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Événements contenant la ou les locutions cherchées



39 événements affichés, le premier en 1722 - le dernier en 1790



Mariage de Charles VII Albert de Bavière avec Marie-Amélie d'Autriche

En signe de réconciliation avec les Habsbourg, Maximilien II Emmanuel de Bavière marie son fils avec la fille de l'empereur.

Charles VII Albert de Bavière épouse le 5 octobre 1722 Marie-Amélie d'Autriche (1701-1756), fille de Joseph Ier de Habsbourg et de Wilhelmine-Amélie de Brunswick-Lunebourg. Leurs enfants sont :



Mariage de François III Étienne de Lorraine avec Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg

François III Étienne de Lorraine épouse le 12 février 1736 Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, fille de Charles VI de Habsbourg et d'Élisabeth Christine de Brunswick-Wolfenbüttel.

Leurs enfants sont :

Marie-Thérèse est une épouse très amoureuse.

On l'a dite parfois envahissante !

Ils sont les fondateurs de la Maison de Habsbourg-Lorraine.

Les époux vont ensuite prendre possession de la Toscane où ils ne restent que 3 mois.

Marie-Thérèse décide qu'elle sera la marraine de la fille aînée de chacun de ses enfants, qui tous devront donner à leur fille aînée le prénom de leur grand-mère.



Naissance de Joseph II d'Autriche

Joseph II d'Autriche naît à Vienne le 13 mars 1741, fils de François III Étienne de Lorraine et de Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg.



Naissance de Marie-Christine de Habsbourg-Lorraine

Marie Christine Jeanne Josèphe Antoinette ou Maria Christina Johanna Josepha Antonia ou Marie-Christine de Habsbourg-Lorraine, surnommée Mimi dans sa famille, naît à Vienne le 13 mai 1742, fille de François III Étienne de Lorraine et de Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg.

La préférence dont Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, sa mère, fait montre à son égard lui vaut la jalousie de ses frères et sœurs, particulièrement de l'empereur Joseph II d'Autriche


Mariage de François III Étienne et Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg et leur famille en 1754 - par Martin van Meytens

Naissance de Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine

Ferdinand Karl von Österreich-Este ou Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine naît au palais de Schönbrunn à Vienne le 1er juin 1754, fils de François III Étienne de Lorraine et de Marie-Thérèse d'Autriche.

La famille impériale de gauche à droite :



Marie-Louise-Élisabeth de France à la cour de France

Marie-Louise-Élisabeth de France quitte le duché de Parme en 1757 pour rejoindre la cour de France, où elle compte négocier le mariage de ses enfants :

et divers avantages pour son pays d'adoption.


La Saint-Nicolas 1760 de la famille impériale - Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine reçoit des verges tandis que Marie-Antoinette d'Autriche et Maximilien François d'Autriche, reçoivent des cadeaux - Marie-Christine de Habsbourg-Lorraine, auteur de l'aquarelle, fait la morale à son jeune frère

Mariage de Joseph II d'Autriche avec Marie-Isabelle de Bourbon-Parme

Pour consolider la nouvelle alliance avec la France signée en 1756, dans le cadre du rapprochement des maisons de Bourbon et de Habsbourg-Lorraine, Joseph II d'Autriche épouse le 6 octobre 1760 Marie-Isabelle de Bourbon-Parme. Leurs enfants sont :

Marie-Isabelle de Bourbon-Parme est une jeune fille d'un esprit et d'une intelligence supérieurs, mais d'un tempérament mélancolique presque morbide. Elle fascine la cour de Vienne par sa beauté. Dotée d'un grand sens politique, elle fait rapidement la conquête du couple impérial et de son mari.

Joseph II d'Autriche la surnomme affectueusement Tya-Tya.

Si elle fait bonne figure, elle s'ennuie à Vienne et écrit différents ouvrages historique ou philosophique et même un ouvrage de piété.

Marie-Isabelle de Bourbon-Parme et Marie-Christine de Habsbourg-Lorraine, sa belle-sœur, deviennent très rapidement amies.

Même si elles se rencontrent tous les jours, elles s'écrivent beaucoup, dans une des lettres enflammées.

Marie-Isabelle de Bourbon-Parme écrit : Je vous écris encore, sœur cruelle, bien que je sois à peine partie, je ne peux supporter d'attendre de connaître mon destin, et de savoir si vous me considérez digne de votre amour, ou bien si vous voulez que je me jette dans le fleuve ... Je ne réussis à penser à rien, seulement que je suis très amoureuse.

Dans une autre lettre, elle écrivit : D'habitude je dis que le jour commence en pensant à Dieu. Cependant je débute le jour en pensant à l'objet de mon amour, c'est pour cela que je pense continuellement à elle.

Élisabeth Badinter, qui a édité les 194 lettres enflammées qu'Isabelle adressa à Marie Christine, estime qu'il s'agi d'un amour lesbien.

Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine est un enfant turbulent et est souvent puni.

Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine craint énormément Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, sa mère.

Une de ses premières apparitions publiques a lieu à l'occasion du mariage de Joseph II d'Autriche avec Marie-Isabelle de Bourbon-Parme.

Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine, Marie-Antoinette d'Autriche et Maximilien François d'Autriche y dansent un ballet.



Mort de Marie-Isabelle de Bourbon-Parme

Marie-Christine naît en 1763, fille de Joseph II d'Autriche et de Marie-Isabelle de Bourbon-Parme.

Marie-Christine meurt lors de l'accouchement.

Peu de jours après, Marie-Isabelle de Bourbon-Parme meurt le 27 novembre 1763 de la petite vérole (variole).

Elle est inhumée dans la crypte impériale à Vienne.

Joseph II d'Autriche est désespéré.


Josépha de Bavière

Mariage de Joseph II d'Autriche avec Josépha de Bavière

Joseph II d'Autriche est veuf de Marie-Isabelle de Bourbon-Parme et ne souhaite pas se remarier.

Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, mère du jeune veuf, veut que son fils donne naissance à un héritier pour le trône impérial.

Joseph II d'Autriche fait des propositions de mariage à Marie-Louise de Bourbon-Parme, sœur de Marie-Isabelle. Il pense retrouver en elle les qualités de la défunte.

Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, sans illusion, prend sur elle d'écrire à la cour d'Espagne.

La proposition est refusée car elle est déjà fiancée à Charles IV d'Espagne et ne s'intéresse pas à Joseph.

Joseph II d'Autriche épouse au palais de Schönbrunn le 23 janvier 1765 Josépha de Bavière, fille de Charles VII Albert de Bavière et de Marie-Amélie d'Autriche.

Josépha de Bavière est plus âgée que lui de 2 ans.

Joseph ne trouve pas Josépha séduisante, la décrivant dans une lettre comme une personne courtaude, grosse et petite avec de vilaines dents. Il admet cependant que du point de vue du caractère, Josépha est une femme irréprochable, qui l'aime, et qu'il l'admire pour ses qualités mais souffre d'être incapable de l'aimer.

Joseph refuse de coucher dans leur chambre commune, et fait même séparer en 2 le balcon qui joint leurs appartements au palais de Schönbrunn, afin de ne jamais devoir rencontrer sa femme. Le mariage ne sera probablement jamais consommé.


François III Étienne de Lorraine et Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg et leur enfants en 1764 - par Martin van Meytens (1695–1770) - huile sur toile - 202 × 196 cm - Musée de l'Histoire de France, Château de Versailles Joseph II d'Autriche

Mort de François III Étienne de Lorraine

Joseph II d'Autriche Empereur

François III Étienne de Lorraine meurt à Innsbruck le 18 août 1765 juste après le mariage de son fils Léopold II d'Autriche.

Il est inhumé à Vienne en Autriche dans le caveau familial des Capucins.

Joseph II d'Autriche devient Empereur romain germanique et corégent avec Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, sa mère

Josépha de Bavière devient impératrice consort.

Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, tout à sa douleur, songe à abdiquer.

Effrayée par le tempérament autoritaire et vindicatif de Joseph II d'Autriche, son fils, elle préfère conserver le pouvoir et seulement l'associer au gouvernement des États héréditaires.

Joseph II d'Autriche n'est chargé que de la représentation et des affaires militaires.

Joseph II d'Autriche est exclu de la politique étrangère et des décisions politiques internes de l'empire.

Plein de rancœur contre la manière dont Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, lui lie les mains, Joseph II d'Autriche décide de voyager en Italie, en France et dans les terres de la Couronne.

Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine est nommé par Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, sa mère, gouverneur du Milanais mais l'administration de ce duché est confiée à François III de Modène.



Mort de Josépha de Bavière

Josépha de Bavière attrape la petite vérole.

Joseph II d'Autriche ne lui rend pas visite durant sa maladie, mais Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, sa belle-mère, le fait.

Elle en attrape la maladie, mais survivra.

Josépha de Bavière meurt le 28 mai 1767.

Elle est inhumée dans la Crypte des Capucins à Vienne.

Joseph II d'Autriche n'assiste pas à ses funérailles.



Naissance de François Ier d'Autriche

François Ier d'Autriche naît à Florence le 12 février 1768, fils de Léopold II d'Autriche et de Marie-Louise de Bourbon, infante d'Espagne, fille de Charles III d'Espagne et de Marie-Amélie de Saxe.

Son oncle l'empereur Joseph II d'Autriche n'ayant pas d'enfants survivants, François Ier d'Autriche est très tôt considéré comme l'héritier du trône impérial.

À ce titre, Joseph II d'Autriche suit de près son éducation.



Création d'une commission impériale

Le duché de Saxe-Hildburghausen rencontre de graves problèmes financiers.

Ernest-Frédéric III de Saxe-Hildburghausen est incapable de gérer la situation.

Afin d'éviter la faillite du duché, Joseph II d'Autriche crée une commission dont la gestion est confiée à :

Cette commission a pour but de quérir les demandes des créanciers et d'ajuster les revenus et les dépenses du duché.


Marie-Amélie d'Autriche

Mariage de Ferdinand Ier de Parme avec Marie-Amélie d'Autriche

La France et l'Espagne mettent tout en œuvre pour organiser le mariage de Ferdinand Ier de Parme.

Guillaume du Tillot, Premier ministre toujours en exercice, préfère Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène, fille d'Hercule III d'Este duc de Modène.

À la mort de celui-ci, les duchés de Parme et de Modène auraient été réunis entre les mains de Ferdinand Ier de Parme.

Étienne-François de Choiseul propose Louise Marie Thérèse Bathilde d'Orléans particulièrement riche, mais l'Espagne repousse cette proposition.

Pour sa part, l'empereur Joseph II d'Autriche calcule que si le duché reste sans héritier, il pourrait faire retour aux possessions autrichiennes.

La France et l'Espagne tergiversant, la cour de Vienne fait converger les avis de tous en proposant l'archiduchesse Marie-Amélie d'Autriche.

Le 21 juin 1769, Ferdinand Ier de Parme demande officiellement la main de Marie-Amélie d'Autriche.

Une fois obtenue la dispense papale nécessaire en raison de leur proche parenté, le mariage est célébré à Vienne par procuration le 27 juin 1769.

Marie-Amélie d'Autriche quitte l'Autriche le 1er juillet 1769.

Elle arrive à Mantoue le 16 juillet 1769, accompagnée de son frère Joseph II d'Autriche.

Ferdinand Ier de Parme va à leur encontre accompagné du Duc Sforza-Cesarini et du Duc Grillo.

Au cours d'une cérémonie, l'évêque confirme le mariage le 19 juillet 1769 dans le Palazzo Ducale de Colorno.

Leurs enfants sont :

S'ensuivent fêtes et spectacles.

Le couple ducal rejoint Parme le 24 juillet 1769 au matin.


Château de La Ferté-Vidame - État actuel

Reconstruction du château de La Ferté-Vidame

Jean-Joseph de Laborde confie à l'architecte Antoine Matthieu Le Carpentier le soin de reconstruire entièrement le château, dont il ne conserve qu'une partie du donjon féodal, mais rendue méconnaissable sous les ajouts.

Les travaux ne durent que 3 ans, achevés en 1771, ce qui est court pour édifier un immense bâtiment de 3 étages, qui comprend, dit-on, 167 pièces.

Le bâtiment est construit en briques et pierres avec un plan en trapèze très ouvert et apparaît comme une sorte de sublimation de la grande architecture classique.

Les pièces de réception sont situées au premier étage.

Le pavillon central et les deux pavillons situés à l'extrémité des deux ailes sont couverts de toits en dômes carrés.

Sur le jardin, la saillie ovale du corps central est inspirée du château de Vaux-le-Vicomte.

Elle renferme un salon ovale édifié sur deux niveaux et surmonté d'une coupole à laquelle répondaient les coupoles plus basses coiffant les pavillons latéraux.

Les anciennes douves sont été transformées en fossés gazonnés.

Laborde dépense à La Ferté-Vidame 14 millions de livres.

Il y reçoit Louis XV, Joseph II d'Autriche et Étienne-François de Choiseul.



Louis René Édouard de Rohan-Guémené à Vienne

Louis René Édouard de Rohan-Guémené gagne son poste à Vienne en 1772.

Louis René Édouard de Rohan-Guémené scandalise par son luxe et ses légèretés (apparentes) Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg.

Par contre, Louis René Édouard de Rohan-Guémené s'entend parfaitement avec Joseph II d'Autriche, son fils, et Wenzel Anton von Kaunitz-Rietberg.

Louis René Édouard de Rohan-Guémené découvre le complot mené par la Russie, la Prusse et l'Autriche qui consiste à dépecer la Pologne en 3 morceaux.

La lettre secrète, destinée à Louis XV, et dévoilant la duplicité de Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, est détournée et remise par Emmanuel-Armand de Vignerot, à Jeanne Bécu à qui il doit sa nomination.

Celle-ci la lit en public à un diner, comme si elle lui était adressée personnellement.

Marie-Antoinette d'Autriche est tout de suite informée du commentaire porté par Louis René Édouard de Rohan-Guémené sur Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, sa mère.

Marie-Antoinette d'Autriche lui reprochera ensuite toute sa vie.


Frédéric-Auguste Ier d'Oldenbourg

Traité de Tsarkoïe Selo

Frédéric-Auguste Ier d'Oldenbourg Duc d'Oldenbourg

Christian VII de Danemark est comte d'Oldenbourg et de Delmenhorst.

Paul Ier de Russie est duc de Holstein-Gottorp.

Le 27 août 1773, au traité de Tsarkoïe Selo, le comté d'Oldenbourg est échangé contre le duché de Holstein.

Paul Ier de Russie transfère ses comtés à Frédéric-Auguste Ier d'Oldenbourg, son cousin.

Joseph II d'Autriche autorise cette concession.

Joseph II d'Autriche accorde à Frédéric-Auguste Ier d'Oldenbourg le titre de Duc d'Oldenbourg.



Alexandre Marie Éléonor de Saint-Mauris-Montbarrey Prince de Montbarrey et Chevalier du Saint-Empire

Alexandre Marie Éléonor de Saint-Mauris-Montbarrey devient Prince de Montbarrey et du Saint-Empire par diplôme impérial du 5 mars 1774.

Il pait 100 000 livres pour ce titre que lui accorde l'empereur Joseph II d'Autriche.



Grigori Aleksandrovitch Potemkine Prince du Saint-Empire romain germanique

En 1776, à la requête de Catherine II de Russie, Joseph II d'Autriche élève Grigori Aleksandrovitch Potemkine au rang de prince du Saint-Empire romain germanique.



Guerre des pommes de terre

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen Colonel

Charles Théodore de Bavière désire échanger avec Joseph II d'Autriche, la Bavière contre les Pays-Bas autrichiens, plus proches de ses États patrimoniaux,.

Il en est empêché par ses héritiers de la branche de Deux-Ponts, soutenus par Frédéric II de Prusse.

Frédéric II de Prusse en prend prétexte pour s'opposer à la maison d'Autriche, et déclenche la guerre de Succession de Bavière dite guerre des pommes de terre (Kartoffelnkrieg) de 1778 à 1779.

Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen et Joseph Alvintzy combattent durant cette guerre.

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen participe à cette guerre.

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen est fait Colonel.



Rencontres de Joseph II d'Autriche avec Frédéric II de Prusse et Catherine II de Russie

Par deux fois, Joseph II d'Autriche rencontre Frédéric II de Prusse et Catherine II de Russie en 1780.



Mort de Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg

Joseph II d'Autriche Roi de Hongrie

Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg meurt à Vienne le 29 novembre 1780.

Durant son règne, elle entreprit diverses réformes centralisatrices, notamment grâce à l'aide de son chancelier, Wenzel Anton von Kaunitz-Rietberg.

Elle fut aussi une adepte du mercantilisme.

Joseph II d'Autriche hérite des possessions héréditaires des Habsbourg.

Joseph II d'Autriche succède à sa mère comme roi de Hongrie, titre qu'elle a conservé.

Empereur élu du Saint-Empire, Joseph II d'Autriche est à titre héréditaire le souverain des États qui composent les Pays-Bas belgiques :

Despote éclairé, Joseph II d'Autriche tente de leur imposer de nombreuses réformes centralisatrices et laïques, mais sans passer par la procédure habituelle : la consultation des États provinciaux.

Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine et Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène s'installent au palais royal de Milan où naissent leurs enfants.



Albert-Casimir de Saxe-Teschen Confirmé comme Gouverneurs des Pays-Bas autrichiens

En 1781, Albert-Casimir de Saxe-Teschen est confirmé dans ses fonctions de Gouverneurs des Pays-Bas autrichiens par Joseph II d'Autriche

Albert-Casimir de Saxe-Teschen ne craint pas de lui faire connaître le mécontentement de la population belge confrontée aux réformes radicales et brutales de la politique impériale.



Voyage de Joseph II d'Autriche aux Pays-Bas autrichiens

Du 31 mai au 27 juillet 1781, Joseph II d'Autriche effectue un voyage dans les Pays-Bas autrichiens.

Albert-Casimir de Saxe-Teschen et Marie-Christine de Habsbourg-Lorraine, nouveaux gouverneurs, font leur Joyeuse entrée, à Bruxelles le 17 juillet 1781.

Pour chaque état, ou province, l'ensemble des privilèges accordés par les souverains est à chaque fois consigné dans une charte appelée Joyeuse Entrée et renouvelé à chaque changement de souverain.

La Joyeuse Entrée du Brabant est un recueil de 59 articles d'anciens privilèges.



Mesures de sécularisation en Autriche

Wenzel Anton von Kaunitz-Rietberg approuve les mesures de sécularisation prises par Joseph II d'Autriche à partir de 1781.



Édit de tolérance publié par Joseph II d'Autriche

Adepte du fébronianisme, Joseph II d'Autriche impose ses volontés personnelles dans les affaires intérieures de l'Église.

Le 12 novembre 1781, Albert-Casimir de Saxe-Teschen et Marie-Christine de Habsbourg-Lorraine signent une ordonnance conforme à l'édit de tolérance publié par Joseph II d'Autriche, qui reconnaît la liberté de culte et permet aux protestants et aux juifs d'accéder aux fonctions publiques.



Suppression de couvents religieux

Le 12 janvier 1782, Joseph II d'Autriche édite une ordonnance pour la suppression des couvents religieux suivant :

Joseph II d'Autriche confisque leurs biens pour utiliser l'argent récolté à la construction d'hôpitaux et d'écoles.

Joseph II d'Autriche resserre davantage le contrôle de l'État sur l'Église.

Malgré l'opposition des évêques et du Cardinal de Frankenberg Joseph II d'Autriche remplace les séminaires diocésains par son propre grand séminaire joséphiste à Louvain.

Le clergé ne peut plus censurer l'État, et les évêques doivent prêter un serment civil.


Fortifications d'Ypres sur la carte Ferraris - vers 1775

Démantèlement des fortifications d'Ypres

En 1782, Joseph II d'Autriche ordonne le démantèlement des fortifications d'Ypres.



Johann Ludwig de Wallmoden-Gimborn Comte de Wallmoden-Gimborn

Le 17 janvier 1783, Johann Ludwig de Wallmoden-Gimborn est élevé au rang de Comte du Saint-Empire par l'empereur Joseph II d'Autriche.

Johann Ludwig de Wallmoden-Gimborn obtient également un siège et une voix au Reichsgrafenkollegium (collège de comtes du Saint-Empire) de Westphalie.



Nouveau décret de Joseph II d'Autriche

Joseph II d'Autriche déclare, par son décret du 28 septembre 1784, que le mariage est un acte civil.

Joseph II d'Autriche abolit la notion de crime d'hérésie.

Joseph II d'Autriche établit la liberté de conscience et autorise la fréquentation des écoles de confession non catholique.



Seconde tentative d'échange de la Bavière contre les Pays-Bas autrichiens

En 1785, Charles Théodore de Bavière tente à nouveau d'échanger la Bavière contre les Pays-Bas autrichiens avec Joseph II d'Autriche.

Il ne réussit pas davantage.



Nouveau décret de Joseph II d'Autriche

L'ordonnance du 26 septembre 1785 instaure la lecture de tous les édits par les curés dans les églises, lors des prônes du dimanche.

Joseph II d'Autriche supprime les règlements des corporations relatifs à l'embauche.



Edit éternel

En 1786, l'Édit éternel de Joseph II d'Autriche impose la libre circulation des grains.

Mais cette mesure tombe mal car elle coïncide avec une terrible carence frumentaire, accentuée ainsi par des exportations spéculatives.

Joseph II d'Autriche fait baisser les redevances féodales, supprime les corvées et les droits banaux.



Modification de la structure administrative et judiciaire aux pays-bas autrichiens

Déclenchement de la révolution brabançonne

En 1787, Joseph II d'Autriche bouleverse toute la structure administrative et judiciaire héritée du Moyen Âge :

Les anciennes provinces sont remplacées par 9 Cercles, eux-mêmes divisés en 64 districts.

Les juridictions existantes (seigneuriales, urbaines et ecclésiastiques) sont également supprimées et remplacées par une organisation hiérarchisée :

Cette réforme drastique des institutions traditionnelles du pays, décidée d'en haut et sans concertation avec les États, met le feu aux poudres et déclenche la révolution brabançonne.

Joseph II d'Autriche essaie de rétablir la circulation sur l'Escaut en la libérant du contrôle des Hollandais.



Réformes administratives en Autriche

Bien qu'ayant beaucoup d'influence sur Joseph II d'Autriche, Wenzel Anton von Kaunitz-Rietberg ne peut le freiner lorsqu'il se lance en 1787 dans ses grandes réformes administratives que le chancelier juge dangereuses.



Refus de payer l'impôt impérial

Occupation militaire du Hainaut

En réaction, un mouvement de protestation général contre la domination de la Maison d'Autriche apparait aux Pays-Bas autrichiens.

En janvier 1789, les États du Brabant et du Hainaut refusent de payer l'impôt impérial.

En mai 1789 est fondée à Bruxelles la société secrète Pro aris et focis dans le but de préparer la résistance à Joseph II d'Autriche.

Les Brabançons rassemblent dans les Provinces-Unies une armée à la tête de laquelle ils placent le colonel Jean-André van der Mersch.

Le 18 juin 1789, Joseph II d'Autriche ordonne l'occupation militaire du Hainaut et la suspension de tous les privilèges accordés au duché depuis des siècles.


Patriote d'Anvers - symbole de la bataille de Turnhout - 1902

Prise de Hoogstraten

Publication du manifeste brabançon

Bataille de Turnhout

Les insurgés passent en Hollande et se groupent à Breda.

En 1789, une armée de Brabançons grossie par des volontaires d'autres provinces repasse la frontière sous le commandement de Jean-André van der Mersch.

Elle avance en attaquant les garnisons.

Face à des troupes impériales surprises, elle remporte la victoire et prend Hoogstraten où Henri van der Noot rend public le manifeste brabançon le 24 octobre 1789.

Il y déclare que l'attaque des Pays-Bas méridionaux est une réaction au parjure de Joseph II d'Autriche qui n'a pas respecté la charte de la Joyeuse Entrée.

En octobre 1789, une des 2 divisions de l'armée patriotique marche vers le Brabant.

Elle atteint et pend facilement Turnhout le 25 ou le 26 octobre 1789.

Ces troupes ont à peine quitté la ville que leurs chefs reçoivent des renseignements leur révélant qu'une colonne d'Impériaux se porte à leur rencontre.

Jean-André van der Mersch a servi dans l'armée impériale après avoir combattu dans l'armée française durant la guerre sept ans.

Son expérience lui permet de comprendre qu'un combat en rase campagne serait perdu d'avance pour ses troupes de révolutionnaires confrontées aux combattants professionnels de l'armée impériale.

Jean-André van der Mersch comprend que la meilleure chance de résister à cette armée, et même de la vaincre, est de fortifier la ville pour y combattre l'armée impériale.

Là, l'avantage numérique des Impériaux sera réduit et leur pratique de la manœuvre de masse en rase campagne rendue inutile face à des volontaires moins rompus au drill mais capables de tirer parti d'un environnement urbain où toutes les ruses et la souplesse d'adaptation de troupes improvisées pourront donner à celles-ci la supériorité sur l'ennemi.

Avec l'aide des habitants et d'Emmanuel-Joseph Van Gansen, fils d'un brasseur de Westerlo, les patriotes dressent des barricades, durant la nuit, en des endroits choisis pour obliger l'ennemi à morceler ses forces.

Un groupe prend position sur la place et un autre à l'entrée de la ville près du moulin.

Pour le reste de la ville, les révolutionnaires comptent sur des francs tireurs, tactique qui à l'époque est connue pour être efficace contre des militaires professionnels.

Turnhout est donc assiégée par les Impériaux commandés par un état-major vraisemblablement rendu confiant par le mépris typique des officiers professionnels pour les soldats amateurs que sont les révolutionnaires.

L'attaque a lieu le 27 octobre 1789.

De violents combats ont lieu et, comme espéré par Jean-André van der Mersch, les troupes impériales ne savent pas s'organiser pour un combat urbain et doivent se retirer au bout de 5 heures.

La nouvelle de la victoire à Turnhout se répand dans les Flandres et le Brabant, ce qui accroit la résistance envers l'empire autrichien.

La révolution brabançonne est devenue un fait.

Les Brabançons prennent ensuite Gand, Diest, Tirlemont et Bruxelles.

Le 20 décembre 1789, les États du Pays de Brabant proposent de conclure un traité d'union.



Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot à Vienne

À la demande de Marie-Antoinette d'Autriche, Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot quitte Paris en 1790 pour Vienne, afin de s'entretenir avec Joseph II d'Autriche, frère de la souveraine, sur les développements de la Révolution.


Léopold II d'Autriche Ferdinand III de Toscane

Mort de Joseph II d'Autriche

Léopold II d'Autriche Empereur germanique

Léopold II d'Autriche Roi de Hongrie

Léopold II d'Autriche Roi de Bohême

Léopold II d'Autriche Grand-Duc d'Autriche

Ferdinand III de Toscane Grand-duc de Toscane

Wenzel Anton von Kaunitz-Rietberg maintenu Chancelier de cour et d'État des Habsbourg

Joseph II d'Autriche meurt à Vienne le 20 février 1790, dans la tristesse, sans postérité, totalement incompris.

Léopold II d'Autriche est élu empereur le 30 septembre 1790.

Il est couronné empereur des Romains à Francfort-sur-le-Main le 9 octobre 1790

Mozart compose le Concerto du Couronnement : concerto pour piano no 26 en ré majeur K. 537.

Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot se rend à Francfort pour assister au couronnement de Léopold II d'Autriche.

Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot suit Léopold II d'Autriche à Vienne.

Léopold II d'Autriche est couronné Roi de Hongrie à Bratislava le 15 novembre 1790.

Léopold II d'Autriche devient Roi de Bohême

Léopold II d'Autriche devient Grand-Duc d'Autriche sous le nom de Léopold XII.

Ferdinand III de Toscane succède à Léopold II d'Autriche, son père, et devient Grand-duc de Toscane en 1790.

Wenzel Anton von Kaunitz-Rietberg est maintenu à son poste de chancelier de cour et d'État des Habsbourg par Léopold II.


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