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Événements contenant la ou les locutions cherchées



460 événements affichés, le premier en 1378 - le dernier en 1931


Château royal à Prague Cathédrale Saint-Guy à Prague Le Pont Charles à Prague

Mort de Charles Ier de Luxembourg

Couronnement de Venceslas Ier du Saint-Empire Roi des Romains

Charles Ier de Luxembourg meurt le 29 novembre 1378, âgé de 62 ans, avant que la nouvelle du Schisme l'eût atteint. Sa piété sincère aurait été blessée gravement s'il avait su que "la tunique sans couture" s'était déchirée.

Les quatre épouses de Charles Ier de Luxembourg sont enterrées auprès de leur mari dans la crypte de la cathédrale Saint-Guy de Prague.

Charles Ier de Luxembourg occupe dans l'histoire de l'Empire une place d'honneur, bien qu'il se soit considéré avant tout comme un Tchèque. Charles Ier de Luxembourg rentre toujours volontiers à Prague.

Adalbert Rankuv (Ranconis) de Jezov, docteur et ancien recteur de d'Université de Paris, en prononçant l'oraison funèbre de Charles IV, l'appelle, à juste titre, "le Père de la Patrie".

Mais la population allemande de l'état tchèque est jalouse de l'affection du peuple tchèque. Encore de nos jours quelques historiens allemands répètent les paroles de l'empereur Maximilien Ier selon lequel Charles n'aurait été que "le beau-père de l'Empire".

L'Allemagne vit 30 années de paix grâce à aux talents de diplomate de Charles IV du Luxembourg.

Charles essaie de fixer le droit du pays en faisant rédiger un code de l'État de Bohême, appelé Majestas Carolina, dont il ne peut, à cause de la résistance de la haute noblesse, faire voter que quelques chapitres, d'ailleurs les plus importants.

Charles Ier de Luxembourg montre une grande condescendance envers le pape et le clergé, établit en faveur du Saint-Siège des impôts onéreux, affranchit le clergé de toute autorité temporelle et s'attire par là de grandes difficultés.

Charles IV concentre son énergie à la gestion de son domaine tchèque et utilise le produit des riches mines de Bohême pour assurer un véritable essor économique.

De l'autre coté de la rivière Vltava (Moldau en Allemand), les disciples de Mathieu d'Arras et Pierre Parler édifient quelques grandes églises, notamment le monastère, dit "Na Slovanech".

Charles Ier de Luxembourg embellit sa ville de Prague :

Il fait venir à Prague des artistes qui réalisent des enluminures de manuscrits (Jean de Troppeau) ou des peintures sur bois (Nicolas Wurmser)

Il fait de Prague une capitale internationale de la science et de la culture en fondant la première université de l'Europe centrale.

Dans les environs de Prague, Charles fait construire le château fort de Karlstejn, destiné à abriter les joyaux de la Couronne et les insignes de l'Empire. Les fresques gothiques qui y sont réalisées par le maître Théodoric, sont l'un des plus beaux exemples de l'art de cette époque.

L'empereur contribue en personne au mouvement scientifique, notamment dans le domaine de l'histoire, par son autobiographie ainsi que par sa collaboration avec deux historiographes de cour.

Sous sa protection, la littérature prit en Bohême un développement fécond, notamment la littérature religieuse, aussi bien allemande que tchèque.

Son chancelier, Jean de Streda (Neumarkt), écrivain allemand et admirateur de Cola di Rienzo, de Pétrarque et de Dante, excelle en épistolographie et fait de la Chancellerie un centre culturel réputé.


Le château royal à Prague

Charles IV du Luxembourg fait reconstruire le château royal.


Cathédrale Saint-Guy à Prague

Mathieu d'Arras et Pierre Parler, un architecte et sculpteur souabe, lui élèvent à Prague, la magnifique cathédrale Saint-Guy.


Le Pont Charles à Prague

Charles IV du Luxembourg fait reconstruire le Pont Charles à Prague

Venceslas Ier du Saint-Empire, âgé de 17 ans, est couronné Roi des Romains en 1378. Il ne sera jamais formellement couronné empereur par le pape.

Venceslas continue d'abord la politique de son père, mais, trop jeune et frivole, il change complètement d'attitude et passe son temps en fêtes et en débauches, ce qui dresse contre lui nombre de ses sujets.


Frédéric III de Habsbourg Aeneas Piccolomini présente Éléonore de Portugal à Frédéric III de Habsbourg par Pinturicchio - détail -1454-1513

Mariage de Frédéric III de Habsbourg avec Éléonore de Portugal

Frédéric III de Habsbourg Empereur germanique

Frédéric III de Habsbourg épouse le 16 mars 1452 Éléonore de Portugal; fille d'Édouard Ier de Portugal et d'Éléonore d'Aragon. Leurs enfants sont :

Frédéric III de Habsbourg est élu Empereur romain germanique est couronné à Rome le 19 mars 1452.

Albert III de Brandebourg soutient Frédéric III de Habsbourg lors de sa lutte contre les princes désireux d'apporter des réformes au Saint-Empire romain germanique

En échange de sa fidélité, Albert III de Brandebourg reçoit de l'empereur un grand nombre de faveurs y compris des droits juridiques qui éveillent l'irritation des princes voisins.



Naissance de Maximilien Ier de Habsbourg

Maximilien Ier de Habsbourg, surnommé le dernier chevalier, naît à Vienne (Wiener Neustadt) le 22 mars 1459, fils de l'empereur Frédéric III de Habsbourg et d'Éléonore de Portugal.



Mariage de Galéas Marie Sforza avec Bonne de Savoie

Galéas Marie Sforza épouse en 1468 Bonne de Savoie. Leurs enfants sont :



Mariage de François II de Bretagne avec Marguerite de Foix

Gaston IV de Foix-Béarn marie sa fille à un ennemi du roi de France.

François II de Bretagne épouse au château de Clisson le 26 ou 27 juin 1471 Marguerite de Foix, fille de Gaston IV de Foix-Béarn, Prince de Navarre, Comte de Foix, et dÉléonore Ire de Navarre. Leurs enfants sont :



Guerre de succession de Bourgogne

En 1477, Guillaume VIII de Juliers prend part à la guerre de succession de Bourgogne aux côtés de l'Empereur Maximilien Ier de Habsbourg.


Maximilien Ier de Habsbourg et Marie de Bourgogne

Mariage de Maximilien Ier de Habsbourg avec Marie de Bourgogne

Maximilien Ier de Habsbourg épouse à Gand le 18 août 1477 Marie de Bourgogne, fille de Charles le Téméraire et d'Isabelle de Bourbon. Leurs enfants sont :

Ce mariage fait entrer les Pays-Bas dans les possessions des Habsbourg.

Le statut de prince consort permet, à cette époque, à Maximilien de prendre une part active dans les affaires de l'État.

Très rapidement, il cherche à limiter les droits de ses sujets.



Naissance de Philippe Ier le Beau

Philippe Ier de Habsbourg ou Philippe Ier le Beau naît à Bruges le 22 juillet 1478, fils de Maximilien Ier de Habsbourg et de Marie de Bourgogne.



Bataille de Guinegatte

Le 7 août 1479, Maximilien Ier de Habsbourg à la tête des Bourguignons après une bataille indécise bat à Guinegatte les troupes de Louis XI.

Avec l'appui de Marguerite d'York, veuve de Charles le Téméraire, il reconstitue contre Louis XI l'alliance anglo-bourguignonne.



Reprise des places en Flandres

Pierre de Rohan-Guémené commande en Flandre en 1479. Avec 800 hommes il reprend toutes les places dont Maximilien Ier de Habsbourg s'est emparé par surprise.



Naissance de Marguerite d'Autriche

Marguerite d'Autriche naît à Bruxelles le 10 janvier 1480, fille de Maximilien Ier de Habsbourg et de Marie de Bourgogne.



Mort de Marie de Bourgogne

Philippe Ier le Beau Duc de Brabant, de Limbourg, de Luxembourg, de Gueldre

Philippe Ier le Beau Comte d'Artois, de Bourgogne, de Flandre, de Hainaut, de Hollande, de Namur, de Zélande

Philippe Ier le Beau Landgrave de Basse-alsace

Maximilien Ier de Habsbourg Tuteur de Philippe Ier le Beau

Maximilien Ier de Habsbourg Régent des Pays-Bas et de la Bourgogne

Marie de Bourgogne aime la chasse.

En mars 1482, elle accompagne Maximilien Ier de Habsbourg son mari pour une chasse à l'oiseau. Marie monte en amazone et son cheval se cabre au moment de franchir un obstacle. Marie tombe sur les mains et son cheval s'écrase sur elle.

Marie de Bourgogne décède le 27 mars 1482 après avoir dicté ses dernières volontés. Elle est enterrée à l'église Notre Dame de Bruges

Philippe Ier le Beau devient :

Maximilien Ier Habsbourg réclame la tutelle de ses deux enfants :

Maximilien Ier de Habsbourg assure la régence pour Philippe Ier le Beau.

En 1482, les possessions de Marie de Bourgogne passent à la maison des Habsbourg et sont intégrées dans un royaume qui deviendra empire. Leurs intérêts sont désormais subordonnés à ceux des autres possessions des Habsbourg.



Traité d'Arras

Fiançailles de Charles VIII de France avec Marguerite d'Autriche

Philippe Pot Premier conseiller

Philippe Pot Chevalier de Saint-Michel

Philippe Pot Gouverneur de Charles VIII de France

Philippe Pot Grand sénéchal de Bourgogne

Les troupes françaises sont repoussées, mais les escarmouches se poursuivent jusqu'en 1482.

Pour légitimer son coup de force, Louis XI négocie avec Maximilien Ier de Habsbourg.

Louis XI a le soutien des grands de Bourgogne, dont Philippe Pot.

Le 23 décembre 1482, sous la pression des États généraux Gantois, Maximilien Ier de Habsbourg signe avec Louis XI le traité d'Arras :

En récompense, Louis XI, toujours avide de s'attirer la fidélité des gens compétents, nomme Philippe Pot premier conseiller, chevalier de Saint-Michel, gouverneur de Charles VIII de France, et grand sénéchal de Bourgogne.

Cela facilite beaucoup l'acceptation de la nouvelle domination par les petits vassaux bourguignons.



Marguerite d'Autriche à Amboise

Le dauphin Charles VIII de France est fiancé le 22 juin 1483 à Marguerite d'Autriche, fille de Maximilien Ier de Habsbourg, conformément au traité d'Arras

En 1483, Marguerite d'Autricheest conduite à Amboise où elle est élevée en Fille de France par Madame de Segré, sous la houlette d'Anne de France.

Marguerite d'Autriche reçoit une éducation soignée, entourée de beaucoup d'égards, de tendresse et de soins.

Le Dauphin Charles VIII de France, son jeune fiancé lui manifeste de la tendresse, et elle s'éprend très vite de lui.

Charlotte d'Aragon-Naples vient en France et est placée auprès de Marguerite d'Autriche



Reconnaissance de Jean de Hornes par Guillaume de la Marck

Une guerre sanglante s'ensuit entre Maximilien Ier de Habsbourg, qui gouverne les Pays-Bas, et Guillaume de la Marck, mambour de Liège qui bénéficie du soutien de Louis XI.

Guillaume de la Marck accepte finalement, le 21 mai 1484, de reconnaître Jean de Hornes.



Mort de Guillaume de la Marck

Guerre civile au pays de Liège

Guillaume de la Marck est arrêté dans une embuscade et conduit à Maastricht où il est décapité le 18 juin 1485.

Sa mort ne suffit pas à apaiser les conflits puisque ses frères Évrard IV de La Marck et Robert II de La Marck poursuivent la guerre contre Jean de Hornes et Maximilien Ier de Habsbourg.

Pendant 7 ans, une guerre civile désole le pays de Liège.

Évrard IV de La Marck, frère de Guillaume de la Marck, s'empare 3 fois de Liège.



Sièges d'Ath et d'Oudenarde

Charles d'Egmont Prisonnier

Charles d'Egmont séjourne à la cour de Marie de Bourgogne et de Maximilien Ier de Habsbourg. C'est ainsi qu'il accompagne l'occupant du duché de Gueldre, son territoire, dans sa guerre contre la France.

Charles d'Egmont fait sa première campagne sous les ordres d'Engelbert de Nassau.

Charles d'Egmont se distingue en 1485 aux sièges d'Ath et d'Oudenarde.

Charles d'Egmont est capturé par les Français près de Béthune et retenu prisonnier à Abbeville.



Maximilien Ier de Habsbourg Roi de Germanie

Maximilien Ier de Habsbourg Roi des Romains

Maximilien Ier de Habsbourg Archiduc d'Autriche

Maximilien Ier de Habsbourg est élu roi de Germanie en 1486 à l'unanimité par les princes allemands. Il devient Archiduc d'Autriche et est élu Roi des Romains.

Albert III de Brandebourg participe à cette élection.



Charles de Croÿ 1er prince de Chimay

Le 9 avril 1486, Maximilien Ier d'Autriche érige le comté hennuyer de Chimay en principauté du Saint Empire en faveur de Charles de Croÿ.

Ce titre est transmissible par ordre de primogéniture.



Droits d'Anne de Bretagne à la Succession reconnus

François II de Bretagne négocie alors avec la régente. Mais en même temps François II de Bretagne fait reconnaître par les États de Bretagne, réunis à Vannes le 8 février 1486, les droits de ses deux filles, Anne de Bretagne et Isabelle de Bretagne, et de leurs futurs époux, à sa succession.

À partir de 1486, François II de Bretagne négocie le mariage de l'aînée, Anne de Bretagne, avec Maximilien Ier de Habsbourg.



Invasion du nord de la France

En juin 1486, Maximilien Ier de Habsbourg envahit le nord de la France, puis bat en retraite.



Traité de Châteaubriant

Au traité de Châteaubriant, la noblesse bretonne passe un accord avec le roi : le duc ne sera pas menacé par l'armée royale, qui quittera la Bretagne dès que les deux rebelles seront capturés.

Au nord, le maréchal d'Esquerdes (ou Des Querdes) retient brillamment, puis repousse Maximilien Ier de Habsbourg peu de temps auparavant.



Campagne contre Maximilien Ier de Habsbourg et le Comte de Nassau

Pierre de Rohan-Guémené combat avec grand succès en 1487 Maximilien Ier de Habsbourg, Duc de Gueldre, et Adolphe III de Nassau, Comte de Nassau.

Charles VIII de France confie à Pierre de Rohan-Guémené la garde des frontières de Picardie.



Transfert à Anvers des privilèges de Bruges

En 1488, l'empereur Maximilien Ier de Habsbourg transmet à Anvers les privilèges de Bruges que de nombreux marchands quittent alors pour Anvers.


Bataille de Saint-Aubin du Cormier - Gravure de Lesueur (XIXe siècle). Tombeau de François II de Bretagne et de Marguerite de Foix - début du XVI siècle - par Michel Colombe et Jean Perréal

Louis II d'Orléans et François II de Bretagne rebelles au Parlement de Paris

Prise de Vannes, Auray et Ploërmel

Confiscation des biens de Louis II d'Orléans

Prise de Fougères et de Dinan

Bataille de Saint-Aubin-du-Cormier

Jean de Châlon et Louis II d'Orléans Prisonniers

Traité du Verger

Fin de l'indépendance bretonne

Mort de François II de Bretagne Duc de Bretagne

Le 20 janvier 1488, Louis II d'Orléans, futur Louis XII, et François II de Bretagne sont déclarés rebelles au Parlement de Paris.

Eux et leurs complices ne sont plus considérés comme des vassaux rebelles, mais comme des sujets coupables de lèse-majesté.

Louis Malet de Graville est pendant la campagne de Bretagne, un véritable et habile ministre de la guerre.

Au printemps, Louis II d'Orléans reprend Vannes, Auray et Ploërmel pour François II de Bretagne.

Le vicomte de Rohan est forcé de capituler.

Le 24 avril 1488 suivant, un arrêt de confiscation est rendu contre tous les biens de Louis II d'Orléans.

Alain d'Albret obtient un subside de la cour d'Espagne, et rejoint la Bretagne avec 5 000 hommes.

Maximilien Ier de Habsbourg envoie lui aussi 1 500 hommes.

Pendant que Louis II de La Trémoïlle, Lieutenant général des armées royales, rassemble ses forces sur les limites du duché.

Geoffroy de Chabannes et Jacques II de Chabannes, son fils, font partie de l'ost française.

Lord Scales débarque avec des renforts anglais.

Maximilien Ier de Habsbourg est occupé par une rébellion en Flandres, soutenue par le maréchal d'Esquerdes.

Les soutiens de François II de Bretagne se disputent la main d'Anne de Bretagne :

tous candidats.

La guerre se poursuit avec notamment la prise de Fougères par les troupes royales le 12 juillet 1488, puis de Dinan.

L'armée française de Charles VIII, commandée par Louis II de La Trémoïlle, bat les rebelles, commandés par Jean IV de Rieux, à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier le 28 juillet 1488, ce qui met fin à la guerre.

Louis Malet de Graville assiste à cette bataille.

François II de Bretagne et Louis II d'Orléans doivent se soumettre.

Cette bataille est suivie de la prise de plusieurs places fortes : Ancenis, Châteaubriant, et Saint-Malo.

Jean de Chalon, Prince d'Orange, et Louis II d'Orléans sont faits prisonniers à Saint-Aubin-du-Cormier.

Louis II d'Orléans est incarcéré en forteresse pendant 3 années, à Angers, Sablé, au château de Lusignan, à Poitiers, à Mehun-sur-Yèvre et à Bourges, dans des conditions très dures.

François II de Bretagne doit signer avec Charles VIII de France le traité du Verger le 19 août 1488.

François II de Bretagne :

Ce traité de paix met fin à l'indépendance bretonne.

François II reconnaît devoir l'hommage lige au roi de France et autorise l'appel des cours de justice au parlement de Paris.

Une amnistie est alors accordée à Jean de Lescun, François Ier d'Orléans-Longueville, et la plupart des conjurés.

Cette victoire française sur les bretons marque la fin de la Guerre Folle.

François II de Bretagne meurt à Couëron le 9 septembre 1488.

Son tombeau, initialement dans l'église des Carmes, a été transporté après la Révolution, dans la cathédrale Saint-Pierre de Nantes.

Le règne et la vie de François II de Bretagne montrent les efforts d'un duc persévérant pour assurer l'indépendance de sa principauté.

Ses échecs finaux sont essentiellement dus au renforcement considérable de la puissance du roi de France, diplomatiquement, financièrement et militairement, conséquence de la perte de tous ses alliés.

Jean IV de Rieux devient capitaine de la ville de Nantes en 1488,

Jean IV de Rieux est désigné comme tuteur de la jeune Anne de Bretagne.



Maximilien Ier de Habsbourg Régent du Tyrol

En 1490, l'opposition de la population du Tyrol oblige Sigismond d'Autriche à céder la régence du Tyrol à l'archiduc Maximilien Ier de Habsbourg.


Vladislas II Jagellon ou Vladislas IV de Bohême ou Vladislas II de Hongrie

Mort de Matthias Ier de Hongrie

Jean Ier Albert Jagellon Roi de Hongrie

Vladislas II Jagellon Roi de Hongrie

Mariage de Vladislas II Jagellon avec Béatrice de Naples

Matthias Ier de Hongrie souffre depuis longtemps de la goutte.

Dans ses derniers jours, Matthias Ier de Hongrie essaie d'assurer par testament la transmission de sa couronne à János Corvin Hunyadi, son fils illégitime.

Matthias Ier de Hongrie meurt à Vienne le 6 avril 1490 soudainement juste avant Pâques, sans héritier légitime.

5 candidats se disputent la couronne, parmi lesquels Maximilien de Habsbourg et Vladislas II Jagellon.

L'empire de Matthias Ier de Hongrie est partagé entre la couronne d'Autriche et l'Empire ottoman.

Avec le soutien de la noblesse hongroise et afin de conserver son trône, Béatrice de Naples, veuve de Matthias Ier de Hongrie, aide Vladislas II Jagellon à accéder au trône de Hongrie en échange d'une promesse de mariage.

Le versement prévu par la paix d'Olomouc n'a pas lieu.

La diète de Rákos élit Jean Ier Albert Jagellon Roi de Hongrie mais il est défait par Vladislas II Jagellon, son frère.

Vladislas II Jagellon devient Roi de Hongrie de sous le nom de Vladislas II de Hongrie et est couronné à Albe Royale à Székesfehérvár le 21 septembre 1490.

Devant l'évêque Tamás Bakócz, Vladislas II Jagellon épouse à Esztergom le 4 octobre 1490 Béatrice de Naples.

Son règne sera stable, bien que ses frontières soient sous la pression constante de l'Empire ottoman.

Surnommé " Dobrze ", " béni-oui-oui ", Vladislas II Jagellon est indifférent aux affaires de l'État, qu'il laisse s'appauvrir au profit des barons et des prélats qui l'ont mis sur le trône.

Les impôts et les revenus régaliens tombent au quart de ce que percevait Matthias Ier de Hongrie.

L'armée noire, qui s'est d'abord mise au service de Vladislas II Jagellon, se livre à des exactions faute d'être payée et sera dissoute par le capitaine Pál Kinizsi.

Les barons féodaux retrouvent leur ancien statut.



Maximilien Ier de Habsbourg maître en Flandre

En 1490, Maximilien Ier de Habsbourg rétablit son autorité sur la Flandre.



Mariage de Maximilien Ier de Habsbourg avec Anne de Bretagne

Marguerite d'Autriche est alors encore sûre d'être reine de France.

Pour la conforter, Charles VIII de France la fait peindre par Bourdichon, peintre officiel de la cour.

Maximilien Ier de Habsbourg est veuf de Marie de Bourgogne.

Maximilien Ier de Habsbourg épouse par procuration en septembre ou le 19 décembre 1490 Anne de Bretagne, fille de François II de Bretagne.


Huile sur bois d'Ambrogio de Predis – 1490 - Peut-être Béatrice d'Este

Mariage de Ludovic le More avec Béatrice d'Este

Ludovic le More épouse le 18 septembre 1491 Béatrice d'Este. Leurs enfants sont :



Naissance de Maximilien Sforza

Hercule Massimilieno ou Maximilien Sforza naît en 1491 ou 1493, fils de Ludovic le More et de Béatrice d'Este.



Invasion de la Bretagne

Charles VIII de France et Anne de Bretagne libéré de leurs engagements précédents

L'union de Maximilien Ier de Habsbourg et d'Anne de Bretagne mécontente Charles VIII de France car la France se retrouve cernée à l'Est et à l'Ouest par une telle alliance.

Louis II de La Trémoïlle est à nouveau lieutenant général des armées royales..

En 1491, la France envoie ses troupes contre la Bretagne et soumet la plupart des villes bretonnes, puis assiège Rennes ou s'est réfugiée Anne de Bretagne.

Le peuple supplie la Duchesse de rompre avec Maximilien et de consentir à l'union avec Charles VIII de France, Roi des français.

À l'initiative de Louis II d'Orléans, futur Louis XII, Anne de Bretagne rencontre Charles VIII de France, de cette rencontre naît une sympathie, à la surprise de tous.

Les deux jeunes gens se fiancent à Rennes.

Georges Ier d'Amboise négocie le mariage de Charles VIII et d'Anne de Bretagne.

Rome consent à libérer les deux fiancés de leurs précédents engagements.

En 1491, le contrat de mariage d'Anne de Bretagne et de Maximilien Ier de Habsbourg est annulé pour non-consommation.

À l'automne, Charles VIII de France, lié par un mariage blanc avec Marguerite d'Autriche, la renvoie.

Il renonce ainsi à la dot de Marguerite : le Franche-Comté et l'Artois.

Il prend congé d'elle le 25 novembre 1491 à Baugé.

Marguerite d'Autriche regagne alors les Pays-Bas où l'attend la veuve de son grand-père, Marguerite d'York (veuve de Charles le Téméraire).

Marguerite d'Autriche, meurtrie, gardera toute sa vie une dent contre la France.

Maximilien Ier de Habsbourg, fâché de ces évènements, excite les rois alentours contre la France.


Jean Ier Albert Jagellon

Mort de Casimir IV Jagellon

Alexandre Ier Jagellon Grand-duc de Lituanie

Jean Ier Albert Jagellon Roi de Pologne

Alliance de Maximilien Ier de Habsbourg avec Ivan III de Moscou contre la Pologne

Casimir IV Jagellon meurt à Grodno le 7 juin 1492.

Il est inhumé dans la crypte du château de Wawel.

En 1492, l'union polono-lituanienne est temporairement rompue :

Jean Ier Albert Jagellon, un autre fils de Casimir IV Jagellon, devient Roi de Pologne

Vladislas II Jagellon, le frère ainé, conserve la Bohême et la Hongrie.

Le manque de revenus dû à la scission de la Lituanie met Jean Ier Albert Jagellon à la merci des sejmiks, les diètes locales.

La petite noblesse, la szlachta, fait dépendre ses subsides du respect de ses volontés par le Roi.

En 1492, Maximilien Ier de Habsbourg conclut une alliance contre la Pologne avec Ivan III de Moscou, prince de Vladimir et de Moscou.

Ivan III de Moscou attaque la Lituanie, prenant prétexte de persécutions de prêtres orthodoxes.

Jean Ier Albert Jagellon trouve dans Vladislas II Jagellon, son frère, un contrepoids utile aux machinations de l'empereur.



Réconciliation d'Évrard IV de La Marck avec Jean de Hornes.

Paix de Cadzand

En juillet 1492, Jean de Hornes demande publiquement pardon pour le crime judiciaire de Maastricht.

Évrard IV de La Marck se réconcilie alors avec Jean de Hornes.

Cet acte est en connexion directe avec les paix de Cadzand du 30 juillet 1492.

En fait, Évrard IV de La Marck et Jean de Hornes se sont moins combattus par antagonisme personnel qu'en qualité d'agents d'expansion, l'un de Charles VIII de France, l'autre de Maximilien Ier de Habsbourg.

En 1492, Philippe Ier le Beau, souverain des Pays-Bas, reconnait la neutralité liégeoise.

La France et le Saint-Empire, réconciliés, tombent d'accord pour respecter le principe de cette neutralité liégeoise, tel qu'il avait été énoncé par la déclaration de 1478.


Charles d'Egmont

Libération de Charles d'Egmont

Charles d'Egmont Duc de Gueldre et Comte de Zutphen

Les États de Gueldre n'ont pas oublié Charles d'Egmont, leur jeune héritier.

Ils ne supportent qu'à contrecœur la domination austro-bourguignonne et rassemblèrent l'argent de la rançon auprès de tous les ennemis que Maximilien compte dans le duché de Gueldre et le comté de Zutphen et paient sa rançon.

C'est ainsi que Charles d'Egmont sort de sa prison en 1492.

Charles d'Egmont devient Duc de Gueldre et Comte de Zutphen reconnu par la plupart des nobles et des villes, malgré les menaces de Maximilien Ier de Habsbourg et les efforts d'Adolphe III de Nassau-Wiesbaden, son administrateur.

La vie entière de Charles d'Egmont sera désormais consacrée à une guerre presque ininterrompue contre la Maison d'Autriche.

Soutenu par Charles VIII de France, Charles d'Egmont lutte pendant plus de 25 ans contre les Habsbourg, qui revendiquent le duché de Gueldre.



Traité de Senlis

Le traité de Senlis est conclu le 23 mai 1493.

Il a pour but de répartir l'héritage des anciens États bourguignons entre le royaume de France et la famille des Habsbourg.

Ce traité permet à Maximilien Ier de Habsbourg :

Marguerite d'Autriche devient ainsi Comtesse d'Artois, de Bourgogne et de Charolais.


Maximilien Ier de Habsbourg Maximilien Ier de Habsbourg - par Bernhard Strigel - vers 1500

Mort de Frédéric III de Habsbourg Empereur germanique

Maximilien Ier de Habsbourg Empereur germanique

Frédéric III de Habsbourg meurt à Linz le 19 août 1493.

Maximilien Ier de Habsbourg, son fils, devient Empereur germanique mais il ne se fera jamais couronner par le pape.

À l'invitation de Maximilien Ier de Habsbourg, Perkin Warbeck assiste aux funérailles de Frédéric III de Habsbourg à Vienne, où il est reconnu comme le roi Richard IV d'Angleterre.

Perkin Warbeck promis que, s'il mourait avant de devenir roi, Maximilien Ier de Habsbourg sera son successeur.



Émancipation de Philippe Ier le Beau

En 1494, Maximilien Ier de Habsbourg émancipe son fils l'archiduc Philippe Ier le Beau.

Il lui remet la seigneurie et principauté des États de la maison de Bourgogne, les Pays-Bas, dont il hérite par sa mère, Marie de Bourgogne.

Philippe restaure l'autorité, entamée par les concessions que les villes avaient arrachées à Marie de Bourgogne.



Mariage de Maximilien Ier de Habsbourg avec Blanche Marie Sforza

Blanche Marie Sforza est veuve de Philibert Ier de Savoie.

Maximilien Ier de Habsbourg épouse en 1494 Blanche Marie Sforza, fille de Galéas Marie Sforza, Duc de Milan, et de Bonne de Savoie.

Blanche Marie Sforza est la nièce de Ludovic le More.

Se mariage implique Maximilien Ier de Habsbourg dans les guerres d'Italie.



Eberhard V de Wurtemberg Duc de Wurtemberg

Lors de la diète de Worms, le 21 juillet 1495, le Comté de Wurtemberg est élevé au rang de duché par Maximilien Ier de Habsbourg.

Eberhard V de Wurtemberg est élevé à la dignité de Duc de Wurtemberg sous le nom d'Eberhard Ier.

Montbéliard reste un comté, mais le duc y étant souverain, les textes font désormais mention de la principauté de Montbéliard.

Ulrich VI de Wurtemberg est élevé à la cour de Stuttgart par Eberhard V de Wurtemberg, son cousin.



Constitution de la Ligue de Venise

Guerre contre la Ligue de Venise

Prise de Novare

Les souverains européens, quoique payés pour leur neutralité, veulent enfermer le Roi dans ses nouvelles conquêtes, laissant ainsi la France vulnérable.

À partir de fin mars 1495, sous l'impulsion de Ferdinand II d'Aragon et du pape Alexandre VI, une coalition, la Ligue de Venise, se forme contre la France, comprenant :

François II Gonzague est nommé gouverneur général des armées vénitiennes et prend la tête des armées de la coalition.

La Ligue de Venise rend aux Français le séjour en Italie impossible.

Ludovic le More attaque Louis II d'Orléans, futur Louis XII, sur le comté d'Asti le 6 avril 1495.

Charles VIII de France fête son titre le 12 mai 1495.

Prévenu par Philippe de Commynes, Charles VIII de France prend le chemin du retour prématurément avec seulement 9 000 hommes, le 20 mai 1495.

Il fait retraite vers la France afin de ne pas se retrouver pris au piège.

Ne pouvant se résoudre à abandonner totalement sa conquête, Charles VIII laisse de fortes garnisons dans les villes les plus importantes, réduisant d'autant l'effectif de son armée.

Gilbert de Bourbon-Montpensier y demeure à la tête d'une garnison française.

Louis II d'Orléans, futur Louis XII, reste en Lombardie avec une partie des troupes.

Il a reçu l'ordre de ne pas attaquer Ludovic le More, le duc de Milan.

Mais il ne peut résister à l'envie de s'emparer de Novare où il entre le 10 juin 1495.

Il y est très bien reçu par les habitants, mais ne pousse pas jusqu'à Milan, pourtant peu défendue et sans doute prête à l'accueillir de la même façon.



Mariage de Philippe Ier le Beau avec Jeanne la Folle

Maximilien Ier de Habsbourg dans le but de lutter contre la France, se rapproche de Ferdinand II d'Aragon, et d'Isabelle Ire de Castille et négocie deux mariages unissant les maisons d'Autriche et d'Espagne :

Philippe Ier le Beau épouse à Lille le 18 ou le 22 octobre 1496 Jeanne la Folle.Leurs enfants sont :

Marguerite d'Autriche part donc pour l'Espagne fin 1496.


César Borgia – par Altobello Melone - Galerie de l'Accademia Carrara - Bergamo

Deuxième guerre d'Italie

Traité de Blois

Traité de Lucerne

Accord de Genève

César Borgia Duc de Valentinois et Comte de Die

Mariage de César Borgia avec Charlotte d'Albret

La deuxième guerre d'Italie dure de 1499 à 1500.

Louis XII, hérite des droits des Valois sur le Royaume de Naples et estime en avoir sur le Duché de Milan, par Valentine Visconti, sa grand-mère.

Conseillé par Georges Ier d'Amboise, Louis XII prépare minutieusement sa campagne en Italie.

Louis XII renouvelle le traité d'Étaples de 1492 avec l'Angleterre.

Il reçoit l'hommage de Philippe Ier le Beau pour l'Artois et le Charolais.

Louis XII se rapproche de la République de Venise avec qui il signe le traité de Blois le 2 février 1499 par lequel il promet la région de Crémone si elle intervient au côté de la France.

Louis XII conclut à Angers une alliance offensive et s'allie avec Venise et Florence contre Ludovic le More le 9 février 1499.

Louis XII signe le traité de Lucerne le 16 mars 1499 avec le Pape Alexandre VI, l'empereur Maximilien Ier de Habsbourg, et les suisses.

Les représentants des cantons suisses promettent leur appui et des soldats en échange d'une très confortable pension versée à la Confédération Helvétique.

Louis XII conclut un troisième accord à Genève en mai 1499 avec Philibert II de Savoie.

Celui-ci, moyennant pension, laisse libre accès aux cols des Alpes

Le 8 mai 1499, César Borgia prête hommage à Louis XII comme Duc de Valentinois et Comte de Die.

César Borgia épouse le 10 ou 12 mai 1499 Charlotte d'Albret, Dame de Chalus, fille d'Alain d'Albret et de Françoise de Blois-Châtillon, Comtesse de Périgord.

Leur enfant est :

Charlotte d'Albret mène d'abord une vie brillante.


Jacques de Trivulce

Conquête du Duché de Milan

Fuite de Ludovic le More en Autriche

Prise de Milan

Jacques de Trivulce Maréchal de France

Le 10 juillet 1499, Louis XII, avec une puissante armée, 23 000 hommes dont 5 000 Suisses, dotée d'une forte artillerie, arrive à Lyon.

Dans sa suite, il y a César Borgia et le cardinal Julien delle Rovere, futur pape Jules II, momentanément réconciliés

Georges Ier d'Amboise, Jacques II de Chabannes, Artus Gouffier de Boissy, Pierre de Rohan-Guémené et Jean de Poitiers participe à cette campagne.

Philibert II de Savoie participe aux guerres d'Italie au côté de Louis XII.

La coalition anti-milanaise est franco-vénitienne et François II Gonzague se met au service de Louis XII.

Les Français commandés par le condottiere Jacques de Trivulce attaquent le duché de Milan en juillet 1499.

L'avant-garde de l'armée française, dirigée par le condottiere Jacques de Trivulce, pénètre dans le Milanais le 18 juillet 1499.

À Lyon, l'artillerie et le reste de la cavalerie partent pour l'Italie

En août 1499, l'armée française quitte sa base d'Asti et prend une à une les places fortes détenues par Ludovic le More, dont Gênes.

Pendant qu'elle fonce sur Pavie, les Vénitiens passent l'Adda et les villes lombardes se soulèvent

Calculateur et violent, César Borgia tente grâce à l'appui de son père de se constituer une principauté en Romagne.

En 1499, César Borgia prend Imola et Forlì, dirigée par Catherine Sforza en 1499.

Le 2 septembre 1499, Ludovic le More attaqué sur deux fronts, quitte Milan pour le Tyrol où l'accueille l'empereur Maximilien Ier de Habsbourg.

Le 14 septembre 1499, les français prennent possession de Milan qui a négocié sa reddition.

Louis XII, qui n'a pas participé à l'expédition, quitte la France pour faire son entrée solennelle à Milan

Louis XII nomme Jacques de Trivulce Gouverneur de Milan, mais celui-ci se rend très impopulaire.

Jacques de Trivulce, Marquis de Vigevano, est fait Maréchal de France en 1499 par Louis XII.

Louis XII fait François II Gonzague chevalier de l'Ordre de Saint-Michel.

Louis XII quitte la ville au bout d'un mois.



Bataille de la Calva

Maximilien Ier de Habsbourg s'efforce de soumettre les Suisses mais les confédérés suisses sont partout vainqueurs contre Maximilien Ier de Habsbourg et remportent une grande victoire à la bataille de la Calva qui met fin à la guerre de Souabe.


Bâle vers 1490

Traité de Bâle

Après des négociations préliminaires à Schaffhouse, un armistice est conclu le 25 août 1499.

Le traité de Bâle est signé le 22 septembre 1499.

Il met fin à la guerre de Souabe.

Grâce aux efforts de Ludovic le More, Duc de Milan, et de son envoyé Galeazzo Visconti la paix est signée :

Il marque l'indépendance de la Confédération suisse vis-à-vis du Saint Empire romain germanique.

Il marque aussi de facto l'indépendance des États de l'Italie du Nord du Saint Empire, hormis Venise et les États pontificaux qui en étaient déjà indépendants.

Les ducs de Savoie continueront cependant à reconnaître la suzeraineté, purement nominale, de l'Empire.

A première vue, le traité ne faisait que rétablir la situation antérieure à la guerre, à l'exception de deux articles concernant des droits de suzeraineté :

Les causes réelles de la guerre de Souabe, à savoir l'introduction du denier commun et l'instauration du tribunal d'Empire décrétées par la Diète de Worms de 1495, ne sont pas mentionnées dans le traité de paix.

Maximilien Ier de Habsbourg s'engage simplement à cesser toutes guerres privées, disgrâces, bans, procès ou griefs et à prendre pour arbitres en cas de litige les évêques de Constance ou de Bâle et le Conseil de Bâle, la même clause valant pour la Ligue de Souabe.

La compétence du tribunal d'Empire en tant qu'instance suprême se trouve de ce fait même niée sans qu'il soit besoin de le stipuler expressément.

Mais quand bien même les décrets de la Diète de Worms et le refus des Confédérés de s'y soumettre sont passés sous silence, l'ancienne historiographie helvétique a vu dans la paix de Bâle un tournant dans les relations entre la Confédération et l'Empire.

En 1890 encore, Wilhelm Oechsli l'interprète comme "la reconnaissance par l'Allemagne de l'indépendance de la Suisse".

Cette opinion est actuellement contestée.

Les rapports du délégué soleurois sur les pourparlers de Bâle révèlent au contraire le désir, chez les Confédérés, d'être gracieusement réadmis dans l'Empire.

Jusqu'au XVIIe siècle, les cantons manifesteront leur appartenance à l'Empire en s'offrant par exemple à lui fournir des troupes ou des fonds contre les Turcs, sans que le prestige dont il jouit comme protecteur suprême de la chrétienté ne souffre chez les Confédérés de leurs conflits avec la maison d'Autriche ni de leur résistance au "durcissement" progressif (Peter Moraw) d'une constitution impériale "souple" à l'origine.



Diète d'Augsbourg

Une Diète d'Empire se tient à Augsbourg sous le règne de Maximilien Ier de Habsbourg en 1500.

Elle tente de créer un exécutif fédéral, le Reichsregiment.

Le morcellement des états allemands impose la création de structures administratives régionales : les Cercles d'Empire (Kreise), au nombre de 6 : Bavière, Basse-Saxe, Souabe, Franconie, Westphalie et Haut-Rhin.

Leurs prérogatives et pouvoir sont clairement arrêtés.

Frédéric III de Saxe obtient la présidence du Reichsregiment.



Mariage de Philibert II de Savoie avec Marguerite d'Autriche

Procès de René de la Savoie

Marguerite d'Autriche est veuve de Jean d'Aragon.

Philibert II de Savoie épouse en 1501 Marguerite d'Autriche, fille de Maximilien Ier de Habsbourg et de Marie de Bourgogne.

Leur enfant est :

La vie de Philibert II de Savoie va en être bouleversée.

Le promis est beau et fort, et Marguerite d'Autriche tombe sous le charme.

Avec Philibert II de Savoie, elle découvre les joies de la chasse, des joyeuses entrées dans les villes (à Bourg en Bresse en 1502) mais aussi les subtilités de la politique.

En effet le jeune duc lui laisse volontiers le soin de gérer les affaires du duché.

Cette dernière poursuit René de Savoie de sa haine et fait casser par Maximilien Ier de Habsbourg, son père, la légitimation René de Savoie en 1502.



Wolfgang Kolberger Prisonnier

Albert IV de Bavière finit par apprendre l'existence du testament secret de George le Riche.

George le Riche se met à dos, non seulement ses cousins Wittelsbach mais toute la noblesse d'empire et Maximilien Ier de Habsbourg lui-même.

Il y voit une trahison de son chancelier Wolfgang Kolberger, qu'il fait jeter dans un cachot en 1502.

Désormais seul face aux charges du pouvoir, George le Riche se lance comme ses adversaires dans des préparatifs de guerre.



Guerre de succession de Bavière

Ulrich VI de Wurtemberg au service de Maximilien Ier de Habsbourg

En 1504, Ulrich VI de Wurtemberg sert Maximilien Ier de Habsbourg durant la guerre de succession de Bavière,



Guerre de succession de Landshut

Mort de Robert du Palatinat

Mort d'Élisabeth de Bavière-Landshut

Réunification de la Bavière

Albert IV de Bavière Duc de Bavière

Élisabeth de Bavière, fille de George le Riche, et Robert de Palatinat, son gendre, s'appuient sur ses dernières volontés pour poursuivre le combat, ce qui déclenche la guerre de succession de Landshut de 1504 à 1505 :

En l'espace de 2 ans, plusieurs bourgs autour de Landshut sont incendiés.

Philippe Ier du Palatinat participe à la Guerre de succession de Landshut en attaquant le Landshut en 1504.

La guerre de succession s'achève dans le sang.

Robert du Palatinat et Élisabeth de Bavière-Landshut meurent en 1504 ou 1505, assassinés.

Un jugement impérial consacre la réunification de la Bavière-Landshut et la Bavière munichoise, la Haute et Basse Bavière, pour la première fois depuis 2 siècles et 1/2.

Albert IV de Bavière est Duc de Bavière.

En peu d'années, Landshut, naguère capitale et plaque tournante du commerce du sel, l'or blanc qui avait fait la fortune des ducs, perd de son importance.



Traité de Blois

Louis XII confirmé Duc de Milan

Ferdinand II d'Aragon Roi des Deux-Siciles

Fiançailles de Charles Quint et de Claude de France

Sous l'influence d'Anne de Bretagne et conformément aux engagements pris lors des accords de Lyon d'avril 1503, Louis XII signe le traité de Blois le 22 septembre 1504 dans lequel :

Ferdinand II d'Aragon unit le royaume de Naples et de Sicile à la monarchie d'Espagne.

Il est Roi des Deux-Siciles sous le nom de Ferdinand Ier.

Louis XII se laisse convaincre de fiancer sa fille Claude de France à Charles Quint.

Anne de Bretagne considère que l'indépendance de la Bretagne est mieux sauvegardée par un mariage autrichien que par un français.

Ce traité est extrêmement dangereux pour la France, car le pays serait dépecé si Louis XII n'avait pas d'héritiers.

Charles Quint est le petit-fils de l'empereur Maximilien Ier de Habsbourg, premier mari d'Anne de Bretagne.

Par ce même traité, Germaine de Foix, fille de Marie d'Orléans, sœur du roi de France, doit épouser Ferdinand II d'Aragon.

Louis XII ainsi cède à sa nièce ses droits sur le trône de Naples.

A noter qu'un dernier accord, resté secret, prévoit la mise en place d'une ligue entre le pape Jules II, Louis XII et Maximilien Ier de Habsbourg contre Venise.



Mort de Philippe Ier le Beau

Charles Quint Roi de Castille et des Pays-Bas

Charles Quint Comte de Bourgogne

Ferdinand II d'Aragon Régent de Castille

Philippe Ier le Beau meurt à Burgos le 25 ou le 26 septembre 1506, apparemment d'une fièvre typhoïde.

En 1506, Charles Quint hérite :

Les États généraux des Pays-Bas repoussent l'offre de tutorat du Roi de France Louis XII.

Ils offrent la tutelle et la régence à l'empereur Maximilien Ier de Habsbourg, grand-père de Charles Quint, qui accepte.

Du fait de la maladie de Jeanne la Folle, Ferdinand II d'Aragon assure la régence de Castille au nom de son petit-fils Charles Quint qu'il parvient à faire reconnaître comme Roi de Castille en parallèle avec Jeanne la Folle qui conserve le titre jusqu'à sa mort.


Marguerite d'Autriche par Bernard van Orley

Marguerite d'Autriche Régente des Pays-Bas

Maximilien Ier de Habsbourg rappelle Marguerite d'Autriche aux Pays-Bas.

Il lui confie la régence en 1507 avec les pleins pouvoirs pour gouverner les Pays-Bas.

Marguerite d'Autriche élève avec soin son neveu et ses nièces Charles Quint, Éléonore d'Autriche, Marie d'Autriche et Isabelle de Habsbourg.

Adrien VI a la chance de se distinguer au sein de l'Église, au point d'être choisi comme précepteur du futur Charles Quint.

Marguerite d'Autriche dirige d'une main de fer ces provinces d'Europe du Nord, riches mais agitées.

Elle doit compter avec les réserves de la noblesse, l'hostilité des villes et les intrigues de Guillaume de Croÿ, Seigneur de Chièvres, Gouverneur de l'archiduc Charles Quint.

Marguerite d'Autriche joue aussi un rôle important dans la politique internationale de l'époque.

Tous la respectent et recherchent son alliance.

Marguerite d'Autriche met en place des ligues contre la France, mais réaliste, elle est parfois prête à baisser sa garde pour choisir la voie de la négociation.



Guillaume Briçonnet Ambassadeur auprès du Pape

Bénéficiant de la confiance royale, Guillaume Briçonnet est envoyé par Louis XII à Rome en 1507, pour rentrer en grâce auprès du pape Jules II.

Guillaume Briçonnet prononce un discours devant Jules II et le Sacré collège qui justifie Louis XII des accusations de Maximilien Ier de Habsbourg.



Quatrième guerre d'Italie

Traité de Cambrai

Ligue de Cambrai

Louis XII admet Étienne de Poncher dans son conseil.

Étienne de Poncher a le courage de combattre la colère aveugle de Louis XII contre les Vénitiens et de s'opposer à la ligue de Cambrai.

Le traité de Cambrai est signé par Georges Ier d'Amboise le 10 décembre 1508 et débouche sur la quatrième guerre d'Italie qui durera de 1508 à 1513.

La ligue de Cambrai est une coalition militaire dirigée contre Venise.

Elle regroupe :

Jean de Ganay assiste, en 1508, à l'acte de serment fait par Louis XII de France de respecter le traité de Cambrai.



Bulle d'excommunication contre Venise

Bataille d'Agnadel

Bartolomeo d'Alviano Prisonnier

Prise de Brescia, Bergame, Crémone et Peschiera

Siège de Padoue

Jacques II de Chabannes est envoyé au secours de Maximilien Ier de Habsbourg.

Le 15 avril 1509, l'armée française quitte Milan.

Jules II fulmine une bulle d'excommunication contre Venise, le 27 avril 1509.

Les Vénitiens refusent de céder à l'ultimatum papal et la guerre éclate.

Commandées par Louis XII de France en personne, l'armée française franchit la frontière lombarde le 9 mai 1509.

Philippe de Savoie-Nemours, Antoine II de Lorraine, Charles III de Bourbon, Charles IV d'Alençon, Jacques de Trivulce, Charles II d'Amboise, Louis II de La Trémoïlle et son fils Charles de La Trémoïlle participent à cette Campagne.

Venise lève une armée de mercenaires commandée par Bartolomeo d'Alviano et Niccolò di Pitigliano, les cousins Orsini.

Cette armée composée de 30 000 fantassins et 2 000 cavaliers, stationne devant Bergame.

Ils reçoivent l'ordre d'éviter toute confrontation directe et de s'en tenir à des démonstrations et des escarmouches pour harceler l'ennemi.

Le 9 mai 1509, Louis XII, à la tête de 30 000 hommes dont 6 000 Suisses et 2000 cavaliers, fait traverser l'Adda à son armée, à hauteur de Cassano d'Adda.

Charles II d'Amboise commande l'avant-garde.

Bartolomeo d'Alviano est partisan d'enfreindre les consignes des doges et d'attaquer de front l'envahisseur.

Mais finalement, Bartolomeo d'Alviano et Niccolò di Pitigliano qui campent sous les remparts de Treviglio, se décident à décrocher sur le Pô afin de tenir des positions plus solides.

Le 14 mai 1509, alors qu'il fait marche vers le sud, Bartolomeo d'Alviano se heurte à un détachement français commandé par Charles II d'Amboise, qui stationne ses troupes autour du village d'Agnadel.

Bartolomeo d'Alviano range son armée, environ 8 000 hommes, en ordre de bataille, sur un coteau surplombant un vignoble.

Les vénitiens engagent l'action qui est reçu par l'avant-garde Française.

Charles II d'Amboise répond par une charge de cavalerie, puis fait monter les piquiers suisses à l'assaut.

Ses troupes sont ralenties dans l'ascension de la colline par le franchissement d'un fossé de drainage et par la pluie.

Les positions vénitiennes soutiennent le premier choc.

Niccolò di Pitigliano est déjà plusieurs kilomètres au sud.

Il reçoit un message de Bartolomeo d'Alviano l'appelant à la rescousse.

Il fait répondre qu'il vaut mieux interrompre la bataille, et poursuit sa marche vers le sud.

Le gros de l'armée française arrive à Agnadel et encercle Bartolomeo d'Alviano.

Robert Stuart d'Aubigny participe à cette bataille.

Les bataillons Français et Vénitiens se combattent dans une terrible mêlée, sans pouvoir presque se reconnaitre, et dans un tel tumulte que les ordres sont à peine entendus par les soldats.

Louis XII fait disposer son artillerie dans les broussailles, hors de la vue des ennemis.

Il les fait tirer, éclaircissant les rangs Vénitiens.

Il fait alors donner la gendarmerie Française, qui est alors la plus redoutable d'Europe, mettant en fuite les forces ennemies.

Bartolomeo d'Alviano est renversé de son cheval et reçoit un coup de lance qui lui fait perdre l'œil.

Il est fait prisonnier.

Les Français, notamment le chevalier Bayard, s'illustrent aux côtés de leurs alliés.

La cavalerie vénitienne s'enfuit, puis en l'espace de 3 heures, l'armée vénitienne est détruite et compte 4 000 morts.

L'issue de la bataille est connue de Niccolò di Pitigliano dans la soirée.

Au matin, la moitié de ses troupes ont déserté.

Une Chapelle des Morts ainsi qu'une stèle commémorative rappellent encore aujourd'hui la bataille d'Agnadel.

Confronté à l'avance inexorable de l'armée française, Niccolò di Pitigliano précipite se retraite sur Trévise et Venise, laissant Louis XII prendre possession de toute la Lombardie.

Louis XII s'empare immédiatement des villes lombardes qui lui reviennent : Brescia, Bergame, Crémone et Peschiera.

Charles IV d'Alençon participe aux prises de Bergame, de Caravaggio, de Borromeo et de Crémone.

La victoire française met la République de Venise à la merci d'une invasion, voire d'une disparition.

Machiavel a pu dire de cette bataille qu'en un jour les Vénitiens ont perdu ce qu'ils avaient mis 800 ans à arracher.

Maximilien Ier de Habsbourg fait de même avec les siennes et Jules II occupe la Romagne.

Les troupes vénitiennes se ressaisissent.

Le 15 juillet 1509, les Vénitiens qui s'étaient fortifiés dans Trévise, assiège Padoue sous les ordres d'Andréa Gritti.

En septembre 1509, ils reprennent Padoue.

Maximilien Ier de Habsbourg vient mettre le siège devant Padoue le 15 septembre 1509, mais doit le lever 17 jours plus tard.



Création de la Sainte Ligue

Le 4 ou 5 octobre 1511, Jules II met en place la Sainte Ligue contre les français regroupant :

Henri VIII Tudor et les suisses s'y intègrent par la suite.


Bataille de Ravenne - Illustration - Bibliothèque nationale autrichienne Bataille de Ravenne - Mort de Gaston de Foix-Nemours - par Ary Scheffer - vers 1824 Mausolée de Gaston de Foix - Musée Château des Sforza à Milan

Bataille de Ravenne

Mort de Gaston de Foix Comte d'Étampes, de Foix, Duc de Nemours

Fernando de Avalos Prisonnier

Léon X Prisonnier

Évasion de Léon X

Maximilien Sforza Duc de Milan

Alphonse Ier d'Este s'allie avec la France.

Les français, sous les ordres de Gaston de Foix, Duc de Nemours, battent l'armée hispano-italienne le 11 avril 1512 à Ravenne au cours d'une bataille qui fait 10 000 morts.

Jacques II de Chabannes et Anne de Montmorency participent à cette bataille.

Charles IV de Bourbon-Vendôme fait ses premières armes en Italie au service de Louis XII.

Robert Stuart d'Aubigny participe à cette bataille.

Alphonse Ier d'Este coopère avec sa fameuse artillerie à la victoire.

Gaston de Foix, artisan de cette victoire, meurt au court du combat.

Le duché de Nemours revient à la Couronne.

Odet de Foix combat auprès de Gaston de Foix, son cousin, lors de cette bataille où il reçoit une blessure dangereuse. On le transporta à Ferrare.

Jacques II de Chabannes lui succède comme commandant en chef des armées d'Italie mais n'a pas ses talents de général

Fernando de Avalos est fait prisonnier lors de cette bataille.

Il compose dans sa prison un Dialogue de l'amour, qu'il dédie à son épouse.

Alors qu'il séjourne avec l'armée pontificale, Léon X est fait prisonnier à la suite de la bataille de Ravenne.

Au lieu de marcher sur Rome, les troupes françaises perdent du temps à piller Ravenne.

Après la Bataille de Ravenne, Robert III de la Marck participe à la prise d'Alessandria.

Les troupes espagnoles et pontificales ont le temps de se ressaisir et les 18 000 soldats suisses arrivent en Lombardie.

Les troupes de ses adversaires chassent les français de Lombardie.

Bayard s'illustre à nouveau, à Ravenne, lors du délicat retrait des troupes françaises.

En juin 1512, l'armée française, en déroute, recule.

Les Français perdent le Milanais.

Léon X réussit à s'évader.

Les Médicis rentrent à Florence et les Sforza à Milan.

Ils restituent Parme et Plaisance au Saint-Siège.

Les Suisses mettent Maximilien Sforza sur le trône de Milan.

Il devient Duc de Milan en 1512.

Jules II est l'objet, en France, de représentations de plusieurs soties et moralités, dont les plus célèbres, Chasse du cerf des cerfs et le Jeu du Prince des Sots de Pierre Gringoire ou Gringore, datent de 1512.

Jean Lemaire de Belges publie un Traité des conciles et des schismes, qui prend la défense de Louis XII.

Louis XII envoie en Lombardie une nouvelle armée française avec Louis II de La Trémoïlle.


Léon X par Raphaël - Galerie Pitti de Florence

Mort de Jules II

Léon X Pape

Jules II se rapprocher de l'empereur Maximilien Ier de Habsbourg, ce qui détermine Venise à s'allier avec Louis XII.

Jules II meurt à Rome dans la nuit du 20 au 21 février 1513.

Il laisse à son successeur Léon X une papauté très forte.

Son monument funéraire a été sculpté par Michel-Ange et comprend son célèbre Moïse.

Il est situé dans la basilique Saint-Pierre-aux-Liens à Rome.

Jules II pose la première pierre de l'actuelle basilique Saint-Pierre de Rome, que commence Bramante.

Jules II fait de Raphaël son peintre favori.

Jules II favorise également Michel-Ange, qui peint les grandes fresques de la Sixtine.

Jean de Médicis est élu pape en 1513 sous le nom de Léon X (en latin Leo X, en italien Leone X, ou Leon X).

Léon X s'avéra un grand protecteur des arts.

Il fait travailler pour lui Raphaël, qui peignit son portrait et acheva les chambres (stanze) du palais pontifical commandées par Jules II.

Il commande une édition critique de Dante et constitua une grande collection de manuscrits.

En 1513, Léon X demande à Michel-Ange de terminer la façade extérieure de l'église San Lorenzo de Florence et de l'orner de sculptures.

Il accepte à contrecœur en fait les plans mais est incapable d'accéder à cette demande : la façade d'église restera nue (et est telle encore aujourd'hui).

Léon X débuta son règne par une série de grandes fêtes et réjouissances qui dilapident rapidement la fortune laissée par Jules II.

Léon X a alors recours à la méthode traditionnelle de la papauté, la création d'offices et la dispensation d'indulgences.

René de Prie ne participe pas à ce conclave.



Ligue de Malines

Les vénitiens ont peur d'une trop grande influence de la papauté et des espagnols.

Aussi souhaite-t-elle partager le nord de l'Italie avec la France.

Léon X est contre cette répartition.

Le pape Léon X constitue la Ligue de Malines le 5 avril 1513.

Il resserre les liens entre :

Ses objectifs sont :

Elle prévoit l'invasion de la France dans les 2 mois.



Ulrich VI de Wurtemberg au service de Maximilien Ier de Habsbourg contre la France

Ulrich VI de Wurtemberg sert Maximilien Ier de Habsbourg contre la France en 1513.


2e Bataille de Guinegatte - en 1513

Débarquement de Calais

Sièges de Thérouanne et de Tournai

Deuxième bataille de Guinegatte

Louis Ier de d'Orléans-Longueville, Jacques II de Chabannes, Bayard et Jean IV d'Amboise Prisonniers

Dans le cadre de la Ligue de Malines, Henri VIII Tudor débarque le 30 juin 1513 à Calais et se joint aux troupes menées par l'empereur Maximilien Ier de Habsbourg.

Charles Brandon illustre lors des sièges de Thérouanne et de Tournai.

Charles de Rohan-Gié effectue la campagne de Picardie en 1513.

Sans avoir le temps de conclure dans les Pyrénées, Jacques II de Chabannes est envoyé à Thérouanne.

La cavalerie française commandées par Louis Ier de d'Orléans-Longueville et par Jacques II de Chabannes se laissent surprendre par les armées de la Sainte Ligue commandées par Thomas Wolsey à Guinegatte (aujourd'hui Enguinegatte, près de Saint-Omer dans le Pas-de-Calais), et sont écrasés le 6 ou le 16 août 1513.

Cette bataille est surnommée Journée des éperons car la cavalerie française se serait servi plus de ses éperons pour manœuvrer que de ses armes pour combattre.

Guillaume Gouffier participe à cette bataille.

Jacques II de Chabannes est blessé.

Louis Ier de d'Orléans-Longueville, Jacques II de Chabannes, Bayard et Jean IV d'Amboise sont faits prisonniers par les anglais et retenus à Londres.

Guillaume de Pisseleu, les seigneurs de Pontdormy, de Sarcus et de Bournonville font partie des défenseurs de Thérouanne contre les anglais et les impériaux.

Thérouanne est finalement prise par les Anglais.



Siège de Dijon

Traité de Dijon

Retraite de Jacques II de Chabannes

Les Suisses lancent l'offensive en Bourgogne.

Louis II de La Trémoïlle est alors envoyé à Dijon et défend la ville lorsque les Suisses y mettent le siège en septembre 1513.

Louis II de La Trémoïlle grâce à une habile négociation, signe le traité de Dijon le 13 ou 14 septembre 1513.

Le traité est signé du côté suisse par Jacques de Watteville, avoué de Berne.

Le traité prévoit que Louis XII :

Louis XII refuse de ratifier ce traité, sous prétexte que Louis II de La Trémoïlle a agi sans avoir reçu les pouvoirs suffisants (ce qui était faux) et que certaines clauses étaient attentatoires à sa royale majesté : l'abandon du duché de Milan et du comté d'Asti était tout à fait inacceptable.

En fait il semble que Louis II de la Trémoïlle a signé ce traité pour mettre fin au siège de Dijon en ayant bien conscience qu'il ne serait jamais ratifié par le roi mais en estimant que c'était la seule façon d'éviter la prise de la ville.

Les Suisses, les Allemands et les Franc-comtois lèvent le siège en emmenant 5 otages dont Philippe de Maizière, Neveu de Louis II de la Trémoïlle qui attendirent en vain et dans de piètres conditions le versement des sommes promises.

Leurs familles doivent finalement payer elles-mêmes une rançon de 13 900 écus pour obtenir leur libération le 3 Octobre 1514.

Jacques II de Chabannes s'échappe peu après la conclusion de la paix et se retire sur ses terres, au château de La Palice.

L'hiver 1513 est remarquablement long et rigoureux.


Charles Brandon Duc de Suffolk

Projet de mariage de Charles Brandon avec Marguerite de Savoie

Charles Brandon Duc de Suffolk

Henri VIII Tudor souhaite une union entre Charles Brandon, son favori, et Marguerite d'Autriche.

Henri VIII Tudor élève Charles Brandon au rang de Duc de Suffolk.

En mars 1514, cependant, Henri VIII Tudor dément à Maximilien Ier de Habsbourg toute implication de sa part dans ce projet d'union.


Louis X de Bavière-Landshut - par Beham

Louis X de Bavière-Landshut Administrateur de Landshut et de Straubing

En 1514, Louis X de Bavière-Landshut élève des réclamations contre son frère Guillaume IV de Bavière.

Les Bavarois craignaient un retour des hostilités de la guerre de succession.

Sous la pression de l'empereur Maximilien Ier de Habsbourg, Guillaume IV de Bavière accepte de partager le pouvoir.

Louis X de Bavière-Landshut administre Landshut et Straubing depuis l'ancienne capitale de Landshut.



Ulrich VI de Wurtemberg au ban de l'Empire

En 1515, Ulrich VI de Wurtemberg fait tuer un chevalier dont la femme est sa maîtresse.

Sabine de Bavière, son épouse, et plusieurs chevaliers le quittent.

Ulrich VI de Wurtemberg est alors placé par Maximilien Ier de Habsbourg au ban de l'Empire.



Défense de la Bourgogne par Charles III de Bourbon

En 1515, Charles III de Bourbon défend la Bourgogne contre Maximilien Ier de Habsbourg.



Alliance avec Venise

Traité avec Charles Quint

Louise de Savoie Régente du royaume de France

Campagne en Italie

Prosper Colonna Prisonnier

François Ier de France veut poursuivre le rêve de ses prédécesseurs : conquérir de nouveaux territoires en Italie et reconquérir le Milanais aux mains duc de Milan, Maximilien Sforza qui allié au pape Léon X et à Maximilien d'Habsbourg.

Le 4 mars 1515, en qualité d'arrière petit-fils de Valentine Visconti, François Ier de France revendique le duché de Milan.

Préparant une intervention, il s'allie avec Venise et le 24 mars 1515, il signe un traité avec Charles de Habsbourg, le futur Charles Quint.

François Ier de France reprend les armes.

Louise de Savoie est Régente du royaume de France.

François Ier de France s'adjoint les services de Claude de Lorraine-Guise, d'Antoine II de Lorraine et de Charles-Jean de Lorraine.

En juillet 1515, François Ier de France arrive à Lyon avec une armée de 40 000 hommes.

Les atouts de son armée sont la cavalerie, l'infanterie et son artillerie très moderne.

En Août 1515, François Ier franchit les Alpes par le sud pour éviter les ennemis.

Prenant des chemins non couramment utilisés, François Ier et ses soldats doivent ouvrir leur route.

Antoine Duprat suit François Ier de France.

Arrivés en Italie, ils font prisonnier Prosper Colonna, proche du duc de Milan.

François Ier prend Turin ainsi que Novare.

Chacun campe sur ses positions.


Prospero Colonna - Extrait du Journal de Louise de Savoie -Gravure du XVIe Bataille de Marignan Charles III de Bourbon, gravure de Thomas de Leu Charles III de Bourbon

Bataille de Marignan

Mort de Charles de Bueil

Mort de Charles de la Trémoïlle

Déposition de Maximilien Sforza

François Ier Duc de Milan, de Parme et de Plaisance

Charles III de Bourbon Connétable de France

Charles III de Bourbon Vice-roi du Milanais

Pendant les escarmouches qui conduisent à la bataille de Marignan, les soldats de Robert Stuart d'Aubigny sous le commandement de Jacques de la Palice, dans un audacieux raid de cavalerie derrière les lignes ennemies, surprennent et capturent Prospero Colonna, le commandant du pape.

Ce sont les piquiers suisses qui attaquent les français le 13 septembre 1515 et mettent en difficulté l'armée de François Ier de France.

Avec l'aide des vénitiens, François Ier de France réussit cependant à battre le 14 septembre 1515, grâce à la supériorité du feu français.

Cette bataille fait plus de 15 000 victimes.

Participent à cette bataille :

Capitaine, Charles de Bueil commande une compagnie de gendarmerie lors de cette bataille.

Charles de Bueil meurt le 13 septembre 1515.

Charles de Bueil, et le duc de Châtellerault, d'Imbercourt, Jacques d'Amboise seigneur de Bussy, Hugues d'Amboise, baron d'Aubijoux, fondant la lance en arrêt sur le bataillon des Suisses, se font jour en 2 ou 3 endroits, culbutent et foulent aux pieds de leurs chevaux un grand nombre de combattants, mais périssent presque tous dans ce premier effort.

Louis IV de Bueil, son frère, est blessé lors de cette bataille.

Robert Stuart d'Aubigny prend part à cette bataille.

Robert III de la Marck se distingue et contribue à la victoire des Français.

François Ier de France l'adoube de sa propre main.

Louis II de La Trémoïlle se distingue à Marignan.

Charles de la Trémoïlle, son fils, meurt le 13 septembre 1515.

Claude de Lorraine-Guise se conduit en héros et est grièvement blessé.

Charles IV de Bourbon-Vendôme combat à la tête de 70 lances.

Charles III de Bourbon dirige une armée.

François Ier de France tire une gloire de cet affrontement n'hésitant pas à se mêler lui-même à la bataille comme les héros de l'antiquité.

François Ier et François Ier de Bourbon-Saint-Pol se fait adouber Chevalier par Bayard sur le champ de bataille.

Cette victoire entraîne la facile conquête de l'Italie en un temps où l'arrivée de l'or américain diminue pour une courte période.

Maximilien Sforza se soumet au Roi français et est déposé de son duché de Milan.

Le 13 octobre 1515, François Ier de France est déclaré Duc de Milan, de Parme et de Plaisance.

François Ier de France nomme Charles III de Bourbon Connétable de France et vice-roi du Milanais.

Antoine Duprat est nommé chancelier du duché de Milan.

Plusieurs traités sont signés pour mettre fin à ces guerres d'Italie.

Il y a :


Louis II de Hongrie

Mort de Vladislas II Jagellon

Louis II de Hongrie Roi de Hongrie

Vladislas II Jagellon meurt à Buda le 13 mars 1516.

Louis II de Hongrie devient Roi de Hongrie en 1516.

Louis II de Hongrie est adopté par Maximilien Ier de Habsbourg et éduqué par son tuteur Georges de Hohenzollern, fils du margrave de Brandebourg-Ansbach.



Prise de possession du château du Haut-Kœnigsbourg par Maximilien Ier de Habsbourg

En 1517, le dernier des Thierstein, croulant sous les dettes, s'éteint.

La famille n'ayant pas de descendance, Maximilien Ier de Habsbourg reprend possession du château.

Ni l'empereur ni les propriétaires successifs ne feront face aux coûts d'entretien, d'autant que le premier ne finance pas les seconds pour ces réalisations.

C'est cependant à cette époque que sera réalisé le bastion en étoile à l'est du château.



Mort de Maximilien Ier de Habsbourg Empereur Germanique

Charles Quint Archiduc d'Autriche

Charles Quint Duc de Carinthie, de Carniole et de Styrie

Charles Quint Comte de Habsbourg, de Ferrette et de Tyrol

Charles Quint Landgrave de Haute-alsace

Maximilien Ier de Habsbourg meurt le 2 ou le 12 janvier 1519 au château de Wels en Autriche.

Charles Quint, son petit-fils, hérite des territoires des Habsbourg et étend son autorité en devenant Archiduc d'Autriche, Duc de Carinthie, de Carniole et de Styrie, Comte de Habsbourg, de Ferrette et de Tyrol et Landgrave de Haute Alsace jusqu'en 1522.



Exil d'Ulrich VI de Wurtemberg

Après le décès Maximilien Ier de Habsbourg, les princes du Wurtemberg chassent Ulrich VI de Wurtemberg.

Exilé, Ulrich VI de Wurtemberg part vers la Suisse, l'Allemagne et Montbéliard.

Ulrich VI de Wurtemberg commet divers brigandages et se met au service de François Ier de France.


Charles Quint Charles Quint,,Charles Quint Détail d'un tableau du Titien - 1548

Charles Quint Empereur Germanique

Marguerite d'Autriche gouverneur des Pays-Bas

Pour le titre d'empereur qui assure une supériorité sur les autres souverains; sont en lutte :

Pour cela faut-il convaincre les électeurs : 4 princes laïcs et 3 ecclésiastiques.

Henri VIII Tudor quitte prématurément la compétition.

Charles Quint dépense 800 000 florins, François Ier de France la moitié.

Robert III de la Marck est envoyé en Allemagne afin d'inciter les Électeurs à donner leurs voix à François Ier.

Il échoue dans cette mission diplomatique difficile.

Marguerite d'Autriche refait son apparition sur la scène publique.

Elle trouve de l'argent pour Charles Quint, achète les électeurs, fait des promesses.

Frédéric III de Saxe est le candidat soutenu par le pape Léon X, ce dernier ne voulant ni de François Ier, ni de Charles Quint, tous deux considérés comme trop dangereux pour les États pontificaux.

Après que le camp français se soit rangé à son côté, Frédéric III de Saxe a les meilleures chances d'être élu, mais refuse cette élection.

Frédéric III de Saxe prépare des capitulations électorales qui accroissent le pouvoir de décision des princes au sein de l'Empire.

Charles Quint doit les signer pour recevoir le soutien de Frédéric III de Saxe.

Louis V du Palatinat vote pour Charles Quint après avoir reçu de grandes quantités d'argent des Habsbourg.

Le crédit des Fugger, des banquiers italiens et espagnols, garanti par les trésors du Nouveau Monde, contribue à hisser Charles Quint sur le trône du Saint Empire romain germanique.

Charles Quint est alors élu à l'unanimité le 28 juin 1519 sous le nom de Charles V d'Allemagne.

Charles Quint confie de nouveau le gouvernement des Pays-Bas à Marguerite d'Autriche, sa tante.

À la nouvelle de la proclamation de Charles Quint, Guillaume Gouffier sort du château qui lui sert d'asile aux environs de Francfort, et s'enfuit à Coblence.

Nicolas Perrenot de Granvelle devient homme de confiance de Charles Quint qui le surnomme son Lit de repos.

Nicolas Perrenot de Granvelle est fait chancelier ce qui va contribuer à lui faire acquérir une immense fortune familiale et lui donner tous les pouvoirs, au nom de Charles Quint, dans le comté de Bourgogne.


Anne Jagellon

Mariage de Ferdinand Ier de Habsbourg avec Anne Jagellon

Ferdinand Ier de Habsbourg épouse à Linz en Autriche le 25 mai 1521 Anne Jagellon, fille et héritière de Vladislas II Jagellon, Roi de Bohême et de Hongrie, et d'Anne de Foix. Leurs enfants sont :



Naissance de Marguerite de Parme

Marguerite de Parme ou Marguerite d'Autriche (en italien Margherita d'Austria) naît à Audenarde dans les Flandres le 28 décembre 1522, fille de Charles Quint et de Jeanne Van der Gheynst, fille d'un tapissier, servante de Charles de Lalaing, Seigneur de Montigny.

Elle est reconnue par son père et éduquée selon les préceptes prévus pour son rang.

Sa préceptrice est Marguerite d'Autriche, fille de Maximilien Ier de Habsbourg.


Isabelle de Portugal

Mariage de Charles Quint avec Isabelle de Portugal

Charles Quint épouse à Séville le 3 mars 1526 l'infante Isabelle de Portugal (1503-1539), fille d'Emmanuel Ier de Portugal et de Marie d'Aragon. Leurs enfants sont :



Naissance de Maximilien II de Habsbourg

Maximilien II de Habsbourg ou d'Autriche naît à Vienne le 1er août 1527, fils de Ferdinand Ier de Habsbourg et d'Anne Jagellon.



Mort de Maximilien Sforza ex Duc de Milan

Maximilien Sforza meurt à Paris en 1530.



Naissance d'Anne d'Egmont

Anne d'Egmont naît en 1533, fille de Max ou Maximilien de Buren, Comte d'Egmont.


Catherine de Médicis

Mariage de Henri II de France avec Catherine de Médicis

François Ier de France veut s'allier avec Clément VII, lui-même Médicis, restaurant ainsi la paix entre la France et la papauté, faisant ainsi front commun contre Charles Quint.

Louis de Brézé et Diane de Poitiers appuient le choix de l'arrière petite-fille de Laurent le Magnifique, considérée comme une fille de marchands par les opposants à l'union.

Le contrat de mariage est signé à Marseille le 27 octobre 1533.

Henri II de France épouse à Marseille le 28 octobre 1533 Catherine de Médicis, sans grand enthousiasme. Leurs enfants sont :

Ils ne se voient que quelques jours avant les noces.

Catherine de Médicis est une femme intelligente et cultivée.

Proche de François Ier de France, elle est vite appréciée par les français.

Henri II de France, malgré ses liaisons, reste attentionné vis à vis de sa femme.

Diane de Poitiers pousse Henri II à multiplier les visites nocturnes à sa femme lorsque les rumeurs de répudiation s'élèvent devant la stérilité prolongée du couple.

Durant les onze premières années de leur union, Catherine de Médicis ne donne aucun enfant à Henri II.

Leurs enfants garderont de l'héritage syphilitique de François Ier de France et de Laurent le Magnifique une fragilité congénitale qui sera fatale à la survie de la dynastie.

Sur les 10 enfants seulement 3 survivront à l'âge adulte.

Trois seront Roi de France : François II de France, Charles IX de France, Henri III de France.

Clément VII donne une messe fastueuse suivi d'un banquet et d'un bal masqué.

Françoise de Brézé, fille de Diane de Poitiers, est aux commandes de la maison de Catherine de Médicis.

Jacqueline de Rohan-Gyé est dame d'honneur de Catherine de Médicis.



Naissance de Maximilien de Longueval

Maximilien de Longueval naît le vendredi 16 avril 1537, fils de Jean de Longueval (1501-1555) et d'Anne de Rosimbos (vers 1510-1570).


François Gouffier le Jeune - Portrait par François Clouet en 1555

Mariage de François Gouffier le Jeune avec Anne de Carnazet de Brazeux

François Gouffier le Jeune épouse à Montargis le 10 février 1544 Anne de Carnazet de Brazeux (1522-1595), fille d'Antoine de Carnazet, Seigneur de Brazeux, et de Marguerite de Brillac. Leurs enfants sont :



Mariage de Maximilien II de Habsbourg avec Marie d'Espagne

Maximilien II de Habsbourg épouse en 1548 Marie d'Espagne, sa cousine, fille de Charles Quint et d'Isabelle de Portugal. Leurs enfants sont :



Mariage de François Ier de Lorraine-Guise avec Anne d'Este

François Ier de Lorraine-Guise épouse à Saint-Germain-en-Laye le 29 avril 1548 ou le 4 décembre 1548 Anne d'Este, fille d'Hercule II d'Este et de Renée de France. Leurs enfants sont :



Naissance de Charles IX de France

Charles-Maximilien de France, futur Charles IX de France, naît le 27 juin 1550 au château royal de Saint-Germain-en-Laye, fils d'Henri II de France et de Catherine de Médicis.


Anne d'Egmont

Mariage de Guillaume Ier d'Orange-Nassau avec Anne d'Egmont

Guillaume Ier d'Orange-Nassau épouse le 8 juillet 1551 Anne d'Egmont, fille de Maximilien d'Egmont, Comte de Buren et de Leerdam. Leurs enfants sont :



Naissance de Rodolphe II de Habsbourg

Rodolphe II de Habsbourg naît à Vienne le 18 juillet 1552, fils de Maximilien II de Habsbourg et de Marie, fille de Charles Quint.



Naissance d'Ernest de Habsbourg

Ernest de Habsbourg ou von Habsburg naît à Vienne le 15 juin ou juillet 1553, fils de Maximilien II de Habsbourg et de Marie d'Espagne.



Maximilien II de Habsbourg héritier du trône impérial

Philippe II d'Espagne, fils de Charles Quint, est normalement mieux placé que Maximilien II de Habsbourg dans l'ordre de succession.

Mais, aux termes d'un accord en 1553 entre Ferdinand Ier de Habsbourg et Charles Quint, Maximilien II de Habsbourg supplante son cousin Philippe II d'Espagne comme héritier au trône impérial.

En 1553, Antoine Perrenot de Granvelle arrange les détails du mariage de Philippe II d'Espagne avec Marie Ire Tudor.



Naissance d'Élisabeth d'Autriche

Élisabeth d'Autriche naît à Vienne en 1554, fille de Maximilien II de Habsbourg et de Marie d'Espagne.



Mariage de François de Courtenay avec Louise de Jaucourt

François de Courtenay épouse le 15 décembre 1555 Louise de Jaucourt (née vers 1528), fille de jean de Jaucourt et de Françoise de Bar. Leurs enfants sont :

Il embrasse la religion protestante dans laquelle est née son épouse.



Mariage de François de Béthune avec Charlotte Dauvet

François Ier de Béthune épouse le 13 janvier 1557 Charlotte Dauvet. Leurs enfants sont :



Naissance de Matthias Ier de Habsbourg

Matthias Ier de Habsbourg naît à Vienne en Autriche le 24 février 1557, fils de Maximilien II de Habsbourg et de Marie d'Espagne.



Naissance de Matthias Ier de Habsbourg

Mathias ou Matthias Ier de Habsbourg ou von Habsburg naît à Vienne en Autriche le 24 février 1557, fils de Maximilien II de Habsbourg et de Marie d'Espagne.


Maximilien II de Habsbourg

Maximilien II de Habsbourg Roi des Romains

Maximilien II de Habsbourg est élu roi des Romains en 1558.



Naissance de Maximilien III d'Autriche

Maximilien III d'Autriche ou de Habsbourg, surnommé le Maître allemand (der Deutschmeister) naît à Wiener Neustadt en Autriche le 12 octobre 1558, fils de Maximilien II de Habsbourg et de Marie d'Espagne.


Charles III de Lorraine et Claude de France Claude de France

Mariage de Charles III de Lorraine avec Claude de France

Majorité de Charles III de Lorraine

Charles III de Lorraine, Duc de Lorraine et de Bar, épouse à Paris le 22 janvier 1559 Claude de France, âgé de 12 ans, fille d'Henri II de France et de Catherine de Médicis. Leurs enfants sont :

Charles III de Lorraine est à l'occasion déclaré majeur.

Claude de France, fort discrète, est la fille préférée de Catherine de Médicis.

Elle quitte fréquemment Nancy, la capitale de Lorraine pour vivre au coté de sa mère à la cour de France.

Charles III de Lorraine a aussi un fils illégitime :



Reprise du comté de Saint- Pol par Adrienne d'Estouteville

Dans les conférences tenues pour la paix entre la France et l'Espagne, un jugement est rendu le 5 avril 1559.

En vertu de cet arrêté, Adrienne d'Estouteville est sommée de reprendre de l'Empereur le Comté de Saint- Pol.

Elle satisfait à cet ordre par son procureur Maximilien de Melun, Vicomte de Gand. Après quoi elle recouvre de Marguerite de Parme la jouissance de ses revenus.



Pie V à Mondovi

En 1559, Pie V est transféré au diocèse de Mondovi.

Au sein du Sacré Collège, Pie V s'oppose vigoureusement à Pie IV qui entend y admettre Ferdinand de Médicis, âgé d'à peine 13 ans.

Pie V s'oppose vigoureusement à Maximilien II de Habsbourg, qui veut renoncer au célibat des prêtres.

Pie V tombe en disgrâce.

À Mondovi, Pie V mène une intense activité pastorale.

Pie V se bat contre le Duc de Savoie pour maintenir les privilèges de l'Église et protège les barnabites.



Naissance d'Albert VII de Habsbourg

Albert VII de Habsbourg naît le 15 novembre 1559, fils de Maximilien II de Habsbourg et de Marie d'Espagne.



Naissance de Maximilien de Béthune

Maximilien de Béthune, dit Sully, naît à Rosny-sur-Seine, près de Mantes le 13 décembre 1560, fils de François de Béthune et de Charlotte Dauvet. Il appartient à la branche cadette, peu fortunée et calviniste, d'une famille descendante des comtes souverains d'Artois, apparentée aux comtes de Flandres.



Maximilien II de Habsbourg Roi de Bohême

Maximilien II de Habsbourg devient Roi de Bohême en 1562.



Maximilien II de Habsbourg Roi de Hongrie

Maximilien II de Habsbourg devient Roi de Hongrie en 1563.


Maximilien II de Habsbourg Charles II d'Autriche

Mort de Ferdinand Ier de Habsbourg Empereur germanique

Maximilien II de Habsbourg Empereur germanique

Charles II d'Autriche Régent de Styrie, Carinthie et Carniole

Ferdinand II de Tyrol Archiduc de Tyrol

Ferdinand Ier de Habsbourg meurt le 25 juillet ou le 1er août 1564, à Vienne en Autriche.

Le règne de Ferdinand Ier de Habsbourg est paisible : ses dernières années sont consacrées à concilier les Protestants et les Catholiques.

Maximilien II de Habsbourg est élu Empereur germanique.

Philippe II d'Espagne, était normalement mieux placé que lui dans l'ordre de succession, mais, aux termes d'un accord de 1553, Maximilien supplante son cousin comme héritier au trône impérial.

Charles II d'Autriche devient Régent d'Autriche Intérieure : Styrie, Carinthie et Carniole en 1564.

Contrairement à son frère Maximilien II de Habsbourg, Charles II d'Autriche est un catholique pieux qui promeut la contre-réforme Il invite par exemple les Jésuites sur ses terres.

Ferdinand II de Tyrol devient Archiduc de Tyrol.

Ferdinand II de Tyrol reçoit le château d´Ambras, à Innsbruck.

Maximilien II de Habsbourg mène une guerre contre l'empire ottoman de Soliman le Magnifique.

En 1564, Philippe Strozzi di Piero aide Maximilien II de Habsbourg contre les Ottomans.



Guerre cardinale

Pierre de Salsède est gouverneur de Vic en pays de Metz.

Vic est un bourg sur la Seille :

Il est gouverneur du roi dans l'évêché de Metz relevant donc de l'autorité du cardinal.

En 1565, Pierre de Salsède se refuse à publier des lettres de Charles Ier Cardinal de Lorraine proposant de demander le secours de Maximilien II de Habsbourg.

Il considère que ce sont des lettres de trahison.

Le cardinal entre dans une fureur noire, voyant bafouer son autorité.

Pierre de Salcède se révolte et est la cause de la guerre cardinale en 1565.



Projet de mariage de Don Carlos d'Espagne et d'Anne de Habsbourg

En 1565, on fait espérer à Don Carlos d'Espagne la main d'Anne de Habsbourg, fille de Maximilien II de Habsbourg, sa cousine mais son père s'oppose encore à cette union.



Alliance d'Alphonse II d'Este avec Maximilien II de Habsbourg

En 1566, Alphonse II d'Este s'allie à Maximilien II de Habsbourg au cours de la guerre contre les Turcs en Hongrie.



Mariage de Maximilien de Longueval avec Marguerite de l'Isle

Maximilien de Longueval épouse le dimanche 12 novembre 1567 Marguerite de l'Isle (vers 1550-1612), fille d'Adrien de l'Isle (né vers 1510) et d'Hélène de Bourgogne (née vers 1520).

Leurs enfants sont :



Mariage de Guillaume V de Bavière avec Renée de Lorraine

Guillaume V de Bavière épouse à Munich le 22 février 1568 Renée de Lorraine, fille de François Ier de Lorraine et de Christine de Danemark. Leurs enfants sont :



Mariage de Philippe II d'Espagne avec Anne de Habsbourg

Philippe II d'Espagne épouse en 1570 Anne de Habsbourg, sa nièce, fille de Maximilien II de Habsbourg et de Marie d'Espagne. Leurs enfants sont :



Mariage de Charles IX de France avec Élisabeth d'Autriche

Albert de Gondi, ambassadeur à la cour de Vienne, épouse le 22 octobre 1570 Élisabeth d'Autriche, au nom de Charles IX de France.

Maximilien II de Habsbourg choisit Marguerite de La Marck comme gouvernante et dame pour accompagner en France Élisabeth d'Autriche.

Charles IX de France épouse en novembre 1570 Élisabeth d'Autriche, fille de Maximilien II de Habsbourg. Leur enfant est :

Pierre Brûlart, présent à ce mariage, fait la lecture du contrat et en signe la ratification.



Naissance de Charles-Bonaventure de Longueval

Charles-Bonaventure de Longueval naît à Arras le 9 janvier 1571, fils de Maximilien de Longueval et de Marguerite de l'Isle.



Bataille de Kereloszentpál

Gáspár Bekes, soutenu par Maximilien II de Habsbourg et les Sicules, est définitivement battu par Étienne Ier Bathory, allié aux ottomans et aux valaques, lors de la bataille de Kereloszentpál.



Mariage de Charles II d'Autriche avec Marie-Anne de Bavière

Charles II d'Autriche épouse le 26 août 1571 Marie-Anne de Bavière, fille d'Albert V de Bavière et d'Anne d'Autriche. Leurs enfants sont :


Le Massacre de la Saint-Barthélemy - d'après François Dubois Le massacre de la Saint-Barthélemy par Giorgio Vasari - 1572-1573 - Sala Regia au Vatican Assassinat de Briou - gouverneur du Prince de Conti - 24 août 1572 - par Robert-Fleury Joseph Nicolas (1797-1890) - Paris - musée du Louvre

Massacre de la Saint-Barthélemy

Mort de Pierre de Salcède

Mort d'Antoine de Clermont d'Amboise Marquis de Reynel

René de Birague semble être un des inspirateurs du massacre de la Saint-Barthélemy.

Au petit matin, le dimanche 24 août 1572, le peuple, découvrant le massacre, se met à pourchasser les protestants dans toute la ville.

Le massacre dure dans la capitale plusieurs jours, malgré les tentatives du roi pour le faire arrêter.

Les étudiants étrangers, les libraires, les changeurs sont massacrés par le peuple, encouragé par les prêtres.

Les cadavres sont jetés dans la Seine.

Celui de Gaspard II de Coligny, retrouvé par la foule, est émasculé, plongé dans la Seine, avant d'être pendu au gibet de Montfaucon.

François de Montmorency vient discrètement faire décrocher le cadavre de Coligny, son cousin, du gibet de Montfaucon.

Le massacre des protestants n'est pas général.

Nombre d'entre eux sont des familiers de la famille royale ou du clan des Guise.

Pour se protéger de la furie populaire, plusieurs groupes de protestants viennent chercher une protection à l'hôtel de Guise.

Renée de France, duchesse de Ferrare, se réfugie avec ses serviteurs à l'hôtel de la duchesse de Nemours, mère du duc de Guise.

D'autres sont restés au Louvre auprès de la famille royale.

C'est le cas de la duchesse d'Uzès, amie de Catherine de Médicis et des princes et des princesses de sang.

Les protestants présents à Paris le 24 août 1572 qui survivent sont surtout ceux qui logent hors de la ville, dans le faubourg Saint-Germain.

Gabriel Ier de Montgommery est parmi les survivants.

Sagement retiré de la ville après la tentative d'assassinat de Gaspard II de Coligny, un Huguenot blessé traverse la Seine à la nage pour l'avertir.

La tête de Gabriel Ier de Montgommery est mise à prix et des chasseurs de prime le pourchassent jusqu'en Angleterre où Catherine de Médicis réclame à plusieurs reprises son extradition.

La reine Élisabeth lui fait répondre : Dites à la Reine-mère que je ne serai pas le bourreau de la France.

Élève au collège de Bourgogne à Paris, Maximilien de Béthune échappe au massacre.

Geoffroy de Caumont échappe de peu au massacre de la Sainte-Barthélemy.

Galiot de Crussol, frère d'Antoine de Crussol, fait partie des victimes.

Dès le matin du 24 août 1572, Louis de Gonzague est envoyé par Charles IX de France pour empêcher les tueries et arrêter les pilleurs.

Il sauve ainsi les protestants réfugiés à l'ambassade d'Angleterre.

Antoine de Clermont d'Amboise meurt à Paris assassiné par Louis de Clermont d'Amboise seigneur de Bussy, son propre cousin, avec qui il est en procès.

Louis de Clermont d'Amboise s'empare du château Antoine de Clermont d'Amboise.

Catholique, Guillaume V de Hautemer cache François de Moneins, son ami protestant.

Il va demander sa grâce à Charles IX de France qui la lui refuse et lui ordonne de le tuer, s'il ne veut être frappé lui même.

À contre codeur, Guillaume V de Hautemer indique la retraite de son ami, qui est aussitôt assassiné.

Pierre de Salcède, alors même qu'il est catholique, haï par les Guises, meurt le 25 août 1572 lors de ces massacres. Sa maison est pillée.

François Ier de Béthune réchappe au massacre.

Charles II de Quélennec, Baron du Pons ou de Pont et de Rostrenen, meurt en 1572.

Il est tué dans la cour du Louvre lors de la nuit de la Saint-Bathélemy.



Naissance de Maximilien Ier de Bavière

Maximilien Ier de Bavière naît à Munich le 17 avril 1573, fils de Guillaume V, Duc de Bavière, de la maison de Wittelsbach.

Maximilien Ier de Bavière est éduqué par les Jésuites, qui lui inculquent une profonde aversion pour le protestantisme.



Guillaume Gonzague Duc de Montferrat

En 1574, Maximilien II de Habsbourg, élève Guillaume Gonzague à la dignité de Duc de Montferrat.



Maximilien de Béthune Baron de Rosny-sur-Seine

La mort en 1575 de son frère aîné fait de Maximilien de Béthune l'héritier du titre de Baron de Rosny.



Maximilien II de Habsbourg Roi de Pologne

Maximilien II de Habsbourg est élu roi de Pologne par les magnats le 12 décembre 1575 et proclamé roi par le primat, ne peut prendre possession du royaume.



Mort de Luís de Zúñiga y Requesens

Requesens supprime le Conseil des Troubles.

En 1576, Maximilien de Béthune combat dans les armées protestantes en Hollande.


Rodolphe II de Habsbourg - par Hans von Aachen (1592) Rodolphe II en Vertumne - par Arcimboldo (1590)

Mort de Maximilien II de Habsbourg Empereur germanique

Rodolphe II de Habsbourg Empereur germanique

Maximilien II de Habsbourg meurt à Ratisbonne le 12 octobre 1576.

Rodolphe II de Habsbourg est élu empereur romain le 12 octobre 1576.

Accédant au trône des Habsbourg, il remplace la politique tolérante de son père au profit du protestantisme et aide à la Contre-Réforme.

Souverain introverti et mélancolique, médiocre politique, piètre combattant, admirateur de la vie et des femmes, protecteur des arts et des sciences (Arcimboldo, Spranger, Tycho Brahé, Johannes Kepler) mais aussi furieusement épris d'ésotérisme - son entourage fourmille d'alchimistes et d'astrologues - Rodolphe II offre une multitude de visages.

Dans les premières années qui suivirent son avènement, Rodolphe II maintient la cour impériale à Vienne et garde auprès de lui les artistes qui travaillaient pour son père.

Bien que doté de peu de talent, Matthias Ier de Habsbourg est rempli d'ambition et intrigue contre Rodolphe II de Habsbourg.

Rodolphe II de Habsbourg, pour l'humilier, ne lui accorde aucune position et argent.

Rodolphe II de Habsbourg va même jusqu'à refuser à Matthias Ier de Habsbourg l'autorisation de se marier.



Mariage de Jean III Nicolay avec Marie de Billy

Jean III de Nicolaï ou Nicolay, fils d'Antoine Ier de Nicolaï, Seigneur de Goussainville, et de Jeanne Luillier, épouse le 22 janvier 1578 Marie de Billy. Leurs enfants sont :


Maximilien de Longueval

Maximilien de Longueval Duc de Bucquoy

Maximilien de Longueval, Grand Veneur de l'Artois, Trésorier du Roi d'Espagne aux Pays Bas, devient Duc de Bucquoy en 1580.



Maximilien de Béthune Chambellan ordinaire et Membre du Conseil de Navarre.

En 1580, Maximilien de Béthune devient chambellan ordinaire, puis membre du Conseil de Navarre.

Maximilien de Béthune est chargé de négocier avec Henri III de France, afin de poursuivre une lutte commune contre la Ligue.



Mort de Maximilien de Longueval Baron de Vaux Comte de Bucquoy

Maximilien de Longueval meurt à Tournai en novembre 1581.


François II de Saxe-Lauenbourg avec sa famille dans la Marienkirche von Büchen

Mariage de Francois II de Saxe-Lauenbourg avec Marie de Brunswick-Lunebourg

Francois II de Saxe-Lauenbourg est veuf de Marguerite de Poméranie-Wolgast

Francois II de Saxe-Lauenbourg épouse à Wolfenbüttel le 10 novembre 1582 Marie de Brunswick-Lunebourg (1566-1626), fille du Duc Jules de Brunswick-Wolfenbüttel. Leurs enfants sont :


Anne de Courtenay - portrait à l'occasion de son mariage - attribué à Michel du Joncquois

Mariage de Maximilien de Béthune avec Anne de Courtenay

La petite histoire raconte qu'ils se sont rencontrés par hasard dans une auberge et qu'ils se plurent au premier regard !

Maximilien de Béthune épouse à l'église Saint-Eustache de Paris et au château de Bontin aux Ormes dans l'Yonne le 4 octobre 1583 Anne de Courtenay (1564-1589), une riche héritière. Leur enfant est :

Maximilien de Béthune devient baron de Bontin.

Des spéculations commerciales très heureuses, comme le commerce des chevaux pour l'armée, voire les dépouilles des villes prises par les Protestants enrichissent Maximilien de Béthune en peu de temps.

Le jeune couple vit durant quelques années en pratiquant une économie, un ordre et un ménage merveilleux.

Ce sens de l'économie empêcha peut-être Maximilien de Béthune d'apporter quelques transformations au château de Bontin.

Peut-être en souvenir de la seigneurie de Bontin, Maximilien de Béthune ministre de l'agriculture fait paraître une recommandation préconisant la plantation d'ormes sur toutes les places de village.



Études de Maximilien Ier de Bavière

Maximilien Ier de Bavière étudie à Ingolstadt à partir de 1587, et s'y lie d'une profonde amitié pour Ferdinand II de Habsbourg, alors appelé Ferdinand de Styrie.


Sigismond III Vasa

Ernest de Habsbourg candidat au trône de Pologne

Sigismond III Vasa Roi de Pologne

Sigismond III Vasa Grand duc de Lituanie

Ernest de Habsbourg est candidat au trône de Pologne, en 1587.

Sigismond III Vasa a des droits à la couronne de la République des Deux Nations unissant la Pologne et la Lituanie catholiques par Catherine Jagellon, sa mère.

Sigismond III Vasa a le soutient du tout-puissant Jan Zamoyski de Jelita, Grand Hetman.

Anna Jagellon, veuve d'Étienne Ier Bathory, essaie d'imposer tout de suite auprès des électeurs, Sigismond III Vasa, le seul fils de sa sœur cadette, Catherine Jagellon, reine de Suède.

Sigismond III Vasa a à vaincre :

Sigismond III Vasa est reconnu comme Roi par le régent, le primat de Pologne Stanislas Karnkowski.

Sigismond III Vasa est élu Roi de Pologne et Grand duc de Lituanie le 19 août 1587 par la Diète, sous le nom de Sigismond III de Pologne.



Bataille de Coutras

Mort d'Anne de Joyeuse

Mort de Claude de Joyeuse

Mort de César de Saint-Lary

Jean-Louis de Nogaret Amiral de France, Gouverneur de Normandie, de Caen, du Havre

Le 20 octobre 1587, Anne de Joyeuse attaque les troupes protestantes à Coutras.

Jean III de Beaumanoir commande l'aile gauche de l'armée royale.

Henri IV de France adopte une tactique innovante dans la façon de disposer ses troupes.

Henri IV de France intercale des pelotons de mousquetaires :

La charge des chevau-légers protestants rompt l'armée royale, qui est mise en déroute.

Théodore Agrippa d'Aubigné participe à cette bataille.

L'infanterie et la cavalerie d'Anne de Joyeuse sont décimées.

Anne de Joyeuse se constitue prisonnier, lorsqu'il est reconnu et tué d'un coup de pistolet.

Anne de Joyeuse est inhumé à Montrésor en Indre-et-Loire.

François Ier d'Espinay renverse avec sa lance, de dessus son cheval, Henri Ier de Bourbon-Condé.

Henri Ier de Bourbon-Condé revient affaibli se reposer à St Jean d'Angély.

César de Saint-Lary meurt lors de cette bataille.

Parmi les 2 000 morts catholiques, se trouve également Claude de Joyeuse, jeune frère d'Anne de Joyeuse.

Henri IV de France fait rendre le corps d'Anne de Joyeuse à sa famille, et assiste à une messe en l'honneur des ennemis tués.

Maximilien de Béthune combat à côté d'Henri IV de France à Coutras

Charles de Bourbon-Soissons participe à cette bataille.

Jean Héroard participe à cette bataille.

Henri Ier de la Tour d'Auvergne, premier gentilhomme d'Henri IV de France, prend part, à ses côtés à cette bataille.

Jean-Louis de Nogaret devient Amiral de France, Gouverneur de Normandie, de Caen et du Havre de Grâce.



Naissance de Maximilien II de Béthune

Maximilien II de Béthune naît en 1588, fils de Maximilien de Béthune et d'Anne de Courtenay.


Jacques Clément assassine le roi d'un coup de couteau

Réconciliation d'Henri III de France avec Henri IV de France

Siège de Paris

Mort d'Henri III de France

Charles II de Mayenne échoue cependant à empêcher Henri III de France et Henri IV de France à s'approcher de Paris pour en faire le siège.

Henri III de France et Henri IV de France tentent ensemble de reprendre Paris, alors aux mains des ligueurs.

Les deux rois ont réuni une armée de plus de 30 000 hommes.

Paris est défendue par 45 000 hommes de la milice bourgeoise, armée par Philippe II d'Espagne.

Jean de Biencourt s'illustre pour la ligue pendant ce siège.

Jean de Biencourt se retrouve défait de sa fortune.

Henri III de France s'installe au Château de Saint-Cloud et désigne Jérôme de Gondi pour conduire le siège de Paris.

Charles de Choiseul suit Henri III de France au siège de Paris en qualité de capitaine d'une compagnie de gendarmes.

La Sainte Ligue sait qu'elle ne pourra résister.

Maximilien de Béthune combat à côté d'Henri IV de France devant Paris.

Le 1er août 1589, Henri III de France reconnaît formellement son beau-frère et cousin Henri IV de France comme son successeur légitime.

Repoussant catégoriquement toute tentative d'alliance avec les protestants, Louis de Gonzague quitte la cour.

Charles II de Mayenne se résout, semble-t-il, à organiser l'assassinat d'Henri III de France.

Le 1er ou le 2 août 1589, quelques heures après, Henri III de France meurt assassiné d'un coup de couteau dans le Château de Saint-Cloud par Jacques Clément, un moine dominicain fanatique.

À la demande d'Henri III de France mourant, Jean-Louis de Nogaret se rallie à Henri IV de France.

Catherine-Marie de Lorraine se vante d'être à l'origine de l'assassinat d'Henri III de France.

Débarrassée de son pire ennemi, elle déverse alors sa haine sur Henri IV de France.

Catherine de Clèves n'a pas pardonné au roi l'assassinat de son mari.

Farouche partisane de la Ligue, elle approuve l'assassinat Henri III de France.

Jean Héroard, médecin d'Henri III de France, réalise l'autopsie d'Henri III de France.

François Ier de Bourbon-Vendôme se rallie à Henri IV de France.

Armand Ier de Gontaut-Biron et Jean VI d'Aumont sont parmi les premiers à reconnaitre Henri IV de France et à lui jurer fidélité.

Paris est une vraie anarchie", écrit le parlementaire Étienne Pasquier à son fils en 1589.

Pour mettre un terme au conflit, Henri IV de France doit s'appuyer sur les princes catholiques ralliés et sur ceux des protestants qui acceptent la perspective de l'abjuration du roi et de sa conversion au catholicisme.

Présenté par Touchard, Jacques Davy du Perron entre dans la maison du cardinal Charles Ier de Bourbon, chef de la Ligue. Jacques Davy du Perron se rallie à Henri IV de France, auquel il rédige de concert avec ses patrons, une requête dans laquelle il est menacé de défection s'il ne se fait pas catholique.



Bataille d'Arques

Les troupes d'Henri IV de France refluent partout.

Henri IV de France est se replie personnellement à Dieppe pour attendre les renforts promis par son alliée, Élisabeth Ire Tudor.

Le 6 août 1589, Henri IV installe son camp et ses 8 000 hommes à Dieppe.

Maximilien de Béthune, François III de la Noue, François Ier de Bourbon-Vendôme, Armand Ier de Gontaut-Biron et Charles de Gontaut-Biron, son fils, participent au combat à Arques.

Hercule de Rohan-Guémené participe à ce combat pour Henri IV de France.

Charles II de Mayenne désire récupérer ce port stratégique de Normandie.

En vue d'un assaut de la cité, Charles II de Mayenne rassemble 35 000 hommes, en plus des milices cambrésiennes et des Lorrains du marquis de Pont à Mousson.

Tilly, passé au service de Charles II de Mayenne, participe à cette bataille.

Jean de Montluc de Balagny fait parti des ligueurs.

Henri IV de France, en homme avisé, sait qu'une offensive face à une telle armée serait vaine, et que rester dans la cité de Dieppe serait suicidaire.

Après avoir averti Henri Ier d'Orléans-Longueville et Jean VI d'Aumont, Henri IV décide d'aller vers le bourg d'Arques et d'y placer des moyens de défense importants.

Il y fait des travaux de terrassement et consolide les fortifications et se prépare au choc frontal.

Entre le 15 septembre et le 29 septembre 1589, les Ligueurs menés par Charles II de Mayenne lancent plusieurs assauts sur le bourg d'Arques et ses environs, mais leur élan se retrouve vite brisé par l'artillerie royale.

Ces attaques sont très meurtrières des deux cotés, et bientôt le manque d'hommes du côté Henri IV de France se fait cruellement sentir.

Jean VI d'Aumont participe à cette bataille.

Charles Emmanuel de Savoie-Nemours prend part à cette bataille.

Le salut d'Henri IV de France vient de la mer le 23 septembre 1589, en effet, 50 Anglais, puis 1200 Écossais et enfin 4 000 soldats britanniques envoyés par Élisabeth Ire Tudor débarquent d'Angleterre par vagues en moins de 3 jours pour prêter main forte au nouveau roi de France.

Devant cette situation, Charles II de Mayenne préfère abandonner, et Henri IV de France sort vainqueur de cette première confrontation.



Maximilien III d'Autriche Grand-maître de l'Ordre Teutonique de la Maison de Habsbourg

En 1590, Maximilien III d'Autriche devient le premier grand-maître de l'Ordre Teutonique de la Maison de Habsbourg.

Dans cette fonction, il tente de s'entremettre entre les membres évangéliques et catholiques de l'empire.



Siège d'Évreux

Bataille d'Ivry-la-Bataille

Urbain de Laval Prisonnier

Mort de Philippe Egmont

La capitale est assiégée de façon lâche par Henri IV de France depuis près d'un an.

Si les communications sont possibles, toutes les villes environnantes, et les provinces l'approvisionnant habituellement :

sont aux mains d'Henri IV de France.

La ville est menacée de famine. Charles II de Mayenne, nommé lieutenant général du Royaume par le Paris ligueur, commande la garnison parisienne et tente de délivrer les environs de Paris des garnisons d'Henri IV de France.

Pour verrouiller l'accès à la Normandie, Henri IV de France part assiéger la ville d'Évreux qui est aux mains de la Ligue.

Charles II de Mayenne se porte au secours de cette ville.

En apprenant l'approche des troupes de la Ligue, Henri IV de France décide de lever le siège et de se retirer à proximité pour se déployer dans la plaine Saint-André entre la ville de Nonancourt et la ville d'Ivry qu'on renommera ensuite Ivry-la-Bataille.

Charles II de Mayenne arrive avant la fin du déploiement mais trop tard pour commencer la bataille qui est remise au lendemain.

Le 14 mars 1590 à l'aube, les deux armées sont face à face.

Henri IV de France, et ses lieutenants :

ne dispose que de 8 000 hommes d'infanterie et 3 000 cavaliers.

Dominique de Vic se comporte remarquablement vaillamment et est fait sergent.

François III de la Noue participe à ces combats.

Anne d'Anglure participe aux batailles autour de Paris en 1590.

Charles de Gontaut-Biron, fils d'Armand Ier de Gontaut-Biron, participe à ce combat

Maximilien de Béthune combat à côté d'Henri IV de France.

Charles II de Mayenne et ses lieutenants :

dispose de 12 000 fantassins et mercenaires allemands et de 4 000 cavaliers dont 2 000 espagnols.

Tilly, au service de Charles II de Mayenne, participe à cette bataille.

Le début des combats est déclenché par le tir des 6 canons composant l'artillerie royale et dirigés par La Guiche, puis c'est le choc des deux cavaleries.

La charge des reîtres de la Ligue réussit à culbuter les chevau-légers du roi, puis les Wallons éliminent l'artillerie royale.

Jean VI d'Aumont ne résiste pas à l'attaque de 3 escadrons de la Ligue.

Mais ce succès est stoppé net par la charge commune de Montpensier et d'Armand Ier de Gontaut-Biron qui viennent à la rescousse de Jean VI d'Aumont.

De l'autre côté de la ligne, Henri IV de France charge les lanciers de la Ligue de manière à les empêcher de prendre le champ nécessaire à l'utilisation de leur lance.

Pour renverser la bataille, Charles II de Mayenne décide de charger l'escadron royal, formé de 600 cavaliers.

Henri IV de France a fait poser sur son chapeau de grandes plumes blanches pour être plus facilement repérable pendant la bataille. Il harangué ses troupes par ces mots :

Mes compagnons, Dieu est pour nous ! Voici ses ennemis et les nôtres ! Si vos cornettes vous manquent, ralliez vous à mon panache blanc, vous le trouverez toujours sur le chemin de l'honneur et de la gloire

La bataille tourne alors à la mêlée pure et simple, à tel point que l'on crut plusieurs fois le roi mort ou prisonnier et que les Ligueurs crient même victoire. Le roi doit rallier ses troupes pour les haranguer de nouveau et les rassurer sur sa santé par ces phrases :

Tournez visage, leur crie-t-il, afin que si vous ne voulez combattre, vous me voyez du moins mourir !

puis il repart dans la mêlée où ses troupes le suivent dans un élan qui les mènent à la victoire.

Du côté ligueur :

Seuls les Suisses ne se débandent pas, et Armand Ier de Gontaut-Biron refuse de charger cette troupe d'élite. Ils obtiennent la vie sauve.

Maximilien de Béthune est blessé.

Urbain de Laval est blessé et prisonnier.

François de Bourbon-Condé participe à cette bataille.

Les royalistes ramènent de nombreux trophées dont 5 canons, tous les drapeaux ennemis ainsi que la cornette de Charles II de Mayenne et l'étendard du Comte d'Egmont. Les chefs ligueurs sont poursuivis, Charles II de Mayenne fuit jusqu'à Nantes, d'autres se réfugient à Chartres.

Charles Ier d'Aumale, fait prisonnier, refuse de se soumettre et continue la lutte.

Au soir de cette victoire, le roi dit à Jean VI d'Aumont, si vaillant dans la bataille, que :

Il est juste que vous soyez du festin, après m'avoir si bien servi à mes noces.

Le soir, contrairement aux usages, un festin rassemble ceux qui ont combattu.

Cette bataille sonne le glas de la Ligue catholique, déjà très éprouvée par la bataille d'Arques.



Blessure de Maximilien de Béthune à Chartres

Maximilien de Béthune est de nouveau blessé à Chartres en 1591.



Mariage de Maximilien de Béthune avec Rachel Cochefilet

Maximilien de Béthune est veuf d'Anne de Courtenay.

Rachel Cochefilet est veuve du seigneur de Châteauperse (1562-1659).

Maximilien de Béthune épouse à Mantes ou au château de Bontin à Houdan dans l'Yonne e 24 mai 1592 Rachel Cochefilet (1562 ou 1566--1659), une femme riche. Parmi leurs 9 enfants citons:



Conférence de Suresnes

Abjuration solennelle du protestantisme par Henri IV de France

Ralliement de François de Joyeuse à Henri IV de France

Jacques Davy du Perron s'occupe avec insistance de la conversion du roi, et le détermine enfin à se faire instruire dans la religion catholique.

En 1593, Maximilien de Béthune conseille au roi de se convertir au catholicisme, afin de pacifier le royaume, mais refuse lui-même d'abjurer.

Suresnes est choisi pour accueillir les délégations chargées de débattre des questions religieuses et surtout politiques qui empoisonnent le pays.

Les conférences de Suresnes sont présidées par Renaud de Beaune, l'archevêque de Bourges.

Nicolas IV de Neufville de Villeroy est commissaire à cette conférence.

Jacques-Auguste de Thou prend une part importante aux conférences de Suresnes.

Habile politique, Henri IV de France parvient à vaincre politiquement les ligueurs en abjurant solennellement le protestantisme et en se reconvertissant au catholicisme.

Il se fait baptiser par Jacques Davy du Perron en la basilique Saint-Denis le 25 juillet 1593.

On lui a prêté, bien à tort, le mot selon lequel "Paris vaut bien une messe".

Jean de Sponde, conseiller du roi, fait de même.

Maximilien de Béthune négocie alors le ralliement de quelques chefs de la Ligue :

François de La Rochefoucauld reconnait la légitimité d'Henri IV de France.

Nicolas IV de Neufville de Villeroy, adhérant de la Ligue, la quitte lors de la conversion d'Henri IV.

Dès 1593, François de Joyeuse préfère se rallier à Henri IV de France.

François de Joyeuse devient Abbé de La Grasse en 1593.

Ferdinand Ier de Médicis joue de son influence pour forcer le Pape à accepter la conversion d'Henri IV. Clément VIII donne l'absolution au roi de France Henri IV de France lors de sa conversion.

Malgré toute cette sollicitude, Henri IV n'a jamais récompensé Ferdinand Ier de Médicis pour ces services.

Ferdinand Ier se concentre alors à nouveau sur l'indépendance de la Toscane.



Retraite progressive de Guillaume V de Bavière

Guillaume V de Bavière se retire graduellement des affaires, partageant à partir de 1594 le pouvoir avec son fils aîné Maximilien Ier de Bavière.

Guillaume V de Bavière conserve par son fils l'exercice des fonctions de Prince électeur.



Naissance de Marguerite de Béthune

Marguerite de Béthune naît en 1595, fille de Maximilien de Béthune et de Rachel Cochefilet.



Mariage de Charles Ier de Blanchefort de Créquy avec Madeleine de Bonne

Charles Ier de Blanchefort de Créquy épouse le 24 mars 1595 Madeleine de Bonne, fille de François V de Bonne et de Claudine de Bérenger du Guâ. Leurs enfants sont :

Le contrat de mariage est signé devant Mathieu à Gap.



Mariage de Jean-François de La Guiche avec Anne de Tournon

Jean-François de La Guiche épouse en 1595 Anne de Tournon, fille de Just III de Tournon (mort en 1571) et d'Aliénor de Chabannes (mort en 1595), Dame de La Palice et de Jaligny. Leurs enfants sont :



Mariage de Maximilien Ier de Bavière avec Élisabeth-Renée de Lorraine

Maximilien Ier de Bavière épouse en 1595 ou 1599 Élisabeth-Renée de Lorraine, fille de Charles III de Lorraine et de Claude de France.

Ils n'ont pas d'enfant.



Absolution accordée par le Pape à Henri IV de France

Jacques Davy du Perron sollicite et obtient à Rome l'absolution d'Henri IV de France et sollicite la levée de l'interdit lancé contre la France en se prosternant aux pieds du pape et en recevant des coups à la place du roi, qu'il représente.

De nouveau à Rome, François de Joyeuse obtient l'absolution d'Henri IV de France par le pape Clément VIII, le 17 septembre 1595, ce qui assure à Henri IV de France le ralliement progressif de toute la noblesse et du reste de la population, malgré des réticences très fortes des opposants les plus exaltés.

Henri IV de France s'appuie, pour gouverner, sur des ministres et conseillers compétents comme Maximilien de Béthune et Barthélemy de Laffemas.



Entrée de Maximilien de Béthune au Conseil des Finances

Henri IV de France comprend vite qu'il ne peut confier les finances du royaume qu'à l'homme qui administre si bien ses propres affaires.

Henri IV de France nomme Maximilien de Béthune en 1596 au Conseil des Finances


Urbain de Laval

Siège d'Amiens

Mort de Flessan

Mort de Jean de Mercastel

Urbain de Laval Maréchal de France

Mort d'Hernandes Teillo Porto Carrero

Charles de Gontaut-Biron est chargé de reprendre Amiens.

Avec 4 000 fantassins et 700 cavaliers, il investit Amiens du côté de l'Artois, afin de couper les voies de communications avec Doullens et interceptant tous les convois en direction de la ville.

Il fait resserrer la ville de très près.

Guillaume V de Hautemer se signale lors de ce siège.

Malgré sa supériorité numérique, la garnison n'ose pas effectuer de sorties.

Hernandes Teillo Porto Carrero n'a pas imaginé voir l'ennemi aussi vite.

Il n'a pas suffisamment de provisions pour tenir un siège.

Il fait alors sortir toutes les bouches inutiles et brûler tous les faubourgs.

Les troupes Françaises, s'attendant à un siège long, organisent un camp ou l'on trouve de tout, comme dans une ville dont 2 hôpitaux.

On appelle alors le siège d'Amiens, le siège de velours.

Début avril 1597, Henri IV de France, suivi de sa cour, fait attaquer la place avec l'artillerie.

Le 22 mai 1597, Hernandes Teillo Porto Carrero fait une sortie furieuse avec 500 cavaliers, sur le quartier général de Charles de Gontaut-Biron, s'emparant d'un fort que les Français ont construit pour défendre le QG.

Après 2 heures de combats, les Espagnols en sont chassés et poursuivis par les troupes Françaises.

Les Espagnols sont sauvés par l'arrivée de 400 fantassins qui leur permettent de fermer les portes de la ville.

Charles Alexandre de Croÿ a sert dans une colonne de secours lors de ce siège.

En juin 1597, les Espagnols attaquent à nouveau, prenant les tranchées à 3 endroits.

Ils sont rapidement refoulés par les Français jusque sur la contrescarpe.

Le 18 juillet 1597, les Espagnols attaque à nouveau avec 2 groupes de 300 hommes chacun.

Le premier groupe attaque les tranchées tenues par le régiment de Picardie et le second celles tenue par le régiment de Flessan.

Les Espagnols, progressant rapidement, tuent les maitres de camps Flessan et Jean de Mercastel, sieur de Fouquerolles, nettoient les tranchées et attaquent les batteries afin d'enclouer les canons.

Les troupes de Charles de Gontaut-Biron et de Charles Ier de Lorraine-Guise, Prince de Joinville, tentent de repousser les Espagnols.

Les combats sont terribles et les espagnols progressant toujours, Henri IV de France fait donner ses troupes, qui les enfoncent et les poursuivent jusqu'à l'entrée de la ville.

Par état donné au camp d'Amiens, Urbain de Laval, Marquis de Sablé, est fait Maréchal de France le 25 juillet 1597 par Henri IV de France.

Le 4 septembre 1597, les Français lancent un assaut qui est repoussé après un long combat.

Lors de cette attaque, Hernandes Teillo Porto Carrero, est tué d'un coup d'arquebuse.

Don Jérôme Carasse marquis de Montanagro prend sa succession.

Il décide de se retrancher dans la ville afin d'attendre l'armée de secours d'Albert VII de Habsbourg, forte de 25 000 hommes, sous les ordres de Peter Ernst Ier von Mansfeld-Vorderort.

Elle arrive sur Amiens vers le 20 septembre 1597.

Charles II de Mayenne convainc Charles de Gontaut-Biron d'attendre derrière les retranchements, l'armée de secours.

L'armée de secours espagnole vient alors assiéger l'armée assiégeante.

Ils attaquent mais sont mis en fuite par l'artillerie Française.

Les forces Françaises renforcent leurs retranchements si bien que le lendemain l'armée de secours n'ose attaquer et Albert VII de Habsbourg prend le parti de se retirer.

Henri IV de France somme alors Don Jérôme Carasse de se rendre.

Celui-ci capitule le 25 septembre 1597.

Lors des 6 mois de siège les pertes Française ne s'élèvent qu'à 600 hommes.

Maximilien de Béthune joue un rôle essentiel à la tête de l'artillerie.

Tout jeune, Henri II de Rohan participe à ce siège.

Hercule de Rohan-Guémené participe à ce siège.

Le Père Joseph sert lors de ce siège.

Henri Ier de Savoie-Nemours se signale lors de ce siège.

Louis de Marillac fait ses premières armes.

Louis de Marillac reçoit après la prise d'Amiens une compagnie de 100 chevaux légers.

Henri IV de France le fait gentilhomme ordinaire de sa chambre et sous-lieutenant de la compagnie de gens d'armes de Gaston de France, du Duc d'Anjou.



Maximilien Ier de Bavière Duc de Bavière

Guillaume V de Bavière transmet à Maximilien Ier de Bavière le pouvoir sur le duché de Bavière en 1597.

Maximilien Ier de Bavière se consacre consciencieusement aux affaires de l'État, en se faisant aider et conseiller, et engage des réformes prudentes.


Sully vers 1630

Maximilien de Béthune Surintendant des finances

Henri IV de France nomme Maximilien de Béthune surintendant des finances vers 1598.

En 1598, Maximilien de Béthune fait annuler tous les anoblissements décrétés depuis 20 ans.

L'arrivée en Europe des métaux précieux américains, permettent à Maximilien de Béthune d'équilibrer le budget et de faire des économies.

Maximilien de Béthune :

Maximilien de Béthune va pousser les paysans à produire plus que nécessaire afin de vendre aux autres pays, pour cela, Maximilien de Béthune fait augmenter la surface cultivée, fait assécher des marais.

Afin de les protéger du fisc, Maximilien de Béthune interdit la saisie des instruments de labour et leur procure une remise sur les arriérés de la taille.

Maximilien de Béthune va aussi faire cesser la dévastation des forêts, étendre la culture de la vigne...

Comme surintendant des fortifications Maximilien de Béthune fait établir un arsenal et fortifie les frontières.



Maximilien de Béthune Grand maître de l'artillerie et Grand voyer de France

En 1599, Maximilien de Béthune est nommé Grand maître de l'artillerie et Grand voyer de France.

Maximilien de Béthune contrôle alors toutes les voies de communication.

Les routes principales sont retracées, remblayées, pavées.

En prévision des besoins en constructions et de la marine, il fait planter des ormes aux bords des routes (les fameux ormes de Maximilien de Béthune).

Maximilien de Béthune encourage surtout l'agriculture en répétant " Pâturage et labourage sont les deux mamelles dont la France est alimentée, les vraies mines et trésors du Pérou ".

Dans ce but, Maximilien de Béthune proclame la liberté du commerce des grains, et abolit un grand nombre de péages qui sont autant de barrières entre les provinces, Maximilien de Béthune ouvre de grandes voies de communication, et Maximilien de Béthune fait creuser plusieurs canaux.



Mariage de Ferdinand II de Habsbourg avec Marie-Anne de Bavière

Ferdinand II de Habsbourg épouse à Graz le 23 avril 1600 Marie-Anne de Bavière, fille de Guillaume V de Bavière et de Renée de Lorraine. Leurs enfants sont :



Invasion de la Savoie et le Piémont par Henri IV

Siège de Montmélian

Henri IV de France envahit la Savoie en 1600 et fait assiéger la ville de Montmélian par Maximilien de Béthune.

Il dit qu'elle est une merveilleusement forte place et la meilleure qu'il vit jamais.

Henri Ier de Bourbon-Montpensier participe à cette campagne de Savoie.

Le comte de Baudis capitule rapidement au grand dam de Charles-Emmanuel Ier de Savoie, venu aider la citadelle.

La chute de Montmélian oblige Charles-Emmanuel Ier de Savoie à repasser le val d'Aoste et cette partie des Alpes.

Henri IV de France envahit le Piémont.



Création d'une Chambre de justice contre les malversations financières

Maximilien de Béthune remet alors de l'ordre dans les comptes, en créant en 1601, une Chambre de justice destinée à lutter contre les malversations financières.

Maximilien de Béthune :



Maximilien III d'Autriche Gouverneur du Tyrol

Rodolphe II de Habsbourg nomme Maximilien III d'Autriche Gouverneur du Tyrol en 1602.



Maximilien de Béthune Gouverneur de la Bastille

Maximilien de Béthune, nommé gouverneur de la Bastille en 1602, y abrite le trésor royal dans la tour du même nom, qu'on désigne alors sous le terme de buffet du roi.



Maximilien de Béthune Gouverneur de la Bastille

Maximilien de Béthune se fait nommer gouverneur de la Bastille en 1602, où il entrepose une partie du trésor royal qui se monte à 12 millions de livres.


François Miron - sur la façade de l'Hôtel de Ville de Paris l'Hôtel de Ville de Paris vers 1605

François Miron Prévôt des marchands de Paris

François Miron remplace Martin de Bragelongne et devient Prévôt des marchands de Paris de 1604 à 1606.

Cette charge est anoblissante.

La construction de la façade de l'hôtel de Ville de Paris du côté de la grève et celle pavillon de l'arcade est achevée par Dominique Bonardo de 1604 à 1606.

François Miron, prévôt des marchands, embellit les quais, les places.

Henri IV de France confie à François Miron la charge de retrouver les fondations du premier aqueduc de Cachan pour pouvoir faire face aux problèmes d'approvisionnement en eau dans la capitale.

Les retrouvant, François Miron fait procéder à des travaux importants, rénovant les canalisations existantes et créant de nouveaux conduits.

François Miron fait rénover par ailleurs les fontaines endommagées et en crée de nouvelles, dont celle qui se trouvait près d'un lieu patibulaire de la juridiction épiscopale : la Croix du Trahoir ou Croix du Tiroir.

Doublant ainsi la quantité d'eau mise à la disposition des Parisiens, François Miron prend des dispositions pour l'assainissement de la voirie parisienne en concertation et avec l'approbation de Maximilien de Béthune, dispositions qui ne seront malheureusement pas toujours respectées.



Creusement du le canal de Briare

Maximilien de Béthune fait notamment creuser le canal de Briare qui relie la Seine à la Loire, commencé en 1604 et terminé en 1642.


Henri II de Rohan

Rohan Duché-pairie

Mariage d'Henri II de Rohan avec Marguerite de Béthune

Henri II de Rohan Premier Duc de Rohan

Henri II de Rohan Prince de Léon

À retour en France d'Henri II de Rohan, Henri IV de France érige la vicomté de Rohan en duché-pairie et lui fait épouser la fille de Maximilien de Béthune.

Henri II de Rohan épouse en 1604 ou 1605 Marguerite de Béthune, fille de Maximilien de Béthune et de Rachel Cochefilet. De leurs 9 enfants ne survivra que :

Henri II de Rohan devient alors Henri Ier en tant que premier Duc de Rohan.

Sa mère dira alors "Roi ne puis, duc ne daigne, Rohan suis", qui passe, à tort, pour la devise de la famille.

Mais avec plaisir Henri II de Rohan accepte cependant de l'autorité royale le titre de prince de Léon, puis celui de Duc et pair de France. Il le nomme ensuite colonel des Suisses et Grisons.

Pour capitale de son duché, Henri II de Rohan prend Pontivy et le château des XVe et XVIe appelé depuis, château des Rohan. Il y fait venir des tisserands de Navarre.

L'amitié du Roi le promet à une brillante carrière.

Catherine de Rohan aurait eu cette fière réponse à Henri IV de France, épris de sa beauté :

Sire, je suis trop pauvre pour être votre femme, mais de trop bonne lignée pour être votre maîtresse.



Maximilien de Béthune Duc de Sully et Pair de France

Le Duché-pairie de Sully est érigé en 1606, à partir des Baronnies, Terres et Seigneuries de Sully-sur-Loire, Moulinfrou, Senely, Saint-Gondon et la Chapelle-d'Anguillon.

Maximilien de Béthune devient Duc de Sully et Pair de France.



Fondation de la Ligue de l'Union Évangélique

En 1607, à la demande des catholiques, Maximilien Ier de Bavière intervient et impose le retour de la ville de Donauwörth au catholicisme.

Les troupes impériales occupent de la ville libre de Donauwörth en 1607.

Après les combats Donauwörth, les calvinistes, encore peu nombreux en Allemagne, se sentent les plus menacés, et fondent la Ligue de l'Union Évangélique.



Rupture d'Henri IV de France avec Jacqueline de Bueil

Jacqueline de Bueil devient également la maîtresse de Claude de Lorraine.

Henri IV de France, informé par Maximilien de Béthune, se fâche.

Jacqueline de Bueil le rassure : Claude de Lorraine ne lui fait pas la cour, il veut l'épouser.

Voulant en avoir le cœur net, le souverain ordonne au prince d'acheter des alliances.

Toujours amoureux de Jacqueline de Bueil, mais ne désirant en aucune manière s'opposer au roi, celui-ci rejoint immédiatement sa Lorraine natale.

Alors qu'Henri IV de France fait mine de croire aux arguments de sa maîtresse, celle-ci se console vite avec un autre gentilhomme.

Mais, cette fois, le roi se fâche et rompt aussitôt.



Démantèlement du Château de Domfront

Maximilien de Béthune ordonne de démanteler le château en 1608.


César de Bourbon

Mariage de César de Bourbon avec Françoise de Lorraine-Mercœur

Marie de Luxembourg, duchesse-douairière de Mercœur, s'oppose longtemps à ce mariage, ne pouvant se résoudre à confondre son noble sang avec celui d'un bâtard, fût-il de sang royal mais les sommes payées par Henri IV de France pour la soumission (4 295 350 livres, évaluées par Maximilien de Béthune) et l'absence de soutien qu'elle trouve parmi ses proches ont sans doute raison de ses résistances

Pour conclure la paix entre Henri IV de France et Philippe-Emmanuel de Lorraine, qui dirige la Sainte-Ligue en Bretagne, César de Bourbon épouse en 1609 Françoise de Lorraine-Mercœur, fille de Philippe-Emmanuel de Lorraine et de Marie de Luxembourg. Leurs enfants sont :

Françoise de Lorraine-Mercœur, nièce de Louise de Lorraine-Vaudémont est la plus riche héritière du royaume.

Françoise de Lorraine-Mercœur est surtout connue pour sa grande piété.

Françoise de Lorraine-Mercœur protège Vincent de Paul, et aidée de Élisabeth de Bourbon-Vendôme, sa fille, n'hésite pas à payer de sa personne pour aider les miséreux de Paris et de ses domaines.



Guerre de succession de Juliers

A partir de 1609, Léopold V d'Autriche-Tyrol combat avec ses mercenaires dans la guerre de succession de Juliers contre Maximilien III d'Autriche.



Fondation de la Sainte Ligue Catholique

Réorganisation de l'armée de Bavière

Pour contrecarrer l'Union protestante ou évangélique, les catholiques s'unissent en 1609, sous la direction de Maximilien Ier de Bavière, et sous la bannière de la Sainte Ligue catholique du Saint-Empire, une fédération des états allemands catholiques.

En 1609, les États du Saint Empire se réunirent à Munich pour signer entre eux, pour une durée de 9 ans, un traité d'alliance militaire.

La Bavière est le plus puissant des États confédérés de cette Ligue, qui comprend notamment, les 3 électorats ecclésiastiques de Trèves, Mayence et Cologne.

Maximilien Ier de Bavière tient à en tenir éloignée la maison de Habsbourg,.

Maximilien Ier de Bavière organise les forces armées de la Ligue Catholique avec le concours de Tilly qui en assume le commandement.



Mariage de Maximilien II de Béthune avec Françoise de Créquy

Maximilien II de Béthune épouse le 15 septembre 1609 Françoise de Créquy (vers 1596-23 janvier 1656), fille de Charles II de Créquy.

Leurs enfants sont :


François Ravaillac Louis XIII - par Pourbus en 1611

Mort d'Henri IV de France Roi de France

Louis XIII Roi de France

Louis XIII Roi de Navarre

Marie de Médicis Régente du Royaume de France

Nomination de Maximilien de Béthune au Conseil de régence

Le 14 mai 1610, François Ravaillac vole un couteau dans une auberge.

Il se cache dans la rue de la Ferronnerie à Paris, dans l'actuel Quartier des Halles pour y guetter le passage du carrosse royal.

Henri IV de France décide de se rendre à l'Arsenal pour visiter Maximilien de Béthune qui est souffrant.

Jean-Louis de Nogaret, Jacques Nompar de Caumont, Jean III de Beaumanoir et Hercule de Rohan-Guémené accompagnent le roi dans son carrosse.

À 4 heures de l'après-midi, le convoi reste bloqué suite à un encombrement.

François Ravaillac profite de l'aubaine, se jette sur le roi et lui porte 2 coups de couteau : le premier glisse entre deux côtes, l'autre atteint la carotide droite.

Hercule de Rohan-Guémené est blessé.

François Ravaillac se réfugie ensuite dans un caveau dans la rue des Lombards toute proche (à l'actuel n 62) mais est rapidement retrouvé et maîtrisé.

Il est ramené à l'Hôtel de Retz afin de lui éviter un lynchage, puis conduit à la Conciergerie.

Les armes d'Henri IV, sculptées sur le sol, indiquent aujourd'hui le lieu du régicide rue de la Ferronnerie.

Henri IV de France est inhumé à la basilique Saint-Denis le 26 juin 1610.

Louis XIII, âgé de 9 ans, est couronné roi de France et de Navarre à Reims le 17 octobre 1610.

Côme II Clausse de Marchaumont assiste au sacre de Louis XIII en 1610.

Au sacre de Louis XIII, Jean III de Beaumanoir remplit les fonctions de grand maitre.

Jean Héroard, Seigneur de Vaugrineuse est premier médecin de Louis XIII.

Jean Héroard devient le premier médecin de Louis XIII.

Il tiendra un journal où il consignera très précisément les détails de la santé et de la vie intime du roi.

Jean Héroard achète le château de Vaugrigneuse en Essonne dont il devient le seigneur.

Jean Héroard et François Achard, Seigneur du Pin sont chevalier de l'ordre du roi et gentilhomme ordinaire du Roi.

En sa qualité de colonel général de l'infanterie, Jean Louis de Nogaret prend le contrôle de la capitale et assure la transmission de la totalité du pouvoir à Marie de Médicis, au mépris des dispositions d'Henri IV de France qui instituaient un conseil de régence.

Le pouvoir est alors assuré par Marie de Médicis, qui gouverne le royaume comme régente au nom de Louis XIII, son fils beaucoup trop jeune pour régner.

Marie s'implique dans les affaires politiques de la France.

Elle commence par garder les conseillers de son mari.

Mais Marie de Médicis fait de Concino Concini son favori.

François Ravaillac ayant commis son crime après le couronnement de Marie de Médicis, ouvre ainsi les portes du pouvoir à l'autorité légitime des catholiques proches de l'Espagne.

Connu pour être un homme prétentieux et arrogant, Concino Concini néglige de cultiver l'amitié du prince héritier Louis XIII.

Le cardinal François de Joyeuse perd son influence sous la régence de Marie de Médicis.

Henri II de Rohan est écarté de la Cour par la régente.

Pendant les troubles de la régence, Catherine de Clèves conseillera à son fils Charles Ier de Lorraine de ne pas participer aux soulèvements nobiliaires.

Les Guise sont donc un des soutiens les plus fermes du gouvernement de Marie de Médicis.

Maximilien de Béthune est nommé membre du Conseil de régence et prépare le budget de 1611.

En 1610, Charles Ier de Lorraine se brouille avec Charles II de Mayenne, son oncle.



Maximilien II de Béthune Grand Maitre de l'Artillerie de France

Maximilien II de Béthune devient Grand Maitre de l'Artillerie de France en 1610 sous Louis XIII.



Démission de Maximilien de Béthune

En complet désaccord avec Marie de Médicis, Maximilien de Béthune démissionne de ses charges de surintendant des finances et de gouverneur de La Bastille le 26 janvier 1611.

Maximilien de Béthune conserve cependant le gouvernement du Poitou.

Maximilien de Béthune était devenu impopulaire, même parmi les protestants, et auprès des paysans qu'il a accablé d'impôts pour faire face aux dépenses en vue de la guerre contre l'Espagne à laquelle il a poussé.


Mathias Ier de Habsbourg Mathias Ier de Habsbourg Maximilien III d'Autriche

Mort de Rodolphe II de Habsbourg

Matthias Ier de Habsbourg Empereur germanique

Maximilien III d'Autriche Archiduc d'Autriche antérieure

Rodolphe II de Habsbourg meurt le 20 ou le 30 janvier 1612 à Prague.

Bien qu'il soit instruit, il est incapable de régner.

Son règne turbulent est un prélude à la guerre de Trente Ans.

Matthias Ier de Habsbourg est élu empereur des Romains et est couronné le 13 juin 1612 à Francfort.

Maximilien III d'Autriche renonce à sa candidature contre son frère aîné Matthias.

Maximilien III d'Autriche devient Archiduc d'Autriche antérieure en 1612.



Mariage d'Albert VI de Leuchtenberg avec

Albert VI de Leuchtenberg épouse en 1612 Mathilde de Leuchtenberg (1588-1634).

Leur enfant est :


Vieux château de Schleissheim

Construction du vieux château de Schleissheim

En 1616, Maximilien Ier de Bavière acquiert la propriété Schleissheim et fait construire le vieux château de Schleissheim (das Alte Schloss Schleißheim) dans un style Italien ou Renaissance tardive par Henri Schön.

Les travaux durent jusqu'en 1623

Les fresques murales et les plafonds sont de Peter Candid.



Mise en place d'une législation en Bavière

En 1616, Maximilien Ier de Bavière dote son duché d'une législation, en matière de droit, de police, de justice, d'exorcisme.



Retraite de Maximilien de Béthune

En 1616, Maximilien de Béthune abandonne la majeure partie de ces fonctions. Maximilien de Béthune va vivre désormais loin de la cour, sur ses terres de Sully, et se consacre à la rédaction de ses mémoires.



Ferdinand II de Habsbourg Roi de Bohême

Ferdinand II de Habsbourg Archiduc d'Autriche

Ferdinand II de Habsbourg devient Archiduc d'Autriche et Roi de Bohême en 1617. À ce titre il devient un des sept Électeurs de l'Empire.

Maximilien Ier de Bavière accepte que Ferdinand II de Habsbourg devienne archiduc



Mort de Nicolas IV de Neufville de Villeroy

Nicolas IV de Neufville de Villeroy meurt à Rouen le 12 novembre 1617.

Secrétaire intime de Charles IX, conseiller influent d'Henri III de France et principal ministre après Maximilien de Béthune à la fin du règne d'Henri IV de France, il a une très longue carrière ministérielle.

Spécialisé dans les affaires étrangères, il est considéré comme favorable à l'Espagne.



Mariage de Pierre II Séguier avec Madeleine Fabry

Pierre II Séguier épouse Magdeleine ou Madeleine Fabry ou Fabri de Champauzé (1597-1683). Leurs enfants sont :


Léopold V d'Autriche-Tyrol par Joseph Heintz - Kunsthistorisches Museum

Mort de Maximilien III d'Autriche

Maximilien III d'Autriche meurt à Vienne en Autriche le 2 novembre 1618. Il est inhumé dans la cathédrale d'Innsbruck.

Maximilien fait d'Innsbruck, capitale du Tyrol, un centre artistique.

L'astronome Christoph Scheiner est son protégé et il se fait construire dans le couvent des Capucins de cette ville un ermitage où il se retire pour méditer et prier.



Léopold V d'Autriche-Tyrol Archiduc d'Autriche antérieure

Léopold V d'Autriche-Tyrol Archiduc du Tyrol

En 1619, Léopold V d'Autriche-Tyrol hérite de Maximilien III d'Autriche son ancien rival et devient Archiduc d'Autriche antérieure et Comte du Tyrol.


Ferdinand II de Habsbourg Ferdinand II de Habsbourg

Déposition de Ferdinand II comme Roi de Bohême

Ferdinand II de Habsbourg Empereur germanique

Traité de Munich

Frédéric V du Palatinat Roi de Bohême

Pensant pouvoir restaurer le catholicisme dans un royaume où l'on trouvait de nombreux protestants, Ferdinand II de Habsbourg provoque une rébellion chez les nobles de Bohême.

En août 1619, mécontents de Ferdinand II de Habsbourg qui est catholique, les États de Bohême, à majorité protestante déposent celui-ci et proposent le titre à Frédéric V du Palatinat.

Mais le 28 août 1619, les Électeurs le désignent comme empereur du Saint Empire romain germanique, avant que la nouvelle de sa destitution ne parvienne à Francfort. À 41 ans, Ferdinand II de Habsbourg devient enfin empereur du Saint Empire.

Frédéric V du Palatinat dispose de 2 voix sur les 7 du collège électoral.

Maximilien Ier de Bavière soutient l'élection impériale et signe avec Ferdinand II de Habsbourg, au nom de la Ligue catholique, un traité à Munich le 8 octobre 1619 aux termes duquel il lui dépêche une armée de 30.000 hommes dirigée par Tilly.

La Ligue catholique regroupe :

D'abord réticent, Frédéric V du Palatinat accepte finalement le titre de Roi de Bohême et est sacré le 4 novembre 1619 à Prague.

Élisabeth Stuart, son épouse, est couronnée reine le 7 novembre 1619.

Connue pour son esprit et sa légèreté, Élisabeth Stuart charme ses sujets par sa beauté et sa grâce. On la surnomme la reine des cœurs.



Bataille entre l'armée de Bohème et l'armée impériale

Frédéric V du Palatinat qui se rend compte du potentiel énorme des forces ennemis, commande à sa propre armée d'harceler et d'attaquer les troupes qui s'avancent séparément avant qu'elles ne se regroupent.

Heinrich Matthias von Thurn prend le commandement de l'armée nationale Tchèques.

Heinrich Matthias von Thurn bat une armée impériale et menacent Vienne le 6 juin 1619 puis le 26 novembre 1619, mais cet avantage est momentané.

Sur ordre de Maximilien Ier de Bavière, Tilly prend sous son commandement le reste de l'armée impériale de Ferdinand II de Habsbourg et regroupe les forces de la Ligue catholique.


Bataille de la Montagne Blanche

Trêve d'Ulm entre catholiques et luthériens

Bataille de la Montagne Blanche

Exil de Frédéric V du Palatinat

Ferdinand II de Habsbourg Roi de Bohême

Ferdinand II de Habsbourg Archiduc d'Autriche

À la tête de l'armée de Maximilien Ier de Bavière, Tilly se rend en 1620 en Haute-Autriche pour mettre au pas la noblesse insurgée et prendre possession de la Haute-Autriche que Ferdinand II de Habsbourg lui concède pour ses frais.

La France offre sa médiation, concrétisée à Ulm en juillet 1620 par une trêve entre catholiques et luthériens. La Bohême calviniste n'est donc pas concernée.

Abandonné par les puissances étrangères et l'Union Protestante, Frédéric V du Palatinat a peu de moyens financiers et humains.

Tilly se dirige directement vers Prague.

Le 8 septembre 1620, Charles-Bonaventure de Longueval fait sa jonction avec Tilly.

La bataille de la Montagne Blanche ou White Mountain se déroule le 8 novembre 1620, non loin de Prague. Elle oppose :

Charles IV de Lorraine combat lors de cette bataille pour l'empereur Ferdinand II de Habsbourg et montre ses compétences de chef de guerre.

Charles Alexandre de Croÿ est détaché auprès de l'armée impériale et participe à cette bataille.

Henri de Lorraine-Harcourt y fait ses premières armes. Ses compagnons s'aperçoivent qu'il a l'étoffe d'un grand capitaine et le surnomment Cadet la Perle, parce qu'il portait une perle à l'oreille.

Le commandant protestant, Christian d'Anhalt-Bernburg, rassemble ses troupes, et les déploie sur les pentes d'une colline, la montagne blanche (en Tchèque : Bílá Hora, en Allemand : Weissenberg) bloquant ainsi la route de Prague. Les troupes occupent une solide position : Le flanc droit est couvert par un pavillon de chasse, et le flanc gauche par un ruisseau. Un autre ruisseau et quelques mares sont devant eux.

Tilly observant la position ennemie envoie ses hommes les mieux entrainés sur un petit pont pour traverser le ruisseau et attaquer le centre, soutenus par un feu d'artillerie très nourri.

En à peine 2 heures de combats acharnés, le centre de la ligne ennemie est écrasé, ce qui met fin aux combats. L'armée tchèque est détruite.

Tilly entre dans Prague. La liberté de religion est supprimée. Cette bataille met fin à l'indépendance de la Bohême pour une période de 300 ans.

Tilly se rend maître ensuite, sans grandes difficultés, du Haut-Palatinat.

Cette bataille marque la fin de la première période dite bohémienne de la guerre de Trente Ans.

Le 13 novembre 1620, les États de Bohême reconnaissent de nouveau Ferdinand II de Habsbourg comme Roi de Bohême et Archiduc d'Autriche. La Bohême devient propriété personnelle des Habsbourg.

Démis de tous ses titres et dépouillé de ses possessions par décret impérial, Frédéric V du Palatinat s'enfuit, contraint à l'exil à Sedan, auprès de son oncle Henri Ier de La Tour d'Auvergne entre 1620 et 1623.

La brièveté de son règne, un an et 4 jours, lui vaut le surnom de Roi d'un hiver (Winterkönig).

Ferdinand II de Habsbourg récompense Charles-Bonaventure de Longueval en lui attribuant plusieurs possessions en Bohême :

Ces possessions demeureront à ses descendants jusqu'au XXe siècle.

Heinrich Matthias von Thurn perd l'intégralité de ses possessions en Bohême.

Ferdinand II de Habsbourg le fait proscrire, comme tous les autres meneurs du soulèvement.

Jean-Ernest Ier de Saxe-Weimar refuse de se soumettre à Ferdinand II de Habsbourg.

Jean-Ernest Ier de Saxe-Weimar est par conséquent dépouillé de ses titres.

Guillaume Ier de Saxe-Weimar, son frère cadet, assure la régence du duché de Saxe-Weimar.



Soulèvements en Saintonge, en Guyenne et en Languedoc

Mort de Louis III de Lorraine

Prise de Saint-Jean-d'Angély

Prise de Saumur

Henri Ier de La Tour d'Auvergne intrigue contre Maximilien de Béthune puis s'allie aux princes révoltés contre la régente mais refuse le poste de généralissime des calvinistes lors de l'assemblée de La Rochelle de 1621.

Dans les provinces de Saintonge, de Guyenne et de Languedoc, les protestants se soulèvent avec pour chef Henri II de Rohan.

En 1621, Benjamin de Rohan-Soubise prend le commandement des huguenots des provinces du Poitou, de la Bretagne, et d'Anjou, sous la direction de l'assemblée de La Rochelle.

Il combat à l'ouest et le long de la côte tandis que Henri II de Rohan, son frère aîné, commande sur terre et dans le sud de la France.

Louis XIII se décide brusquement à marcher en personne contre Benjamin de Rohan-Soubise retranché dans Saint-Jean-d'Angely.

Louis III de Lorraine est libéré de la Bastille à condition de prendre part avec Louis XIII à l'expédition dans le Poitou contre les Protestants.

Les chroniqueurs raconte qu'un héraut d'armes se présenta aux portes de la ville, et sans se découvrir, dit à Soubise :

A toi Benjamin de Rohan ; le roi ton souverain seigneur et le mien, te commande de lui ouvrir les portes de sa ville de Saint-Jean-d'Angeli, pour y entrer avec son armée.

A faute de quoi je te déclare criminel de lèse-majesté au premier chef, roturier toi et ta postérité, tous tes biens confisqués : que les maisons seront rasées de toi et de tous ceux qui t'assisteront.

Je ne ne puis répondre que comme soldat, répliqua Soubise, qui éfait resté couvert.

Tu ne dois répondre ni comme soldat ni comme capitaine, reprit le héraut, avant que tu sois dans ton devoir : sache que quand je te parle au nom du roi, ton seigneur et le mien, tu dois avoir le chapeau à la main.

Hautefontaine, vieil officier, excusa la faute de son chef, en disant :

M. de Soubise n'ayant jamais reçu une pareille sommation, il est excusable de n'en pas connaître les formalités. Si on lui avoit dit qu'il faut mettre un genou en terre, il les auroit mis tous les deux.

Soubise donna, pour réponse, ces mots écrits de sa main. Je suis trés-humble serviteur du roi : mais l'exécution de ses commandements n'est pas en mon pouvoir.

Louis III de Lorraine se distingue au siège de Saint-Jean-d'Angély.

Louis III de Lorraine meurt à Saintes en Charente-Maritime le 21 juin 1621 en combattant.

Après un mois de résistance, Saint-Jean-d'Angély est prise le 24 juin 1621.

Benjamin de Rohan-Soubise se rend aux troupes commandées par Louis XIII.

Défilant devant le Roi, à la tête de sa garnison, il s'approche de Sa Majesté, met les deux genoux en terre, et lui fait serment d'une inviolable fidélité. Louis XIII répond :

Je serai bien aise que vous me donniez dorénavant plus de sujet d'être satisfait de vous que par le passé. Levez-vous et servez-moi mieux à l'avenir.

Charles II de Cossé tombe malade au siège de Saint-Jean-d'Angély.

On le transporte au château de Brissac en juin 1621.

Bernard de Nogaret de Foix combat aux sièges de Saint-Jean-d'Angély et de Royan.

Honoré d'Albert d'Ailly sert aux sièges de Saint-Jean-d'Angély.

François de Montmorency-Bouteville sert avec éclat aux sièges de Saint-Jean-d'Angély, de Montauban, de Royan et de Montpellier

Henri de Lorraine-Harcourt combat les Protestants et prend part au siège de Saint-Jean-d'Angély.

Charles II de Lorraine-Guise est blessé à Saint-Jean-d'Angély.

Bien que protestant, Jean de Saint-Bonnet est fidèle au roi Louis XIII dans sa lutte contre le parti huguenot. Ses qualités de stratège, son courage et sa loyauté le feront distinguer par ses pairs et par le roi.

Jean de Saint-Bonnet participe à la prise de Saumur au printemps 1621.



Siège de Montauban

Blessure de Louis de Marillac

Mort d'Emmanuel Philibert des Prez

Siège de Montheurt

Rattachement du Béarn et de la Navarre au Royaume de France

Mort de Charles d'Albert Duc de Luynes

Louis-Charles d'Albert Duc de Luynes

Honoré d'Albert d'Ailly Gouverneur d'Amiens

Henri II de Rohan, chef protestant, défend Montauban.

Le 17 août 1621, Louis XIII et le connétable Charles d'Albert installent leur quartier général près de Moissac, dans le château de Piquecos d'où ils dirigent le siège de Montauban.

Louis d'Arpajon lève pour ce siège un régiment d'infanterie.

Honoré d'Albert d'Ailly sert aux sièges de Montauban.

Jean de Saint-Bonnet participe au siège de Montauban.

Louis de Marillac sert en qualité de maréchal de camp à ce siège où il est blessé.

Maximilien de Béthune intervient dans les luttes entre les protestants français et la royauté lors de ce siège.

Emmanuel Philibert des Prez meurt lors de ce siège.

La prise des villages alentour ayant été accomplie, le siège de la citadelle peut commencer.

Les protestants montalbanais mettent en place une défense acharnée de la ville, motivée par la foi religieuse.

Ils disposent de vivres abondantes, et sont commandés par :

Espérant une reddition rapide, Louis XIII ordonne une nuit de septembre 1621 de faire tirer simultanément 400 coups de canon sur la ville.

Mais cela ne vient pas à bout de la défense montalbanaise.

Les arrières de l'armée royale sont de plus harcelés par Henri II de Rohan.

Henri de Schomberg dirige l'artillerie royale lors du siège de Montauban.

Louis XIII échoue en grande partie du fait de l'incompétence de Charles d'Albert et se voit contraint de lever le siège le 6 novembre 1621.

Le Béarn et la Navarre sont rattachés au Royaume.

Charles d'Albert meurt de la scarlatine durant le siège de Montheurt, alors qu'il est déjà tombé en disgrâce.

Honoré d'Albert d'Ailly, son frère, obtient le gouvernement des villes et citadelle d'Amiens.

Louis-Charles d'Albert, son fils, devient 2e Duc de Luynes.



Naissance de Maximilien-Henri de Bavière

Maximilian Heinrich von Bayern ou Maximilien-Henri de Bavière naît à Munich le 8 décembre 1621, fils d'Albert VI de Leuchtenberg et de Mathilde de Leuchtenberg.



Maximilien II de Béthune Démis de sa charge Grand maître de l'artillerie de France

Henri de Schomberg Grand maître de l'artillerie de France

Étant protestant, et beau-frère d'Henri II de Rohan, Maximilien II de Béthune est démis de sa charge Grand maître de l'artillerie de France, en 1622.

Le 15 février 1622, Henri de Schomberg le remplace et est nommé dans la charge de grand maître de l'artillerie de France.



Maximilien Ier de Bavière Prince-électeur du Palatinat Comte palatin du Rhin

En 1623, en remerciement et en complément de ses frais de guerre, Maximilien Ier de Bavière reçoit les terres de Frédéric V du Palatinat ainsi que la dignité électorale en remerciement des services rendus aux Habsbourg.

Frédéric V du Palatinat et Élisabeth Stuart, sa femme, depuis leur exil de La Haye (Hollande), ne peuvent qu'assister, impuissants, à l'occupation du Palatinat par les troupes de Maximilien Ier de Bavière.



Mariage de Guillaume Ier de Bade-Bade avec Marie von Hohenzollern-Hechingen

Guillaume Ier de Bade-Bade épouse le 13 octobre 1624 Marie von Hohenzollern-Hechingen, fille de Jean Georges de Hohenzollern-Hechingen. Leurs enfants sont :



Naissance de Ferdinand-Maximilien de de Zähringen

Ferdinand-Maximilien de Zähringen naît à Baden-Baden le 23 septembre 1625, fils de Guillaume Ier de Bade-Bade (30 juillet 1593-2 mai 1677) et de Catherine Ursule de Hohenzollern-Hechingen (morte le 2 juin 1640).



Mariage de Thomas-François de Savoie-Carignan avec Marie de Bourbon-Condé

Thomas-François de Savoie-Carignan épouse à Paris le 14 avril 1625 Marie de Bourbon-Condé, fille de Charles de Bourbon-Soissons, Comte de Soissons et de Dreux, et d'Anne de Montafié. Leurs enfants sont :

Il est à l'origine de la branche de Savoie-Carignan au sein de la Maison de Savoie.


Richelieu au siège de la Rochelle Louis XIII et Richelieu, victorieux devant La Rochelle

Prise de la Rochelle

Louis de Marillac se distingue au siège de la Rochelle (où il donne son nom à l'un des forts).

Antoine d'Aumont de Rochebaron, Maximilien de Béthune, Henri de Lorraine-Hacourt et Charles II de Lorraine-Guise participent à ce siège.

Henri d'Escoubleau est intendant de l'artillerie lors de ce siège.

François Ier Goyon sert lors de ce siège.

L'âme de la résistance est le maire Jean Guitton, un armateur énergique qui sait maintenir très haut le moral des assiégés. Il a fait le serment de tuer le premier qui parlerait de se rendre : "Pourvu qu'il reste un homme pour fermer les portes, c'est assez !"

À l'Hôtel de ville de La Rochelle existe toujours le bureau de Jean Guiton où on peut encore voir la trace d'un couteau que Guiton aurait planté par colère.

Catherine de Parthenay et Anne de Rohan, mère et sœur d'Henri II de Rohan, partagent les souffrances des insurgés.

Pour empêcher le ravitaillement par mer, Richelieu fait construire, par 4 000 ouvriers, une digue longue de 1 500 mètres et haute de 20 mètres, pour fermer le port aux Anglais. Les fondations reposent sur des navires coulés et remblayés. Des canons pointés vers le large sont disposés en renfort.

Du côté de la terre, Richelieu interdit l'accès des secours par une ligne de retranchements longue de 12 kilomètres.

Les vivres commencent à s'épuiser, et les navires anglais venus en soutien sont contraints de rebrousser chemin. Les assiégés décident alors de faire sortir de la ville les "bouches inutiles". Sont ainsi expulsés femmes, enfants et vieillards. Tenus à distance par les troupes royales qui n'hésitent pas à faire feu sur eux, ils errent pendant des jours sans ressources et décèdent de privation.

Une deuxième puis troisième expédition anglaise échouent, malgré des tirs nourris. Les Rochelais sont contraints de manger ce qu'il leur reste : chevaux, chiens, chats…

Jean Guitton préfère capituler plutôt que de les voir mourir de faim. Le siège de La Rochelle, après plus de 14 mois, se termine par la capitulation inconditionnelle de la cité, le 28 octobre 1628.

Il ne reste que 5 500 survivants sur les 28 000 habitants. Louis XIII leur accorde son pardon mais ils doivent fournir un certificat de baptême.

Honorant le courage de Jean Guiton, Richelieu renonce à le faire emprisonner. Il doit cependant s'exiler.

Par la suite, Richelieu donnera à Jean Guiton un commandement dans la flotte royale et Jean Guiton combat les Espagnols.

Les murailles sont rasées.

Prisonnière de guerre, Catherine de Parthenay est transférée au château de Niort, le 2 novembre 1628.



Naissance de Guillaume-Egon de Fürstenberg

Wilhelm Egon ou Fürst von Fürstenberg-Heiligenberg ou Guillaume-Egon de Fürstenberg dit le cardinal de Fürstenberg naît à Heiligenberg le 2 décembre 1629, fils de Egon de Fürstenberg.

Egon de Fürstenberg est un général de l'armée impériale.

Guillaume-Egon de Fürstenberg est dès son enfance un proche de Maximilien-Henri de Bavière, sur lequel il a une influence considérable.


Jean t'Serclaes Comte de Tilly par Van Dyck Albrecht Wenzel Eusebius von Wallenstein

Wallenstein Amiral de la Baltique

Diète de Ratisbonne

Renvoi de Wallenstein

Tilly Commandant des armées impériales

L'empereur récompense richement Wallenstein en ajoutant à ses possessions en Bohême de nouveaux territoires en Silésie et dans le Mecklembourg et en le nommant amiral de la Baltique : véritable maître de l'Allemagne du nord.

Il devient un presque souverain.

Ferdinand II de Habsbourg, tout en essayant d'extirper le protestantisme de l'Allemagne, tente également d'imposer son pouvoir absolu, avec l'aide militaire de Wallenstein.

La France agit en sous-main pour convaincre les princes de la ligue catholique qu'ils ont intérêt à limiter les pouvoirs de l'empereur. À la diète de Ratisbonne, deux ambassadeurs de Richelieu, Brulart de Léon et le Père Joseph, retournent Maximilien Ier de Bavière et des princes catholiques contre la Maison d'Autriche.

En août 1630, Maximilien Ier de Bavière et les princes de la ligue catholique imposent à Ferdinand II de Habsbourg de relever de son commandement Wallenstein, devenu trop puissant et de licencier son armée.

En licenciant Wallenstein, Ferdinand II de Habsbourg espère que les Électeurs nommeront son fils roi des Romains, lui assurant ainsi la couronne impériale. Les agents français font encore échouer cette stratégie.

À partir de ce moment, Wallenstein devient l'ennemi de Maximilien Ier de Bavière.

Tilly le remplace à la tête des troupes impériales. Les effectifs des armées catholiques sont diminués.

Wallenstein, à la fin de sa vie, se retire en Bohême, rongé par l'incertitude et les superstitions, accompagné de docteurs et d'astrologues. Il mène un jeu ambigu, négociant avec tous les belligérants, Suédois, Saxons, Français.

Ses buts demeurent obscurs : se faire élire roi de Bohême ? Rétablir la paix ? Toujours est-il qu'il s'isole de plus en plus

Matthias Gallas retourne alors en Allemagne pour les opérations militaires contre l'armée de Gustave II Adolphe de Suède.

Matthias Gallas est embauché par Wallenstein qui va bientôt lui accorder toute confiance et dont il devient très proche.

Matthias Gallas est à la tête d'un corps d'armée chargé de défendre la Bohême contre les suédois en 1631 et 1632.



Alliance entre Louis XIII et Maximilien Ier de Bavière

Le 30 mai 1631, Louis XIII et Maximilien Ier de Bavière signent à Fontainebleau une alliance secrète.



Mariage de Ferdinand III de Habsbourg avec Marie-Anne d'Autriche

Ferdinand III de Habsbourg épouse en 1631 Marie-Anne d'Autriche, fille de Philippe III d'Espagne et de Marguerite d'Autriche-Styrie.

Leurs enfants sont :



Bataille de Rain am Lech

Mort de Tilly

L'armée suédoise commandée par Gustave II Adolphe de Suède s'est emparée de Nuremberg puis de Donauwörth.

Les suédois portent le combat dans la vallée du Rhin et en Bavière.

Tilly, général en chef des armées impériales et catholiques, reçoit des renforts à Halberstadt et les poursuit à nouveau.

L'armée suédoise fait route vers Ingolstadt pour l'attaquer.

Tilly prend des dispositions pour l'en empêcher, en postant ses troupes bavaroises, numériquement inférieures, à Rain am Lech, ville commandant un passage sur le Danube.

Le 14 et 15 avril 1632, après 2 journées de feu nourri des deux côtés du fleuve, les suédois parviennent à trouver un passage plus au sud.

Tilly réagit trop tard.

Lors des combats qui s'ensuivent, Tilly est très grièvement blessé par un boulet qui lui fracasse la cuisse droite.

Ses troupes sont vaincues.

Lennart Torstenson contribue de façon décisive à la victoire.

Maximilien Ier de Bavière ordonne de se retirer sur Ingolstadt.

Tilly organise la défense d'Ingolstadt et de Ratisbonne malgré de grandes souffrances.

De fait, Gustave II Adolphe de Suède ne parvient pas à s'en emparer.

Tilly meurt le 30 avril 1632 à Ingolstadt en Bavière.

Il est enterré à Altötting.

Tilly est un des plus grands stratèges de son temps, mû par un idéal et non, comme beaucoup d'autres contemporains par l'appât du gain.

Resté célibataire, c'est un homme austère, extrêmement pieux et désintéressé, très respecté de ses hommes et qui, dans les conditions difficiles de son commandement, s'efforce personnellement de limiter les méfaits de la guerre pour les populations.

Il a pendant une bonne partie de sa carrière, une renommée d'invincibilité qui ne lui fait défaut que quand il est dans l'impossibilité d'assurer un ravitaillement correct de ses troupes : il passe en effet de nombreuses années en pays ennemi, peu enclin à coopérer.

Napoléon Bonaparte eut pour lui beaucoup d'admiration et rendit visite à son tombeau, qu'il fit ouvrir.

Maximilien Ier de Bavière s'enfuit de Munich devant l'avancée des Suédois.

Wallenstein, que l'empereur a rappelé en urgence, ne lève pas le petit doigt pour l'aider.



Mort de Jean-François de La Guiche

Jean-François de La Guiche teste le 24 novembre 1632 et laisse 100 000 livres de rentes en fonds de terre et pour 50 000 écus de meubles à partager, outre les autres biens, entre :

Après une maladie de 45 jours Jean-François de La Guiche meurt au château de La Palice, en Bourbonnais, le 2 décembre 1632.

Il est inhumé en l'église de de Saint-Géran, qu'il avait eu soin de rebâtir.



Cession de l'Hôtel de Sully

François Poussart reste seul propriétaire de l'Hôtel de Sully.

En 23 février 1634, François Poussart vend l'Hôtel de Sully entièrement meublé à Maximilien de Béthune.

À l'aide de François Poussart, Maximilien de Béthune entreprend de grandes extensions de la résidence.

Après quelques travaux pour assurer l'unité architecturale de l'union de ces trois bâtiments, l'hôtel est prêt à être habité.

Maximilien de Béthune fait alors exécuter le décor intérieur.

Maximilien de Béthune n'habite en pratique que très peu l'hôtel mais le bâtiment acquiert le nom d'Hôtel de Sully Sully.



Mariage de Frédéric-Maurice Ier de La Tour d'Auvergne avec Catherine Éléonore-Catherine-Fébronie de Wassenaar de Berg

Frédéric-Maurice Ier de La Tour d'Auvergne est déçu de ne pas avoir eu la succession de son oncle de Nassau.

Par amour et contre la volonté de sa famille, Frédéric-Maurice Ier de La Tour d'Auvergne épouse le 1er février 1634 Catherine Éléonore Fébronie de Wassenaar de Berg, catholique fervente et sans fortune, fille de Frédéric de Bergh. Leurs enfants sont :



Maximilien de Béthune Maréchal de France

Maximilien de Béthune, Duc de Sully, est fait Maréchal de France en 1634 par Louis XIII.


Bataille de Nördlingen par Jacques Courtois Albert de Brandebourg-Ansbach - par Benjamin Block en 1643

Prise de Ratisbonne

Première Bataille de Nördlingen

Gustaf Karlsson Horn Prisonnier

Mort de Frédéric de Brandebourg-Ansbach

Albert II de Brandebourg-Ansbach Margrave de Brandebourg-Ansbach

Sophie de Solms-Laubach Régente

Les Suédois ne peuvent tirer bénéfice de la victoire protestante à Lützen à cause de la mort de leur roi Gustave II Adolphe.

Ferdinand de Hongrie et Ferdinand d'Autriche, son cousin, font alors marche pour joindre leurs 2 armées.

Les forces suédoises commandées par Bernard de Saxe-Weimar et Gustaf Karlsson Horn tentent désespérément d'empêcher cette jonction mais sont incapables de rattraper Ferdinand de Hongrie.

Ferdinand III de Habsbourg, et Ferdinand d'Autriche, assisté de Matthias Gallas et d'Ottavio Piccolomini, reprend l'avantage et occupent la ville de Ratisbonne le 26 juillet 1634, menaçant d'avancer plus loin en Saxe.

Ferdinand d'Autriche passe le Danube en août 1634.

Les 2 armées font leur jonction dès septembre 1634, établissant leur campement en Souabe au sud de Nördlingen.

Cette ville est alors défendue par une petite garnison suédoise.

Peu de temps après, Bernard de Saxe-Weimar et Gustaf Karlsson Horn arrivent également et font leurs préparatifs en vue de la rencontre décisive.

Ferdinand de Hongrie et Ferdinand d'Autriche se préparent aussi à la bataille, négligeant les conseils de leurs généraux plus expérimentés, tel le général impérial Matthias Gallas.

Dans l'autre camp, les préparatifs se font aussi mais les 2 chefs sont en désaccord.

En outre, ils sous-estiment la supériorité numérique des forces catholiques et, malgré des rapports réalistes qui leur sont fournis, estiment à 7 000, et non à 21 000 comme c'était le cas, le nombre de fantassins qui devaient combattre leurs propres forces, soit 16 000 hommes.

La première Bataille de Nördlingen a lieu le 5 et 6 septembre 1634.

Armand-Frédéric de Schomberg se fait connaître sous les ordres de Bernard de Saxe-Weimar lors de cette bataille.

Les protestants réalisent qu'ils doivent faire un effort pour reprendre la ville et planifient alors une attaque de nuit.

L'attaque des protestants se trouve en difficulté lorsque leur avance est bloquée par leur artillerie et les chariots de ravitaillement qui se trouvent devant l'infanterie.

Cela donne un délai aux troupes impériales pour se préparer.

Ensuite l'infanterie suédoise attaque sans l'appui de son artillerie, et parvient néanmoins à enfoncer une aile.

Le commandant des impériaux ordonne une attaque coordonnée sur la ligne saxonne.

Les Suédois sont mis en déroute.

La rivalité de Gustaf Karlsson Horn et de Bernard de Saxe-Weimar qui lui dispute le commandement de l'armée suédoise est une des causes de leur défaite commune.

Bernard de Saxe-Weimar perd la bataille.

Gustaf Karlsson Horn est fait prisonnier et les alliés des protestants perdent entre 12 000 et 14 000 soldats.

L'armée suédoise est anéantie et les débris qui en restent s'enfuient vers Heilbronn ne rappellent plus rien de l'armée glorieuse et jusque-là victorieuse, dont ils ont fait partie.

Les troupes du Wurtemberg sont touchées par cette défaite.

Le Wurtemberg est pillé et incendié.

Eberhard VII de Wurtemberg part en exil à Strasbourg.

L'ensemble de la famille ducale, y compris Jules-Frédéric de Wurtemberg-Weiltingen, s'enfuit à Strasbourg,

Bien que la France ne soit pas engagée directement, des unités françaises servent du côté des protestants : Charles de Sainte-Maure, futur gouverneur de Louis le Grand Dauphin, Duc de Montausier, fait partie des rescapés.

Maximilien Ier de Bavière renoue avec le succès lors de cette bataille qui constitue le premier revers suédois dans la guerre de Trente Ans.

Cette importante victoire des forces impériales et espagnoles décide la France à intervenir ouvertement dans le conflit.

Frédéric de Brandebourg-Ansbach meurt le 6 septembre 1634 tué lors de cette bataille.

Albert II de Brandebourg-Ansbach lui succède et devient Margrave de Brandebourg-Ansbach.

Comme Albert II de Brandebourg-Ansbach est encore mineur, Sophie de Solms-Laubach, sa mère assure la régence jusqu'en 1639.

Le récit de cette bataille donne lieu à un véritable morceau de bravoure dans le dernier des romans picaresques espagnols, intitulé La vida y hechos de Estebanillo González (1646).

Le narrateur de ce roman autobiographique, qui devient précisément bouffon du cardinal-infant entre 1639 et 1641, y dépeint en effet la bataille depuis un point de vue complètement anti-héroïque, qui annonce les pages de Stendhal sur la bataille de Waterloo dans La Chartreuse de Parme.



Mort de Maximilien II de Béthune Marquis de Rosny, Prince d'Henrichemont, Baron de Bontin

Maximilien II de Béthune meurt le 1er septembre 1634.

Sa succession est criblée de dettes.


Maximilien Ier de Bavière et Marie-Anne de Habsbourg

Mariage de Maximilien Ier de Bavière avec Marie-Anne d'Autriche

Maximilien Ier de Bavière est veuf d'Élisabeth-Renée de Lorraine.

Maximilien Ier de Bavière épouse en 1635 Marie-Anne d'Autriche, fille de Ferdinand II de Habsbourg et de Marie-Anne de Bavière.

Leurs enfants sont :



Exil de Nicolas II François de Vaudémont avec Claude-Françoise de Lorraine

Nicolas II François de Vaudémont et Claude-Françoise de Lorraine se rendent ensuite à Munich chez Maximilien Ier de Bavière, leur oncle, en août 1636.

Nicolas II François de Vaudémont et Claude-Françoise de Lorraine se rendent enfin à Venise où ils séjourneront 18 ans.



Naissance de Ferdinand-Marie de Bavière

Ferdinand-Maria ou Ferdinand-Marie de Bavière ou de Wittelsbach naît le 31 octobre 1636, fils de Maximilien Ier de Bavière et de Marie-Anne d'Autriche.



Mariage d'Eberhard VII de Wurtemberg avec Anne-Catherine de Salm-Kyrbourg

Eberhard VII de Wurtemberg épouse le 26 février 1637 Anna Katharina ou Anne-Catherine de Salm-Kyrbourg ou Kyrburg (1614-1655 ou 1657), fille de Johann Kasimir von Salm-Kyrburg, un général suédois. Leurs enfants sont :



Naissance de Maximilien-Philippe de Bavière

Maximilien-Philippe de Bavière naît en 1638, fils de Maximilien Ier de Bavière et de Marie-Anne d'Autriche.


Charlotte Séguier

Mariage de Maximilien III de Béthune avec Charlotte Séguier

Maximilien III de Béthune, Duc de Sully, (1615-1661) épouse le 3 février 1639 Charlotte Séguier, fille de Pierre II Séguier et de Madeleine Fabry. Leurs enfants sont :



Mort de Maximilien de Béthune

Cession de l'hôtel de Sully

Maximilien de Béthune est également Prince Souverain d'Henrichemont et de Boisbelle, Marquis de Nogent-le-Rotrou, Comte de Muret et de Villebon, Vicomte de Meaux.

Maximilien de Béthune, Duc de Sully, meurt au château de Villebon en Eure-et-Loir le 22 décembre 1641.

Il est inhumé à Nogent-le-Rotrou.

François Poussart met en vente l'hôtel de Sully.

Séduit par son allure et sa localisation, Maximilien II de Béthune accepte de l'achater.



Jost Maximilian von Gronsfeld Commandant en chef de l'armée de Bavière

Jost Maximilian von Gronsfeld devient commandant en chef de l'armée de Maximilien Ier de Bavière en 1645.



Trêve d'Ulm

Maximilien Ier de Bavière souhaite ardemment la fin de la guerre.

Il conclut en 1647 la trêve d'Ulm avec la France et la Suède, et se réconcilie avec Ferdinand II de Habsbourg.



Bataillede Zusmarshausen

Mort de Peter Melander

Les armées catholiques commandées respectivement par le comte Jost Maximilian von Gronsfeld et par Peter Melander investissent vainement, en janvier 1648, la ville de Magdebourg.

Les alliés de Peter Melander retournent en direction du Danube en janvier 1648.

En 1648, une armée française commandée par Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon revient en Souabe puis en Bavière, rejoignant une armée suédoise sous les ordres de Carl Gustaf Wrangel.

Elles font retraite vers le Danube qu'elles doivent traverser à Günzburg.

Elles poursuivent les Franco-Suédois qui atteignent le Danube le 13 mai 1648 près de Lawingen.

Des dissensions, apparaissant entre Jost Maximilian von Gronsfeld et Peter Melander, touchant des questions de préséance, retardent une action concertée des troupes du camp impérial.

Le 17 mai 1648, les Franco-Suédois franchissent le Danube à Lawingen que tient une garnison française, et par une marche de nuit, atteignent leurs ennemis à Zusmarshausen entre Lawingen et Augsbourg.

Les Austro-Bavarois brulent alors leur camp et tachent de se retirer à la faveur des bois et des ravins.

Leur arrière-garde fait une belle défense.

Elle est commandée par le comte Raimondo Montecuccoli, officier italien au service de Ferdinand III de Habsbourg, qui se trouve pour la première fois en face de Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon.

La cavalerie de Raimondo Montecuccoli est renversée.

Ils sont attaqués par les forces coalisées franco-suédoises d'Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon et de Carl Gustaf Wrangel, non loin du village de Zusmarshausen.

Peter Melander, le général en chef des impériaux, revient au secours de son arrière-garde et s'efforce d'arrêter les Franco-Suédois.

Peter Melander est mortellement blessé de deux coups de fusil.

Peter Melander meurt à Augsbourg le 17 ou 18 mai 1648 de ses blessures.

2 000 fantassins sont pris ou sabrés autour de son corps.

8 canons sont enlevés, et toute l'armée Austro-Bavaroise aurait été détruite, si le duc Ulric de Würtemberg, n'avait regroupé derrière les rives escarpées d'un ruisseau 2 000 à 3 000 hommes d'élites, qui se laissent héroïquement mitrailler pour donner au reste de l'armée le temps de gagner Augsbourg.

Leur victoire ouvre aux alliés français et suédois la route vers le sud de l'Allemagne.

Ils ravagent toute la rive droite du Danube, chassent Maximilien Ier de Bavière de ses États et marchent sur l'Inn.

Les pluies les empêchent de franchir cette rivière, et le manque de vivres les force de se retirer en Souabe.

La bataille de Zusmarshausen est la dernière grande bataille de la guerre de Trente Ans en territoire allemand.


Banquet de la garde civique d'Amsterdam à l'occasion de la paix de Münster par Bartholomeus van der Helst - peint en 1648 Carte de l'Europe après la Paix de Westphalie en 1648 Conquêtes de Louis XIV de France sur l'Espagne et l'Empire Charles Ier Louis du Palatinat

Les traités de Westphalie

Paix de Münster

Paix d'Osnabrück

Pendant les négociations préparatoires aux traités de Westphalie :

Incapable de lutter contre de pareils adversaires, Ferdinand III de Habsbourg se voit forcé de signer le 24 octobre 1648, les traités de Westphalie.

Ces traités concluent la guerre de Trente Ans et la guerre de Quatre-vingts ans.

Négociés pendant plusieurs années, ces traités sont signés en deux lieux distincts :

Hugues de Lionne remplit une mission lors de ce traité.

La guerre entre la France et l'Espagne n'est pas incluse dans leurs dispositions.

Charles IV de Lorraine, ayant échoué dans ses négociations avec Jules Mazarin, est également exclu de ces traités.

Les décisions remodèlent l'Europe pour de longues années.

La France annexe :

L'indépendance des Provinces-Unies (Pays-Bas) est reconnue par l'Europe.

La Suède annexe la Poméranie occidentale et d'autres territoires qui lui donnent le contrôle des bouches de l'Oder, de l'Elbe et de la Weser.

Wismar, l'île Poel et la ville de Neukloster deviennent suédoise.

Wismar prend alors le nom de Wisborg.

Le Brandebourg annexe la Poméranie orientale.

La dignité électorale de Maximilien Ier de Bavière est confirmée ainsi que sa possession du Haut-Palatinat

Charles Ier Louis du Palatinat rentre en possession du Bas-Palatinat, qu'a perdu son père, et obtient, en dédommagement du reste de ses États héréditaires, l'investiture d'un huitième électorat, qui est créé en sa faveur, ainsi que la charge d'architrésorier de l'empire.

Élisabeth Stuart, sa mère, reste cependant en Hollande.

L'indépendance des Cantons suisses est reconnue.

Ces traités accordent la liberté de conscience à l'Allemagne, reconnaissaient les 3 confessions, catholique, luthérienne et calviniste dans le Saint-Empire : les princes conservent le droit d'imposer leur religion à leurs sujets.

Le Saint Empire se trouve morcelé en 350 petits États, sonnant le glas de la puissance des Habsbourg.

Le traité également érige l'État-nation souverain comme socle du droit international, mettant fin (en théorie) au droit du plus fort.

C'est une nouvelle conception de la souveraineté.

Guillaume Ier de Bade-Bade recouvre ses possessions lors de cette Paix.

Louis XIV permet à Henri-Charles II de La Trémoïlle d'envoyer un représentant pour soutenir ses droits devant le congrès réuni à Munster.


Maximilien-Henri de Bavière

Mort de Ferdinand de Bavière

Maximilien-Henri de Bavière Prince-archevêque-Électeur de Cologne

Ferdinand de Bavière meurt en 1650.

En 1650, Maximilien-Henri de Bavière devient prince-archevêque-Électeur de Cologne de par la coadjution de Ferdinand de Bavière, son oncle et prédécesseur.

Maximilien-Henri de Bavière obtient aussi les diocèses d'Hildesheim, de Liège en 1650.

Maximilien-Henri de Bavière a un rôle actif et essentiel lors de la Guerre de Trente Ans, opposant protestants et catholiques prenant naturellement parti pour ces derniers.



Travaux à l'Hôtel de Sully

En mai 1651, Maximilien II de Béthune décide d'effectuer des travaux dans l'Hôtel de Sully.

Il fait appel à François le Vau a qui il fait convertir la galerie occidentale sur cour en appartement,

C'est le premier travail connu de François Le Vau.


Ferdinand-Marie de Bavière – sur un mémorial du couronnement - 1658

Mort de Maximilien Ier de Bavière

Ferdinand-Marie de Bavière Électeur de Bavière

Vers la fin de sa vie, après avoir œuvré pour relever son pays des ruines du conflit, Maximilien Ier de Bavière se consacre presque exclusivement à la dévotion.

Maximilien Ier de Bavière meurt à Ingolstadt le 27 septembre 1651.

Ferdinand-Marie de Bavière devient Électeur de Bavière.



Mariage de Ferdinand-Marie de Bavière avec Henriette-Adélaïde de Savoie

Ferdinand-Marie de Bavière épouse en 1652 Henriette-Adélaïde de Savoie, fille de Victor-Amédée Ier de Savoie et de Christine de France. Parmi leurs 11 enfants citons :


Ferdinand-Maximilien de Zähringen Louise-Christine de Savoie-Carignan

Mariage de Ferdinand-Maximilien de Zähringen avec Louise-Christine de Savoie-Carignan

Depuis 1631, la monarchie française et les princes de Savoie-Piémont sont en paix.

Des négociations ont lieu entre Jules Mazarin, agissant pour le compte du jeune Louis XIV, et Krebs, chancelier du prince de Bade.

Ferdinand-Maximilien de Zähringen épouse en l'église Saint-Eustache à Paris le 15 mars 1653 Louise-Christine de Savoie-Carignan. Leur enfant est :

L'église Saint-Eustache est proche de l'hôtel de Soissons appartenant à la famille de la mariée

Leur contrat de mariage, signé le 15 mars 1653, est conservé à l'Institut de France, parmi les manuscrits de la collection Godefroy.

Ferdinand-Maximilien de Zähringen est de religion catholique.


Élisabeth-Amalie de Hesse-Darmstadt

Mort de Wolfgang-Guillaume de Wittelsbach

Philippe-Guillaume de Wittelsbach-Neubourg Comte palatin de Neubourg

Philippe-Guillaume de Wittelsbach-Neubourg Duc de Juliers et de Berg

Mariage de Philippe-Guillaume de Wittelsbach-Neubourg avec Élisabeth-Amalie de Hesse-Darmstadt

Wolfgang-Guillaume de Wittelsbach meurt à Düsseldorf le 20 mars 1653.

Philippe-Guillaume de Wittelsbach-Neubourg, succède à Wolfgang-Guillaume de Wittelsbach son père, devient Comte palatin de Neubourg en 1653

Philippe-Guillaume de Wittelsbach-Neubourg devient Duc de Juliers et de Berg de 1653 à 1679.

Philippe-Guillaume de Wittelsbach-Neubourg est veuf d'Anne Catherine Constance de Pologne.

Philippe-Guillaume de Wittelsbach-Neubourg épouse en 1653 Élisabeth-Amalie de Hesse-Darmstadt. Leurs enfants sont :



Naissance de Louis-Guillaume Ier de Bade-Bade

Ludwig Wilhelm von Baden-Baden ou Louis-Guillaume Ier de Bade-Bade dit Louis le Turc ou Louis le Rouge naît à Paris le 8 avril 1655, fils de Ferdinand-Maximilien de Zähringen et de Louise-Christine de Savoie-Carignan.

Le parrain est le roi Louis XIV de France.



Enlèvement de Louis-Guillaume Ier de Bade-Bade

En juillet 1655, Ferdinand-Maximilien de Zähringen est rappelé par Guillaume Ier de Bade-Bade, son père.

Ferdinand-Maximilien de Zähringen s'efforce en vain de décider Louise-Christine de Savoie-Carignan, son épouse, à quitter les fastes de la Cour de Versailles pour Bade et à lui confier Louis-Guillaume Ier de Bade-Bade, leur fils.

Le margrave fait alors enlever Louis-Guillaume Ier de Bade-Bade, âgé de 3 mois, par Charles Maurice de Lassolaye, un gentilhomme savoyard, qui a ses entrées à l'hôtel de Soissons (son frère est au service de la princesse).

Louise-Christine de Savoie-Carignan, qui est sous l'influence de Marie de Bourbon-Condé, sa mère, refuse de quitter Paris.

L'enfant est confié à Maria Magdalena von Öttingen,deuxième épouse de Guillaume Ier de Bade-Bade.



Mariage d'Ernest-Auguste de de Brunswick-Lunebourg avec Sophie de Bohême

Ernest-Auguste de Brunswick-Lunebourg épouse en 1658 Sophie de Bohême ou du Palatinat (1630-1714), fille de Frédéric V du Palatinat et d'Élisabeth Stuart. Leurs enfants sont :



Travaux à l'Hôtel de Sully

En 1660, Maximilien II de Béthune commande pour l'Hôtel de Sully les plans d'une nouvelle aile ouest en retour sur le jardin.

Il fait appel l'entrepreneur Simon ou Siméon Lambert, probablement sur les plans de François Le Vau.

Les boiseries sont de Benoît Le Pape.

Les plafonds peints sont conçus par le peintre Antoine Paillet.

De cette époque date l'appartement de Charlotte Séguier, la duchesse de Sull, au premier étage.

Cet appartement aristocratique est composé :



Naissance de Maximilien II Emmanuel de Bavière

Maximilien II Emmanuel de Bavière naît à Munich le 11 juillet 1662, fils de Ferdinand-Marie de Bavière et d'Henriette-Adelaïde de Savoie.


Anne-Julie de Rohan-Chabot-Portrait Atelier des frères Beaubrun

Mariage de François de Rohan-Guémené avec Anne-Julie de Rohan-Chabot

François de Rohan-Guémené est veuf de Catherine Lyonne

François de Rohan-Guémené épouse le 17 avril 1663 Anne-Julie de Rohan-Chabot, Dame de Soubise. Parmi leur 11 enfants 7 parviendront à 'âge adulte :



Mariage de Jean-François de La Baume Le Blanc avec Gabrielle Glé de la Cotarday.

Jean-François de La Baume Le Blanc épouse à Paris le mardi 12 juin 1663 Gabrielle Glé de la Cotarday, une jeune héritière bretonne. Leurs enfants sont :

Gabrielle Glé de la Cotarday apporte une dot de 60 000 livres de rente.

Jean-François de La Baume Le Blanc est un homme volage.

L'épouse, trop jeune, ne semble pas retenir le fringant La Vallière.

Le ménage ne semble pas s'être beaucoup entendu.

Le ménage loge dans un hôtel de la place des Tuileries.

Courtisan infatigable, et âpre aux biens et honneurs, Jean-François de La Baume Le Blanc sollicite les biens de tous les personnages tombés en disgrace auprès du Roi : c'est le droit d'aubaine.

Sa fortune est bientôt évaluée à 200 000 Francs or.



Mort de Marie-Anne d'Autriche

Marie-Anne d'Autriche, veuve de Maximilien Ier de Bavière, meurt le 25 juillet 1665.



Mariage de Jean III Sobieski avec Marie Casimire Louise de la Grange d'Arquien

Marie Casimire Louise de la Grange d'Arquien est veuve de Jean Sobiepan Zamoyski, Voïvode de Kiev.

Attiré par la France, Jean III Sobieski épouse le 5 juillet 1665 Marie Casimire Louise de la Grange d'Arquien. Leurs enfants sont :

Marie Casimire Louise de la Grange d'Arquien est suivante de Maria Ludwika ou Marie Louise de Gonzague-Nevers.


Marguerite-Thérèse d'Autriche - 1659 - Musée du Prado à Madrid

Mariage de Léopold Ier de Habsbourg avec Marguerite-Thérèse d'Autriche

Léopold Ier de Habsbourg épouse en 1666 Marguerite-Thérèse d'Autriche, sa nièce, fille de Philippe IV d'Espagne et de Marie-Anne d'Autriche. Leurs enfants sont :



Guillaume-Egon de Fürstenberg coadjuteur de Maximilien-Henri de Bavière

Guillaume-Egon de Fürstenberg devient coadjuteur de Maximilien-Henri de Bavière, prince-archevêque de Cologne dès 1667.



Mariage de Maximilien-Philippe de Bavière avec Mauricette-Fébronie de La Tour d'Auvergne

Maximilien-Philippe de Bavière épouse à Château-Thierry le 24 avril 1668 Mauricette-Fébronie de La Tour d'Auvergne.



Mariage de Gaston-Henri de France avec Charlotte Séguier de Villemor

Charlotte Séguier de Villemor est veuve de Maximilien III de Béthune.

Gaston-Henri de France épouse le 29 octobre 1668 Charlotte Séguier de Villemor (1622-1704), fille de Pierre II Séguier et de Madeleine Fabry.

Le contrat de mariage est signé le 26 octobre 1668 à Saint-Germain.

Sont témoins Louis XIV et Marie-Thérèse d'Autriche.



Mort de Ferdinand-Maximilien de Zähringen

En octobre 1669, Ferdinand-Maximilien de Zähringen rend une visite au prince Charles Ier Louis du Palatinat, à Heidelberg, en compagnie de :

Charles Ier Louis du Palatinat veut les régaler d'une chasse, il monte en voiture avec ses hôtes, chacun ayant son fusil chargé à son côté.

Celui de Ferdinand-Maximilien de Zähringen part accidentellement, le blessant à la main.

Les chirurgiens ayant trop tardé à pratiquer l'amputation, Ferdinand-Maximilien de Zähringen meurt à Heidelberg le 4 novembre 1669.

Ferdinand-Maximilien de Zähringen meurt avant d'avoir pu succéder à Guillaume Ier de Bade-Bade, son père, comme régent du margraviat de Bade-Bade.



Charles-Paris d'Orléans Candidat au trône de Pologne

Prise d'Orsoy, Wesel, Rhinberg, Burick

Franchissement du Rhin au gué Tolhuis

Mort de Charles-Paris d'Orléans-Longueville

Occupation de Zwolle

Siège de Groenlo

Prise d'Arnheim

Mort d'Alexandre de Choiseul du Plessis-Praslin

Prise de Nimègue

Tentative de négociation des Hollandais avec Louis XIV

Charles-Paris d'Orléans est Duc de Longueville, d'Estouteville, Prince de Neufchâtel et de Valangin, Comte de Dunois et de Saint-Pol.

François de Callières travaille à faire élire Charles-Paris d'Orléans sur le trône vacant de Pologne.

Il est près de l'emporter sur son compétiteur, Michel Wiecnowiecki.

En 1672, François-Egon de Fürstenberg et Guillaume-Egon de Fürstenberg obtiennent la signature d'un traité d'alliance entre la France et Maximilien-Henri de Bavière, le prince-archevêque de Cologne, en vue de la guerre de Hollande.

En 1672, évitant les Pays-Bas espagnols, les Français entrent dans les Provinces-Unies.

Johan de Witt ne peut empêcher cette invasion.

Le 1er juin 1672, les troupes commandées par Bernhard von Galen, prince-évêque de Münster, contournent les défenses néerlandaises par le sud et envahissent l'est des Pays-Bas, assiégeant les villes d'Enschede, Almelo, Borculo et Groenlo ou Groningue, où les rejoignent les forces de France et de Cologne.

Les forces alliées comportent quelque 100 000 hommes.

Entourée de remparts et de fossés, Groenlo est bien fournie en provisions, et défendue par dix compagnies d'infanterie et une compagnie de cavalerie, soit 600 soldats commandés par le lieutenant-colonel d'infanterie Gustaff Tungel, disposant de 22 canons montés sur des nouveaux affûts.

La ville se rend le 10 juin 1672.

Les troupes de Bernhard von Galen détruisent les plus importantes fortifications de Groenlo. Elles occuperont la ville jusqu'en 1674.

Les alliés se tournent alors sur Deventer et d'autres villes.

Commencent alors ce que les néerlandais appelleront la Rampjaar, la pire année pour la République néerlandaise.

Louis XIV et Louis II de Bourbon-Condé prennent Orsoy, Wesel, la place forte de Rheinberg ou Rhinberg, Burick.

Le dimanche 12 juin 1672, ils passent le Rhin au gué de Tolhuis.

Melchior II de Vogüé participe à la bataille de Wesel et au passage du Rhin.

Lors d'un retour au camp après une soirée de plaisir passée à boire plus que de raison, Charles-Paris d'Orléans-Longueville aperçoit le bateau de Louis II de Bourbon-Condé, son oncle, s'apprêtant à traverser l'Issel.

Désespéré d'être laissé sur la rive et de ne point participer aux prochains combats, Charles-Paris d'Orléans-Longueville crie de la rive qu'on l'attende sinon il se jette à l'eau.

Louis II de Bourbon-Condé qui connait son neveu, donne l'ordre de retourner à terre et prend Charles-Paris d'Orléans-Longueville à bord.

Autre hypothèse : Charles-Paris d'Orléans passe le Rhin à la nage avec la cavalerie française.

À peine débarqué, Charles-Paris d'Orléans-Longueville se jette à bride abattue sur un corps retranché aux Pays-Bas et attaque une barrière détenue par un régiment de frisons.

Charles-Paris d'Orléans-Longueville meurt le 12 juin 1672 tombant de cheval percé de 5 à 6 coups.

Louis Victor de Rochechouart se trouve au passage du Rhin. Son cheval, appelé Jean Le Blanc, fait au milieu du fleuve un faux pas qui faillit renverser son maître dans les flots. Tout beau, Jean Le Blanc, dit tranquillement Vivonne, voudrais-tu faire mourir en eau douce un général des galères ? Au même moment, Louis Victor de Rochechouart reçoit à l'épaule gauche un coup de feu dont il ne guérira jamais, et qui le forcera toujours à porter son bras en écharpe, mais il supportra gaiement cette disgrâce.

Pendant ce temps, François-Henri de Montmorency-Bouteville occupe Zwolle.

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon prend Arnheim.

César III Auguste de Choiseul et Alexandre de Choiseul du Plessis-Praslin, son frère aîné, participent à la bataille d'Arnheim.

Alexandre de Choiseul du Plessis-Praslin meurt le 14 juin 1672 tué d'un coup de canon.

César III Auguste de Choiseul prend alors le titre de comte du Plessis-Praslin.

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon prend Nimègue.

Mais sur les conseils de François Michel Le Tellier, Louis XIV ne marche pas sur Amsterdam pourtant à portée.

Dès le 16 juin 1672, débordés, les Hollandais envoient des négociateurs qui proposent de céder les villes du Rhin, Maastricht, le Brabant et la Flandre hollandaise avec en sus une indemnité de 10 000 000 de livres.

Mais Louis XIV exige plus de terrain et le rétablissement de la liberté du culte catholique, c'est la rupture.

Le 20 juin 1672, les Hollandais rompent les écluses de Muyden et provoquent l'inondation du pays.

Les Français ne peuvent plus avancer.



Mariage de Nicolas Desmarets avec Madeleine Béchameil de Nointel

Nicolas Desmarets épouse le 22 février 1673 Madeleine Béchameil de Nointel (vers 1649-1725). Leurs enfants sont :



Mariage de Charles Ier de Hesse-Cassel avec Amélie de Courlande

Amélie de Courlande est précédemment fiancée à Guillaume VII de Hesse-Cassel.

Charles Ier de Hesse-Cassel épouse en 1673 Amélie de Courlande, fille de Jacob Kettler, Duc de Courlande. Leurs enfants sont :



Naissance d'Armand Gaston Maximilien de Rohan

Armand Gaston Maximilien de Rohan naît à Paris le 26 juin 1674, fils de François de Rohan Guémené (1630-1712), Prince de Soubise, et d'Anne-Julie de Rohan-Chabot (1648-1709), Dame de Soubise.



Mariage de François de Hallencourt avec Marie-Françoise de Caumont

François de Hallencourt épouse le 14 novembre 1676 Marie-Françoise de Caumont. Leur enfant est :


Maximilien II Emmanuel de Bavière - par Joseph Vivien

Mort de Ferdinand-Marie de Bavière

Maximilien II Emmanuel de Bavière Électeur de Bavière

Ferdinand-Marie de Bavière meurt au vieux château de Schleissheim le 26 mai 1679.

Maximilien II Emmanuel de Bavière, son fils, devient Électeur de Bavière.

Louis XIV et Léopold Ier de Habsbourg, ses puissants cousins français et autrichiens, rivalisent pour étendre leur influence sur cet adolescent qui est le premier Électeur du Saint-Empire.

Joseph-Clément de Bavière, un autre fils, est destiné à succéder à Maximilien-Henri de Bavière, son oncle le Prince-Électeur archevêque de Cologne

Joseph-Clément de Bavière est nommé coadjuteur dès l'adolescence.


Éléonore-Julienne de Brandebourg-Ansbach

Mariage de Frédéric-Charles de Wurtemberg-Winnental avec Éléonore-Julienne de Brandebourg-Ansbach

Frédéric-Charles de Wurtemberg-Winnental épouse le 31 octobre 1682 Éléonore-Julienne de Brandebourg-Ansbach, fille d'Albert II de Brandebourg-Ansbach.

Leurs enfants sont :



Maximilien-Henri de Bavière Évêque de Münster

Maximilien-Henri de Bavière obtient le diocèse de Münster en 1683.


Jean III Sobieski entrant à Vienne

Siège de Vienne par les Turcs

Bataille de Kahlenberg

Guerre de libération de l'Empire

Bataille de Parkany

À l'expiration de la trêve de Vásvar, les Ottomans repartent en guerre et mettent le siège devant Vienne sous la direction de Kara Mustafa ou Mustapha, le Grand Vizir.

Après 2 mois de siège, Jean III Sobieski, Roi de Pologne et Charles V de Lorraine, arrivent à la tête d'une armée de secours levée par la coalition catholique.

Aeneas Sylvius de Caprara retourne au service de Charles V de Lorraine pour contrer l'avancée turque en Hongrie.

Jean III Sobieski avait prévu d'attaquer le 13 septembre 1683, mais il se rend compte que les Turcs sont en ordre de bataille à Kahlenberg dès le 12 septembre 1683.

À 4 heures du matin, les troupes de Jean III Sobieski fortes d'environ 81 000 hommes attaquent une armée turque d'environ 130 000 hommes.

Jean III Sobieski charge avec ses hussards et enfonce les lignes ennemies qui détalent dans la plus grande confusion.

Maximilien II Emmanuel de Bavière s'illustre au cours de la bataille.

Christian II Ernest de Brandebourg-Bayreuth participe à ce siège de Vienne.

Claude Florimond de Mercy devient officier en 1683 lors de la bataille de Vienne.

À 5 heures 30, la bataille de Kahlenberg est terminée.

Vienne est délivrée.

Les Turcs surnommeront Jean III Sobieski le Lion de Lechistan.

Le Pape et les dignitaires étrangers le surnommeront le Sauveur de Vienne et de la civilisation européenne de l'Est.

L'affrontement d'Innocent XI avec Louis XIV fait échouer la politique d'union de la chrétienté.

La coalition catholique ne comprend ni la France, ni la République de Venise.

Kahlenberg est le point de départ d'une guerre de libération.

Jean III Sobieski commande à la bataille de Parkany en 1683.


Château Lustheim ou de plaisance à Schleissheim

Construction du château Lustheim à de Schleissheim

Le château Lustheim à de Schleissheim est construit à partir de 1684 pour le mariage de Maximilien II Emmanuel de Bavière avec Marie-Antoinette d'Espagne.

Il se trouve dans le parc des châteaux de Schleissheim et sert de maison de plaisance et de pavillon de chasse au prince électeur Maximilien II Emmanuel de Bavière.

Situé sur un îlot artificiel, il détermine, vu depuis le Nouveau Château, la frontière du parc.



Conflit entre Maximilien-Henri de Bavière et les bourgeois de cette cité

Prise de la ville de Liège

En 1684, Guillaume-Egon de Fürstenberg intervient dans la résolution du conflit entre Maximilien-Henri de Bavière, le prince-évêque de Liège, et les bourgeois de cette cité.

En 1684, Claude de Choiseul prend la ville de Liège, pour le compte de Maximilien-Henri de Bavière, l'électeur de Cologne.

Le 16 novembre 1684 Maximilien-Henri de Bavière confie à Guillaume-Egon de Fürstenberg le château de Modave.



Mariage de Maximilien II Emmanuel de Bavière avec Marie-Antoinette d'Espagne

Maximilien II Emmanuel de Bavière épouse le 15 juillet 1685 Marie-Antoinette d'Espagne, fille de Léopold Ier de Habsbourg et de Marguerite-Thérèse d'Autriche.

Leurs enfants sont :

Elle apporte en dot ses droits à la succession espagnole.


Jean-Louis d'Elderen

Mort de Maximilien-Henri de Bavière

Jean-Louis d'Elderen Prince-évêque de Liège et Prince-Électeur archevêque de Cologne

Guerre de la ligue d'Augsbourg ou Guerre de Neuf Ans

Maximilien-Henri de Bavière meurt à Bonn le 5 juin 1688.

Deux candidats sont en lice pour la succession :

Confronté à la colère des princes allemands qui ne peuvent admettre que Guillaume-Egon de Fürstenberg, un agent de la France, devienne prince-électeur, le pape Innocent XI oppose son veto, choisit le candidat impérial et nomme à Joseph-Clément de Bavière.

Joseph-Clément de Bavière est trop jeune.

Jean-Louis d'Elderen, suffisamment âgé pour ne pas occuper trop longtemps cette position prestigieuse dans l'Empire se voit confier le siège de Prince-Électeur archevêque de Cologne.

C'est le point de départ de la guerre de la ligue d'Augsbourg, également appelée guerre de Neuf Ans, qui durera de 1688 à 1697.

Cette guerre est connue en Allemagne sous le nom de guerre d'Orléans.

La ligue d'Augsbourg, en Bavière, est une coalition formée le 9 juillet 1688 par :

Le chef suprême de la ligue est Guillaume III d'Orange-Nassau.

Ces pays déclaré la guerre à la France à laquelle le Danemark et l'empire ottoman apportent leur soutien.

En septembre 1688 l'électeur Palatin et le duc de Holstein-Gothorp rejoignent la ligue.

François-Henri de Montmorency-Bouteville retrouve grâce aux yeux du roi. Louis XIV et François Michel Le Tellier estiment qu'il est le seul à pouvoir faire face Guillaume III d'Orange-Nassau, et lui donne le commandement de l'armée de Flandre.

Rétabli, Charles V de Lorraine reçoit un commandement lors de cette Guerre.

Nicolas Auguste de La Baume fait les campagnes d'Allemagne et de Flandres sous les ordres de Louis le Grand Dauphin.



Maximilien II Emmanuel de Bavière Généralissime des armées impériales

Tombé malade, Charles V de Lorraine abandonne son commandement en mai 1688 à Maximilien II Emmanuel de Bavière, Électeur de Bavière.



Siège de Belgrade

Maximilien II Emmanuel de Bavière récupère la ville de Belgrade au Turcs lors du Siège de Belgrade en 1688, avec l'aide du chef de guerre serbe Jovan Monasterlija.


Louis le Grand Dauphin devant le siège de Philipsbourg - copie d'après un original perdu - par Hyacinthe Rigaud en 1697

Siège de Philippsburg

Mort de Charles-Louis d'Orléans-Longueville Chevalier de Longueville

Le 25 septembre 1688, François-Louis de Bourbon-Conti part comme simple volontaire pour participer au siège de Philippsburg.

Victor Marie d'Estrées s'engage comme volontaire dans l'armée de terre. Victor Marie d'Estrées est blessé devant Philippsburg.

Les premières opérations militaires importantes de la Guerre de la ligue d'Augsbourg commencent le 27 septembre 1688 par l'investissement de la forteresse de Philippsburg ou Philipsbourg.

Pour défendre cette forteresse, le comte Maximilien von Starhemberg a à sa disposition :

L'approvisionnement et les munitions sont disponibles en suffisance. Il manque de vin ainsi que de soldats expérimentés et de sous-officiers. Il n'y a sur place que 8 officiers, parmi lesquels le lieutenant-colonel Reichard von Starhemberg, neveu du comte.

A contrario, Louis le Grand Dauphin qui commande l'armée française peut compter :

Le siège se déroule sous les ordres du Lieutenant-général Sébastien Le Prestre.

Le 1er octobre 1688, les Français commencent à détruire l'unique liaison, appelée le pont volant, entre la forteresse principale et la schanze du Rhin, une fortification plus petite sur l'autre rive du Rhin et munie de canons.

Maximilien von Starhemberg remarque que les Français mettent en place des boyaux et une batterie contre la schanze inoccupée. Il y place 50 hommes, ce qui lui permet d'arrêter l'ennemi pendant 6 jours.

Les Français commencent le tir le 4 octobre 1688 et ouvrent leurs boyaux, les défenseurs se mettent en sûreté de l'autre côté du Rhin sans être aperçus grâce à des embarcations.

La perte de la schanze a un inconvénient. La forteresse est assez mal défendue du côté du Rhin, les Français peuvent à présent prendre plus facilement sous le feu de leur artillerie ses ouvrages et ses bastions depuis la schanze.

Le 6 octobre 1688, Sébastien Le Prestre décide de partager les unités de défense, peu nombreuses, en lançant 3 attaques simultanées sur des points différents pour pouvoir au bout du compte conquérir plus facilement les bastions de la forteresse.

À la faveur d'une attaque de diversion, les unités de sapeurs peuvent avancer malgré le tir des impériaux, mais il n'est pas possible de commencer les travaux de l'attaque principale. Le matériel de siège nécessaire n'est pas encore arrivé sur le site.

Pendant ce temps les attaques de diversion se poursuivent jusqu'au 9 octobre 1688 et les Français avec leurs sapeurs peuvent s'approcher jusqu'aux fossés des bastions. On attend que les pièces d'artillerie soient complètement mises en place.

À l'aube du 10 octobre 1688, les tranchées prévues pour l'attaque principale sont ouvertes et un feu violent commence sur Philippsburg.

La forteresse et ses ouvrages de défense sont l'objet de tirs de mortier continuels, si bien que tous les bâtiments se retrouvent détruits, les puits eux-mêmes sont ensevelis.

Les dégâts des remparts sont tels ce jour-là que l'on ne peut plus y circuler.

Pendant les nuits, 200 hommes s'affairent à combler les trous pour qu'ils soient accessibles de nouveau le matin suivant.

Cependant, les tirs de défense causent de lourdes pertes aux Français.

Jusqu'au 12 octobre 1688, les sapeurs continuent à creuser des boyaux dont la plus grande partie arrive jusqu'aux fossés de la forteresse. Le jour suivant, ils s'emparent d'un petit ouvrage.

Le 14 octobre 1688, les défenseurs tentent une sortie, ils s'avancent contre l'attaque principale jusqu'aux tranchées ennemies et commencent à détruire les travaux de siège.

Nicolas de Catinat devient lieutenant général.

Les Français sous les ordres de Nicolas de Catinat lancent une contre-attaque et la troupe opérant la sortie doit se retirer, ayant subi trop de pertes.

Une autre sortie contre un point d'attaque secondaire a moins de succès et est repoussée avec des pertes sévères. Devant leur ampleur, les défenseurs demandent un armistice afin de recueillir des blessés et de les soigner.

Nicolas de Catinat y consent à la condition que seuls les soldats français soient utilisés pour le transport des blessés. Nicolas de Catinat fait habiller en soldats deux ingénieurs, ce qui leur permet d'inspecter discrètement l'état des ouvrages fortifiés.

Ils reviennent avec des informations importantes:

Les jours suivants, sous une pluie battante, le travail de sape continue et de nouvelles batteries sont construites.

Le 17 octobre 1688 les assiégés tentent une nouvelle sortie contre les travaux d'attaque, mais ils ne leur causent que peu de dégâts, bien que les Français subissent de grandes pertes.

La nuit suivante les Français commencent à vider le fossé des remparts de son eau.

Le 18 octobre 1688 les assiégés remportent une petite victoire, en réussissant à détruire une batterie et à faire sauter un dépôt de poudre.

Dans la nuit du 19 au 20 octobre 1688 les Français commencent à combler le fossé des remparts devant l'aile droite de l'ouvrage saillant, tout en subissant de grandes pertes en raison du feu nourri des défenseurs.

Le 20 octobre 1688, après un puissant bombardement sur cet ouvrage, les Français lancent une attaque. L'équipe de garde du saillant s'est mise à l'abri, elle ne remarque rien de l'attaque.

Les Français lancent des troupes nombreuses dans le fossé déjà asséché et tombent sur l'arrière des défenseurs.

La panique saisit alors les équipes de garde qui s'enfuient. Avec 60 hommes, le comte Archo, essaie de redresser la situation, mais malgré sa résistance, l'ouvrage est conquis. Le comte Archo meurt dans le combat. Parmi les 140 défenseurs, seul un petit nombre peut se sauver.

Le moral des défenseurs est au plus bas. Il n'y a pratiquement plus de vin et l'on n'a pour boire que de l'eau croupie. En outre, on craint une révolte générale des soldats et de la population civile à bout de forces.

Les Français continuent leur travail de sape, tout en protégeant les ouvrages et les bastions conquis.

Le 26 octobre 1688, Sébastien Le Prestre fait tirer pendant 2 jours sur le bastion médian du Kronwerk avec 18 pièces d'artillerie du plus gros calibre.

Le 28 octobre 1688, ce bastion médian n'est plus qu'une ruine, mais il est toujours défendu.

Dans la nuit de 28 au 29 octobre 1688, deux volontaires inspectent discrètement le bastion médian du Kronwerk et sa garnison. Sébastien Le Prestre considère que le Kronwerk est mûr pour un assaut.

Sébastien Le Prestre est sûr qu'une victoire ne peut être empêchée que par l'arrivée précoce de l'hiver ou si la ville est secourue.

Cependant, l'hiver serait venu avant les secours, car l'empereur n'avait pas encore les moyens de réunir une nouvelle armée pour dégager Philippsburg.

Depuis plusieurs jours, les officiers Maximilien von Starhemberg pensent tous qu'il faut capituler. Seul le comte était d'un avis contraire. Le comte Maximilien von Starhemberg réunit ses officiers pour discuter d'une capitulation. À ce moment même a lieu une violente attaque.

Les Français s'installent solidement près du Kronwerk, ce qui oblige Maximilien von Starhemberg à lancer une contre-attaque. Mais il n'arrive plus à envoyer ses gens au combat.

Sébastien Le Prestre remarque cette hésitation, il ordonne un assaut général. Après une courte résistance, les impériaux se retirent dans le Kronwerk pour ne pas être submergés par un ennemi supérieur en nombre.

À la fin de la journée, le Kronwerk est perdu et les défenseurs se limitent à défendre seulement la forteresse principale.

Antoine V de Gramont qui sert au siège de Philippsburg, reçoit les propositions de capitulation.

Le 30 octobre 1688 la forteresse capitule après 32 jours de siège. Les assiégés reçoivent le droit de se retirer à Ulm librement et en toute sûreté.

Le 1er novembre 1688 Maximilien von Starhemberg quitte la forteresse avec environ 1 500 hommes, 100 voitures et 6 pièces d'artillerie.

Les Français occupent les lieux et y trouvent, entre autres :

Les pertes des Français au cours du siège sont de 587 morts et 1 013 blessés, tandis que les impériaux ont à déplorer environ 600 hommes.

Nicolas Chalon du Blé prend part à ce siège d où il est blessé

Charles-Louis d'Orléans-Longueville meurt durant ce siège.

Le comte Maximilian von Starhemberg, arrivé à Ulm, est convoqué à Vienne où il doit se justifier devant une commission militaire pour avoir livré Philippsburg. Mais cette commission l'acquitte complètement.


Siège de Mayence

Siège de Mayence

Siège de Bonn

Jacques-Henri Ier de Durfort Duc et Pair de France

Le siège de Mayence se déroule du 1er juin au 8 septembre 1689, pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg.

Jacques-Henri Ier de Durfort et Nicolas Chalon du Blé défendent la ville assiégée par les armées de la Ligue d'Augsbourg.

Le siège de Mayence ayant été décidé, les troupes de Saxe et de Hesse-Cassel y arrivent les premières, s'y retranchent, construisent un pont sur le Main au-dessous de leur camp, et ne font pendant quelque temps que jeter des bombes dans les redoutes que les Français ont construites sur le Rhin.

Charles V de Lorraine passe le Rhin sur le pont de Rüdesheim am Rhein et s'approche de Mayence qu'il fait investir le 17 juillet 1689.

Le même jour, le reste de l'armée impériale traverse le même fleuve sur un pont construit à Weisenau. Il est suivi des troupes saxonnes. Quelques régiments demeurent en réserve de l'autre côté du Rhin, et dans les îles qui sont entre ce fleuve et le Main.

La cavalerie de la place fait d'abord deux sorties, où les Impériaux perdent beaucoup de monde.

3 000 hommes sont commandés pour travailler aux lignes de circonvallation, et on fait venir 30 000 fascines pour se couvrir plus aisément.

Maximilien II Emmanuel de Bavière, électeur de Bavière, après avoir envoyé un détachement vers la Forêt-Noire, rejoint les Impériaux avec 7 à 8 000 hommes.

Pendant que Charles V de Lorraine forme le siège de Mayence avec les électeurs de Bavière et de Saxe, l'électeur Frédéric III de Brandebourg, avec ses troupes et celles de Münster, investit Bonn.

Il y a dans Bonn 8 bataillons français et un allemand, faisant en tout 6 500 hommes, 800 hommes de cavalerie en deux régiments, et un de dragons de 400 hommes.

Outre cela, chaque bataillon a une compagnie de grenadiers de 50 hommes.

Claude François Bidal, qui s'était signalé en Suède, y commande dès le commencement du siège, et avait mis dans une redoute vis-à-vis de la place 50 hommes qui soutiennent deux assauts, et qui rentrent ensuite dans la ville.

Le commandant est blessé à la tête, et ne laisse pas que de défendre la brèche avec 5 soldats restés auprès de lui. Après quoi, il se retire.

Les troupes qui sont à Zulpich pour tenir le pays qui est au-delà du Rhin à couvert des courses de la garnison de Bonn, voyant la redoute prise, repassent le fleuve.

On dresse deux batteries de canon et de mortiers pour battre la place de l'autre côté du Rhin, tandis que les troupes de Münster et des détachements de l'armée de Lunebourg et de Hollande l'attaquent du côté français avec 60 pièces de canon et 12 mortiers.

On tire en 8 jours 7 000 bombes qui ruinent la plupart des maisons, sans néanmoins endommager les magasins, ce qui était le principal but des assiégeants.

Claude François Bidal voyant que la ville n'est plus qu'un monceau de pierres, loge la garnison au dehors.

Les Impériaux ne réussissent pas mieux devant Mayence. Leurs travaux vont lentement, parce que les assiégés font de fréquentes sorties, et ruinent le jour ce qu'ils ont fait la nuit.

Ils en font une entre autres le 22 juillet 1689, où les Allemands perdent beaucoup d'hommes.

Le prince palatin Frédéric à la tranchée avec deux de ses frères, y est tué d'un coup de fauconneau qui lui emporte la tête.

Charles V de Lorraine prend son quartier derrière l'église de Sainte-Croix ;

L'électeur de Saxe se loge sur les hauteurs de Weisenau, et les troupes de Hanovre se logent à la Chartreuse Saint-Michel de Mayence.

Nicolas Chalon du Blé qui commande la place, se défend et fait périr plus de 20 000 ennemis.

Après 7 semaines de tranchée ouverte, il rend, par capitulation honorable, Mayence au duc de Lorraine, faute de poudre et de mousquets le 10 septembre 1689.

Il sort le lendemain avec 6 pièces de canon et 4 mortiers, et est conduit à Landau.

Après la prise de cette place, Charles V de Lorraine et l'électeur de Bavière vont joindre l'électeur de Brandebourg devant Bonn, qui se défend encore.

Claude François Bidal soutient le siège jusqu'au 12 octobre 1689, et sort de la place en battant tambours.

Les écrivains allemands conviennent qu'ils ont fait peu de sièges plus meurtriers.

Les assiégés faisaient quelquefois 2 ou 3 sorties en un jour, à deux heures l'une de l'autre. Dans une seule il resta 900 impériaux sur le carreau.

À son retour à Paris, Nicolas Chalon du Blé est publiquement hué.

Louis XIV voit Nicolas Chalon du Blé honteux de reparaître devant lui : Marquis , lui dit-il, vous avez défendu la place en homme de cœur, et vous avez capitulé en homme d'esprit.

Jacques-Henri Ier de Durfort est fait Duc et Pair de France en 1689. Mais le titre de pair ne sera pas enregistré.

En 1689, Claude de Choiseul combat contre Maximilien II Emmanuel de Bavière.



Armand-Gaston-Maximilien de Rohan au chapitre de la cathédrale de Strasbourg

Louis XIV veut placer un prélat français dans une province réputée fidèle au protestantisme et à la langue allemande.

Il choisit Armand-Gaston-Maximilien de Rohan, un jeune homme de la haute noblesse.

Louis XIV le fait entrer en 1690 au sein du chapitre des chanoines de la cathédrale de Strasbourg.



Armand-Gaston-Maximilien de Rohan Évêque coadjuteur à Strasbourg

Le pape Innocent XII, intéressé par cette œuvre de prosélytisme, crée un poste d'évêque coadjuteur à Strasbourg.

Les pressions conjointes du roi de France et du pape, ainsi que les largesses d'Anne-Julie de Rohan-Chabot, mère d'Armand-Gaston-Maximilien de Rohan, finissent par convaincre les chanoines.

Candidat unique au poste, Armand-Gaston-Maximilien de Rohan est élu à l'unanimité



Maximilien II Emmanuel de Bavière Gouverneur des Pays-Bas espagnols

En 1692, Charles II d'Espagne nomme Maximilien II Emmanuel de Bavière Gouverneur des Pays-Bas espagnols.

Il le restera jusqu'en 1706.

Son principal conseiller est le vice-gouverneur et Comte Jean de Brouchoven.



Naissance de Joseph-Ferdinand de Bavière

Mort de Marie-Antoinette d'Espagne

Joseph-Ferdinand de Bavière naît en 1692, fils de Maximilien II Emmanuel de Bavière et de Marie-Antoinette d'Espagne.

Marie-Antoinette d'Espagne meurt en 1692 des suites de ses couches.



Fiançailles de Maximilien II Emmanuel de Bavière avec Léopoldine Éléonore de Palatinat-Neuburg

Mort de Léopoldine Éléonore de Palatinat-Neuburg

Maximilien II Emmanuel de Bavière se fiance en 1693 à Léopoldine Éléonore de Palatinat-Neuburg, fille de Philippe-Guillaume de Wittelsbach-Neubourg et d'Élisabeth-Amalie de Hesse-Darmstadt.

Léopoldine Éléonore de Palatinat-Neuburg meurt avant la célébration des noces.



Mort de François-Henri de Montmorency-Bouteville

Bombardement de Bruxelles

À son retour à Versailles pendant l'hiver, François-Henri de Montmorency-Bouteville tombe malade.

François-Henri de Montmorency-Bouteville meurt le 4 janvier 1695.

François de Neufville reçoit le commandement de l'armée de François-Henri de Montmorency-Bouteville,

François de Neufville ordonne l'absurde bombardement de Bruxelles et perd la ville de Namur.

Guy-Claude-Roland de Laval-Montmorency participe au bombardement de Bruxelles.

Maximilien II Emmanuel de Bavière est alors gouverneur des Pays-Bas espagnoles.

Maximilien II Emmanuel de Bavière prend une part non négligeable aux travaux de reconstruction de Bruxelles, ainsi qu'à l'édification du Théâtre de la Monnaie par Gio Paolo Bombarda.



Mariage de Maximilien II Emmanuel de Bavière avec Thérèse-Cunégonde Sobieska

Maximilien II Emmanuel de Bavière est veuf de Marie-Antoinette d'Espagne.

Maximilien II Emmanuel de Bavière épouse en 1695 Thérèse-Cunégonde Sobieska, fille de Jean III Sobieski et de Marie Casimire Louise de la Grange d'Arquien. Leurs enfants sont :

Maximilien II Emmanuel de Bavière et Jean III Sobieski sont anciens compagnons d'armes.



Liaison de Maximilien II Emmanuel de Bavière avec Agnès Françoise Le Louchier

Maximilien II Emmanuel de Bavière a une liaison avec Agnès Françoise Le Louchier, sa maîtresse française. Leur enfant est :



Naissance d'Emanuel-Francois-Joseph de Bavière

Emanuel-Francois-Joseph de Bavière naît en 1695, fils de Maximilien II Emmanuel de Bavière et d'Agnès Françoise le Louchier.



Naissance de Charles VII Albert de Bavière

Charles VII Albert de Bavière naît à Bruxelles le 6 août 1697, fils de Maximilien II Emmanuel de Bavière et de Thérèse-Cunégonde Sobieska.



Mariage de Léopold Ier d'Anhalt-Dessau avec Anna Louise Föse

Léopold Ier d'Anhalt-Dessau épouse morganatiquement le 8 septembre 1698 Anna Louise Föse (1677-1745), fille d'un apothicaire de Dessau. Leurs enfants sont :

Leur vie commune est longue et heureuse.

La princesse a de l'influence sur la nature sévère de son mari.



Naissance de Pierre Paul Bombarde de Beaulieu

Pierre Paul Bombarde de Beaulieu naît à Bruxelles le jeudi 9 octobre 1698, fils de Jean Paul Bombarde (vers 1660-1712) et de Gertrude M Cloots (1664-1735).

Jean Paul Bombard est Trésorier de Maximilien II Emmanuel de Bavière.



Naissance de Ferdinand-Marie-Innocent Michael Joseph de Bavière

Ferdinand-Marie-Innocent Michael Joseph de Bavière naît à Bruxelles le 5 août 1699, fils de Maximilien II Emmanuel de Bavière et de Thérèse Cunégonde Sobieska.



Armand Gaston Maximilien de Rohan Membre honoraire de l'Académie royale des Inscriptions et Belles-Lettres

Armand Gaston Maximilien de Rohan devient Membre honoraire de l'Académie royale des Inscriptions et Belles-Lettres en 1701.



Armand-Gaston-Maximilien de Rohan Membre de l'Académie des Inscriptions

Armand-Gaston-Maximilien de Rohan est élu Membre de l'Académie des Inscriptions en 1701.


Nouveau Château de Schleissheim

Construction du Nouveau Château de Schleissheim

Il était prévu à l'origine d'inclure le Vieux Château de Schleissheim, modifié, dans une résidence de style baroque comportant 4 ailes.

En dépit de plusieurs remaniements, ce plan ne sera pas réalisé pour des raisons de coûts.

Le Nouveau Château de Schleissheim (das Neue Schloss Schleißheim) est construit de 1701 à 1726 à la demande de Maximilien II Emmanuel de Bavière sur des plans de Enrico Zuccalli qui travaille avec le peintre Francesco Rosa.

Le plan du château est assez italien mais la décoration intérieure reste résolument inspirée par le modèle français.

La grande terrasse surplombant la Grande Galerie côté jardin est le résultat du remaniement des plans en vue d'assurer la solidité statique.

Elle s'étend sur la totalité du premier étage du corps central dont l'étage supérieur est légèrement en recul suite à l'effondrement dû à la faiblesse des fondations.

La toiture du corps central est légèrement aplatie ce qui lui donne un aspect trapu par rapport aux ailes latérales.

Ce n'est qu'à partir de 1719 que la façade et la décoration intérieure serent réalisés sur des plans de Joseph Effner.

Prévu à l'origine comme résidence d'été (quelques salles seulement disposent d'une cheminée) et comme nouveau palais résidentiel, le château ne sera que rarement habité en raison de l'échec des ambitions politiques de Maximilien II Emmanuel de Bavière


Louis XIV en grand costume royal - à 63 ans - par Hyacinthe Rigaud

Guerre de Succession d'Espagne

L'arrivée de Philippe V d'Espagne sur le trône d'Espagne, fait craindre à l'Angleterre une alliance entre la France et l'Espagne, créant ainsi une superpuissance qui dominerait la scène européenne.

Maximilien II Emmanuel de Bavière choisit le parti de la France et se rallie à Philippe V d'Espagne.

Se ralliement est peut-être du la rumeur qui accuse la cour de Vienne dans l'empoisonnement de Joseph-Ferdinand de Bavière, son fils.

Joseph-Clément de Bavière choisit le parti de la France.

Charles III Guillaume de Bade-Durlach participe à la guerre de succession d'Espagne, de 1701 à 1709.

Pierre II du Portugal est initialement favorable à l'avènement de Philippe V d'Espagne.

L'Angleterre prend la tête d'une coalition de nations favorables à l'établissement de Charles VI de Habsbourg sur le trône espagnol.

La guerre de Succession d'Espagne dure de 1701 à 1714.

La coalition comprend :

Léopold Ier de Habsbourg y engage l'empire d'Autriche.

Victor-Amédée II de Savoie est allié de la France au début de cette Guerre.

Eugène-François de Savoie-Carignan n'hésite pas à combattre contre la France.

Clément XI prend d'abord parti au début pour Philippe V d'Espagne et la France.

Cela lui vaut l'hostilité autrichienne et le problème de l'investiture du royaume de Naples et de Sicile lui vaut également le mécontentement de Philippe V d'Espagne.

Louis le Grand Dauphin se signale par sa bravoure au combat, notamment durant cette guerre.

Lors de la guerre de Succession d'Espagne, Louis-Alexandre de Bourbon est chargé de défendre la Sicile.

Marie-Louise Gabrielle de Savoie soutient Philippe V d'Espagne, son époux, n'hésitant pas à payer de sa personne, parcourant l'Espagne, recrutant des partisans.

Charles III Ferdinand de Gonzague opte pour le parti français et assume, pour Louis XIV, le titre, plutôt honorifique, de général des armées françaises en Italie.



Armand-Gaston-Maximilien de Rohan Membre de l'Académie française

Armand-Gaston Maximilien de Rohan devient Membre de l'Académie française au siège n 132 le 30 juin 1703.



Première bataille de Höchstädt

Pendant la guerre de Succession d'Espagne, le 5 septembre 1703, le gros de l'armée impériale, commandé par Louis-Guillaume Ier de Bade-Bade prend la ville libre d'Augsbourg, menaçant l'ouest de la Bavière.

Au nord du Danube, 16 000 hommes, sous le commandement d'Herman Othon II de Limburg Stirum, passent à l'est et atteignent Höchstädt le 19 septembre 1703.

Claude Louis Hector de Villars et Maximilien II Emmanuel de Bavière envoient une armée de 17 000 hommes pour les intercepter pendant qu'une autre armée de 7 000 hommes commandés par d'Usson est chargée de les encercler de l'arrière, près de Dillingen.

Le 20 septembre 1703, le plan est sur le point d'échouer quand le corps d'Usson, en infériorité numérique, attaque trop tôt.

Mais Claude Louis Hector de Villars et Maximilien II Emmanuel de Bavière arrivent juste à temps, fondant sur l'armée impériale avant que celle-ci n'ait eu le temps d'ajuster ses positions.

Herman Othon II de Limburg Stirum ne doit son salut qu'à la farouche résistance de son arrière-garde commandée par Léopold Ier d'Anhalt-Dessau.

Herman Othon II de Limburg Stirum parvient in-extremis à sauver son armée et à rejoindre Nordlingen.

Les Autrichiens ont perdu 5 000 hommes, la plupart fait prisonniers, 37 canons et le train de l'armée tout entière.

Paul Édouard Colbert commande sa compagnie dans le régiment de Champagne lors de cette bataille d'Hochsted.

Louis d'Arpajon participe à cette bataille.

Les Français et les Bavarois perdent 1 000 hommes.

Servant alors en Allemagne, Louis de Gand de Mérode de Montmorency se trouva, le 20 septembre 1703 suivant, à la bataille de Höchstädt.

Jean-Jules-Armand Colbert combat lors de cette bataille.



Bataille d'Ulm

Maximilien II Emmanuel de Bavière est vaincu par John Churchill à Ulm.

Jean-Jules-Armand Colbert commande à Ulm pendant l'hiver.



Armand Gaston Maximilien de Rohan Évêque de Strasbourg

Armand Gaston Maximilien de Rohan devient Évêque de Strasbourg en 1704.



Prise de Giengen

Servant dans l'armée de Maximilien II Emmanuel de Bavière, l'électeur de Bavière, Jean-Jules-Armand Colbert combat aux côtés du maréchal de Marsin, en 1704 et s'empare de la petite ville impériale de Giengen.

Détaché en avril 1704 pour favoriser le passage d'un convoi qui venait de Schaffhouse, Jean-Jules-Armand Colbert s'empare de Stockach.



Mort de Guillaume-Egon de Fürstenberg

Armand-Gaston-Maximilien de Rohan Évêque de Strasbourg

Guillaume-Egon de Fürstenberg meurt à Paris le 10 avril 1704.

Armand-Gaston-Maximilien de Rohan devient 89e Évêque de Strasbourg en 1704.

Armand-Gaston-Maximilien de Rohan s'attache à franciser une population dont l'administration royale dénonce la langue, les mœurs, les coutumes allemandes et républicaines.

Le prince-évêque de Strasbourg réside alors à Saverne.


Eugène de Savoie par Jacob van Schuppen John Churchill signant une dépêche à Blenheim - par Robert Alexander Hillingford

Bataille de Höchstädt

Bataille de Blenheim

Camille d'Hostun Prisonnier

Une armée franco-bavaroise de 60 000 hommes avec 50 canons, sous le commandement de Camille d'Hostun, et de Maximilien II Emmanuel de Bavière, Électeur de Bavière, avance vers Vienne, la capitale autrichienne.

Pour contrer cette menace le commandant autrichien, Eugène-François de Savoie-Carignan se déplace vers le nord tandis que ses alliés Britanniques et Hollandais vont vers le sud à partir de la Flandre.

Une fois réunis, ils rencontrent le 13 août 1704 leurs opposants dans le petit village bavarois de Blenheim (en allemand Blindheim), près d'Höchstädt.

L'armée de la Grande Alliance compte 52 000 hommes avec 60 canons. Elle comprend des contingents hollandais, britanniques, hanovriens, prussiens, hessois et danois placés au centre. Eugène-François de Savoie-Carignan est sur la droite. Un troisième groupe est sur la gauche appuyé sur le Danube.

La bataille commence à midi par une canonnade, avec les alliés attaquant à gauche et deux fois repoussés, tandis que l'aile gauche française attaque Eugène-François de Savoie-Carignan qui tient bon.

La cavalerie française, inhabituellement placée au centre, est affaiblie par l'obligation de renforcer les flancs. Elle est attaquée par les 60 canons de John Churchill et mise en déroute vers 17 heures.

Ensuite John Churchill attaque à gauche et jette les Français à la rivière.

Ferdinand de Marsin protège la retraite.

Les troupes de Savoie nettoient le terrain des adversaires restants.

Les pertes des Franco-Bavarois sont d'environ 13 000 hommes et 17 000 prisonniers.

Gaspard de Clermont-Tonnerre participe à cette bataille.

Celles des alliés sont d'environ 12 000 hommes.

Camille d'Hostun est fait prisonnier et conduit à Nottingham (Angleterre).

Pendant sa détention, Louis XIV octroie Camille d'Hostun le gouvernement de la Franche-Comté.

Les Britanno-Hollando-Autrichiens remportent une victoire décisive.

Les Français sont repoussés de l'autre côté du Rhin tandis que la Bavière est occupée.

Les alliés de la France, la Savoie et le Portugal changent rapidement de camp.

Maximilien II Emmanuel de Bavière perd ses terres.

John Churchill, Premier duc de Marlborough donne le nom de Blenheim au château familial.

Cette défaite met un terme définitif aux velléités d'intervention de Louis XIV en Europe centrale.

Eberhard X de Wurtemberg participe à la bataille de Höchstädt en 1704.

S'étant vaillamment battu, Eberhard X de Wurtemberg est nommé commandant en chef des armées du Rhin.


Façade sur jardin de Hôtel de Rohan à Paris - après rénovation en 2017

Construction de l'hôtel de Rohan à Paris

À Paris, à partir de 1705, Armand-Gaston-Maximilien de Rohan fait construire, par l'architecte Pierre-Alexis Delamair, l'hôtel de Rohan, à proximité de l'hôtel de Soubise, habité par François de Rohan-Guémené et Anne-Julie de Rohan-Chabot, ses parents.



Mort de Maximilien-Philippe de Bavière

Maximilien-Philippe de Bavière meurt en 1705.



Bataille de Ramillies

En 1706, la France tente de réduire la Hollande et de retirer ainsi aux Anglais un appui sur le continent.

L'armée des coalisés anglo-autrichiens pénètre dans les Pays-Bas espagnols pour en chasser les Français.

Jean Guillaume Friso de Nassau-Dietz est capitaine général et amiral des Provinces-Unies.

Il sert sous le commandement de John Churchill et est un officier compétent.

Le prestige acquis pendant cette guerre est peut-être à l'origine de son élection comme stathouder dans les 5 provinces qu'il ne gouvernait pas encore.

Le 23 mai 1706, jour de la Pentecôte, les 2 armées, fortes chacune d'environ 60 000 hommes, se font face près de Ramillies (en Brabant wallon).

L'armée des coalisés anglo-autrichiens, commandés par John Churchill, occupe les hauteurs.

Les troupes franco-espagnoles de Louis XIV sont dirigées par François de Neufville.

Antoine V de Gramont participe à cette bataille.

Paul Édouard Colbert commande le régiment Royal-Dragons lors de cette bataille.

Louis Antoine de Pardaillan de Gondrin fait une erreur de manœuvre lors de cette bataille.

Louis-Auguste d'Albert d'Ailly se distingue lors de cette la bataille.

Louis III de Mailly-Nesle, n'étant encore que Mousquetaire, est blessé au bras.

Profitant d'un repli du terrain, John Churchill déplace une partie de ses troupes pour les amener sur le flanc gauche français.

Il déclenche alors une attaque vigoureuse sur le flanc droit de son adversaire.

François de Neufville tombe dans le piège : il dégarnit son flanc gauche pour renforcer les troupes engagées contre les alliés.

C'est alors que John Churchill envoie le gros de ses troupes sur la partie du front dégarnie par son adversaire, qu'il enfonce aussitôt.

La bataille tourne rapidement à son avantage.

L'armée franco-espagnole, complètement désorganisée se replie en désordre, abandonnant près de 6 000 prisonniers.

Suite à cette défaite, Maximilien II Emmanuel de Bavière, Gouverneur des Pays-Bas espagnols est contraint d'abandonner définitivement Bruxelles et de se réfugier à Mons, puis en France.

François de Neufville doit abandonner les places des Flandres et se replier sur Lille.

Ce dernier désastre met un terme à sa carrière militaire.



Incendie du château épiscopal de Saverne

Rénovation du château épiscopal de Saverne

Le château épiscopal de Saverne brûle en 1709.

Armand-Gaston-Maximilien de Rohan le fait rénover par un architecte réputé de l'époque : Robert de Cotte.

Le chantier dura jusqu'en 1723

Le château est richement re-décoré avec tapisseries, mobilier et tableaux venus de Paris.



Namur État souverain

En compensation à la perte de ses États d'Allemagne, Maximilien-Emmanuel de Bavière reçoit la souveraineté de Namur, qui devient ainsi la capitale d'un petit État souverain de 1711 à 1714.

Maximilien-Emmanuel de Bavière règne avec faste sur son domaine, qui contient aussi le Luxembourg et quelques places hennuyères.


Armand-Gaston-Maximilien de Rohan - par Hyacinthe Rigaud

Armand-Gaston-Maximilien de Rohan Cardinal

Armand-Gaston-Maximilien de Rohan devient Cardinal en 1712.



Armand-Gaston-Maximilien de Rohan Grand aumônier de France

Armand-Gaston-Maximilien de Rohan devient Grand aumônier de France en 1713.



Armand-Gaston-Maximilien de Rohan Commandeur du Saint-Esprit

Armand-Gaston-Maximilien de Rohan est commandeur du Saint-Esprit en 1713.


Louis-Armand II de Bourbon-Conti - par Rosalba Carriera

Mariage de Louis Armand II de Bourbon-Conti avec Louise-Élisabeth de Bourbon-Condé

Mariage de Louis IV Henri de Bourbon-Condé avec Marie Anne de Bourbon-Conti

Louis-Armand II de Bourbon-Conti épouse à Versailles le 9 juillet 1713 Louise-Élisabeth de Bourbon-Condé (1693-1775), princesse de Conti, sa cousine, fille de Louis III de Bourbon-Condé et de Louise-Françoise de Bourbon. Leurs enfants sont. Leurs enfants sont :

Le contrat de mariage est signé et les fiançailles sont célébrées le 8 juillet 1713 à Versailles dans l'appartement du Roi.

Le mariage nécessite une dispense car ils sont cousins germains.

Les témoins sont :

Louis Armand II de Bourbon-Conti est aussi laid de corps que d'esprit.

Sa face est hideuse, il est bossu et va vite développer une obsession vis-à-vis de Louise-Élisabeth de Bourbon-Condé sa jeune épouse, qui est le charme incarné vis-à-vis de lui.

Durant la même cérémonie, Louis IV Henri de Bourbon-Condé épouse 9 juillet 1713 Marie Anne de Bourbon-Conti, fille de François-Louis de Bourbon-Conti et de Marie-Thérèse de Bourbon-Condé.

Marie Anne de Bourbon Conti est la sœur de Louis Armand II de Bourbon-Conti.

Aucun de ces mariages ne sera heureux.


Paix de 1714

Fin de la guerre de Succession d'Espagne

Traité de Rastatt

Charles VI de Habsbourg Roi de Naples

Jean-Baptiste Colbert de Torcy négocie au mieux le traité de Rastatt.

Les Allemands récupèrent donc Fribourg, mais aussi Kehl et Brisach.

La France a évacué toutes les conquêtes et les autres possessions françaises de la rive droite du Rhin, mais elle est restée en possession de la ville de Landau du Palatinat (située sur la rive gauche) avec sa forteresse.

Le traité de Rastatt est signé le 6 mars 1714 entre le Royaume de France et l'Archiduché d'Autriche et met fin à la guerre de Succession d'Espagne.

Charles VI de Habsbourg doit renoncer à ses prétentions au trône d'Espagne mais parvient à conserver le royaume de Naples.

Maximilien II Emmanuel de Bavière retrouve ses terres.

Louis XIV, furieux, a refusé la médiation de Clément XI.

La papauté, représentée seulement par un observateur au traité de Rastatt, mettra un certain temps à se remettre de cette guerre.

Les traités d'Utrecht et de Rastatt marquent la perte de la prééminence française en Europe.

Le traité de Rastatt a été rédigé en français, consacrant le rôle international de la langue française et marquant le début de la carrière diplomatique de cette langue.


Conférence de paix de Baden en 1714 - par de Johann Rudolf Huber

Traité de Baden

Une conférence de paix se tient à Baden en Suisse dès le 24 mai 1714.

Elle est décrite en détail dans le journal de Caspar Joseph Dorer (1673-1754), banneret de Baden.

Le Traité de Baden est signé le 7 septembre 1714 à Baden.

Il complète les Traités d'Utrecht et le Traité de Rastatt.

Charles VI de Habsbourg accepte le traité d'Utrecht au nom de la monarchie des Habsbourg.

Les signataires du traité de Baden conviennent des termes formels de paix qui manquaient jusqu'alors, ce qui met fin au dernier des nombreux conflits suscités par la guerre de succession d'Espagne.

Le traité donne à l'Autriche :

Le traité :

Maximilien II Emmanuel de Bavière et Joseph-Clément de Bavière sont réinstallés dans leurs territoires et possessions.

Charles VI de Habsbourg garde le titre de roi d'Espagne et la succession espagnole qui n'a en fait aucune valeur puisque le pouvoir en Espagne est entièrement détenu par Philippe V d'Espagne.

Charles François de Vintimille assiste à ce Traité.


Château de Fürstenried

Construction du château de Fürstenried

Le château de Fürstenried est construit par Joseph Effner pour Maximilien II Emmanuel de Bavière de 1715 à 1717 en tant que pavillon de chasse.

C'est un palais baroque situé au sud-ouest de Munich.

C'est l'extension et la modification d'un manoir noble existant.

Deux pavillons sont ajoutés chacun au sud et au nord du bâtiment principal.


Julie Louise Gabrielle de Rohan-Soubise - par Nicolas de Largillière

Mariage d'Hercule II Mériadec de Rohan-Guémené avec Julie Louise Gabrielle de Rohan-Soubise

Hercule II Meriadec de Rohan-Guémené épouse à l'abbaye de Jouarre le 4 août 1718 Julie Louise Gabrielle de Rohan-Soubise (1704-1780), fille d'Hercule-Mériadec de Rohan-Soubise et d'Anne-Geneviève de Lévis-Ventadour, Princesse de Guémené. Leurs enfants sont :



Mariage de Ferdinand-Marie-Innocent Michael Joseph de Bavière avec Marie-Anne-Caroline de Palatinat-Neubourg

Ferdinand-Marie-Innocent Michael Joseph de Bavière épouse à Zákupy le 5 février 1719 Marie-Anne-Caroline de Palatinat-Neubourg, une fille de Philippe-Guillaume-Auguste de Palatinat-Neubourg. Leurs enfants sont :



Mariage de Frédéric-Auguste II de Saxe avec Marie-Josèphe d'Autriche

Frédéric-Auguste II de Saxe épouse en 1719 Marie-Josèphe d'Autriche, fille de Joseph Ier de Habsbourg et de Wilhelmine-Amélie de Brunswick-Lunebourg. Leurs enfants sont :



Armand-Gaston-Maximilien de Rohan Membre du conseil de Régence

Armand-Gaston-Maximilien de Rohan devient Membre du conseil de Régence en 1722.



Mariage de Charles VII Albert de Bavière avec Marie-Amélie d'Autriche

En signe de réconciliation avec les Habsbourg, Maximilien II Emmanuel de Bavière marie son fils avec la fille de l'empereur.

Charles VII Albert de Bavière épouse le 5 octobre 1722 Marie-Amélie d'Autriche (1701-1756), fille de Joseph Ier de Habsbourg et de Wilhelmine-Amélie de Brunswick-Lunebourg. Leurs enfants sont :



Mariage d'Alexis Madeleine Rosalie de Châtillon avec Anne Gabrielle le Veneur

Alexis Madeleine Rosalie de Châtillon est veuf de Charlotte Voysin.

Alexis Madeleine Rosalie de Châtillon épouse le 20 avril 1725 Anne Gabrielle le Veneur (2 décembre 1699-1781), fille de Jacques Tanneguy III le Veneur, Comte de Tillières (1670 ou 1671-1748) et de Michelle Gabrielle du Gué de Bagnols (morte en 1756). Leurs enfants sont :



Naissance de Wilhelmine de Hesse-Cassel

Wilhelmine de Hesse-Cassel naît à Cassel le 25 février 1726, fille de Maximilien de Hesse-Cassel (1689-1753) et de Frédérique de Hesse-Darmstadt.



Mort de Maximilien II Emmanuel de Bavière

Charles VII Albert de Bavière Électeur de Bavière

Maximilien II Emmanuel de Bavière meurt à Munich le 26 février 1726, d'une attaque d'apoplexie.

Il est inhumé dans la Theatinerkirche à Munich.

Son cœur est enchâssé dans un reliquaire d'argent et déposé dans la Gnadenkapelle d'Altötting.

Charles VII Albert de Bavière est électeur de Bavière à partir de 1726.



Naissance de Maximilien III Joseph de Bavière

Maximilien III Joseph de Bavière naît à Munich le 28 mars 1727, fils de Charles VII Albert de Bavière et de Marie-Amélie d'Autriche.

Le château de Fürstenried est offert à Marie-Amélie d'Autriche.



Construction du palais épiscopal de Strasbourg

À partir de 1732 et jusqu'en 1741, Armand-Gaston-Maximilien de Rohan fait construire le palais épiscopal à Strasbourg, entre la cathédrale et l'Ill, devenu musée de la place du Château.



Fondation de la congrégation des Sœurs de la charité de Strasbourg

En 1734 Armand-Gaston-Maximilien de Rohan fonde la congrégation des Sœurs de la charité de Strasbourg.



Mariage de François III Étienne de Lorraine avec Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg

François III Étienne de Lorraine épouse le 12 février 1736 Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, fille de Charles VI de Habsbourg et d'Élisabeth Christine de Brunswick-Wolfenbüttel.

Leurs enfants sont :

Marie-Thérèse est une épouse très amoureuse.

On l'a dite parfois envahissante !

Ils sont les fondateurs de la Maison de Habsbourg-Lorraine.

Les époux vont ensuite prendre possession de la Toscane où ils ne restent que 3 mois.

Marie-Thérèse décide qu'elle sera la marraine de la fille aînée de chacun de ses enfants, qui tous devront donner à leur fille aînée le prénom de leur grand-mère.



François Armand Auguste de Rohan-Soubise Coadjuteur à Strasbourg

François Armand Auguste de Rohan-Soubise est coadjuteur à Strasbourg d'Armand-Gaston-Maximilien de Rohan, son oncle, en 1742.

François Armand Auguste de Rohan-Soubise prend le nom de Soubise pour se distinguer de lui.

François Armand Auguste de Rohan-Soubise devient Évêque in partibus de Ptolémaïde en Palestine 4 mois après.



Armand Gaston Maximilien de Rohan Commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit

Armand Gaston Maximilien de Rohan devient Commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit en 1745.


Maximilien III Joseph de Bavière Maximilien III Joseph de Bavière en Prince héritier

Mort de Charles VII Albert de Bavière

Maximilien III Joseph de Bavière Prince-Électeur de Bavière

Charles VII Albert de Bavière meurt à Munich le 20 janvier 1745.

Son fils et successeur Maximilien III Joseph de Bavière, prudent, ne prétend pas à la charge impériale ni aux possessions autrichiennes.

La succession impériale se déroule enfin conformément aux dispositions de Charles VI de Habsbourg, en faveur de Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg.

Maximilien III Joseph de Bavière devient Prince-Électeur de Bavière. Il hérite d'un pays sur le point d'être envahi par les armées autrichiennes lors de la guerre de Succession d'Autriche.



Bataille de Plaisance

Mort de Roger de Rochechouart

Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche le 15 ou 16 juin 1746, la bataille de Plaisance ou Plasencia, également appelée bataille de San Lazarro, oppose dans les environs de Plaisance :

Les troupes françaises et espagnoles sont sévèrement battues par les Autrichiens supérieurs en nombre.

De nombreux soldats français sont tués ou blessés.

Roger de Rochechouart meurt lors de cette bataille.

Le catogan de Jean-François de La Marche amortit un coup porté sur sa nuque qui aurait pu lui être fatal.

Son régiment fut durement touché.

Louis Joseph de Montcalm-Gozon est blessé de coups de sabre dans la mêlée et tombe aux mains de l'ennemi.

Heureusement aucun de ces coups de sabre, écrivait-il, n'est dangereux, quoique j'aie perdu mon sang en abondance, ayant eu une artère coupée.

Mon régiment, que j'avais rallié 2 fois, est anéanti.

Durant ces combats, Antonio Ricardos remplace Felipe Nicolas Ricardos son père au commandement du régiment.

Même si cette défaite ne met pas fin aux combats, elle entraîne l'évacuation de l'Italie du Nord par les troupes françaises et espagnoles.

Le duché de Milan passe pour 50 ans aux Autrichiens.

Les Autrichiens s'emparent de Gênes et pénètrent en Provence.

Pendant ce temps, 30 000 soldats russes arrivent en renfort de l'Autriche.

La guerre a déjà coûté fort cher aux belligérants.

La France a perdu 500 000 hommes, sa marine est anéantie, ses finances ruinées.

On songe donc à la paix.



Mariage de Frédéric-Michel de Deux-Ponts-Birkenfeld avec Françoise de Soulzbach

Frédéric-Michel de Deux-Ponts-Birkenfeld épouse en 1746 Françoise de Soulzbach, fille cadette du comte de Palatinat-Soulzbach. Leurs enfants sont :

Françoise de Soulzbach est sœur de l'Électrice Élisabeth-Auguste de Bavière.



Mariage de Maximilien III Joseph de Bavière avec Marie-Anne de Saxe

Maximilien III Joseph de Bavière épouse en 1747 Marie-Anne de Saxe.



Création de la manufacture de porcelaine de Nymphenburg

En 1747, Maximilien III Joseph de Bavière crée la manufacture de porcelaine de Nymphenburg.


Marie Antoinette de Bavière - par Pietro Antonio Rotari

Mariage de Frédéric-Christian de Saxe avec Marie Antoinette de Bavière

Frederick Christian, électeur de Saxe, et de Maria Antonia Walpurgis de Bavière.

Frédéric-Christian de Saxe épouse le 20 juin 1747 Marie Antoinette de Bavière. Leurs enfants sont :

Après son mariage, Marie Antoinette de Bavière s'installe à Dresde.

Ce mariage est célébré par des représentations d'opéras, dont :

Marie Antoinette de Bavière devient membre de l'Accademia dell'Arcadia de Rome, une institution qui joua un rôle significatif dans la réforme de l'opéra.

Elle poursuit ses études de musique avec Nicola Porpora et Johann Adolph Hasse.


Georges-Guillaume de Hesse-Darmstadt

Mariage de Georges-Guillaume de Hesse-Darmstadt avec Maria Louise de Leiningen-Dagsbourg-Falkenbourg

Georges-Guillaume de Hesse-Darmstadt épouse en 1748 Maria Louise de Leiningen-Dagsbourg-Falkenbourg. Leurs enfants sont :

Les fils resteront célibataires ou contracteront des unions morganatiques ce qui met fin à cette branche cadette de la Maison de Hesse-Darmstadt.

Grâce à ce mariage, Georges-Guillaume de Hesse-Darmstadt reçoit les seigneuries de Broich, d'Oberstein, d'Aspermont, de Burgel et de Reipolzkirchen.

Georges-Guillaume de Hesse-Darmstadt habite au Vieux Palais de Darmstadt, qu'il reçoit de Louis VIII de Hesse-Darmstadt, son père, qui le préfère à Louis, son fils aîné.

Georges-Guillaume de Hesse-Darmstadt l'embellit et l'agrandit.



Mariage d'Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux avec Adrienne Marie-Madeleine Ulphe d'Hallencourt de Boullainvilliers

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux est veuf de Madeleine Grimoard de Beauvoir du Roure.

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux épouse en septembre 1748 Adrienne Marie-Madeleine Ulphe d'Hallencourt de Boullainvilliers (1725-1781), fille de Louis Joseph Maximilien d'Hallencourt, Seigneur de Boulainvilliers, Vraignes, et de Marie Adrienne Picquet. Leurs enfants sont :


François Armand Auguste de Rohan-Soubise

Mort d'Armand Gaston-Maximilien de Rohan

François Armand Auguste de Rohan-Soubise Évêque de Strasbourg

François Armand Auguste de Rohan-Soubise Abbé commendataire de la Chaise-Dieu

Armand Gaston Maximilien de Rohan meurt au Vieux-Louvre à Paris le 16 ou le 19 juillet 1749.

François Armand Auguste de Rohan-Soubise devient Évêque et prince de Strasbourg en 1749.

François Armand Auguste de Rohan-Soubise se défait de l'abbatiat de Saint-Epvre et devient Abbé commendataire de la Chaise-Dieu en 1749.



Mariage de René Édouard Colbert de Maulévrier avec Marie Charlotte Eugénie de Fiennes

Marie Charlotte Eugénie de Fiennes est la fille de Charles Maximilien de Fiennes (1709-1750) et d'Henriette du Raynier (1697-1729)

René Édouard Colbert de Maulévrier épouse à Everly en Seine-et-Marne en mars 1751 Marie Charlotte Eugénie de Fiennes (morte le 20 octobre 1752).



Construction du Théâtre Cuvilliés à Munich

En 1751, Maximilien III Joseph de Bavière commande, à François de Cuvilliés, la construction de la splendide salle de spectacle rococo le Théâtre Cuvilliés dans la Résidence de Munich.



Mariage de Frédéric-Auguste Ier d'Oldenbourg avec Ulrique-Frédérique-Wilhelmine de Hesse-Cassel

Frédéric-Auguste Ier d'Oldenbourg épouse à Cassel le 21 novembre 1752 Ulrique-Frédérique-Wilhelmine de Hesse-Cassel (31 octobre 1722-28 février 1787), fille de Maximilien de Hesse-Cassel. Leurs enfants sont :



Naissance de Maximilien Ier Joseph de Bavière

Maximilien Ier Joseph de Bavière naît à Schwetzingen près de Mannheim le 27 mai 1756, fils de Frédéric-Michel de Deux-Ponts-Birkenfeld et de Françoise de Soulzbach.

Issu de la branche des Wittelsbach Deux-Ponts, Maximilien Ier Joseph de Bavière grandit à Strasbourg dont le gouverneur est le breton Agathon Guinement.



Naissance de Maximilien François d'Autriche

Maximilien François d'Autriche naît le 8 décembre 1756, fils de François III Étienne de Lorraine et de Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg.



Naissance de Maximilien de Saxe

Maximilien de Saxe naît à Dresde le 13 avril 1759, fils de Frédéric-Christian de Saxe et de Marie Antoinette de Bavière.



Fondation de l'Académie des sciences de Bavière

La première institution scientifique de Bavière, l'Académie des sciences de Bavière, est fondée en 1759 par Maximilien III Joseph de Bavière.


Armand-Joseph de Béthune - gravure d'après Jean-François Le Breton - le graveur lithographe est Ephraïm Conquy

Mariage d'Armand-Joseph de Béthune avec Louise-Suzanne-Edmée Martel

Armand-Joseph de Béthune épouse le 19 février 1760 Louise-Suzanne-Edmée Martel (morte en 1779 ou 1780), fille de Charles Martel ou Bolbec, Comte de Fontaine-Martel. Leurs enfants sont :



Mariage de Charles-Christian de Saxe avec Francesca Krasinska

Charles-Christian de Saxe épouse en 1760 Francesca Krasinska. Leur enfant est :


La Saint-Nicolas 1760 de la famille impériale - Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine reçoit des verges tandis que Marie-Antoinette d'Autriche et Maximilien François d'Autriche, reçoivent des cadeaux - Marie-Christine de Habsbourg-Lorraine, auteur de l'aquarelle, fait la morale à son jeune frère

Mariage de Joseph II d'Autriche avec Marie-Isabelle de Bourbon-Parme

Pour consolider la nouvelle alliance avec la France signée en 1756, dans le cadre du rapprochement des maisons de Bourbon et de Habsbourg-Lorraine, Joseph II d'Autriche épouse le 6 octobre 1760 Marie-Isabelle de Bourbon-Parme. Leurs enfants sont :

Marie-Isabelle de Bourbon-Parme est une jeune fille d'un esprit et d'une intelligence supérieurs, mais d'un tempérament mélancolique presque morbide. Elle fascine la cour de Vienne par sa beauté. Dotée d'un grand sens politique, elle fait rapidement la conquête du couple impérial et de son mari.

Joseph II d'Autriche la surnomme affectueusement Tya-Tya.

Si elle fait bonne figure, elle s'ennuie à Vienne et écrit différents ouvrages historique ou philosophique et même un ouvrage de piété.

Marie-Isabelle de Bourbon-Parme et Marie-Christine de Habsbourg-Lorraine, sa belle-sœur, deviennent très rapidement amies.

Même si elles se rencontrent tous les jours, elles s'écrivent beaucoup, dans une des lettres enflammées.

Marie-Isabelle de Bourbon-Parme écrit : Je vous écris encore, sœur cruelle, bien que je sois à peine partie, je ne peux supporter d'attendre de connaître mon destin, et de savoir si vous me considérez digne de votre amour, ou bien si vous voulez que je me jette dans le fleuve ... Je ne réussis à penser à rien, seulement que je suis très amoureuse.

Dans une autre lettre, elle écrivit : D'habitude je dis que le jour commence en pensant à Dieu. Cependant je débute le jour en pensant à l'objet de mon amour, c'est pour cela que je pense continuellement à elle.

Élisabeth Badinter, qui a édité les 194 lettres enflammées qu'Isabelle adressa à Marie Christine, estime qu'il s'agi d'un amour lesbien.

Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine est un enfant turbulent et est souvent puni.

Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine craint énormément Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, sa mère.

Une de ses premières apparitions publiques a lieu à l'occasion du mariage de Joseph II d'Autriche avec Marie-Isabelle de Bourbon-Parme.

Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine, Marie-Antoinette d'Autriche et Maximilien François d'Autriche y dansent un ballet.



Mariage de Léopold II d'Autriche avec Marie-Louise de Bourbon

Léopold II d'Autriche épouse à Innsbruck le 5 août 1765 Marie-Louise de Bourbon (1745-1792), fille de Charles III d'Espagne et de Marie-Amélie de Saxe. Leurs enfants sont :

Léopold II d'Autriche devient Grand-Duc de Toscane en 1765.


Marie-Amélie d'Autriche

Mariage de Ferdinand Ier de Parme avec Marie-Amélie d'Autriche

La France et l'Espagne mettent tout en œuvre pour organiser le mariage de Ferdinand Ier de Parme.

Guillaume du Tillot, Premier ministre toujours en exercice, préfère Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène, fille d'Hercule III d'Este duc de Modène.

À la mort de celui-ci, les duchés de Parme et de Modène auraient été réunis entre les mains de Ferdinand Ier de Parme.

Étienne-François de Choiseul propose Louise Marie Thérèse Bathilde d'Orléans particulièrement riche, mais l'Espagne repousse cette proposition.

Pour sa part, l'empereur Joseph II d'Autriche calcule que si le duché reste sans héritier, il pourrait faire retour aux possessions autrichiennes.

La France et l'Espagne tergiversant, la cour de Vienne fait converger les avis de tous en proposant l'archiduchesse Marie-Amélie d'Autriche.

Le 21 juin 1769, Ferdinand Ier de Parme demande officiellement la main de Marie-Amélie d'Autriche.

Une fois obtenue la dispense papale nécessaire en raison de leur proche parenté, le mariage est célébré à Vienne par procuration le 27 juin 1769.

Marie-Amélie d'Autriche quitte l'Autriche le 1er juillet 1769.

Elle arrive à Mantoue le 16 juillet 1769, accompagnée de son frère Joseph II d'Autriche.

Ferdinand Ier de Parme va à leur encontre accompagné du Duc Sforza-Cesarini et du Duc Grillo.

Au cours d'une cérémonie, l'évêque confirme le mariage le 19 juillet 1769 dans le Palazzo Ducale de Colorno.

Leurs enfants sont :

S'ensuivent fêtes et spectacles.

Le couple ducal rejoint Parme le 24 juillet 1769 au matin.



Crise frumentaire

Lois somptuaires

Lors de la crise frumentaire de 1770, Maximilien III Joseph de Bavière vend les joyaux de la couronne pour payer des cargaisons de grain.

En 1770, Maximilien III Joseph de Bavière impose des lois somptuaires pour limiter l'extravagance et la pompe de l'Église catholique romaine, portant par là même un coup d'arrêt à la foisonnante architecture baroque en Bavière.


Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène - atelier d'Anton von Maron - Château de Versailles

Mariage de Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine avec Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène

Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine épouse à Milan le 15 octobre 1771 Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène. Leurs enfants sont :

Ils donnent naissance à la branche de Modène (ou d'Este) de la maison impériale.

Dès ce mariage, la tutelle de François III de Modène s'achève sur Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine.



Lois sur l'éducation des enfants

En 1771, Maximilien III Joseph de Bavière édicte des lois sur l'éducation des enfants.



Mariage de Louis Marie Marc Antoine de Noailles avec Louise de Noailles

Louis Marie Marc Antoine de Noailles épouse le 19 septembre 1773 Louise de Noailles, sa cousine.

Leurs enfants sont :


Charles Louis de Bade

Mariage de Charles Louis de Bade avec Amélie de Hesse-Darmstadt

Charles Louis de Bade épouse le 15 juillet 1774 Amélie de Hesse-Darmstadt, fille Louis IX de Hesse-Darmstadt et de Caroline-Henriette de Deux-Ponts-Birkenfeld. Leurs enfants sont :


Charles Théodore de Bavière

Mort de Maximilien III Joseph de Bavière

Charles Théodore de Bavière Duc de Bavière

Maximilien III Joseph de Bavière meurt le 30 décembre 1777 de la variole sans laisser d'héritier.

Il est inhumé dans la crypte de la Theatinerkirche à Munich.

Son épouse, la princesse Marie-Anne-Sophie de Saxe, négocie alors avec la Prusse protestante pour garantir l'indépendance de la Bavière contre les visées des Habsbourg d'Autriche, les puissants voisins catholique.

Maximilien III Joseph est un monarque exemplaire du despotisme éclairé qui s'est efforcé de faire le bien de son pays.

Il est le dernier mâle de la branche cadette de la maison de Wittelsbach qui descend de Louis IV du Saint-Empire et qui a régné sur la Bavière sans discontinuer depuis le XIVe siècle.

Wolfgang Amadeus Mozart est reçu à Munich par Maximilien III Joseph qui est, en bon Prince allemand, amateur éclairé de musique et compose même à ses heures perdues mais la frugalité du budget des menus-plaisirs fait qu'aucune position n'est offerte au compositeur.

En fin de compte, c'est un très lointain cousin, issu de la branche ainée de la Maison de Wittelsbach, qui est appelé à lui succéder comme Prince-Électeur de Bavière.

Appelé comme chef de la branche cadette de la maison palatine, Charles Théodore de Bavière est proclamé Duc de Bavière à Munich et électeur de Bavière, en 1777.



Le château de Fürstenried Résidence de Marie-Anne de Saxe

De 1778 à 1796, le château de Fürstenried est la résidence de Marie-Anne de Saxe, veuve de Maximilien III Joseph de Bavière.



Maximilien Ier Joseph de Bavière Comte de Rappolstein

Maximilien Ier Joseph de Bavière devient Comte de Rappolstein en 1778.



Années de jeunesse et de formation (1759-1792)

En 1782, Joseph Fouché devient professeur de sciences.

Il est considéré comme un excellent pédagogue.

Il enseigne au collège de Niort, puis dans les villes de Saumur, Vendôme, Juilly et Arras.

À Arras, Joseph Fouché fait la connaissance de Maximilien de Robespierre.

Joseph Fouché devient franc-maçon et ne quittera jamais la maçonnerie.


Charlotte Georgine Louise de Mecklembourg-Strelitz

Mariage de Frédéric Ier de Saxe-Hildburghausen avec Charlotte Georgine Louise de Mecklembourg-Strelitz

Frédéric Ier de Saxe-Hildburghausen épouse le 3 septembre 1785 Charlotte Georgine Louise de Mecklembourg-Strelitz, fille de Charles II de Mecklembourg-Strelitz. Leurs enfants sont :


Wilhelmine de Hesse-Darmstadt

Mariage de Maximilien Ier Joseph de Bavière avec Wilhelmine de Hesse-Darmstadt

Maximilien Ier Joseph de Bavière épouse en 1785 Wilhelmine de Hesse-Darmstadt, fille de Georges-Guillaume de Hesse-Darmstadt et de Louise de Linange ou Leiningen. Leurs enfants sont :



Naissance de Louis Ier de Bavière

Louis Ier de Bavière naît à Strasbourg le 25 août 1786, fils de Maximilien Ier Joseph de Bavière et de Wilhelmine de Hesse-Darmstadt.

Son père est alors officier au service de la France.

Louis XVI de France est son parrain.


Louise Caroline Geyer von Geyersberg

Mariage de Charles Ier Frédéric de Bade avec Louise-Caroline Geyer von Geyersberg

Charles Ier Frédéric de Bade est veuf de Caroline-Louise de Hesse-Darmstadt.

Toujours ardent, Charles-Frédéric de Bade cherche à se remarier.

Charles Louis de Bade est connu pour son avarice qui l'aurait poussé à empêcher Charles Ier Frédéric de Bade, son père, de se remarier avec une princesse de sang royal.

Charles Louis de Bade, son fils aîné, et Amélie de Hesse-Darmstadt, sa belle-fille, n'ayant pas alors de descendance mâle et craignant de perdre leur prérogatives au profit de demi-frère plus jeunes, incitent le vieux margrave à prendre une maîtresse.

Leur choix se porte sur une ravissante jeune fille de leur entourage, Louise-Caroline. La jeune fille refuse de devenir une favorite et réclame le mariage.

Charles Ier Frédéric de Bade épouse morganatiquement en 1788 Louise-Caroline Geyer von Geyersberg, fille du baron Louis Henri Geyer de Geyersberg ou von Geyersberg. Leurs enfants sont :

Louise-Caroline Geyer von Geyersberg est créée Comtesse von Hochberg.

Les enfants de ce second lit sont non dynastes, ils portent le nom et le titre de leur mère.

Cependant, d'aucuns prétendent que les plus jeunes enfants seraient issus de la relation adultérine de Louise-Caroline Geyer von Geyersberg et de Louis Ier de Bade, son beau-fils, un débauché notoire.



Naissance d'Augusta-Amélie de Bavière

Augusta-Amélie de Bavière naît en 1788, fille de Maximilien Ier Joseph de Bavière et de Wilhelmine de Hesse-Darmstadt.



Clément-Wenceslas de Metternich à l'université de Strasbourg

Le 12 novembre 1788, Clément-Wenceslas de Metternich est envoyé à l'université de Strasbourg, en compagnie de son frère, pour y étudier le droit.

Clément-Wenceslas de Metternich y rencontre Benjamin Constant, mais aussi le futur prince André Razoumovski, le général Tolstoï, et Tchernychev et le prince Maximilien de Deux-Ponts qui hérité bientôt de l'Électorat de Bavière dont il sera le premier roi.



Jérôme Pétion de Villeneuve Premier député du tiers état du bailliage de Chartres

Jérôme Pétion de Villeneuve est élu le 20 mars 1789 premier député du tiers état du bailliage de Chartres aux États généraux avec 164 voix sur 190 votants.

Il siège parmi le petit groupe des patriotes avancés de l'Assemblée constituante avec François Buzot et Maximilien de Robespierre, dont il est l'ami et partage les combats démocratiques.

Ils luttent:

Jérôme Pétion de Villeneuve ne défend pas le suffrage universel, il exige l'éligibilité de tous les citoyens actifs.

Jérôme Pétion de Villeneuve devient l'un des chefs de file des Jacobins.


Serment du Jeu de paume - par Jacques-Louis David - Versailles - musée de l'Histoire de France - Barère - assis à gauche du groupe central de 3 députés - tient un cahier sur ses genoux et s'apprête à consigner le serment prononcé par Jean Sylvain Bailly

Serment du Jeu de Paume

Au coup de force de Louis XVI répond un véritable coup d'État.

Le 20 juin 1789, les 578 députés du Tiers état se réunissent à la salle du Jeu de paume, à Versailles et jurent de ne se séparer qu'après avoir donné une constitution à la France.

C'est le député Joseph Ignace Guillotin qui signale aux députés, la présence de la salle du Jeu de paume, non loin du château de Versailles.

Jean-Baptiste-Pierre Bevière (1723-1807) rédige le serment du Jeu de Paume.

Sont présents les députés suivants :

Achille Pierre Dionis du Séjour et Anne-Pierre de Montesquiou font partie du groupe des 47 députés de la Noblesse qui se réunissent au Tiers état le 25 juin 1789.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord se rallie au tiers état le 26 juin 1789, avec la majorité du clergé.

Le 27 juin 1789, Louis XVI, désespérant de vaincre leur résistance, dit

Eh bien, dit-il, s'ils ne veulent pas s'en aller, qu'ils restent !

et ordonne aux privilégiés des deux autres ordres de se joindre au tiers, en une seule chambre.


Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples - portrait par Élisabeth Vigée-Le Brun - 1790

Mariage de François Ier d'Autriche avec Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples

Mariage de Ferdinand III de Toscane avec Louise-Marie de Bourbon-Siciles

François Ier d'Autriche est veuf d'Élisabeth-Wilhelmine de Wurtemberg.

François Ier d'Autriche épouse le 15 août 1790 Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples (1772-1807), sa double cousine, fille de Ferdinand Ier des Deux-Siciles et de Marie-Caroline d'Autriche. Leurs enfants sont :

Bien qu'ayant un caractère très différent de celui de François Ier d'Autriche, Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples forme avec l'empereur un couple uni ne serait-ce que sur le plan de la sensualité.

Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples se montre une mère froide et distante, n'accordant à ses enfants ni affection, ni soutien.

Marie-Louise d'Autriche, sa fille, est une sœur pleine d'attention avec ses frère et sœurs.

Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples s'intéresse à la politique et aura une certaine influence sur François Ier d'Autriche qu'elle incite à la guerre contre la France révolutionnaire et impériale.

Ferdinand III de Toscane épouse à Naples le 15 août 1790 Louise-Marie de Bourbon-Siciles, fille de Ferdinand Ier des Deux-Siciles et de Marie-Caroline d'Autriche. Leurs enfants sont :


Camille Lucie Simplice Benoît Desmoulins et Anne Louise Lucile Laridon-Duplessis et leur bébé Horace - par Jacques-Louis David - Musée national du Château de Versailles - 1792

Mariage de Camille Lucie Simplice Benoît Desmoulins avec Anne Louise Lucile Laridon-Duplessis

Le succès du journal assure à Camille Lucie Simplice Benoît Desmoulins d'importants revenus.

Il peut ainsi se marier.

Camille Lucie Simplice Benoît Desmoulins épouse en l'église Saint-Sulpice à Paris le 11 décembre 1790 Anne Louise Lucile Laridon-Duplessis (1771-1794), riche héritière d'un haut fonctionnaire des finances. Leur enfant est :

Les témoins sont :



Clôture des séances de l'Assemblée

Le 30 septembre 1791, lors de la clôture des séances de l'Assemblée, Jérôme Pétion de Villeneuve bénéficie avec Maximilien de Robespierre d'une ovation de la foule parisienne.



Jean-Marie Roland à Paris

Le conseil Général de la Commune de Lyon envoie Jean-Marie Roland à Paris en 1791, afin de démontrer à l'Assemblée l'état déplorable du commerce et des manufactures dans la région lyonnaise.

Dans la capitale où Jean-Marie Roland séjourne plusieurs mois, il se lie avec les Girondins et notamment Brissot, Buzot, Pétion et Maximilien de Robespierre, fréquente le club des amis de constitution.

À la fin de l'année, le couple Jean-Marie Roland et Manon Roland s'installe définitivement à Paris.

Manon Roland, passionnée elle aussi par la politique reçoit bientôt dans son salon tous les hommes influents.



Naissance de Caroline-Auguste de Bavière

Caroline-Auguste de Bavière à Mannheim naît le 8 février 1792, fille de Maximilien Ier Joseph de Bavière et de Wilhelmine de Hesse-Darmstadt.


Maximilien de Saxe

Mariage de Maximilien de Saxe avec Caroline de Bourbon-Parme

Maximilien de Saxe épouse le 9 mai 1792 Caroline de Bourbon-Parme, fille de Ferdinand Ier de Parme et de Marie-Amélie d'Autriche. Leurs enfants sont :



Radicalisation de la section révolutionnaire de la place Vendôme

La section révolutionnaire de la place Vendôme devient la section des Piques

La section révolutionnaire de la place Vendôme se radicalise après le 10 août 1792 par l'arrivée des citoyens passifs, comme dans toutes les sections de Paris.

Elle compte alors 3 540 citoyens.

Maximilien de Robespierre est l'un des 5 commissaires délégués le 11 août 1792 par la section des Piques au conseil général de la Commune de Paris avec

Maximilien de Robespierre est nommé président de la section le 27 août 1792.

Maximilien de Robespierre fait alors le va-et-vient entre la Commune, l'Assemblée législative, sa section et le club des Jacobins.

Une fois élu à la Convention, Maximilien de Robespierre ne viend presque plus à la section, mais y laisse comme commissaire Duplay, un menuisier et son logeur.

La section révolutionnaire de la place Vendôme change de nom le 9 septembre 1792 quand la place Vendôme devient la place des Piques.



Rupture de Jérôme Pétion de Villeneuve avec Maximilien de Robespierre

Jérôme Pétion de Villeneuve se heurte à Maximilien de Robespierre et rompt avec lui au début novembre 1792.

Jérôme Pétion de Villeneuve s'allie aux Girondins.


Bertrand Barère Jean-Baptiste Robert Lindet - Portrait gravé par Jules Porreau - BnF

Création du Comité de salut public

Georges Jacques Danton et Maximilien de Robespierre réclame la création d'un Comité de salut public dès le 10 mars 1793.

Le 6 avril 1793, la Convention crée le Comité de salut public et y place des hommes qui ne sont pas trop impliqués dans le conflit entre Gironde et Montagne et qui souhaitent l'unité :

Bertrand Barère est le mieux élu de tous avec 360 voix.

Georges Jacques Danton n'en obtient que 233.

Jean-Baptiste Robert Lindet est nommé au comité de salut public lors de sa création.

Le Comité de salut public devient très vite le véritable pouvoir exécutif de la Convention.

Dans le comité, où le travail est collectif, Jean-Baptiste Robert Lindet s'occupe particulièrement des finances, des subsistances et de la correspondance.



Remaniement du Comité de salut public

Le Comité de salut public est jusqu'alors dominé par Georges Jacques Danton.

Le 10 juillet 1793, le Comité de salut public est remanié.

Maximilien de Robespierre devient membre du Comité de salut public le 27 juillet 1793.

Jeanbon Saint-André et Prieur de la Marne entrent au Comité de salut public juste après.

Le 14 août 1793, Bertrand Barère fait entrer au Comité de salut public Lazare Nicolas Marguerite Carnot et Prieur de la Côte-d'Or, officiers de carrière, pour s'occuper plus particulièrement des affaires militaires.

Le 5 septembre 1793, la pression des sans-culottes fait entrer au Comité de salut public Billaud-Varennes et Collot d'Herbois.

Composé de 11 membres, le Comité de salut public se réunit au deuxième étage du pavillon de Flore, devenu le pavillon de l'Égalité et ses délibérations demeurent secrètes.

Maximilien de Robespierre en est le membre essentiel, dans la mesure où il sert de liaison avec :

Lazare Nicolas Marguerite Carnot dirige la guerre, Jean-Baptiste Robert Lindet les approvisionnements.

Bertrand Barère prend en charge la diplomatie, l'instruction publique et les arts.

Bertrand Barère a, comme d'autres, un bureau particulier où il peut coucher.

Grand travailleur Bertrand Barère s'occupe aussi du secrétariat et à ce titre est appelé à faire des comptes rendus à la Convention plusieurs fois par semaine.

Passé maître dans ce genre d'exercices grâce à sa rapidité d'assimilation, sa verve, son aisance à solliciter les faits et à en tirer tout le parti possible, Bertrand Barère devient le rapporteur attitré du Comité.



Mort d'Adam Philippe de Custine

Mais sa vigueur dans la discipline, son indépendance à l'égard de la Convention, ses défaites en Rhénanie, enfin la prise de Condé-sur-Escaut par les Autrichiens rendent Adam Philippe de Custine suspect.

La chute des Girondins, la dénonciation de Jacques René Hébert sur des pièces produites par le secrétaire général du ministère de la Guerre, François-Nicolas Vincent, des rapports d'Adam Philippe de Custine avec le haut commandement austro-prussien, entraînent sa convocation à Paris et son arrestation à son arrivée, le 22 juillet 1793.

Il est traduit devant le Tribunal révolutionnaire où son procès est raccourci sur les menaces de Jacques René Hébert et de Maximilien de Robespierre. Il est condamné.

Adam Philippe de Custine meurt à Paris le 28 août 1793 guillotiné.


Jugement de Marie-Antoinette d'Autriche Jugement de Marie-Antoinette d'Autriche - le 15 octobre 1793 - dessin de Pierre Bouillon - pierre noire, Paris - musée Carnavalet - Jacques René Hébert est représenté assis au premier plan, devant Antoine Quentin Fouquier de Tinville. Jugement de Marie-Antoinette d'Autriche - Gravure d'Alphonse François - d'après Paul Delaroche - 1857

Jugement de Marie-Antoinette d'Autriche

Mort de Marie-Antoinette d'Autriche

Le 3 octobre 1793, Jacques Nicolas Billaud-Varenne demande aux députés de la Convention de traduire Marie-Antoinette d'Autriche devant le Tribunal révolutionnaire.

Le 5 octobre 1793, la Convention nationale vote le décret ordonnant que le tribunal révolutionnaire s'occupe sans délai et sans interruption du jugement de la veuve Capet.

Le dossier étant vide, on réunit à la hâte plusieurs comparses subalternes que l'on affuble de la qualité de témoins.

Le 6 octobre 1793, une commission constituée :

se rend à la prison du Temple afin de procéder à l'interrogatoire de Louis XVII, et lui faire réitérer les graves accusations d'inceste proférées contre Marie-Antoinette d'Autriche, sa mère.

Le 7 octobre 1793, cette commission procède à l'interrogatoire de Marie-Thérèse Charlotte de France, sa sœur, et de Élisabeth Philippine de France, sa tante, lesquelles contestent les allégations de l'enfant.

Le 12 octobre 1793, à 6 heures, Marie-Antoinette d'Autriche subit, à son tour, un interrogatoire secret destiné à préparer l'audience devant débuter le surlendemain.

Entourée de 2 gendarmes et d'un huissier, Marie-Antoinette d'Autriche traverse la cour des hommes puis, par l'escalier Bonbec, pénètre dans la salle d'audience du Tribunal révolutionnaire.

Cette salle de la Liberté (Grand'chambre) est la salle dans laquelle les rois tenaient jadis leurs lits de justice.

C'est l'actuelle première chambre du Tribunal de grande instance de Paris.

Marie-Antoinette d'Autriche est invitée à s'asseoir sur une banquette, devant le bureau de Martial Joseph Armand Herman, jeune président du tribunal, un protégé de Maximilien de Robespierre.

Il fait office de juge d'instruction.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville est présent.

Les questions posées à Marie-Antoinette d'Autriche n'appellent pas de réponses : elles constituent déjà des accusations.

Martial Joseph Armand Herman demande à Marie-Antoinette d'Autriche ses nom, âge, profession, pays, et demeure.

Marie-Antoinette d'Autriche répond :

Marie-Antoinette de Lorraine d'Autriche, âgée de 37 ans, veuve du roi de France.

Les questions s'enchaînent, Marie-Antoinette d'Autriche ne faiblit pas, et écarte les accusations avec autant d'esprit que de lucidité.

Les protagonistes ne parlent pas le même langage.

Martial Joseph Armand Herman articule son instruction autour de quelques thèmes majeurs, présentés de manière outrancière.

Ces thèmes seront développés au cours du procès.

Martial Joseph Armand Herman passe en revue :

Accusation :

Non contente de dilapider d'une manière effroyable les finances de la France, fruit des sueurs du peuple, pour vos plaisirs et vos intrigues, de concert avec d'infâmes ministres, vous avez fait passer à l'empereur des millions pour servir contre le peuple qui vous nourrissait.

Marie-Antoinette d'Autriche :

Jamais, elle sait

Accusation :

A elle observé (...) que lorsqu'il était question de savoir si Louis Capet sanctionnerait ou opposerait son veto aux décrets rendus dans le courant de novembre 1791, concernant ses frères, les émigrés et les prêtres réfractaires et fanatiques, ce n'est pas elle qui a déterminé Louis Capet à apposer son veto à ces décrets ?

Marie-Antoinette d'Autriche

Répond :

Accusation :

C'est vous qui avez appris à Louis Capet cet art de profonde dissimulation avec laquelle il a trompé trop longtemps le bon peuple français, qui ne se doutait pas qu'on pût porter à un tel degré la scélératesse et la perfidie ?

Marie-Antoinette d'Autriche :

Accusation :

Marie-Antoinette d'Autriche :

L'interrogatoire terminé, le Président Herman demande à l'accusée si elle souhaite l'assistance d'un avocat.

Épuisée, Marie-Antoinette d'Autriche répond qu'elle n'en connait aucun.

Le tribunal lui commet d'office 2 avocats :

Les avocats de Marie-Antoinette d'Autriche ne sont prévenus que le 13 octobre 1793.

Or les débats doivent commencer le lendemain matin, dès 8 heures.

En hâte, Claude François Chauveau-Lagarde revient de sa maison de campagne et se précipite à la Conciergerie, où Marie-Antoinette d'Autriche lui donne la connaissance de l'acte d'accusation.

Au greffe, les pièces du dossier sont entassées dans un désordre indescriptible.

Il faudrait au moins 2 semaines pour trier et y voir clair.

Claude François Chauveau-Lagarde réussit à convaincre Marie-Antoinette d'Autriche de solliciter un délai de 3 jours.

La Convention nationale refuse la demande, sans même l'étudier.

Marie-Antoinette d'Autriche est déférée devant la juridiction parisienne le 23 vendémiaire an II soit le 14 octobre 1793.

Le 14 octobre 1793, à 8 heures du matin, un public nombreux assiste à l'audience du tribunal révolutionnaire, chargé de juger Marie-Antoinette d'Autriche.

Celle-ci est conduite vers un fauteuil, placé bien en vue, sur une petite estrade.

En face, sont assis Martial Joseph Armand Herman, entouré de ses assesseurs ;

Dans un coin sombre est assis Antoine Quentin Fouquier de Tinville.

Les 12 jurés font leur entrée.

Fabricius, le greffier lit les 8 feuillets de l'acte d'accusation.

Commence alors l'interminable défilé des témoins.

Durant 4 séances, étalées sur 2 jours, ils seront 40 à être appelés à la barre.

Aucun de ces témoins n'apportera des éléments décisifs.

La dignité et la hauteur de vue de Marie-Antoinette d'Autriche lui vaudront l'admiration générale.

Les témoignages sont fondés sur des racontars ou des affabulations.

Il y a plusieurs instants d'émotion.

Le plus célèbre se situe après la déposition de Jacques-René Hébert qui ne fait que relayer les pamphlets pornographiques visant la reine dès 1770

Ce dernier a osé soutenir devant le tribunal que :

Martial Joseph Armand Herman est visiblement embarrassé, fait dévier les débats sur l'affaire de l'Œillet.

Mais après quelques questions, un juré revient sur les propos d'Hébert.

Martial Joseph Armand Herman demande alors à Marie-Antoinette d'Autriche de s'expliquer.

L'exclamation indignée de Marie-Antoinette d'Autriche reste dans toutes les mémoires :

J'en appelle à toutes les mères !

Elle suscita dans l'assemblée un mouvement d'admiration qui fait suspendre les débats.

Avant de clore les débats, Martial Joseph Armand Herman s'adresse à Marie-Antoinette d'Autriche :

Ne vous reste-t-il plus rien à ajouter pour votre défense ?

Marie-Antoinette d'Autriche lui répond

Aux premières heures de ce matin du 16 octobre 1793, Antoine Quentin Fouquier de Tinville lance des imprécations vengeresses.

Après lui, les avocats de la reine se lancent dans de brillantes improvisations.

Leurs plaidoiries n'ont pas été conservées.

Claude François Chauveau-Lagarde parle pendant 2 heures sur la prétendue conspiration avec les puissances étrangères.

Tronson-Ducoudray réfute les allégations portées sur les ennemis de l'intérieur.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville à bout de patience fait arrêter les défenseurs de la reine en plein tribunal.

La cour fait sortir Marie-Antoinette d'Autriche.

Martial Joseph Armand Herman lui porte alors l'estocade, par un discours qui est en fait un second réquisitoire.

Dès lors, la délibération des jurés est de pure forme.

Ils répondent Oui aux 4 questions, à savoir si la reine est coupable d'intelligence avec l'ennemi et de participation à un complot contre la République.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville requiert la peine de mort.

Martial Joseph Armand Herman demande à Marie-Antoinette d'Autriche si elle a quelques réclamations à faire sur l'application des lois invoquées par l'accusateur public.

Marie-Antoinette d'Autriche secoue la tête négativement.

Martial Joseph Armand Herman s'adresse aux avocats, ramenés entre 2 gendarmes.

Chauveau-Lagarde reste muet.

Tronson-Ducoudray ajoute que son ministère à l'égard de la veuve Capet est terminé.

Le président condamne alors ladite Marie-Antoinette, dite Lorraine d'Autriche, veuve de Louis Capet, à la peine de mort.

Le présent jugement sera exécuté sur la place de la Révolution, imprimé et affiché dans toute l'étendue de la République.

À 4 heures du matin le 16 octobre 1793, Marie-Antoinette quitte la salle du tribunal révolutionnaire.

Marie-Antoinette d'Autriche meurt, le 25 vendémiaire an II soit le 16 octobre 1793, guillotinée.

Louis XVII, Marie-Thérèse Charlotte de France et Élisabeth Philippine de France, sa tante, ne peuvent être jugés pour des crimes politiques dont ils sont innocents.

Ils seront dès lors poursuivis pour ce qu'ils représentent et non pour ce qu'ils sont.

Marie-Thérèse Charlotte de France reste seule avec Élisabeth Philippine de France, sa tante paternelle, et Louis XVII, son jeune frère.



Rappel à Paris de Joseph Fouché

Joseph Fouché est appelé à Paris le 7 germinal An II soit le 27 mars 1794 à la demande de Maximilien de Robespierre malgré la protection de Billaud-Varenne.

Joseph Fouché réintègre la Convention le 17 germinal le 8 avril 1794.

La Convention renvoie son rapport au comité de salut public. Il justifie la violence de la répression lyonnaise en disant :

Le sang du crime féconde le sol de la liberté et affermit sa puissance.

Charlotte de Robespierre décrit dans ses Mémoires une entrevue de Joseph Fouché avec Maximilien de Robespierre:

Mon frère lui demande compte du sang qu'il a fait couler et lui reproche sa conduite avec une telle énergie d'expression que Joseph Fouché est pâle et tremblant.

Il balbutie quelques excuses et rejette les mesures cruelles qu'il a prises sur la dureté des circonstances.

Maximilien de Robespierre lui répond :

Par la suite, après le reflux de la Terreur, Joseph Fouché cherchera à rejeter la faute sur Collot d'Herbois.



L'incarcération de Louis Lazare Hoche

Le 20 mars 1794, Louis Lazare Hoche se voit enlevé à l'armée de la Moselle dont il a le commandement en chef.

Il est jeté dans les prisons de Paris pour trahison, comme membre du club des Cordeliers, suite à un arrêté signé par :


Danton conduit à l'échafaud - Sanguine attribuée à Wille

Mort de Georges Jacques Danton

Mort de Camille Lucie Simplice Benoît Desmoulins

Mort de Anne Louise Lucile Laridon-Duplessis

Le procès de Georges Jacques Danton et des Dantonistes se tient du 13 au 16 germinal an II soit du 2 au 5 avril 1794.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville est l'accusateur public.

Georges Jacques Danton est condamné à mort.

Passant en charrette devant la maison de Maximilien de Robespierre, il s'écrie :

Robespierre, tu me suis ! Ta maison sera rasée ! On y sèmera du sel !.

Georges Jacques Danton meurt à Paris le16 germinal an II soit le 5 avril 1794 guillotiné.

Les derniers mots de Georges Jacques Danton lancés au bourreau sont restés célèbres :

N'oublie pas surtout, n'oublie pas de montrer ma tête au peuple : elle en vaut la peine.

Son acte de décès est dressé le 7 floréal an II soit le 26 avril 1794 par l'état civil de Paris.

Il est inhumé au Cimetière des Errancis.

Camille Lucie Simplice Benoît Desmoulins est arrêté le soir du 31 mars 1794, jugé en même temps et dans les mêmes conditions que les Dantonistes.

Camille Lucie Simplice Benoît Desmoulins meurt à Paris le 16 germinal an II soit le 5 avril 1794 guillotiné en même temps que Georges Jacques Danton, condamné par Antoine Quentin Fouquier de Tinville, le cousin issue de germains de Marie Magdeleine Godart, sa mère.

Anne Louise Lucile Laridon-Duplessis proteste auprès de Maximilien de Robespierre contre l'arrestation de Camille Lucie Simplice Benoît Desmoulins.

Maximilien de Robespierre fait arrêter Anne Louise Lucile Laridon-Duplessis et traduire devant le Tribunal révolutionnaire

Anne Louise Lucile Laridon-Duplessis meurt le 24 germinal an II soit le 13 avril 1794 guillotiné.



Joseph Fouché Président du club Jacobins

Se justifiant devant les Jacobins, Joseph Fouché parvient à se faire élire à la présidence du club le 16 prairial An II soit le 4 juin 1794, en l'absence de Maximilien de Robespierre.

Toutefois, quand des délégations de Nevers et du Morvan viennent l'accuser, Maximilien de Robespierre l'attaque ouvertement. Il l'accable de reproches, particulièrement l'usage infâme des pouvoirs qu'on lui ont confiés et il lui dit qu'il lui est demandé des comptes du sang dont il s'est couvert.



Joseph Fouché Chassé des Jacobins

Joseph Fouché est chassé le 24 prairial An II soit le 12 juin 1794 des Jacobins sous l'influence de Maximilien de Robespierre.

Joseph Fouché sait alors, comme il l'écrira dans ses Mémoires, qu'il a l'honneur d'être inscrit sur ses tablettes à la colonne des morts.


Exécution de Robespierre, Saint-Just, Georges Auguste Couthon et Dumas

Complot du 9 Thermidor An II

Mort de Georges Auguste Couthon

Mort deSaint-Just

Mort de Maximilien de Robespierre

Fin de la Terreur

Le Comité de salut public s'est divisé. Maximilien de Robespierre n'y paraît plus depuis plus d'un mois.

Collot d'Herbois, Billaud-Varenne, Carnot se sentent menacés et prennent contact avec d'autres groupes :

Le 5 thermidor An II soit le Bertrand Barère est à l'origine de la réunion de réconciliation des deux comités, réconciliation acceptée, semble-t-il, par Georges Auguste Couthon et Saint-Just mais rejetée par Maximilien de Robespierre.

Au cours de la nuit du 8 et 9 Thermidor An II soit les 26 et 27 juillet 1794, se battant avec énergie pour sauver sa vie, Joseph Fouché joue un rôle décisif, dans les négociations avec les chefs de la Plaine, leur promettant la fin de la Terreur pour prix de leur alliance.

Modéré de cœur comme de raison, Lazare Nicolas Marguerite Carnot prend position contre Maximilien de Robespierre et Saint-Just.

Le 8 thermidor An II soit les 26 juillet 1794, Bertrand Barère adopte une attitude attentiste, tentant de jouer les conciliateurs.

Au soir du 9 Thermidor An II soit le 27 juillet 1794 Bertrand Barère présente le décret mettant les partisans de Maximilien de Robespierre, hors la loi, mesure qui va largement contribuer à paralyser l'insurrection.

Maximilien de Robespierre Saint-Just, Georges Auguste Couthon et Dumas meurent place de la Révolution à Paris le 28 juillet 1794 exécutés.

La Grande Terreur s'achève par l'élimination des Robespierristes, du 9 au 12 thermidor an II soit du 27 au 30 juillet 1794.

Bertrand Barère, c'est la Plaine, ralliée au gouvernement révolutionnaire tant que celui-ci lui semble indispensable pour sauver la Révolution, mais désireuse d'effacer terreur et dictature dès lors que la Révolution lui semble sauvée.

Joseph Fouché est marginalisé.

Le sort de Louis XVII s'améliore relativement, même s'il demeure prisonnier dans la tour du Temple.

Jeanne Marie Ignace Thérésa Cabarrus est surnommée Notre-Dame de Thermidor parce qu'elle a poussé Jean-Lambert Tallien, le conventionnel, son amant d'alors, à renverser Maximilien de Robespierre.

Charles-François Delacroix se rallie à la réaction thermidorienne, et est envoyé en mission en Ardennes.


Antoine Quentin Fouquier de Tinville jugé par le Tribunal révolutionnaire

Procès d'Antoine Quentin Fouquier de Tinville

Mort d'Antoine Quentin Fouquier de Tinville

Antoine Quentin Fouquier de Tinville est mis en accusation le 14 mars 1795. Antoine Quentin Fouquier de Tinville se rend à la Convention, apprend le décret et repart seul.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville va à la Conciergerie, se constitue prisonnier et se laisse écrouer.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville et ses 23 coaccusés comparaissent le 8 germinal an III soit le 28 mars 1795 devant le tribunal révolutionnaire.

Six autres coaccusés sont en fuite.

Tous les dantonistes accourent pour venger leur chef.

Antoine Judicis est le nouvel accusateur public.

Il accuse Antoine Quentin Fouquier de Tinville notamment, surtout depuis la loi du 22 prairial an II soit le 10 juin 1794:

Du 9 germinal an III soit le 29 mars 1795 au 12 floréal soit le 1er mai 1795, sont entendus. 419 témoins :

Ainsi Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville, rescapée in extremis de la guillotine, se présente son acte de décès à la main.

Le 12 floréal an III soit le 1er mai 1795, le substitut Cambon prononce son réquisitoire.

Pendant un jour et demi, Antoine Quentin Fouquier de Tinville présente sa défense.

Il termine le 3 mai 1795 en ces termes :

Ce n'est pas moi qui devrais être traduit ici, mais les chefs dont j'ai exécuté les ordres.

Je n'ai agi qu'en vertu des lois portées par une Convention investie de tous les pouvoirs.

Par l'absence de ses membres, je me trouve le chef d'une conspiration que je n'ai jamais connue.

Me voilà en butte à la calomnie, à un peuple toujours avide de trouver des coupables.

Pour résumer sa défense, Antoine Quentin Fouquier de Tinville déclare :

Je suis la hache de la Révolution, punit-on une hache ?.

Les 15 et 16 floréal an III soit les 4 et 5 mai 1795, les défenseurs de ses coaccusés s'expriment.

Le 17 floréal an III soit le 6 mai 1795, la délibération dure 2 heures, et à 5 heures il est donné lecture du jugement.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville et 15 de ses coaccusés :

sont condamnés à mort.

Ils sont convaincus de manœuvres et complots tendant :

Sont acquittés et mis en liberté le même jour :

Ramené à la Conciergerie, Antoine Quentin Fouquier de Tinville écrit ces dernières lignes :

Je me suis toujours conformé aux lois, je n'ai jamais été la créature de Maximilien de Robespierre ni de Saint-Just.

Au contraire, j'ai été sur le point d'être arrêté 4 fois.

Je meurs pour ma patrie et sans reproche.

Je suis satisfait : plus tard, on reconnaîtra mon innocence.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville meurt à Paris le matin 7 mai 1795 guillotiné en place de Grève.

Il est le dernier guillotiné des 16 condamnés à mort.

Il est d'abord inhumé au cimetière des Errancis, puis ses restes seront transférés aux Catacombes.



Mariage de Charles Théodore de Bavière avec Marie-Léopoldine de Modène

Charles Théodore de Bavière est veuf d'Élisabeth Augusta de Palatinat-Soulzbach et sans enfants

Charles Théodore de Bavière recherche désespérément à concevoir un héritier.

Charles Théodore de Bavière (1724-1799) épouse le 15 février 1795 Marie-Léopoldine de Modène (1776-1848), de 52 ans sa cadette.

Marie-Léopoldine de Modène se marie contre son gré et contre celui de Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène, sa mère.

Marie-Léopoldine de Modène refuse de consommer son union.

Marie-Léopoldine de Modène prend ouvertement des amants, notamment :



Maximilien Ier Joseph de Bavière Duc palatin des Deux-Ponts et Comte palatin de Birkenfeld

Maximilien Ier Joseph de Bavière devient Duc palatin des Deux-Ponts et Comte palatin de Birkenfeld en 1795.



Naissance de Marie Ferdinande de Saxe

Marie Ferdinande de Saxe naît le 27 avril 1796, fille de Maximilien de Saxe et de Caroline de Bourbon-Parme.



Naissance de Frédéric-Auguste II de Saxe

Frédéric-Auguste II de Saxe naît le 18 mai 1797, fils de Maximilien de Saxe et de Caroline de Bourbon-Parme.


Frederica Caroline Wilhelmina de Bade Filles cadettes de Maximilien Ier Joseph de Bavière – Ludovica - Sophie - Marie -par Stieler - 1815

Mariage de Maximilien Ier Joseph de Bavière avec Frederica Caroline Wilhelmina de Bade

Maximilien Ier Joseph de Bavière est veuf de Wilhelmine de Hesse-Darmstadt.

Maximilien Ier Joseph de Bavière épouse en 1797 Frederica Caroline Wilhelmina de Bade, fille de Charles Louis de Bade et d'Amélie de Hesse-Darmstadt. Leurs enfants sont :



Mort de Charles Théodore de Bavière Électeur de Palatinat

Maximilien Ier Joseph de Bavière Électeur palatin du Rhin et Électeur de Bavière

Charles Théodore de Bavière meurt à Munich le 16 février 1799 sans postérité.

Ses États échoient à la Maison de Deux-Ponts.

Maximilien Ier Joseph de Bavière succède à son cousin Charles Théodore de Bavière et devient Électeur palatin du Rhin et Électeur de Bavière en 1799, sous le nom de Maximilien IV.

Dès son accession au pouvoir, il soutient politiquement et militairement la France napoléonienne face à la coalition européenne anti-française.

Marie-Léopoldine de Modène, veuve de Charles Théodore de Bavière, se retire au Château de Berg non sans avoir préservé son héritage, au bord du lac de Starnberg menant toujours une vie excentrique voire débauchée.

Enceinte, elle est exilée quelques mois à Ljubljana.

Enrichie par une gestion adroite de ses terres, elle se retire dans son don domaine de Stepperg.


Gains territoriaux de la France confirmés à Lunéville en 1801

Traité de Lunéville

Ferdinand Ier de Parme Grand-duc de Toscane

Cession de la principauté de Montbéliard à la France

Le traité de Lunéville est signé à Lunéville le 20 pluviôse an IX soit le lundi 9 février 1801 :

Henri-Jacques-Guillaume Clarke entame les négociations qui sont suivies par Joseph Bonaparte,

Les Autrichiens se séparent de la Deuxième Coalition.

François Ier d'Autriche perd toutes ses possessions sur la rive gauche du Rhin.

Le traité de Lunéville confirme pour la France la possession des Pays-Bas autrichiens, de la principauté de Liège et de la rive gauche du Rhin qui avait été obtenue par le traité de Campo-Formio.

Le dogme révolutionnaire des frontières naturelles devient alors une réalité.

Le royaume de Prusse reçoit entre autres la principauté épiscopale de Paderborn.

L'Autriche doit reconnaître la République batave et la République helvétique.

L'article 7 du traité prévoit d'indemniser les princes allemands spoliés par la France.

Cela veut dire qu'il faut leur redistribuer des territoires, ce qui donne à la France une position d'arbitre continental.

C'est ainsi que les princes de Linange reçoivent en compensation de la perte du comté de Dabo (Meurthe) l'attribution d'Amorbach en Bavière.

Le traité instaure également un équilibre en Italie entre la France et l'Autriche.

L'Autriche annexe la principauté épiscopale de Trente et de Bressanone et se voit confirmer les possessions de la Vénétie orientale, l'Istrie, la Dalmatie et les bouches du Cattaro.

Elle doit reconnaître la République cisalpine augmentée de Modène et des Légations, et la République ligurienne, placées sous la protection de la France.

Maximilien Ier Joseph de Bavière est grandement récompensé par d'importantes annexions territoriales mais il doit toutefois céder à la France le Palatinat rhénan.

Il est dédommagé en recevant les terres de l'archidiocèse de Salzbourg et de plusieurs autres princes ecclésiastiques en Allemagne, et il est fait prince-électeur du Saint-Empire.

L'Autriche accepte que Ferdinand III de Toscane perde ses États et reçoit en échange l'archevêché de Salzbourg

Ferdinand Ier de Parme reçoit le Grand-duché de Toscane.

Ferdinand III de Toscane se retire à Vienne.

Le grand-duché de Toscane, transformé en royaume d'Étrurie est confié à Louis de Bourbon-Parme sous le nom Louis Ier d'Étrurie en échange du duché de Parme.

La Russie de Paul Ier de Russie prend ses distances

Frédéric III de Wurtemberg cède la principauté de Montbéliard à la France.

En échange, Frédéric III de Wurtemberg reçoit Ellwangen.



Naissance d'Élisabeth Louise de Bavière

Naissance d'Amélie Augusta de Bavière

Élisabeth Louise de Bavière et Amélie Augusta de Bavière ou de Wittelsbach, sœurs jumelles, naîssent en 1801, filles de Maximilien Ier Joseph de Bavière et de Frederica Caroline Wilhelmina de Bade.



Mort de Maximilien François d'Autriche

Maximilien François d'Autriche meurt le 26 juillet 1801.



Naissance d'Élisabeth Louise de Bavière

Élisabeth Louise de Bavière naît à Munich le 13 novembre 1801, fille de Maximilien Ier Joseph de Bavière et de Frederica Caroline Wilhelmina de Bade.



Naissance de Jean Ier de Saxe

Johann Nepomuk Maria Joseph Anton Xaver Vincenz Aloys Franz de Paula Stanislaus Bernhard Paul Felix Damasus von Sachsen ou Jean Ier de Saxe naît à Dresde le 12 décembre 1801, fils de Maximilien de Saxe et de Caroline de Bourbon-Parme.



Mariage de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord avec Noël Catherine Verlée

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord épouse aux Hospice des Incurables rue de Verneuil à Paris le vendredi 10 septembre 1802 Noël Catherine Verlée ou Worlée (1761-1834).Leurs enfants possibles sont :

Les témoins sont :



Mariage de Guillaume de Prusse avec Anne de Hesse-Homburg

Guillaume de Prusse épouse en 1804 Anne de Hesse-Homburg, sa cousine, fille de Frédéric V de Hesse-Homburg (1785-1846) et de Caroline de Hesse-Darmstadt (1746-1821). Leurs enfants sont :

Quatre enfants parviendront à l'âge adulte.


Marie-Léopoldine de Modène

Mariage de Louis Joseph d'Arco-Zinneberg avec Marie-Léopoldine de Modène

Luigi ou Louis Joseph d'Arco-Zinneberg (1773-1854) épouse morganatiquement à munique le 14 novembre 1804 Marie-Léopoldine de Modène. Leurs enfants sont :



Naissance de Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière

Naissance de Marie Anne Léopoldine de Bavière

Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière naît le 27 janvier 1805.

Marie Anna ou Marie Anne Léopoldine de Bavière, sa sœur jumelle, naît le 27 janvier 1805.

Elles sont les filles de Maximilien Ier Joseph de Bavière et de Frederica Caroline Wilhelmina de Bade.


Frédéric III de Wurtemberg

Traité de Presbourg

Frédéric III de Wurtemberg Roi de Wurtemberg

Suite aux défaites autrichiennes à Ulm et à Austerlitz, le traité de Presbourg est signé au palais primatial à Presbourg (en slovaque Bratislava) le 26 décembre 1805 entre :

Napoléon désire affaiblir considérablement l'Autriche qu'il considère comme l'ennemi le plus résolu de la France avec le Royaume-Uni.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord préconise pourtant une paix modérée afin d'ouvrir la voie à une future alliance entre les deux puissances.

Des clauses établissent paix et amitié.

L'Autriche se retire de la troisième coalition.

Les gains des traités de Campo-Formio et de Lunéville sont confirmés.

Les possessions autrichiennes en Italie et Bavière sont cédées à la France.

La Vénétie orientale échoit au royaume d'Italie mais le traité précise que les couronnes française et italienne seront à jamais séparées.

La Dalmatie et les bouches du Cattaro sont remises à la protection du royaume d'Italie.

L'Autriche conserve cependant Trieste.

L'Autriche doit payer une indemnité de 40 millions de livres à la France.

La France récompense également ses alliés du sud de l'Allemagne.

La Bavière obtient le Vorarlberg, le Tyrol et le Trentin ainsi que l'évêché sécularisé d'Eichstätt sur l'Autriche.

Elle s'accroît en outre des comtés de Rotherfels, de Függer et d'Öffingen.

François Ier d'Autriche reconnaît à Maximilien Ier Joseph de Bavière le titre de roi.

Bade annexe à l'Autriche l'Ortenau et le Brisgau et s'agrandit des principautés de Leiningen et de Fürfenberg.

François Ier d'Autriche reconnaît à Charles-Frédéric de Bade le titre de Grand-duc.

Enfin, le Wurtemberg obtient Constance et les possessions habsbourgeoises dispersées en Souabe ainsi que le comté de Limpurg et la principauté de Hohenlohe.

Frédéric III de Wurtemberg se rallie à la France qui lui promet d'élever son électorat au rang de royaume et combat aux côtés de Napoléon Ier la coalition austro-russo-anglaise.

Frédéric III de Wurtemberg promet de fournir à l'empereur des Français un contingent.

Le Duché de Wurtemberg devient le royaume de Wurtemberg.

Napoléon Ier lui confère le titre de roi de Wurtemberg. François Ier d'Autriche reconnaît à Frédéric III de Wurtemberg le titre de roi.

Au total, l'Autriche perd 4 millions de sujets sur 24 millions et rêve déjà de revanche.

L'Autriche doit renoncer à toutes prétentions sur les États allemands sans exception.

Le traité marque de facto la fin de l'Empire.

Une nouvelle entité, la Confédération du Rhin, sera créée dans les mois qui suivront.


Maximilien Ier Joseph de Bavière - par Joseph Stieler

Maximilien Ier Joseph de Bavière Roi de Bavière

Maximilien Ier Joseph de Bavière, Prince électeur de Bavière, prend le titre Roi de Bavière le 1er janvier 1806.


Stéphanie de Beauharnais

Mariage d'Eugène de Beauharnais avec Augusta-Amélie de Bavière

Eugène de Beauharnais Prince de Venise

Stéphanie de Beauharnais Princesse impériale

Mariage de Charles II Frédéric de Bade avec Stéphanie de Beauharnais

Napoléon Ier veut marier Augusta-Amélie de Bavière à Eugène de Beauharnais, son fils adoptif.

Les fiançailles de Charles II Frédéric de Bade avec Augusta-Amélie de Bavière sont rompues sur les instances de Napoléon Ier.

En compensation, Napoléon Ier adopte Stéphanie de Beauharnais, une cousine d'Eugène de Beauharnais.

Napoléon Ier fait Stéphanie de Beauharnais princesse impériale en 1806.

Eugène de Beauharnais épouse le 14 janvier 1806 Augusta-Amélie de Bavière, fille de Maximilien Ier Joseph de Bavière et de Wilhelmine de Hesse-Darmstadt. Leurs enfants sont :

Cette union est particulièrement heureuse.

Napoléon Ier investit Eugène de Beauharnais du titre de Prince de Venise, le déclare son fils adoptif et l'héritier présomptif de la couronne d'Italie.

Napoléon Ier donne à Claude de Beauharnais, père de Stéphanie de Beauharnais, la sénatorerie d'Amiens le 16 mars 1806.

Charles II Frédéric de Bade épouse le 8 avril 1806 Stéphanie de Beauharnais, fille de Claude de Beauharnais et de Claudine Françoise Adrienne Gabrielle de Lézay-Marnézia. Leurs enfants sont :

Aux commencements, le mariage n'est pas heureux, les deux époux étant plutôt immatures.

De plus Charles II Frédéric de Bade subit l'influence de son oncle Louis Ier de Bade, un débauché notoire qui l'entraîne dans ses excès.

Charles II Frédéric de Bade délaisse pendant 6 ans une épouse coquette.


Pie-Auguste de Wittelsbach

Mariage de Pie-Auguste de Wittelsbach avec Amélie Louise d'Arenberg

Pie-Auguste de Wittelsbach épouse à Bruxelles le 26 mai 1807 Amélie Louise d'Arenberg (10 avril 1789-4 avril 1823). Leur enfant est :



Mariage de Pie Auguste de Wittelsbach avec Amélie Louise d'Arenberg

Pie Auguste de Wittelsbach épouse en 1807 Amélie Louise d'Arenberg (10 avril 1789-4 avril 1823).

Leur enfant est :



Naissance de Marie Louise de Bavière

Marie Louise de Bavière ou Ludovica Wilhelmina ou Ludovika Wilhelmine naît à Munich le 30 août 1808, fille de Maximilien Ier Joseph de Bavière et de Caroline de Bade.



Naissance de Maximilien Joseph de Wittelsbach

Maximilien Joseph de Wittelsbach dit Max naît à Bamberg le 4 octobre 1808, fils de Pie Auguste de Wittelsbach et d'Amélie Louise d'Arenberg.



Naissance de Maximilien Joseph de Wittelsbach

Maximilian ou Maximilien Joseph de Wittelsbach surnommé Max naît à Bamberg le 4 décembre 1808, fils de Pie Auguste en Bavière (1786-1837) et d'Amélie d'Arenberg (1789-1823).



Naissance de Charles Pillivuyt

Charles-Louis-Maximilien ou Charles Pillivuyt naît à Yverdon en Suisse en 1810, fils de Jean-Louis-Richard Pillivuyt.

Jean-Louis-Richard Pillivuyt est un riche propriétaire dans le Loiret et surtout un banquier.

Sur les bases de Benjamin Klein et avec Dominique André, Jean-Louis-Richard Pillivuyt développe la manufacture de porcelaine de Foëcy.



Mariage de Jules Maximilien Thibaut de Montléart avec Marie-Christine Albertine de Saxe

Marie-Christine Albertine de Saxe est veuve de Charles-Emmanuel de Savoie-Carignan.

Jules Maximilien Thibaut de Montléart épouse en 1810 Marie-Christine Albertine de Saxe.


Thérèse de Saxe-Hildburghausen

Mariage de Louis Ier de Bavière avec Thérèse de Saxe-Hildburghausen

Il acquiert très jeune un goût pour les arts, et effectue de nombreux voyages en Italie.

Louis Ier de Bavière prend part aux guerres napoléoniennes d'abord dans les troupes de Napoléon Ier.

Maximilien Ier Joseph de Bavière, son père, ne désire pas mésallier Louis Ier de Bavière avec une "napoléonide".

Louis Ier de Bavière épouse en 1810 Thérèse de Saxe-Hildburghausen. Leurs enfants sont :

Les festivités à l'occasion de ces noces sont à l'origine de la première Oktoberfest.



Naissance de Maximilien II de Bavière

Maximilien II de Bavière naît à Munich le 28 novembre 1811, fils de Louis Ier de Bavière et de Thérèse de Saxe-Hildburghausen.


Bataille de Kulm - par Alexandre von Kotzebue Engagement des Chevaliers-Gardes lors de la Bataille de Kulm - Lithographie russe

Bataille de Dresde

Bataille de Kulm

Mort d'Henri LXI de Reuss-Schleiz

Pendant la Sixième Coalition, après la victoire française à la bataille de Dresde les 26 et 27 août 1813, Dominique-Joseph Vandamme poursuit les troupes alliées en retraite.

Napoléon Ier ordonne à Laurent de Gouvion-Saint-Cyr et Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont de soutenir Dominique-Joseph Vandamme.

Le 29 août 1813, Dominique-Joseph Vandamme commande 32 000 à 34 000 hommes et 84 canons.

Michel Barclay de Tolly commande 54 000 hommes des forces coalisées d'Autriche, Prusse et Russie, sous les ordres du général Barclay de Tolly.

Alexandre Ivanovitch Ostermann-Tolstoï commande 13 000 à 14 000 soldats.

La rencontre a lieu près de la ville de Kulm, actuellement Chlumec, à 8 km d'Ústí nad Labem, en République tchèque.

Les troupes de Dominique-Joseph Vandamme ne percent pas.

Henri LXI de Reuss-Schleiz meurt à Kulm le 29 août 1813 lors de la bataille de Kulm, à la tête de la 2e brigade de la 5e division (général Dufour) du 2e corps de la Grande Armée.

Son corps déposé dans un fourgon est pris par l'ennemi à Kulm, le 30 août 1813.

Le 30 août 1813, Friedrich Kleist von Nollendorf et ses Prussiens attaquent la position de Dominique-Joseph Vandamme sur ses arrières et des renforts austro-russes renforcent la position d'Alexandre Ivanovitch Ostermann-Tolstoï.

Dans le corps de Dominique-Joseph Vandamme, il y avait 2 régiments de lanciers polonais dans la division de Jean Corbineau.

L'un était commandé par le colonel Maximilien Fredro qui défend un défilé et doit se rendre.

Le second sous le commandement du comte Tomasz Lubienski peut se retirer.

Les troupes françaises inexpérimentées doivent battre en retraite.

Les Français comptent :

Les coalisés comptent 11 000 soldats tués ou blessés.

Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac donne de nouvelles preuves de valeur lors de cette bataille.

La brigade qu'il commande est presque entièrement détruite par le feu de l'ennemi.

Alexandre Ier de Russie aurait reproché à Dominique-Joseph Vandamme, prisonnier, sa conduite et ses saccages. Ce dernier aurait répondu au tsar :

Je ne suis ni un brigand ni un pilleur, mais ni l'histoire ni mes hommes ne peuvent me reprocher la mort de mon père,

rappelant ainsi la manière dont le tsar était arrivé sur le trône.



Émeutes à Milan

Mort de Giuseppe Prina

Eugène de Beauharnais perd tout espoir de sauver son trône, suite aux émeutes du 20 avril 1814, à Milan

Giuseppe Prina, son ministre des finances, meurt est lynché par la foule.

Henri-Jean de Bellegarde prend possession de Milan et reçoit la capitulation d'Eugène de Beauharnais le 23 avril 1814.

Le 26 avril 1814, Eugène de Beauharnais est contraint d'abandonner son trône et va chercher asile en Bavière, auprès de Maximilien Ier Joseph de Bavière.

Nommé alors gouverneur général des provinces italiennes que le sort des armes avait fait rentrer sous la domination autrichienne, Henri-Jean de Bellegarde gagne l'estime des populations par la douceur de son administration.


Congrès de Vienne - par Jean-Baptiste Isabey - Talleyrand deuxième homme assis en partant de la droite

Congrès de Vienne

Marie-Louise d'Autriche Duchesse de Parme, Plaisance et Guastalla

Frédéric-François Ier de Mecklembourg-Schwerin Grand-duc de Mecklembourg-Schwerin

Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot rejoint Alexandre Ier de Russie au congrès de Vienne, afin de défendre la cause de Louis XVIII auprès des princes étrangers.

Ami personnel d'Alexandre Ier de Russie, Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot exerce sur lui une grande influence au sein du Conseil des alliés.

L'acte du Congrès de Vienne est signé le 9 juin 1815.

Victor-Emmanuel Ier de Savoie reçoit le territoire de la défunte république de Gênes

L'article 99 remet en cause les droits sur Parme de Napoléon II. Marie-Louise d'Autriche devient à titre viager duchesse de Parme, de Plaisance et de Guastalla, où elle règne jusqu'à sa mort.

Mais suite à la désastreuse Campagne de Russie et à la politique française de plus en plus répressionnaire, Maximilien Ier Joseph de Bavière se range finalement du coté de la coalition antinapoléonienne.

Lors du Congrès de Vienne, Maximilien Ier Joseph de Bavière se voit reconnaître les annexions territoriales de 1801, son titre royal et retrouve le Palatinat rhénan.

Pour se venger de sa fidélité à Napoléon Ier, les Alliés enlèvent à Frédéric-Auguste III de Saxe le duché de Varsovie ainsi qu'une grande partie de ses États héréditaires qui sont attribuée à la Prusse.

Le partage de la Pologne de 1795 est confirmé.

Le congrès de Vienne attribue au tsar Alexandre Ier de Russie le duché de Varsovie.

La partie administrée par la Russie est agrandie.

Un royaume du Congrès est créé dont le tsar de Russie est le roi.

On parle même de donner le royaume entier à la Prusse, Frédéric-Auguste III de Saxe recevant en compensation la Rhénanie récemment libérée du joug Français. Il conserve son trône à grand peine.

Les négociateurs de Frédéric-Guillaume III de Prusse obtiennent de vastes territoires notamment en Rhénanie sauf l'annexion de toute la Saxe qu'il espérait.

La Prusse est désormais un état bipolaire séparé par les pays Hessois.

Ayant retrouvé son trône et sa pleine liberté d'action, Frédéric-Guillaume III de Prusse abandonne rapidement les promesses faites à son peuple de doter la Prusse d'une constitution.

Le Congrès de Vienne conserve la principauté de Sigmaringen indépendante et la laisse à Aloys Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen, son propriétaire légitime.

Après le congrès de Vienne, Frédéric-François Ier de Mecklembourg-Schwerin devient Grand-duc de Mecklembourg-Schwerin en 1815.

Le Congrès de Vienne élève Charles II de Mecklembourg-Strelitz au titre de Grand-duc de Mecklembourg-Strelitz.

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld reçoit du Congrès de Vienne un petit territoire.

Frédéric Ier de Saxe-Hildburghausen rejoint la Confédération germanique.

Le Mecklembourg-Strelitz rejoint la Confédération germanique en 1815.

Pierre Ier d'Oldenbourg réclame l'annexion de la Frise orientale et de l'Emsland, mais il n'obtient que la principauté de Birkenfeld.

Le duché d'Oldenbourg est élevé au rang de grand-duché, mais Pierre Ier d'Oldenbourg décline le titre de grand-duc (Großherzog).

La principauté de Waldeck-Pyrmont adhère à la Confédération germanique le 8 juin 1815.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord fait insérer au Traité de Vienne certaines clauses, concernant le patrimoine de Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier, son vieil ami.

En 1815, la principauté de de Schaumbourg-Lippe adhère à la Confédération germanique.



Mariage de François Ier d'Autriche avec Caroline-Auguste de Bavière

François Ier d'Autriche épouse le 29 octobre 1816 Caroline-Auguste de Bavière, fille de Maximilien Ier Joseph de Bavière et d'Augusta Wilhelmine de Hesse-Darmstadt.

Avant ce mariage, elle est connue sous le nom de Charlotte, mais ensuite Caroline commence à être utilisé.

Caroline-Auguste de Bavière est la seconde grand-marâtre de Napoléon II.



Naissance de Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais

Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais naît en 1817, fils de d'Eugène de Beauharnais et d'Augusta-Amélie de Bavière.


Frédérique-Louise-Charlotte-Wilhelmine de Hohenzollern - avec ses enfants - 1820

Mariage de Nicolas Ier de Russie avec Frédérique-Louise-Charlotte-Wilhelmine de Hohenzollern

Nicolas Ier de Russie épouse au Palais d'Hiver à Saint-Pétersbourg le 13 juillet 1817 Frédérique-Louise-Charlotte-Wilhelmine de Hohenzollern, fille de Frédéric-Guillaume III de Prusse et de Louise de Mecklembourg-Strelitz. Leurs enfants sont :

Frédérique-Louise-Charlotte-Wilhelmine de Hohenzollern prend le nom d'Alexandra Feodorovna ou Fiodorovna.



Modification de la loi de succession du Grand-duché de Bade

En 1817, la lignée de Bade-Durlach de la Maison de Bade risque de s'éteindre.

Charles II Frédéric de Bade, proche de sa fin et sans descendance mâle, afin d'éviter que le grand-duché n'échoit au roi Maximilien Ier de Bavière, modifie la loi de succession.

Charles II Frédéric de Bade promulgue en 1817 une loi qui permet aux enfants du second mariage de Charles Ier Frédéric avec Louise-Caroline Geyer von Geyersberg, bien qu'issus d'une union morganatique, d'accéder aux pleins droits dynastiques sur le grand ducheé de Bade.

Ils deviennent princes et princesses grand-ducaux de Bade.



Concordat du Royaume de Bavière avec Rome

Maximilien Ier Joseph de Bavière signe un Concordat avec Rome le 24 octobre 1817.



Constitution de la Bavière

Maximilien Ier Joseph de Bavière entreprend lors de son règne de nombreuses réformes libérales.

Le 26 mai 1818, Maximilien Ier Joseph de Bavière accorde à son peuple une Constitution établissant ainsi une Monarchie constitutionnelle parlementaire.


Louis Ier de Bade - en 1820 Palais de Mannheim

Mort de Charles II Frédéric de Bade

Louis Ier de Bade Grand-duc de Bade

Victime de ses excès, Charles II Frédéric de Bade meurt à Rastatt le 8 décembre 1818 apparemment sans héritier masculin.

Maximilien Ier Joseph de Bavière réclame au nom de Frederica Caroline Wilhelmina de Bade, son épouse, l'héritage du grand-duché de Bade.

Louis Ier de Bade devient Grand-duc de Bade en 1818.

Louis Ier de Bade, son oncle, lui succède et devient Grand-duc de Bade.

Charles II Frédéric de Bade laisse Stéphanie de Beauharnais, Grande-duchesse douairière de Bade, seule, sans appui au milieu d'une cour et d'une Europe hostile aux Napoléonides, avec 3 filles en bas âge.

Stéphanie de Beauharnais se réfugie à Mannheim, terre catholique, où sa conduite irréprochable, et puisée dans une foi profonde, lui attire le respect puis la sympathie de toutes les cours d'Europe.

Elle bénéficie notamment de la sympathie :

Lors de la création de la constitution de 1818, les droits à la succession des enfants de Louise-Caroline Geyer von Geyersberg et de Charles Ier Frédéric de Bade sont consolidés.

Ils portent le titre de princes et princesses de Bade avec le titre d'altesse grand-ducale de Bade.



Mariage de Ferdinand VII d'Espagne avec Marie-Josèphe de Saxe

Ferdinand VII d'Espagne épouse en 1819 Marie-Josèphe de Saxe (1803-1829), fille de Maximilien de Saxe et de Caroline de Bourbon-Parme.



Mariage de Jean Ier de Saxe avec Amélie Augusta de Bavière

Jean Ier de Saxe épouse à Dresde le 21 novembre 1822 Amélie Augusta de Bavière (à Munich le 13 novembre 1801-à Dresde le 8 novembre 1877), fille de Maximilien Ier de Bavière et de Caroline de Bade. Leurs enfants sont :

Six enfants d'entre eux meurent dans la fleur de l'âge :


François-Charles d'Autriche - vers 1825 François-Charles d'Autriche et Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière vers 1865

Mariage de François-Charles d'Autriche avec Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière

Peu brillant et d'un naturel effacé, François-Charles d'Autriche épouse en 1824 Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière, fille de Maximilien Ier Joseph de Bavière et de Frederica Caroline Wilhelmina de Bade Leurs enfants sont :

Cette union aurait été décidée lors du Congrès de Vienne.



Mariage de Maximilien de Saxe avec Marie-Louise de Bourbon-Parme

Maximilien de Saxe est veuf de Caroline de Bourbon-Parme.

Maximilien de Saxe épouse en 1825 Marie-Louise de Bourbon-Parme (1802-1857), fille de Louis de Bourbon-Parme et de Marie-Louise de Bourbon.


Louis Ier de Bavière par Joseph Karl Stieler, 1826

Mort de Maximilien Ier Joseph de Bavière

Louis Ier de Bavière Roi de Bavière

Maximilien Ier Joseph de Bavière meurt à Munich le 13 octobre 1825.

Louis Ier de Bavière devient Roi de Bavière.


Marie Louise de Bavière en 1836 avec ses 2 aînés Louis Guillaume et Hélène Enfants de Maximilien Joseph de Wittelsbach et de Marie Louise de Bavière en 1854 : Sopherl, 7 ans, Mapperl, 5 ans, Gackel, 15 ans, Néné, 20 ans, Louis-Guillaume, 23 ans, Spatz, 11 ans et Marie, 13 ans

Mariage de Maximilien Joseph de Wittelsbach avec Marie Louise de Bavière

D'un caractère fantasque voire misanthrope, Maximilien Joseph de Wittelsbach mène une vie plutôt bohème.

Passant ses étés dans son domaine de Possenhofen et ses hivers dans son palais de Munich, il ne fréquente la cour royale de Bavière que contraint et forcé, lors des cérémonies officielles ou familiales et préfère de loin la compagnie des gens simples.

Maximilien Ier Joseph de Bavière décide de réconcilier les différentes branches de la famille de Bavière.

Maximilien Joseph de Wittelsbach épouse à Tegernsee le 9 septembre 1828 Marie Louise de Bavière, sa cousine, fille de Maximilien Ier Joseph de Bavière et de Frederica Caroline Wilhelmina de Bade. Leurs enfants sont :

Les enfants sont élevés sans contrainte entre Possenhofen et Munich.

Marie Louise de Bavière passa sa nuit de noces enfermée dans une chambre, refusant d'aller retrouver son mari.

Si les deux conjoints se respectent, le mariage, bien que prolifique, n'est guère heureux et la duchesse se plaint de l'indifférence de son mari.

Maximilien Joseph de Wittelsbach se contente de lui faire des enfants et lui laisse gérer la famille à sa guise, afin qu'elle le laisse vivre plus librement.

Fille de Maximilien Ier Joseph de Bavière, Marie Louise de Bavière a à souffrir de ce mariage avec un prince de second rang alors que toutes ses sœurs épousent des têtes couronnées.



Renoncement de Maximilien de Saxe à ses droits

Prince héritier du royaume de Saxe, Maximilien de Saxe renonce à ses droits en 1830 au profit de son fils Frédéric-Auguste II de Saxe.



Naissance de Louis Guillaume de Wittelsbach

Louis Guillaume de Wittelsbach naît en 1831, fils de Maximilien Joseph de Wittelsbach et de Marie Louise de Bavière.


Léopold Ier de Belgique et sa famille - par Charles Baugniet Mariage de Léopold Ier de Belgique et de Louise Marie Thérèse Charlotte Isabelle d'Orléans - le 9 aout 1832 dans la chapelle du chateau de Compiègne - par Joseph Désiré Court

Mariage de Léopold Ier de Belgique avec Louise Marie Thérèse Charlotte Isabelle d'Orléans

Pour défendre son nouveau titre royal, et en gratitude à la France, Léopold Ier de Belgique épouse à Compiègne le 9 août 1832 Louise Marie Thérèse Charlotte Isabelle d'Orléans(1812-1850). Leurs enfants sont :

Les témoins sont :



Naissance de Ferdinand Joseph Maximilien d'Autriche

Ferdinand Joseph Maximilien Marie de Habsbourg-Lorraine ou Ferdinand Joseph Maximilien d'Autriche, dit Max naît à Vienne en Autriche le 6 juillet 1832, fils de François-Charles d'Autriche et de Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière.



Mort de Napoléon II

Napoléon II meurt au palais de Schönbrunn à Vienne le 22 juillet 1832 de la tuberculose. Il est inhumé à Vienne dans la crypte des Capucins auprès des archiducs d'Autriche.

Durant le séjour de Napoléon II à Vienne son entourage n'utilisera comme prénom usuel que François ou Franz.

Il est le petit-fils favori, François Ier d'Autriche qui l'élève.

Il est chéri par toute sa famille Habsbourg qui a beaucoup de mal à comprendre l'attitude de Marie-Louise d'Autriche, retenue trop souvent dans son duché de Parme.

François Ier d'Autriche donne l'ordre qu'on ne lui parle pas de Napoléon Ier, son père. Mais si le sujet doit être abordé, il ne doit en aucun cas en être dit du mal, toute la Famille d'Autriche ayant conservé leur admiration à l'ennemi vaincu.

Napoléon II est intimement lié à Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière, sa tante, épouse de l'archiduc François-Charles, déjà mère de l'archiduc François-Joseph, futur empereur d'Autriche-Hongrie.

Elle assiste Napoléon II dans les derniers mois de sa vie. Les deux jeunes gens connurent durant une année un bonheur romantique, probablement le seul qui fut donné à Napoléon II.

Certains auteurs jugent plausible l'attribution de la paternité éventuelle de l'archiduc Maximilien, futur empereur du Mexique, à Napoléon II.

Le surnom de l'Aiglon lui sera attribué de manière posthume par Victor Hugo dans des poèmes écrits en 1852 et sera popularisé par Edmond Rostand.

La mort de Napoléon II fait de Napoléon III l'héritier de la couronne impériale.

Après avoir rencontré son oncle Joseph Bonaparte, Napoléon III organise ses réseaux en France, et prépare sa prise de pouvoir.



Construction du château de Hohenschwangau

Sur les ruines du château féodal de Berg, Maximilien II de Bavière fait ériger en 1832 le château de Hohenschwangau célèbre pour ses cygnes, en allemand Hohenschwangau signifie haut pays du cygne.


Frédéric-Auguste II de Saxe

Mort d'Antoine Ier de Saxe

Frédéric-Auguste II de Saxe Roi de Saxe

Antoine Ier de Saxe meurt à Pillnitz le 6 juin 1836 sans descendance.

Il est inhumé dans la crypte royale de la cathédrale de la Sainte-Trinité à Dresde auprès de ses deux épouses et de ses enfants.

Son neveu lui succède sous le nom de Frédéric-Auguste II.

Maximilien de Saxe, père de Frédéric-Auguste II de Saxe, a renoncé à ses droits,

Frédéric-Auguste II de Saxe devient roi de Saxe le 6 juin 1836.

Frédéric-Auguste II de Saxe a un règne paisible, et peut se livrer à loisir à ses goûts studieux : il aime surtout la botanique.



Naissance d'Élisabeth Amélie Eugénie de Wittelsbach

Élisabeth Amélie Eugénie de Wittelsbach dite Sissi naît au Herzog Max Palais Ludwigstraße, Munich le 25 décembre 1837, fille de Maximilien Joseph de Wittelsbach et de Marie Louise de Bavière.



Mort de Maximilien de Saxe

Maximilien de Saxe meurt à Dresde le 3 janvier 1838.


Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière présidant la prière du soir de ses enfants - par Fendi - 1839

Frédérique Sophie Dorothée Wilhelmine de Wittelsbach présidant la prière du soir de ses enfants

Sophie Dorothée Wilhelmine Friederike de Bavière présidant la prière du soir de ses enfants



Naissance de Charles-Théodore en Bavière

Charles-Théodore en Bavière ou de Wittelsbach naît à Possenhofen le 9 août 1839, fils de Maximilien Joseph de Wittelsbach et de Marie Louise de Bavière.

Enfant préféré de sa mère et frère préféré de ses sœurs, Charles-Théodore en Bavière est surnommé Gackel, ce qui signifie petit coq.


Marie Nikolaïevna de Russie - portrait de Christina Robertson Le palais Marie à Saint-Pétersbourg

Mariage de Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais avec Marie Nicolaïevna de Russie

Construction du palais Marie à Saint-Pétersbourg

Fait exceptionnel pour l'époque et sa position d'Altesse impériale, Marie Nicolaïevna de Russie fait un mariage d'amour.

Marie Nicolaïevna de Russie rencontre Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais lors de sa venue à Saint-Pétersbourg pour des manœuvres de cavalerie en 1837.

À sa seconde visite, sa sœur, Olga Nikolaïevna de Russie écrit dans son journal : En 4 jours, il est devenu clair que Max et Marie se sont épris l'un de l'autre.

D'un rang inférieur, il n'est pas convenable pour Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais d'épouser la fille de l'empereur.

Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais est catholique et la grande-duchesse orthodoxe.

Sa propre famille, particulièrement Augusta-Amélie de Bavière, sa mère, est contre cette union.

La famille Napoléon Ier est considérée comme ennemie de la Russie.

Néanmoins Nicolas Ier de Russie donne son consentement à cette union, à la seule condition que le couple demeure en Russie.

Il lui est interdit de s'installer à l'étranger.

Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais, n'étant pas fils d'une famille régnante, ne montre aucune difficulté de rester à Saint-Pétersbourg.

Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais épouse en la chapelle du Palais d'Hiver à Saint-Pétersbourg le 2 juillet 1839 Marie Nicolaïevna de Russie. Leurs enfants sont :

Nicolas Ier de Russie titre Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais Altesse impériale et prince Romanowsky.

Le ménage princier demeure en Russie où leurs enfants grandissent dans le cercle de la famille impériale.

Nicolas Ier de Russie conseille à Marie Nicolaïevna de Russie, sa fille, de construire son propre palais.

Nicolas Ier de Russie choisit un emplacement au centre de Saint-Pétersbourg en face de la cathédrale Saint-Isaac, sur les rives de la Moïka.

L'argent n'est pas épargné pour la construction de ce palais dont la construction, qui débute en 1839, est confiée à l'architecte Andreï Stackenschneider.

Dans l'attente de la fin des travaux, Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais et Marie Nicolaïevna de Russie et leurs 3 enfants vivent au palais Vorontsov.



Naissance de Marie Louise de Leuchtenberg

Marie Louise de Leuchtenberg Romanovsky naît à Saint Petersburg le lundi 4 octobre 1841, fille de Maximilien Joseph de Leuchtenberg (1817-1852), Prince von Eichstadt, et de Maria Nikolaïevna Romanov-Holstein-Gottorp (1819-1876), Grande duchesse de Russie.



Naissance de Marie Sophie Amélie de Wittelsbach

Marie Sophie Amélie de Wittelsbach surnommée par ses contemporains l'héroïne de Gaëte naît en 1841, fille de Maximilien Joseph de Wittelsbach et de Marie Louise de Bavière.



Naissance de Maximilien Édouard Hirsch Kann

Maximilien Édouard Hirsch Kann naît à Francfort-sur-le-Main le 8 juin 1842, fils d'Eduard Jakob Hirsch Kann (1801-1866) et de Stéphanie Beer (1818-1889).



Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais Président de l'Académie des Arts

Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais et Marie Nicolaïevna de Russie sont passionnés par les arts, les causes artistiques et charitables.

Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais se fait une réputation de scientifique.

Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais est nommé président de l'Académie des Arts en 1843, tandis que Marie Nicolaïevna de Russie e se pose en protectrice des arts.



Mariage d'Auguste de Saxe-Cobourg-Kohary avec Clémentine d'Orléans

Au sein de sa famille, Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary est réputé niais et fanfaron.

Ses fiançailles avec la brillante Clémentine d'Orléans, fille de Louis-Philippe Ier de France, sont plusieurs fois compromises à cause du jugement négatif que portent sur lui plusieurs de ses parents.

Pourtant, le prince est bel homme et Clémentine, qui désespère de trouver un jour un mari, tombe véritablement amoureuse de lui.

Auguste Louis Victor de Saxe-Cobourg-Kohary épouse au château de Saint-Cloud le 20 avril 1843 Clémentine d'Orléans (1817-1907), fille de Louis-Philippe Ier de France et de Louise-Marie-Amélie de Bourbon-Siciles. Leurs enfants sont :

Ce mariage prestigieux du prince renforce considérablement sa position à Vienne.

Après leur mariage, Auguste de Saxe-Cobourg-Kohary et Clémentine d'Orléans parcourent l'Europe et visitent notamment le Portugal, la Belgique, l'Angleterre, Cobourg et la Hongrie où règnent leurs parents.



Naissance de Mathilde Louise en Bavière

Mathilde Ludovica de Wittelsbach ou Mathilde Louise en Bavière dite Spatz ou Moineau naît à Munich le samedi 30 septembre 1843, fille de Maximilien Joseph de Wittelsbach et de Marie Louise de Bavière.



Naissance de Louis II de Bavière

Ludwig Otto Frederik Wilhelm von Wittelsbach ou Louis II de Bavière naît à Nymphenburg près de Munich le 25 août 1845, fils de Maximilien II de Bavière et de Marie de Hohenzollern.

Charles-Théodore en Bavière est un des rares amis d'enfance de Louis II de Bavière



Mariage de Léon Ephrussi avec Mina Landau

Léon Ephrussi épouse Minna ou Mina Landau (à Brody 1824-à Paris 1888). Leurs enfants sont :



Naissance de Sophie Charlotte Augustine de Wittelsbach

Sophie Charlotte Augustine de Wittelsbach naît à Possenhofen près de Munich le 23 février 1847, fille de Maximilien Joseph de Wittelsbach et de Marie Louise de Bavière.


Maximilien II de Bavière

Liaison de Louis Ier de Bavière avec Lola Montez

Abdication de Louis Ier de Bavière

Maximilien II de Bavière Roi de Bavière

Devenu impopulaire à cause de sa liaison avec Lola Montez, Louis Ier de Bavière est contraint d'abdiquer le 20 mars 1848 en faveur de Maximilien II de Bavière, son fils.

Maximilien II de Bavière devient Roi de Bavière en 1848.



Naissance d'Othon Ier de Bavière

Othon Ier de Bavière ou de Wittelsbach naît le 27 avril 1848, fils de Maximilien II de Bavière et de Marie de Hohenzollern.

Louis II de Bavière, son frère, enfant, le traite de vassal.



Mariage de Maximilien II de Bavière avec Marie de Hohenzollern

Maximilien II de Bavière épouse en 1848 Frédérique Françoise Auguste Marie Hedwige de Prusse (1825-1889), dite Marie de Prusse ou Marie de Hohenzollern. Leurs enfants sont :



Mort de Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este

Alors qu'il rend visite à Maximilien Joseph d'Autriche-Este, son frère, Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este meurt au château d'Ebenzweier, près d'Altmünster le 5 novembre 1850 après deux mois de souffrances.



Mort de Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais

Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais meurt en 1852.

Marie Nicolaïevna de Russie, son épouse, lui succède au poste de présidente de l'Académie des arts.

Marie Nicolaïevna de Russie se consacre avec ardeur au mécénat et à ses collections d'art.


Marie Nicolaïevna de Russie - Comtesse Stroganov - par Franz Xaver Winterhalter - 1857 - au musée de l'Ermitage

Mariage de Grigori Alexandrovitch Stroganov avec Marie Nicolaïevna de Russie

Grigori Alexandrovitch Stroganov est le fils d'Alexandre Grigorievitch Stroganov et de Natalia Viktorovna Kochubey.

Marie Nicolaïevna de Russie est veuve de Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais.

Grigori Alexandrovitch Stroganov (1824-1879) épouse morganatiquement en 1854 Marie Nicolaïevna de Russie. Leurs enfants sont :

Ce mariage est tenu secret jusqu'au décès de Nicolas Ier de Russie en 1855.


François-Joseph Ier d'Autriche en 1853 Élisabeth Amélie Eugénie de Wittelsbach - Sissi- en 1865

Mariage de François-Joseph Ier d'Autriche avec Élisabeth Amélie Eugénie de Wittelsbach

François-Joseph Ier d'Autriche épouse à Vienne le 24 avril 1854 Élisabeth Amélie Eugénie de Wittelsbach, fille de Maximilien Joseph de Wittelsbach et de Marie Louise de Bavière. Leurs enfants sont :



Visite de Maximilien II de Bavière au château de Fontainebleau

Maximilien II de Bavière séjourne au château de Fontainebleau du 17 au 24 mai 1857.


Ferdinand Joseph Maximilien d'Autriche et Marie Charlotte de Belgique au début de leur mariage

Mariage de Ferdinand Joseph Maximilien d'Autriche avec Marie Charlotte de Belgique

Ferdinand Joseph Maximilien d'Autriche épouse le 27 juillet 1857 Marie Charlotte de Belgique.



Mariage de Georges Ier de Saxe avec Marie-Anne du Portugal

Georges Ier de Saxe épouse le 11 mai 1859 Marie-Anne du Portugal. Leurs enfants sont :


Louis-Marie des Deux-Siciles - vers 1870 Mathilde Louise en Bavière

Mariage de Louis-Marie des Deux-Siciles avec Mathilde Louise en Bavière

Louis-Marie des Deux-Siciles épouse à Munich le mercredi 5 juin 1861 Mathilde Louise en Bavière, fille de Maximilien Joseph de Wittelsbach et de Marie Louise de Bavière. Leur enfant est :



Louis III de Bavière Sous-lieutenant au 6e bataillon de chasseurs

En 1861, Louis III de Bavière commence une carrière militaire et son oncle, le Roi Maximilien II de Bavière, le nomme sous-lieutenant au 6e bataillon de chasseurs.


Arrivée des Français à Vera-Cruz - sous le commandement de Jurien de la Gravière - L'Illustration 1862

Arrivée des Britanniques et des Français au Mexique

Convention de Soledad

Départ des Britanniques et des Espagnols du Mexique

Les Britanniques envoient 700 marines à bord d'une escadre formée de 2 vaisseaux et de 4 frégates commandées par l'amiral Dunlop qui débarquent à Vera-Cruz le 4 janvier 1862.

Le 8 janvier 1862, les Français arrivent avec l'escadre de l'amiral Jurien de La Gravière avec :

amenant les prémices du corps expéditionnaire :

Sous le commandement du général Charles Ferdinand Latrille de Lorencez, il comprend :

Une légion belge de 4 000 hommes accompagne les Français sous le commandement du lieutenant-colonel Van der Smissen.

Le général Prim, représentant les 3 puissances alliées, rencontre le 19 février 1862 l'envoyé du gouvernement mexicain.

La convention de Soledad est signée par :

L'accord prend acte de la présence alliée et renvoie le problème épineux des dettes à une rencontre prévue le 15 avril à Orizaba.

Connue à Paris mi-mars 1862, le gouvernement de Napoléon III désapprouve la convention.

Les anglais et les espagnols, moins engagés vis-à-vis des discussions avec Ferdinand Joseph Maximilien d'Autriche, retirent leurs troupes.

Anglais et Espagnols retournent au port de Veracruz et quittent le pays dès le 24 avril 1862 laissant les français poursuivre seuls l'expédition.

En 1862, Élie-Frédéric Forey est choisi pour remplacer Charles Ferdinand Latrille de Lorencez à la tête du corps expéditionnaire au Mexique.

Il y fait preuve de ses limites.

Le bataillon de Louis Charles Auguste Morand échoue devant le premier assaut de Puébla.

Grâce à François Achille Bazaine, Élie-Frédéric Forey prend Puébla.

Julien Léon Loizillon n'est pas tendre avec Élie-Frédéric Forey au Mexique :



Louis III de Bavière Étudiant

En 1862, Louis III de Bavière entre à l'Université Louis Maximilien de Munich où il étudie le droit et l'économie.


Guillaume de Bade Marie Louise de Leuchtenberg

Mariage de Guillaume de Bade avec Marie Louise de Leuchtenberg

Guillaume de Bade épouse le mercredi 11 février 1863 Marie Louise de Leuchtenberg. Leurs enfants sont :

Guillaume de Bade est général dans l'armée prussienne.


Louis II de Bavière

Mort de Maximilien II de Bavière

Louis II de Bavière Roi de Bavière

Maximilien II de Bavière meurt le 10 mars 1864. Il est inhumé à l'église des Théatins à Munich auprès de son grand-père le Roi Maximilien Ier Joseph de Bavière.

Maximilien II de Bavière mène dans son Royaume une politique libérale et cherche à unir autour de la Bavière les petits États allemands face à la Prusse et à l'Empire d'Autriche.

Maximilien II de Bavière aime les lettres et s'entoure de scientifiques dont il promeut les travaux, dont ceux de Gregor Mendel qui, étudiant des petits pois découvrira les lois de l'hérédité, mais aussi ceux de Charles Liebig qui fut à l'origine de la chimie agricole et invente le chloroforme.

Louis II de Bavière devient Roi de Bavière en 1864.

Les Bavarois accueillent avec liesse ce jeune Roi à la beauté fascinante.

Dès le début de son règne, il a la tâche de gérer la politique audacieuse d'Otto von Bismarck.



Ferdinand Joseph Maximilien d'Autriche Empereur du Mexique

Ferdinand Joseph Maximilien d'Autriche devient Empereur du Mexique en 1864.



Mariage de Philippe de Saxe-Cobourg avec Marie Louise de Hohenzollern-Sigmaringen

Philippe de Saxe-Cobourg épouse en 1865 ou en 1867 Marie Louise de Hohenzollern-Sigmaringen. Leurs enfants sont :


Exécution de Maximilien – Image d'Épinal Exécution de Maximilien – par Manet en 1868

Mort de Ferdinand Joseph Maximilien d'Autriche

Mort de Miguel Miramon

Mort de Tomas Mejia

En juin 1867, Ferdinand Joseph Maximilien d'Autriche se considère comme devenu Mexicain.

Il se croit capable de maintenir l'Empire Mexicain sans aide étrangère.

Il refuse d'abdiquer et se réfugie dans Santiago de Querétaro.

Bientôt cerné par les troupes de Benito Juarez, il se rend.

Maximilien pense naïvement qu'il aurait le droit d'être conduit à Veracruz et rembarqué sur le premier navire en partance pour l'Europe.

Tout au contraire, il est condamné à mort.

Ferdinand Joseph Maximilien d'Autriche meurt à Querétaro au Mexique le 19 juin 1867 sous les balles des républicains de Benito Juarez.

Miguel Miramon et Tomas Mejia, d'origine indigène, ses généraux meurent également fusillés.


Sophie-Charlotte de Wittelsbach

Mariage de Ferdinand Philippe Marie d'Orléans avec Sophie Charlotte Augustine de Wittelsbach

Ferdinand Philippe Marie d'Orléans est en exil.

Ferdinand Philippe Marie d'Orléans épouse à Possenhofen le 28 septembre 1868 Sophie Charlotte Augustine de Wittelsbach, fille de Maximilien Joseph de Wittelsbach et de Marie Louise de Bavière. Leurs enfants sont :

Le couple désargenté s'installe en Angleterre, dans la demeure du Duc de Nemours.



Mariage de Maximilien Édouard Hirsch Kann avec Betty Ephrussi

Maximilien Édouard Hirsch Kann épouse Betty Ephrussi. Leur enfant est :



Naissance de Fanny Kann

Fanny Kann naît à Anvers le 6 octobre 1870, fille de Maximilien Édouard Hirsch Kann et de Betty Ephrussi.



Naissance de Philippe Emmanuel Maximilien Marie Eudes d'Orléans

Ferdinand Philippe Marie d'Orléans est soupçonnés à tort de préparer avec les deux ex-souverains le rétablissement des Bourbons sur le trône des Deux-Siciles.

Pour ne pas causer d'embarras à leurs parents, Ferdinand Philippe Marie d'Orléans et Sophie Charlotte Augustine de Wittelsbach quittent l'Italie et s'installent à Méran et à Mentelberg, dans le Tyrol autrichien (actuellement en Italie).

Philippe Emmanuel Maximilien Marie Eudes d'Orléans naît à Orbermais ou Méran le 18 janvier 1872, fils de Ferdinand Philippe Marie d'Orléans et de Sophie Charlotte Augustine de Wittelsbach.

Louis Charles Philippe Raphaël d'Orléans et Ferdinand Philippe Marie d'Orléans, son fils, sont alors à Paris pour préparer la venue de leur famille.


Eugène de Wurtemberg avec Vera Constantinovna de Russie

Mariage d'Eugène de Wurtemberg avec Vera Constantinovna de Russie

Eugène de Wurtemberg épouse à Stuttgart le 8 mai 1874 Vera Constantinovna de Russie. Leurs enfants sont :

Alexandre II de Russie, l'oncle de Vera Constantinovna de Russie, est présent.

Il dote sa nièce d'un million de roubles.

Le couple s'installe dans une grande maison à Stuttgart.

Vera Constantinovna de Russie demeurera au Wurtemberg qu'elle considére désormais comme son véritable pays.



Mariage de Maximilien Édouard Hirsch Kann avec Saraline Koenigswarter

Maximilien Édouard Hirsch Kann est veuf de Betty Ephrussi.

Maximilien Édouard Hirsch Kann épouse Paris IXe le 15 juin 1874 Saraline Koenigswarter (1849-1919). Leurs enfants sont :

Les témoins sont  :



Liaison de Sophie Charlotte Augustine de Wittelsbach

Sophie Charlotte Augustine de Wittelsbach a une liaison en 1886 avec un médecin marié et père de famille.

Sophie Charlotte Augustine de Wittelsbach songe alors à quitter Ferdinand Philippe Marie d'Orléans, son époux, et ses enfants : Louise Victoire Marie Amélie Sophie d'Orléans et Philippe Emmanuel Maximilien Marie Eudes d'Orléans.

Elle projette de s'enfuir en Suisse mais l'épouse du médecin crée un scandale et le couple adultérin doit rompre.

Sur les conseils de Charles-Théodore en Bavière, son frère, Sophie Charlotte Augustine de Wittelsbach est placée par Ferdinand Philippe Marie d'Orléans dans le sanatorium de Docteur Richard von Kraft-Ebing, spécialiste des troubles sexuels, sanatorium situé à Mariagrün près de Graz en Autriche.

Après 5 mois de traitement, Sophie Charlotte Augustine de Wittelsbach retrouve Ferdinand Philippe Marie d'Orléans, son époux à Mentelberg.

Lucide mais non dénué d'humour, Charles-Théodore en Bavière prétend nous avons tous un grain dans la famille !.



Mariage d'Otto de Habsbourg-Lorraine avec Marie-Josèphe de Saxe

Otto de Habsbourg-Lorraine épouse en 1886 Marie-Josèphe de Saxe (1867-1944), fille de Georges de Saxe, Roi de Saxe, et de Marie-Anne. Leurs enfants sont :



Divorce de Maximilien Édouard Hirsch Kann et de Saraline Koenigswarter

Maximilien Édouard Hirsch Kann et Saraline Koenigswarter divorcent le 3 août 1888.



Mort de Maximilien Joseph de Wittelsbach

Maximilien Joseph de Wittelsbach meurt à Munich le 15 novembre 1888 d'une attaque d'apoplexie.

Il est inhumé dans la nécropole familiale à l'abbaye de Tegernsee.



Mariage de Philippe Emmanuel Maximilien Marie Eudes d'Orléans avec Louise de Maillé de la Tour Landry

Philippe Emmanuel Maximilien Marie Eudes d'Orléans épouse secrètement en 1891 Louise de Maillé de la Tour Landry (1873-1893). Leur enfant est :



Mort de Marie Louise de Bavière

Marie Louise de Bavière meurt à Munich le 26 janvier 1892.

Veuve, Marie Louise de Bavière révèle que Maximilien Joseph de Wittelsbach, son époux, n'eut aucune attention pour elle avant leurs noces d'or.



Mariage de Philippe Emmanuel Maximilien Marie Eudes d'Orléans avec Henriette Marie Charlotte Antoinette de Belgique

Philippe Emmanuel Maximilien Marie Eudes d'Orléans est veuf de Louise de Maillé de la Tour Landry.

Philippe Emmanuel Maximilien Marie Eudes d'Orléans épouse à Bruxelles le 12 février 1896 Henriette Marie Charlotte Antoinette de Belgique. Leurs enfants sont :


Sophie Chotek

Mariage de François-Ferdinand d'Autriche avec Sophie Chotek

François-Ferdinand d'Autriche épouse en la chapelle du château de Reichstadt en Bohême le 28 juin ou 1er juillet 1900 Sophie Chotek. Leurs enfants sont :

Le couple, très uni, vivra à l'écart de la cour.

Sophie Chotek est la Princesse souveraine de Hohenberg, aujourd'hui Zákupy en République tchèque.



Mort de Maximilien Édouard Hirsch Kann

Maximilien Édouard Hirsch Kann est Banquier à Paris.

Maximilien Édouard Hirsch Kann meurt à Vevey dans le canton de Vaud le 4 mars 1901.



Naissance de Charles Philippe d'Orléans

Charles Philippe Emmanuel Ferdinand Louis Gérard Joseph Marie Ghislain Baudoin Christophe Raphaél Antoine d'Orléans ou Charles Philippe d'Orléans naît à Neuilly-sur-Seine le 4 avril 1905, fils de Philippe Emmanuel Maximilien Marie Eudes d'Orléans et d'Henriette Marie Charlotte Antoinette de Belgique.


Philippe Emmanuel Maximilien Marie Eudes d'Orléans

Mort de Ferdinand Philippe Marie d'Orléans

Philippe Emmanuel Maximilien Marie Eudes d'Orléans Duc de Nemours

Ferdinand Philippe Marie d'Orléans meurt au château de Belmont à Wimbledon le 29 juin 1910.

Son corps et celui de Sophie Charlotte Augustine de Wittelsbach, son épouse, sont aujourd'hui réunis dans la chapelle royale des Orléans à Dreux.

Philippe Emmanuel Maximilien Marie Eudes d'Orléans devient Duc titulaire de Nemours.


Charles Philippe d'Orléans

Mort de Philippe Emmanuel Maximilien Marie Eudes d'Orléans

Charles Philippe d'Orléans Duc de Nemours de Vendôme et d'Alençon

Philippe Emmanuel Maximilien Marie Eudes d'Orléans meurt à Cannes le 1er février 1931.

Charles Philippe d'Orléans devient Duc de Nemours de Vendôme et d'Alençon.


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