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Événements contenant la ou les locutions cherchées



9 événements affichés, le premier en 1640 - le dernier en 1691



Naissance de Louis Henri de Pardaillan de Gondrin

Louis Henri de Pardaillan de Gondrin naît en 1640, fils de Roger Hector de Pardaillan de Gondrin, marquis d'Antin, et de Marie-Christine de Zamet.


Louis Henri de Pardaillan de Gondrin Madame de Montespan

Mariage de Louis Henri de Pardaillan de Gondrin avec Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart

La rencontre de Louis Henri de Pardaillan de Gondrin avec Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart s'effectue suite à un duel où le frère du Marquis se retrouve décapité et Louis Henri de Pardaillan de Gondrin s'enfuit en exil.

Louis Henri de Pardaillan de Gondrin, Marquis de Montespan, épouse en février 1663 Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart. Leurs enfants sont :

Elle devient Madame de Montespan. Cette alliance avec une assez obscure maison du Sud-Ouest est pour elle médiocre.

De plus, Louis Henri de Pardaillan de Gondrin, toujours à court d'argent, est en permanence au bord de la saisie judiciaire.

S'ensuit alors une vie très pauvre mais passionnée entre les deux jeunes époux.


Débarquement français à Djidjelli (alias Gigeri) - Gravure d'époque

Expédition de Djidjelli

Cette campagne d'Afrique s'inscrit dans la politique de la France en tant que membre de la ligue du Rhin.

Les flottes de commerce des nations chrétiennes sont continuellement attaquées et pillées par les corsaires en provenance d'Alger, de Tunis et de Tripoli : régences barbaresques placées sous administration et protection ottomane.

Les différentes expéditions punitives menées par les Anglais, les Hollandais, les Génois, les Chevaliers de Malte et les Français échouent.

Pour assurer le libre passage en Méditerranée, Jean-Baptiste Colbert, exaspéré par ces échecs continuels, décide de porter un grand coup.

Il monte une expédition militaire qui vise à s'emparer d'un des ports du littoral de Kabylie, de le fortifier et d'en faire un poste avancé permettant des sorties rapides contre les corsaires.

Sont proposées les villes de :

C'est Jijel (renommé Djidjelli par les Français) à mi-chemin entre Alger et Tunis qui est retenue.

L'expédition est menée par le royaume de France, avec le concours :

Le commandant suprême de l'expédition est François de Vendôme, bien que son passé frondeur n'inspire pas confiance à Louis XIV

Les forces terrestres sont dirigées par le lieutenant-général Charles-Félix de Galéan, comte de Gadagne, assisté :

tous deux maréchaux de camp.

L'artillerie est dirigée par Monsieur de Bétancourt, le génie par Louis Nicolas de Clerville.

Forte de 63 bâtiments, dont 15 vaisseaux et frégates, et près de 9.000 hommes (équipages inclus, l'expédition se réunit au port royal de Toulon en mars 1664.

La flotte, aux ordres d'Abraham Duquesne et du Chevalier Paul, appareille de Toulon le 2 juillet 1664.

Elle fait un détour par les Baléares pour récupérer des galères de Malte.

Elle entre dans le golfe de Bougie le 21 juillet 1664

Elle mouille devant Djidjelli le 22 juillet 1664 au soir.

Les troupes royales s'emparent de Djidjelli le 23 juillet 1664.

François-Louis Rousselet se distingue lors de cette expédition.

Ils s'opposent dans un premier temps aux Kabyles du royaume de Koukou et de celui des Béni Abbès.

En effet en dissidence avec la Régence d'Alger, ces Kabyles refusent son aide dans un premier temps.

N'arrivant pas à reprendre la ville, ils finiront pas accepter le passage des troupes du bey de Constantine et de la Régence d'Alger.

Le choix de la ville est un sujet de discorde entre le commandant de l'expédition, son second et l'ingénieur chargé des fortifications.

Charles-Félix de Galéan souhaite débarquer ses troupes à Bougie alors abandonné, mieux situé et plus à portée des secours que Djidjelli.

La mésentente entre François de Vendôme et Charles-Félix de Galéan est notamment documentée, par un courrier du 12 septembre 1664 adressé par Louis XIV à Charles-Félix de Galéan.

Une attaque des Turcs et des Kabyles est repoussée par les assiégés le 6 octobre 1664.

Le marquis de Martel part le 18 octobre 1664 de Toulon.

Il arrive en renfort à la tête de 4 vaisseaux dont La Lune, transportant notamment des chevaux, le 22 octobre 1664.

Un message du roi enjoint à François de Vendôme de reprendre la mer pour mener la chasse aux pirates.

Il laisse le commandement des troupes à terre à Charles-Félix de Galéan.

François de Vendôme et sa flotte quittent définitivement Djidjelli le 22 octobre 1664.

La peste aurait été amenée en Provence dans des rouleaux de soierie de Smyrne transportés par un navire marchand, le Lion.

Le 8 août 1664, Toulon connait son premier cas de peste et dès le mois de septembre l'épidémie s'est étendue, d'abord à Toulon, où une moitié de la population périt, puis vers Ollioules et Hyères puis Cuers.

L'épidémie entraîne une serrade de 6 mois. Cela consiste à enfermer chaque famille dans sa maison en lui interdisant toute communication avec l'extérieur, ce qui comporte l'obligation de fournir à chacun tout ce qui lui est nécessaire pour subvenir à ses besoins.

La peste s'étant déclarée à Toulon, l'embarquement prévu de troupes de renfort et de munitions est annulé.

Assiégée par les troupes turques et maures et jugée trop difficile à garder, l'ordre est donné le 30 octobre 1664 d'évacuer Djidjelli.

Djidjelli est démolie, les Français rembarquent dans la nuit du 30 au 31 octobre 1664.

Ils abandonnent une partie de l'artillerie (46 canons et 50 mortiers en bronze) et un millier de mousquets, faute, notamment, de disposer de mâts de charge.

La retraite se fait en utilisant les vaisseaux du marquis de Martel demeurés sur place : le Dauphin, le Soleil, la Notre Dame et la Lune, une flute et un brûlot.

Durant la retraite, Louis Henri de Pardaillan de Gondrin sauve la vie de Saint-Germain, unique témoin de son héroïsme.

Mais Saint-Germain meurt d'une charge en pleine tête peu après l'avoir remercié et lui avoir promis une récompense.

Cet épisode est relaté dans le sixième chapitre du roman de Jean Teulé intitulé Le Montespan et paru en 2008.

L'armée a perdu 2.000 hommes.

La Lune est un trois-mâts de troisième rang armé de 48 canons, construit au début des années 1640, sous Louis XIII et Richelieu.

Le vaisseau est commandé par François de Livenne, Commandeur de Verdille, chevalier de Malte, compte 350 hommes d'équipage.

Il embarque 10 compagnies du 1er Régiment de Picardie soit environ 800 hommes, ce qui porte à près de 1.200 le nombre des hommes embarqués sur un bateau de moins de 43 mètres de long à la flottaison et 10 de large et d'un tonnage de 800 tonnes.

La Lune arrive tant bien que mal à Toulon le 6 novembre 1664.

L'amirauté prend alors la décision de mettre en quarantaine à Porquerolles les vaisseaux qui rentrent de Djidjelli.

Une partie du régiment de Picardie, environ 400 hommes, est transbordé depuis le La Lune à bord du Mercœur.

Le La Lune se trouve en piteux état et mal radoubé. 2 maitres charpentiers, envoyés par l'Intendant de la Marine Testard de la Guette, déclarent le La Lune apte à naviguer sur une aussi courte distance.

Il fait eau par l'avant et ses pompes de cale peinent à contenir l'envahissement dès son départ de Toulon. Malgré les protestations de son commandant, le La Lune appareille.

Le 8 novembre 1664, un dernier coup de vent a raison de lui, au sud-ouest du Cap Carqueiranne dans la rade de Toulon, en face des îles d'Hyères.

Le vaisseau se disloque, s'ouvre en 2 et coule à pic comme un bloc de marbre.

Plus de 700 hommes périssent noyés, avec parmi eux le général de la Guillotière.

Il y aura moins d'une centaine de rescapés, récupérés par les chaloupes du Saint-Antoine qui suit la Lune.

Une centaine de rescapés parviennent à regagner le Port-Cros, mais abandonnés sur cette île déserte de 7 km carré, ils meurent tous de faim.

Se réchappent à la nage :

On n'aurait compté en tout que 24 rescapés.



Naissance de Louis Antoine de Pardaillan de Gondrin

Louis Antoine de Pardaillan de Gondrin naît à Paris le 5 septembre 1665, fils de Louis Henri de Pardaillan de Gondrin, Marquis de Montespan, et de Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart.


Madame de Montespan et ses enfants

Liaison de Louis XIV avec Madame de Montespan

Exil de Louis Henri de Pardaillan de Gondrin

Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart devient la maîtresse de Louis XIV, lors de la campagne des Flandres en mai 1667. Leurs enfants sont :

Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart a un appartement à peu de distance de celui de Louis XIV.

Les courtisans clairvoyants n'ont pas de peine à expliquer pourquoi l'un et l'autre se dérobent en même temps au cercle de la reine.

Une longue période de cohabitation débute alors entre Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart et Françoise Louise de La Baume Le Blanc qui est à nouveau un paravent devant dissimuler au public les amours du roi avec une femme mariée.

Dans l'espoir de regagner le cœur du roi qu'elle ne cesse d'aimer, Françoise Louise de La Baume Le Blanc essuie toutes les humiliations que lui inflige Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart.

Louis Henri de Pardaillan de Gondrin, mari de Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart, fait un scandale à la cour lorsqu'il apprend la liaison de sa femme. Il est promptement enfermé au For-l'Évêque, puis exilé sur ses terres, en Gascogne, d'où il ne sortira presque plus jusqu'à sa mort.

Seule Marie-Thérèse d'Autriche, la reine ne veut pas se douter de la liaison du Roi. Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart a su la persuader de sa vertu.



Naissance de Louis-Auguste de Bourbon

Louis-Auguste de Bourbon naît secrètement au château de Saint-Germain-en-Laye le 31 mars 1670, fils de Louis XIV et de Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart.

L'enfant nait infirme et boitera toute sa vie d'où le sobriquet de Gambillard qui lui sera attribué.

Les amants craignent la réaction de Louis Henri de Pardaillan de Gondrin, époux de la marquise de Montespan qui aurait pu faire reconnaître l'enfant comme sien.

Dès sa naissance, ils donnent Louis-Auguste de Bourbon en charge à Françoise d'Aubigné qui s'occupe déjà de Louise-Françoise de Bourbon, sa sœur aînée, et se réfugie incognito dans le village de Vaugirard près de Paris.

Rapidement, Louis-Auguste de Bourbon devient l'enfant préféré du roi.



Louis Antoine de Pardaillan de Gondrin à la Cour

Louis Antoine de Pardaillan de Gondrin est élevé avec soin au château de Bonnefont en Gascogne par Louis Henri de Pardaillan de Gondrin, son père.

Louis Antoine de Pardaillan de Gondrin vient à la Cour en 1683.

Louis Antoine de Pardaillan de Gondrin entame une carrière militaire avec une place de lieutenant réformé qu'il obtient grâce à Louis-Henri de Pardaillan de Gondrin, son père.



Naissance de Louis de Pardaillan de Gondrin

Louis de Pardaillan de Gondrin naît en 1689, fils de Louis Henri de Pardaillan de Gondrin et de Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart.



Mort de Louis Henri de Pardaillan de Gondrin

Louis Henri de Pardaillan de Gondrin meurt en 1691.


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