Listes Recherche par nom de personne, de lieu,... Recherche par Année Carte

Page précédente Accueil du site Mode d'emploi Nous écrire



De l'année à l'année
Sans mise en forme











Événements contenant la ou les locutions cherchées



1023 événements affichés, le premier en 67 - le dernier en 2017


Crucifixion de Pierre peinte par Le Caravage Lin Pape

Mort de Saint Pierre premier Pape

Lin Pape

Saint Pierre meurt en 67 en martyr, crucifié la tête en bas par "humilité" vis-à-vis de Jésus ("Croix de Saint-Pierre") à l'emplacement du mont Vatican ou sur les pentes du Janicule (emplacement marqué par Saint-Pierre-in-Montorio).

À l'issue d'une campagne de fouilles, sa tombe a été retrouvée dans les années 1940 et officiellement reconnue comme telle par le pape Paul VI en 1964. On peut la visiter, sur demande ; elle se trouve exactement sous la coupole de Michel-Ange. celle-ci a été bâtie au-dessus de l'emplacement de l'autel médiéval, qui lui-même englobait un autel paléochrétien construit au-dessus de la tombe. De fait, pour bâtir la première basilique Saint-Pierre au-dessus de la tombe apostolique, Constantin avait accepté la contrainte d'immenses travaux d'arasement et de la désaffectation d'un cimetière. Les reliques même de saint Pierre ont probablement été découvertes, emballées dans un tissu antique de pourpre et d'or. Elles ont été remises dans le "mur rouge" qui fait partie de la tombe antique de l'apôtre.

Dans la tradition catholique, Lin (en latin Linus) devient le deuxième Pape en 67.

Si l'on en croit Irénée de Lyon, il aurait reçu des apôtres eux-mêmes la charge d'évêque de Rome, après avoir secondé Pierre.

Lin serait originaire d'Étrurie. Cependant, en pays catalan, une légende veut qu'il soit originaire de Talau, minuscule village des Pyrénées-Orientales aujourd'hui annexé à la commune d'Ayguatébia.



Promulgation de la loi Gombette

Organisation de royaume des Burgondes

Gondebaud de Burgondie sait se concilier à la fois le soutien des Romains de son royaume et de l'ensemble des Burgondes.

Il promulgue le 29 mars 502 l'œuvre majeure de son règne : la loi Gombette (lex romana burgundionum).

Cette loi, initialement composée de 88 titres, relève avant tout du droit territorial Romain : elle n'est pas seulement une loi personnelle germanique.

Enfin, elle met l'accent sur l'égalité entre Gallo-romains et Burgondes.

Il conserve aux uns et aux autres les juges de leur nation et certaines de leurs lois que la loi Gombette n'abrogeait pas.

Voici quelques-uns uns des articles de cette loi :

Outre la codification des lois, Gondebaud de Burgondie organise son royaume.

Il favorise la fusion des habitants gaulois et burgondes, qui se sentent unis autour d'un même roi et d'une même entité.

Les mariages entre les 2 peuples se réalisent dans toutes les couches sociales, et donnent naissance à une nouvelle société.

C'est aussi à cette époque que des clercs fabriquent le mythe du cycle de Bourgogne, en rattachant artificiellement les saints bourguignons du IIe et IIIe siècles dans une même logique d'union.

Or tous ces personnages, avaient un seul point commun, la transmission de leur foi, mais pas de contact entre-eux.

Le roi provoque aussi des débats théologiques entre les prêtres ariens et catholiques.

Il inspire à se convertir mais ne le fera jamais.

Gondebaud de Burgondie soutient son épouse Carétène qui fait construire une église dédiée à saint-Michel à Lyon.


Statue de saint Géry au tympan du portail de l'hôtel de ville de Bruxelles

Naissance de Bruxelles

Selon la légende, Géry de Cambrai aurait chassé un dragon dont l'antre était situé là où fut construite par la suite l'Impasse du Dragon.

Géry de Cambrai élève une chapelle à saint Michel (plus tard cathédrale Saints-Michel-et-Gudule), qui deviendra bientôt une église et donnera naissance à la ville de Bruxelles.



Lancement du culte de Saint-Michel

Grimoald Ier de Bénévent lance en Lombardie le culte de saint Michel vers 650.

Les Lombards le perçoivent comme un saint guerrier protecteur de leur peuple.

Il a probablement remplacé leur ancien dieu de la guerre, Wotan ou Odin, christianisé en saint Michel.



Siège de Bénévent

En 663, Romuald Ier de Bénévent est assiégé dans Bénévent par Constant II le Pogonat, l'empereur byzantin, en personne.

Barbat de Bénévent promet la victoire lombarde et la levée du siège si Romuald Ier de Bénévent et les Lombards acceptent la religion chrétienne.

Constant II le Pogonat est chassé grâce à l'intervention de Grimoald Ier de Bénévent, son père, venu précipitamment en aide de Pavie, capitale lombarde.

À partir de cet épisode, mêlant probablement mythes et réalités, l'évangélisation du duché lombard va s'accélérer.

Grimoald Ier de Bénévent est resté Arien encore imprégné de paganisme lombard.

Romuald Ier de Bénévent décide de se convertir au catholicisme et commence la conversion de ses sujets lombards et bulgares, restés païens, ariens, ou encore plus ou moins attachés à leurs croyances ancestrales.

Romuald Ier de Bénévent propage le culte de saint Michel, amorcé par son père Grimoald Ier de Bénévent.

Sous son autorité, le sanctuaire de l'Archange et le siège de Sipontum passent sous la juridiction de l'évêque de Bénévent, Barbat de Bénévent purifie le culte de Saint Michel qui est en train de se répandre parmi les Lombards.

Grâce à Barbat de Bénévent, le culte envers Saint Michel devient vite l'un des facteurs de l'unification religieuse des Lombards.

L'Archange Saint Michel commence à être considéré comme le protecteur des Lombards, qui, dans la grotte du Mont-Gargan, trouvent leur sanctuaire national.

Romuald Ier de Bénévent fait exécuter à l'intérieur du sanctuaire.



Mort de Grimoald Ier de Bénévent

Garibald de Lombardie Roi des Lombards

Déposition de Garibald de Lombardie Roi des Lombards

Pertharite de Lombardie Roi des Lombards

Catholicisme religion officielle du royaume des Lombards

Grimoald Ier de Bénévent meurt naturellement en 671. Sa mort marque le début de la puissance de la noblesse face au pouvoir royal.

Grimoald est resté un arien fortement imprégné de paganisme lombard, malgré son union avec une princesse catholique. Il ne se sent que très peu concerné par la religion en général et reste assez hostile à l'Église et à la Papauté. Il est cependant à l'origine du culte de Saint-Michel parmi les Lombards, ces derniers le percevant comme un saint guerrier protecteur de leur peuple qui a probablement remplacé leur ancien dieu de la guerre, Wotan (ou Odin).

Garibald de Lombardie, fils de Grimoald Ier de Bénévent, devient Roi des Lombards en 671. Roi arien, il est renversé au bout de 3 mois de règne par Pertharite de Lombardie, rentré d'exil, et ses partisans catholiques. Pertharite de Lombardie prend enfin le pouvoir et remonte sur le trône lombard

Garibald de Lombardie est exilé ou assassiné.

Pertharite de Lombardie installe l'orthodoxie romaine dans le royaume et fait du catholicisme la religion officielle du royaume en 671, sans pour autant que les relations politiques lombardes avec Rome s'améliorent durablement. Pertharite de Lombardie ne reconnaît pas l'autorité du Pape Vitalien.

Pertharite de Lombardie signe la paix avec les Byzantins.

Romuald Ier de Bénévent hérite naturellement du duché de Bénévent.


Le chef de Saint Aubert

Construction du Mont-Saint-Michel

Le Mont Tombe est un rocher escarpé qui s'élève dans une baie formée par la réunion des côtes de la Normandie et de la Bretagne.

En 708, Aubert, Évêque d'Avranches, reçoit 3 fois, au cours de son sommeil, l'ordre de l'Archange Saint-Michel de faire ériger sur le Mont Tombe une église en son honneur.

Vu l'état de cette pointe rocheuse, à peine rattachée au continent, couverte de broussailles et de ronces et seulement habitée, outre les bêtes sauvages, par quelques ermites, il juge cela impossible et pense d'abord à un tour du malin.

Ce n'est que la troisième fois qu'il obéit après que l'archange, afin de mettre fin à ces hésitations, appuya fortement le doigt sur son front et y laissa une empreinte.

Aubert se réveille avec un creux sur le front et comprend la véracité de l'ordre du saint.

Ce crâne, aussi appelé Chef de Saint-Aubert, est conservé aujourd'hui dans le trésor de la basilique Saint-Gervais-et-Saint-Protais d'Avranches et porte les traces d'un tel stigmate.

Des événements le guident dans sa tâche :

Une source est trouvée, un puits creusé.

Il faut encore arracher une pierre cultuelle païenne.

Aubert fait construire un sanctuaire circulaire en forme de grotte formé de morceaux de roc grossièrement empilés pouvant contenir une centaine de personnes.



Naissance du Mont-Saint-Michel

Aubert envoie des moines au sanctuaire du Mont Gargano en Italie, dédié à saint Michel, chercher des reliques du lieu.

Les émissaires reviennent avec un fragment de l'autel où Saint-Michel est apparu et un morceau de son manteau. Ces reliques sont religieusement placées dans l'église.

Le 16 octobre 709, Aubert, Évêque d'Avranches, fait la dédicace de l'église dédiée à l'archange Saint-Michel et y installe un chapitre de 12 chanoines.

Le Mont Tombe devient le Mont-Saint-Michel-au-péril-de-la-Mer ou Mons Sancti Michaeli in periculo mari.

Les restes de l'oratoire ont été retrouvés dans la chapelle Notre-Dame-Sous-Terre. Ce sanctuaire abritait le tombeau d'Aubert et certainement les reliques ramenées du Mont-Gargan.

La chapelle Notre-Dame-Sous-Terre est aujourd'hui sous la nef de l'abbatiale.

Les chanoines se montrent, durant le premier siècle de leur institution, fidèles à leur mission. Leur montagne devient à la fois un lieu de culte de l'archange Saint-Michel et d'étude.



Reconstruction de l'abbaye de Honau

Tuban et Benedictus sont les fondateurs de l'abbaye de Honau sur une île du Rhin, au nord de Strasbourg.

Ce monastère sert de halte et de base de repos pour les Irlandais partant en direction de la Hesse et de Mayence.

En 721, Adalbert d'Alsace reconstruit l'abbaye de Honau et le place sous la protection de l'Archange Saint-Michel.



Mort de Waïfre de Gascogne Duc d'Aquitaine et de Vasconie

Mort d'Aznair Remistan de Gascogne

Loup II de Gascogne Duc de Vasconie

Pépin III le Bref s'empare de Bordeaux et réussit à capturer la mère, la sœur et les nièces de Waïfre de Gascogne.

Sur le point de rendre les armes, Waïfre de Gascogne meurt en Périgord le 2 juin 768 assassiné.

Pépin III le Bref le tue de ses propres mains. D'autres disent qu'il est assassiné par Waratton, un de ses fidèles lieutenants qui s'est rallié à la royauté franque.

Waïfre aurait été inhumé sous l'impressionnante motte féodale de Vaudu au sud-est de La Roche-Chalais entre Saint-Michel-l'Écluse-et-Léparon et Saint-Christophe-de-Double.

Aznair Remistan de Gascogne meurt en 768 par ordre de Pépin III le Bref.

L'Aquitaine repasse sous domination franque. Mais, la Vasconie reste indépendante.

Les Vascons élisent Loup de Gascogne, fils d'Eudes de Gascogne, alors âgé d'environ 53 ans, comme Duc de Gascogne.



Naissance de Michel II Psellos l'Amorien

Michel II dit Psellos (le Bègue) naît dans un milieu modeste à Amorium (Amorion) en Phrygie en 770.

Michel II Psellos l'Amorien entre dans l'armée comme simple soldat mais s'élève rapidement par son mérite au rang de général.



Mariage de Michel II Psellos l'Amorien avec Thekla

Michel II Psellos l'Amorien épouse Thekla, fille de Bardanios, stratège des Anatoliques et de Dominika. Leur enfant est :

Bardanios est probablement le frère de Bardas, lequel est le père du futur Léon V.



Mariage de Constantin VI l'Aveugle avec Marie d'Arménie

Constantin VI épouse en 788 Marie d'Arménie. Leurs enfants sont :



Mariage de Nicéphore Ier le Logothète

Nicéphore Ier le Logothète a pour enfants :



Mariage de Staurakios avec Théophano

Bataille de Pliska

Mort de Nicéphore Ier le Logothète

Blessure de Staurakios

Staurakios Empereur byzantin

Abdication de Staurakios

Michel Ier Rangabé Empereur byzantin

Mariage de Michel Ier Rhangabé avec Propopia

Staurakios ou Stauracius, fils de Nicéphore Ier le Logothète, épouse Théophano, cousine de l'impératrice Irène l'Athénienne.

Lors d'une brillante campagne menée contre les Bulgares, Nicéphore Ier le Logothète vainc le khan bulgare Krum et prend Pliska sa capitale.

Mais Nicéphore tombe dans une embuscade et est vaincu et tué le 25 juillet 811, ainsi d'une grande partie de son armée par Krum qui fait de son crâne une coupe à boire.

Staurakios, fils de Nicéphore Ier le Logothète, lui même gravement blessé par une épée au cou, réussit à s'échapper et à rejoindre Constantinople.

Les officiers survivants, espérant qu'il en réchappera proclament Staurakios empereur byzantin en juillet 811.

Paralysé par sa blessure, il ne règne qu'un mois.

Staurakios abdique le 2 octobre 811 en faveur de son beau-frère Michel Ier Rhangabé.

Michel Rhangabé, fils de Théophilacte Rangabé, drongaire de la flotte, est acclamé empereur byzantin par l'armée et le sénat dans l'hippodrome le 2 octobre 811.

Staurakios se retire dans un monastère.

Staurakios accepte le fait accompli, est tonsuré et envoyé dans un monastère.

Michel Ier Rhangabé épouse Propopia, fille de Nicéphore Ier le Logothète. Leurs enfants sont :

Faible et influençable, Michel Ier Rangabé se laisse manipuler par le patriarche Nicéphore de Constantinople et l'abbé Théodore de Stoudios, tous deux opposés sur la question du culte des images.

Michel Ier Rangabé sous l'influence de Théodore, se montre favorable aux Images.

Michel Ier Rhangabé s'empresse de révoquer les mesures fiscales de Nicéphore Ier le Logothète et, fervent partisan des images, multiplie les dons d'argent à l'Église.

Après 12 ans de négociations, Michel Ier Rhangabé reconnait à Charlemagne le titre d'empereur mais non d'empereur des Romains.

Le rêve d'un empire universel prend fin et un nouvel empire était créé en Occident.



Traité de paix d'Aix-la-Chapelle

En 812, l'Empereur byzantin Michel Ier Rangabé reconnaît Charlemagne comme empereur romain d'Occident.



Campagne des Byzantins contre les Arabes

D'origine arménienne, Léon V l'Arménien se distingue par une grande carrière militaire sous les règnes de Nicéphore Ier et Michel Ier.

En 812, Léon V l'Arménien remporte des succès importants contre les Arabes.



Prise de Mésemvria

Début novembre 812, Kroum s'empare de Mésemvria ou Mésembria.

Michel Ier Rangabé tente de combattre mais son armée se mutine et il doit faire demi-tour.


Bataille de Versinikia

Bataille de Versinikia

Abdication de Michel Ier Rangabé

Léon V l'Arménien Empereur byzantin

Michel Ier Rangabé engage l'armée byzantine à la bataille de Versinikia près d'Andrinople le 22 juin 813 demandant à Léon V l'Arménien son intervention.

Mais ce dernier tire prétexte de désaffections dans le contingent arménien placé sous ses ordres pour laisser les Bulgares massacrer les byzantins.

Michel Ier Rangabé rentre à Constantinople, où il abdique avant de se retirer, en compagnie de l'Impératrice et de leurs enfants, dans un monastère de l'île de Plati.

Michel II Psellos l'Amorien soutient son compagnon et cousin Léon V l'Arménien.

Le 11 juillet 813, les restes de l'armée demeurée à Versinikia proclament Léon V l'Arménien empereur.

Michel Ier Rhangabé est renversé et doit avec son fils se retirer dans un monastère.

La deuxième période iconoclaste commence.



Complot contre Léon V l'Arménien

Michel II Psellos prisonnier

Mort de Léon V l'Arménien Empereur byzantin

Les relations entre Léon V l'Arménien et Michel II Psellos s'enveniment.

Un complot se met en place vers 820 pour donner le trône à Michel II Psellos.

Ce dernier est emprisonné et condamné à mort en décembre 820.

Les partisans de Michel II Psellos réussissent à assassiner Léon V dans l'église Sainte-Sophie la nuit de Noël 820.



Mariage de Michel II Psellos l'Amorien avec Euphrosyne

Michel II Psellos l'Amorien épouse en secondes noces Euphrosyne, fille de Constantin VI l'Aveugle.

Euphrosyne ayant pris le voile, ce mariage engendre un conflit avec l'Église.



Dynastie amorienne

Michel II Psellos l'Amorien Empereur byzantin

Théophile associé au trône

Persécution iconoclaste

Michel II Psellos (le Bègue) l'Amorien devient empereur byzantin sous le nom de Michel II en 820.

Il est le fondateur de la dynastie amorienne.

Dès son accession au trône, Michel II Psellos l'Amorien associe son fils Théophile pour assurer la transmission du pouvoir et la légitimité de son successeur.

Devenu empereur, Michel II poursuit la persécution iconoclaste, rouverte par son prédécesseur, mais tout en faisant preuve d'une certaine modération, ce qui lui valut une certaine popularité.

Le Pape Pascal Ier ouvre à Rome un refuge pour les Grecs que la persécution des iconoclastes réduit à quitter l'Orient.



Révolte Thomas le Slavonien

Michel II Psellos l'Amorien doit faire face à la révolte d'un soldat devenu général, Thomas le Slavonien, en 822.

Pour cela Michel II obtient l'aide des Bulgares, en particulier celle d'Omortag, le fils de Krum.

Thomas, quant à lui, reçoit le soutien du calife abbasside.



Conquête de la Crète par les Arabes

Sous le règne de Michel II Psellos l'Amorien, les Arabes conquièrent la Crète en 823.

La Crète devient la base arrière de pirates pillant le pourtour des terres byzantines.



Mort de Michel II Psellos l'Amorien Empereur byzantin

Théophile Empereur byzantin

Michel II Psellos meurt en octobre 829, à l'âge de 59 ans.

Théophile, fils de Michel II Psellos l'Amorien, devient Empereur byzantin en 829.

Théophile s'attaque avec courage à la corruption de son administration et s'attelle à l'assainissement des finances.

Un incident frappe ainsi fortement ses contemporains.

Un navire ayant apporté des marchandises de Syrie dans le port de son palais Théophile fait demander à qui est destiné son chargement.

Le capitaine répond qu'il est pour l'impératrice.

Théophile fait brûler le navire et conseille à sa femme de faire ses achats au marché de Constantinople pour ne pas priver l'État des taxes qui y étaient prélevées.



Naissance de Michel III l'Ivrogne

Michel III, dit l'Ivrogne, naît en 840, fils de Théophile et de Théodora.



Mort de Théophile Empereur byzantin

Michel III l'Ivrogne Empereur byzantin

Touché physiquement par la prise de sa ville natale, Amorium, et malade, Théophile meurt le 20 janvier 842.

Dans le domaine économique, malgré la guerre, son règne correspond à une période prospère encouragée par les dépenses de l'empereur pour des grands travaux dont la restauration des murs de Constantinople et la construction d'un hôpital qui fonctionne jusqu'à la chute de l'empire byzantin.

Amateur d'art et de musique Théophile favorise la constitution d'une grande université à Constantinople et favorise l'augmentation du nombre d'ateliers de copistes.

Michel III l'Ivrogne, fils de Théophile, âgé de 3 ans, devient empereur byzantin en 842.

Théodora néglige totalement l'éducation de Michel III, son fils, qui devient rapidement un débauché.

Théodora exerce dans un premier temps la réalité du pouvoir avec l'aide de son frère le patrice Bardas.



Mort de Michel Ier Rhangabe Empereur byzantin

Michel Ier Rhangabe meurt dans l'île de Plati en 845.



Les Normands au Mont-Saint-Michel

Le Mont-Saint-Michel est alors un pèlerinage réputé.

Les Normands atteignent le Mont-Saint-Michel en 847.

Les religieux quittent le Mont.

Mais sa position au milieu des palus maritimes en fait un asile aux populations cherchant refuge contre les Normands.



Mariage de Michel III l'Ivrogne avec Eudoxie Décapolitaine

L'empereur Michel III l'Ivrogne est contraint par sa mère à épouser en 855 Eudoxie Décapolitaine ou Dékapolitissa qu'il déteste, et a pour maîtresse Eudoxie Ingérina.



Mort de Théoktistos

Michel III l'Ivrogne fait assassiner le logothète Théoktistos, conseillé de Théodora le 20 novembre 855.



Prise du pouvoir par Michel III l'Ivrogne

En 856, le Patrice Bardas incite Michel III l'Ivrogne à reprendre le pouvoir et, pour cela, à enfermer Théodora dans un couvent. En réalité c'est son oncle Bardas qui gouverne laissant son neveu à ses femmes et ses banquets.


Photios Ier de Constantinople

Déposition d'Ignace Patriarche de Constantinople

Photios Ier de Constantinople Patriarche de Constantinople

Ignace, Patriarche de Constantinople, est déposé en 858. Bien qu'étant encore simple laïc, Photios Ier, jouissant du soutien de l'empereur Michel III et du césar Bardasn est élu patriarche.

L'abdication d'Ignace ouvre une lutte d'influence à l'intérieur de l'Église, le parti d'Ignace réussissant à obtenir le soutien du pape Nicolas Ier.


Publication du Myriobiblon

Photios Ier de Constantinople, avant de devenir Patriarche de Constantinople, explique et commente des auteurs antiques, tel Aristote, et réunit le fruit de ces recherches dans son œuvre majeure la Bibliothèque, encore appelée Myriobiblon, dédiée à son frère Tarasios. C'est une collection de 280 codices (chapitres) consacrés à des auteurs antiques et chrétiens antérieurs, dont il cite des extraits ou donne des résumés. C'est grâce à cet ouvrage que l'on connaît les travaux de Ctésias, Memnon d'Héraclée, Conon, les œuvres perdues d'Arrien et de Diodore de Sicile. Il est également l'auteur d'un Lexikon, une compilation des termes et expressions remarquables qu'il notait au cours de ses lectures.



Défaite des byzantins contre les arabes

L'armée byzantine dirigée en personne par Michel III l'Ivrogne est battue par les arabes en Asie mineure en 860.



Victoire des byzantins contre les arabes

L'expansion arabe est contenue par la grande victoire en 863 de Petronas, oncle maternel de Michel III l'Ivrogne.

Par contre la Crète n'est pas reprise.



Invasion de la Bulgarie par Byzance

Baptême de Boris Ier de Bulgarie

Toutefois la Bulgarie est envahie la même année par l'Empire Byzantin pendant une période de famine et de catastrophes naturelles.

Pris par surprise, Boris est forcé de parlementer et accepte de se convertir au Christianisme selon le rite oriental, obtenant en contrepartie la paix et des concessions territoriales en Thrace.

Au début 864, Boris est baptisé en secret à Pliska par une ambassade de prêtres byzantins, avec sa famille et certains membres de la noblesse bulgare.

L'empereur Michel III étant son parrain, Boris prend Mihail ou Michel comme nom de baptême.



Mort de Bardas

Basile le Macédonien Coempereur

Basile Ier le Macédonien est d'abord simple écuyer, et devient par sa beauté et son adresse à dresser les chevaux le favori de Michel III l'Ivrogne.

Il pousse l'empereur à se débarrasser de son oncle maternel Bardas en 866.

Michel III fait de son favori le coempereur.



Mariage de Basile Ier le Macédonien avec Eudoxie Ingérina

Pour légitimer les enfants qu'il a eu avec Eudoxie Ingérina, sa maîtresse, Michel III l'ivrogne marie celle-ci avec Basile Ier le Macédonien.



Naissance de Léon VI le Sage

Léon VI Philosophos ou Léon VI, dit le Sage de, naît le 1er ou le 19 septembre 866, fils de Basile Ier, empereur byzantin et d'Eudocie Ingerina.

L'identité de son père n'est pas été formellement tranchée.

Officiellement, Léon VI est le fils de Basile Ier le Macédonien et d'Eudoxie Ingerina, sa seconde épouse.

Mais la majorité des chroniqueurs contemporains indique que Léon VI le Sage et son frère Étienne seraient nés de Michel III et d'Eudoxie Ingerina.

Toujours est-il que la jeunesse de Léon VI le Sage est troublée par les sentiments d'antipathie et de dégoût que Basile Ier le Macédonien, son père, éprouve à son égard.

Léon VI le Sage est instruit par Photios futur patriarche de Constantinople.

Il est surnommé le sage car il est moins ignorant que ses contemporains.



Mort de Michel III l'Ivrogne Empereur byzantin

Dynastie macédonienne

Basile Ier le Macédonien Empereur byzantin

Rapidement lassé du comportement de Michel III, incapable de le contrôler, Basile le fait assassiner le 25 septembre 867 par son cousin Asylaion.

Michel est inhumé au monastère de Chrysopolis, sur la côte Adriatique.

Basile Ier le Macédonien (Basilius Ier, Vasíleios A) devient seul empereur sous le nom de Basile Ier, mettant ainsi fin à la dynastie amorienne au profit de la dynastie macédonienne sous laquelle l'empire byzantin atteint son apogée.

Basile Ier est un homme sans scrupule mais un politique sage et avisé.

Il rétablit par des économies drastiques le trésor précédemment dilapidé par Michel III.

Basile Ier le Macédonien refoule méthodiquement les Arabes de l'Asie mineure.



Concile œcuménique de Constantinople

Remplacement du patriarche Photius par Ignace

De 869 à 870, le VIIIe concile œcuménique de Constantinople condamne le patriarche Photius, cousin de Michel III l'Ivrogne et rétablit Ignace comme patriarche.

Les relations avec Rome s'en trouvent améliorées, Byzance rentre ainsi dans la communion romaine.

Basile Ier le Macédonien relègue le patriarche Photius dans un couvent.

Adrien II a des démêlés avec l'empereur d'Orient Basile et avec le nouveau patriarche grec au sujet du schisme provoqué par Photius.

Adrien II se brouille avec l'empereur d'Orient, pour avoir voulu juger des évêques qui ont suivi Photius, en Carie et en Bulgarie, et qui ne relèvent donc pas de sa juridiction.



Fondation de l'abbaye de Saint-Michel de Cuxa

Miron Ier, Comte du Roussillon, crée l'abbaye de Saint-Michel de Cuxa en 879 dans le Conflent.


Baptême de Rollon

Baptême de Rollon

Bernard le Danois Baptisé

Baptême des enfants de Rollon

Mariage de Rollon avec Gisèle de France

Rollon Jarl des Normands

Rollon Comte de Rouen

Rollon se fait baptiser en 912 en la cathédrale de Rouen sous le nom de Robert, du nom de Robert Duc des Francs son parrain de baptême.

Bernard le Danois est baptisé à Rouen.

Á l'instar de sa sœur Adèle de Normandie, Guillaume Ier Longue-Épée a peut-être obtenu son nom après son baptême en 912.

Rollon reçoit de plus en mariage Gisèle de France, première fille bâtarde de Charles III le Simple et de sa première femme, âgée d'à peine 4 ans.

Rollon porte le titre de Jarl des Normands, l'équivalent scandinave de Comte, et le titre de Comte de Rouen.

Rollon et ses Vikings étendent très vite leur domination à l'ensemble de l'actuelle Normandie, tout en adoptant les mœurs féodales et la langue de leur pays d'adoption.

Durant les 6 jours qu'il passe sous les blancs habits du catéchumène, pour réparer les désolations qu'il leur avait fait subir, Rollon dote de ses largesses les établissements religieux.

Ainsi, le Mont-Saint-Michel reçoit la terre d'Ardevon. Rollon rappelle sous la règle cénobitique les chanoines que la guerre en avait éloignés, et leur confirme leurs dotations anciennes.

Mais les chanoines avaient été plongés dans l'existence dissipée des villes, ne purent se plier de nouveau à l'abstinence de la vie solitaire.



Mariage de Christophe Lécapène avec Sophie

Christophe Lécapène épouse en 919 Sophie, fille du patrice Nikétas. Leurs enfants sont :


Gisant de Rollon, dans la cathédrale de Rouen

Guillaume Ier Longue-Épée Jarl des Normands et Comte de Rouen

Mort de Rollon

Rollon associe au pouvoir son fils Guillaume Ier Longue-Épée en 927. Guillaume Ier Longue-Épée prête serment au roi de France, Raoul Ier de France.

Rollon meurt à Rouen ou à Eu à une date incertaine comprise entre 927 et 933. Il est inhumé dans la cathédrale de Rouen puis sa dépouille transféré à l'abbaye de Fécamp dans la seconde moitié du Xe siècle.

Guillaume Ier Longue-Épée poursuit la politique de restauration des monastères inaugurée par son père.

Les nombreuses possessions dont il les enrichit, ne font que développer leurs penchants mondains.

Il donne au Mont-Saint-Michel les villages de :



Insurrection bretonne contre les vikings

Contre vents et marées, Juhel-Bérenger est parvenu à se maintenir chez lui à Rennes pendant la tourmente viking.

Dans le sud-ouest de la Bretagne, éclate, à l'automne 931, la première insurrection. Les Cornouaillais massacrèrent, lors des festivités de la Saint-Michel, tous les Normands qui demeuraient là, à commencer par leur chef Felecan.

Alain Barbetorte qui traverse la Manche et Juhel-Bérenger, Comte de Rennes tentent de libérer la Bretagne, sans succès.

Alain Barbetorte prend la tête de l'insurrection, mais les Bretons doivent combattre sur 2 fronts :

Battu, Alain Barbetorte se réfugie à nouveau en Angleterre.

Même s'ils ont rétabli la situation, les Vikings de la Loire sont fragilisés.



Fondation de l'abbaye bénédictine du Mont-Saint-Michel

Richard Ier Sans Peur fait comparaître les chanoines du Mont-Saint-Michel devant lui pour leur reprocher leurs débordements et leur rappeler le caractère saint de l'abbaye du Mont-Saint-Michel.

Après s'être efforcé, en vain, de les ramener à la régularité de la vie religieuse, Richard prend la résolution, avec approbation du pape Jean XIII et du roi Lothaire, de les remplacer par un monastère de bénédictins.

En 966, Richard Ier Sans Peur se rend à Avranches, suivi d'un nombreux cortège de prélats et de seigneurs et de 30 religieux sortis des abbayes de Saint-Wandrille, de Saint-Taurin-d'Évreux et de Jumièges.

Richard Ier Sans Peur expédie un de ses officiers avec plusieurs soldats au Mont Saint-Michel, pour notifier ses ordres aux chanoines : se soumettre aux austérités de la vie claustrale en prenant l'habit de saint Benoit, ou quitter le Mont.

Seul un accepte, tandis que tous les autres abandonnent les lieux, laissant l'abbé Maynard Ier, venant de l'abbaye de Saint-Wandrille, y établir la règle bénédictine.



Mariage d'Olivier II Cabreta de Cerdagne avec Ermengarde d'Ampurias

Olivier II Cabreta de Cerdagne épouse avant le 16 août 967 Ermengarde d'Ampurias, Comtesse de Peyrepertuse, fille de Gausbert, Comte du Roussillon et d'Ampurias. Leurs enfants sont :



Voyage à Rome d'Olivier II Cabreta de Cerdagne

Olivier II Cabreta de Cerdagne fait un voyage à Rome en 968, avec Garin, abbé de Saint-Michel de Cuxa.



Siège d'Antioche

Nicéphore II Phocas charge son neveu Pierre Phocas et le stratège Michel Bourtzès du blocus d'Antioche.

Suite à une attaque surprise de Michel Bourtzès sur la garnison de la ville le 29 octobre 969 la ville est prise définitivement le 1er novembre 969 avec l'intervention de Pierre Phocas.

La reconquête d'Antioche par les Byzantins marque le couronnement de la croisade grecque.

La ville constitue pendant plus d'un siècle la place forte de l'empire dans la région.



Mort de Nicéphore II Phocas Empereur byzantin

Les suivantes de Théophano font entrer un détachement commandé par Jean Ier Tzimiskès dans le palais impérial de Boucoléon le 11 décembre 969.

Ce groupe était composé de 8 à 10 hommes dont Michel Bourtzès, stratège disgracié, Léon Pédiasomos, un autre patrice, Leo Abalantés, taxiarque, Téodore le Noir.

Ils poignardent Nicéphore pendant son sommeil.

Sa tête est tranchée et exposée en public, son corps est jeté dans la neige.

Peu après, ses restes sont ensevelis discrètement aux Saints Apôtres dans un sarcophage sur l'heroon de Constantin.

Leo Abalantés est désigné comme coupable et bouc émissaire ; il est exécuté peu après.

Une incertitude plane sur les motivations de Théophano :


Ermengarde d'Anjou

Mariage de Conan Ier le Tors avec Ermengarde d'Anjou

Conan Ier le Tors épouse au Mont-Saint-Michel en 970 ou 973 Ermangarde ou Ermenguarde ou Ermengarde d'Anjou, fille de Geoffroy Ier Grisegonelle. Leurs enfants sont :

Cette union angevine permet que les enfants à naître apparaissent comme des descendants des anciens comtes de Nantes de l'époque carolingienne.

Ermengarde d'Anjou apporte en dot des prétentions sur le Nantais.

Aucune autre épouse ne lui est connue.

Trois autres fils lui son connus :



Retraite de Pietro Ier Orseolo Doge de Venise

Vitale Candiano Doge de Venise

Pierre Ier Orseolo disparaît sans laisser de traces le 1er septembre 978.

Sa femme le laisse partir, sachant et comprenant la volonté de son époux.

Sous un faux nom, il gagne l'abbaye Saint-Michel de Cuxa dans le Roussillon et y passe le reste de sa vie dans l'expiation, la pénitence et la prière.

Vitale Candiano, frère de Pietro IV Candiano, devient le 24ème Doge de Venise élu en 978.



Don à l'abbaye Saint-Michel de Tonnerre

En 980, voyant l'abbaye de Saint-Michel sur le mont Volut, près de Tonnerre, presque ruinée, Milon III de Tonnerre en rétablit et augmente les édifices, la dote d'une portion de ses biens, et fait venir, de Sainte-Bénigne de Dijon, un fervent religieux, nommé Dodon, pour la gouverner.



Retraite de Milon III de Tonnerre

Guy II de Tonnerre

Milon III de Tonnerre devient moine à l'abbaye de Saint-Michel sur le mont Volut, près de Tonnerre en 987.

Guy II de Tonnerre, son fils, devient Comte de Tonnerre en 987.



Guillaume de Volpiano à la tête de nombreuses abbayes bourguignonnes

Après avoir beaucoup voyagé à travers l'Italie, notamment en Campanie et en Basilicate, et séjourné à Venise, Guillaume de Volpiano séjourne longtemps en Burgondie.

Il séjourne un certain temps à Cluny également.

En 990, Henri Ier de Bourgogne nomme son ami Guillaume de Volpiano, à la tête de l'abbaye de Saint-Bénigne de Dijon sur la recommandation de l'abbé Mayeul de Cluny.

Guillaume de Volpiano se voit également confier la direction de nombreuses abbayes bourguignonnes, dont Saint-Véran de Vergy et Saint-Michel de Tonnerre.



Visées de Conan Ier le Tors sur Nantes

Bataille de Conquereux

Mort de Conan Ier le Tors Comte de Rennes

Judicaël de Nantes Comte de Nantes

Geoffroi Ier de Rennes Comte de Rennes

Conan Ier le Tors qui a épousé Ermengarde, la sœur de Foulques III Nerra, veut lui enlever les terres de son comté qui s'étend jusqu'à la Mayenne et même la ville d'Angers.

Conan Ier le Tors se dit Comte de Nantes, bien que la ville soit sous les ordres d'Hamon, héritier reconnu par les Nantais et que soutient le Comte d'Anjou.

Conan Ier le Tors s'avance devant Nantes pour en faire le siège.

Hamon a le temps de prévenir Foulques III Nerra qui, avec sa rapidité habituelle, prévient ses vassaux, groupe ses troupes et descend la vallée de la Loire.

Aymery III de Thouars assiste Foulques III Nerra.

Conan Ier le Tors et Foulques III Nerra se rencontrent dans la lande de Conquereux ou Conquereuz ou Conquereuil en Loire-Atlantique qui s'étend au nord de Nantes et à l'ouest de Châteaubriant le 27 ou le 29 juin 992.

Conan arrive le premier et fait creuser une large tranchée qu'on recouvre de branchages.

Après un échange d'injures hurlées d'un camp à l'autre, les Angevins exaspérés attaquent par un tir nourri de flèches.

Conan Ier le Tors fait reculer ses Bretons.

Les Angevins se croient déjà vainqueurs, mais la cavalerie et les archers de Foulques, lancés en avant, roulent pêle-mêle dans les fosses creusés par les Bretons.

Foulques III Nerra y tombe comme les autres avec son cheval, mais se relève et fait contourner à ses troupes les fosses puis les relance en avant sur les Bretons qui s'enfuient dans le plus grand désordre.

Pas de prisonniers ! On achève les blessés, on tue et on pend les chefs.

Durant la bataille, Foulques III Nerra fait couper les mains de Conan Ier le Tors avant de l'achever par d'atroces tortures.

Au titre de bienfaiteurs, Conan Ier le Tors est inhumé en la chapelle Saint-Martin de l'abbaye du Mont Saint-Michel.

Foulques prend la tutelle du Comté de Nantes dont il confie la garde à son allié Aimery III Vicomte de Thouars.

Les Mauges sont annexées à l'Anjou.

Pris de remords à son retour à Angers, Foulques III Nerra fait une donation importante à l'église Saint-Maurice "pour le salut de son âme pécheresse et pour se faire pardonner le massacre épouvantable des chrétiens qu'il a fait tuer sur la lande".

Bien qu'il ne porte pas le titre de Comte de Bretagne, Conan Ier le Tors est tenu pour le fondateur de la dynastie de Bretagne issue de la maison des comtes de Rennes.

Judicaël de Nantes, fils naturel d'Hoël, devient Comte de Nantes en 992.

Foulques III Nerra confie la garde de Nantes à Aimery III de Thouars pendant la minorité de Judicaël de Nantes.

Compte tenu de son jeune âge le Comte d'Anjou le place sous la

Aimery III de Thouars est tuteur Judicaël de Nantes et porte alors le titre de Comte de Nantes pendant 2 ans.

Geoffroi Ier de Rennes, fils de Conan Ier le Tors, devient Comte de Rennes en 992.



Mort de Milon IV de Tonnerre

Milon IV de Tonnerre meurt en 998 ou 1016.

Il est inhumé à l'abbaye de Saint-Michel de Tonnerre.



Mariage de Richard II l'Irascible avec Judith de Bretagne

Richard II l'Irascible épouse au Mont-Saint-Michel en 1000 Judith de Bretagne, fille de Conan Ier le Tors et de Gerberge Ermengarde d'Anjou. Leurs enfants sont :



Mariage de Richard II l'Irascible avec Papie d'Envermeu

Richard II l'Irascible épouse au Mont-Saint-Michel en 1007 Papia ou Papie d'Envermeu, issue d'une famille puissamment implantée en Talou. Leurs enfants sont :



Mort de Geoffroi Ier de Rennes

Alain III Duc de Bretagne

Havoise de Normandie Régente du duché de Bretagne

Geoffroi Ier de Rennes meurt à Rome le 20 novembre 1008 (34 ans), au retour d'un pèlerinage dans cette ville.

Au titre de bienfaiteur, il est inhumé au Mont Saint-Michel.

Il laisse deux fils tout jeune : Alain III le Refru et Eudes Ier de Penthièvre sous la tutelle de leur mère Havoise de Normandie, Duchesse douairière de Bretagne qui assure la régence du duché de Bretagne.

Alain III le Refru, fils de Geoffroi Ier, devient Duc de Bretagne en 1008.



Mort de Luidger de Saxe

Luidger de Saxe meurt le 26 février 1011.

Il est inhumé dans l'église du monastère Saint-Michel à Lüneburg.



Mort d'Hildegarde de Stade

Mort de Bernard Ier de Saxe

Bernard II de Saxe Duc de Saxe

Hildegarde de Stade meurt en 1011.

Bernard Ier de Saxe meurt en 1011.

Il est inhumé dans l'église du monastère Saint-Michel à Lüneburg.

Bernard II de Saxe devient Duc de Saxe.



Thierry Abbé du Mont-Saint-Michel

Le Mont-Saint-Michel reçoit en 1024 pour abbé Thierry un disciple de Guillaume de Volpiano.



Mort d'Utto ou Udo

Gottschalk Prisonnier

Utto ou Udo est qualifié de mauvais chrétien par Adam de Brême.

Gottschalk, son fils, étudie au monastère Saint-Michel de Lunebourg.

Utto ou Udo meurt en 1028 assassiné par un déserteur saxon.

Gottschalk quitte immédiatement le Saxe.

Selon Adam de Brême : Il abandonne ses études et sa foi et pour venger la mort de son père

Gottschalk fait de terribles ravages chez les Saxons.

Gottschalk est capturé par Bernard II de Saxe.

Gottschalk est relâché mais il doit s'exiler à la cour du Danemark avec qui les slaves entretiennent des relations tour à tour cordiales et hostiles depuis le début du IXe siècle.



Donation à l'Abbaye du Mont-Saint-Michel

En 1031, Eudes Ier de Penthièvre et Alain III le Refru sont présent lors d'une donation faite à l'Abbaye du Mont-Saint-Michel.



Mort de Romain III Argyre Empereur byzantin

Michel IV le Paphlagonien Empereur byzantin

Un des valets de Romain III empoisonne son maître à la demande de Zoé Porphyrogénète dont il est amant. Romain III Argyre meurt aux bains, peut-être de la main de Zoé, le vendredi saint 12 avril 1034. Zoé installe aussitôt sur le trône son amant Michel IV le Paphlagonien.

Épileptique et hydropique, Michel IV est de santé fragile mais il sait assumer sa tâche d'Empereur. Laissant l'administration des finances à son frère aîné Jean l'Orphanotrophe, Michel IV le Paphlagonien gouverne fermement, accordant une attention particulière à l'Administration locale, aux Affaires étrangères et à l'armée.



Pèlerinage à Jérusalem de Robert le Magnifique

Mort de Drogon de Vexin Comte d'Amiens et de Vexin

Gautier III de Vexin Comte de Vexin, d'Amiens et du Maine

Mort de Robert le Magnifique

Guillaume le Conquérant Duc de Normandie

Turquetil d'Harcourt Gouverneur de Guillaume le Conquérant

Robert le Magnifique s'apprête à partir en pèlerinage à Jérusalem peut être par repentir d'avoir empoisonné son frère Richard III de Normandie.

Le départ du duc est un risque car la Normandie va se retrouver sans maître et on ne revient pas toujours vivant de ce voyage.

Avant de partir, Robert le Magnifique rassemble les grands du duché à Fécamp.

Il leur demande de reconnaître comme hériter son jeune fils Guillaume le Conquérant.

Les barons qui reprochent à Guillaume le Conquérant de ne pas être issu d'une union légitime, semblent accepter la décision ducale sur le moment mais sûrement avec réticence.

Mais Robert le Magnifique n'a pas le choix : c'est son seul enfant masculin.

Guillaume le Conquérant est placé sous la garde d'Henri Ier de France.

Robert le Magnifique part au début 1035 et prend la route terrestre pour rejoindre Rome.

L'empereur byzantin Michel IV le Paphlagonien l'accueille à Byzance.

En 1035, Drogon de Vexin accompagne Robert le Magnifique, Duc de Normandie, en pèlerinage à Jérusalem.

Drogon de Vexin meurt à Nicée en juin 1035 au retour.

Gautier III de Vexin devient Comte de Vexin, d'Amiens et du Maine.

Robert le Magnifique parvient jusqu'à Jérusalem.

Robert le Magnifique meurt à Nicée le 22 juillet 1035 sur le chemin du retour.

Robert le Magnifique semble avoir une personnalité violente et difficile.

Sa mauvaise réputation provient en partie des conditions douteuses qui lui permirent d'accéder au trône de Normandie.

Il est parfois considéré comme l'inspirateur du personnage légendaire de Robert le Diable.

Robert le Magnifique laisse comme héritier Guillaume le Conquérant, un enfant.

Profitant de sa minorité, les Richardides dirigent le duché :

Le duché sombre dans l'anarchie mais Guillaume le Conquérant, avec une force de caractère remarquable, rétablira son autorité par les armes sur la Normandie.

Turquetil d'Harcourt est gouverneur de Guillaume le Conquérant durant sa minorité.



Expédition Byzantine en Sicile

En 1038, Michel IV le Paphlagonien organise l'expédition de Sicile, dont il confie le gouvernement au général Georges Maniakès.



Bataille de Syracuse

Après la victoire de Syracuse, en 1040, l'armée byzantine s'effondre.

Michel IV le Paphlagonien rappelle alors Maniakès et confie le commandement à son beau-frère Étienne Calaphatès, qui ne peut empêcher la défaite définitive.



Campagne contre les Bulgares

Mort de Michel IV le Paphlagonien Empereur byzantin

Adoption de Michel V par Zoé Porphyrogénète

Michel V le Calfat Empereur byzantin

Malgré sa maladie Michel IV le Paphlagonien engage, en 1041, une campagne contre les Bulgares dont il rentre victorieux.

Michel IV le Paphlagonien meurt quelques jours plus tard, le 10 décembre 1041 au monastère des Saints-Cosme-et-Damien.

Zoé Porphyrogénète adopte Michel le Calfat, neveu de Michel IV le Paphlagonien.

Michel le Calfat devient empereur sous le nom de Michel V.



Zoé Porphyrogénète enfermée au couvent

Révolte populaire à Constantinople

Chute de Michel V

Michel V veut se défaire de l'influence de Zoé et l'enferme dans un couvent, mais cela provoqua une révolte populaire à Constantinople en 1042, en raison de l'attachement du peuple à la maison macédonienne.

A la chute de Michel V en 1042 Théodora Porphyrogénète est appelée par le sénat afin de partager de nouveau le trône avec sa sœur.



Renaissance de l'Université de Constantinople

Malgré les désastres successifs qui marquent son règne, Constantin IX encourage les arts et les sciences, s'entourant d'hommes capables, parmi lesquels :

C'est à ces hommes que l'on doit la renaissance, en 1045, de l'Université de Constantinople.



Fondation du chapitre de Sainte-Gudule à Bruxelles

Lambert II de Louvain fonde en 1047 le chapitre de Sainte-Gudule dans l'église Saint-Michel à Bruxelles.



Mariage de Constantin X Doukas avec Eudoxie Makrembolitissa

Constantin X Doukas épouse en secondes noces avant 1050 Eudoxie Makrembolitissa. Leurs enfants sont :



Naissance de Sviatopolk II de Kiev

Sviatopolk II de Kiev Isiaslavitch naît vers 1050, fils d'Iziaslav Ier de Kiev.

Il appartient la dynastie des Riourikides.

Sa mère est peut-être Gertrude de Pologne (épouse de son père), ou bien une esclave d'Iziaslav.

Il est baptisé du nom chrétien de Michel.



Retour de Léon IX à Rome

Envoi de Légats à Constantinople

Prisonnier, León IX tombe malade en février 1054 et ne rentre à Rome que pour y mourir.

Le schisme a pour origine le souci de la Papauté d'uniformiser les rites dans la partie sud de l'Italie, récemment conquise par les Normands sur les Byzantins. Il se heurte à l'opposition du patriarche de Constantinople, Michel Cérulaire (Keroularios), tout aussi soucieux de les uniformiser dans le domaine du patriarcat de Constantinople. La pierre d'achoppement est l'usage du pain non levé en Occident, mais notons aussi comme autres points de litige :

Michel Cérulaire (Keroularios), patriarche de Constantinople, abhorrant la suprématie pontificale, inspire un document à diffuser à "tous les évêques des Francs et au vénérable pape lui-même", qui condamne violemment certaines pratiques de l'Église romaine, entachées de péché et de judaïsme.

Suit un échange de lettres maladroites où est soulevée l'œcuménicité du patriarcat de Constantinople, alors que l'empereur Constantin IX le Monomaque est partisan d'une alliance avec Rome et se veut conciliant.

Cela aboutit à l'envoi par Léon IX d'une délégation à Constantinople composée de :

Ces derniers, ayant combattu à Civitate contre les Normand, gardent une amère rancune contre les Byzantins qui ne sont pas venus se battre, ce qu'ils assimilent à une trahison.



Grand Schisme d'Orient

Les représentants de Léon IX arrivent à Constantinople en avril 1054. La nouvelle de la mort du Pape arrive peu après. Humbert et ses collègues, représentants personnels de Léon IX, se trouvent privé du fait de sa mort de tout statut officiel mais ils restent à Constantinople.

Humbert de Moyenmoûtier et Michel Cérulaire sont tout aussi susceptibles l'un que l'autre. Michel Cérulaire émet des doutes sur la validité du mandat des légats. Le débat tourne à l'échange de propos franchement injurieux. Humbert soulève le problème du Filioque.

À 3 heures de l'après-midi, le 16 juillet 1054, en présence de tout le clergé assemblé pour l'eucharistie, les légats entrent dans Sainte-Sophie et montent vers l'autel sur lequel ils déposent solennellement une bulle papale d'excommunication de Michel Cérulaire , puis sortent et secouent symboliquement la poussière de leurs chaussures. Deux jours plus tard, ils partent pour Rome.

Le 24 juillet, le synode permanent byzantin réplique en jetant l'anathème sur les légats. Le pape n'y est pas mis en cause.

Les excommunications, tant latines que grecques, étaient dirigées personnellement contre les dignitaires en faute plutôt que contre les Églises qu'ils représentaient. Aucune à l'époque ne fut considérée comme facteur d'un schisme permanent.

Après la rupture, l'empire d'Occident se fait appeler "Saint Empire romain" (sacrum imperium) pour se distinguer de l'empire orthodoxe d'Orient.

La basilique Sainte Sophie devient l'un des cœurs de l'orthodoxie.



Mort de Théodora Porphyrogénète Impératrice Byzantine

Michel VI Stratiotique Empereur byzantin

Théodora Porphyrogénète meurt le 30 août 1056. Avec elle s'éteint la dynastie macédonienne.

Selon Skylitzès, Michel VI Bringas Stratiotique, un général déjà âgé est amené sur le trône par les eunuques du palais et le syncelle León en août 1056 alors que Théodora était encore agonisante. Skylitzès qui l'appelle d'ailleurs "le Vieux", nous apprend que c'était un homme simple et qu'il n'a guère fait plus que s'occuper des caisses de l'armée jusque là. Michel VI Stratiotique est proclamé empereur byzantin le 31 août 1056. Michel est un lointain parent du parakoimomène Joseph Bringas, ministre de Romain II. Il a été logothète du stratiotikôn, ce qui pourrait expliquer son nom. Stratiotikos signifie le belliqueux. Il est certainement choisi à cause de son âge, afin de laisser le champ libre aux fonctionnaires et aux eunuques à qui il a d'ailleurs juré de ne jamais rien faire sans leur accord.



Révolte du proèdre Théodose

Théodose exilé

Michel VI Stratiotique doit immédiatement faire face à la révolte du proèdre Théodose, cousin germain de l'empereur Constantin IX le Monomaque, qui considère que le trône lui revient. Mal préparée et ne recevant pas le soutien du patriarche Michel Ier Cérulaire, la révolte de Théodose est un échec. Il est exilé à Pergame.

Michel VI Stratiotique n'a pas de finesse politique et ne sait pas maintenir l'équilibre entre l'aristocratie et l'armée : pour gouverner il désire s'appuyer sur la noblesse civile. Cela suscite une violente hostilité de l'armée et de l'aristocratie d'origine militaire. Il s'aliène ainsi les magistri Isaac Comnène (le futur empereur Isaac Ier Comnène) et Katakalôn Kékauménos.

Michel VI Stratiotique n'est guère plus sage en politique extérieure. En refusant de payer le franc Ervévios Phrangopôlos et en se moquant de lui, il le fait s'allier à l'aventurier turc Samouch. L'alliance ne tient pas, mais les faibles capacités de Michel pour la diplomatie met des régions de l'Empire en danger.



Dynastie des Proto-Comnènes

Isaac Ier Comnène Empereur byzantin

Bataille du mont Sophôn

Déposition comme Empereur byzantin de Michel VI Stratiotique

Reconnaissance de Isaac Ier Comnène par le Sénat

Mort de Michel VI Stratiotique

Isaac Ier Comnène embrasse, comme son père, la carrière des armes et se distingue dans la lutte contre les Turcs qui commencent à envahir l'Anatolie. C'est pourquoi le parti aristocratique et militaire le soutient en avril 1057.

Les camps de Michel VI Stratiotique et de Isaac Ier Comnène finissent par s'affronter près du mont Sophôn (actuellement le Sabandja dagh en Turquie). Bien que les deux armées soient de force égales, Michel VI Stratiotique est vaincu par les armes.

Le 8 juin 1057 l'armée proclame Empereur Isaac Comnène.

Un coup d'État fomenté par le patriarche Cérulaire met définitivement fin au règne de Michel VI Stratiotique qui, déposé, redevient un simple citoyen et est enfermé dans un monastère.

Le 30 août 1057, les sénateurs reconnaissent Isaac comme empereur.

Homme d'État capable, Isaac Ier Comnène souhaite assainir les finances de l'Empire et décentraliser l'administration. Ce faisant, Isaac Ier Comnène heurte les intérêts de la bureaucratie impériale ainsi que ceux du clergé.

Isaac Ier Comnène entreprend une réforme complète des armées. Isaac Ier Comnène s'assure ainsi que les troupes disposent d'un budget correct et restaure rapidement la discipline sévère sur laquelle repose la sécurité de l'Empire.

Isaac Ier Comnène confisque les grands domaines que s'étaient appropriés les favoris, notamment ceux acquis par le patriarche Michel Cérulaire.

Mais en reconnaissance de l'aide que Michel Cérulaire lui a apportée lors de son accession au trône, Isaac Ier Comnène lui accorde l'administration de Sainte-Sophie.

Michel VI Stratiotique meurt en 1057.



Arrestation et exil de Michel Cérulaire

Malgré cela, Michel Cérulaire entreprend de déposer Isaac Ier Comnène. Le 8 novembre 1058, Isaac le fait arrêter et exiler. Cette mesure rend Isaac Ier Comnène impopulaire.



Eudoxie Makrembolitissa Impératrice byzantine, Michel VII Doukas et Andronic Doukas Co-Empereurs byzantins

Eudoxie Makrembolitissa Régente de l'Empire byzantin

À la mort de Constantin X, sa femme Eudoxie devient impératrice et assure la régence au nom de son fils Michel VII.

Andronic Doukas (1057-après 1081), frères Michel VII Doukas, est associé au trône en 1067



Robert de Molesmes Abbé de Saint-Michel à Tonnerre

Robert de Molesmes est élu abbé de Saint-Michel à Tonnerre vers 1070 pour aider les moines de ce monastèreà se réformer, mais ils y renoncent et Robert retourne à Moutier la Celle.



Déposition de Romain IV Diogène

Exil et mort d'Eudoxie Makrembolitissa

Michel VII Doukas Empereur byzantin, Andronic Doukas et Constantin Doukas Co-Empereurs byzantin

Romain IV Diogène est déposé par son beau-fils Michel VII Doukas, qui fait exiler l'Impératrice Eudoxie, laquelle meurt peu après.

Michel VII Doukas est couronné Empereur byzantin le 14 août 1071 à Mantzikert.

Andronic Doukas déjà associé au trône depuis 1067 se joint en 1071 à Constantin Doukas (1060-1081), autre frère de Michel VII Doukas.



Mort de Romain IV Diogène

Au retour à Constantinople de Romain IV Diogène, Michel VII Doukas lui fait crever les yeux et le fait enfermer dans un monastère, où il meurt quelques jours après en 1072.

Romain IV est inhumé dans l'île de Proti.

Administrateur compétent et soldat courageux qui mesurait pleinement la gravité de la menace seldjoukide, Romain IV Diogène entreprend avec ardeur de restaurer la puissance de l'Empire mais il échoue en raison de l'opposition à son égard de la famille Doukas, autant que de l'état de l'armée.



Mariage de Michel VII Doukas avec Marie d'Alanie

Michel VII Doukas épouse Marie d'Alanie.

Leur enfant est Constantin Doukas, qui fut associé au trône.

Michel VII Doukas poursuivit la politique de son père, mais est incapable de rejeter les forces ayant envahies les territoires byzantins et de contrôler les rébellions internes.

Son règne est marqué par des troubles causés, depuis l'extérieur, par l'Église de Rome, les Petchenègues et les Magyars.

Sa politique financière est désastreuse : l'inflation galopante conduit à la chute de la monnaie, au point que Michel est surnommé Parapinace (moins un quart).



Prise de Palerme

Menace des Normands sur Constantinople

La ville de Palerme, musulmane depuis plus de deux siècles, tombe enfin aux mains des Normands en 1072.

Michel VII Doukas sollicite l'aide des Seldjoukides.


Géza Ier Arpad

Géza Ier Arpad Roi de Hongrie

D'abord duc de Slovaquie, Géza Ier Arpad s'oppose à son cousin Salomon dont il revendique le trône.

S'alliant au duc d'Olomük, Géza Ier Arpad réussit à vaincre Salomon le 14 mars 1074.

Géza Ier Arpad devient Roi de Hongrie.

Géza Ier Arpad laisse le duché de Slovaquie à Ladislas Ier Arpad et Lambert Arpad, ses frères.

Protégé par Byzance, Géza Ier Arpad reçoit de Michel VII Doukas une couronne qui, jointe à celle envoyée par le pape à Étienne Ier de Hongrie, formera la Sainte Couronne hongroise.

Il ne sera pas couronné.

La prise du pouvoir par Géza Ier Arpad marque l'échec de la politique interventionniste polonaise



Roussel de Bailleul Prisonnier

Sous l'empereur Michel VII Doukas, Alexis Ier Comnène, un général capable, réprime la révolte du mercenaire normand Roussel de Bailleul.

Roussel de Bailleul soutient un usurpateur candidat à l'empire mais il est bientôt capturé par Alexis Ier Comnène, futur empereur, qui le retient prisonnier en 1074.



Démission de Juhel Archevêque de Dol-de-Bretagne

Gilduin de Dol-de-Bretagne Archevêche de Dol-de-Bretagne

Dol-de-Bretagne Archevêché de Bretagne

Even de Dol-de-Bretagne archevêque Dol-de-Bretagne

Juhel est condamné par le Pape Grégoire VII en 1076 et doit quitter son siège.

Juhel se retire en territoire normand à l'abbaye du Mont-Saint-Michel d'où, avec ses troupes, il met au pillage la campagne de Dol-de-Bretagne.

Pour le remplacer le clergé et les dolois élisent, Gilduinus ou Gelduin ou Gilduin de Dol-de-Bretagne, frère de Jean Ier de Dol-de-Bretagne, Archevêque de Dol-de-Bretagne en 1076 et l'envoient au Pape pour être consacré.

Il décline ce siège.

Depuis que Salomon vers 868 a tenté d'obtenir du pape l'érection de l'évêché de Dol-de-Bretagne en archevêché, la situation est restée en suspens, Dol étant archevêché dans les faits.

Grégoire VII clarifie officiellement la situation en 1076 ou 1078, où le pallium est accordé à l'archevêque Yves ou Ivon ou Evenus ou Even de Dol-de-Bretagne.



Libération de Roussel de Bailleul

Libéré après paiement d'une rançon, Roussel de Bailleul retrouve son domaine après sa soumission.

Mais Roussel de Bailleul se révolte une nouvelle fois et doit se soumettre une nouvelle fois à Michel VII Doukas en 1076.



Mariage d'Alexis Ier Comnène avec Irène Doukas

Alexis Ier Comnène épouse en 1078 Irène Doukas. Leurs enfants sont :



Déposition de Michel VII Doukas

Nicéphore III Botaniatès Empereur byzantin

Michel VII DoukasPrisonnier

Nicéphore III Botaniatès, révoltée contre Michel VII Doukas, est proclamé Empereur byzantin par l'armée d'Orient en 1078 à Nicée.

Il renverse Michel VII Doukas avec l'aide du turc seldjoukide Süleyman Ier, auquel il verse tribut.

Michel VII Doukas est enfermé dans le monastère du Studium.



Mariage de Nicéphore III Botaniatès avec Marie d'Alanie

Nicéphore III Botaniatès épouse Marie d'Alanie ex épouse de Michel VII Doukas.



Boleslas II le Généreux Déposé

Mort de Stanislas Szczepanowski

Ladislas Ier Herman Duc de Pologne

Les opposants, soutenus par le Saint-Empire et la Bohême, commencent à dessiner un complot contre Boleslas II le Généreux qu'ils souhaitent remplacer par Ladislas Ier Herman, son jeune frère.

Ayant eu vent de la conspiration, Boleslas II le Généreux soupçonne Stanislas Szczepanowski, évêque de Cracovie, d'en être l'instigateur

Selon Wincenty Kadlubek, Stanislas Szczepanowski a pris la défense de l'épouse infidèle d'un chevalier qui a accompagné Boleslas II le Généreux dans sa campagne contre la Rus' de Kiev.

Boleslas II le Généreux condamne lourdement cette femme alors que son mari lui pardonne.

Pour avoir osé s'opposer à la justice royale, Boleslas II le Généreux condamne Stanislas Szczepanowski à la peine de mort, de façon à faire un exemple et effrayer ses nombreux opposants.

Stanislas Szczepanowski meurt le 11 avril ou le 8 mai 1079 à Cracovie assassiné alors qu'il célèbre l'eucharistie.

Selon la tradition le lieu du martyre de Stanislas Szczepanowski est l'église Saint-Michel-Archange et Saint-Stanislas de Cracovie, aussi appelé en polonais Skalka.

En 1079, face à l'indignation et à la révolte des nobles et des prélats, Boleslas II le Généreux est excommunié et déposé.

Il abandonne la couronne pour s'enfuir en Hongrie, accompagné de son épouse et de son fils Mieszko.

Ladislas Ier Herman, frère de Boleslas II le Généreux, est installé au pouvoir par les magnats dont il est la marionnette.

Ladislas Ier Herman se contente du titre de Duc de Pologne, reconnaissant au Saint-Empire une certaine suprématie.

Zbigniev ne renonce pas à succéder à son père malgré son illégitimité, car Judith de Bohême, la duchesse, est apparemment stérile.

L'homme qui détient réellement le pouvoir est un certain Sieciech, qui est Comte palatin à la cour de Boleslas II le Généreux, et qui a l'ambition de fonder une nouvelle dynastie qui succéderait aux Piasts.

Ladislas Ier Herman change radicalement la politique menée par son prédécesseur.

Il arrête la Réforme grégorienne ainsi que la politique d'indépendance par rapport au Saint-Empire.

Il dénonce l'alliance avec la Hongrie.

Ladislas Ier Herman installe sa résidence à Plock.



Attaque de l'Empire romain d'Orient

La dernière grande expédition de Robert Guiscard de Hauteville est d'attaquer l'Empire romain d'Orient avec ses vassaux. Son objectif est peut-être, même, de s'emparer de Byzance.

En effet, les Normands détestent les Byzantins, qu'ils trouvent trop efféminés, et l'ambitieux Normand songe à prendre la capitale de l'Empire espérant se saisir du trône du basileus, prenant dès lors la cause de Michel VII Doukas.

De plus, l'une de ses filles, Olympias, était fiancée à Constantin Doukas, fils de Michel VII Doukas, avant le renversement de sa famille.

Robert Guiscard de Hauteville s'embarque donc avec 16.000 hommes (des troupes en majorité non normandes) en mai 1081.

Bohémond Ier de Hauteville, son fils, participe à cette expédition et le seconde entre 1081 et 1085.

Robert Guiscard de Hauteville infligé une lourde défaite à l'empereur Alexis Ier Comnène en octobre 1081.



Mort de Michel VII Doukas Empereur byzantin

Michel VII Doukas meurt en 1090.



Suite de l'intervention en Normandie

Traité de Caen

Guillaume II le Roux traverse la Manche le 2 février 1091, depuis Douvres ou Hastings.

Il débarque à Saint-Valery-en-Caux ou au Tréport, ports contrôlés par ses partisans, puis s'installe dans les environs d'Eu, dans l'est du duché de Normandie.

Toutefois, Guillaume II le Roux et Robert II Courteheuse préférent régler leurs différends pacifiquement, et aucun affrontement armé sérieux n'a lieu.

Il est possible que Guillaume de Saint-Calais, l'évêque exilé de Durham, soit intervenu comme intermédiaire durant le conflit puis dans les négociations de paix.

Le traité de Caen ou traité de Rouen est un traité conclu vers la fin février 1091, entre Guillaume II le Roux et Robert II Courteheuse.

Il met fin à une tentative d'intervention de Guillaume II le Roux en Normandie.

Guillaume II le Roux doit aider Robert II Courteheuse à régler les différents conflits auxquels il fait face et à reconquérir toutes les terres héritées de Guillaume le Conquérant qui ont été perdues, notamment le comté du Maine.

Guillaume II le Roux reçoit des terres, châteaux et droits:

Guillaume II le Roux donne des terres en Angleterre à Robert II Courteheuse, et doit rétablir dans leurs terres les barons déchus suite à la rébellion de 1088.

Il est aussi conclu que :

Ils se mettent aussi d'accord pour régler d'autres affaires en suspens.

N'appréciant visiblement pas son indépendance, Guillaume II le Roux obtient de Robert II Courteheuse qu'Edgar II Atheling soit dépouillé de ses terres et expulsé. Edgar II Atheling doit à nouveau se réfugier en Écosse.

Ils décident aussi de reprendre à leur plus jeune frère, Henri Ier Beauclerc, l'apanage normand qu'il a acheté avec son héritage.

En effet, la ville de Cherbourg, que Guillaume II le Roux a obtenue, appartient à ce moment-là à Henri Ier Beauclerc.

Les deux hommes marchent sur lui, et Henri Ier Beauclerc n'a d'autre choix que de se réfugier au Mont-Saint-Michel, qu'il fortifie.

Piégé avec des réserves d'eau insuffisantes, Henri Ier Beauclerc doit finalement se rendre en avril 1091. Il part alors pour un court exil en France.

Pour l'historien britannique Frank Barlow, les termes du traité sont plutôt équilibrés.

Robert II Courteheuse est gagnant à court terme puisqu'il reçoit de l'argent et une aide militaire immédiate.

Guillaume II le Roux est gagnant à moyen terme puisqu'il lui est concédé un avantageux apanage normand.

Il faut cependant noter que la constitution de cet apanage ne coûte rien à Robert II Courteheuse, puisque dans le même temps il récupère les terres vendues à leur frère Henri Ier Beauclerc.

Le traité entraîne une période d'entente cordiale entre les deux frères et ramène la paix dans le duché. Cela ne durera pas longtemps.

Guillaume II le Roux restaure Guillaume de Saint-Calais dans ses possessions anglaises.



Fondation du prieuré de Chamonix;

En 1091, Aymon Ier de Genève fait dotation de la vallée de Chamonix à l'abbaye bénédictine de Saint-Michel de la Cluse, en Piémont. Des moines s'installent sur la rive droite de l'Arve. Ils construisirent un moulin aux Praz et une ferme au Mollard.



Conflit entre les Abbayes de Saint Michel de Lherm et celle de Lucon

En 1106, Geoffroy III de Thouars se trouve pris au milieu d'un conflit entre 2 abbayes pour la possession de l'Île de la Dive :



Fondation de l'église Saint-Michel de Vychhorod

Sviatopolk II de Kiev fonde l'église Saint-Michel à Vychhorod (aujourd'hui oblast de Kiev) en 1108.


Vladimir II de Kiev dans le Tsarsky Titulyarnik - 1672

Mort de Sviatopolk II de Kiev

Vladimir II de Kiev Grand-prince de Kiev

Sviatopolk II de Kiev meurt à Vychhorod le 16 avril 1113.

Il est inhumé à l'église Saint-Michel.

Après sa mort, les citoyens de Kiev mènent une rébellion contre les marchands juifs et les fonctionnaires varègues, qui spéculent sur le prix du grain et du sel.

Vladimir II de Kiev succède à son cousin Sviatopolk II de Kiev et devient Grand-prince du Rus' de Kiev en 1113.



Mort d'Eystein Ier de Norvège

Eystein Ier de Norvège est à l'origine de la construction de l'église Saint-Michel de Bergen et de l'établissement d'un monastère à Nordness.

Eystein Ier de Norvège meurt à Hustad dans le Romsdal le 29 août 1123 de maladie.

Il est inhumé dans l'église du Christ à Trondheim.



Don de l'église Saint-Michel Villemur-sur-Tarn

En 1124 ou 1125, l'église Saint-Michel de Villemur-sur-Tarn est donnée à l'abbaye Saint-Théodard de Montauban par Pons Rames et Pierre Rames.


La mort de Jean II Comnène et le couronnement de Manuel Manuel Ier Comnène

Mort de Jean II Comnène Empereur byzantin

Manuel Ier Comnène Empereur byzantin

Jean II Comnène meurt en Cilicie le 8 avril 1143.

Sa mort met fin aux prétentions byzantines sur Antioche.

Jean II Comnène est le prototype de l'empereur-soldat, courageux, audacieux et d'une totale intégrité.

Il est souvent surnommé le plus grand des Comnènes ou le Marc-Aurèle du Bas-Empire.

Mais les sources que nous possédons, en particulier les écrits des historiens Jean Cinnamus et Nicétas Choniatès, et ceux du poète Théodore Prodomus, manquent d'objectivité et sont pour l'essentiel des panégyriques qui témoignent de l'espoir qui a existé durant son règne d'une restauration de la puissance byzantine.

Les historiens modernes considèrent avec plus de circonspection l'efficacité du règne de Jean II Comnène, en particulier le manque de permanence de ses résultats.

Manuel Ier Comnène, le second des 4 fils de Jean II Comnène, s'est distingué dans la guerre menée par son père contre les Turcs Seldjoukides.

Jean II Comnène, sur son lit de mort dans les étendues de Cilicie, très éloignées de la capitale Constantinople, le nomme Empereur byzantin en 1143 de préférence à son fils aîné Isaac.

Manuel Ier Comnène dépêche immédiatement dans la capitale son secrétaire Jean Axuch avec l'ordre d'arrêter son frère Isaac qui vit au Grand Palais et qui a ainsi un accès immédiat au trésor.

Jean Axuch arrive dans la capitale avant même la nouvelle de la mort de Jean II.

Pendant ce temps, Manuel Ier Comnène s'occupe des funérailles de son père.

La tradition veut que Manuel Ier Comnène fonde un monastère sur le lieu où son père a rendu l'âme.

Jean Axuch s'assure rapidement de la loyauté de Constantinople et quand Manuel fait son entrée dans la capitale en août 1143, il est couronné par le nouveau patriarche Michel II Courcouas. Quelques jours plus tard, dès qu'il n'a plus rien à craindre, Manuel ordonne la libération de son frère.

Après la mort de l'empereur, Raymond Ier de Poitiers ravage les possessions byzantines en Cilicie et engendre ainsi une réaction d'hostilité de la part des Byzantins envers les Francs.

De plus, la rivalité entre Raymond Ier de Poitiers et Josselin II de Courtenay s'est muée en rupture ouverte.



Mariage d'Iouri Ier Dolgorouki

Iouri Ier Dolgorouki épouse Hélène, membre de la dynastie des Comnènes. Leurs enfants sont :

Il se peut qu'Hélène soit la fille d'Isaac Comnène et donc la petite-fille d'Alexis Ier Comnène et d'Irène Doukas.

Selon l'historien Nikolaï Karamzine, Hélène retourne à Constantinople après sa mort)

Iouri Ier Dolgorouki a en tout eu près de 15 enfants.

On ne connaît pas les mères exactes pour certains d'entre eux.



Révolte des barons normands de Sicile

Expédition de Manuel Ier Comnène contre le royaume normand de Sicile

Prise de Bari

À majeure partie des barons normands contestent un pouvoir qu'ils jugent trop centralisé à leur goût, de la part de la cour royale palermitaine et haïssent Maion de Bari, qualifié par ses détracteurs de diabolique, de corrompu et de comploteur.

Des barons normands de Sicile, et notamment le comte Robert de Loritello, et toute l'Italie du Sud se révoltent contre Guillaume Ier le Mauvais.

Ils n'hésitent pas à s'allier aux Byzantins contre leur roi.

Son titre de roi est d'ailleurs contesté par l'empereur byzantin Manuel Ier Comnène, ainsi que par le pape Adrien IV.

Manuel Ier Comnène envoie Michel Paléologue et Jean Dukas avec des troupes byzantines et une bonne quantité d'or pour envahir l'Apulie en 1155.

Les deux généraux cherchent le soutien de Frédéric Ier Barberousse.

Le conflit entre Adrien IV et Frédéric Ier Barberousse reprend et Frédéric Ier Barberousse qui se présente au sud des Alpes à ce moment, décide finalement de ne pas attaquer les Normands de Sicile.

Les armées de Frédéric Ier Barberousse sont démoralisées et ses hommes le pressent de retourner au nord des Alpes.

Néanmoins, l'expédition de Manuel Ier Comnène progresse de manière stupéfiante.

S'ensuit un enchaînement de succès spectaculaires, avec la prise de nombreuses places fortes, soit par la force, soit achetées par l'or byzantin.

La cité de Bari, qui avait été la capitale du catépanat des Pouilles des siècles avant l'arrivée des Normands, ouvre ses portes à l'armée impériale, et ses habitants sont ravis de pouvoir démolir la citadelle normande, symbole de leur oppression.



Mésentente entre Michel Paléologue et Robert de Loritello

À ce moment, alors que l'issue de la guerre semble favorable à Manuel Ier Comnène, le commandant byzantin Michel Paléologue s'aliéne les alliés de Byzance par son arrogance, le comte Robert de Loritello refusant même de lui parler.

Bien qu'ils se réconcilient, Michel Paléologue, brillant général sur le champ de bataille, est rappelé à Constantinople.

Sa perte est un gros coup porté à la campagne.


Ambassade d'Amaury Ier d'Anjou auprès de Manuel Ier Comnène - Guillaume de Tyr - Historia (BNF - Mss.Fr.9084 - folio 272)

Traité de partage de l'Égypte

Annexion de l'Égypte par Amaury Ier d'Anjou

Prise de Bilbéis

Incendie du Caire

Le contrôle de l'Égypte est un vieux rêve du royaume croisé de Jérusalem.

Seule une alliance avec Byzance peut le réaliser.

Manuel Ier Comnène forme le projet de conquérir le califat fatimide pour en faire une colonie franco-byzantine.

Au début 1168, Manuel Ier Comnène envoie à Jérusalem deux ambassadeurs, Alexandre de Gravina et Michel d'Otrante.

Guillaume de Tyr part à son tour en ambassade à Byzance négocier une alliance.

Un traité de partage de l'Égypte est signé en septembre 1168.

Malgré Miles de Plancy qui conseille de maintenir la paix, Amaury Ier d'Anjou commet l'erreur de vouloir annexer l'Égypte.

Lorsque Guillaume de Tyr revient à Acre, en octobre 1168, il s'aperçoit que les Francs ont commencé l'invasion de l'Égypte, sans attendre les forces byzantines.

Certains historiens ont prétendu que les Francs ne voulaient pas partager l'Égypte avec les Byzantins, mais dans ce cas Amaury Ier d'Anjou n'aurait pas recherché l'alliance byzantine à tout prix.

En fait, le vizir trouve :

Le vizir égyptien Shawar appelle Nur ad-Din à l'aide, lequel envoie de nouveau le général Shirkuh.

Amaury Ier d'Anjou préfère maintenir le status quo en attendant les troupes byzantines, tandis que les barons pensent qu'il faut envahir immédiatement l'Égypte qu'ils considèrent comme trop faible pour se défendre par elle-même.

Amaury Ier d'Anjou doit se soumettre à la décision de la Haute Cour du royaume.

L'armée franque arrive devant Bilbéis le 1er novembre 1168 qui refuse de lui ouvrir ses portes.

La ville est prise d'assaut le 4 novembre 1168 et pillée de fond en comble.

De ce fait toute la population égyptienne, y compris les indécis et les derniers partisans francs, se rallie au le camp de la résistance.

Amaury Ier d'Anjou arrive devant le Caire le 13 novembre 1168, mais les égyptiens préfèrent brûler la ville plutôt que de la laisser aux Francs.



Naissance de Michel Ier de Kiev

Michel Ier de Kiev naît vers 1185, fils de Vsevolod IV de Kiev et de Maria.

Il appartient à la famille des Riourikides.

Maria est la fille de Casimir II le Juste de Pologne.



Mariage de Guillaume Ier de Fiennes avec Agnès de Dammartin

Guillaume Ier de Fiennes épouse Agnès de Dammartin, fille d'Albéric II de Dammartin-en-Goèle et de Mabille de Clermont-en-Beauvaisis.

Leurs enfants sont :



Don à l'abbaye Saint-Michel de Tonnerre

En octobre 1200, Thibault III de Champagne donne à l'abbaye Saint-Michel de Tonnerre la somme de 20 sous de rente pour le repos de l'âme de Guillaume de Brienne espérant racheter par ce moyen le repos de l'âme du défunt, qui de son vivant a causé de grands dommages aux moines.



Michel Ier Ange Comnène Doukas Gouverneur du thème de Mylasa

Michel Ier Ange Comnène Doukas est le fils illégitime de Jean Doukas, sébastokrator byzantin.

Il est cousin des empereurs Isaac II Ange et Alexis III Ange.

Avant 1204 Michel Ier Ange Comnène Doukas est gouverneur du thème de Mylasa en Asie Mineure.



Incendie du Mont-Saint-Michel

En 1204, Guy Ier de Thouars, pour Philippe II Auguste, franchit, à la tête d'une troupe de Bretons, la frontière de Normandie et se jette sur l'Avranchin. Le Mont-Saint-Michel est le premier point vers lequel se dirigent ses efforts.

Les palissades, sont emportées d'un choc, la ville est saccagée et les Montois massacrés, sans considération d'âge ou de sexe, mais l'assaut breton vient se briser contre les fortifications du monastère.

Après de longs efforts, Guy Ier de Thouars, désespérant de s'en rendre maître, se retire en livrant la ville au feu. Le sinistre se développe avec une telle violence que l'abbaye s'enflamme aussi. Les bâtiments sont presque totalement réduits en cendres. Seuls, les murs et les voûtes résistent/

Philippe II Auguste ressent la plus vive douleur de ce désastre et envoie à l'abbé Jordan une forte somme d'argent destinée à réparer ces ravages.



Michel Ier Ange Comnène Doukas au service de Boniface Ier de Montferrat

Bataille de l'oliveraie de Koundouros

Fondation du despotat d'Épire

En 1204, la région de Bodonitza, aujourd'hui Mendenitsa en Phthiotide, est conquise par Boniface Ier de Montferrat , qui a obtenu le royaume de Thessalonique et la suzeraineté sur la Grèce.

Il la confie au marquis Guy Pallavicini, descendant d'une puissante famille d'Italie du Nord.

L'une des fonctions du Marquis de Bodonitza est d'assurer la garde du défilé des Thermopyles. Le marquis Guy Pallavicini résiste aux assauts.

Michel Ier Ange Comnène Doukas entre brièvement au service de Boniface Ier de Montferrat.

Michel Ier Ange Comnène Doukas abandonne rapidement Boniface Ier de Montferrat, et tente peut-être de résister aux forces croisées dans le Péloponnèse, en combattant à la bataille de l'oliveraie de Koundouros.

Perdant la bataille, Michel Ier Ange Comnène Doukas s'enfuit en Épire.

Jean X Camatéros, patriarche de Constantinople, ne considère cependant pas Michel Ier Ange Comnène Doukas comme un souverain légitime, et rejoint Théodore Ier Lascaris à Nicée.

En Épire, Michel Ier Ange Comnène Doukas résiste aux tentatives de Boniface Ier de Montferrat pour le soumettre.



Fondation du despotat d'Épire

Michel Ier Ange Comnène Doukas Despote d'Épire

Michel Ier Ange Comnène Doukas s'établit en Épire en 1205, dont il fait une principauté qui durera jusqu'en 1318.

Michel Ier Ange Comnène Doukas est premier despote d'Épire de 1205.

Il a pour capitale Arta, dans la région de l'ancien thème de Nicopolis.

L'Épire devient alors un refuge pour les Grecs de Constantinople.

Michel Ier Ange Comnène Doukas est considéré comme le second Noé, sauvant les hommes de l'inondation latine.



Mort de Enrico Dandolo Doge de Venise

Pietro Ziani Doge de Venise

Enrico Dandolo meurt à Constantinople le 14 juin 1205, laissant les Vénitiens sans directives quant au choix d'un nouvel Empereur.

Une stèle funéraire portant son nom est visible dans la galerie ouest de l'ancienne basilique Sainte-Sophie à Istanbul.

Son domaine revient à la république, qui en confie l'administration à des bails ou podestats. Quatre de ces fonctionnaires se succédent jusqu'en 1261 : Marin Zeno, Nicolas Tiepolo, Marin Michel et Marc Gradenigo.

Il est à noter que la branche des Dandolo vivant actuellement en France descend directement du doge Andréa Dandolo. Établie en Picardie, cette famille fait partie de l'aristocratie italienne et porte le titre de comte.

Pietro Ziani, fils de Sebastian Ziani, devient le 42e Doge de Venise élu en 1205.

Pietro Ziani reste 24 ans en charge et avance la conquête de la Grèce.



Michel Ier de Kiev Prince de Pereiaslav

Dès 1206, Michel Ier de Kiev reçoit de son père la principauté de Pereiaslav qu'il doit abandonner sous la pression des autres princes de sa famille.



Luttes pour la possession de la Bithynie

En mars ou avril 1206, le patriarche grec, Michel Autorien, proclame Théodore Ier Lascaris Empereur.

Théodore Ier Lascaris se trouve en compétition pour cette dignité avec deux concurrents :

Théodore Ier Lascaris les défait tous deux en novembre ou décembre 1206.



Bataille de Kato-Achaia

Michel Ier Ange Comnène Doukas reçoit de Boniface Ier de Montferrat le gouvernement de l'Étolie et de l'Acarnanie, et prétend, en outre, à la seigneurie de l'Achaïe.

Michel Ier Ange Comnène Doukas veut tout d'abord en disputer la possession à Guillaume Ier de Champlitte.

Sa défaite à Kato-Achaia, au fond du golfe de Patras met fin à ses ambitions en 1206.



Henri Ier de Constantinople Empereur latin de Constantinople

Après la confirmation des rumeurs de la mort de Baudouin VI de Hainaut, Henri de Hainaut, son frère, est élu Empereur latin de Constantinople le 20 août 1206 sous le nom d'Henri Ier de Constantinople.

Pendant son règne l'empire se relève. Il refoule les Bulgares. Il conquiert l'Épire et la Macédoine. Il oblige Michel Ier Ange Comnène Doukas à se reconnaître son vassal et Théodore Ier Lascaris à traiter.



Alliance Michel Ier Ange Comnène Doukas avec Henri Ier de Constantinople

Henri Ier de Constantinople exige que Michel Ier Ange Comnène Doukas se soumette à l'Empire latin, et accepte une alliance, permettant à sa fille d'épouser son frère, Eustache de Hainaut en 1209.



Alliance de Michel Ier Ange Comnène Doukas avec la République de Venise

Prise de Thessalonique

Excommunication de Michel Ier Ange Comnène Doukas

Les successeurs de Boniface Ier de Montferrat demandent de l'aide pour soumettre enfin l'Épire.

Mais Michel Ier Ange Comnène Doukas s'allie en 1210 avec la République de Venise et attaque Thessalonique.

Il est attesté que Michel Ier Ange Comnène Doukas fait preuve de cruauté envers ses prisonniers avec notamment des cas de crucifixion sur des prêtres latins.

Devant ces faits, le pape Innocent III l'excommunie.

Henri Ier de Constantinople récupère ensuite Thessalonique et oblige Michel Ier Ange Comnène Doukas à signer une nouvelle alliance.



Prise de Larissa

Michel Ier Ange Comnène Doukas se met en tête de conquérir d'autres villes comme par exemple Larissa en Thessalie en 1212,



Prise de Durazzo et de Corfou

Michel Ier Ange Comnène Doukas conquiert Durazzo et Corfou, villes vénitiennes en 1214.

Michel Ier Ange Comnène Doukas prend également le contrôle des ports du golfe de Corinthe.

Ensuite, Michel Ier Ange Comnène Doukas participe à une guerre contre la Serbie, allié la Bulgarie et à l'Empire latin.



Mort de Michel Ier Ange Comnène Doukas

Théodore Ier Ange Doukas Comnène Despote d'Épire

Michel Ier Ange Comnène Doukas meurt en 1215, assassiné par un de ses domestiques.

Théodore Ier Ange Doukas Comnène, son demi-frère, lui succède et devient Despote d'Épire.

Michel II Doukas part en exil après la mort de Michel Ier Ange Comnène Doukas, son père.



Naissance de Michel VIII Paléologue

Michel VIII Paléologue naît en 1224, fils d'Andronique Paléologue, Gouverneur de Thessalonique, et de Théodora Paléologue.



Naissance de Rostislav IV de Kiev

Rostislav IV de Kiev naît vers 1225, fils de Michel Ier de Kiev et de Marie Roman de Galicie.

Il appartient à la famille des Riourikides.



Mariage de Michel Ier de Kiev avec Roman de Galicie

Michel Ier de Kiev épouse Maria Romanovna ou Marie Roman de Galicie. Leurs enfants sont :



Reconstruction du Mont Saint-Michel

Reconstruit dans le style architectural normand, avec tailloirs des chapiteaux circulaires, écoinçons en pierre de Caen, motifs végétaux, le cloître de la Merveille du Mont Saint-Michel est achevé en 1228.



Défaite de Clocotnita et dernières années de règne

Théodore Ier Ange Doukas Comnène Prisonnier

Michel II Doukas Despote d'Épire

Le 9 mars 1230, Théodore Ier Ange Doukas Comnène subit une écrasante défaite contre le royaume bulgare à Clocotnita en Thrace (Klokotnitsa signifie bouillonnante en bulgare).

Théodore Ier Ange Doukas Comnène est fait prisonnier par le tsar Ioan Asan ou Ivan Asen II de Bulgarie qui lui fait crever les yeux.

Ses possessions restantes sont divisées entre :



Interdit sur le diocèse de Rouen

La restitution des biens de l'église de Rouen se fait attendre.

Après avoir engagé un dialogue avec le roi, Maurice du Mans jette l'interdit sur le diocèse de la Saint-Michel 1233 au 25 octobre 1234.



Mariage de Théodore II Doukas Lascaris avec Hélène de Bulgarie

Théodore II Doukas Lascaris épouse au printemps 1235 Hélène de Bulgarie (1224-1254), fille de Jean Asen II, Tsar de Bulgarie. Leurs enfants sont :



Michel Ier de Kiev Prince de Tchernigov

Michel Ier de Kiev devient prince de Tchernigov

Michel Ier de Kiev tente de résister aux Mongols en s'alliant avec la Hongrie.

N'ayant pas obtenu un appui suffisant, Michel Ier de Kiev doit s'incliner et devenir un vassal du Khan Mongol pour la principauté de Tchernigov.

Pour ce faire Michel Ier de Kiev doit rendre hommage au Khan Batu à la Horde d'Or.


Icône de Michel Ier de Kiev - dernier grand-duc de Kiev

Abdication de Rostislav III de Kiev

Michel Ier de Kiev Grand-duc de Kiev

Rostislav IV de Kiev Grand-duc de Kiev

En 1243, Daniel de Galicie, beau-frère de Michel Ier de Kiev, oblige Rostislav III de Kiev à abdiquer

Michel Ier de Kiev devient Grand-duc de Kiev en 1243.

Michel Ier de Kiev doit se rendre de nouveau à la Horde d'Or pour obtenir son investiture.

Ne le voyant pas revenir les habitants de Kiev veulent rappeler Rostislav III de Kiev.

Rostislav III de Kiev doit s'incliner devant Rostislav IV de Kiev, fils de Michel Ier de Kiev.

Rostislav IV de Kiev devient grand-duc de Kiev.



Mariage de Rostislav IV de Kiev avec Anne Arpad

Rostislav IV de Kiev épouse en 1244 Anne Arpad, fille de Béla IV Arpad de Hongrie et de Marie Lascaris.

Leurs enfants sont :



Don de Geoffroy II de Brenne à l'abbaye de Beaugerais

En 1246, Geoffroy II de Brenne donne à l'abbaye de Beaugerais une rente à percevoir à la Saint-Michel sur les dîmes de Reugny et de la Chapelle Saint-Hyppolite près Châtillon sur Indre.



Mort de Michel Ier de Kiev

Michel Ier de Kiev meurt à Saraï le 30 septembre 1246 martyrisé par les Mongols.

Il sera ensuite canonisé par l'Église Orthodoxe Russe et en Occident.



Naissance de Nicéphore Ier Doukas

Nicéphore Ier Doukas naît en 1249, fils de Michel II Doukas et de Theodora Petraliphaina.



Bataille de Pélagonia

Mort de Théodore Ier Ange Doukas Comnène

En 1252, Théodore Ier Ange Doukas Comnène incite Michel II Doukas, son neveu, le despote d'Épire, à attaquer Jean III Doukas Vatatzès.

Mais l'offensive échoue à la bataille de Pélagonia et Jean III Doukas Vatatzès se fait livrer Théodore Ier Ange Doukas Comnène, qui meurt en prison.

Théodore Ier Ange Doukas Comnène meurt après 1252.


Blason de Navarre et de Champagne

Mort de Thibault IV de Champagne Roi de Navarre

Thibault V de Champagne Roi de Navarre

Thibault V de Champagne Comte de Champagne

Jacques Ier d'Aragon Tuteur de Thibault V de Champagne

Marguerite de Bourbon-Dampierre Régente du royaume de Navarre

Thibault IV de Champagne, Roi de Navarre, meurt le 4, le 8 ou le 10 juillet 1253 au palais de Pampelune.

Il est inhumé dans la cathédrale, dans un caveau de la chapelle Santa Isabel où son fils lui fera construire un superbe tombeau, décoré par Jean de Chalat, émailleur de Limoges.

Thibault IV de Champagne est de nature mélancolique, plutôt faite pour chanter l'amour que pour gouverner un royaume.

Sa passion amoureuse pour Blanche de Castille lui inspire chansons et poésies qu'il fait peindre sur les murs de ses palais de Troyes et de Provins.

Cela lui vaut le qualificatif de Chansonnier.

Il est l'auteur de 71 compositions lyriques variées (dont 37 chansons d'amour) dans lesquelles il fait montre d'une grande virtuosité technique et verbale (il apprécie jeux de mots, pointes, métaphores filées et allégories) ainsi que d'une certaine désinvolture ironique envers la matière courtoise.

Thibault de Champagne est le trouvère le plus célébré de son temps.

Il sera au siècle suivant salué par Dante comme un précurseur (De Vulgari Eloquentia).

Dans le domaine politique, Thibault pratique les mêmes réformes qui lui ont réussi en Champagne (Troyes, Provins, Lagny, Vitry, Bar-sur-Aube) en favorisant l'éclosion d'une classe bourgeoise par l'octroi de franchises aux "bonnes villes" du royaume.

En accordant des libertés de gestion municipale à la bourgeoisie navarraise, le monarque établit entre lui et son peuple un "contrat social" non dénué d'intérêt financier.

Parmi les clauses contenues dans ces chartes de franchises se trouve la création par Thibault d'une foire annuelle de quinze jours à Pampelune, à la Saint-Michel, et calquée sur le modèle des grandes foires "internationales" de Champagne qui font la richesse du comté.

Thibault IV de Champagne réussit par ailleurs, grâce à l'hommage lige des seigneurs vivant entre la Navarre et le golfe de Gascogne, à obtenir une voie d'accès direct à l'Atlantique ce qui favorise le commerce navarrais et permet au roi de gagner du temps dans ses voyages vers la France en naviguant entre Bayonne et Nantes.

Dans le domaine économique, Thibault IV de Champagne révolutionne une Navarre qui ne vivait alors que de l'élevage de moutons.

Il fait ainsi venir de Champagne des paysans et des viticulteurs pour enseigner les méthodes culturales et les travaux d'irrigation pour améliorer les récoltes.

Par ailleurs, il importe de France des plants d'arbres fruitiers, poiriers et pommiers.

En 1253, Thibault V de Champagne, âgé de 14 ans, devient Roi de Navarre sous le nom de Thibault II de Navarre.

Il est placé sous la tutelle de Jacques Ier d'Aragon.

La régence est confiée à Marguerite de Bourbon-Dampierre.

Thibault devient également Comte de Troyes et de Meaux sous le nom de Thibault V de Champagne.

Thibault V de Champagne jure de respecter les Fueros de Navarre: jusqu'à ses 21 ans, il ne peut pas juger sans le conseil l'Amo, son tuteur, gouverneur du royaume, lui-même contraint d'écouter l'avis de douze magnats.

Les séjours en Navarre Thibault V de Champagne et de ses successeurs sont moins fréquents que ceux de son père.

C'est compréhensible lorsque l'on songe que 1000 km séparent la Champagne de la Navarre (un mois de voyage).

À une époque où les révoltes féodales sont fréquentes, il est difficile de s'éloigner trop longtemps de son comté même si le Roi de France a promis aux comtes la protection de la Champagne en leur absence.

Le comte de Champagne préfère se faire représenter en Navarre par des gouverneurs qui appartiennent à la noblesse de cour, certains étant maréchaux ou chambellans du comte de Champagne.

Leur rôle en Navarre ne représente qu'une étape de leur carrière.

Ils n'ont nullement le souci de s'y intégrer, préférant d'ailleurs nommer des lieutenants navarrais capables de comprendre les gens et de mener les expéditions dans les montagnes à leur place.



Mariage de Michel VIII Paléologue avec Théodora Vatatzès

Théodora Vatatzès est élevée par Jean III Doukas Vatatzès, son grand-oncle, qui l'aurait aimé comme sa fille.

Jean III Doukas Vatatzès organise le mariage de Théodora Vatatzès et de Michel VIII Paléologue

Michel VIII Paléologue épouse en 1253 Théodora VIII Vatatzès (1240-1303). Leurs enfants sont :



Rostislav IV de Kiev empereur de Bulgarie autoproclamé

Mort de Michel II Asên

Bela IV de Hongrie, son beau-père, nomme Rostislav IV de Kiev gouverneur des pays serbophones de la vallée du Danube.

Désormais gouverneur de Belgrade et de Slavonie, Rostislav IV de Kiev va jusqu'à s'autoproclamer empereur de Bulgarie en 1256 mais sans réellement défendre ses droits sur cette région.

Michel II Asên, gendre de Rostislav IV de Kiev, meurt en 1256 assassiné.



Mariage de Constantin Asen avec Irène

Mariage de Michel II d'Épire avec Marie

Théodore II Doukas Lascaris marie en 1257deux filles.

Le nouveau tsar de Bulgarie Constantin Asen épouse Irène.

Michel II Doukas, despote d'Épire, épouse Marie.

Michel II Doukas se voit obligé de céder Durazzo, la Serbie et l'Albanie.

D'abord trahi par Michel Paléologue qui se réfugie auprès des Turcs, Théodore II Doukas Lascaris lui accorde ensuite son pardon et lui donne le commandement des troupes opérant en Europe, contre Michel II Doukas, qui s'est allié aux Serbes et aux Albanais pour reprendre Prilep et la Macédoine (sauf Thessalonique).



Mariage de Guillaume II de Villehardouin avec Anne Ange Comnène

Guillaume II de Villehardouin épouse à Arta en 1258 Anne Angeline Doukaina Ange, fille de Michel II Doukas son allié, despote d'Épire.

Leurs enfants sont :

La chronique du Pseudo-Dorothée dit Anne Angeline Doukaina Ange belle comme une seconde Hélène de Ménélas.



Georges Muzalon Tuteur de Jean IV Doukas Lascaris

Michel VIII Paléologue prisonnier

Mort de Théodore II Doukas Lascaris

Jean IV Doukas Lascaris Empereur byzantin

Georges Muzalon Régent de l'Empire byzantin

Mort de Georges Muzalon

Michel VIII Paléologue Régent de l'Empire byzantin

Théodore II Lascaris meurt en 1258.

Théodore II Doukas Lascaris confie la tutelle de son jeune fils Jean IV Doukas Lascaris à Georges Muzalon, un de ses conseillers.

Brillant général, Michel VIII Paléologue est emprisonné dans une prison de Nicée par Théodore II Doukas Lascaris.

Théodore II Doukas Lascaris meurt en 1258.

Jean IV Doukas Lascaris, encore mineur, devient empereur byzantin de Nicée en 1258, avec pour régent Georges Muzalon.

L'aristocratie doit prêter serment à Muzalon, mais celui-ci est massacré, coupé en morceaux, lors des obsèques de Théodore II Doukas Lascaris en août 1258.

Une révolution de palais confie la régence de l'Empire de Nicée au jeune général Michel VIII Paléologue.



Dynastie Paléologue

Michel VIII Paléologue Empereur byzantin

Couronnement de Jean IV Doukas Lascaris

Le jour de Noël 1258, Jean IV Doukas Lascaris est couronné empereur à Nicée en même temps que Michel VIII Paléologue.

Michel Paléologue est en fait couronné en premier, avec son épouse Théodora, marquant ainsi sa préséance sur le jeune Jean IV.



Naissance de Andronic II Paléologue

Andronikos ou Andronic II Paléologue ou Palaiologos naît le 25 mars 1259, fils de Michel VIII Paléologue et de Théodora Vatatzès.



Mariage de Manfred Ier de Hohenstaufen avec Hélène Ange

Manfred Ier de Hohenstaufen est veuf de Béatrice de Savoie.

Manfred Ier de Hohenstaufen épouse en 1259 Helena Doukas Angelos ou Hélène Ange (vers 1242-1271), fille de Michel II Doukas. Leurs enfants sont :



Campagne contre les États latins de Grèce continentale

Bataille de Castoria

En 1259, Michel VIII Paléologue envoie le Sébastokrator Jean Paléologue, son frère, attaquer les États latins de Grèce continentale.

Michel Paléologue vainc Guillaume II de Villehardouin à Castoria, au cours de l'automne 1259.

Celui-ci doit alors lui céder les principales forteresses de Morée.



Bataille de Pélagonia

Guillaume II de Villehardouin Prisonnier

Les troupes de Michel II Doukas, de Manfred Ier de Hohenstaufen et de Guillaume II de Villehardouin envahissent les possessions de l'Empire de Nicée en Macédoine en 1259.

Elles sont défaites par l'armée nicéenne menée par Jean Paléologue, un frère de l'empereur Michel VIII Paléologue, lors de la bataille de Pélagonia ou Pélagonie..

Guillaume II de Villehardouin est capturé par Michel VIII Paléologue lors de cette bataille.

Michel II Doukas se sauve dans les îles ioniennes.

Les forces nicéennes envahissent alors l'Épire mais ne peuvent l'occuper durablement et doivent se replier.

Michel II Doukas récupére ses terres avec l'aide de Manfred Ier de Sicile.



Don du prieuré associé à l'église Saint-Michel à Villemur-sur-Tarn par Pierre Bermond à l'abbaye de la Chaise-Dieu

Un prieuré, associé à l'église Saint-Michel à Villemur-sur-Tarn, est donné par Pierre Bermond, Abbé de Montauban, à l'abbaye de la Chaise-Dieu en 1260.



Traité entre l'Épire de Nicée et Gênes

Le 13 mars 1261, Michel VIII Paléologue signe un traité avec Gênes, qui lui permet de disposer d'une flotte et d'accéder à la Mer Noire.



Prise de Constantinople

Restauration de l'Empire byzantin

Couronnement de Michel VIII Paléologue

Déposition de Baudouin II de Courtenay

Fin de l'Empire latin de Constantinople

Le général Alexios Stratigopoulos met le siège devant Constantinople.

Le 25 juillet 1261, les troupes de Michel VIII Paléologue prennent par surprise Constantinople.

Le 15 août 1261, Michel VIII Paléologue fait son entrée à Constantinople et est couronné à Sainte Sophie par le patriarche Arsène, en compagnie de son épouse et de leur fils Andronic.

Dès son avènement, Michel VIII Paléologue transporte la cour du Palais des Blachernes vers le Palais Sacré, ancienne résidence des empereurs byzantins.

Constantinople est occupé par Mélissène, général de Michel VIII Paléologue.

Les princes byzantins de la famille des Comnène recouvrent le trône.

C'est la fin de l'empire latin de Constantinople.

Seuls la principauté d'Achaïe et le duché d'Athènes survivent à la ruine de l'empire latin.

Baudouin II de Courtenay est déposé.

Ayant fuit le Palais des Blachernes pour le Palais du Boucoléon, le jeune empereur Baudouin II de Courtenay s'enfuit à Thèbes puis dans les Pouilles à la cour de Sicile.



Jean IV Doukas Lascaris Prisonnier

Quelques mois plus tard, sur ordre de son tuteur Michel VIII Paléologue, Jean IV Doukas Lascaris, demeuré à Nicée, a les yeux crevés afin de ne plus pouvoir prétendre au trône.

Il est alors relégué dans un château au sud de la Mer de Marmara.


Léon III d'Arménie et Keran de Lampron et 5 de leurs enfants - miniature arménienne - 1272

Mariage de Léon III d'Arménie avec Keran de Lampron

Léon III d'Arménie épouse le 15 janvier 1262 Kyr-Anna ou Keran de Lampron (mort en 1285), fille de Héthoum IV, Seigneur de Lampron. Leurs enfants sont :



Guillaume IV de Tancarville Gouverneur du Mont-Saint-Michel

Mort de Guillaume IV de Tancarville Seigneur de Tancarville

Guillaume IV de Tancarville devient Gouverneur du Mont-Saint-Michel en 1264.

Guillaume IV de Tancarville meurt en 1264.



Excommunication de Manfred Ier de Hohenstaufen

Charles Ier d'Anjou Roi de Sicile

En 1265, Clément IV, pour qui l'alliance avec les sarrasins est une offense grave, déclare l'annulation du couronnement de Manfred Ier de Sicile et l'excommunie.

Clément IV fait publier une croisade contre Manfred Ier de Hohenstaufen.

Le pape trouve Charles Ier d'Anjou, un nouveau prétendant à faire valoir pour abattre la race de vipères que représente pour le pouvoir pontifical la famille de Hohenstaufen.

La conjonction des manœuvres d'Urbain IV et des ambitions de Charles Ier d'Anjou conduit Saint-Louis à accepter que son frère reçoive la couronne de Sicile le 28 juin 1265.

Sur le plan miliaire et extérieur, Michel VIII Paléologue doit faire face à cette menace des Angevins.

Guy VII de Montmorency-Laval, Henri Ier de Vaudémont et Renaud de Vaudémont, son fils, accompagnent Charles Ier d'Anjou à la conquête du royaume de Sicile.

Renaud de Vaudémont se rend ensuite en Grèce, rendre visite à sa famille maternelle, les ducs d'Athènes.



Mort de Michel II Doukas

Nicéphore Ier Doukas despote d'Épire

Michel II Doukas meurt en 1266 ou 1268.

Ses domaines sont divisés entre :



Intégration du Bas-Vivarais à la couronne de France

En 1271, Philippe III Le Hardi intègre le Bas-Vivarais à la couronne de France.

En 1271, Philippe III le Hardi hérite du comté de Toulouse, et donc également de la seigneurie de Villemur.

En décembre 1271, les barons et seigneurs de Philippe III le Hardi lui rendent l'hommage en l'église Saint-Michel de Villemur-sur-Tarn le cadre de rendu à Philippe par



Mariage d'Andronic II Paléologue avec Anne de Hongrie

Andronic II Paléologue (1259-1332) épouse en 1272 Anne de Hongrie, fille d'Étienne V de Hongrie et d'Élisabeth de Coumans. Leurs enfants sont :

Le mariage avec Anne de Hongrie est arrangé par Michel VIII Paléologue pour des raisons politiques.

Il n'en est pas moins un mariage heureux.



Naissance de Michel IX Paléologue

Michael ou Michel IX Paléologue ou Palaiologos naît en 1277, fils d'Andronic II Paléologue et d'Anne de Hongrie.



Excommunication de Michel VIII Paléologue

Martin IV, adhérant à la vision chimérique de Charles Ier d'Anjou de reconquérir Byzance, excommunie l'empereur Michel VIII Paléologue le 18 novembre 1281 et prétend interdire toute relation des princes occidentaux avec l'Empire. Cette initiative sème le trouble chez de nombreux cardinaux et bien au-delà dans l'Église.



Projet de croisade anti-byzantine

Cessation de la collecte pour la croisade

Charles Ier d'Anjou veut contraindre les Byzantins à l'union religieuse. Pour cela, il prépare une expédition contre l'Empire byzantin pour le printemps 1283 et masse sa flotte à Messine.

Malgré les efforts réels de Martin IV, la collecte des décimes dans l'optique de la croisade réclamée par le Concile de Lyon est interrompue un peu partout, en Allemagne, de crainte que l'argent récolté n'aille dans les caisses de Charles Ier d'Anjou sous prétexte de financer sa croisade anti-byzantine.

L'empereur byzantin Michel VIII Paléologue, inquiet des visées sur l'Orient qu'entretient Charles Ier d'Anjou, est contacté par des émissaires siciliens.


Vêpres siciliennes - par Francesco Hayez en 1846

Journée des Vêpres siciliennes

Fondation de la République de Palerme

Charles Ier d'Anjou règne sur la Sicile.

Ses hommes d'armes terrorisent et dépouillent la population.

Les seigneurs français de sa suite, peu au fait des institutions particulières de la Sicile, commettent des exactions qui entraînent dans l'aristocratie et les classes urbaines siciliennes un rejet des Français.

Une révolte est fomentée à l'instigation de Michel VIII Paléologue et de Pierre III d'Aragon dont le principal agent est Jean de Procida (Giovanni da Procida), médecin et jurisconsulte en exil depuis 1275.

Le soulèvement débute le 30 mars 1282, mardi de Pâques, à Palerme et à Messine.

On assiste à un pèlerinage habituel des familles palermitaines de la porte Sainte-Agathe à l'église du Saint-Esprit (San Spirito) hors les murs.

On constate la présence oppressive des soldats français.

Le prétexte à l'embrasement n'est pas clair : l'indélicate recherche d'armes sur les jeunes gens et sur les femmes, l'offense particulière faite à une jeune fille sur son intimité ou une pierre lancée par des enfants insultés par les Français ? Dans tous les cas l'étincelle est une atteinte à l'honneur.

À l'heure des vêpres, au son des cloches, la réaction se fait violente, les Français ainsi que le personnel administratif amalfitain, sont alors traqués et massacrés.

Des 8 000 Français qui s'y trouvent, 2 seulement s'échappent.

Guillaume des Porcellets, chambellan de Charles Ier d'Anjou, est épargné en considération de sa droiture et de sa vertu.

Cette journée, appelée Vêpres siciliennes, met fin aux rêves de conquête de Constantinople de Charles Ier d'Anjou.

Les artisans palermitains mettent en place une éphémère République avant d'être rejoints par les habitants de Corleone.

Aymon de Faucogney, Milon de Ronchamp et Pierre de Bauffremont volent au secours Charles Ier d'Anjou dans les Pouilles.

Charles Ier d'Anjou doit rappeler ses troupes de Terre sainte.


Pierre III d'Aragon débarque à Trapani, ms Biblioteca Vaticana

Fin de la République de Palerme

Pierre III d'Aragon Roi de Sicile

Charles II d'Anjou Régent du royaume de Naples

Excommunication de Pierre III d'Aragon

Pendant 4 mois, la république connaît une liberté aussi extraordinaire que sanglante.

La flotte aragono-catalane débarque à Trapani près de Palerme. Pierre III d'Aragon arrive à Palerme et réclame ses droits sur l'île en tant que gendre de Manfred Ier de Hohenstaufen.

Le 30 août 1282, il met fin à la République fédérale.

Il oblige Charles Ier d'Anjou à lever sans gloire le siège de la ville et chasse les troupes fidèles à Charles Ier d'Anjou en dehors de l'île.

Les émissaires siciliens apportent au roi Pierre la couronne de l'île au nom de sa femme. Il est proclamé roi le 4 septembre 1282 sous le nom de Pierre Ier, avec la connivence certaine de Michel VIII Paléologue.

Toutefois l'armée de Pierre III d'Aragon n'arrive pas à mettre le pied dans la partie continentale du royaume de Sicile. C'est le début de la division entre les royaumes :

dont les rois prétendent tous deux au même titre de "roi de Sicile".

Charles II d'Anjou rejoint alors son père à Naples et assume la régence pendant que son père se rend en France pour armer une flotte.

Robert II d'Artois se rend en Italie pour secourir son oncle Charles Ier d'Anjou.

Le pape voit surtout ressurgir le spectre des Hohenstaufen.

Le 18 novembre 1282, Martin IV excommunie derechef les Siciliens rebelles, Pierre III d'Aragon, ses compagnons d'armes et ses ministres.

La guerre contre Charles Ier d'Anjou, replié à Naples, continuera jusqu'en 1285.

Charles Ier d'Anjou qui doit rappeler ses troupes de Terre Sainte.



Mort de Michel VIII Paléologue Empereur byzantin

Andronic II Paléologue Empereur byzantin

Michel IX Paléologue Empereur associé

Michel VIII Paléologue meurt le vendredi 11 décembre 1282 après avoir désigné comme successeur son fils, Andronic II Paléologue.

Impopulaire en raison de son adhésion à la religion romaine, Michel VIII Paléologue est inhumé dans la campagne, en pleine terre.

Ses restes sont, plus tard, transférés dans un monastère.

Michel VIII Paléologue s'attache à la restauration des fortifications de Constantinople et au remplacement de la grosse chaîne qui barrait l'entrée de la Corne d'Or.

Michel VIII Paléologue pourvoit également à la restauration des églises et des monastères orthodoxes, afin de raviver la conscience religieuse de son peuple et ressusciter la renaissance du patriotisme.

Sur le plan financier, cependant, il laisse l'Empire au bord de la faillite.

Michel VIII Paléologue autorise la transmission héréditaire des propriétés reçues en pronoia: au lieu de faire retour au domaine impérial à la mort de leur bénéficiaire, ces terres passent aux héritiers de celui-ci. La conséquence en est la féodalisation des grandes propriétés.

L'obligation d'assistance militaire qui incombait traditionnellement aux pronoiaires, tombe en désuétude sous le règne de Michel VIII Paléologue.

Tout son règne fut essentiellement occupé par la lutte contre la coalition qui menace Byzance restaurée. Il réussit à la disjoindre en s'alliant avec les Tatars, les Hongrois et le pape.

Andronic II Paléologue devient Empereur byzantin en 1282.

Andronic II Paléologue, espérant assurer sa succession, fait couronner basilei associés son fils Michel IX Paléologue et son petit-fils Andronic III Paléologue.

À l'intérieur, Andronic II laisse gouverner ses ministres : Muzalon, Métochites.

Élevé par son grand-père, le jeune Andronic III montre cependant des signes d'impatience, tentant de disposer d'une principauté personnelle en Arménie ou en Morée.



Retour à l'orthodoxie

Andronic II Paléologue monte sur le trône décidé à proclamer la restauration et l'indépendance totale de l'orthodoxie. Son premier acte officiel consiste à dénoncer le IIe concile de Lyon de 1274 et à proclamer le retour à l'orthodoxie. Les prêtres qui ont servi d'émissaires entre Michel VIII Paléologue et le Pape, et qui ont entendu la messe latine, sont exclus du clergé.



Déposition de patriarche Jean Veccos

Joseph Patriarche Orthodoxe

Sous la pression de sa tante Eulogie Palélogue, Andronic II Paléologue rétracte son adhésion à l'Union et fait arrêter, le 26 décembre 1282, le patriarche Jean Veccos, rétablissant le patriarche Joseph sur son trône. Andronic II Paléologue fait également libérer tous les prisonniers qui avaient survécu à la terreur sous Michel VIII Paléologue et fait purifier la basilique Sainte-Sophie de Constantinople.

De même, la restauration du patriarche Joseph ravive la lutte entre arsénites et joséphites, bien que l'ancien patriarche Arsène soi décédé depuis longtemps.



Michel III de Vladimir Grand-duc de Tver

Michel III de Vladimir dit le Saint, fils de Iaroslav III de Vladimir et de Xénia de Novogorod, devient Grand-duc de Tver en 1285.



Reliques possédées par L'abbaye de Lagny-sur-Marne

L'abbaye de Lagny-sur-Marne possède un grand nombre de reliques.

Dans son ouvrage, Dom Chaugy, mentionne 45 reliques, toutes enfermées dans des châsses d'or, d'argent ou de métal précieux.

Les plus remarquables sont :

Dom Michel Germain cite aussi:



Prise de Kalamata

Les grecs s'emparent de Kalamata en 1293. Florent de Hainaut envoie une ambassade en protestation auprès de Michel VIII Paléologue et la place forte est rendue à la Morée.



Installation de Andronic II Paléologue à Thessalonique

Soucieuse de respecter les traditions latines, Yolande de Montferrat, alias Irène, exige que l'Empire soit partagé entre tous les enfants d'Andronic, assurant ainsi un part de l'héritage à ses propres fils au détriment de Michel IX Paléologue.

Andronic II Paléologue s'y oppose et V quitte Constantinople avec ses fils pour s'établir à Thessalonique où elle ne cesse plus d'intriguer contre son époux.



Mort de Dimitri Ier Vladimirski

Daniel Ier de Moscou prend part à la lutte de pouvoir entre ses frères Dimitri Ier Vladimirski et André III Vladimirski, pour le contrôle de Vladimir et de Novgorod.

Dimitri Ier Vladimirski meurt en 1294.

Daniel Ier de Moscou fait alliance avec Michel III de Vladimir et Ivan de Pereslavl contre André III de Vladimir.

La participation de Daniel Ier de Moscou à cette lutte montre l'influence politique croissante de Moscou.



Mariage de Michel III de Vladimir avec Anne de Rostov

Michel III de Vladimir épouse le 8 novembre 1294 Anne de Rostov (morte le 3 octobre 1368), fille de Dimitri de Rostov. Leurs enfants sont :



Héthoum II d'Arménie co-roi d'Arménie

Mariage de Michel IX Paléologue avec Rita d'Arménie

En 1295, Thoros III d'Arménie rappelle Héthoum II d'Arménie pour partager le trône, et négocier des alliances avec le khan mongol de Perse et l'Empire byzantin.

Héthoum II d'Arménie part à la cour de Ghazan, khan de Perse, pour lui demander protection

Héthoum II d'Arménie et Thoros III d'Arménie laissent la régence du royaume d'Arménie à Smbat d'Arménie, leur frère, pour se rendre à Byzance, afin de marier Rita d'Arménie, leur sœur.

Michel IX Paléologue épouse le 16 janvier 1295 Rita d'Arménie. Leurs enfants sont :



Naissance d'Andronic III Paléologue

Andronikos ou Andronic III Paléologue ou Palaiologos dit le Jeune naît en 1296, fils de Michel IX Paléologue et de Rita d'Arménie .



Mort de Guérin de Castelnau Baron de Castelnau, de Félines, de Saint-Martin-des-Bois et de Paulhac

Guérin de Castelnau est seigneur de Bonneviolle, de l'Ile-des-Escouanes, de Bretenoux, de Girac, de Cornac, de Glanes, de Saint-Michel-Loubéjou, de Loubressac, de Thémines, de Beaulieu-sur-Dordogne.

Guérin de Castelnau meurt en 1299.



Bataille de Magnésie

Bataille de Nicomédie

En 1302, les armées de Andronic II Paléologue, commandées par son fils aîné, le basileus associé Michel IX Paléologue, sont vaincues par les Turcs près de Magnésie, puis à Nicomédie.

Cette dernière défaite permet aux Turcs d'avancer jusqu'à la Mer de Marmara.

En Asie, pour arrêter l'avance des Turcs, Andronic II Paléologue fait appel à des routiers catalans, les Almugavares, mais se brouille avec ses alliés qui dévastent l'empire et s'établissent dans le duché latin d'Athènes.

Les turcs ne laissent à l'Empire que quelques places en Asie Mineure.



Michel III de Vladimir Grand-prince de Vladimir

Michel III de Vladimir devient Grand-prince de Vladimir en 1304 grâce à la protection du grand khan de Mongolie.



Mort de Guillaume d'Usages Vidame du Mans, seigneur d'Usage (Saint-Michel-de-la-Roë dans la Sarthe Mayenne), de Nouans dans la Sarthe de Benais et de La Chapelle-Saint-Aubin

Guillaume d'Usages meurt en 1310.



Prise de Riazan

Après s'être emparé de Riazan, à partir de 1313, Iouri III de Moscou dispute le trône de Vladimir à Michel III de Vladimir, Prince de Tver.



Mariage d'Iouri III de Moscou avec Kontchaka

Siège de Tver

En 1313, Iouri III de Moscou se rebelle contre Michel III de Vladimir et obtient l'alliance du Khan Özbeg de la Horde d'or.

Iouri III de Moscou épouse Kontchaka, une princesse mongole sœur du khan Özbeg, baptisée sous le nom d'Agafia ou Agathe.

Iouri III de Moscou et Khan Özbeg de la Horde d'or assiègent Michel III de Vladimir à Tver.

Iouri III de Moscou et son allié tatar sont défait par Michel III de Vladimir.

Iouri III de Moscou doit s'enfuir à Novgorod dont les habitants sont prêts à l'aider pour enlever le trône à Michel III de Vladimir.

Michel III de Vladimir paisible propose à Iouri III de Moscou un arrangement de paix.



Kontchaka Prisonnière

En 1317, Michel III de Vladimir capture Kontchaka, l'épouse de Iouri III de Moscou.


Michel III de Vladimir auprès du khan Özbeg - par Vassili Verechtchaguine

Mort de Michel III de Vladimir

En 1318, Michel III de Vladimir, convoqué au camp du Khan à Saraï pour y répondre de la mort de Kontchaka, l'épouse de Iouri III de Moscou, qu'on l'accuse d'avoir empoisonnée.

Mis à la torture, Michel III de Vladimir est condamné à être empalé et décapité.

Michel III de Vladimir meurt le 22 novembre 1318 lors de ces tortures.

Ramené en Russie, il est inhumé à Tver.

L'Église orthodoxe russe le vénère comme saint.



Mort de Manuel Paléologue

Mort de Michel IX Paléologue

Reniement de Andronic III Paléologue par Andronic II Paléologue

Andronic III Paléologue associé au trône sans pouvoir

S'étant épris d'une dame de Constantinople, Andronic III Paléologue monte un soir une embuscade pour éliminer un de ses rivaux.

Malheureusement, dans la nuit, ses sbires se trompent de victime et assassinent Manuel Paléologue, son frère cadet.

Michel IX Paléologue est tellement affecté par cet accident qu'il meurt le 12 octobre 1320, à Thessalonique.

Andronic II renie son petit-fils, le destituant au profit de Constantin Porphyrogénète, frère cadet de Michel IX Paléologue.

Profitant de l'impopularité de son grand-père, Andronic III Paléologue lui déclare la guerre.

Un compromis est alors trouvé, aux termes duquel Andronic II associe son petit-fils au trône mais conserve l'essentiel du pouvoir impérial, empêchant ainsi Andronic III Paléologue et ses conseillers de réaliser les réformes dont la nécessité se faisait sentir.


Ivan Ier de Moscou

Mort d'Iouri III de Moscou

Ivan Ier de Moscou Prince de Moscou

Iouri III de Moscou meurt à Kolotcha près de Saraï le 21 novembre 1325 assassiné par Dimitri II de Vladimir, le fils de Michel III de Vladimir, qui l'accuse d'être responsable de la mort de son père.

Ivan Ier de Moscou succède à son frère et devient Prince de Moscou.



Mariage d'Andronic III Paléologue avec Jeanne de Savoie

Andronic III Paléologue est veuf d'Adélaide de Brunswick.

Andronic III Paléologue épouse en 1326 Jeanne de Savoie, fille d'Amédée V de Savoie et de Marie de Brabant. Leurs enfants sont :



Mort d'Othon II de Brunswick-Lunebourg

Othon III de Brunswick-Lunebourg Co-Prince de Lunebourg

Guillaume II de Brunswick-Lunebourg Co-Prince de Lunebourg

Othon II de Brunswick-Lunebourg meurt le 10 avril 1330.

Il est inhumé à l'abbaye Saint-Michel de Lunebourg qu'il a fait construire.

Contrairement aux vœux d'Othon II de Brunswick-Lunebourg, leur père, qui souhaite voir la principauté divisée entre eux, Othon III de Brunswick-Lunebourg et Guillaume II de Brunswick-Lunebourg, lui succèdent conjointement et deviennent Prince de Lunebourg en 1330.



Traité de paix entre les Bulgares et Byzance

Le Tsar Michel Sisman de Bulgarie, devant une armée byzantine réorganisée, préfère négocier et signer, en 1330, un traité de paix, à la suite duquel les Bulgares s'abstiennent de toute incursion militaire pendant le règne d'Andronic III Paléologue.



Constitution de la ligue contre les Turcs

Constituée en Avignon en 1334, la ligue antiturque admet toutefois le principe d'une participation byzantine mais demeure dirigée par les latins.

La participation des Byzantins à la ligue est subordonnée, par Jean XXII et ses successeurs, à l'abandon de l'orthodoxie par l'Empereur.

Andronic III Paléologue refuse, ne voulant pas persécuter ses sujets comme l'avait jadis fait Michel VIII Paléologue.

Les divisions entre latins et byzantins rendent cette ligue peu active, permettant aux Turcs de reprendre leurs opérations de piratage.


Siméon Ier de Moscou

Mort d'Ivan Ier de Moscou

Siméon Ier de Moscou Grand prince de Moscou et de Vladimir

Ivan Ier de Moscou meurt le 31 mars 1340.

Ivan Ier de Moscou laisse :

Il est inhumé dans la cathédrale de l'Archange-Saint-Michel de Moscou.

Siméon Ier de Moscou devient premier Grand prince de Moscou et de Vladimir en 1340.

En 1340, Ivan II de Moscou demeure seul comme otage à la Horde d'or.



Mort de Philippe de Majorque

Philippe de Majorque meurt en 1342 ou 1343.

Robert Ier d'Anjou et Sancie de Majorque restent sous l'influence des Frères de la pauvre vie.

De plus leurs chapelains, Andréa de Galiano et Pietro de Cadeneto sont des disciples de Michel de Césène.

Les souverains accueillent au Castel Nuovo 2 évêques spirituels :

Le pire de tous est Fra Roberto, ami personnel d'Angelo Clareto, le chef de file des Fraticelles.



Suite de la construction du premier palais pontifical d'Avignon

Clément VI fait achever la tour de Trouillas et entreprend d'agrandir la résidence de son prédécesseur en achetant, pour les démolir, les immeubles situés au Sud du Palais Vieux qui délimitent une place publique dénommée place des Cancels.

Dès l'été 1342, Clément VI fait édifier :

Le chantier est confié à Jean de Louvres, maître et maçon, originaire du Parisis qui est nommé maître des œuvres du Pape et sergent d'armes.

Cette première tranche de travaux est terminée en 1343.


La Tour de la Garde-Robe

À la jonction du Palais Vieux au Palais Neuf, la Tour de la Garde-Robe compte 5 niveaux. Au rez-de-chaussée se situent les étuves, c'est-à-dire la salle où le pape prend des bains. Les deux étages suivants correspondent aux garde-robes. La chambre du Cerf se situe au quatrième niveau. Elle constitue le studium ou cabinet de travail du pape Clément VI. Le pape y fait installer un lit et sa librairie particulière. Au-dessus de la chambre du Cerf, se trouve la chapelle particulière du pape, dédiée à Saint-Michel.



Mariage de Jean V Paléologue avec Hélène Cantacuzène

Jean V Paléologue épouse en 1347 Hélène Cantacuzène (1333-1396), fille de Jean VI et d'Irène de Bulgarie.

Leurs enfants sont :


Bataille de Mauron

Bataille de Mauron

Mort de Guy II de Nesle Maréchal de France

Mort de Guillaume Bertrand

Mort de Jean de Tinteniac Seigneur de Tinteniac, de Bécherel, de Romillé et de Combourg

En 1352, Jean II le Bon relance les hostilités.

Guy II de Nesle est chargé de préparer la victoire en Bretagne.

Défense occidentale avancée de Rennes, la place-forte de Mauron dans le Morbihan occupe une position stratégique et contrôle les voies reliant les cités de Dinan, Vannes et Rennes.

Mauron est aussi convoitée par le parti de Montfort qui envoie le breton Tanguy du Châtel ou du Châtel et l'anglais Gautier de Bentley.

Il semblerait que le château de Mauron soit aux mains des Franco-bretons.

Ils ont pour objectif de reprendre Mauron.

Les 2 armées se rencontrent à Brambily, près du château de Mauron.

L'armée anglo-bretonne rassemble environ 2 000 hommes sous les commandements de l'anglais Gautier de Bentley et le breton Tanguy du Châtel.

Elle est composée en particulier d'archers qui forment les ailes de la défense.

L'armée franco-bretonne rassemble environ 5 000 hommes sous le commandement principal de Guy II de Nesle.

Au matin du 14 août 1352, les Anglo-bretons, massés secrètement durant la nuit en forêt, arrivent à Mauron.

Les franco-bretons sont bien supérieurs en nombre.

Persuadé de sa supériorité, Guy II de Nesle propose à Gautier de Bentley un armistice, que ce dernier refuse.

Gautier de Bentley dispose ses troupes en haut d'une colline à environ 1,5 km des positions françaises, les dominant d'une centaine de mètres.

Utilisant ses archers dans une stratégie défensive, Gautier de Bentley envoie ses 800 à 1 000 archers sur les ailes des fantassins et des chevaliers de Tanguy du Châtel.

Tanguy du Châtel et Gautier de Bentley font face aux fantassins Franco-bretons disposés en 3 bataillons.

Les Anglais patientent, laissent les fantassins français attaquer à découvert et à flanc de colline, retirent au dernier moment leurs propres fantassins et envoient un déluge de flèches sur les Français.

En dépit de leur supériorité numérique, les partisans de Charles de Blois-Châtillon sont vaincus sans appel, après d'âpres combats, et doivent se replier sur Rennes.

On compte 800 pertes du côté franco-breton (140 chevaliers et 13 seigneurs) et 600 du côté anglo-breton.

Nombreux nobles bretons et français périssent, victime des archers anglais et de leur serment de ne jamais reculer.

Bien que moins nombreux, les Anglo-Bretons remportent une victoire éclatante.

La bataille de Mauron entraînera l'absence d'offensives françaises dans la région 11 années durant.

Pierre Ier de Villiers, membre de l'ordre de l'Étoile, est aux côtés de Guy II de Nesle lors de cette bataille.

Guy II de Nesle et Guillaume Bertrand meurent lors de ce combat.

Jean de Tinteniac meurt lors de la bataille de Mauron.

Fait prisonnier, la rançon de Pierre Ier de Villiers est payée par Jean II le Bon.

Jean II le Bon nomme Pierre Ier de Villiers capitaine des places-fortes de Pontorson et du Mont-Saint-Michel.


Ivan II de Moscou

Mort de Siméon Ier de Moscou

Ivan II de Moscou Grand prince de Moscou et de Vladimir

Siméon Ier de Moscou devient moine sous le nom de Sozant.

Siméon Ier de Moscou meurt à Moscou le 27 avril 1353 de l'épidémie de mort noire.

Il est inhumé à la cathédrale de l'Archange-Saint-Michel de Moscou, qui deviendra ensuite la sépulture des princes de Moscovie.

Deux de ses fils périssent au cours de l'épidémie et il ne laisse pas d'héritier survivant.

Ivan II de Moscou reste seul héritier de sa famille et va à son tour se faire reconnaître par la Horde d'Or.

Ivan II de Moscou succède à son frère et devient Grand prince de Moscou et de Vladimir.

Il est un chef moins habile que Siméon Ier de Moscou.

Par bonheur, il trouve l'aide d'Alexis, métropolite de Moscou de 1353 à 1378, lui-même issu d'un famille de boyards et qui possède toutes les qualités d'un homme d'État.

Il prend bien en mains les affaires de la principauté.

Sous le règne d'Ivan II de Moscou, débute la lutte avec la Lithuanie alliée à la Pologne.

On commence également à battre monnaie à Moscou à cette époque.



Siège de l'abbaye du Mont Saint-Michel

En 1356, les Anglais prennent Tombelaine et commencent le siège de l'abbaye du Mont Saint-Michel.


Bataille de Poitiers

Bataille de Poitiers

Jean II le Bon prisonnier

Charles V Régent du Royaume de France

Mort de Gautier VI de Brienne

Mort de Geoffroy Marcel de Longueil

Mort de Louis Ier de Brosse Seigneur de Boussac, de Sainte-Sévère, d'Huriel et de La Pérouse

Mort de Jean Ier de Rochechouart Vicomte de Rochechouart, Seigneur de Brigueil et de Tonnay-Charente

Mort de Pierre Ier de Bourbon

Mort de Pierre de Vendôme,

Louis II de Bourbon Duc de Bourbon et Grand chambrier de France

Mort de Robert de Morée

Mort de Geoffroy Ier de Charny

Mort d'Hugues III de Castelnau-Calmont

Henri V de Joinville Prisonnier

Jacques Ier de Bourbon Prisonnier

Tandis que les Anglais remontent de leur possession de Bordeaux vers la Loire pour une nouvelle chevauchée, le Roi de France peut enfin lever une armée pour se porter à leur rencontre.

L'armée anglaise compte à peine 7 000 hommes mais elle est solidement retranchée sur le plateau de Maupertuis.

Archambaud de Grailly combat aux côtés du Prince Noir.

Thomas de Beauchamp participe à cette bataille, côté anglais.

Le Roi de France, de son côté, aligne pas moins de 15 000 hommes.

Participent à la bataille :

Aimery Ier de Rochechouart est blessé et est laissé pour mort sur le champ de bataille.

Aimery Ier de Rochechouart est sauvé par Aimery II de Rochechouart, son fils.

Jean VI de Vendôme est fait prisonnier.

Thomas de Montmorin est fait prisonnier par les Anglais lors de la bataille de Poitiers

Libéré par Louis Ier de Hongrie, Robert de Morée combat pour Jean II le Bon.

Arnaud de Cervole participe à la bataille où il est fait prisonnier et discrètement libéré.

Amaury IV de Craon participe à la bataille et est fait prisonnier.

Henri V de Joinville est fait prisonnier.

Jean II de Melun et Guillaume II de Melun sont fait prisonniers.

Le 19 septembre 1356, l'armée française est écrasée par les archers anglais près du bourg de Nouaillé à une dizaine de kilomètres au sud-est de Poitiers.

Placé à la tête d'un corps d'armée, Jean Chandos, capitaine anglais, joue un rôle décisif dans la victoire anglaise.

Malgré la charge folle des chevaliers, la bataille tourne très vite à la déroute française.

Beaucoup de chevaliers sont faits prisonniers.

D'autres se replient lâchement et abandonnent leur Roi à son sort.

Le Roi Jean II le Bon, surnommé ainsi en raison de sa bravoure, ose se lancer à la poursuite du Prince Noir mais il est lui-même fait prisonnier.

Une belle légende garde le souvenir du dévouement légendaire de Philippe II le Hardi, jeune fils de Jean II le Bon.

Au cœur de la bataille, lorsque les chances de vaincre sont quasiment anéanties, Jean II le Bon ordonne à ses 3 fils aînés, Charles V le Sage, Louis Ier d'Anjou et Jean Ier de Berry, de prendre la fuite.

Le Roi veut protéger sa descendance, et donc sa succession.

Seul Philippe II le Hardi, âgé de 14 ans, reste auprès de son père, pour le soutenir jusqu'au bout, non par les armes, mais par les paroles :

Père, gardez-vous à droite, père, gardez-vous à gauche !"

Il en gardera son surnom.

Le pouvoir est laissé à Charles V le Sage, lieutenant du Roi, qui assume la régence du royaume dès 1356, à 18 ans. Il doit défendre une position considérablement affaiblie.

Pierre Ier de Bourbon meurt durant la bataille, en faisant rempart de son corps devant son Roi.

Louis II de Bourbon devient Duc de Bourbon et reçoit la charge de Grand chambrier de France.

Meurt durant la bataille :

Philippe de Chambly est inhumé au couvent des Cordeliers de Poitiers.

Jacques Ier de Bourbon est blessé et fait prisonnier.

Isabeau de Brienne hérite des titres et revendications de la famille de Brienne après la mort de Gautier VI de Brienne, son frère, les transmettant à la famille de Gauthier III d'Enghien, son époux,

Le corps de Louis Ier de Brosse est d'abord déposé au couvent des Frères mineurs de Poitiers.

Il est ensuite ramené et inhumé dans l'église Saint-Martin à Huriel dans l'Allier.

Enguerrand VII de Coucy est désigné, parmi d'autres seigneurs de son rang pour servir de caution à la rançon de Jean II le Bon, retenu prisonnier par le Prince noir.



Suite et fin du siège de Rennes

En février 1357, des habitants de Rennes entendent des bruits souterrains qui leur font comprendre que Henry de Grosmont a ordonné le percement d'une galerie sous les remparts, espérant pouvoir faire discrètement déboucher des troupes au cœur de la ville.

Guillaume II de Penhoët, mis au courant, ordonne aux habitants des maisons proches des remparts de suspendre chez eux des bassines de cuivre contenant des boules métalliques, afin de déterminer l'emplacement exact de la galerie grâce aux vibrations causées par le travail de mine.

Une fois l'emplacement déterminé, une contre-mine est creusée, et une troupe de soldats commandée par Saint-Pern massacre les sapeurs avant de mettre le feu aux poutres soutenant le boyau.

Alain Bouchart, dans ses Grandes Chroniques de Bretagne, place l'endroit de la contre-mine à l'intérieur de l'église Saint-Sauveur, juste sous le crucifix.

Une légende apparue plus tard, affirme que la statue d'une Vierge à l'Enfant située dans une chapelle de l'église se serait miraculeusement animée, montrant du doigt l'endroit où il fallait creuser.

Un culte est depuis rendu à cette statue, nommée Notre-Dame des Miracles et des Vertus.

Henry de Grosmont, connaissant l'état de famine à l'intérieur des murs, fait paître au troupeau de porcs (2 000 à 4 000 selon Michel de Mauny) devant les portes Mordelaises pour attirer les Rennais hors de la ville.

Guillaume II de Penhoët fait suspendre à une poterne de la porte une truie dont les cris attirent les cochons, qui pénètrent dans la ville avant que les Anglais puissent réagir.

Les bourgeois, éclatant de rire en haut des remparts, profitent de l'occasion pour se moquer de leurs assiégeants restés bouche bée devant la ruse : " Vous nous devez des gages, car nous sommes maintenant vos porchers ! "

Peu après, un ravitaillement est apporté par Bertrand du Guesclin, qui entre dans la ville avec de pleines charrettes de vivres, en détournant par la ruse l'attention d'Henry de Grosmont, lui ayant fait croire à l'approche d'une troupe de mercenaires allemands.

Son arrivée galvanise les assiégés, et les semaines suivantes voient se produire une série de coups de main et de duels, Bertrand Du Guesclin s'illustrant à nouveau durant l'un d'entre eux, contre l'Anglais Bramborc.

Pour Michel de Mauny, le siège est levé en février ou mars 1357 par des secours commandés par un certain Thibaud de Rochefort.

Les autres sources s'accordent à dire que la ville est rançonnée par Henry de Grosmont.

L'Histoire de Bretagne d'Henri Poisson et Jean-Pierre le Mat précise que le siège est levé à la suite d'un traité entre la France et l'Angleterre, mais n'indique ni date, ni le montant pris par Henry de Grosmont aux habitants.

Jean-Pierre Leguay précise qu'un compromis est trouvé entre Henry de Grosmont et les Rennais et que le siège est levé le 5 juillet 1357 au prix d'une rançon de 100 000 écus dont 20 000 comptant.



Siège de Rennes

Bertrand du Guesclin Chevalier

Bertrand du Guesclin Capitaine de Pontorson et du mont Saint-Michel.

Jean IV de Bretagne commence à prendre parts aux opérations militaires en 1357.

Rennes est assiégée par Henry de Grosmont, Duc de Lancastre en 1357.

Charles de Dinan fait partie des défenseurs.

Bertrand du Guesclin, au service de Charles de Blois-Châtillon, se fait connaître en participant à la défense de la ville qu'il délivre le 5 juillet 1357.

En compagnie d'Arnoul d'Audrehem, Pierre Ier de Villiers est sauvé d'une embuscade par Bertrand Du Guesclin, fait qui vaut à ce dernier son titre de chevalier.

Eléastre de Marès adoube Bertrand du Guesclin chevalier au château de Montmuran (commune des Iffs)

Pierre Ier de Villiers est rappelé par Charles V le Sage en tant que chevalier du Guet à Paris.

Pierre Ier de Villiers prend Bertrand Du Guesclin alors sous son aile et lui fournit des troupes.

Pierre Ier de Villiers laisse à Bertrand Du Guesclin son poste à Pontorson.

Bertrand du Guesclin est nommé capitaine du Mont Saint-Michel sur recommandation de Pierre Ier de Villiers.

Bertrand du Guesclin remporte plusieurs victoires qui permettent d'écarter la menace anglaise du Mont Saint-Michel pour plusieurs années.



Bataille d'Amiens

Mort de Firmin de Coquerel

Mort de Jacques de Saint-Fuscien

Il faut éviter à tout prix à Charles V le Sage que toute la province de Picardie ne bascule dans le camp de Charles II le Mauvais.

Dans la première quinzaine de septembre 1358, pour détourner les Amiénois de Charles II le Mauvais, Charles V le Sage promet aux habitants de la ville, l'oubli du passé.

Charles II le Mauvais doit donc passent à l'action, s'il veut rétablir sa position.

Jean de Picquigny, réfugié dans son château de La Hérelle, au sud-est de Breteuil-sur-Noye, décide de s'introduire dans Amiens pour y libérer son épouse, emprisonnée par les hommes de Charles V le Sage.

Jean de Picquigny peut compter sur 3 puissants alliés,

L'action doit se dérouler avant le 28 octobre 1358, date du renouvellement de l'échevinage.

Des hommes d'armes sont introduits clandestinement dans les caves et les greniers de l'hôtel de l'abbé du Gard et des maisons avoisinant la porte de Saint-Firmin.

La commune d'Amiens est à cette époque en train de construire un nouveau rempart su sud de la ville.

Il y a donc un espace compris entre 2 ceintures fortifiées dans lequel s'étendent des faubourgs.

Jean de Picquigny choisit d'attaquer la ville par la porte de La Hotoie, à l'entrée ouest de la nouvelle enceinte.

Au petit matin du 16 septembre 1358, avec les sires de Gauville, de Fricamp et de Béthisy, Jean de Picquigny pénètre dans le faubourg à l'extérieur de l'ancienne muraille du XIIe siècle, avec près de 800 hommes d'armes au cri de : Navarre! Navarre!

À ces cris, les partisans Charles V le Sage se réveillent, s'arment et engagent la lutte au corps à corps dans les faubourgs.

L'alarme est donnée à l'intérieur de la ville et les hommes d'armes fidèles à Charles V le Sage s'élancent à leur tour dans la bataille.

Les Amiénois fidèles à Charles V le Sage peuvent prévenir Robert de Fiennes et Guy V de Châtillon-Saint-Pol qui sont à Corbie.

Ils arrivent dans Amiens par la porte Saint-Michel, située à l'est de la ville, avec 400 lances.

Jean de Picquigny est obligé de battre en retraite tout en pillant puis incendiant les faubourgs Saint-Jacques, Saint-Rémi, Saint-Michel ainsi que l'abbaye Saint-Jean.

L'échec de Jean de Picquigny évite qu'Amiens ne bascule, à nouveau, dans le camp de Charles II le Mauvais. La ville reste fidèle au roi de France.

Le parti du roi de Navarre à Amiens est anéanti.

Le 17 septembre 1358, 17 notables sont décapités en place publique, dont :

Plusieurs autres notables sont bannis de la ville selon le chroniqueur Jean Froissart.


Dimitri Ier de Moscou Dimitri III de Souzdal

Mort d'Ivan II de Moscou

Dimitri Ier de Moscou Grand prince de Moscou

Ivan II de Moscou meurt à Moscou le 13 novembre 1359.

Il est inhumé dans la cathédrale de l'Archange-Saint-Michel à Moscou.

Dimitri III de Souzdal rivalise avec Dimitri Ier de Moscou, l'héritier légitime, et monte sur le trône avec l'appui des Mongols de Nuruzbeg.

Dimitri III de Souzdal règne sur la grande principauté de Vladimir.

Dimitri Ier de Moscou fait la guerre aux princes de Tver et de Riazan qui lui disputent le trône et devient Grand prince de Moscou.



Mort de Guy IV de La Trémoïlle Seigneur de La Trémoïlle, de Vouhec, de Vazois, de Château-Guillaume, de Lussac, de La Fosse-Saint-Michel, de Preissac et de Lignac

Guy IV de La Trémoïlle meurt le 14 octobre 1360.



Reconquête du Poitou

Prise de Moncontour

Prise de Poitiers

Prise de Angoulême

Prise de Thouars

Suite à la bataille de la Rochelle, les Anglais sont mis en difficulté sur le continent faute d'approvisionnement.

Les Français vont progressivement reconquérir le Poitou et reprendre le contrôle des terres cédées au traité de Brétigny.

Moncontour est repris.

Poitiers ouvre ses portes à Bertrand du Guesclin.

Bertrand du Guesclin bat les Anglais Châtellerault, Saint-Maixent-l'École, Fontenay-le-Comte.

Jacques de Surgères profite de la prise de Poitiers par Bertrand du Guesclin pour s'emparer de Thouars avec les autres chevaliers partisans de l'Angleterre et s'y retrancher.

sont à l'abri des fortifications de Thouars.

Peu de temps après Angoulême, fief du Prince Noir, se rend aux forces françaises de Bertrand du Guesclin.

Bertrand du Guesclin arrive devant Thouars en juin 1372 avec une armée de 30 000 soldats qui se positionne entre la Porte au Prévôt et la Tour du Prince de Galles.

Les assauts directs ayant échoué, Bertrand du Guesclin fait combler les fossés et amener les machines de guerre immédiatement sous les murs de la ville.

Une brèche est ouverte mais les assiégés arrivent pourtant à repousser les assaillants.

Une suspension d'armes est conclue jusqu'à la Saint Michel, si à cette date la ville n'est pas secourue, elle se rendra au Roi de France.

La ville n'est pas secourue à temps par les Anglais, les chevaliers partisans de l'Angleterre sont forcés de capituler. Ils prêtent serment de féauté à Charles V le Sage le 30 novembre 1372.

À partir du moment où Amaury IV de Craon a ainsi prêté serment de fidélité au Roi de France, les Vicomtes de Thouars n'auront plus d'autonomie, la plupart de leurs droits féodaux sont abolis.



Mariage de Jean II de Rieux avec Jeanne de Rochefort

Jean II de Rieux épouse le 16 février 1374 Jeanne de Rochefort, fille de Thibaud III de Rochefort, Seigneur de Rochefort et Châteauneuf-en-Saint-Malo, et de Jeanne d'Ancenis. Leurs enfants sont :



Mariage de Konrad von Reichach zu Jugnau avec Isabelle Ire de Majorque

Isabelle Ire de Majorque est veuve de Jean II de Montferrat.

Le baron Konrad von Reichach zu Jugnau épouse secrètement vers 1375 ou 1376 Isabelle Ire de Majorque. Leur enfant est :



Reconstruction de l'église Saint-Michel de Villemur-sur-Tarn

En 1382, l'église Saint-Michel de Villemur-sur-Tarn est reconstruite dans le style gothique toulousain, en brique



Départ de Jean de Gand en Castille

Prise du pouvoir par Richard II d'Angleterre

Mécontentement de Thomas de Woodstock

Jean de Gand part faire la guerre en Castille en 1385.

Thomas de Woodstock songe à prendre la place de Jean de Gand mais Richard II d'Angleterre décide de prendre en charge lui-même son gouvernement, secondé :

Thomas de Woodstock se met à la tête du parti baronnial, mécontent des négociations que Richard II d'Angleterre est en train d'entamer avec la France.



Mise sous tutelle de Richard II d'Angleterre par les lords appelants

Défaite de Robert de Vere

Lors du Parlement de 1386, Thomas de Woodstock demande ouvertement le désistement des deux conseillers, ce que lui refuse le roi Richard II d'Angleterre.

Thomas de Woodstock réussit tout de même à faire incarcérer Michel de La Pole.

Robert de Vere parvient à fuir en Irlande.

Dès lors, le roi est mis en tutelle par 5 lords anglais, dont Thomas de Woodstock et Henri IV de Lancastre, qui se font appeler les lords appelants.

Leur armée des lords appelants réussit à vaincre les troupes de Robert de Vere, qui est revenu en Angleterre.



Constructions au Mont Saint-Michel

En 1386, Pierre Le Roy est élu abbé et ordonne la construction de la tour Perrine, de la tour des Corbins et du Châtelet afin de défendre l'entrée du monastère.


Vassili Ier de Moscou

Mort de Dimitri Ier de Moscou

Vassili Ier de Moscou Grand-prince de Moscou et de Vladimir

Iouri IV de Moscou Prince de Galitch et de Zvenigorod

Dimitri Ier de Moscou fait son testament avant de partir pour la Horde d'or.

Il partage ses terres entre ses fils.

Dimitri Ier de Moscou donne le trône à Vassili Ier de Moscou, son aîné, sans consulter le khan et le charge de le transmettre à son tour à son fils aîné.

Dimitri Ier de Moscou meurt à Moscou le 19 mai 1389.

Il est inhumé à la cathédrale de l'Archange-Saint-Michel de Moscou.

Vassili Ier de Moscou devient Grand-prince de Moscou et de Vladimir en 1389.

Vassili Ier de Moscou continue le processus d'unification de la Russie en annexant plusieurs petites principautés environnantes.

Très diplomate, Vassili Ier de Moscou demeure le plus souvent en bons termes avec l'ensemble de ses voisins.

Iouri IV de Moscou devient Prince de Galitch et de Zvenigorod en 1389.



Mariage de Manuel II Paléologue avec Hélène Dragas

Manuel II Paléologue épouse le 10 février 1392 Hélène Dragas (1376-1450), fille de Constantin Dragas, un noble serbe.

Leurs enfants sont :



Mariage de Perrenot Le Mairet avec Amée Jugnet

Mariage de Jehan Rolin avec Jehannotte Le Mairet

Mariage de Nicolas Rolin avec Marie Le Mairet

Perrenot Le Mairet, Bourgeois de Beaune, est veuf de Jehannotte.

Amée Jugnet est veuve de Jehan Rolin.

Perrenet ou Perrenot Le Mairet épouse en 1398 Amée Jugnet (morte en 1401), Dame de La Bondue.

Tandis que les deux fils d'Amée Jugnet épousent les deux filles de Perrenot Le Mairet.

Jehan Rolin, fils de Jehan Rolin et d'Amée Jugnet, épouse en 1398 Jehannotte Le Mairet (morte en 1401), fille de Perrenot Le Mairet et de Jehannotte.

Nicolas Rolin, fils de Jehan Rolin et d'Amée Jugnet, épouse le 24 septembre 1398 Marie Le Mairet (morte en 1401), fille de Perrenot Le Mairet et de Jehannotte.

Le contrat de mariage est établi le mardi avant la Saint-Michel.



Robert Jollivet Abbé du Mont Saint-Michel

En 1410, Robert Jollivet , moine bénédictin Normand, est élu 31e abbé du Mont Saint-Michel.

Il délaisse son abbaye, préférant la vie douce de la capitale à celle dure et austère de son monastère.



Mort de Jean Beaufort

Jean Beaufort meurt le 16 mars 1410 à l'Hopital de Sainte-Catherine, près de la Tour de Londres. Il est inhumé dans la chapelle Saint-Michel, à la cathédrale de Cantorbéry.



Prébende affectée à Jean Carrier

Qualifié de conseiller du comte Bernard VII d'Armagnac, Jean Carrier obtient de Benoît XIII provision:

Le titulaire de cette prébende, Michel del Bès, traité dans la bulle de schismatique, se voit privé de cette dernière, pour avoir participé au concile de Pise, et adhéré à l'obédience de Jean XXIII.


Bataille d'Azincourt - miniature du XVe siècle Bataille d'Azincourt

Bataille d'Azincourt

Mort d'Antoine de Bourgogne

Mort d'Antoine Ier de Sassenage Seigneur de Saint-André en Royans, Vicomte de Tallard

Mort de Charles de Montagu

Mort de Charles Ier d'Albret, Comte de Dreux

Mort de Ferry Ier de Vaudémont

Mort de Ferry Ier de Vaudémont

Mort de Guichard V de Comborn Vicomte de Comborn Seigneur de Treignac , Chamberet et Chirac

Mort de Guillaume IV de Melun

Mort de Jacques de Créqui

Mort de Jean de Bauffremont

Mort de Jean de Bonnebault Seigneur de Bonnebault et de La Condamine

Mort de Jean de Craon

Mort de Jean de Créquy

Mort de Jean de Tilly

Mort de Jean Ier d'Alençon Duc d'Alençon

Mort de Jean Ier de Garencières Seigneur de Massy, de Croisy et de Cierray

Mort de Jean IV de Bueil Seigneur de Bueil, de Montrésor, de Saint-Calais, de Courcelles et de Sainte-Juliette et châtelain de Loches

Mort de Jean VI de Pierrepont

Mort de Philibert de Bauffremont Chambellan de Bourgogne

Mort de Philippe de Bourgogne

Mort de Philippe de Bourgogne Comte de Nevers et de Rethel

Mort de Pierre II d'Orgemont

Mort de Raoul de Créquy

Mort de Robert de Bar

Mort de Robert de Chabannes Co-seigneur de Charlus-le-Pailloux ou Saint-Exupèry-les-Roches en Corrèze

Mort de Simon III de Lalaing Seigneur de Quiévrain et d'Escaussines

Mort d'Hugues VII du Bellay Seigneur de Langey, du Bellay et de Gizeux

William de La Pole Comte de Suffolk

Jean II le Meingre Prisonnier

Jean Ier de Bourbon Prisonnier

Charles Ier d'Orléans Prisonnier

Mort d'Édouard de Norwich

Richard d'York Duc d'York

Louis Ier de Bourbon-Vendôme Prisonnier

Robert de Willughby Comte de Vendôme

Henri V de Lancastre prévoit de transformer Harfleur en colonie anglaise. Il laisse une garnison.

Henri V de Lancastre quitte Harfleur le 7 octobre 1415 avec le reste de son armée chargés de butin en vue de gagner Calais en vue de s'y retrancher en attendant de prendre l'offensive au printemps suivant avec l'aide de son allié, Jean sans Peur, Duc de Bourgogne.

Philippe de Bourgogne refuse de suivre Jean sans Peur, son frère, quand celui-ci cherche à composer avec les Anglais qui envahissent le royaume.

Henri V de Lancastre remonte par la rive gauche de la Somme, en vue de trouver un pont ou un gué mal défendu.

Entre temps, Charles VI de France, Roi de France, a convoqué le ban et l'arrière-ban de son armée, selon la vieille coutume féodale. Charles II de Lorraine ne répond pas à l'appel du roi.

Les chevaliers français groupés autour de la faction des Armagnacs dont Charles Ier d'Orléans vont à la rencontre d'Henri V de Lancastre pour lui couper la route pendant que le Roi et son fils, le Dauphin, sont restés à Rouen par prudence.

Le Connétable Charles Ier d'Albret et le Maréchal Jean II Le Meingre sont commandant en titre de l'armée française. Mais ils ne peuvent exercer un contrôle effectif des opérations face à des nobles plus puissants.

Les Français, qui ont l'avantage du nombre (50.000 combattants contre 15.000 !), dédaignent d'écouter les conseils de Jean Ier de Berry, oncle du Roi. Ils décident d'attaquer les Anglais à Azincourt, au nord de la Somme, en un lieu très étroit où il leur est impossible de se déployer. Ils passent une nuit sur le dos de leur monture, faute de pouvoir dormir sur le sol détrempé par plusieurs jours de pluie.

Le mercredi 25 octobre 1415, ils chargent les lignes de pieux derrière lesquelles sont solidement retranchés les archers anglais.

Ils ne daignent pas attendre la piétaille, en particulier les piqueurs et les arbalétriers génois.

Ils sont par ailleurs encombrés par des armures qui atteignent jusqu'à 20 kilos.

Leurs chevaux, eux-mêmes caparaçonnés de plaques de fer et de cuir bouilli, peinent à se déplacer.

Comme à Crécy, ils ont par ailleurs le soleil dans les yeux, preuve que l'expérience ne leur a pas servie.

Dans la panique face aux volées de flèches, beaucoup de chevaliers chutent de cheval.

Les archers anglais lâchent leurs grands arcs et se ruent sur les chevaliers, les frappant de leurs épées et de leurs haches.

La plupart des prisonniers (1 700 environ) sont égorgés par les archers sur ordre d'Henri V de Lancastre qui veut ainsi décapiter la faction des Armagnacs.

Il ne se soucie pas de garder vivants la fleur de la chevalerie française pour les échanger contre rançon selon l'ancienne coutume féodale.

Durant le Moyen Âge, beaucoup d'Anglais s'enrôlent de façon saisonnière, les campagnes se terminent à peu près à temps pour qu'ils puissent participer aux récoltes d'automne !

Seuls les archers et les chevaliers sont des soldats de métier, encore que les nobles voient d'un mauvais œil la présence de ce corps de roturiers, qu'ils considérent comme une atteinte à leurs privilèges de classe. Le corps des francs-archers anglais souffre de deux faiblesses :

Malgré le coût modique du longbow anglais (arc long), l'entraînement intensif des archers est en réalité extrêmement onéreux, car ces soldats de métier sont rémunérés en permanence.

Aussi aucun pays d'Europe n'a autant recours aux archers que l'Angleterre pendant le Moyen-Âge.

Les pertes, énormes du côté français, près de 10 000 hommes contre 1 600 du côté anglais, font d'Azincourt l'une des batailles les plus meurtrières du Moyen Âge occidental.

Participent à la bataille d'Azincourt :

Arrivé après le début de la bataille, mais voulant à tout prix se joindre aux combats, Antoine de Bourgogne passe une armure improvisée et utilise sa bannière comme vêtement à ses couleurs.

Jean Ier de Foix ne prend pas part à la bataille.

Meurent au combat :

Catherine de l'Isle-Bouchard hérite de tous les biens de sa famille.

Jean II le Meingre, Jean Ier de Bourbon, Charles d'Artois et Jean VII d'Harcourt sont fait prisonnier.

Jacques II d'Harcourt est fait prisonnier

Jean Ier de Rochechouart est fait Prisonnier.

Jean Ier de Bourbon restera prisonnier à Londres jusqu'à sa mort.

Charles Ier de Bourbon a à gérer les domaines de son père.

Arthur III de Bretagne, prisonnier, est incarcéré au château de Fotheringay. Il restera 5 ans en Angleterre.

Louis Ier de Bourbon-Vendôme est fait prisonnier par les Anglais à la bataille d'Azincourt en 1415.

Sa troisième captivité dure 13 ans

Jean de Lancastre attribue le comté de Vendôme à Robert de Willughby un de ses capitaines,.

Thomas Montaigu participe à la bataille, ainsi que John Fastolf, commandement de 10 hommes d'armes et de 30 archers, en qualité de capitaine d'Harfleur.

Richard Woodville porte durant le combat attaché à sa lance, l'étendard Henri V de Lancastre, une queue d'écureuil. Après la Bataille, Richard Woodville est adoubé chevalier.

Michel, frère aîné de William de La Pole, meurt lors du combat. William de La Pole devient Comte de Suffolk.

Édouard de Norwich meurt durant la bataille d'Azincourt. Richard d'York hérite de son oncle et prend le titre de Duc d'York.

Le désastre d'Azincourt relance la guerre de Cent Ans et signe la mort de la chevalerie féodale.

Pierre de Bauffremont, neveu de Jean de Bauffremont, hérite du château de Montfort.

Jean de Bauffremont meurt à Azincourt.



Mise en défense du Mont Saint-Michel

Après 1415, face à la menace qui pèse sur son abbaye, Robert Jollivet accourt pour mettre en défense le Mont Saint-Michel.

Il fait construire, grâce à de nombreux impôts, les remparts protégeant la ville.

Pour pourvoir l'abbaye en eau, commande la construction de la citerne de l'aumônerie.



Mort de Béatrice Lascaris

N'osant la calomnier ouvertement lui-même, Philippe Marie Visconti fait accuser Béatrice Lascaris, sa femme, de s'être éprise d'un troubadour nommé Michel Orombello, un des familiers de la duchesse, qui, par ses mélodies, cherche à soulager la pauvre châtelaine.

Il le fait emprisonner dans le château de Binasco, avec deux demoiselles de compagnie de la duchesse, auxquelles on fait déposer, avoir vu le dit Orombello, assis sur le lit de Béatrix, jouant du luth. Cette accusation suffit pour établir le délit d'adultère.

Les dénégations d'Orambello ne suffisent pas pour convaincre les juges; on lui fait entendre qu'on ne veut qu'une seule victime, et qu'il obtiendra son pardon, s'il se reconnaît coupable. Les tourments de la torture arrachent à l'infortuné jeune homme l'aveu d'un crime qu'il n'a pas commis.

Béatrice qui est dans les prisons de Milan, est transférée, le 23 août 1418, à Binasco, son procès est instruit en toute hâte. Le 13 septembre, une sentence de mort, est rendue contre la malheureuse Béatrice, mais aussi contre le musicien Ombrello et les deux demoiselles d'honneur. La nuit du 13 au 14 septembre, la sentence est exécutée dans la cour du château de Binasco, après 20 jours de prison et de continuelles tortures.



La Normandie occupée

Prise de Pontoise

John Talbot en France

Le 19 janvier 1419, les habitants de Rouen, après avoir longtemps attendu des secours, se résignent à livrer leur ville à Henri V de Lancastre.

Henri V de Lancastre met Pontoise sous sa domination.

Jean de Villiers de L'Isle-Adam ne peut tenir Pontoise face aux anglais et doit quitter la ville.

L'armée d'Henri V de Lancastre menace Paris.

Le Mont Saint-Michel est alors la seule ville de Normandie qui résiste à l'occupant.

Craignant la puissance anglaise, Robert Jollivet offre ses services à Henri V de Lancastre.

En 1419, John Talbot débarque en France où il participe à de nombreux combats.



Jean VIII d'Harcourt Capitaine du Mont Saint-Michel

Bataille navale autour du Mont Saint-Michel

Charles VII de France nomme Jean VIII d'Harcourt Capitaine du Mont Saint-Michel.

Le Mont est le seul site de Normandie résistant encore aux Anglais qui lancent une offensive en 1423 et font un blocus par la terre et la mer.

Malgré son alliance avec l'Angleterre, Jean V le Sage est conscient de l'importance stratégique de ce roc pour ses provinces.

Sur ses ordres, le sieur de Beaufort, son amiral, Guillaume de Montfort, cardinal, et évêque de Saint-Malo, équipent secrètement dans Saint-Malo plusieurs vaisseaux que montent les seigneurs de Combourg, de Montauban, de Chateaubriand,… avec un grand nombre de chevaliers et d'écuyers bretons, tous résolus à attaquer les vaisseaux anglais.

Cette expédition, avec rapidité, cingle vers les Anglais. Bien que surpris, Ils reçoivent le choc avec fermeté. Les Bretons, craignant l'habileté à évoluer des vaisseaux anglais, les abordent et les immobilisent avec leurs grappins. À l'issue du corps à corps, sur chaque navire, la flotte anglaise est mise déroute.

L'escadre victorieuse aborde au Mont-Saint-Michel. Les troupes assiégeantes, redoutant une attaque combinée des Montois et des chevaliers bretons, abandonnent à la hâte leurs bastilles, laissant toute liberté de ravitailler la place assiégée.

Mais dès que l'escadre s'est éloignée, les Anglais viennent relever leurs fortifications.

Le Mont Saint-Michel est même assiégé avec plus de rigueur. Toutes ses communications avec la plage sont interceptées. À chaque marée, la garnison montoise ne peut tenter de ravitailler le Mont sans que la plage ne devinne le théâtre d'escarmouches sanglantes.

Jean VIII d'Harcourt organise une attaque surprise et combinée d'allié, Jean de la Haye, et des assiégés contre des patrouilles anglaises qui se trouve écrasées. Plus de 200 cadavres restent sur place. Après quoi les Anglais se terreront dans leurs forts assiégeants.



Siège du Mont Saint-Michel

Le 29 mai 1424, Guillaume de Montfort s'oppose à Jean V le Sage, pendant la construction du donjon du château de Saint-Malo en jetant le caillou.

Guillaume de Montfort affirme ainsi ses droits sur la terre que Jean V le Sage s'est appropriée.

Guillaume de Montfort se met en 1424 à la tête des troupes de Bretagne, et marche contre les Anglais qui assiègent le Mont Saint-Michel, les obligeant à se retirer.

Le pape Martin V propose à Guillaume de Montfort l'évêché de Saint-Brieuc le 28 juin 1424 mais Guillaume de Montfort le refuse.


Henri II de Sassenage - château de Sassenage Bataille de Verneuil

Prise du château Ivry-la-Bataille

Siège du château d'Ivry par les Anglais

Bataille de Verneuil

Mort d'Henri II de Sassenage

Mort de Jean Stuart

Mort de Robert Stuart

Mort d'Archibald Douglas

Mort de James Douglas

Mort de Guillaume II de Narbonne Vicomte de Narbonne

Mort d'Hugues de Chalon

Mort de Guy Malet

Mort de Jean Rouhault

Jeanne II de Chalon Comtesse de Tonnerre

Jean II d'Alençon Prisonnier

Libération d'Antoine de Chabannes

Guillaume III de Narbonne Vicomte de Narbonne

Mort de Jean VIII d'Harcourt Comte d'Aumale

Mort de William Seton

Jean de Dunois Capitaine du Mont Saint-Michel

Un partisan du Dauphin prend par surprise le château Ivry-la-Bataille ce qui entraîne en réaction un siège anglais.

Les assiégés proposent de se rendre le 15 août 1424 si aucun secours ne leur parvient.

L'armée du Dauphin réunie à Châteaudun, se met en route pour les secourir.

Les éclaireurs ayant démontré la trop forte position anglaise, les Français décident de se détourner d'Ivry-la-Bataille.

Il leur parait alors opportun de prendre la ville proche de Verneuil-sur-Avre dans l'Eure.

Déguisant les archers écossais en archers anglais, ils occupent la ville.

Jean de Lancastre furieux marche sur Verneuil-sur-Avre.

Après avoir parlementé, les Franco-Écossais acceptent de livrer bataille le 17 août 1424 plutôt que de subir un siège.

11 000 Français et quelque 7 000 Écossais affrontent 14 000 Anglais.

Jean Poton de Xaintrailles combat à la bataille de Verneuil-sur-Avre.

Thomas Montaigu participe à la bataille de Verneuil-sur-Avre.

Jean V de Bueil sert lors de sa première bataille aux côtés de Jean II d'Alençon et sous Guillaume II de Narbonne.

Malgré sa jeunesse, Jean V de Bueil gagne le surnom de Fléau des Anglais.

Après de longues heures d'attente et d'observation, les archers anglais décident de provoquer les Français.

Cependant, ces derniers chargent avant que les archers aient pu se fixer sur leurs nouvelles positions, faisant voler en éclats l'aile droite anglaise.

Au même moment, sur la droite franco-écossaise, les archers écossais s'avancent et engagent un formidable duel d'archerie, 12 000 archers s'affrontant pendant près de 3/4 d'heure.

Et plus à droite, les mercenaires espagnols et lombards, contournant ce combat d'archers, s'attaquent aux bagages anglais et s'éloigne avec son butin.

Plutôt que de protéger ses valets, l'escorte des bagages anglais contre-attaque victorieusement l'aile gauche française.

Les Français battent en retraite tandis que les Anglais encerclent les Écossais et les massacrent.

John Stuart participe à la bataille de Verneuil-sur-Avre.

Sont tués :

Henri II de Sassenage institue Albert III de Sassenage, son frère cadet, et François III de Sassenage comme héritiers de la baronnie de Sassenage.

Jeanne II de Chalon devient Comtesse de Tonnerre.

Jean II d'Alençon et Antoine de Chabannes sont pris par les Anglais.

Le château Ivry-la-Bataille est finalement repris par les Anglais qui détruisent les parties supérieures.

Libéré, Antoine de Chabannes devient le page d'Étienne de Vignolles, puis de Charles Ier de Bourbon.

Guillaume II de Narbonne est le dernier vicomte de Narbonne de la maison de Lara. Guillaume II de Narbonne lègue sa vicomté à son demi-frère utérin Pierre de Linières, qui prend le nom de Guillaume III de Narbonne.

Après la mort de Guillaume II de Narbonne, Jean V de Bueil entre au service du mercenaire Étienne de Vignolles.

Jean VIII d'Harcourt meurt lors de cette bataille.

Il est inhumé à la Saussaie.

N'ayant pas d'héritier légitime, sa charge de capitaine du Mont Saint-Michel passe à Jean de Dunois, son cousin, époux de Marie d'Harcourt, fille de Jacques d'Harcourt et de Marguerite de Melun.



Jean de Dunois puis Louis d'Estouteville Capitaine du Mont Saint-Michel

Jean de Dunois devient Capitaine du Mont Saint-Michel mais est contesté.

Les religieux du Mont Saint-Michel renforcent leurs défenses sur leurs propres fonds.

Les Anglais renforcent Tombelaine.

Louis d'Estouteville remplace Jean de Dunois le 2 septembre 1424.

Louis d'Estouteville retire de la ville les femmes, les enfants et les prisonniers le 17 novembre 1424.

Tombelaine est encore renforcée.

À chaque marée basse, les Anglais descendent jusqu'aux murailles du Mont. La communication n'est possible qu'au prix d'escarmouches et de combats.



Apparition de Saint-Michel

Jeanne d'Arc ne sait ni lire ni écrire mais elle coud et file. Elle est pieuse et dévote.

À sont tour, elle garde le bétail aux prés.

En 1425, Saint-Michel lui apparait. Il lui apprend la grande pitié du Royaume et parle de secours à donner à Charles VII de France, le roi légitime. Ses saintes préférées, Catherine d'Alexandrie et Marguerite lui apparaissent également. Elle reçoit mission de "bouter l'Anglais hors de toute France" et de restaurer Charles VII de France comme seul Roi légitime et véritable successeur de... Clovis.

Jacques d'Arc lui interdit de le quitter.


Vassili II de Moscou

Mort de Vassili Ier de Moscou

Vassili II de Moscou Grand-prince de Moscou

Vassili Ier de Moscou meurt à Moscou le 27 février 1425.

Il est inhumé au portail sud de la cathédrale de l'Archange-Saint-Michel de Moscou.

Vassili II de Moscou devient Grand-prince de Moscou en 1425.

Sophie de Lituanie devient régente en 1425 pour Vassili II de Moscou, son fils.

Vytautas de Lituanie soutient Vassili II de Moscou pour le trône, alors qu'il est en concurrence avec Iouri IV de Moscou, son oncle.

Iouri IV de Moscou aurait tenté de jeter Vassili II de Moscou par-dessus les murs du Kremlin de Moscou.

Iouri IV de Moscou, son frère, usurpe le pouvoir à diverses reprises entre 1425 et 1433.



Attaque et contre-attaque au Mont Saint-Michel

Constructions au Mont Saint-Michel

En juin ou juillet 1425, les Anglais recrutent des combattants, dont Robert Jollivet, y compris à Granville, dont Damour Le Bouffy (qui touche 122 livres pour 30 jours), et font une terrible attaque contre le Mont Saint-Michel et les chevaliers bretons, qui échoue.

En novembre 1425, Louis d'Estouteville organise une sortie surprise en force qui culbute les Anglais. Le massacre est horrible.

Les religieux gagent tous leurs accessoires précieux et renforcement leurs fortifications, construisent la porte, la herse et le pont-levis.



Arthur III de Bretagne contre le anglais en Bretagne

Siège de Saint-James de Beuvron

Mort d'Alain III de Coëtivy

Bataille du Mont-Saint-Michel

Début 1426, Arthur III de Bretagne rejoint Jean V le Sage en Bretagne pour y jouer à nouveau les recruteurs avant d'assiéger, sans succès, les Anglais à Saint-James de Beuvron ou Beauvran, près d'Avranches.

Alain III de Coëtivy commande les troupes d'Arthur III de Bretagne.

Alain III de Coëtivy meurt lors de ce siège.

Une seconde défaite des troupes commandées par Arthur III de Bretagne aux Bas-Courtils, sur les grèves du Mont-Saint-Michel, rend Jean V le Sage plus prudent.

Il interdit à Arthur III de Bretagne son frère d'aventurer à nouveau la noblesse bretonne pour d'aussi petites entreprises.

La prudence de Jean V le Sage et l'embellie diplomatique anglo-bourguignonne fragilisent la position d'Arthur III de Bretagne auprès de Charles VII de France.

Il devient difficile à Arthur III de Bretagne de recruter des troupes en Bretagne. Il ne peut plus jouer les médiateurs entre Charles VII de France et la Bourgogne.

Privé de sa pension de connétable, Arthur III de Bretagne doit se contenter de livrer des batailles de seconde zone près de Parthenay et de Fontenay-le-Comte.



Les religieux du Mont Saint-Michel autorisés à battre monnaie

Charles VIIde France encourage les religieux du Mont Saint-Michel à la défense et, puisqu'isolés, les autorise à battre monnaie en 1426.

Les Anglais resteront calme jusqu'en 1433.



Dernière attaque anglaise sur le Mont Saint-Michel

En 1433, un incendie ayant détruit une partie de la ville, les Anglais en profitent pour attaquer l'abbaye Mont Saint-Michel. C'est une grande offensive de Thomas de Scales le 17 juin 1433, par grande marée basse, avec artillerie et machines de guerre.

Les chevaliers normands défenseurs du Mont Saint-Michel en font un tel massacre que les Anglais sont repoussés, et poursuivis sur les grèves. C'est la dernière attaque des Anglais, après laquelle ils se contenteront de surveiller le Mont depuis Tombelaine et leurs bastilles.

Le Mont ne subira plus de siège jusqu'à la libération de la Normandie en 1450.



Mort d'Iouri IV de Moscou

Vassili le Loucheur Prince de Galitch et de Zvenigorod

Vassili le Loucheur Grand-prince de Moscou

Iouri IV de Moscou meurt à Galitch le 5 juin 1434.

Il est inhumé dans la cathédrale de l'Archange-Saint-Michel de Moscou.

Vassili le Loucheur devient prince de Galitch et de Zvenigorod.

Dimitri Chemyaka et Vassili le Loucheur, fils de Iouri IV de Moscou, reprennent à leur compte les revendications de leur père et décident de continuer la lutte.

Dimitri Chemyaka et Vassili le Loucheur vainquent Vassili II de Moscou qui doit chercher refuge auprès de la Horde d'or.

Vassili le Loucheur entre au Kremli, où il est proclamé grand-prince de Moscou.



Mariage de Robert II d'Estampes avec Marguerite de Beauvillier

Robert II d'Estampes épouse le 13 juillet 1438 Marguerite de Beauvillier (morte en 1462), Dame d'Autry-les-Vierzon ou Autry-Lez-Vierzon, fille de Jean III de Beauvillier (mort en 1428), Seigneur du Lude, et d'Alison Alips Alix d'Estouteville (1389-1461). Leurs enfants sont :



Fondation de la citadelle de Granville

En 1439, pour tenir tête au Mont-Saint-Michel, tête de pont française en territoire normand, Thomas de Scales fonde la citadelle de Granville.



Prise de Granville

En 1442, les défenseurs du Mont-Saint-Michel parviennent à s'emparer de la citadelle de Granville, forteresse anglaise, par surprise.



Mort de Jean III de Chauvigny de Blot Seigneur de Blot, du Vivier, de Montmorillon, de Rosière, de Salpalaine, de Saint-Gal et de Montespédon

Jean III de Chauvigny de Blot teste en 1443, instituant pour héritier universel Hugues de Chauvigny de Blot, son fils.

Ses exécuteurs testamentaires sont :

Jean III de Chauvigny de Blot meurt après 1443.

Il est inhumé en la chapelle Saint-Michel de l'église de Blot-l'Église dans le Puy-de-Dôme.


Prise de Fougères par François de Surienne - enluminure par Martial d'Auvergne - ouvrage Vigiles de Charles VII Prise de Fougères par François de Surienne - enluminure par Jean Chartier - ouvrage Chronique

Prise de Fougères par les Anglais

Conférence aux Authieux-sur-le-Port-Saint-Ouen

Après 3 ans de négociations vaines, Henri VI Plantagenêt décide de tenter un coup de force en prenant une place forte bretonne afin d'exiger de François Ier le Fratricide la libération de Gilles de Bretagne en échange de la restitution de cette place.

François de Surienne convainc Henri VI Plantagenêt de rompre la trêve et d'attaquer Fougères, place frontalière à la Normandie, alors anglaise, et en outre la plus riche ville des marches de Bretagne.

François de Surienne, dit l'Aragonais, est un capitaine mercenaire spécialisé dans l'attaque-surprise des villes à l'échelle.

Il en a déjà prises 32.

Henri VI Plantagenêt nomme François de Surienne capitaine de Condé-sur-Noireau, Conseiller de son grand conseil, et le fait Chevalier de la Jarretière.

De retour en Normandie, François de Surienne rassemble 600 mercenaires à Condé-sur-Noireau.

Le 19 mars 1449, François de Surienne quitte Condé-sur-Noireau en direction de Fougères.

Dans la nuit du 23 au 24 mars 1449, les Anglais arrivent en vue de la ville.

François de Surienne connaît la place et ses forces, tenu informé par un espion depuis plusieurs mois.

Les Anglais s'approchent alors de murailles avec leurs échelles et sans être aperçus, escaladent les murs sur 2 points.

Le premier groupe s'empare de la ville, le deuxième prend le château.

La garnison qui, en période de paix, ne compte qu'une poignée d'hommes, est capturée.

À l'aube du 24 mars 1449, à 7 heures du matin, les Anglais ouvrent les portes au gros de l'armée, restée à l'extérieur.

Les mercenaires se répandent alors dans la ville.

Les habitants sont, pour beaucoup, massacrés, et la ville est pillée de fond en comble.

Le butin prélevé par les Anglais est extrêmement lourd, près de 2 000 000 d'écus.

La réaction de François Ier le Fratricide n'est pas celle souhaitée par Henri VI Plantagenêt.

Il tente bien d'abord d'ouvrir des négociations et envoie à Fougères Michel de Parthenay, Maréchal de Bretagne, pour traiter avec François de Surienne qui refuse de rendre la place, même lorsqu'on lui propose la libération de Gilles de Bretagne.

François Ier le Fratricide envoie alors un ambassadeur à Edmond Beaufort, Comte de Somerset, commandant de la Normandie mais sans succès.

Edmond Beaufort désapprouve l'action de François de Surienne, mais comme celui-ci a des ordres du Roi, il a laissé faire.

Les négociations ayant échouée, François Ier le Fratricide s'adresse alors à Charles VII de France.

Ce dernier envoie à son tour des ambassadeurs en Angleterre, mais Henri VI Plantagenêt refuse de céder la place, avançant qu'il s'agissait d'un juste punition contre son vassal, en représailles de l'emprisonnement de Gilles de Bretagne.

Une conférence se tient aux Authieux-sur-le-Port-Saint-Ouen, mais n'a aucun résultat.

Il n'y avait désormais plus d'autres issues que la voie des armes.


Louis XI Louis XI

Mort de Charles VII de France Roi de France

Joachim Rouhault de Gamaches Maréchal de France

Louis XI de France Roi de France

Pierre II de Brézé prisonnier à Loches

Jean de Montauban Amiral

Charles VII de France meurt à Mehun-sur-Yèvre le 22 juillet 1461.

Joachim Rouhault de Gamaches, Seigneur de Bois-menard, est fait Maréchal de France le 3 août 1461 par Louis XI de France.

Louis XI de France apprend la mort de son père au château de Genappe, propriété du duc de Bourgogne.

Il cache mal sa joie de devenir Roi.

Les obsèques royales de Charles VII de France sont célébrées le 8 août 1461 à Saint-Denis.

Louis XI n'y assiste pas.

Louis XI revient en France.

Olivier Le Daim l'accompagne.

Le 15 août 1461, Jean II Jouvenel des Ursins sacre Louis XI de France Roi de France en la cathédrale de Reims.

Eberhard V de Wurtemberg se rend au sacre de Louis XI et reçoit à cette occasion les insignes de la Chevalerie parmi les 117 seigneurs adoubés.

Geoffroy de Chabannes se rend au sacre de Louis XI.

Eberhard VI de Wurtemberg assiste au couronnement de Louis XI à Reims.

Louis XI de France entre solennellement dans Paris le 30 août 1461.

Joachim Rouhault tient le rang de grand écuyer lors de cette l'entrée.

Philippe III le Bon est remarqué avec son escorte comptant pour la moitié du cortège, et comprenant une troupe en armes.

Le nouveau roi ne demeure pas longtemps à Paris. Dès le 25 septembre 1461, Louis XI de France s'installe à Tours, ville gagnée à sa cause.

A son arrivée au pouvoir, la France est un ensemble de fiefs qui doivent hommage au Roi.

Louis XI veut abattre les fiefs de Bretagne et de Bourgogne qui représentent des dangers pour l'unité française.

François II de Bretagne :

François II de Bretagne rend l'hommage simple - et non lige, au roi de France et Louis XI n'y voit étonnamment rien à redire.

Voulant restaurer le pouvoir royal, Louis prend rapidement ses distances avec le duc de Bourgogne.

Favori de Charles VII de France, Jean II de Bourbon doit subir la haine de Louis XI après l'avènement de ce dernier. Louis XI lui retire le gouvernement de la Guyenne.

Louis XI congédie les conseillers de son père comme Thomas Basin, et s'entoure de ses fidèles comme son conseiller Philippe de Commynes

Jean V de Bueil perd son titre d'amiral au profit de Jean de Montauban, et est forcé de se retirer de la Cour royale.

Pierre II de Brézé prépare une expédition en faveur de Marguerite d'Anjou épouse de Henri VI Plantagenêt quand l'avènement de Louis XI le fait tomber en disgrâce

Pierre II de Brézé est emprisonné pendant un moment à Loches.

Louis XI règle ses comptes avec ceux qui l'ont combattu et fait emprisonner Pierre II de Brézé à Loches.

Louis XI commence à tenir rigueur à Gaston IV de Foix-Béarn de sa fidélité à Charles VII de France mais renonce à son animosité, espérant utiliser Gaston pour retirer des avantages de la guerre civile ravageant le royaume d'Aragon.

Imbert de Batarnay devient Conseiller de Louis XI.

Louis XI, fait emprisonner Guillaume Cousinot II avant de se raviser et d'en faire son chambellan.

Geoffroy de Saint-Belin devient Écuyer d'écurie de Louis XI en 1461.


Ivan III de Moscou

Mort de Vassili II de Moscou

Ivan III de Moscou Grand-prince de Moscou et de Vladimir

Vassili II de Moscou meurt le 27 mars 1462 après un long règne mouvementé.

Il est inhumé dans la cathédrale de l'Archange-Saint-Michel de Moscou.

Ivan III de Moscou devient Grand-prince de Moscou et de Vladimir en 1462.

La Russie est alors constituée de deux grands territoires :

La principauté de Moscou, celles de Novgorod, de Pskov et de Viatka appartient à ce dernier territoire.

Ivan III de Moscou n'a aucun pouvoir sur les principautés de Novgorod, de Pskov et de Viatka.

La principauté de Moscou est divisée en 5 principautés patrimoniales.

Ivan III de Moscou dirige la première.

Ses quatre frères

se partagent celles de Riazan, Rostov, Iaroslavl et Tver.



John Stuart Chevalier de l'ordre de St Michel

John Stuart est fait Chevalier de l'ordre de St Michel en 1464.



Mort d'Éléonore de Bourbon

Éléonore de Bourbon meurt après 1464.

Elle aime les romans de chevalerie comme en témoignent ses armes qui se trouvent sur un grand nombre des vignettes qui ornent une édition manuscrite grand in-folio avec 151 miniatures du Roamn de Tristan qu'elle a fait réaliser pour son fils Jacques, par Michel Croson, prêtre de Crosans, qui l'a achevé le 8 octobre 1453, et qui se trouve dans le fonds ancien de la Bibliothèque du Roi, ainsi que la mention: Jacques Duc de Nemours, Comte de La Marche, de Pardiac, de Castres et de Beaufort, Vicomte de Carlat, de Murat et de Saint-Florentin, Seigneur de Leuse, de Condé, de Montagu et per de France.



Mort de Donatello

Donatello, atteint d'une paralysie progressive, meurt à Florence le 13 décembre 1466, alors qu'il était en train de travailler aux chaires de bronze de San Lorenzo.

Florence lui fait des funérailles en grande pompe, qui ne seront égalées que par celles de Michel-Ange.

Ne voulant pas s'éloigner de Cosme de Médicis l'Ancien, il a demandé à être enterré dans l'église Saint-Laurent, où ses funérailles ont lieu, en présence de tous les artistes de la ville et d'une foule immense de ses concitoyens.

Donatello est, certainement, le plus grand des sculpteurs toscans qui précèdent Michel-Ange, et s'il est loin d'égaler la vigueur et la puissance de conception de ce dernier, il lui est de beaucoup supérieur au point de vue de la délicatesse du travail, de la vérité des détails, de l'expression du caractère et de l'habileté d'exécution, soit dans le maniement du bronze, soit dans celui du marbre.



Liaison de Philippe II de Savoie avec Bonne de Romagne

Philippe II de Savoie a une liaison avec Bonne de Romagne ou Romagnano. Leurs enfants sont :



Louis de Bourbon chevalier de l'ordre de Saint-Michel

Louis de Bourbon est un des premiers chevaliers de l'ordre de Saint-Michel nommés par les lettres patentes de Louis XI en 1469.



Antoine de Chabannes Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel

Antoine de Chabannes devient Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel en 1469.


Jean V de Bueil

Retour en grâce de Jean V de Bueil

Louis XI réalise que l'expérience des vétérans lui est nécessaire pour faire face à la puissance militaire bourguignonne alors grandissante.

Jean V de Bueil rentre en grâce en 1469 et devient le conseiller et le chambellan de Louis XI.

Jean V de Bueil est fait Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel en 1469.


Louis XI préside le chapitre de Saint-Michel - enluminure de Jean Fouquet, 1470 - BNF Paris

Création de l'Ordre de Saint-Michel

Louis XI nomme chevalier de l'Ordre de Saint-Michel:

lors de la première promotion de ce nouvel ordre royal, le 1er août 1469.

Jean II de Bourbon est également, comme son père, grand chambrier de France.


Vitrail des Célestins de Rouen sur lequel sont représentés - soit la belle-mère la femme et ja belle-sœur de Louis Malet de Graville - soit sa femme et deux de ses filles Louis Malet de Graville et ses fils

Mariage de Louis Malet de Graville avec Marie de Balsac

Louis Malet de Graville épouse dans les années 1470 Marie de Balsac. Leurs enfants sont :

Le Parlement de Paris reçoit des plaintes de Jeanne Malet de Graville, car René d'Illiers vend ses terres. Il est ordonné qu'elle reçoive par provision le château de Marcoussis et 3.000 livres de rente,

Marie de Balsac ou Balzac est la fille de Roffec ou Rossec II de Balsac, Seigneur de Glisenave, et peut-être de Jeanne d'Albon, descendante de Guigues IV d'Albon.

Rossec II de Balsac est sénéchal de Nîmes et Beaucaire, capitaine de 10 hommes d'armes et de 4.000 francs-archers, gouverneur du Pont-Saint-Esprit, chevalier de l'ordre de Saint-Michel, conseiller et chambellan du roi Louis XI.

Louis Malet de Graville est comblé de dons par Louis XI, qui lui accorde la seigneurie de Chastres en 1470.

La seigneurie de Chastres-Arpajon appartient au seigneur de Marcoussis.

Louis Malet de Graville autorise le marché et fait construire une halle au croisement des routes de Paris à Étampes et de Dourdan à Corbeil.



Naissance de Michel-Ange

Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni ou Michel-Ange naît le 6 mars 1475 à Caprese, au nord d'Arezzo en Toscane, fils de Lodovico, un magistrat de Caprese.

Michel-Ange grandit à Florence puis s'installe chez un sculpteur. Avec sa femme, ils vivront à Settignano, un hameau de Florence, son père y ayant acheté une carrière de marbre et une petite ferme.



Louis Malet de Graville Capitaine de Dieppe

Louis Malet de Graville Chevalier de l'ordre de Saint-Michel

En 1480, Louis Malet de Graville devient Capitaine de Dieppe et Chevalier de l'ordre de Saint-Michel.



Mort de Charles Ier d'Amboise Baron de Charenton, Seigneur de Chaumont, de Meillant, de Sagonne, de Dompuis, de Dampierre

Charles Ier d'Amboise est Gouverneur de l'Île de France, de Champagne et de Bourgogne.

Charles Ier d'Amboise meurt à Tours en Indre-et-Loire le 22 février 1481.

Il est inhumé derrière le grand-autel de l'église des Cordeliers d'Amboise.

Charles d'Amboise est l'un des favoris de Louis XI qui le fait chevalier de l'ordre de Saint-Michel.



Traité d'Arras

Fiançailles de Charles VIII de France avec Marguerite d'Autriche

Philippe Pot Premier conseiller

Philippe Pot Chevalier de Saint-Michel

Philippe Pot Gouverneur de Charles VIII de France

Philippe Pot Grand sénéchal de Bourgogne

Les troupes françaises sont repoussées, mais les escarmouches se poursuivent jusqu'en 1482.

Pour légitimer son coup de force, Louis XI négocie avec Maximilien Ier de Habsbourg.

Louis XI a le soutien des grands de Bourgogne, dont Philippe Pot.

Le 23 décembre 1482, sous la pression des États généraux Gantois, Maximilien Ier de Habsbourg signe avec Louis XI le traité d'Arras :

En récompense, Louis XI, toujours avide de s'attirer la fidélité des gens compétents, nomme Philippe Pot premier conseiller, chevalier de Saint-Michel, gouverneur de Charles VIII de France, et grand sénéchal de Bourgogne.

Cela facilite beaucoup l'acceptation de la nouvelle domination par les petits vassaux bourguignons.


Cénotaphe de Louis XI reconstruit au XIXe siècle Charles VIII Charles VIII Façade est de Plessis-lès-Tours

Mort de Louis XI

Charles VIII de France Roi de France

Charles VIII de France Comte de Provence et de Forcalquier

Anne de France Régente du Royaume de France

Sa vie durant, Louis XI est un perpétuel malade :

Louis XI subit une troisième attaque cérébrale le 28 août 1483.

Louis XI déclare Anne de France, sœur aînée de Charles VIII de France, de femme la moins folle de France.

Louis XI souhaite sur son lit de mort qu'elle prenne la régence, avec son époux, Pierre II de Bourbon pendant la minorité de Charles VIII de France, son frère.

Il fait remettre les sceaux au dauphin Charles VIII de France.

Jacques Coitier assiste Louis XI jusqu'au dernier moment.

Louis XI meurt au Château de Plessis-Lès-Tours dans la commune de La Riche en Indre-et-Loire le 30 août 1483 d'une congestion cérébrale.

La mise en bière semble avoir eu lieu à Lyon.

La tradition dans la monarchie française voulait que les restes mortels des souverains reposent dans l'abbaye de Saint Denis.

Le 7 septembre 1483, il est inhumé selon son vœu en la basilique Notre-Dame de Cléry et non à Saint-Denis avec ses ancêtres.

Il recommande qu'on le représente sur son tombeau dans sa force, avec son chien, son cor de chasse, en habit de chasseur.

À la Révolution française, la municipalité de Cléry évitera la vente et la destruction de la basilique. Cependant beaucoup d'éléments sont vendus ou détruits comme la statue de Louis XI. Le tombeau de Louis XI est profané par un révolutionnaire de Beaugency.

Étienne Chevalier, Seigneur de Vignau, est son exécuteur testamentaire.

Louis XI a dû être un homme complexe assez proche de celui qu'a dépeint Philippe de Commynes: à la fois bon et haineux, dissimulé mais fin psychologue, méfiant mais lucide, sachant sacrifier l'accessoire à l'essentiel.

Louis XI a le sens de l'État, de la raison d'État. Il croit que la fin justifie les moyens.

C'est le premier roi à avoir ouvertement pris la défense du petit peuple contre les grands féodaux et même contre l'Inquisition.

Les paysans vaudois du Valpute, en Dauphiné, le remerciant par le nom de Vallouise donné à leur vallée.

Louis XI, de mauvaise foi et sans scrupules, est manipulateur :

Autoritaire et parfois cruel, il fait enfermer ses ennemis dans des cages de fer, ses "fillettes".

Louis XI n'est pas physiquement particulièrement avantagé. Il est pauvrement vêtu et très avare, a l'opposé de Charles VII de France qui vécut fastueusement.

C'est un homme qui aime se déplacer dans le royaume, peu enclin à une vie de Cour.

Bien que ne reniant pas la noblesse, Louis XI se plait dans la compagnie de personnes plutôt humbles comme :

avec qui il hante les tavernes et les filles,


Louis XI et l'Église

Louis XI est d'une nature pieuse, multipliant les actes de dévotion superstitieuse et les pèlerinages avec l'âge grandissant. Il est couvert de médailles.

Il montre de la souplesse dans son comportement vis-à-vis de l'Église. Il rompt avec la politique agressivement gallicane de son père et conclut un concordat qui remplace la Pragmatique Sanction, abolie en 1461, mais dont plusieurs articles furent conservés ou rétablis.


Louis XI et l'économie

Sur décombres de la guerre de Cent Ans et de la Grande Peste, sans que le Roi, ses conseillers, ses officiers n'interviennent, s'amorce la remontée démographique, économique, artistique de la France.

Face à une noblesse et à une Église désemparées, la bourgeoisie se développe.

Surtout absorbé par la diplomatie et la guerre, Louis XI perçoit toutefois l'importance de la prospérité économique pour la puissance des États. Il s'intéresse à l'intendance.

Louis XI incite, sans succès, les nobles à répudier le préjugé de dérogeance et à pratiquer industrie et surtout commerce.

Il montre beaucoup de souplesse dans la levée des impôts, l'attitude à l'égard des villes.

Il sait aussi accepter que la "décentralisation géographique" vienne limiter la "centralisation institutionnelle"

Il veut mettre une monnaie assainie au service de l'économie française en créant en 1475, une monnaie forte : l'écu au soleil.

Il favorise l'introduction de nouvelles activités économiques en France comme la soie à Lyon et Tours. Il bâtit la première manufacture de soierie.

Il favorise le développement des foires (Lyon contre Genève).

Il cherche aussi à renforcer l'infrastructure de l'unité du royaume :

Il améliore l'organisation militaire. Il améliore les routes.

La draperie se répand dans les petites villes et les campagnes et une ordonnance royale la réglemente, en 1469, pour tout le royaume.

Il développe l'imprimerie, à Paris en 1470, à Lyon en 1473.


Louis XI et l'Agriculture

Vers 1475 s'achève "la première restauration rurale", celle qui a affecté "les anciens terroirs riches".

La spécialisation agricole fait des progrès :


Louis XI et l'Art

De nouveaux traits culturels en grande partie italiens, apparaissent parmi les survivances médiévales. Si le gothique flamboyant demeure le style dominant, la Renaissance s'instaure lentement : miniatures et peintures de Fouquet, sculptures de Michel Colombe.

En 1483, Charles VIII de France devient Roi et Comte de Provence.

Il est âgé de 13 ans et demi, la majorité royale étant fixée alors à 14 ans.

Cet enfant, plutôt disgracieux physiquement, connaît une puberté difficile et surtout un retard dans son développement intellectuel.

Cette décision déplait à Louis II d'Orléans, le futur Louis XII, cousin le plus proche du Roi, qui revendique la couronne.

Imbert de Batarnay devient Conseiller Charles VIII de France.

Charles VIII de France confirme Jean III d'Amboise dans ses attributions de Gouverneur des deux Bourgognes.

Guillaume Cousinot II devient, malgré son grand âge, le conseiller de Charles VIII de France.



Apprentissage de Michel-Ange

Allant contre les vœux de son père, Michel-Ange choisit d'être l'apprenti de Domenico Ghirlandaio pour 3 ans en 1488.

Impressionné, Domenico le recommande au maître de Florence, Laurent de Médicis.



Paternité de Louis XII

Louis XII a un enfant illégitime :



Michel-Ange élève à l'école de Laurent de Médicis

De 1490 à 1492, Michel-Ange est élève à l'école de Laurent de Médicis et est influencé par un milieu libre qui fait évoluer ses idées sur l'art et ses sentiments sur la sexualité.

C'est à cette époque que Michel-Ange sculpte la Bataille des centaures et la Vierge à l'escalier, qui reflètent sa grande admiration pour Donatello.

Michel-Ange pratique l'étude du corps humain et de l'anatomie.



Pierre de Laval Abbé de Saint-Michel-en-l'Herm et de Saint-Méen-de-Gaël

Pierre de Laval devient Abbé de Saint-Michel-en-l'Herm et de Saint-Méen-de-Gaël en 1492.



Mariage de Louis II de Saluces avec Marguerite de Foix

Louis II de Saluces épouse en 1492 Marguerite de Foix, fille de Jean de Foix (1410-1485), Comte de Benauges, Margaret Kerdeston de La Pole Suffolk(1426-1485). Leurs enfants sont :


Pucci, Laurent de Médicis, et Sassetti. Pierre II de Médicis par Agnolo Bronzino

Mort de Laurent de Médicis

Prise du Pouvoir de Pierre II de Médicis à Florence

Installation de Michel-Ange à Bologne

Il semble que Laurent de Médicis sur son lit de mort, réfléchissant sur ce qu'il avait fait réclame Jérôme Savonarole.

Comme ce dernier hésite à venir, Laurent renvoie un messager avec la promesse que si Savonarole vient, il fera tout ce qu'il demandera, voulant juste soulager sa conscience avec une confession.

Il déclare regretter les mauvais traitements envers Savonarole, et 3 crimes qu'il n'a jamais oublié :

Savonarole répond que 3 choses doivent être faites :

À cette dernière demande, Laurent aurait tourné le dos à Savonarole, qui l'aurait alors quitté sans l'absoudre.

Laurent de Médicis meurt dans la nuit du 8 au 9 avril 1492 dans la propriété familiale de Careggi,.

Il est enterré aux côtés de son frère Julien dans la basilique San Lorenzo, dans une chapelle conçue par Michel-Ange et décorée de magnifiques sculptures.

La vie de Laurent de Médicis coïncide avec la Première Renaissance des Arts, et il disparaît lors de l'apogée de la puissance florentine.

Laurent est un homme très charismatique, ferme, et énergique, partageant ses talents entre sa cité, sa famille, la religion et les arts.

Au delà de ses talents de diplomate et d'homme politique, il a excellé dans des disciplines aussi variées que la joute, la chasse, la poésie, le maniement des armes ou l'athlétisme : par cet éventail de talents, il constitue ainsi l'une des plus belles incarnations de l'idéal de l'Homme de la Renaissance.

Laurent fréquente et soutient la plupart des grands artistes de son époque : Antonio Pollaiuolo, Andrea del Verrocchio, Léonard de Vinci, Sandro Botticelli, Domenico Ghirlandaio, Filippino Lippi, ou bien sûr Michel-Ange.

Bien que ses ennuis financiers ne lui permettent pas de passer lui-même toutes les commandes, il convainc nombre de bourgeois de passer commande à certains artistes.

Michel-Ange a vécu chez Laurent de Médicis pendant plusieurs années et a quasiment fait figure de membre à part entière de la famille; le sculpteur n'oubliera jamais ce geste de générosité.

Par ailleurs, Laurent est très attaché à agrandir et à ouvrir au public la bibliothèque familiale initiée par Cosme de Medici.

Il contribue ainsi à retrouver et à rassembler des textes antiques disparus.

Laurent de Médicis est également très actif dans le soutien des humanistes par le biais de la création de cercles de réflexion sur les philosophes grecs.

Ces cercles ont permis d'initier un courant Néo-Platonicien comprenant notamment des philosophes comme Pic de la Mirandole, Marsile Ficin ou le poète Ange Politien.

Le seul domaine dans lequel Laurent n'eut pas de succès est paradoxalement celui qui bâtit la puissance de sa famille : la banque.

Sous son contrôle, plusieurs filiales de la banque s'effondrèrent à cause de mauvais placements, à tel point qu'à la fin de sa vie il connut de graves difficultés financières et dut avoir recours à l'argent de la cité pour se renflouer.

Pierre II de Médicis est nommé gonfaliere de Florence et devient maître de Florence à la mort de son père en 1492.

Pierre II de Médicis refuse d'être le mécène de Michel-Ange qui décide de quitter Florence et de s'installer à Bologne ou il reste 3 ans.



Achats à Chenonceau par Thomas Bohier

Thomas Bohier convoite le domaine de Chenonceau et surveille la ruine de la famille Marques.

Thomas Bohier fait acheter en sous-mains par Jacques de Beaune, plusieurs dépendances de Chenonceau et diverses rentes constituées sur cette terre afin de contraindre Pierre Marques, en exigeant la régularité des versements, à vendre un jour son domaine principal.

Jacques de Beaune achète en décembre 1494 :



Mariage de René des Ligneris avec Jeanne de Champrond

René des Ligneris est le fils de Michel des Ligneris, Seigneur d'Auge.

René des Ligneris, Seigneur d'Auge, épouse en 1496 Jeanne de Champrond. Leurs enfants sont :



Michel-Ange à Rome

En 1496, Raffaele Riario, cardinal en titre de San Giorgio al Velabro, lui demande de venir à Rome.

Sous sa commandite et influencé par l'antiquité romaine, Michel-Ange réalise deux statues : Bacchus et la Pietà.



Naissance de Michel de Paz

Mort d'Isabelle d'Aragon

Miguel de Paz (de la Paix) des Asturies naît le 23 août 1498, fils d'Emmanuel Ier de Portugal et d'Isabelle d'Aragon.

Isabelle d'Aragon, épouse d'Emmanuel Ier de Portugal, meurt à Saragosse le 28 août 1498 après avoir donné le jour à son fils Michel de Paz.



Mariage de Guillaume de Pisseleu avec Jeanne Sanguin

Guillaume de Pisseleu est veuf d'Isabeau le Josne de Contay.

Guillaume de Pisseleu épouse vers 1499 Anne ou Jeanne Sanguin (vers 1479-vers 1518). Leurs enfants sont :


Jacques de Trivulce

Conquête du Duché de Milan

Fuite de Ludovic le More en Autriche

Prise de Milan

Jacques de Trivulce Maréchal de France

Le 10 juillet 1499, Louis XII, avec une puissante armée, 23 000 hommes dont 5 000 Suisses, dotée d'une forte artillerie, arrive à Lyon.

Dans sa suite, il y a César Borgia et le cardinal Julien delle Rovere, futur pape Jules II, momentanément réconciliés

Georges Ier d'Amboise, Jacques II de Chabannes, Artus Gouffier de Boissy, Pierre de Rohan-Guémené et Jean de Poitiers participe à cette campagne.

Philibert II de Savoie participe aux guerres d'Italie au côté de Louis XII.

La coalition anti-milanaise est franco-vénitienne et François II Gonzague se met au service de Louis XII.

Les Français commandés par le condottiere Jacques de Trivulce attaquent le duché de Milan en juillet 1499.

L'avant-garde de l'armée française, dirigée par le condottiere Jacques de Trivulce, pénètre dans le Milanais le 18 juillet 1499.

À Lyon, l'artillerie et le reste de la cavalerie partent pour l'Italie

En août 1499, l'armée française quitte sa base d'Asti et prend une à une les places fortes détenues par Ludovic le More, dont Gênes.

Pendant qu'elle fonce sur Pavie, les Vénitiens passent l'Adda et les villes lombardes se soulèvent

Calculateur et violent, César Borgia tente grâce à l'appui de son père de se constituer une principauté en Romagne.

En 1499, César Borgia prend Imola et Forlì, dirigée par Catherine Sforza en 1499.

Le 2 septembre 1499, Ludovic le More attaqué sur deux fronts, quitte Milan pour le Tyrol où l'accueille l'empereur Maximilien Ier de Habsbourg.

Le 14 septembre 1499, les français prennent possession de Milan qui a négocié sa reddition.

Louis XII, qui n'a pas participé à l'expédition, quitte la France pour faire son entrée solennelle à Milan

Louis XII nomme Jacques de Trivulce Gouverneur de Milan, mais celui-ci se rend très impopulaire.

Jacques de Trivulce, Marquis de Vigevano, est fait Maréchal de France en 1499 par Louis XII.

Louis XII fait François II Gonzague chevalier de l'Ordre de Saint-Michel.

Louis XII quitte la ville au bout d'un mois.


David de Michel-Ange

Retour de Michel-Ange à Florence

En 1500, Michel-Ange retourne à Florence pour y créer son œuvre la plus célèbre, le David de marbre.

Il peint également la Sainte famille à la tribune dite Tondo Doni.



Charles de Rohan-Gié Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel

Charles de Rohan-Gié devient Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel, en 1501.



Michel-Ange de nouveau à Rome

Michel-Ange est de nouveau demandé à Rome en 1503 par le nouveau pape, Jules II et est chargé de construire la tombe du pape.

Cependant, sous la direction de Jules II, Michel-Ange doit sans cesse interrompre son travail afin d'effectuer de nombreuses autres tâches.

À cause de ces interruptions, Michel-Ange travaillera durant 40 ans sans achever la tombe.



Liaison de Charles II d'Amboise

Charles II d'Amboise a une liaison.

Son enfant est :

Ce fils naturel est à l'origine de la famille d'Amboise qui s'est perpétuée jusqu'à nos jours.

Charles II d'Amboise envoie Michel d'Amboise dans sa seigneurie de Sagonne près de Meillant pour qu'il soit élevé avec Georges III d'Amboise, son autre fils, de 2 ans plus âgé.



Naissance de Michel de l'Hospital

Michel de l'Hospital naît à Aigueperse dans le Puy-de-Dôme vers 1505.

Il passe une bonne partie de ses jeunes années en Italie où il est étudiant puis professeur de droit civil à l'université de Padoue.


Vassili III de Moscou

Mariage de Vassili III de Moscou avec Solomonia Iourievna Sabourova

Mort d'Ivan III de Moscou

Vassili III de Moscou Grand-prince de Vladimir et de Moscou

Vassili III de Moscou épouse le 4 septembre 1505 Solomonia Iourievna Sabourova.

Ivan III de Moscou meurt le 27 octobre 1505.

Il est inhumé dans la cathédrale de l'Archange-Saint-Michel à Moscou.

Vassili III de Moscou devient Grand-prince de Vladimir et de Moscou.



François II Gonzague Maître dans l'Ordre de Saint-Michel

François II Gonzague devient Maître de l'Ordre de Saint-Michel en 1507.


Isaïe détail d'une Fresque de la Chapelle Sixtine

Plafond de la chapelle Sixtine

Michel-Ange exécute la peinture monumentale du plafond de la chapelle Sixtine qui lui prend quatre ans de 1508 à 1512.



François II Gonzague Gonfalonier dans les troupes pontificales

Frédéric II Gonzague à la cour du pape Jules II

François II Gonzague devient Gonfalonier dans les troupes pontificales en 1510.

Frédéric II Gonzague, son fils âgé de 10 ans, doit quitter la cour de Mantoue et Isabelle d'Este, sa mère, fort aimante, pour la cour du pape Jules II à Rome.

Il y restera jusqu'en 1513 en gage de fidélité de son père.

Il y vit tout à fait normalement, comme un membre de la cour, et a l'occasion de faire la rencontre des artistes et hommes de lettres les plus en vue de l'époque.

Lui-même fait montre de sa riche culture et de son éducation.

À Rome, le peintre Raphaël le représente dans sa fresque de l'École d'Athènes et l'on peut penser qu'il y rencontre également Michel-Ange, Bramante, Pérugin et le Sodoma.



Mort de Charles II d'Amboise seigneur de Chaumont, seigneur de Sagonne et de Meillant(Cher), baron de Charenton

Jacques II de Chabannes Grand maître de France

Concile de Pise

Prise de Bologne

Concile de Ravenne

Christopher Bainbridge Cardinal

Maladie de Jules II

Charles II d'Amboise meurt à Correggio en Lombardie le 11 février 1511.

Il est inhumé en la chapelle des Cordeliers d'Amboise.

Sa tombe est en cuivre émaillé.

Deux figures de chevaliers sont gravées dessus : l'une d'elles porte l'ancre d'amiral.

Le chroniqueur Jean d'Authon écrit : Mort le prit un peu bien tôt car il fut homme de bien toute sa vie, un sage, vertueux et avisé seigneur de grande vigilance et bien entendant les affaires.

Louis Malet de Graville est rétabli Amiral de France à la mort de Charles II d'Amboise, son gendre.

Après la mort de Charles II d'Amboise, son père, Michel d'Amboise, sans fortune, est pris en charge par Georges III d'Amboise, son frère.

En 1511, pendant le conflit contre les espagnols et le pape Jules II, Jacques II de Chabannes succède à Charles II d'Amboise à la tête des troupes françaises en Italie.

Jacques II de Chabannes obtient également la prestigieuse charge de Grand maître de France.

Gaston de Foix reçoit alors le commandement de l'armée royale en Italie.

Il méritera par ses hauts faits d'être surnommé le Foudre d'Italie.

Quand le jeune Gaston de Foix arrive en Italie pour prendre le commandement de l'armée française, Jacques II de Chabannes le seconde.

Un groupe de cardinaux pro-français convoque à Pise un concile destiné à destituer Jules II.

François II de Rohan participe au concile de Pise.

Sous les ordres de Gaston de Foix, Jacques II de Chabannes se porte aux secours des bolognais assiégés par les troupes espagnoles.

Il réussit à faire lever le siège,

En mai 1511, Louis XII prend Bologne où Jules II est installé.

Il a quitté la ville quelques jours auparavant.

En réponse, Jules II convoque un autre concile à Ravenne.

Jules II riposte par sa bulle Sacrosanctæ en excommuniant les membres du concile de Pise.

Durant ce concile, il crée plusieurs nouveaux cardinaux, dont Christopher Bainbridge au titre de cardinal de Saint-Praxed.

La maladie de Jules II, en 1511, donne l'idée à Léon X de se porter candidat à sa succession.


Léon X par Raphaël - Galerie Pitti de Florence

Mort de Jules II

Léon X Pape

Jules II se rapprocher de l'empereur Maximilien Ier de Habsbourg, ce qui détermine Venise à s'allier avec Louis XII.

Jules II meurt à Rome dans la nuit du 20 au 21 février 1513.

Il laisse à son successeur Léon X une papauté très forte.

Son monument funéraire a été sculpté par Michel-Ange et comprend son célèbre Moïse.

Il est situé dans la basilique Saint-Pierre-aux-Liens à Rome.

Jules II pose la première pierre de l'actuelle basilique Saint-Pierre de Rome, que commence Bramante.

Jules II fait de Raphaël son peintre favori.

Jules II favorise également Michel-Ange, qui peint les grandes fresques de la Sixtine.

Jean de Médicis est élu pape en 1513 sous le nom de Léon X (en latin Leo X, en italien Leone X, ou Leon X).

Léon X s'avéra un grand protecteur des arts.

Il fait travailler pour lui Raphaël, qui peignit son portrait et acheva les chambres (stanze) du palais pontifical commandées par Jules II.

Il commande une édition critique de Dante et constitua une grande collection de manuscrits.

En 1513, Léon X demande à Michel-Ange de terminer la façade extérieure de l'église San Lorenzo de Florence et de l'orner de sculptures.

Il accepte à contrecœur en fait les plans mais est incapable d'accéder à cette demande : la façade d'église restera nue (et est telle encore aujourd'hui).

Léon X débuta son règne par une série de grandes fêtes et réjouissances qui dilapident rapidement la fortune laissée par Jules II.

Léon X a alors recours à la méthode traditionnelle de la papauté, la création d'offices et la dispensation d'indulgences.

René de Prie ne participe pas à ce conclave.



Jean de Poitiers Capitaine des Cent Gentilhommes du Roi et Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel

Jean de Poitiers devient Capitaine des Cent Gentilhommes du Roi et Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel en 1515.



Entrée de Rosso Fiorentino dans la corporation des peintres florentins

Rosso Fiorentino se forme dans divers ateliers en étudiant Michel-Ange et Le Parmesan ou Parmigianino, même s'il est d'abord connu comme élève du maître maniériste Andrea del Sarto, à l'instar du Pontormo, son alter-ego dans la peinture pendant de longues années.

Rosso Fiorentino entre en 1516 dans la corporation des peintres florentins, entité qui deviendra sous la férule de Giorgio Vasari la somptueuse et élitiste Académie du dessin de Florence.

Ce jeune artiste florentin est l'un des initiateurs du courant maniériste européen qui révèle un tournant décisif dans l'art de la Renaissance italienne en voie d'exportation transalpine.



Mort de Julien de Médicis Duc de Nemours

Julien de Médicis meurt le 17 mars 1516.

Son monument funéraire est un des deux tombeaux des Médicis réalisés par Michel-Ange dans la Sagrestia Nuova de la basilique San Lorenzo de Florence.

Le duché de Nemours revient à la Couronne de France.



Frédéric II Gonzague Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel

Mort de François II Gonzague

Frédéric II Gonzague Marquis de Mantoue

En 1519, François Ier de France lui décerne le grade de chevalier de l'Ordre de Saint-Michel dont il démissionnera deux ans plus tard.

François II Gonzague meurt à Mantoue le 29 mars 1519.

Au plan de l'administration de son marquisat, François II Gonzague est l'organisateur d'un certain nombre d'améliorations de la vie publique.

Il encourage l'agriculture en instituant l'emmagasinage du grain dans le but de lutter contre les éventuelles disettes.

Il crée un corps de fonctionnaires communaux chargés du maintien de l'ordre et de la sécurité de Mantoue.

Il réorganise également l'administration de la justice.

Frédéric II Gonzague devient le 5e Marquis de Mantoue, titré Frédéric II.



Retour de Michel-Ange à Florence

De retour à Florence, de 1519 à 1531, Michel-Ange réalise pour les Médicis la Sagrestia Nuova (sacristie neuve), une des Cappelle Medicee (chapelles Médicis), où il sculpte notamment les tombeaux de Laurent et de Julien avant de laisser terminer l'ensemble par ses élèves (notamment Montorsoli).



Constitution du Cénacle de Meaux

Condamnation des thèses de Martin Luther par la Sorbonne

En 1521, Guillaume Briçonnet attire autour de lui plusieurs théologiens et prédicateurs, dont notamment Lefèvre d'Étaples, Guillaume Farel, Gérard Roussel, Jodocus Clichtove, l'hébraïsant François Vatable, Martial Mazurier, Michel d'Arande, Pierre Caroli, prédicateur célèbre, et Jean Lecomte de Lacroix.

Ils constituent l'école ou le cénacle de Meaux ou le Cercle de Meaux, foyer de réflexion et de réforme de l'Église de Meaux.

Il s'agit de retourner aux sources du christianisme, vers l'enseignement originel du Christ en répandant le Nouveau Testament en français.

On délatinise les textes évangéliques.

Ils ont la protection de Marguerite d'Angoulême, sœur de François Ier de France.

Foyer de prédication, cet épicentre, précurseur du réformisme, a une grande influence sur les humanistes et les écrivains de cette génération tels Marot et François Rabelais.

Ce cercle de Meaux est pourtant loin des réformateurs allemands.

Les Cordeliers sont interdits de chaire.

Guillaume Briçonnet crée une imprimerie à Meaux, qui publie les ouvrages de Lefèvre d'Étaples.

Les textes sont débarrassés de tout apparat critique, et dédicacés au peuple des fidèles chrétiens.

Des commentaires sont faits de ces textes, devant des petits groupes de personnes ayant un peu d'éducation.

Les prêches, qui changent ont du succès.

On ne menace plus de l'Enfer, on ne quête plus à la fin.

La Picardie voisine, la Thiérache, le monastère de Livry-en-Aulnoy sont touchés et ce, alors que les thèses de Luther ne sont pas connues en France.

Guillaume Briçonnet s'attire l'hostilité des Cordeliers, privés du produit de leurs quêtes, et de la Sorbonne.

En 1521, Lefèvre d'Etaples est secouru par François Ier de France après la condamnation par la Sorbonne de son livre les Trois Maries.

En avril 1521, les thèses de Martin Luther sont condamnées par la Sorbonne.

Jodocus Clichtove fait défection au cénacle de Meaux.

Il rédige un ouvrage sur le culte des saints.

Il proclame que l'intelligence des laïcs ne pourra jamais comprendre le sens sublime enfermé dans les livres divins que les plus doctes ont peine à comprendre.



Construction de la bibliothèque laurentienne à Florence

Les Médicis commandent à Michel-Ange la bibliothèque laurentienne, destinée à accueillir les livres de Laurent le Magnifique : débutée en 1524, elle est inachevée lors du départ de l'artiste et ne sera achevée qu'entre 1551 et 1571 par Ammanati.



Antoine François de la Rochefoucauld Chevalier de l'ordre de Saint-Michel

François 1er de France fait Antoine François de la Rochefoucauld Chevalier de l'ordre de Saint-Michel en 1525



Mariage de Vassili III de Moscou avec Héléna Glinska

Héléna Glinska, nièce de Michel Glinski, est réfugiée à la Cour de Russie. Héléna attire vite les désirs de Vassili.

Vassili III de Moscou épouse le 15 août 1526 Héléna Glinska. Leurs enfants sont :

Avant la cérémonie, ils furent aspergés de houblon, présage de fécondité et éventés avec des fourrures de zibeline, symbole de longue vie.

Après la cérémonie, ils se couchèrent en public sur un matelas étendu sur 27 gerbes de seigle, puis une femme s'avança, portant deux manteaux de fourrure dont l'un était tourné à l'envers et les aspergea encore avec du houblon.



François de Tournon Chancelier de l'ordre de Saint-Michel

En 1527, François de Tournon est fait chancelier de l'ordre de Saint-Michel.



Expédition d'Odet de Foix dans le royaume de Naples

Bataille de Melphe

Jean Caracciolo Prisonnier

Libération de Jean Caracciolo

Jean Caracciolo Chevalier de l'ordre de Saint-Michel

Jean Caracciolo Lieutenant général des armées

François de Scépeaux participe à la bataille de Melphe en 1528 et se distingue dans un combat naval livré aux abords de Naples.

Jean Caracciolo a rejoint le parti de Charles Quint.

L'armée française dirigée par Odet de Foix et Pedro Navarro assiège Melfi en mars 1528, tuant environ 3 000 personnes, sans épargner les femmes et les enfants.

Le massacre est connu sous le nom de Pasqua di Sangue (Pâques de sang).

Jean Caracciolo est fait prisonnier dans sa ville de Melfi par Odet de Foix.

Charles Quint refuse de payer sa rançon.

Jean Caracciolo se retourne vers François Ier de France qui lui rend la liberté.

Il le fait chevalier de l'ordre de Saint-Michel, Lieutenant général des armées.

François Ier de France lui donne Romorantin, Nogent, Châteauneuf-sur-Loire, et les Iles de Martigues, en compensation de la perte de ses biens d'Italie.



Siège de Florence

Lors du siège de la ville, Michel-Ange vient en aide à sa Florence bien-aimée en travaillant sur les fortifications de la ville de 1528 à 1529.


Philippe de Cossé

Mort de René de Bresche de La Trémoïlle

Philippe de Cossé évêque de Coutances

René de Bresche de La Trémoïlle meurt à Flavigny le 18 novembre 1529 ou 1530.

Philippe de Cossé est Abbé du Mont Saint Michel et Abbé de Saint Jouin de Marnes

En 1530, Philippe de Cossé succède à René de Bresche de La Trémoïlle, son oncle, et devient évêque de Coutances.

Mais Philippe de Cossé ne se rendra jamais dans son diocèse.



Claude de Savoie Amiral des mers du Levant et Chevalier de l'ordre de Saint-Michel

Claude de Savoie devient Amiral des mers du Levant et est fait chevalier de l'ordre de Saint-Michel en 1532.


François III de Bretagne par Corneille de Lyon

Traité de Vannes

Couronnement de François III de Bretagne comme Duc de Bretagne

François Ier de France séjourne au château de l'Hermine à Vannes, lors du vote des états de Bretagne pour l'union du duché.

Sous la pression de François Ier de France, les états de Bretagne finissent par reconnaître François III de Bretagne comme Duc de Bretagne et la réunion de la France et de la Bretagne le 4 août 1532.

Le 13 août 1532, François Ier de France publie l'Édit d'union des 2 pays à Nantes après de longues négociations

Le 14 août 1532 au cours de festivités hautes en couleurs, François III de Bretagne est couronné duc de Bretagne à Rennes.

Après qu'il se soit dépouillé du collier de l'ordre de Saint-Michel, François III de Bretagne se pare du collier de l'ordre de l'Hermine.

Yves Mahyeuc, évêque de Rennes, lui remet alors l'épée des ducs, bénit la couronne d'or et la lui pose sur le chef.

Ainsi équipé, François III de Bretagne va s'asseoir sur le trône et répond amen à chaque phrase de la formule du serment énoncée par l'évêque.

Les quelques initiatives de François III de Bretagne à l'égard de ses nouveaux sujets déplaisent tant à François Ier de France qu'il l'éloigne de la Bretagne.

François Ier de France signe le traité de Vannes par lequel le duché de Bretagne est rattaché au royaume de France.

En septembre 1532, est publié au Château de Plessis-Macé un contrat bilatéral entre Bretons et Français.

Les Bretons conservent une très large autonomie dans le Royaume :

Proche de François Ier de France, Jean de Laval-Châteaubriant le reçoit au château de Châteaubriant en 1532 lors de l'union de la Bretagne à la France.



Retour de Michel-Ange à Rome

Commande de Clément VII pour la chapelle Sixtine

Durand son séjour de plusieurs années à Florence, Michel-Ange prend parti contre le pape dans le conflit avec l'empereur Charles Quint.

Clément VII, lui ayant pardonne.

En 1532, Michel-Ange revient à Rome.

Clément VII lui demande de peindre les deux murs latéraux de la chapelle Sixtine.

Il doit y représenter la Chute des anges rebelles et le Jugement dernier.

Presque aussitôt, il se met à l'étude pour réaliser ce projet démesuré.


Jacques Cartier-Portrait fictif datant du XIXe siècle

Guerre entre la couronne du Portugal et les armateurs normands

Présentation de Jacques Cartier à François Ier de France

En 1532, alors qu'une guerre éclate entre la couronne du Portugal et les armateurs normands au large du Brésil.

Jacques Cartier est présenté à François Ier de France par Jean Le Veneur, Abbé du Mont-Saint-Michel.

Appuyé par le roi, il effectuera 3 voyages vers l'Amérique du Nord entre 1534 et 1542, espérant trouver un passage du Nord-Ouest pour l'Asie.


Ivan IV de Moscou

Mort de Vassili III de Moscou

Ivan IV de Moscou Grand-prince de Vladimir et de Moscou

Vassili III de Moscou meurt à Moscou le 3 décembre 1533 à la veille de reprendre la guerre.

Il est inhumé dans la cathédrale de l'Archange-Saint-Michel à Moscou.

Ivan IV de Moscou succède à son père et devient Grand-prince de Vladimir et de Moscou en 1533.

Comme Ivan IV de Moscou est trop jeune pour régner, le pouvoir est soumis à un conseil de régence conduit par Héléna Glinska, sa mère, et par 20 boyards.

Héléna Glinska gouverne avec son favori Telepnev-Obolenski.

Ils continuent la politique de Vassili III de Moscou, réagissant aux intrigues des boyards.

Pour assurer les droits d'Ivan IV de Moscou, Hélène fait emprisonner ses deux beaux-frères :



Mort de Charles d'Espinay Seigneur de Saint-Michel-sur-Loire, d'Ussé et de Planchoury

Charles d'Espinay meurt en 1535.

Il est inhumé en la collégiale d'Ussé.



Michel-Ange architecte, peintre et sculpteur du Vatican

Michel-Ange songe à renoncer à effectuer la commande de Clément VII concernant les deux murs latéraux de la chapelle Sixtine pour reprendre le tombeau de Jules II.

Le pape Paul III s'y oppose.

Paul III nomme Michel-Ange en 1535 architecte, peintre et sculpteur du Vatican.



Michel de l'Hospital délégué aux Grands Jours de justice de Moulins

Michel de l'Hospital rentre ensuite en France où il est délégué aux Grands Jours de justice de Moulins en 1540.



Publication d'un traité d'anatomie

Michel-Ange à Rome vers 1540 collabore à l'illustration d'un traité d'anatomie avec Realdo Colombo médecin et ami.



Jean IV de Brosse Gouverneur de Bourbonnais, de la Marche et d'Auvergne

Jean IV de Brosse Chevalier de Saint-Michel

Jean IV de Brosse devient Gouverneur de Bourbonnais, de la Marche et d'Auvergne en 1541.

Jean IV de Brosse devient Chevalier de Saint-Michel en 1541.


Le Christ et la Vierge détail du Jugement dernier - Fresque de la Chapelle Sixtine

Réalisation de la fresque du Jugement dernier

La fresque du Jugement dernier sur le mur d'autel est exécutée par Michel-Ange et n'est achevée qu'en 1541.



Michel de l'Hospital délégué aux Grands Jours de justice de Riom

Michel de l'Hospital devient délégué aux Grands Jours de justice de Riom en 1542.


Tombeau de Philippe Chabot - musée du Louvre

Mort de Philippe Chabot Comte de Brion et Amiral de France

Philippe Chabot est Seigneur de Brion et d'Aspremont, Comte de Charny et de Buzançais, Chevalier des ordres de Saint-Michel et de la Jarretière, Gouverneur de Bourgogne et de Normandie, et Amiral de France

Philippe Chabot meurt le 15 juin 1543, de langueur due au chagrin que lui a causé son procès.

François de France le fait enterrer dans la chapelle d'Orléans du monastère des Célestins de Paris. Son tombeau est surmonté d'un gisant en albâtre, considéré comme l'un des chefs-d'œuvre de la sculpture de la Renaissance en France.



Michel-Ange architecte de la basilique Saint-Pierre.

En 1546, Michel-Ange devient architecte de la basilique Saint-Pierre.



Michel de l'Hospital délégué aux Grands Jours de justice de Tours

Michel de l'Hospital devient délégué aux Grands Jours de justice de de Tours en 1546.



Guy XVII de Laval Chevalier de l'ordre de Saint-Michel

Guy XVII de Laval est fait chevalier de l'ordre de Saint-Michel en septembre 1546.



Charles Ier Cardinal de Lorraine Chancelier de l'Ordre de Saint-Michel

Charles Ier Cardinal de Lorraine est chancelier de l'Ordre de Saint-Michel en 1547.



Guillaume de Sérignan de Poitiers Comte d'Albon, Lieutenant général en Dauphiné et Savoie

Guillaume de Sérignan de Poitiers est Comte d'Albon, Lieutenant général en Dauphiné et Savoie. Il est reçu dans l'Ordre de Saint-Michel le 29 mai 1547.



Jacques d'Albon Premier gentilhomme de la Chambre

Jacques d'Albon Maréchal de France

Compagnon d'enfance d'Henri II de France, le 3 avril 1547, 3 jours après la mort de François Ier de France, Jacques d'Albon est appelé au Conseil, et nommé premier gentilhomme de la Chambre.

Jacques d'Albon est gouverneur d'Auvergne, du Bourbonnais et du Lyonnais.

Jacques d'Albon, Marquis de Fronsac, Seigneur de Montrond et de Saint-André d'Apchon, est fait chevalier de Saint-Michel et Maréchal de France par Henri II de France le 29 mai 1547.



Mort de Paul III Pape

Réunion du Conclave

Octave Farnèse négocie alors avec Ferdinand Ier Gonzague et se confie à la générosité de l'empereur.

Peu avant sa mort, son petit fils Alexandre Farnèse convainc Paul III d'envoyer une bulle au légat Camillo Orsini lui enjoignant de se retirer de Parme pour Bologne laissant ainsi la cité à Octave Farnèse.

La rébellion d'Octave Farnèse à l'égard de Paul III, son grand père, accélère sa mort.

Paul III est pris d'une violente fièvre et meurt au Quirinal à Rome le 10 novembre 1549.

Il repose sous la chaire de Pierre dans la Basilique Saint-Pierre dans la tombe dessinée par Michel-Ange et érigée par Guglielmo della Porta.

Les 15 années de son pontificat virent la complète restauration de la Foi Catholique et de la piété retournant le cours des choses en faveur de la religion.

Dans Rome, Paul III effectue de nombreuses rénovations : la Chapelle Pauline, les travaux de Michel-Ange à la Chapelle Sixtine. Il l allonge et élargit les rues.

Paul accorde ses faveurs aux nouveaux ordres religieux : Capucins, Barnabites, Théatins, Jésuites, Ursulines et bien d'autres.

Son règne est l'un des plus fructueux de l'histoire de l'Église.

Mais la nouvelle du siège papal vacant arrive à Parme et le légat refuse de suivre l'ordre de se retirer de Parme à moins qu'il ne soit donné par un autre pape.

Les 48 cardinaux présents à Rome entrent en conclave le 29 novembre 1549. Ils sont divisés en 3 fractions dont aucune n'a la majorité :

Les amis de Farnèse s'unissent avec le parti Impérial et proposent comme leurs candidats Reginald Pole et Juan de Toledo.

Le parti français les rejette tous deux et, bien que minoritaire, est assez fort pour empêcher l'élection de tout autre candidat.

En novembre 1549, Charles-Jean de Lorraine est candidat à l'élection du trône de Saint-Pierre, mais échoue de 4 voix face au futur Jules III.



Michel Ier le Tellie Notaire au Châtelet

Michel Ier le Tellier, fils de Pierre le Tellier (mort en 1535) est Notaire au Châtelet en 1551.



Mort de Michel Servet

Mort de Gentili

Parmi les correspondants de Calvin figurait Michel Servet, un Espagnol aux idées teintées de panthéisme. Calvin cesse de correspondre avec lui très tôt, mais Servet continue de lui envoyer ses réflexions, y compris le texte latin de sa Restitution du christianisme, dirigé en partie contre le Genevois.

Lorsque Servet est inquiété par l'inquisiteur français Mathieu Ory, Calvin fournit à ce dernier sa correspondance, afin d'éclairer les juges.

En 1553, Servet s'étant évadé, il passe par Genève, où Calvin se prononça en faveur de sa condamnation pour avoir attaqué le mystère de la trinité. Servet est brûlé vif le 27 octobre 1553.

Calvin fait également brûler l'Italien Gentili.



Publication de Déclaration pour maintenir la vraie foi que tiennent tous chrétiens de la Trinité des personnes en un seul Dieu

En janvier 1554, contre les erreurs de Michel Servet, Calvin juge nécessaire de publier Defensio orthodoxae fidei de sacra trinitate (en français - Déclaration pour maintenir la vraie foi que tiennent tous chrétiens de la Trinité des personnes en un seul Dieu)

Il y justifie la condamnation des hérétiques à la peine suprême. Calvin reçoit l'appui de la plupart des réformateurs, mais il subit les attaques de Castellion.



Siège de Volpian

L'armée française met le siège devant Volpian. Charles Ier de Cossé est resté malade à Turin. Ses lieutenants ne savent point se faire obéir. Les jeunes volontaires montent, témérairement à l'assaut. Le gouverneur déclare qu'il ne capitulera qu'avec Charles Ier de Cossé. Charles Ier de Cossé se fait porter à l'armée. La ville se rendit. Il en ordonna la démolition.

Artus de Cossé-Brissac sert sous le duc d'Aumale en 1555, aux sièges de Volpian et de Moncalier, et reçoit, le collier de l'ordre de Saint-Michel.



Michel de l'Hospital Premier Président de la Chambre des comptes de Paris

Michel de l'Hospital devient Premier Président de la Chambre des comptes de Paris en 1555.



Construction du dôme de la basilique Saint-Pierre de Rome

Michel-Ange conduit le chantier de la basilique Saint-Pierre de Rome et met en projet la construction du dôme en 1555.



François de Montmorency Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel

François de Montmorency Gouverneur de Paris

A son retour de captivité, François de Montmorency est fait chevalier de l'Ordre de Saint-Michel et pourvu du Gouvernement de Paris et de l'Île-de-France en 1556.

Monsieur de Montmorency, dit Brantôme, était valeureux, sage capitaine et fort politique. Pour ce, Roi quand il alla faire le tour de son royaume, le laissa Gouverneur de Paris. Ayant trouvé ce peuple de Paris mutin, séditieux et bouillant, il le rendit souple et maniable comme un gant de chevrotin de Vendôme, dont le Roi eut un grand contentement.



Rapprochement entre l'empire et le duché de Parme

Henri II de France écrit à Octave Farnèse qu'il veut élever son petit fils Alexandre Farnèse et qu'il lui envoie le collier de l'Ordre de Saint-Michel. Mais les rapports entre Parme et la France se dégradent toujours plus.

L'empereur, sentant sa mort venir, recommande Marguerite de Parme à son demi frère Philippe II d'Espagne qui développe une politique de rapprochement avec le duché de Parme.

Le 15 septembre 1556 Octave Farnèse, après la restitution de presque toutes les villes occupées par son père Pierre Louis Farnèse, se met sous la protection de Philippe II d'Espagne reniant la France et envoyant son fils Alexandre Farnèse à la cour d'Espagne.

Parmi les clauses du traité :

En 1556 Marguerite de Parme en personne accompagne Alexandre Farnèse à Bruxelles où se trouve Philippe II d'Espagne.

Les rapports entre l'Espagne et le Saint Siège se détériorent. Le pape envoie un émissaire en France pour la convaincre de faire la guerre à l'Espagne.

Cette guerre est désastreuse pour les français et elle consolide les frontières espagnoles.

À la suite de cette guerre, Octave Farnèse reçoit la Toison d'Or et le titre de capitaine général de guerre espagnol.



Léonor Chabot Chevalier de Saint-Michel

Léonor Chabot est capitaine d'une compagnie de 50 lances des Ordonnances du Roi.

Léonor Chabot est fait chevalier de Saint-Michel, le 2 novembre 1557.



Mort de Cunégonde de Brandebourg-Culmbach

Cunégonde de Brandebourg-Culmbach meurt à Pforzheim le 27 février 1558.

Elle est inhumée dans l'Église Saint-Michel de Pforzheim.

Son cénotaphe ce trouve dans le chœur.



Mariage de Léonor Chabot avec Marguerite de Durfort

Marguerite de Durfort est veuve de Philippe de Belleville, Comte de Caunac.

Léonor Chabot épouse en 1558 Marguerite de Durfort, fille de Symphorien de Duras, Seigneur de Duras, et de Barbe Cauchon de Maupas. Leurs enfants sont :

Barbe Cauchon de Maupas est la seconde femme de Guy Chabot, père de Léonor Chabot.



Imbert de La Platière Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel

Imbert de La Platière est reçu chevalier de l'Ordre de Saint-Michel en 1560.



François Gouffier le Jeune chevalier de l'ordre du roi

En 1560, François Gouffier le Jeune est fait chevalier de l'ordre du roi à Poissy le jour de la Saint-Michel.


Michel de l'Hospital

Michel de l'Hospital Chancelier de France

En 1560, pour contrebalancer l'influence grandissante des Guise, qui à ses yeux représente un danger pour la dynastie, Catherine de Médicis nomme au poste de Chancelier de France Michel de l'Hospital, un humaniste qui va pendant 8 ans tenter de réconcilier catholiques et protestants.

Dans un premier temps ouvert à la discussion et à la réforme de l'Église, Charles Ier Cardinal de Lorraine soutient la politique de Michel de l'Hospital tout en s'illustrant comme le champion de la cause catholique.



Édit de Romorantin

En mai 1560, François II de France signe l'édit de Romorantin, inspiré par Michel de L'Hospital et destiné à arrêter l'installation de l'Inquisition en France.

Il interdit les réunions publiques et privées, sans qu'il soit possible d'appliquer cette mesure mais distingue entre hérésie et sédition, cette dernière seule relevant des tribunaux royaux, ce qui marque un assouplissement par rapport à l'édit d'Écouen, et esquisse une solution politique qui ne soit pas en même temps religieuse.



Premier Édit de Fontainebleau

Michel de l'Hospital œuvre grandement à la simplification du droit français. Il est en particulier le promoteur des édits de Fontainebleau. Le premier sur l'arbitrage est promulgué en août 1560.



Louis Ier de Bourbon-Condé Prisonnier

Au cours de l'été 1560, Louis Ier de Bourbon-Condé prépare une seconde conjuration mais elle n'a pas lieu du fait de la nouvelle arrestation du prince.

Condamné à mort en novembre 1560, l'exécution est ajournée par le chancelier Michel de l'Hospital.



Second Édit de Fontainebleau

À l'instigation de Michel de l'Hospital, le second Édit de Fontainebleau sur la transaction est promulgué en avril 1561.



Colloque de Poissy

Calvin se fait représenter au colloque de Poissy par Théodore de Bèze, qui adopte une attitude intransigeante.

Théodore de Bèze participe au Colloque de Poissy entre le 9 et le 26 septembre 1561, en compagnie de Gaspard II de Coligny, face aux théologiens catholiques.

Depuis cette époque, tous les actes de Coligny sont influencés par le ministre du culte de Genève.

Du 9 au 26 septembre 1561, en vue de maintenir la paix religieuse en France, se tient le colloque de Poissy lors duquel Catherine de Médicis réunit 46 prélats catholiques, 12 ministres du culte protestant et une quarantaine de théologiens.

La mésentente sociale et les conflits politiques caractérisent la rivalité entre les deux camps.

Mais les discussions qui se tiennent au colloque portent sur des controverses théologiques.

Théodore de Bèze y expose la doctrine de l'Église réformée.

Charles Ier Cardinal de Lorraine obtient que le débat se concentre sur la nature de l'Eucharistie : Lors de cette célébration, comment le Christ manifeste-t-il sa présence ? C'est sur cette question que l'accord achoppe le 26 septembre 1561.

Afin de poursuivre les négociations, Michel de l'Hospital suggère alors à la reine mère d'appeler des délégations restreintes au château de Saint-Germain-en-Laye.

Mais le 14 octobre 1561 leur assemblée se sépare sans avoir trouvé de compromis.

L'émergence d'un parti modéré à la cour induit un relâchement de la pression sur les réformés.

Les protestants se sentent libre et les plus violents cherchent à s'imposer par la force.

Au final, la Catherine de Médicis ne contrôle plus la situation.

Confiants dans leur avenir, les mal sentants de la foi se sont convertis en masse au protestantisme.

L'année 1561 est l'apogée du protestantisme en France.

Il y a environ 2 000 000 de protestants en France. Les catholiques sont plus que jamais irrités.



Jean V de Pontevès Chevalier de Saint-Michel

Jean V de Pontevès est Chevalier de Saint-Michel en 1562,



Fin du siège de Rouen

Mort d'Antoine de Bourbon Roi de Navarre

Mort de Paul d'Andouins

Rouen est défendue par Gabriel Ier de Montgommery qui ne dispose que de 800 hommes et 120 cavaliers.

30 000 hommes de l'armée royale veulent empêcher la jonction des calvinistes avec les britanniques.

Timoléon de Cossé fait ses premières armes au siège de Rouen.

René de Rochechouart est la prise de Rouen en 1562.

Paul d'Andouins est Vicomte de Louvigny, Baron d'Andouins, d'Hagetmau, de Samadet et de Mant.

Paul d'Andouins est chevalier de l'ordre de Saint-Michel et sénéchal de Béarn.

Antoine de Bourbon, l'un des chefs catholiques, est mortellement blessé pendant le siège d'une arquebusade.

Paul d'Andouins est tué à ses côtés

La ville capitule le 26 octobre 1562.

Antoine de Bourbon meurt aux Andelys le 17 novembre 1562.

Gabriel Ier de Montgommery se retire au Havre, que les protestants ont ouvert aux Anglais.



Cession de l'hôtel épiscopal d'Auxerre à Paris

L'ouvrier de cette vente est l'archidiacre de Langres connu à Auxerre sous le nom de Passy, qui devient chanoine d'Auxerre et prend possession de sa prébende le 20 septembre 1563.

Pressé pour le paiement de sa quote-part de deniers de subvention à Charles IX de France, le 12 décembre 1563, Philibert Babou de La Bourdaisière vend et aliène avec l'accord du pape Pie IV (qui émet une bulle à cet effet), l'hôtel épiscopal d'Auxerre à Paris près de la porte Saint-Michel, pour 1 600 livres.

L'acheteur est Guillaume Manault, conseiller au Châtelet.


Mise au tombeau - Michel-Ange - huile sur bois, 161 × 149 cm - National Gallery, Londres L'Esclave mourant - Michel-Ange -musée du Louvre

Mort de Michel-Ange

Michel-Ange meurt le 18 février 1564 à Rome, à l'âge de 89 ans.

Son œuvre a une influence considérable sur ses contemporains, si bien que sa " manière " de peindre et de sculpter est abondamment reprise par les représentants de ce qu'on appellera le maniérisme, qui prospère dans la Renaissance tardive.

Les corps de Michel-Ange sont plus soumis à l'art, qu'au respect strict de l'anatomie humaine (allongement du canon des figures et distorsions destinées à mettre en relief un trait moral).


Fresques

Dans la chapelle Sixtine : le Jugement dernier, et le Martyre de saint Pierre.

La Sainte Famille à la tribune dite Tondo Doni

La Création d'Adam


Tableaux

Mise au tombeau (v. 1500-1501)- National Gallery, Londres (œuvre inachevée)


Sculptures

Bacchus (première sculpture), (1496-1497)

La Sainte Famille et saint Jean-Baptiste enfant, aux Offices de Florence

David (la plus célèbre, 1501), à la Galerie de l'Académie de Florence,

L'Esclave mourant, musée du Louvre, Paris,

L'Esclave rebelle captif, musée du Louvre, Paris,

la Bataille des centaures,

la Vierge aux pieds,

Tombeaux des Médicis.

Tombeau de Jules II

Tombeau de Paul III (basilique Saint-Pierre de Rome)

La Pietà, 1499, de la basilique Saint-Pierre de Rome

La Pieta aux quatre figures à la Galerie de l'Académie de Florence,

La Pieta Rondanini commencée en 1552 Castello Sforzesco de Milan.

Le Moïse de San Pietro, in Vincoli, Rome.

La Vierge de Bruges, 1504, église Notre-Dame.

Quatre Esclaves, (Atlas, s'éveillant, barbu, jeune) émergeant chacun de leur bloc de marbre en statues inachevées, à la Galerie de l'Académie de Florence.


Architecture

Achèvement du palais Farnèse en 1546.

Aménagement de la place du Capitole en 1538.

La porte Pia, ultime réalisation en 1564.



Édit de Roussillon

Catherine de Médicis fuit la peste déclarée à Lyon.

Elle trouve refuge, avec Charles IX de France, son fils, et une partie de la cour au château de Roussillon où elle séjourne du 17 juillet au 15 août 1564.

Durant ce séjour, Charles IX promulgue le 9 août 1564 l'Édit ou la Déclaration de Roussillon.

Cet édit, qui ne fait que confirmer l'Édit de Saint-Germain, est préparé par le chancelier Michel de L'Hospital et le ministre Sébastien de L'Aubespine qui le signe.

Lors de son voyage dans différentes parties de son royaume, Charles IX de France constate que selon les diocèses, l'année débute :

Confirmant un article de l'édit de Saint-Germain, l'article 39 de cet édit annonce que l'année commencera désormais en France le 1er janvier (correspondant à la Circoncision de Jésus).

Cet édit n'entrera en vigueur qu'en 1567.


Antoine de Créquy

Antoine de Créquy Cardinal-diacre de Saint-Tryphon

Antoine de Créquy est créé cardinal-diacre de Saint-Tryphon par le pape Pie IV le 11 mars 1565.

Il fut le seul cardinal à porter ce titre.

Antoine de Créquy est fait chevalier de l'ordre de Saint-Michel par Henri II de France.



Construction de l'aile de la Belle Cheminée au château de Fontainebleau

Construction de l'aile des Reines Mères

Entre 1565 et 1570 Primatice édifie l'aile de la Belle Cheminée avec, sur la cour de la Fontaine, deux escaliers à rampes divergentes qui magnifiaient l'entrée de l'appartement de Charles IX.

Primatice a peut-être trouvé l'idée des deux escaliers à rampe droite dans les grandes réalisations de Bramante au Vatican ou de Michel-Ange au Capitole en inversant la direction des rampes.

L'aile des Reines Mères, à l'ouest de la Cour de la Fontaine, est construite entre 1558 et 1566, commandée par Henri II à Philibert Delorme, construit par Primatice pour Catherine de Médicis.



Mort du Pape Pie IV

Pie IV meurt de la fièvre le 9 décembre 1565 dans les bras d'une courtisane.

Inhumé d'abord à la basilique Saint-Pierre, il sera ensuite transféré à Sainte-Marie-des-Anges, dessinée sous son pontificat par Michel-Ange.

On connaît 3 enfants illégitimes à Pie IV.



Jean II Babou de La Bourdaisière Chevalier de l'ordre de Saint-Michel

En 1566, Jean II Babou de La Bourdaisière est reçu de chevalier de l'ordre de Saint-Michel.



Claude II de La Châtre Chevalier de l'ordre de Saint-Michel

Claude II de La Châtre est introduit dans le conseil de guerre du roi et créé chevalier de l'ordre de Saint-Michel en 1566.


Surprise de Meaux - Enluminure du manuscrit Carmen de tristibus Galliae - 1577 - Bibliothèque municipale de Lyon - ms 0156 - fo 13 Michelade de Nîmes

Deuxième guerre de religion

La surprise de Meaux

Michelade de Nîmes

Bataille de Saint-Denis

Mort d'Anne de Montmorency

Mort de François Artaud de Montauban d'Agoult Gouverneur du Lyonnais, Forez et Beaujolais

Mort de Claude de Batarnay Baron d'Anthon

François de Montmorency Duc de Montmorency

Henri III de France Lieutenant général

Sentant monter les périls, Louis Ier de Bourbon-Condé décide de monter une action préventive malgré les réserves de Gaspard II de Coligny.

Prenant prétexte que le roi de France est menacé par les Italiens qui envisagent de le capturer, Louis Ier de Bourbon-Condé, François Ier de Coligny-d'Andelot et Renée de Rieux font investir, le 28 septembre 1567 le château de Monceaux en Brie ou Montceaux-les-Meaux, près de Meaux pour s'emparer de la personne de Charles IX de France.

Celui-ci et Catherine de Médicis, sa mère, ne parviennent à échapper aux protestants que d'extrême justesse et peuvent s'enfuir à Meaux puis gagner Paris.

Jacques de Savoie-Nemours commande les Suisses qui ramènent Charles IX de France à Paris.

Cette opération extravagante que l'histoire a retenue sous le nom de Surprise de Meaux ou Poursuite de Meaux est de nouveau le prétexte au déclenchement de nouvelles violences.

On range toute l'infanterie française en 6 régiments dont 3 sous les ordres de Timoléon de Cossé, colonel général de là les monts.

Dans le Midi, les protestants s'emparent de plusieurs villes, notamment Nîmes, où une vingtaine de catholiques sont tués le 30 septembre 1567, lors de la Saint-Michel, d'où le nom de "Michelade" donné à ce massacre.

L'armée de Louis Ier de Bourbon-Condé avec Gaspard II de Coligny assiège la capitale.

Le connétable Anne de Montmorency tente une sortie à Saint-Denis, le 10 novembre 1567, combat au cours duquel il est mortellement blessé d'un coup de fusil dans le dos.

Participent à cette bataille :

Odet de Coligny combat pour les protestants lors de cette bataille.

René de Rochechouart participe à cette bataille.

Antoine de Clermont d'Amboise signale sa valeur dans le parti protestant dans cette bataille.

François Artaud de Montauban d'Agoult meurt tué les armes à la main lors de cette la bataille dans la cavalerie du prince de Condé.

Artus de Cossé-Brissac se distingue dans l'armée catholique lors de cette bataille, à la tête d'un corps de cavalerie.

Timoléon de Cossé sert à la tête de ses 3 régiments lors de cette bataille.

Participent à cette bataille dans l'armée catholique :

Guillaume V de Hautemer obtient une compagnie d'ordonnance et devient chevalier de l'ordre de Saint-Michel.

Claude de Batarnay meurt lors de cette bataille.

Jacqueline de Montbel, son épouse, se réfugie chez Beatriz de Silva, sa mère, au château de Saint-André de Briord.

Anne de Montmorency meurt le 12 novembre 1567.

Henri III de France, alors duc d'Anjou, lui succède à la tête de l'armée royale dont il est nommé lieutenant général.

François de Montmorency devient Duc de Montmorency.

Les protestants se replient alors et se portent vers Chartres.

François de Montmorency participe à ce combat coté catholique et François III de la Noue coté protestant.

Jacques de Savoie-Nemours est chargé de s'opposer à l'entrée des troupes que Wolfgang de Bavière, duc de Deux-Ponts, envoie aux protestants.

Jacques de Savoie-Nemours échoue dans cette expédition par la faute du duc d'Aumale, son rival, et se retire dans son duché de Genève, où il se livre à la culture des lettres et des arts.



Paix de Longjumeau

Disgrâce du chancelier Michel de L'Hospital

Ruinés, les deux partis doivent se résoudre une nouvelle fois à entamer des négociations.

Armand Ier de Gontaut-Biron négocie la paix de Longjumeau.

La paix de Longjumeau est signée le 23 mars 1568 entre Charles IX de France et Louis Ier de Bourbon-Condé mettant fin à la deuxième guerre de religion.

Méchante petite paix " écrit François III de la Noue.

Le traité confirme les droits accordés aux protestants par la paix d'Amboise.

Ce n'est en fait qu'une simple trêve mise à profit pour reconstituer les forces militaires.

Pendant cette trêve, Louis Ier de Bourbon-Condé se retire à Noyers.

Cette paix entraîne la disgrâce du chancelier Michel de L'Hospital, et marque la fin des tentatives de tolérance religieuse.

Haï des Guise, Michel de l'Hospital est renvoyé et se retire alors dans son château de Vignay en Essonne.



Naissance de Germain Gauthier

Germain Gauthier ou Gautier naît à Paris en 1571, fils de Michel Gaultier, Sculpteur, et de Noémie Pilon

Il est baptisé le 19 janvier 1571.

Il est parfois prénommé par erreur Gervais.



Antoine de Crussol Chevalier de l'ordre de Saint-Michel et Pair de France

Chevalier d'honneur de Catherine de Médicis, la reine mère, Antoine de Crussol devient chevalier de l'ordre de Saint-Michel en 1572.

Antoine de Crussol est fait pair de France, pour son duché d'Uzès.



Mort de Michel de l'Hospital

René de Birague Chancelier de France

Michel de l'Hospital meurt au château de Belesebat dans l'Essonne le 13 mars 1573, de chagrin.

Conseiller au Parlement de Paris, ambassadeur au concile de Trente, surintendant des finances et enfin chancelier de France.

Il s'employa de toutes ses forces à calmer les haines religieuses et arrêter l'effusion du sang.

Les historiens sont unanimes à louer l'étendue de son esprit, la rectitude de son jugement et sa modération.

En 1573, René de Birague est récompensé de ses services en étant nommé chancelier de France en remplacement de Michel de l'Hospital.



Mariage de Michel II le Tellier avec Perrette Locquet Loquet

Michel II le Tellier, fils de Michel Ier le Tellier, épouse le 20 novembre 1574 Perrette Locquet Loquet. Leurs enfants sont :


Louise de Lorraine-Vaudémont en 1575

Sacre de Henri III de France

Mariage d'Henri III de France avec Louise de Lorraine-Vaudémont

Entrée à Paris d'Henri III de France et de Louise de Lorraine-Vaudémont

Peu de temps après son retour de Pologne, Henri III de France doit se marier pour assurer sa descendance.

Il veut couper court aux entreprises matrimoniales de sa mère Catherine de Médicis, qui souhaite le marier à une princesse étrangère.

Il se souvient de la douce et modeste Louise de Lorraine-Vaudémont, rencontrée en passant par la Lorraine, qui ressemble physiquement à Marie de Clèves, la chère disparue.

En janvier 1575, Henri III de France envoie en Lorraine :

porter sa demande en mariage.

Charles III de Lorraine leur joint un officier de sa maison pour les conduire à Nomeny. C'est de la que vient la chanson " En passant par la Lorraine… rencontrai trois capitaines… ils m'ont appelé vilaine…".

Louise de Lorraine-Vaudémont est absente lorsque les émissaires du roi se présentent devant Nicolas de Lorraine, son père.

Celui-ci n'attend pas de l'avoir consultée pour donner son consentement.

Au retour de Louise de Lorraine-Vaudémont, Catherine de Lorraine, sa marâtre, se précipite dans sa chambre, lui fait la révérence.

Louise de Lorraine-Vaudémont croit à une moquerie mais Nicolas de Lorraine, son père entre lui aussi dans la chambre et lui confirme la volonté d'Henri III de France de l'épouser.

Ce mariage surprend également l'entourage du roi, étonne la cour et le pays tout entier car le parti est modeste pour un roi de France.

Henri III de France, hésitant à l'idée d'aliéner sa liberté, redoute une femme dominatrice.

Il choisit donc Louise de Lorraine-Vaudémont, dont il est sûr qu'elle sera une épouse tendre et réservée.

Ce choix déçoit Catherine de Médicis et l'inquiète car leurs relations sont difficiles au début.

Mais la reine-mère finit par apprécier sa douceur et son humilité.

Henri III de France est sacré Roi à Reims le 13 février 1575.

Pendant les 15 ans de son règne, Henri III de France, fils préféré de Catherine de Médicis, doué de l'intelligence la plus vive, a au plus haut point le sens de l'État, mais s'est trouvé confronté aux pires difficultés, multipliant les efforts pour rétablir la paix.

Le roi tient pour donner plus de solennité à son mariage à le jumeler avec son sacre.

Il décide que les noces auraient lieu 2 jours plus tard.

Henri III de France épouse dans la cathédrale de Reims le 15 février 1575 Louise de Lorraine-Vaudémont (1553-1601), fille de Nicolas de Lorraine et de Marguerite d'Egmont.

Ils n'auront pas d'enfant.

À la fin du mois, ils entrent ensemble dans la capitale qu'Henri III de France a quittée 1 an 1/2 plus tôt pour s'en aller occuper le trône de Pologne.

Louise de Lorraine-Vaudémont est désormais Reine de France.

Philippe-Emmanuel de Lorraine sort de l'ombre à l'occasion du mariage de sa sœur aînée.

Côme II Clausse de Marchaumont assiste au sacre d'Henri III de France en 1575



Antoine de Pons Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel

Antoine de Pons devient Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel en 1578.


Henri III de France présidant la première cérémonie de l'ordre du Saint Esprit le 31 décembre 1578 - réception de Louis de Gonzague - par Guillaume Richardière - Miniature sur vélin - Ms. 408 - Bibliothèque et archives du château de Chantilly

Création de l'ordre du Saint-Esprit

Artus de Cossé-Brissac Chevalier du Saint-Esprit

Antoine III d'Estrées Chevaliers de l'ordre du Saint-Esprit et de l'ordre de Saint-Michel

Albert de Gondi Chevaliers de l'ordre du Saint-Esprit et de l'ordre de Saint-Michel

François Gouffier le Jeune Chevalier de l'ordre du Saint-Esprit

Philippe de Lenoncourt Commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit

Jacques Amyot Commandeur de l'ordre du Saint-Esprit

Le 31 décembre 1578, Henri III de France crée l'ordre du Saint-Esprit.

Charles Ier de Bourbon est le premier commandeur de l'ordre.

Louis de Gonzague fait partie des premiers nobles de France nommés.

Artus de Cossé-Brissac et nommé Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel.

Pour remercier François Gouffier le Jeune de ses services, Henri III de France le fait Chevalier de l'ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel dans la première promotion le 31 décembre 1578.

Antoine III d'Estrées devient Chevalier de l'ordre du Saint-Esprit et Chevalier de l'ordre de Saint-Michel le 31 décembre 1578.

Albert de Gondi devient Chevalier des ordres du roi le 31 décembre 1578.

Henri III de France fait Philippe de Lenoncourt Chancelier ou Commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit à la première promotion du 31 décembre 1578,

Henri III de France fait Jacques Amyot commandeur de l'ordre du Saint-Esprit le 31 décembre 1578.



Anne de Joyeuse Gouverneur du mont Saint-Michel.

En 1579, Anne de Joyeuse reçoit le commandement d'une compagnie d'ordonnance du roi.

Anne de Joyeuse devient gouverneur du mont Saint-Michel.



François de Luxembourg Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel

François de Luxembourg est fait Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel en 1580.



René de Rochechouart Chevalier de l'Ordre du Saint Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel

Henri III de France donne à René de Rochechouart le collier de Chevalier de l'Ordre du Saint Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel en 1580.



Henri III de Lenoncourt Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel

Henri III de Lenoncourt est nommé Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel et Chevalier de l'Ordre de Malte le 31 décembre 1580.


Philippe Strozzi

Bataille navale de l'île Terceira

Mort de Philippe Strozzi di Piero

Philippe Strozzi di Piero est appelé en tant que mercenaire par Dom António ou Antoine de Portugal, Prieur de Crato.

Il doit le secourir et le conduire à l'île de Tercère ou Terceira aux Açores qui tient encore pour lui et n'a toujours pas reconnu Philippe II d'Espagne comme roi.

La flotte Philippe Strozzi transporte 6 000 hommes : des volontaires huguenots français, Hollandais, Anglais et Portugais.

Charles II de Cossé fait partie de cette troupe.

Les troupes descendent dans l'île Saint-Michel, défont 2 000 Espagnols, et s'emparent de Villefranche.

La flotte espagnole parait bientôt.

Philippe Strozzi di Piero livre la bataille des Açores ou bataille de l'île Terceira le 26 juillet 1582 contre les Espagnols commandés par Alvaro de Bazan, 1er marquis de Santa Cruz.

Sa flotte est détruite.

Philippe Strozzi di Piero est fait prisonnier.

Philippe Strozzi di Piero meurt le 27 juillet 1582 blessé à mort puis jeté dans la mer comme pirate par les Espagnols.

Le vaisseau de Charles II de Cossé, criblé de coups de canon, coule.

Charles II de Cossé se sauve dans sa chaloupe et revient en France avec les débris de la flotte.



Tristan de Rostaing Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel et de l'Ordre du Saint-Esprit

Tristan de Rostaing devient Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel et de l'Ordre du Saint-Esprit le 31 décembre 1582.


Saint-Michel de Munich

Guerre religieuse de Cologne

Construction de la Cathédrale de Munich

En 1583 Guillaume V de Bavière prend part avec succès à la guerre religieuse de Cologne, qui faisait suite à la conversion du prince archevêque de cette ville au Protestantisme.

Les Wittelsbach obtiennent ainsi l'électorat et l'archevêché de Cologne jusqu'en 1761.

Aussi prodigue que son père, Guillaume V de Bavière est un mécène qui fait ériger à partir de 1583 la plus grande cathédrale de style Renaissance au nord des Alpes, la cathédrale Saint-Michel de Munich.

Confronté de plus en plus souvent à la nécessité de redresser le budget de son duché, Guillaume V de Bavière se replie dans l'ascèse.



Michel II le Tellier Correcteur des comptes

Michel II le Tellier devient Correcteur des comptes en 1584.

Profitant des aventures de Perrette Locquet Loquet, son épouse, Michel II le Tellier obtient la profitable intendance des finances de la Ligue.



Jacques II de Goyon Gouverneur de Guyenne

Jacques II de Goyon est nommé gouverneur de Guyenne en 1584.

Il a à faire face à la Ligue.

L'influence du Parlement de Bordeaux a entraîné une partie du pays dans la Ligue.

Jacques II de Goyon sait maintenir à Bordeaux l'autorité royale mais les ligueurs, retranchés dans la citadelle de Blaye, désolent les rives de la Gironde pendant 5 ans après l'avènement d'Henri IV de France.

Jacques II de Goyon succède à son ami Michel de Montaigne comme Maire de Bordeaux.



Mariage d'Oudard II Colbert avec Marie Le Fouret

Oudard II Colbert épouse à Troyes le 17 novembre 1585 Marie Le Fouret (morte en 1618), fille d'un riche négociant troyen. Leurs enfants sont :

Oudard II Colbert est allié par Marie Le Fouret, sa femme, à Nicolas Largentier, également gros manieur d'argent

Oudard II Colbert est également lié aux banquiers lyonnais :

Ils sont tous deux originaires des Grisons et installés à Lyon sous Henri III, en étroites relations avec les milieux bancaires lyonnais (Pollalion, Pelot, Particelli), de Milan (Stampa) et de Gênes (Vertema).

L'association Colbert-Lumague-Mascanny est exceptionnellement longue, et connait un extraordinaire développement, sans nul doute avec les protections du pouvoir qui sait utiliser ces prodigieux négociants en "tous trafficqs".

Oudard II Colbert est sans conteste l'homme clef de la famille Colbert, dont le rôle sera déterminant pour l'ascension de toute la famille

Sa génération est déterminante avec des banquiers plus que des marchands :

L'argent peut alors "tout", et la puissance est à son comble



Mariage de Méry de Vic avec Anne Bourdineau

Méry de Vic épouse le 2 ou le 8 février 1588 Anne Bourdineau (morte en 1610), fille de Jacques Boudineau, Seigneur de Boisblandin et Baronville, et d'Anne Garrault. Leurs enfants sont :

Le contrat est signé devant Rousseau notaire à Orléans.



Naissance de Marie-Charlotte de Balzac d'Entragues

Marie-Charlotte de Balzac d'Entragues naît à Orléans le 1er mai 1588, fille de François de Balzac d'Entragues (1541-1613), Seigneur d'Entragues, et de Marie Touchet (1549-1638), Dame de Belleville.

Marie-Charlotte de Balzac d'Entragues est baptisée à Saint Michel à Orléans le 1er septembre 1588.

Charles d'Angoulême est son parrain.

Catherine de Balzac (vers 1552-1631) est sa marraine



François de Joyeuse Abbé du Mont-Saint-Michel

François de Joyeuse devient Abbé du Mont-Saint-Michel en 1588.



Naissance d'Ernestine de Ligne-Arenberg

Ernestine de Ligne-Arenberg est baptisée à Saint-Michel-et-Gudule à Bruxelles le 31 octobre 1589, fille de Charles d'Arenberg (1550-1616) et d'Anne de Croÿ (1563-1635), Princesse de Chimay.



Michel II le Tellier Intendant de Champagne

De 1589 à 1591, Michel II le Tellier devient Intendant de Champagne et enfin Maître des Comptes.



Naissance de François Sublet de Noyers

François Sublet de Noyers naît au Mans le 14 mai 1589, fils de Jean ou Michel Sublet, Seigneur de La Guichonnière et de Madeleine Bochart.



Mariage de Pierre II Séguier avec Marie du Tillet

Pierre II Séguier épouse Marie du Tillet (morte en 1621), fille de Jean L'Ainé du Tillet (mort en 1570) et de Jeanne Brinon (mort en 1570). Leurs enfants sont :



Mariage de Michel II le Tellier avec Roberte Musnier

Michel II le Tellier est veuf de Perrette Locquet Loquet.

Michel II le Tellier épouse Roberte Musnier. Leur enfant est :



Charles de Gondi Gouverneur de Fougères

En 1595, Philippe-Emmanuel de Lorraine confie à Charles de Gondi le gouvernement de Fougères, avec la promesse d'obtenir le Mont-Saint-Michel, gouverné alors par le marquis de Quéroland, un ligueur soupçonné d'infidélité par le duc de Mercœur.



Mort de Charles de Gondi Marquis de Belle-Île Gentilhomme de la Chambre Général des galères de France et Gouverneur de Fougères

Création du Couvent des Capucins de Machecoul

Henri de Gondi Héritier du duché de Retz

Charles de Gondi veut entrer au Mont-Saint-Michel par surprise pour le prendre.

Charles de Gondi meurt le 22 mai 1596, dans une échauffourée, dont les circonstances resteront mystérieuses.

Antoinette d'Orléans-Longueville, qui aime beaucoup son époux, après les cérémonies qui ont lieu à Nantes, fait rapatrier le corps de son mari à Machecoul et lui organise des obsèques dignes de son rang.

Il est inhumé dans le caveau des Gondi.

Antoinette d'Orléans-Longueville décide de fonder à Machecoul le Couvent des Capucins dans lequel on priera spécialement pour le repos de l'âme de son époux.

Le corps de Charles de Gondi y est transféré.

Henri de Gondi devient ainsi le nouvel héritier du duché de Retz, toujours détenu par ses grands parents paternels.



Naissance de Michel Ier de Russie

Michel Fiodorovitch Romanov ou Michel Ier de Russie naît le 21 juin 1596, fils de Fédor Nikititch Romanov (patriarche Philarète de Moscou) et de Maria Ivanovna Saltykov (morte en 1631).



Pons de Lauzières de Cardaillac Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et chevalier de l'Ordre de Saint-Michel

Pons de Lauzières de Cardaillac devient Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel en 1597.



Jacques de L'Hôpital Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel

Jacques de L'Hôpital devient Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel en 1598.


Irina Godounova Boris Fedorovitch Godounov

Mort de Fédor Ier de Russie

Boris Fedorovitch Godounov Tsar de Russie

Début du Temps des troubles

Fédor Ier de Russie meurt le 7 janvier 1598 sans héritier.

La dynastie des Riourikides s'éteint avec lui.

Irina Godounova assure le pouvoir pendant un mois et favorise l'ascension de Boris Godounov, son frère.

Plusieurs hautes familles (Galitzine, Romanov) peuvent prétendre au trône mais aucune ne fait acte de candidature car l'aristocratie a été affaiblie par le pouvoir tsariste, sous le règne d'Ivan IV puis sous celui de Fédor Ier de Russie.

Beau-frère du tsar défunt, premier ministre, Boris Fedorovitch Godounov n'a pas de difficulté à se faire élire tsar par un zemski sobor, présidé par le patriarche orthodoxe Job, assemblée comprenant les boïards, le clergé et les communes le 17 février 1598.

Boris Fedorovitch Godounov exige qu'on lui prête serment non pas au palais, selon l'usage, mais dans la cathédrale de l'Assomption à Moscou.

Boris Fedorovitch Godounov est couronné dans cette même église en septembre 1598.

Manquant de légitimité historique (il n'est qu'un tsar élu), Boris Fedorovitch Godounov rencontre une résistance au sein de la douma des boïards.

C'est le début du Temps des troubles.

Fédor Nikititch Romanov reste un rival potentiel car plusieurs boyards contestent secrètement l'autorité de Boris Fedorovitch Godounov qui décide de se débarrasser de toute la famille Romanov.

Un comparse dépose secrètement des racines vénéneuses dans les caves de leur palais, une perquisition est ordonnée, les racines trouvées.

Les Romanov sont accusés de vouloir empoisonner le tsar.

Alexandre Romanov, frère de Fédor Nikititch Romanov, est arrêté puis étranglé dans son cachot.

On oblige Fédor Nikititch Romanov et Xenia Ivanovna, sa femme, à entrer en religion.

Xenia Ivanovna prend le nom de Martha (Marfa en russe) et est emmenée au monastère Ipatiev, à Kostroma, avec son fils Michel.

Fédor Nikititch Romanov est relégué au monastère Saint-Antoine, dans le nord de la Russie, et est soumis à une surveillance constante.



Mariage de François II de Beauharnais avec Anne Brachet

François II de Beauharnais (vers 1570-1651) épouse le 17 février 1599 Anne Brachet, fille d'Antoine Brachet et de Jeanne Jamet. Leurs enfants sont :



Mariage de Michel III le Tellier avec Claude Chauvelin

Michel III le Tellier, fils de Michel II le Tellier (mort en 1608) et de Perrette Locquet Loquet (morte en 1593), épouse le 4 juillet 1599 Claude Chauvelin (morte en 1617), fille de François Chauvelin et de Marie Charmolüe. Leurs enfants sont :



Naissance de Jean-Baptiste-Michel Colbert

Jean-Baptiste-Michel Colbert naît à Troyes dans l'Aube le 20 novembre 1602, fils d'Oudard II Colbert (1560-1640), Seigneur de Villacerf, et de Marie Le Fouret (morte en 1618).

Jean-Baptiste-Michel Colbert est baptisé ce jour en la paroisse Sainte-Madeleine à Troyes.

Jean Bazin est son parrain.

Marie Le Simon est sa marraine.



Naissance de Michel IV Le Tellier

Michel IV Le Tellier naît à Paris le 19 avril 1603, fils de Michel III le Tellier (1575-1617) et Claude Chauvelin (mort en 1617 ou 1627).



Naissance de Julien Lefevre

Mort de Julien de Ravalet et de Marguerite de Ravalet

Julien de Ravalet et Marguerite de Ravalet se cachent à Fougères puis à Paris.

Julien de Ravalet et Marguerite de Ravalet sont arrêtés le 8 ou 9 septembre 1603, sur demande de Jean Lefevre de Haupitois.

Marguerite de Ravalet est arrêtée à l'Hostellerie Saint-Leu 111, rue Saint-Denis.

Julien de Ravalet est arrêté rue Tirechape.

Le procès commence le 19 septembre 1603 devant le Grand Châtelet de Paris.

Julien de Ravalet et Marguerite de Ravalet sont jugés pour adultère et inceste, accusations qu'ils nient.

Dans sa prison du Châtelet, Julien Lefevre naît le 25 septembre 1603, fils de Jean Lefevre de Haupitois et de Marguerite de Ravalet.

Marguerite de Ravalet a 16 ans et 9 mois.

Le 5 novembre 1603, Marguerite de Ravalet et Julien de Ravalet sont reconnus coupables et condamnés à la question, qui ne sera pas finalement exécutée.

Les deux jeunes gens ayant fait appel, le procès vient devant la Tournelle du Parlement de Paris du 24 au 27 novembre 1603.

Le 1er décembre 1603, le frère et la sœur sont finalement condamnés à la décapitation.

Le même jour, Jean III de Ravalet, leur père, fait une requête de grâce de auprès d'Henri IV de France.

Selon Pierre de l'Estoile dans son Journal du règne de Henry IV, le roi aurait dit :

Si la femme n'eût point été mariée il lui eût volontiers donné sa grâce, mais que l'étant il ne le pouvait.

Julien de Ravalet et Marguerite de Ravalet meurent le 2 décembre 1603 au matin décapités en place de Grève à Paris.

Ils sont inhumés dans l'église Saint-Jean-en-Grève.

Sur la pierre tombale, on pouvait lire, jusqu'au début du XVIIIe siècle, cette saisissante épitaphe:

Cy gisent le frère et le sœur

Passant, ne t'informe point

De la cause de leur mort.

Passe et prie Dieu

Pour leur âme.

Après la mort de leurs enfants, Jean III de Ravalet et Madeleine de La Vigne effectuent un pèlerinage à la Délivrande, puis un autre au Mont-Saint-Michel .

Dès lors, la religion devient leur seule pensée, l'inspiratrice de tous leurs actes.



Naissance de Claude le Tellier

Claudine ou Claude le Tellier naît en 1604, fille de Michel III le Tellier et de Claude Chauvelin.



Mort de Michel II le Tellier

Michel II le Tellier meurt en 1608.



Mariage de Jean VI de La Baume Le Blanc avec Françoise de Beauvau

Jean VI de La Baume Le Blanc épouse le 10 août 1609 Françoise de Beauvau (vers 1590-après 1624), fille de Jacques de Beauvau (mort en 1594) et de Françoise le Picart. Leurs enfants sont :



Mariage de Jean Baptiste Michel Antoine Scarron avec Catherine Thadei

Jean Baptiste Michel Antoine Scarron épouse en 1610 Catherine Thadei ou Taddey.

Leur enfant est :


Michel Ier de Russie Michel Ier de Russie

Michel Ier de Russie Tsar

Le pays vient de subir une période interminable de conflits que l'on appellera plus tard le Temps des troubles.

Le conseil des villes convoque le zemski sobor (les états généraux) à la cathédrale de la Dormition au Kremlin à Moscou.

Le zemski sobor décide d'élire un tsar qui ne serait pas étranger à la Russie.

Michel Ier de Russie est élu Tsar de Russie le 21 février 1613.

Il est le petit-neveu de la tsarine Anastasia Romanovna Zakharine et le fils de Fédor Nikititch Romanov qui a évincé l'usurpateur Boris Godounov.

On va chercher Michel Ier de Russie au monastère Ipatiev, à Kostroma, où il est toujours relégué avec Maria Ivanovna Saltykov, sa mère.

Après quelques hésitations, Michel Ier de Russie accepte.

Le 2 mai 1613, Michel Ier de Russie fait son entrée dans Moscou..

La population, qui ne veut pas subir les foudres du nouveau maître, oblige, Marina Mniszek et Ivan Zarucki, à quitter la ville.

Michel Ier de Russie est couronné le 22 juillet 1613 à la Cathédrale de l'Assomption du Kremlin.

Il doit s'engager par un acte écrit à restreindre son pouvoir, ce qu'il fait sans arrière-pensée car il s'intéresse peu aux affaires publiques.

Le jeune homme ne sait d'ailleurs qu'à peine lire.

Il est le fondateur de la dynastie des Romanov.

La famille Romanov est la plus proche de l'ancienne dynastie des Riourikides.



Henri II de Lorraine-Guise Abbé commendataire du Mont-Saint-Michel

Henri II de Lorraine-Guise devient Abbé commendataire du Mont-Saint-Michel de 1615 à 1641.



Naissance de Catherine Scarron

Catherine Scarron naît en 1615, fille de Jean Baptiste Michel Antoine Scarron et de Catherine Thadei.



Mariage de Guillaume Le Prestre avec Marie Brethe

Guillaume Le Prestre est le fils de Guillaume Le Prestre (mort en 1614), Seigneur de Menucourt, et d'Antoinette Le Clerc de Lesseville.

Guillaume Le Prestre épouse à Paris le 27 septembre 1615 Marie Brethe (morte en 1664), Dame d'Ivry. Leurs enfants sont :

Le contrat de mariage est signé le 20 mai 1647 devant Me Lecat et Me Semellière notaires au châtelet de Paris.

Marie Brethe a une dot de 18 000 livres tournois.



Mort de Michel III le Tellier Seigneur de Chaville, Conseiller en la Cour des Aides

Michel III le Tellier meurt le 6 mai 1617.



Henri II de Montmorency Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel

Henri II de Montmorency est fait Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel en 1619.



Charles d'Angennes Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel

Charles d'Angennes est fait Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel en 1619.



Antoine-Hercule de Budos Chevalier de l'Ordre du Saint-Espritet de l'Ordre de Saint-Michel

Antoine-Hercule de Budos devient Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel en 1619.



Philippe Emmanuel de Gondi Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel

Philippe Emmanuel de Gondi devient Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel en 1619.



Mort de Benjamin de Brichanteau Évêque de Laon

François de la Rochefoucauld Abbé commendataire de Sainte-Geneviève

Malade, Benjamin de Brichanteau conçoit le projet de se démettre et de se retirer dans une chartreuse. Mais il n'en a pas le temps.

Il est attaqué d'une maladie contagieuse selon certaines sources. Il aurait mangé des abricots avariés selon les Mémoires de Michel de Marolles.

Benjamin de Brichanteau meurt à Paris le 14 juillet 1619.

Il est inhumé le 15 dans la crypte de l'abbaye de Sainte-Geneviève de Paris.

Sur son tombeau est écrit entre autres : Dans ce tombeau repose Benjamin de Brichanteau, évêque et duc de Laon, comte d'Anizy, pair de France, abbé et religieux profès de ce monastère.

Les médecins de l'époque parlent à sa famille de la peste, car ils ne connaissent pas les causes réelles de son décès.

À sa mort, son cousin, François de La Rochefoucauld, cardinal, évêque de Senlis, grand aumônier de France abbé de Sainte-Geneviève.

Du fait d'une colère d'un roi, qui déplore la décadence qui a frappé l'abbaye du temps de Benjamin de Brichanteau, François de la Rochefoucauld lui succède comme abbé commendataire de Sainte-Geneviève de Paris.

Avec courtoisie et persuasion François de la Rochefoucauld parvient à corriger les tendances jansénistes auxquelles étaient portés ses chanoines.

François de la Rochefoucauld établit la congrégation monastique de Sainte-Geneviève, connue sous le nom de congrégation de France qui connaîtra un remarquable essor au point de fédérer durant la seconde moitié du XVIIe siècle plus d'une centaine de monastères et prieurés.

Personnellement fidèle aux réformes tridentines François de la Rochefoucauld renonce à son titre pour permettre aux chanoines d'élire leur abbé de manière régulière.



Léon d'Albert de Luynes Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et d e l'Ordre de Saint-Michel

Léon d'Albert de Luynes est nommé lieutenant de la Compagnie des Chevaux Légers de la Garde ordinaire du Roi en 1619.

Léon d'Albert de Luynes devient Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel le 31 décembre 1619.



Louis VIII de Rohan-Guémené Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel

Louis VIII de Rohan-Guémené est reçu Chevalier du Saint-Esprit de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel le 31 décembre 1619.



Antoine II de Gramont Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel

Antoine II de Gramont est nommé Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel en 1619.



Charles Ier de Blanchefort de Créquy Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel

Charles Ier de Blanchefort de Créquy est reçu Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel le 31 décembre 1619.


Charles Ier de Lorraine

Charles Ier de Lorraine Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel

Charles Ier de Lorraine est reçu Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel le 31 décembre 1619.



Charles d'Angoulême Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel

Charles d'Angoulême devient Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel le 31 décembre 1619.



Mariage de Gilbert de L'Hospital avec Jeanne de Bosredon

Gilbert de L'Hospital est le fils de Michel de L'Hospital, seigneur de La Roche, et de Jacquette Augier.

Gilbert de L'Hospital épouse le 14 juin 1622 avec Jeanne de Bosredon. Leurs enfants sont :



Mariage de Pierre Michel avec Marguerite Le Tourneur

Pierre Michel épouse en 1623 Marguerite Le Tourneur. Leur enfant est :



Mariage de Michel Ier de Russie avec Maria Dolgorouki

Michel Ier de Russie épouse en 1624 épouse la princesse Maria Dolgorouki (morte peut-être en 1625).



Michel IV Le Tellier Conseiller d'état au Grand Conseil

Michel IV Le Tellier est nommé Conseiller d'état au Grand Conseil de 1624 à 1631.



Antoine Coëffier de Ruzé Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel et de l'Ordre du Saint-Esprit

Antoine Coëffier de Ruzé devient Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel et de l'Ordre du Saint-Esprit en 1625.



Mariage de Michel Ier de Russie avec Eudoxie Strechnieva

Michel Ier de Russie est veuf de Maria Dolgorouki.

Michel Ier de Russie épouse en 1626 Eudoxie Strechnieva (1608-1645). Leurs enfants sont :



Naissance d'Édouard Colbert

Édouard Colbert naît à Paris le 5 février 1628, fils de Jean-Baptiste-Michel Colbert et de Claude Le Tellier.

Il est baptisé à Saint-André-des-Arts à Paris le 5 février 1628.



Mariage de Jean-Baptiste-Michel Colbert avec Claude Le Tellier

Jean-Baptiste-Michel Colbert épouse à Paris le 6 mars 1628 Claude Le Tellier (1604-octobre 1644). Leurs enfants sont :



Mariage de Michel IV Le Tellier avec Élisabeth Turpin

Michel IV Le Tellier épouse le 12 février 1629 Élisabeth Turpin. Leurs enfants sont :



Naissance d'Alexis Ier de Russie

Alexis Mikhaïlovitch ou Alexis Ier de Russie, dit le Tsar très paisible, naît à Moscou le 19 mars 1629, fils de Michel Ier de Russie et d'Eudoxie Lukianovna Strechnieff (1608-1645).


Marie de Médicis - par Rubens

Journée des Dupes

Exil de Marie de Médicis à Moulins

Michel de Marillac Prisonnier

Louis de Marillac Prisonnier

Charles de L'Aubespine Garde des sceaux

Au fil des ans, Marie de Médicis ne s'aperçoit pas de la puissance montante de Richelieu, son protégé.

Quand elle en prend conscience, elle rompt avec le cardinal et cherche par tous les moyens à l'évincer.

Ne comprenant toujours pas la personnalité de Louis XIII, son fils, et croyant encore qu'il lui sera facile d'exiger de lui la disgrâce de Richelieu, Marie de Médicis tente d'obtenir le renvoi du ministre.

Claude de Rouvroy conseille au roi de soutenir Richelieu.

Le 10 ou 11 ou 12 novembre 1630, la cour croit le cardinal congédié, à la suite d'une violente altercation à Versailles entre Louis XIII et Marie de Médicis.

Après cette journée dite journée des Dupes :

Louis XIII fait finalement partir Marie de Médicis au château de Compiègne.

Dès le lendemain, l'huissier Lépine est envoyé au maréchal de Schomberg avec l'ordre de s'assurer de Louis Marillac qui s'est joint au complot.

Louis de Marillac est arrêté à son camp de Felizzo en Piémont le 21 ou le 30 octobre 1630 par le maréchal Schomberg, chargé de lui notifier l'ordre du roi.

Louis de Marillac est d'abord emprisonné à Sainte-Menehould.

Au lendemain de la Journée des dupes, Charles Ier de Lorraine est disgracié et demande la permission de partir en pèlerinage à Notre-Dame-de-Lorette pour n'en jamais revenir.

Henriette-Catherine de Joyeuse est obligée de suivre Charles Ier de Lorraine, son mari.

François V de La Rochefoucauld est exilé en province.

François VI de La Rochefoucauld, son fils, entretient des relations tendues avec Richelieu, sans doute parce qu'il est le confident de la reine Anne d'Autriche, et donc dangereux pour le cardinal.

Après la journée des Dupes, Charles de L'Aubespine est fait garde des sceaux par Richelieu en remplacement de Michel de Marillac.

Charles de L'Aubespine est nommé également gouverneur de Touraine.

Charles de L'Aubespine est actif et travailleur, et semble le docile instrument du cardinal.



Jean-Baptiste-Michel Colbert Maître des comptes à la chambre des comptes de Paris

Jean-Baptiste-Michel Colbert Conseiller d'État

Jean-Baptiste-Michel Colbert devient Maître des comptes à la chambre des comptes de Paris, en 1631.

Jean-Baptiste-Michel Colbert devient Conseiller d'État en 1631.



Suspension de Mathieu Molé

En raison de son obstination à défendre la cause des frères Louis de Marillac et Michel de Marillac, Mathieu Molé est suspendu en 1631.

Mathieu Molé est convoqué à Fontainebleau pour se justifier.



Michel IV Le Tellier Procureur du Roi au Châtelet de Paris

Michel IV Le Tellier devient Procureur du Roi au Châtelet de Paris en 1631.



Mariage de Michel-Laurent Mancini avec Hiéronime Mazarin

Michele Lorenzo ou Michel-Laurent Mancini épouse le 6 août 1634 Hiéronime Mazarin, fille de Pierre Mazarin. Leurs enfants sont :



Mariage de Louis II Phélypeaux de La Vrillière avec Marie Particelli

Par contrat chez Maitre Rousse, Louis II Phélypeaux de La Vrillière épouse à Saint-Eustache à Paris, le 1er août 1635 Marie Particelli (morte en 1670), fille de Michel Particelli d'Émery, surintendant des finances. Leurs enfants sont :



Mariage de Gabriel de Cassagnet avec Madeleine Le Tellier

Gabriel de Cassagnet est le fils de Bernard de Cassagnet (1555-1625) et de Jeanne de Narbonne.

Gabriel de Cassagnet épouse le 9 mai 1636 Madeleine Le Tellier. Leur enfant sont :



Naissance de Laure Mancini

Laure-Victoire ou Laura Vittoria ou Laure Mancini naît en 1635 ou 1636, fille de Michel-Laurent Mancini et d'Hiéronime Mazarin.



Traité de Rivoli

Jean de Saint-Bonnet Commandant de l'armée du Duc de Savoie

Bataille de Fontaneto d'Agogna

Mort de Jean de Saint-Bonnet Maréchal de France

Bataille de Tornavento

En 1636, Victor-Amédée Ier de Savoie s'allie à la France contre l'Autriche par le traité de Rivoli.

Jean de Saint-Bonnet accepte, avec la permission du roi, le commandement de l'armée du Duc de Savoie.

Jean de Saint-Bonnet, Seigneur de Toiras, meurt le 14 juin 1636, d'une décharge d'arquebuse, lors de l'attaque de la forteresse de Fontaneto d'Agogna (en français Fontanes ou Fontanette).

Michel Baudier rapporte les scènes occasionnées par la mort de Toiras :

Après qu'il fut expiré, les soldats trempaient leurs mouchoirs dans le sang de la plaie, disant que tant qu'ils le porteraient sur eux, ils vaincront leurs ennemis à la guerre.

Le même coup qui a blessé à mort, blessa de regret tous les Italiens et tous les honnêtes gens de l'Europe car étant aimé de tous, il fut pleuré de tous, mourant à la guerre comme il l'avait désiré et dans les intérêts de sa patrie.

Son corps fut porté à Turin ou Madame sœur du Roy, duchesse de Savoie, lui fit faire des pompes funèbres digne de la valeur d'un grand homme et de la générosité d'une grande princesse.

Toute la cour y alla verser ses larmes et témoigner ses regrets.

Le sénat y fut en corps, son tombeau est aux capucins de Turin ou les restes peuvent être appelés les reliques triomphales : il est élevé sur un mont qui peut maintenant être dit le mont des triomphes.

Charles Ier de Blanchefort de Créquy défait les troupes d'Espagne au combat du Tésin en 1636.

Le 22 juin 1636, la bataille de Tornavento oppose :

L'armée française est commandée par Charles Ier de Blanchefort de Créquy, les troupes savoyardes sont aux ordres de Victor-Amédée Ier de Savoie.

L'armée espagnole comprend notamment 4 bataillons espagnols, 3 bataillons italiens et 7 compagnies allemandes, sous les ordres de Diego Felipe de Guzman, Marquis de Leganes.

Les Franco-savoyards vainquent les Espagnols.

La bataille est très meurtrière avec 3 000 à 4 000 morts.

Philippe de Clérembault part en Italie, simple capitaine d'une compagnie de chevau-légers, en août 1636.

Il participe au combat du Tessin.



Mariage de Raphaël Hardouin avec Marie Gauthier

Raphaël Hardouin épouse en l'église Saint-Nicolas des Champs à Paris le 24 février 1637 Marie Gauthier. Parmi leurs 5enfants citons :


Hôtel de Montrésor

Construction de l'Hôtel de Montrésor

En 1637, Claude de Bourdeille se fait construire à Paris l'Hôtel de Montrésor par Michel Villedo et Claude Dublet.

L'hôtel sera dénommé par la suite Hôtel de Gourgues puis Hôtel de Mérault.

Il est situé actuellement au 52-54, rue de Turenne, actuellement école primaire, 3ème arrondissement.



Naissance d'Olympe Mancini

Olympie ou Olimpia ou Olympe Mancini naît à Rome le 11 juillet 1637 ou 1638, fille de Michel-Laurent Mancini et d'Hiéronime Mazarin.



Mariage de Pierre-Paul Riquet avec Catherine de Milhau

Pierre-Paul Riquet épouse avant le 16 mai 1638 Catherine de Milhau (vers 1618-1684), fille de Jean Milhau, natif et habitant de Béziers, et d'Antoinette Estournet. Leurs enfants sont :

L'acte de mariage n'a pu être retrouvé.

Un hypothétique contrat de mariage du 16 mai 1638 déposé chez Maître Alazard, notaire à Béziers, apparaît fort douteux à Jean-Denis Bergasse et Michel Adge, tous deux historiens.

Aucune preuve du mariage religieux n'existe.

Pierre-Paul Riquet s'installe à Mirepoix.



Naissance de Michel V Bégon

Michel V Bégon naît à Blois le 25 décembre 1638, fils de Michel IV Bégon (1605-1683), seigneur de Villecoulon et de Claude Viart (1616-1691).

Il est baptisé en la paroisse Saint-Honoré de Blois le 27 décembre 1638.



Naissance de Marie Mancini

Marie Mancini naît en 1639, fille de Michel-Laurent Mancini et d'Hiéronime Mazarin.



Réforme bénédictine à l'Abbaye de Montmajour

Jean Jaubert de Barrault, Archevêque d'Arles, introduit à l'abbaye de Montmajour la réforme bénédictine de Saint-Maur, mais il se heurte à une forte opposition des moines.

Jean Jaubert de Barrault doit faire appel à des lettres patentes de Louis XIII l'autorisant si nécessaire à recourir à l'Intendant de Provence pour imposer le concordat de 1639.

Les bénédictins de Saint-Maur prennent possession de l'Abbaye de Montmajour à la Saint-Michel 1639.



Michel IV Le Tellier Maître des requêtes

Michel IV Le Tellier devient Maître des requêtes en 1639.



Naissance de Jean Baptiste Michel Colbert

Jean Baptiste Michel Colbert naît à Paris en 1640, fils de Jean-Baptiste Michel Colbert et de Claude Le Tellier.



Naissance de Michali Korybut Wisniowiecki

Michel ou Michal ou Michal ou Michali Korybut Wisniowiecki naît à Bialy Kamien le 31 mai 1640, fils de Jeremi Wisniowiecki, voïvode ruthène apparenté à la dynastie des Jagellon, et de Gryzelda Zamoyska.



Michel IV Le Tellier Intendant de justice dans l'armée de Piémont

Michel IV Le Tellier devient intendant de justice dans l'armée de Piémont en 1640.



Mariage de Laurent V de la Baume le Blanc avec Françoise le Provost

Françoise le Provost est veuve de Pierre Besnard.

Laurent V de la Baume le Blanc épouse le 24 novembre 1640 Françoise le Provost. Leurs enfants sont :



Naissance de Philippe-Julien Mancini

Philippe-Julien Mancini naît à Rome le 26 mai 1641, fils de Michel-Laurent Mancini et de Hiéronime Mazarin.



Naissance de François Michel Le Tellier

François Michel Le Tellier dit Louvois naît à Paris le 18 janvier 1641, fils de Michel IV Le Tellier, Marquis de Barbezieux, et d'Élisabeth Turpin.



Séparation d'Henri II de Lorraine-Guise et de Anne-Marie de Gonzague

Mariage d'Henri II de Lorraine-Guise avec Honorine de Glymes de Berghe

Henri II de Lorraine-Guise abandonne Anne-Marie de Gonzague en 1641.

Anne-Marie de Gonzague intente un procès à 'Henri II de Lorraine-Guise pour se faire reconnaître comme sa femme.

Henri II de Lorraine-Guise épouse en l'hôtel de Grimbergh et à la paroisse des Saints-Michel-et-Gudule à Bruxelles le 11 ou le 16 novembre 1641 Honorine de Glymes de Berghe.



Naissance de Gilbert Colbert

Gilbert Colbert naît en 1642, fils de Jean-Baptiste-Michel Colbert et de Claude Le Tellier.



Jean-Baptiste-Michel Colbert Intendant des Finances

Jean-Baptiste-Michel Colbert devient Intendant des Finances en 1642.



Mariage de Jacques de Castelnau-Bochetel avec Marie Girard de l'Espinay

Jacques de Castelnau-Bochetel épouse en mars 1642 Marie Girard de l'Espinay. Leurs enfants sont :


Michel Particelli d'Émery

Cession de la seigneurie de Tanlay

En 1642, Claude Vignier revend la seigneurie Tanlay à Michel Particelli d'Émery, surintendant des finances, un proche de Jules Mazarin.

Celui-ci charge l'architecte Pierre Le Muet d'achever les travaux.

Entre 1642 et 1650, Pierre Le Muet fait élever l'aile droite du bâtiment, selon un plan symétrique en U qui encadre la cour d'honneur.

Il travaille sur les façades du corps de logis principal et sur la décoration des appartements.

Face au château, il construit des communs, dans un style classique et régulier.

Des travaux importants sont menés dans le parc, afin d'aménager un canal et d'entourer le château par des douves.



Naissance de Charles-Maurice Le Tellier

Charles-Maurice Le Tellier naît à Turin le 16 juillet 1642, fils de Michel IV le Tellier et d'Élisabeth Turpin.

Destiné dès son plus jeune âge à entrer dans les ordres, Charles-Maurice Le Tellier étudie la théologie et obtient son doctorat en théologie à la Sorbonne.



Mort de Richelieu

Jules Mazarin Principal Ministre de l'État

Démission de Sublet de Noyers

Richelieu meurt le 4 décembre 1642.

Ses grandes réformes ayant rendu Richelieu très impopulaire, à l'annonce de sa mort, le peuple allume des feux de joie pour fêter l'événement.

Réputé pour son habileté voire son caractère jugé retors, souvent critiqué pour sa fermeté intransigeante, Richelieu fait du concept moderne de raison d'État la clé de voûte de ses méthodes de gouvernement et de sa vision diplomatique et politique.

Par son testament, Richelieu nomme exécuteurs testamentaires :

Richelieu possède, à son décès, 20 millions de livres, une des fortunes les plus importantes de l'époque et, dit-on, la plus importante de tous les temps en France, après celle de Jules Mazarin.

Richelieu lègue le Palais-Royal et un million et demi au roi Louis XIII.

A Marie-Madeleine de Vignerot hérite d'une partie des biens de Richelieu, entre autres, du château de Rueil et du petit Luxembourg.

Marie-Madeleine de Vignerot doit achever la construction de l'église de la Sorbonne que Richelieu a commencée et qui doit lui servir de tombeau.

Elle s'en acquittera parfaitement.

Richelieu recommande Jules Mazarin à Louis XIII.

Le roi décide de se réconcilier avec certains des anciens conspirateurs comme César de Bourbon, son demi-frère, et ses fils, Louis II de Vendôme et François de Vendôme, Duc de Beaufort.

Louis XIII ne nomme pas de nouveau premier ministre et continue à faire la politique du Cardinal.

Louis XIII fait entrer Jules Mazarin au conseil d'État.

Le 5 décembre 1642, Jules Mazarin est nommé Principal Ministre de l'État, comme l'a recommandé Richelieu.

Il prend vite la place de Richelieu auprès du Roi.

La preuve en est que, quelques mois plus tard, lorsque le secrétaire d'État à la guerre, Sublet de Noyers démissionne.

Louis XIII nomme pour le remplacer un des protégés de Jules Mazarin, Michel IV Le Tellier.

François VI de La Rochefoucauld revient à la cour, dans l'espoir de voir ses mérites récompensés.

Mais Jules Mazarin a le même projet que Richelieu : rabaisser l'orgueil des Grands.



Honoré II Grimaldi Duc de Valentinois, Marquis des Baux, Comte de Carladès, Baron de Calvinet et du Buis, Seigneur de Saint-Rémy-de-Provence

Par lettres patentes remises à Saint-Germain-en-Laye en février 1643, Louis XIII donne en compensation à Honoré II Grimaldi :

Honoré II Grimaldi est fait Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel.



Michel IV Le Tellier Secrétaire d'État à la Guerre

Michel IV Le Tellier succède à de Sublet de Noyers et est nommé secrétaire d'État à la Guerre par Louis XIII de 1643 à 1651 sur le conseil de Jules Mazarin.



Mariage de Charles de Souvré avec Marguerite Barentin

Le contrat de mariage est signé le 16 mai 1645 au Palais Royal à Paris.

Charles de Souvré (vers 1616-1646), Seigneur de La Chapelle épouse le 17 mai 1645 Marguerite Barentin. Leur enfant est :

.Les témoins sont :


Alexis Ier de Russie

Mort de Michel Ier de Russie

Alexis Ier de Russie Tsar de Russie

Michel Ier de Russie meurt le 23 juillet 1645.

Il laisse à son fils un pays dans une position encore difficile, mais qui est moins catastrophique que lorsqu'il hérita du pouvoir.

Alexis Ier de Russie devient Tsar de Russie.



Naissance de Michel-André Jubert de Bouville

Michel-André Jubert de Bouville naît à Paris le 20 juillet 1645, fils de Jacques Jubert (1616-1656), Seigneur de Bouville et d'Harquency, et de Catherine Potier de Novion (morte en 1649).

Il est baptisé en l'église Saint-Merry à Paris le 21 juillet 1645.



Jean-Baptiste Colbert Secrétaire privé de Michel IV Le Tellier

En 1645, Jean-Baptiste Colbert de Saint-Pouange recommande Jean-Baptiste Colbert à Michel IV Le Tellier, son beau-frère, alors secrétaire d'État à la Guerre, qui l'engage comme secrétaire privé.



Naissance d'Hortense Mancini

Hortense Mancini naît le 6 juin 1646, fille de Michel-Laurent Mancini et d'Hiéronime Mazarin.



Naissance de Madeleine Fare

Madeleine Fare naît vers 1646, fille de Michel IV Le Tellier et d'Élisabeth Turpin.



Mariage de Jean-Baptiste Desmarets avec Marie Colbert

Jean-Baptiste Desmarets épouse à Paris le 24 juin 1646 Marie Colbert. Leurs enfants sont :



Mariage de Guy Ier Chamillart avecCatherine Compain

Guy Ier Chamillart épouse le 5 février 1648 Catherine Compaing (vers 1628-1696). Leurs enfants sont :



Hardouin de Péréfixe de Beaumont Évêque-comte de Rodez

Hardouin de Péréfixe de Beaumont est abbé de Saint-Michel-en-l'Herm.

Hardouin de Péréfixe de Beaumont est nommé Évêque-comte de Rodez en 1648 ou en 1649.



Naissance de Marie-Anne Mancini

Marie-Anne Mancini naît à Rome en 1649, fille de Michel-Laurent Mancini et de Hiéronime Mazarin.


Armand de Bourbon-Conti

Armand de Bourbon-Conti Commandant en chef de la Fronde

Siège de Paris

Bataille de Charenton

Mort de Frédéric Maurice de Durfort

Mort de Gaspard IV de Coligny Duc de Châtillon et Maréchal de France

Paix de Saint-Germain

Paix de Rueil

En janvier 1649, Anne-Geneviève de Bourbon-Condé est l'âme de cette Fronde parlementaire.

Elle amène Armand de Bourbon-Conti, son second frère, et Henri II de Valois-Longueville, son mari, aux mécontents.

Les frondeurs décident de renverser Jules Mazarin à qui on reproche ses trop lourds impôts.

Charlotte-Marguerite de Montmorency ne se mêle pas de politique et reste fidèle à la reine,

Charlotte-Marguerite de Montmorency suit la Cour en janvier 1649 à Saint-Germain-en-Laye.

Jean-François Paul de Gondi tente d'organiser la révolte en lui donnant un chef.

Louis II de Bourbon-Condé refuse ce rôle.

Jean-François Paul de Gondi doit se rabattre sur son frère cadet, Armand de Bourbon-Conti qui est reconnu pour généralissime par le Parlement.

Charles II de Lorraine-Guise offrit ses services aux Parisiens pendant la Fronde.

Il se déclare général de l'armée du roi, sous l'autorité du Parlement, mais Charles II de Lorraine-Guise n'est qu'un des lieutenants d'Armand de Bourbon-Conti.

Paris est assiégée par l'armée royale, qui ravage les villages de la région parisienne par pillages, incendies, viols...

Pendant le siège de Paris, Nicolas Fouquet s'occupe du service des subsistances.

Jean Hérauld de Gourville porte les messages entre les Frondeurs.

Bernardin Gigault empêche que des troupes normandes enrichissent les hommes de la Fronde assiégés à Paris par les soldats de Jules Mazarin.

Armand de Bourbon-Conti est battu à Charenton le 8 février 1649 par Louis II de Bourbon-Condé, son frère, resté fidèle à la Cour.

Gaspard IV de Coligny meurt après la bataille de Charenton au Château de Vincennes le 9 février 1649.

Mademoiselle observe dans ses Mémoires que l'affliction de Mme de Châtillon fut modérée par l'amitié que son mari avoit pour Mlle de Guerchy, et même dans le combat il avoit une de ses jarretières nouée à son bras.

En février 1649, François VI de La Rochefoucauld est tiré à bout touchant.

Frédéric Maurice de Durfort, Comte de Rozan, est impliqué dans le blocus de Paris au cours duquel il est blessé le 19 février 1649.

Mathieu Molé négocie le Traité de Rueil en 1649.

Michel IV Le Tellier est chargé des négociations avec les princes et participe à la signature du Traité de Rueil le11 mars 1649.

Mathieu Molé évite un affrontement entre les partisans de Louis II de Bourbon-Condé et ceux de Jean-François Paul de Gondi dans l'enceinte même du Palais de justice.

N'obtenant pas la soumission de la capitale, les partis concluent la paix de Saint-Germain le 1 avril 1649.

La Cour accorde l'amnistie générale.

Ce n'est qu'un répit.

Frédéric Maurice de Durfort meurt le 1er mai 1649 des suites de ses blessures.

La Cour regagne Paris.

Jules Mazarin revient à Paris le 18 août 1649.

François de Vendôme joue un rôle important pendant la Fronde en 1649.

Jean-François Paul de Gondi négocie en hâte avec Anne d'Autriche un codicille, réservant honneurs et places à lui-même et à ses amis.

Malheureusement, Mathieu Molé, président du Parlement de Paris, divulgue le contenu du codicille, faisant ainsi brusquement chuter la popularité de Jean-François Paul de Gondi.



Jean-Baptiste Colbert Conseiller du Roi Louis XIV

Michel IV Le Tellier fait nommer Jean-Baptiste Colbert conseiller du roi en 1649.



Phélypeaux de la Vrillière propriétaire de la seigneurie de Tanlay

Après 1650, Phélypeaux de la Vrillière, gendre de Michel Particelli d'Émery, recueille la seigneurie de Tanlay.



Mort de Michel-Laurent Mancini

Michel-Laurent Mancini meurt en 1650.



Michel IV Le Tellier Secrétaire d'État à la Guerre

Michel IV Le Tellier devient Secrétaire d'État à la Guerre de 1651 à 1662.


Tombeau Henri II de Montmorency

Sculpture du tombeau d'Henri II de Montmorency

Les restes d'Henri II de Montmorency sont inhumés en la chapelle de la Visitation, à Moulins.

En 1651, François Anguier et Michel Anguier, son frère, Thomas Regnaudin et Thibaut Poissant, sculptent le tombeau d'Henri II de Montmorency à Moulins, devant le couvent de Marie-Félice Orsini, son épouse.

La façade de la chapelle, dans le goût classique présente un ordre composite et le pignon se termine par un fronton triangulaire.

Autour des statues d'Henri II de Montmorency, vêtu à l'antique, et de la duchesse, se tiennent des allégories.

Le décor d'ancres de marine, de mâts, de rames, de tridents rappelle le passé d'amiral d'Henri II de Montmorency,.

Sur le côté nord de la chapelle s'ouvre le choeur des religieuses dont le plafond peint présente au centre un médaillon où Rémy Vuibert (né vers 1600, élève de Simon Vouet) a réalisé dans les années 1650 une Assomption.



Exil de Jules Mazarin

Libération de Louis II de Bourbon-Condé, Armand de Bourbon-Conti et Henri II de Valois-Longueville

Le 7 février 1651, devant l'union des Frondes et suite à des émeutes, Jules Mazarin s'enfuit, obligé de s'exiler en Allemagne.

Le Parlement vote l'expulsion de Jules Mazarin qui a pris les devants.

Louis II de Bourbon-Condé, Armand de Bourbon-Conti et Henri II de Valois-Longueville sont libérés.

Armand Jean de Vignerot du Plessis se range dans le parti de Louis II de Bourbon-Condé.

Dominique d'Estampes-Valençay est membre du conseil de Louis II de Bourbon-Condé, aux côtés d'Armand de Bourbon-Conti et de François VI de La Rochefoucauld en 1651.

Le 8 février 1651, Anne d'Autriche et le jeune Louis XIV essaient de rejoindre Jules Mazarin en exil mais le peuple envahit le Palais du Louvre et empêche la famille royale de partir.

Officiellement, Nicolas Fouquet, procureur général, instruit contre Jules Mazarin.

En sous-main, il tient Jules Mazarin informé jusqu'à son retour en grâce, via son frère Basile Fouquet, dit l'abbé Fouquet, chef de la police secrète du cardinal.

Jules Mazarin continue de gouverner par l'intermédiaire d'Anne d'Autriche et de fidèles collaborateurs comme Hugues de Lionne et Michel IV Le Tellier.

Adepte du népotisme, Michel IV Le Tellier crée un réseau important de clients qui lui permettront d'asseoir son pouvoir à la cour.

Louis II de Bourbon-Condé devenu incontournable dans la direction de l'État, empêche Armand de Bourbon-Conti, son frère, d'épouser Charlotte-Marie de Lorraine, fille de Claude de Lorraine et de Marie Aimée de Rohan.

Armand de Bourbon-Conti se retire à Pézenas, en Languedoc

François-Henri de Montmorency-Bouteville partage les succès et revers de Louis II de Bourbon-Condé, son cousin pendant la Fronde des Princes.

Claude de Rouvroy se tient à l'écart des affaires politiques, bien qu'il prenne le parti d'Anne d'Autriche et de Jules Mazarin lors de la Fronde.

Léon Bouthillier reprend un peu de pouvoir pendant une courte période d'exil de Jules Mazarin en avril 1651.

Léon Bouthillier retombe ensuite dans ses petites intrigues qui ne mènent à rien.



Jean-Baptiste Colbert Gestionnaire de la fortune de Jules Mazarin

Michel IV Le Tellier, pour avoir un homme à lui à une place stratégique, recommande Colbert en 1651 à son ami, le cardinal Jules Mazarin qui lui confie la gestion de sa fortune, l'une des plus importantes du royaume.

Avant de créer son propre clan, Jean-Baptiste Colbert était donc un des éléments du clan Le Tellier.



Naissance de Michel Ier de Chamillart

Michel Ier de Chamillart ou Chemillard naît à Paris le 2 janvier 1652, fils de Guy Ier Chamillart, intendant à Caen, et de Catherine Compain.

Son père est procureur puis intendant.



Nouvel exil de Jules Mazarin

Jules Mazarin est obligé de s'exiler à nouveau en 1652.

Pendant les exils forcés de Jules Mazarin, Michel IV Le Tellier est le principal conseiller de la reine.



Naissance de Michel-Jean Amelot

Michel-Jean Amelot naît en 1655.



Naissance de Michel Jean Amelot

Michel Jean Amelot naît en 1655, fils de Charles Amelot (1620-1671), Marquis de Gournay, et de Marie Lyonne (vers 1627-1702)



Mort de Jean Baptiste Michel Antoine Scarron

Jean Baptiste Michel Antoine Scarron meurt en 1655.



Transmission du secrétariat d'État à la Guerre de Michel IV Le Tellier à François Michel Le Tellier

Le 14 décembre 1655, Michel IV Le Tellier, son père, obtient, pour François Michel Le Tellier de Louis XIV, la transmission de son secrétariat d'État à la Guerre, alors qu'il n'a même pas 15 ans.



Mariage de Claude Le Peletier avec Marguerite Fleuriau d'Armenonville

Marguerite Fleuriau d'Armenonville est veuve de Jean de Fourcy.

Claude Le Peletier épouse à Paris le 18 octobre 1656 Marguerite Fleuriau d'Armenonville. Leurs enfants sont :



Mariage de Louis Armand de Béthune avec Marie Fouquet

Louis Armand de Béthune épouse à Saint-Nicolas-des-Champs à Paris le 12 février 1657 Marie Fouquet (1641-1716). Leurs enfants sont :



Jean-Baptiste-Michel Colbert Intendant en Lorraine

Jean-Baptiste-Michel Colbert devient Intendant en Lorraine et du Barrois en 1657.



Mariage d'Eugène-Maurice de Savoie-Carignan avec Olympe Mancini

Certains s'imaginent que Louis XIV espère épouser Olympe Mancini, mais c'est compter sans Anne d'Autriche.

Jules Mazarin décide alors de marier Olympe Mancini au comte de Soissons.

Louis XIV ne s'en offusque pas.

Eugène-Maurice de Savoie-Carignan épouse à Paris le 20 ou le 21 février 1657 Olympe Mancini, fille de Michel-Laurent Mancini et d'Hiéronime Mazarin. Leurs enfants sont :

Le comte de Soissons est dépité de voir Louis XIV se détourner d'Olympe.


Édouard Colbert - par Pierre Mignard en 1698

Mariage d'Édouard Colbert avec Geneviève Larcher

Édouard Colbert épouse le 13 novembre 1658 Geneviève Larcher (morte en 1712). Leurs enfants sont :



Mariage de Louis-Marie-Victor d'Aumont avec Madeleine Fare

Louis-Marie-Victor d'Aumont, Duc d'Aumont, épouse le 21 novembre 1660 Madeleine Fare, fille de Michel IV Le Tellier. Leurs enfants sont :

Ce mariage permet à la famille Le Tellier de devenir noble.



Les dragonnades

À partir des années 1660 et jusqu'en 1685, une politique de conversion des protestants au catholicisme est entreprise par Louis XIV à travers le royaume.

Elle s'exerce par un travail missionnaire, mais aussi par diverses persécutions, comme les dragonnades.

Les dragonnades consistent à obliger les familles protestantes à loger un dragon, membre d'un corps de militaires.

Le dragon se loge au frais de la famille protestante, et exerce diverses pressions sur elle.

Cette politique de conversions plus ou moins forcées est efficace, au moins officiellement, et on voit se développer une pratique clandestine du protestantisme, chez de nouveaux convertis au catholicisme.

Le nombre de protestants officiels chute fortement, et l'édit de Nantes, formellement toujours valide, est vidé de son contenu.

François Michel Le Tellier organise des dragonnades mais cela lui attire la haine de Françoise d'Aubigné.



Jean-Baptiste-Michel Colbert Intendant en Picardie

Jean-Baptiste-Michel Colbert devient Intendant en Picardie en 1661.


Pierre Stoppa en buste dans un médaillon en tenue de militaire romain - Anne Charlotte de Gondi assise au centre vêtue d'une robe de velour - la nièce prieure de l'Hôtel-Dieu de Château-Thierry - une jeune fille non identifiée tenant un perroquet- Un jeune serviteur noir maintient le médaillon

Mariage de Pierre Stoppa avec Anne Charlotte de Gondi

Pierre Stoppa (1621-1701) épouse le 9 janvier 1661 Anne Charlotte de Gondi.

Le contrat de mariage est passé au cloître Notre-Dame devant Bourdat d'Orléans.

Stoppa offre 2 000 livres tournois de rente annuelle a sa future épouse.

Anne Charlotte de Gondi apporte en dot :

Le couple habite 16, rue Michel Lecomte à Paris, paroisse Saint-Nicolas des Champs.

Pierre Stoppa, homme droit et généreux, et son épouse, animée par la foi et la charité, font bénéficier le prieuré royal de Saint-Jean-Baptiste de Château- Thierry de leur générosité.



Mariage de Gabriel Ier Michel avec Françoise d'Espinoze

Gabriel Ier Michel épouse en 1661 Françoise d'Espinoze (1641-1714).

Leurs enfants sont :

Gabriel Ier Michel est issu d'une famille de marchands soyeux de Nantes depuis 3 générations.

Gabriel Ier Michel se tourne vers le négoce et la banque.

Gabriel Ier Michel occupe les fonctions de juge consul des marchands de Nantes.

Françoise d'Espinoze appartient à une famille d'ascendance espagnole installée à Nantes depuis le XVIe siècle.


Anne d'Autriche par Moncornet en 1660 Louis XIV en 1661 par Charles Le Brun.

Mort de Jules Mazarin

Prise du pouvoir par Louis XIV

Retraite d'Anne d'Autriche au Val-de-Grâce

Ayant brisé toutes les oppositions, Jules Mazarin reste premier ministre jusqu'à sa mort.

Deux jours avant sa mort, le 7 mars 1661, Jules Mazarin fait appeler les 3 ministres du Conseil :

et les recommande chaudement au Roi.

À la mort de Jules Mazarin, le palais Mazarin est partagé entre Hortense Mancini et Philippe-Julien Mancini.

Jules Mazarin suggère à Louis XIV de prendre Jean-Baptiste Colbert à son service.

Mais le lendemain, veille de sa mort, sur les conseils de Jean-Baptiste Colbert, Jules Mazarin revient sur ses propos concernant Nicolas Fouquet jugé trop ambitieux et conseille au Roi de s'en méfier et de choisir Jean-Baptiste Colbert comme Intendant des finances.

Jules Mazarin meurt au château de Vincennes le 9 mars 1661 des suites d'une longue maladie.

À la mort de Jules Mazarin, le 9 mars 1661, la première décision de Louis XIV âgé de 23 ans, est de supprimer le poste de premier ministre et de prendre le contrôle du gouvernement.

Le règne personnel du Roi-Soleil commence, devenant monarque absolu.

Également connu sous le nom de Louis le Grand, Louis XIV renforce la monarchie qui devient monarchie absolue de droit divin.

Principal soutien de la Compagnie du Saint-Sacrement, Anne d'Autriche se retire jusqu'à sa mort au Val-de-Grâce, bien que toujours tenue en grande vénération par son fils.

Outre l'héritage politique, Jules Mazarin laisse une fortune de 35 millions de livres, dont 8 millions en espèces, soit l'équivalent de l'encaisse de la Banque d'Amsterdam, banque la plus importante du monde à l'époque.

Jules Mazarin a tout perdu tout pendant la Fronde, il avait donc accumulé ces richesses entre 1652 et sa mort, soit en moins de 9 ans.

Sous l'Ancien Régime, aucun héritage n'atteignit ce niveau, les plus élevés étant ceux du Cardinal de Richelieu (16 millions nets) et de Charles Gonzague (5,5 millions en 1637).

Sa rapacité était telle qu'il songe même, lui qui ne fut jamais ordonné prêtre, à devenir Archevêque d'un des riches territoires nouvellement conquis, mais le pape s'oppose à un zèle si intéressé.

Pour éviter que ne soit fait un inventaire de ses biens, et donc de ses agissements, il lègue tous ses biens au Roi, qui hésite 3 jours avant de les accepter, puis l'ayant fait, les laisse à ses héritiers, manœuvre classique en ces temps pour éviter les recherches de justice.

Louis XIV s'installe au Louvre.

Philippe Ier d'Orléans son frère reçoit le Palais-Royal en apanage.

Philippe-Julien Mancini hérite d'une partie de la colossale richesse de Jules Mazarin.

Après la mort de Mazarin, Anne Ier de Noailles devient Premier capitaine des gardes.



Liaison de Louis II de Bourbon-Condé avec Élisabeth-Angélique de Montmorency-Boutteville

Mariage de François-Henri de Montmorency-Bouteville avec Madeleine Charlotte de Clermont-Tonnerre

François-Henri de Montmorency-Bouteville Duc de Piney-Luxembourg et Pair de France

Louis II de Bourbon-Condé a une liaison avec Élisabeth-Angélique de Montmorency-Boutteville, Duchesse de Châtillon, sœur de François-Henri de Montmorency-Bouteville.

Elle est connue à la cour pour sa beauté.

Louis II de Bourbon-Condé arrange, en 1661, le mariage de son cousin avec le plus beau parti de France.

François-Henri de Montmorency épouse le 17 mars 1661 Madeleine Charlotte de Clermont-Tonnerre, héritière du duché de Piney-Luxembourg, connu sous le nom de duché de Luxembourg, Princesse de Tingry, Comtesse de Ligny, Baronne de Dangu. Leurs enfants sont :

Le mariage fait de François-Henri de Montmorency-Bouteville le dux jure uxoris ou Duc de Piney-Luxembourg et un pair de France.



François Ier Goyon Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel

François Ier Goyon devient Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel en décembre 1661.



Mariage de François Michel Le Tellier avec Anne de Souvré

François Michel Le Tellier (1641-1691) épouse le 19 mars 1662 Anne de Souvré (1646-1715), Marquise de Courtenvaux, de Sablé et de Messei. Leurs enfants sont :

Les témoins sont  :



François Michel Le Tellier Secrétaire d'État à la Guerre

Dès le 24 février 1662, François Michel Le Tellier est autorisé à exercer la charge de secrétariat d'État à la Guerre en l'absence de Michel IV Le Tellier, son père, et assiste celui-ci dans l'administration de la guerre.



François-René Crespin du Bec Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel

François-René Crespin du Bec est nommé Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel en 1662.



Mort de Jean-Baptiste-Michel Colbert Seigneur de Saint-Pouange et de Villacerf

Jean-Baptiste-Michel Colbert meurt à Paris le 29 avril 1663.

Il est inhumé en la chapelle des Le Tellier en l'église Saint-Gervais et Saint-Protais à Paris.



Naissance de Pierre Michel

Pierre Michel naît en 1663, fils de Gabriel Ier Michel et de Françoise d'Espinoze.



Naissance de Michel-François Le Tellier

Michel-François Le Tellier naît en 1663, fils de François Michel Le Tellier et d'Anne de Souvré.



Michel-André Jubert de Bouville Avocat général à la Cour des aides

Michel-André Jubert de Bouville devient Avocat général à la Cour des aides en 1664.



Mariage de François IV de Beauharn ais avec Marguerite-Françoise de Pyvart de Chastullé

François IV de Beauharnais épouse à Blois le 14 septembre 1664 Marguerite-Françoise de Pyvart de Chastullé (morte en 1719). Parmi leurs 14 enfants citons :



Mariage de Michel-André Jubert de Bouville avec Nicole Françoise Desmarets

Michel-André Jubert de Bouville épouse le 1er décembre 1664 Nicole Françoise Desmarets, fille de Jean Desmarets et de Marie Colbert. Leurs enfants sont :

Le contrat de mariage est signé devant maître Lefouyn au châtelet de Paris.



Mariage de Michel V Bégon avec Madeleine Druillon

Michel V Bégon épouse en la Paroisse Saint-Soleisme de Blois le 16 février 1665 Madeleine Druillon (1645-1697). Leurs enfants sont :



Fin du procès de Nicolas Fouquet

Simon Arnauld d'Andilly Ambassadeur extraordinaire à Stockholm

Le procès de Nicolas Fouquet s'achève en 1665.

Simon Arnauld d'Andilly a gardé des liens forts avec la cour et des protecteurs. Ils obtiennent son rappel dès la fin du procès du surintendant. Il rentre à Paris en février 1665.

Claude Le Peletier et Michel IV Le Tellier, ses amis, obtiennent rapidement le retour en grâce de Simon Arnauld d'Andilly.

Dès la fin de 1665, Simon Arnauld d'Andilly est nommé ambassadeur extraordinaire à Stockholm. Il est chargé d'assister le chevalier de Terlon, ambassadeur ordinaire.

La Suède, allié traditionnel de la France depuis la Guerre de Trente Ans est en train de s'éloigner d'elle. Alors que Louis XIV a fini par prendre le parti des Provinces-Unies pendant la Deuxième Guerre anglo-néerlandaise, la Suède penche du côté anglais.

Simon Arnauld d'Andilly doit donc obtenir une modification de la politique suédoise, ou du moins sa neutralité, en s'appuyant sur le parti français mené par le grand chancelier Magnus de La Gardie.

Simon Arnauld d'Andilly réussit à empêcher que la Suède prenne véritablement part à la guerre et à maintenir un parti français en Suède.


Colbert par Antoine Coysevox Colbert en grande tenue de l'ordre du Saint-Esprit - par Claude Lefebvre – 1666 - musée du château de Versailles Colbert - par Philippe de Champaigne - Metropolitan Museum of Art

Jean-Baptiste Colbert Contrôleur général des finances

Jean-Baptiste Colbert devient Contrôleur général des finances en 1665.

Après avoir débuté au sein du clan Le Tellier, Colbert devient lui aussi adepte du népotisme et de crée son propre clan en plaçant tous ses proches à des postes clés tel :

Il devient un rival du clan Le Tellier et tout particulièrement du secrétaire d'État à la guerre, François Michel Le Tellier .



Cession de la seigneurie de Montmirail

En 1666, Michel IV Le Tellier achète la seigneurie de Montmirail.



Mariage de Charles Ferdinand de Champlais avec Marie Sidonia de Lenoncourt

Marie de Neufville de Villeroy est amie de Louise-Christine de Savoie-Carignan.

Marie de Neufville de Villeroy, et sa fille Catherine de Bonne, dite Mme de la Baume, intriguent pour que Marie Sidonia de Lenoncourt épouse Charles Ferdinand de Champlais, leur frère.

Marie de Bourbon-Condé et Louise-Christine de Savoie-Carignan marient Marie Sidonia de Lenoncourt à Charles de Champlais.

Charles Ferdinand de Champlais, neveu de François Michel Le Tellier, épouse en l'hôtel de Soissons à Paris le 19 février 1666 Marie Sidonia de Lenoncourt.

Ce mariage n'a pour but avoué que de livrer Marie Sidonia de Lenoncourt à François Michel Le Tellier, un admirateur impatient. Tous se liguentpour qu'elle cède à la passion de François Michel Le Tellier.



Naissance de Jean Michel

Jean Michel naît en 1666, fils de Gabriel Ier Michel et de Françoise d'Espinoze.



Création du Code Louis

En 1667, François Michel Le Tellier crée le Code Louis, sorte de code civil.



Liaison de François Michel Le Tellier avec Marie Sidonia de Lenoncourt

François Michel Le Tellier a une liaison avec Marie Sidonia de Lenoncourt en 1667.

Dans ses Mémoires, qui rassemblent une partie de ses lettres, elle confie son aversion envers le ministre.



Jean Baptiste Michel Colbert Conseiller-clerc au parlement de Paris

Jean Baptiste Michel Colbert est nommé conseiller-clerc au parlement de Paris le 1er avril 1667.



Naissance de Louis Nicolas Le Tellier

Louis-Nicolas Le Tellier naît en 1667, fils de François Michel Le Tellier et d'Anne de Souvré.



Mariage d'Alexandre Guillaume de Melun avec Jeanne Pélagie de Rohan-Chabot

Alexandre Guillaume de Melun épouse en 1668 Jeanne Pélagie de Rohan-Chabot (1651-1698), Dame de Montlieu, fille d'Henri de Chabot (1616-1655), 2e duc de Rohan. Leurs enfants sont :

Le contrat est signé le 15 avril 1668 devant Le Souyn et Bouzet, notaires.



Philippe Ier Le Valois de Villette Capitaine au régiment d'Infanterie Royal-Marine

Philippe Ier Le Valois de Villette débute sa carrière dans l'armée de terre. Il parvient au grade de capitaine au régiment d'Infanterie Royal-Marine.

Après se début décevant, Philippe Ier Le Valois de Villette se retrouve inactivif dans le château de Mursay, en 1668.

Philippe Ier Le Valois de Villette sollicite alors Madame de Maintenon, sa cousine, afin qu'elle le recommande au Secrétaire d'État de la Guerre François Michel Le Tellier.

Les recommandations auprès de M. de François Michel Le Tellier sont des chansons, lui écrit-elle en retour, et je doute que vous rentriez dans l'emploi, étant aussi oublié que tous l'êtes et n'ayant point de patron à la cour. "

Ainsi, Madame de Maintenon ne pouvait rien pour servir son cousin.



Pierre de Villars Ambassadeur en Espagne

L'alliance de Pierre de Villars avec la famille de Bernardin Gigault, un homme ennemi de tous les ministres lui attire leur haine, et surtout celle de François Michel Le Tellier.

Rebuté par les obstacles que lui suscite ce dernier, Pierre de Villars quitte la carrière des armes, et a recours à la protection d'Hugues de Lionne pour entrer dans la diplomatie.

Après avoir été employé auprès des princes d'Allemagne et d'Italie Pierre de Villars est ambassadeur en Espagne en 1668.



Naissance de Louis-François Marie Le Tellier

Louis-François Marie Le Tellier naît à Paris le 23 juin 1668, fils de François Michel Le Tellier et d'Anne de Souvré.


Conquêtes de Louis XIV de France sur l'Espagne et l'Empire

Paix d'Aix-la-Chapelle

Clément IX est médiateur dans les guerres de succession d'Autriche entre la France, l'Espagne, l'Angleterre et les Pays-Bas.

Pierre II, Roi du Portugal, décide de mettre fin à la guerre avec l'Espagne, libérant ainsi des troupes susceptibles d'être employées contre la France.

Le Duc de Lorraine promet 8 000 hommes aux adversaires de la France et Louis XIV décide pour conserver ses conquêtes de proposer en premier de traiter avec l'Espagne.

Charles Colbert de Croissy est l'un des plénipotentiaires du congrès d'Aix-la-Chapelle.

Hugues de Lionne contribue à la signature du Traité d'Aix-la-Chapelle dite "Clémentine" en 1668.

Pour garder une frontière nord-est alors morcelée et difficile à défendre.

L'Espagne abandonne à la France 12 places fortes :

Sébastien Le Prestre est envoyé dès la fin mai 1668 à la frontière nord afin de fortifier les places

Louis XIV démantèle les places fortes de la Franche-Comté qu'il restitue à l'Espagne.

Les fortifications de Charleroi sont perfectionnées par les Français par Thomas de Choisy.

La France sort victorieuse de cette guerre et confirme son hégémonie européenne, de par sa puissance démographique et militaire.

Mais cette guerre va inquiéter les puissances européennes, car elle n'est pas totalement justifiée sur le plan du Droit.

La paix n'est pas officiellement déclarée d'autant plus qu'elle semble provisoire, à Louis XIV le premier qui continue à maintenir ses intentions agressives.

Ces conquêtes marquent une avancée considérable, mais n'établissent pas une frontière défendable.

Deux saillants espagnols subsistent, entre Saint-Omer et Ypres d'une part, entre Valenciennes et Cambrai d'autre part.

Pendant les années de paix qui suivent, François-Henri de Montmorency-Bouteville cultive les faveurs de François Michel Le Tellier.



Charles-Maurice Le Tellier abbé commendataire de Saint-Étienne de Caen

Charles-Maurice Le Tellier coadjuteur de l'évêque de Langres puis de l'archevêque de Reims

Charles-Maurice Le Tellier Archevêque titulaire de Nazianzus

De 1668 jusqu'à sa mort, Charles-Maurice Le Tellier est abbé commendataire de Saint-Étienne de Caen et de l'abbaye Saint-Bénigne de Dijon.

Charles-Maurice Le Tellier devient coadjuteur de l'évêque de Langres.

Charles-Maurice Le Tellier est nommé coadjuteur de Antonio Barberini, archevêque de Reims, le 8 juillet 1668.

Il est confirmé à Reims le 3 septembre 1668.

Charles-Maurice Le Tellier est nommé le même jour archevêque titulaire (in partibus) de Nazianzus.

Charles-Maurice Le Tellier est sacré archevêque titulaire de Nazianzus le 11 novembre1668 par Antonio Barberini assisté du cardinal du Camboust de Coislin et de Michel Colbert de Saint-Pouange, Évêque de Mâcon qui est son cousin germain.



Jean Baptiste Michel Colbert Chanoine de l'Église de Montauban

Jean Baptiste Michel Colbert devient Chanoine de l'Église de Montauban le 3 août 1668.



Jean-François de La Baume Le Blanc Gouverneur et lieutenant générale du Bourbonnais

Le 4 février 1670, Jean-François de La Baume Le Blanc acquiert le gouvernement et la lieutenance générale du Bourbonnais.

En contrepartie, Jean-François de La Baume Le Blanc abandonne son titre dans le régiment du Dauphin.

En mars 1670, François Michel Le Tellier approvisionne sa charge de gouverneur et de sénéchal avec une solde de 6 000 livres l'an.



Premier rôle de François Michel Le Tellier au Secrétariat d'État à la Guerre

On estime que François Michel Le Tellier joue le premier rôle au secrétariat d'État à la Guerre vers 1670.



Jean Baptiste Michel Colbert Ordonné chanoine de l'Église de Montauban

Jean Baptiste Michel Colbert est chanoine de l'Église de Montauban le 5 octobre 1670.



Mariage d'Anne Jules de Noailles avec Marie-Françoise de Bournonville

Anne Jules de Noailles épouse le 13 août 1671 Marie-Françoise de Bournonville (vers 1656-1748) , fille d'Ambroise de Bournonville, Duc de Bournonville. Leurs enfants sont :



Marie Sidonia de Lenoncourt Prisonnière

La jalousie de François Michel Le Tellier combinée à celle de Charles Ferdinand de Champlais, son mari, ne la protège plus.

Le 28 février 1672, Marie Sidonia de Lenoncourt est de nouveau mise en prison suite à un jugement d'un tribunal la condamnant pour infidélité.

Elle est arrêtée et conduite à la Conciergerie.

Le tribunal la déclare coupable et se saisit de ses biens.

Elle est condamnée à être cloitrée et privée de sa dot.


Simon Arnauld d'Andilly - Estampe de Nicolas de Larmessin

Simon Arnauld d'Andilly Secrétaire d'État des Affaires étrangères

Simon Arnauld d'Andilly reçoit une lettre du roi lui annonçant à la fois la mort d'Hugues de Lionne et sa nomination comme secrétaire d'État des Affaires étrangères.

Simon Arnauld d'Andilly est remplacé en Suède par Honoré Courtin qui signe le traité rédigé par son prédécesseur.

Il rentre ainsi à Paris et arrivé à Saint-Germain en février 1672.

Le Conseil d'en haut servant essentiellement à déterminer la diplomatie du royaume, il y est rapidement appelé comme ministre d'État. Mais il y est un homme seul face à Colbert et surtout face à François Michel Le Tellier, le secrétaire d'État de la Guerre. Il ne peut s'appuyer sur un réseau fort ou sur une famille puissante.

Simon Arnauld d'Andilly donne des avis mais n'est pas toujours écouté. Sa tâche est d'autant plus difficile qu'il est chargé de la diplomatie à l'époque où celle-ci se trouve la plus négligée, en temps de guerre.

Aux yeux des contemporains, Simon Arnauld d'Andilly est l'homme de la modération alors que le roi se trouve à l'apogée de sa puissance et désire une politique agressive.

Le département des Affaires étrangères connaît peu de modifications sous son ministère. Il reprend plusieurs commis de son prédécesseur et apporte peu d'innovations au fonctionnement de ses bureaux.



Troisième Guerre de Hollande

Troisième Guerre anglo-néerlandaise

Déclaration de guerre de l'Angleterre aux Provinces-Unies

Déclaration de guerre de la France aux Provinces-Unies

La guerre de Hollande de 1672 à 1678 oppose :

Après la guerre de Dévolution, Louis XIV comprend qu'il doit se débarrasser de la Triple alliance de La Haye s'il veut continuer à revendiquer les territoires espagnols, héritage de son beau père Philippe IV d'Espagne.

De plus, malgré les tarifs douaniers français très protectionnistes de 1664 et 1667, les Hollandais sont de redoutables concurrents pour les marchands et fabricants français.

Une victoire sur la Hollande permettrait de réduire le problème.

Aussi Jean-Baptiste Colbert, responsable de la politique économique, pousse à la guerre.

Il en est de même de François Michel Le Tellier, qui depuis 1670, dirige le secrétariat d'État à la guerre.

La guerre contre les Provinces-Unies doit lui permettre de montrer au roi ses talents d'organisateur, voire de s'imposer face aux brillants chefs de guerre comme Louis II de Bourbon-Condé et Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon.

Hugues de Lionne prépare la guerre de Hollande en isolant les Provinces-Unies, en brisant la triple alliance de la Haye.

La Troisième Guerre anglo-néerlandaise qui a lieu de 1672 à 1674 est un conflit sous-jacent à la Guerre de Hollande.

Le 28 mars 1672, Charles II Stuart déclare la guerre aux Provinces-Unies.

Le 6 avril 1672, Louis XIV déclare la guerre aux Provinces-Unies.

Louis de Rohan-Guémené participe à cette guerre de Hollande de 1672 à 1673.

En 1672, Armand de Gramont participe à la Guerre de Hollande.



François Michel Le Tellier devient Ministre d'État

En 1672, François Michel Le Tellier devient Ministre d'État et entre au conseil.



Charles-Paris d'Orléans Candidat au trône de Pologne

Prise d'Orsoy, Wesel, Rhinberg, Burick

Franchissement du Rhin au gué Tolhuis

Mort de Charles-Paris d'Orléans-Longueville

Occupation de Zwolle

Siège de Groenlo

Prise d'Arnheim

Mort d'Alexandre de Choiseul du Plessis-Praslin

Prise de Nimègue

Tentative de négociation des Hollandais avec Louis XIV

Charles-Paris d'Orléans est Duc de Longueville, d'Estouteville, Prince de Neufchâtel et de Valangin, Comte de Dunois et de Saint-Pol.

François de Callières travaille à faire élire Charles-Paris d'Orléans sur le trône vacant de Pologne.

Il est près de l'emporter sur son compétiteur, Michel Wiecnowiecki.

En 1672, François-Egon de Fürstenberg et Guillaume-Egon de Fürstenberg obtiennent la signature d'un traité d'alliance entre la France et Maximilien-Henri de Bavière, le prince-archevêque de Cologne, en vue de la guerre de Hollande.

En 1672, évitant les Pays-Bas espagnols, les Français entrent dans les Provinces-Unies.

Johan de Witt ne peut empêcher cette invasion.

Le 1er juin 1672, les troupes commandées par Bernhard von Galen, prince-évêque de Münster, contournent les défenses néerlandaises par le sud et envahissent l'est des Pays-Bas, assiégeant les villes d'Enschede, Almelo, Borculo et Groenlo ou Groningue, où les rejoignent les forces de France et de Cologne.

Les forces alliées comportent quelque 100 000 hommes.

Entourée de remparts et de fossés, Groenlo est bien fournie en provisions, et défendue par dix compagnies d'infanterie et une compagnie de cavalerie, soit 600 soldats commandés par le lieutenant-colonel d'infanterie Gustaff Tungel, disposant de 22 canons montés sur des nouveaux affûts.

La ville se rend le 10 juin 1672.

Les troupes de Bernhard von Galen détruisent les plus importantes fortifications de Groenlo. Elles occuperont la ville jusqu'en 1674.

Les alliés se tournent alors sur Deventer et d'autres villes.

Commencent alors ce que les néerlandais appelleront la Rampjaar, la pire année pour la République néerlandaise.

Louis XIV et Louis II de Bourbon-Condé prennent Orsoy, Wesel, la place forte de Rheinberg ou Rhinberg, Burick.

Le dimanche 12 juin 1672, ils passent le Rhin au gué de Tolhuis.

Melchior II de Vogüé participe à la bataille de Wesel et au passage du Rhin.

Lors d'un retour au camp après une soirée de plaisir passée à boire plus que de raison, Charles-Paris d'Orléans-Longueville aperçoit le bateau de Louis II de Bourbon-Condé, son oncle, s'apprêtant à traverser l'Issel.

Désespéré d'être laissé sur la rive et de ne point participer aux prochains combats, Charles-Paris d'Orléans-Longueville crie de la rive qu'on l'attende sinon il se jette à l'eau.

Louis II de Bourbon-Condé qui connait son neveu, donne l'ordre de retourner à terre et prend Charles-Paris d'Orléans-Longueville à bord.

Autre hypothèse : Charles-Paris d'Orléans passe le Rhin à la nage avec la cavalerie française.

À peine débarqué, Charles-Paris d'Orléans-Longueville se jette à bride abattue sur un corps retranché aux Pays-Bas et attaque une barrière détenue par un régiment de frisons.

Charles-Paris d'Orléans-Longueville meurt le 12 juin 1672 tombant de cheval percé de 5 à 6 coups.

Louis Victor de Rochechouart se trouve au passage du Rhin. Son cheval, appelé Jean Le Blanc, fait au milieu du fleuve un faux pas qui faillit renverser son maître dans les flots. Tout beau, Jean Le Blanc, dit tranquillement Vivonne, voudrais-tu faire mourir en eau douce un général des galères ? Au même moment, Louis Victor de Rochechouart reçoit à l'épaule gauche un coup de feu dont il ne guérira jamais, et qui le forcera toujours à porter son bras en écharpe, mais il supportra gaiement cette disgrâce.

Pendant ce temps, François-Henri de Montmorency-Bouteville occupe Zwolle.

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon prend Arnheim.

César III Auguste de Choiseul et Alexandre de Choiseul du Plessis-Praslin, son frère aîné, participent à la bataille d'Arnheim.

Alexandre de Choiseul du Plessis-Praslin meurt le 14 juin 1672 tué d'un coup de canon.

César III Auguste de Choiseul prend alors le titre de comte du Plessis-Praslin.

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon prend Nimègue.

Mais sur les conseils de François Michel Le Tellier, Louis XIV ne marche pas sur Amsterdam pourtant à portée.

Dès le 16 juin 1672, débordés, les Hollandais envoient des négociateurs qui proposent de céder les villes du Rhin, Maastricht, le Brabant et la Flandre hollandaise avec en sus une indemnité de 10 000 000 de livres.

Mais Louis XIV exige plus de terrain et le rétablissement de la liberté du culte catholique, c'est la rupture.

Le 20 juin 1672, les Hollandais rompent les écluses de Muyden et provoquent l'inondation du pays.

Les Français ne peuvent plus avancer.



Guillaume Dubois à Paris

En 1672, Guillaume Dubois obtient une bourse. Sans doute par protection de Jean de Pompadour, Marquis de Pompadour, lieutenant-général du Limousin. Il part, pour Paris, poursuivre sa formation au collège Saint-Michel.

Il en reste aujourd'hui rue de Bièvre dans le Vème arrondissement quelques vestiges.



Reconstruction de l'église Saint-Michel de Villemur-sur-Tarn

Transfert du service de l'église Saint-Jean de Villemur-sur-Tar à l'église Saint-Michel de Villemur-sur-Tarn

En 1673, l'église Saint-Michel de Villemur-sur-Tarn est reconstruite à la suite des guerres de religion.

En 1673, le service de l'église Saint-Jean de Villemur-sur-Tarn, en ruine, est transféré à l'église Saint-Michel.



Jean Baptiste Michel Colbert Évêque de Lavaur

Jean Baptiste Michel Colbert devient Évêque de Lavaur en 1673.



Henri Jules de Bourbon-Condé Lieutenant général

Henri Jules de Bourbon-Condé Lieutenant général le 3 avril 1673.

Il commande en second l'armée du Rhin, faisant office de chef d'état-major.

Henri Jules de Bourbon-Condé n'aura jamais de commandement réel, Louis XIV et François Michel Le Tellier ne pouvant se fier à son esprit tordu et sans talents hors sa bravoure.



Michel-Jean Amelot Conseiller au parlement de Paris

Michel-Jean Amelot devient Conseiller au parlement de Paris en 1674.



Naissance de Michel III de Conflans

Michel III de Conflans naît en 1674 ou 1675, fils de Michel II de Conflans (1632 ou 1633-1712), Marquis de Saint Remy, et de Marguerite d'Aguesseau (morte en 1721).



Michel-André Jubert de Bouville Maître des requêtes au Conseil d'Etat

Michel-André Jubert de Bouville devient Maître des requêtes au Conseil d'État en 1674.


Siège de Besançon : à droite de la ville, sur la colline de Chaudanne on voit la fumée dégagée par le tir des canons installés par Vauban

Siège de Besançon

Malgré son isolement, l'Angleterre décide de ne plus soutenir la France en février 1674.

La Franche-Comté est sous domination espagnole.

Louis XIV, à la tête d'une armée d'environ 70 000 hommes, décide d'attaquer la Franche-Comté.

Le siège de Besançon est une des nombreuses opérations militaires ayant pour but de rattacher cette province au Royaume de France.

Louis XIV donne à Nicolas Chalon du Blé le régiment d'infanterie de Monseigneur le Dauphin qui est vacant à la suite de la mort d'un coup de canon d'Henri marquis de Beringhen, son cousin.

Alors que François Michel Le Tellier planifie la prise de Salins et de Dole avant d'attaquer Besançon, Sébastien Le Prestre intervient et conseille au ministre de s'attaquer d'abord à cette dernière.

Lors de son arrivée sur le site le 26 avril 1674, Sébastien Le Prestre décide d'installer 36 pièces d'artillerie sur le mont Chaudanne qui surplombe la citadelle depuis l'ouest de la ville.

À dos d'hommes et de mulets, de nuit, il fait installer les canons sur la colline.

Charles-Henri de Lorraine dirige la défense de Besançon.

À partir de ce moment, la ville est sous le feu français et se rend le 15 mai 1674.

La citadelle résiste jusqu'au 22 mai 1674.

Antoine IV de Gramont se distingue particulièrement lors de ce siège.


Exécution de Louis de Rohan-Guémené

Complot de Louis de Rohan-Guémené et Gilles du Hamel de Latréaumont

Mort de Gilles du Hamel de Latréaumont

Louis de Rohan-Guémené Prisonnier

Mort de Louis de Rohan-Guémené

Mort de Franciscus van den Enden

Franciscus van den Enden, philosophe, ouvre à Paris une école de latin, située à Picpus dans les faubourgs de Paris.

Il reçoit les visites du janséniste Antoine Arnauld et de Gottfried Wilhelm von Leibniz.

Franciscus van den Enden abrite des réunions destinées à préparer un soulèvement prôné par Gilles du Hamel de Latréaumont.

La direction de ce soulèvement est confiée à Louis de Rohan-Guémené qui est criblé de dettes.

Ils veulent livrer la ville de Quillebœuf aux Néerlandais et créer une république normande indépendante.

Ils veulent renverser Louis XIV, voire l'assassiner, en enlevant le dauphin qui aurait été gardé comme otage.

Les conjurés sollicitent l'appui du Comte de Monterrey, gouverneur espagnol à Bruxelles, par l'intermédiaire de Franciscus van den Enden.

Franciscus van den Enden héberge Jean Charles du Cauzé de Nazelle, un jeune mousquetaire du Roi.

Jean Charles du Cauzé de Nazelle s'étonne des visites de Louis de Rohan-Guémené dans cette pension de famille.

Jean Charles du Cauzé de Nazelle prévient François Michel Le Tellier le 31 aout 1674.

Franciscus van den Enden est compromis, puisqu'il rédige la constitution du gouvernement républicain qui aurait succédé au roi et qu'il entretient les liens avec les Néerlandais.

Louis de Rohan-Guémené est arrêté le 11 septembre 1674 à la sortie de la messe du Roi au château de Versailles par les services de Gabriel Nicolas de la Reynie en la personne d'Henri-Albert de Cossé-Brissac, major des gardes,

Le 17 septembre 1674, en revenant d'une mission auprès du Comte de Monterrey, Franciscus Van den Enden apprend l'arrestation de Louis de Rohan-Guémené.

Gilles du Hamel de Latréaumont est tué par Henri-Albert de Cossé-Brissac, son camarade de régiment, en ripostant lors de son arrestation à l'hôtel des Uniques, à Rouen.

Louis de Rohan-Guémené, incarcéré à la Bastille, est condamné pour crime de lèse-majesté.

Contrairement à ses comparses, Louis de Rohan-Guémené n'est pas soumis à la question,

Louis de Rohan-Guémené meurt rue Saint-Antoine devant l'entrée de la Bastille à Paris près de son hôtel particulier : l'Hôtel de Rohan-Guémené le 27 novembre 1674 décapité.

Le chevalier des Préaux, neveu de la Truaumont, et la Marquise de Villars : les autres conjurés, tous nobles, sont décapités.

Van den Enden tente de fuir mais les autorités françaises le rattrapent et le conduisent à la Bastille.

Le vieux philosophe est interrogé et torturé à plusieurs reprises.

Dans ses interrogatoires, il expose non sans fierté ses idées sur la république démocratique dont il prônait l'instauration.

Franciscus van den Enden, roturier, meurt le 27 novembre 1674 pendu dans la cour de la Bastille.

Les biens de Louis de Rohan-Guémené sont confisqués.



Jean Baptiste Michel Colbert Évêque de Montauban

Jean Baptiste Michel Colbert succède à Pierre de Berthier.

Jean Baptiste Michel Colbert est nommé par Louis XIV à l'évêché de Montauban le 22 novembre 1674.



Michel-André Jubert de Bouville Marquis de Bizy

Michel-André Jubert de Bouville devient Marquis de Bizy en 1675.



Construction du château à Bizy

En 1675, Michel-André Jubert de Bouville se fait construire un château à Bizy :



Consécration épiscopale Jean Baptiste Michel Colbert comme Évêque de Montauban

Jean Baptiste Michel Colbert est muni des bulles pontificales datées du 10 juillet 1675.

Jean Baptiste Michel Colbert est consécré Évêque de Montauban par Charles-Maurice Le Tellier, Archevêque de Reims le 28 octobre 1675 à Paris dans l'église ses Saint Pères de Picpus.

Jean Baptiste Michel Colbert prend possession de son diocèse, par procureur, le 29 novembre 1675.

Jean Baptiste Michel Colbert y œuvreà la construction d'un nouvel hôpital général au nord de Montauban, et commence la construction de la nouvelle cathédrale.

Jean Baptiste Michel Colbert achève la construction d'un nouvel évêché (l'actuel musée Ingres), qui servira de palais épiscopal jusqu'en 1790.

Jean Baptiste Michel Colbert donne au collège des Jésuites à Montauban son aspect actuel.

Jean Baptiste Michel Colbert contribue à l'application des mesures de l'intendant Foucault visant à ramener les protestants au catholicisme, notamment par les nombreuses missions qui ont lieu dans tout le diocèse.



Michel-André Jubert de Bouville Intendant de Limoges

Michel-André Jubert de Bouville devient Intendant de Limoges en 1676.



Michel Ier de Chamillart Conseiller au Parlement de Paris

Michel Ier de Chamillart commence sa carrière comme conseiller au Parlement de Paris en 1676.



Début du Siège de Valenciennes

En novembre 1676, François Michel Le Tellier met le siège devant de Valenciennes.

Afin d'ôter l'envie aux Espagnols de prêter main forte à Valenciennes, des troupes font le siège de Saint-Omer et de Cambrai.

Valenciennes est bien fortifiée, les abords ont été inondés, la garnison semble prête à attendre les renforts qui ne manqueront pas d'arriver.

Devant Valenciennes, Louis XIV est accompagné de Philippe Ier d'Orléans et des maréchaux :

qui commandent chacun leur jour.

Nicolas Chalon du Blé et Yves de Tourzel d'Alègre participent à ce siège.

Sébastien Le Prestre aussi est là, qui commande toutes les opérations.



Destruction de Haguenau

À fin 1676, dans le cadre de la guerre de Hollande Louis XIV et François Michel Le Tellier ordonnent la destruction d'Haguenau.

Joseph de Montclar, Commandant en chef de l'armée d'Alsace, mène à bien cette destruction en janvier 1677.



Michel-Jean Amelot Maître des requêtes

Michel-Jean Amelot devient Maître des requêtes au Conseil d'État en 1677.


Plan de Cambrai datant de 1710 – les inondations au sud - à l'oues, la porte de Selles, la porte Notre-Dame au nord Codification des attaques des places fortes par Vauban Siège et reddition de la forteresse de Cambrai en avril 1677 par Adam François van der Meulen Philippe de France portant une armure à fleur de lys et le cordon bleu de l'Ordre du Saint-Esprit.

Siège de Cambrai

Siège de Saint-Omer

Forte d'une armée de métier bien payée et bien organisée qui comprend plus de 279 000 hommes, bénéficiant d'une artillerie puissante, la monarchie française est alors la meilleure armée d'Europe.

Face à elle, les places fortes des anciens Pays-Bas espagnols sont défendues par quelques milliers d'hommes, souvent des mercenaires mal payés et des compagnies de bourgeois qui n'offrent que leur courage.

Louis XIV, qui veut assurer à jamais le repos de ses frontières, décide d'en finir avec Cambrai et se porte en personne devant la ville.

Charles II d'Espagne estime plus la place de Cambrai, que tout le reste de la Flandre ensemble.

Elle est fameuse par le nombre des affronts qu'elle a fait souffrir aux Français.

Selon Boileau on juge, en France, que les Espagnols feront tous les efforts pour sauver Saint-Omer et Cambrai, dont la perte risque d'entraîner le reste des Pays-Bas.

Cambrai est isolé et ne peut espérer aucun secours mais la défense de la ville est confortée par :

Le temps, froid, pluvieux et neigeux, rend les conditions difficiles pour les assiégeants.

Les services secrets de François Michel Le Tellier l'ont renseigné sur les sentiments des Cambrésiens : ils ne sont pas belliqueux et n'ont pas d'attaches particulières avec l'Espagne.

Le 22 mars 1677, Louis XIV et François III d'Aubusson, s'installent à Awoingt d'où il dirige le siège.

François-Henri de Montmorency-Bouteville prend position à la Marlière.

Guy Aldonce II de Durfort s'installe au château d'Escaudœuvres.

Armand-Frédéric de Schomberg prend position à Ramilliesn.

La suite de Louis XIV comprend aussi François Michel Le Tellier et Simon Arnauld d'Andilly et le père de la Chaise, confesseur du roi.

Nicolas Chalon du Blé, Henri de Guise-Lorraine et Yves de Tourzel d'Alègre participent à ce siège.

César III Auguste de Choiseul participe à ce siège, sous les ordres de Philippe Ier d'Orléans

L'armée française est composée de 38 bataillons d'infanterie et 48 escadrons de cavalerie, soit plus de 40 000 hommes.

Les défenseurs de Cambrai sont au nombre de 4 000.

Vauban, qui commande les opérations, entreprend la réalisation de lignes de circonvallation et de contrevallation entourant la place :

Le front nord de Cambrai est vulnérable.

Profitant de cette faiblesse, les Français ouvrent une tranchée du côté de la porte Notre-Dame.

7 000 paysans viennent de Picardie aident aux travaux d'approche qui avancent rapidement.

Des buttes sont construites afin de placer, pour une meilleure performance, les canons au niveau de la contre-escarpe.

Le 30 mars 1677 les premières batteries se mettent à battre en brèche 3 demi-lunes et le corps de la place.

Le 1er avril 1677 les troupes françaises attaquent les 3 demi-lunes.

Le 2 avril 1677 les troupes françaises investissent l'une des demi-lunes entre la porte de Selles et la Porte Notre-Dame.

Le 5 avril 1677, la ville se rend après que les troupes françaises ont sapé les fortifications.

La garnison se réfugie dans la citadelle.

Les Français ouvrent alors une tranchée sur l'esplanade.

Dans la nuit du 11 au 12 avril 1677, 150 Français sont tués.

En réponse le roi fait saper les fortifications à 3 endroits au niveau du bastion Saint Charles.

Le gouverneur refuse toutefois de se rendre.

Le 17 avril 1677, le commandement français indique que deux autres mines vont de manière imminente écrouler les fortifications.

Le gouverneur Pedro de Zavala, blessé à la jambe durant les combats, fait battre la chamade et capitule.

Le roi apprend la nouvelle alors qu'il assiste, à Awoingt, à la messe officiée par le père de la Chaise.

Le 19 avril 1677, après les négociations d'usage, Pedro de Zavala, porté sur une litière en raison de sa blessure, remet les clefs de la citadelle à Louis XIV, après un siège de 29 jours.

On lui rend les honneurs pour sa belle défense.

Les combats de la citadelle ont fait plus de 1 200 blessés.

Les 2 000 Espagnols encore valides quittent la place tambours battant, mèches allumées, enseignes déployées.

Le 20 avril 1677, Louis XIV entre dans la ville et fait chanter le Te Deum dans l'église cathédrale puis visite la citadelle, qu'il ne trouve pas aussi forte qu'il le croyait.

Le 21 avril 1677, Louis XIV nomme le marquis de Cezen gouverneur de la ville.

Celui-ci nomme 14 nouveaux échevins tout en gardant le même prévôt.

Les jours suivants Louis XIV quitte Cambrai pour rejoindre Douai.

L'évènement grandit la gloire du roi en raison de l'ancienneté de la ville et du prestige de son archevêché.


Michel IV Le Tellier Francois Michel Le Tellier

Michel IV Le Tellier Chancelier de France

François Michel Le Tellier Secrétaire d'État à la Guerre

En 1677, Michel IV Le Tellier devint chancelier de France et fait en sorte que François Michel Le Tellier, son fils, devienne le plein détenteur du secrétariat d'État à la Guerre.



Michel-André Jubert de Bouville Intendant de de Moulins

Michel-André Jubert de Bouville devient Intendant de de Moulins en 1678.



Naissance de Marguerite Le Tellier

Marguerite Le Tellier naît en 1678, fille de François Michel Le Tellier et d'Anne de Souvré.



Cession du château de Meudon

Le fils d'Abel Servien est contraint de vendre le domaine de Meudon.

François Michel Le Tellier acquiert le château de Meudon en 1679.

Pour François Michel Le Tellier, la situation de Meudon est idéale, à proximité de Versailles et de Chaville où se trouve la propriété familiale.

François Michel Le Tellier enrichit la façade du château de bustes et de balcons sur colonnes.

François Michel Le Tellier fait poser des boiseries au château de Meudon en 1684.

Au-dessus des portes, sont installées des peintures de fleurs dans le style de Jean-Baptiste Monnoyer.

Un cabinet présente des miniatures des bosquets de Versailles.

La grande galerie qui occupe l'aile droite est ornée de 12 toiles de Van der Meulen sur les grandes batailles du règne.

François Michel Le Tellier fait réaliser de vastes travaux hydrauliques dans la forêt de Meudon pour alimenter les plans d'eau du parc.

Le parc haut est percé et Le Nôtre travaille entre 1679 et 1681 sur les jardins.

Il crée de nouveaux bosquets et bassins en particulier dans les jardins hauts et le parterre devant la grotte.

Il fait également aménager un grand potager le long de l'avenue du château, afin de subvenir aux besoins du château, potager qui prendra par la suite le nom de potager du Dauphin.



Mariage de Louis Ier de Rochechouart avec Marie-Anne Colbert

Louis Ier de Rochechouart épouse à Versailles le 14 février 1679 Marie-Anne Colbert, fille de Jean-Baptiste Colbert et de Marie Charron de Ménars. Leurs enfants sont :

Sont témoin à ce mariage :



Mariage de Michel-Jean Amelot avec Catherine le Pelletier de la Houssaie

Michel-Jean Amelot épouse en juin 1679 Catherine le Pelletier de la Houssaie (morte le 16 mai 1703), fille de Nicolas le Pelletier et de Catherine le Picart de Perigny.



Mariage d'Yves de Tourzel d'Alègre avec Jeanne Françoise de Garaud de Donneville

Yves de Tourzel d'Alègre épouse le 29 août 1679 Jeanne Françoise de Garaud de Donneville (1658 ou 1659-1723), fille de Jean Georges de Garaud, Seigneur de Doneville, et de Marthe de Caminade. Leurs enfants sont :



Mariage de Michel Jean Amelot avec Catherine Le Pelletier de La Houssaye

Michel Jean Amelot (1655-1724) Marquis de Gournay, épouse le 6 juin 1679 Catherine Le Pelletier de La Houssaye. Leurs enfants sont :



L'affaire des poisons

En 1679 éclate l'affaire des poisons.

Catherine Deshayes, épouse de Monvoisin, est arrêtée car soupçonnée de sorcellerie.

Louis XIV décide de créer une cour d'exception, la Chambre Ardente, pour juger des actes commis par Catherine Deshayes,et ses complices.

L'affaire est étouffée par le roi lorsqu'il apparaît que Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart a pris part à ces agissements.

La favorite du roi ne peut être compromise sans compromettre les enfants qu'elle a eus avec le Roi.

Toutefois, cette affaire consomme la disgrâce dans laquelle la favorite était tombée quelques mois auparavant.

François Michel Le Tellier prétexte les anciennes expériences d'alchimiste de François-Henri de Montmorency-Bouteville pour l'accuser d'assassinat et de pacte avec le diable.

Compromise dans l'Affaire des poisons, Marie-Anne Mancini rentrera en grâce contrairement à sa sœur.

Olympe Mancini est accusée d'avoir fréquenté Catherine Deshayes, et autres devineresses et est dite profonde en crimes et docteur en poisons.

La comtesse aurait résolu d'empoisonner Françoise Louise de La Baume Le Blanc, bien qu'elle soit au Carmel depuis plusieurs années, craignant que le roi la fasse revenir à la cour.

Olympe Mancini va jusqu'à menacer Louis XIV que s'il ne revenait pas à elle, il s'en repentirait.

Olympe Mancini est également soupçonnée d'avoir empoisonné, Eugène-Maurice de Savoie-Carignan, son mari, pourtant complaisant, ainsi que Marie-Louise d'Orléans, fille d'Henriette-Anne Stuart et nièce de Louis XIV.

Antoinette Louise de Mesme est impliquée par Catherine Deshayes, mais ne sera pas inquiétée sur ordre de Louis XIV.


Charles II du Palatinat

Mort de Charles Ier Louis du Palatinat

Charles II du Palatinat Électeur palatin

Jamais Élisabeth Charlotte Wittelsbach ne se consolera de la détresse du Palatinat, sa région d'origine, ravagée par les armées de Louis XIV et tient François Michel Le Tellier pour responsable de la mort de son père et de son frère.

Charles Ier Louis du Palatinat meurt en 1680.

Face à de si puissants adversaires, Charles Ier Louis du Palatinat répète souvent :

Je prends patience en enrageant.

Charles II du Palatinat devient Électeur palatin.

Prince cultivé, il redonne à sa capitale le rang brillant qu'elle occupait avant les exactions Françaises.

D'un naturel effacé, imprégné des valeurs familiales de son enfance, il manifeste un goût superficiel pour la vie militaire et se comporte comme un calviniste rigoureux.

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il autorise les huguenots à s'établir dans sa principauté.



Michel V Bégon Intendant de la Nouvelle-France

Michel V Bégon devient Intendant de la Nouvelle-France en 1682.



Michel-Jean Amelot Ambassadeur à Venise

Michel-Jean Amelot devient Ambassadeur à Venise en 1682.



Michel-André Jubert de Bouville Intendant d'Alençon

Michel-André Jubert de Bouville devient Intendant d'Alençon en 1682.



Michel V Bégon Intendant des Îles-du-Vent de l'Amérique puis de la Martinique

Michel V Bégon devient Intendant des Îles-du-Vent de l'Amérique puis de la Martinique de 1683 à 1685.



Mariage de Claude de Jussac avec Françoise Évrard de Saint-Just

Claude de Jussac veuf de Madeleine Baron.

Claude de Jussac épouse à Fontainebleau le 16 août 1683 Françoise Évrard de Saint-Just (vers 1663-1696).

Leurs enfants sont :

Les témoins sont :



Achat du château d'Ancy-le-Franc

En 1683, François-Joseph de Clermont-Tonnerre, ruiné, vend la terre et le château d'Ancy-le-Franc à François Michel Le Tellier.



Mariage de Michel-François Le Tellier avec Marie d'Estrée

Michel-François Le Tellier épouse Marie d'Estrée (1663-1741).


Tombeau de Colbert à l'église Saint-Eustache par Antoine Coysevox Claude Le Peletier - Musée de l'Histoire de France à Versailles

Mort de Jean-Baptiste Colbert

Jean-Baptiste Antoine Colbert Secrétaire d'État de la Marine de Louis XIV

Claude Le Peletier Contrôleur général des finances

François Michel Le Tellier Surintendant des Bâtiments, des Arts et Manufactures

Jean-Baptiste Colbert s'oppose au secrétaire à la Guerre, François Michel Le Tellier, jugé trop dépensier des fonds publics.

Lorsque Jean-Baptiste Colbert entre en disgrâce, l'industrie de la soie, mal vue à la Cour de Versailles, stagnera dans la région lyonnaise pendant le reste du règne de Louis XIV.

François Michel Le Tellier intrigue contre lui auprès de Louis XIV à tel point que Jean-Baptiste Colbert est sur le point d'être disgracié.

François Michel Le Tellier obtient la place de Surintendant des Bâtiments, des Arts et Manufactures, ce qui lui permet de prendre en main la construction du château de Versailles.

Mais Jean-Baptiste Colbert meurt rue des Petits Champs à Paris dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 septembre 1683 de la maladie de la pierre connue aujourd'hui sous le nom de double pyélonéphrite calculeuse.

Il est inhumé à l'église Saint-Eustache.

Il y resterait ses jambes.

Le reste fut transféré dans les catacombes en 1787.

Tout en faisant d'une manière si brillante les affaires de l'État, Jean-Baptiste Colbert a amassé une fortune considérable, qui s'élève à environ 10 000 000.

À sa mort, le peuple, croyant voir dans cette fortune un signe de déprédation, insulte son cercueil.

Sa devise est Pro rege, saepe, pro patria semper (Pour le roi souvent, pour la patrie toujours).

Cassant et peu disert, vêtu de noir, au service de l'État dès 5 heures du matin, Colbert n'était guère aimé de la Cour qui lui reprochait sa roture, sa vulgarité ainsi que son caractère froid et distant.

Mme de Sévigné le surnommait "Le Nord".

Sa politique, le colbertisme, consiste en une intervention plus importante de l'État dans l'économie en comparaison avec les autres pays d'Occident.

Il souhaite :

Il met un terme aux déprédations, et liquide les dettes de l'État.

Colbert encourage le commerce, protège les sciences, les lettres et les arts, et favorise également la recherche.

Il laisse une image d'excellent gestionnaire même si ses résultats sont moins brillants que son mythe le laisse entendre, notamment en raison des grandes dépenses guerrières de Louis XIV.

Jean-Baptiste Antoine Colbert, son fils lui succède comme secrétaire d'État de la Marine et Secrétariat d'État à la Maison du roi et poursuit son œuvre en mettant la marine française en état de rivaliser avec les flottes anglaise et hollandaise et en préparant les grandes campagnes navales.

Jean-Baptiste Antoine Colbert hérite du domaine de Sceaux.

Il fait luxueusement réaménager les intérieurs, commandant notamment un appartement dans le goût chinois, décoré de laques, destiné à sa femme.

Le 6 septembre 1683, Claude Le Peletier succède à Jean-Baptiste Colbert au poste de contrôleur général des finances.

Il est en outre créé ministre d'État.

Claude Le Peletier est l'époux de Marguerite Fleuriau d'Armenonville, qui est la sœur de Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville.

Claude Le Peletier engage Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville comme premier commis, c'est-à-dire comme collaborateur direct, au sein du secrétariat aux finances qui tient lieu de ministère des finances.



Achat du comté de Tonnerre

En 1684, François-Joseph de Clermont-Tonnerre, vend le comté de Tonnerre à François Michel Le Tellier, se constituant ainsi un vaste domaine.

Il fait construire des communs et confie à Le Nôtre le tracé du parc.



Michel-Jean Amelot Ambassadeur à Lisbonne

Michel-Jean Amelot devient Ambassadeur à Lisbonne en 1685.



Importation du bégonia en Europe

Lorsque Michel V Bégon est à Marseille en 1685, il fait envoyer le Révérend Père Plumier et le botaniste Surian en mission aux îles d'Amérique pour en étudier la flore et en rapporter des spécimens.

Le père Plumier rapporte une fleur inconnue en Europe qu'il appela bégonia.



Naissance de Germain Louis Chauvelin

Germain Louis Chauvelin naît en 1685, fils de Louis III Chauvelin et de Marguerite Billard.

Germain Louis Chauvelin est issu d'une famille d'avocats au Parlement de Paris, installée dans la capitale vers 1530 et fixée dans le quartier de la place Maubert.

Au XVIIe siècle, une branche de la famille s'allie avec celle du chancelier, qui prend à son service, et à celui de son fils François Michel Le Tellier, plusieurs de ses membres.



Construction de la place Vendôme

La vie fastueuse et dissipée que mène Louis-Joseph de Vendôme en compagnie de Philippe de Vendôme, son frère, les dépenses énormes entraînées par les transformations apportées au domaine d'Anet finissent par le ruiner.

Pour payer ses dettes, il doit vendre au Roi l'hôtel de Vendôme.

En 1685, François Michel Le Tellier reprend l'idée de création de la place Louis-le-Grand, future place Vendôme.

Il achète l'hôtel de Vendôme et le couvent des Capucines.

Les façades sont construites, avant même les bâtiments.

François Michel Le Tellier commande à François Girardon une statue équestre en bronze de Louis XIV qui est érigée au milieu de la place et sera inaugurée en 1699.

La place prend alors le nom de place Louis-le-Grand, qu'elle gardera jusqu'à la Révolution.



Exil d'Armand-Frédéric de Schomberg

Protestant, Armand-Frédéric de Schomberg refuse d'abjurer sa foi lors de la Révocation de l'Édit de Nantes en 1685.

Louis XIV et François Michel Le Tellier, son ministre de la défense, chassent Armand-Frédéric de Schomberg des honneurs et des fonctions.

Armand-Frédéric de Schomberg doit passer à l'étranger :

Armand-Frédéric de Schomberg devient généralissime de la toute nouvelle Prusse.


Tombeau de Michel IV Le Tellier - statues sculptées par Mazeline et Hurtrelle

Mort de Michel IV Le Tellier Marquis de Barbezieux, seigneur de François Michel Le Tellier, de Chaville, de la Ferté-Gaucher, et de Viroflay

Michel IV Le Tellier meurt à Paris le 30 octobre 1685, quelques jours après la Révocation de l'Édit de Nantes.

Louis XIV dira de lui Jamais homme n'a été de meilleur conseil en toutes sortes d'affaires.

Son tombeau est dans une chapelle de l'église Saint-Gervais-Saint-Protais à Paris.



Mariage de Michel Ier de Chamillart avec Élisabeth-Thérèse Le Rebours

Michel Ier de Chamillart épouse Élisabeth-Thérèse Le Rebours (1657-1731), fille d'un maître des comptes. Leurs enfants sont :



Naissance de Geneviève-Thérèse Chamillart

Geneviève-Thérèse Chamillart naît vers 1686, fille de Michel Ier de Chamillart et de Élisabeth-Thérèse Le Rebours.



Michel Ier de Chamillart Maître des requêtes

Michel Ier de Chamillart devient maître des requêtes en 1686.



Mort de Gabriel Ier Michel

Gabriel Ier Michel meurt en 1687.

Françoise d'Espinoze, devenue veuve, poursuit les activités de négoce de son mari.



Jean Baptiste Michel Colbert Archevêque de Toulouse

Jean Baptiste Michel Colbert est transféré à l'archidiocèse de Toulouse, le 15 août 1687.



Michel V Bégon Intendant de La Rochelle

Michel V Bégon devient Intendant de La Rochelle en 1688.



Michel-Jean Amelot Ambassadeur en Suisse

Michel-Jean Amelot devient Ambassadeur en Suisse de 1688 à 1697.


Arsenal de Rochefort en 1690 Michel V Bégon

Construction navale à Rochefortf

La ville de Rochefort est développée par Michel V Bégon de 1688 à 1710.

La construction navale se fait à un rythme très soutenu :

Rochefort est séparé de la rade par 12 milles nautiques.

C'est une très bonne protection, mais les méandres du fleuve et sa faible profondeur posent de gros problèmes aux plus gros navires.

Il est nécessaire de décharger les vaisseaux de leur artillerie, de l'eau potable et des munitions jusqu'à la rade.

Le halage se faisant à la force des bras, il faut 3 marées dans le meilleur des cas pour sortir le bateau et l'amener jusqu'à l'île d'Aix.

Les canons sont chargés à l'île d'Aix, l'eau douce à Saint-Nazaire-sur-Charente, l'embarquement se fait à Port-des-Barques.

Michel V Bégon embellit la ville.


Jean-Louis d'Elderen

Mort de Maximilien-Henri de Bavière

Jean-Louis d'Elderen Prince-évêque de Liège et Prince-Électeur archevêque de Cologne

Guerre de la ligue d'Augsbourg ou Guerre de Neuf Ans

Maximilien-Henri de Bavière meurt à Bonn le 5 juin 1688.

Deux candidats sont en lice pour la succession :

Confronté à la colère des princes allemands qui ne peuvent admettre que Guillaume-Egon de Fürstenberg, un agent de la France, devienne prince-électeur, le pape Innocent XI oppose son veto, choisit le candidat impérial et nomme à Joseph-Clément de Bavière.

Joseph-Clément de Bavière est trop jeune.

Jean-Louis d'Elderen, suffisamment âgé pour ne pas occuper trop longtemps cette position prestigieuse dans l'Empire se voit confier le siège de Prince-Électeur archevêque de Cologne.

C'est le point de départ de la guerre de la ligue d'Augsbourg, également appelée guerre de Neuf Ans, qui durera de 1688 à 1697.

Cette guerre est connue en Allemagne sous le nom de guerre d'Orléans.

La ligue d'Augsbourg, en Bavière, est une coalition formée le 9 juillet 1688 par :

Le chef suprême de la ligue est Guillaume III d'Orange-Nassau.

Ces pays déclaré la guerre à la France à laquelle le Danemark et l'empire ottoman apportent leur soutien.

En septembre 1688 l'électeur Palatin et le duc de Holstein-Gothorp rejoignent la ligue.

François-Henri de Montmorency-Bouteville retrouve grâce aux yeux du roi. Louis XIV et François Michel Le Tellier estiment qu'il est le seul à pouvoir faire face Guillaume III d'Orange-Nassau, et lui donne le commandement de l'armée de Flandre.

Rétabli, Charles V de Lorraine reçoit un commandement lors de cette Guerre.

Nicolas Auguste de La Baume fait les campagnes d'Allemagne et de Flandres sous les ordres de Louis le Grand Dauphin.



Nicolas Chalon du Blé Lieutenant général

Protégé de François Michel Le Tellier, Nicolas Chalon du Blé est fait Lieutenant général en août 1688



Cession du Château de Montfort

Le 14 février 1688, les petites filles d'Émilie d'Orange-Nassau vendent le château de Montfort pour 62 000 livres à François Michel Le Tellier.



Melchior II de Vogüé Colonel

Melchior II de Vogüé devient colonel du régiment de Vogüé des milices provinciales créées par François Michel Le Tellier pour renforcer les troupes engagée dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg



César III Auguste de Choiseul Chevalier des Ordres du Roi

Le 2 décembre 1688, Louis XIV nomme César III Auguste de Choiseul Chevalier des Ordres du roi : Ordre de Saint-Michel et Ordre du Saint-Esprit.

César III Auguste de Choiseul reçoit le collier et la croix le 1er janvier 1689.



Naissance de Michel II de Chamillart

Michel II de Chamillart naît en 1689, fils de Michel Ier de Chamillart et d'Élisabeth-Thérèse Le Rebours.


Second Sac du Palatinat

Second Sac du Palatinat

À ce moment du conflit, la France est uniquement en guerre contre le Saint Empire et veut éviter l'embrasement général tout en se protégeant des incursions ennemies qui pourraient menacer l'Alsace.

Louis XIV, pressé par son ministre François Michel Le Tellier, donne l'ordre de mettre à sac le Palatinat.

Sous les ordres du général de Montclar et avec le concours d'Ezéchiel de Mélac, René III de Froulay joue un rôle de premier plan dans le sac du Palatinat.

Sous Guy Aldonce II de Durfort, Philibert-Emmanuel de Froulay participe aussi à ce sac du Palatinat.

Le général Ezéchiel de Mélac fait incendier Pforzheim le 21 janvier 1689.

Les opérations, dirigées par François Michel Le Tellier, commencent le 16 février1689 par l'attaque du château d'Heidelberg

Le 2 mars 1689 la ville d'Heidelberg elle-même est incendiée.

Habituellement ce type d'opération comprend la destruction des cultures, le massacre ou le vol du bétail ainsi que la destruction des fortifications. En plus de ces actes, les villes, les villages, les châteaux, les églises seront systématiquement rasés, les ponts détruits, les populations chassées.

Le 8 mars 1689 c'est le tour de Mannheim puis de Frankenthal, de Worms, de Spire et d'autres bourgs de la rive gauche du Rhin.

La cathédrale multiséculaire de Spire est détruite.

Le 31 mai 1689, François Michel Le Tellier fait bombarder le fort de Landskrone et la ville d'Oppenheim.

Sur la rive droite du Rhin, les villes de Bretten, Maulbronn, Pforzheim les 10 et 11 août 1689, Baden-Baden,... connaissent le même sort.

Cette décision est considérée comme l'une des plus graves erreurs stratégiques Louis XIV qui, en détruisant le Palatinat :



Naissance de Marie-Thérèse Chamillart

Marie-Thérèse Chamillart naît en 1689, fille de Michel Ier de Chamillart et d'Élisabeth-Thérèse Le Rebours.



Michel Ier de Chamillart Intendant de Rouen

Michel Ier de Chamillart devient intendant de Rouen de 1689 à 1690.


Jean-Baptiste Antoine Colbert

Jean-Baptiste Antoine Colbert Ministre d'État

Jean-Baptiste Antoine Colbert est nommé ministre d'État en 1689. Rival de François Michel Le Tellier, il bénéficie de l'appui de Françoise d'Aubigné.


Siège de Mayence

Siège de Mayence

Siège de Bonn

Jacques-Henri Ier de Durfort Duc et Pair de France

Le siège de Mayence se déroule du 1er juin au 8 septembre 1689, pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg.

Jacques-Henri Ier de Durfort et Nicolas Chalon du Blé défendent la ville assiégée par les armées de la Ligue d'Augsbourg.

Le siège de Mayence ayant été décidé, les troupes de Saxe et de Hesse-Cassel y arrivent les premières, s'y retranchent, construisent un pont sur le Main au-dessous de leur camp, et ne font pendant quelque temps que jeter des bombes dans les redoutes que les Français ont construites sur le Rhin.

Charles V de Lorraine passe le Rhin sur le pont de Rüdesheim am Rhein et s'approche de Mayence qu'il fait investir le 17 juillet 1689.

Le même jour, le reste de l'armée impériale traverse le même fleuve sur un pont construit à Weisenau. Il est suivi des troupes saxonnes. Quelques régiments demeurent en réserve de l'autre côté du Rhin, et dans les îles qui sont entre ce fleuve et le Main.

La cavalerie de la place fait d'abord deux sorties, où les Impériaux perdent beaucoup de monde.

3 000 hommes sont commandés pour travailler aux lignes de circonvallation, et on fait venir 30 000 fascines pour se couvrir plus aisément.

Maximilien II Emmanuel de Bavière, électeur de Bavière, après avoir envoyé un détachement vers la Forêt-Noire, rejoint les Impériaux avec 7 à 8 000 hommes.

Pendant que Charles V de Lorraine forme le siège de Mayence avec les électeurs de Bavière et de Saxe, l'électeur Frédéric III de Brandebourg, avec ses troupes et celles de Münster, investit Bonn.

Il y a dans Bonn 8 bataillons français et un allemand, faisant en tout 6 500 hommes, 800 hommes de cavalerie en deux régiments, et un de dragons de 400 hommes.

Outre cela, chaque bataillon a une compagnie de grenadiers de 50 hommes.

Claude François Bidal, qui s'était signalé en Suède, y commande dès le commencement du siège, et avait mis dans une redoute vis-à-vis de la place 50 hommes qui soutiennent deux assauts, et qui rentrent ensuite dans la ville.

Le commandant est blessé à la tête, et ne laisse pas que de défendre la brèche avec 5 soldats restés auprès de lui. Après quoi, il se retire.

Les troupes qui sont à Zulpich pour tenir le pays qui est au-delà du Rhin à couvert des courses de la garnison de Bonn, voyant la redoute prise, repassent le fleuve.

On dresse deux batteries de canon et de mortiers pour battre la place de l'autre côté du Rhin, tandis que les troupes de Münster et des détachements de l'armée de Lunebourg et de Hollande l'attaquent du côté français avec 60 pièces de canon et 12 mortiers.

On tire en 8 jours 7 000 bombes qui ruinent la plupart des maisons, sans néanmoins endommager les magasins, ce qui était le principal but des assiégeants.

Claude François Bidal voyant que la ville n'est plus qu'un monceau de pierres, loge la garnison au dehors.

Les Impériaux ne réussissent pas mieux devant Mayence. Leurs travaux vont lentement, parce que les assiégés font de fréquentes sorties, et ruinent le jour ce qu'ils ont fait la nuit.

Ils en font une entre autres le 22 juillet 1689, où les Allemands perdent beaucoup d'hommes.

Le prince palatin Frédéric à la tranchée avec deux de ses frères, y est tué d'un coup de fauconneau qui lui emporte la tête.

Charles V de Lorraine prend son quartier derrière l'église de Sainte-Croix ;

L'électeur de Saxe se loge sur les hauteurs de Weisenau, et les troupes de Hanovre se logent à la Chartreuse Saint-Michel de Mayence.

Nicolas Chalon du Blé qui commande la place, se défend et fait périr plus de 20 000 ennemis.

Après 7 semaines de tranchée ouverte, il rend, par capitulation honorable, Mayence au duc de Lorraine, faute de poudre et de mousquets le 10 septembre 1689.

Il sort le lendemain avec 6 pièces de canon et 4 mortiers, et est conduit à Landau.

Après la prise de cette place, Charles V de Lorraine et l'électeur de Bavière vont joindre l'électeur de Brandebourg devant Bonn, qui se défend encore.

Claude François Bidal soutient le siège jusqu'au 12 octobre 1689, et sort de la place en battant tambours.

Les écrivains allemands conviennent qu'ils ont fait peu de sièges plus meurtriers.

Les assiégés faisaient quelquefois 2 ou 3 sorties en un jour, à deux heures l'une de l'autre. Dans une seule il resta 900 impériaux sur le carreau.

À son retour à Paris, Nicolas Chalon du Blé est publiquement hué.

Louis XIV voit Nicolas Chalon du Blé honteux de reparaître devant lui : Marquis , lui dit-il, vous avez défendu la place en homme de cœur, et vous avez capitulé en homme d'esprit.

Jacques-Henri Ier de Durfort est fait Duc et Pair de France en 1689. Mais le titre de pair ne sera pas enregistré.

En 1689, Claude de Choiseul combat contre Maximilien II Emmanuel de Bavière.



Pierre Michel et Jean Michel négociants

En 1691, Françoise d'Espinoze associe à ses activités de négoce Pierre Michel et Jean Michel, ses deux fils.


Charles-Maurice Le Tellier - par Pierre Mignard - 1691

Mort de François Michel Le Tellier

Louis-François Marie Le Tellier Secrétaire d'État de la Guerre en titre

Michel-François Le Tellier Comte de Tonnerre

François Michel Le Tellier est à la veille d'une éventuelle disgrâce du fait de son opposition à une annonce officielle de du mariage de Louis XIV et de Françoise d'Aubigné. Cette annonce aurait fait de Louis XIV la risée de toute l'Europe.

François Michel Le Tellier prend les eaux de Balaruc, et veut travailler en les prenant : cette ardeur au travail cause sa mort.

François Michel Le Tellier meurt à Versailles le 16 juillet 1691.

François-Marie Arouet de Voltaire dit que François Michel Le Tellier est plus estimé qu'aimé du Roi, de la cour et du public.

François Michel Le Tellier permet à des soldats valeureux mais sans naissance de monter dans la hiérarchie malgré l'opposition de l'aristocratie.

François Michel Le Tellier tente d'instaurer la conscription nationale, mais c'est un demi-échec.

François Michel Le Tellier unifie et améliore l'armement, prépare la création de casernes et de dépôts qui apparaîtront en 1692 et veille au paiement régulier des soldes.

François Michel Le Tellier réprime le pillage, lequel est généralement excusé par l'arriéré de solde et le retard du ravitaillement.

Hiérarchie et discipline sont les soucis constants de François Michel Le Tellier qui ne peut abolir la vénalité des grades de colonel et de capitaine : aussi les régiments restent-ils propriétés de leurs officiers.

François Michel Le Tellier réprime les abus, sévissant contre l'absentéisme des officiers. En 1674 en pleine campagne, on voit encore des régiments presque sans officiers présents.

Louis-François Marie Le Tellier devient secrétaire d'État de la Guerre en titre.

Selon le Dictionnaire Bouillet, il se montre d'abord digne de ce choix, mais il néglige bientôt les affaires pour les plaisirs.

Louis XIV, mécontent de sa conduite, s'en explique à Charles-Maurice Le Tellier, l'archevêque de Reims, son oncle :

Votre neveu a des talents ; mais il n'en fait pas bon usage. Il donne trop souvent à souper aux princes, au lieu de travailler. Il néglige les affaires pour ses plaisirs. Il fait attendre trop longtemps les officiers dans son antichambre. Il leur parle avec hauteur, et quelquefois avec dureté.

Louis-François Marie Le Tellier ne sera jamais élevé à la dignité de ministre d'État.

Louis-François Marie Le Tellier hérite du château de Montfort.

Michel-François Le Tellier devient Comte de Tonnerre en 1691.

Claude Le Peletier est chargé de la surintendance des postes en 1691, en remplacement de François Michel Le Tellier.



Simon Arnauld d'Andilly à Nouveau ministre d'État

En 1691, après la mort de François Michel Le Tellier, Simon Arnauld d'Andilly est de nouveau appelé au Conseil d'en haut comme ministre d'État, sans pour autant retrouver son poste de secrétaire d'État des Étrangers.

Simon Arnauld d'Andilly se contente d'un rôle de conseiller, Il cohabite avec Charles Colbert de Croissy, son successeur.



Mariage d'Armand de Béthune avec Catherine Élisabeth de Lamet

Armand de Béthune est veuf de Louise Marie Thérèse de Melun.

Armand de Béthune épouse le 27 mars 1692 Catherine Élisabeth de Lameth (1662-1712). Leur enfant est :



Confirmation de Jacques-Antoine Phélypeaux comme Évêque de Lodève

Jacques-Antoine Phélypeaux est confirmé Évêque de Lodève le 25 juin 1692.

Jacques-Antoine Phélypeaux obtient ses bulles le 1er juillet 1692.

Jacques-Antoine Phélypeaux est consacré le 24 août 1692 par :


Jean Baptiste Michel Colbert

Jean Baptiste Michel Colbert Archevêque de Toulouse

Jean Baptiste Michel Colbert devient Archevêque de Toulouse en 1693.



Camille d'Hostun Lieutenant général des armées du roi

Camille d'Hostun Ambassadeur extraordinaire à Londres

Camille d'Hostun est nommé lieutenant général des armées du roi en 1693.

Camille d'Hostun est envoyé pendant 2 ans comme ambassadeur extraordinaire à Londres.

À son retour, Camille d'Hostun est décoré du collier des Ordres de Saint-Michel et du Saint-Esprit et nommé gouverneur du Pays de Foix.



Fondation de l'Ordre de Saint-Michel de Munich

Joseph-Clément de Bavière est en 1693 le fondateur de l'Ordre de Saint-Michel de Munich.



Michel-André Jubert de Bouville Intendant de d'Orléans

Michel-André Jubert de Bouville devient Intendant de d'Orléans en 1694.



Naissance de Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz

Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz naît à Paris le 15 mars 1694, fils de Charles-Louis Lallemant de Lévignen (1656-1730) et de Marie-Charlotte Troisdames (1663-1740).



Consécration d'Olivier Jégou de Kervilio comme Évêque de Tréguier

Jean Baptiste Michel Colbert est le principal consécrateur d'Olivier Jégou de Kervilio, évêque de Tréguier en 1694.



Mariage de Louis Nicolas VI de Neufville de Villeroy avec Marguerite Le Tellier

Louis Nicolas VI de Neufville de Villeroy épouse le 23 avril 1694 Marguerite Le Tellier, fille de François Michel Le Tellier et d'Anne de Souvré. Leurs enfants sont :


Bataille de Torroella de Montgri

Bataille de Torroella de Montgri

Prise de la forteresse de Palamós

Prise de Gérone

Prise d'Hostalric

Anne Jules de Noailles Vice-roi de Catalogne

Prise la citadelle de Castelfollit

En 1694, Louis XIV décide de mettre l'armée de Nicolas de Catinat dans le Piémont sur la défensive, et de réserver le gros de ses troupes pour faire un effort en Catalogne.

Juan Manuel Lopez Pacheco Acuña Giron y Portocarrero, Marquis de Villena, Duc d'Escalona, Vice-roi de Catalogne, Capitaine général de l'armée espagnole, déploie le long des berges du fleuve Ter en Catalogne toute l'infanterie qu'il parvient à rassembler pour s'opposer au corps expéditionnaire français, mené par Anne Jules de Noailles, qui a pour objectif de prendre Gérone.

Les deux armées sont approximativement de la même force : 20 000 fantassins et 4 à 5 000 cavaliers, mais les régiments français sont essentiellement composés de vétérans, alors que les forces espagnoles comptent un grand nombre de jeunes recrues et d'unités nouvellement constituées.

En outre l'armée française est supérieure en nombre et en puissance de feu des pièces d'artillerie, servies d'artilleurs et de servants qualifiés.

Melchior II de Vogüé sert comme colonel avec son régiment.

L'armée espagnole est divisée en 3 corps pour garder les gués et les berges le long de la rivière Ter :

Le 26 mai 1694, les Français essaient de traverser à Verges sans succès et se déplacent à Ullà.

Le 27 mai 1694, profitant d'un épais brouillard accroché au-dessus des rives du fleuve 2 000 dragons et cavaliers, suivis d'un grand nombre de grenadiers d'infanterie, chargent les positions de l'infanterie espagnole et traversent la rivière Ter à Torroella de Montgrí.

Dès la première décharge de leurs mousquets, les Espagnols ne peuvent s'opposer efficacement à l'approche de l'ennemi.

Ils commencent à fuir le champ de bataille semant la panique dans le reste de l'armée.

Beaucoup périssent sans même parvenir à s'opposer aux Français.

À l'annonce de la défaite et parce qu'un grand nombre de troupes françaises ont déjà traversé le fleuve à gué et sont maintenant en ordre de bataille, l'armée espagnole est en débandade.

La cavalerie et l'arrière-garde se sauve jusqu'à Gérone.

Les Français prennent l'ascendant sur les Espagnols, rencontrant une faible opposition.

Les Espagnols subissent de lourdes pertes humaines et perdent bagages et artillerie.

Le vice-roi n'a pas d'autre choix que d'envoyer quelques troupes à Gérone et marcher avec le gros de son armée vers Barcelone, où il restera tout le mois de juin 1694.

En attendant, les Français s'emparent d'une dizaine de villages dans les environ du Ter.

Le 30 mai 1694, Anne Jules de Noailles commence le blocus par voie de terre et de mer de la forteresse de Palamós.

Anne Jules de Noailles prend d'assaut la ville de Palamós le 7 juin 1694.

La forteresse de Palamós se rend le 10 juin 1694.

Anne Jules de Noailles prend d'assaut la ville de Girone le 16 juin 1694.

La ville de Gérone est prise le 29 juin 1694.

Anne Jules de Noailles prend d'assaut la ville d'Hostalric en juillet 1694.

Anne Jules de Noailles est nommé vice-roi de Catalogne.

Anne Jules de Noailles prend possession de ce titre dans la cathédrale de Girone le 9 juillet 1694

Anne Jules de Noailles prend d'assaut la citadelle de Castelfollit en septembre 1694.

Barcelone est sauvée par les réductions du budget de l'armée, ordonnées par François Michel Le Tellier, ministre de la guerre et par l'approche de la flotte anglaise d'Édouard Russell.



Michel-Jean Amelot Conseiller d'État

Michel-Jean Amelot devient Conseiller d'État en 1695.



Cession de la seigneurie de Montfermeil

Suite de la construction du Château de Montfermeil

A la suite de problèmes de succession, Michel Ier de Chamillart achète la seigneurie de Montfermeil en 1695.

Il achève la construction du corps principal du Château de Montfermeil et agrandi le domaine.



Naissance de Louis Charles César Le Tellier

Louis Charles César Le Tellier naît le 2 juillet 1695, fils de Michel François Le Tellier (1663-1721), Marquis de Louvoiss, et de Marie Anne d'Estrées (1663-1741).



Échange du château Meudon contre le Château de Choisy

En 1695 Anne de Souvré, veuve de François Michel Le Tellier échange Meudon contre le Château de Choisy avec Louis le Grand Dauphin.

Louis le Grand Dauphin fait redécorer les salons à son goût et laisse s'exprimer à Meudon son tempérament d'artiste et ses propres conceptions artistiques rompant avec l'aspect grandiose du style Louis XIV.

Pour la première fois, on utilise des lambris bois et or de chêne, sculptés et vernissés, précurseurs du style Régence.

Louis le Grand Dauphin réunit à Meudon ses riches collections qui rivalisent avec celles du roi :

D'humeur changeante, Louis le Grand Dauphin n'hésite pas à faire décorer certaines pièces à plusieurs reprises. Il occupe même 4 appartements différents dans le château au gré des agrandissements successifs.



Michel-Jean Amelot Directeur du conseil du Commerce

Michel-Jean Amelot exerce la charge de directeur du conseil du Commerce en 1699.



Mariage de Jean Michel avec Jeanne Hendrix

Jean Michel épouse en 1699 Jeanne Hendrix.


Michel Ier de Chamillart

Michel Ier de Chamillart Contrôleur général des finances

Michel Ier de Chamillart est apprécié par Louis XIV, avec qui il joue au billard.

Michel Ier de Chamillart est protégé à la Cour par Madame de Maintenon, ce qui lui permet d'intégrer les services centraux de l'administration du royaume à Versailles.

Michel Ier de Chamillart devient Contrôleur général des finances le 20 septembre 1699.



Retraite de Gilbert Colbert

Michel Ier de Chamillart Secrétaire d'État de la guerre

Gilbert Colbert Grand trésorier de l'ordre du Saint-Esprit

Gilbert Colbert se retire.

Michel Ier de Chamillart devient Secrétaire d'État de la guerre en 1700.

Michel Ier de Chamillart cumule alors, pendant près de 8 années, les deux charges qu'avaient occupées Colbert et Louvois à la génération précédente.

Un état des biens de ses biens, daté de 1700-1701, distingue :

Le Grand et le Petit Château sont réunis en 1700 par Michel Ier de Chamillart.

En 1700, Gilbert Colbert reçoit la charge de Grand trésorier de l'ordre du Saint-Esprit.



Jean Louis Orry Surintendant général de l'armée

Louis XIV charge Jean Louis Orry d'étudier la situation financière du royaume d'Espagne.

Cette enquête terminée, Jean Louis Orry reste à Madrid comme attaché extraordinaire près la cour de Philippe V d'Espagne, dont il sera, avec Michel-Jean Amelot, le principal administrateur français.

Protégé de Marie-Anne de La Trémoïlle, Philippe V d'Espagne confie à Jean Louis Orry divers travaux financiers, puis le nomme surintendant général de l'armée.

Bientôt, Jean Louis Orry exerce le contrôle des finances royales, s'acquittant, aux dires des auteurs espagnols, avec un rare mérite de la lourde tâche que constitue la réorganisation de l'intendance royale.



Mariage de Louis d'Aubusson avec Marie-Thérèse Chamillart

Louis d'Aubusson épouse en 1701 Marie-Thérèse Chamillart, fille de Michel Ier de Chamillart et d'Élisabeth-Thérèse Le Rebours.

Louis d'Aubusson doit en partie sa faveur à ce mariage.

Louis d'Aubusson est détesté et méprisé par Saint-Simon.



Mariage de Pierre Michel avec Marguerite Lee

Pierre Michel épouse en 1701 Marguerite Lee, fille de Nicolas Lee. Leurs enfants sont :

Marguerite Lee appartient à une famille irlandaise originaire de Waterford, de la maison des Comtes de Litchfield, famille présente à Nantes dès le milieu du XVIIe siècle.


Château de Montfermeil à l'ère des Bégon - gravure de Guéroult Dupas

Cession de la seigneurie de Montfermeil

Le domaine de Montfermeil est acquis en 1701 par Michel V Bégon et François Bégon, deux frères, grands fonctionnaires maritimes et coloniaux.

Une gravure de Guéroult Dupas, datée du 18e siècle, figure le château depuis les jardins.

Celui est composé d'un bâtiment à un étage auquel sont accolés deux pavillons sans étage.

À droite, donc vers le nord, on distingue un colombier et, devant, plusieurs corps de bâtiments dont l'un est flanqué d'une tourelle.



Naissance de Gabriel II Michel de Tharon

Gabriel II Michel naît à Nantes le 22 janvier 1702, fils de Pierre Michel et de Marguerite Lee.



Louis III de Rouvroy de Saint-Simon à la cour

François Michel Le Tellier fait passer le mérite avant l'ancienneté, et l'ancienneté avant la naissance.

De ce fait, dans l'ordre du tableau de janvier 1702, Louis III de Rouvroy de Saint-Simon n'est pas nommé brigadier.

Louis III de Rouvroy de Saint-Simon décide de remettre au roi sa démission du service armé pour raisons de santé, et s'établit à la cour.

Alors qu'on le croit désœuvré et inoffensif, Louis III de Rouvroy de Saint-Simon passe son temps à épier les faits et gestes de la cour.

Louis III de Rouvroy de Saint-Simon arpente les corridors du pouvoir :

La nuit dans un cagibi, Louis III de Rouvroy de Saint-Simon consigne les événements mémorables de la journée.



Mariage de Guy-Nicolas de Durfort avec Geneviève-Thérèse Chamillart

Guy-Nicolas de Durfort épouse le 14 décembre 1702 Geneviève-Thérèse Chamillart, fille de Michel Ier de Chamillart et d'Élisabeth-Thérèse Le Rebours. Leurs enfants sont :



Nicolas Desmarets Directeur général des finances

En 1703, Nicolas Desmarets est nommé Directeur général des finances, équivalent de ministre des finances, quoique formellement toujours sous la dépendance de Michel Ier Chamillart.

Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville voit lui échapper ce poste.

Nicolas Desmarets placardise Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville.

Nicolas Desmarets rattache directement à sa fonction les intendants auxquels il dévolue tout le travail du directeur général des finances et qu'il érige en rapporteurs exclusifs.

Les intendants iront jusqu'à coder leurs documents pour que Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville ne puisse plus intervenir.



Mariage de Louis-Auguste d'Albert d'Ailly avec Marie-Anne Romaine de Beaumanoir-Lavardin

Louis-Auguste d'Albert d'Ailly épouse à l'église Notre Dame de Versailles le 22 janvier 1704 Marie-Anne Romaine de Beaumanoir-Lavardin, fille de Henri-Charles de Beaumanoir et d'Anne-Louise-Marie de Noailles. Leurs enfants sont :



Mariage de Louis-Nicolas Le Tellier avec Catherine de Feuquière

Louis-Nicolas Le Tellier épouse Catherine de Feuquière. Leur enfant est :



Naissance de Guy Michel de Durfort

Guy Michel de Durfort naît le 26 août 1704, fils de Guy-Nicolas de Durfort et de Geneviève-Thérèse Chamillart.



Naissance de Claude Angélique de Marescot

Claude Angélique de Marescot dite la veuve Bontemps naît à Paris le 7 janvier 1705, fille de Gilles-Michel de Marescot (1646-1714), Seigneur de Thoiry et Maréchal de camp de la cavalerie légère du roi Louis XIV, et de Angélique d'Appougny (vers 1675-1705).

Elle est baptisée en l'église Saint-Jean-en-Grève le 7 janvier 1705.



Michel-Jean Amelot Ambassadeur en Espagne

Michel-Jean Amelot devient Ambassadeur en Espagne de 1705 à 1709.



Mariage de Jean Michel avec Élizabeth Lory

Jean Michel épouse en 1705 Élizabeth Lory. Leurs enfants sont :


Jean-Aymard Ier de Nicolaï - par Rigaud

Mariage de Jean-Aymard Ier de Nicolaï avec Françoise-Élisabeth de Lamoignon

Jean-Aymard Ier de Nicolaï est veuf de Marie Catherine Le Camus.

Jean-Aymard Ier de Nicolaï épouse à Paris le 25 novembre 1705 Françoise-Élisabeth Lamoignon (1678-1733). Leurs enfants sont :



Jean Louis Orry Chevalier de l'ordre de Saint-Michel et Président à mortier au parlement de Metz

Durant son séjour espagnol, Jean Louis Orry reçoit, l'ordre de Saint-Michel et le titre de président à mortier au parlement de Metz en 1706.



Mariage de Patrick Mac-Mahon avec Marguerite O'Sullivan

Patrick Mac-Mahon épouse en Irlande le 29 avril 1707 Marguerite O'Sullivan (née vers 1680), fille de John O'Sullivan. Leurs enfants sont :



Mariage de Michel II de Chamillart avec Marie Françoise de Rochechouart de Mortemart

Michel II de Chamillart (1689-1716), Marquis de Cany épouse le 12 janvier 1708 Françoise de Rochechouart de Mortemart (1686-1771). Leurs enfants sont :

Marie Françoise de Rochechouart de Mortemart n'a aucun bien et ne veut pas être religieuse.

La différence de rang est énorme, entre Michel II de Chamillart issu d'une famille de la bourgeoise parisienne et Marie Françoise de Rochechouart de Mortemart issue d'une des plus anciennes familles de la noblesse française.

Ce mariage choque de nombreux contemporains qui considèrent que c'est une mésalliance pour la jeune fille.

Louise-Élisabeth de Bourbon-Condé est témoin à ce mariage.



Michel Ier de Chamillart écarté du poste de Contrôleur général des finances

Fait presque unique dans les annales du règne, Michel Ier de Chamillart est écarté subitement du poste de contrôleur général des finances le 20 février 1708 ou en juin 1709.

Il tombe rapidement dans l'oubli.



Nicolas Desmarets Contrôleur général des Finances

Nicolas Desmarets succède à Michel Ier Chamillart.

Nicolas Desmarets devient contrôleur général des finances le 20 ou le 22 février 1708.

Nicolas Desmarets devient ministre d'État le 1er octobre 1708,

Nicolas Desmarets trouve une situation financière très difficile, avec la nécessité de financer la Guerre de Succession d'Espagne.

Nicolas Desmarets parvient à obtenir du financier Samuel Bernard un prêt de 6 millions et à réduire le montant des tailles.



Naissance de Jean Michel

Jean Michel naît en 1708, fils de Jean Michel et d'Élizabeth Lory.



Naissance d'Augustin-Joseph de Mailly

Augustin-Joseph de Mailly naît à Villaines-sous-Lucé le 5 avril 1708, fils de Joseph de Mailly (1677-1755) et de Louise-Madeleine-Josèphe de La Rivière.

Joseph de Mailly est Marquis d'Haucourt, Seigneur d'Assigny, de Guillencourt, de Brunvil, de Bivil, de Villedieu, de Cany, de Saint-Michel-d'Halescourt et de Grumesnil, et Baron de Saint-Amand

Louise-Madeleine-Josèphe de La Rivière, est Dame de La Roche-de-Vaux-Corbuon et du Bois-de-Macquessy, de Requeil, de Flacé et d'Estival.



Mariage de Michel III de Conflans avec Diane Gabrielle de Jussac

Michel III de Conflans épouse le 11 janvier 1709 Diane Gabrielle de Jussac (1688-1777), Dame de Songeons. Leurs enfants sont :



Michel-André Jubert de Bouville Conseiller d'État ordinaire

Michel-André Jubert de Bouville devient Conseiller d'État ordinaire en 1709.



Michel Ier de Chamillart Écarté du poste de Secrétaire d'État de la guerre

L'administration de Michel Ier de Chamillart et le choix des généraux pendant la guerre de Succession d'Espagne sont vivement attaqués.

Ces détracteurs font circuler ce quatrain :

Ci-gît le fameux Chamillart,

De son Roi le protonotaire,

Qui fut un héros au billard,

Un zéro dans le ministère.

Michel Ier de Chamillart est écarté du poste de secrétaire d'État de la guerre en 1709.

La chute d Michel Ier de Chamillart achève le triomphe du clan Colbert mais Joseph Jean-Baptiste Fleuriau d'Armenonville conserve son logement au château de Versailles.



Mort de Charles-Maurice Le Tellier

Melchior de Polignac Grand-maître de la Chapelle royale

Charles-Maurice Le Tellier meurt à Reims le 22 février 1710.

Il est inhumé dans le tombeau de Michel IV Le Tellier, son père, dans l'église Saint-Gervais à Paris.

La Bibliothèque Sainte-Geneviève de Paris hérite de sa collection et en fait le socle de sa propre collection. On y trouve un cabinet rassemblant les bustes des principaux membres de la famille Le Tellier, y compris celui de l'archevêque de Reims.

Melchior de Polignac devient grand-maître de la Chapelle royale de 1710 à 1716.



Naissance de Michèle Catherine Amelot de Gournay

Michèle Catherine Amelot de Gournay naît vers 1710, fille de Michel Amelot (1679-1730), Marquis de Gournay, et de Marguerite Danycan (1694-1742), Dame de Sainte-Geneviève-des-Bois.



Mort de Michel V Bégon Sieur du Tertre, des Murbelins et de La Picardière

Mort de Michel V Bégon

Michel V Bégon meurt à Rochefort le 13 ou 14 mars 1710

Il est inhumé en l'église des Capucins de Rochefort le 15 mars 1710.

Les intendances de Rochefort et de la généralité de La Rochelle restent vacantes.



Jean Michel Échevin de Nantes

Jean Michel est Échevin de Nantes de 1710 à 1712.



Mort de Jean Baptiste Michel Colbert

Jean Baptiste Michel Colbert meurt à Paris le 11 juillet 1710.



Naissance de Louis Emmanuel de Conflans

Louis Emmanuel de Conflans naît né le 23 février 1711, fils de Michel III de Conflans (1674-1717), Marquis d'Armentières, et de Diane Gabrielle de Jussac (1688-1777), Dame de Songeons.

Michel III de Conflans est premier gentilhomme de la chambre du Duc d'Orléans.

Diane Gabrielle de Jussac est dame du Palais de la Duchesse de Berry, puis dame de compagnie de la Duchesse d'Orléans.


Hôtel de Michel-Jean Amelot à Gournay

Construction de l'Hôtel de Michel-Jean Amelot à Gournay

L'Hôtel de Michel-Jean Amelot au 67 rue Saint-Dominique à Gournay est construit en 1712 par l'architecte Boffrand

Le terrain est acheté en 1712.



Naissance de Marie-Élisabeth Chamillart

Marie-Élisabeth Chamillart naît en 1713, fille de Michel II de Chamillart et de Marie Françoise de Rochechouart de Mortemart.



Cession de l'hôtel Amelot de Gournay

Michel-Jean Amelot achète en 1713 l'hôtel que Germain Boffrand est en train de construire rue Saint-Dominique à Paris.

Cet hôtel porte aujourd'hui encore le nom d'hôtel Amelot de Gournay.



Naissance de Marie-Françoise de Conflans d'Armentières

Marie-Françoise de Conflans d'Armentières naît en 1713, fille de Michel III de Conflans et de Diane Gabrielle de Jussac.



Naissance de François-Augustin Michel

François-Augustin Michel naît en 1713, fils de Pierre Michel et de avec Marguerite Lee.



Michel-Jean Amelot à nouveau Directeur du conseil du Commerce

Michel-Jean Amelot devient à nouveau Directeur du conseil du Commerce de décembre 1715 à 1718.



Mort de Michel II de Chamillart Marquis de Cany

Michel II de Chamillart meurt le 23 juillet 1716.



Louis Emmanuel de Conflans Premier gentilhomme de la chambre de Philippe II d'Orléans

Dès 1717, Louis Emmanuel de Conflans hérite de Michel III de Conflans, son père, la charge de premier gentilhomme de la chambre de Philippe II d'Orléans que des oncles exercent en son nom successivement.



Mort de Michel III de Conflans Marquis d'Armentières

Michel III de Conflans meurt le 5 avril 1717.



Naissance de Joseph-Thérèse Michel

Joseph-Thérèse Michel naît en 1717, fils de Jean Michel et d'Élizabeth Lory.



Cession du château de Vauréal

Le domaine et le château de Vauréal sont vendus à Michel Le Bel de Coulours (mort en 1718), Secrétaire du roi.



Naissance de Jean-Jacques Michel

Jean-Jacques Michel naît en 1718, fils de Pierre Michel et de Marguerite Lee.



Mariage de Germain Louis Chauvelin avec Anne Cahouet de Beauvais

Germain Louis Chauvelin épouse en 1718 Anne Cahouet de Beauvais, fille du Premier président du bureau des finances de la généralité d'Orléans, une riche héritière. Leurs enfants sont :



Jean Michel Trésorier garde des Chartres au Château de Nantes

Jean Michel occupe en 1720 la charge de Trésorier garde des Chartres au Château de Nantes.



Mariage d'Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz avec Marie Marguerite Maillet de Batilly

Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz épouse à Paris le 21 septembre 1720 Marie Marguerite Maillet de Batilly (1704-1762). Leurs enfants sont :



Mort de Michel-André Jubert de Bouville Seigneur de Bouville, Marquis de Bizy, de Clères et de Panilleuse

Michel-André Jubert de Bouville meurt à Bizy près de Vernon dans l'Eure le 2 ou 3 décembre 1720.



Naissance de Jean-Baptiste Berthier

Jean-Baptiste Berthier naît à Tonnerre dans l'Yonne le 6 janvier 1721, fils de Michel Berthier (1679-1731) et de Jeanne Dumez (née en 1682).

Il est baptisé en la paroisse Saint-Pierre à Tonnerre



Naissance d'Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï

Aymard-Chrestien ou Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï ou Nicolay naît à Paris le 23 janvier 1721, fils de Jean-Aymard Ier de Nicolaï et de Françoise-Élisabeth Lamoignon.



Mariage de Louis-Georges de Bade-Bade avec Marie-Anne de Schwarzenberg

Louis-Georges de Bade-Bade épouse au château de Krummau le 18 mars 1721 Marie-Anne de Schwarzenberg, fille d'Adam-François de Schwarzenberg et d'Éléonore de Lobkowicz. Leurs enfants sont :



Mort de Michel Ier de Chamillart

Michel Ier de Chamillart meurt à Paris le 14 avril 1721.



Mort de Michel-François Le Tellier Comte de Courtenvaux et de Tonnerre

François-César Le Tellier Comte de Tonnerre

Michel-François Le Tellier meurt en 1721.

François-César Le Tellier devient Comte de Tonnerre.


Marie Françoise de Rochechouart de Mortemart - Portrait par école française - Château de Valençay

Mariage de Jean-Charles Ier de Talleyrand avec Marie Françoise de Rochechouart de Mortemart

Marie Françoise de Rochechouart de Mortemart est veuve de Michel II de Chamillart.

Louis Jean Charles Ier de Talleyrand, Prince de Chalais épouse le 12 octobre 1722 ou le 28 décembre 1722 Marie Françoise de Rochechouart de Mortemart. Leurs enfants sont :


François-Victor Le Tonnelier de Breteuil

Cabale contre Claude Le Blanc et Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle

François-Victor Le Tonnelier de Breteuil Secrétaire d'État du département de la guerre

Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle souhaite se consacrer à ses affaires domestiques, notamment à la construction d'un très bel hôtel particulier à Paris qui deviendra l'hôtel de Belle Isle.

Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle est très lié à Claude Le Blanc, le trésorier de l'Extraordinaire des guerres.

En 1723, Gérard Michel de La Jonchère, un proche collaborateur de Claude le Blanc, fait banqueroute.

Il est accusé de concussion par les frères Paris, en particulier par Antoine Paris.

Louis IV Henri de Bourbon-Condé suscite une cabale et accuse Claude Le Blanc d'avoir détourné les fonds du ministère de la guerre.

Claude Le Blanc n'est pas soutenu par le Guillaume Dubois, le premier ministre, et doit démissionner le 1er juillet 1723.

Claude Le Blanc est emprisonné à la Bastille.

François-Victor Le Tonnelier de Breteuil remplace Claude Le Blanc, pendant sa détention comme secrétaire d'État du département de la guerre du 1er juillet 1723.

François-Victor Le Tonnelier de Breteuil prête serment entre les mains du roi le 4 juillet 1723 et au conseil tenu au Louvre le 13 août suivant.

Louis IV Henri de Bourbon-Condé n'aime pas Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle ni son frère.

Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle est aussi accusé d'avoir diverti une partie des fonds de la caisse et d'y avoir substitué des billets de banque dans le temps de leur discrédit.



Adrien Maurice de Noailles Chevalier du Saint-Esprit

Adrien Maurice de Noailles est nommé Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel en 1724.



Mort de Michel-Jean Amelot Marquis de Gournay, baron de Brunelle

Michel-Jean Amelot meurt à Paris le 21 juin 1724.



Mort de Pierre Michel

Pierre Michel meurt en 1724.



Naissance de Frédéric-Michel de Deux-Ponts-Birkenfeld

Frédéric-Michel de Deux-Ponts-Birkenfeld naît à Ribeauvillé dans le Haut-Rhin en 1724, fils de Christian III de Deux-Ponts-Birkenfeld et de Caroline Nassau-Sarrebrück.



Mariage de Jean Melchior II de Carbonnières avec Marie Thérèse Martin

Jean Melchior II de Carbonnières est comte de Saint-Brice, seigneur de La Vigne, de Chambery, du Bouche et de Rochebrune

Jean Melchior II de Carbonnières épouse le 13 janvier 1725 épouse en la paroisse Saint-Michel des Lions à Limoges Marie Thérèse Martin.



Mariage de Gabriel II Michel avec Anne Bernier

Gabriel II Michel épouse en 1725 Anne Bernier. Leurs enfants, tous nés à Nantes, sont :

Gabriel II Michel est alors désigné comme noble homme.



Nicolas-Charles de Saulx-Tavannes Premier chapelain de Marie Leszczynska

Nicolas-Charles de Saulx-Tavannes Abbé commendataire de Saint-Michel de Thiérarche

Nicolas-Charles de Saulx-Tavannes devient premier aumônier ou chapelain de Marie Leszczynska en 1725.

Nicolas-Charles de Saulx-Tavannes devient Abbé commendataire de Saint-Michel de Thiérarche en 1725.



Michel Robert Le Peletier des Forts Contrôleur général des finances

Michel Robert Le Peletier des Forts devient Contrôleur général des finances en 1726.



Mort de Jean Michel

Jean Michel meurt en 1727.



Mariage de Guy Michel de Durfort avec Élisabeth Philippine de Poitiers

Guy Michel de Durfort épouse le 12 juillet 1728 Élisabeth Philippine de Poitiers de Rye (1715-1773), Comtesse de Neufchatel. Leur enfant est :



Mariage de François-Charles de Rochechouart avec Marie-Françoise de Conflans d'Armentières

François-Charles de Rochechouart épouse le 13 décembre 1728 Marie-Françoise de Conflans d'Armentières, fille de Michel III de Conflans et de Diane Gabrielle de Jussac. Parmi leurs 5 enfants citons :

François-Charles de Rochechouart est colonel d'un régiment de son nom puis au sein du Régiment d'Anjou-infanterie.



Fondation de l'Académie du Petit-Luxembourg

En 1729, Louis de Bourbon-Condé fonde l'Académie du Petit-Luxembourg, dans l'hôtel du Petit Luxembourg à Paris.

Dans cet hôtel se réunissent des savants et des artistes comme les architectes :



Fondation de l'Académie du Petit-Luxembourg

En 1729, Louis de Bourbon-Condé fonde l'Académie du Petit-Luxembourg.

Dans l'hôtel du Petit Luxembourg, se réunissent des savants et des artistes comme les architectes Jean Aubert, Germain Boffrand, Jean-Michel Chevotet ou Pierre Vigné de Vigny.



Mariage de Jean Antoine François de Franquetot avec Marie Thérèse Josèphe Corentine de Névet

Jean Antoine François de Franquetot (27 septembre 1702-4 mars 1748 à Paris) épouse en novembre 1729 Marie Thérèse Josèphe Corentine de Névet (30 juin 1717 au Château de Lezargant à Kerlaz, dans le Finistère-19 août 1778). Leurs enfants sont :



Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz Fermier général

Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz devient fermier général à la suite de Charles-Louis Lallemant de Lévignen, son père, en 1730.


Philibert Orry

Philibert Orry Contrôleur général des finances

Grâce à la protection d'André Hercule de Fleury, dont il partage le goût de l'ordre et l'austérité, Philibert Orry remplace Michel Robert Le Peletier des Forts et est nommé contrôleur général des finances en 1730.



Naissance de Michel Cabieu

Michel Cabieu naît à Ouistreham le 2 mars 1730.



Naissance de Marie Françoise Lallemant de Betz

Marie Françoise Lallemant de Betz naît à Paris le 30 octobre 1732, fille de Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz (1694-1773), un riche Fermier général et Seigneur de Nanteau-sur-Lunain, et de Marie Marguerite Maillet de Batilly (1704-1762).



Gabriel II Michel Conseiller secrétaire du Roi

Gabriel II Michel Écuyer

Dans les années 1730 et 1740, le domicile de Gabriel II Michel et d'Anne Bernier est à la Fosse et sa paroisse est Saint-Nicolas, celle de la plupart des négociants nantais.

Gabriel II Michel joue un rôle notable dans le négoce et dans la traite négrière nantaise.

Il réalise 41 opérations en droiture vers les Antilles et 42 de traite des Noirs.

Gabriel II Michel est Conseiller secrétaire du Roi.

À partir de 1733, Gabriel II Michel a droit au titre d'écuyer.



Naissance de Marie-Geneviève de Durfort

Marie-Geneviève de Durfort dite Mademoiselle de Randan naît le 3 février 1734 ou 1735, fille de Guy Michel de Durfort et d'Élisabeth Philippine de Poitiers.



Mariage de Gaspard-Joseph Tascher avec Marie-Françoise Bourreau de la Chevalerie

Gaspard-Joseph Tascher de la Pagerie épouse le mardi 10 août 1734 Marie-Françoise Bourreau de la Chevalerie.

Leurs enfants sont :



Naissance de Michel-Étienne Le Peletier de Saint-Fargeau

Michel-Étienne Le Peletier de Saint-Fargeau naît le 10 mars 1736, fils d'Anne-Louis-Michel Le Peletier (né en 1713), Comte de Saint-Fargeau, et de Marie-Catherine d'Aligre (1713-1780).



Mort de Jean-Louis Rouillé d'Orfeuil Conseiller du Roi, Maître des Requêtes

Jean-Louis Rouillé d'Orfeuil meurt le 22 janvier 1737.

Michel Rouillé de Fontaine est fermier général et s'engage, tant qu'il conservera cette charge, à verser à Gaspard-Louis Rouillé d'Orfeuil, son neveu, une rente de 3 000 livres par an.



Mariage de Guy Louis de Durfort avec Marie Butault

La publication du mariage se fait à Avessac en Loire-Atlantique.

Guy Louis de Durfort épouse à Paris le 26 février 1737 Marie Butault (1718-1788), Dame de Marzan ou Marsan (1718-1788). Leurs enfants sont :



Naissance d'Anne-Henriette-Françoise Michel

Anne-Henriette-Françoise Michel naît en 1738, fille de Gabriel II Michel et d'Anne Bernier.

Selon l'acte de baptême d'Anne-Henriette-Françoise Michel, Gabriel II Michel est seigneur du Verger.



Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï chanoine de Paris

Destiné à l'Église, Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï est chanoine de Paris en 1739.



Mort de Geneviève Marie de Durfort Duchesse de Lauzun

Geneviève Marie de Durfort meurt le 19 mai 1740.

Guy Michel de Durfort hérite de la terre de Randan dans le Puy-de-Dôme de sa tante paternelle, Geneviève Marie de Durfort.

Guy Michel de Durfort est couramment appelé duc de Randan ;

Cependant, le duché-pairie de Randan est éteint.

Guy Michel de Durfort n'est en toute rigueur que comte de Randan.



Mariage de Jean Michel avec Marie Élizabeth Victoire Seurrat

Jean Michel épouse en 1742 Marie Élizabeth Victoire Seurrat (1723-1797). Leurs enfants sont :


Château du Grand-Blottereau

Construction du château du Grand-Blottereau

En 1741, Louis Christophe Juchault vend pour 90 000 livres la seigneurie de Doulon près de Nantes à l'armateur Gabriel II Michel.

Entre 1742 et 1747, il fait construire dans ce domaine le château du Grand-Blottereau.

L'architecte est sans doute Jean-Baptiste Ceineray, venu de Paris, dont ce serait la première réalisation à Nantes.



Jean-Jacques Amelot de Chaillou Grand maître des cérémonies des Ordres de Saint-Michel et du Saint-Esprit

Jean-Jacques Amelot de Chaillou Vice-président de l'Académie royale des sciences

Jean-Jacques Amelot de Chaillou devient Grand maître des cérémonies des Ordres de Saint-Michel et du Saint-Esprit en 1743.

Jean-Jacques Amelot de Chaillou devient Vice-président de l'Académie royale des sciences en 1743.



Cession de la seigneurie de Tharon

Selon un ouvrage concernant la seigneurie de Tharon, elle est détenue par la famille Gabard au début du XVIIIe siècle.

Elle se situe dans l'actuelle commune de Saint-Michel-Chef-Chef en Loire-Atlantique.

Anne Louise Gabard vend la seigneurie de Tharon en 1743 à Gabriel II Michel.



Mariage de René V Nicolas-Charles-Augustin de Maupéou avec Anne Marguerite Thérèse de Roncherolles

René V Nicolas-Charles-Augustin de Maupéou épouse le 21 ou 22 janvier 1744 Anne Marguerite Thérèse de Roncherolles (1724 ou 1725-1751 ou 1752), Marquise de Bully, fille unique de Charles Michel François, Marquis de Roncherolles, et d'Angélique Marguerite de Jassaud. Leurs enfants sont :

Anne Marguerite Thérèse de Roncherolles est orpheline de père,

Jouissant immédiatement d'une grande fortune, Anne Marguerite Thérèse de Roncherolles appartient à une maison chevaleresque remontant au Xe siècle.

Pour instruire leurs fils, René V Nicolas-Charles-Augustin de Maupéou désigne Charles-François Lebrun, un jeune homme, futur troisième consul, Archi-trésorier de l'Empire et Duc de Plaisance.



Mariage de Claude Constant Esprit Jouvenel de Harville des Ursins avec Marie-Antoinette Goyon de Matignon

Claude Constant Esprit Jouvenel de Harville des Ursins, Marquis de Trainel (vers 1723-1794) épouse en la chapelle de l'Hôtel Matignon à Paris le 10 février 1744 Antoinette Marie Goyon de Matignon (1725-1770). Leurs enfants sont :

Les témoins à ce mariage sont :



Naissance de Gabrielle Augustine Michel de Taron

Gabrielle Augustine Michel naît de Taron en 1744, fille de Gabriel II Michel et d'Anne Bernier.


Charles François Paul Le Normant de Tournehem

Démission de Philibert Orry

Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville Contrôleur général des finances

Charles François Paul Le Normant de Tournehem Directeur général des bâtiments du roi, académies et manufactures

Confronté à l'ambition et à l'opposition de Jeanne-Antoinette Poisson qui veut placer ses amis au pouvoir, Philibert Orry doit démissionner en 1745

Philibert Orry, malgré quinze années de bons et loyaux services et de succès, prend sa retraite,

Le 6 décembre 1745, Louis XV nomme Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville Contrôleur général des finances.

Michel Antoine écrit :

La guerre de Succession d'Autriche ayant vidé les caisses de l'État, Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville doit recourir à l'emprunt.

Charles François Paul Le Normant de Tournehem succède à Philibert Orry et devient directeur général des bâtiments du roi, académies et manufactures.

Louis XV donne à Abel-François Poisson de Vandières, la survivance de la direction générale des Bâtiments, Arts, Jardins et Manufactures.

Charles Antoine Coypel, premier peintre du roi, est chargé de former le goût du jeune Abel-François Poisson de Vandières.

Avec son aide, Abel-François Poisson de Vandières a à sélectionner des tableaux des collections royales afin de les exposer au palais du Luxembourg, créant ainsi le premier musée de France.



Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï Premier aumônier de Marie-Josèphe de Saxe

Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï Agent général du clergé

Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï est nommé premier aumônier de Marie-Josèphe de Saxe, la dauphine, en 1745.

Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï est agent général du clergé de 1745 à 1750.



Jean-Jacques Michel à Léogane

En 1745, Jean-Jacques Michel est dit établit à Léogane à Saint Domingue.

François-Augustin Michel achète un navire le Fort Dauphin.

Jean-Jacques Michel, son frère, prend des parts dans ce navire.



Présentation de Jeanne-Antoinette Poisson à la cour

Le 14 septembre 1745, Jeanne-Antoinette Poisson est officiellement présentée à la cour.

Louis-Ferdinand de France et Marie-Thérèse-Raphaëlle d'Espagne font front commun contre la nouvelle favorite.

La reine, appuyée par les milieux dévots, presse le roi de faire cesser cette relation.

Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï et Christophe de Beaumont, l'archevêque de Paris, sont considérés comme guides spirituels du clan des dévots.

Anne-Henriette de France, Marie-Adélaïde de France et Louis-Ferdinand de France forment un groupe uni qui, par amour pour leur mère, s'oppose à Jeanne-Antoinette Poisson, qu'ils appellent en privée "Maman Putain".

Les milieux dévots et les milieux aristocratiques conservateurs qui craignent l'influence grandissante de la bourgeoisie dans la société, concentrent leurs attaques sur la nouvelle maîtresse du roi. Elle a contre elle d'appartenir au Tiers-État.

Bourgeoise proche des milieux financiers, elle est aussi attaquée par le peuple qui hait ce monde de la finance qui l'exploite...

Les maîtresses officielles de Louis XIV, et celles de Louis XV jusqu'à présent, choisies dans les hautes sphères de l'aristocratie, avaient été d'autant plus tolérées qu'elles n'exerçaient aucune influence sur le gouvernement, à l'exception de Françoise d'Aubigné.

Parurent bientôt des chansons et des pamphlets injurieux appelés Poissonades, par allusion aux Mazarinades du siècle précédent. Par exemple :

Fille de sangsue et sangsue elle même

Poisson d'une arrogance extrême

Étale en ce château sans crainte et sans effroi

La substance du peuple et la honte du Roi

Jeanne-Antoinette Poisson est trop ambitieuse pour accepter dans l'entourage de Louis XV un prince du sang investi de missions importantes au service des stratégies européennes de la France.

Elle n'aura de cesse de diminuer l'influence de Louis-François Ier de Bourbon-Conti sur le Roi, ce qui est d'autant plus efficace qu'elle sait le Roi hésitant à accorder son entière confiance au prince.



Mariage de Frédéric-Michel de Deux-Ponts-Birkenfeld avec Françoise de Soulzbach

Frédéric-Michel de Deux-Ponts-Birkenfeld épouse en 1746 Françoise de Soulzbach, fille cadette du comte de Palatinat-Soulzbach. Leurs enfants sont :

Françoise de Soulzbach est sœur de l'Électrice Élisabeth-Auguste de Bavière.



Mariage de Joseph-Thérèse Michel avec Madeleine Françoise Seurrat

Joseph-Thérèse Michel épouse en 1747 Madeleine Françoise Seurrat. Leurs enfants sont :



Association de la Compagnie de Guinée avec la société Grou et Michel

À partir de 1748, la Compagnie de Guinée s'associe avec la société Grou et Michel.



Création de la Compagnie de Guinée

En 1748, Gabriel II Michel et François-Augustin Michel s'associent avec Jean-Baptiste Grou pour former la société de négoce Grou et Michel, qui participe peu après à la création de la Compagnie de Guinée.


Marie Françoise Lallemant de Betz - dans son intérieur devant la cheminée - Œuvre début XIXe dans le goût du XVIIIe

Mariage de Marie Gabriel Florent de Choiseul d'Aillecourt avec Marie Françoise Lallemant de Betz

Marie Gabriel Florent de Choiseul d'Aillecourt (1728-1753), Comte de Choiseul-Beaupré, épouse le 10 février 1749 Marie Françoise Lallemant de Betz (1732-1793). Leurs enfants sont :


Marie-Françoise Lallemant de Betz - posant dans son intérieur devant la cheminée Marie Gabriel Florent de Choiseul et Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt - en Savoyards- par François Hubert Drouais - en 1758

Mariage de Marie-Gabriel-Florent de Choiseul d'Aillecourt avec Marie Françoise Lallemant de Betz

Marie-Gabriel-Florent de Choiseul d'Aillecourt épouse le 10 février 1749 Marie-Françoise Lallemant de Betz, fille de Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz, un riche Fermier général, Seigneur de Nanteau sur Lunain, et de Marie-Marguerite Maillet de Batilly.

Leurs enfants sont :

La dot est de 500 000 livres.



Gabriel II Michel Armateur

En 1749, Gabriel II Michel est propriétaire pour moitié du navire le Fort Dauphin acquis précédemment par François-Augustin Michel, son frère.


Aile orientale du château d'Arnouville-lès-Gonesse - seule partie achevée

Mort de Louis Charles de Machault d'Arnouville

Construction du château Arnouville-lès-Gonesse

Louis Charles de Machault d'Arnouville meurt en 1750.

Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville, son fils, hérite d'un pavillon carré au sud du village d'Arnouville-lès-Gonesse dans le département du Val-d'Oise, seigneurie de sa famille depuis le XVIIe siècle.

Aussitôt, Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville conçoit le projet de faire construire à la place un vaste château.

En 1750, Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville fait construire le château Arnouville-lès-Gonesse par les architectes Pierre Contant d'Ivry et Jean-Michel Chevotet, son associé.

La construction dure de 1751 à 1757.

Les travaux sont d'une grande difficulté du fait d'un terrain inégal où il faut tout créer.

Un seul des 3 corps de bâtiment projetés et la chapelle, sont construits.

Selon Saint-Simon, dès 1751, Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville projette d'y dépenser 4 millions de livres.

Marc-Pierre de Voyer de Paulmy note dans une lettre de 1751 :

Les ingénieurs Antoine Deparcieux et Laurent construisent une machine hydraulique destinée à élever les eaux du Croult vers les jardins du château.



Jean Baptiste Michel Aubert en Louisiane

Jean Baptiste Michel Aubert, originaire de Grenoble, arrive en Louisiane à La Mobile en 1751 où il est capitaine d'infanterie jusqu'en 1762.

C'est sans doute là qu'il rencontre sa femme, Louise Marguerite Bernoudy qui appartient à une famille de colons implantée à La Mobile.



Mariage de Guy XXVI de Laval avec Marie-Geneviève de Durfort

Guy XXVI de Laval est émancipé pour pouvoir épouser le 18 février 1751 Marie-Geneviève de Durfort dite Mademoiselle de Randan (3 février 1734 ou 1735-10 décembre 1762 à Paris), fille de Guy Michel de Durfort de Lorge et d'Élisabeth Philippine de Poitiers de Rye, Comtesse de Neufchatel.



Jean-Jacques Michel assureur

En 1751, Jean-Jacques Michel entre dans une compagnie d'assurance à Paris.



Reconstruction du château de Champlâtreux

De 1751 à 1757, Mathieu-François Molé et Bonne-Félicité Bernard font reconstruire sur un plan beaucoup plus vaste le château de Champlâtreux.

Dirigés par l'architecte Jean-Michel Chevotet, les travaux coûtent la somme de 513 507 livres.



Guy Michel de Durfort Membre de l'Académie des Sciences, Belles Lettres, et Arts de Besançon

Guy Michel de Durfort devient membre de l'Académie des Sciences, Belles Lettres, et Arts de Besançon en 1752.



Naissance d'Amélie de Deux-Ponts-Birkenfeld

Amélie de Deux-Ponts-Birkenfeld naît le 10 mai 1752, fille de Frédéric-Michel de Deux-Ponts-Birkenfeld et de Françoise de Palatinat-Soulzbach.



Donne à la Bibliothèque royale d'une collection d'estampes

Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz donne à la Bibliothèque royale en 1753, une importante collection de plus de 13 000 estampes,



Mariage de Claude-Joseph de Beauharnais avec Marie-Anne-Françoise Mouchard de Chaban

Claude-Joseph de Beauharnais épouse à Saint-Eustache le 6 mars 1753 Marie-Anne-Françoise Mouchard de Chaban, dite Fanny de Beauharnais. Parmi leurs trois enfants citons :

Séparée de son mari, Marie-Anne-Françoise Mouchard de Chaban se consacrera à la littérature qu'elle cultive avec passion

Elle admet dans sa familiarité plusieurs gens de lettres, entre autres :

qui furent successivement ses amants.

Marie-Anne-Françoise Mouchard de Chaban a des enfants illégitimes dont une fille qu'elle est obligée de reconnaître sous le Directoire.



Mariage de François-Augustin Michel avec Julie de Villestreux

François-Augustin Michel épouse Julie de Villestreux. Leurs enfants sont :



Naissance de Gabriel Augustin Michel

Gabriel Augustin Michel naît à Nantes en 1753 fils de François-Augustin Michel et de Julie de Villestreux.



Mariage d'Hilaire Rouillé du Coudray avec Marie d'Abbadie d'Ithorrotz

Hilaire Rouillé du Coudray épouse à Pau le 2 avril 1753 Marie d'Abbadie d'Ithorrotz (26 octobre 1738 à Ithorrotz-15 juillet 1786 au Plessis-aux-Bois). Leurs enfants sont :



Naissance de Marie Anne de Palatinat-Deux-Ponts-Birkenfeld

Marie Anne de Palatinat-Deux-Ponts-Birkenfeld naît en 1753, fille de Frédéric-Michel de Deux-Ponts-Birkenfeld et de Françoise de Soulzbach.



Cession de l'hôtel particulier 31 rue du Faubourg-Saint-Honoré

Gabriel II Michel, riche armateur nantais, est directeur de la Compagnie des Indes à Nantes puis à Paris.

En 1753, Gabriel II Michel achète un hôtel particulier à l'emplacement de l'actuel no 31, rue du Faubourg-Saint-Honoré.



Naissance de Marie Anne de Deux-Ponts-Birkenfeld-Bischweiler

Marie Anne de Deux-Ponts-Birkenfeld-Bischweiler naît à Schwetzingen le 18 juillet 1753, fille de Frédéric-Michel de Deux-Ponts-Birkenfeld et de Françoise de Palatinat-Soulzbach.



Naissance de Michel Jacquet

Michel Jacquet dit Taillefer naît à La Chapelle-Rainsouin en 1754.



Naissance de Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt naît à Paris le 10 avril 1754, fils posthume de Marie Gabriel Florent de Choiseul d'Aillecourt (1728-1753), Comte de Choiseul-Beaupré, Seigneur d'Aillecourt, et de Marie Françoise Lallemant de Betz (1732-1793).



Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï Évêque de Verdun

Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï est nommé Comte et Évêque de Verdun en 1754.

Dans la querelle lié au jansénisme, Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï soutient la politique papale et cherche à faire appliquer la bulle Unigenitus dans son diocèse.



Mariage de Michel-Étienne Le Peletier de Saint-Fargeau avec Louise-Suzanne Le Peletier

Michel-Étienne Le Peletier de Saint-Fargeau épouse le 5 février 1755 Louise-Suzanne Le Peletier (1737-1762). Leurs enfants sont :



Naissance de Pierre François Michel

Pierre François Michel naît à Nantes en 1755, fils de François-Augustin Michel et de Julie de Villestreux.



Naissance de Maximilien Ier Joseph de Bavière

Maximilien Ier Joseph de Bavière naît à Schwetzingen près de Mannheim le 27 mai 1756, fils de Frédéric-Michel de Deux-Ponts-Birkenfeld et de Françoise de Soulzbach.

Issu de la branche des Wittelsbach Deux-Ponts, Maximilien Ier Joseph de Bavière grandit à Strasbourg dont le gouverneur est le breton Agathon Guinement.



Gabriel II Michel Trésorier-général de l'artillerie et du génie

Gabriel II Michel obtient en 1756 la charge de trésorier-général de l'artillerie et du génie.

Gabriel II Michel obtient pour ses filles, des lettres de noblesse afin qu'elles soient qualifiées de nobles demoiselles.


Redoute du Loc'h

Renforcement des défenses de Lorient

La menace d'une attaque anglaise sur Lorient est toujours forte. Il est donc décidé de construire des nouvelles fortifications.

La Compagnie des Indes implante entre 1756 et 1761 :

À l'endroit, où les Anglais ont débarqué en 1746, est bâtie la redoute du Loc'h qui permet de servir deux batteries installées sur la côte.

Pendant ce temps, la ville de Lorient renforce ses propres défenses et à la fin de la guerre de Sept Ans la ville est fortifiée et défendue par des remparts.



Charles Juste de Beauvau-Craon Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel

Charles Juste de Beauvau-Craon devient Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel en 1757.



Disgrâce de Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville

Toutes les tentatives de réformes sont abandonnées.

Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville, Garde des sceaux et Secrétaire d'État de la Marine, est disgracié le 1er février 1757 à l'instigation de Jeanne-Antoinette Poisson.

Michel Antoine livre cette analyse :

De tous ses ministres, Machault a été celui que Louis XV a le plus aimé et estimé.

Il a vu en lui le grand homme d'État dont il rêvait.

La décision et l'énergie étaient les traits dominants de son caractère, la netteté et la précision ceux de son esprit, avec une conscience admirable des nécessités pratiques plutôt qu'une propension aux spéculations théoriques, avec un respect des traditions qui n'empêcha point ses réformes d'emporter de telles répercussions qu'elles engageaient une refonte de l'État et de la société.

L'homme était profondément intègre et, quoi qu'aient insinué ou vociféré ses ennemis, un bon chrétien.

S'il n'avait nullement désiré le pouvoir et s'il ne le regretta point après l'avoir perdu, il ne manqua pas d'adresse pour s'y maintenir.

Ayant notamment saisi combien Jeanne-Antoinette Poisson pouvait être nocive, il eut soin de s'assurer son appui et sa sympathie, sans que, en son âme et conscience, il approuvât sa liaison avec le Roi.

Après sa disgrâce, Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville vit éloigné de la Cour oublié de tous :

Les travaux au château d'Arnouville-lès-Gonesse sont interrompus, sans doute dès 1757, peut-être en 1760 seulement.

Le bâtiment qui subsiste, en équerre, comporte 18 fenêtres et lucarnes de façade.

L'aile en retour projetée ne sera jamais construite.



Naissance de Jean Baptiste Annibal Aubert du Bayet

Aubert-Dubayet ou Jean Baptiste Annibal Aubert du Bayet naît à La Mobile alors en Louisiane (actuellement en Alabama) ou à Bâton-Rouge le 19 août 1757, fils de Jean Baptiste Michel Aubert et de Louise Marguerite Bernoudy.



Naissance de Gilbert Motier de La Fayette

Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert Motier de La Fayette ou Gilbert Motier de La Fayette naît à Chavaniac-Lafayette en Haute-Loire le 6 septembre 1757, fils de Michel Louis Motier (1730-1759), Marquis de La Fayette, et de Julie de La Rivière (1737-1770).

Il est baptisé en la paroisse Saint-Roch à Chavaniac-Lafayette en Haute-Loire le 7 septembre 1757.

Joseph Yves Thibault Hyacinthe (mort en 1770), Comte de La Rivière, est son parrain.

Marie Catherine de Chavagnac (morte en 1772), Dame de Chavaniac, est sa marraine.



Mariage de Jacques Auger avec Anne-Henriette-Françoise Michel

Jacques Auger, Marquis de Marbeuf, épouse en 1757 Anne-Henriette-Françoise Michel, fille de Gabriel II Michel de Tharon.

Jacques Auger est colonel de dragons et neveu de Louis Charles René de Marbeuf.

Anne-Henriette-Françoise Michel est dotée de 8 millions de livres.



Mariage d'Alexis-Michel-Auguste Renaudin avec Marie-Euphémie-Désirée Tascher de la Pagerie

Alexis-Michel-Auguste Renaudin, Officier d'ordonnance, épouse le 19 avril 1759 Marie-Euphémie-Désirée Tascher de la Pagerie.


Frédéric-Michel de Deux-Ponts-Birkenfeld - par Louis Tocqué

Frédéric-Michel de Deux-Ponts-Birkenfeld Chevalier de l'Ordre de la Toison d'or

En 1759, Frédéric-Michel de Deux-Ponts-Birkenfeld devient chevalier de l'Ordre de la Toison d'or.



Naissance de Louis-Michel le Peletier de Saint-Fargeau

Louis-Michel le Peletier de Saint-Fargeau naît à Paris le 29 mai 1760, fils de Michel-Étienne le Peletier (1736-1778), Comte de Saint-Fargeau, et de Louise-Suzanne Le Peletier de Beaupré (1737- 20 février 1762), fille de Charles-Étienne Le Peletier (1702-1785), marquis de Fuence (1702-1785) et de Marie Suzanne de Cotte (1710-1783).



Retour en France d'Alexis-Michel-Auguste Renaudin

Alexis-Michel-Auguste Renaudin rentre en France en 1760.

Alexis-Michel-Auguste Renaudin dépose plainte pour séparation le 4 juin 1760 auprès du Châtelet.



Abandon d'une partie de la Louisiane

En 1762, par suite de la défaite des Français face aux Anglais et de l'abandon d'une partie de la Louisiane, Jean Baptiste Michel Aubert et sa famille se replie sur la Nouvelle-Orléans.



Charles Eugène Gabriel de La Croix Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel

Charles Eugène Gabriel de La Croix est fait Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel le 30 mai 1762.


Michel Cabieu repoussant les Anglais

Attaque anglaise sur Ouistreham

Pendant la guerre de Sept Ans, dans la nuit du 12 au 13 juillet 1762, une escadre anglaise, en croisière dans la Manche, débarque 3 détachements d'environ 50 hommes à l'embouchure de la rivière d'Orne. Ces troupes ont l'ordre d'enclouer les pièces des batteries de Sallenelles, d'Ouistreham et de Colleville.

Les Anglais ont le projet, le lendemain, de brûler les bateaux mouillés dans l'Orne,de la remonter jusqu'à Caen, d'assiéger la ville et de s'ouvrir un chemin à travers la Normandie.

Les Anglais envahissent Sallenelles et sont sur le point de débarquer à Ouistreham, quand ils tirent 2 coups de canon qui alertent les habitants. Ces derniers prennent la fuite sur-le-champ.

Michel Cabieu, un sergent des milices garde-côtes, se porte seul face à l'ennemi pour tenter de l'effrayer.

Muni d'un tambour et d'une arme, il fait feu de place en place, ordonne à ses soldats inexistants de faire feu et fait ainsi croire aux Anglais que les troupes françaises sont nombreuses.

Les Anglais intimidés battent en retraite, abandonnant un officier que Michel Cabieu a blessé au hasard de ses coups de fusils.



Mariage de François Gaston de Lévis avec Gabrielle Augustine Michel

François Gaston de Lévis quitte momentanément son poste à l'armée du Bas-Rhin en 1762.

François Gaston de Lévis épouse Gabrielle Augustine Michel, fille de Gabriel II Michel de Tharon. Leurs enfants sont :

Gabrielle Augustine Michel est dotée de 8 millions de livres.



Suppression des Jésuites en France

Condamnation de l'ordre des jésuites

Sous la direction de l'abbé Chauvin, le 17 avril 1762, la constitution de l'ordre est épluchée par le parlement.

On met en exergue des écrits de théologiens jésuites, afin de les accuser d'enseigner toutes sortes d'erreurs et de considérations immorales.

Jean-Aymard II de Nicolaï et Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï, Évêque de Verdun, font les plus grands efforts pour empêcher la suppression de l'ordre des jésuites.

Le 2 août 1762, le Parlement supprime les Jésuites en France, en imposant des conditions inacceptables à chacune de leurs demandes de rester dans le pays.

Le 6 août 1762, un arrêt ordonne la dissolution de l'ordre, mais un délai de 8 mois leur est accordé par Louis XV.

Clément Charles François de L'Averdy se rend populaire grâce à sa lutte contre les Jésuites.


Carte de l'Abbé de la Grive - 1740

Cession du Château de Champs-sur-Marne

En 1763, Louis César de La Baume Le Blanc vend le château de Champs-sur-Marne à Gabriel II Michel de Tharon.

Gabriel II Michel de Tharon est trésorier général de l'artillerie et l'un des 2 directeurs de la Compagnie des Indes



Séparation de Jacques Auger et d'Anne-Henriette-Françoise Michel

Jacques Auger et d'Anne-Henriette-Françoise Michel se séparent dès 1763.



Jean-Baptiste Berthier Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel

Jean-Baptiste Berthier est anobli pour services rendus en juillet 1763.

Jean-Baptiste Berthier devient chevalier de l'Ordre de Saint-Michel en 1763.



François de Narbonne-Lara Évêque de Gap

François de Narbonne-Lara est Abbé commendataire de Saint-Michel de Pessan dans le diocèse d'Auch.

François de Narbonne-Lara est vicaire général du diocèse d'Agen.

François de Narbonne-Lara est nommé Évêque de Gap le 20 février 1764.

François de Narbonne-Lara est consacré le 25 mars 1764 par Jean-Baptiste du Plessis d'Argentré, évêque de Sées.



Naissance de Pierre-Marc-Gaston de Lévis

Pierre-Marc-Gaston de Lévis naît à Paris le 7 mars 1764, fils de François Gaston de Lévis (1719-1787) et de Gabrielle Augustine Michel de Tharon (1744-1794).



Mariage d'Aymard-Charles-François de Nicolaï avec Marie Catherine Lévêque de Gravelle

Aymard-Charles-François de Nicolaï épouse le 10 avril 1764 Marie Catherine Lévêque de Gravelle, fille de Michel Philippe Lévêque et d'Anne Marie Barthélémy Thoynard.



Mariage de Michel-Étienne Le Peletier de Saint-Fargeau avec Louise Randon

Michel-Étienne Le Peletier de Saint-Fargeau épouse à Gargenville le 26 décembre 1764 Louise Randon (née en 1747). Leurs enfants sont :

Les témoins sont :



Naissance de Marie Gabrielle-Artois de Lévis

Marie Gabrielle-Artois de Lévis naît en 1765, fille de François Gaston de Lévis et de Gabrielle Augustine Michel.



Mort de Gabriel II Michel de Tharon

Gabriel II Michel de Tharon meurt en 1765. Ses filles héritent.

En 1768, Anne-Henriette-Françoise Michel, Marquise de Marbeuf, reçoit le Château de Champs-sur-Marne, celui de Gournay et leurs plantations,

Gabrielle Augustine Michel se voit dévolu le Château de Noisiel et les terres de Noisiel, Torcy-en-Brie, la Malnoue.


Allégorie de la mort du Dauphin Louis-Ferdinand de France - par Louis Jean François Lagrenée – 1765 - huile sur toile de 129 x 97 cm - Musée national du château de Fontainebleau

Mort de Louis-Ferdinand de France Dauphin de France

Louis-Ferdinand de France confie à Jean-Aymard II de Nicolaï ses instructions secrètes qui ne devront être soumises à Louis XVI, son fils, que le jour ou ce dernier montera sur le trône.

Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï est si proche de Louis-Ferdinand de France et de Marie-Josèphe de Saxe que la cour pense qu'il serait nommé Premier ministre à l'avènement du prince.

Dans son testament, Louis-Ferdinand de France recommande à Louis XVI, la famille de Nicolaï qui a été de tout temps fidèle et dévouée à la nôtre.

Paul d'Albert de Luynes est ami de Louis-Ferdinand de France.

Il l'assiste dans ses derniers moments.

Louis-Ferdinand de France, Dauphin de France, meurt au château de Fontainebleau le 20 décembre 1765, de la tuberculose.

Il est inhumé dans la cathédrale Saint-Étienne à Sens.

Sa vie morale irréprochable édifie, Louis XV, son père.

Le bruit court qu'Étienne-François de Choiseul l'a fait empoisonner.

Louis XVI devient alors l'héritier au trône de France et devient le Dauphin.



Naissance d'Anne-Louise Germaine Necker

Anne-Louise Germaine Necker naît à Paris dans l'ancien hôtel d'Hallwyll rue Michel-le-Comte le 22 avril 1766, fille de Jacques Necker et de Suzanne Curchod.

Elle est élevée par Suzanne Curchod aux conceptions religieuses dévotes.

Elle lui donne une instruction encyclopédique et l'enfant suscite rapidement la curiosité des hôtes de ses parents par l'étendue de son érudition.



Étienne-Charles de Loménie de Brienne Abbé du Mont Saint-Michel

Étienne-Charles de Loménie de Brienne est Abbé commendataire du Mont Saint-Michel, de 1766 à 1769.


Tympan du Jugement Dernier de la Cathédrale Saint-Lazare d'Autun de la Cathédrale Saint-Lazare d'Autun Tentation d'Ève - haut-relief du linteau du portail est de la Cathédrale Saint-Lazare d'Autun

Destruction à la Cathédrale Saint-Lazare d'Autun

En 1766, le tympan du Jugement Dernier de la Cathédrale Saint-Lazare d'Autun est recouvert de plâtre, les chanoines d'alors le jugeant barbare

On peut le décomposer en une scène centrale représentant le Christ en Majesté, surmontant un linteau et entourée de deux arcades, l'externe comprenant de nombreux médaillons figuratifs comportant des représentations des signes zodiacaux, et des travaux aux différents mois de l'année.

Le tout repose sur des colonnes à chapiteaux historiés.

La scène centrale représente un Jugement dernier, avec le Christ en mandorle. Il possède plusieurs éléments classiques de ce sujet :

Le trumeau est bien postérieur puisqu'il date du XIXe siècle et représente Saint Lazare et ses deux sœurs.

Le nom du sculpteur de ce tympan est Gislebert, qui signe de son nom aux pieds du Christ : Gyslebertus hoc fecit.

Le portail latéral la Cathédrale Saint-Lazare d'Autun et son tympan sont détruits en 1766. Les pierres sont remployées pour la construction des maisons voisines.

Ainsi la Tentation d'Ève, un haut-relief qui ornait le linteau du portail, est inclus dans un mur avant d'être redécouvert. Les chanoines de l'époque sont probablement moins ouverts à la nudité que ceux du Moyen Âge.

La Tentation d'Ève, daté de 1130 et aussi attribué à Gislebert, environ représente une femme nue couchée, un des premiers nu de l'histoire de la sculpture romane, le corps ondulant dans une posture sensuelle, juste au moment qui suit la consommation du péché, et qui précède la punition divine.

Ève tend la main dans son dos, tenant la pomme représentant le péché originel. À droite, se trouve l'arbre de la connaissance, le serpent encore présent et le diable qui fuit, représentant la force qui pousse l'humanité au mal.



Mariage d'Augustin Gabriel de Franquetot avec Anne Josèphe Michel de Roissy

Augustin Gabriel de Franquetot épouse le 18 mars 1767 Anne Josèphe Michel de Roissy (morte le 24 octobre 1775). Leurs enfants sont :

d'Aimée



Mort de Frédéric-Michel de Deux-Ponts-Birkenfeld

Frédéric-Michel de Deux-Ponts-Birkenfeld est Comte palatin de Deux-Ponts-Birkenfeld et de Rappolstein ou Ribeaupierre.

Frédéric-Michel de Deux-Ponts-Birkenfeld meurt à Schwetzingen en 1767.



Travaux à la Cathédrale de Soissons

La façade subit une restauration quelque peu maladroite au XVIIIe siècle.

Entre 1767 et 1775, la cathédrale de Soissons reçoit des nouvelles chapelles.

Le décor et le mobilier du chœur est renouvelé sous la direction du sculpteur Michel-Ange Slodtz.



Philippe Henri de Ségur Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit

Philippe Henri de Ségur devient Chevalier de l'Ordre de Saint Michel et Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit le 7 juin 1767.


Guy Michel de Durfort

Guy Michel de Durfort Maréchal de France

Guy Michel de Durfort est fait Maréchal de France en 1768 par Louis XV.


Ferdinand Ier des Deux-Siciles et Marie-Caroline d'Autriche avec leurs enfants – par Angelica Kauffmann - 1783

Mariage de Ferdinand Ier des Deux-Siciles avec Marie-Caroline d'Autriche

Ferdinand Ier des Deux-Siciles épouse le 12 mai 1768 Marie-Caroline d'Autriche. Leurs enfants sont :

Mariée pour des raisons purement politiques et diplomatiques, Marie-Caroline d'Autriche ne sera pas heureuse auprès de son époux. Possédant une forte personnalité, elle le dominera.

C'est elle qui gouvernera en réalité.

Le destin tragique de Marie-Antoinette d'Autriche, sa sœur cadette, en fait une adversaire acharnée de la Révolution.

Poursuivant la politique de sa mère, l'impératrice Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, elle cherche à renforcer les liens tissés par cette dernière entre les Maison de Habsbourg-Lorraine et de Bourbon.

Pour ce faire, elle marie fort avantageusement ses enfants, accaparant les trônes d'Europe.



Naissance de Michel Ney

Michel Ney naît à Sarrelouis en Allemagne dans le Land de la Sarre le 10 janvier 1769.



Mort d'Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï

Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï meurt le 9 décembre 1769.



Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt Lieutenant aux grenadiers de France

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt est Lieutenant aux grenadiers de France en avril 1770.



Naissance d'Angélique Euphrasie Pignon

Angélique Euphrasie Pignon naît à Paris le 10 décembre 1770, fille de Michel Pignon (1722-1787) et d'Angélique Catherine Jeanne Gabriel (1732-1803).



Tentative d'acquisition du domaine de Gournay-sur-Marne

En 1771, Anne Bernier, veuve de Gabriel II Michel, Anne-Henriette-Françoise Michel et Gabrielle Augustine Michel, ses filles, se mettent sur les rangs pour récupérer le domaine de Gournay-sur-Marne mais elles sont déboutées.



Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt Capitaine

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt est Capitaine en 1772.



Mariage de Jean Clément Michel avec Marie Anne Henriette Pinchinat

Jean Clément Michel épouse à Orléans en 1773 Marie Anne Henriette Pinchinat.

Leurs enfants sont :



Mort de Guy Michel de Durfort Duc de Lorges et de Randan

Guy Michel de Durfort meurt à Courbevoie le 6 juin 1773.



Mort de Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz

Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz meurt rue Neuve-Saint-Augustin Paris le 21 septembre 1773.



Mort de Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz

Michel Joseph Hyacinthe Lallemant de Betz meurt rue Neuve-Saint-Augustin à Paris le 21 septembre 1773.



Retour en France de Jean Baptiste Michel Aubert

Jean Baptiste Michel Aubert repart pour la France en 1774.



Pierre François Michel Garde du corps de Charles X de France

Pierre François Michel s'engage en 1775 dans les gardes du corps de Charles X de France.



Naissance de Pierre Michel Nempde-Dupoyet

Pierre Michel Nempde-Dupoyet naît à Brioude en Haute-Loire le 5 ou le 8 août 1775.


Sophie-Dorothée de Wurtemberg par Alexandre Roslin (1777) - 18 ans

Mariage de Paul Ier de Russie avec Sophie-Dorothée de Wurtemberg

Paul Ier de Russie est veuf de Wilhelmine-Louise de Hesse-Darmstadt.

Frédéric II de Prusse propose Sophie-Dorothée de Wurtemberg, sa nièce, en mariage.

Louis de Hesse-Darmstadt reçoit une compensation financière pour la rupture des fiançailles.

Catherine II de Russie se réjouit de cette union, car Sophie-Dorothée de Wurtemberg et elle-même ont reçu le même genre d'éducation et sont natives toutes deux de Stettin.

Frédéric II de Prusse arrange donc le mariage et invite Paul Ier de Russie et Sophie-Dorothée de Wurtemberg à Berlin.

Les deux jeunes gens s'éprennent l'un de l'autre.

Sophie-Dorothée de Wurtemberg se rend à Saint-Pétersbourg, en septembre 1776 et se convertit à la foi orthodoxe russe en prenant le nom de Marie Féodorovna.

Paul Ier de Russie épouse à la chapelle du palais d'Hiver de Saint-Pétersbourg le 6 ou le 26 septembre 1776 Sophie-Dorothée de Wurtemberg. Leurs enfants sont :

Paul Ier de Russie est d'un caractère difficile, mais Sophie-Dorothée de Wurtemberg se montre satisfaite de son sort : Mon cher mari est un ange parfait et je l'aime à la folie écrit-elle à un ami.

Ces sentiments ne changeront jamais.

Contrairement aux autres membres de la famille impériale, Sophie-Dorothée de Wurtemberg est une personne frugale, vertu rare pour une princesse de cette époque.

Sa parcimonie est telle qu'elle n'hésite pas à se vêtir des vêtements de Wilhelmine-Louise de Hesse-Darmstadt, la première épouse Paul Ier de Russie ; elle chausse même les pantoufles de la défunte.



Cession du domaine de Gournay-sur-Marne

En 1777, Anne Bernier, veuve de Gabriel II Michel, Anne-Henriette-Françoise Michel et Gabrielle Augustine Michel, ses filles, récupérent le domaine de Gournay-sur-Marne par adjudication et deviennent les dames de Gournay.



Cession du domaine de Noisiel

Les difficultés financières de Noël Félicien de Sône ou Sonne le conduisent à vendre son domaine de Noisiel à Anne Bernier, veuve de Gabriel II Michel de Tharon.

Elle achève ainsi de prendre possession des domaines alentours.



Mariage de Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt avec Marie-Eugénie Rouillé du Coudray

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt épouse à Paris le 28 juillet 1777 Marie-Eugénie Rouillé du Coudray (1759-1815), fille de Hilaire Rouillé, Marquis du Coudray, Maréchal des Camps et Armées du Roi, et de Marie d'Abbadie. Leurs enfants sont :

Le contrat est passé le 28 juillet 1777 devant Legras, notaire à Paris IVe.

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt est mineur, mais émancipé d'âge et capitaine au régiment des cuirassiers du roi.

Le mariage a lieu en présence de Louis XVI qui signe le contrat de mariage.

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt avec Marie-Eugénie Rouillé du Coudray habitent fréquemment leur château du Plessis-aux-Bois, près de Meaux.

Marie-Eugénie Rouillé du Coudray reçoit de Hilaire Rouillé, son père, 40 000 livres de dot, et 160 000 de Marie d'Abbadie, sa mère, et de nombreuses rentes de son oncle de Borda.

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt posséde en indivision avec son frère, les terres de d'Aillecourt, près de Chaumont, (3 125 livres de rente), de Meuvy en Bourgogne, la finance d'une compagnie de cavalerie.



Mort de Michel-Étienne Le Peletier de Saint-Fargeau Comte de Saint-Fargeau, Baron du Perreux

Michel-Étienne Le Peletier de Saint-Fargeau meurt en 1778.



Mort de François-Augustin Michel

François-Augustin Michel meurt en 1778.



Pierre François Michel Capitaine des Dragons

Pierre François Michel devient Capitaine des Dragons en 1778.



Mort de Jean Baptiste Michel Aubert

Jean Baptiste Michel Aubert meurt en 1779.

Jean Baptiste Annibal Aubert du Bayet, son fils est adopté par Jean-Baptiste Martin du Bayet, son oncle, qui lui lègue sa fortune et son nom.



Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt Colonel en second au régiment de Guyenne

En 1779, Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt est Colonel en second au régiment de Guyenne.



Naissance de Gaspard Marie Victor de Choiseul d'Aillecourt

Gaspard Marie Victor de Choiseul d'Aillecourt naît à Paris le 14 décembre 1779, fils de Michel Félix Gaspard Marie Victor de Choiseul d'Aillecourt (1754-1796) et de Marie Eugénie Rouillé (1759-1815).


Marie Anne de Deux-Ponts-Birkenfeld-Bischweiler

Mariage de Guillaume en Bavière avec Marie-Anne de Deux-Ponts-Birkenfeld-Bischweiler

Guillaume en Bavière épouse à Mannheim le 30 janvier 1780 Marie Anne de Deux-Ponts-Birkenfeld-Bischweiler (18 juillet 1753-4 février 1824), fille de Frédéric-Michel de Deux-Ponts-Birkenfeld. Leurs enfants sont :



Démantèlement du duché de Retz

Clément Alexandre de Brie-Serrant démantèle le duché de Retz.

Clément Alexandre de Brie-Serrant ne garde pour lui que les fiefs de Machecoul et Pornic.

Clément Alexandre de Brie-Serrant vend, de 1780 à 1782, une énorme quantité de fiefs, à savoir :

Après toutes ces aliénations, le domaine de Retz n'est plus considéré comme un duché, et est rétrogradé en une simple baronnie d'ancienneté.

Le marquis Alexandre de Brie-Serrant est tistré baron de Retz, comme ses prédécesseurs des XIIIe, XIVe et XVe siècles.


Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau

Mariage de Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau avec Adélaïde Marie Louise Joly de Fleury

Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau épouse à Paris le 9 mai 1780 Adélaïde Marie Louise Joly de Fleury (1762-1783), fille d'Omer Joly de Fleury (1715-1810) et de Marie-Françoise Le Maistre (1734-1762). Leur enfant est :



Mariage de Pierre François Michel avec Sophie de Besné

Pierre François Michel épouse Sophie de Besné. Leurs enfants sont :



Grégoire XVI Religieux

Grégoire XVI se découvre une vocation religieuse 1783 au monastère camaldule de saint Michel de Murano.



Naissance de Louis Eugène Augustin Hilaire de Choiseul d'Aillecourt

Louis Eugène Augustin Hilaire de Choiseul d'Aillecourt dit le Chevalier de Choiseul D'aillecourt naît dans la propriété de ses grands parents à Plessis-aux-Bois en Seine-et-Marne le 8 août 1783, fils de Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt (1754-1796) et de Marie Eugénie Rouillé (1759-1815).

Louis Eugène Augustin Hilaire de Choiseul d'Aillecourt est ondoyé avant son baptême, car en danger de mort.

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt, son père, est maître en second du régiment de Guyenne, infanterie, et absent au baptême, car en service dans son régiment.



Mariage de Gabriel Augustin Michel avec Suzanne Arnous

Gabriel Augustin Michel épouse Suzanne Arnous. Leurs enfants sont :



Mariage de Jean VI de Portugal avec Charlotte Joachime d'Espagne

Jean VI de Portugal épouse le 8 mai 1785 Charlotte-Joachime d'Espagne (1775-1830), fille de Charles IV d'Espagne (1748-1819) et de Marie-Louise de Bourbon-Parme (1751-1819). Leurs enfants sont :



Liaison d'Alexandre de Beauharnais

Alexandre de Beauharnais a une liaison avec la marquise des Chapelles. Leur enfant est :



Mariage de Charles Marie Casimir de Saulx avec Aglaé Marie Louise de Choiseul-Beaupré

En 1786, Charles François Casimir de Saulx, son père, fiance Charles Marie Casimir de Saulx à Aglaé-Marie-Louise de Choiseul-Beaupré.

Charles-Casimir est titré comte de Buzançais pour l'occasion.

Charles Marie Casimir de Saulx (1769-1834), Duc de Saulx Tavannes, épouse en grande pompe au château de Versailles le 9 avril 1786 Aglaé Marie Louise de Choiseul-Beaupré d'Aillecourt (1772-1861), fille de Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier. Leurs enfants sont :

Le cardinal Louis-Joseph de Montmorency-Laval célèbre l'office.



Naissance d'Hippolyte Michel

Hippolyte Michel naît à Nantes en 1786, fils de Gabriel Augustin Michel et de Suzanne Arnous.



Aménagement de la Folie Marbeuf

Anne-Henriette-Françoise Michel achète en 1787 la propriété dans ce qui est aujourd'hui la Rue Lincoln à Paris.

Elle y aménage un pavillon appelé Folie Marbeuf.



Cession du château de Bayers

En 1788, Marie Louise Françoise de La Rochefoucauld, Dame de Bayers, vend le château de Bayers avec ses droits de haute, moyenne et basse justice à Jean-Michel Delage, écuyer parisien.

Le château de Bayers est vendu peu après comme bien national et est abandonné jusqu'en 1970.



Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt commandant ldu régiment de Dauphin dragons

Parvenu au grade de mestre de camp en 1788, Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt commande le régiment de Dauphin dragons.

En 1788, Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt reçoit la croix de Saint-Louis.



Louis-Joseph de Montmorency-Laval Chanoine de l'abbaye du Mont-Saint-Michel

En 1788 Louis-Joseph de Montmorency-Laval est nommé Chanoine de l'abbaye du Mont-Saint-Michel.



Mort de Joseph-Thérèse Michel

Joseph-Thérèse Michel meurt en 1789.


Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt Député de la noblesse aux États- généraux du bailliage de Chaumont-en-Bassigny

Capitaine, puis colonel dans les armées royales, Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt est élu député de la noblesse du bailliage de Chaumont-en-Bassigny pour la province de Champagne aux États- généraux le 28 mars 1789.

Il ne prend pas une part très active aux délibérations.


Serment du Jeu de paume - par Jacques-Louis David - Versailles - musée de l'Histoire de France - Barère - assis à gauche du groupe central de 3 députés - tient un cahier sur ses genoux et s'apprête à consigner le serment prononcé par Jean Sylvain Bailly

Serment du Jeu de Paume

Au coup de force de Louis XVI répond un véritable coup d'État.

Le 20 juin 1789, les 578 députés du Tiers état se réunissent à la salle du Jeu de paume, à Versailles et jurent de ne se séparer qu'après avoir donné une constitution à la France.

C'est le député Joseph Ignace Guillotin qui signale aux députés, la présence de la salle du Jeu de paume, non loin du château de Versailles.

Jean-Baptiste-Pierre Bevière (1723-1807) rédige le serment du Jeu de Paume.

Sont présents les députés suivants :

Achille Pierre Dionis du Séjour et Anne-Pierre de Montesquiou font partie du groupe des 47 députés de la Noblesse qui se réunissent au Tiers état le 25 juin 1789.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord se rallie au tiers état le 26 juin 1789, avec la majorité du clergé.

Le 27 juin 1789, Louis XVI, désespérant de vaincre leur résistance, dit

Eh bien, dit-il, s'ils ne veulent pas s'en aller, qu'ils restent !

et ordonne aux privilégiés des deux autres ordres de se joindre au tiers, en une seule chambre.



Naissance de Léopold-Michel de Bourbon-Siciles

Léopold Jean Joseph Michel ou Léopold-Michel de Bourbon-Siciles naît en 1790, fils de Ferdinand Ier des Deux-Siciles et de Marie-Caroline d'Autriche.


Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples - portrait par Élisabeth Vigée-Le Brun - 1790

Mariage de François Ier d'Autriche avec Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples

Mariage de Ferdinand III de Toscane avec Louise-Marie de Bourbon-Siciles

François Ier d'Autriche est veuf d'Élisabeth-Wilhelmine de Wurtemberg.

François Ier d'Autriche épouse le 15 août 1790 Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples (1772-1807), sa double cousine, fille de Ferdinand Ier des Deux-Siciles et de Marie-Caroline d'Autriche. Leurs enfants sont :

Bien qu'ayant un caractère très différent de celui de François Ier d'Autriche, Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples forme avec l'empereur un couple uni ne serait-ce que sur le plan de la sensualité.

Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples se montre une mère froide et distante, n'accordant à ses enfants ni affection, ni soutien.

Marie-Louise d'Autriche, sa fille, est une sœur pleine d'attention avec ses frère et sœurs.

Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples s'intéresse à la politique et aura une certaine influence sur François Ier d'Autriche qu'elle incite à la guerre contre la France révolutionnaire et impériale.

Ferdinand III de Toscane épouse à Naples le 15 août 1790 Louise-Marie de Bourbon-Siciles, fille de Ferdinand Ier des Deux-Siciles et de Marie-Caroline d'Autriche. Leurs enfants sont :



Présentation de Michel Cabieu à l'Assemblée Constituante

Gérard de Clussy, député du Calvados, donne lecture du fait d'arme de Michel Cabieu à l'Assemblée Constituante le 4 septembre 1790, en présentant Michel Cabieu à la barre de l'Assemblée.



Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt Maréchal de camp

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt Émigré

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt est promu Maréchal de camp en 1791, avant de partir pour l'émigration.



Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt Maréchal de camp

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt poursuit sa carrière et est promu Maréchal des Camps et Armées du Roi le 19 mars 1791.


Carte de l'Abbé de la Grive - 1740

Suppression du Prieuré de Gournay

Cession du domaine du Chesnay

A la révolution française, le prieuré de Gournay est supprimé et ses biens devenus nationaux sont mis en vente.

Le 19 janvier 1791 et pour 216 000 livres, le sieur Jean-Joseph Payen, commissaire des Guerres du Roi d'Espagne, devient le nouveau propriétaire du domaine du Chesnay ou Chenet, district de Gonesse.

La ferme du Chesnay est donc aliénée de Gournay pour être rattachée à Gagny qui est d'abord attribuée, à tort, à Noisy-le-Grand.

Le domaine est d'une taille relativement importante puisqu'il totalisait 448 arpents en 29 pièces et possédait une ferme.

L'hectare équivaut environ à 2 arpents 1/3.

Anne-Henriette-Françoise Michel est propriétaire du château de Champs-sur-Marne et de la ferme de Gournay dont Jean-Joseph Payen est aussi le régisseur. Jean-Joseph Payen est à la fois son locataire, son homme de confiance et il deviendra une forme d'intendant ou de régisseur.

Il est fortement question qu'il soit son amant.

Jean-Joseph Payen continue, après l'acquisition du Chesnay, de vivre avec la marquise au château de Champs-sur-Marne et dans l'hôtel particulier familial de celle-ci, rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris.

On le nommera jusqu'à sa mort l'homme d'affaires de madame de Marbeuf.

Après l'acquisition du domaine du Chesnay, Jean-Joseph Payen achète, à la marquise, des terres en friches localisées sur le plateau de Gagny et se lance dans l'exploitation de la pierre à plâtre ou gypse.

Ces terres deviennent la carrière dite Payen, actuellement nommées carrière Saint-Pierre.

En 2 ans, Jean-Joseph Payen, en agronome averti, transforme le domaine du Chesnay en une des plus grandes fermes de la région.



Séparation de Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt et de Marie-Eugénie Rouillé du Coudray

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt et Louis Eugène Augustin Hilaire de Choiseul d'Aillecourt Émigrés en Russie

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt et Marie-Eugénie Rouillé du Coudray se séparèrent en mai 1792.

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt émigre à l'expiration de son mandat de député.

Une grande partie des biens du couple est saisie et vendu aux enchères

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt rejoint l'armée de Condé au sein de laquelle il fait la campagne de 1792.

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt et Louis Eugène Augustin Hilaire de Choiseul d'Aillecourt, son fils, émigrent en Russie en 1792.



Bataille de Brécourt

Depuis le printemps 1793, la Convention nationale est partagée par la rivalité entre les groupes extrêmes :

Cette opposition tourne à l'affrontement sans retour lorsque le 2 juin 1793, les Montagnards, sur la pression des sans-culottes parisiens, votent l'arrestation de 29 députés girondins.

Ces derniers s'enfuient en province et tentent de la soulever contre la Convention nationale.

La plupart des départements se contentent d'envoyer une protestation écrite à Paris pour désapprouver la manœuvre des Montagnards.

Seuls le Bordelais, la côte méditerranéenne, le Lyonnais et la Normandie entrent en rébellion.

Et encore, ce n'est pas toute la Normandie qui se soulève.

Une partie du Calvados (Caen) et de l'Eure (Pont-Audemer, Évreux) s'engagent clairement tandis que le reste de la région tergiverse ou reste attentiste.

Les Girondins confient au général Georges-Louis-Félix de Wimpffen, aidé de Joseph-Geneviève de Puisaye, la direction militaire des opérations.

Caen est le point de départ de l'expédition, son but étant Paris, accusée d'être soumise aux sans-culottes.

Début juillet 1793, l'armée part donc de Caen mais sans Georges-Louis-Félix de Wimpffen qui laisse le commandement à son adjoint Joseph-Geneviève de Puisaye.

Les Normands sont peu nombreux.

L'approche de la moisson explique peut-être le manque de volontaires.

L'incorporation de Bretons donne un peu de consistance à la troupe.

Direction Évreux où Joseph-Geneviève de Puisaye, en tant qu'ancien commandant de la garde nationale de la ville, dispose de quelques appuis.

Le chef-lieu du département de l'Eure passé, la troupe se dirige vers Vernon, ville de 4 500 habitants située sur la Seine, afin de menacer l'approvisionnement de la capitale.

La bataille de Brécourt oppose, les partisans de la Convention nationale aux Fédéralistes normands. le 13 juillet 1793.

La fuite de ces derniers détermine l'échec de la révolte.

Le 13 juillet 1793, Joseph-Geneviève de Puisaye s'arrête dans son château voisin de Ménilles et laisse continuer son armée.

Les Vernonnais s'inquiètent de l'avancée des fédéralistes d'autant plus qu'ils disposent de peu de troupes et de matériel pour se défendre.

Avant l'assaut, les fédéralistes décident de faire un arrêt au château de Brécourt, à 8 km de Vernon.

Les heures passent et les Vernonnais ne voient toujours pas l'ennemi arriver.

Ils se portent alors à sa rencontre.

Arrivés au château de Brécourt, ils font parler leur artillerie.

Le coup de tonnerre sème la panique chez les fédéralistes, surpris.

C'est le sauve-qui-peut.

Le repli s'organise sur Évreux puis sur Lisieux.

La bataille de Brécourt est surnommée la bataille sans larmes car elle n'engendre aucun blessé, ni aucun mort.

Les historiens se sont étonnés de voir la rapidité de la déroute fédéraliste.

D'autant plus que les Vernonnais n'attaquèrent qu'avec de modestes forces.

Leur artillerie se résumait à 2 pierriers.

On a supposé que l'armée de Joseph-Geneviève de Puisaye est alanguie par la boisson, après avoir pillé les caves du château de Brécourt.

À défaut de cadavres humains, s'amuse l'historien Michel de Decker, le champ de bataille est sûrement jalonné de cadavres de bouteilles vides.

Le lendemain, les fédéralistes parviennent néanmoins à reprendre Pacy-sur-Eure selon Louis François Peyre, les pertes des républicains et des révoltés dans ces deux affaires furent respectivement de 1 et 8 hommes.

La Normandie rentre dans le rang

La bataille de Brécourt signifie l'échec de la révolte fédéraliste en Normandie.

Les vaincus se dispersent.

Certains, tel Joseph-Geneviève de Puisaye, entrent dans la clandestinité, d'autres comme Georges-Louis-Félix de Wimpffen se retirent dans leur propriété, des soldats rejoignent même l'armée des Conventionnels.

Celle-ci pénètre dans une Normandie déjà tranquille.

Elle ne se heurte à aucune résistance.

La facilité de la campagne militaire révèle la quasi-absence de soutien populaire au mouvement fédéraliste en Normandie.

En conséquence, le 2 août 1793, le cœur de la révolte, Caen, ouvre ses portes.

Dans les mois suivants, on procède à l'épuration des sociétés populaires et des administrations locales.

D'une manière générale, la reprise en main de la province témoigne de modération, la faute de la révolte étant rejetée sur les députés girondins.



Mort de Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau

Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau a voté la mort du roi. Il meurt au Palais-Royal en 1793 tué par l'ancien garde du corps Pâris.



Pierre Michel Nempde-Dupoyet Au 12e bataillon de volontaires de Paris

Le 22 septembre 1793, Pierre Michel Nempde-Dupoyet rejoint le 12e bataillon de volontaires de Paris.



Création de l'armée de l'Ouest

La principale faiblesse des troupes républicaines dans l'Ouest est son manque de coordination, due à sa division en plusieurs armées, et à la rivalité de ses chefs.

Le 1er octobre 1793, le Comité de Salut public ordonne la fusion de :

jusque-là sous la direction de l'armée des côtes de Brest.

Le Comité de Salut public crée ainsi l'armée de l'Ouest forte de 30 000 hommes sous le commandement unique de Jean Léchelle, général sans-culotte. Cependant, l'incompétence de ce général ne tarde pas à devenir notoire.

Aussi plusieurs représentants en mission accordent-ils officieusement le commandement à Jean-Baptiste Kléber.

Les principaux officiers de cette armée sont :

Ces généraux sont accompagnés et surveillés par plusieurs représentants en mission, parmi lesquels :



Mort d'Anne-Henriette-Françoise Michel

Mort de Jean-Joseph Payen

Anne-Henriette-Françoise Michel, Marquise de Marbeuf, est convaincue par le Tribunal révolutionnaire :

L'accusateur est Fouquier-Tinville.

Jean Joseph Payen, jouissant de toute la confiance de la femme Marbeuf, est aussi convaincu de cette conspiration en ordonnant et dirigeant les semences de luzerne et en exerçant des vexations envers les patriotes de la même commune.

Anne-Henriette-Françoise Michel est condamnée à la peine de mort, et avec elle, Jean Joseph Payen et deux falsificateurs d'assignats : Nicolas Armand et Jean Renaud.

Anne-Henriette-Françoise Michel meurt le 5 février 1794 exécutée.

Elle est inhumée au cimetière de la Madeleine.

Jean-Joseph Payen meurt le 18 pluviôse An II soit le jeudi 6 février 1794 guillotiné.

Sur le chemin, Anne-Henriette-Françoise Michel exhorte Jean-Joseph Payen à mourir avec courage ; elle lui dit :

Il lui répond :

Le Domaine de Champs-sur-Marne est mis sous séquestre comme bien national.

Il sera cependant pillé.



Pierre Michel Nempde-Dupoyet Élève sous-lieutenant à l'école du génie de Metz

Pierre Michel Nempde-Dupoyet entre en service le 7 mars 1794, comme élève sous-lieutenant à l'école du génie de Metz.



Mort de Gabrielle Augustine Michel

Mort de Gabrielle Augustine Françoise de Lévis

Mort de Marie Gabrielle-Artois de Lévis

Gabrielle Augustine Michel, et ses filles : Gabrielle Augustine Françoise de Lévis et Marie Gabrielle-Artois de Lévis, meurent le 21 messidor An II soit le 9 juillet 1794 guillotinées.

Elles sont inhumées au cimetière de Picpus dans la première fosse commune utilisée pour les guillotinés de ce mois.



Présentation de Michel Cabieu à la Convention

Oudot, représentant du Calvados, relate le fait d'arme de Michel Cabieu à la Convention nationale le 25 thermidor an II soit le 12 août 1794.

Louis Lazare Hoche, allant prendre son commandement à Cherbourg, passe par Ouistreham pour faire la connaissance de Michel Cabieu, auquel il fait don de ses épaulettes et de son épée, ce qui vaudra à ce dernier le surnom de général.



Naissance d'Auguste Michel Étienne Regnault de Saint-Jean-d'Angély

Auguste Michel Étienne Regnault de Saint-Jean-d'Angély naît en 1794.



Passage du Rhin à Oppenheim

Pierre Michel Nempde-Dupoyet participe au passage du Rhin à Oppenheim le 1er mars 1795.



Pierre Michel Nempde-Dupoyet Lieutenant

Pierre Michel Nempde-Dupoyet devient Lieutenant le 21 mars 1795.



Pierre Michel Nempde-Dupoyet Capitaine de 2e classe

Pierre Michel Nempde-Dupoyet Lieutenant

Pierre Michel Nempde-Dupoyet devient Capitaine de 2e classe le 19 juillet 1795.

Pierre Michel Nempde-Dupoyet devient lieutenant le 19 juillet 1795.



Mort de Michel Jacquet

Michel Jacquet meurt en 1796, chef chouan de la division de Vaiges.

Il est enterré à La Chapelle-Rainsouin.



Mort de Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt est maréchal de Camp au service de France à Eckaterinoslaff, en Russie.

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt meurt à Eckaterinoslaff en Russie le 30 novembre ou en décembre 1796 ou le 1er janvier 1797.


Napoléon Ier et Masséna à Rivoli

Bataille de Rivoli

Bataille de la Favorite

Prise de Mantoue

Napoléon Ier dispose ses hommes de façon que toute la région de Mantoue, de Rivoli et de Vérone soit encadrée et accessible en moins de 3 jours de marche :

Les premiers affrontements surviennent le 13 janvier 1797.

Barthélémy-Catherine Joubert, attaqué de toutes parts, se replie sur le plateau de Rivoli. Il est rejoint par Rey et Napoléon.

Joseph Alvintzy pense que la bataille est gagnée. Il sait qu'il a l'avantage du nombre et que les troupes françaises sont des plus démoralisées.

Il attend le 14 janvier 1797 pour lancer l'attaque générale.

Fatale erreur, puisqu'il laisse le temps à André Masséna de revenir de Vérone, soit 148 kilomètres parcourus en 2 jours !

À 7 heures, les autrichiens attaquent, menés par le colonel Liptay, au mont Talembora.

Les français reculent, mais se replient en bon ordre. Bientôt le corps de Barthélémy-Catherine Joubert est à cour de munitions, alors que l'armée du général autrichien Quasdanovitch menace d'encerclement total.

Les français sont maintenant enfermés sur le versant de Rivoli, assiégés par 25 000 autrichiens.

Soudain, le canon tonne. André Masséna, avec une armée épuisée mais déterminée, inverse toute la situation.

La contre-attaque s'organise. Le reste de l'armée ennemi tente de trouver une porte de sortie, mais partout elle tombe dans un défilé de tirs croisés. Ainsi le capitaine René, avec 50 hommes, fait mettre bat les armes à tout un régiment. Vers 18 heures, l'armée autrichienne est écrasée.

Charles-François-Joseph Dugua se distingue lors de cette bataille le 26 Nivôse An V soit le dimanche 15 janvier 1797.

Pierre Michel Nempde-Dupoyet participe à cette bataille.

Mais Napoléon Ier est inquiet pour Jean Mathieu Philibert Sérurier, qui n'a plus beaucoup de soldats pour soutenir le siège de Mantoue, le gros de son armée ayant été intégré au corps d'André Masséna.

Napoléon Ier laisse Barthélémy-Catherine Joubert avec 15 000 hommes à Rivoli pour consolider la victoire, et prend la direction de Mantoue avec le reste de l'armée d'Italie.

Le 16 janvier 1797, Napoléon Ier gagne la bataille de la Favorite.

Dagobert Sigmund von Wurmser doit capituler dans Mantoue le 2 février 1797.

Dagobert Sigmund von Wurmser est alors très-âgé, brave comme un lion, mais tellement sourd, qu'il n'entend pas siffler les balles autour de lui.

Dans la lettre qu'il envoie le soir de la victoire au Directoire, Napoléon Ier écrit : Les soldats de l'armée d'Italie ont surpassé la rapidité, tant vantée, des légions de César.

Pierre Michel Nempde-Dupoyet participe la prise de Mantoue en février 1797.



Naissance de Michel Romanov

Michel Romanov naît en 1798, fils de Paul Ier de Russie et de Sophie-Dorothée de Wurtemberg.



Jean-Baptiste Robert Lindet Ministre des Finances

Martin Michel Charles Gaudin Ministre des Finances

Jean-Baptiste Robert Lindet est nommé brièvement Ministre des Finances en juillet 1799.

Jean-Baptiste Robert Lindet est remplacé par Martin Michel Charles Gaudin comme Ministre des Finances.



Capitulation du fort de Tortone

Pierre Michel Nempde-Dupoyet Prisonnier

Pierre Michel Nempde-Dupoyet dirige les ingénieurs lors de la défense du fort de Tortone.

Lors de la capitulation de Tortone, le 11 septembre 1799, Pierre Michel Nempde-Dupoyet est fait prisonnier.


Jean-Andoche Junot et Laure Adelaïde Constance Permon

Mariage de Jean-Andoche Junot avec Laure Adelaïde Constance Permon

Jean-Andoche Junot épouse au début du Consulat Laure Adelaïde Constance Permon. Leurs enfants sont :


Bataille de Hohenlinden - Henri-Frédéric Schopin - vers 1835

Bataille d'Ampfing

Bataille de Hohenlinden

Le cabinet de Vienne, jugeant que Paul Kray manque de pugnacité, le relève de son commandement et le remplace par l'archiduc Jean-Baptiste d'Autriche.

La guerre reprend dès la fin novembre 1800.

Jean-Baptiste d'Autriche concentre son armée austro-bavaroise devant Munich.

Jean-Baptiste d'Autriche bat les français à Ampfing, le 1er décembre 1800.

La bataille de Hohenlinden a lieu le 12 frimaire an IX soit le 3 décembre 1800 entre les troupes françaises et les forces autrichiennes et bavaroises.

L'armée française, commandée par Jean-Victor Marie Moreau, est composée :

Philippe Paul de Ségur participe à cette bataille.

Antoine Drouot prend part à cette bataille.

Les Autrichiens, commandés par Jean-Baptiste d'Autriche, avancent dans les bois séparés en 4 colonnes distinctes qui n'ont aucunes liaisons entre elles :

L'affrontement a lieu sur un sol gelé.

Il commence le 3 décembre 1800 à 8 heures quand Kolowrath s'attaque au centre français, fermement défendu par Michel Ney et Emmanuel de Grouchy.

Au même moment, Richepanse marche sur Saint-Christophe et surprend les troupes de Riesch.

Richepanse, engage le combat et lance l'une de ses brigades à travers bois pour prendre l'ennemi à revers.

Parvenu à Mattenboet, Richepanse, soutenu par les unités de Charles-Mathieu-Isidore Decaen, laisse une de ses demi-brigades face à l'arrière-garde autrichienne et engage le reste de ses moyens sur les arrières de l'ennemi dans le défilé de Mattenboet.

Étant pris à revers, les Autrichiens accusent un certain flottement.

Au même moment, Jean-Victor Marie Moreau ordonne à Emmanuel de Grouchy et Michel Ney d'aller de l'avant dans le but d'aborder l'ennemi de front et de flanc.

Les troupes de Kolowrath se retrouvent débordées et doivent se disperser dans les bois.

Pendant ce temps, les divisions Grenier, Bastoul et Legrand, attaquées par Kienmayer et Bailloud-Latour, lâchent pied quelque temps.

Mais la situation se rétablit et, appuyées par Ney, les 3 divisions repartent à l'attaque et repoussent l'adversaire qui s'enfuit vers l'Isen dans le plus grand désordre.

Une manœuvre hardie sauve le corps d'armée de Charles-Philippe de Schwarzenberg de la capture.

Après Hohenlinden, Claude-Jacques Lecourbe mène une poursuite efficace jusqu'à la capitulation autrichienne.

La conduite de Jean Pierre François Bonet à la bataille de Hohenlinden, attire sur lui l'attention de Napoléon Ier.



Proscription des jacobins

Après l'attentat de la rue Saint-Nicaise, l'enquête s'oriente dans un premier temps en direction des milieux des Jacobins exclusifs, qui ont conservé une grande influence dans le faubourg Saint-Antoine.

Miraculeusement rescapé, Napoléon Ier est convaincu que c'est dans ce milieu jacobin qu'il faut chercher les auteurs de l'attentat.

Au contraire, Joseph Fouché accuse les Chouans, mais Napoléon Ier ne l'écoute pas, convaincu que sa politique :

a trop affaibli leurs rangs.

La répression frappe le camp jacobin, touchant jusqu'à la veuve de Marat.

Afin de décapiter l'opposition de gauche, une liste de 133 proscrits est établie.

Quand la police de joseph Fouché arrête Pierre Robinault de Saint-Régeant et François-Joseph Carbon et établit que le complot de Nivôse est l'œuvre des Chouans, il est trop tard.

Par précaution, les jacobins ne sont pas condamnés pour leur participation supposée dans l'affaire de la rue Saint-Nicaise, mais au nom du salut public.

Toutefois, la mesure suscite l'opposition du Tribunat, qui y est farouchement hostile, et du Corps Législatif, qui se montre peu enthousiaste.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord suggère alors de faire voter la mesure par le Sénat conservateur, assemblée plus docile dont les délibérations ont l'avantage d'avoir lieu à huis clos.

Le 14 nivôse an IX soit le 4 janvier 1801, le Premier Consul Napoléon Ier et ses deux collègues Jean-Jacques Régis de Cambacérès et Charles-François Lebrun exilent 130 Jacobins.

Le décret consulaire explique : 130 citoyens dont les noms sont indiqués, suspects de porter une responsabilité partielle dans la tentative terroriste du 3 Nivôse, seront placés sous surveillance spéciale à l'extérieur du territoire européen de la République.

Le 15 nivôse an IX soit le 5 janvier 1801 le Sénat ratifie ce décret en votant un sénatus-consulte qui certifie que l'action des Consuls a préservé la constitution.

Les 130 infortunés sont condamnés à la déportation sans procès ni pouvoir faire appel.

Compris dans la liste des proscrits, Barthélémy Aréna et René-Pierre Choudieu parviennent à s'échapper.

71 militants révolutionnaires partent de Paris le 12 et le 16 janvier 1801 en direction de Nantes.

Sur les 39 hommes du premier convoi, un est gracié in extremis.

Les 38 autres sont déportés vers les Seychelles à bord de la corvette La Flèche dans les premiers jours de pluviôse an IX soit en fin janvier 1801.

Les 32 hommes du second convoi montent à bord de la frégate La Chiffonne le 23 germinal an IX soit le 13 avril 1801.

Parmi ces hommes, on compte :

Ils arrivent le 22 messidor an IX soit le 11 juillet 1801, après 89 jours de traversée.

Les 60 autres sont emprisonnés aux îles de Ré et d'Oléron et au fort de Joux, comme :


Alexandre Ier de Russie

Mort de José De Ribas

Mort de Paul Ier de Russie

Alexandre Ier Empereur de Russie

Une conspiration est organisée notamment par les comtes Pahlen et Panine, et un aventurier mi-espagnol mi-napolitain, l'amiral José De Ribas.

La mort de José de Ribas en retarde l'exécution.

Dans la nuit du 23 mars 1801, après avoir pris un souper très arrosé ensemble, un groupe d'ex-officiers menés par Levin August Gottlieb Theophil von Bennigsen, font irruption au palais Saint-Michel à Saint-Pétersbourg dans la chambre de Paul Ier de Russie.

Ils obligent l'empereur à signer son abdication.

Paul Ier de Russie résiste, l'un des assaillants le frappe avec une épée, puis il est étranglé et piétiné à mort.

L'un des meurtriers, le général Zoubov, annonce à Alexandre Ier de Russie, qui réside au palais, son accession au trône.

Le prétendant au trône de France, Louis XVIII, déclare à l'époque que :

Paul Ier est victime d'une conspiration de palais où se trouvent l'or et la main du gouvernement britannique.

On ignore toujours :



Cession du Château de Champs-sur-Marne

Le domaine de Champs-sur-Marne est acquis par adjudication pour la somme de 200 000 livres en 1801 par Pierre-Marc-Gaston de Lévis, Duc de Lévis, neveu d'Anne-Henriette-Françoise Michel, marquise de Marbeuf.

Il y reçoit notamment François-René de Chateaubriand.

Il agrandit le domaine vers l'ouest et le nord.

Les jardins sont transformés à l'anglaise.



Mariage de Michel Ney avec Aglaé Auguié

Michel Ney épouse à Thiverval dans la maison du maire appelé par la suite le Château de Thiverval en 1802 Aglaë-Louise Auguié. Leurs enfants sont :

Aglaé Auguié est amie d'Hortense de Beauharnais depuis leur séjour à la pension de Mme Campan.

Le mariage a lieu avec Savary comme témoin.



Naissance de Michel Ier de Portugal

Miguel ou Michel Ier de Portugal dit l'Usurpateur naît en 1802, fils de Jean VI de Portugal et de Charlotte Joachime d'Espagne.



Jean-Mathieu Seras Affecté à l'armée d'Helvétie

Le 31 octobre 1802, Jean-Mathieu Seras est affecté à l'armée d'Helvétie sous Michel Ney.



Naissance de Michel Louis Félix Ney

Michel Louis Félix Ney dit Alloys naît en 1804, fils de Michel Ney et d'Aglaé Auguié.


Michel Ney Michel Ney, commandant en chef du 6e corps - Huile sur toile de François Gérard - vers 1805

Michel Ney Maréchal d'Empire

Michel Ney, Duc d'Elchingen, Prince de La Moskowa, est fait Maréchal d'Empire en 1804 par Napoléon Ier.



Mort de Michel Cabieu

Michel Cabieu meurt à Ouistreham le 5 novembre 1804.


Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este Reddition du général Karl Freiherr Mack à Ulm Le général Karl Freiherr Mack se rendant à Napoléon

Joseph Bonaparte Régent de l'Empire

Bataille de Gunzbourg

Bataille d'Ulm

Joseph Bonaparte assure la régence de l'Empire pendant la campagne de 1805.

La menace autrichienne s'avance vers la France.

Napoléon Ier doit quitter ses positions et rediriger son armée d'invasion de l'Angleterre, basée à Boulogne, vers la frontière opposée : la frontière autrichienne.

Les forces autrichiennes, commandée par le général Karl Freiherr Mack, traverse l'Inn et s'aventure en Souabie, près de Munich.

L'Empereur passe le Rhin et attaque le 25 septembre 1805 l'avant-garde ennemi, qu'il détruit.

Michel Ney, le 8 octobre 1805, remporte une victoire difficile à Gunzbourg.

Franz von Werneck tente de s'échapper sur la rive nord du Danube, mais Joachim Murat lance une poursuite acharnée.

Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen combat le 16 octobre à Langenau.

Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen combat le 17 octobre 1805 à Herbrechtingen.

Joachim Murat rattrape les Autrichiens et les entoure le 18 octobre 1805.

Charles-Philippe de Schwarzenberg est chargé du commandement de l'aile droite de l'armée autrichienne.

Enfermé dans Ulm, Ferdinand Charles Joseph Victor d'Autriche-Este est forcé de capituler devant Napoléon Ier.

Lorsque Franz von Werneck capitule, Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen refuse d'obéir à l'ordre de déposer les armes.

Au lieu de cela, Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen s'enfuit en Bohême avec Ferdinand Charles Joseph d'Autriche-Este, Charles-Philippe de Schwarzenberg en attendant les renforts de Vienne.

De violents affrontements ont lieu pendant le replie autrichien dans la ville.

Pierre Dupont de l'Étang décide lui-même, sans ordres de l'Empereur, d'harceler les lignes ennemies.

Karl Freiherr Mack est complètement déboussolé, car il ne sait quoi pensé :

En fait, Charles Schulmeister lui ment car il joue double jeu, et sert Napoléon Ier.

Karl Freiherr Mack tente une sortie vers 12 heures le 19 octobre 1805.

Les divisions françaises, qui s'attendent à cette manœuvre, chargent avec furie.

Pendant que les cavaliers et l'infanterie mitraillent les autrichiens, l'artillerie pilonne les murs de la ville pour appauvrir au maximum les défenses.

Au soir, les 27 000 autrichiens et les 50 000 habitants embrassant leur cause sont obligés de se rendre.

Le soir de la bataille, les soldats français chantent : Micmac, nous avons pris le général Karl Freiherr Mack comme une prise de tabac !

Le 20 octobre 1805 au matin, les dignitaires ennemis, avec Karl Freiherr Mack en tête, se présente devant Napoléon Ier.

Celui dit à ses officiers : Voyez, messieurs, il est comme Vercingétorix à Alésia, il vient à moi pour éviter un grand crime, c'est en ce sens qu'il est chef.

Philippe Paul de Ségur joue un rôle important dans la capitulation d'Ulm.

Henri-Jacques-Guillaume Clarke participe à la prise d'Ulm.

Ulm constitue la première grande victoire de la campagne d'Autriche de 1805, donnant une position stratégique à l'Empereur dans ce secteur.


Paul-Charles Henri Frédéric Auguste de Wurtemberg

Mariage de Paul-Charles Henri Frédéric Auguste de Wurtemberg avec Charlotte de Saxe-Hildburghausen

Paul-Charles Henri Frédéric Auguste de Wurtemberg épouse à Ludwigsburg le 28 septembre 1805 Charlotte de Saxe-Hildburghausen (1787-1847). Leurs enfants sont :

S'entendant mal avec Guillaume Ier de Wurtemberg, son frère, Paul-Charles Henri Frédéric Auguste de Wurtemberg s'installe avec sa famille à Paris.


Bataille d'Austerlitz

Bataille de Wischau

Bataille d'Austerlitz

Napoléon Ier continue la poursuite des armées autrichienne et prussienne vers le plateau de Pratzen.

Il a maintenant peur du rapprochement austro-prussien et il ne dispose que de 55 000 hommes à cet instant précis, face à 85 000 austro-russes.

Les ennemis, ayant appris ce déséquilibre numérique, arrêtent de fuir et cherchent le combat.

Il y a un petit affrontement à Wischau, où Joachim Murat, pourtant bien accompagné, se laisse surprendre.

Cela redonne confiance aux autrichiens.

Le 1er décembre 1805, veille de la bataille, la situation est la suivante :

sont retranchés sur le plateau de Pratzen,

Jean-Andoche Junot, André Burthe d'Annelet et Henri Gatien Bertrand participent à cette bataille.

Victor Léopold Berthier se fait remarquer lors de cette bataille où il enfonce le centre des Russes.

Victor Léopold Berthier est fait commandeur de la Légion d'honneur.

À la tête de de la 95e demi-brigade d'infanterie, Marc Nicolas Louis Pécheux se signale lors de cette bataille.

Nicolas Louis Pécheux cause une grande perte à la cavalerie de la Garde russe, qui ne peut entamer ses carrés.

Incorporé avec son régiment dans la Grande Armée de 1805 à 1807, Martial Bardet se couvre de gloire à Austerlitz.

Face à eux, les généraux Bagration, Liechtenstein et Constantin (75 000 hommes en tout) se trouvent de l'autre côté, sur le versant.

Les derniers 10 000 hommes s'opposent au corps de Louis Nicolas Davout.

Napoléon Ier met en place un plan stratégique quasi imparable...

Napoléon Ier laisse s'approcher les austro-russes pour mieux les combattre.

Il renforce Louis Nicolas Davout pour contrer le colonel Buxhowden, et en contrepartie dégarnit le plateau.

Le 2 décembre 1805, les autrichiens, confiants, attaquent en masse avant l'arrivée du corps de Bennigsen et de l'archiduc Charles.

Charles-Philippe de Schwarzenberg fait preuve de son intrépidité habituelle.

Vu l'expérience des soldats laissés par Napoléon Ier, les ennemis, pourtant 6 fois plus nombreux, n'avance pas d'un centimètre.

C'est alors que, dans le courant de l'après-midi, le Nicolas Jean-de-Dieu Soult referme l'étau, et entoure les austro-russes.

Avec la division Saint-Hilaire, Charles Antoine Louis Alexis Morand attaque, de front, le plateau de Pratzen.

L'armée française, victorieuse, ne voit pas les positions ennemies, en raison d'un immense brouillard.

Tout d'un coup, celui-ci se dissipe, et laisse la place à un miraculeux soleil qui illumine le champ de bataille.

Bagratrion, alerté, vient à la rescousse, et bouscule les français.

Mais Napoléon Ier lance alors Michel Ney et Jean Lannes qui chargent les autrichiens avec une violence à peine imaginable.

Les autrichiens sont écrasés, les russes se débandent vers les marais gelés.

Maurice Étienne Gérard est blessé à Austerlitz en chargeant brillamment à la tête de ses escadrons contre la garde impériale russe.

Napoléon Ier aperçoit la fuite des russes au loin, rendue difficile par la glace.

Il donne l'ordre de monter son artillerie sur le plateau et de pilonner vers les étangs gelés.

La glace explose, et des dizaines de russes se noient ou meurent de froid dans l'eau libérée.

Philippe Paul de Ségur se trouve à Austerlitz.

On appellera cet affrontement la bataille des Trois Empereurs, car elle oppose simultanément :

Cette victoire met fin à la guerre de la troisième coalition.

L'Europe est désormais sous la domination complète de Napoléon.

Les États Allemands, la Norvège et l'Empire Turc cherche son appui ou même sa protection...

Une trêve est conclue le 4 décembre 1805 et les négociations commencent.

Louis François Foucher, un des meilleurs artilleurs de la grande armée, participe à cette bataille.

Thomas Robert Bugeaud est promu caporal lors cette bataille.


Mort du prince Louis Ferdinand - Nouveau Palais à Potsdam Napoléon harangue ses troupes du haut de la butte d'Iéna

Bataille de Saalfeld

Mort de Louis-Ferdinand de Prusse

Bataille d'Auerstaedt

Mort de Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel Duc de Brunswick-Wolfenbüttel

Bataille d'Iéna

Presque un an après l'éclatante victoire d'Austerlitz, Napoléon a très peur que la Prusse s'engage dans la guerre.

Le problème est que ce pays a une très bonne armée, beaucoup mieux encadrée que les armées autrichienne et russe.

Sous la pression des Russes et poussé par Louise de Mecklembourg-Strelit, son épouse, Frédéric-Guillaume III de Prusse entre dans la Quatrième Coalition, décrète le réarmement en octobre 1806.

Partout en Prusse des jeunes gens s'enrôlent, les industries tournent à plein régime.

En 2 semaines à peine, l'armée est prête, toute fraîche et déterminée.

Napoléon réagit et place ses armées à tous les points stratégiques de l'Allemagne :

les français sont prêts à la contre-offensive.

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen, général d'infanterie, commande l'aile gauche des forces prussiennes s'opposant à Napoléon Ier.

Il a sous ses ordres :

ainsi que l'ensemble du contingent saxon.

Des conflits éclatent bientôt entre Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen et Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel, le commandant en chef.

Le 7 octobre 1806, Frédéric-Guillaume III de Prusse envoie un ultimatum à Napoléon Ier, le sommant de quitter la Prusse et l'ensemble des États allemands de la future Confédération du Rhin.

Napoléon Ier refuse, l'affrontement est inéluctable...

Farouche partisan de la reprise de la guerre contre la France, Louis-Ferdinand de Prusse, fraîchement nommé lieutenant-général, conduit un corps de 8 500 hommes à l'avant garde des troupes prussiennes.

Le 10 octobre 1806, Louis-Ferdinand de Prusse s'oppose au 5e corps de Jean Lannes lors de la bataille de Saalfeld.

En très nette infériorité numérique et hors d'état de résister, Louis-Ferdinand de Prusse refuse pourtant de se rendre au maréchal des logis Jean-Baptiste Guindey.

D'un coup de sabre, il taillade celui-ci au visage.

En retour, Guindey lui administre un coup de sabre au bas du crâne puis un coup mortel à la poitrine.

Eu égard à son rang et à sa vaillance, Jean Lannes fait rendre les honneurs au prince.

Son corps est déposé dans le tombeau des princes de Cobourg à Saalfeld.

La gravure reproduite ici est tirée d'un ouvrage sur la reine Louise édité à Berlin en 1896, œuvre de Richard Knötel (1857-1914), et s'inspire d'un tableau du peintre français Jean-Laurent Mosnier qui avait fui la France à la Révolution.

En plus d'être un vaillant soldat, Louis-Ferdinand de Prusse est également un élève de Beethoven qui lui dédie son Concerto pour piano nº 3.

Louis-Ferdinand de Prusse est un grand pianiste qui brille dans de nombreux salons à Berlin où il improvise au piano.

C'est aussi un compositeur talentueux.

Le 14 octobre 1806, commence la campagne de Prusse.

Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel, maréchal de camp de l'armée prussienne, commande à la bataille d'Auerstaedt.

Guillaume de Prusse combat à la tête d'une brigade de cavalerie.

Au nord, Louis Nicolas Davout détruit la moitié de l'armée prussienne à la bataille Auerstäedt le 14 octobre 1806.

Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel est mortellement blessé.

Ferdinand Baptista von Schill est blessé lors de cette Bataille.

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld participe à cette bataille.

Gebhard Leberecht von Blücher est chef d'avant-garde à Auerstaedt.

Le 3e corps, soit environ 30 000 hommes, triomphe d'une armée prussienne au moins deux fois plus forte;

À la fin de l'action, Louis Nicolas Davout dit à Charles Antoine Louis Alexis Morand, devant sa division : Général, vous avez sauvé le corps d'armée !

S'étant échappé, Ferdinand Baptista von Schill se réfugie en Poméranie, à Colberg.

La bataille d'Iéna à lieu le 14 octobre 1806.

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel participe à cette bataille.

Henri Gatien Bertrand participe à cette.

Henri-Jacques-Guillaume Clarke prend part à cette bataille, où il fait capituler les grenadiers saxons de Hundt, qui lui remettent leur drapeau et une batterie de plusieurs pièces de canon attelées et approvisionnées.

Adrien Victor de Feuchères participe à cette bataille.

Philippe Paul de Ségur se trouve à Iéna.

Louis François Foucher participe à cette bataille.

Jean Gabriel Marchand participe à cette bataille.

Nicolas Jean-de-Dieu Soult, sur la droite, avec sa puissante artillerie, pilonne les postions prussiennes les obligeant à se replier.

Michel Ney se poste en avant-garde et contient les contre-offensives allemandes.

Face à lui, le général prussien Hohenlohe, visionnaire militaire de son temps, sait que ses hommes n'ont pas été entraînés, et que la bataille va sûrement être perdue.

Messembach, son ami général, le rejoint au moment où la situation devient critique.

Les prussiens se positionnent sur le plateau d'Iéna, qui est jugé imprenable.

Mais Napoléon Ier observe un vaste champ de raisins bordant tout le plateau.

Il décide de faire passer ses hommes et le matériel à cet endroit.

Les vignes cachent les français montant la colline.

Oui mais, les canons n'avancent plus dans leur ascension, la pente devient trop raide.

Napoléon Ier joue le tout pour le tout, il décide de lancer l'assaut sans l'aide de l'artillerie.

Celui-ci débute à 6 heures du matin, sur des prussiens ébahis et mal réveillés.

Maurice Étienne Gérard charge la cavalerie prussienne à la tête du 4e régiment de hussards, la culbute et lui fit un grand nombre de prisonniers.

La victoire est totale, et les derniers régiments qui tentent de s'enfuir sont pilonnés par l'artillerie ayant finalement réussie à gravir les derniers mètres pendant la bataille.

Cette bataille entraîne la capitulation prussienne et engendre le terrible duel : France-Russie...

Napoléon Ier n'apprend la victoire Auerstäedt que le soir du 14 octobre 1806.

Les Français occupent, entre autres, de grandes parties de l'Allemagne du Nord, dont le Mecklembourg-Schwerin.

Frédéric-François Ier de Mecklembourg-Schwerin se réfugie sous la protection du Danemark à Altona près de Hambourg, dans le Schleswig-Holstein.

Poursuivi par les Français jusqu'en Prusse-Orientale, Frédéric-Guillaume III de Prusse doit alors s'exiler avec les débris de son armée chez le tsar Alexandre Ier de Russie.

Lorsque Napoléon Ier occupe Berlin en 1806, Wilhelmine de Hesse-Cassel est l'un des seuls membres de la famille royale à rester dans la capitale.

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen fait preuve de courage au cours de cette bataille mais son armée est quasiment détruite.

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen parvient à rassembler une partie de son corps d'armée près d'Erfurt.



Siège de Magdebourg

Après la double défaite d'Iéna et d'Auerstadt, le général Franz Kasimir von Kleist est chargée de couvrir la retraite vers l'Oder du corpsprussien de Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen.

Le 19 octobre 1806, Joachim Murat à la tête de la réserve de cavalerie arrive sous les murs de Magdebourg et somme Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen de se rendre.

Celui-ci laissant en couverture une forte garnison dans la ville de Magdebourg, informe Franz Kasimir von Kleist, le gouverneur de la place, qu'il ne peut espérer aucun secours, et poursuit sa retraite avec 20 000 hommes.

La place est d'une trop grande importance pour être ignorée, d'autant que les banques de la ville renferment les bijoux de plusieurs princes allemands dont Napoléon Ier tient à prendre possession.

Michel Ney et de Nicolas Jean-de-Dieu Soult sont arrivés le 20 octobre 1806.

Joachim Murat les laissant assurer le blocus de la place, continue la poursuite.

Un ordre de Napoléon Ier confie la prise de la place à Michel Ney et ordonne à Nicolas Jean-de-Dieu Soult de reprendre la poursuite.

Magdebourg est investie le 21 octobre 1806.

Michel Ney dispose d'entre 18 000 et 25 000 hommes face aux 22 000 à 25 000 hommes de la garnison.

Les Français sont totalement dépourvus d'artillerie de siège, que l'armée n'a pas emmenée avec elle pour gagner en rapidité

Magdebourg est armée d'environ 300 pièces, dont plusieurs sont cependant obsolètes.

Michel Ney tente tout d'abord de prendre la place par un coup de bluff en envoyant le général Dominique-Joseph Vandamme menacer la garnison et la population d'un massacre général si la place ne capitule pas immédiatement.

Franz Kasimir von Kleist, ne se laisse pas impressionner, mais son adjoint confie à Dominique-Joseph Vandamme qu'il suffira de quelques coups de canons pour lui faire changer d'avis.

Michel Ney parvient à obtenir un semblant d'artillerie de siège : 2 obusiers et 1 mortier, et fait bombarder la ville, ce qui a pour effet de ruiner le moral des habitants.

Franz Kasimir von Kleist tente une sortie le 4 novembre 1806, mais la nouvelle de la prise de Berlin achève de décourager la garnison.

Un armistice est conclu le 7 novembre 1806.

Magdebourg capitule le 8 novembre 1806.

La garnison obtient de sortir avec ses armes, ce qu'elle fait le 11 novembre 1806 avant de partir en détention.

La capitulation de la place a lieu le lendemain de celle de Gebhard Leberecht von Blücher et marque la fin de l'une des forces combattantes prussiennes.

Dans les coffres de la banque de la ville, Michel Ney saisit les bijoux du prince de Hesse-Cassel et les remet à Napoléon Ier.


La plus grande charge de cavalerie de l'Histoire menée par Joachim Murat à Eylau

Bataille d'Eylau

Par hasard les éclaireurs du 54ème régiment d'infanterie de Michel Ney repèrent les feux des bivouacs de l'armée russe.

Ils découvrent même que des rescapés prussiens d'Iéna et d'Auerstaëdt, 10 000 hommes, sont présents pour soutenir Bennigsen et ses troupes.

Toute cette armée est maintenant cantonnée dans la ville de Preussisch-Eylau.

Napoléon Ier se présente devant l'ennemi le 7 février 1807.

La ville est reconquise rue par rue, maison par maison.

Les fantassins russes se sacrifient pour permettre à leurs artilleurs de se replier.

Le lendemain, le 8 février 1807 seul le cimetière d'Eylau est encore sous la main russo-prussienne.

Napoléon Ier envoie la division de Pierre Augereau, qui encercle le périmètre.

Une tempête de neige éclate, et les français, aveuglés par les bourrasques, se font décimer par la mitraille russe.

Les soldats de Pierre Augereau sont obligés de battre en retraite.

A quelques kilomètres de là, le reste de l'armée assiste à la mort de leurs frères d'armes, impuissants.

Le brouillard se lève enfin, et Napoléon Ier crie à Joachim Murat : Nous laisseras-tu dévorer par ces gens-là ?

Après concertation avec le général Savary qui a remplacé Jean Lannes blessé, Joachim Murat réunit tous les cavaliers disponibles.

Pas moins de 80 escadrons, plus de 8 000 cavaliers ébranlent la ville !

L'intervention Jean-Baptiste Bessières et de Joachim Murat emportent la victoire.

C'est la plus puissante charge de cavalerie de l'Histoire.

Les ennemis sont écrasés, et battent en retraite.

Henri Gatien Bertrand est à Eylau.

Jean Baptiste Cacault sert à Eylau.

Adrien Victor de Feuchères participe à cette bataille.

Charles Antoine Louis Alexis Morand est blessé au bras.

Mais, Bennigsen fait donner la Garde Russe et attaque celle de Napoléon Ier.

Les cavaliers, épuisés par la charge folle qu'ils viennent d'effectuer, n'entendent pas les appels de l'infanterie française.

Soudain, on entend au Nord le canon tonner.

Le maréchal Michel Ney a parcourut avec ses hommes 79 kilomètres la veille et est présent sur le champ de bataille.

Bennigsen donne l'ordre de la retraite et s'enfuit à l'aube du 9 février 1807, laissant derrière 20 000 morts et disparus.

Napoléon Ier, malgré tout vainqueur, a perdu 12 000 hommes, dont 8 généraux.

Pierre Augereau est blessé durement, et sans l'intervention spéciale du chirurgien Larrey, il serait probablement décédé, suite à ses blessures.

C'est la première grande semi-victoire de l'Empire.

La bataille d'Eylau a prouvé que la Grande Armée n'est pas invincible.

Les russes se considèrent même comme les vainqueurs dans cet affrontement.


Napoléon Ier à la bataille Friedland salue les cuirassiers du 12e régiment - Cette charge menée par le colonel Dornes est décisive Napoléon Ier à la bataille de Friedland - le 14 juin 1807 - Par James Alexander Walker - XIXe siècle

Siège et prise de Dantzig

Bataille de Friedland

Quelques mois après la sanglante et indécise bataille d'Eylau, Napoléon Ier ordonne à son armée de repasser la rivière de la Passarge.

La position acquise alors se révèle capitale pour couvrir le siège de Dantzig que l'Empereur se refuse de laisser derrière lui.

Après une résistance de quelques semaines, le port prussien se rend, offrant vivres et munitions à la Grande Armée.

Henri Gatien Bertrand au siège de Dantzig.

Jean Baptiste Cacault sert au siège de Dantzig où il est blessé.

Napoléon Ier peut maintenant prendre en main les opérations.

C'est plus de 170 000 hommes, en comptant les réserves, qui se portent à la rencontre des russes, très affaiblis depuis Eylau.

Ceux-ci se trouvent au nombre de 90 000, avec 100 pièces de canon alors que Napoléon Ier en aligne plus de 200 cents.

La domination française est donc indiscutable, mais il faut se méfier de cette armée russe motivée par des officiers fanatisés et des cosaques particulièrement redoutables.

De plus, le général Lobanov est en route avec un renfort de 25 000 soldats et 5 000 cavaliers.

Le 10 juin 1807, Napoléon Ier fait manœuvrer sur l'Alle, où Michel Ney reçoit l'ordre d'attaquer le commandant russe Bennigsen.

Le plan de Napoléon Ier est d'amener l'armée du Tsar à franchir à son tour la Passarge pour ensuite l'écraser en détails.

Bennigsen, un bon combattant, amené à être prudent, s'engage néanmoins et commence à subir les assauts destructeurs des corps de Nicolas Jean-de-Dieu Soult et Jean-Baptiste Jules Bernadotte.

Il décide alors de se replier sur Heilsberg, poursuivi par les cavaliers de Joachim Murat.

De son côté, Jean Lannes est au prise avec l'ennemi à Friedland.

Napoléon Ier envoie à son secours les carrés de Ney, Victor et Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier, faisant même donner la Garde...

Adrien Victor de Feuchères participe à cette bataille.

Le 14 juin 1807 au matin, l'offensive française est lancée.

Bennigsen, ignorant totalement le regroupement français, envisage de prendre Napoléon Ier à revers.

Il se heurte au corps d'armée de Lannes qui, éprouvé par les combats de la veille, n'a plus que 10 000 hommes sous son commandement.

Lannes donne alors l'illusion à Bennigsen que c'est le double de soldats qu'il rencontre en faisant donner son artillerie au maximum.

Ce dernier tombe dans le piège, et tarde dans sa manœuvre initiale, ce qui laisse le temps aux renforts français de se mettre en place.

La cavalerie d'Emmanuel de Grouchy s'élance avec fougue, brisant les lignes de fantassins russes, tandis que les canons français jettent des pluies d'éclairs et de feu sur les cosaques.

Pendant ce temps, Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier boucle le secteur de Königsberg.

Le plan est en place, les russes sont cernés de toute part...

A 17 heures, 3 salves tirées par la Garde indiquent le renfermement du piège.

Ney prend le village de Sortlack et fond sur les soldats de Gortchakov.

Toute la Grande Armée se met en marche.

Les russes se battent avec un courage qui forcent l'admiration, mais en vain.

Leur retraite est impossible, Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier est là.

Reste un passage par Friedland.

Bennigsen investit la ville, et entreprend la contre-offensive.

Hélas pour les russes, une contre-attaque française anéantit tout espoir.

Les fuyards se jettent dans l'Alle pour rejoindre la réserve du Tsar, située sur l'autre rive...

A la tombée de la nuit, la bataille s'achève.

La victoire est totale pour Napoléon Ier qui lave ainsi l'affront d'Eylau.

Bennigsen a perdu près de 17 000 hommes.

7 ans jour pour jour après Marengo, le génie de Napoléon Ier est toujours là.


Léopold-Michel de Bourbon-Siciles

Projet pour mettre Léopold-Michel de Bourbon-Siciles sur le trône d'Espagne

En 1808, Marie-Caroline d'Autriche tente, avec l'aide de l'Angleterre, de mettre Léopold-Michel de Bourbon-Siciles, son plus jeune fils, sur le trône d'Espagne.

N'étant âgé que de dix-huit ans, il doit être accompagné de Louis-Philippe Ier de France.

Les Anglais les arrêtent à Gibraltar en leur interdisant l'entrée en Espagne.

Léopold doit rentrer à Palerme.


Bataille de Vimeiro

Bataille de Vimeiro

Convention de Cintra

Les Britanniques arrivent au Portugal en août 1808.

Jean-Andoche Junot est battu par les forces britanniques de sir Arthur Wellesley de Wellington à la bataille de Vimeiro le 21 août 1808.

Pendant la révolution, Hippolyte Michel entre dans l'armée Britannique et combat en Europe et en Amérique.

Hippolyte Michel est décoré à la Bataille de Vimeiro.

Les forces françaises se trouvent coupées de leur ligne de retraite.

Arthur Wellesley de Wellington est remplacé au haut commandement des troupes britanniques au Portugal par l'arrivée de Harry Burrard et le jour suivant par Hew Dalrymple.

Tous les deux sont de vieux hommes précautionneux qui n'ont pas récemment participé à des combats

Plutôt que de pousser leur avantage auprès des français, ils se contentent d'ouvrir des négociations.

Arthur Wellesley de Wellington a envisagé de prendre le contrôle de Torres Vedras et de couper la retraite des français avec sa réserve jusqu'ici inemployée, mais il reçoit l'ordre d'attendre et de signer un armistice préliminaire.

Des conversations entre Hew Dalrymple et François Étienne Christophe Kellermann conduisent à la signature de la Convention de Cintra ou Sintra, le 30 août 1808, au Palais de Queluz, à Queluz-Sintra, en Estramadure.

Par cet accord, Hew Dalrymple autorise les Français vaincus à évacuer leurs troupes du Portugal sans autre conflit, dans des termes similaires à ceux consentis à la garnison d'une forteresse pour se rendre.

Les 20 900 soldats français sont évacués du Portugal par la Flotte Britannique avec leur équipement et leurs biens personnels qui sont pour la plupart des biens pillés auprès de la population portugaise.

Ils sont transportés à Rochefort.

Jean-Andoche Junot y arrive le 11 octobre 1808 et évite la cour martiale.

Hew Dalrymple ne tient pas compte des préoccupations de la Royal Navy à propos d'une escadre russe bloquée dans la baie de Lisbonne.

Une négociation séparée réglera plus tard ce problème en transportant de même les marins russes chez eux et en sabordant leurs navires.

Une fois connue au Royaume-Uni, la convention est considérée comme honteuse.

Les rapports de Hew Dalrymple par contre orientent les critiques sur Arthur Wellesley de Wellington, qui a encore un ministère au gouvernement.

Arthur Wellesley de Wellington, Harry Burrard et Hew Dalrymple sont rappelé du Portugal afin de faire face à une commission d'enquête qui siège dans le Grand Hall de l'Hôpital Royal de Chelsea du 14 novembre au 27 décembre 1808.

Les 3 hommes sont relaxés.

Harry Burrard et Hew Dalrymple sont tranquillement poussés vers la retraite et ne seront plus appelés en service actif.

Arthur Wellesley de Wellington retourne bientôt en service au Portugal,

Sir John Moore, en commentant la commission d'enquête, exprime le sentiment populaire que sir Hew Dalrymple est sénile et, parmi tous les hommes vus a la tête d'une armée, de loin le plus incapable.


Alexandre César de La Panouse

Mariage d'Alexandre César de La Panouse avec Anastasie Charlotte de Macquerel

Alexandre César de La Panouse épouse à Ham dans la Somme le 7 novembre 1808 Anastasie Charlotte de Macquerel de Pleine-Selve (21 mars 1787-au Château de Tiregand 12 octobre 1868). Leurs enfants sont :



Siège de Saragosse

Le siège de Saragosse dure du 20 décembre 1808 au 2 février 1809.

Guillaume Dode de la Brunerie dirige ce siège.

André Burthe d'Annelet sert lors ce siège.

Bon Adrien Jeannot de Moncey se distingue lors ce siège.

Pierre Michel Nempde-Dupoyet est blessé de 2 coups de feu, l'un à travers le corps, l'autre dans le bras gauche le 6 ou le 13 février 1809, lors du deuxième siège de Saragosse.



Pierre Michel Nempde-Dupoyet Chef de bataillon

Le 13 février 1809, Pierre Michel Nempde-Dupoyet est nommé Chef de bataillon

Pierre Michel Nempde-Dupoyet rejoint la Grande Armée, pour la campagne d'Autriche, comme chef d'état-major adjoint du génie de l'armée.

Pierre Michel Nempde-Dupoyet est fait officier de la Légion d'honneur le 10 mars 1809.



Démolition des fortifications de Graz

Pierre Michel Nempde-Dupoyet est chargé de superviser la démolition des fortifications de Graz en juillet 1809.



L'abbaye du mont-Saint-Michel Centrale pénitentiaire

L'abbaye du mont-Saint-Michel devienne une centrale pénitentiaire en 1810.



Siège d'Almeida

En 1810 et 1811, Pierre Michel Nempde-Dupoyet est envoyé comme Chef d'état-major du corps des ingénieurs en Espagne, à l'Armée du Portugal.


Infanterie britannique déployée en ligne sur la crête à Buçaco - Gravure de Thomas Saint-Clair - 1898

Siège de Ciudad Rodrigo

Siège d'Almeida

Bataille de Buçaco

Après deux vaines tentatives d'envahir le Portugal, une troisième invasion est décidée par les troupes françaises de Napoléon Ier.

Au printemps 1810, Napoléon Ier charge André Masséna, à la tête de l'armée du Portugal, de chasser les troupes alliées d'Arthur Wellesley de Wellington.

L'attaque est lancée par le nord et la progression française est difficile.

André Masséna arrive à Salamanque le 28 mai 1810 et décide d'entrer au Portugal en suivant l'axe Ciudad Rodrigo — Almeida — Coimbra.

Le siège de Ciudad Rodrigo a lieu du 26 avril au 10 juillet 1810.

Martial Bardet participe à la prise de Ciudad Rodrigo.

Après le siège de Ciudad Rodrigo, les premiers combats en terre portugaise se déroulent près de la Côa, avant que ne débute le siège d'Almeida.

Une gigantesque explosion ruine partiellement la place d'Almeida lors de l'invasion française.

L'objectif d'Arthur Wellesley de Wellington est alors de gagner du temps pour permettre l'avancée des travaux de Torres Vedras et d'éviter un engagement direct et définitif.

Le siège d'Almeida dure du 25 juillet au 27 août 1810.

Pierre Michel Nempde-Dupoyet se distingue au siège de la forteresse d'Almeida en août 1810.

Ces victoires éphémères permettent à l'armée du Portugal de poursuivre sa route en direction de Coimbra.

Le 21 septembre 1810, certain de l'itinéraire des Français, Arthur Wellesley de Wellington choisit de prendre position sur les hauteurs de Buçaco — une crête de 16 km de long environ aux pentes escarpées, couverte d'une végétation basse – avec 25 000 soldats britanniques et autant de soldats portugais. Il veut y affronter les Français.

Dans la partie nord-est de ces hauteurs se trouve un mur de 3 mètres de hauteur qui inclut le couvent de Santa Cruz de Buçaco.

Les Français avancent jusqu'à Viseu sur des terres désertées par la population.

Il faut préciser qu'Arthur Wellesley de Wellington mène la politique de la terre brûlée, demandant à la population de détruire tout ce qui peut servir à ravitailler les troupes ennemies.

Dès le 26 septembre 1810, les troupes d'Arthur Wellesley de Wellington occupent les positions.

Les Français se heurtent une première fois aux troupes anglo-portugaises à Buçaco, le 27 septembre 1810.

Arthur Wellesley de Wellington est attaqué 5 fois de suite par les 65 000 soldats français.

André Masséna n'a aucune certitude concernant le déploiement et le nombre des forces adverses.

Arthur Wellesley de Wellington les a déployées sur la pente opposée de la crête, là où elles ne peuvent être aisément vues ni même affaiblies par un bombardement d'artillerie.

Les assauts sont livrés par les corps d'armée de Michel Ney et de Jean-Louis-Ébénézer Reynier.

Malgré un combat extrêmement violent, les Français ne parviennent pas à déloger les forces alliées et sont repoussés avec des pertes se montant à 4 500 morts ou blessés, contre des pertes anglo-portugaises d'environ 1 250 hommes.

André Masséna ordonne alors un mouvement tournant autour de la crête pour prendre la position de flanc.

Arthur Wellesley de Wellington reprend le 10 octobre 1810 la marche de retraite de son armée.

Le 11 octobre 1810, au nord de Lisbonne, André Masséna fait face aux lignes de Torres Vedras, un vaste ensemble d'ouvrages fortifiés.

Côté français, comme l'attestent les Mémoires du général Jean-Baptiste Antoine Marcellin de Marbot, alors aide de camp auprès d'André Masséna, la surprise est totale.

Ne disposant pas de moyens suffisants en artillerie et en génie pour emporter des positions à première vue si formidables, André Masséna fait camper son armée face à celle d'Arthur Wellesley de Wellington.

La situation s'enlise rapidement pour les Français.

Les lignes de communication sont dramatiquement étendues et la région est rapidement pillée.

Les troupes d'André Masséna subissent donc une forte attrition, à peine compensée par l'arrivée de renforts, le 26 décembre 1810.

Manquant de vivres pour ses troupes et harcelé par les raids des Britanniques, il perd 25 000 hommes, capturés par les Alliés ou morts de faim et de maladie.



Naissance d'Andoche Alfred Michel Junot

Andoche Alfred Michel Junot naît à Ciudad Rodrigo en Espagne 25 novembre 1810, fils de Jean-Andoche Junot et de Laure Adelaïde Constance Permon.



Pierre Michel Nempde-Dupoyet Directeur adjoint des fortifications d'Ostende

En 1811, Pierre Michel Nempde-Dupoyet devient Directeur adjoint des fortifications d'Ostende.


Bataille de Fuentes de Oñoro La cavalerie légère française chargeant les carrés britanniques à Fuentes de Oñoro

Bataille de Fuentes de Oñoro

Au printemps 1811, face à une situation totalement bloquée, André Masséna ordonne la retraite sur l'Espagne qui s'effectue en bon ordre.

L'arrière-garde est assurée avec beaucoup de brio par Michel Ney, qui remporte à cette occasion quelques succès face aux troupes alliées qui ont entrepris de suivre l'armée du Portugal.

Michel Ney est cependant relevé de son commandement à la suite de sa mésentente persistante avec André Masséna.

Le général Loison remplace Michel Ney par intérim avec peu de zèle.

Arthur Wellesley de Wellington réussit ainsi à libérer le Portugal des Français.

Arthur Wellesley de Wellington investit la place d'Almeida, ville située près de la frontière. Située au nord du Portugal, elle est un point de passage obligé vers l'Espagne.

Une garnison, forte de 1 300 hommes aux ordres du général Antoine François Brenier de Montmorand, occupe la place d'Almeida.

André Masséna décide alors d'un retour offensif pour dégager la place et en évacuer la garnison.

André Masséna dispose d'environ 45 000 hommes, dont 2 000 cavaliers auxquels il convient d'ajouter 1 600 cavaliers sous les ordres directs de Jean-Baptiste Bessières, commandant en chef de l'armée du Nord, venus en renfort.

Parmi eux se trouve un régiment de marche de la cavalerie de la Garde impériale aux ordres du général Louis Lepic.

Enfin l'armée dispose de 38 canons.

Arthur Wellesley de Wellington pour sa part peut compter sur environ 34 000 Anglo-portugais, dont 1 500 cavaliers, sans compter les troupes assurant le blocus de la place d'Almeida.

Les 2/3 de ses hommes sont des soldats de sa Majesté britannique.

Son artillerie est forte de 48 pièces.

Sauf dans le domaine de l'artillerie, les Français disposent donc d'une très nette supériorité sur leur adversaire.

L'action s'étale sur 3 jours.

Le 3 mai 1811, André Masséna lance la division de Claude François Ferey sur le village de Fuentes de Oñoro.

Le village est âprement disputé mais une contre-attaque repousse les Français à l'entrée du village.

Au cours de l'action, un bataillon hanovrien, servant dans la division Claude François Ferey, vêtu de rouge, est confondu avec l'ennemi et essuie le feu ami.

Le 4 mai 1811 voit les troupes des 2 armées renforcer leurs positions autour du village et échanger des coups de feu.

La cavalerie française mène de nombreuses reconnaissances.

Au cours de l'une d'elle, le général Louis Pierre de Montbrun s'aperçoit que le flanc droit d'Arthur Wellesley de Wellington est relativement dégarni.

Il fait immédiatement part de cette information à André Masséna, qui décide alors de réaliser, pour le lendemain, une vaste attaque de ce côté.

Les dispositions sont promptement arrêtées :

Le mouvement français est en partie réalisé dans la nuit du 4 au 5 mai 1811 et facilité par le brouillard à l'aube.

L'attaque prend les Anglo-Portugais au dépourvu, dans un premier temps.

Louis Pierre de Montbrun effectue plusieurs charges brillantes qui sèment la confusion.

Sous la pression, les troupes d'Arthur Wellesley de Wellington plient mais ne rompent pas.

Fuentes de Oñoro est vaillamment défendu et le repli se fait pied à pied avec le village comme point d'appui.

Les charges du général François Fournier-Sarlovèze déciment 2 carrés anglais, exploit jamais égalé depuis.

Finalement, une solide ligne de défense est établie.

C'est à ce moment que Louis Pierre de Montbrun, voulant opérer une ultime percée, ordonne au général Louis Lepic de charger.

Celui-ci refuse, arguant du fait qu'il ne peut recevoir d'ordre que de Jean-Baptiste Bessières en personne.

Or celui-ci demeure introuvable.

La bataille diminue alors d'intensité et s'achève sans autres événements majeurs.

Les Français perdent environ 2 000 hommes tués ou blessés, les Alliés 1 500.

Maurice Étienne Gérard se distingue lors de cette bataille.

Martial Bardet sert lors de cette bataille.

André Masséna fait parvenir l'ordre de repli à Antoine François Brenier de Montmorand, par 3 messagers.

La place d'Almeida est évacuée dans la nuit du 10 au 11 mai 1811 et la garnison rejoint l'armée française au nez et à la barbe des Britanniques.

Le 11 mai 1811, André Masséna entre en Espagne.

Il est alors rejoint par Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont qui le relève officiellement de son commandement.

André Masséna s'exile alors sur ses terres.

André Masséna ne recevra plus jamais le commandement d'une armée sur un champ de bataille.


Bataille de Smolensk - par Piter von Hess

Bataille de Smolensk

Afin d'obliger l'ennemi à se confronter à lui, Napoléon Ier conçoit une manœuvre pour essayer de balayer les troupes russes et les défaire une bonne fois pour toutes.

Le 14 août 1812, les forces françaises, sous le commandement de Joachim Murat, Louis Nicolas Davout et Michel Ney, traversent le fleuve Dniepr à Rassna, plus loin à l'est, sur des ponts construits pendant la nuit.

Le plan consiste:

Smolensk est une ville de 12 600 habitants, qui n'a pas vraiment de valeur stratégique, si ce n'est d'être sur le chemin de la Grande Armée.

Elle est défendue par des bastions et d'épaisses murailles de pierres, et occupe les deux rives du fleuve Dniepr, ce qui complique son encerclement.

Mais, alors que ses ordres sont de marcher à l'ouest, le général russe Pierre de Bagration désobéit et se rend au sud à Smolensk.

Quand les forces françaises arrivent sur la ville, le 16 août 1812, celle-ci est fortement défendue, la garnison est considérablement renforcée par l'arrivée de Barclay et du gros de l'armée.

Napoléon Ier pense que les Russes vont sortir pour empêcher la destruction de la ville qui abrite une icône sainte.

Comme cela ne se produit pas, il décide de prendre la ville par la force.

La grande armée est forte de 175 000 soldats.

Les forces du prince Pierre de Bagration sont de 130 000 soldats

Mais seuls 50 000 et 60 000 hommes des deux camps respectifs sont réellement engagés.

Le 14 août 1812, après en avoir chassé deux régiments de cosaques, Emmanuel de Grouchy entre à Liady avec la cavalerie de Nansouty.

Pendant ce temps, Joachim Murat et Michel Ney sont à Krasnoi.

Le 15 août 1812, la Garde impériale, le 1er et le 4e corps, arrive à Liady, tandis que le 3e corps repousse la division de Newerowski, forte de 6 000 hommes, 1 200 chevaux et 10 canons, qui bat en retraite vers Smolensk.

Les Russes qui perdent 2 000 hommes, 8 canons et leurs caissons, sont poursuivis jusque Korytnia où Napoléon Ier établi son quartier général.

Michel Ney est à Lubna

La bataille commence le 16 août 1812 par un premier test sur 2 des faubourgs.

Les Russes ne réagissent pas comme prévu face à cette provocation, et restent dans la ville.

Napoléon Ier commande l'assaut général avec 3 corps de la Grande Armée, soutenus par 200 pièces d'artillerie.

Cela réussit pendant un certain temps, mais quand les Français atteignent les murs de ville, ils n'ont aucun moyen pour les franchir.

Ils essaient vainement de s'élever sur les épaules des uns et des autres, exposés au feu de l'artillerie russe.

Au soir du 16 août 1812, ils n'ont fait aucun progrès.

Vers 14h le 17 août 1812, voyant que les Russes ne sont pas décidés à sortir, Napoléon Ier ordonne à Poniatowski de faire mouvement pour couper les communications entre la ville et la rive droite du fleuve, tandis qu'une division du général Bruyères s'empare du plateau devant les faubourgs de Sloboda-Raczenka.

60 pièces d'artillerie y sont installées.

Leurs tirs de mitraille obligent les Russes de la rive droite à évacuer leurs positions.

Louis Nicolas Davout attaque ensuite les faubourgs qui tombent vers 17h.

De son côté, Michel Ney attaque les positions ennemies situées devant la ville.

Des tirs d'artillerie chassent les occupants des tours.

Par la rive droite, la ville reçoit le renfort de 2 divisions et deux régiments d'infanterie de la garde.

L'intense bombardement d'artillerie provoque de nombreux incendies, et la majeure partie de la ville brûle à la tombée de la nuit.

Deux compagnies de mineurs s'attaquent aux remparts.

Dans la nuit, sacrifiant une petite garnison, Barclay abandonne la ville par la rive droite.

Le général Korff commandant l'arrière-garde met le feu à différents endroits de la ville et brûle le dernier pont derrière lui.

Vers l'aube du 18 août 1812, des brèches sont ouvertes dans les murs.

La Grande Armée pénètre dans la ville, sans grande résistance.

En quelques heures, le gros des troupes l'investit.

Barclay maintient des forces de l'autre côté du fleuve empêchant une traversée avant la nuit du 18 août 1812.

La ville de Smolensk est presque totalement détruite.

Les Russes comptent :

Côté français, les pertes sont de :

La bataille de Smolensk est une victoire pour Napoléon Ier qui a pris la ville, et a subi moins de pertes que ses ennemis.

Mais la chaîne d'approvisionnement française est défaillante et ils manquent de nourriture.

Smolensk eût été une source utile d'approvisionnement si elle avait été prise intacte.

Jean-Andoche Junot est blâmé pour avoir permis à l'armée russe de faire retraite après cette bataille.


La Grande Armée en action sur le plateau de la Moskova Napoléon Ier et ses généraux à la bataille de la Moskowa

Bataille de la Moskova

Mort d'Auguste Caulincourt

Le 4 septembre 1812, les éclaireurs de Joachim Murat repèrent les positions ennemies sur le plateau de Borodino sur la rive droite de la Kolotscha (affluent de la Moskova ou Moskowa).

Les russes, emmenés par Mikhaïl Illarionovitch Golenichtchev-Koutouzov vont dresser un certain nombre de redoutes, flèches et tranchées en tout genre pour barrer la route de Moscou La Sainte aux français.

La supériorité en nombre et en matériel confère aux russes une certaine confiance :

Louis Nicolas Davout propose à Napoléon Ier d'effectuer une marche de nuit à travers la forêt d'Outitza pour tomber sur les arrières ennemis, mais ce dernier refuse, pendant qu'il a juste assez de monde pour effectuer une manœuvre classique.

Il prévoit l'attaque de Michel Ney et de Jean-Andoche Junot sur les flèches de la Kolotscha, soit 80 000 hommes sur un front de trois kilomètres.

Joseph Poniatowski et ses fiers lanciers polonais devront contourner Kutusov pour l'enfermer au maximum, et il reviendra à Louis Nicolas Davout d'écraser le tout quand le moment sera venu.

Jean-Andoche Junot commande le 8e corps avec compétence.

Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac commande le 4e régiment de ligne à la bataille de la Moskowa.

Mais, en plus des formidables défenses russes, les corps d'Ostermann, de Platov, d'Udarov, de Rajevski, de Doktorov et de Pahlen sont là pour mener la vie dure à la Grande Armée...

Les premiers affrontements commencent à partir du 5 septembre 1812.

Les français du 61ème régiment d'infanterie du général Compans enlèvent, avec beaucoup de difficultés, la redoute de Schwardino.

Deux jours plus tard, le 7 septembre 1812, dans le courant de la nuit, les premiers coups de canons réveillent les deux armées.

A 6 heures du matin, le véritable affrontement s'engage.

À gauche, les Italiens d'Eugène de Beauharnais enlèvent Borodino, mais ne peuvent maintenir la position très longtemps.

À Borodino, Pierre de Bagration subit l'essentiel de l'attaque française, sur la gauche de son armée.

André Burthe d'Annelet est blessé lors de cette bataille.

Pierre de Bagration résiste vaillamment mais reçoit une blessure mortelle en fin de journée.

Louis Nicolas Davout se rend maître de la redoute de Semenovskoïe, mais doit lui-aussi battre en retraite après la contre-attaque russe.

Joachim Murat se présente en soutien avec deux régiments de cuirassiers et repousse l'offensive de la Garde Impériale Russe, déblaie le terrain et ouvre la voie aux corps d'armées de Ney et de Louis Nicolas Davout.

À 10 heures, des mêlées d'une violence inouïe s'engagent sur la Grande Redoute.

La victoire reste aux français, tandis que les artilleries de chaque camp noient le plateau de la Moskova d'un déluge de feu.

Le front russe risque de craquer, et Pierre de Bagration, avec l'approbation de Barclay de Tolly, demande des renforts urgents à Kutusov.

Kutusov se présente sur le champ de bataille, à l'abri des tirs français.

Cela donne un regain d'optimisme dans l'armée du Tsar.

La Grande Redoute retombe aux mains des russes.

Ney et Louis Nicolas Davout sont attaqués furieusement par Pierre de Bagration, et battent en retraite.

L'Empereur lance alors ses compagnies de Wurtembourgeois menés par Marchand.

Ceux-ci résistent aux charges successives et bousculent les fantassins russes.

3 heures plus tard, la situation commence à devenir critique pour les russes pourtant bien partis dans la bataille.

Leur résistance s'affaiblit, et ils n'arrivent pas à enfoncer les lignes françaises.

Mais, ils sont toujours en possession de la Grande Redoute, qui se révèle être le point stratégique capitale de l'affrontement.

Ney et Joachim Murat se concerte : une victoire éclatante est à portée de main si Napoléon Ier décide de faire donner la Garde.

Mais il refuse de se séparer de sa dernière réserve.

Il place 300 pièces d'artillerie pour faire tomber la Grande Redoute.

Il charge Auguste Caulincourt, le frère du Grand Écuyer de l'Empire, de renforcer cette offensive.

Celui-ci s'élance avec courage, sabrant lui-même les tirailleurs russes, et enlève finalement la Redoute avant de tomber, mortellement blessé.

Emmanuel de Grouchy se porte alors en renfort, et conforte les nouvelles positions françaises.

Là aussi, il faudrait des troupes fraîches pour exploiter le succès, mais l'Empereur ne veut toujours pas risquer sa dernière réserve.

Cependant les russes ne veulent pas quitter le champ de bataille.

Napoléon décide de les pilonner.

Il prononcera cette phrase célèbre : Puisqu'ils en veulent, dit-il au général d'artillerie Sorbier, donnez-leur en.

Ce n'est pas moins de 400 canons qui vomissent la mort selon le commandant Lachouque sur les pauvres fuyards russes.

A 15 heures, la bataille la plus meurtrière de l'Empire est finie.

La victoire aura été particulièrement difficile...

Le carnage aura duré 14 heures :

48 généraux sont morts pendant cet affrontement :

Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot est laissé pour mort sur le champ de bataille.

Retrouvé parmi les cadavres par son aide de camp, il est envoyé à Berlin pour soigner ses 17 blessures et se rétablir.

Louis François Foucher participe à cette bataille.

La conduitede Jacques Louis César Alexandre Randon lors de cette bataille lui a vaut le grade de Sous-lieutenant.

Napoléon Ier résume ainsi la Moskova : Jamais je ne vis briller dans mon armée autant de mérite.

La route de Moscou, située à 125 km, est ouverte.



Pierre Michel Nempde-Dupoyet Colonel

Pierre Michel Nempde-Dupoyet est nommé Colonel le 8 octobre 1812.


Napoléon Ier en retraite – par Adolf Northern Napoléon traversant la Bérézina - par Janvier Suchodolski – 1866- Musée national de Poznan Traversée de la Bérézina

Bataille de la Bérézina

La retraite de Napoléon Ier se fait dans de mauvaises conditions.

L'hiver n'est pas précoce mais est très rigoureux.

Les températures atteignent -30 au thermomètre de Réaumur.

La Grande Armée est :

Les armées russes comptent sur cet obstacle naturel pour bloquer l'armée de Napoléon Ier.

Napoléon Ier décide d'organiser une manœuvre de diversion pour permettre le franchissement de la Bérézina 15 km en amont, face au village de Stoudienka, où le général Corbineau a identifié un passage possible.

Le succès de l'opération passe par la très rapide construction de deux ponts à Stoudienka.

À cet endroit, la largeur de la rivière n'est que de 20 m et sa profondeur est de l'ordre de 2 m.

Les 26, 27, 28 novembre 1812, les pontonniers néerlandais du général Éblé réalisent et entretiennent ces deux ouvrages.

Le fait que les soldats se jettent dans l'eau glacée pour construire les ponts prouve que la Bérézina n'est pas gelée.

La Grande Armée commence à franchir la Bérézina le 26 novembre 1812, dès 13 heures, malgré l'opposition des 3 armées russes.

La division de Charles Antoine Louis Alexis Morand franchit la Bérézina en ordre, à la stupéfaction générale, au son des fifres et des tambours les 27 et 28 novembre 1812.

Dans la nuit, Tchitchagov se rend compte de son erreur mais ne peut intervenir immédiatement.

Tchitchagov, Louis Adolphe Pierre de Sayn-Wittgenstein-Ludwigsbourg et l'avant-garde de Mikhaïl Illarionovitch Golenichtchev-Koutouzov prennent l'offensive le 28 novembre 1812 vers 8 heures du matin.

Claude-Victor Perrin, à la tête du neuvième corps de la Grande Armée, avec 10 000 hommes, défend toute la journée sur la rive est de la Bérézina les hauteurs de Stoudienka face à l'armée de Louis Adolphe Pierre de Sayn-Wittgenstein-Ludwigsbourg, dont les effectifs se renforcent à mesure que le temps passe.

Fournier emmène 800 cavaliers à la charge, à de multiples reprises, pour repousser la cavalerie et l'infanterie russes.

Claude-Victor Perrin permet à la majeure partie des débris de l'armée de passer le fleuve,

Alors que la traversée s'achève, la nuit interrompt les combats et Claude-Victor Perrin en profite pour passer à son tour sur la rive droite.

Le 28 novembre 1812, Tchitchagov attaque sur le côté droit.

Là, la bataille se déroule dans une forêt de pins et se poursuit toute la journée.

Les maréchaux Nicolas Charles Marie Oudinot et Michel Ney à la tête de 18 000 vétérans dont 9 000 Polonais commandés par les généraux Joseph Zajonchek, Jean Henri Dombrowski et Charles Kniaziewicz, culbutent l'amiral Tchitchagov qui se replie sur Bolchoi Stakhov et lui font 1 500 prisonniers, ce qui permet à la Grande Armée de passer le fleuve.

Pour que cette armée puisse se replier, le 126e régiment d'infanterie de ligne se sacrifie volontairement pour permettre aux éléments qui n'ont pas encore traversé de le faire, il n'y aura que quelques survivants.

Les formations combattantes, l'état-major et l'artillerie de la Grande Armée ont franchi la Bérézina.

Plus tard, de nombreux retardataires sont encore sur l'autre rive.

Jean-Baptiste Éblé envoie plusieurs fois dire autour des bivouacs que les ponts vont être détruits dès l'aube du 29 novembre 1812 pour protéger la retraite.

Des voitures sont incendiées pour convaincre les retardataires de l'urgence à traverser, mais la plupart des traînards, épuisés, préférant attendre le jour, restent sourds à ces injonctions.

Après avoir autant que possible reporté l'échéance, les 2 ponts sont incendiés sur l'ordre de Napoléon Ier entre 8 h 30 et 9 heures.

La rive gauche de la Bérézina offre alors le spectacle tragique d'hommes, de femmes et d'enfants se précipitant à travers les flammes des ponts ou tentant de traverser la rivière à la nage.

Parmi les 400 hommes qui ont construit les ponts, seuls :

survivront à la bataille.

Les cosaques russes, trouvant le passage libéré après le départ de Claude-Victor Perrin, arrivent à 9 h 30.

Jacques Louis César Alexandre Randon participe à la retraite de Russie

Ils s'emparent du matériel abandonné par la Grande Armée et font de nombreux prisonniers, en tout environ 10 000 prisonniers.

Même si la Grande Armée évite l'anéantissement, elle ne comporte plus de quelques milliers de soldats en état de combattre, surtout des grenadiers de la Vieille Garde, alors qu'environ 50 000 traînards se replient sur Vilnius.

Napoléon Ier aura perdu beaucoup d'hommes, environ 45 000 morts, lors de cette bataille, ce qui causera en partie sa perte par la suite.

La Bérézina peut être vue selon les sources soit comme une défaite française soit comme une bataille victorieuse menée dans une campagne perdue.

En France, le mot de Bérézina est devenu dans le langage courant synonyme de désastre.

Pour les Russes, la perspective est autre : la campagne de 1812 marque avant tout pour eux une victoire et un sursaut national.

Le 29 décembre 1812, les débris de la division de Charles Antoine Louis Alexis Morand se regroupent à Thorn.



Bataille de Lutzen ou de Grossgorschen

Prise de Leipzig

Après le combat de Weissenfels, Napoléon Ier décide de progresser vers Leipzig afin de passer l'Elster et rejoindre le corps d'Eugène de Beauharnais au nord de la ville.

Les Coalisés veulent interdire ce mouvement et surprendre Napoléon Ier dans la plaine de Lützen où leur cavalerie, supérieure en nombre, pourra se développer.

Le 2 mai 1813, pour garder ses flancs, Napoléon Ier envoie Michel Ney protéger la route au sud de Lützen et tenir les villages de Großgörschen, Kleingörschen, Rahna et Kaja.

Le reste de l'armée est en colonne entre Weissenfels et Leipzig.

En tête, le corps de Lauriston attaque les troupes du général Kleist qui tiennent le village de Lindenau, à l'entrée de Leipzig.

À midi, Louis Adolphe Pierre de Sayn-Wittgenstein-Ludwigsbourg, venant de Pegau, attaque le centre français en direction de la ville de Lützen.

Pour passer, il faut s'emparer des 4 villages.

Gebhard Leberecht von Blücher attaque en tête, mais se heurte à la division Joseph Souham.

Celle-ci se replie sur la deuxième ligne défensive établie par Michel Ney, laissant les villages aux Prussiens.

Wintzingerode attaque la gauche française à Starsiedel, mais est arrêté par la division Gérard.

Napoléon Ier, surpris par l'attaque d'un ennemi qu'il croyait être à Leipzig, rappelle alors tous ses corps pour repousser l'assaut des Coalisés.

Il se rend auprès de Michel Ney.

L'Empereur dispose les renforts au fur et à mesure qu'ils arrivent.

La ligne française résiste aux assauts des Coalisés.

À 18 heures, Gebhard Leberecht von Blücher tente une dernière percée.

À la tête de la Garde royale prussienne, il lance un nouvel assaut et prend Kleingörschen, Eisdorf et Kaja.

Wintzingerode menace Starsiedel.

Michel Ney envoie la division Gérard qui contre-attaque, reprend les villages de Kleingörschen, Rahna et Kaja, et poursuit la division de la Garde royale prussienne.

Seul Großgörschen reste aux mains des Coalisés.

La Garde Impériale s'installe en avant de Starsiedel.

Antoine Drouot dispose l'artillerie de la Garde sur le flanc des troupes de Louis Adolphe Pierre de Sayn-Wittgenstein-Ludwigsbourg.

Attaquées sur les flancs, les forces coalisées se replient.

Napoléon Ier ordonne une attaque générale pour poursuivre les Coalisés, mais la nuit vient mettre un terme à la manœuvre.

Jacques Louis César Alexandre Randon est blessé 2 fois à Lützen,

L'absence de cavalerie empêche Napoléon Ier d'obtenir un succès complet.

Les pertes alliées s'élèvent à environ 20 000 hommes, celles des Français à 18 000.

Charles Antoine Louis Alexis Morand participe à cette bataille.

La division Jean Gabriel Marchand est engagée lors de cette bataille de Lützen.

Jean Baptiste Cacault est blessé lors de cette bataille.

Alexandre Gaulthier de Rigny, attaché à l'état-major de Louis Alexandre Berthier, reçoit une grave blessure à la tête et est fait prisonnier.

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld participe à cette bataille.

Le lendemain, Leipzig est occupée.

Gerhard Johann David von Scharnhorst, l'âme de la rébellion antinapoléonienne en terre allemande, est blessé par balle au genou lors de la bataille.

La bataille est initialement perçue en Russie comme une victoire de la coalition :


Pierre Michel Nempde-Dupoyet

Pierre Michel Nempde-Dupoyet Général de brigade

Siège de Glogau

Pierre Michel Nempde-Dupoyet est promu brigadier général ou Général de brigade le 3 juin 1813,

Guillaume Dode de la Brunerie défend Glogau face aux Russes.

Le 3 juin 1813, Pierre Michel Nempde-Dupoyet commande les ingénieurs dans la défense de la forteresse de Glogau (1813-1814).

Pierre Michel Nempde-Dupoyet est fait prisonnier


Bataille de Kulm - par Alexandre von Kotzebue Engagement des Chevaliers-Gardes lors de la Bataille de Kulm - Lithographie russe

Bataille de Dresde

Bataille de Kulm

Mort d'Henri LXI de Reuss-Schleiz

Pendant la Sixième Coalition, après la victoire française à la bataille de Dresde les 26 et 27 août 1813, Dominique-Joseph Vandamme poursuit les troupes alliées en retraite.

Napoléon Ier ordonne à Laurent de Gouvion-Saint-Cyr et Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont de soutenir Dominique-Joseph Vandamme.

Le 29 août 1813, Dominique-Joseph Vandamme commande 32 000 à 34 000 hommes et 84 canons.

Michel Barclay de Tolly commande 54 000 hommes des forces coalisées d'Autriche, Prusse et Russie, sous les ordres du général Barclay de Tolly.

Alexandre Ivanovitch Ostermann-Tolstoï commande 13 000 à 14 000 soldats.

La rencontre a lieu près de la ville de Kulm, actuellement Chlumec, à 8 km d'Ústí nad Labem, en République tchèque.

Les troupes de Dominique-Joseph Vandamme ne percent pas.

Henri LXI de Reuss-Schleiz meurt à Kulm le 29 août 1813 lors de la bataille de Kulm, à la tête de la 2e brigade de la 5e division (général Dufour) du 2e corps de la Grande Armée.

Son corps déposé dans un fourgon est pris par l'ennemi à Kulm, le 30 août 1813.

Le 30 août 1813, Friedrich Kleist von Nollendorf et ses Prussiens attaquent la position de Dominique-Joseph Vandamme sur ses arrières et des renforts austro-russes renforcent la position d'Alexandre Ivanovitch Ostermann-Tolstoï.

Dans le corps de Dominique-Joseph Vandamme, il y avait 2 régiments de lanciers polonais dans la division de Jean Corbineau.

L'un était commandé par le colonel Maximilien Fredro qui défend un défilé et doit se rendre.

Le second sous le commandement du comte Tomasz Lubienski peut se retirer.

Les troupes françaises inexpérimentées doivent battre en retraite.

Les Français comptent :

Les coalisés comptent 11 000 soldats tués ou blessés.

Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac donne de nouvelles preuves de valeur lors de cette bataille.

La brigade qu'il commande est presque entièrement détruite par le feu de l'ennemi.

Alexandre Ier de Russie aurait reproché à Dominique-Joseph Vandamme, prisonnier, sa conduite et ses saccages. Ce dernier aurait répondu au tsar :

Je ne suis ni un brigand ni un pilleur, mais ni l'histoire ni mes hommes ne peuvent me reprocher la mort de mon père,

rappelant ainsi la manière dont le tsar était arrivé sur le trône.


Bataille de Dennewitz avec Jean-Baptiste Jules Bernadotte au milieu - par Alexander Wetterling

Bataille de Dennewitz

Dans le cadre de la guerre de la Sixième Coalition, 58 000 hommes dont la 38e division wurtembergeoise et la 15e division italienne reçoivent l'ordre de Napoléon Ier d'occuper Berlin.

La cavalerie lourde (dragons de Defrance) est une troupe d'élite et l'infanterie de la 12e division de Charles Antoine Louis Alexis Morand est inexpérimentée mais valeureuse.

Elle pousse l'arrière-garde du 4e corps du général Tauenzien.

Le 6 septembre 1813, le 4e corps d'Henri Gatien Bertrand vient de prendre la ville de Dennewitz(à 68 km au sud-sud-ouest de Berlin) et commence à se déployer pour continuer son avance.

Mais le général von Tauenzien décide de résister car sur son aile droite le 3e corps de Friedrich Wilhelm von Bülow apparaît formant un total de 50 000 hommes d'une valeur militaire moyenne.

À 16h l'armée du nord suédoise commandée par Jean-Baptiste Jules Bernadotte arrive.

Michel Ney ordonne la retraite jusqu'à Torgau, sur l'Elbe.

Les Français et leurs alliés sont défaits et perdent 8 000 hommes, 50 canons et 400 chariots de ravitaillement.

Les Prussiens ont 9 000 victimes, les Suédois une trentaine.

À la suite de l'échec de la campagne de Berlin, la Bavière se retire du conflit.


Bataille de Hanau - Antoine Drouot et ses artilleurs chargés par la cavalerie bavaroise - d'après la peinture de Horace Vernet (1789-1863) - gravé par Samuel Jean Joseph Cholet (1786-1874) et Édouard Girardet

Bataille de Hanau

Après la bataille de Leipzig, Napoléon Ier fait retraite en remportant quelques succès.

Cependant, les retardataires désorganisent de plus en plus la Grande Armée.

43 000 Bavarois et Autrichiens commandés par Karl Philipp von Wrede avancent en Franconie, au nord du Danube.

Ils atteignent Hanau, bloquant l'itinéraire de Napoléon Ier à Francfort.

Croyant que le gros de l'armée française fait route plus au nord pour Coblence, Karl Philipp von Wrede pense faire face à seulement 20 000 hommes protégeant le flanc de l'armée principale.

Le 30 octobre 1813, Karl Philipp von Wrede commence à déployer ses forces pour affronter les Français.

Il place son centre devant la Kinzig et son flanc droit au sud, sur une position isolée, seulement reliée à la force principale par un pont.

Avec l'infanterie de Jacques Joseph Alexandre Macdonald et la cavalerie de Sébastiani, Napoléon Ier n'a que 17 000 hommes à lui opposer.

Des forêts denses à l'est des positions de Karl Philipp von Wrede permettent aux Français de progresser jusqu'au contact des alliés.

Napoléon Ier décide d'attaquer l'aile gauche avec toutes ses troupes disponibles.

Vers midi, Victor et Jacques Joseph Alexandre Macdonald dégagent la forêt devant le centre ennemi.

Le 30 septembre 1813, Antoine Drouot trouve un accès à travers la forêt, sur la gauche des positions de Karl Philipp von Wrede.

Les grenadiers de la vieille garde dégagent le terrain et 3 heures plus tard, 50 canons sont déployés.

Après une charge de la cavalerie bavaroise, foudroyée à bout portant par un tir de mitraille, Antoine Drouot, soutenu par la cavalerie de François Horace Sébastiani, avance ses canons dans la plaine .

Après un bref bombardement d'artillerie, Antoine Drouot réduit au silence les 28 canons de Karl Philipp von Wrede.

Antoine Drouot ouvrant la route à la charge décisive de la cavalerie lourde de la Garde impériale.

La cavalerie française attaque et refoule la cavalerie adverse sur l'aile gauche, avant d'attaquer le centre qui commence à reculer avec de lourdes pertes, sur les berges de la Kinzig.

L'aile droite tente alors de renforcer le centre, mais beaucoup d'hommes périssent noyés en tentant de traverser la rivière sur l'unique pont.

C'est cette charge de cavalerie qui change la face de la bataille.

L'impact de la cavalerie lourde de la Garde impériale est terrible, les grenadiers à cheval de la Garde impériale sous le commandement du général Walther et les Dragons de l'Impératrice enfoncent les Austro-Bavarois.

Le général Louis-Michel Letort de Lorville a son cheval tué sous lui, et le chef d'escadron Claude Testot-Ferry reçoit 22 coups de sabres et de lances et est finalement ramené à l'arrière vivant.

Charles Antoine Louis Alexis Morand se signale lors de cette bataille.

Karl Philipp von Wrede qui pensait n'avoir en face de lui que les miettes de la Grande Armée est plus que déçu.

Cependant, en rassemblant ses troupes, il parvient à former une ligne défensive, du pont de Lamboy à Hanau.

Pendant la nuit, alors que l'Empereur bivouaque dans la forêt au milieu de ses troupes, les alliés abandonnent la ville que les Français occupent le 31 octobre 1813.

Napoléon Ier ne fait aucun effort pour poursuivre Karl Philipp von Wrede.

La route de Francfort est maintenant ouverte, la retraite française se poursuit.

Dans la journée du 31 octobre 1813, Karl Philipp von Wrede tente de reprendre la ville encore occupée par Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont et le général Henri Gatien Bertrand, mais il est de nouveau repoussé et perd à nouveau 1 500 à 2 000 hommes.

Son gendre le prince Œttinguen est tué, lui-même est blessé au bas-ventre et doit laisser le commandement au général autrichien Fresnel.

Karl Philipp von Wrede a perdu 9 000 hommes, Napoléon Ier en perd beaucoup moins.

Mais entre les 28 et 31 octobre 1813, environ 10 000 traînards sont faits prisonniers.

Francfort est atteint le 2 novembre 1813 par les Français, alors à seulement 35 kilomètres de leur base arrière de Mayence.


Bataille de Montmirail

Bataille de Montmirail

Le moral des troupes françaises est au plus bas. Plus de 700 000 coalisés envahissent la France.

Le 11 février 1814 vers 8 heures, les deux armées, françaises et prussiennes, entrent en contact.

Les français prennent position et tiennent tête aux assauts répétés de l'ennemi. Le prussien Sacken ne se doute pas qu'il a Napoléon Ier en personne devant lui.

À 12 heures, Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier se présente avec la division Michel et les cavaliers de Defrance.

À droite, Michel Ney brise les lignes prussiennes.

A 16 heures, Napoléon Ier ordonne l'attaque sur Montmirail.

Mais la supériorité numérique de l'ennemi est écrasante, et Napoléon Ier est obligé de faire donner l'ensemble de sa vieille Garde. 4 bataillons repoussent à 3 reprises les charges de cavalerie prussiennes.

Le général de cavalerie Guyot emporte la décision, et finit de mettre en déroute le corps d'armée de Sacken, tandis que la Garde place les canons pris aux prussiens en haut des tours du château de Montmirail, et anéantissent les fuyards.

La division Michel, galvanisé par sa récente victoire, repousse héroïquement la contre-attaque d'un autre général ennemi, York.

Pendant ce temps, la Jeune Garde se trouve embourbé à Château-Thierry et ne peut se rendre sur les lieux pour transformer la défaite prussienne en hécatombe...

Selon le commandant Lachouque, la campagne de France est l'épopée d'une poignée de grognards et de conscrits, courant sous la bise aigre de Champagne, pour surprendre et battre deux armées 4 ou 5 fois supérieures en nombre.

Les Marie-Louises se battent avec une telle fougue qu'elle force l'admiration des vieilles moustaches.

Cette bataille et victoire de Montmirail montre l'étendue du talent de Napoléon Ier, et la puissance encore destructrice d'une Grande Armée pourtant décimée et abattue...

Claude-Victor Perrin se distingue une dernière fois en libérant le village de Brienne à la force de la baïonnette.

Les français sont aussi victorieux à Reims, à Arcis-sur-Aube, à Vachaumps, à Mormant, à Champaubert, et 7 jours plus tard à Montereau...

Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane participe à cette campagne.


Retraite après la bataille de Laon - 1814 - Peinture de Meissonier

Retraite après la bataille de Laon

Sur cette toile on voit Napoléon Ier suivi de son état-major :



Mort de Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti Seigneur du Plessis-Belleville, de Silly, de Saint-Pathus, de Noëfort, de Forfry et de La Ramée

Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti, dernier Prince de Conti, meurt à Barcelone le 13 mars 1814.

Il est inhumé dans l'église Saint-Michel de Barcelone.

La maison de Bourbon-Conti s'éteint avec lui.



Retour de Pierre Michel Nempde-Dupoyet en France

Après la chute de l'Empire, Pierre Michel Nempde-Dupoyet rentre en France en mai 1814.



Pierre Michel Nempde-Dupoyet Chevalier de Saint-Louis et Commandeur de la Légion d'honneur

Lors de la première restauration, Louis XVIII, fait Pierre Michel Nempde-Dupoyet Chevalier de Saint-Louis et Commandeur de la Légion d'honneur le 24 octobre 1814.



Léopold-Michel de Bourbon-Siciles Régent

Léopold-Michel de Bourbon-Siciles est régent à Naples du 22 mai au 2 juin 1815.



Pierre Michel Nempde-Dupoyet commande le génie du 3e corps de l'armée du Nord sous Dominique-Joseph-René Vandamme

Pierre Michel Nempde-Dupoyet rejoint Napoléon Ier.

En juin 1815, Pierre Michel Nempde-Dupoyet commande le génie du 3e corps de l'armée du Nord sous Dominique-Joseph-René Vandamme.


Bataille de Waterloo - à 19 heures charge décisive de la cavalerie écossaise, emmenée par Ponsomby

Explosion du Fort Manteux

Bataille de Quatre-Bras

Bataille de Waterloo

La veille de la bataille Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel est invité, comme de nombreux autres protagonistes alliés, au Bal de la Duchesse de Richmond à Bruxelles.

Sa présence y est confirmée par le témoignage de Georgiana, Dowager Lady De Ros, tout comme celle du Duc de Wellington.

Napoléon Ier sait que les Alliés sont près à en finir. Le seul moyen de signer un traité et de faire reconnaître légitimement son titre est de détruire les armées ennemies...

Napoléon Ier est, malgré tout, confiant dans son armée dont la situation est quelque peu déconcertante; aucun des officiers n'est véritablement à sa place :

il faut faire avec ce qu'on a !

Le 15 juin 1815, Napoléon Ier décide de se porter sur Charleroi en Belgique, pour couvrir son flanc gauche menacé par Gebhard Leberecht von Blücher, le général prussien.

Son plan d'attaque est déjà établi dans sa tête : il va avancer sur le front avec trois colonnes de 50 000 hommes chacune.

Le 15 juin 1815, Charles Antoine Louis Alexis Morand passe la frontière franco-belge.

Douze colonnes de cavaleries lourdes ouvrent la voie, mettant en déroute les garnisons d'éclaireurs ennemis.

L'armée française engage des mercenaires pour des actions de sabotage, dont la plus célèbre est l'explosion du Fort Manteux, près de Charleroi, gardé par les prussiens (il y eut 1 500 morts et blessés).

Le 16 juin 1815, dans l'après-midi, la Garde tire les 3 coups de canons indiquant le début de l'offensive.

Napoléon envoie ses hommes enlever les forts prussiens détenus par Bülow.

L'ennemi est timide et évite le combat en attendant le soutien anglais, personnifié par Arthur Wellesley de Wellington.

La route des Quatre-Bras est à présente ouverte aux français, mais la cavalerie de Ney se fait durement accrocher pendant l'affrontement, et le 14ème régiment est totalement détruit.

Dans la soirée, Napoléon Ier lance son attaque générale, mais les français piétinent toujours, contenus par les prussiens et les russes à Wavre, en Belgique...

Napoléon Ier fait donner la Garde impériale et met en déroute les prussiens de Hohenlohe.

Le corps du général Gérard arrive en soutien pour contenir une éventuelle percée des prussiens de Gebhard Leberecht von Blücher.

Tout le problème de la bataille de Waterloo tient en une question : où est Blücher ?

Pierre Michel Nempde-Dupoyet combat à Wavre et à Ligny.

Dans la soirée, la petite victoire de Ligny donne un regain d'optimisme dans l'armée française.

Arthur Wellesley de Wellington arrive enfin sur le champ de bataille, accueilli très chaudement par les français maintenant revigorés. Il laisse 5 000 hommes sur le terrain, mais se replie en bon ordre et se réfugie aux Quatre-Bras, sorte de petit plateau dominant la vallée et le bourg de Waterloo.

Napoléon Ier ordonne à Emmanuel de Grouchy de poursuivre les fuyards. Dès cet instant, les deux armées françaises n'ont plus de communication rapide entre-elles.

Les anglais mettent en place leur attaque, directe au premier abord, mais qui a en réalité pour but de contenir l'offensive française en attendant l'arrivée de Gebhard Leberecht von Blücher et ses troupes.

L'affrontement, extrêmement violent, est mitigée, aucune des deux armées n'emportent la décision.

Certains des officiers français, sentant la position instable en cas de retour des Bourbons, poussent leurs hommes sans crainte de risquer leur vie. Les anglais sont à présent acculés à la défensive.

Arthur Wellesley de Wellington repère sur le site des Quatre-Bras une très vaste propriété paysanne sur le haut d'une colline. Il bat en retraite et s'y installe avec ses hommes.

Napoléon Ier ne sait que faire. Ses officiers le poussent à donner l'assaut sur le plateau, mais lui pense avant tout aux prussiens qui se rapprochent.

Mais où est Grouchy ?

Emmanuel de Grouchy, comble du comble, entend le bruit de la bataille. Son corps d'armée n'a qu'une envie : aller aider les camarades fatigués. Mais Emmanuel de Grouchy refuse car Napoléon Ier lui a ordonnée de ne pas bouger et d'attendre l'arrivée de Gebhard Leberecht von Blücher.

En fait, Blücher laisse croire à Emmanuel de Grouchy qu'il se maintient lui aussi à l'écart.

Finalement, c'est Michel Ney qui prend l'initiative. Il rassemble le maximum de cavaliers, lourds de préférence, et donne l'assaut contre les positions anglaises.

La charge puissante ralentit au fur et à mesure de la montée et les chevaux, épuisés, perdent de leur puissance.

Les français buttent alors contre les défenses d'Arthur Wellesley de Wellington, qui adopte alors la stratégie du carré. Il dispose ses fantassins sur 3 lignes, tirant chacune à son tour d'un feu continu et nourri. Les cavaliers, foudroyés, parviennent néanmoins à déstabiliser les anglais.

Michel Ney mène plus de 10 fois la charge, rassemblant toutes les réserves de cavalerie.

Après une heure d'assauts ininterrompus, les positions anglaises sont enfoncées et Arthur Wellesley de Wellington commence à ordonner la retraite.

Michel Ney demande alors des troupes supplémentaires à Napoléon Ier pour engager la poursuite et obtenir une victoire totale.

Charles Antoine Louis Alexis Morand, sur l'ordre de Napoléon Ier, reprend Plancenoit, avec le général Pelet

Gebhard Leberecht von Blücher et ses prussiens s'investissent alors dans la bataille.

Michel Ney remplit son devoir, et vient défendre l'Empereur.

Les français sont encerclés par Gebhard Leberecht von Blücher et les restes de l'armée anglaise d'Arthur Wellesley de Wellington.

Il ne reste bientôt plus que la Garde. Napoléon lance ses 9 derniers régiments dans l'affrontement.

Charles Antoine Louis Alexis Morand revient près de l'Empereur et, après l'échec de l'attaque de la Garde impériale, il place les derniers carrés français, dont celui de Pierre Cambronne.

François-Xavier Donzelot combat à Waterloo.

Le chapeau troué de 2 balles, François-Xavier Donzelot prend aux Saxons la ferme de la Haie Sainte à 18 h.

Une heure plus tard, les Prussiens mettent les Français en déroute.

A 20 h 30, accompagné d'un seul soldat, Napoléon Ier l'interpelle François-Xavier Donzelot: Général, c'est tout ce qu'il vous reste ?

Mais hélas, le capitaine du Barrail passe à l'ennemi et informe le colonel Colborne du mouvement français.

Ce dernier tente une dernière manœuvre, enlevant bien sûr tout l'effet de surprise.

Après de longs moments de bravoure et de courage, la Garde recule. C'est la fin de la bataille.

On prendra en considération la fameuse résistance héroïque des derniers carrés ("la Garde meurt, mais ne se rend pas"), mais le soi-disant mot de Cambronne ("M...") avec un peu plus de réserves...

A 21h30, seul un dernier carré résiste encore, refusant de se rendre.

L'étau s'est à présent totalement refermé sur la Grande Armée ce soir du 18 juin de 1815.

Guillaume II des Pays-Bas prend part aux batailles de Quatre-Bras et de Waterloo aux côtés des coalisés.



Pierre Michel Nempde-Dupoyet En non activité

Après la deuxième restauration, Pierre Michel Nempde-Dupoyet est mis en non activité et affecté à la réserve en septembre 1815.

Pierre Michel Nempde-Dupoyet habite le château du Mandinet à Lognes.


Exécution de Michel Ney

Mort de Michel Ney

À la chambre des Pairs, Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul refuse de participer au procès du maréchal Ney.

Aymard-Charles-Marie-Théodore de Nicolaï s'abstient dans le procès du maréchal Ney.

Lors du procès de Michel Ney, Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul recommande l'accusé à la clémence du roi.

Jean Baptiste Louis Philippe de Félix d'Ollières, Catherine-Dominique de Pérignon, François Étienne Christophe Kellermann, Jacques Jean Alexandre Bernard Law, Louis-Mathieu Molé, Claude de Beauharnais et Jean-Louis Tourteau d'Orvilliers votent la mort.

Certains biographes affirment cependant que Louis-Mathieu Molé use ensuite de son influence pour soustraire d'autres victimes à la Terreur blanche.

Jean-Louis Tourteau d'Orvilliers se signale à la Chambre haute par son intolérance royaliste.

Michel Ney meurt place de l'Observatoire à Paris le 7 décembre 1815 fusillé.



Pierre Michel Nempde-Dupoyet Inspecteur général des troupes du génie

Pierre Michel Nempde-Dupoyet membre du comité du génie

Pierre Michel Nempde-Dupoyet est nommé inspecteur général des troupes du génie et membre du comité du Génie en 1816.


Marie-Clémentine de Habsbourg-Lorraine

Mariage de Léopold-Michel de Bourbon-Siciles avec Marie-Clémentine de Habsbourg-Lorraine

Avec une dispense papale, Léopold-Michel de Bourbon-Siciles épouse en 1816 Marie-Clémentine de Habsbourg-Lorraine, sa nièce. Leurs enfants sont :

Les méfaits de la consanguinité sont alors ignorés.



Mariage d'Anne-Louis-Fernand de Rohan-Chabot avec Joséphine-Françoise de Gontaut-Biron

Anne-Louis-Fernand de Rohan-Chabot épouse en 1817 Joséphine-Françoise de Gontaut-Biron de Saint-Blancard (1796-1844), fille de Charles-Michel et de Marie Joséphine Louise, duchesse de Gontaut et gouvernante des Enfants de France. Leur enfant est :


Frédérique-Louise-Charlotte-Wilhelmine de Hohenzollern - avec ses enfants - 1820

Mariage de Nicolas Ier de Russie avec Frédérique-Louise-Charlotte-Wilhelmine de Hohenzollern

Nicolas Ier de Russie épouse au Palais d'Hiver à Saint-Pétersbourg le 13 juillet 1817 Frédérique-Louise-Charlotte-Wilhelmine de Hohenzollern, fille de Frédéric-Guillaume III de Prusse et de Louise de Mecklembourg-Strelitz. Leurs enfants sont :

Frédérique-Louise-Charlotte-Wilhelmine de Hohenzollern prend le nom d'Alexandra Feodorovna ou Fiodorovna.



Mariage de Pierre IV de Portugal avec Marie Léopoldine d'Autriche

Pierre IV de Portugal épouse à Rio de Janeiro le 6 novembre 1817 Marie Léopoldine d'Autriche. Leurs enfants sont :



Mariage d'Hippolyte Michel avec Élisabeth Hore Hatchell

Hippolyte Michel épouse Élisabeth Hore Hatchell. Leurs enfants sont :



Naissance de Michel Heine

Michel Heine naît en 1819.



Mariage de Léopold Ier de Bade avec Sophie de Suède

Léopold Ier de Bade épouse le 25 juillet 1819 Sophie de Suède, sa petite-nièce. Leurs enfants sont :



Retour au Portugal de Jean VI de Portugal

Jean VI de Portugal est de retour au Portugal en 1820.

Pierre IV de Portugal, son fils aîné, reste au Brésil.

Jean VI de Portugal est confrontée aux menées de Charlotte Joachime d'Espagne, son épouse, et de Michel Ier de Portugal, son fils cadet, qui veulent rétablir l'absolutisme.

Les deux comparses vont jusqu'à séquestrer Jean VI de Portugal pour tenter d'obtenir son abdication.



Naissance de Marie-Caroline Auguste de Bourbon-Siciles

Maria Carolina ou Marie-Caroline Auguste de Bourbon-Siciles naît à Vienne le 26 avril 1822, fille de Léopold-Michel de Bourbon-Siciles et de Marie-Clémentine de Habsbourg-Lorraine.



Naissance de Élisabeth Mikhailowna de Russie

Élisabeth Mikhailowna de Russie naît en 1826, fille de Michel Pavlovitch, Grand-duc de Russie, et de Charlotte Wurtemberg.


Marie II de Portugal Isabelle-Marie de Bragance

Mort de Jean VI de Portugal

Pierre IV de Portugal Roi de Portugal et des Algarves

Marie II de Portugal Reine de Portugal et des Algarves

Isabelle-Marie de Bragance Régente du Royaume de Portugal

Jean VI de Portugal prive Michel Ier de Portugal, son fils, de ses droits au trône de Portugal et Charlotte Joachime d'Espagne, son épouse, de ses droits à la Régence.

Le 6 mars 1826, Jean VI de Portugal, malade, nomme une régence présidée par Isabelle-Marie de Bragance sa fille cadette qui devra assurer la régence même après sa mort et jusqu'à ce qu'on trouve un héritier.

Les visites de Jean VI de Portugal au palais de Queluz sont irrégulières.

Jean VI de Portugal meurt dans la chambre royale au palais de Queluz le 10 mars 1826.

Pierre IV de Portugal devient Roi de Portugal et des Algarves.

Pierre IV de Portugal reste au Brésil.

Le 2 mai 1826, Pierre IV de Portugal abdique en faveur de Marie II de Portugal qui devient Reine de Portugal et des Algarves.

Pierre IV de Portugal conserve la régence d'Isabelle-Marie de Bragance.

Les autres membres de la régence sont :

Dans un souci de réconciliation familiale et politique, Marie II de Portugal est fiancée à Michel Ier de Portugal, son oncle, qui est proclamé roi-consort sous le nom de Michel Ier de Portugal.

Le mariage de Michel Ier de Portugal et de Marie II de Portugal sera annulé par la suite

Michel Ier de Portugal prête serment à la Charte constitutionnelle promulguée par Pierre IV de Portugal, mais il la conteste.


Michel Ier de Portugal

Michel Ier de Portugal Roi de Portugal

En 1828, Marie-Isabelle de Portugal renonce à la régence.

Michel Ier de Portugal détrône Marie II de Portugal, sa nièce et fiancée, et se proclame Roi de Portugal.

Il mène une politique conservatrice.

Ses partisans sont appelés les miguelistes.


Salomon-Raphaël de Camondo Esther Fanny Fua

Mariage de Salomon-Raphaël de Camondo avec Esther Fanny Fua

Salomon-Raphaël de Camondo épouse Esther Fanny Fua (à Constantinople 1814-au 61 rue de Monceau Paris VIIIe 3 mars 1880). Leurs enfants sont :



Naissance de Clémence-Louise Michel

Clémence-Louise Michel naît au château de Vroncourt-la-Côte en Haute-Marne le 29 mai 1830, fille vraisemblablement de Laurent Demahis, fils du châtelain, et de Marie-Anne Michel, une servante.

Elle grandit près de Marie-Anne Michel dans la famille des parents de Laurent Demahis, qu'elle appelle ses grands-parents, et où elle semble être heureuse, faisant preuve, très jeune, d'un tempérament altruiste.

Elle reçoit une bonne instruction et une éducation libérale, lisant François-Marie Arouet de Voltaire et Jean-Jacques Rousseau.



Pierre Michel Nempde-Dupoyet Président de la commission d'examen de l'école d'artillerie et d'ingénierie de Metz

Pierre Michel Nempde-Dupoyet est président du jury d'examen de sortie de l'École d'artillerie et du génie de Metz en novembre 1830.


La flotte française devant la tour de Belem

Combat du Tage

Le Portugal refuse de reconnaître la Monarchie de juillet.

Des poursuites judiciaires sont introduites à l'encontre de 2 ressortissants français et sont considérées, à tort ou à raison, comme iniques.

Le gouvernement français prend ce prétexte pour entreprendre à son encontre une expédition militaire dont le véritable but est d'amener Michel Ier de Portugal, le souverain portugais à reconsidérer sa position.

Marie Henri Daniel Gaulthier de Rigny, ministre de la Marine, envoie une flotte commandée par le contre-amiral Albin Roussin avec ordre de forcer le Tage, défendu par des forts et réputé inaccessible et de bombarder Lisbonne.

Les forces françaises sont commandées par le contre-amiral Albin Roussin, secondé par le contre-amiral Gaud-Amable Hugon.

Albin Roussin arbore sa marque sur le Suffren armé de 90 canons.

Gaud-Amable Hugon est sur sur le Trident armé de 74 canons.

Les forces françaises sont composées

Charles Rigault de Genouilly participe à cette expédition.

Les Forces portugaises comportent :

L'estuaire du Tage est en outre battu ;

Le 8 juillet 1831, Albin Roussin adresse un ultimatum aux autorités portugaises qui le laissent sans réponse.

Le 11 juillet 1831, les navires d'Albin Roussin pénètrent dans le Tage.

Ils sont disposés en 2 colonnes.

Un sévère duel d'artillerie les oppose aux forts portugais, qui s'avèrent incapables d'empêcher leur progression.

Ils arrivent devant Lisbonne n'ayant subi que des pertes légères et des avaries insignifiantes et menacent d'ouvrir le feu sur la ville qui n'a aucun moyen de défense.

Michel Ier de Portugal n'a dès lors d'autre choix que de se soumettre aux exigences françaises.

En sus de la satisfaction donnée aux exigences du gouvernement français, Albin Roussin fait saisir tous les bâtiments de guerre et de commerce trouvés dans le port, en dédommagement du coût de l'opération navale.



Pierre Michel Nempde-Dupoyet en Belgique pour organiser le service du génie de l'Armée belge

Le 4 septembre 1831, Pierre Michel Nempde-Dupoyet est envoyé en mission en Belgique pour organiser le service du génie de l'Armée belge.



Mort de Pierre Michel Nempde-Dupoyet

Rappelé en France, Pierre Michel Nempde-Dupoyet est maintenu comme membre du comité des fortifications.

Pierre Michel Nempde-Dupoyet meurt à Paris le 26 février 1833 en tombant accidentellement de la fenêtre du 3e étage de sa maison.



Mariage de Michel Louis Félix Ney avec Marie-Joséphine Souham

Michel Louis Félix Ney épouse en 1833 Marie-Joséphine Souham (1801-1889), fille de Joseph Souham. Leurs enfants sont :



Souhait de reconstruire l'église Saint-Michel de Villemur-sur-Tarn

Fieuzet, curé et doyen de la paroisse, souhaite faire reconstruire l'église Saint-Michel de Villemur-sur-Tarn en 1834.

Il la trouve mal sécurisée.



Exil de Michel Ier de Portugal

Marie II de Portugal à nouveau Reine de Portugal

Mort de Pierre IV de Portugal

Victorieux le 26 mai 1834, Pierre IV de Portugal et Marie II de Portugal condamnent Michel Ier de Portugal et ses futurs descendants à un exil perpétuel.

Michel Ier de Portugal est exilé en Autriche.

Marie II de Portugal reprend le pouvoir, sous la régence de Pierre IV de Portugal, son père.

Marie II de Portugal est déclarée majeure le 12 septembre 1834.

Pierre IV de Portugal meurt le 24 septembre 1834 de la tuberculose. Il est inhumé d'abord à Lisbonne.



Mort de Pierre François Michel

Pierre François Michel meurt à Nantes en 1835.



Mort de Gabriel Augustin Michel

Gabriel Augustin Michel meurt à Paris en 1837.



Tranfert du corps de Louis François Joseph de Bourbon-Conti

Louis-Philippe Ier de France, ayant apprenant que l'église Saint-Michel de Barcelone doit être démolie, ordonne à Ferdinand de Lesseps, Consul de France, de faire procéder à l'exhumation du corps de Louis François Joseph de Bourbon-Conti.

Embarqué sur le Lavoisier, il est transporté à Dreux et ré inhumé le 2 avril 1844 dans la chapelle royale.



Mariage de Charles Joachim Ephrussi avec Henriette Halpherson

Charles Joachim Ephrussi est veuf de Belle Levensohn.

Charles Joachim Ephrussi épouse Henriette Halpherson (à Lemberg 1822 ou 1823-à Vienne 1888). Leurs enfants sont :



Naissance de Michel Ephrussi

Michel Ephrussi naît à Odessa le 10 mai 1845, fils de Charles Joachim Ephrussi et d'Henriette Halpherson.


Louise Marie Thérèse d'Artois et son fils Robert Ier de Parme - 1854 Louise Marie Thérèse d'Artois - par Domenico Scattola - vers. 1850

Mariage de Ferdinand Charles III de Bourbon-Parme avec Louise Marie Thérèse d'Artois

Princesse en exil mais femme de tête, Marie-Thérèse Charlotte de France réussit à marier Louise Marie Thérèse d'Artois.

Ferdinand Charles III de Bourbon-Parme épouse en 1845 Louise Marie Thérèse d'Artois. Leurs enfants sont :



Michel Louis Félix Ney Député du Pas-de-Calais

Michel Louis Félix Ney est élu député du Pas-de-Calais en 1846.


Marie Béatrice de Modène Marie-Béatrice de Modène - vers 1846

Mariage de Jean Ier de Bourbon avec Marie-Béatrice de Modène

Jean Ier de Bourbon (1822-1887), Comte de Montizón, épouse à Modène le 6 février 1847 Marie-Béatrice de Modène, fille de François IV de Modène et de Marie Béatrice de Sardaigne. Leurs enfants sont :



Naissance de Michel Joseph Maunoury

Michel Joseph Maunoury naît en 1847.



Naissance de Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon

Carlos ou Charles de Bourbon ou Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon naît à Laibach aujourd'hui Ljubliana en Slovénie le 30 mars 1848, fils de Jean de Bourbon et de Marie Béatrice de Modène.



Michel Louis Félix Ney Général

Michel Louis Félix Ney se rallie en 1849 à Napoléon III qui le fait Général.



Mort des Demahis

Correspondance de Clémence-Louise Michel avec Victor Hugo

Les Demahis meurt en 1850.

Clémence-Louise Michel est dotée par eux d'un petit pécule

Marie-Anne Michel, sa mère, et Clémence-Louise Michel doivent quitter la maison de Vroncourt, mise en vente par la veuve et les enfants légitimes de Laurent Demahis.

Clémence-Louise Michel entretient une correspondance de 1850 à 1879 avec Victor Hugo, un des personnages les plus célèbres et les plus respectés de l'époque, et lui adresse quelques poèmes.

Clémence-Louise Michel est entièrement sous le charme.

Victor Hugo la dépeint telle " Judith la sombre Juive " et " Aria la Romaine " dans son poème Viro Major, femmes aux destins exceptionnels et tragiques.

Clémence-Louise Michel s'introduit dans les milieux révolutionnaires et rencontre à cette époque Jules Vallès, Eugène Varlin, Raoul Rigault et Émile François Désiré Eudes.

Clémence-Louise Michel collabore à des journaux d'opposition comme Le Cri du peuple.



Mariage de Michel Halfon avec Rebecca de Camondo

Michel Halfon (vers 1829-1890), banquier, épouse à Constantinople en 1850 Rebecca de Camondo. Leurs enfants sont :



Clémence-Louise Michel Institutrice

À partir de 1851, Clémence-Louise Michel poursuit des études à Chaumont où elle obtient le brevet de capacité permettant d'exercer la profession de sous-maîtresse. On dirait institutrice aujourd'hui.



Mort de Léopold-Michel de Bourbon-Siciles

Léopold-Michel de Bourbon-Siciles meurt en 1851.

Il est inhumé à Santa Chiara de Naples.

Marie-Clémentine de Habsbourg-Lorraine, sa veuve, quitte Naples rejoint Henri Eugène Philippe Louis d'Orléans et Marie-Caroline Auguste de Bourbon-Siciles qui vivent en exil en Angleterre à Twickenham.



Mariage de Michel Ier de Portugal avec Adélaïde de Löwenstein-Wertheim-Rosenberg

Michel Ier de Portugal épouse en 1851 Adélaïde de Löwenstein-Wertheim-Rosenberg (1831-1909). Leurs enfants sont :



Création d'une école libre à Audeloncourt

En septembre 1852, Clémence-Louise Michel crée une école libre à Audeloncourt où elle enseigne durant une année avant de se rendre à Paris.


Naissance Michel de Bragance à Kleinheubach

Naissance de Michel de Bragance

Miguel en portugais ou Michel de Bragance naît à Kleinheubach près de Miltenberg en Bavière le 13 septembre 1853, fils de Michel Ier du Portugal et d'Adélaïde de Löwenstein-Wertheim-Rosenberg.



Création d'une école libre à Clefmont

Fin 1854, Clémence-Louise Michel ouvre une école à Clefmont et n'enseigne, là aussi, que durant une année.



Mort de Michel Louis Félix Ney 2ème duc d'Elchingen

Participant à l'armée d'Orient, Michel Louis Félix Ney meurt le 14 juillet 1854 du choléra.


Bataille d'Inkerman - par David Rowlands

Bataille d'Inkerman

Mort de Cathcart

Mort de Frédéric Henri Le Normand de Lourmel

Mort d'Edmond Jean Filhol de Camas

Les Russes souhaitent toujours briser le siège de Sébastopol.

Débouchant d'Inkerman, l'objectif russe est une hauteur dominant le camp britannique.

Le 4 novembre 1854, les Russes reçoivent un renfort de 30 000 hommes commandés par le général Peter Andreïevich Dannenberg et les grands-ducs Michel et Alexandre.

Les Russes savent que l'armée alliée est divisée en 2 grands corps :

La droite des Anglais est dominée par une hauteur accessible du côté d'Inkerman et des marais de la Tchernaïa.

L'état-major anglais commet la faute de ne pas fortifier convenablement cette hauteur.

Ils n'élèvent qu'une petite redoute pour seulement 2 canons, d'un relief insuffisant pour se mettre à l'abri de l'escalade.

À la suite de cette hauteur, auprès de Balaklava, s'étend une ligne de monticules d'un escarpement inaccessible, où campaient les 2 divisions françaises du corps d'observation.

Sur toute cette ligne, il n'y a d'accessible que la hauteur d'Inkerman.

C'est donc ce point que les généraux Alexandre Menchikov et Dannenberg décide d'enlever, à l'aide de forces 5 fois plus nombreuse que le petit nombre de soldats anglais chargés de le défendre.

Une fois maîtres de cette hauteur, les Russes pourront y placer une nombreuse artillerie, qui foudroiera le camp anglais placé en contrebas, pendant que des colonnes d'infanterie descendront sur ce même camp. Les communications de l'armée assiégeante avec Balaklava seront coupées. Ces colonnes opéreront leur jonction avec le reste de l'armée russe entre cette ligne et celle des tranchées.

En même temps, la garnison de Sébastopol fera une sortie, et placera ainsi l'armée de siège entre deux feux.

Si cette manœuvre réussit, l'armée alliée sera forcée d'abandonner ses travaux de siège et de faire retraite, au travers de l'armée ennemie, pour regagner les deux ports de dépôt, Balaklava et la baie de Kamiesch.

Les deux armées alliées se trouveront acculée à la mer n'ayant d'autre moyen de salut qu'un embarquement précipité.

Les généraux russes choisissent la matinée du 5 novembre 1854 pour livrer la bataille.

Il a plu toute la nuit. Un brouillard épais couronne les hauteurs et couvre la vallée d'Inkerman.

À l'aube, à la faveur de l'obscurité, et profitant du brouillard, un puissant corps d'armée russe de 40 000 à 45 000 hommes avec une nombreuse artillerie s'avance silencieusement sur la droite des Anglais, et gravit la colline défendue par 8 000 Britanniques.

Les postes avancés de la 2e division anglaise sont surpris dans leur sommeil, se replient en toute hâte, en donnant l'alarme.

Bientôt toutes les hauteurs sont envahies par les soldats russes qui avancent en force.

Leurs grandes capotes grises les rendent presque invisible au milieu du brouillard, même à quelques pas de distance.

Tous les postes avancés des Anglais sont repoussés, et la redoute qui couvre leur droite est emportée.

Les Russes la garnissent d'artillerie, et commencent à tirer sur le camp des Anglais.

Pendant que l'attaque russe commence du côté de la redoute, l'infanterie, la cavalerie et l'artillerie russe intervient dans la vallée de Balaklava, afin d'attirer l'attention des Français, campés sur les hauteurs qui la dominent, et de les empêcher de se porter au secours des anglais.

Mais le général Pierre Joseph François Bosquet, qui commande le corps d'observation français, comprend que c'est une fausse attaque.

La division anglaise de Cambridge subit d'énormes pertes en perdant et en reprenant 2 ou 3 fois la redoute enlevée par les Russes. Le général britannique Cathcart est tué.

Les divisions anglaises de Cambridge et Cathcart, ayant conservé leur ordre de bataille sous un feu soutenu, ne peuvent cependant prolonger la lutte beaucoup plus longtemps.

Vers 10 heures, un premier corps français, de 3 000 hommes :

avec 40 pièces de canon en première ligne, vient à leur rescousse, attaquant les Russes de flanc.

Avant que l'ennemi ait le temps de se réagir, un bataillon de zouaves et un bataillon de tirailleurs algériens s'élancent dans la masse russe.

Au même moment, vers 10 heures une troupe de 8 000 Russes tente d'attaquer les premières lignes françaises mais est repoussée par les défenseurs français des 39e et 19e de ligne, la légion étrangère et le 20e léger.

Pendant 3 heures, les combats font rage : la hauteur est reconquise plusieurs fois par chaque camp.

Passé midi, la brigade Monet et la cavalerie Morris, restée en réserve, arrive sur la hauteur d'Inkerman et achève la déroute russe.

Les Russes ont environ 15 000 hommes morts ou blessés, contre 2 600 Britanniques et 900 Français.

Frédéric Henri Le Normand de Lourmel (1811-1854), général de brigade, meurt lors de cette bataille.

Le colonel Edmond Jean Filhol de Camas (1807-1854) est tué lors de cette bataille.

Ernest Courtot de Cissey reçoit le grade de général de brigade après cette bataille.



Création d'une école libre à Millières

Clémence-Louise Michel ouvre une école à Millières en 1855.



Continuation du Siège de Sébastopol

Mort de Michel Bizot

Mort de Pavel Nakhimov

Mort de Charles Ferdinand Édouard Roger

Une fois l'hiver passé, les Alliés sont capables de rétablir leurs routes d'approvisionnement.

Une voie ferrée est utilisée pour amener des vivres de Balaclava jusqu'au front, livrant plus de 500 canons et des munitions.

Claude Théodore Decaen est envoyé devant Sébastopol et devient colonel du 7e de ligne le 21 mars 1855.

À partir du dimanche de Pâques le 8 avril 1855, les Alliés reprennent leurs bombardements des défenses russes.

Le 11 avril 1855, le général Michel Bizot, qui commande le Génie, est touché par une balle russe

Michel Bizot meurt le 15 avril 1855.

Dans la nuit du 2 mai 1855, François Grenier conduit le 2e bataillon du régiment lors d'une attaque menée contre des ouvrages de contre approche montés par les Russes devant Sébastopol.

Le 30 juin 1855, Pavel Nakhimov meurt d'une blessure à la tête infligée par un tireur d'élite allié.

Charles Ferdinand Édouard Roger meurt le 12 juillet 1855, au grade de lieutenant, pendant le siège de Sébastopol.



Naissance de Marie-Thérèse de Bragance

Marie-Thérèse de Bragance naît à Heubach le 24 août 1855, fille de Michel Ier de Portugal (1802-1866)et d'Adélaïde de Löwenstein-Wertheim-Rosenberg (1831-1909).



Clémence-Louise Michel à Paris

En 1856, Clémence-Louise Michel quitte la Haute-Marne pour Paris où elle trouve une place de sous-maîtresse dans le Xe arrondissement, rue du Château-d'Eau, dans la pension de madame Voillier avec laquelle elle entretient des rapports quasi filiaux.

Commence alors pour elle une période d'activité intense.

Pendant les 15 ans qui suivent, Clémence-Louise Michel poursuit régulièrement son activité d'enseignante.

Clémence-Louise Michel y développe une importante activité littéraire, pédagogique et politique et se lie avec plusieurs personnalités révolutionnaires blanquistes de Paris.


Château de Sceaux aujourd'hui

Construction de l'actuel château de Sceaux

Napoléon Mortier de Trévise fait construire, à l'emplacement du château de Colbert, l'actuel château de Sceaux de style Louis XIII en brique et pierre.

Les travaux sont dirigés par l'architecte Joseph-Michel Le Soufaché entre 1856 et 1862, d'après les projets de l'architecte Auguste Théophile Quantinet.

Le parc est soigneusement replanté sur les tracés de Le Nôtre.

Sous le Second Empire, le domaine sera le théâtre de fêtes brillantes.



Naissance de Marie-Josée du Portugal

Maria Josepha ou Marie-Josée du Portugal ou de Bragance naît en 1857, fille de Michel Ier de Portugal et d'Adélaïde de Löwenstein-Wertheim-Rosenberg.



Naissance de Marie-Alice Heine

Marie-Alice Heine naît dans le quartier français au 900 de la rue Royale à La Nouvelle-Orléans en Louisiane le 10 février 1858, fille de Michel Heine et d'Amélie Marie Céleste Miltenberger (1832-1915).

Napoléon III et Eugénie de Montijo sont ses parrains.



Reconstruction de l'église Saint-Michel de Villemur-sur-Tarn

L'église Saint-Michel de Villemur-sur-Tarn est reconstruite par l'architecte Jacques-Jean Esquié.

Le 2 juin 1859, à l'Ascension, l'église Saint-Michel de Villemur-sur-Tarn est bénite par Jean-Marie Mioland l'archevêque de Toulouse

Mais il manque encore voûtes, clocher et ornementation.


Napoléon III à la bataille de Solférino - par Jean-Louis-Ernest Meissonier - Huile sur toile - 1864

Bataille de Solférino

Mort d'Andoche Alfred Michel Junot

Vers 4h30, l'avant-garde du Ier corps d'armée française, commandé par Achille Baraguey d'Hilliers, établit le contact avec les troupes autrichiennes du Ve corps d'armée dirigée par le feld-maréchal Stadion à proximité de Grole sur le territoire de Castiglione delle Stiviere.

Une demi-heure plus tard, le IIe corps d'armée français, commandé par le maréchal Patrice de Mac-Mahon rencontre les divisions austro-hongroises postées au hameau de Ca' Morino sur le territoire de Medole.

Louis-Jules Trochu est divisionnaire.

Les troupes autrichiennes, fortes de 3 corps d'armée positionnés à Solférino, Cavriana et Volta Mantovana, résistent longtemps aux assauts conjugués des Ier et IIe corps français contraignant Napoléon III à engager la garde impériale dans la bataille.

Solférino est arrachée au Ve corps d'armée de Stadion en début d'après-midi et le déploiement français se poursuit pour conquérir Cavriana où il rencontre également une forte résistance du Ier corps d'armée du maréchal autrichien Clam-Gallas.

L'engagement de troupes fraiches vers 15 heures, composées du IIIe corps d'armée français de François Certain de Canrobert permet d'occuper Cavriana peu avant 18 heures.

Louis Charles Auguste Morand se distingue à Solférino.

Andoche Alfred Michel Junot meurt lors de cette bataille.


Auguste Michel Étienne Regnault de Saint-Jean-d'Angély

Auguste Michel Étienne Regnault de Saint-Jean-d'Angély Maréchal de France

Auguste Michel Étienne Regnault de Saint-Jean-d'Angély, Comte Regnault de Saint-Jean-d'Angély, est fait Maréchal de France en 1859 par Napoléon III.



Naissance d'Anastasia Mikhaïlovna de Russie

Anastasia Mikhailovna Romanov-Holstein-Gottorp ou Anastasia Mikhaïlovna de Russie naît à Peterhof le 28 juillet 1860, fille de Michel Nicolaevitch de Russie et de Cécile de Bade.



Naissance de Marie-Anne de Bragance

Maria Ana de Bragança ou Marie-Anne de Bragance naît en 1861, fille de Michel Ier de Portugal et d'Adélaïde de Löwenstein-Wertheim-Rosenberg.



Clémence-Louise Michel Sociétaire de l'Union des poètes

En 1862, Clémence-Louise Michel devient sociétaire de l'Union des poètes.



Réalisation des peintures du chœur de l'église Saint-Michel de Villemur-sur-Tarn

Les peintures du chœur de l'église Saint-Michel de Villemur-sur-Tarn sont réalisées en 1862 par Bernard Bénezet de Toulouse.

L'ancienne abbaye de Grandselve fournit les stalles sculptées.

La nouvelle église Saint-Michel est consacrée le 3 novembre 1863 par l'archevêque de Toulouse Julien-Florian-Félix Desprez.



Naissance de Maria-Antonia de Bragance

Maria-Antonia de Bragance naît en 1862, fille de Michel Ier de Portugal et d'Adélaïde de Löwenstein-Wertheim-Rosenberg.



Fermeture de la prison de l'abbaye du Mont-Saint-Michel

La prison de l'abbaye du Mont-Saint-Michel ferme en 1863.



Création d'un externat au 24 rue Houdon

En 1865, Clémence-Louise Michel ouvre un externat au 24 rue Houdon.



Arrestation au Café de la renaissance

Proches des blanquistes, Tridon, Raoul Rigault, Léonce Levraud, Dacosta, Alfred Verlière, Longuet, Genton, Eugène Protot, Largilière, Landowski et plusieurs de leurs amis politiques se réunissent au Café de la renaissance de la place Saint-Michel pour parler de l'avenir de la France.

Dans les premiers mois de 1866, le commissaire de police Clément qui les surveille depuis longtemps, est prévenu qu'ils ont une réunion.

Clément monte rapidement à l'entresol, où se trouvent ceux qu'il cherche.

La stupeur est grande et quelques individus parviennent à se sauver.

Le reste va passer la nuit à la préfecture.

Ange Gustave Chaudey prend part à leur défense.

Le tribunal les condamne à des peines variant de 3 à 15 quinze mois de prison et fait fermer le café.


Michel de Bragance

Mort de Michel Ier de Portugal

Michel Ier de Portugal meurt en 1866.

Michel de Bragance est reconnu par les miguelistes comme prétendant à la couronne portugaise et roi de jure Michel II.


Alexandre III de Russie et Dagmar de Danemark - leurs enfants - Nicolas II debout à gauche - en 1893

Mariage d'Alexandre III de Russie avec Dagmar de Danemark

Alexandre III épouse le 9 novembre 1866 Dagmar de Danemark. Leurs enfants sont :

Cette union est finalement très heureuse.


Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon Marguerite Marie Thérèse Henriette de Bourbon-Parme et sa famille

Mariage de Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon avec Marguerite Marie Thérèse Henriette de Bourbon-Parme

Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon épouse en la chapelle du château de Frohsdorf en Autriche le 4 février 1867 Marguerite Marie Thérèse Henriette de Bourbon-Parme (1847-1893), fille de Ferdinand Charles III de Bourbon-Parme et de Louise Marie Thérèse d'Artois. Leurs enfants sont :



Création d'un cours rue Oudot

Clémence-Louise Michel ouvre un cours rue Oudot en 1868.

Clémence-Louise Michel y enseigne avec passion, tout en écrivant des poèmes qu'elle adresse à Victor Hugo et qu'elle signe sous le pseudonyme d'Enjolras.

Pour préparer les épreuves du baccalauréat, Clémence-Louise Michel suit les cours d'instruction populaire de la rue Hautefeuille, dirigés par les républicains Jules Favre et Eugène Pelletan, et qui élargissent son horizon politique.

Clémence-Louise Michel aurait probablement aimé vivre de sa plume, si les temps le lui avaient permis.



Révolution espagnole

Exil d'Antoine Marie d'Orléans

Exil de François d'Assise de Bourbon

Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon Prétendant carliste au trône d'Espagne

Le 7 juillet 1868 commence la révolution espagnole du général Juan Prim y Prats.

Parmi les principaux financeurs de cet événement se trouve Antoine Marie d'Orléans, son beau-frère.

Le nouveau gouvernement de Gonzalez Bravo demande à Antoine Marie d'Orléans et à sa famille de quitter l'Espagne.

Le 16 juillet 1868, Antoine Marie d'Orléans s'exécute et s'installe pour un an au Portugal.

Le 30 septembre 1868, Isabelle II d'Espagne est renversée.

Isabelle II d'Espagne rejoint Marie-Christine Ferdinande de Bourbon-Siciles, sa mère, à Paris.

François d'Assise de Bourbon est contraint à l'exil.

Il prend le titre de courtoisie de Comte de Moratalla.

Ferdinand Philippe Marie d'Orléans est obligé à démissionner de l'armée espagnole.

Le nouveau gouvernement espagnol songe à Ferdinand Philippe Marie d'Orléans pour succéder à la souveraine.

Par loyauté envers Isabelle II d'Espagne mais aussi pour ne pas contrarier les ambitions d'Antoine Marie d'Orléans, son oncle, Ferdinand Philippe Marie d'Orléans décline la proposition.

Louis Ier de Portugal se voit proposer la couronne d'Espagne mais il la refuse.

Alphonse XII d'Espagne est encore un enfant. À Paris, sa première école est le collège Stanislas.

La période de 1868 à 1874 est connue sous le nom de Sexenio Democrático, les six années démocratiques.

La cause royale y est représentée au Parlement par Antonio Cánovas del Castillo.

Jean de Bourbon abdique en faveur de Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon, son fils, qui prend le nom de Don Carlos ou Charles VII d'Espagne.



Publication du manifeste de Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon

En 1869, Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon, le prétendant carliste au trône d'Espagne, publie un manifeste dans lequel il expose ses idées, parmi lesquelles :

Dans son entourage, on retrouve des politiciens de droite derechistas, appelés les catholiques.



Clémence-Louise Michel Secrétaire de la Société démocratique de moralisation

En 1869, Clémence-Louise Michel est Secrétaire de la Société démocratique de moralisation, ayant pour but d'aider les ouvrières.

À cette époque, Clémence-Louise Michel est blanquiste, c'est-à-dire adepte du mouvement révolutionnaire et républicain socialiste fondé par Auguste Blanqui.



Mort d'Auguste Michel Étienne Regnault de Saint-Jean-d'Angély

Auguste Michel Étienne Regnault de Saint-Jean-d'Angély meurt en 1870.



Bataille de Frœschwiller-Wœrth

Charges de Reichshoffen

Mort de Charles-Robert de Vogüé

François Achille Bazaine Commandant en chef des armées françaises

Patrice de Mac-Mahon se replie dans la région des villages de Woerth, Froeschwiller et Reichshoffen, où il est résolu à venger son premier échec.

Le 6 août 1870 lors de la Bataille de Frœschwiller-Wœrth la IIIe armée allemande du Kronprinz Frédéric III de Prusse tourne sur leur droite, près de Morsbronn, les troupes françaises de Patrice de Mac-Mahon et les menace d'encerclement.

Patrice de Mac-Mahon sacrifie sa cavalerie pour dégager un axe de retraite vers Metz et Verdun.

Les cuirassiers du général Michel et les lanciers chargent pour enrayer l'éventuel encerclement.

Ils vont jusqu'à s'engager dans la grand-rue de Morsbronn où ils sont littéralement exterminés par les Prussiens embusqués dans les maisons.

Patrice de Mac-Mahon se décide alors à la retraite.

Pour couvrir son armée, plus au nord, il envoie les cuirassiers du général Bonnemain sur Woerth.

Les cuirassiers sont aussi décimés au milieu des champs de houblon.

Ces 2 charges inutiles, menées sur des terrains peu propices aux cavaliers, ne retarde même pas l'avance prussienne.

Les troupes françaises de Patrice de Mac-Mahon sont mise en déroute.

Charles-Robert de Vogüé meurt lors de cette bataille, d'une balle en plein front.

Enterré dans une fosse commune, Léonce-Louis-Melchior de Vogüé, son père, devra faire des recherches pour retrouver son corps et lui donner une sépulture individuelle.

Louis Charles Auguste Morand se distingue brillamment le 6 aout 1870 à Froeschwiller.

Au lendemain de cette bataille, François Achille Bazaine est substitué à Patrice de Mac-Mahon comme commandant en chef des armées françaises.

Napoléon III, malade et discuté, rejoint Châlons-sur-Marne et abandonne le commandement à François Achille Bazaine le 12 août 1870.

Il lui ordonne au préalable de s'occuper du repli de l'armée française sur Châlons.

Mais François Achille Bazaine n'est pas de l'avis de Napoléon III.

Il souhaite en effet livrer bataille rapidement, car il a confiance en la puissance de la place de Metz et omet l'incapacité de celle-ci à tenir un siège.

Il ne met donc aucun empressement à exécuter l'ordre reçu et emprunte lentement la route de Verdun.



Arrestation Émile Eudes et Gabriel Marie Brideau

Gabriel Marie Brideau est un graveur, journaliste et révolutionnaire blanquiste français.

Le 14 août 1870, Gabriel Marie Brideau se trouve parmi les audacieux indignés par un régime néfaste et qu'une guerre folle et malheureuse.

Accompagné de quelques amis héroïques, Gabriel Marie Brideau se jette sur la caserne des pompiers de la Villette dans l'espoir de commencer un mouvement qui s'étendrait.

Émile Eudes et Gabriel Marie Brideau sont arrêtés et traduit en conseil de guerre.

Reconnu par plusieurs témoins, qui ne pouvent cependant pas préciser le rôle qu'il a joué, Gabriel Marie Brideau est, disaent-ils, dans la bande.

Gabriel Marie Brideau ne nie pas avoir fait partie de la bande, ami d'Émile Eudes, ayant joué le même rôle que lui.

Il proteste contre le meurtre du sergent de ville, en disant qu'il a voulu renverser le gouvernement pour chasser les Prussiens.

Les témoins à décharge arrachent les larmes de ceux qui les entendent.

Clémence-Louise Michel manifeste contre leur arrestation.

Défendu par Louis Gatineau, avocat républicain, ce dernier sait prolonger sa défense assez tard, après minuit, pour éloigner d'un jour l'exécution du jour prévu.

Ils sont tous deux condamnés à mort le 29 aout 1870.

le 5 septembre 1870, les manifestants le libèrent de prison.


Marie Ferré (1853-1882), Louise Michel (1830-1905) et Paule Mink (1839-1901)

Liaison de Théophile Ferré avec Clémence-Louise Michel

En septembre 1870, après la chute du Second Empire, Clémence-Louise Michel participe au Comité de vigilance des citoyennes du XVIIIe arrondissement de Paris dont elle est élue présidente.

Clémence-Louise Michel y rencontre Théophile Ferré, frère de Marie Ferré, dont elle tombe passionnément amoureuse.



Création de Clubs

La population se retrouve dans de nombreux lieux pour y discuter de la situation, proposer des solutions, voire faire pression sur les élus ou aider l'administration communale.

Ces réunions permettent à des orateurs réguliers ou occasionnels de faire entendre les aspirations de la population et de débattre de la mise sur pied d'un nouvel ordre social favorable aux classes populaires, comme au Club de la Révolution, animé par Clémence-Louise Michel.

De nombreux clubs sont créés dans les quartiers centraux (Ier, IIe, IIe, IVe, Ve et VIe arrondissements).

Les quartiers aisés de l'ouest parisien (VIIe, VIIIe et XVIe) n'en comptent aucun.

Les clubs se fédèrent le 7 mai 1871 afin d'avoir des contacts plus efficaces avec le Conseil de la Commune.


Jaroslaw Dombrowski

Entrée des troupes versaillaises dans Paris

Le dimanche 21 mai 1871 après-midi, les troupes versaillaises du général Douay pilonnent et assiègent le saillant que forme le rempart du Point-du-Jour.

Jules Ducatel, piqueur des Ponts-et-Chaussées de Paris, monte sur le bastion 64, entre la porte d'Auteuil barricadée et la porte de Saint-Cloud, pour avertir les troupes régulières que ce point n'est plus gardé et que la voie est libre.

Les Versaillais occupent les fortifications d'où ils échangent quelques coups de feu, puis le terrain jusqu'à la ligne de chemin de fer de petite ceinture.

Le Conseil de la Commune, qui est en train de juger Gustave Paul Cluseret, n'envoie aucun renfort, malgré la demande qu'a formulée Jaroslaw Dombrowski qui commande le secteur.

Selon Émile Zola, alors chroniqueur parlementaire, des groupes se forment sur les grandes voies et une partie de la population salue les libérateurs, notamment sur les grands boulevards où de nombreux parisiens hostiles à la Commune laissent éclater leur joie.

Le Comité de salut public dépêche un observateur qui est fait prisonnier par les Versaillais, qui occupent Auteuil et Passy.

Ils fouillent systématiquement les maisons, procèdent sur dénonciation à des arrestations et commencent à fusiller les Gardes nationaux du secteur conduits au cimetière de Longchamp, à la lisière du bois de Boulogne dominant l'hippodrome.

Femmes, enfants, malades, vieillards sont assassinés dans les hôpitaux.

Au même moment se déroule la dernière réunion du Conseil de la Commune.

En fin de soirée, un concert a lieu au Louvre au bénéfice des veuves et orphelins.

C'est le début de la Semaine sanglante.

Le n 8 du Père Duchêne illustré paraît.

Au matin du lundi 22 mai 1871, les Versaillais occupent les 15e et 16e arrondissements, les portes d'Auteuil, de Passy, de Sèvres et de Versailles.

Ils installent de l'artillerie sur la colline de Chaillot et à l'Étoile.

Le reste de Paris apprend enfin la nouvelle par une affiche signée de Charles Delescluze, délégué à La Guerre.

Les troupes versaillaises contrôlent :

À la suite de cette proclamation, une grande partie des combattants de la Commune se replie alors dans leur quartier pour le défendre, abandonnant toute lutte coordonnée.

Des barricades sont édifiées :

Des combats ont lieu place de Clichy et aux Batignolles.

Les Allemands autorisent les Versaillais à traverser la zone neutre au nord de Paris, ce qui leur permet de prendre les Batignolles à revers.

En fin de journée les Versaillais occupent

Leur progression est lente, dans ces quartiers qui leur sont acquis, car il semble que les officiers freinent leurs soldats pour faire monter la tension et pour procéder à des exécutions sommaires, en particulier dans la caserne de la rue de Babylone.


Arrestation de Clémence-Louise Michel - par Jules Girardet

Arrestation de Clémence-Louise Michel

Sur la barricade de Clignancourt, en mai 1871, Clémence-Louise Michel participe au combat de rue dans lequel elle tire ses derniers coups de feu.

Clémence-Louise Michel se rend pour faire libérer Marie-Anne Michel, sa mère, et est arrêtée à sa place le 24 mai 1871.



Bataille de la Butte-aux-Cailles

Walery Wroblewski est contraint à la retraite par l'effondrement du front fédéré au Panthéon et sur les forts parisiens du sud.

La défense de la Butte-aux-Cailles repose sur 3 bataillons fédérés : le 175e, le 176e et surtout le 101e.

Ce dernier est considéré comme une des meilleures unités de la Commune de Paris.

Walery Wroblewski a installé plusieurs batteries d'artillerie : une de 8 pièces et 2 de 4.

Il a fait fortifier les boulevards d'Italie, de l'Hôpital et de la Gare.

Son Q-G est situé à la mairie des Gobelins et il dispose de réserves places d'Italie et Jeanne-d'Arc ainsi qu'à Bercy.

Les forces du gouvernement de Versailles disposent du IIe corps d'armée du général Ernest Courtot de Cissey, fort de 23 000 hommes, qui mène l'essentiel de l'attaque.

Il bénéficie aussi du soutien de plusieurs autres corps d'armée qui, par leur progression, obligont Walery Wroblewski à déployer ses réserves pour couvrir ses flancs et non repousser l'assaut principal.

Ernest Courtot de Cissey dispose aussi d'une cinquantaine de canons et mitrailleuses place d'Enfer, au Luxembourg et au bastion 81.

La prise des forts d'Ivry et de Bicêtre lui permette d'en faire installer d'autres.

La bataille de la de la Butte-aux-Cailles commence dans la nuit du 24 au 25 mai 1871 alors que les Versaillais attaquent sur toute la rive gauche.

Quatre assauts versaillais échouent et sont repoussés.

Le 25 mai 1871, la bataille reprend mais les Versaillais sont désormais avantagés par la prise du Panthéon qui découvre la droite de la butte.

Walery Wroblewski est forcé de détacher une partie de ses réserves pour établir des barricades sur la place Jeanne-d'Arc et sur le pont d'Austerlitz.

Pendant ce temps, Ernest Courtot de Cissey fait bombarder la Butte-aux-Cailles mais l'un des dangers principaux pour les Fédérés est la progression de Joseph Vinoy le long de la rue Saint-Antoine vers le pont d'Austerlitz.

Un second problème pour Walery Wroblewski est l'évacuation des forts d'Ivry et de Bicêtre sur lesquels il comptait pour assurer son aile gauche.

En effet, les Versaillais ont occupé les positions abandonnées et établi des batteries qu'ils utilisent contre la Butte-aux-Cailles.

Vers midi, l'attaque générale débute.

Les Versaillais, 6 fois plus nombreux, essaient de suivre le rempart jusqu'à l'avenue d'Italie et la route de Choisy mais ils buttent sur d'imposantes barricades.

En revanche, la défense du boulevard Saint-Marcel, protégé par des incendies mais entrecoupé de nombreux jardins, finit par céder.

Les Versaillais s'emparent alors de la rue des Cordières-Saint-Michel après 3 trois heures de combats.

L'arrivée de la garnison fédérée qui a évacué le fort d'Ivry, environ 600 hommes, ne renverse pas l'issue du combat et de nombreux prisonniers sont fusillés par les Versaillais.

À 15 h, la prison de l'avenue d'Italie est à son tour bombardée tandis que Walery Wroblewski transfère le centre de sa défense place Jeanne-d'Arc.

Les Versaillais effectuent leur jonction à la mairie du XIIIe et ils progressent de nouveau le long des remparts.

Ils font sauter les murs des jardins de l'hôpital de la Salpêtrière pour permettre le passage des troupes.

Ce mouvement accentue la pression sur les arrières fédérés et menace le pont d'Austerlitz laissant envisager la possibilité pour les Versaillais d'encercler toutes les troupes fédérées encore présentes sur la rive gauche.

Walery Wroblewski est alors contraint de battre en retraite vers la rive droite par le pont d'Austerlitz.

La barricade qui y est établie lui permet d'effectuer ce mouvement sans être inquiété par les Versaillais.

Il parvient ainsi à franchir le fleuve avec un millier d'hommes et une partie de son artillerie.

En revanche, de nombreux Fédérés restent en arrière dans leur quartier où plusieurs seront pris et fusillés.

La bataille de la Butte-aux-Cailles permet aux Versaillais de s'emparer de toute la rive gauche de la Seine.

Les Fédérés sont obligés de se replier sur les quartiers est de Paris.


Clémence-Louise Michel à Satory - haranguant des communards - par Jules Girardet

Clémence-Louise Michel Détenue au camp de Satory

Mort de Louis Rossel

Mort de Théophile Ferré

Mort de Pierre Bourgeois

Clémence-Louise Michel Prisonnière à l'abbaye d'Auberive

Clémence-Louise Michel Condamnée à la déportation à vie

Vient le temps de la répression judiciaire de la Commune de Paris.

Plus de 40 000 prisonniers sont jugés par les tribunaux militaires.

Sur la dizaine de milliers de condamnations, on compte :

Clémence-Louise Michel est détenue au camp de Satory près de Versailles.

Clémence-Louise Michel assiste aux exécutions de ses amis.

Elle fait parvenir un poème d'adieu à Théophile Ferré : Les Œillets rouges.

Le 28 novembre 1871, au camp de Satory, sont exécutés:

Louise Michel déclare devant ses juges :

Ce que je réclame de vous, c'est le poteau de Satory où, déjà, sont tombés nos frères.

Il faut me retrancher de la société. On vous dit de le faire. Eh bien, on a raison.

Puisqu'il semble que tout cœur qui bat pour la liberté n'a droit aujourd'hui qu'à un peu de plomb, j'en réclame ma part, moi !

Sans doute en l'apprenant, Victor Hugo lui dédie son poème Viro Major.

Entre 1871 et 1873, Clémence-Louise Michel passe 20 mois en détention à l'abbaye d'Auberive transformée en prison et se voit condamnée à la déportation à vie.

La presse versaillaise la nomme La Louve avide de sang ou La Bonne Louise.



Troisième guerre carliste

En 1872, Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon déclenche la troisième guerre carliste, contre Amédée Ier d'Espagne.



Mariage de Michel Ephrussi avec Amélie Wilhelmine Liliane Beer

Michel Ephrussi épouse à Paris VIIIe le 23 décembre 1872 Amélie Wilhelmine Liliane Beer ou Baer (à Bruxelles 1850-à Paris 1924). Leurs enfants sont :



Continuation de la Troisième guerre carliste

Le 16 juillet 1873, Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon franchit la frontière espagnole depuis la France et pénètre en Navarre par la Venta de Laputsagarra.

L'accueil que lui réservent ses partisans revêt l'allure de celui qu'on doit à un chef d'État.

À seulement 25 ans, installée à Pau, Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon se dévoue pour créer les services sanitaires de l'armée carliste.

Le gouvernement carliste siège à Estella-Lizarra, en Navarre, et Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon y pose les bases d'un État organisé, avec une fonction publique, une police, une justice, un service postal, une monnaie, l'escudo, une école militaire et une université.

Les populations locales encensent le roi Charles VII d'Espagne dont la réputation commence à se propager dans le reste de l'Espagne.



Clémence-Louise Michel Déportée en Nouvelle-Calédonie

Le 9 août 1873, Clémence-Louise Michel est embarquée à Saint-Martin-de-Ré sur le Virginie pour être déportée en Nouvelle-Calédonie.

À bord, Clémence-Louise Michel fait la connaissance de Henri Rochefort, célèbre polémiste, et de Nathalie Lemel, elle aussi grande animatrice de la Commune.

C'est sans doute au contact de cette dernière que Clémence-Louise Michel devient anarchiste.

Clémence-Louise Michel arrive après 4 mois de voyage le 8 décembre 1873.

Clémence-Louise Michel est débarquée à la presqu'île de Ducos le 13 décembre 1873.

Clémence-Louise Michel reste 7 années en Nouvelle-Calédonie, refusant de bénéficier d'un autre régime que celui des hommes.

Georges Clemenceau lui voue une grande admiration et continue de lui écrire durant sa déportation et lui adresse des mandats.

Clémence-Louise Michel crée le journal Petites Affiches de la Nouvelle-Calédonie.

Clémence-Louise Michel apprend la langue canaque et traduit dans une langue poétique plusieurs de leurs mythes fondateurs, dont un mythe du déluge.



Mariage de Charles-Théodore en Bavière avec Marie-Josée du Portugal

Charles-Théodore en Bavière est veuf de Sophie de Saxe

Charles-Théodore en Bavière épouse en 1874 Marie-Josée du Portugal (19 mars 1857-11 mars 1943), Infante du Portugal, princesse de Bragance, fille de Michel Ier de Portugal et d'Adélaïde de Loewenstein-Wertheim. Leurs enfants sont :



Continuation de la Troisième guerre carliste

Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon continue la troisième guerre carliste contre Alphonse XII d'Espagne.



Études de Michel de Bragance

Michel de Bragance poursuit ses études en Allemagne, puis en Autriche, à l'université d'Innsbruck.



Réalisation du clocher de l'église Saint-Michel de Villemur-sur-Tarn

Le clocher de l'église Saint-Michel de Villemur-sur-Tarn est achevé en 1876.

Il abrite Germaine, Monseigneur, et Alain-Marie, ses 3 cloches.


En rouge, le royaume du prétendant Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon (vers 1875)

Prise d'Estella

Fin de la Troisième guerre carliste

Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon pert Estella, la capitale carliste, le 19 février 1876

Il s'enfuit vers la France, le 1er mars 1876.

Dans le plus grand secret, il séjourne au château du Vernay chez Hilaire de Chardonnet, un de ses soutiens.

La Troisième guerre carliste se termine ainsi.



Mariage de Michel de Bragance avec Élisabeth de Tour et Taxis

Michel de Bragance épouse en 1877 Élisabeth de Tour et Taxis (1860-1881), nièce de François-Joseph Ier d'Autriche. Leurs enfants sont :



Naissance de Michel II de Russie

Michel Alexandrovitch Romanov ou Michel II de Russie naît à Saint-Pétersbourg le 22 novembre 1878, fils d'Alexandre III de Russie et de Dagmar de Danemark.


Frédéric-François III de Mecklembourg-Schwerin et Anastasia Mikhaïlovna de Russie - 1880

Mariage de Frédéric-François III de Mecklembourg-Schwerin avec Anastasia Mikhaïlovna de Russie

Frédéric-François III de Mecklembourg-Schwerin épouse à Saint-Petersbourg le 24 janvier 1879 Anastasia Mikhaïlovna de Russie, fille de Michel Nikolaïevitch et de Cécile de Bade. Leurs enfants sont :

Le mariage de ses parents est malheureux.

Anastasia Mikhaïlovna de Russie est une femme capricieuse qui s'ennuie en Mecklembourg et préfère résider sur la Riviera française où son mari, de santé très fragile, doit la suivre malgré elle.



Clémence-Louise Michel à Nouméa

En 1879, Clémence-Louise Michel obtient l'autorisation de s'installer à Nouméa et de reprendre son métier d'enseignante :

Clémence-Louise Michel instruit les Canaques adultes le dimanche, inventant toute une pédagogie adaptée à leurs concepts et leur expérience.

Par décision du 8 mai 1879, la peine de Clémence-Louise Michel est commuée en déportation simple.

À partir du 3 juin 1879, la peine de Clémence-Louise Michel est commuée en 10 ans bannissement.

Par décision du 16 décembre 1879, Clémence-Louise Michel bénéficie d'une remise du reste sa peine.



Mort de Eugène-Louis Napoléon Bonaparte

Eugène-Louis Napoléon Bonaparte est cadet de l'école militaire de Woolwich.

Il s'enrôle volontairement dans l'armée britannique et est versé dans un corps de cavalerie à destination de l'Afrique du Sud.

Eugène-Louis Napoléon Bonaparte meurt en Afrique du Sud en juin 1879 tué par les Zoulous au cours d'une patrouille dans le bush.

Eugénie de Montijo crée le cénotaphe de sa famille à l'abbaye Saint-Michel de Farnboroug (St Michael's abbey).

Eugène-Louis Napoléon Bonaparte est inhumé à coté de Napoléon III, son père, à l'abbaye Saint-Michel de Farnborough dans le sud de l'Angleterre.

Par la suite, Eugénie de Montijo fera un pèlerinage en Zoulouland. Elle voyagera sous le nom de comtesse de Pierrefonds.

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte devient en principe le chef de la Maison Napoléon, mais les bonapartistes se rallient majoritairement à Victor Bonaparte, son fils aîné, au demeurant désigné comme son successeur par le prince impérial.

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte, appelé Napoléon V par ses partisans, et Victor Bonaparte s'opposent alors durement l'un à l'autre.



Naissance de Marie Juliette Amélie Ephrussi

May ou Marie Juliette Amélie Ephrussi naît dans l'hôtel particulier de son père 81 rue de Monceau à Paris le 25 mars 1880, fille de Michel Ephrussi et d'Amélie Wilhelmine Beer.


Clémence-Louise Michel accueillie à sa descente du train par Rochefort - Louis Blanc - Georges Clemenceau

Retour de Clémence-Louise Michel à Paris

Clémence-Louise Michel débarque dans le port de Dieppe où a été apposée une plaque commémorative près du port de plaisance, quai Henri IV.

De retour à Paris le 9 novembre 1880, Clémence-Louise Michel est chaleureusement accueillie par la foule qui l'acclame aux cris de :

Vive Louise Michel, Vive la Commune, À bas les assassins !.

Clémence-Louise Michel y reprend son activité d'infatigable militante, donnant de nombreuses conférences, intervenant dans les réunions politiques.

Deux mois après son retour, Clémence-Louise Michel commence à faire publier son ouvrage La Misère sous forme de roman feuilleton, qui remporte un vif succès.



Naissance de Marie-Thérèse de Bragance

Marie-Thérèse de Bragance naît à Ödenburg le 26 janvier 1881, fille de Michel de Bragance (1853-1927) et d'Élisabeth de Tour et Taxis (1860-1881).



Adoption du drapeau noir par les anarchistes

Le 18 mars 1882, lors d'un meeting salle Favié à Paris, Clémence-Louise Michel, désirant se dissocier des socialistes autoritaires et parlementaires, se prononce sans ambigüité pour l'adoption du drapeau noir par les anarchistes, les socialistes libertaires :

Plus de drapeau rouge mouillé du sang de nos soldats. J'arborerai le drapeau noir, portant le deuil de nos morts et de nos illusions.



Nouvelle condamnation de Clémence-Louise Michel

Le 9 mars 1883, Clémence-Louise Michel mène aux Invalides, avec Émile Pouget, une manifestation au nom des Sans-travail qui dégénère rapidement en pillages de 3 boulangeries et en affrontement avec les forces de l'ordre.

Clémence-Louise Michel, qui se rend aux autorités quelques semaines plus tard, est condamnée en juin 1883 à 6 ans de prison assortis de 10 années de surveillance de haute police, pour excitation au pillage.



Grace accordée à Clémence-Louise Michel

Clémence-Louise Michel à nouveau condamnée

En janvier 1886, Jules François Paul Grévy gracie Clémence-Louise Michel.

Pourtant dès août 1886, Clémence-Louise Michel est de nouveau emprisonnée pour 4 mois à cause d'un discours prononcé en faveur des mineurs de Decazeville, aux côtés de Jules Guesde, Paul Lafargue et Susini.

Refusant de faire appel, Clémence-Louise Michel est finalement relâchée en novembre 1886 à la suite d'une remise de peine.



Mort de Jean de Bourbon Comte de Montizón

Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon Prétendant légitimiste au trône de France

Jean de Bourbon vit incognito sous le nom de Mr Charles Monfort au 25 Seafield Road, à Hove près de Brighton, dans le Sussex.

Jean de Bourbon meurt à Hove près de Brighton le 18 novembre 1887.

Son acte de décès britannique le mentionne comme don Juan de Bourbon, male, 65 years, of Royal Rank.

Ses obsèques sont célébrées le 24 novembre 1887 dans l'église du Sacré-Cœur de Brighton.

L'office est chanté par le révérend père Hayes, ancien précepteur de Jacques de Bourbon, petit-fils de Jean de Bourbon, futur duc d'Anjou et de Madrid.

Ses fils légitimes assistent aux obsèques.

Son corps est conservé dans un catafalque pendant plusieurs mois, avant d'être transporté à Londres.

Marie-Françoise de Portugal qui reposait à Gosport, est exhumée sur ordre de la reine Victoria.

Les corps de Jean de Bourbon et de Marie-Françoise de Portugal sont placés avec les honneurs militaires sur un navire d'une compagnie maritime britannique afin de rejoindre l'Italie pour être enterrés à Trieste.

Il est inhumé dans chapelle Saint-Charles Borromée de la cathédrale Saint-Juste de Trieste.

Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon devient prétendant légitimiste au trône de France sous le nom de Charles XI en 1887.

Jacques Ier de Bourbon devient le nouveau dauphin de France pour les légitimistes.


Attentat contre Clémence-Louise Michel

Attentat contre Clémence-Louise Michel

Le 22 janvier 1888, après avoir prononcé dans l'après-midi un discours au théâtre de la Gaîté du Havre, Clémence-Louise Michel est attaquée dans la soirée à la salle de l'Élysée par Pierre Lucas, un chouan, qui lui tire 2 coups de pistolet.

Blessée à la tête, Clémence-Louise Michel refuse de porter plainte contre son agresseur.

Une des balles lui érafle le lobe de l'oreille et l'autre se loge dans son crâne.

On ne parviend pas à l'extraire et elle y demeurera jusqu'à sa mort.



Mort d'Émile François Désiré Eudes

Émile François Désiré Eudes meurt à Paris XIXe le 5 août 1888 d'une crise cardiaque en prononçant un discours enflammé devant des terrassiers en grève.

Ses obsèques au cimetière du Père-Lachaise sont suivies par une foule immense et, sur sa tombe Clémence-Louise Michel et bien d'autres lui rendent le dernier hommage.


Marie-Alice Heine

Mariage d'Albert Ier Grimaldi avec Marie-Alice Heine

Marie-Alice Heine est veuve de Marie Odet Richard Aimable Armand Chapelle de Jumilhac.

Marie-Alice Heine fait pour sa santé de longs séjours à l'île de Madère où elle rencontre le prince Albert Ier Grimaldi.

Albert Ier Grimaldi épouse le 30 ou 31 octobre 1889 Marie-Alice Heine, fille de Michel Heine et d'Amélie Marie Céleste Miltenberger.



Michel Heine

Michel Heine devient Régent de la Banque de France en 1890.



Nouvelle arrestation de Clémence-Louise Michel

En avril 1890, Clémence-Louise Michel est arrêtée à la suite d'un discours qu'elle a prononcé à Saint-Étienne et de sa participation à un meeting qui entraîne de violentes manifestations à Vienne.

Un mois plus tard, Clémence-Louise Michel refuse sa mise en liberté provisoire, car ses coïnculpés restent en prison.

Clémence-Louise Michel finit par tout casser dans sa cellule, un médecin demande alors son internement comme folle.

Le gouvernement, qui craint des histoires, s'y oppose.

Finalement, Clémence-Louise Michel est libérée et quitte Vienne pour Paris le 4 juin 1890.

En juillet 1890, Clémence-Louise Michel se réfugie à Londres où elle gère une école libertaire pendant quelques années.



Mariage de Guillaume IV de Luxembourg avec Marie-Anne de Portugal

Conversion de Guillaume IV de Luxembourg

Guillaume IV de Luxembourg était protestant, afin de s'unir à Marie-Anne de Portugal il adopte la religion catholique.

Guillaume IV de Luxembourg épouse le 21 juin 1893 Marie-Anne de Bragance, fille de Michel Ier de Portugal et Adélaïde de Löwenstein-Wertheim-Rosenberg. Leurs enfants sont :



Mariage de Michel de Bragance avec Marie-Thérèse de Löwenstein-Wertheim-Rosenberg

Michel de Bragance est veuf d'Élisabeth de Tour et Taxis

Michel de Bragance épouse en 1893 Marie-Thérèse de Löwenstein-Wertheim-Rosenberg (1870-1935). Leurs enfants sont :


Marie-Berthe de Rohan-Rochefort, Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon et Jacques III de Bourbon

Mariage de Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon avec Marie-Berthe de Rohan-Rochefort

Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon est veuf de Marguerite Marie Thérèse Henriette de Bourbon-Parme.

Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon épouse dans la chapelle du primat de Bohême à Prague le 28 avril 1894 Marie-Berthe de Rohan-Rochefort (1860 ou 1868-1945), fille d'Arthur de Rohan-Rochefort et de Gabrielle de Waldstein-Wartenberg.



Retour de Clémence-Louise Michel à Paris

À son retour à Paris le 13 novembre 1895, Clémence-Louise Michel est accueillie par une manifestation de sympathie à la gare Saint-Lazare.

En 1895, Clémence-Louise Michel fonde le journal Le Libertaire en compagnie de Sébastien Faure.



Naissance d'Élie Michel Marie Armand de Dampierre

Élie Michel Marie Armand de Dampierre naît au Chillon à Louroux-Béconnais dans le Maine-et-Loire le 13 mai 1902, fils de Michel Marie Jacques de Dampierre (1874-1947), 6e Marquis de Dampierre, et de Françoise Marie Jeanne de Fraguier (1875-1959).



Mort de Michel Heine

Michel Heine meurt en 1904.


Clémence-Louise Michel en 1904

Clémence-Louise Michel en Algérie

Mme Légier, son amie, l'accueille à Marseille.

D'octobre à décembre 1904, Clémence-Louise Michel se rend en Algérie avec Ernest Girault pour une tournée de conférences.


Funérailles de Clémence-Louise Michel

Mort de Clémence-Louise Michel

Après une série de conférences données dans les Alpes, Clémence-Louise Michel prend froid à Sisteron, ce qui aggrave la bronchite chronique dont elle souffre depuis des années.

Le Dr Berthelot de Toulon juge son état alarmant et le Dr Dufour de Marseille conclut à une pneumonie.

Clémence-Louise Michel meurt à Marseille le 9 janvier 1905.

Le matin du 22 janvier 1905, les funérailles de Clémence-Louise Michel drainent à Paris une foule de plusieurs milliers de personnes.



Mariage de Charles Albert Raphaël Cahen d'Anvers avec Suzanne Guillemette Ernesta Lévy

Charles Albert Raphaël Cahen d'Anvers épouse à Paris le mardi 15 janvier 1907 Suzanne Guillemette Ernesta Lévy (17 janvier 1884-1955), fille de Raphaël Lévy (1853-1933), Professeur, et de Marguerite Augustine Halphen (1861-1929). Leurs enfants sont :



Naissance d'Édouard de Bragance

Édouard de Bragance en portugais Duarte naît à Seebenstein le 23 septembre 1907, fils de Michel de Bragance et de Marie-Thérèse de Löwenstein-Wertheim-Rosenberg.


Jacques Ier de Bourbon - à Varèse - aux obsèques de Charles de Bourbon, - Le Monde illustré

Mort de Charles de Bourbon

Charles Marie Jean Isidore Joseph François Quirin Antoine Michel Gabriel Raphaël de Bourbon ou Charles de Bourbon meurt le 18 juillet 1909.

Ses obsèques on lieu à Varèse le 22 juillet 1909.

Il est inhumé en la chapelle Saint-Charles Borromée de la cathédrale Saint-Juste de Trieste.

Jacques Ier de Bourbon portent les insignes des ordres du Saint-Esprit et de la Toison d'Or lors de ces obsèques.

Les légitimistes français reconnaissent Jacques Ier de Bourbon comme roi de France et de Navarre sous le nom de Jacques Ier.

Les carlistes espagnols le reconnaissent comme roi des Espagnes et des Indes sous le nom de Jacques III.

Jacques Ier de Bourbon prend les titres de Duc d'Anjou et de Madrid.


Natalia Sergueïevna Cheremetievskaïa et Michel II de Russie

Mariage de Michel II de Russie avec Natalia Sergueïevna Cheremetievskaïa

Après l'échec de plusieurs tentatives de fiançailles, Michel II de Russie s'éprend de Natalia Sergueïevna Cheremetievskaïa, une femme mariée, qui divorce pour lui.

Michel II de Russie épouse morganatiquement à église orthodoxe serbe à Vienne le 29 octobre 1912 Natalia Sergueïevna Cheremetievskaïa. Leur enfant est :



Mariage de Marie César Gabriel de Choiseul-Praslin avec Marie Vincente Cagninacci

Marie César Gabriel de Choiseul-Praslin épouse le lundi 16 juin 1913 Marie Vincente Cagninacci (1885-1969). Leurs enfants sont :



Mort de Michel Ephrussi

Michel Ephrussi est Banquier.

Michel Ephrussi meurt à Paris le 5 janvier 1914.

Il est inhumé au cimetière de Montmartre à Paris XVIIIe



Naissance de Jean Marie César Gaston Michel Antoine de Choiseul-Praslin

Jean Marie César Gaston Michel Antoine de Choiseul-Praslin naît à Paris XVIe le 29 septembre 1915, fils Marie César Gabriel de Choiseul-Praslin et de Marie Vincente Cagninacci.



Michel de Bragance lieutenant-général dans l'armée autrichienne

Michel de Bragance sert dans l'armée autrichienne et atteint le rang de colonel au 7e régiment de hussards.

Durant la Première Guerre mondiale, Michel de Bragance sert comme lieutenant-général.

Michel de Bragance démissionne en 1916, lors de l'entrée du Portugal dans le conflit aux côtés des Alliés.

Michel de Bragance travaille au sein de l'ordre de Malte jusqu'à la fin de la guerre.



Mort d'Othon Ier de Bavière

Othon Ier de Bavière meurt le 11 octobre 1916.

Il est inhumé à l'église de Saint-Michel à Munich.



Catastrophe ferroviaire à Saint-Michel-de-Maurienne

Une grande catastrophe ferroviaire a lieu à Saint-Michel-de-Maurienne en 1917.


Michel II de Russie

Abdication de Nicolas II de Russie

Michel II de Russie Empereur de Russie

Nicolas II de Russie abdique de Russie à 3 heures 5, le 2 ou le 15 mars 1917, sous la pression des généraux et des représentants de la Douma.

Il le fait en faveur de Alexis Nikolaïevitch, le tsarévitch, son fils.

Nicolas II de Russie reconsidère ensuite sa décision, sa réflexion ayant été la suivante :

le tsarévitch qui souffre d'hémophilie, sera très vulnérable une fois séparé de ses parents.

Dans un second document, signé à 11 heures 15, mais inscrit comme ayant été rédigé à 3 heures 5, Nicolas II de Russie déclare :

Notre héritage, nous le léguons à notre frère, le grand-duc Michel Alexandrovitch et lui donnons notre bénédiction pour son accession au trône.

L'abdication est contresignée par comte Frederickz, le ministre de la Cour impériale.

Selon les lois fondamentales de l'Empire, Michel Alexandrovitch de Russie devint tsar de Russie le jour où l'abdication de son frère Nicolas II fut légalement proclamée.

Michel II de Russie est proclamé par les troupes russes et une minorité de villes.

L'accession au trône de Michel Alexandrovitch de Russie est acceptée par la majorité du nouveau gouvernement provisoire, à l'exception notable d'Alexandre Kerensky, représentant du Soviet de Petrograd qui vient d'être formé.

Alexandre Kerensky persuade Michel II de Russie de renoncer à régner, arguant que le Soviet n'accepterait pas le maintien de la monarchie,.

Accompagné de deux avocats, dont Vladimir Dmitrievitch Nabokov, père du futur écrivain Vladimir Nabokov, Alexandre Kerensky rédigent une déclaration de renonciation au trône.

Le 16 mars 1917, Michel II de Russie signe ce document.

Dans cet acte, il ne refuse pas le trône, mais reporte l'exercice de l'autorité sur le gouvernement provisoire, dans l'attente d'un vote démocratique par lequel le peuple russe déciderait de la conservation ou du remplacement de la monarchie.

Cette renonciation au trône, bien que provisoire et conditionnelle, marque la fin du régime impérial en Russie.



Mort de Michel II de Russie

Les archives disponibles de la Russie soviétique indiquent que dans la nuit du 12 au 13 juin 1918,

3 hommes de la Tchéka vont chercher Michel II de Russie et Johnson, son secrétaire, à l'hôtel Koroliev de Perm, où ils sont maintenus en semi-détention.

L'un des hommes réveille Michel II de Russie qui refuse d'accompagner cet homme, en exigeant la présence de Malkov, un bolchevik président de la Tcheka.

Après une empoignade par l'épaule et cette phrase lapidaire :

Vous les Romanov, vous commencez tous à nous casser les pieds !

Michel II de Russie consent à s'habiller.

Les inconnus les obligent à monter dans 2 voitures différentes.

Ils se dirigent vers le petit village de Motovilikha, puis continuent pendant environ un kilomètre.

Ils se dirigent vers une zone boisée.

Joujgov crie : Tout le monde descend !

Les 2 hommes descendent des 2 voitures.

À peine le secrétaire Johnson a-t-il posé le pied à terre que l'un des hommes, Andreï Markov (mort en 1965) lui tire une balle en pleine tête.

Joujgov blesse Michel II de Russie également atteint à la tête.

Andreï Markov s'approprie la montre du secrétaire Johnson aujourd'hui conservée aux Archives du parti de Perm.

Andreï Markov achève Michel II de Russie d'une balle.

Le troisième homme est un certain Kolpachtchikov.

Les premières lueurs du jour apparaissant, la proximité de la route empêchent les 3 hommes d'enterrer les cadavres. Ils les déplacent loin de la route et les recouvrent de branches. Les trois hommes reprennent le chemin du hameau de Motovilikha.

Le lendemain dans la nuit, Joujgov revient sur les lieux du crime et brûle les corps qui ne seront jamais retrouvés.

Michel II de Russie est le premier membre de la famille impériale à être assassiné.



Mort d'Eugénie de Montijo

Eugénie de Montijo meurt au palais de Liria à Madrid le 11 juillet 1920.

Elle est inhumée à l'abbaye Saint-Michel de Farnborough.



Édouard de Bragance Prétendant au trône de Portugal

Michel de Bragance a une querelle avec Michel de Bragance, son fils aîné, qui a épousé Anita Stewart, une riche héritière américaine.

Le 31 juillet 1920, Michel de Bragance renonce à ses droits dynastiques en faveur d'Édouard de Bragance, son fils cadet.

Édouard de Bragance devient prétendant au trône de Portugal.



Mariage de Charles II de Roumanie avec Hélène de Grèce

Contre son gré par raison d'État, Charles II de Roumanie épouse le 10 mars 1921 Hélène de Grèce (1896-1982), fille de Constantin Ier de Grèce. Leur enfant est :


Marguerite de Danemark et René de Bourbon-Parme Marguerite de Danemark en 1921

Mariage de René de Bourbon-Parme avec Marguerite de Danemark

René de Bourbon-Parme épouse en l'église du Sacré-Cœur-de-Jésus à Copenhague le 9 juin 1921 Marguerite de Danemark (1895-1992). Leurs enfants sont :



Naissance de Michel Ier de Roumanie

Michel Ier de Roumanie (en roumain : Mihai Ier) naît à Sinaia en Roumanie le 25 octobre 1921, fils de Charles II de Roumanie et d'Hélène de Grèce.



Mort de Michel Joseph Maunoury

Michel Joseph Maunoury meurt en 1923.



Michel Joseph Maunoury Maréchal de France

Michel Joseph Maunoury est fait Maréchal de France à titre posthume en 1923 par Alexandre Millerand.



Michel Ier de Roumanie Héritier du trone de de Roumanie

Charles II de Roumanie quitte le pays avec Magda Lupescu, sa maîtresse, renonçant pour cela à ses droits à la Couronne le 28 décembre 1925.

Charles II de Roumanie s'installe à Nice, en France, sous le nom de Carol Caraiman.

Charles II de Roumanie y mène grand train et lance, par médecins interposés, la rumeur qu'il serait priapique, afin d'attirer davantage de maîtresses potentielles.

Charles II de Roumanie dilapide une partie de sa fortune à Monaco.

La vie privée relativement dissolue de Charles II de Roumanie incite Ferdinand Ier de Roumanie à nommer Michel Ier de Roumanie, son petit-fils, comme héritier de la couronne.

La Roumanie est alors une monarchie parlementaire.

Ce changement reçoit l'approbation du Parti libéral, au pouvoir en Roumanie et hostile à Charles II de Roumanie perçu comme trop proche de leurs adversaires politiques du Parti paysan.


Michel Ier de Roumanie

Mort de Ferdinand Ier de Roumanie

Michel Ier de Roumanie Roi de Roumanie

Ferdinand Ier de Roumanie meurt à Sinaia le 20 juillet 1927.

Michel Ier de Roumanie, son petit-fils, lui succède et devient Roi de Roumanie sous une régence composée de :

La régence laisse le parlement gouverner.



Mort de Michel de Bragance

Michel de Bragance meurt à Seebenstein le 11 octobre 1927.

Il est inhumé à l'abbaye de Bronnbach, près de Wertheim.



Transfert des restes de Sophie de Lituanie

La tombe de Sophie de Lituanie est déplacée en 1929 à la cathédrale de l'Archange-Saint-Michel par les autorités soviétiques.



Mariage d'Humbert II d'Italie avec Marie-José de Belgique

Humbert II d'Italie épouse en 1930 Marie-José de Belgique. Leurs enfants sont :


Charles II de Roumanie dans les années 1920 Charles II de Roumanie

Charles II de Roumanie Roi de Roumanie

La régence laisse le parlement gouverner jusqu'au 8 juin 1930.

Le 8 juin 1930, Charles II de Roumanie revient en Roumanie, soutenu par le mouvement carliste, insatisfait de l'inefficacité du régime parlementaire face à l'agitation extrémiste.

Charles II de Roumanie se proclame lui-même roi en désignant Michel Ier de Roumanie comme prince héritier.

Charles II de Roumanie suspend la constitution.

Charles II de Roumanie forme un Front de la Renaissance (Frontul Rena?terii) appelé dictature carliste.

L'armée et la gendarmerie mènent une véritable guerre civile contre la Garde de fer : mouvement d'extrême droite xénophobe et antisémite.

Assassinats ciblés et fusillades de rue ne sont pas rares.



Mariage d'Élie Michel Marie Armand de Dampierre avec Colette Marguerite Louise Fernande Cahen d'Anvers

Élie Michel Marie Armand de Dampierre épouse à Champs-sur-Marne le 5 juillet 1933 Colette Marguerite Louise Fernande Cahen d'Anvers (1911-1969). Leur enfant est :



Abdication de Charles II de Roumanie

Michel Ier de Roumanie à nouveau Roi de Roumanie

Le 5 septembre 1940, le gouvernement pro-nazi du maréchal Ion Antonescu monte un coup d'État contre Charles II de Roumanie qu'il considère comme anti-allemand.

Ion Antonescu force Charles II de Roumanie à abdiquer en faveur de Michel Ier de Roumanie, son fils, le 6 septembre 1940 et à quitter le pays.

Ion Antonescu proclame Michel Ier de Roumanie Roi de Roumanie.

Michel Ier de Roumanie n'exerce aucun pouvoir : il sert de paravent légitimiste au régime de Ion Antonescu.

Il aurait dit à sa grand-mère :

J'ai appris à ne pas dire ce que je pense et à sourire à ceux que je hais le plus ".

Michel Ier de Roumanie protège les anciens dirigeants démocrates assignés à résidence comme Iuliu Maniu et Ion Bratianu lorsqu'ils protestent contre la politique d'Antonescu et qu'il favorise la Résistance roumaine en sous-main, allant jusqu'à couvrir l'aviateur Bâzu Cantacuzène, qui exfiltre les pilotes alliés tombés en Roumanie, ou à fournir des moyens de communication et une garde à la mission clandestine inter-alliée (mission Autonomous du SOE) à Bucarest.



Arrestation d'Élie Michel Marie Armand de Dampierre et de Colette Marguerite Louise Fernande Cahen d'Anvers Prisonniers

Élie Michel Marie Armand de Dampierre et Colette Marguerite Louise Fernande Cahen d'Anvers sont arrêtés par la Gestapo le 19 décembre 1941 pour faits de résistances.

Leur appartement 9 bis Boulevard Richard Wallace à Neuilly est devenu un pôle de renseignements sur les mouvements et opérations de l'ennemi en Bretagne.



Mariage de Jean Marie César Gaston Michel Antoine de Choiseul-Praslin avec Marguerite de Caumont La Force

Jean Marie César Gaston Michel Antoine de Choiseul-Praslin épouse à Cannes le 22 octobre 1942 Marguerite de Caumont La Force (1923-1995)



Mort d'Élie Michel Marie Armand de Dampierre

Élie Michel Marie Armand de Dampierre meurt au camp de KZ Dora-Mittelbau à Buchenwald en Allemagne le 8 janvier 1944 en déportation.

Colette Marguerite Louise Fernande Cahen d'Anvers, son épouse, réussit à échapper aux Allemands en 1944.



Coup d'État contre Antonescu

L'armée rouge est déjà en Roumanie orientale.

Le 23 août 1944, Michel Ier de Roumanie et les hommes politiques pro-Alliés montent un coup d'État contre Antonescu qui est emprisonné.

Michel Ier de Roumanie proclame la loyauté de la Roumanie vis-à-vis des Alliés et déclare la guerre à l'Allemagne nazie.

Michel Ier de Roumanie ouvre le pays à l'Armée rouge, ce qui n'empêche pas l'Union soviétique d'attendre jusqu'au 12 septembre 1944 pour accorder l'armistice et d'occuper la Roumanie comme une puissance ennemie vaincue, non comme un pays allié.



Coup d'État communiste en Roumanie

Le 6 mars 1945, un coup d'État communiste, soutenu par les services soviétiques, force Michel Ier de Roumanie à nommer un gouvernement pro-soviétique.

Michel Ier de Roumanie apparaît de nouveau comme un pantin, cette fois de l'Union soviétique qui lui décerne l'ordre de la Victoire.


Michel Ier de Roumanie peu avant son abdication Acte d'abdication de Michel Ier de Roumanie de 1947

Abdication de Michel Ier de Roumanie

Fin de la monarchie en Roumanie

Le 30 décembre 1947, les communistes, en menaçant de s'en prendre aux étudiants qui manifestent en sa faveur, forcent Michel Ier de Roumanie à abdiquer avant de s'exiler et abolissent la monarchie en Roumanie.

les communistes proclament la République populaire roumaine.

L'acte d'abdication précise que la monarchie est devenue un sérieux obstacle au développement de la Roumanie et que le monarque laisse au peuple roumain la liberté de se choisir une nouvelle forme d'État alors même que le Parti communiste roumain a déjà mis en place sa dictature et que le choix entre plusieurs options a disparu.

La République populaire roumaine retire sa nationalité à Michel Ier de Roumanie.

Michel Ier de Roumanie.devient sujet danois.

Michel Ier de Roumanie s'installe au Royaume-Uni, puis en Suisse où il travaille pour la société d'équipements aéronautiques Learjet.



Mariage de Michel Ier de Roumanie avec Anne de Bourbon-Parme

Michel Ier de Roumanie épouse en juin 1948 Anne de Bourbon-Parme (1923-1er août 2016), fille de René de Bourbon-Parme (1894-1962) et de Marguerite de Danemark (1895-1992). Leurs enfants sont :


Alexandre de Yougoslavie et Maria-Pia de Savoie - en compagnie de leurs parents

Mariage d'Alexandre de Yougoslavie avec Maria-Pia de Savoie

Alexandre de Yougoslavie est le fils aîné du prince régent Paul de Yougoslavie et de la princesse Olga de Grèce et de Danemark.

Alexandre de Yougoslavie ou Alexander Karageorgevitch (1924-2016), Prince de Yougoslavie, épouse à Cascais au Portugal le 12 février ou le 2 décembre 1955 Maria-Pia de Savoie. Leurs enfants sont :

La mariée porte un diadème familial en diamants avec en son centre un motif floral.



Mariage d'Alain de Vogüé avec Leticia d'Yturbe

Alain de Vogüé épouse à Paris le 27 octobre 1956 Leticia d'Yturbe (née le 15 août 1937). Leurs enfants sont :


Mariage de Françoise de Bourbon-Parme et d'Édouard de Lobkowicz

Mariage d'Édouard de Lobkowicz avec Françoise de Bourbon-Parme

Édouard de Lobkowicz épouse civilement à Besson dans l'Allier le 11 décembre 1959 Françoise de Bourbon-Parme.

Le mariage religieux a lieu le 7 janvier 1960 en la cathédrale Notre-Dame de Paris. Leurs enfants sont :

Il s'agit du premier mariage princier célébré en cette cathédrale depuis 1812.

Sont notamment présents :

La réception et le bal qui s'ensuivent, organisés par la famille de la mariée, sont donnés à l'Hôtel Ritz à Paris.



Naissance de Charles-Henri de Lobkowicz

Marie Charles-Henri Hugues Xavier Benoît Michel Édouard Joseph Balthazar de Lobkowicz ou Charles-Henri de Lobkowicz naît à Paris le 17 mai 1964, fils d'Édouard de Lobkowicz et de Françoise de Bourbon-Parme.

La famille réside une partie de sa jeunesse Avenue Marceau dans le VIIIe arrondissement de Paris.



Mort de Marie César Gabriel de Choiseul-Praslin

Jean Marie César Gaston Michel Antoine de Choiseul-Praslin Duc de Praslin

Marie César Gabriel de Choiseul-Praslin meurt en 1966.

Jean Marie César Gaston Michel Antoine de Choiseul-Praslin devient 9e Duc de Praslin.

Jean Marie César Gaston Michel Antoine de Choiseul-Praslin 6e comte de Choiseul.



Retour en Roumanie de Michel Ier de Roumanie

Michel Ier de Roumanie revient en Roumanie en décembre 1990 pour aller se recueillir sur la tombe de sa famille à Curtea de Arge?.

Le gouvernement post-communiste de Ion Iliescu et de Petre Roman craint la pression des étudiants et des démocrates, alors nombreux à percevoir une restauration monarchiste comme un moyen de contrebalancer le pouvoir de la nomenklatura.

Michel Ier déclare ne vouloir ni provoquer ni encourager l'agitation politique.

Michel Ier de Roumanie est reconduit manu militari à la frontière en pleine nuit.

Le jour suivant, des manifestants sont pourtant tabassés ou arrêtés.

Si le peuple veut que je revienne, bien sûr, je reviendrai, mais les Roumains ont subi assez de souffrances pour avoir le droit d'être consultés sur leur avenir, déclare alors l'ancien roi,.



Nouveau séjour en Roumanie de Michel Ier de Roumanie

Le président Ion Iliescu est assez rassuré pour permettre à Michel Ier de revenir en Roumanie en 1992, lors des célébrations de Pâques.

À Bucarest, plus d'un million de personnes se rassemblent pour l'acclamer, ce qui alarme le gouvernement.

Michel Ier est alors interdit de séjour pendant 5 ans.



Incendie du Palais du parlement de Bretagne

En 1994, la baisse des prix du poisson, la dégradation des ventes et la concurrence des autres pays européens entraînent une crise des marins-pêcheurs bretons.

À l'occasion de la visite d'Édouard Balladur, 5 000 personnes se déplacent à Rennes le 4 février 1994 et se trouvent bloquées devant la préfecture par les CRS.

La manifestation dégénère en émeute lors de l'entrée dans le centre-ville :

La soirée voit les évènements se calmer.

Plusieurs fusées de détresse sont lancées à proximité du palais peu avant la fin de la manifestation.

L'une d'entre elles brise une ardoise et se retrouve dans la charpente.

La journée se termine, les manifestants se dispersent.

Les fusées tombées sur le toit du Palais couvent sans attirer l'attention.

L'alarme incendie se déclenche à plusieurs reprises.

Mais le gardien prend la décision à chaque déclenchement d'annuler l'alerte, pensant qu'elle est trop sensible et qu'elle ne se déclenche qu'à cause du vent, et n'alerte pas les autorités compétentes.

Ce sont les passants qui préviennent les pompiers.

Le 5 février 1994, 2 appels successifs à 0h29 et 0h30 signalent l'incendie, suivi d'un appel de la police.

Il y a plusieurs points de feu sous les ardoises du toit du Parlement...

On entend les crépitements du bas de la place.

À 0h34, 20 pompiers arrivent sur place, mais le crépitement se transforme vite en brasier.

Devant l'importance de l'incendie, le chef de garde décide de demander des renforts immédiats et à faire appel à l'officier de permanence.

La majeure partie des pompiers de garde du district de Rennes se déplace sur les lieux,.

30 minutes après le signalement de l'incendie, 52 hommes sont sur place.

L'incendie est attisé par un fort vent d'ouest et se propage rapidement dans toute la toiture.

À 0h40, l'ensemble des combles est embrasé, et les flammes risquent de se propager aux bâtiments voisins : 6 personnes habitant à proximité sont évacuées.

Le réseau d'eau de la ville étant insuffisant pour alimenter les lances à incendie, des tuyaux sont déroulés pour pomper l'eau dans la Vilaine.

La totalité des moyens du district de Rennes est alors engagée, et des sapeurs-pompiers de tout le département d'Ille-et-Vilaine viennent prêter main-forte aux équipes déjà en intervention.

À 2 h 00 du matin, on compte sur place plus de 150 sapeurs-pompiers et 16 engins.

Après avoir lutté à l'extérieur et autour du palais, les pompiers progressent à l'intérieur du brasier avec 5 lances, épaulés par une grande échelle à l'extérieur.

À 2 h 12, le feu est éteint.

À 3h00, il ne reste plus que les murs de pierre : la toiture s'est effondrée sur le premier étage.

Deux pompiers sont blessés lors de l'effondrement d'un plafond.

Tandis que l'incendie ravage la charpente, une étroite collaboration entre les sapeurs-pompiers, les architectes des bâtiments de France et le service des monuments historiques est entreprise afin de sauver le mobilier et les tapisseries du palais.

Alain-Charles Perrot, architecte en chef des Monuments Historiques, désigne en urgence quelles sont les œuvres d'art à sauver dès que la maîtrise de l'incendie permet d'entrer dans l'édifice.

L'accent est mis sur la protection de la Grand'Chambre, la pièce du palais la plus ouvragée. Les tapisseries sont brumisées par les pompiers.

Un poste de commandement situé sur la rue Hoche réunit :

Ils ont le soutien de Monsieur Christian Coüasnon, fils du précédent Architecte des Bâtiments de France (Monsieur Henry Coüasnon), spécialiste en architecture en bâtiment, afin d'organiser le sauvetage : tous les éléments sauvés, des tableaux jusqu'aux dossiers de la correctionnelle sont étiquetés et classés.

La mairie de Rennes est elle aussi actrice du sauvetage.

Une fois l'incendie définitivement maîtrisé, une soixantaine d'agents des services municipaux participent à l'évacuation des œuvres du palais.

La ville fournit également du matériel : camions, conteneurs, casques… et les locaux de stockage.

L'armée – notamment le 16e régiment d'artillerie – et plusieurs entreprises du bâtiment assistent les différentes équipes pour déblayer et sécuriser le bâtiment : outre les dégâts sur le mobilier, la structure entière du palais est déstabilisée.

La plus grande partie des tapisseries et des œuvres d'art a pu être sauvée.

La charpente, ravagée par les flammes, s'est effondrée.

Plusieurs pièces du bâtiment sont partiellement ou totalement détruites :

Vingt-cinq volumes sont sauvés sur les milliers qu'elle comptait :

sont sauvées,

Des milliers de dossiers de l'administration judiciaire sont perdus lors du sinistre : dossiers d'assises, affaires civiles et pénales…

Les dossiers de l'affaire du financement occulte du parti socialiste du juge Renaud Van Ruymbeke sont également détruits.

En novembre 1994, la décision est prise de reconstruire le bâtiment à l'identique.



Mort de Jean Marie César Gaston Michel Antoine de Choiseul-Praslin

Jean Marie César Gaston Michel Antoine de Choiseul-Praslin meurt à Fontenay-lès-Briis dans l'Essonne le 28 avril 2002.



Mariage de Michel de Bourbon-Parme avec Maria-Pia de Savoie

Michel de Bourbon-Parme et Maria-Pia de Savoie vivent en commun depuis de longues années.

Michel de Bourbon-Parme (1926-2018) épouse à Manalapan à Palm Beach en Florida le 8 mai 2003 Maria-Pia de Savoie.



Réhabilitation de Michel II de Russie

Le 6 juin 2009, le Parquet général de Russie annonce la réhabilitation de Michel II de Russie et de 5 autres membres de la famille impériale de Russie assassinés par des hommes de la Tchéka lors de la Révolution


Anne de Bourbon-Parme

Mort d'Anne de Bourbon-Parme

Michel Ier de Roumanie vit avec Anne de Bourbon-Parme, son épouse, entre Aubonne, en Suisse, et la Roumanie, jusqu'au 1er mars 2016, lorsqu'il publie un communiqué dans lequel il annonce se retirer de la vie publique.

Son médecin lui diagnostique un carcinome épidermoïde avec métastases et une leucémie chronique.

Anne de Bourbon-Parme meurt dans un hôpital de Morges au bord du lac Léman le 1er août 2016.

Ce décès affecte profondément Michel Ier de Roumanie, son époux.



Mort de Michel Ier de Roumanie

Michel Ier de Roumanie meurt à Aubonne en Suisse le 5 décembre 2017.

Il est inhumé en la basilique patriarcale de Bucarest le 16 décembre 2017.

La Roumanie décrète 3 jours de deuil national.


Menu contextuel

Si, dans le résultat d'une recherche, un nom de personne ou de lieu ou une date vous interpelle, sélectionnez-le et faites un clique droit pour lancer une nouvelle recherche.


Si ce site vous est utile, placez le dans vos favoris ou marques-pages !