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Événements contenant la ou les locutions cherchées



351 événements affichés, le premier en -55 - le dernier en 1973



Invasion de l'Égypte

Ptolémée XII Aulète à nouveau Pharaon

Mort de Bérénice IV

Ptolémée XII Aulète corrompt Aulus Gabinius, gouverneur de Syrie, proche de Pompée. Celui-ci envahit l'Égypte avec ses troupes en 55 avant Jésus-Christ.

Parmi ses officiers se trouve Marc Antoine.

À peine réinstallé au pouvoir, faisant preuve d'une rancune tenace, Ptolémée XII Aulète fait exécuter Bérénice IV, sa fille.

Ptolémée XII Aulète gouverne encore 3 ans sous la protection d'une garnison romaine.



Jules César franchissent le Rubicon

De Ravenne son quartier général, César envoie Cassius et Marc-Antoine lire une communication au Sénat qui s'empresse de déclarer César hors-la-loi en Janvier 49 avant Jésus Christ

César, fort de sa popularité, qu'il cultive avec soin, et de la gloire militaire qu'il s'est acquise en conquérant les Gaules, Jules César, avec la XIIIème Légion, traverse le Rubicon le 11 janvier 49 avant Jésus-Christ.

Petit fleuve côtier d'Italie centrale qui se jette dans l'Adriatique, le Rubicon sépare la Gaule cisalpine, une province romaine ordinaire, du territoire administré en direct par les magistrats romains.

La loi de Rome interdit à quiconque de franchir ce fleuve avec une armée, sauf autorisation expresse du Sénat.

En violant la loi, César lance un défi au Sénat qui dirige la République.

Anerrifthô Kubos" (Que soit jeté le dé !), aurait-il alors lancé... en grec, la langue des élites romaines de l'époque; cette formule traduite en latine donne "Iacta esto alea", ou, plus communément, "Alea jacta est".

César entre dans la Ville éternelle, les Sénateurs ont fui et Pompée aussi.

César dévalise le temple de Saturne où se trouve le trésor de la ville.

César entreprend la conquête du reste de l'Italie qu'il soumet en neuf semaines.

Lépide devient préteur.

En récompense de l'aide et de du loyalisme de Lépide, à son retour à Rome en novembre 49 avant Jésus-Christ, César le nomme propréteur de l'Espagne Citérieure.



Cérémonie des Lupercales

Lépide se trouve aux côtés de l'imperator lors de la célèbre cérémonie des Lupercales, le 15 février 44 avant Jésus-Christ, qui devait avoir des conséquences capitales sur l'avenir de Rome.

Lorsque César reçoit de Marc Antoine le diadème des rois hellénistiques, le peuple crie à Lépide de le lui ôter.

Celui-ci fait semblant d'être sourd et César, devant le mécontentement populaire grandissant, est contraint de l'enlever lui-même de son front, en dépit de l'insistance de Marc Antoine qui lui offre ce diadème plusieurs fois.

On peut se demander s'il n'y a pas eu de la part des deux hommes une tentative concertée de provocation.



Marc Antoine revendique l'héritage politique de César

Marc Antoine prononce son oraison funèbre et excite le peuple à la vengeance, forçant les meurtriers à trouver refuge hors de Rome. Maître de la ville, il s'efforce de rétablir la paix.

Marc Antoine, qui en a presque quarante ans, jouit d'un grand prestige auprès des légions et dans les provinces.



Lépide Grand Pontife

Marc Antoine se concilie Lépide en le faisant nommer grand pontife en mai 44 avant Jésus-Christ.



Nouveau triumvirat

Retour d'Octave à Rome

En 44 avant Jésus-Christ, à l'âge de dix-neuf ans, le jeune Octave, petit-neveu, fils adoptif et héritier désigné de César, qui est en Grèce pour parfaire sa culture, revient à Rome et revendique l'héritage et la succession politique de César.

Il ne fait valoir ses droits qu'en vertu de la seule légitimité. Il ne se départira, même pas au sommet de sa gloire, de cette attitude, alors dictée par la faiblesse de ses forces. Cette continuité politique lui permettra toujours d'apparaître comme le restaurateur des institutions.

Octave exécute le testament de son oncle, se rend populaire en acquittant ses legs (il vend les biens de César qui ne sont pas tombés aux mains d'Antoine), mène Antoine à quitter Rome et flatte le Sénat.

Dans l'espoir d'un retour de la République, Cicéron apporta son soutien à Octave dans sa lutte contre Marc Antoine. Il prononce ses Philippiques.

Antoine est déclaré ennemi public par le sénat.



Bataille de Modène

Soutenu par les financiers, en particulier par le richissime Mécène, Octave lève à ses propres frais une arme. Il se fait`conférer illégalement par le sénat l'imperium proconsulaire.

Antoine assiégeait dans Modène le conjuré Décimus Brutus. Octave avec les consuls Hirtius et Pansa bat Marc Antoine devant Modène le 21 avril 43 avant Jésus-Christ. Antoine est contraint de s'enfuir en Gaule Cisalpine.



Pacte pont sur l'Argens

Marc Antoine et Lépide commandants en Gaule Méridionale, réunissent leurs armées, plus de 40.000 hommes, au pont sur l'Argens à 23 kilomètres de Fréjus.

Elle compte les VIIème, VIIlème (dont les vétérans s'implanteront plus tard à Fréjus), IXème Légions, plus de trente cohortes de cavalerie gauloise et la fameuse Vème Légion des Alouettes.

Contre ces deux armées et face aux républicains Brutus et Cassius (qui veulent restaurer la République romaine), Octave forcé de s'associer au pacte passé entre Marc Antoine et Lépide.



Triumvirat

Le 11 novembre 43 avant Jésus-Christ, ils sont nommés par le Sénat romain pour exercer un triumvirat, un gouvernement à trois.

Octave, Antoine et Lépide conviennent de se partager pour cinq années les possessions territoriales de Rome

Ils conviennent également d'exercer tous les pouvoirs qui sont ratifiés par la loi Titia du 27 novembre 43 avant Jésus-Christ.

Ces pouvoirs s'étendent non seulement au législatif mais encore à l'exécutif et ils comportent des annexes importantes, comme celle qui les autorise à battre monnaie.



Assassinat de Cicéron

Les triumvirs sacrifient sans crise de conscience leurs amis respectifs et les englobent dans une proscription générale. Antoine proscrit Lucius César, son oncle maternel et Lépide, Lucius Paulus, son frère.

Le 7 décembre 43 avant Jésus-Christ, le sénateur romain, Marcus Tullius Cicero, dit "Cicéron" est égorgé près de sa villa de Formia par les hommes de Marc-Antoine. Sa tête et ses mains furent exposées sur la tribune.

Quant à Octave, il n'a de cesse de punir ceux qui ont comploté contre César.

Une cent quarante sénateurs seront assassinés au même titre que Cicéron.



Passion de Marc Antoine pour Cléopâtre

La même année, Marc Antoine ordonne à la reine d'Égypte, Cléopâtre de le rencontrer dans la ville de Tarse, en Cilicie et d'expliquer son refus d'aider le triumvirat dans la guerre civile.

Resté en Orient, Antoine commence à se perdre par sa folle passion pour Cléopâtre et retourne avec elle en Égypte où il passe l'hiver 41-40 avant Jésus-Christ.



La reconstitution d'un royaume lagide

A ce moment qu'une vaste offensive des Parthes leur permet de s'emparer de la Syrie, du sud de l'Asie Mineure, et de la Cilicie.

Antigone, un prince de la famille des Asmonéens, hostile aux Romains est installé sur le trône de Jérusalem.

Marc Antoine mène une courte contre-offensive depuis Tyr.



Conférences de Brindes

A l'été 40 avant Jésus-Christ, il est obligé de rentrer à Rome où s'affrontent ses partisans et ceux d'Octave.

En octobre 40 avant Jésus-Christ, lors des conférences de Brindes, les triumvirs s'accordent sur une nouvelle répartition du monde romain :

Lépide cède la Narbonnaise à Marc Antoine, l'Espagne à Octave et reçoit en échange l'Afrique déjà depuis longtemps conquise qui comporte peu de légions.



Mariage d'Antoine avec Octavie

Pour sceller cette paix Antoine épouse Octavie, la soeur d'Octave. Mais Marc Antoine retourne en Égypte et reprend sa vie avec Cléopâtre. Octave profite de cette occasion pour susciter l'indignation du peuple romain envers Marc Antoine.



Campagne contre les Parthes

A l'hiver 37-36 avant Jésus-Christ., Marc Antoine entame une campagne contre les Parthes qui tourne au désastre en grande partie causé par un hiver rigoureux dans les montagnes d'Arménie et du nord-ouest de l'Iran actuel. Antoine lui-même en réchappe de peu.



Mariage de Marc Antoine avec Cléopâtre

Cléopâtre est restée à Alexandrie pour accoucher d'un troisième enfant du couple, Ptolémée Philadelphe.

En 36 avant Jésus-Christ, Marc Antoine épouse Cléopâtre, que César avait placée sur le trône d'Égypte.



Marc Antoine renvoie Octavie à Rome

Au début du printemps 35 avant Jésus-Christ, Octave envoie sa sœur Octavie, la femme légitime d'Antoine et la mère de ses deux filles :

rejoindre son mari.

Lorsque celle-ci parvient à Athènes, Antoine ordonne à sa femme, de rebrousser chemin.



Marc Antoine déclare Césarion successeur de César

En 34 avant Jésus-Christ, Marc Antoine déclare Césarion, le fils que Cléopâtre a eu avec Jules César, seul successeur de César au lieu d'Octave.

Marc Antoine partage l'Orient entre Cléopâtre et leurs enfants :

Ces projets sont irréalistes car une partie de ces royaumes ne sont pas réellement sous le contrôle réel de Marc Antoine.

Cléopâtre se contente de réclamer à son amant, en vain, la Judée.



Bataille d'Actium

En septembre 31 avant Jésus-Christ, contre le conseil de ses généraux et apparemment sur l'injonction de Cléopâtre, Marc Antoine donne le signal du début de l'affrontement.

Les flottes de Marc Antoine et de Cléopâtre réunies livrent bataille avec celles d'Octave, dans la mer d'Épire, devant le promontoire d'Actium sur la rive occidentale de la Grèce.

La flotte de Marc Antoine, composée d'environ 220 navires lourds équipés de catapultes, attaque à faible portée. La flotte d'Octave, qui compte environ 260 vaisseaux légers est plus maniable.

L'issue de la bataille reste indécise jusqu'à ce que Cléopâtre, apparemment intimidée par une manœuvre de l'ennemi, ordonne le retrait de la flotte égyptienne, composée de 60 navires environ.

Marc Antoine la suivit, mais la plupart de ses vaisseaux sont bientôt pris et détruits.

L'armée romano-égyptienne, assiégée à Alexandrie, doit se rendre à Octave.

Octave, vainqueur du combat, établit ainsi une suprématie indiscutée sur le monde romain.

Il envoie dans le port de Forum Julii (Fréjus) quelques trois cents galères, rescapées du désastre naval.



Mort de Antoine, de Cléopâtre et de Césarion

En 30 avant Jésus-Christ, Octave arrivé à Alexandrie.

À la fausse annonce du suicide de Cléopâtre, Marc Antoine met fin à ses jours en se jetant sur son épée. Mourant il est transporté par Cléopâtre dans son propre tombeau.

Laissée libre par Octave, Cléopâtre se donne la mort en se faisant porter un panier de figues contenant deux aspics venimeux.

Césarion est exécuté sur ordre d'Octave. Les trois autres enfants d'Antoine et Cléopâtre sont emmenés à Rome et élevés par Octavie, restée fidèle à la mémoire de son mari.



Incendie de Rome

Célébration de lectisternes

En 64, plus de la moitié de Rome est détruite par un incendie, alors que Néron se trouve à Antium, ville du Latium où il est né, située à environ 80 kilomètres au sud de la cité impériale.

Certains récits anciens, mis en doute par les historiens modernes, l'accusent d'avoir lui-même ordonné l'incendie et d'en avoir rejeté la responsabilité sur les chrétiens, dont il est le premier persécuteur.

Quoi qu'il en soit, il procure un hébergement à ceux qui ont perdu leur habitation, pourvoit à la nourriture de la population en faisant distribuer du grain et fait reconstruire la ville de sorte qu'elle soit désormais à l'abri d'un incendie gigantesque.

En 64 pendant le grand incendie de Rome, au vu des livres sibyllins, on procède à des supplications adressées à Vulcain, à Cérès et Proserpine, et à Junon.

Des lectisternes sont célébrés lors de l'incendie de Rome en 64, et à l'initiative de Marc Aurèle, pendant 7 jours en préparatif de la guerre contre les Marcomans.


Saint-Pierre trônant, tenant les clefs du pouvoir apostolique

Saint Pierre Pape

Saint Pierre devient le premier Pape le 29 juin 64.

Pierre, toujours vêtu d'une tunique bleue et d'un manteau jaune, se reconnaît d'emblée avec son crâne chauve et ses cheveux grisonnants. Un enthousiasme quelque peu velléitaire le caractérise.

Saint Pierre, de sa profession pêcheur sur le lac de Tibériade en compagnie de son frère André (mort vers 64), est l'un des premiers disciples de Jésus et quitte tout pour le suivre.

L'Évangile selon Jean (que l'on pense avoir été écrit vers l'an 100) raconte que Jésus a été présenté à Simon par son frère André. Jean étant probablement avec André l'un des tout premiers disciples de Jésus. Jean semble être le plus jeune des apôtres, puisqu'il meurt le dernier, entre 98 et 117 dans l'île de Patmos.

Saint Pierre était sans doute marié, puisqu'il est question de la guérison de sa "belle-mère".

Dans les listes de Matthieu, Marc, Luc ainsi que dans les Actes, Saint Pierre est le premier des 12 apôtres de Jésus. Jésus aurait alors donné à Simon le nom de "Pierre" (Képhas). Le Christ dit :

Et moi Je te dis que tu es Pierre et que sur cette pierre, je bâtirai mon Église, et que les portes de l'Enfer ne prévaudront point contre elle. (Matthieu, 16:16-18). Tu es Petrus et super hanc petram aedificabo ecclesiam meam, Tu es Pierre, et sur ce roc je bâtirai mon Église. Parmi ses nombreux attributs, le plus commun est la clef qui caractérise la primauté que lui confie le Christ à Césarée de Philippe.

Saint Pierre renie le Christ, 3 fois.

Saint Pierre confesse solennellement la divinité du Christ - et c'est à lui que Jésus adresse le célèbre "'Vade retro'" quand il s'oppose à la perspective de la Passion.

Le Christ dit 3 fois "Pais mes brebis" après sa résurrection. Le Christ ressuscité prophétise le martyre de Saint Pierre.

Saint Pierre sera avec Jean l'un des premiers à admettre et à témoigner de sa résurrection.

Saint Pierre rencontrera avec l'apôtre Jacques, "le frère du Seigneur", Paul (Saül) de Tarse [Saint-Paul, "l'apôtre des Gentils"].

Hormis les divers livres du Nouveau Testament : les Évangiles et le livre des Actes des Apôtres,, aucun document contemporain ne parle de saint Pierre ou des autres Apôtres. La dernière partie de sa vie n'est pas relatée dans les livres du Nouveau Testament.



Rédaction des Évangiles

Ensemble des quatre livres, écrits du Nouveau Testament, où sont consignées la vie et les paroles de Jésus-Christ. Ils sont attribués à Matthieu, Marc, Luc et Jean. Leur rédaction se situe entre 70 et 80 pour les trois premiers et vers l'an 100 pour le quatrième.



Adoption d'Antonin

En 138, après la mort d'Aelius de la tuberculose, l'empereur Hadrien adopte le sénateur Antonin.

Il en fait son successeur à condition que ce dernier adopte :

ce que fait Antonin

Antonin épousa la nièce de l'impératrice Sabine, femme d'Hadrien.



Marc Aurèle futur successeur d'Antonin

La tante paternelle de Marc Aurèle était la femme d'Antonin. Son père était mort jeune et n'avait pas eu le temps de se hisser aux plus hauts postes de l'état, mais son grand-père paternel, Marcus Annius Verus, fut trois fois consul. Du côté de sa mère les consulats foisonnaient également.

Hadrien désigna Marc Aurèle pour assurer sa succession et celle d'Antonin, ses ascendances et ses qualités personnelles avaient plu à Hadrien.



Marc Aurèle questeur

En 139, dès 18 ans, Marc Aurèle est nommé questeur.



Mort du Pape Hygin

Pie Ier Pape

Hygin meurt vers 140. Il est réputé être mort en martyr sous Marc Aurèle, bien qu'il n'est existe aucun élément de preuve. Il est fait Saint.

Sa formation de philosophie lui est utile pour lutter contre les premiers gnostiques qui, tels Cerdon et Valentin d'Égypte font leur apparition à Rome vers 140. Hygin est d'ailleurs contraint par leurs intrigues à les exclure de la communauté chrétienne. Il est porté à son crédit aussi un début d'organisation du clergé sans que l'on possède d'informations réellement crédibles sur cette action.

On lui doit l'instauration des parrains et marraines lors du baptême afin d'assister le nouveau né dans sa vie future. Il a également décidé que toutes les églises devraient être consacrées.

Pie Ier devient le 10e Pape en 140. Ses origines sont sans doute illyriennes, certaines sources en font le frère d'Hermas, l'auteur du Pasteur.



Marc Aurèle consul

Antonin maria sa fille avec Marc-Aurèle.

En 140, puis en 145, Marc Aurèle fut nommé consul.

Mais jamais il ne reçu de commandement militaire, ni de gouvernement de province, Antonin ne le laissa pas même quitter l'Italie. Ce fut un tort et son apprentissage politique en souffrit.



Mariage de Marc Aurèle avec Faustine la Jeune

En 147, Marc Aurèle épouse Faustine la Jeune, fille d'Antonin.



Marc Aurèle Empereur

A la mort d'Antonin, Marc Aurèle fut reconnu sans problème par le sénat.

A partir du 7 mars 161, Marc Aurèle, un homme superstitieux, fut un empereur qui chercha à mettre en accord sa philosophie stoïcienne et son action, sans toujours y parvenir toutefois.

Il était de santé fragile (maux d'estomacs), foncièrement pessimiste.



Lucius Verus nommé co-empereur

La "formation professionnelle" de Marc Aurèle laissait à désirer. Il entame son règne de 20 ans en demandant que son frère adoptif, Lucius Verus fût associé à son pouvoir. Une collégialité s'installa donc, c'était une nouveauté constitutionnelle.

Lucius Aurelius Verus dit Lucius Verus, né en 130, a reçu la même éducation que son frère adoptif mais sans en tirer le même profit ni montrer des qualités identiques.

Lucius Verus est un jouisseur aimable, de caractère gai et facile, passionné de cirque et d'amphithéâtre, de bons dîners et de danseuses. Il manifesta un dilettantisme qui choqua et ne fut d'aucun soutien pour Marc Aurèle.

Marc Aurèle eut à supporter 17 ans de guerres importantes. Mais il sut s'entourer de bons généraux comme Pompeianus, Pertinax ou Avidius Cassius.

Pertinax fait une brillante carrière dans l'armée, montrant sous Marc-Aurèle d'éminentes qualités militaires et civiques.



Politique de Marc Aurèle

Avec le sénat ses rapports furent excellents. Marc Aurèle se montrait simple, affable, modeste, respectueux de la liberté de parole et de la personne des sénateurs.

Il institua de nouvelles charges comme celle de préteur tutélaire.

L'Empereur favorisa la réforme du droit civil afin d'y intégrer plus d'équité et d'humanité (protection des orphelins et des mineurs, respect du droit des esclaves et des affranchis,...).

Il consultait fréquemment l'Assemblée, la tenait informée, et accrut ses pouvoirs judiciaires de cour d'appel.

Il y introduisit de nombreux orientaux et africains cultivés. Il n'hésita pas à introduire dans l'ordre sénatorial et à porter aux plus hautes charges des officiers capables, même d'origine humble et provinciale, tels Avidius Cassius et Pertinax. Mais il veillait à la dignité de l'ordre, et obligeait les nouveaux sénateurs à investir en biens italiens le quart de leur fortune.

Les préfets du prétoire virent leurs pouvoirs s'accroître pour le maintien de l'ordre en Italie.

Les membres du Conseil obtinrent un statut de fonctionnaires permanents.

Mais dans l'ensemble, sa politique fut conservatrice : attachement aux distinctions sociales et au maintien des privilèges qui distinguaient entre honestiores et humiliores.

Sa politique fiscale fut très stricte et parfois dure, les guerres rendaient la crise financière menaçante.



Naissance de Commode

En août 161, Lucius Aelius Aurelius Commodus (Commode) naît à Lanuvium, fils de Marc Aurèle et de Faustine la Jeune. En fait, Marc Aurèle ne serait pas son père car Faustine, se serait prise de passion pour un gladiateur.

Né dans la pourpre, puisqu'à sa naissance, son père régnait depuis mars, Commode reçoit une éducation soignée sous l'autorité de précepteurs latins et grecs, avec lesquels il apprend la littérature et la rhétorique.

Malgré cela, Commode résume en lui tous les défauts de ces enfants gâtés, prétention à la divinité, paresse, débauche et cruauté.



Guerre contre les Parthes

Marc Aurèle était peu enclin à la guerre, son tempérament et son éducation ne faisaient pas de lui un conquérant. Il était cependant entouré de généraux habiles : Statius Priscus, Avidius Cassius et Pertinax, sans oublier Lucius Verus qui prit la direction nominale des opérations.

En 161, le roi des Parthes, Vologèse III, décide de profiter de l'arrivée d'un nouveau roi pour s'emparer de l'Arménie que la fermeté d'Antonin lui avait rendu inaccessible.

Les romains subirent d'abord deux revers importants.

En 163, ils entamèrent la campagne contre la Parthie, Gaius Avidius Cassius, général syrien, énergique jusqu'à la brutalité, était à la tête des armées.

En 164, les Romains, s'emparent de Ctésiphon, la capitale des Parthes.

La paix fut conclue en 166.

Mais une épidémie de peste dévaste l'armée romaine qui la rapporte en Italie. La maladie fera des ravages durant 20 ans.



Commode nommé César

Très tôt, en 165 ou 166, Commode perd son frère jumeau, Antonin Geminus.

Le 12 octobre 166, Marc Aurèle octroie le titre de César à Commode ainsi qu'à son autre fils Annius Verus, les désignant ainsi comme successeur à la pourpre impériale.



Mort du co-empereur Lucius Verus

Le co-empereur Lucius Verus meurt de la peste en 169, à l'âge de 39 ans.

Marc Aurèle donne alors à Commode des pouvoirs officiels d'autant plus accrus qu'il vient de perdre Annius Verus.



Migration des Goths en direction du Danube et de la mer Noire

Les Goths, peuple d'origine germanique, étaient installés à l'embouchure de la Vistule au Ier siècle de notre ère.

Les promesses de la civilisation romaine ont dû inciter les Goths à quitter la région de la Vistule, dans l'actuelle Pologne, en direction du sud.

Les Goths et les Gépides entament une longue marche le long de la Vistule, en direction du Danube et de la mer Noire.

Ils se heurtent aux peuples installés aux frontières du limes d'Hadrien, principalement aux Marcomans.

En 169, devant cette situation, les Marcomans et les Quades n'eurent d'autre choix que de franchir la frontière pour espérer s'établir de l'autre côté du limes. Ils attaquèrent en force le long du Danube, remportèrent de nombreuses victoires et s'infiltrèrent dans le territoire romain.

Lucius Verus mort et la peste faisant des ravages, la panique s'empara de Rome.

Dès 171, menée par Marc Aurèle lui-même, la contre-offensive romaine obligea une partie des barbares à la reddition.



Commode nommé Germanicus

Marc Aurèle octroie à Commode le titre de Germanicus en 172.



Nouvelle guerre contre les Parthes

En 172, les romains durent secourir avec succès le roi qu'ils avaient installé, chassé par le parti favorable aux Parthes.

Marc Aurèle confia le commandement de l'Orient au véritable triomphateur le général Gaius Avidius Cassius.



Commode déclaré majeur

Commode est déclaré majeur le 7 juillet 175.

Commode, agrégé dans tous les collèges sacerdotaux, part en 175 pour le Danube où l'appelle Marc Aurèle.



Commode co-régent puis Auguste

Commode devient co-régent le 27 novembre 176. Dès lors l'empereur l'associe à ses campagnes militaires.

En 177, Commode est associé à l'Empire avec le titre d'Auguste.

On a reproché à Marc Aurèle d'avoir mis fin au régime du " choix du meilleur " en établissant l'hérédité directe pour son fils, Commode. Mais on peut se demander ce qui serait advenu si l'empereur avait déshérité son fils au profit d'un meilleur que lui : une guerre civile à n'en pas douter !



Chrétiens livrés aux lions

Marc Aurèle ne rejeta qu'une seule religion : le christianisme. Il ne fit rien pour éviter les persécutions aux chrétiens.

En 177, sont martyrisés à Lyon une cinquantaine de chrétiens dont Blandine une esclave, l'évêque Pothin âgé de 90 ans, le diacre de l'église de Lyon Sanctus, Maturus, Ponticus âgé de 15 ans, Alexandre, Attale de Pergame, Biblis,.

Plusieurs jours de suite Blandine et Ponticus sont ramenés de leur geôle dans le grand amphithéâtre des trois Gaules. Ils sont torturés et livrés aux bêtes pour les faire abjurer leur foi.



Guerres danubiennes

En 177 la guerre reprit. Les Quades et les Marcomans sont défaits par le nouveau préfet du prétoire, Tarrutenius Paternus.

Marc Aurèle eu alors le projet de conquérir tout le pays pour créer de nouvelles provinces.

Pertinax révèle ses talents d'organisateur dans l'armée du Danube, aux côtés de l'empereur Marc Aurèle.

Les Quades sont des peuples habitant au-delà du Danube, entre les Marcomans et les Sarmates, la province autrichienne qu'on nomme la Moravie.

En 178, Commode livre plusieurs batailles contre les Quades et les Marcomans qui menacent les frontières danubiennes. Il triomphe aux côtés de son père et reçoit également le surnom de Parthicus.

Après la victoire, il donne son nom au mois de septembre, et bâtit des thermes, au pied du mont Viminal, peu dignes de la puissance romaine.



Mort de Marc Aurèle

Marc Aurèle meurt à Vindobona (Vienne) le 17 mars 180 de la peste, à l'aube de ses 60 ans, mettant un terme au projet de conquête.



Commode Empereur

A la mort de Marc-Aurele, son fils Commode, âgé de 19 ans, est avec lui dans la région du Danube. Il lui succède sans difficultés et devient empereur le 17 mars 180.

Il fut le deuxième empereur à recevoir le pouvoir de son père biologique. Avant lui, il y eut Titus, fils de Vespasien et frère aîné de Domitien. Commode est le dernier souverain de la dynastie des Antonins.

Il fut nommé 7 fois Consul, 18 fois investi de la puissance tribunitienne, et 8 fois salué imperator (général).



Politique financière

Malgré les dépenses considérables des Jeux et les extravagances de Commode, la crise financière qui avait débuté sous Marc Aurèle, ne s'aggrava pas mais la crise ne fut ni comprise ni combattue.



Septime Sévère proclamé fils adoptif de Marc Aurèle

En 198, Septime Sévère consolide son pouvoir en se faisant reconnaître comme fils adoptif de Marc Aurèle, donc frère du pourtant détestable Commode. Il se crée une généalogie fictive jusqu'à Nerva.



Mort du Pape Sylvestre Ier

Marc Pape

Mort de Marc Pape

Sylvestre Ier meurt le 31 décembre 335. Sylvestre Ier est l'un des premiers saints canonisés sans avoir subi le martyre.

Marc devient Pape le 18 janvier 336.

Marc meurt le 7 octobre 336. Il est infumé dans le cimetière de Balbine. Il est.fait Saint.

Son gouvernement de 8 mois et quelques jours est marqué par l'élévation à Rome, à sa demande, de la basilique Saint-Marc et de la basiliques Sainte-Balbine.



Marcus puis Gratien Empereurs en Grande-Bretagne

La pression barbare allait toujours s'accentuant. L'Empire romain d'Occident aux abois envisage de rapatrier les légions encore stationnées aux frontières pour mieux concentrer ses efforts sur la défense de l'Italie. Les soldats de Britannia, l'armée de Bretagne, proclament donc un empereur qui pourrait mieux prendre en compte leurs intérêts et assurer la défense de l'île.

Il proclame d'abord un certain Marcus dit Marc, mais celui-ci est exécuté par ses soldats après quelques semaines de "règne".

Pour le remplacer, les légionnaires acclament un autre militaire nommé Gratien. Lui aussi est trucidé par ses électeurs et ne règne que quatre mois.



Mort de Angelo Participazio Doge de Venise

Giustiniano Participazio Doge de Venise

Angelo Participazio meurt en 827.

Giustiniano Participazio devient 11ème Doge de Venise en 827.

Il reçoit les reliques de Saint-Marc, transférées ou dérobées d'Alexandrie en 827 ou 828.



Construction de la basilique Saint-Marc

Mort de Giustiniano Participazio Doge de Venise

Giovanni Ier Participazio Doge de Venise

Giustiniano Participazio ordonne dans son testament la construction de la basilique destinée à abriter les reliques de Saint-Marc.

Giustiniano Participazio meurt en 829.

Giovanni Ier Participazio devient 12ème Doge de Venise en 829.



Évasion de Jean XIII

Mort de Rotfred de Campanie

Répression contre les émeutiers

Parvenu à s'évader au début 966, Jean XIII se réfugie à Capoue.

Il rassemble des troupes grâce à l'appui d' Othon Ier le Grand, et rentre à Rome le 14 novembre 966.

Rotfred de Campanie est tué.

Othon Ier rejoint le pape en décembre 966 et la répression est alors sans pitié contre les émeutiers : pendaisons, décapitations, aveuglements.

Pierre Cesi est pendu par les cheveux à la statue de Marc Aurèle sur la place du Latran et remplacé par le frère de Jean XIII.

Plusieurs consuls sont déportés en Allemagne.


Pierre Ier Orseolo

Mort de Pietro IV Candiano Doge de Venise

Pierre Ier Orseolo Doge de Venise

Pietro IV Candiano déploie des talents pour la guerre et l'administration mais son faste et son orgueil lui suscitèrent de puissants ennemis.

Une révolte, dirigée par Pietro Ier Orseolo ou Urséolo, éclate en 976, et Pietro IV Candiano est massacré avec son fils.

Pietro Ier Orseolo devient le 23e Doge de Venise en 976.


Reconstruction de la basilique Saint-Marc

Pietro Ier Orseolo déploie les plus grands talents dans l'administration de la République.

En deux ans, il restaure la paix civique, reconstruisit l'église Saint-Marc et les quartiers incendiés.



Mort de Boniface VII Antipape

Jean XV Pape

Boniface VII meurt en juillet 985 de manière soudaine.

Son corps est traîné par les pieds à travers les rues de la ville, exposé aux insultes du peuple, et finalement, nu et couvert de blessures, jeté aux pieds de la statue de Marc-Aurèle, qui se dresse à cette époque dans le Palais du Latran.

Le matin suivant des prêtres pris de pitié enlèvent le corps et lui donnent une sépulture chrétienne.

Jean XV, né à Rome, est élu 137e pape en août 985


Rodolphe II de Rheinfelden perd son bras à Hohenmölsen - Gravure de Bernhard Rode - 1781 Pierre tombale de Rodolphe II de Rheinfelden

Bataille de Hohenmolsen

Mort de Rodolphe II de Rheinfelden

Henri IV de Franconie vient de Hesse par la route de Thuringe, et attend les troupes de Marc de Meissen et de Vratislav II de Bohême.

Henri IV de Franconie dispose de cavaliers saxons et des ressources pillées en cours de route à Erfurt.

Henri IV de Franconie passe au large de Naumbourg.

Mais l'influence de Rodolphe II de Rheinfelden agit jusqu'à Goslar.

Près de l'Elster, les troupes de Rodolphe II de Rheinfelden affrontent de nouveau celles d'Henri IV de Franconie le 14 octobre 1080.

Le 15 octobre 1080, Rodolphe II de Rheinfelden rattrape Henri IV de Franconie à l'Elster blanche, sur le site de Hohenmölsen.

Henri IV de Franconie prend position derrière le cours d'eau de Grunau, impossible à passer pour des cavaliers.

Rodolphe II de Rheinfelden passe rapidement à l'attaque, avant l'arrivée de Marc de Meissen et de Vratislav II de Bohême.

Commence alors un dur combat de cavaliers sur la ligne de front, tandis que, sous la conduite d'Otton Ier de Northeim, une troupe de chevaliers traversent le cours d'eau et attaque à revers Henri IV de Franconie, faisant pencher la bataille en faveur de Rodolphe II de Rheinfelden.

Henri IV de Franconie s'enfuit donc vers le sud, où il rencontre Vratislav II de Bohême qui le protège dès lors.

Rodolphe II de Rheinfelden remporte la victoire, mais perd la main droite dans la bataille.

L'épée d'un chevalier inconnu lui traverse l'abdomen.

Rodolphe II de Rheinfelden se retire dans la ville voisine de Merseburg ou Mersebourg en Saxe-Anhalt.

Rodolphe II de Rheinfelden meurt à Merseburg le 15 octobre 1080.

Il est inhumé à la cathédrale d'Augsbourg.

Sa main, tranchée par le chevalier, y est conservée comme une relique dans le musée de la cathédrale.

Dès qu'il apprend le décès de Rodolphe II de Rheinfelden, Henri IV de Franconie rassemble les restes de son armée et assiège les châteaux de Teuchern, Hohenmölsen, Grunau et Pegau, où les soldats de Rodolphe II de Rheinfelden se sont retranchés.

Henri IV de Franconie finit par soumettre ces derniers bastions de la rébellion nobiliaire.

Après 3 années de guerre civile, Henri IV de Franconie déclare terminée la rébellion.

Henri IV de Franconie utilise la main droite coupée de Rodolphe II de Rheinfelden, celle du serment au roi qu'il a parjuré, comme image de la justice divine.

Mais Henri IV de Franconie est toujours excommunié et il a toujours le pape Grégoire VII comme ennemi.


La mort de Jean II Comnène et le couronnement de Manuel Manuel Ier Comnène

Mort de Jean II Comnène Empereur byzantin

Manuel Ier Comnène Empereur byzantin

Jean II Comnène meurt en Cilicie le 8 avril 1143.

Sa mort met fin aux prétentions byzantines sur Antioche.

Jean II Comnène est le prototype de l'empereur-soldat, courageux, audacieux et d'une totale intégrité.

Il est souvent surnommé le plus grand des Comnènes ou le Marc-Aurèle du Bas-Empire.

Mais les sources que nous possédons, en particulier les écrits des historiens Jean Cinnamus et Nicétas Choniatès, et ceux du poète Théodore Prodomus, manquent d'objectivité et sont pour l'essentiel des panégyriques qui témoignent de l'espoir qui a existé durant son règne d'une restauration de la puissance byzantine.

Les historiens modernes considèrent avec plus de circonspection l'efficacité du règne de Jean II Comnène, en particulier le manque de permanence de ses résultats.

Manuel Ier Comnène, le second des 4 fils de Jean II Comnène, s'est distingué dans la guerre menée par son père contre les Turcs Seldjoukides.

Jean II Comnène, sur son lit de mort dans les étendues de Cilicie, très éloignées de la capitale Constantinople, le nomme Empereur byzantin en 1143 de préférence à son fils aîné Isaac.

Manuel Ier Comnène dépêche immédiatement dans la capitale son secrétaire Jean Axuch avec l'ordre d'arrêter son frère Isaac qui vit au Grand Palais et qui a ainsi un accès immédiat au trésor.

Jean Axuch arrive dans la capitale avant même la nouvelle de la mort de Jean II.

Pendant ce temps, Manuel Ier Comnène s'occupe des funérailles de son père.

La tradition veut que Manuel Ier Comnène fonde un monastère sur le lieu où son père a rendu l'âme.

Jean Axuch s'assure rapidement de la loyauté de Constantinople et quand Manuel fait son entrée dans la capitale en août 1143, il est couronné par le nouveau patriarche Michel II Courcouas. Quelques jours plus tard, dès qu'il n'a plus rien à craindre, Manuel ordonne la libération de son frère.

Après la mort de l'empereur, Raymond Ier de Poitiers ravage les possessions byzantines en Cilicie et engendre ainsi une réaction d'hostilité de la part des Byzantins envers les Francs.

De plus, la rivalité entre Raymond Ier de Poitiers et Josselin II de Courtenay s'est muée en rupture ouverte.



Apparition du marc de Troyes

Une unité de poids, le marc de Troyes, apparaît en 1147.



Alexandre III cardinal-diacre de saints Côme et Damien

En octobre 1150, Eugène III nomme Alexandre III cardinal diacre de saints Côme et Damien.

Ensuite il devient cardinal prêtre de Saint Marc.

C'est probablement à cette période qu'il compose ses Sentences, basées sur l'Introductio ad theologiam de Pierre Abélard.



Mort de Sebastian Ziani Doge de Venise

Orio Mastropiero Doge de Venise

À la fin de sa vie, en 1178, Sebastian Ziani se retire dans le monastère de San Giorgio Maggiore et lègue ses biens immobiliers de la place Saint-Marc.

Orio Mastropiero devient le 40ème Doge de Venise élu en 1178.


Empire latin de Constantinople

Partage général des terres de l'Empire byzantin

Le partage des terres, qu'elles soient régions conquises ou territoires où les Byzantins ont maintenu leur indépendance, a lieu à fin septembre 1204.

Chacun obtient un fief héréditaire suivant son rang, sa richesse ou les services rendus.


Territoires attribués à l'empereur Beaudouin VI de Hainaut

L'empereur est chargé de défendre ou de conquérir les provinces voisines de Constantinople en deçà et au delà du Bosphore : Constantinople, la Thrace et le nord-ouest de l'Asie Mineure.


Territoires attribués aux croisés français et flamands

Le reste des provinces byzantines, formant le territoire même de l'empire, est réparti entre les croisés français et flamands.


Territoires attribués aux Lombards

Les Lombards obtiennent leurs lots dans le royaume de Thessalonique.


Territoires attribués à aux Vénitiens

Venise devint une grande puissance européenne et maritime. Une fois la part faite à Baudouin VI de Hainautet à Boniface Ier de Montferrat, les Vénitiens reçoivent la moitié de ce qui reste au titre du traité de 1202. Ils ont :

Ces possessions sont toutes placées sous la suzeraineté de l'empereur de Constantinople :

Enrico Dandolo, doge de Venise, a pour son domaine particulier la moitié de la ville de Constantinople et est exempté de rendre foi et hommage à l'empereur.

Venise fait proclamer que tous ceux d'entre ses citoyens qui voudraient s'emparer de quelqu'une des îles de l'Archipel pourraient le faire et qu'ils tiendraient leurs acquisitions en fiefs de la république.

C'est ainsi que se formèrent le duché de Naxos et les seigneuries de Nègrepont, de Stampalia et Amorgos, d'Andros, de Théonon, Sciros et Micone, de Céa, de Lemmos.

Enrico Dandolo s'intitule dominator quarte et dimidie partis totius Imperii Romanie "souverain d'un quart et demi de l'Empire de Romanie". Ce titre sera porté jusqu'en 1356.

La ville de venise est alors réorganisée d'un point de vue urbanistique et s'enrichit de nouveaux bâtiments ainsi que d'oeuvres d'art provenant des villes conquises. Enrico Dandolo apporte à Venise les quatre chevaux de Saint-Marc, enlevés à l'empire grec.


Territoires attribués à Théodore Branas

Théodore Branas, un seigneur grec rallié aux Latins, reçoit en fief la ville d'Apres.



Mort de Enrico Dandolo Doge de Venise

Pietro Ziani Doge de Venise

Enrico Dandolo meurt à Constantinople le 14 juin 1205, laissant les Vénitiens sans directives quant au choix d'un nouvel Empereur.

Une stèle funéraire portant son nom est visible dans la galerie ouest de l'ancienne basilique Sainte-Sophie à Istanbul.

Son domaine revient à la république, qui en confie l'administration à des bails ou podestats. Quatre de ces fonctionnaires se succédent jusqu'en 1261 : Marin Zeno, Nicolas Tiepolo, Marin Michel et Marc Gradenigo.

Il est à noter que la branche des Dandolo vivant actuellement en France descend directement du doge Andréa Dandolo. Établie en Picardie, cette famille fait partie de l'aristocratie italienne et porte le titre de comte.

Pietro Ziani, fils de Sebastian Ziani, devient le 42e Doge de Venise élu en 1205.

Pietro Ziani reste 24 ans en charge et avance la conquête de la Grèce.



Naissance de Marguerite de Beauvoir

Marguerite de Beauvoir du Marc naît vers 1260, fille de Guillaume de Beauvoir (mort en 1277), Seigneur de Beauvoir-de-Marc, et d'Adèle de Bocsozel (morte en 1266).



Jean Ier de Courtenay-Champignelles Archevêque de Reims Duc et pair de France

Le siège d'Archevêque de Reims est vacant depuis environ 3 ans.

En 1266, Jean Ier de Courtenay-Champignelles, Chanoine de Reims, est élu Archevêque de Reims, Duc et pair de France.

Guillaume de Bray, Cardinal de saint Marc, est son compétiteur.

Clément IV le met en possession de l'Archevêché par un document du 6 octobre 1266.



Andrea Dandolo Procurateur de la Basilique Saint-Marc

Andrea Dandolo étudie le droit à l'université de Padoue, où il est ensuite professeur de jurisprudence avant son élection.

Son parcours dans la vie publique vénitienne est très précoce.

En 1331, à seulement 25 ans, Andrea Dandolo est nommé Procurateur de la Basilique Saint-Marc.



Mort de Andrea Dandolo Doge de Venise

Marino Faliero Doge de Venise

Andrea Dandolo meurt le 7 septembre 1354.

Il est le dernier doge à avoir été enterré dans la Basilique St-Marc.

Ami de Pétrarque, qui a écrit de lui qu'il était "un homme juste, incorruptible, plein d'ardeur et d'amour pour son pays, érudit, éloquent, sage, affable et humain", il est un grand protecteur des arts.

Andrea Dandolo a écrit deux chroniques latines sur l'histoire de Venise que l'on peut retrouver au tome XII du recueil de Muratori, Rerum Italicarum Scriptores.

Marino Faliero devient le 55ème Doge de Venise élu au premier tour de scrutin le 11 septembre 1354.

Marino Faliero se trouve alors en Avignon, comme ambassadeur de Venise auprès du pape Innocent VI.

Faliero est particulièrement riche et dispose d'un pouvoir important sur sa famille, laquelle a déjà donné deux doges à Venise :

Marino Faliero arrive à Venise le 5 octobre 1354, sur le Bucentaure.

Son arrivée est marquée par un incident qui est qualifié de mauvais augure : perdu dans le brouillard, le navire accoste non pas devant la porte du palais des Doges mais devant les deux colonnes de Saint Marc et de Saint Théodore, entre lesquelles ont traditionnellement lieu les exécutions capitales.



Mariage d'Antoine Grimaldi avec Caterina Doria

Antonio ou Antoine Grimaldi, fils de Reynier II Grimaldi et de Margherita Ruffo, vient habiter en Provence.

Antoine Grimaldi épouse en 1358 Caterina Doria. Leurs enfants sont :



Luc Grimaldi et Marc Grimaldi Seigneurs de Cagnes

Luc Grimaldi et Marc Grimaldi, fils d'Antoine Grimaldi, deviennent Seigneurs de Cagnes en 1371.



Mariage de Marc Grimaldi avec Sibylle de Saluces

Marc Grimaldi épouse Sibylle de Saluces. Leurs enfants sont :



Luc Grimaldi et Marc Grimaldi Seigneurs de Menton

Luc Grimaldi et Marc Grimaldi prennent possession de Menton en 1382.



Luc Grimaldi et Marc Grimaldi Co-seigneurs d'Antibes

Luc Grimaldi et Marc Grimaldi reçoivent Antibes en garantie d'un prêt bancaire fait au Pape Clément VII.

Le pape ne pouvant rembourser sa dette, Luc Grimaldi et Marc Grimaldi prennent pleine possession d'Antibes en 1384.


Erasmo da Narni

Réalisation de l'Erasmo da Narni

De 1444 à 1453, Donatello travaille surtout à Padoue où il s'installe en 1446-1447.

Sa principale œuvre padouane est une statue équestre : l'Erasmo da Narni, dit le Gattamelata.

C'est une réplique moderne de la statue équestre de Marc-Aurèle dans lequel nous découvrons un guerrier au visage dur et fier.

Cette dernière est commandée par la ville de Venise.

Et, toujours à Padoue, il exécute l'Autel dans la basilique Saint-Antoine.



Jacopo Loredano Decemvir

Mort de Francesco Foscari Doge de Venise

Pasqual Malipiero Doge de Venise

Élevé à la dignité de Decemvir en 1457, Jacopo Loredano œuvre pour obliger le doge à abdiquer.

Foscari retourne dans son palais et refuse même la pension qui lui est offerte, et qui devait être prise sur le Trésor public.

Le 31 octobre 1457, le son des cloches de la basilique Saint-Marc annonçant l'élection de son successeur, Pasqual Malipiero, affecte tellement Francesco Foscari qu'il en meurt. Il a droit à des obsèques grandioses auxquelles Malipiero apparaît dans une simple tenue de sénateur.

Au soir des funérailles, Jacopo Loredano inscrit dans son livre de comptes "les Foscari m'ont payé".

Pasqual Malipiero devient le 66ème Doge de Venise élu en 1457.


Paul II

Mort de Pie II Pape

Paul II Pape

Pie II tente une croisade populaire contre les Turcs, mais meurt avant de s'embarquer à Ancône en 1464.

Aeneas Sylvius fait partie des écrivains de l'humanisme du Quattrocento. Son œuvre variée, en latin, comprend :

Rassemblant sur son nom les cardinaux mécontents du règne de Pie II, Pietro Barbo est élu le 209e pape le 31 août 1464, sous le nom de Paul II.

Amateur de magnificence, Paul II introduit à Rome un carnaval plus spectaculaire et fait bâtir le palais Saint-Marc, actuel palais de Venise (palazzo Venezia).


Florence vers 1490

Rappel de Jérôme Savonarole à Florence

En 1490, Jérôme Savonarole est rappelé à Florence, à la demande du Comte Pic de la Mirandole, dont il devient le confesseur.

À cette époque, le clergé de l'Église catholique romaine était de plus en plus corrompu et donnait lui-même l'exemple d'une vie dissolue.

La papauté est marquée par les abus et l'immoralité des papes.

Les moines, dans de nombreuses régions, se font marchands d'indulgences.

En opposition face à ces péchés, Jérôme Savonarole se replie de plus en plus sur l'étude de la Bible et des Pères de l'Église, dont les œuvres deviennent ses compagnons de chaque instant.

À Florence, son église Saint-Marc est sévère à l'excès (voir sa cellule et ses cilices).

Jérôme Savonarole n'est pas un théologien.

Il ne cherche pas à affronter l'Église de Rome mais cherche plus à corriger ses excès.

Ses sermons enflammés vont cependant conduire à une réforme sociale jamais vue dans l'histoire.

Il prêche simplement que la vie des chrétiens doit comporter plus de bonté, plutôt que d'étaler une splendeur excessive.

Il prêche contre le luxe, la recherche du profit, la dépravation des puissants et de l'Église, la recherche de la gloire.

Jérôme Savonarole a pour protecteur Laurent de Médicis qui, cependant, devient la cible de ses prêches.

Laurent engage Fra Mariano, prédicateur populaire, pour prêcher contre Savonarole.

Mais malgré son éloquence, l'impression faite sur les Florentins est telle qu'il démissionne après son premier sermon.



Redéfinition des statuts de l'abbaye de Saint-Lucien près de Beauvais

Le 16 septembre1507, les statuts de l'abbaye de Saint-Lucien près de Beauvais sont redéfinis.

Assistent à cet événement dans l'abbaye :



Mariage de Jacques de Montboissier-Beaufort-Canillac avec Françoise de Chabannes

Françoise de Chabannes est la fille de Jacques de Chabannes (1470-1525), Seigneur de La Palice, et de Jeanne de Montberon.

Jacques de Montboissier-Beaufort-Canillac (mort en 1542), Marquis de Canillac, épouse le 20 avril 1513 Françoise de Chabannes. Leurs enfants sont :



Mariage de Nicolas Perrenot de Granvelle avec Nicole Bonvalot

Nicolas Perrenot de Granvelle épouse en 1513 Nicole Bonvalot, fille de Jacques Bonvalot et de Marguerite Merceret. Leurs enfants sont :

Jacques Bonvalot est Magistrat co-gouverneur de Besançon et chevalier de l'Éperon d'or

Nicole Bonvalot est la sœur de François Bonvalot, Abbé de Luxeuil et de Saint Vincent de Besançon.


Blaise de Lasseran-Portrait à la sanguine et la craie noire-école de Pierre Dumonstier II-British Museum

Mariage de Blaise de Lasseran avec Antoinette Ysalguier

Blaise de Lasseran épouse le 20 ou 21 octobre 1526 Antoinette Ysalguier (morte en 1562), d'une famille de changeurs toulousains ayant accédé à la noblesse. Leurs enfants sont :



Mariage de Jean IV de Hautemer avec Anne de La Baume.

Jean IV de Hautemer épouse en 1534 Anne de La Baume ou de Baume.

Leurs enfants sont :

Anne de La Baume apporte par Marc de la Baume, son père, le comté de Montrevel et, par Anne de Châteauvillain, sa mère Anne de Châteauvillain, la baronnie de Grancey.


Christine de Danemark - Portrait tiré du Recueil d'Arras

Mariage de François Ier de Lorraine avec Christine de Danemark

Afin de conserver la l'équilibre entre le France et l'Empire et pour permettre au duc de Lorraine de poursuivre sa politique de neutralité, François Ier de Lorraine épouse une nièce de Charles Quint.

Christine de Danemark est veuve de François-Marie II Sforza.

François Ier de Lorraine épouse à Bruxelles le 10 juillet 1541 Christine de Danemark, fille de Christian II de Danemark et d'Isabelle de Habsbourg. Leurs enfants sont :



Cession de la seigneurie de Jouy

En 1551, Jean II Babou de La Bourdaisière acquiert de Marc de Beaufort, Comte d'Alluye, la seigneurie de Jouy.



Naissance de Louis Le Fèvre de Caumartin

Louis Le Fèvre de Caumartin ou Le Febvre de Caumartin naît en 1552, fils de Jean Le Fèbvre, Seigneur de Caumartin, de Rossignol, de Vic-sur-Authie, de Saint-Marc, de Sauvilliers, Baron de Saint-Port, et de Marie Varlet de Gibercourt (morte en 1581).



Mariage d'Antoine de La Rochefoucauld avec Cécile de Montmirail

Antoine de La Rochefoucauld est le fils d'Antoine de La Rochefoucauld et d'Antoinette d'Amboise.

Antoine de La Rochefoucauld épouse le 7 octobre 1552 Cécile de Montmirail (née vers 1538), fille d'Étienne de Montmirail, Seigneur de Chambourcy, et de Louise de Selve. Leurs enfants sont :



Mariage de Nicolas du Mas de Castellane avec Jeanne de Grasse

Nicolas du Mas de Castellane, Vicomte de Salerne, épouse le 20 mars 1580 Jeanne de Grasse. Leurs enfants sont :


Louis Le Fèvre de Caumartin

Mariage de Louis Le Fèvre de Caumartin avec Marie Miron

Louis Le Fèvre de Caumartin épouse en décembre 1582 Marie Miron (1567-1588 ou 4 juin 1645) fille de Marc Miron, Seigneur de l'Hermitage, premier médecin d'Henri III de France, conseiller au conseil privé du Roi, et de Marie Gentien. Leurs enfants sont :



Renaud de Beaune Grand aumônier de France

Renaud de Beaune, fidèle à Henri IV de France durant les épisodes de la Ligue, est nommé par lui Grand aumônier de France en 1591.

Leonardo Donato a à sa disposition une richesse moyenne qui est accru par un important legs.

On dit que pour l'obtenir, il étudie d'anciens parchemins et les lois successorales afin d'en obtenir le bénéfice.

Grâce à cette nouvelle situation, il réalise une rapide carrière qui le voit :



Mariage d'Henri Hurault avec Marie Gaillard de La Morinière

Henri Hurault épouse vers 1610 Marie Gaillard de La Morinière (née vers 1590). Leurs enfants sont :


François de Cossé-Brissac

Mariage de François de Cossé-Brissac avec Guyonne de Ruellan

François de Cossé-Brissac épouse en la paroisse Notre-Dame de La Guerche-de-Bretagne le 16 ou le 17 février 1621 Guyonne de Ruellan (1610-1672). Leurs enfants sont :



Querelle de Marc-Antoine de Malherbe avec Fortia de Piles

En mai 1622, à l'époque de la Fête-Dieu, Marc-Antoine de Malherbe a une querelle avec Fortia de Piles, un jeune officier, futur beau-fils du baron Jean-Baptiste Covet, lui entraînant des démêlés avec la justice.

Monsieur d'Oppède, le premier président, rend un arrêt de prise de corps contre Marc-Antoine. François de Malherbe fait des démarches à Paris pour obtenir des inhibitions du Conseil pour ôter au parlement de Provence la connaissance de cette affaire.



Duel entre Marc-Antoine de Malherbe et Raymond Audebert

En juin 1624, Marc-Antoine de Malherbe tue en duel Raymond Audebert, un bourgeois d'Aix. Marc-Antoine de Malherbe écrit à Monseigneur le Cardinal de Richelieu pour lui demander grâce. Mais il est décrété de prise de corps par le Parlement.

François de Malherbe, qui était venu passer quelques mois à Aix à la même époque, emmène aussitôt avec lui son fils à Paris et l'envoie de là en Normandie pour le mettre à l'abri.



Condamnation de Marc-Antoine de Malherbe

Le 10 octobre 1624, une sentence du sénéchal d'Aix condamne Marc-Antoine de Malherbe à avoir la tête tranchée.



Grâce de Marc-Antoine de Malherbe

En juin 1626, François de Malherbe obtient des lettres de grâce pour Marc-Antoine de Malherbe.



Mariage de Paul de Fortia de Piles

Mort de Marc-Antoine de Malherbe

En 1627, Marc-Antoine de Malherbe revient à Aix.

En juin 1627, Paul de Fortia de Piles y épouse une fille de Jean-Baptiste de Covet, Baron de Trets et de Marignane, Conseiller et garde des sceaux du Parlement.

À l'occasion de la fête donnée au château de Cadenet le 13 juillet 1627, Marc-Antoine de Malherbe a avec Paul de Fortia de Piles une nouvelle affaire dans laquelle il est tué en duel par celui-ci, avec l'aide de Gaspard de Covet, Baron de Bormes, son beau-frère, fils de Jean-Baptiste Covet.

Le surlendemain le corps de Marc-Antoine de Malherbe est inhumé dans l'église des Pères Minimes à Aix-en-Provence.

François de Malherbe écrit à Louis XIII et à Richelieu pour punir les coupables qui ont tué son fils en duel.

Le sénéchal d'Aix condamnera, un mois plus tard, Piles et Bormes à la décapitation pour meurtre.


Forçage du Pas-de-Suze

Forçage du Pas de Suse

Le pas de Suse, situé à 500 mètres d'altitude, est un défilé des Alpes situé sur la frontière entre la France et le duché de Savoie.

Louis XIII veut conduire en personne le secours de Casal.

Louis XIII décide de passer les Alpes en plein hiver.

Le récit de cet événement est notamment raconté par Louis de Rouvroy, Duc de Saint-Simon, dans ses Mémoires.

Richelieu prépare la campagne en renforçant les corps permanents et en levant 6 nouveaux régiments dans le Dauphiné, la Provence et le Lyonnais.

Trois armées doivent envahir à la fois le Piémont et combiner leurs opérations dans la vallée du Pô :

23 000 hommes d'infanterie et 3 000 chevaux sont rassemblés autour de Briançon.

L'infanterie comprend :

À la cavalerie d'élite de la Maison du Roi s'ajoutent 12 compagnies de chevau-légers et les carabins d'Arnauld de Corbeville.

Mais ni artillerie, ni munitions, ni mulets de transport.

L'armée n'a pas 15 jours de vivres, bien qu'avant de partir de Paris, on eût donné 200 000 livres d'avance aux intendants des vivres pour entretenir en permanence, outre la ration journalière, un mois de vivres en magasin.

Rien n'est prêt non plus pour le ravitaillement de Casal.

Le 18 février 1629, Louis XIII arrive à Grenoble avec Richelieu et les grands seigneurs de son entourage :

Louis XIII désigne comme lieutenants-généraux :

comme maréchaux de camp :

Léon d'Albert de Luynes est présent à cette journée.

Richelieu précède Louis XIII à Embrun, pour arrêter le plan d'opérations et l'ordre de marche.

L'avant-garde, conduite par Charles Ier de Blanchefort de Créquy et François de Bassompierre, a mission de s'emparer des passages du Piémont.

Elle comprend :

L'armée suit sous le commandement de Charles de Schomberg.

Abraham de Fabert d'Esternay participe à ces combats.

Le 28 février 1629, l'avant-garde passe les Alpes à Montgenèvre et Cezanne ou Césane (en italien Cesana Torinese) et cantonne à Oulx, sur la Doria Riparia.

Le 29 février 1629, l'avant-garde trouve au fort d'Exilles, 13 vieux canons éventés, pour battre les retranchements de M. de Savoie.

Le 1er mars 1629, l'avant-garde couche à Chaumont ou Chiomionte, un bourg ouvert, à un quart de lieue de la frontière de Piémont.

On ne peut franchir cette frontière, de ce côté, que par le Pas de Suse, défilé de 600 toises qui n'a pas plus de 18 pas de largeur en certains endroits et qui est obstrué par des roches qu'aucune machine ne pourrait déplacer ; 2 hommes ont grand-peine à y passer de front.

À l'entrée, le bourg et le gros rocher de Gelasse surmonté d'un fort, qui n'est accessible que par une rampe étroite et bordée de précipices.

Des 2 côtés du défilé, se dressent des montagnes imposantes :

Le passage est fermé, du côté de Chaumont, par un grand retranchement en forme de demi-lune et, en arrière, par des barricades, flanquées, à mi-pente, par des redoutes, distantes l'une de l'autre de 200 pas.

Le défilé débouche au faubourg de Suse, dominé par un couvent de Cordeliers.

3 000 Piémontais ou Milanais gardent les ouvrages.

Charles-Emmanuel Ier de Savoie, Victor-Amédée Ier de Savoie, son fils, le lieutenant général comte de Verrua et le marquis de Ville, commandant la cavalerie, se préparent à soutenir l'attaque, bien étonnés que le Louis XIII la dirigeât en pareille saison.

Le 5 mars 1629, à 11 heures du soir, Louis XIII quitte Oulx avec la Noblesse et 2 compagnies de ses Gardes, pour faire 4 lieues, à pied, dans la neige.

En arrivant à Chaumont, 3 heures avant le jour, Louis XIII trouve Richelieu dressant l'ordre de combat avec les maréchaux.

Les Gardes françaises et suisses, ainsi que Navarre attaqueraient de front les barricades et les redoutes.

Le régiment de Sault, dont les officiers étaient du pays pour la plupart, devait partir à 3 heures du matin et suivre à droite, au-dessous du crêt de Montmoron, avec de bons guides, un sentier extravagant qui conduisait derrière les retranchements.

L'avance ainsi gagnée permettrait d'assaillir l'ennemi de tous côtés en même temps.

500 hommes d'Estissac, moitié piques, moitié mousquets, longeraient les hauteurs de gauche, sous le crêt de Montabon.

Dans le défilé, les enfants perdus se jetteraient sur les barricades par le milieu et par les flancs :

Ces 3 pelotons seraient suivis par 3 troupes de 100 hommes, fournies par les mêmes régiments.

Comme soutien, 300 gentilshommes volontaires, de qualité pour la plupart, et 500 soldats de Navarre.

Henri II de Valois-Longueville les commande.

L'artillerie vient ensuite : une coulevrine et 2 moyennes, tirées au crochet et poussées par 50 pionniers.

En arrière, un gros de 800 Gardes françaises et de 500 Suisses, sous le commandeur de Valençay.

4 000 hommes restent rangés en bataille devant Chaumont.

Ils sont destinés :

Avant de donner le signal de l'attaque, Louis XIII veut adresser à Charles-Emmanuel Ier de Savoie une dernière sommation.

Il envoie Guitaut-Comminges, capitaine aux Gardes-françaises, avec les maréchaux des logis, le lieutenant de Pontis et un trompette, demander passage, pour préparer à Suse le quartier du Roi.

A 100 pas de la barricade, le groupe s'arrête et le trompette sonne.

Un officier piémontais et 12 soldats sortent du retranchement, puis le comte de Verrua, escorté de 200 mousquetaires.

Après qu'il nous a salués fort civilement, raconte Pontis, Guitaut-Comminges lui dit :

Monsieur, le Roi mon maître m'a commandé d'aller aujourd'hui à Suse pour lui préparer son logis, parce qu'il veut, demain, y aller loger.

Le comte de Verrua lui répond avec beaucoup de civilité :

Monsieur, Son Altesse tiendrait à grand honneur de loger Sa Majesté.

Mais, puisqu'elle vient si bien accompagnée, vous, trouverez bon, s'il vous plait, que j'en avertisse auparavant Son Altesse.

Guitaut-Comminges répondit :

Nous primes alors congé et allâmes retrouver Sa Majesté.

Louis XIII attend son émissaire, à 100 pas des enfants perdus, devant le gros des Gardes-françaises.

Il trouve que le comte de Verrua a répondu en homme d'esprit et en capitaine.

Louis XIII s'approche du maréchal et lui dit, en colère :

Savez-vous bien que nous n'avons que 600 livres de plomb dans le parc de l'artillerie ?

Il est bien temps de penser à cela ! Faut-il, pour un masque qui n'est pas prêt, ne pas danser le ballet ? Laissez-nous faire, Sire, et tout ira bien !

Le signal est donné à 8 heures.

Laissons François de Bassompierre raconter le combat qu'il prétend avoir dirigé.

Nous mîmes pied à terre, Créqui et moi, pour mener les enfants perdus.

Schomberg, que la goutte empêchait de marcher, nous suivait à cheval, afin de voir la fête.

Une balle dans les reins le mit bientôt hors de combat.

En dépassant le bourg de Gelasse, évacué par l'ennemi, nous fûmes canonnés par le fort et salués de quantité de mousquetades, venant des montagnes et de la première barricade.

Nos ailes ayant gagné les éminences latérales, tirèrent au derrière de ce retranchement, pendant que nous y donnions, tête baissée, et le faisions abandonner.

Nous poursuivîmes si vivement les Savoyards, qu'ils ne purent garder les deux autres barricades, où nous entrâmes pêle-mêle avec eux.

Valençay escalada la montagne de gauche à la tête des Suisses et en chassa les gens du Valais.

Dans le défilé, le marquis de Ville eut l'épaule fracassée et se fit transporter à Suse.

Nous poussâmes si vivement notre pointe avec les Gardes-françaises que, sans la résistance que firent près d'une chapelle, le capitaine Cerbelloni et quelques soldats espagnols, le Duc et son fils auraient été pris, tant Treville, lieutenant des Mousquetaires du Roi, les serrait de près.

Un estafier fut tué à son étrier.

Mais le Duc échappa à Treville, qui dut se contenter de blesser Cerbelloni et de le faire prisonnier.

Nous marchâmes, sans nous arrêter, jusqu'au faîte du passage, d'où nous vîmes Suse.

La citadelle nous tira force canonnades.

Mais nous étions si animés au combat et si joyeux de la victoire, que nous ne nous en occupions pas.

Quelques enfants perdus entrèrent dans la ville avec les fuyards et y furent faits prisonniers.

Créqui et La Valette logèrent les Gardes dans les maisons qui bordent la descente à main gauche, tandis qu'avec l'aide de Toiras et de Tavannes, j'établissais Navarre dans les maisons de droite.

Valençay, quoique blessé au genou, descendit, avec les Suisses du colonel Salis, de l'autre côté de Suse, pour empêcher que rien n'en sortit.

Les montagnards du comte de Sault avaient trouvé le sentier extravagant mal gardé par le régiment piémontais de Marc-Antoine Belon.

Ce qu'il y eut de plus remarquable, raconte Pontis, fut que les ennemis, nous attendant de pied ferme à ce détroit qu'il nous eut été impossible de forcer, furent bien surpris de voir le comte de Sault, qui avait fait nettoyer la neige avec des pelles et grimpé sur ces hautes montagnes, fondre tout d'un coup sur eux et les investir par derrière.

Ils lâchèrent pied aussitôt et quittèrent toutes leurs fortifications ; de sorte qu'ils ne donnèrent pas le loisir à nos troupes de leur faire sentir la pesanteur du bras du roi de France, à qui ils avaient osé refuser le passage.

Il y eut néanmoins beaucoup des nôtres tués ensuite par le canon de Suse, qui fouettait et nettoyait d'une étrange sorte tout le chemin.

Créqui et François de Bassompierre établissent leur logis dans le faubourg de Suse, au couvent des Cordeliers, où le Roi leur envoie ses félicitations.

Il convient d'ajouter à ces éloges, les critiques de Richelieu, qui marche bravement sous les canonnades, à côté de Louis XIII, en avant du soutien.

L'attaque dure fort peu à cause de la furie française et parce que les ennemis, se voyant pris de tous côtés, lâchent pied après leur première décharge.

Tous firent bien en cette occasion.

Cependant tout l'ordre désirable ne peut être gardé :

Les maréchaux Créqui, Bassompierre, Schomberg et les maréchaux de camp, sont tous ensemble, mêlés aux volontaires, contre la raison qui veut qu'ils soient séparés pour donner les ordres en divers endroits.

Nous perdons fort peu de gens ; 5 ou 6 officiers sont blessés ; il n'y a pas plus de 30 morts.

Suse, mauvaise place, ne peut se défendre :

Sa Majesté l'a fort recommandé, pour ne décrier ses armes en Italie, où l'on estime les Français aussi braves que peu réglés.

Le château de Suse se rend le lendemain mais il n'en est pas de même de sa citadelle ni du fort de Gelasse.



Mort de Charles de Beaumanoir de Lavardin

Émeric Marc de la Ferté Évêque du Mans

Charles de Beaumanoir de Lavardin tombe malade de la pierre.

Charles de Beaumanoir de Lavardin se fait transporter au Mans, puis au château d'Yvré.

Charles de Beaumanoir de Lavardin meurt au chateau d'Yvré le 21 novembre 1637.

Son corps est embaumé et revêtu des habits pontificaux et exposé trente jours dans l'église d'Yvré.

Il est inhumé le 6 février 1638 au Caveau des Lavardin dans la cathédrale du Mans.

Émeric Marc de la Ferté lui succède et devient Évêque du Mans.



Mariage de René de Voyer avec Marguerite Houllier de La Poyade

René de Voyer épouse le 8 mai 1650 Marguerite Houllier de La Poyade. Leurs enfants sont :



Naissance de Marc-René de Voyer de Paulmy

René de Voyer est ambassadeur à Venise.

Marc-René de Voyer de Paulmy naît à Venise le 4 novembre 1652, fils de René de Voyer (1623-1700), Comte d'Argenson et de Marguerite Houllier de La Poyade.

Marc-René de Voyer de Paulmy est déclaré filleul de la République de Venise par autorisation du 27 octobre 1655.

Cela lui vaut de porter le prénom de Marc en plus du prénom familial de René.



Élisabeth Marguerite d'Orléans Duchesse d'Alençon

Élisabeth Marguerite d'Orléans devient Duchesse d'Alençon en 1660.

Élisabeth Marguerite d'Orléans passe alors tous les étés dans son duché d'Alençon, et les hivers à la cour de Louis XIV.

Très dévote, Élisabeth Marguerite d'Orléans commande des pièces religieuses à Marc Antoine Charpentier ainsi que des pastorales religieuses qui sont souvent mis en scène devant la cour royale.



Mariage d'Henri Marc Antoine Le Petit de Verno avec Anne Ursule de Cossé-Brissac

Anne Ursule de Cossé-Brissac est veuve d'Henri Charles Le Porc de La Porte de Vezins.

Henri Marc Antoine Le Petit de Verno (mort en 1670), Marquis de Chausseraye, épouse Anne Ursule de Cossé-Brissac. Leur enfant est :


Élisabeth Marguerite d'Orléans et François-Joseph de Lorraine - en 1674 Marie de Guise

Mort de François-Joseph de Lorraine

Marie de Guise Duchesse de Guise, de Joyeuse et Princesse de Joinville

Incapable de marcher à l'âge de 4 ans, l'enfant est porté par sa nourrice.

Cette dernière, le tenant dans ses bras, le laisse chuter accidentellement, causant sa mort par traumatisme cranien.

François-Joseph de Lorraine meurt au Palais du Luxembourg ou d'Orléans à Paris le 16 mars 1675.

Élisabeth Marguerite d'Orléans quitte le palais.

La pairie de Guise disparaît.

Marie de Guise devient Duchesse de Guise, de Joyeuse et Princesse de Joinville en 1675.

Tous les projets de mariage la concernant échouent et elle restera célibataire.

Restée célibataire, Marie de Guise vit dans son hôtel du Marais.

où loge François Roger de Gaignières.

François Roger de Gaignières, avec ses collections, est résident aux écuries de l'Hôtel de Guise avec Marc-Antoine Charpentier, Philippe Goibaud-Dubois et dautres personnalités des arts.

François Roger de Gaignières assemble une vaste collection de lettres originales et autres documents, portraits et gravures.

François Roger de Gaignières fait faire des copies et des dessins par Louis Boudan et Barthélemy Remy d'un grand nombre d'objets anciens, sceaux, pierres tombales, vitraux, miniatures, tapisseries.



Naissance de Marc de Beauvau-Craon

Marc de Beauvau-Craon naît le 29 avril 1679, fils de Louis de Beauvau (1638-1703), Marquis de Beauvau et d'Anne de Ligny.



Mariage de Marc-René de Voyer de Paulmy avec Marguerite Le Fèvre de Caumartin

Marc-René de Voyer de Paulmy épouse en 1693 Marguerite Le Fèvre de Caumartin (1672-1719). Leurs enfants sont :

Marguerite Le Fèvre de Caumartin est issue d'une prestigieuse famille parlementaire.



Marc-René de Voyer de Paulmy Maître des requêtes au Conseil d'État

Marc-René de Voyer de Paulmy devient Maître des requêtes au Conseil d'Etat en 1694.



Naissance de René Louis de Voyer de Paulmy

René Louis de Voyer de Paulmy naît à Paris le 18 octobre 1694, fils de Marc-René de Voyer de Paulmy (1652-1721), lieutenant général de police, et de Marguerite Le Fèvre de Caumartin.



Naissance de François Antoine

François Antoine naît en 1695, fils de Jean Marc Antoine (1669-1737), Seigneur de Champeaux, et de Marie Cécile le Maire (morte en 1746)



Naissance de Marc-Pierre de Voyer de Paulmy

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy naît à Paris le 16 août 1696, fils de Marc-René de Voyer (1652-1721), Marquis d'Argenson, et de Marguerite le Fèvre de Caumartin (1672-1719).



Marc-René de Voyer de Paulmy Lieutenant général de police

Marc-René de Voyer de Paulmy devient ministre d'État et Lieutenant général de police en 1696 ou 1697.

Marc-René de Voyer de Paulmy renforce largement l'institution de la lieutenance générale de police.


Françoise Charlotte Amable d'Aubigné vers 1694 avec sa tante Mme de Maintenon - par Louis Elle Ferdinand II (the elder) - 1688

Adrien Maurice de Noailles Gouverneur du Roussillon

Adrien Maurice de Noailles Gouverneur du Berry

Mariage d'Adrien Maurice de Noailles avec Françoise Charlotte Amable d'Aubigné

À la suite d'Anne Jules de Noailles, son père, Adrien Maurice de Noailles devient gouverneur du Roussillon le 6 mars 1698.

Adrien Maurice de Noailles est gouverneur du Berry du 14 mars 1698 à 1715.

Louis XIV aurait souhaité marier Françoise Charlotte Amable d'Aubigné au prince de Marcillac, petit fils de Mr de la Rochefoucauld.

Mais Mme de Maintenon, détestant la Rochefoucauld (ami de Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart.), propose Adrien Maurice de Noailles.

Françoise Charlotte Amable d'Aubigné, nièce et héritière de Mme de Maintenon Adrien Maurice de Noailles épouse à Paris et à Versailles les 30 et 31 mars 1698 Françoise Charlotte Amable d'Aubigné (1684-1739). Leurs enfants sont :

Françoise Charlotte Amable d'Aubigné est la nièce et l'héritière de Mme de Maintenon.

Louis Antoine de Noailles (1651-1729), Duc de Saint-Cloud est témoin.

Mme de Maintenon donne 600 000 livres de dot.

Louis XIV donne :

Anne Jules de Noailles donne 38 000 livres de rente au soleil, plus 30 000 livres de rente.

Le ménage ne sera pas très heureux.



Marc-René de Voyer de Paulmy Marquis d'Argenson

Marc-René de Voyer de Paulmy devient 1er marquis d'Argenson par érection de diverses terres en Touraine, par lettres patentes de Louis XIV de janvier 1700.

Ces lettres patentes sont enregistrées le 3 février 1701.



Construction de l'Hôtel de Choiseul

Antoine II Crozat se fait construire en 1704 l'Hôtel de Choiseul à Paris à l'extrémité de la rue de Richelieu, prolongée.

Situé au niveau des nos 90-98 de l'actuelle rue de Richelieu, allant de la rue Saint-Marc aux remparts de Paris, il s'étend dans sa profondeur jusqu'à l'actuelle rue de Gramont, avec de très vastes jardins au-delà des remparts.


Marc de Beauvau-Craon

Mariage de Marc de Beauvau-Craon avec Anne Marguerite de Ligniville

Marc de Beauvau-Craon épouse à Lunéville le 16 décembre 1704 Anne Marguerite de Ligniville (1686-1772), Comtesse du Saint-Empire, Dame d'honneur de la duchesse de Lorraine. Parmi leurs 8 fils et 12 filles citons :

Léopold Ier de Lorraine a une liaison avec Anne Marguerite de Ligniville.



Naissance d'Anne Marguerite Gabrielle de Beauveau-Craon

Anne Marguerite Gabrielle de Beauveau-Craon naît en 1707, fille de Marc de Beauvau-Craon et d'Anne Marguerite de Ligniville.



Création du corps des inspecteurs de police

Marc-René de Voyer de Paulmy crée le corps des inspecteurs de police en 1708.

Marc-René de Voyer de Paulmy développe la surveillance des lieux publics, des hôtels et des chambres garnies.



Expulsion des religieuses de Port-Royal des Champs

Marc-René de Voyer de Paulmy combat les jansénistes.

En 1709, Marc-René de Voyer de Paulmy expulse les religieuses de Port-Royal des Champs.



Naissance de Marie Françoise Catherine de Beauvau-Craon

Marie Françoise Catherine de Beauvau-Craon, surnommée la Dame de Volupté, naît en 1711, fille de Marc de Beauvau-Craon et d'Anne Marguerite de Ligniville.



Naissance de Marc-René de Montalembert

Marc-René de Montalembert naît à Angoulême le 16 juillet 1714, fils de Jacob de Montalembert (1672-30 avril 1751) et de Marie-Jeanne Vigier (morte en 1735), Dame de La Vigerie.

Marc-René de Montalembert est baptisé en la paroisse Notre-Dame-de-la-Payne à Angoulême le 16 juillet 1714.

Son Parrain est Marc René Gandillaud (1676-1750), seigneur de Fontguyon.

Sa marraine est Henriette de La Roche-Breuillet.



Mariage de Louis d'Arpajon avec Anne-Charlotte Le Bas de Montargis

Le contrat de mariage est du 22 mars 1715, signé par Louis XIV.

Louis d'Arpajon épouse le 28 mars 1715 Anne-Charlotte Le Bas de Montargis (1697-1767). Leurs enfants sont :

Anne-Charlotte Le Bas de Montargis reçoit une dot de 500.000 livres.



Naissance de Louis Philippe Marc Antoine de Noailles

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles naît à Paris le 27 décembre 1715, fils d'Adrien Maurice de Noailles et de Françoise Charlotte Amable d'Aubigné.

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles est titré à sa naissance Comte de Noailles.



Naissance de Louis Philippe Marc Antoine de Noailles

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles naît à Paris le 27 décembre 1715, fils d'Adrien-Maurice de Noailles (1678-1766) et de Françoise d'Aubigné (1684-1739).



Marc-René de Voyer de Paulmy Membre honoraire de l'Académie des sciences

Marc-René de Voyer de Paulmy devient Membre honoraire de l'Académie des sciences le 17 janvier 1716.

Marc-René de Voyer de Paulmy devient Membre honoraire de l'Académie royale des inscriptions et belles-lettres.



Marc-Pierre de Voyer de Paulmy Avocat du Roi au Châtelet de Paris

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy devient Avocat du Roi au Châtelet de Paris en 1717.


Marc-René de Voyer de Paulmy Marc-René de Voyer de Paulmy

Marc-René de Voyer de Paulmy Garde des sceaux

Marc-René de Voyer devient Garde des sceaux de France du 28 janvier 1718 et président du Conseil des finances ou Surintendant ou Contrôleur général des finances.



Marc-Pierre de Voyer de Paulmy maître des requêtes Au Parlement de Paris

Mariage de Marc-Pierre de Voyer de Paulmy avec Anne Larcher

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy devient conseiller au Parlement de Paris puis maître des requêtes en 1719.

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy épouse le 24 mai 1719 Anne Larcher (1706-1764), issue d'une riche famille de parlementaires parisiens. Leurs enfants sont :



Marc-Pierre de Voyer de Paulmy Lieutenant général de police

D'abord simple jouet de Marc-René de Voyer de Paulmy d'Argenson, son père, Marc-Pierre de Voyer de Paulmy fait un bref passage à la lieutenance générale de police de janvier à juin 1720.



Serment de Jean Philippe d'Orléans comme Grand Prieur de l'Ordre de Malte en France entre les mains de Louis XV

Jean Philippe d'Orléans prête serment comme Grand Prieur de l'Ordre de Malte en France entre les mains de Louis XV, le 11 février 1720.

Il fait décorer par Jean-Marc Nattier le Palais du Temple, résidence parisienne du Grand Prieur.



Naissance de Charles Juste de Beauvau-Craon

Charles Juste de Beauvau-Craon naît à Lunéville en Meurthe-et-Moselle le 10 novembre 1720, fils de Marc de Beauvau-Craon (1679-1754) et d'Anne Marguerite de Lignéville (1686-1772).



Louis Philippe Marc Antoine de Noailles Gouverneur des Ville, Château et parcs de Versailles et Marly

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles devient Gouverneur des Ville, Château et parcs de Versailles et Marly, par provision du 11 juin 1720,



Marc-Pierre de Voyer de Paulmy Intendant de Touraine

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy est nommé intendant de Touraine en 1721.



Mort de Nicolas Desmarets Marquis de Maillebois, de Blévy et de Rouvray et Baron de Chasteauneuf en Thimerais

Nicolas Desmarets meurt en son hôtel particulier de la rue Saint-Marc le 4 mai 1721.



Mort de Marc-René de Voyer de Paulmy1er marquis d'Argenson e

Marc-René de Voyer de Paulmy meurt à Paris le 8 mai 1721.

Il est inhumé en l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet à Paris.

Les tombes de Marc-René de Voyer de Paulmy et de sa famille seront détruites lors de la Révolution.



Marc-Pierre de Voyer de Paulmy Lieutenant général de police

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy redevient Lieutenant général de police de 1722 à 1724.



Naissance de Marc-René de Voyer d'Argenson

Marc-René de Voyer d'Argenson naît à Valenciennes le 20 septembre 1722, fils de Marc-Pierre de Voyer, Comte d'Argenson, et d'Anne Larcher (1706-1754).



Marc-Pierre de Voyer de Paulmy Chancelier du Duc d'Orléans

Gage de la confiance de Philippe II d'Orléans, Marc-Pierre de Voyer de Paulmy devient Chancelier du Duc d'Orléans en 1723.

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy s'efforce de rétablir les finances de la maison d'Orléans.

Selon René Louis de Voyer de Paulmy d'Argenson, son frère, Marc-Pierre de Voyer de Paulmy donne à la chancellerie d'Orléans tout le brillant et l'importance d'un ministère.


Louis IV Henri de Bourbon-Condé Louis Ier d'Orléans

Mort de Philippe II d'Orléans

Louis IV Henri de Bourbon-Condé Premier ministre de Louis XV

Louis Ier d'Orléans Duc d'Orléans, de Valois, de Nemours et de Montpensier

Philippe II d'Orléans n'est pas en bonne santé.

Il a beaucoup grossi et est sujet à de fréquentes somnolences.

Philippe II d'Orléans meurt à Versailles le 2 décembre 1723.

Philippe II d'Orléans :

Il achète pour sa couronne le Régent, le diamant réputé le plus beau d'Europe.

Louis IV Henri de Bourbon-Condé demande immédiatement au roi sa succession comme premier ministre.

Sur l'approbation d'André Hercule de Fleury, Louis XV accepte mais s'engage néanmoins à ne jamais consulter Louis IV Henri de Bourbon-Condé en l'absence de Fleury.

Laid, grand et borgne, Louis IV Henri de Bourbon-Condé passe pour "peu esprité", selon l'expression de l'époque. Il est de caractère inconstant et emporté.

Le cardinal de Bernis écrivit dans ses Mémoires au sujet du premier ministre : Si la probité et les bonnes intentions avaient suffi pour remplir ce poste important, M. le Duc aurait pu espérer d'y réussir mais les grands talents lui manquaient, et souvent les bons conseils.

Louis IV Henri de Bourbon-Condé s'est enrichi de plus de 20 millions de livres grâce au système de Law. Cela lui permet de mener grand train à Chantilly où il entretient un magnifique équipage de vénerie.

Louis Ier d'Orléans devient Duc d'Orléans, de Valois, de Nemours et de Montpensier.

Louis Ier d'Orléans et Philippe V d'Espagne, sont concurremment héritier présomptif du trône de France.

En effet la question de la validité des renonciations des Bourbons d'Espagne au moment du traité d'Utrecht de 1713 n'est pas définitivement tranchée.

Écarté du gouvernement par Louis IV Henri de Bourbon-Condé, son cousin, Louis Ier d'Orléans s'efforce de restaurer la puissance de la maison d'Orléans en s'appuyant sur son fidèle ami le comte d'Argenson, nommé chancelier de la maison d'Orléans en 1723.

Comme premier prince du sang, Louis Ier d'Orléans siège dans tous les conseils et n'hésite pas à opiner sur les affaires de politique.

Ses relations avec Louis XV, ils ont presque le même âge, sont cordiales même s'il reproche au roi ses mœurs dissolues.

Marie Leszczynska, la reine lui manifeste une grande sympathie, de même qu'André Hercule de Fleury.

La mort de Philippe II d'Orléans arrête l'ascension de Marc-Pierre de Voyer de Paulmy pour une quinzaine d'années.



Marc-Pierre de Voyer de Paulmy Conseiller d'État

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy devient Conseiller d'État le 28 janvier 1724.

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy entre alors dans les commissions du Conseil où il participe à la rédaction des ordonnances civiles d'Henri François d'Aguesseau.


Charles Claude Ange Dupleix de Bacquencourt - fermier général, - par Hyacinthe Rigaud - en 1738 Jeanne-Henriette de Laleu - par Jean-Marc Nattier

Mariage de Charles Claude Ange Dupleix de Bacquencourt avec Jeanne-Henriette de Laleu

Charles Claude Ange Dupleix de Bacquencourt épouse en 1724 Jeanne-Henriette de Laleu. Leurs enfants sont :



Naissance d'Alexandre de Beauvau-Craon

Alexandre de Beauvau-Craon naît en 1725, fils de Marc de Beauvau-Craon et d'Anne Marguerite de Ligniville.



Marc-Pierre de Voyer de Paulmy Membre honoraire de l'Académie des sciences

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy est nommé membre honoraire de l'Académie des sciences en 1726.



Désunion de Marc-Pierre de Voyer de Paulmy et d'Anne Larcher

La désunion de Marc-Pierre de Voyer de Paulmy avec Anne Larcher, son épouse, est datée de 1728.



Cession du château des Ormes

En 1729, Marc-Pierre de Voyer de Paulmy achète aux frères Pussort le château des Ormes.

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy fait construire l'aile sud du château, aujourd'hui dite aile d'Argenson qui fait face à l'aile Pussort, située au nord.



Louis Philippe Marc Antoine de Noailles Prince de Poix

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles Mousquetaire

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles reçoit le titre espagnol Prince de Poix en 1729.

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles entre 1729 chez les mousquetaires.



Marc-René de Montalembert Membre de l'académie impériale des sciences de Pétersbourg

Marc-René de Montalembert est élu en 1730 Membre de l'académie impériale des sciences de Pétersbourg.



Mariage d'Augustin-Joseph de Mailly avecConstance Colbert de Torc

Augustin-Joseph de Mailly épouse le 20 avril 1732 Constance Colbert de Torcy, fille de Jean-Baptiste Colbert de Torcy et de Catherine Félicité Arnauld de Pomponne.

Leurs enfants sont :

Ce mariage se fait en présence de Louis XV.



Marc-René de Montalembert Cornette au régiment de Conti-Cavalerie

Marc-René de Montalembert entre comme cornette au régiment de Conti-Cavalerie le 1er juin 1733.

Marc-René de Montalembert y fait les campagnes de la guerre de succession de Pologne.



Louis Philippe Marc Antoine de Noailles Colonel du Régiment de Dauphiné

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles devient Colonel du Régiment de Dauphiné le 10 mars 1734.



Marc-René de Montalembert Capitaine

Marc-René de Montalembert est promu au grade de capitaine le 25 mars 1734.



Naissance de Frédéric-Antoine-Marc d'Andlau

Frédéric-Antoine-Marc d'Andlau naît à Hombourg en Alsace le 15 avril 1736.


Marie Henriette de Polastron Portrait - par Jean Marc Nattier en 1743

Mariage de François Éléonor d'Andlau avec Marie Henriette de Polastron

François Éléonor d'Andlau épouse à Notre-Dame de Versailles le 17 octobre 1736 Marie Henriette de Polastron. Leurs enfants sont :

Philippe Charles de la Fare est témoin à ce mariage



Renvoi Germain Louis Chauvelin

Henri François d'Aguesseau à nouveau Garde des sceaux

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy Directeur de la Librairie

Jean-Jacques Amelot de Chaillou Secrétaire d'État aux Affaires étrangères et surintendant des Postes

Jean-Louis Henri Orry Intendant des finances

Le 20 février 1737, Germain Louis Chauvelin, dont André Hercule de Fleury n'a plus besoin, est renvoyé et conduit à son château de Grosbois.

Germain Louis Chauvelin est ensuite conduit à Bourges le 6 juin 1737.

Henri François d'Aguesseau retrouve les sceaux.

André Hercule de Fleury nomme Marc-Pierre de Voyer de Paulmy Directeur de la Librairie.

Protecteur des Philosophes, Marc-Pierre de Voyer de Paulmy se voit dédier par Denis Diderot et Jean Baptiste d'Alembert l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers.

Jean-Jacques Amelot de Chaillou devient Secrétaire d'État aux Affaires étrangères du 22 février 1737 à 1744.

Jean-Jacques Amelot de Chaillou devient surintendant des Postes.

Philibert Orry, son demi-frère, alors contrôleur général, fait donner à Jean-Louis Henri Orry la charge d'intendant des finances. Il succède ainsi à Jean-Jacques Amelot de Chaillou.



Marc-Pierre de Voyer de Paulmy Président du Grand Conseil

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy est nommé Président du Grand Conseil de 1738 à 1740.



Naissance de Marc-Antoine II de Lévis

Marc-Antoine II de Lévis naît à Lugny-lès-Charolles le 7 février 1739, fils de Marc Antoine Ier de Lévis (1697-1766), Marquis de Lévis et baron de Lugny, et de Marie Françoise de Gelas de Léberon (née en 1707), Dame d'Upic.



Marc de Beauvau-Craon Chevalier de l'ordre de la Toison d'or

En 1739, Marc de Beauvau-Craon reçoit le brevet n 703 de Chevalier de l'ordre de la Toison d'or par Charles VI de Habsbourg.



Louis Philippe Marc Antoine de Noailles Gouverneur de Versailles

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles est nommé Gouverneur de Versailles en 1740.



Renoncement par Marc-Pierre de Voyer de Paulmy à la chancellerie d'Orléans

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy renonce à la chancellerie d'Orléans en 1740.



Louis Philippe Marc Antoine de Noailles Grand d'Espagne

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles devient Grand d'Espagne de 1re classe le 20 janvier 1741.



Marc-Pierre de Voyer de Paulmy Intendant de Paris

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy devient Intendant de Paris en 1741.



Cession du château Château de Neuilly-sur-Seine

En 1741, Marc-Pierre de Voyer de Paulmy fait l'acquisition du château de Neuilly-sur-Seine.



Hermann Maurice de Saxe Maréchal de France

Hermann Maurice de Saxe, Comte de Saxe, est fait Maréchal de France en 1741 par Louis XV.

Il est appelé le maréchal de Saxe.

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy soutient les réformes engagées dans l'armée par Hermann Maurice de Saxe, en particulier dans l'artillerie.


Anne-Claudine-Louise d'Arpajon

Mariage de Louis Philippe Marc Antoine de Noailles avec Anne-Claudine-Louise d'Arpajon

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles épouse au Palais du Luxembourg à Paris le 27 novembre 1741 Anne-Claudine-Louise d'Arpajon (1729-1794). Leurs enfants sont :



Bataille de Hickelsberg

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles s'illustre particulièrement à Hickelsberg en Bavière en 1742, où il sauve l'armée française de la déroute.



Marc-René de Montalembert Capitaine des gardes de Louis-François Ier de Bourbon-Conti

Lors de la guerre de succession d'Autriche, le 10 juillet 1742, Marc-René de Montalembert est nommé capitaine des gardes de Louis-François Ier de Bourbon-Conti.



Marc-Pierre de Voyer de Paulmy Ministre d'État

Le 26 août 1742, Marc-Pierre de Voyer de Paulmy est nommé ministre d'État et appelé au Conseil comme adjoint à Pierre-Paul Guérin de Tencin.


Marc-Pierre de Voyer de Paulmy - par Hyacinthe Rigaud

Mort de François-Victor Le Tonnelier de Breteuil

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy Secrétaire d'État de la Guerre

François-Victor Le Tonnelier de Breteuil est marquis de Fontenay-Trésigny, Seigneur de Villebert, de Breteuil, du Mesnil-Chassemartin, des Chapelles, de Villenevotte et de Palaiseau, Baron de Boitron et de Preuilly.

Ses relations avec André Hercule de Fleury ne sont pas si mauvaises que cela.

François-Victor Le Tonnelier de Breteuil meurt rue Vivienne à Paris chez André Hercule de Fleury à Issy le 7 janvier 1743 d'apoplexie.

Il est inhumé à Fontenay Trésigny en Brie en Seine-et-Marne.

L'avenue de Breteuil et la place de Breteuil, dans le 7e arrondissement de Paris, portent son nom.

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy lui succède et devient secrétaire d'État de la Guerre de Louis XV le janvier 1743.



Réunion du corps des fortifications au département de la guerre

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy réunit le corps des fortifications au département de la guerre en 1743.



Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville Intendant de la province de Hainaut

Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville est nommé Intendant de la Province de Hainaut à Valenciennes le 1er mars 1743, sur la recommandation de Marc-Pierre de Voyer de Paulmy.



Louis Philippe Marc Antoine de Noailles Brigadier

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles devient Brigadier le 20 février 1743.

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles devient chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le 11 avril 1743.


George II de Grande-Bretagne à la bataille de Dettingen par John Wootton Bataille de Dettingen

Bataille de Braunau

Bataille de Deckendorf

Bataille de Dettingen

La France est désireuse de ménager ses finances. L'armée et l'État sont trop peu impliqués dans cette guerre de Succession d'Autriche.

Les Bavarois, alliés de la France, subissent une défaite sévère près de Braunau le 9 mai 1743.

Une armée alliée d'environ 50 000 hommes (Britanniques, Hanovriens et Autrichiens) dite pragmatique commandée par le roi George II de Grande-Bretagne et formée sur le Rhin inférieur.

Après le retrait de Jean-Baptiste François Desmarets, elle s'avance vers le sud dans le pays du Main et du Neckar.

Le 27 mai 1743 à la bataille de Deckendorf, Louis-François Ier de Bourbon-Conti a son cheval tué sous lui et perd ses équipages.

Une armée française d'environ 70 000 soldats sous les ordres d'Adrien Maurice de Noailles est rassemblée sur le cours moyen Rhin pour contrer cette nouvelle force.

Mais François-Marie de Broglie est en pleine retraite, et les places fortes de Bavière capitulent les unes après les autres devant le prince Charles.

Les Français et les Bavarois sont presque expulsés de la région du Rhin quand la bataille de Dettingen se déroule le 27 juin 1743 (16 juin du calendrier julien) à Dettingen, village de la commune de Karlstein am Main en Bavière.

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles à Dettingen a 2 chevaux tués sous lui.

Jules Charles Henri de Clermont-Tonnerre se trouve à cette bataille.

Gabriel d'Arsac de Ternay prend part à la bataille Dettingen où il est fait prisonnier.

George II de Grande-Bretagne, complètement dominé dans la manœuvre par des adversaires mieux aguerris, est en grand danger entre Aschaffenbourg et Hanau dans le défilé formé par les collines Spessart et la rivière Main, n'ayant pas eu de ravitaillement notamment en pain depuis une semaine.

Adrien Maurice de Noailles parvient à prendre dans la nasse l'armée austro-britannique.

Il s'apprête à l'anéantir grâce aux pièces d'artillerie qui ferment les deux issues du défilé du Main.

Louis VII de Gramont, son neveu, à la tête de 23 000 hommes, doit garder un des 2 passages.

Impatient au bout de 6 heures d'attente, Louis VII de Gramont traverse le Main devant le village de Dettingen et lance une attaque en masse contre un ennemi qui n'a plus rien à perdre, contraignant l'artillerie française à interrompre son bombardement.

Repoussés, ses hommes cherchent à se replier sur les ponts mais certains de ceux-ci s'effondrent et les soldats sont noyés.

La compagnie des chevau-légers de la garde royale française y est anéantie.

Adrien Maurice de Noailles porte certainement une part de responsabilité dans cette défaite.

Les coalisés sont ainsi sauvés d'un anéantissement certain.

La route d'Hanau leurs est ouverte aux coalisés.

William Augustus de Grande-Bretagne est blessé lors de cette bataille. Il devient un héros national.

L'honneur de la victoire des coalisés revient principalement à Léopold-Philippe d'Arenberg, qui est blessé dans l'action. George II de Grande-Bretagne est témoin de sa bravoure et de son l'habileté.

George II de Grande-Bretagne quitte l'armée le 1er octobre 1743, pour se rendre dans ses États de Hanovre.

Il remet le commandement Léopold-Philippe d'Arenberg qui fait repasser le Rhin à ses troupes, leur assigne des quartiers d'hiver.

C'est la dernière fois qu'un souverain régent du Royaume-Uni menera ses troupes dans une bataille dont le souvenir est encore célébré particulièrement à l'académie royale militaire de Sandhurst.

En souvenir de la victoire, Haendel compose son Dettingen Te Deum.

La bravoure de Louis-François Ier de Bourbon-Conti touche Louis XV, qui lui octroie en récompense une augmentation de 36 000 livres sur son gouvernement du Poitou et le reçoit au château de Fontainebleau le 9 novembre 1743.



Création des grenadiers royaux

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy crée les grenadiers royaux en 1744.



Mariage de François Antoine avec Elisabeth Longy

François Antoine épouse en la cathédrale Saint-Louis de Versailles le 1er mai 1744 Élisabeth Longy, fille de Jean Baptiste Longy, Receveur des octrois de Châlons, et de Marie Anne Balote. Leurs enfants sont :



Marc-Pierre de Voyer de Paulmy Surintendant des postes et relais de France

En 1744, Marc-Pierre de Voyer de Paulmy est nommé Surintendant des postes et relais de France.



Louis Philippe Marc Antoine de Noailles Maréchal de Camp

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles devient Maréchal de Camp en mai 1744.



Naissance de Louise Henriette Charlotte Philippine de Noailles

Louise Henriette Charlotte Philippine de Noailles naît le 23 août 1745, fille de Louis Philippe Marc Antoine de Noailles et d'Anne-Claudine-Louise d'Arpajon.



Marc-René de Voyer d'Argenson Brigadier

Lieutenant du régiment royal de Berri-cavalerie, Marc-René de Voyer d'Argenson devient brigadier le 1er mai 1745.


Bataille de Fontenoy

Siège de Tournai

Mort de Daniel de Talleyrand-Périgord Marquis de Talleyrand, Comte de Grignols et de Mauriac

Mort d'Alexandre de Beauvau-Craon

Bataille de Fontenoy

Mort de Louis VII de Gramont

Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, Hermann Maurice de Saxe, commande l'armée française.

Sous le couvert d'une diversion lancée vers Mons, Hermann Maurice de Saxe rabat le gros de ses troupes vers Tournai qui est totalement investie le 26 avril 1745.

William Augustus de Grande-Bretagne commande l'ensemble des forces alliées : Provinces-Unies, Grande-Bretagne, Hanovre et Autriche.

Leurrés par la diversion française, les généraux alliés rassemblent dans la précipitation leurs effectifs près de Bruxelles et se mettent d'abord en route le 30 avril 1745 vers Mons avant finalement d'obliquer leur marche vers Tournai.

Prévoyant l'arrivée de l'armée alliée, Hermann Maurice de Saxe ordonne d'édifier des retranchements sur la rive droite de l'Escaut.

Dès le 8 mai 1745, le village de Fontenoy est fortifié et 2 solides redoutes édifiées près de la corne du bois de Barry.

Daniel de Talleyrand-Périgord, Brigadier d'infanterie et colonel du régiment de Normandie, meurt le 9 mai 1745 lors du Siège de Tournai.

Le 10 mai 1745, 3 nouvelles redoutes sont érigées entre Fontenoy et Antoing.

La bataille entre les 2 armées se déroule le mardi 11 mai 1745 sur la plaine de Fontenoy, à 7 kilomètres au sud-est de Tournai.

La bataille débute dès 5 heures du matin par de violents tirs d'artillerie

Suite à de nombreux retards dans le déploiement des troupes alliées, les premières attaques ne débutent que vers 9 heures du matin.

Par 2 fois, les attaques menées par les régiments hollandais contre Fontenoy et Antoing sont repoussées par la puissante artillerie française et les défenseurs français.

Voulant forcer le destin, William Augustus de Grande-Bretagne ordonne dès lors vers 10h30 à ses bataillons anglo-hanovriens d'attaquer entre la corne du bois de Barry et le village de Fontenoy.

Malgré une canonnade meurtrière, les régiments britanniques arrivent au contact vers 11 heures avec la première ligne française.

S'avançant à la tête du 1er bataillon des Gardes britanniques, un officier, Charles Hay, veut encourager ses hommes en se moquant des Français.

Sortant une petite flasque d'alcool, il boit à leur santé en se moquant d'eux.

Apercevant cet insolent Britannique, un officier français, le comte d'Anterroches, croit qu'il s'agit d'une invitation à tirer.

Il lui aurait répondu des mots, vraisemblablement proches du célèbre: Messieurs les Anglais, tirez les premiers! Les Français furent toutefois les premiers à tirer.

Ouvrant à leur tour de terribles feux, les troupes britanniques ne tardent pas à culbuter les premiers rangs ennemis, à ouvrir une brèche et à s'avancer dans le camp français.

Craignant que l'armée française ne soit coupée en 2, Hermann Maurice de Saxe entreprend aussitôt de lancer de sanglantes contre-attaques qui, finalement, bloquent l'avance des britanniques.

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles charge la colonne anglaise à la tête d'une brigade de cavalerie.

Gaspard de Clermont-Tonnerre intervient d'une façon décisive à la tête de la cavalerie, en dirigeant une attaque fulgurante qui disloque le carré ennemi et permet de remporter une victoire qui fut longtemps indécise.

Jules de Clermont Tonnerre commande son régiment lors de cette bataille.

À la tête de son régiment, Claude-Louis-François de Régnier charge 3 fois, la colonne anglaise.

Charles-Maurice Grimaldi participe à cette bataille le 11 mai 1745, durant laquelle il est blessé.

Alexandre de Beauvau-Craon meurt lors de cette à la bataille.

Forcés de se réorganiser défensivement, les régiments anglo-hanovriens William Augustus de Grande-Bretagne adoptent dès lors une position de rectangle à 3 côtés fermés.

Voyant apparaître vers 13h les premiers renforts français, menés par Ulrich Frédéric Woldemar de Lowendal, William Augustus de Grande-Bretagne ordonne finalement à ses troupes de se replier sur Vezon.

Au cours de ce repli, le régiment irlandais de Bulkeley parvient à s'emparer du drapeau du second bataillon des Gardes britanniques.

Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis a l'idée et la direction de la manœuvre qui anéantit la colonne de William Augustus de Grande-Bretagne.

La bataille prend fin vers 14h.

Une heure plus tard, les derniers éléments hollandais quittent le champ de bataille.

Les forces alliées se replient au cours de la nuit vers la place d'Ath.

Louis-Ferdinand de France participe aux côtés de Louis XV à cette bataille qui est son baptême du feu et où il fit preuve de courage, recevant cependant de la bouche même du roi une belle leçon d'humanité propre à édifier le futur chef d'état :

le sang de nos ennemis est toujours le sang des hommes. La vraie gloire c'est de l'épargner.

Après la victoire de Fontenoy, les troupes du roi de France s'emparent aisément de la ville de Tournai.

Louis Antoine de Gontaut-Biron participe à cette bataille.

Louis Charles César Le Tellier s'illustre lors de cette bataille.

Claude-Louis-François de Régnier participe à cette bataille.

Marc-René de Voyer d'Argenson se distingue personnellement lors de cette bataille où il commande le régiment de Berry.

Louis VII de Gramont meurt durant cette bataille tué d'un coup de canon.

Durant cette bataille, Antoine Adrien Charles de Gramont est auprès de Louis VII de Gramont, son père.

Hermann Maurice de Saxe distingue Noël Jourda de Vaux lors de cette bataille et lors des sièges de Tournai, d'Oudenarde, de Dendermonde et d'Ath.

Claude Constant Esprit Jouvenel de Harville des Ursins et Jules Charles Henri de Clermont-Tonnerre participent à cette bataille et aux sièges des villes et citadelles de Tournai, Dendermonde, Audenarde et Ath.

L'incapacité à pousser l'avantage diplomatique de la France après cette victoire de Fontenoy expose René Louis de Voyer de Paulmy aux critiques.



Marc-René de Montalembert Mestre de camp de cavalerie

Marc-René de Montalembert reçoit une commission de mestre de camp de cavalerie le 18 octobre 1745.

Marc-René de Montalembert fait en cette qualité, à l'armée du Bas-Rhin, la campagne de 1745.



Réforme les hôpitaux militaires

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy réforme les hôpitaux militaires de 1746 à 1747.



Louis Philippe Marc Antoine de Noailles Chevalier de la Toison d'or

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles devient Chevalier de la Toison d'or le 27 mai 1746.



Marc-René de Montalembert Chevalier de Saint-Louis

Marc-René de Montalembert devient chevalier de Saint-Louis le 15 avril 1746.

Marc-René de Montalembert fait la campagne de Flandre en 1746.



Marc-René de Montalembert Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis

Marc-René de Montalembert devient Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis en 1747.



Démission de René Louis de Voyer de Paulmy

René Louis de Voyer de Paulmy est disgracié et démissionne en janvier 1747.

René Louis de Voyer de Paulmy devient président de l'Académie des inscriptions et belles-lettres lorsqu'il quitte le gouvernement.

René Louis de Voyer de Paulmy consacre le reste de sa vie à des travaux littéraires.

Il a laissé de nombreux écrits, publiés de son vivant ou après sa mort.

La faveur de Marc-Pierre de Voyer de Paulmy, son frère, est alors à son zénith : Marc-Pierre de Voyer de Paulmy obtient les " grandes entrées.



Mariage de Marc-René de Voyer d'Argenson avec Jeanne Marie Constance de Mailly

Marc-René de Voyer d'Argenson épouse le 19 avril 1745 ou le 10 janvier 1747 Joséphine Marie Constance de Mailly d'Haucourt, fille d'Augustin-Joseph de Mailly et de Constance Colbert de Torcy.

Leurs enfants sont :



Louis Philippe Marc Antoine de Noailles Duc de Mouchy

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles reçoit le titre espagnol de (1er) Duc de Mouchy en 1747.



Louis Philippe Marc Antoine de Noailles Lieutenant-Général

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles devient Lieutenant-Général le 10 mai 1748,



Marc-René de Montalembert Gouverneur du château de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon

Marc-René de Montalembert devient, par provisions du 4 janvier 1748, Gouverneur du château de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon en survivance de Jacob de Montalembert, son père.



Marc-Pierre de Voyer de Paulmy Membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy est nommé membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1748.



Louis Philippe Marc Antoine de Noailles Lieutenant-Général

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles devient Lieutenant-Général le 10 mai 1748.



Marc-René de Voyer d'Argenson Maréchal de camp

Marc-René de Voyer d'Argenson est créé maréchal de camp le 10 mai 1748.



Création de l'école royale du génie de Mézières

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy crée l'école royale du génie de Mézières de 1749 à 1750.



Marc-René de Voyer d'Argenson associé libre de l'Académie royale de peinture et de sculpture

Marc-René de Voyer d'Argenson est associé libre de l'Académie royale de peinture et de sculpture le 29 mars 1749.



Exil de Jean Frédéric Phélypeaux

Jean Frédéric Phélypeaux reste Secrétaire d'État à la Marine jusqu'au 23 avril 1749.

Jean Frédéric Phélypeaux est disgracié et exilé à 40 lieues de Paris.

Jean Frédéric Phélypeaux choisit d'abord Bourges, dont le cardinal archevêque, Monseigneur de La Rochefoucauld, était son cousin, logeant dans un petit pavillon dépendant du palais archiépiscopal.

C'est là qu'il se lie avec l'abbé de Véri, alors grand vicaire.

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy se voit confier le département de Paris.


Aile orientale du château d'Arnouville-lès-Gonesse - seule partie achevée

Mort de Louis Charles de Machault d'Arnouville

Construction du château Arnouville-lès-Gonesse

Louis Charles de Machault d'Arnouville meurt en 1750.

Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville, son fils, hérite d'un pavillon carré au sud du village d'Arnouville-lès-Gonesse dans le département du Val-d'Oise, seigneurie de sa famille depuis le XVIIe siècle.

Aussitôt, Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville conçoit le projet de faire construire à la place un vaste château.

En 1750, Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville fait construire le château Arnouville-lès-Gonesse par les architectes Pierre Contant d'Ivry et Jean-Michel Chevotet, son associé.

La construction dure de 1751 à 1757.

Les travaux sont d'une grande difficulté du fait d'un terrain inégal où il faut tout créer.

Un seul des 3 corps de bâtiment projetés et la chapelle, sont construits.

Selon Saint-Simon, dès 1751, Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville projette d'y dépenser 4 millions de livres.

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy note dans une lettre de 1751 :

Les ingénieurs Antoine Deparcieux et Laurent construisent une machine hydraulique destinée à élever les eaux du Croult vers les jardins du château.



Liaison de Marc-Pierre de Voyer de Paulmy avec Élisabeth Charlotte Huguet de Sémonville

Élisabeth Charlotte Huguet de Sémonville est veuve Charles-Jean d'Estrades (mort en 1743).

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy vit maritalement en 1750 avec Élisabeth Charlotte Huguet de Sémonville.



Construction du château d'Asnières

Collectionneur d'art, Marc-René de Voyer d'Argenson fait bâtir le château d'Asnières entre 1750 et 1752 par l'architecte Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, pour y présenter sa collection de maîtres flamands.



Édit sur la noblesse militaire

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy promulgue l'édit sur la noblesse militaire en 1750.

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy institue de nouveaux exercices à la prussienne de 1750 à 1755.



Cession d'un moulin à papier sur la Touvre à Ruelle

En 1750 Marc-René de Montalembert rachète un moulin à papier sur la Touvre à Ruelle, qu'il convertit en forge à canons.

Avec cette forge, celle de Forgeneuve à Javerlhac en Périgord et d'autres forges qu'il prend à ferme, Marc-René de Montalembert propose de fournir à la marine les canons de fonte de fer dont elle a besoin.

La proposition de Marc-René de Montalembert est acceptée le 17 septembre 1750.



Reconstruction du château Château de Neuilly-sur-Seine

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy Grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis

En 1751, Marc-Pierre de Voyer de Paulmy fait rebâtir le château de Neuilly-sur-Seine sur les plans de l'architecte Jean-Sylvain Cartaud.

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy reçoit la grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.



Cession de la terre et la seigneurie de Leuville

Charles Léonard de Baylenx vend la terre et la seigneurie de Leuville en 1751 à Louis Philippe Marc Antoine de Noailles.



Mort de Jacob de Montalembert

Jacob de Montalembert meurt le 30 avril 1751.

Marc-René de Montalembert, son fils, entre en possession du château de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon.



Création de l'École militaire

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy promulgue l'édit de création de l'École militaire, sur une idée de Joseph Paris Duverney en 1751.



Marc-René de Montalembert Associé libre de l'académie royale des sciences

Marc-René de Montalembert est nommé associé libre de l'académie royale des sciences vers 1752.



Marc-René de Montalembert Lieutenant-général en Saintonge et Angoumois

Marc-René de Montalembert est pourvu le 20 mars 1752 de la charge de lieutenant-général en Saintonge et Angoumois.


Marc-René de Voyer d'Argenson - Pastel par Quentin de la Tour

Marc-René de Voyer d'Argenson Directeur général des haras, Lieutenant général des armées du roi et Gouverneur du château de Vincennes

En 1752, Marc-René de Voyer d'Argenson est nommé, directeur général des haras, lieutenant général des armées du roi et gouverneur du château de Vincennes.



Marc-René de Montalembert Troisième cornette des chevau-légers de la garde

Le 4 juillet 1752, Marc-René de Montalembert est pourvu de la charge de troisième cornette des chevau-légers de la garde.



Naissance de Philippe Louis Marc Antoine de Noailles

Philippe Louis Marc Antoine de Noailles naît à Paris le 21 novembre 1752, fils de Louis Philippe Marc Antoine de Noailles et d'Anne-Claudine-Louise d'Arpajon.

Il est ondoyé en la paroisse Saint Sulpice à Paris le 22 novembre 1752.

Philippe Louis Marc Antoine de Noailles est Prince et Duc de Poix à sa naissance.



Baptême de Philippe Louis Marc Antoine de Noailles

Philippe Louis Marc Antoine de Noailles est baptisé en la paroisse Notre-Dame de Versailles le 25 avril 1753.



Institution de camps militaires

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy institue des camps militaires de 1753 à 1755.



Naissance de Philippe André François de Montesquiou Fezensac

Philippe André François de Montesquiou Fezensac naît au Château de Marsan dans le Gers le 30 novembre 1753, fils de Marc-Antoine de Montesquiou Fezensac (1701-1783), Seigneur d'Aubiet, et de Françoise Catherine de Narbonne-Lara (1724-1793).



Mort de Marc de Beauvau-Craon Marquis de Beauvau, Prince de Craon et du Saint-Empire, Marquis de Haroué

Marc de Beauvau-Craon meurt le 10 mars 1754.



Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville Secrétaire d'État de la Marine

Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville est :

Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville est renvoyé à son tour du contrôle général des finances le 28 juillet 1754

En compensation, Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville devient Secrétaire d'État de la Marine.

Le fort français, construit en Nouvelle-France en 1754, est nommé Fort Machault en son honneur.



Mort de Marc de Beauvau-Craon

Marc de Beauvau-Craon meurt en 1754.



Réunion de l'artillerie au département de la guerre

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy réunit l'artillerie au département de la guerre en 1755.


Henriette Anne Louise d'Aguesseau

Mariage de Jean Louis François Paul de Noailles avec Henriette Anne Louise d'Aguesseau

Jean Louis François Paul de Noailles épouse en la paroisse Saint-Jean-en-Grève à Paris le 25 février 1755 Henriette Anne Louise d'Aguesseau (1737-1794), Dame de la principauté de Tingry. Leurs enfants sont :



Naissance de François-Xavier Marie Antoine de Montesquiou Fezensac

François-Xavier-Marc-Antoine ou François-Xavier Marie Antoine de Montesquiou Fezensac naît au château de Marsan dans le Gers le 13 août 1755 ou le 3 août 1756, fils de Marc-Antoine de Montesquiou Fezensac (1701-1783), Seigneur d'Aubiet, et de Françoise Catherine de Narbonne-Lara (1724-1793).

François-Xavier Marie Antoine de Montesquiou Fezensac est baptisé à Marsan dans le Gers le 21 août 1755.

François de Narbonne (1720-1792), son oncle maternel, est son parrain.

Catherine de Montesquiou-Marsan-d'Estanson est sa marraine.



Réforme du Dépôt de la Guerre

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy mène la réforme du Dépôt de la Guerre en 1756.



Naissance de Louis Marie Marc Antoine de Noailles

Louis Marie Marc Antoine de Noailles naît à Paris le 17 avril 1756, fils de Philippe de Noailles (1715-1794), Duc de Mouchy, et de Louise d'Arpajon (1729-1794).



Guerre de Sept Ans

Attaque de la Saxe par Frédéric II de Prusse

Alliance franco-autrichienne

Louis XV se trouve contraint d'entrer en guerre.

La guerre de Sept Ans, de 1756 à 1763, est un conflit majeur souvent comparé à la Première Guerre mondiale par le fait qu'il s'est déroulé sur de nombreux théâtres d'opérations :

Il produit un rééquilibrage important des puissances européennes :

Ce conflit oppose principalement :

Cependant, par le jeu des alliances et des opportunismes, la plupart des pays européens et leurs colonies se retrouvent en guerre.

La France est alliée avec l'Autriche, la Russie, la Suède et la Saxe.

La Prusse est alliée avec la Grande-Bretagne et le Hanovre

La Grande-Bretagne déclare la guerre à la France le 15 ou 18 mai 1756.

Ferdinand VI d'Espagne prend bien soin de ne pas prendre part au conflit.

Charles-Emmanuel III de Savoie refuse de prendre part à la Guerre de Sept Ans.

L'affrontement a débuté plus tôt dans les colonies d'Amérique du Nord avant de dégénérer en guerre ouverte en Europe.

En 1756, Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg s'allie à la France et reprend la guerre contre Frédéric II de Prusse afin de récupérer la Silésie. Mais à l'issue de cette guerre, elle aura échoué.

Andreas Peter Bernstorff évite l'implication du Danemark dans cette guerre malgré la proximité de pays en guerre tels que la Russie ou la Suède.

Guillaume VIII de Hesse-Cassel participe à la Guerre de Sept Ans aux côtés de la Prusse et de l'Angleterre contre la France et l'Autriche.

Frédéric II de Hesse-Cassel combat dans les rangs de l'armée prussienne.

Marc-René de Montalembert est envoyé dans les armées suédoises de 1757 à 1758.



Naissance de Louis Marie Marc Antoine de Noailles

Louis Marie Marc Antoine de Noailles naît à Paris le 17 avril 1756, fils de Louis Philippe Marc Antoine de Noailles et d'Anne-Claudine-Louise d'Arpajon.

Il est connu sous le nom de vicomte de Noailles.



Exil de Marc-Pierre de Voyer de Paulmy

Sur la proposition de Jeanne-Antoinette Poisson, Marc-Pierre de Voyer de Paulmy est exilé dans son château des Ormes en février 1757

Il est remplacé comme secrétaire d'État de la Guerre par Antoine-René de Voyer de Paulmy d'Argenson, son neveu, le marquis de Paulmy.



Marc-Antoine II de Lévis Capitaine dans le régiment de la Reine-cavalerie

Marc-Antoine II de Lévis devient Capitaine dans le régiment de la Reine-cavalerie en 1758.



Marc-René de Montalembert Conseiller et expert militaire dans les armées russes

De 1759 à 1760, Marc-René de Montalembert est envoyé dans les armées russes afin d'y jouer un rôle de conseiller et d'expert militaire.



Retraite de Louis Philippe Marc Antoine de Noailles

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles est retiré du service en 1759.



Mariage de Fulgence Eugène Octave Augustin de Rosen-Kleinroop avec Marie Antoinette Louise Jouvenel de Harville des Ursins

Fulgence Eugène Octave Augustin de Rosen-Kleinroop (28 août 1737-avril 1775), Marquis de Bollwiller, épouse en 1760 Marie Antoinette Louise Jouvenel de Harville des Ursins (1745-1798). Leur enfant est :

Louise-Élisabeth de Bourbon-Condé, Anne Pierre d'Harcourt, Marie Thomas Auguste Goyon de Matignon, Charles de Fitz-James et Victoire Louise Josèphe Goyon de Matignon sont témoins à ce mariage.


Le marchand Johann Ernst Gotzkowsky demande à Gottlob Curt Heinrich von Tottleben qui se trouve sur le canapé d'épargner la ville

Raid sur Berlin

La fin de l'été 1760 se passe en marches et contremarches autour de Schweidnitz ou Swidnica que les Autrichiens ne sont pas en mesure d'assiéger tant que l'armée principale de Frédéric II de Prusse est déployée dans cette région.

Piotr Saltykov, qui campe près de l'Oder avec une armée russe de 60 000 hommes, ne souhaite pas engager la bataille contre Frédéric II de Prusse, craignant de subir l'essentiel des pertes pour le seul profit des Autrichiens.

Marc-René de Montalembert, l'envoyé militaire français, suggère alors un raid combiné austro-russe sur Berlin qui obligerait Frédéric II de Prusse à quitter la Silésie.

Ce projet est retardé par la maladie de Piotr Saltykov, remplacé provisoirement par Villim Fermor.

Le plan envisagé par les assaillants prévoit de feindre une attaque autrichienne sur la ville de Guben, ce qui doit permettre ensuite à une force russe menée par Gottlob Curt Heinrich von Tottleben de se détacher et de fondre sur Berlin au nord.

Ensuite une force autrichienne conduite par François Maurice de Lacy doit venir les appuyer pour la capture de la ville.

Une force importante de cosaques et de cavalerie légère doit prendre part au raid afin de l'accélérer.

Gottlob Curt Heinrich von Tottleben mène une avant-garde de 5 600 Russes qui traverse l'Oder et tente de prendre Berlin grâce à la technique militaire du coup de main le 5 octobre 1760.

Cette tentative échoue face à une résistance inattendue.

Hans Friedrich von Rochow, le gouverneur de la ville, veut battre en retraite face à la menace russe, mais le commandant de cavalerie prussien, Friedrich Wilhelm von Seydlitz, se remettant de ses blessures, rallie les 2 000 défenseurs de la ville et réussi à repousser l'assaut jusqu'à la porte de la ville.

Ayant été averti du danger pesant sur Berlin, Frédéric-Eugène de Wurtemberg revient avec ses troupes d'un combat contre les Suédois en Poméranie, tandis qu'un contingent de Saxe les rejoint aussi, portant le nombre de défenseurs de la ville à 18 000.

L'arrivée des troupes autrichiennes, menées par François Maurice de Lacy, cependant, font pencher la balance des forces du côté austro-russe.

Les Autrichiens occupent Potsdam et Berlin-Charlottenburg.

Face à cette supériorité numérique, les défenseurs prussiens sont contraints d'abandonner la ville et de battre en retraite près de Spandau.

Le 9 octobre 1760, le conseil municipal décide de livrer la ville aux Russes plutôt qu'aux Autrichiens, ennemis jurés de la Prusse.

Les Russes demandent immédiatement 4 millions de thalers en échange de leur protection des propriétés privées.

Un commerçant prussien, Johann Ernst Gotzkowsky, négocie et obtient la réduction de la taxe à 1,5 million de thalers.

Pendant ce temps les Autrichiens pénètrent dans la ville malgré les termes de la capitulation et en occupent rapidement une grande partie.

Les Autrichiens et les Saxons sont plus enclins à se venger sur la ville du comportement des Prussiens dans les territoires occupés de Saxe et d'Autriche.

Les Russes eux, soucieux d'améliorer leur réputation internationale, agissent généralement avec plus de retenue et de respect envers les habitants; Gottlob Curt Heinrich von Tottleben fait même fusiller quelques pillards autrichiens et saxons.

Plusieurs zones de la ville sont saccagées par les occupants, et différents palais royaux brûlés.

Environ 18 000 mousquets et 143 canons sont saisis.

Des drapeaux de guerre autrichiens et russes, capturés au cours des combats, sont récupérés et environ 1 200 prisonniers de guerre sont libérés.

La rumeur que Frédéric II de Prusse marche au secours de Berlin avec des forces en grand nombre pousse les assaillants à se retirer de la ville, tout en ayant accompli leurs objectifs principaux.

Les occupants quittent la cité le 12 octobre 1760, les 2 alliés partant chacun dans une direction différente.

Après avoir appris le départ des forces ennemies de Berlin, Frédéric II de Prusse fait faire demi-tour à son armée pour se concentrer sur la Silésie et la Saxe.

Frédéric II de Prusse est furieux que ses forces locales ainsi que les habitants de la ville n'aient pas su résister plus activement aux assaillants.


Louise Henriette Charlotte Philippine de Noailles

Mariage d'Emmanuel Céleste Auguste de Durfort-Civrac avec Louise Henriette Charlotte Philippine de Noailles

Emmanuel Céleste Auguste de Durfort-Civrac épouse le 10 ou le mardi 16 décembre 1760 Louise Henriette Charlotte Philippine de Noailles, fille de Louis Philippe Marc Antoine de Noailles et d'Anne-Claudine-Louise d'Arpajon. Leur enfant est :


Marc-René de Montalembert - par Quentin de La Tour (XVIIIe siècle) -, Musée national du château de Versailles et des Trianons

Retour de Marc-René de Montalembert en France

Marc-René de Montalembert Maréchal de camp

Marc-René de Montalembert retourne en France en 1761.

À cette occasion, Marc-René de Montalembert est promu Maréchal de camp le 20 février 1761 par Étienne-François de Choiseul.



Mariage de François Gaston de Lévis avec Gabrielle Augustine Michel

François Gaston de Lévis quitte momentanément son poste à l'armée du Bas-Rhin en 1762.

François Gaston de Lévis épouse Gabrielle Augustine Michel, fille de Gabriel II Michel de Tharon. Leurs enfants sont :

Gabrielle Augustine Michel est dotée de 8 millions de livres.



Mariage de Marc-Antoine II de Lévis avec Louise Marie Madeleine Grimod de La Reynière

Marc-Antoine II de Lévis épouse le 1er décembre 1762 Louise Marie Madeleine Grimod de La Reynière, Dame de Clichy-la-Garenne. Leur enfant est :



Marc-Antoine II de Lévis Colonel du régiment de Picardie

Marc-Antoine II de Lévis devient Colonel du régiment de Picardie en 1763.



Naissance de Pierre-Marc-Gaston de Lévis

Pierre-Marc-Gaston de Lévis naît à Paris le 7 mars 1764, fils de François Gaston de Lévis (1719-1787) et de Gabrielle Augustine Michel de Tharon (1744-1794).



Retour à Paris de Marc-Pierre de Voyer de Paulmy

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy ne peut revenir à Paris qu'en juin 1764, 3 mois après la mort de Jeanne-Antoinette Poisson.



Mort de Marc-Pierre de Voyer de Paulmy Comte d'Argenson

Marc-René de Voyer d'Argenson Comte d'Argenson

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy meurt à Paris le 22 ou le 26 août 1764.

Il est inhumé à l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet à Paris.

Marc-René de Voyer d'Argenson, son fils, devient Comte d'Argenson.

Marc-René de Voyer d'Argenson hérite du château des Ormes dans la Vienne.



Louis Philippe Marc Antoine de Noailles Duc de Poix

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles est fait Duc de Poix en 1767 en France.

Ce titre de duc à brevet d'honneur est en principe non transmissible.



Louis Philippe Marc Antoine de Noailles Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles devient Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit le 7 juin 1767.



Mariage de Philippe Louis Marc Antoine de Noailles avec Anne Louise de Beauvau-Craon

Philippe Louis Marc Antoine de Noailles épouse le 9 septembre 1767 Anne Louise de Beauvau-Craon, fille du maréchal Charles Juste de Beauvau-Craon et de Marie-Charlotte Sophie de La Tour d'Auvergne. Leurs enfants sont :



Marc-René de Voyer d'Argenson Membre honoraire de l'Académie royale de peinture et de sculpture

Marc-René de Voyer d'Argenson devient membre honoraire de l'Académie royale de peinture et de sculpture le 26 septembre 1767.



Mariage de Victor Thérèse Charpentier d'Ennery avec Bénédicte d'Alesso

Victor Thérèse Charpentier d'Ennery Gouverneur général des Iles sous le Vent

Victor Thérèse Charpentier d'Ennery épouse à Paris le 11 janvier 1768 Bénédicte d'Alesso (1752-1819). Leurs enfants sont :

Victor Thérèse Charpentier d'Ennery devient Gouverneur général des Iles sous le Vent de 1768 à 1771.



Philippe Louis Marc Antoine de Noailles Carabiniers

Philippe Louis Marc Antoine de Noailles entre dans les carabiniers en 1768.



Naissance de Marie Michelle Françoise Pauline de Montmorin Saint-Hérem

Marie Michelle Françoise Pauline de Montmorin Saint-Hérem naît à Mussy-sur-Seine alors Mussy-L'Evêque dans l'Aube le 15 août 1768, fille de Armand-Marc de Montmorin Saint-Hérem (1746-1792) et de Françoise Gabrielle de Tane (1741-1794)



Naissance de Marc Nicolas Louis Pécheux

Marc Nicolas Louis Pécheux naît à Bucilly dans l'Aisne le 28 janvier 1769.



Cession du château d'Asnières

Transformation du château des Ormes

Marc-René de Voyer d'Argenson vend le château d'Asnières en 1769.

De 1769 à 1778, Marc-René de Voyer d'Argenson entreprend de faire transformer par l'architecte Charles De Wailly le château des Ormes dans la Vienne.

La cour d'honneur du château des Ormes dans la Vienne abrite une statue en marbre de Louis XV, façonnée par Pigalle, ainsi que 7 canons et un obusier anglais donnés par Louis XV à la suite de la bataille de Fontenoy.



Mariage de Jacques Rilliet avec Marguerite Julien

Jacques Rilliet épouse à Paris le 8 avril 1769 Marguerite Julien (1750-1836). Leurs enfants sont :

Jacques Rilliet, d'origine genevoise, est Banquier à Paris associé à Marc et Jean Lullin.


Marie-Joséphine de Commarieu

Mariage de Marc-René de Montalembert avec Marie-Joséphine de Commarieu

Marc-René de Montalembert épouse le 13 avril 1770 Marie-Joséphine de Commarieu (1750-1832),



Philippe Louis Marc Antoine de Noailles Capitaine au régiment de Noailles-dragons

Philippe Louis Marc Antoine de Noailles est nommé capitaine au régiment de Noailles-dragons en 1770.


Anne-Claudine-Louise d'Arpajon

Anne-Claudine-Louise d'Arpajon Dame d'honneur de Marie-Antoinette d'Autriche

Arrivée de Marie-Antoinette d'Autriche

Anne-Claudine-Louise d'Arpajon est nommée dame de compagnie de Marie-Antoinette d'Autriche.

Anne-Claudine-Louise d'Arpajon part à sa rencontre à la frontière avec l'ensemble de l'entourage français à l'arrivée de la dauphine en France le 7 mai 1770.

Elle a la responsabilité de veiller à ce que la dauphine à Versailles respecte bien les us et coutumes de la cour de Versailles.

Marie-Antoinette d'Autriche ne lui accorde pas sa faveur, ayant le sentiment de ne pouvoir faire tout ce qu'elle aurait aimé, et lui donne le surnom de Madame l'Étiquette.

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles et Anne-Claudine-Louise d'Arpajon occupent une position éminente à la cour de Louis XVI.


Château de Lugny-lès-Charolles Château de Lugny-lès-Charolles

Reconstruction du château de Lugny-lès-Charolles

Le château de Lugny-lès-Charolles en Saône-et-Loire est un ancien château fort.

En 1770 ou en 1771, Marc-Antoine II de Lévis le fait reconstruire par l'architecte bourguignon Edme Verniquet (1727-1804).

Le château de Lugny-lès-Charolles se trouve à l'extrémité du plateau dominant l'église du bourg et la vallée de l'Arconce.



Naissance de Marc-René Marie de Voyer d'Argenson

Marc-René Marie de Voyer d'Argenson naît à Paris le 10 septembre 1771, fils de Marc-René Marie de Voyer d'Argenson (1722-1782) et d'Anne ou Jeanne Marie Constance de Mailly (1734-1783).


Geneviève Adélaïde Helvetius - Portrait en 1786 par Élisabeth Vigée Lebrun

Mariage de François Antoine Marc d'Andlau avec Geneviève Adélaïde Helvetius

François Antoine Marc d'Andlau épouse le 27 septembre 1772 Geneviève Adélaïde Helvetius. Leurs enfants sont :


Louis Marie Marc Antoine de Noailles - Buste par Antoine-Laurent Dantan

Mariage de Louis Marie Marc Antoine de Noailles avec Anne Jeanne Baptiste Pauline Adrienne Louise Catherine Dominique de Noailles

Louis Marie Marc Antoine de Noailles (1756-1804) épouse le 19 septembre 1773 Anne Jeanne Baptiste Pauline Adrienne Louise Catherine Dominique de Noailles. Leurs enfants sont :



Mariage de Louis Marie Marc Antoine de Noailles avec Louise de Noailles

Louis Marie Marc Antoine de Noailles épouse le 19 septembre 1773 Louise de Noailles, sa cousine.

Leurs enfants sont :



Philippe Louis Marc Antoine de Noailles Colonel au régiment de Noailles-dragons

Philippe Louis Marc Antoine de Noailles devient Colonel au régiment de Noailles-dragons en 1774.



Mort de Marie Pauline Josèphe de Chalvet de Rochemonteix

Marie Pauline Josèphe de Chalvet de Rochemonteix meurt au château de Vernassal en Haute-Loire le 13 décembre 1774.

Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville, sa fille, est l'aînée d'une fratrie de 4 orphelins.

Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville est placée sous la tutelle :

Son éducation est confiée aux filles du Saint-Sacrement.

Marie Michelle Françoise Pauline de Montmorin Saint-Hérem surnomme Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville, sa cousine, la pauvre grande.



Philippe Louis Marc Antoine de Noailles Capitaine des Gardes du corps du roi

Le roi confie à Philippe Louis Marc Antoine de Noailles en 1775 la charge de capitaine des Gardes du corps du roi.


Louis de Noailles Louis Philippe Marc Antoine de Noailles Louis Philippe Marc Antoine de Noailles - Miniature à la gouache et aquarelle sur ivoire de forme ovale - Trace de signature à gauche à l'or très peu visible. Cerclée d'or et montée en broche : 3,5 cm x 3 cm 3,10 x 2,50 cm par François Louis Lonsing - Ancienne collection Thirgartner dit Duparc - né en 1776

Louis de Noailles Maréchal de France

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles Maréchal de France

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles, Duc de Noailles, est fait Maréchal de France le 24 mai 1775 par Louis XVI.

Philippe Marc Antoine de Noailles, Duc de Mouchy, est fait Maréchal de France le 24 mai 1775 par Louis XVI.

Il n'aura jamais commandé en chef une armée importante, mais aura montré des capacités militaires bien supérieures à celles de Louis Philippe Marc Antoine de Noailles, son frère aîné, nommé le même jour.



Louis Philippe Marc Antoine de Noailles Gouverneur de Guyenne

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles, succédant à Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis, son oncle, est nommé Gouverneur en chef de la province de Guyenne de 1775 à 1786.



Marc-René de Montalembert Créateur d'un nouveau système de fortifications

Entre 1776 et 1794, Marc-René de Montalembert publie les 11 volumes de son ouvrage capital, la fortification perpendiculaire, ou l'art défensif supérieur à l'art offensif.

Marc-René de Montalembert milite pour des fortifications dotées d'une grande puissance de feu grâce à l'emploi de canons plus puissants qu'à l'époque de Vauban.

Il remet en question le tracé bastionné.

Il lui préfère des forts dotés d'un tracé polygonal, dont les fossés sont toujours protégés par des caponnières, mais dotés de tours à canons.

Ses forts sont, de plus, dépourvus d'ouvrages de défense avancée.

Prenant en compte les progrès de l'artillerie, Marc-René de Montalembert recommande d'éloigner la zone des combats de l'enceinte des places fortes.

Les forts distants d'une dizaine de kilomètres font front à l'ennemi et se flanquent mutuellement.

Le succès de ce nouveau système de fortifications est incontestablement prouvé aux sièges de Hanovre et de Brunswick.

Mais ce système change une partie des idées reçues.

En forçant le génie militaire à sortir du terre-à-terre et de la routine, Marc-René de Montalembert soulève l'opposition et les attaques très vives d'un grand nombre d'adversaires qu'il eut peut-être le tort d'aigrir encore par des réponses imprimées, dans lesquelles il a trop raison dans le fond pour en adoucir la forme.



Joseph Mathurin Fidèle Lesuire Marin

Le 18 novembre 1778, Joseph Mathurin Fidèle Lesuire s'engage dans la marine.

Joseph Mathurin Fidèle Lesuire fait les campagnes de la Grenade et de Savannah sur le vaisseau le Réfléchi, en qualité de pilotin et de timonier.

Louis Marie Marc Antoine de Noailles prend part au combat de la Grenade.

Louis Marie Marc Antoine de Noailles prend part au combat de Savannah.



Préparation de l'invasion de l'Angleterre

En 1779, Philippe Louis Marc Antoine de Noailles se prépare à envahir l'Angleterre.



Naissance d'Armand Gaston Félix d'Andlau

Armand Gaston Félix d'Andlau naît à Paris le 16 novembre 1779, fils de Frédéric-Antoine-Marc d'Andlau et de Geneviève-Adélaïde Helvétius (26 janvier 1754-20 novembre 1817).



Marc-Antoine II de Lévis Maréchal de camp

Marc-Antoine II de Lévis est promu au grade de Maréchal de camp en 1781.

Marc-Antoine II de Lévis est décoré de l'ordre de Saint-Louis.



Louis Marie Marc Antoine de Noailles Mestre de camp lieutenant commandant du régiment de roi-dragons

Louis Marie Marc Antoine de Noailles passe en Amérique avec le corps de Jean-Baptiste Donatien de Vimeur.

Le 27 janvier 1782, il est Mestre de camp lieutenant commandant du régiment de roi-dragons.



Mort de Marc-René de Voyer d'Argenson Marquis de Voyer Comte de Paulmy Vicomte de La Guerche Baron des Ormes

Dans l'accomplissement de ses devoirs, à Rochefort, qu'il gagne le germe d'une maladie pernicieuse.

Marc-René de Voyer d'Argenson meurt au château des Ormes dans la Vienne le 18 septembre 1782.

Il est inhumé dans l'église de Paulmy, lieu de sépulture de sa famille.



Naissance de Louis Joseph Alexis de Noailles

Louis Joseph Alexis de Noailles naît à Paris le 1er juin 1783, fils de Louis Marie Marc Antoine de Noailles (1756-1804) et de Jeanne-Baptiste-Adrienne-Pauline-Louise-Catherine de Noailles (1758-1794).



Mariage de Pierre-Marc-Gaston de Lévis avec Pauline Louise Françoise de Paule Charpentier d'Ennery

Pierre-Marc-Gaston de Lévis épouse à Paris le mardi 8 juin 1784 Pauline Louise Françoise de Paule Charpentier d'Ennery (1770-1819). Leurs enfants sont :



Philippe Louis Marc Antoine de Noailles Chevalier de l'Ordre de la Toison d'Or

Philippe Louis Marc Antoine de Noailles est fait chevalier de l'Ordre de la Toison d'Or en 1785 et cité parmi les Chevaliers de l'Ordre de Malte.



Assemblée des notables à Versailles

Aimar-Charles-Marie de Nicolaï à l'assemblée des notables

Débat entre Charles-Alexandre de Calonne et Jacques Necker

L'Assemblée des notables, dont les membres sont nommés par le Roi, comprend :

soit au total 147 personnes.

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles et Charles Eugène Gabriel de La Croix sont membres de cette Assemblée des notables.

François Claude Amour du Chariol est Membre de cette Assemblée des notables de 1787 à 1788.

Il y défend les privilèges.

Aimery-Louis-Roger de Rochechouart est désigné par le roi pour faire partie de cette assemblée.

Composée de propriétaires, elle est très majoritairement hostile aux réformes projetées.

La première Assemblée des Notables est prévue le 29 janvier 1787.

En raison d'une indisposition de Charles-Alexandre de Calonne, l'Assemblée ne tient sa première réunion dans l'hôtel des Menus-Plaisirs de Versailles que le 22 février 1787.

Ce délai laisse à l'opposition tout le temps de s'organiser.

L'assemblée constitue 7 bureaux pour examiner le plan du ministre.

Un seul bureau l'approuve, celui que préside Charles X de France.

Le premier bureau, présidé par Louis XVIII, le déclare inconstitutionnel.

Les autres, sans rejeter les réformes, les déclarent inapplicables, et présentent des contre-propositions qui les dénaturent.

Tous feignent de découvrir l'ampleur du déficit et s'en insurgent à plaisir.

Charles-Alexandre de Calonne, irrité, fait imprimer ses rapports, ce qui achève de lui aliéner la Cour.

De tous les partis, c'est le clergé qui se montre le plus virulent.

Les gazetiers et les libellistes, de leur côté, raillent l'assemblée des notables, accusée d'être à la solde du pouvoir, piquant l'amour-propre de certains députés, encouragés dès lors à faire preuve d'indépendance.

Louis François Joseph de Bourbon-Conti n'y joue qu'un rôle relativement effacé, mais insiste sur le délabrement des finances du royaume. Ses interventions montrent qu'il pressent la gravité de la crise que traverse la monarchie.

Aimar-Charles-Marie de Nicolaï est appelé à siéger à l'assemblée des notables. Il s'y fait remarquer par son éloquence.

Devant l'Assemblée des notables, Charles-Alexandre de Calonne accuse Jacques Necker d'avoir trompé l'opinion en publiant de faux renseignements dans son Compte-rendu au Roi : selon lui les comptes de l'année 1781, loin de révéler un excédent, comme Jacques Necker l'avait affirmé, accusaient en réalité un déficit de 50 millions.

Jacques Necker réplique en contestant les chiffres de Charles-Alexandre de Calonne. Cette réponse lui vaut d'être exilé hors de Paris et est à l'origine d'un vif débat public entre les deux hommes.

Charles-Alexandre de Calonne soutenu simplement par Charles X de France et le clan Polignac, haï par Marie-Antoinette d'Autriche est lâché par Louis XVI le 10 avril 1787.



Naissance d'Hardouin Gustave d'Andlau

Hardouin Gustave d'Andlau naît à Paris le 27 septembre 1787, fils de François Antoine Henri ou François Antoine Marc d'Andlau (1740-1820), Comte d'Andlau, et d'Adélaïde Helvetius (1754-1817).



Mort de François Gaston de Lévis

Pierre-Marc-Gaston de Lévis Duc de Lévis

François Gaston de Lévis meurt à Arras le 20 ou le 26 novembre 1787 d'apoplexie.

Un monument est érigé en sa mémoire en la Cathédrale d'Arras.

Pierre-Marc-Gaston de Lévis devient 2e duc de Lévis.



Naissance d'Adèle Charlotte Augustine de Lévis

Adèle Charlotte Augustine de Lévis naît à Saint-Eustache à Paris en 1785 ou le 11 septembre 1788, fille de Pierre-Marc-Gaston de Lévis et de Pauline Louise Françoise de Paule Charpentier d'Ennery.



Philippe Louis Marc Antoine de Noailles Maréchal de camp

En 1788, Philippe Louis Marc Antoine de Noailles est élevé par Louis XVI au grade de maréchal de camp et commande en Alsace une brigade de chasseurs.



Louis Marie Marc Antoine de Noailles Député de la noblesse du baillage de Nemours

Louis Marie Marc Antoine de Noailles est députéé de la noblesse du baillage de Nemours aux états généraux.

Louis Marie Marc Antoine de Noailles joue un rôle important dans la rédaction des cahiers de doléances du baillage de Nemours.

Louis Marie Marc Antoine de Noailles exerce une profonde influence dans le comité militaire



Frédéric-Antoine-Marc d'Andlau Député de la noblesse aux États- généraux du bailliage de Haguenau et Wissembourg

Frédéric-Antoine-Marc d'Andlau devient Député de la noblesse du bailliage de Haguenau et Wissembourg aux États- généraux de 1789.



Marc-Antoine II de Lévis Député de la noblesse

Le 7 avril 1789, Marc-Antoine II de Lévis est élu député de la noblesse aux États- généraux par le bailliage de Dijon.

Il opine avec la droite de la Constituante.



Philippe Louis Marc Antoine de Noailles Député aux États- généraux

Philippe Louis Marc Antoine de Noailles est Député aux États- généraux de 1789.



Louis Marie Marc Antoine de Noailles Député aux États- généraux

Louis Marie Marc Antoine de Noailles est Député de la noblesse du baillage de Nemours aux États- généraux de 1789. Il se signale dès par ses opinions avancées.

Louis Marie Marc Antoine de Noailles joue un rôle important dans la rédaction des cahiers de doléances de la noblesse pour ce baillage.


Réunion des États-généraux à Versailles dans la salle de l'hôtel des Menus Plaisirs.

Réunion des États- généraux

Louis XVI convoque les États- généraux pour obtenir d'eux de l'argent.

Ils se réunissent à Versailles le 4 ou le 5 mai 1789.

À leur ouverture, les États- généraux doivent se composer de :

Adam Philippe de Custine est député de la noblesse de Metz.

Il vote souvent avec la noblesse libérale de Gilbert Motier de La Fayette, et fait partie des premiers à se rallier au Tiers état.

Pierre-Marc-Gaston de Lévis, Grand bailli d'épée du bailliage de Senlis, est députés de la noblesse aux États Généraux.

Alexandre de Beauharnais est envoyé par le bailliage de Blois comme représentant de la noblesse.

Honoré-Gabriel Riqueti est élu aux États- généraux par le Tiers-État d'Aix-en-Provence.

Achille Pierre Dionis du Séjour est élu député de la noblesse de Paris.

Lors de la messe d'ouverture, Monseigneur de La Fare, qui est à la chaire, attaque Marie-Antoinette d'Autriche à mots à peine couverts, dénonçant le luxe effréné de la cour et ceux qui, blasés par ce luxe, cherchent le plaisir dans une imitation puérile de la nature, allusion évidente au Petit Trianon.

À l'ouverture des États- généraux, les députés n'ont en tête que la question du vote.

Deux questions animent alors les débats : celle de la vérification du pouvoir des députés et celle de la modalité du vote - par tête ou par ordre.

Le discours de Necker, centré sur les questions financières, est mal accueilli.

Le 6 mai 1789, le Tiers prend le nom d'Assemblée des communes et demande la vérification des pouvoirs en commun.

La Noblesse et le Clergé refusent de siéger avec le tiers.

Le 11 mai 1789, les députés de la Noblesse se réunissent en assemblée d'ordre, autonome.

Le Clergé temporise, le Tiers refuse tout compromis, l'absence du roi interdit tout arbitrage.



Vote de l'abolition des privilèges

Alexandre de Beauharnais a un rôle actif dans les événements de la nuit du 4 août 1789.

Aimery-Louis-Roger de Rochechouart participe à cet événement.

Sur la motion de Louis Marie Marc Antoine de Noailles L'Assemblée nationale vote :



Complot de Thomas de Mahy

Thomas de Mahy élabore le projet de lever une garnison capable de protéger Louis XVI et sa famille en cas d'émeute.

Il fait appel à deux racoleurs nommés Tourcaty et Morel ainsi qu'à un officier des gardes françaises nommé Marquier, fervent royaliste à qui il remet un pamphlet intitulé Ouvrez donc les yeux dont il aura charge de transmettre à ses hommes dans le but de les recruter.

À la suite des dénonciations de ses racoleurs, Thomas de Mahy est placé sous surveillance et ses projets sont révélés.

Dans la nuit du 24 au 25 décembre 1789 Thomas de Mahy est mis en état d'arrestation ainsi que Victoria de Anhalt-Bernburg-Schaumburg, son épouse.

Des billets sont diffusés dans tout Paris l'accusant lui et Louis XVIII d'avoir ourdi un complot destiné à :

D'après Tulard, Gilbert Motier de La Fayette aurait monté l'affaire pour mettre en cause Louis XVIII mais la provocation n'aboutit pas.

Il en résulte que Louis XVIII se rend à l'hôtel de ville le lendemain et y prononce un discours où il affirme que son lien avec Thomas de Mahy ne tient qu'à son souhait de contracter un emprunt afin de financer ses frais de maison.

La chose est invraisemblable au vu de sa fortune qui fait de lui un des plus riches particuliers de France.

Dans sa captivité, Victoria de Anhalt-Bernburg-Schaumburg aurait en réalité révélé à Jacques-Mathieu Augeard que Thomas de Mahy s'est coalisé avec plusieurs gentilshommes dont :

À cette fin, Louis XVIII aurait mandaté Thomas de Mahy pour négocier un emprunt de 2 millions avec le banquier Chomel.

Le tribunal du Châtelet est chargé d'instruire le procès de Thomas Mahy qui est l'occasion de violentes émeutes jusqu'aux abords de sa prison tant le sujet est devenu brûlant à Paris.

Thomas de Mahy, rassuré par le soutien de Louis XVIII, s'obstine à innocenter ce dernier et se déclare prêt à endosser la responsabilité du projet d'évasion du roi.

Durant son procès, Thomas de Mahy sait se défendre avec calme et présence d'esprit.

Mais lorsqu'il entend le réquisitoire de l'avocat général qui demande pour lui la sentence de mort, Thomas de Mahy comprend que Louis XVIII s'est joué de lui et, dès lors, il songe à dénoncer ses complices.

Thomas de Mahy informe un lieutenant civil par un écrit rédigé de sa main que non seulement le Louis XVIII est le principal incitateur du complot, mais que Marie-Antoinette d'Autriche elle- même s'y trouve mêlée.

Antoine Omer Talon sait être convaincant.

Il demande à Thomas Mahy de faire le sacrifice de sa vie en lui certifiant :

Selon une autre source, Antoine Omer Talon lui aurait donné sa parole qu'une lettre lui apporterait la grâce de Louis XVI à l'instant où il monterait les marches de l'échafaud.



Affaire de Belfort

Les premiers signes d'engagement révolutionnaire de Jean-Baptiste Kléber naissent à Belfort.

Un cercle de personnalités locales et régionales se créé avec lui, Burger, son demi-frère, les familles Parisot, Strolz, Antonin et Felemez.

Kléber participe activement à la rédaction des cahiers de doléances du Comté de Belfort.

Lui et le chanoine Lubert poussent Marc David Lavie à représenter le comté à l'Assemblée constituante en tant que député du Tiers état.

Le 21 octobre 1790, l'Affaire de Belfort éclate, scandale dû à quelques soldats du régiment de Lauzun et du Royal-Liégeois.

Une quinzaine d'officiers royalistes tentent d'entrer dans l'hôtel de ville. Kléber disperse les trouble-fête.



Louis Marie Marc Antoine de Noailles Président de la constituante

Louis Marie Marc Antoine de Noailles est élu président de la constituante le 26 février 1791.



Louis Marie Marc Antoine de Noailles Président de la constituante

Louis Marie Marc Antoine de Noailles exerce une profonde influence dans le comité militaire, et est élu président de la constituante le 26 février 1791.



Louis Marie Marc Antoine de Noailles Maréchal de camp

Louis Marie Marc Antoine de Noailles devient Maréchal de camp le 23 novembre 1791.



Louis Marie Marc Antoine de Noailles Maréchal de camp

Louis Marie Marc Antoine de Noailles, faisant partie du comité militaire, devient Maréchal de camp le 23 novembre 1791.

Il est envoyé à l'armée du Nord.



Émigration de Pierre-Marc-Gaston de Lévis

Pierre-Marc-Gaston de Lévis émigre en 1792.



Pierre-Marc-Gaston de Lévis Émigré

Pierre-Marc-Gaston de Lévis émigre en 1792.



Combat de Quiévrain

Les troupes françaises pénètrent dans les Pays-Bas autrichiens pour aider la Révolution brabançonne.

L'armée française du Nord commandée par Jean-Baptiste Donatien de Vimeur de Rochambeau prend l'offensive contre les Coalisés.

Le 28 avril 1792 cette armée divisée en 3 colonnes, marche sur Mons, Tournai et Furnes.

Auguste Marie Henri Picot de Dampierre est aide de camp de Jean-Baptiste Donatien de Vimeur de Rochambeau.

En avril 1792, Auguste Marie Henri Picot de Dampierre est colonel du 5e dragons sous les ordres de Armand-Louis de Gontaut Biron.

Armand-Louis de Gontaut Biron sort de Valenciennes pour mener des opérations sur Mons.

Il dispose :

L'avant-garde est sous les ordres d'Armand-Louis de Gontaut Biron et le 1er bataillon de volontaires du Nord qui en fait partie est chargé d'occuper le village de Quiévrain.

Armand-Louis de Gontaut Biron arrive le 28 avril 1792 sur Quiévrain où se trouvent les Autrichiens de Johann Pierre de Beaulieu.

Armand-Louis de Gontaut Biron organise ses troupes en 3 colonnes.

Avec les colonnes de gauche et du centre, Armand-Louis de Gontaut Biron repousse quelques Autrichiens.

Mais la colonne de droite tombe nez à nez avec une force autrichienne plus importante.

Armand-Louis de Gontaut Biron est harcelé par les avant-postes ennemis.

Dans la nuit du 29 au 30 avril 1792, un échange de coups de feu provoque brusquement la fuite des 5e et 6e dragons qui se débandent aux cris de Trahison ! Sauve qui peut !.

En cherchant à rallier les fuyards, Auguste Marie Henri Picot de Dampierre est renversé et foulé aux pieds des chevaux.

Le matin du 30 avril 1792, Armand-Louis de Gontaut Biron qui approche de Mons, rebrousse chemin et retrouve les troupes qui sont restées sur place.

Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier a un cheval tué sous lui.

La colonne du général Théobald Dillon s'enfuit prés de Tournai.

Armand-Louis de Gontaut Biron songe à passer à l'offensive avant d'apprendre la déroute d'Arthur Dillon depuis Tournai.

La troisième colonne, sans soutien, est obligée de battre en retraite sans avoir repéré l'ennemi.

Johann Pierre de Beaulieu décide à passer à l'offensive sur le flanc gauche français provoquant la débandade.

L'armée fait retraite jusqu'à Valenciennes et s'y enferme.

Louis Marie Marc Antoine de Noailles démissionne en mai 1792 après cette déroute.

L'offensive de l'armée du Centre de Gilbert du Motier de La Fayette, qui doit, en remontant la vallée de la Meuse, prendre Namur puis Liège est immédiatement stoppée à Givet.

Les divers évènements en Pologne ne permettent pas aux Autrichiens de profiter de leurs avantages et de pénétrer, seuls, en Flandre française, sauvant, selon toute vraisemblance, les armées françaises d'une déroute totale.

Charles-Philippe de Schwarzenberg, aide de camp du général François-Sébastien de Croix, se distingue lors de l'affaire de Quiévrain, le 1er mai 1792.

Louis Marie Marc Antoine de Noailles démissionne en mai 1792 après la déroute de Quiévrain à cause de l'indiscipline des troupes.

Louis Marie Marc Antoine de Noailles se rend alors en Angleterre.



Marc-René de Montalembert Inscrit sur la liste des émigrés

Marc-René de Montalembert est inscrit sur la liste des émigrés le 3 juin 1792, en résidence à Bath.



Louis Marie Marc Antoine de Noailles en Angleterre

Louis Marie Marc Antoine de Noailles part de France et se rend en Angleterre le 5 juin 1792, à l'aide d'un passeport de la commune de Paris et avec l'agrément du ministre de la guerre Servan.

Dans les archives du ministère de la police, fonds de l'Émigration, se trouve un dossier au nom de Louis Marie Marc Antoine de Noailles, dont la pièce principale est un exposé de ses faits et gestes depuis son départ de France jusqu'au milieu de 1799.

Pendant son absence, son nom est porté sur les listes d'émigrés, ses biens sont confisqués et vendus.



Marc Nicolas Louis Pécheux Capitaine de grenadiers dans le 4e bataillon de volontaires de l'Aisne

Marc Nicolas Louis Pécheux entre en service le 17 août 1792 comme capitaine de grenadiers dans le 4e bataillon de volontaires de l'Aisne.

Marc Nicolas Louis Pécheux sert à l'armée du Nord sous les ordres de Charles François du Perrier du Mouriez.



Marc Nicolas Louis Pécheux Chef de bataillon

Marc Nicolas Louis Pécheux mérite dans l'armée du Nord sous les ordres de Charles François du Perrier du Mouriez le grade de chef de bataillon le 8 septembre 1792.



Retour en France de Marc-René de Montalembert

Marc-René de Montalembert revient en France à Calais.

Marc-René de Montalembert demande sa radiation de la liste des émigrés et l'obtient le 26 janvier 1793.



Marc-René de Montalembert Général de division

Marc-René de Montalembert est élevé au grade de général de division le 23 février 1793.



Marc-René de Montalembert Général de division

Marc-René de Montalembert est élevé au grade de général de division le 23 février 1793.



Naissance de Charles-Just-François-Victurnien de Beauvau-Craon

Charles-Just-François-Victurnien de Beauvau-Craon naît à Haroué le 7 ou 17 mars 1793, fils de Marc-Étienne de Beauvau-Craon (1773-1849), Chambellan de Napoléon Ier, et de Nathalie Henriette Victurnienne de Rochechouart de Mortemart (1774-1854).


Louis Marie Marc Antoine de Noailles - par Gilbert Stuart, représenté en 1798 quand il vivait à Philadephie

Louis Marie Marc Antoine de Noailles à Philadelphie

Louis Marie Marc Antoine de Noailles se rend à Philadephie en 1793.

Il se lance dans les affaires et spécule sur les terres d'Asylum.



Naissance de Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis

Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis naît à Richmond le 10 avril 1794, fils de Pierre Marc Gaston de Lévis (1764-1830), Duc de Lévis, et de Pauline Charpentier d'Ennery (1770-1819).



Mort de Marc-Antoine II de Lévis Marquis de Lévis et Baron de Lugny-en-Charollois

Sous la Terreur, Marc-Antoine II de Lévis est arrêté, incarcéré.

Marc-Antoine II de Lévis est accusé par le tribunal révolutionnaire d'émigration et d'avoir entretenu des relations avec le marquis de Choiseul.

Marc-Antoine II de Lévis est condamné à mort.

Marc-Antoine II de Lévis meurt à Paris le 15 floréal an II soit le 4 mai 1794 guillotiné.



Mort de Louis Philippe Marc Antoine de Noailles

Mort d'Anne-Claudine-Louise d'Arpajon

Mort de Marie-Amélie de Boufflers

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles demeure à Paris.

Il est pris dans la prétendue conspiration des prisons.

Le 9 messidor an 2 soit le 27 juin 1794, le Tribunal révolutionnaire condamne à mort :

Louis Philippe Marc Antoine de Noailles est transféré de la prison du Luxembourg à la Conciergerie puis est guillotiné.

Alors que quelqu'un lui lance : Courage, Monsieur le Maréchal !

Il répondit : À 15 ans, j'ai monté à l'assaut pour mon roi ; à près de 80, je monterai à l'échafaud pour mon Dieu.

Anne-Claudine-Louise d'Arpajon meurt le 27 juin 1794 guillotinée à la barrière du Trône à Paris XIIe.

Anne-Claudine-Louise d'Arpajon est la dernière représentante des Arpajon une des plus illustres familles rouergates.

Marie-Amélie de Boufflers meurt est le 9 messidor an II soit le 27 juin 1794 guillotinée.

Ils sont enterrés au cimetière Picpus à Paris 12e.

Philippe Louis Marc Antoine de Noailles devient le 2e Duc de Poix (titre de courtoisie) et 2e Duc espagnol de Mouchy.

Il devient également Vicomte de Lautrec, Grand d'Espagne.



Divorce de Marc-René de Montalembert et de Marie-Joséphine de Commarieu

Marc-René de Montalembert et Marie-Joséphine de Commarieu divorcent le 29 fructidor an II soit le lundi 15 septembre 1794.



Première bataille de Dego

Le 20 septembre 1794 les généraux André Masséna et Amédée Emmanuel François Laharpe marchent d'Aqua-Freda et de Monte-Lemo sur le château de Cosseria, défendu par un corps autrichien.

André Masséna, arrivé le premier, s'en empare de vive force après avoir tué à l'ennemi une vingtaine d'hommes.

Les Autrichiens, sur le point d'être entourés dans les gorges de la Bormida, ayant eu connaissance de la réunion des généraux André Masséna et Amédée Emmanuel François Laharpe à Cosseria, évacuent pendant la nuit Carcare et se retirent sur Cairo.

Le 21 septembre 1794, à la pointe du jour, les 3 colonnes se mettent à leur poursuite.

Elles n'arrivent qu'à trois heures de l'après-midi à Cairo.

Les autrichiens ont abandonné ce village et se sont retiré à la Rochetta et au-dessus de Dego où il occupe une forte position sur les deux rives de la Bormida.

Il ne reste plus qu'une heure et demie de jour.

L'attaque est néanmoins ordonnée immédiatement, et les troupes s'avancent sur 3 colonnes avec une ardeur incroyable.

Déjà les 2 ailes de l'infanterie autrichienne, abordées à la baïonnette par Amédée Emmanuel François Laharpe et Jean-Baptiste Cervoni, sont culbutées et se retirent en désordre.

André Masséna obtient le même succès au centre.

Marc-Antoine de Beaumont, à la tête du 9e régiment de dragons, s'ébranle pour charger la cavalerie ennemie et enlever son artillerie.

Un ravin jusqu'alors inaperçu arrête l'impétuosité des assaillants et préserve les Autrichiens d'une déroute complète.

Les pertes des Français sont de 80 morts et autant de blessés.

Les pertes des autrichiens s'élèvent à plus de 1 000 hommes, tant tués que blessés et prisonniers.

On trouve des magasins considérables à Dego.

Les 22 et 23 septembre 1794 sont employés à les consommer et à en évacuer une partie.

Les troupes bivouaquent à droite et à gauche de Dego et sur la route près de Rocchetta Cairo.



Mariage de Marc-René de Montalembert avec Rosalie Louise Cadet

Marc-René de Montalembert épouse à l'Hôtel de Montalembert à Paris le 4 nivôse an III soit le mercredi 24 décembre 1794 Rosalie Louise Cadet (née en 1770). Leur enfant est :


La déportation de Bertrand Barère - Billaud-Varenne - Collot d'Herbois provoque des troubles - gravure de 1802

Insurrection du 12 germinal an III

Le mouvement populaire renait sans pour autant avoir de direction réelle.

Le 12 mars 1795 un placard intitulé Peuple, réveille-toi, il est temps, cause un certain tumulte.

Dans Paris, les muscadins royalistes et les Jacobins se battent sans cesse.

Les faubourgs Saint-Marceau, Saint-Jacques et Saint-Antoine envoient des adresses menaçantes à la Convention, réclamant une amélioration rapide des conditions de vie.

Le maintien de l'ordre devient la principale préoccupation de la Convention.

Le 21 mars 1795 Emmanuel-Joseph Sieyès fait voter une loi dite de grande police punissant de la peine de mort tous ceux qui se déclareraient contre la Convention en incitant à l'insurrection.

Dans le même temps, les éléments les plus légalistes de la Garde nationale reçoivent des fusils pour parer à une révolte.

Le 7 germinal an III soit le 27 mars 1795 un rassemblement illégal se déroule à la section des Gravilliers.

Le débat du moment concerne le sort réservé à Collot d'Herbois, Billaud-Varenne, Bertrand Barère et Marc-Guillaume Alexis Vadier, tous 4 membres des comités de gouvernement montagnards.

Le 29 mars 1795, la Convention, pressée d'en finir avec eux refuse de confier leur procès au futur corps législatif.

Les travaux visant à établir une future constitution se poursuivent. Une commission est nommée pour la rédiger le 30 mars 1795. Elle prétend ne pas vouloir revenir sur les principes de la Constitution de 1793.

Le 10 germinal an III soit le 30 mars 1795, les sections de la capitale réunissent leurs assemblées générales.

Les sections populaires de l'Est et des faubourgs réclament :

Le 31 mars 1795, une délégation de la section des Quinze-Vingts vient porter ces réclamations à la barre de la Convention.

Le matin du 12 germinal an III soit du 1 avril 1795, des manifestants se regroupent sur l'île de la Cité.

Ils sont menés par un certain Van Heck, ancien commandant de la section de l'île et proche de Thuriot.

On y trouve des hommes et des femmes en grand nombre, dont beaucoup d'ouvriers du bâtiment non domiciliés à Paris et exclus du rationnement.

Ces sans-culottes sont pour la plupart issus des faubourgs Saint-Antoine, Saint-Marceau, Saint-Jacques et des sections des Thermes, Halle-au-Blé, Cité et Poissonnière.

Par précaution, le Comité de Sûreté générale fait garder les abords de la Convention par des muscadins, massés dans la cour royale.

Mais vers 14 heures la foule des manifestants bouscule les muscadins et pénètre sans problème dans la salle des séances.

Ironie du sort, à cet instant Boissy d'Anglas, membre du Comité de salut public chargé des subsistances, surnommé Boissy-Famine, fait un rapport sur la prétendue réussite du système d'approvisionnement.

Les Montagnards, a priori favorable au mouvement, sont pris d'hésitation face à cette situation et proposent même l'évacuation de la salle, sans doute par peur des représailles.

Le tumulte est immense, Montagnards et Thermidoriens se dénonçant mutuellement.

Legendre tente de se faire entendre à la tribune, sans succès.

Van Heck monte à la tribune et expose les doléances des manifestants.

Il fait appel aux souvenir du 14 juillet, du 10 août et du 31 mai, et réclame du pain, la Constitution de 1793, la libération des patriotes victimes de la réaction thermidorienne, et le châtiment de Fréron et de sa Jeunesse dorée.

Puis les autres sections présentent leurs doléances.

Le président André Dumont, un thermidorien proche des royalistes, tente de calmer les manifestants avec des paroles creuses, sans succès.

Lorsque Dumont accuse les royalistes d'avoir fomenté cette agitation, le montagnard Choudieu le désigne du doigt : Le Royalisme ? Il est là !

Pendant ce temps, la plupart des députés de droite et de la Plaine quittent la salle.

Toutefois, pendant que les manifestants perdent du temps en palabres, le Comité de sûreté générale réagit et fait appel aux bataillons fidèles des sections bourgeoises.

Ceux-ci se massent aux abords de la Convention vers la fin de l'après-midi.

Le Comité fait également sonner le tocsin et battre la générale.

Vers six heures, Legendre prend la tête d'environ 300 muscadins et s'adjoint quelques soldats commandés par Jean-Charles Pichegru, de passage à Paris.

L'ancien dantoniste fait alors envahir le bâtiment et chasse les manifestants au chant du Réveil du peuple, l'hymne des thermidoriens.

Pendant ce temps, les comités réunis autour de Jean-Jacques Régis de Cambacérès prennent des décisions drastiques, notamment l'arrestation des députés compromis dans l'émeute.

Afin d'en finir avec le procès des decemvirs, il est décidé que ceux-ci seront déportés immédiatement.

L'inorganisation des manifestants et l'absence de soutien militaire de la part des sections sans-culottes sont la cause de leur échec.

La séance de la Convention reprend immédiatement une fois le calme revenu.

Les tribunes sont remplies par des spectateurs favorables à la réaction.

Aussitôt Paris est mis en état de siège, Jean-Charles Pichegru étant nommé commandant en chef assisté de Paul Barras et Merlin de Thionville.

La déportation immédiate de Marc-Guillaume Alexis Vadier, Barère, Collot d'Herbois et Billaud-Varenne est décrétée.

À la barre Jean-Lambert Tallien, Dumont, Thibaudeau, Bourdon de l'Oise, Paul Barras se déchaînent contre les Montagnards, accusés d'avoir soutenu l'émeute.

Sous le prétexte de prétendus attentats commis sur deux députés de droite (Auguis et Pénières), 7 Montagnards sont décrétés d'accusation et incarcérés au fort de Ham : Duhem, Chasles, Léonard Bourdon, Amar, Choudieu, Huguet et Foussedoire.

Ils sont suivis quelques jours plus tard par quelques autres Crêtois en vue tels Lecointre, Moyse Bayle ou Thuriot.

Le 13 germinal an III soit du 2 avril 1795, la foule tente sans succès de libérer Collot d'Herbois, Billaud-Varenne et Bertrand Barère emmenés en déportation.

Dans la nuit du 2 au 3 avril 1795 une manifestation éclate à la section des Quinze-Vingt, mais Jean-Charles Pichegru n'a aucun mal à la disperser.

Puis la Convention décide de désarmer les terroristes : 1 600 Parisiens sont concernés.

Ce désarmement équivaut pour ces personnes à une chute sociale puisqu'il ferme la porte aux fonctions publiques et prive des droits civiques.

Enfin le 14 germinal an III soit du 3 avril 1795 est créée la commission de constitution, chargée de rédiger un nouveau texte afin de suppléer à l'inapplicable constitution de l'an I.

Jean-Charles Pichegru reçoit le titre de Sauveur de la Patrie.

Jean-Charles Pichegru est alors nommé général en chef des armées du Rhin, du Nord et de Sambre-et-Meuse.



Mariage de Marc-René Marie de Voyer d'Argenson avec Sophie Rose de Rosen-Kleinroop

Sophie Rose de Rosen-Kleinroop est veuve de Charles Louis Victor de Broglie.

Marc-René Marie de Voyer d'Argenson épouse à Boulogne-Billancourt le 17 pluviôse an IV soit le 6 février 1796 Sophie Rose de Rosen-Kleinroop. Leurs enfants sont :

En plus des siens, Marc-René Marie de Voyer d'Argenson élèvera les enfants de Charles Louis Victor de Broglie.



Abdication de Ludovico Manin

Le 30 avril 1797, les troupes françaises sont sur les rives de la lagune et cherchent à pénétrer dans Venise.

Ludovico Manin prononce la phrase célèbre : Cette nuit nous ne serons pas en sécurité, même au fond de notre lit.

Napoléon Ier exige la création d'un régime démocratique en remplacement de l'oligarchie en place.

Le 8 mai 1797, Ludovico Manin se déclare prêt à déposer les emblèmes ducaux entre les mains des chefs de la révolution, invitant dans le même temps tous les magistrats à faire de même.

Francesco Pesaro, l'un de ses conseillers, l'aurait au contraire incité à fuir à Zara, possession vénitienne en Dalmatie encore fidèle et sûre.

Le 12 mai 1797, se tient la dernière réunion du Grand Conseil lors duquel il est décidé d'accepter complètement et partout les requêtes de Bonaparte, y compris l'évacuation des soldats vénitiens pour ne pas créer d'incident lors de l'entrée des militaires français dans la ville.

Le 15 mai 1797, Ludovico Manin abandonne le palais des Doges pour se retirer dans le palais familial et 4 000 soldats français entrent à Venise.

Des troupes étrangères sont, pour la première fois depuis sa fondation, présentes sur le sol de Venise.

Ludovico Manin refuse de devenir le chef de la municipalité provisoire.

Les insignes ducaux sont brûlés sur la place Saint-Marc par la municipalité provisoire avec le Livre d'or, le registre des familles patriciennes qui constituent l'oligarchie.

Ludovico Manin fait l'objet d'insultes de la part du peuple. Il souhaite finir ses jours dans un monastère mais même cela lui est refusé.



Mort de Charlotte Le Belin d'Éguilly Dame d'Éguilly et de Sully

Charlotte Le Belin d'Éguilly est accusée d'envoyer de l'argent à ses deux fils en exil :

La vieille femme est emprisonnée 3 mois à Saulieu.

Charlotte Le Belin d'Éguilly est renvoyée à Sully.

Sa mort, attendue avec impatience pour la confiscation de son patrimoine, n'est pas déclarée, suivant un stratège de ses proches et de son régisseur Claude Beaune.

La prétendant toujours vivante, et pour la conserver, ils couchent Charlotte dans une auge de bois remplie de marc de Bourgogne.

Au passage des commissaires du gouvernement, ils replacent la marquise sur son lit, la disant au plus mal.

Nul ne sait combien de temps a duré ce manège, mais le château n'est pas confisqué.

Charlotte Le Belin d'Éguilly meurt au château de Sully en Saône-et-Loire le 13 messidor an VI soit le 1er juillet 1798 ou le 14 juillet



Marc Nicolas Louis Pécheux Chef de brigade

Barthélémy-Catherine Joubert, Jean-Victor Marie Moreau, Jean Étienne Vachier, Guillaume Marie-Anne Brune, ont plusieurs fois l'occasion de recommander au gouvernement la brillante conduite de Marc Nicolas Louis Pécheux.

De ce fait, Marc Nicolas Louis Pécheux reçoit le brevet de chef de brigade le 21 fructidor an VII soit le samedi 7 septembre 1799.


Bonaparte au Conseil des Cinq-Cents - par François Bouchot (1840) - Château de Versailles Les trois consules – Cambacérès Napoléon Lebrun

Coup d'État du 18 brumaire an VIII

Le Consulat

Le coup d'État du 18 brumaire an VIII soit le 9 novembre 1799 se prépare dans la maison de Joséphine de Beauharnais, rue Chantereine.

Lors des préparatifs du coup d'État, Joseph Bonaparte tente de concilier :

Jean-Baptiste Jules Bernadotte refuse de participer à ce coup d'État.

C'est dans l'orangerie du château de Saint-Cloud, devenu bien national, que se déroule ce Coup d'État.

Joachim Murat chasse les députés, Jean-Baptiste Bessières assure la protection de Napoléon Ier.

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald commande les Compagnies Versaillaises et appuie Napoléon Ier.

Joseph Fouché rend service à Napoléon Ier lors de ce coup d'État ne prenant aucune mesure contre lui.

Le Directoire est supprimé au profit du Consulat.

Le Conseil des Cinq-Cents est dissous.

Le Tribunat reprend une partie de ses attributions.

Napoléon Ier devient premier Consul.

Le poste de ministre de la Justice permet à Jean-Jacques Régis de Cambacérès d'appuyer le coup d'État.

Charles-François Lebrun devient troisième consul, particulièrement chargé des finances.

Après le 18 brumaire, Barthélemy Louis Joseph Schérer se retire dans ses terres.

Jean-Baptiste Robert Lindet quitte la vie politique après ce coup d'État qu'il réprouve, et reprend son activité d'avocat.

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul échappe au supplice à la faveur du coup d'État du 18 brumaire an VIII.

Antoine Christophe Saliceti est hostile à ce Coup d'État,

François Cacault se rallie à Napoléon Ier.

Napoléon Ier marginalise Emmanuel-Joseph Sieyès.

Après ce coup d'État, Louis César Gabriel Berthier est nommé inspecteur aux revues.

Lazare Nicolas Marguerite Carnot est rappelé par le Premier Consul après le 18 brumaire an VIII.

Pierre Marc Gaston de Lévis rentre en France au 18 brumaire et est devient pair de France.



Retour en France de Pierre-Marc-Gaston de Lévis

Pierre-Marc-Gaston de Lévis rentre en France suite au 18 Brumaire An VIII.



Mort de Marc-René de Montalembert Seigneur de Maumont, de Juignac, de Saint-Amant ou Saint-Amand, de Saint-Laurent, deMontmoreau, de la Vigerie en Saintonge et de Forgeneuve en Périgord

Quelques mois avant sa mort, il lit à l'Institut un Mémoire sur les affûts de la marine.

Marc-René de Montalembert meurt à Paris le 28 mars 1800 ou 1802.

Il est doyen des généraux et des membres de l'Académie des sciences.



Retour en France de Louis Marie Marc Antoine de Noailles

Louis Marie Marc Antoine de Noailles, rentré en France en 1800, reprend du service.


Pie VII

Pie VII Pape

Le jeune secrétaire du conclave, Ercole Consalvi, pousse en avant le cardinal Chiaramonti, qui est élu le 14 mars 1800, après 104 jours de conclave.

Il prend le nom de Pie VII en hommage à son prédécesseur(en latin Pius VII, en italien Pio VII).

Immédiatement, il nomme Ercole Consalvi pro-secrétaire d'État.

L'Autriche lui refuse la basilique Saint-Marc.

Le 21 mars 1800, Pie VII est couronné à Saint-Georges-Majeur.

En conséquence, Pie VII décline l'invitation de l'empereur François Ier d'Autriche et refuse de se rendre à Vienne.



Cession du Château de Champs-sur-Marne

Le domaine de Champs-sur-Marne est acquis par adjudication pour la somme de 200 000 livres en 1801 par Pierre-Marc-Gaston de Lévis, Duc de Lévis, neveu d'Anne-Henriette-Françoise Michel, marquise de Marbeuf.

Il y reçoit notamment François-René de Chateaubriand.

Il agrandit le domaine vers l'ouest et le nord.

Les jardins sont transformés à l'anglaise.



Louis Marie Marc Antoine de Noailles à Saint-Domingue

Louis Marie Marc Antoine de Noailles reprend du service etest envoyé à Saint-Domingue par le Napoléon Ier en qualité de général de brigade le 2 décembre 1802.



Marc Nicolas Louis Pécheux Commandant de la 95e demi-brigade d'infanterie

Marc Nicolas Louis Pécheux prend, le commandement de la 95e demi-brigade d'infanterie le 11 fructidor an XI soit le lundi 29 août 1803.



Marc Nicolas Louis Pécheux décoré de la Légion d'honneur

Au camp de Boulogne, Marc Nicolas Louis Pécheux reçoit la décoration de la Légion d'honneur le 19 frimaire an XII soit le dimanche 11 décembre 1803.



Mort de Louis Marie Marc Antoine de Noailles

Louis Marie Marc Antoine de Noailles livre un combat naval près de la Havane à une corvette anglaise qu'il enlève à l'abordage mais il est frappé mortellement.

Louis Marie Marc Antoine de Noailles meurt le 5 ou le 9 janvier 1804.



Marc Nicolas Louis Pécheux Officier de la Légion d'honneur

Marc Nicolas Louis Pécheux reçoit le titre d'officier de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII soit le jeudi 14 juin 1804.


Bataille d'Austerlitz

Bataille de Wischau

Bataille d'Austerlitz

Napoléon Ier continue la poursuite des armées autrichienne et prussienne vers le plateau de Pratzen.

Il a maintenant peur du rapprochement austro-prussien et il ne dispose que de 55 000 hommes à cet instant précis, face à 85 000 austro-russes.

Les ennemis, ayant appris ce déséquilibre numérique, arrêtent de fuir et cherchent le combat.

Il y a un petit affrontement à Wischau, où Joachim Murat, pourtant bien accompagné, se laisse surprendre.

Cela redonne confiance aux autrichiens.

Le 1er décembre 1805, veille de la bataille, la situation est la suivante :

sont retranchés sur le plateau de Pratzen,

Jean-Andoche Junot, André Burthe d'Annelet et Henri Gatien Bertrand participent à cette bataille.

Victor Léopold Berthier se fait remarquer lors de cette bataille où il enfonce le centre des Russes.

Victor Léopold Berthier est fait commandeur de la Légion d'honneur.

À la tête de de la 95e demi-brigade d'infanterie, Marc Nicolas Louis Pécheux se signale lors de cette bataille.

Nicolas Louis Pécheux cause une grande perte à la cavalerie de la Garde russe, qui ne peut entamer ses carrés.

Incorporé avec son régiment dans la Grande Armée de 1805 à 1807, Martial Bardet se couvre de gloire à Austerlitz.

Face à eux, les généraux Bagration, Liechtenstein et Constantin (75 000 hommes en tout) se trouvent de l'autre côté, sur le versant.

Les derniers 10 000 hommes s'opposent au corps de Louis Nicolas Davout.

Napoléon Ier met en place un plan stratégique quasi imparable...

Napoléon Ier laisse s'approcher les austro-russes pour mieux les combattre.

Il renforce Louis Nicolas Davout pour contrer le colonel Buxhowden, et en contrepartie dégarnit le plateau.

Le 2 décembre 1805, les autrichiens, confiants, attaquent en masse avant l'arrivée du corps de Bennigsen et de l'archiduc Charles.

Charles-Philippe de Schwarzenberg fait preuve de son intrépidité habituelle.

Vu l'expérience des soldats laissés par Napoléon Ier, les ennemis, pourtant 6 fois plus nombreux, n'avance pas d'un centimètre.

C'est alors que, dans le courant de l'après-midi, le Nicolas Jean-de-Dieu Soult referme l'étau, et entoure les austro-russes.

Avec la division Saint-Hilaire, Charles Antoine Louis Alexis Morand attaque, de front, le plateau de Pratzen.

L'armée française, victorieuse, ne voit pas les positions ennemies, en raison d'un immense brouillard.

Tout d'un coup, celui-ci se dissipe, et laisse la place à un miraculeux soleil qui illumine le champ de bataille.

Bagratrion, alerté, vient à la rescousse, et bouscule les français.

Mais Napoléon Ier lance alors Michel Ney et Jean Lannes qui chargent les autrichiens avec une violence à peine imaginable.

Les autrichiens sont écrasés, les russes se débandent vers les marais gelés.

Maurice Étienne Gérard est blessé à Austerlitz en chargeant brillamment à la tête de ses escadrons contre la garde impériale russe.

Napoléon Ier aperçoit la fuite des russes au loin, rendue difficile par la glace.

Il donne l'ordre de monter son artillerie sur le plateau et de pilonner vers les étangs gelés.

La glace explose, et des dizaines de russes se noient ou meurent de froid dans l'eau libérée.

Philippe Paul de Ségur se trouve à Austerlitz.

On appellera cet affrontement la bataille des Trois Empereurs, car elle oppose simultanément :

Cette victoire met fin à la guerre de la troisième coalition.

L'Europe est désormais sous la domination complète de Napoléon.

Les États Allemands, la Norvège et l'Empire Turc cherche son appui ou même sa protection...

Une trêve est conclue le 4 décembre 1805 et les négociations commencent.

Louis François Foucher, un des meilleurs artilleurs de la grande armée, participe à cette bataille.

Thomas Robert Bugeaud est promu caporal lors cette bataille.



Guillaume Henri Dufour à l'École Polytechnique de Paris

Guillaume Henri Dufour song tout d'abord à devenir médecin ou artiste ...

Guillaume Henri Dufour laisse le souvenir d'un élève peu motivé sans intérêt particulier, il achèvera laborieusement ses études gymnasiales.

Guillaume Henri Dufour entend alors parler de l'École Polytechnique de Paris qui inculque les bases techniques civiles et militaires, sans frais d'écolage.

Il entre dans la section des pionniers de la promotion " X1807.

Par bonheur son maître de physique, Marc-Auguste Pictet (1752-1825) parvient à lui donner le goût des mathématiques et de la physique.

Il termine donc son École Polytechnique avec les honneurs du cinquième rang ce qui lui donne le droit de choisir son affectation militaire.

Guillaume Henri Dufour continue ses études à l'École d'application de l'artillerie à Metz pour y étudier le génie des fortifications.

Il en sort officier du génie dans le service actif français.

Guillaume Henri Dufour déteste la vanité, et dans sa correspondance à ses amis A. Pictet, P. Fazy ainsi que le général Baudrand, il révèle sa nature humaine et sensible.

Tous les excès et exagérations le dérangent.

Guillaume Henri Dufour poursuive sa quête inlassable du juste milieu même si cela le met en fâcheuse posture entre le marteau et l'enclume.

Quant aux affaires financières et à l'argent, cela lui était totalement indifférent car il était totalement désintéressé.


Ferdinand VII d'Espagne - par Goya

Invasion de l'Espagne

Prise de Madrid

Arrestation de Manuel Godoy

Abdication de Charles IV d'Espagne

Ferdinand VII d'Espagne Roi d'Espagne

Claude-Anne de Rouvroy de Saint-Simon prisonnier et condamné à mort

En février 1808, Napoléon Ier, avec l'excuse que le blocus contre l'Angleterre n'était pas respecté par tous les ports espagnols, envoie une puissante armée aux ordres de Joachim Murat, son beau-frère.

Des troupes françaises entrent en Catalogne pour occuper les places qu'elles rencontrent à leur passage.

Bon Adrien Jeannot de Moncey prend part à cette campagne.

En février et mars 1808, des cités comme Barcelone et Pampelune restent sous domination française.

Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot participe à l'invasion militaire de l'Espagne par Joseph Bonaparte.

Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane fait cette campagne d'Espagne.

Lorsque Madrid est prise en 1808, Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot rallie Paris pour annoncer personnellement la nouvelle à Napoléon Ier en couvrant la distance deux fois plus vite que les courriers habituels.

Marc Nicolas Louis Pécheux se trouve à la prise de Madrid.

La présence des troupes françaises sur le territoire espagnol accroit l'opposition à Manuel Godoy, critiqué par les secteurs traditionnels pour sa politique réformiste et sa soumission à Napoléon Ier.

En mars 1808, face à l'occupation française, Manuel Godoy conseille à Charles IV d'Espagne et à Ferdinand VII d'Espagne de quitter l'Espagne.

Profitant de la présence royale au Palais d'Aranjuez, le Soulèvement d'Aranjuez, le 17 mars 1808, provoque l'arrestation de Manuel Godoy.

Le 19 mars 1808, Ferdinand VII d'Espagne écarte son père du trône.

Charles IV d'Espagne abdique en faveur de son fils Ferdinand VII d'Espagne.

Ferdinand VII d'Espagne revient à Madrid.

Le père et le fils se trouvent virtuellement prisonniers de l'armée française.

Napoléon Ier les oblige tous les deux, d'abord le père puis le fils, à le rejoindre à Bayonne.

Ferdinand VII arrive à Bayonne le 20 avril 1808.

Ayant pris part à la défense de Madrid assiégée par les Français, Claude-Anne de Rouvroy de Saint-Simon est pris et condamné à mort.

Françoise Marie de Rouvroy, sa fille, arrache sa grâce à Napoléon Ier.

La peine est commuée, et Claude-Anne de Rouvroy de Saint-Simon enfermé dans la citadelle de Besançon, où Françoise Marie de Rouvroy le rejoint, compagne volontaire de sa prison.



Bataille d'Espinosa

Marc Nicolas Louis Pécheux Baron de l'Empire

Marc Nicolas Louis Pécheux est envoyé en Espagne en 1808.

Marc Nicolas Louis Pécheux se distingue dès le début de la campagne à la bataille d'Espinosa le 11 novembre 1808.

Ce fait d'armes dans lequel se distingue le 95e régiment lui mérite le 24 novembre 1808 la croix de commandeur de la Légion d'honneur et le titre de baron de l'Empire.


Bataille de Tudela - par January Suchodolskia

Bataille de Tudela

La bataille de Tudela a lieu le 23 novembre 1808.

Marc Nicolas Louis Pécheux se trouve à Tudela.



Bataille de Medellin

Pendant la guerre d'indépendance espagnole, les Français font un premier effort important pour occuper le Sud de l'Espagne

Claude-Victor Perrin commence sa poussée vers le sud, avec pour objectif la destruction de l'armée d'Estrémadure, commandée par Gregorio Garcia de la Cuesta, qui bat en retraite.

Gregorio Garcia de la Cuesta reçoit le 27 mars 1809 le renfort de 7 000 soldats et décide de rencontrer les Français plutôt que de continuer à se retirer.

Le champ de bataille se situe juste au sud-est de Medellin ou Medellín, entre Medellín et Don Benito, à environ 300 km au sud-ouest de Madrid.

Le fleuve Guadiana court selon une direction ouest-est à la limite nord du champ de bataille et reçoit la rivière Ortigosa, qui coule suivant une direction nord-sud, ce qui interdit aux Espagnols toute tentative de flanquer les Français sur leur droite.

Claude-Victor Perrin a environ 17 500 hommes alors que Gregorio Garcia de la Cuesta en dispose d'environ 23 000.

Les Français surclassent les Espagnols en artillerie dans la proportion 50 à 30, et peuvent aussi compter sur une cavalerie plus nombreuse, 4 500 au lieu de 3 000.

Les 2 généraux déploient leurs armées d'une façon inhabituelle.

La disposition de Claude-Victor Perrin semble plus raisonnable.

Le centre de l'armée française, sous les ordres du général Villatte, occupe la route principale qui conduit de Medellin à Don Benito dans le Sud-Est,

Les ailes, commandées par le général Lasalle (la gauche) et le général La Tour-Maubourg (la droite) sont déployées beaucoup plus loin au sud et au sud-est.

Chaque aile est composée d'une division de cavalerie et de 2 bataillons d'infanterie constitués de soldats allemands de la Confédération du Rhin.

Apparemment, l'intention de Claude-Victor Perrin est de rapprocher progressivement ses flancs du centre jusqu'à ce qu'une puissante contre-attaque brise les lignes espagnoles.

La réserve de Claude-Victor Perrin est constituée d'une division d'infanterie sous les ordres du général Ruffin, qui ne doit pas prendre part à la bataille.

Gregorio Garcia de la Cuesta ne constitue aucune réserve et se contente de déployer ses 23 000 hommes sur 4 rangs en un arc de 6 600 mètres allant de la Guadiana à la Ortigosa.

Son plan est simplement d'attaquer les ailes françaises et espérer coincer ainsi l'armée entière, le dos à Medellín et à la Guadiana, ce qui est exactement ce qu'attend Claude-Victor Perrin.

Le 28 mars 1809, la canonnade commence vers 13 heures et Gregorio Garcia de la Cuesta ordonne l'attaque vers 14 heures.

Au début, les Espagnols ont beaucoup de succès, et repoussent une charge prématurée de cavalerie sur leur flanc gauche par les dragons (2e et 4e régiments) de La Tour-Maubourg qui provoque un recul des 2 ailes françaises, tout cela sous un feu mortel des tirailleurs sur les rangs français.

La situation de Lasalle est quelque peu dangereuse, car la présence de la Guadiana dans son dos interdit à ses 2 000 cavaliers et ses 2 500 fantassins de reculer sur plus d'un kilomètre et demi.

Trois régiments de cavalerie espagnole rôdent près de la rive de la Guadiana et essaient de contourner les Français par la gauche, mais Lasalle et ses hommes tiennent leurs dangereuses positions.

À cette phase de la bataille, les 2 ailes françaises ont suffisamment battu en retraite pour être à distance d'intervention de la division de Villatte.

Le secteur ouest de La Tour-Maubourg est renforcé par le 94e régiment d'infanterie de ligne et un bataillon de grenadiers.

Les 10 canons français en batterie dans cette partie du champ de bataille contribuent aussi à stabiliser la situation car ils surclassent nettement leurs homologues espagnols.

L'infanterie espagnole, cependant, continue sa poussée et crée maint problèmes aux hommes de La Tour-Maubourg, qui ont formé les carrés pour se protéger des charges de cavalerie et par conséquent ont une puissance de feu limitée.

Comme les Espagnols menacent de capturer les canons français, La Tour-Maubourg ordonne une nouvelle attaque de dragons.

Cette fois la charge réussit.

Les dragons défont les régiments de cavalerie espagnole, qui fuient le champ de bataille et laissent l'infanterie isolée, qui prend également la fuite.

Comme Gregorio Garcia de la Cuesta n'a pas de réserve, une brèche de cette importance est ce qui peut arriver de pire à sa fragile ligne de bataille.

À partir de ce moment, les événements se précipitent.

Lasalle reçoit le renfort de 7 bataillons d'infanterie de la part de Villatte, et dès qu'il voit la débandade des Espagnols à l'ouest, il ordonne lui aussi une puissante contre-attaque.

Le 2e régiment de hussards, accompagné par un régiment de chasseurs à cheval, écrase la cavalerie espagnole, se reforme et charge une fois de plus l'infanterie espagnole abandonnée sur le flanc Est.

Les bataillons de Lasalle qui n'ont pas encore été engagés lancent une attaque frontale.

Les dragons s'abattent maintenant sur le centre de l'armée espagnole, qui tente de fuir par tous les moyens.

Nombreux sont ceux qui tombent lors cette retraite chaotique et l'armée de Gregorio Garcia de la Cuesta est anéantie.

Gregorio Garcia de la Cuesta manque de perdre la vie dans la bataille.

Marc Nicolas Louis Pécheux participe à cette bataille le 28 mars 1809.

Les Espagnols déplorent 8 000 morts ou blessés et environ 2 000 prisonniers et 20 de leurs 30 canons.

Dans son Histoire du Consulat et de l'Empire, Marie Louis Joseph Adolphe Thiers cite 9 à 10 000 morts ou blessés, 4 000 prisonniers et 16 bouches à feu.

Les Français ne perdent que 1 000 hommes.

Cette bataille inaugure la conquête du Sud de l'Espagne par les Français.



Mariage d'Aymard-Charles-Marie-Théodore de Nicolaï avec Adèle Charlotte Augustine de Lévis

Aymard-Charles-Marie-Théodore de Nicolaï (1782-1871) épouse à Bruxelles le 17 avril 1809 Adèle Charlotte Augustine de Lévis, fille de Pierre-Marc-Gaston de Lévis et de Pauline Louise Françoise de Paule Charpentier d'Ennery. Leurs enfants sont :



Siège de Cadix

Marc Nicolas Louis Pécheux Général de brigade

Les services que Marc Nicolas Louis Pécheux rend au siège de Cadix lui font obtenir les épaulettes de général de brigade le 23 juin 1810.



Marc Nicolas Louis Pécheux Général de division

Marc Nicolas Louis Pécheux est nommé général de division le 30 mai 1813.



Marc Nicolas Louis Pécheux À la disposition de Louis Nicolas Davout

Le 9 août 1813, Marc Nicolas Louis Pécheux est mis à la disposition de Louis Nicolas Davout, commandant le 13e corps à Hambourg.


Pierre-Marc-Gaston de Lévis - portrait par école française

Pierre-Marc-Gaston de Lévis appelé à la chambre des pairs

Pierre-Marc-Gaston de Lévis est appelé à la chambre des pairs le 4 juin 1814.



Cession du territoire de Noisiel

A la restauration, le territoire de Noisiel, non morcelé, passe à Pierre-Marc-Gaston de Lévis.



Marc Nicolas Louis Pécheux Chevalier de Saint-Louis

Marc Nicolas Louis Pécheux est fait Chevalier de Saint-Louis le 20 août 1814,



Pierre-Marc-Gaston de Lévis Maréchal de camp

Pierre-Marc-Gaston de Lévis devient Maréchal de camp en 1815.



Mariage de Charles-Just-François-Victurnien de Beauvau-Craon avec Lucie-Virginie de Choiseul

Charles-Just-François-Victurnien de Beauvau-Craon épouse le 9 juin 1815 Lucie-Virginie de Choiseul Praslin (1794-1834), fille d'Antoine-César, 3e Duc de Choiseul-Praslin. Leurs enfants sont :



Pierre-Marc-Gaston de Lévis Membre de l'Académie française

Pierre-Louis Roederer est exclu par ordonnance de l'Académie française.

Pierre-Marc-Gaston de Lévis le remplace au siège n 334 et est nommé Membre de l'Académie française le 21 mars 1816.



Pierre-Marc-Gaston de Lévis à l'Académie française

Pierre-Marc-Gaston de Lévis est élu en 1816 au fauteuil numéro 6 de l'Académie française, succède à Pierre-Louis Roederer.



Frédéric-Antoine-Marc d'Andlau Lieutenant-général honoraire

Frédéric-Antoine-Marc d'Andlau devient Lieutenant-général honoraire le 7 août 1816.


Philippe Louis Marc Antoine de Noailles

Philippe Louis Marc Antoine de Noailles Duc français de Mouchy et Pair de France

Philippe Louis Marc Antoine de Noailles est créé Duc français de Mouchy et Pair de France en 1817.


Pierre-Marc-Gaston de Lévis

Pierre-Marc-Gaston de Lévis Duc de Lévis

Pierre-Marc-Gaston de Lévis est fait duc de Lévis le 31 août 1817.



Mort de Philippe Louis Marc Antoine de Noailles

Philippe Louis Marc Antoine de Noailles meurt à Paris le 15 février 1819.



Mort de Frédéric-Antoine-Marc d'Andlau Comte d'Andlau, Seigneur de Voré, de Remalard et de Feuillée

Frédéric-Antoine-Marc d'Andlau meurt à Paris le 20 juillet 1820.



Pierre-Marc-Gaston de Lévis Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit

Pierre-Marc-Gaston de Lévis est nommé Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit le 30 septembre 1820.



Cession du moulin de Noisiel

En 1822, Pierre-Marc-Gaston de Lévis, châtelain de Noisiel, cède le moulin de Noisiel au sieur Grand-Besançon, Commissaire en chef des poudres et salpêtres du Roi et à son épouse Rose Raison.

Les nouveaux propriétaires le mettent au chômage.



Pierre-Marc-Gaston de Lévis Officier de la Légion d'honneur

Pierre-Marc-Gaston de Lévis est nommé Officier de la Légion d'honneur le 29 octobre 1826.



Projet de supplique au roi pour protester contre la loi sur la presse

En 1827, Charles Lacretelle propose à l'Académie française un projet de supplique au roi pour protester contre la loi sur la presse.

Pierre-Marc-Gaston de Lévis s'abstient, à cause de sa qualité de pair de France, dans ce vote.

Cela provoque un très vif incident à l'Académie et Charles Lacretelle y perd sa place de censeur des théâtres.



Réception d'académiciens par Pierre-Marc-Gaston de Lévis

Pierre-Marc-Gaston de Lévis reçoit à l'Académie Française Jean-Louis Laya et François Roger le 30 novembre 1827.



Mort de Pierre-Marc-Gaston de Lévis 2e duc de Lévis

Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis Duc de Lévis-Ventadour

Pierre-Marc-Gaston de Lévis laisse divers ouvrages de littérature et d'économie politique.

Pierre-Marc-Gaston de Lévis meurt le 15 février 1830.

Il est inhumé au cimetière de Picpus puisqu'il a souscrit lorsque ce lieu est transformé en cimetière privé.

Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis devient 3e duc de Lévis.

Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis succéde comme pair de France à Pierre-Marc-Gaston de Lévis, son père.

Le 3 juin 1830, Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis est autorisé à se faire appeler duc de Lévis-Ventadour.



Philippe Paul de Ségur Membre de l'Académie Française

Philippe Paul de Ségur est élu au siège n 364 de l'Académie Française le 25 mars 1830, remplaçant Pierre-Marc-Gaston de Lévis.

Philippe Paul de Ségur est reçu par Antoine-Vincent Arnault le 29 juin 1830.


Tombe de Marc Nicolas Louis Pécheux à côté de l'église de Bucilly

Mort de Marc Nicolas Louis Pécheux

Marc Nicolas Louis Pécheux meurt à Paris le 1er novembre 1831.

Marc Nicolas Louis Pécheux est inscrit sur l'arc de triomphe de l'Étoile, côté Ouest.



Mariage de Charles-René de Bombelles avec Marie-Louise d'Autriche

Charles-René de Bombelles, fils de Marc-Marie, Marquis de Bombelles, et Marie-Angélique de Mackau, épouse à Parme le 17 février 1834 Marie-Louise d'Autriche.



Mariage de Gabriel Félix Elzéar de Vogüé avec Blanche de Vogüé

Gabriel Félix Elzéar de Vogüé épouse en 1838 Blanche de Vogüé, sa cousine. Leurs enfants sont :


Sépulture de Marc-René de Voyer de Paulmy d'Argenson

Mort de Marc-René Marie de Voyer d'Argenson

Marc-René Marie de Voyer d'Argenson meurt à Paris le 1er août 1842.

Il est inhumé dans une chapelle de la 19e division du cimetière Montmartre, partie haute de la division, à côté des sépultures de la famille de Ségur, avec Sophie Rose de Rosen-Kleinroop, son épouse.



Mariage d'Albert-Gabriel-Félix de Vogüé avec Thérèse Boyer de Meyronnet de Saint-Marc

Albert-Gabriel-Félix de Vogüé épouse à Saint-Marc-Jaumegarde dans les Bouches- du-Rhône le 24 avril 1875 Thérèse Boyer de Meyronnet de Saint-Marc (12 mai 1855 à Orches dans la Vienne-21 février 1941 à Aix-en-Provence), fille de Philippe Émilien Boyer de Fonscolombe et d'Eugénie Cymon de Souville. Leur enfant est :



Mariage de Josselin de Rohan-Chabot avec Antoinette Boegner

Josselin de Rohan-Chabot épouse à Crécy-en-Brie le 17 novembre 1973 Antoinette Boegner (née en 1946).

Leurs enfants sont :


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