus la défense de l'Empire déchu, discrédité par la défaite.

Les proclamations officielles de Louis-Jules Trochu et Jules Favre vont dans le sens d'une résistance à outrance contre l'envahisseur.

Louis-Jules Trochu choisit de faire rentrer dans la capitale l'armée de 40 000 hommes de Vinoy sur des considérations peut-être plus politiques que militaires.

Pendant les semaines qui suivent, les troupes prussiennes et leurs alliés continuent leur avancée sur le territoire sans grande opposition.

Le gouvernement choisit de rester dans Paris.

Selon certaines interprétations, dont celle de l'historien Henri Guillemin, le gouvernement issu de la classe dominante aurait surtout œuvré à signer la capitulation et à faire accepter la défaite aux Français dans le but d'enrayer la menace du socialisme parisien, qui sans l'aide des Allemands aurait été incontrôlable.

Émile Victor Duval est libéré le 4 septembre 1870.

Une délégation est envoyée à Tours pour coordonner l'action en province sous les ordres d'Adolphe Crémieux, ministre de la Justice, accompagné par Glais-Bizoin et l'amiral Fourichon.

Le XIIIe corps d'armée commandé par Joseph Vinoy, la dernière de l'armée française encore intacte, parvient à rallier Paris le 7 septembre 1870.



Marie Louis Joseph Adolphe Thiers en mission auprès des capitales européennes

Le 15 septembre 1870, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers est mandaté et envoyé en mission auprès des capitales européennes pour rechercher des appuis dans l'espoir, qui s'avèrera vain, de peser sur les exigences prussiennes.



Bataille de Buzenval

Démission de Louis-Jules Trochu

Joseph Vinoy gouverneur de Paris

Marie Louis Joseph Adolphe Thiers Chef du pouvoir exécutif

Le 19 janvier 1871, Louis-Jules Trochu organise une sortie des murs de Paris contre les Prussiens.

Il imagine cette sortie pour calmer les Parisiens les plus bellicistes.

La bataille de Buzenval se solde par une défaite sanglante le 20 janvier 1871.

La destitution de Louis-Jules Trochu, jugé responsable de cet échec, est demandée.

Le 22 janvier 1871 a lieu une manifestation insurrectionnelle place de l'Hôtel de Ville contre la décision du Gouvernement de Défense nationale d'offrir aux Prussiens la capitulation de Paris.

Émile Victor Duval et Gustave Chaudey participent à ce mouvement insurrectionnel.

Les soldats de Joseph Vinoy tirent et font une trentaine de morts parmi les manifestants.

Haï par les Communards qui voient en lui un fusilleur du peuple, le Père Duchêne rappelle le rôle qu'il a joué dans l'ordre donné à la troupe de réprimer l'émeute et de tirer sur la foule.

Aucune preuve de la culpabilité d'Ange Gustave Chaudey dans la fusillade n'a jamais été apportée.

Louis-Jules Trochu démissionne de lui-même le 22 janvier 1871 après une fracassante déclaration dans laquelle il préconise en réalité la capitulation.

Joseph Vinoy devient gouverneur militaire de Paris.

Marie Louis Joseph Adolphe Thiers devient chef du pouvoir exécutif.



Armistice franco-prussien

Contre l'avis de plusieurs membres du gouvernement de la Défense nationale, et notamment de Léon Gambetta, partisan de la poursuite du combat contre les Prussiens, Joseph Vinoy entreprend les premiers pourparlers de capitulation.

Le 26 janvier 1871, les Allemands cessent le bombardement de Paris.

Le 28 janvier 1871, l'armistice franco-prussien est officiellement annoncé.

Le 28 janvier 1871, Jules Favre signe avec le chancelier allemand Otto von Bismarck un armistice qui prévoit, outre l'arrêt des hostilités pour une période de quinze jours renouvelables, la convocation d'une assemblée nationale chargée notamment de décider de la poursuite de la guerre ou de la conclusion de la paix.

Le 29 janvier 1871, Paris capitule.

Le peuple parisien pense s'être correctement défendu et ne se considère pas comme vaincu.

Il existe un fossé grandissant, confinant parfois à l'exaspération, entre les provinces et la capitale.

L'armistice paraît insupportable aux Parisiens, qui ont résisté à l'ennemi pendant près de 4 mois.

Les insurgés vibrent d'un patriotisme de gauche que la honte de la défaite exaspére.



Charles-Jean-Melchior de Vogüé Ambassadeur de France à Constantinople

En 1871, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers nomme Charles-Jean-Melchior de Vogüé ambassadeur de France à Constantinople.



Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte Conseiller général de Corse

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte est élu conseiller général de la Corse en 1871



Nouveau gouvernement à Bordeaux

Le 19 février 1871, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers, chef du pouvoir exécutif, présente le nouveau gouvernement devant l'Assemblée nationale réunie à Bordeaux.



Création du Comité exécutif provisoire de la Garde Nationale

Le 3 mars 1871, le Comité exécutif provisoire de la Garde Nationale est créé.

Le 6 mars 1871, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers nomme le général Aurelle de Paladines, commandant en chef de la Garde nationale.



Suspension de journaux républicains

Le 11 mars 1871 Joseph Vinoy, commandant en chef de l'armée de Paris, suspend 6 journaux républicains dont :

Auguste Blanqui et Gustave Flourens sont condamnés à mort par contumace pour leur participation à la tentative insurrectionnelle contre contre Louis-Jules Trochu du 31 octobre 1870 à Paris.



Installation de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers à Paris

Le 16 mars 1871, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers s'installe à Paris dans le but de pacifier la capitale.

Il nomme Louis Ernest Valentin à la Préfecture de Police.

Une note du 3e bureau au ministre de la Guerre presse la réaffectation des 1 800 chevaux disponibles.



Auguste Blanqui Prisonnier

Le 17 mars 1871, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers organise l'arrestation d'Auguste Blanqui qui se repose chez un ami médecin à Bretenoux (Lot).

Marie Louis Joseph Adolphe Thiers fait transférer Auguste Blanqui en Bretagne, sous surveillance militaire, avec ordre de tirer en cas d'évasion.


Pièce d'artillerie positionnée à l'angle de la rue des Rosiers et de la rue de la Bonne à Montmartre Canons de Montmartre Les gardes nationaux remontent à leur parc les canons de Montmartre

Récupération des canons

Claude-Martin Lecomte est sur le point de partir pour la province.

Marie Louis Joseph Adolphe Thiers et son gouvernement, évaluent mal l'état d'esprit des Parisiens.

Quand le gouvernement décide de désarmer les Parisiens, ceux-ci se sentent directement menacés.

Ils se voient sans défense vis-à-vis d'éventuelles attaques des troupes gouvernementales.

Cependant ils disposent de près de 500 000 fusils.

Le gouvernement craint la présence de cette artillerie en cas d'émeute ouvrière, et justifie le retrait des canons par l'application des conventions prises avec le vainqueur dont le désarmement de la capitale fait partie.

Les Prussiens sont en effet toujours présents autour de la ville.

Le 17 mars 1871, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers envoient au cours de la nuit la troupe sous le commandement de Claude-Martin Lecomte s'emparer des 227 canons canons de la Garde nationale à Belleville et sur la butte Montmartre a amenés au moment de l'entrée des Prussiens aux Champs-Élysées.

Les Parisiens considèrent ces canons comme leur propriété qu'ils ont eux-mêmes payés par souscription lors de la guerre contre la Prusse.

Des détachements de l'armée régulière se mettent en marche à partir de 3 heures du matin.

Ils cernent les quartiers ou sont entreposés les canons pour récupérer ces derniers.

Émile Victor Duval se rend maître d'une grande partie de la rive gauche de Paris et de la Préfecture de police.

Vers 6h du matin, d'anciens sergents de ville costumés en gardes nationaux surprennent les détachements qui campent sur la butte Montmartre et s'emparent des parcs d'artillerie.

À 6h30, 3 coups de canons, tirés à blanc, annoncent à la troupe qu'ils peuvent venir prendre les canons.

À Montmartre, Belleville, Ménilmontant, l'armée réussit sans difficulté à reprendre les canons.

Claude-Martin Lecomte attend vainement les attelages, destinés à l'enlèvement des pièces.

À Montmartre, au matin, le peuple parisien s'éveille et s'oppose à la troupe venue chercher les canons.

Quelques pièces sont descendues à bras d'homme.

Mais des gardes nationaux du Comité Central accompagnés d'un grand nombre femmes s'opposent à leur enlèvement.

Les gardes nationaux remontent les canons à leur parc.


Tombe des généraux Claude Martin Lecomte et Jacques Léonard Clément Thomas au cimetière du Père-Lachaise à Paris

Mort de Jacques Léonard Clément Thomas

Mort de Claude-Martin Lecomte

Claude-Martin Lecomte est cerné par une foule qui s'oppose au départ des canons.

Claude-Martin Lecomte aurait donné l'ordre aux gendarmes de repousser les gardes nationaux.

Un coup de feu est tiré sans que l'on sache par qui.

À 9h, Des gendarmes, des gardes nationaux et des soldats de la ligne se seraient tirés dessus mutuellement.

La foule se replie.

Finalement les régiments de ligne, des soldats des 46e et 88e de ligne refusent de marcher contre la garde nationale et se débandent tandis que la cavalerie et la gendarmerie sont contraintes de se replier.

Ces soldats mettent la crosse en l'air, fraternisent avec les habitants.

Durant toute cette confusion, Claude-Martin Lecomte est enlevé de son cheval par les gardes nationaux, est passé à tabac et conduit au Château-Rouge, où se réunissent des commandants de bataillons de Montmartre et des membres du comité directeur de la butte.

Selon l'Histoire de la Commune de 1871 de Lissagaray, paru en 1876, lorsque Claude-Martin Lecomte est arrêté, le Comité de vigilance de Montmartre, en particulier Ferré, Jaclard et Bergeret, émet un ordre au commandant de la Garde nationale chargé de la garde du général à Château-Rouge afin d'assurer la protection Claude-Martin Lecomte en vue de son jugement.

L'ordre arrive juste après que Claude-Martin Lecomte ait été changé d'endroit.

Claude-Martin Lecomte est abattu à Montmartre d'un coup de Chassepot dans le dos, massacré malgré les efforts, sur place, du maire du 18e arrondissement, Georges Clemenceau.

Le général Jacques Léonard Clément Thomas, ayant appris que Claude-Martin Lecomte a été saisi par les insurgés, se met à sa recherche.

Jacques Léonard Clément Thomas arrive vers 17h sur la place Pigalle, habillé en bourgeois.

L'un des fédérés l'ayant reconnu à sa grande barbe blanche, Jacques Léonard Clément Thomas est emmené vers la rue des Rosiers.

Jacques Léonard Clément Thomas est jeté sur le cadavre de Lecomte et massacré à son tour.

Leurs corps resteront exposés sur place pendant 2 jours.

La légende qui représente les généraux Lecomte et Thomas fusillés dans les règles par un peloton d'exécution du 88e de ligne est une fabrication médiatique : elle repose sur une image mise en scène par le photographe Appert, réalisée plus tard.

Les parisiens des quartiers Est et Centre se soulèvent.

C'est le début de l'insurrection.

Apprenant les événements, Victor Hugo écrit dans son journal :

Marie Louis Joseph Adolphe Thiers, en voulant reprendre les canons de Belleville, a été fin là où il fallait être profond.

Il a jeté l'étincelle sur la poudrière.

Marie Louis Joseph Adolphe Thiers, c'est l'étourderie préméditée.

Marie Louis Joseph Adolphe Thiers et les autres ministres présents quittent Paris pour Versailles.

Des Parisiens,100 000 selon Marie Louis Joseph Adolphe Thiers, habitant surtout des quartiers aisés de l'Ouest parisien ou des fonctionnaires, l'y suivent.



Élections pour désigner un Conseil de la Commune

Le 19 mars 1871, le Comité central de la Garde nationale annonce la tenue d'élections pour désigner un Conseil de la Commune.

Le gouvernement confie l'administration de Paris aux maires et députés de la capitale.

La liberté de la presse est réaffirmée le 19 mars 1871 par le Comité central de la Garde nationale et les journaux anti-communards continuent donc de paraître à Paris.

Ils se livrent à des attaques violentes contre le soulèvement et relaient les mots d'ordre politiques de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers.



Louis-Alexandre Foucher de Careil Préfet des Côtes-du-Nord

Le gouvernement de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers nomme Louis-Alexandre Foucher de Careil Préfet des Côtes-du-Nord le 23 mars 1871.



Élection du Conseil de la Commune de Paris

Le 25 mars 1871, le Comité central de la Garde nationale lance auprès des Parisiens un appel à la vigilance et à la réflexion avant d'élire leurs représentants.

Les élections sont organisées le 26 mars 1871 pour désigner les 92 membres du Conseil de la Commune de Paris.

Compte tenu des départs de Parisiens, avant et après le siège de Paris par les Prussiens, et de ceux qui suivent Marie Louis Joseph Adolphe Thiers à Versailles, le taux d'abstention est de 52 %.

L'élection d'une vingtaine de candidats modérés, représentant les classes aisées, montre que le scrutin n'est au moins pas totalement biaisé.

Les arrondissements de l'Est et du Nord (XVIIIe, XIXe, XXe, Xe, XIe), le XIIe et le XIIIe dans le Sud votent massivement pour les candidats fédérés.

Les Ier, IIe, IIIe, IXe et XVIe votent massivement pour les candidats présentés par les maires du parti de l'Ordre (environ 40 000 voix) et les abstentions y sont très importantes.

En réalité, 70 élus seulement siègeront :

Le Conseil est représentatif des classes populaires et issue de la petite bourgeoisie parisiennes :

Toutes les tendances politiques républicaines et socialistes sont représentées, jusqu'aux anarchistes.

Parmi la vingtaine de jacobins, admirateurs de la Révolution de 1789 et plutôt centralisateurs, on trouve Charles Delescluze, Félix Pyat, Charles Ferdinand Gambon ou Paschal Grousset.

À peine plus nombreux sont les radicaux, partisans de l'autonomie municipale et d'une république démocratique et sociale, tels Arthur Arnould, Charles Amouroux, Victor Clément et Jules Bergeret.

On compte une dizaine de blanquistes, adeptes de l'insurrection et avant-gardistes, comme l'avocat Eugène Protot, le journaliste Édouard Moreau de Beauvière, Jean-Baptiste Chardon, Émile François Désiré Eudes, Théophile Ferré, Raoul Rigault ou Gabriel Ranvier.

Des collectivistes, membres de l'Association internationale des travailleurs, sont élus, dont Léo Fränkel, Benoît Malon et Louis Eugène Varlin.

Quelques proudhoniens, partisans de réformes sociales, siègent, comme Pierre Denis.

Enfin, des indépendants sont élus, tels Jules Vallès et Gustave Courbet.

Vingt des soixante élus du Conseil de la Commune sont des francs-maçons.

Rapidement, le Conseil de la Commune se divise en majorité et minorité :

Émile Victor Duval est élu au Conseil de la Commune par le XIIIe arrondissement.

Il siège à la commission militaire et à la commission exécutive.



Autre décrets de la Commune de Paris

Le 2 avril 1871, la Commune décrète la séparation de l'Église et de l'État.

Article 1er. L'Église est séparée de l'État,

Article 2. Le budget des cultes est supprimé,

Article 3. Les biens dits de mainmorte, appartenant aux congrégations religieuses, meubles ou immeubles, sont déclarés propriétés nationales,

Article 4. Une enquête sera faite immédiatement sur ces biens, pour en constater la nature et les mettre à la disposition de la nation.

Le 2 avril 1871, Georges Darboy, archevêque de Paris, est arrêté comme otage.

Les religieux des couvents de Picpus, des Dames-Blanches et d'Arcueil sont inquiétés ou arrêtés sous divers motifs.

Les églises Saint-Laurent et Notre-Dame-des-Victoires sont perquisitionnées.

Les traitements des fonctionnaires ne pourront plus dépasser 6 000 francs annuels, l'équivalent du salaire d'un ouvrier.

La Commune doit faire face à l'absentéisme des fonctionnaires, qui pour une grande part sont partis à Versailles avec Marie Louis Joseph Adolphe Thiers ou restent chez eux comme ce dernier le leur ordonne.

Il s'agit aussi de changer l'état d'esprit de ces agents publics recrutés sous le Second Empire.

La Commune décide l'élection au suffrage universel des fonctionnaires, y compris dans la justice et dans l'enseignement.

La Commune décrète la mise en accusation du gouvernement de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers.



Attaque des Communards en direction de Versailles

Le 3 avril 1871, Émile Victor Duval est nommé général de la Commune de Paris.

Contre son gré, sous la pression des gardes nationaux, Émile Victor Duval, à la tête des Communards, avec Théophile Ferré et Émile François Désiré Eudes, lance une offensive désastreuse en direction de Versailles.

Le plan de la sortie fédérée est relativement simple mais l'armée de la Commune ne dispose plus de sous-officiers ni d'officiers expérimentés et le commandement est donc extrêmement mauvais.

Les généraux n'ont ainsi pas rédigé d'ordre du jour et, plus grave, n'ont pas pris de canons en nombre significatif alors que Paris regorge de pièces d'artillerie.

Il n'y a pas plus d'éclaireurs et l'équipement des troupes souffre des mêmes problèmes.

Les Fédérés manquent de munitions et de vivres.

Enfin, la plupart des soldats s'attendent, à la lecture des journaux parisiens, à une simple promenade militaire.

Joseph Vinoy est à la tête d'un corps d'armée versaillais s'oppose à cette sortie des communards.



Bataille de Courbevoie

Le 3 avril 1871, 500 à 600 hommes seulement occupent le secteur de Courbevoie, protégés par une barricade formée de charrettes et de tonneaux.

Quelques meurtrières sont percées dans certaines maisons des alentours.

Les Versaillais disposent de 9 000 hommes répartis dans 2 brigades d'infanterie dont 600 à 700 cavaliers.

La brigade Bruat, où se trouve Joseph Vinoy, doit donner l'assaut direct sur Courbevoie.

La cavalerie du général de Galliffet l'accompagne.

Pendant ce temps, la brigade Daudel doit tourner les Fédérés par le nord.

Les troupes versaillaises sont composées des unités suivantes :

En fin de matinée, Gallifet déploie son artillerie et commence à canonner la caserne et la barricade de Courbevoie.

Vers 12h, les Versaillais tentent un premier assaut mené par le 74e régiment.

Celui-ci est pris sous le feu des défenseurs à proximité des maisons et s'enfuit en désordre.

Dans sa fuite, le 74e régiment manque d'entraîner les artilleurs de Galliffet.

Celui-ci, accompagné de son état-major, est obligé de les menacer de son revolver pour qu'ils poursuivent leur tir.

Ils sont alors soutenus par l'artillerie de Joseph Vinoy alors que le 113e régiment menace la droite fédérée et que l'infanterie de marine prend Puteaux sur sa gauche.

Les Fédérés, en très large infériorité numérique, se replient alors vers Neuilly sous le bombardement des Versaillais.

Ceux-ci se retirent du champ de bataille dans la soirée et regagnent les environs de Versailles.

Après la bataille, Joseph Vinoy ordonne l'exécution de 5 hommes qui sont fusillés dans un champ voisin, comptant parmi les premiers fusillés de la Commune. Ils font partis des 17 tués fédérés.

Les combats ne coutent directement que 12 tués et 30 prisonniers pour la Commune.



Naissance de Marie Joseph Antoine de Forceville

Jean ou Marie Joseph Antoine de Forceville naît à Forceville-en-Vimeu dans la Somme le 3 avril 1871, fils de Paul de Forceville (1822-1900) et de Marie Morry (vers 1832-1915).



Mort d'Émile Victor Duval

Joseph Vinoy ordonne de fusiller certains des officiers capturés son chef d'état-major et le commandant des volontaires de Montrouge.

Émile Victor Duval meurt au Petit-Clamart aujourd'hui dans les Hauts-de-Seine le 4 avril 1871 fusillé sur ordre du général Vinoy, lors de son transfert à Versailles.

Environ 1 500 hommes sont emmenés prisonniers à Versailles.

Cet exemple donné par le commandant en chef de l'armée de Versailles fera des émules dans son armée.

Le 4 avril 1871, l'offensive des Communards est arrêtée sur le plateau de Châtillon.



Décrets contre les anti-communards

Le 6 avril 1871, la Commune de Paris vote le décret des otages.

Les personnes complices du gouvernement de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers sont arrêtées.

La Commune de Paris décrète le désarmement des Gardes nationaux anti-communards.



Joseph Vinoy Grand chancelier de la Légion d'honneur

Joseph Vinoy est nommé grand chancelier de la Légion d'honneur le 6 avril 1871.


Georges Darboy

Suspension des poursuites judiciaires concernant les échéances des loyers et des effets de commerce

Georges Darboy Otage de la Commune de Paris

Interdiction du Moniteur Universel

Le 12 avril 1871, la Commune de Paris décide de suspendre les poursuites judiciaires concernant les échéances des loyers, des effets de commerce....

Georges Darboy, l'archevêque de Paris, écrit à Marie Louis Joseph Adolphe Thiers pour protester contre les exécutions sommaires de Communards prisonniers.

Il propose son échange contre Auguste Blanqui prisonnier à Morlaix sur ordre de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers.

Cette proposition est repoussée par Marie Louis Joseph Adolphe Thiers.

La Commune de Paris interdit Le Moniteur Universel, journal considéré comme pro-versaillais.



Tentative de conciliation entre la commune de Paris et de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers

Le 21 avril 1871, les francs-maçons tentent une conciliation entre la commune de Paris et le gouvernement de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers.



Blocus ferroviaire de la capitale

Par circulaire du 21 avril 1871, le gouvernement de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers impose le blocus ferroviaire de la capitale.



Blocus du ravitaillement de Paris

Le 23 avril 1871, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers organise le blocus du ravitaillement de Paris.

Une inspection des prisons est créée le 23 avril 1871.



Mariage d'Alphonse Charles Ferdinand Joseph Jean Pie de Bourbon avec Maria de las Nieves de Bragance

Alphonse Charles Ferdinand Joseph Jean Pie de Bourbon épouse au château de Kleinheubach en Bavière le 26 avril 1871 Maria de las Nieves ou Marie-des-Neiges de Bragance (1852-1941), Infante de Portugal.



Autorisation du dégagement gratuit des objets déposés au Mont-de-piété

Le 6 mai 1871, la Commune de Paris promulgue un décret autorisant le dégagement gratuit des objets déposés au Mont-de-piété pour moins de 6 ou 20 francs.

Ce décret est publié au Journal Officiel du 7 mai 1871.

Marie Louis Joseph Adolphe Thiers refuse la tentative de conciliation entreprise par la Ligue d'union républicaine des droits de Paris.



Proclamation aux Parisiens de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers

Le 8 mai 1871, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers adresse une proclamation aux Parisiens par voie d'affiche.

Il leur demande leur aide pour mettre fin à l'insurrection et les informe que l'armée régulière va devoir passer à l'action dans la ville elle-même.



Charles Delescluze Délégué à la Guerre

Le 10 mai 1871, Charles Delescluze est nommé Délégué à la Guerre en remplacement de Louis Rossel démissionnaire.

Est décidées la confiscation des biens de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers.

Le n 6 du Père Duchêne illustré paraît.



Démolition de la maison parisienne de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers

Le 11 mai 1871, un décret de la Commune de Paris ordonne la démolition de l'hôtel particulier de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers à Paris.

Marie Louis Joseph Adolphe Thiers se fera rembourser plus d'un million de francs.

La Commune de Paris supprime 5 autres journaux pro-versaillaise dont Le Vengeur.



Ouverture du feu par le fort du Mont-Valérien sur la porte Maillot

Le 14 mai 1871, à 5 heures 30 du matin, le fort du Mont-Valérien ouvre le feu sur la porte Maillot.

Marie Louis Joseph Adolphe Thiers refuse la proposition d'échanger les 74 otages de la Commune de Paris contre le seul Auguste Blanqui emprisonné à Morlaix.

Le n 7 du Père Duchêne illustré parait.



Ratification du traité de Francfort

Le 18 mai 1871, l'Assemblée nationale, siégeant à Versailles vote la ratification du traité de Francfort.

Le 18 mai 1871, le Comité de Salut public interdit 10 publications favorables au gouvernement de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers.

Néanmoins, les publications interdites peuvent reparaître quelques jours plus tard du fait de la totale liberté laissée pour la fondation d'un journal.

De son côté, la presse parisienne procommunarde ne peut être diffusée en province du fait de la vigilance du gouvernement Marie Louis Joseph Adolphe Thiers.



Bataille de la Butte-aux-Cailles

Walery Wroblewski est contraint à la retraite par l'effondrement du front fédéré au Panthéon et sur les forts parisiens du sud.

La défense de la Butte-aux-Cailles repose sur 3 bataillons fédérés : le 175e, le 176e et surtout le 101e.

Ce dernier est considéré comme une des meilleures unités de la Commune de Paris.

Walery Wroblewski a installé plusieurs batteries d'artillerie : une de 8 pièces et 2 de 4.

Il a fait fortifier les boulevards d'Italie, de l'Hôpital et de la Gare.

Son Q-G est situé à la mairie des Gobelins et il dispose de réserves places d'Italie et Jeanne-d'Arc ainsi qu'à Bercy.

Les forces du gouvernement de Versailles disposent du IIe corps d'armée du général Ernest Courtot de Cissey, fort de 23 000 hommes, qui mène l'essentiel de l'attaque.

Il bénéficie aussi du soutien de plusieurs autres corps d'armée qui, par leur progression, obligont Walery Wroblewski à déployer ses réserves pour couvrir ses flancs et non repousser l'assaut principal.

Ernest Courtot de Cissey dispose aussi d'une cinquantaine de canons et mitrailleuses place d'Enfer, au Luxembourg et au bastion 81.

La prise des forts d'Ivry et de Bicêtre lui permette d'en faire installer d'autres.

La bataille de la de la Butte-aux-Cailles commence dans la nuit du 24 au 25 mai 1871 alors que les Versaillais attaquent sur toute la rive gauche.

Quatre assauts versaillais échouent et sont repoussés.

Le 25 mai 1871, la bataille reprend mais les Versaillais sont désormais avantagés par la prise du Panthéon qui découvre la droite de la butte.

Walery Wroblewski est forcé de détacher une partie de ses réserves pour établir des barricades sur la place Jeanne-d'Arc et sur le pont d'Austerlitz.

Pendant ce temps, Ernest Courtot de Cissey fait bombarder la Butte-aux-Cailles mais l'un des dangers principaux pour les Fédérés est la progression de Joseph Vinoy le long de la rue Saint-Antoine vers le pont d'Austerlitz.

Un second problème pour Walery Wroblewski est l'évacuation des forts d'Ivry et de Bicêtre sur lesquels il comptait pour assurer son aile gauche.

En effet, les Versaillais ont occupé les positions abandonnées et établi des batteries qu'ils utilisent contre la Butte-aux-Cailles.

Vers midi, l'attaque générale débute.

Les Versaillais, 6 fois plus nombreux, essaient de suivre le rempart jusqu'à l'avenue d'Italie et la route de Choisy mais ils buttent sur d'imposantes barricades.

En revanche, la défense du boulevard Saint-Marcel, protégé par des incendies mais entrecoupé de nombreux jardins, finit par céder.

Les Versaillais s'emparent alors de la rue des Cordières-Saint-Michel après 3 trois heures de combats.

L'arrivée de la garnison fédérée qui a évacué le fort d'Ivry, environ 600 hommes, ne renverse pas l'issue du combat et de nombreux prisonniers sont fusillés par les Versaillais.

À 15 h, la prison de l'avenue d'Italie est à son tour bombardée tandis que Walery Wroblewski transfère le centre de sa défense place Jeanne-d'Arc.

Les Versaillais effectuent leur jonction à la mairie du XIIIe et ils progressent de nouveau le long des remparts.

Ils font sauter les murs des jardins de l'hôpital de la Salpêtrière pour permettre le passage des troupes.

Ce mouvement accentue la pression sur les arrières fédérés et menace le pont d'Austerlitz laissant envisager la possibilité pour les Versaillais d'encercler toutes les troupes fédérées encore présentes sur la rive gauche.

Walery Wroblewski est alors contraint de battre en retraite vers la rive droite par le pont d'Austerlitz.

La barricade qui y est établie lui permet d'effectuer ce mouvement sans être inquiété par les Versaillais.

Il parvient ainsi à franchir le fleuve avec un millier d'hommes et une partie de son artillerie.

En revanche, de nombreux Fédérés restent en arrière dans leur quartier où plusieurs seront pris et fusillés.

La bataille de la Butte-aux-Cailles permet aux Versaillais de s'emparer de toute la rive gauche de la Seine.

Les Fédérés sont obligés de se replier sur les quartiers est de Paris.


Derniers combats au cimetière du Père-Lachaise - Tableau de Félix Philippoteaux

Communards fusillés au mur des Fédérés

Le samedi 27 mai 1871, au cimetière du Père-Lachaise, on combat à l'arme blanche entre les tombes.

147 communards sont fusillés au mur des Fédérés.

Pendant la nuit les artilleurs versaillais tirent pour tenter d'incendier Belleville.

Le 27 mai 1871, il ne reste plus des Tuileries que des pans de murs noircis.

Le palais et le musée du Louvre, sont, cependant, épargnés des flammes :

Joseph Vinoy s'empare du Palais des Tuileries et du Louvre.

Pour la reconstruction de la chancellerie, Joseph Vinoy ouvre une souscription à laquelle ne prendront part que les légionnaires.

Cette souscription produit en quelques mois plus de 700 000 francs.



Naissance de Robert Joseph Meyer Cahen d'Anvers

Robert Joseph Meyer Cahen d'Anvers naît à Londres le samedi 27 mai 1871, fils de Louis Raphaël Cahen d'Anvers et de Louise de Morpurgo.


Marie Louis Joseph Adolphe Thiers - photographié par Nadar

Marie Louis Joseph Adolphe Thiers Président de la République

Par la loi Rivet du 31 août 1871, l'Assemblée nomme Marie Louis Joseph Adolphe Thiers Président de la République.

Elle précise ses pouvoirs :



Jules François Camille Ferry Conseiller général du Thillot

Jules François Camille Ferry, candidat républicain en face de Louis Joseph Buffet, est élu Conseiller général du Thillot le 8 octobre 1871.



Jules François Camille Ferry d'ambassadeur à Athènes

Différend entre grecs français et italien au sujet des mines du Laurion

Le jeune vice-président du Conseil général, Jules François Camille Ferry suscite l'ire des autorités administratives.

Afin de le protéger, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers décide de l'éloigner des Vosges encore occupées par les troupes prussiennes.

Il envoie Jules François Camille Ferry à Athènes, avec rang d'ambassadeur, résoudre le différend entre les gouvernements grec, français et italien au sujet des mines du Laurion de 1872 à 1873.



Mariage de Lionel Charles Joseph Berthier de Lasalle avec Alix Leclercq

Lionel Charles Joseph Berthier de Lasalle épouse à Lille le 23 avril 1872 Alix Leclercq (vers 1850-1911). Leurs enfants sont :

Lionel Charles Joseph Berthier de Lasalle est nommé Capitaine le 26 juillet 1872 au 11e régiment de dragons.



Troisième guerre carliste

En 1872, Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon déclenche la troisième guerre carliste, contre Amédée Ier d'Espagne.


Napoléon III sur son lit de mort - Journal Illustrated London News - 25 janvier 1873

Mort de Napoléon III

Napoléon III est opéré de la vessie. Napoléon III meurt le 7 ou le 9 janvier val.

Il est inhumé à Chislehurst, aujourd'hui : Bromley un district londonien.

Eugénie de Montijo laisse la direction du parti bonapartiste à Eugène Rouher, et se consacre à l'éducation d'Eugène-Louis Napoléon Bonaparte, son fils.

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte se querelle avec Eugénie de Montijo et, surtout, avec Eugène Rouher, chef des bonapartistes conservateurs.



Continuation de la Troisième guerre carliste

Le 16 juillet 1873, Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon franchit la frontière espagnole depuis la France et pénètre en Navarre par la Venta de Laputsagarra.

L'accueil que lui réservent ses partisans revêt l'allure de celui qu'on doit à un chef d'État.

À seulement 25 ans, installée à Pau, Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon se dévoue pour créer les services sanitaires de l'armée carliste.

Le gouvernement carliste siège à Estella-Lizarra, en Navarre, et Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon y pose les bases d'un État organisé, avec une fonction publique, une police, une justice, un service postal, une monnaie, l'escudo, une école militaire et une université.

Les populations locales encensent le roi Charles VII d'Espagne dont la réputation commence à se propager dans le reste de l'Espagne.


Le maréchal Patrice de Mac-Mahon - Président de la République et monarchiste

Chute de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers

Patrice de Mac-Mahon Président de la République

Après la chute de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers, porté par sa popularité, Patrice de Mac-Mahon devient le 3e Président de la République le 24 mai 1873.

Patrice de Mac-Mahon est le premier Président à résider à l'Elysée.

Patrice de Mac-Mahon limoge le président du Conseil Jules Dufaure.

Il le remplace par le duc Albert de Broglie, un monarchiste, projetant ainsi une restauration de la monarchie.

Ils prennent une série de mesures d'ordre moral.


Léopold de Bavière Gisèle Louise Marie de Habsbourg-Lorraine et leurs enfants

Mariage de Léopold de Bavière avec Gisèle Louise Marie de Habsbourg-Lorraine

Léopold de Bavière ou von Wittelsbach (1846-1930) épouse à Vienne le 20 avril 1873 Gisèle Louise Marie de Habsbourg-Lorraine, sa cousine. Leurs enfants sont :

C'est un mariage de convenance mais politiquement inutile.



Mariage de Raoul Napoléon Suchet d'Albuféra avec Lucienne Zénaïde Napoléone Louise de Cambacérès

Le contrat de mariage est du 31 décembre 1873 reçu par Me Dufour, notaire à Paris.

Raoul Napoléon Suchet d'Albuféra épouse le 19 ou le 20 janvier 1874 Lucienne Zénaïde Napoléone Louise de Cambacérès (1857-1932), fille de Louis Napoléon de Cambacérès (1832-1868) et de Bathilde Bonaparte (1840-1861). Leur enfant est :

Au moment de son mariage, Raoul Napoléon Suchet d'Albufera demeure 17 place Vendôme à Paris dans sa maison natale dont il est propriétaire



Mariage de Charles-Théodore en Bavière avec Marie-Josée du Portugal

Charles-Théodore en Bavière est veuf de Sophie de Saxe

Charles-Théodore en Bavière épouse en 1874 Marie-Josée du Portugal (19 mars 1857-11 mars 1943), Infante du Portugal, princesse de Bragance, fille de Michel Ier de Portugal et d'Adélaïde de Loewenstein-Wertheim. Leurs enfants sont :



Attaque d'apoplexie de Joseph Eugène Ier Schneider

Joseph Eugène Ier Schneider est victime d'une attaque d'apoplexie en février 1874.



Continuation de la Troisième guerre carliste

Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon continue la troisième guerre carliste contre Alphonse XII d'Espagne.



Mort de Ferdinand Joseph Jean Ange de Cappot

Ferdinand Joseph Jean Ange de Cappot meurt à Versailles le 10 mars 1875.



Transfert des cendres de Joseph Fouché

Le 14 juin 1875, les cendres de Joseph Fouché sont transférées au cimetière de Ferrières-en-Brie, en Seine-et-Marne, où il avait acheté un château qui sera plus tard la propriété du Baron de Rothschild.



Mort de Ferdinand Ier d'Autriche

Ferdinand Ier d'Autriche meurt à Prague le 29 juin 1875. Il laisse sa fortune à l'empereur François-Joseph Ier d'Autriche,



Naissance de Joseph Ier de Parme

Giuseppe ou Joseph Ier de Parme naît en 1875, fils de Robert Ier de Parme et de Marie Pia des Grâces de Bourbon-Siciles.



Louis-Henri-Joseph Luçon Docteur en théologie et en droit canon

Louis-Henri-Joseph Luçon Curé de La Jubaudière

Monseigneur Freppel, chef de file du catholicisme intransigeant, remarque Louis-Henri-Joseph Luçon et l'envoie à Rome pour y poursuivre ses études théologiques.

Louis-Henri-Joseph Luçon acquiert les grades de docteur en théologie et en droit canon en 1875.

Louis-Henri-Joseph Luçon devient Curé de La Jubaudière de 1875 à 1883.



Mort de Joseph Eugène Ier Schneider

Joseph Eugène Ier Schneider est paralysé.

Joseph Eugène Ier Schneider meurt dans son hôtel particulier au 7 rue Boudreau à Paris IXe à 10 heure 27 du matin le 27 novembre 1875.

Il est inhumé dans le caveau familial des Schneider dans l'église Saint-Charles au Creusot.


En rouge, le royaume du prétendant Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon (vers 1875)

Prise d'Estella

Fin de la Troisième guerre carliste

Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon pert Estella, la capitale carliste, le 19 février 1876

Il s'enfuit vers la France, le 1er mars 1876.

Dans le plus grand secret, il séjourne au château du Vernay chez Hilaire de Chardonnet, un de ses soutiens.

La Troisième guerre carliste se termine ainsi.



Mariage de Charles Joseph Eugène Henri Georges Lamoral de Ligne avec Charlotte de Gontaut-Biron

Charles Joseph Eugène Henri Georges Lamoral de Ligne épouse le 1er juin 1876 à Paris Charlotte de Gontaut-Biron (1852-1933). Leurs enfants sont :



Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte Député de Corse

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte se présente aux élections contre Eugène Rouher, chef des bonapartistes conservateurs.

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte et à nouveau député de la Corse en 1876.



Mariage de Michel de Bragance avec Élisabeth de Tour et Taxis

Michel de Bragance épouse en 1877 Élisabeth de Tour et Taxis (1860-1881), nièce de François-Joseph Ier d'Autriche. Leurs enfants sont :



Naissance de Louis Joseph Suchet d'Albuféra

Louis Joseph Suchet d'Albuféra naît à Paris le 4 mai 1877, fils de Raoul Napoléon Suchet d'Albuféra et de Lucienne Zénaïde Napoléone Louise de Cambacérès.



Naissance d'Hedwige Marie Gabrielle de Ligne

Hedwige Marie Gabrielle de Ligne naît à Paris le 4 mai 1877, fille de Charles Joseph Eugène Henri Georges Lamoral de Ligne (1837-1914) et de Charlotte de Gontaut-Biron (1852-1933).



Fin des études de Rodolphe d'Autriche

En 1877, Rodolphe d'Autriche achève ses études.

Joseph Latour von Thurmburg est remplacé par le comte Aloÿs de Bombelles.



Mort de Marie Louis Joseph Adolphe Thiers

Marie Louis Joseph Adolphe Thiers meurt à Saint-Germain-en-Laye le 3 septembre 1877.

Ces obsèques ont lieu à l'église Notre-Dame de Lorette.

Il est inhumé au cimetière du Père Lachaise, Paris XXe

Jules François Paul Grévy prononce l'éloge funèbre.

Jules François Paul Grévy est chargé de la direction du parti républicain.



Naissance de Josselin-Charles-Marie-Joseph-Gabriel-Henri de Rohan-Chabot

Josselin-Charles-Marie-Joseph-Gabriel-Henri de Rohan-Chabot naît à Paris le 1er avril 1879, fils d'Alain-Charles-Louis Ier de Rohan-Chabot.



Rodolphe d'Autriche Militaire

Alors qu'il veut faire des études de sciences naturelles, notamment d'ornithologie, Rodolphe d'Autriche est contraint de poursuivre sa carrière militaire.

En 1879, Rodolphe d'Autriche sert au Trente-sixième régiment d'infanterie.

Rodolphe d'Autriche et François-Joseph Ier d'Autriche son père ne parlent jamais ensemble sinon de sujets secondaires comme la chasse.

François-Joseph Ier d'Autriche, d'une nature secrète, se protège en se cachant derrière le protocole. Il rappelle très tôt à son fils que ledit protocole ne permet à personne, pas même au prince héritier, de lui adresser la parole en premier.

Proche des milieux progressistes et libéraux, le seul moyen qu'il ait trouvé pour critiquer la ligne suivie par son père est d'écrire de nombreux articles dans divers quotidiens viennois, publiés sous plusieurs pseudonymes, où il défend son idéal.

D'un point de vue social, Rodolphe d'Autriche combat le cléricalisme et les privilèges de l'aristocratie et dénonce la misère des travailleurs.

En 1879, on commence à chercher une épouse à Rodolphe d'Autriche :

Il refuse les infantes d'Espagne et de Portugal, ainsi que la princesse de Saxe.



Mort de Eugène-Louis Napoléon Bonaparte

Eugène-Louis Napoléon Bonaparte est cadet de l'école militaire de Woolwich.

Il s'enrôle volontairement dans l'armée britannique et est versé dans un corps de cavalerie à destination de l'Afrique du Sud.

Eugène-Louis Napoléon Bonaparte meurt en Afrique du Sud en juin 1879 tué par les Zoulous au cours d'une patrouille dans le bush.

Eugénie de Montijo crée le cénotaphe de sa famille à l'abbaye Saint-Michel de Farnboroug (St Michael's abbey).

Eugène-Louis Napoléon Bonaparte est inhumé à coté de Napoléon III, son père, à l'abbaye Saint-Michel de Farnborough dans le sud de l'Angleterre.

Par la suite, Eugénie de Montijo fera un pèlerinage en Zoulouland. Elle voyagera sous le nom de comtesse de Pierrefonds.

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte devient en principe le chef de la Maison Napoléon, mais les bonapartistes se rallient majoritairement à Victor Bonaparte, son fils aîné, au demeurant désigné comme son successeur par le prince impérial.

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte, appelé Napoléon V par ses partisans, et Victor Bonaparte s'opposent alors durement l'un à l'autre.



Mort de Joseph Vinoy

Joseph Vinoy meurt à Paris le 27 avril 1880.

Ses obsèques ont lieu le 3 mai 1880 à l'église Saint-Philippe-du-Roule.

Il est inhumé à Nantes au cimetière Miséricorde, dans la chapelle Vinoy-Lourmand.



Naissance de Marie Joseph Charles Philippe de Riquet de Caraman-Chimay

Marie Joseph Charles Philippe de Riquet de Caraman-Chimay naît à Bruxelles le 1er février 1881, fils d' Marie Eugène Auguste de Riquet de Caraman Chimay (1843-1881), Prince de Caraman, et de Louise Marie Adèle de Graffenried-Villars (1842-1901).



Mort de Meyer Joseph Cahen

Meyer Joseph Cahen meurt à Nainville-les-Roches en 1881.


Rodolphe d'Autriche avec Stéphanie de Belgique

Mariage de Rodolphe d'Autriche avec Stéphanie de Belgique

Rodolphe d'Autriche épouse à l'Église des Augustins de Vienne le 10 mai 1881 Stéphanie de Belgique, fille de Léopold II de Belgique et de Marie-Henriette de Habsbourg-Lorraine. Leur enfant est :

Pour le couple impérial, c'est un pis-aller :

Elle la surnommera d'ailleurs plus tard le hideux dromadaire ou la paysanne flamande.

Les deux fiancés sont plutôt mal assortis, Rodolphe est un jeune homme très séduisant alors que sa promise, pas très féminine, a encore un corps d'enfant.

Rodolphe d'Autriche est très intelligent, peu conventionnel, impulsif et très libéral, alors que Stéphanie est plutôt sérieuse, protocolaire et terne.

Le mariage, heureux au départ, se solde rapidement par un échec. Les désaccords grandissent peu à peu, et Rodolphe finit par retrouver son ancienne vie de célibataire.



Naissance d'Henri-Florent-Eugène-François-Joseph-Lamoral de Ligne

Henri-Florent-Eugène-François-Joseph Lamoral de Ligne naît à Paris le 29 décembre 1881, fils de Charles-Joseph-Eugène Henri-Georges Lamoral (1837-1914) et de Charlotte de Gontaut-Biron (1852-1933).



Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte Prisonnier

Le 16 janvier 1883, Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte est arrêté pour avoir fait placarder dans Paris un manifeste bonapartiste. Il sera très vite libéré.



Louis-Henri-Joseph Luçon Curé-archiprêtre de Notre-Dame de Cholet

Louis-Henri-Joseph Luçon devient Curé-archiprêtre de Notre-Dame de Cholet de 1883 à 1888.



Mariage d'Edgar Eugène Humann avec Isabelle de Bouthillier-Chavigny

Edgar Eugène Humann épouse à Paris VIIIe le 27 avril 1883 Isabelle de Bouthillier-Chavigny (1858-1925). Leurs enfants sont :


Louis Philippe Albert d'Orléans

Mort d'Henri d'Artois

Jean de Bourbon Roi de France et de Navarre

Henri d'Artois meurt à Frohsdorf en Autriche le 24 août 1883, sans descendance.

Il est inhumé au couvent de Kostanjevica à Nova Gorica, auprès de Charles X, du dauphin, de la dauphine, et de la duchesse de Parme.

Depuis 1947, ce couvent, à l'époque en Autriche-Hongrie, est situé à 200 mètres derrière la frontière italo-slovène.

La branche aînée des Bourbon s'éteint avec lui.

Jean de Bourbon devient l'aîné des descendants d'Hugues Capet.

Le 3 septembre 1883 à Gorizia, Jean de Bourbon, ceint du cordon bleu de l'ordre du Saint-Esprit d'Henri d'Artois, que lui a remis Marie Thérèse de Modène, préside les obsèques du défunt prétendant.

Il vient juste après le représentant de François-Joseph Ier d'Autriche :

À la suite de Jean de Bourbon, se tenaient ses deux fils :

Robert Ier de Parme hérite du château de Chambord.

À cette époque, l'opinion publique a adopté la République.

Selon Marie Louis Joseph Adolphe Thiers, la République est la forme de gouvernement qui nous divise le moins.

Les élections mènent à l'Assemblée une majorité républicaine.

Tout espoir de restauration monarchique s'évanouit, et le nom de République apparait officiellement.

Beaucoup d'orléanistes se sont déjà ralliés à la République.

Une majorité de légitimistes reportent leurs espoirs de restauration de la monarchie sur Louis Philippe Albert d'Orléans, Philippe VII, héritier politique désigné d'Henri d'Artois.

Louis Philippe Albert d'Orléans est l'aîné des descendants de Louis XIII à l'exclusion des descendants de Philippe V d'Espagne, que les orléanistes estiment exclus de la succession pour être partis régner de l'autre côté des Pyrénées.

Leurs adversaires surnommeront ces derniers, par dérision, les Blancs d'Espagne.

Cependant, certains d'entre eux, afin de n'avoir pas à faire allégeance à un descendant de Philippe Égalité et de Louis-Philippe Ier de France :

Une partie des légitimistes français reconnaissent Jean de Bourbon comme Roi de France et de Navarre sous le nom de Jean III.



Mariage de Julien Léon Loizillon avec Marie le Jeune

Julien Léon Loizillon épouse à Paris VIIIe le 4 décembre 1883 Marie le Jeune (née en 1853).

Les témoins sont :



Mort d'Honorine Anthoine de Saint-Joseph

Honorine Anthoine de Saint-Joseph meurt au 31 rue du faubourg Saint Honoré à Paris le 13 avril 1884.



Lionel Charles Joseph Berthier de Lasalle Chef d'escadrons

Lionel Charles Joseph Berthier de Lasalle est promu Chef d'escadrons le 7 novembre 1884.

Lionel Charles Joseph Berthier de Lasalle est nommé Major au 6e cuirassiers.



Liaison de Rodolphe d'Autriche avec Mizzi Caspar

Rodolphe d'Autriche multiplie les conquêtes.

Rodolphe d'Autriche a dès 1886 comme principale maîtresse Mizzi Caspar.

Rodolphe d'Autriche finit par attraper une forme de blennorragie très grave et contamine Stéphanie de Belgique, son épouse, qui en conséquence ne peut plus avoir d'enfants.

Rodolphe se soigne alors par de la morphine, de la cocaïne et de l'alcool, afin de surmonter son impuissance. Sujet à des états de dépression et d'anxiété, il se sait incurable, et tente par tous les moyens de cacher son mauvais état à François-Joseph Ier d'Autriche, son père.



Loi d'exil

Le luxe que déploient à cette occasion les Orléans et la chronique qu'en font les journaux monarchistes (en particulier, l'article de Philippe de Grandlieu dans Le Figaro) soulèvent la consternation des milieux républicains.

Cet événement donne lieu à de nombreuses attaques contre la famille royale et la famille impériale (telle la chanson satirique L'Expulsion).

Une nouvelle loi d'exil est votée le 22 juin 1886.

Celle-ci interdit l'accès et le séjour sur le sol français aux chefs des familles royales et impériales ayant régné sur la France, ainsi qu'à leurs fils aînés.

Elle interdit également à tous les hommes de ces familles de servir dans l'armée française.

Georges Ernest Jean-Marie Boulanger, qui acquiert ainsi la réputation de général républicain, fait signer à Jules François Paul Grévy et notifier aux membres de la maison d'Orléans leur radiation des cadres de réserve, en particulier à Henri Eugène Philippe Louis d'Orléans qui à pourtant protégé sa carrière.

Henri Eugène Philippe Louis d'Orléans ayant protesté par écrit contre cette mesure, est expulsé en Belgique par le directeur de la Sûreté le 14 juillet 1886.

Il est expulsé en Belgique par le directeur de la Sûreté.

Le 15 juillet 1886, Henri Eugène Philippe Louis d'Orléans part pour son deuxième exil.

Il transforme son testament en donation par l'acte de 26 octobre 1886.

Il partage son temps entre l'Angleterre, la Belgique et la Sicile et termine le cinquième volume de l'Histoire de princes de Condé.

Louis Philippe Albert d'Orléans et Marie-Isabelle d'Orléans quitte la France.

François Ferdinand d'Orléans est à nouveau exclu de la Marine par cette loi d'exil.

Mais, à la différence des précédentes, cette loi d'exil ne concerne que les prétendants ainsi que leurs fils aînés, ce qui explique que Marie Amélie Louise Hélène d'Orléans pourra revenir vivre en France quand la république sera proclamée au Portugal.

En 1886, Louis Charles Philippe Raphaël d'Orléans est à nouveau rayé des cadres de l'armée.

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte est banni de France en 1886.



Louis-Henri-Joseph Luçon Évêque de Belley

Louis-Henri-Joseph Luçon est nommé Évêque le 8 novembre 1887.



Mort de Jean de Bourbon Comte de Montizón

Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon Prétendant légitimiste au trône de France

Jean de Bourbon vit incognito sous le nom de Mr Charles Monfort au 25 Seafield Road, à Hove près de Brighton, dans le Sussex.

Jean de Bourbon meurt à Hove près de Brighton le 18 novembre 1887.

Son acte de décès britannique le mentionne comme don Juan de Bourbon, male, 65 years, of Royal Rank.

Ses obsèques sont célébrées le 24 novembre 1887 dans l'église du Sacré-Cœur de Brighton.

L'office est chanté par le révérend père Hayes, ancien précepteur de Jacques de Bourbon, petit-fils de Jean de Bourbon, futur duc d'Anjou et de Madrid.

Ses fils légitimes assistent aux obsèques.

Son corps est conservé dans un catafalque pendant plusieurs mois, avant d'être transporté à Londres.

Marie-Françoise de Portugal qui reposait à Gosport, est exhumée sur ordre de la reine Victoria.

Les corps de Jean de Bourbon et de Marie-Françoise de Portugal sont placés avec les honneurs militaires sur un navire d'une compagnie maritime britannique afin de rejoindre l'Italie pour être enterrés à Trieste.

Il est inhumé dans chapelle Saint-Charles Borromée de la cathédrale Saint-Juste de Trieste.

Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon devient prétendant légitimiste au trône de France sous le nom de Charles XI en 1887.

Jacques Ier de Bourbon devient le nouveau dauphin de France pour les légitimistes.



Installation de Louis-Henri-Joseph Luçon comme Évêque de Belley

Louis-Henri-Joseph Luçon est ordonné évêque de Belley le 8 février 1888 en l'église Notre-Dame de Cholet.

Louis-Henri-Joseph Luçon est installé le 24 février 1888.



Rencontre de Georges Boulanger avec Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte

Retiré à Prangins, Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte y reçoit en 1888 Georges Boulanger, qui cherche à obtenir le soutien des bonapartistes.



Mariage d'Amédée Ier d'Espagne avec Marie-Laëtitia Bonaparte

Amédée Ier d'Espagne est veuf de Marie-Victoire dal'Pozzo.

Amédée Ier d'Espagne épouse à Turin le 11 septembre 1888 Marie- Laëtitia Bonaparte (1866-1926), fille de Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte et de Marie-Clotilde de Savoie. Leur enfant est :

Marie-Clotilde de Savoie est la sœur Amédée Ier d'Espagne.



Mort de Maximilien Joseph de Wittelsbach

Maximilien Joseph de Wittelsbach meurt à Munich le 15 novembre 1888 d'une attaque d'apoplexie.

Il est inhumé dans la nécropole familiale à l'abbaye de Tegernsee.



Lionel Charles Joseph Berthier de Lasalle Chevalier de la Légion d'honneur

Lionel Charles Joseph Berthier de Lasalle devient Chevalier de la Légion d'honneur le 28 décembre 1888.


Tombe de Rodolphe d'Autriche

Mort de Rodolphe d'Autriche

Mort de Marie Vetsera

Le 26 janvier 1889, Rodolphe d'Autriche a une violente dispute avec François-Joseph Ier d'Autriche, son père; on ne sait pas si l'empereur était en colère :

Le 27 janvier 1889, Rodolphe d'Autriche va voir sa cousine Marie-Louise et lui apprend qu'il est en danger.

À la question de savoir si le danger vient de Stéphanie de Belgique, Rodolphe d'Autriche répond :

Stéphanie ! Ah non, elle ne représente qu'un malheur privé. Le danger qui me menace est de nature politique.

Le 28 janvier 1889, Marie Vetsera et Rodolphe d'Autriche quittent chacun de leur côté Vienne pour se rendre au pavillon de chasse de Mayerling, où Rodolphe d'Autriche doit chasser avec le comte Joseph Hoyos et son beau-frère, le prince Philippe de Cobourg.

Rodolphe d'Autriche envoie des lettres d'adieux à ses proches et écrit au chef de section au ministère des Affaires étrangères d'ouvrir seul son bureau et de détruire toutes les lettres de la comtesse Larisch et de Marie Vetsera.

Le 29 janvier 1889, les deux invités, le comte Hoyos et le prince Philippe de Saxe-Cobourg (époux de la sœur de Stéphanie), arrivent à Mayerling. Ceux-ci ne soupçonnent pas la présence de Marie Vetsera.

Rodolphe d'Autriche et Marie Vetsera sont retrouvés dans le pavillon de chasse au matin du 30 janvier 1889, tués par balles.

Il semble que Marie Vetsera soit alors enceinte de 4 ou 5 mois.

Un suicide organisé par Rodolphe et sa maîtresse ou un attentat politique ?

Rodolphe d'Autriche est inhumé le 5 février dans la Crypte impériale de l'Église des Capucins à Vienne.



Mariage de Mathieu Dreyfus avec Suzanne Marguerite Schwob

Mathieu Dreyfus épouse en mai 1889 Suzanne Marguerite Schwob, fille d'un fabricant de textiles d'Héricourt non loin de Belfort. Leurs enfants sont :


Marie-Thérèse de Bourbon-Siciles

Mariage de Guillaume de Hohenzollern-Sigmaringen avec Marie-Thérèse de Bourbon-Siciles

Guillaume de Hohenzollern-Sigmaringen épouse à Sigmaringen le jeudi 27 juin 1889 Marie-Thérèse de Bourbon-Siciles, fille de Louis de Bourbon, Prince des Deux-Siciles, Comte de Trani, et de Mathilde de Bavière. Leurs enfants sont :

Marie-Thérèse de Bourbon-Siciles est la nièce de Guillaume II de Prusse et de François II des Deux-Siciles.

Ce mariage est célébré avec faste en présence de Guillaume II de Prusse.

Après 3 enfants en deux ans, le mariage est un échec sur le plan privé car les 2 époux vivent rapidement de manière séparée.

Leurs enfants voient très peu Marie-Thérèse de Bourbon-Siciles, leur mère.



Mort de Jacques Marie Joseph de Reviers de Mauny Comte de Reviers de Mauny

Jacques Marie Joseph de Reviers de Mauny meurt au château d'Ancise à Douy en Eure-et-Loir le 13 octobre 1890.



Retraite de Lionel Charles Joseph Berthier de Lasalle

Lionel Charles Joseph Berthier de Lasalle prend sa retraite comme major du régiment en 1891.



Mort de Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte Prince de Montfort, Comte de Meudon et de Moncalieri

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte a l'habitude de passer ses hivers à Rome.

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte y meurt le 17 mars 1891.

Il est inhumé à Turin, le 19 mars 1891 au côté de Marie-Clotilde de Savoie, sa femme, dans la crypte des Savoie de la basilique de Superga.

L'ouverture de son testament, le jour même de l'enterrement, déclenche un scandale : il déshérite son épouse et ses enfants Victor Bonaparte et Marie-Laëtitia Bonaparte au profit de Louis Bonaparte.

Non conforme à la loi française, le testament ne sera pas appliqué, Louis Bonaparte n'ayant de plus aucune prétention à faire valoir ses droits dynastiques.

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte se fait construire par l'architecte Alfred Normand un hôtel particulier de style néo-pompéien sur l'avenue Montaigne.

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte est franc-maçon, membre de la loge des Amis de la Patrie,


Alphonse de Bavière et Louise Victoire Marie Amélie Sophie d'Orléans

Mariage d'Alphonse de Bavière avec Louise Victoire Marie Amélie Sophie d'Orléans

Alphonse de Bavière épouse au château Nymphenburg le 15 avril 1891 Louise Victoire Marie Amélie Sophie d'Orléans, sa cousine. Leurs enfants sont :


Louise-Antoinette de Habsbourg-Toscane

Mariage de Frédéric-Auguste III de Saxe avec Louise-Antoinette de Habsbourg-Toscane

Catholique, Frédéric-Auguste III de Saxe épouse le 21 novembre 1891 Louise-Antoinette de Habsbourg-Toscane. Leurs enfants sont :

Louise-Antoinette de Habsbourg-Toscane bénéficie d'une grande popularité notamment pour son peu d'attirance pour la stricte étiquette en vigueur à la Cour de Dresde.



Mort de Marie Louise de Bavière

Marie Louise de Bavière meurt à Munich le 26 janvier 1892.

Veuve, Marie Louise de Bavière révèle que Maximilien Joseph de Wittelsbach, son époux, n'eut aucune attention pour elle avant leurs noces d'or.


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